• 03 11 89 Tu es déjà un être lumineux

    TU ES déjà UN ÊTRE LUMINEUX

     

     

    (fin du 1/4)
    L’initié a ce souci, non seulement parce qu’il a quelque chose à faire sur la Terre et que la chose doit être faite de la meilleure manière possible, mais aussi et avant tout parce qu’en lui-même les fondements mêmes de la loi et de la perfection, ces fondements-là ont érigé un rayonnement qui se veut parfait, donc discipliné et équilibré, car il n’y a pas de direction sans équilibre. Et je veux dire par là que l’on ne peut pas se discipliner soi-même ou se diriger soi-même sans l’équilibre. Il y a donc un équilibre fondamental à acquérir avant d’espérer se diriger soi-même.

    (2/4 suite)
    Thèmes :

    - Avant de commencer un chemin spirituel, il faut commencer à rétablir l’équilibre en soi.
    - Parabole de la caverne (de ton illumination).
    - Exercice d’entrer dans son foyer dans l’obscurité.
    - Tu es déjà un être lumineux mais ta lumière ne brille pas encore.
    - Parabole des briques (du karma).
    - Relation entre l’intuition et les rêves.



    Beaucoup d’individus se lancent dans le chemin spirituel et essayent la méditation, les relaxations profondes, essayent de se contraindre à ne plus faire ceci ou à ne plus faire cela, à masquer la pensée quand elle devient mauvaise et à rayonner des bonnes pensées au moins dix minutes pendant la méditation. Mais malheureusement ces bonnes pensées ne sont d’ailleurs pas du tout entendues, pas du tout reçues, parce qu’elles ont un rayonnement très pâle, extrêmement pâle, d’une toute petite lampe de poche. Si bien que si ce disciple-là devait compter sur ce rayonnement-là pour y voir clair dans sa nuit, il ne verrait pas plus loin que le bout de ses pieds.

    Pourquoi ?

    Parce que tout simplement avant de commencer un chemin spirituel, il faut commencer à rétablir l’équilibre en soi, et en fait, c’est le premier travail en spiritualité à faire : trouver un équilibre.

    De quel équilibre est-ce que je parle et comment le conquérir ?

    Je parle d’un équilibre qui est tout simplement un niveau de la paix entretenue avec soi-même, car un individu ne peut pas être équilibré, s’il a vis-à-vis de lui-même de trop fortes rancœurs. S’il se dit tous les matins :

    « Je ne suis pas capable de ceci » ou bien « Je ne vaux pas ce que vaut mon voisin » ou  « Je ne suis pas encore au stade de faire cela, car moi je ne suis qu’un petit individu avec de tout petits moyens » etc.

    Or, dès que l’on se lève le matin en pensant ces choses-là, automatiquement on se prédispose royalement au déséquilibre.

    Pourquoi ?

    Tout simplement parce que la conscience originelle de l’individu est une conscience de plénitude, une conscience d’amour, une conscience de paix. Et sitôt donc que l’on envoie dans cette conscience un élément disgracieux, un élément agressif, comme le non-être (et je ne parle pas ici du non-être que citait Bouddha, mais je parle du non-être négatif). Alors, automatiquement la conscience refoule cet intrus, cette larve, parce qu’il ne faut pas que la conscience puisse être attaquée par des illusions et des illusions qui plus est, sont très inférieures, venant de l’enfer humain, l’enfer de négativité dans lequel vous êtes.

    Que faut-il donc penser à propos de soi-même ?

    Si en me levant le matin, je ne peux plus penser que je suis petit, je ne peux plus penser que je ne vaux pas la peine ou que ne suis pas encore à ce niveau-là.

    Est-ce que je dois penser, alors, que je suis très grand, prêt à tout, et que je peux tout ?

    Est-ce que je dois penser, alors, que je suis déjà parvenu à tous les degrés de l’initiation ?

    Si vous connaissez un peu mon style de pensée, vous pourrez conclure très vite que je ne vous demande pas de remplacer une bêtise par une autre bêtise, et qu’automatiquement il va falloir encore chercher la voie que j’appelle du juste milieu. Alors, je te le dis, et essaye de le recevoir avant que je l’ai énoncé. Essaye de le sentir, de le faire germer en toi avant que je l’ai dit. Car de cette façon-là, tu entraînes ton Maître intérieur à te donner les réponses dont tu as besoin tout au long de ta vie.

    Essaye.

    Donc, si tu ne peux plus penser que tu n’es pas élevé, et que tu ne peux pas non plus te permettre de penser que tu es capable de toutes les élévations, cela veut dire que tu vas faire quoi ?


    Eh bien, cela veut dire tout simplement que tu ne vas plus penser du tout à cela.

    Vois-tu, si tu ne peux plus penser de façon péjorative et si tu ne peux pas non plus penser de façon prétentieuse, cela veut dire que tu ne dois plus penser du tout. Et dans ce mouvement de la pensée suspendue, la pureté dont j’ai si souvent parlé à propos du mental, cette pureté-là va jaillir tout simplement.

    Mais les individus croient qu’il faut faire des alchimies compliquées qui demandent des années et des années d’efforts. Des alchimies qui feront intervenir les énergies venant de Sirius, de Pluton ou de je ne sais où. Voire même, des excentricités comme des énergies qui auraient besoin de l’or potable pour prétendument pouvoir véritablement intégrer la vibration jusque dans la cellule. Or, il n’y a rien de plus risible et de plus ridicule qu’un alchimiste qui essaye d’atteindre Dieu, avec son four d’alchimiste. Il n’est donc pas question de faire des mayonnaises. Il faut tout simplement à un moment donné, arrêter de battre les œufs (c’est-à-dire les pensées). Tous les œufs !  Évidemment les mauvais œufs, mais même aussi ceux qui apparaissent comme étant de très bons œufs. Il faut arrêter de battre les œufs.

    Pourquoi ?

    Parce que, qu’est-ce qui se produit lorsque vous battez les œufs ?

    La mousse monte et un jour elle finit par vous envahir. Ce qui fait que l’individu dilate son corps astral, dilate son corps émotionnel ou son corps mental, et il se trouve envahi par ces substances qui viennent (comme des voiles) lui cacher la vision véritable de Dieu. Et pendant tout ce temps, il pédalait et pédalait dans son bol pour faire monter la mayonnaise, croyant bien faire, croyant que c’était comme cela que l’on allait vers Dieu. Mais moi je te dis : si tu veux suivre un petit peu mes conseils, si tu veux écouter un tant soit peu ma parole, et je te dirai que si j’en suis arrivé où je suis, c’est en m’écoutant moi-même, en écoutant ma propre parole, donc je peux t’assurer qu’elle donne des résultats.

    Donc si tu veux quelque part faire le travail et porter tes efforts où j’ai porté les miens, ARRÊTE DE PENSER. Et n’écoute pas ceux qui te donnent des recettes compliquées pour méditer sur tel chakra, pour faire monter telle énergie, pour rayonner depuis tel centre, pour incorporer l’énergie de Sirius, pour se brancher avec la Hiérarchie solaire, ou pour essayer d’aller fouiner dans l’Agartha au centre de la Terre. Car rien n’est plus simple que d’être instantanément la divinité.

    Pour être instantanément la divinité, il suffit simplement d’arrêter d’être tout ce qui n’est pas la divinité, et automatiquement entre ces deux colonnes qui soudain se dressent, parce qu’elles ne sont plus en train de s’entrechoquer, entre ces deux colonnes droites, silencieuses et absolues, automatiquement l’aube arrive. Et l’âme se lève elle aussi et elle vient se poser entre les deux colonnes et tu n’as plus besoin de te demander si à partir de ce moment-là, tu es un petit initié, un moyen initié ou un grand initié. Tu n’as plus besoin de te demander si tu es à la première, à la deuxième ou à la troisième initiation majeure, ou s’il te faudra encore te réincarner dix fois, quarante fois ou si tu peux lui dire adieu à la réincarnation.

    Ne te demande plus rien, simplement reste dans cet instant-là, et en restant dans cet instant-là, ton être intérieur va t’indiquer ce que tu dois faire pour constamment demeurer dans cet état et non pas seulement y basculer pendant une bonne méditation. Il t’indiquera ce que tu dois travailler, et là, il te dira véritablement quelle énergie tu dois incorporer, et à ce moment-là son indication sera une bonne indication et véritablement tu devras incorporer une énergie qui vient du Soleil, ou une énergie qui vient de Sirius ou qui vient de l’Agartha, peu importe.

    Mais à ce moment-là, la chose sera réelle et tu ne pourras pas en douter. Et de la même manière qu’elle sera réelle, tu n’en diras rien à personne. Tout simplement le silence retombera sur toi parce que tu sauras que c’est dans le silence, avant tout, que cette alchimie a lieu.

    Il ne peut y avoir aucun témoin, aucun ami, aucun père, aucune mère, aucun Dieu même. Tu es seul avec toi-même dans cette caverne, et tu dilates le soleil qu’il a en toi, petit à petit. Et comme un forgeron tu vas tirer depuis le Soleil, l’énergie qu’il faut à un moment donné, puis tu vas tirer depuis Sirius une autre énergie qu’il faut à un autre moment, et puis de l’Agartha une autre énergie qu’il faut à un autre moment. Et comme un forgeron, patiemment, patiemment, tu modèles ta clé de sol, et lorsque cette clé de sol sera finie d’être modelée, avec un tout petit marteau tu taperas en son centre et un son extraordinaire en sortira qui envahira toute ta caverne, toute l’alcôve dans laquelle tu as travaillé. Et grâce à ce son, toutes tes limites, toutes tes parois vont se dissoudre, et sais-tu ce qui apparaîtra ?

    Il apparaîtra ce qui a toujours existé mais que tu ne voyais pas, il apparaîtra l’azur, tout simplement l’azur.

    Et tout étonné tu te diras :

    « Mais ce n’est pas possible que pendant tant de temps, tant de siècles, j’aie cru que j’étais enfermé dans cette alcôve, dans cette caverne. J’ai cru que là était ma vie, ma position, que là était un endroit du cosmos où il n’avait pas de lumière et que je devais en sortir par un tunnel, pour un jour espérer rejoindre une dimension lumineuse qui se trouve plus loin dans le cosmos.

    Je ne comprends pas pourquoi j’ai imaginé toutes ces choses alors que les parois ayant disparu, je m’aperçois que tout était azur depuis le commencement, depuis le premier jour où j’ai ouvert les yeux, où j’ai commencé à respirer et à penser. Tout était azur !  Complètement azur !  Et moi je croyais que j’étais là dans ma caverne, à l’ombre, dans les ténèbres et qu’il fallait que j’aille ailleurs. »


    Tu te feras cette réflexion-là le jour où l’azur resurgira en toi. Le jour en fait où ton azur sera éclairé, tout simplement. Parce que pour l’instant ce qui te fait croire que tu es un être ténébreux, ce qui te fait croire que tu n’as pas les qualités pour ceci ou les capacités pour cela, et que donc, en faisant le bilan de toutes ces incapacités tu te dis :

    « Je suis en dessous du seuil de l’initiation, donc je suis un homme du torrent comme on dit aussi, donc je suis un enfant submergé dans les ténèbres. »

    Aujourd’hui donc, ce qui te donne l’impression d’être un enfant dans les ténèbres, c’est tout simplement parce que ton azur n’est pas allumé. Et si ton azur n’est pas allumé, il te donne l’impression qu’il est tout petit, tout rétréci et que le seul azur dont tu disposes c’est celui qui est tout pâle autour de toi, dressé comme un cocon et qui ne va pas plus loin qu’un simple pas, une simple enjambée autour de toi.

    Mais sais-tu simplement que tu n’as cette vision que parce que tu ne sais pas éclairer davantage ?

    Je te l’assure !

    Si seulement tu pouvais me croire, absolument, jusque dans le fond de tes cellules, jusque dans la racine de tes cheveux. Si tu pouvais simplement me croire avec absolu et inconditionnellement :

    -  tu es déjà l’azur, mais ton azur n’est pas éclairé.

    Ce soir quand tu m’auras quitté et que tu vas rentrer chez toi, essaye de faire une petite expérience, pour que ta psychologie participe pleinement à l’acceptation de ce que je viens de dire. Quand tu vas rentrer dans ta maison, n’éclaire pas, ne tourne pas le bouton d’électricité, rentre dans ta pièce ou dans ton couloir sans électricité, et regarde l’épaisseur des ténèbres qui semblent être là autour de toi. Et tu verras de quelle manière toi aussi dans ta vie il te semble avancer dans les mêmes ténèbres. Soudain tu ne sais plus où il est ton portemanteau et tu accroches ton chapeau ou ta veste n’importe où et ça tombe. Alors tu te dis :

    « Tiens, c’est étrange, j’ai mis des dizaines et des dizaines de fois ma veste à cet endroit-là et je n’arrive plus à le repérer. »

    Et de la même manière, c’est ce que se dit l’individu quand il est mort et qu’il renaît à une autre vie, quand il se réincarne. Alors qu’il a déjà appris à lire et à écrire maintes fois dans d’autres vies, il lui faut réapprendre à lire et à écrire comme si c’était la première fois. Tout simplement parce qu’entre-temps, on a éteint la maison, et dans les premiers temps où on recommence à marcher, la lumière n’est pas tout à fait installée dans toutes les pièces, dans toutes les cases du cerveau, si vous voulez. Donc il faut à tâtons, recommencer et rechercher à nouveau les points de repère.

    Mais revenons à votre maison sans lumière. Allez plus loin encore dans le couloir et vous allez voir que vous allez chercher la porte de votre cuisine ou de votre chambre. Et vous allez vous dire :

    « Tiens, mais il me semblait bien que pourtant la porte n’était qu’à quelques pas, comment ce fait-il que je ne la trouve pas ?  Là il n’y a qu’un mur. »

    Et lorsque finalement vous serez entré dans votre chambre, regardez à quel point les ténèbres, encore une fois, s’engloutissent dans cette pièce. Et prenez bien conscience que votre temple intérieur est exactement dans la même condition. Et à ce moment-là seulement, mettez la lumière, enclenchez l’électricité et regardez à quel point tout devient lumineux, regardez à quel point vous pouvez repérer où se trouve la lampe de chevet, le tableau et le portrait de l’oncle Émile, l’armoire, la descente de lit, tous vos objets familiers. Tout devient repérable, tout devient connu, tout devient palpable, tout devient en même temps une communication entre les couleurs et les formes. Et tout cela simplement parce que vous avez mis la lumière.

    Eh bien, dans votre vie intérieure, c’est exactement la même chose, dans votre temple intérieur il y a lieu exactement le même phénomène. Vous vous croyez des enfants incapables, des enfants inaptes, des enfants parfois même véreux. C’est ce que vous dites, entre vous à propos des uns et des autres. Mais tout cela vient du fait que votre temple n’a pas encore reçu la Lumière. Et lorsque la Lumière sera installée, alors le Temple vous deviendra quelque chose de connu, de palpable, tout simplement un royaume dans lequel il sera possible vivre sans se cogner la tête sans arrêt contre une porte ou contre l’arête de l’armoire, ou se taper les pieds contre le lit ou contre je ne sais pas quel autre objet, car c’est cela ce qui se passe dans la vie : j’essaye de marcher à tâtons dans ma vie qui est obscure et automatiquement je reçois des événements négatifs, je reçois des catastrophes, tout simplement parce que je n’ai pas su voir.

    Voilà une phrase révélatrice : je n’ai pas su voir.

    L’homme dit exactement ce qui lui manque, avec des mots de tous les jours, mais qui sont de très grands symboles pour l’esprit : je n’ai pas su voir dans cette situation qu’un tel était un ennemi. Là, je n’ai pas su voir qu’à ce moment-là je devais faire telle chose, parce que la situation ne m’est pas apparue dans son entier. Alors bien sûr, puisque je n’ai pas su voir la commode qui était au milieu du passage, eh bien, comme je courais, je suis tombé sur la commode et me voilà blessé, empaillé et demain j’irai au travail couvert de pansements et de blessures.

    C’est ce que l’homme pense à propos de sa vie. Alors, il y a celui qui est un peu plus malin que celui qui est pleinement aveugle, et celui-là se dit :

    « Bon, cela fait dix fois que je me tape contre cette commode, dix fois que je me fais le trou au même endroit, dix fois que je saigne à cause de la même chose. Alors comme je suis malin, depuis ma porte d’entrée, j’ai compté le nombre de pas qui me distance de la commode. Ce qui fait que chaque soir, quand je rentre, je compte soigneusement les pas et ainsi j’évite la commode. »

    Les individus qui établissent leur discernement sur ce genre de repérage croient qu’ils ont compris la vie, tout simplement parce que dix fois on leur a tapé sur la tête et à l’onzième ils se sont dit :

    « Eh bien, je ne vais plus passer sous cette échelle, parce que là chaque fois je reçois une brique qui tombe du toit. »

    Mais le fait de tirer cette conclusion ne veut pas dire que l’individu a évolué pour entrer dans un authentique discernement. Cela veut dire tout simplement qu’il a été assez éveillé pour savoir qu’il n’était pas prêt à recevoir une onzième fois une brique qui tombe du toit. Donc il évite de passer sous l’échelle. Mais cela ne veut pas dire qu’il connaît la nature de la brique. Cela ne veut pas dire qu’il sait pourquoi la brique tombe chaque fois qu’il passe. Cela ne veut pas dire qu’il sait pourquoi il a mal et pourquoi cette brique peut être quelque chose d’agressif.

    Ce qui fait que bien qu’il ne passe plus sous l’échelle, mais comme il continue à faire des maladresses dû à son ignorance, la brique va continuer à tomber où qu’il se trouve, même s’il se trouve à des kilomètres de toute habitation, car il aura toujours un nuage qui transportera la brique pour qu’elle lui tombe sur la tête. Et c’est comme cela que les individus au cours de leur vie se disent :

    « Mais ce n’est pas possible, j’évite ceci, j’évite cela, je prends soin de ne pas faire ceci, de ne pas aller dans tel endroit, de ne pas fréquenter ceci, de ne pas penser à cela, et voilà que c’est comme si le Seigneur n’avait que faire de toutes mes dispositions, et voilà qu’il m’envoie encore une fois un problème, à moi, dans ma vie. »

    Donc, si tu veux éviter les briques qui tombent du toit, mais aussi qui tombent du ciel, depuis la main de certains petits anges gardiens, si tu veux éviter toutes ces briques qui tombent, il faut que tu apprennes tout simplement ce qu’est la brique.

    Quand donc une brique (un problème) te tombe sur la tête, n’essaie pas seulement de t’en protéger et d’éviter l’endroit où elle est tombée. Prends cette brique, prends-la dans tes mains, regarde-la bien, fais en bien le tour, tâte-la bien. Essaie de savoir comment elle a pu tomber ?  Pourquoi elle est tombée ?  Quelle est sa nature ?  Qu’est-ce qui lui permet d’avoir le poids suffisant pour tomber et de te faire mal ?

    Et lorsque tu auras déplié cette énigme, tu t’apercevras qu’à l’intérieur, eh bien, il n’y avait rien. Qu’il n’y avait aucun poids qui serait suffisant pour pouvoir s’abattre sur toi et te blesser. Simplement il faut que tu apprennes que souvent, lorsqu’il pleut des briques, c’est parce qu’on les a soi-même envoyées, tout simplement. Souvent quand il pleut des briques, c’est parce qu’à un moment donné, on a fait un tas de tout ce qu’il y avait de malsain en soi, et que de façon négligente on en a rempli un seau et qu’on en a envoyé tout ça chez le voisin.

    Et que fait le voisin ?

    Si le voisin est de nature très réactive, il reprend les mêmes briques et il les renvoie chez celui qui les a envoyées, ou bien s’il est timide, il ne va rien faire, mais sa rancœur restera, et c’est à ce moment-là qu’interviendra la divinité (avec le karma).

    Et de quelle manière va intervenir la divinité ?

    Tout simplement en faisant évaporer les briques, comme s’il s’agissait d’évaporer un étang. La divinité va prendre la substance de ces briques et en faire un nuage.  Et elle va transporter ce nuage à l’endroit où tu te trouves, même si tu cours à toute vitesse pour éviter le voisin à qui tu as tout balancé. Ce nuage est très intelligent, il n’a pas besoin de carburant et il a tout son temps, et il te poursuivra jusqu’à la fin des temps, jusqu’à ce qu’il ait réussi à pleuvoir sur toi toutes les briques.

    Donc quand les briques pleuvent, il ne faut pas te demander pourquoi Dieu ne t’a pas protégé, pourquoi les maîtres ne viennent pas aider l’humanité, pourquoi est-ce qu’ils ne sont pas plus visibles pour instruire et pour initier (puisqu’ils veulent tant que les hommes avancent).

    Alors, pourquoi est-ce qu’ils ne viennent pas nous faire avancer ?

    Se disent les hommes. Bien sûr je comprends cette revendication, elle apparaît d’ailleurs très logique à l’esprit de l’homme. Cependant il faut savoir que la logique divine est un petit peu différente, plus parfaite disons, et tenant compte de beaucoup plus de paramètres que l’homme est capable de juger et d’interpréter.

    Que va faire donc la divinité à ce moment-là ?

    La divinité va avoir souci, uniquement de te faire prendre conscience des différentes briques que tu as créées toi-même, donc des faux murs que tu as construits jour après jour, avec de fausses idées, avec de faux sentiments, avec des pensées erronées, avec des jugements trop rapides ou trop remplis de venin. Et chaque fois que tu vas construire une de ces briques-là et que tu vas la cuire dans ton four, dans ton four intérieur, chaque fois que tu vas prendre cette brique-là et que tu la mettras sur ton mur, le mur va se trouver évaporé, tout simplement parce que la divinité (commençant par la tienne d’abord) essaye à chaque fois d’aller prendre la substance de tout ce que tu accomplis comme expériences sur la Terre, c’est-à-dire dans ton incarnation.

    Vois-tu, l’âme prend la substance de chaque chose et quand tu crées une brique qui est mauvaise, la substance est forcément mauvaise, et l’âme qui est comme un grand soleil qui fait évaporer tout ce que tu construis pour en retirer la substance, quand l’âme voit venir vers elle une substance négative, une substance nuisible à son éternité, automatiquement elle renvoie la brique. Et toi qui es le créateur de cette brique, tu te demandes pourquoi Dieu ne te protège pas, pourquoi Dieu t’envoie tous ces problèmes, pourquoi Dieu ne t’a pas montré la voie à cet endroit-là, pourquoi est-ce qu’il ne t’a pas donné l’intuition, et pourquoi décidément est-ce qu’il t’a fait naître sans intuition, alors que le chemin est si difficile à trouver. C’est ce que se disent de nombreux disciples :

    « Mais ce n’est pas possible, les maîtres savent que le chemin est difficile, et en plus de ça ils nous disent eux-mêmes qu’ils ont mis des pièges pour l’initiation. Alors comment se fait-il qu’ils aient le culot de nous faire naître sans le minimum d’intuition, pour que l’on puisse s’en sortir ? »

    Beaucoup de disciples éprouvent cette révolte et ils se disent :

    « Mais c’est inacceptable, et ceci montre que le jeu est injuste depuis le début, car ils l’ont compliqué à plaisir, nous rendant nous-mêmes infirmes exprès pour que l’on ne s’en sorte pas, exprès pour que l’on n’arrive jamais dans leur domaine divin et qu’ils soient les seuls, eux, les douze, à se partager le Royaume du Père. »

    Quand le disciple est en colère et que sa pensée se perd dans cette grogne, c’est ce qu’il se dit, c’est ce qu’il envoie comme pensée aux maîtres. Et à ce moment-là, je vous dirai que nous sommes assez gênés, non pas parce qu’un individu pense que nous puissions être capables d’égoïsme, non pas parce qu’il pense que nous ne voulons pas partager le Royaume et que nous avons compliqué à plaisir les chemins de l’initiation.

    Non

    Cela nous est égal. Nous sommes gênés tout simplement parce que si un disciple pense cela, il nous est très difficile de lui envoyer l’intuition qu’il réclame, alors qu’il ne réclame que cela. Mais dans le brouhaha qu’il est en train de générer, dans le fracas des vibrations qu’il est en train de produire dans son aura, nous n’arrivons pas à faire passer l’intuition, nous n’arrivons pas à faire passer notre message. Et même si on essaye de faire passer ce message avec des dizaines et des dizaines de trompettes, avec des dizaines des cors, et tout ça passant à travers les amplifications que vous connaissez bien. Malgré cela rien ne serait entendu. Ce qui fait que lorsque tu te crois seul, lorsque tu te dis que Dieu ne t’a pas protégé, ou Dieu ne te montre pas le chemin, ou le maître t’a abandonné, ou bien il se trouve trop loin et il n’a pas le désir de s’occuper de toi, lorsque tu penses toutes ces choses-là, aies tout de suite à l’esprit que tu es en train de créer un brouhaha complètement insurmontable pour ta propre écoute et pour notre propre émission. Tu es en train de faire du bruit, du vacarme.

    Alors si tu veux recevoir notre guide à travers une intuition ou si tu veux recevoir tout simplement une aide (que cette aide vienne par une personne extérieure ou pas) suspend ta pensée.

    Et donc, encore une fois, que ce soit pour obtenir la propreté du cœur, ou la propreté de la pensée, ou que ce soit pour obtenir l’équilibre en soi-même, et plus loin, que ce soit pour obtenir l’intuition, suspend ta pensée. Dis-toi :

    « Stop !  J’arrête ! »

    Comment cela se passe ?

    Qu’est-ce que tu vas rencontrer à ce moment-là ?

    Si tu suspends ta pensée, tu vas entendre le silence, et c’est ce que tu nous diras quand tu nous enverras ton bulletin, c’est-à-dire tout simplement tes revendications. Tu te diras :

    « Écoute grand frère, j’ai fait tout ce que tu m’as dit, j’ai tout suspendu, j’ai tout arrêté, tout bloqué, les machines en haut, en bas, les essuie-glaces, l’accélérateur, tout était au point mort, mais je n’entendais rien. Il n’y avait que le silence, un profond silence. Je n’ai pas entendu la voix de Dieu, je n’ai même pas entendu ta voix pour me dire :

    - va là, fais ceci, ne fais pas cela, maintenant médite comme ceci ou pense comme cela.

    Rien ! »

    Quand le disciple fait ce bilan, il a l’impression donc que rien n’a eu lieu, ou il pense que son oreille interne n’est peut-être pas encore assez développée pour entendre la voix de l’intuition. C’est ce qu’ils se disent tous. Ils se disent :

    « Attention, j’arrête tout, je vais essayer de capter, je force, je force, je force. »

    Mais il n’y a que silence et silence. Et donc, pas d’information. Alors l’individu se lève et se dit :

    « Apparemment je ne suis pas encore assez évolué, assez réceptif. Ce sera donc pour plus tard. »

    Et moi je te dis : erreur, tu commets une erreur fondamentale, car la nuit tu rêves, n’est-ce pas ?

    La nuit tout le monde rêve, et toi aussi, tu es capable de rêver, n’est-ce pas ?

    Et même si ce n’est pas à chaque fois, du moins quelques fois tu te souviens de tes rêves. Tu es convaincu que le rêve existe en toi, n’est-ce pas ?

    Alors, je vais prendre cet argument pour te démontrer que tu es capable d’intuition, que tu es capable de te laisser mener à l’endroit où il faut, que tu es capable de te laisser guider vers la personne qu’il faut.

    Si la nuit, quand ton réseau cérébral s’arrête (comme tu dois le faire lorsque tu es réveillé et que tu arrêtes ta pensée) si la nuit donc, lorsque ton réseau cérébral s’arrête et qu’une autre partie de ta conscience commence à rêver, à articuler les symboles en correspondance avec ce que tu as vécu, cela veut dire qu’il y a en toi une conscience pour moitié qui est réceptive. Et le rêve ne peut avoir lieu que dans le siège réceptif de la conscience. Alors que l’objectivité ne peut avoir lieu que dans le siège émetteur de la conscience. Ce qui fait que chaque individu se promène avec deux types de conscience :

    1) Une conscience qui envoie, qui émet, et c’est là que l’on trouve la production des pensées, la création de la philosophie, l’accomplissement du mental, la capacité d’être objectif, d’être alerte.

    2) Et il y a une autre partie qui est pure réception, qui ne fonctionne qu’avec les symboles. Cette partie-là est incapable de contempler la vie moderne que vous menez, la vie concrète que vous menez. Elle l’observe de loin en loin, mais ne retire que la substance, substance qui avant d’être intégrée par cette partie-là de la conscience, est avant transformée en symboles.

    C’est pourquoi, lorsque vous rêvez, tout devient éminemment symbolique, car cette partie-là de la conscience qui vit surtout la nuit, quand le réseau objectif s’est endormi, cette partie-là est pure réceptivité.

    Qu’est-ce que cela veut dire : être réceptivité ?

    Cela ne veut pas dire être un radar tout vide qui attend de se faire remplir par le cosmos. Cela ne veut pas dire cela du tout. Quand je dis réceptif, cela veut dire que la communication est possible, une communication entre le bas et le haut, le haut et le bas.

    Et la dimension de la conscience qui est réceptive est une dimension intermédiaire, entre la partie objective de l’homme que l’on peut appeler la conscience éveillée (c’est-à-dire la personnalité) et son âme. Et c’est grâce à cette réceptivité (qui est cette deuxième partie de la conscience, ce yin de la conscience) que l’on va pouvoir en fait, commencer à dialoguer avec l’âme, et petit à petit, à se rapprocher de l’âme, pour un jour complètement basculer dans l’âme. Et c’est là où la communication devient un peu compliquée.

    Pourquoi ?

    Tout simplement parce que comme je l’ai dit tout à l’heure, dans ce réseau-là, il n’y a pas de cerveau, donc il n’y a pas de nom, il n’y a pas d’alphabet, il n’y a pas de grammaire. Il y a un langage bien particulier qui appartient à la sphère cosmique et qui est le langage des symboles, tout simplement.

    Ce qui fait que lorsque vous êtes en communication, que vous soyez à tendance psychique, médiumnique ou que vous ayez un rêve tout simplement, quand vous êtes donc en communication, tout votre art va être de savoir interpréter les symboles, de savoir d’abord regarder le symbole, car si dans cette conscience intermédiaire se met à résonner un symbole qui est placé trop haut, trop divin par exemple, si votre conscience, votre niveau de conscience initiatique se trouve bloqué par exemple à ce stade-là, alors que le symbole se trouve là en résonance, vous n’arriverez pas à voir le symbole. Il restera inconnu pour vous, et vous n’arriverez pas à l’entendre non plus.

    Donc, lorsque l’on va se mettre en réceptivité, tout le problème va être de savoir si l’on peut voir les symboles, et ensuite les ayant vus, si l’on arrive suffisamment ensuite à les comprendre grâce à l’intelligence objective, et ainsi pouvoir les interpréter pour s’en servir, pour savoir ce que l’on doit faire dans la vie, pour savoir ce que l’on doit dire à un tel moment, le choix que l’on doit faire. Car beaucoup d’individus sont submergés par des intuitions qui en fait sont là comme des accablements vibratoires.

    Ils se disent :

    « Je sais que je ne dois pas le faire, mais je ne sais pas pourquoi ?
    Et puis je ne sais pas par quoi remplacer cette chose que je ne dois pas faire. »

    Et en fait l’individu se trouve dérangé par ses premières intuitions.

    Alors, à ce genre d’individus je leur dis une chose très simple :

    « Tu te calmes et tu essaies d’approfondir le degré de pénétration de ta conscience, c’est-à-dire, chaque jour médite et ainsi développe ton degré vibratoire, de façon à ce que tu puisses contempler le symbole avec une plus grande pénétration, donc médite et lève tes vibrations. »

    Et voilà un autre problème, je dis : lève tes vibrations.

    Qu’est-ce que cela veut dire ?

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