• 09 11 90 Quel est le rôle des artistes dans l'évolution spirituelle ? Faire définitivement grandir l'enfant en nous.

    Quel est le rôle des artistes dans l'évolution spirituelle ?

    Bien que je répondrai un petit peu à la question parce qu'elle n'est pas sans intérêt, je vais tout de même axer mon discours ce soir sur la puissance de l'homme, la puissance de l'homme face au verbe et au verbe qu'il peut employer.

    A l'intérieur de ce discours, on pourrait imaginer que l'homme comme un artiste doit apprendre à façonner certains sons, façonner son intelligence, façonner son cœur, pour arriver à la note la plus juste, à la forme la plus juste, à la couleur la plus belle. En fait je dirais que toute démarche spirituelle est en soi, un don artistique, un geste artistique, puisqu'il s'agit de devenir meilleur, ou de devenir plus libre, ou plus expressif ou beaucoup plus vivant.

    En fait ce qui différencie l'artiste d'un homme qui n'est pas créatif, c'est tout simplement la recherche de devenir un agent dans la création.

    J'explique : si je considère un individu tout à fait profane, sans besoin artisanal ou artistique précis, sans recherche intellectuelle, cet individu quelque part n'est pas vivant. Même s'il est capable d'aimer sa famille, de participer à un certain travail, il lui manque cependant cette quête qui même au travers de l'art, exprime et qui est en fait une quête divine. 

    Bien sûr il peut y avoir des artistes profanes qui ne pensent à la création que parce qu’ils ont envie de faire quelque chose avec la tête ou avec les mains ou avec un instrument de musique, c'est une manière aussi de voyager par exemple, de sortir de la réalité, de devenir différent, de marquer son originalité, de marquer sa révolte. Mais il faut savoir tous les artistes-là ne sont pas du point de vue de la quête de l’art, à considérer véritablement comme des serviteurs de la quête artistique.

    En fait on peut dire qu’un individu qui a une sensibilité artistique, même s'il ne l'exprime pas en tant que talent créateur, à toutes les chances un beau jour d'être attiré par la spiritualité  car en fait la sensibilité artistique est la sensibilité pour un mieux dans la vie, un mieux dans l'affectif, un mieux dans le monde des idées, un mieux dans le niveau social, un mieux lorsque je regarde mon voisin. 

    Cette façon d'être si sensible à l'art, est cette façon d'être sensible aux autres, d'être sensible vis-à-vis de la nature, vis-à-vis de la beauté, de chercher cette beauté pour s’en environner et pour la partager avec les autres. Donc, on peut dire que la sensibilité artistique, si elle bien éduquée mène à une sensibilité spirituelle, elle aboutit à un intellect intuitif et à un cœur intuitif, ce qui ne veut pas dire que tous ceux qui sont en quête de spiritualité doivent développer la sensibilité artistique car en fait les occultistes sont parfois fort dépourvu de sensibilité artistique. Mais il faut savoir que ces individus travaillent avec un rayon complètement différent et que souvent la force ne s'embarrasse pas de la beauté du moins dans les premiers stades de l'étude et de l'évolution, ensuite la force doit très fortement faire couple avec la beauté sinon il y a un risque pour ce genre d’initié de retomber dans l'égoïsme et de faire de la magie, une magie noire tout simplement.

    En fait la sensibilité artistique garde très souvent l'individu qui en est dépositaire, de tous les aspects malsains de l'humanité comme l'égoïsme entre autres, la mesquinerie entre autres, la faiblesse. Quelqu'un qui a une sensibilité artistique essaie toujours de s'améliorer, quelquefois c'est aussi mitigé d'orgueil. Je veux m'améliorer pour être mieux que les autres, à ce moment-là, la qualité artistique est détournée au profit d'une certaine brillance de l’ego et c'est dommage. Il faut savoir cependant qu’au début dans les premiers pas si les individus ne savent pas faire autrement que d'être orgueilleux, vaniteux même si c'est à cause de la spiritualité, et bien pour ceux qui sont un peu plus avancés, il faut savoir tolérer le fait, en fait, on a trop souvent mélangé la morale avec les lois de l'évolution ce qui fait que à cause de cela, les lois de l'évolution se trouve paralysées, les lois de la nature se trouve jugées et sclérosées.

     

    Quiconque connaît un petit peu les lois de l'évolution, les cycles de l'esprit, ne s'amusent pas à juger l'individu.

    Si par exemple je suis en train de critiquer mon voisin parce qu'il est trop égoïste et que du point de vue de la morale aussi bien sociale que religieuse je lui démontre que ce n’est pas bien et que pour ça il est vil, je fais preuve non pas seulement d'un état critique ce qui est négatif mais à ce moment-là je ne vaux pas plus que mon voisin qui est égoïste et en plus je démontre ma totale ignorance à propos des cycles de l'esprit car si je connaissais quelque chose à ce propos, je ne penserais pas à traiter mon voisin d'égoïste et je m'apercevrais qu'il est simplement à ce stade de l'évolution et de la courbe de l'esprit qui veut que l'individu se cristallise énormément au niveau de son ego parce que là, il y a la clé de l'individualisation et que je dirais même qu’ il n'y a pas moyen de faire autrement.

    Lorsque l'individu est empreint d’égoïsme, c'est parce qu'il est fortement cristallisé à travailler sur son individualisation, exactement comme lorsque je suis en train de faire un travail de bureau, un travail d'écriture, toute ma conscience se centralise là-dessus aussitôt qu'il se passe un bruit dans les environs ce bruit est un perturbateur et je le chasse.

    De la même manière dans une vie affective, une vie sociale pour un esprit qui en est à ce moment-là de son évolution, une question trop importante ou un drame trop important survenu dans la vie des voisins ou d'autres membres de la famille est un bruit tapageur avec lequel l'individu ne sait pas négocier et qu’il chasse ce bruit, parce qu'il ne sait pas négocier avec, il n'a pas encore la maturité, il n'y a pas eu l'expérience, il se sent complètement dépassé alors il préfère chasser la perturbation.

    Du point de vue du regard extérieur forcément le paysage n'est pas beau à contempler. Il y a là quelqu'un qui se lave les mains d'un drame qui arrive ou à la famille ou au voisin. On s'attend bien sûr à ce que chacun vienne proposer de l'aide. Être bon chrétien c'est cela venir proposer son aide, mais il faut savoir que tout le monde n'est pas capable d'être bon chrétien, non pas au sens où ces personne sont méchantes ou ne sont pas encore sensibles ou se moquent du monde entier mais parce que ces personnes sont polarisées sur le développement de leur individualité et lorsque l'on multiplie le cas à des millions d'exemplaires et que l'on pense que ces millions d'exemplaires habitent le monde et bien l'on constate un monde rempli d'égoïsme et d’indifférence.

    Lorsque j'explique ces choses, je ne veux pas dire que vous devez absolument tolérer l'égoïsme et l'indifférence et devenir vous-même indifférent à cette indifférence. Il faut bien sûr éduquer les jeunes esprits à partager ce qu'ils ont de bons à partager mais il faut surtout les éduquer en leur donnant une forme d'expérience quant aux drames qu'ils vont rencontrer dans la vie et ainsi ils seront moins indifférents à ce qui arrive aux voisins ou à la famille parce qu'ils y seront comme préparés, l'événement ne les terrassera plus alors ils pourront prévoir telle ou telle réaction. 

    Se préparer aux drames de la vie

    Beaucoup d'individus dans une situation quelque peu critique ou une situation délicate ou une situation dramatique se sentent en trop et de ce fait n'agissent pas. Ils se sentent en trop, ils ont peur de n'être pas à l'endroit qu'il faut, ils ont peur de ne pas savoir dire le mot qu'il faut, le geste qu'il faut, ils sont pris d'une peur intérieure, d'une peur immense car ils sont accablés de toutes ces ignorances. Et c'est ainsi qu'on les voit raser les murs, rentrer chez eux, en évitant la personne qui est plongée dans le drame, mais en fait c'est la peur qui les retient, c'est la peur qui les rend étranger à ce qui se passe. 

    Si l'éducation comportait une formation face aux événements prévisibles de la vie, la rencontre de l'accident, la rencontre de la maladie, la rencontre de la mort, la rencontre du manque d'argent, la rencontre des mauvaises critiques, si l'éducation comportait ses différents phénomènes, les individus ne seraient plus surpris, terrassés par leur ignorance. Il aurait un minimum de renseignements pour savoir comment agir et ainsi ils oseraient se lancer, prendre part soit à un sauvetage, prendre part à une action d'entraide. 

    Il faut savoir qu'un être humain va être fortement conditionné par l'éducation qu'on lui apporte mais aussi par tout l'aspect préventif que l'on pourra faire à propos des drames de la vie. Mais aujourd'hui malheureusement dans les familles, s’il est enseigné comment être poli, comment parler à son supérieur, comment apprendre un métier, on n’enseigne pas beaucoup les réactions valables à avoir face aux drames de la vie. Le drame, on en parle pas, le drame il est dramatique alors on essaie de l'oublier, on dit à l'enfant pourvu que tu ne rencontre jamais telle ou telle situation, tu sais si tu fais bon choix tu n'auras pas tel problème. On évacue complètement les drames de la vie parce qu'on les appelle des drames justement et à force de les appeler des drames, on essaie de s'en cacher comment on essaie de se cacher de la mort, de la maladie, de la misère, des chutes, des chutes de renommée par exemple.

    Si on ne prépare pas un enfant à vivre, il n'est pas étonnant qu'il va ensuite perdre du temps, parce qu'il va falloir d'abord qu'il soit confronté à la situation, il va falloir que la situation par son impératif sache lui réclamer absolument une réaction et très souvent malgré l'impératif des situations beaucoup de personnes ne réagissent pas. Il faut que la situation les harcèle, les harcèle terriblement jusqu'à qu'il y ait les stimulations nécessaires afin que la réaction se fasse, que l'expérience ait lieu et que l'enseignement soit apporté. 

    Et c'est dans la mesure ou une situation devient un harcèlement puisqu’elle doit exiger sa résolution que l'on mesure l'amplitude du drame. Et c'est ainsi que l'on verra des individus collectionner par exemple les divorces, les ruptures amoureuses, les échecs professionnels les échecs dans ceci ou dans cela, les rechutes de la même maladie ou de plusieurs maladies. En fait chaque harcèlement et une façon pour l'intelligence supérieure qui guide la personnalité, c'est une façon d'envoyer la stimulation pour résoudre le problème.

    Ce qui veut dire que dans un premier temps le problème, soit n'a pas été bien observé, a été évacué à cause de sa consonance dramatique, soit il n'a pas été bien résolu malgré les premières réactions que l'on a eu, soit il faut y replonger pour trouver une dimension différente.

    Souvent un problème revient même s'il a été résolu quelques années auparavant parce qu'il demande à être résolu sur un autre plan. Par exemple, si je vis mon premier divorce et que j'arrive à résoudre mon premier divorce, je me marie une seconde fois et que je divorce à nouveau, qu'est-ce que je peux comprendre de la situation j'ai résolu mon premier divorce, j'ai résolu beaucoup d'interrogations à propos de la relation humaine, de la relation de couple etc... et cependant voilà que survient un deuxième échec, et c'est là que l'individu se demande si ce n'est pas karmique et qu'il ne faut pas abandonner la ligne du mariage.

    Je dirais qu'à ce moment-là il faut plutôt considérer les différents niveaux de la question. Très souvent le premier problème à proposer une interrogation sur le plan affectif, sur le plan sexuel, sur le plan de la relation de pouvoir dans le couple, ce qui est un premier niveau. Et puis dans le deuxième mariage, le deuxième divorce on s'aperçoit que l'expression est complètement différente. Cela peut-être au niveau de l'évolution, au niveau philosophique, au niveau intellectuel du choix des destinées, des libertés que l'on s'accorde ou pas. Ce qui veut dire que même si le problème est le même la solution que l'on va devoir trouver dans le deuxième cas ou dans le troisième cas sera complètement différente et à chaque fois à un niveau plus élevé. 

    C'est pour cela que l'on ne peut pas juger du problème quand un ami vous expose son problème. Son problème est le même que celui d'un homme profane, d’un homme de la rue tout simple et cependant il doit trouver une autre solution, s'interroger à propos d'une autre loi. Pas tout le monde divorce pour la même raison, pas tout le monde a une jambe raide pour la même raison, pas tout le monde est aveugle pour la même raison. On ne peut pas dire que toutes les infirmités sont dues à des karmas, celui-ci a dû tuer, ou égorger.

    Lorsque l'on fait ce genre de conclusion, c'est que l’on a en fait une très petite instruction et qu'avec deux sous d'instruction on s'amuse à juger le monde des hommes. Si l’on a une petite instruction, c'est fait pour savoir en apprendre davantage. Ce n'est pas fait pour juger le monde et son orientation. 

    Donc lorsque l'on situe l'individu dans le déroulement de la vie, dans votre vie, lorsque l'on regarde les drames potentiels qui planent sur la tête de chaque individu incarné, comme la rencontre de la maladie, de la mort, soit notre propre mort, soit la mort des êtres chers, la misère, le manque d'argent, la chute de la renommée, toutes ces choses que j'ai déjà cité, on s'aperçoit en fait que l'échiquier que représente la vie comporte toujours les mêmes figures, les mêmes problèmes. Le jeu n'est pas si compliqué que cela et pour quelqu'un de bien averti, en fait il y a grand moyen de s'instruire puisque il n'y a pas d'obstacles imprévisibles. 

    Par exemple, obstacle majeur, l'obstacle le plus gros que je vais rencontrer à coup sûr sur la terre est la mort, le mur de la mort. Je n'ai pas à attendre autre chose de plus compliqué ou de moins compliqué ou de différent ou de dévier, c'est ce mur là, c'est la mort, cela existe. Donc, si je veux quelque peu instruire, soit ceux à qui je parle, soit mes enfants parce que je les élève, je vais devoir petit à petit développer une approche de la mort et une instruction à propos de la mort. 

    De la même manière je vais devoir développer en eux un sens de l'action et le sens de l'action lié à l'argent qui  permet donc de gagner sa vie. Je vais devoir parler de tous ces éléments, l'action, la nécessité d'agir, s’investir dans quelque chose, un geste ou une idée et puis expliquer le monde de l'argent, qu’est ce qu’il est, quoi faire avec, que ne pas faire avec.

    À partir du moment où même pour moi-même, sans parler de ce que je peux apporter aux autres, je suis capable de faire cette liste je m'aperçois que j'arrive à trouver des solutions car en fait moi qui suis en spiritualité et qui m'appelle monsieur ou madame tout-le-monde, me suis-je vraiment posé ces questions, me suis vraiment interrogé à propos de la nature de ces choses, où est-ce que je les aient subites au hasard de ce que la société ou de ce que mon destin me faisait rencontrer. 

    Si par exemple, je n'ai jamais eu à gagner ma vie, me suis jamais interrogé à propos de l'argent. Bien sûr, j'ai des idées sur l'argent, je sais qu'il en faut une certaine somme pour être heureux, je sais dire aussi que celui qui en a trop devient très égoïste mais me suis-je  vraiment interrogé à propos de la nature de l'argent, me suis-je mis dans la peau de celui qui en a pas du tout, de celui qui en a énormément, pour essayer de les comprendre et pour essayer de comprendre les différents visages de l'argent. 

    Me suis-je vraiment interrogé à propos de la relation de pouvoir qu'il y a entre les hommes eux-mêmes et ainsi ai-je étirer le sujet, jusqu'à comprendre le pouvoir, la relation qu'il existe entre l'homme politique et le citoyen puis plus loin entre l'homme religieux et le dévot et la masse. 

    Me suis-je vraiment concentré à comprendre ces choses parce que si je ne m’y suis pas attaché et bien il est certain que je ne puisse pas comprendre le monde, c'est pour cela que je me martyrise face à des livres difficiles qui me promettent la clé du monde et qui en fait lorsque je les lis ne m'apporte rien, soit parce qu'ils sont trop compliqués, soit qu'ils contiennent la clé qu'à la dernière page et en attendant il faut que je les lise toutes en désespoir de cause ou bien je vais payer très cher des séminaires qui promettent de m'apprendre tout sur la clé du monde et lorsque je ressors du séminaire et bien je n'ai pas plus appris sur moi-même et sur le monde quand n'y entrant. Par contre je me suis fait des amis, c'est certain et j'ai redécouvert une certaine chaleur humaine mais puis-je maîtriser mon destin d'une meilleure manière ? 

    Non, la plupart du temps non, et même lorsque je rentre en méditation dans ma chambre et que je fais toutes ces méditations qui sont conseillées et qui parfois ont même réussies pour d'autres lorsque je sors de la méditation est-ce que je peux mieux maîtriser mon destin ? Non, des fois il devient même encore plus épais. 

    Ce qui veut dire que l'homme face à la vie est très démuni et c'est pour cela que tant de frayeurs, tant d'angoisses que l'on appelle angoisse existentielle, c’est pour cela qu'elles sont si nombreuses dans la vie de l'individu et même dans la vie du disciple. C'est pour cela que vous vous sentez faible, c'est pour cela que si souvent vous vous trouvez impure, injuste vous trouvez que vous avez échoué alors que vous saviez très bien qu'il fallait réagir comme ceci et comme cela pour être spirituel, pour être d'une dimension spirituelle et c'est à cause aussi de cela qu'il vous semble que vous êtes indigne, soit de rencontrer le Maître, soit de rencontrer un Initié parce que tout le monde connaît la phrase quand on est prêt le Maître apparaît et puisque le Maître n'apparaît pas donc vous pensez je suis impur, je suis faible. Alors je vous propose une autre vision une vision moins négative une vision franche quand même, une vision qui ne se ment pas. 

    Bien sûr pour l'instant, vous vous sentez incapable d'un grand nombre de choses, bien sûr vous ne maîtrisez pas ces choses, bien sûr elle vous terrorise ce qui fait que vous sentez à propos de vous, toutes sortes de malheurs comme la honte, la timidité mais cependant je vous assure que si vous préparez votre intelligence pour être confronté aux événements de la vie, vous découvrirez en vous une immense force, un immense talent à résoudre les problèmes, même si cela vous demande du temps et beaucoup d'efforts. Alors, le visage que vous vous composerez, à propos de vous-même, le jugement que vous aurez de vous-même, cette fois-ci sera positif.

    Il faut  vous préparez à vivre sinon il n'est pas étonnant que vous vous fassiez des bilans négatif quant à vous-même. C’est normal ! Alors ce que je veux absolument c'est que ces bilans négatifs cessent.

    Cessez les bilans négatifs

    Ça ne sert à rien que je discute, ça ne sert à rien que je propose des méditations, ça ne sert à rien que je travaille si cela n'est pas pour une bonne fois entendu. 

    Les bilans négatifs cela doit cesser. Il y a des choses que je ne sais pas donc elle me font peur, donc quand elles viennent vers moi, je me replie, je suis lâche, je me distance et cette lâcheté, c'est ce que tu ne peux supporter car un homme pour vivre à besoin de s’aimer lui-même, d'être content de lui. 

    Un homme qui n'est pas content de lui, soit parce qu'il se reproche une multitude de choses qu'il a raté, soit qu’il se trouve pire que les autres ou en tout cas pas mieux, cet homme-là se prive d'une grande part du prana, de la vitalité qu’il serait capable de prendre dans la nature pour vaincre les obstacles. 

    Quand un homme manque d'énergie vitale,  manque de prana, il est normal qu’en plus de son incapacité, il soit faible et que donc quand vient le problème pour la deuxième fois c'est un échec encore plus cuisant qu'il attend. C'est normal. 

    Si je me sens rempli de force quand vient le problème, ne serait-ce que poussé par cette grande énergie, je me sens le culot, le courage d'aller l’avaler, de le détruire. Maintenant même si je sais comment résoudre mon problème, si je me sens faible, fatiguée, épuisée même en sachant comment résoudre le problème il va me manger. 

    Donc pour vivre, pour faire face que ce soit aux épreuves, aux drames du fait que l'on vit en collectivité, pour vivre et réussir sa vie il faut d'une part se préparer à ce que l'on va rencontrer de manière générale sur la terre et aussi il faut se réserver une bonne part d'énergie vitale. Il faut savoir se mettre en forme, ne sont gagnants que les gens qui sont en forme. 

    Voyez bien dans la vie qu’il existe un grand nombre de gens plein de talents, plein de grandes idées mais parce que toujours ils sont faibles ou fatigués, un peu malade, ils n'arrivent jamais à matérialiser leurs grandes idées. Ce qui fait qu'on les traite de beaux rêveurs, de beaux parleurs, parce qu'ils n'ont pas l'énergie pour passer à l'action, l'énergie pour supporter les obstacles, la manifestation. 

    Prenons par contre quelqu'un qui n'a pas d'idée, qui n’a qu’un champ à labourer mais voyez ce paysan rempli d'énergie et il va sortir de son champ des légumes extraordinaires alors que ce n'est pas si compliqué de cultiver un champ, cependant il va se passer là quelque chose d'extraordinaire, c'est parce qu'il va avoir l'énergie pour rendre la chose extraordinaire alors que moi qui n'ai que des choses simples à faire je suis si incapable que non seulement je ne le fais pas mais qu'en plus je les rates. 

    Alors tu veux changer ta vie, très bien c'est une bonne initiative mais pour changer ta vie, je t'en prie, ne te précipite ni chez un gourou quelconque, ni près d'un moine quelconque, ni dans un séminaire quelconque, ne te précipite pas non plus vers des livres, ne te précipite pas vers des mantras, n’agite pas non plus la clochette de la fortune chaque fois que tu veux gagner quelque chose, il n'y a aucune clé, si ce n'est la clé de l'énergie. Et cette énergie, elle dépend de toi, elle dépend de ta façon de vivre, elle dépend de la position de tes pensées, de l'orientation de ton mental, d’une hygiène totale en fait. 

    Dès demain pour être battant, gagnant comment vas-tu faire ? Et bien tu vas admettre d'abord que la vie est une suite de problèmes. Parce que si tu commences en étant révolté et bien tu ne vas pas aller très loin. Si tu es rempli d'énergie, ta révolte va consommer cette énergie et au moment de passer à l'action, tu n'en n'auras pas. Ça ne sert absolument à rien d'être en colère, il faut absolument que tu te dissocies. 

    Oublier la colère et faire définitivement grandir l’enfant en nous

    Aussi, si tu veux suivre mon conseil, si tu veux être un disciple performant pour maîtriser et ta vie et ta spiritualité, il faut que tu oublies ta colère, je t'en prie, et ceci quelle que soit la raison de ta colère, que ce soit à cause de la mère ou du père que tu as eu, que ce soit à cause de ton oncle, de ton instituteur, d'un ancien employeur ou tout simplement à cause de la forme de ton nez. 

    Il faut que tu oublies la colère comme tu oublies un voisin que tu ne veux plus rencontrer, comme tu oublies une voiture, ta première voiture que tu a conduit il y a si longtemps, oublie.

    Il n'est pas question pour toi de passer par de longues psychanalyses, oubli, comme tu fais éclater une bulle. Un problème a été vécu, il s'ensuit la fixation d'une énergie, la fixation d'une idée et c'est pour cela par exemple que ta colère revient sans cesse, cependant il faut savoir que si tu enlèves cette pensée qui était fixée par une pensée maîtresse qui est plus forte comme celle de pouvoir réussir ta vie, de pouvoir réussir ton monde affectif, ton monde financier ce qui est beaucoup plus important que de te rappeler sans cesse ton problème qui t’infériorise et qui te fait toujours tout rater, à ce moment-là cette pensée maîtresse plus forte et positive va sans aucun problème déraciner, vaporiser l'autre.

    Celle qui était négative, et qui s'est implanté en toi, quand tu étais petit ou adolescent est moindre que la force d'une maîtresse pensée que tu nourris maintenant en tant que homme ou femme adulte pleinement conscient de ses droits de vivre et de réussir. 

    Seulement ce qui perpétue encore le fantôme de cette pensée négative, de ce traumatisme, de cette infériorité etc, c'est qu’en toi il n'y a pas seulement une pensée à dissoudre, il y a aussi un enfant à définitivement faire grandir, car en fait si tu maintiens encore en toi quel que soit ton âge, l'enfant que tu as été, la blessure que tu as reçu se maintiendra aussi puisque l'enfant est toujours là, il porte donc toujours sa blessure. 

    Un individu qui réussit, soit par l'aide de thérapeutes, soit par les stimulations de la vie soit par l'envie de vivre et donc d'oublier le passé, un individu qui arrive à grandir complètement, à devenir absolument adulte efface tous ces traumatismes, efface tous ces problèmes contractés pendant l'enfance et l’adolescence.

    Mais, il se trouve que lorsque l'on regarde une foule en général et bien la plupart des individus porte encore en eux un enfant qui est très vivant, qui les parasitent, qui leur enlèvent la force de vivre, où le goût de vivre d'une certaine manière, qui leur enlèvent toute assurance face au mari ou à la femme où à l'employeur. Parce que c'est l'enfant qui a peur, il faut savoir que la peur est une chose de l'enfance, pas une chose de l'adulte. 

    L’adulte dit : tiens il y a quelque chose là que je ne connais pas, je vais essayer de consulter mes amis pour voir s'ils ont rencontré ce style de situation et comment ils s'en sont sortis, c'est ce que fait l'adulte. Un enfant ne sait pas raisonner de la sorte, un enfant se replie et a peur parce qu'il n'est pas préparé parce qu'il ne sait pas ce qui l'attend. Il ne sait pas ce que recèle la vie. D'un seul coup paf ! la vie lui tombe dessus. 

    Donc s'il existe encore dans la plupart des adultes un enfant, lorsque ces individus vont vouloir évoluer, vouloir entamer un cheminement spirituel, ils vont se trouver encore plus que s’ils étaient restés réticents au mouvement spirituel, ils vont être confrontés encore plus à leurs problèmes, à leur dualité. La dualité entre cet enfant qui existe toujours et cet adulte qui essaie de naître et qui n'y arrive pas parce que l'enfant lui rappelle toutes ses peurs toutes ses incapacités, tout ceci, tout cela. 

    Chaque fois que vous sentez en vous l’enfant faire naître des peurs, des insatisfactions ou des caprices, il faut vous rappeler immédiatement que c'est l'enfant. Il faut avoir la clairvoyance la clarté d'esprit, l'intelligence, pour se rappeler, pour reconnaître cette situation de l'enfant. Que va-t-on faire avec cet enfant maintenant qu’on l’a repéré au moment où il veut son sucre d'orge au moment où il veut pour la xième fois sa crème au chocolat alors que cela lui fait du mal et que l'adulte va en être malade. Mais l'enfant réclame toujours sa glace au chocolat et l'adulte la mange. Comment va-t-on faire lorsque l'on aura repéré cet enfant? Est-ce qu'on va lui donner 2 gifles et lui dire assied-toi au fond de la mémoire, tiens-toi tranquille galopin, moi je veux être disciple, quelle idée d'attiser toujours ma gourmandise. 

    Quelle idée, moi je veux toujours être disciple, de m'attirer vers la radio ou le téléviseur pour passer mon temps, au plaisir, à la distraction car ce sera des choses enfantines.

    Il ne faut pas battre l'enfant qui est en vous parce que autant que vous en tant qu'enfant lorsque vous avez été battu vous avez souffert, vous avez fixé les traumatismes autant l'enfant qui demeure encore à vous, si vous le battez de la sorte va aussi fixer des souffrances et des traumatismes. Ce qui fait que toute personne, même si c'est au nom de la sainte spiritualité, toute personne qui se contraint violemment à faire quelque chose notamment dans le domaine spirituel à partir du moment où c'est une contrainte qui violente l'enfant que chacun porte encore et bien cette contrainte devient un mal- vivre c'est une souffrance. Et au bout d'un moment du fait que l'enfant est toujours un enfant et que sa qualité principale et la révolte ou la colère et bien le disciple va se révolter et se mettre en colère. 

    Et lorsque le disciple est révolté et en colère, il commence par dire, après tout, ces choses-là ne sont pas importantes, pourquoi je méditerai tous les jours, qui me dit que méditer est ce qu’il faut faire, qui me dit que c’est la meilleure méditation et qui me dit que mon amie n’est pas folle après tout, pourquoi l’ai je suivi. Et ainsi en allant de révolte en révolte celui qui a maltraité l'enfant va se retrouver sans plus aucun désir de spiritualité d'élévation et il va plonger de plus belle, dans la gourmandise, dans la distraction et il se dira,  ah ! Que c'est bon de se retrouver ce bon vieux monde, mes livres policiers, mes glaces au chocolat. 

    Pour faire grandir cet enfant qui est en chacun il ne faut pas utiliser les méthodes anciennes dont vous avez eu à souffrir de la part de vos parents comme les coups, les mauvaises critiques. Il ne faut pas lui dire tu es qu’un enfant tu es inférieur tout ce que tu sais faire c'est de m'inspirer des caprices et de la gourmandise. Il faut au contraire éduquer cet enfant exactement comme vous éduquer l'enfant qui est le vôtre, et vous verrez qu'en peu du temps c'est comme si vous alliez domestiquer une force, une force extraordinaire qui est la force d'une éternelle jeunesse. 

    Parce que l'enfant qui est encore en vous, dans la mesure où il n'est pas éduqué, bien sûr il est capricieux, bien sûr il est matérialiste, bien sûr il ne pense qu'à l'amusement, mais s'il devient éduqué il devient un fort générateur constant parce qu'en fait l'enfant qui est en vous est un principe, ce n'est pas seulement un état de la conscience, un état de la psychologie ; tiens j'ai reçu une gifle à 5 ans alors toute ma vie je suis fixé à cet âge-là ; non si la gifle que j'ai reçu à 5 ans me fait toujours revenir sur cet événement le pré-conditionne pour une multitude d'autres comportements et me faire demeurer un peu enfantin. 

    Ce n'est pas parce que la gifle m'a fixé à cette année numéro 5 et pour que le reste de ma vie je vais y faire référence. C'est parce qu’une énergie, l'énergie de mon esprit s’est fixée dans mon aura à l'année numéro 5, et ce n'est pas tant le fait de l’âge qui compte là mais l'énergie que j'ai déployé lorsque j'avais 5 ans et que je pensais ceci ou cela et donc j'étais plus ou moins préparé à recevoir cette gifle, ce qui fait qu'elle m'aura soit traumatisé, soit elle m'aura fait sourire. 

    C'est l'énergie qui est fixé,  c'est l'énergie de l'enfant de 5 ans avec ce qu'il sait et ce qu'il ne sait pas, avec ce qu'il aura pu juger ou pas juger à propos de cet événement. Donc je vous rassure vous n'êtes pas fixé à l'âge de 5 ans ou à l'âge de 10 ans, là où est votre problème, ce n'est pas une fixation psychologique, c'est une fixation vibratoire. 

    Bien sûr, comme cette vibration était typique, par exemple à 5 ans je ne savais pas que les chiffres existaient, je ne savais pas que mon père était le maître, je ne savais pas qu'il allait m’ordonner quelque chose et qu'il allait me l’ordonner violemment, je n'avais même jamais vu une gifle, personne n'en n'avez déjà vu dans mon entourage.

    Ce qui veut dire pour l'enfant qui ignorait cela recevoir la gifle était la manifestation inacceptable du pouvoir et de l'obligation. Maintenant, si malgré que j'ai 5 ans, je sais que les gifles existent parce que je vois mon grand frère en recevoir parce que je vois mon voisin en recevoir, lorsque je vais recevoir ma gifle,  elle ne va pas me surprendre je vais savoir négocier et l'énergie de surprise de colère et de révolte n'aura pas lieu et ne se fixera pas. Lorsqu'un individu est systématiquement coléreux, agressif, ce qui est souvent lié à une forme d'impulsivité ce qui fait que cet individu va sembler, être l'aboutissement de plusieurs défauts ce dont on va largement l'accabler surtout si soi-même, on se trouve très spirituel. On va lui montrer tout ce qui ne vas pas chez lui. Mais il faut savoir que ces individus qui cumulent à ce point ces défauts sur cette même ligne d'expression, c'est le signe qu'une énergie de révolte a été bloqué à un certaine âge et pour une raison X et que depuis ce temps, cette vibration de révolte est bloquée dans l’aura. Il ne servira à rien de lui prétendre que ce n'est pas spirituel, qu'il devrait assommer cet  instinct ou de mantras ou de prières, se rappeler la tolérance du bon chrétien. 

    Intellectuellement il peut recevoir votre message et conclure que cela est vrai, vous avez mille fois raison mais au moment où il devra ne plus être en colère, ne plus être impulsif il n'y arrivera pas parce que cette énergie est bloquée. Et que même si sa raison se rappelle votre message, il se trouvera démuni pour venir maîtriser cette énergie.

    Ce qu'il faut donc faire, c'est travailler au niveau du mental, remplacer cette énergie qui est bloquée par une énergie qui va agir comme un onguent et qui dépend d’une pensée maîtresse longuement entretenue dans le mental. 

    Que va faire celui qui est coléreux, impulsif, agressif, s'il veut se soigner ? S'il veut vraiment se prendre en main et ne pas devenir l'homme ou la femme que la société attend mais simplement pour vivre mieux avec soi-même. Cet individu au moment où il ressent sa montée de colère,  sa montée d'impulsivité, cet individu doit laisser passer la première vague et aller dans sa colère dans sa pulsion, d'y aller de façon complètement libéré.

     

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