• 14 06 92 Exercices de méditation

    Exercice de méditation
    et autres exercices.

     


    Donc, il existe un certain type d’activité qui favorise la méditation.

    Ce qui favorise énormément la méditation ce sont tous les mouvements des bras. Pourquoi ? Parce que les bras sont en relation directe au niveau du torse avec le cœur physique, avec le cœur spirituel. Tous les mouvements que je vais donc faire comme cela avec mes bras vont créer des attitudes, des sensations intérieures qui petit à petit vont agrandir mon cœur spirituel. Par exemple, si j’ouvre mes bras comme si je voulais prendre une immense brassée d’une énergie qui serait devant moi.

    Au début, je vais le faire en pensant harmonie, planète, que j’aime ma planète, j’aime mes amis, je communie avec ma planète, avec mes amis. Et puis en ramenant les bras vers moi, je sens que je ramène toute cette énergie d’amour que j’ai imaginée.

    Parce qu’en fait la planète n’est pas en train de penser à moi et à m’aimer. Mes amis ne sont pas en train de penser à moi et en train de m’aimer. C’est moi qui pense que j’aime mes amis. C’est moi qui pense que mes amis m’aiment, c’est moi qui crée cette énergie d’amour, énergie d’amour qui pour exister a besoin de se donner le prétexte que c’est l’amour de mes amis qui me fait du bien, et je ramasse toute cette énergie d’amour et je la ramène sur mon cœur.

    Et comme c’est une énergie que j’ai créée, que je ramène, que je guide avec les bras, c’est une énergie que j’amène dans le chakra du cœur. Comme cela au bout de quelques passages, je découvre que mon chakra du cœur à une intensité plus grande, qu’il se met à osciller, à palpiter, que je peux arrêter le mouvement parce qu’une conscience belle et grande est en train de s’installer, une présence magnifique est en train d’osciller, j’en suis le témoin.

    Par contre, si je me mets à bouger les jambes, comme lorsque l’on veut danser, je m’aperçois que c’est toute l’énergie physique que je remue, toute l’énergie musculaire, toute l’énergie sanguine que j’intensifie. Tout cela pour apporter au corps un plus grand défoulement par exemple, ce qui ensuite me permettra de bien méditer ou d’apporter, si je suis fatigué un peu plus d’énergie grâce aux mouvements, grâce à l’oxygène acquis. Et si je pousse plus loin avec un certain rythme, avec un certain type de mouvement, je peux même petit à petit, éveiller par couche la Kundalini dans le chakra racine.

    Ce qui ne veut pas dire que je vais l’éveiller pour qu’elle m’illumine, mais je vais suffisamment la déranger pour que des petites vagues successives montent. Cela ne fera aucun dérangement, je ne la sentirai même pas. Mais le voyant qui regarderait mon aura à ce moment-là, verrait des petits filets bleus sortir de ce chakra et se répandre dans tout le corps. Je verrais aussi que si je fais certains mouvements avec la tête par exemple tourner la tête, j’obtiendrai d’autres sensations.

    Comment voulez-vous méditer dans un corps endormi, lourd, empâté ?
    C’est impossible.
    Un corps ne peut être réceptif, ne peut offrir ses énergies à transformer ensuite, que s’il a des énergies réveillées. Beaucoup de gens s’installent dans la méditation alors que le corps est avachi, alors que le mental est assombri par ce que vous appelez le stress. Les émotions complètement parasitées par des complexes ou des remords. Comment voulez-vous méditer ? C’est impossible !

    D’abord, on va bouger, on va se mettra debout et puis on commencera à bouger les bras, bouger les jambes comme si on cherchait à danser, ce qui ne veut pas dire que vous devez danser une danse comme le rock’n’roll ou le tango, je ne parle pas de ces choses. Laissez votre corps bouger, laissez le faire. Pour le laisser faire, il va falloir l’écouter.

    Dans un premier temps, mettez-vous debout, fermer les yeux, les bras ballants et écoutez votre corps. Faites promener votre conscience comme si elle était une petite balle et promenez-la dans tout le corps. Prenez contact avec les endroits où se trouvent des tensions, des énergies accumulées ou des énergies qui manquent et faites bouger cette partie par des mouvements harmonieux, mais n’inventez pas le mouvement, laissez-le avoir lieu, tout doucement.

    À ce moment-là, ce n’est pas vous qui allez inventer un mouvement, mais du fait d’avoir les yeux fermés et de votre intention, c’est l’énergie spirituelle qui va exécuter le mouvement. Sitôt que vous fermez les yeux, les énergies s’introvertissent au profit d’un dégagement d’énergie spirituelle. Donc, lorsqu’elle va commencer à circuler, cette énergie spirituelle va savoir quoi faire.

    Si vos énergies sont bloquées autour du bassin, elle vous fait faire des mouvements rotatoires du bassin. Laissez faire, n’essayez pas de comprendre, n’essayez pas de les faire, n’essayez pas de les arrêter. Écoutez et vous verrez à quel point, le corps qui est pris par cette énergie, cette énergie qui commande, à quel point le corps vous apprend à méditer.

    Pour savoir à quel moment vous allez arrêter, il ne faudra pas le décider, il ne faudra pas l’intuitionner, il faudra être suffisamment à l’écoute pour ressentir l’instant où l’énergie arrête et c’est donc là une parfaite et puissante méditation.

    Si l’énergie est bloquée ou a besoin d’être intensifiée dans d’autres parties du corps et bien laissez bouger le corps, puis asseyez-vous. Maintenant que vos énergies circulent librement dans tout le corps, vous allez voir à quel point méditer est facile.

    Un conseil avant de vous quitter, dès demain bouger. Offrez à la méditation un corps éveillé, un mental éveillé, par les méthodes d’éveil dont je viens de parler. Étrangement, plus vous aurez fait bouger votre corps et plus vous l’aurez maîtrisé, un grand calme va s’installer en vous. C’est étrange n’est-ce pas, mais c’est la vérité.

    Ce qui ne veut pas dire que dès demain il vous faudra bouger comme des démons pour espérer faire un quart d’heure de sublime méditation. Je ne vous demande pas de vous agiter dans tous les sens. Je vous demande d’écouter ce que l’énergie spirituelle veut faire bouger dans votre corps, parce que cet endroit est bloqué ou déficient et il faut ranimer.

    Les occasions de blocage sont nombreuses dans le corps, chaque articulation devient une zone de blocage d’énergie, chaque croisement de nadis, c’est-à-dire ces petits circuits éthériques dans lesquelles l’énergie circule sont des risques de blocage d’énergie.

    Est-ce que vous vous imaginez pouvoir prendre votre voiture si la batterie est déchargée ou si même elle était survoltée par exemple ?
    Pensez-vous pouvoir faire marcher votre voiture, si les bougies sont fondues comme vous dîtes vous-mêmes, s’il n’y a pas d’essence, s’il n’y a pas de volant ou s’il n’y a pas de levier de vitesse ? Non il faut que tout cela fonctionne et que le moteur ronronne.

    Le corps est l’endroit de la méditation, le moi ne peut pas et ne sait pas méditer. Mais le temple qu’est le corps est l’endroit de méditation, pourquoi ?

    Tout simplement parce qu’il est l’endroit où l’essence opère la vie, opère le mouvement, opère le ressenti, la sensibilité. C’est par l’intermédiaire de la matière et des sens, que petit à petit on apprend à méditer, à ressentir la méditation. Puis lorsque la méditation s’élève et qu’elle dépasse le bien-être physique, le bien-être astral et le bien-être mental, on aboutit à l’âme.

    Tant que l’on est dans la matière pour une série d’expériences typiques, nous pouvons utiliser la matière pour méditer. Par exemple la respiration est un phénomène qui a lieu à cause de la matière, parce que l’on a des poumons, parce qu’il y a de l’air qui est un élément.

    Lorsque je respire, je ne fais pas qu’inspirer de l’air, je crée une combustion à l’intérieur de mon corps et cette combustion, qui suivit sur le plan éthérique, devient une énergie électrique. Cette énergie électrique est un aliment primordial, d’abord pour mon corps astral, puis pour mon corps mental et ensuite pour l’âme.

    Pourquoi pour le corps astral ?
    Prenez une respiration profonde et observez que lorsque vous respirez vos sens sont tout en éveil. Si vous retenez le souffle et si vous expirez, vous avez l’impression que les sens sont épuisés, qu’il n’y a plus de lecture, plus aussi forte en tout cas. La sensation qui est donc du domaine du corps astral entre autres, la sensation est animée par le souffle. Ce qui fait que le souffle nourrit les trois corps, le physique, l’astral et le mental.

    Le mental de quelle manière ?
    Si je respire bien, si je respire large, si je respire grand, si je respire comme savent le faire certains yogis, dans le même but que les yogis, je m’aperçois qu’une énergie s’intensifie dans ma tête et qu’il y a une ouverture de mon champ de conscience. Alors que si, comme tout le monde, comme tous les frustrés, comme tous les insatisfaits, je replie ma cage thoracique et que je ne respire presque plus, ou très mal, eh bien, mon cerveau s’appauvrit, ma créativité diminue, mes idées deviennent noires. J’ai de plus en plus de problèmes que je peux identifier et qui m’obsèdent.

    Si je respire une bonne fois, c’est comme si j’envoyais une dimension supérieure dans mon activité cérébrale. C’est pour cela que l’on peut utiliser le corps, notamment parce que le souffle s’infiltre partout, mais aussi parce que le feu circule partout.

    Le feu va provenir de plusieurs sources, de l’alimentation, dans un premier temps, je vais nourrir mon corps, il y a aussi une combustion. Dans un deuxième temps, cela a aussi un effet sur mon corps astral, selon ce que je mange, je vais être impliqué dans telle ou telle énergie qui donne telle ou telle réaction.

    Par exemple si je bois du café j’augmente mon rythme cardiaque qui rend mon système nerveux plus susceptible. Donc je m’agace facilement, et s’agacer est une émotion, une réaction du monde astral et tout cela a été opéré par une petite goutte de café. Par contre, je vais sentir que je suis plus alerte cérébralement, parce que le sang circulant plus fort, plus vite, il va y avoir une hyperactivité dans le cerveau. Donc cela concerne aussi mon monde mental et cela concerne les feux du mental. Ce qui ne veut pas dire que pour allumer les feux du mental il faut boire du café. Mais si je suis un disciple, je réfléchis intensément à quelque chose, je me sens un peu fatigué, je bois un peu de café, ma contemplation peut donc reprendre parce que j’ai de l’énergie et hop ! Je peux aboutir à un événement.

    C’est pour cela qu’il ne faut pas mésuser de la matière, des éléments et des aliments. Tout entre dans une fine et délicate alchimie. Je vous quitterai sur cet élément qu’est l’eau et toute la magnifique alchimie que vous pouvez faire en buvant un verre d’eau. On ne sait pas boire. Tout le monde a besoin de boire au moins 1 litre d’eau par jour, tout le monde le sait, tout le monde se le répète, mais on ne sait pas boire.

    En fait, il n’est pas absolument pas nécessaire de boire 1 litre par jour, mais il faut boire avec conscience pour qu’une goutte fasse 1 litre. Il y a dans l’eau un pouvoir miraculeux. Il y a dans la bouche des petits chakras miraculeux qui permettent très vite d’extraire la valeur éthérique des corps solides que l’on y introduit.

    Le petit chakra dont je parle est situé dans le fond du palais vers le haut, le même point que l’on essaie de rencontrer lorsque l’on retourne la langue. À cet endroit, il y a un tout petit chakra dont l’activité principale est d’extraire la valeur éthérique des aliments et des liquides, mais ce chakra ne rentre en activité que si on lui laisse le temps. S’il voit une grosse miette de pain passer, s’il voit une grosse banane passer, cela ne fera que passer et il ne pourra rien en extraire. C’est là que l’on va devoir manger de plus en plus pour espérer avoir un peu de santé, alors qu’il n’est pas nécessaire de manger autant. Mais si l’on ne sait pas extraire le corps éthérique des aliments, on va devoir manger plus, parce que ce pauvre petit chakra ne pourra prendre qu’une petite étincelle au passage, tellement on est pressé.

    Alors, voilà comment il faut boire. Pour que boire vous apporte le calme émotionnel, la détente dans tout le corps, mais aussi que cela intensifie la purification, vous devez prendre une petite gorgée et la garder dans le fond du palais quelques secondes. Je ne vous demande pas de faire toute une contemplation spirituelle à propos de cet exercice, ce n’est pas la peine, ce n’est que de l’eau. Mais soyez conscients qu’au moment où vous prenez cette petite gorgée, que vous la conserverez quelques secondes dans le fond du palais et que vous l’avaler, vous verrez à quel point vous allez vous sentir enrichis, vous verrez à quel point il va y avoir un écho, comme une dilatation. Vous allez, non seulement vous sentir irrigués, mais irrigués dans tout votre être, comme enrichi et oui, parce que vous aurez su tirer l’énergie qu’il y a dans l’eau.

    Vous allez me dire, mais y a-t-il de l’énergie éthérique à tirer dans une eau qui vient du robinet. Oui, il persiste quand même une trame éthérique parce que l’eau est vivante, même si elle est passée à travers des machines elle est vivante. Par contre l’eau qui a stagné dans vos réservoirs et notamment dans votre chauffe-eau, cette eau-là n’est plus vivante donc il ne faudrait pas la boire.

    Mais ce qui serait encore mieux, c’est de prendre une bouteille de la remplir d’eau, ou d’acheter une bouteille d’eau minérale si vous préférez, et de la poser au soleil pendant quelques quarts d’heure. Et si possible, la déposer le soir quand vous allez vous coucher, de façon à ce que cette eau ramasse le magnétisme de la rosée du matin. Ce n’est pas la rosée qui est intéressante, c’est son magnétisme.

    Dans la rosée il y a un pouvoir curatif extraordinaire, non parce que c’est de l’eau, mais parce que dans cette eau s’est fixé un équilibre magnifique des énergies yin et yang. La rosée est cette eau magnifique qui rencontre le jour et la nuit à un moment d’équilibre parfait. La nuit se retire et le jour commence à apparaître et la rosée est toujours là. On peut la ramasser, elle est tout imprégnée de cet équilibre fantastique.

    Donc, si l’on souhaite ou si l’on souhaiterait en tant que guérisseur aider quelqu’un à retrouver son équilibre et l’aider par des éléments concrets, on peut, en allant ramasser tôt le matin ces gouttes de rosée. Bien sûr, il faut aller la ramasser dans un endroit pur où les voitures ne circulent pas, où les camions ne circulent pas, où les chiens ne vont pas faire leurs besoins. Il faut choisir une clairière sauvage, un sous-bois sauvage et ramasser cette rosée avec une main absolument propre, très bien lavée. Vous la ramassez et vous la déposez dans un petit récipient.

    Bien sûr la collecte est fastidieuse parce que c’est une goutte après l’autre et vous allez y passer des matins pour récupérer une petite bouteille. Pourtant croyez-moi, cela vaut la peine, parce que sitôt que vous allez prescrire ce traitement à votre ami, à votre patient ou à vous-même, vous allez voir quel équilibre en quelques jours cela vous donne.

    Seulement je vous demande de ne pas commettre une erreur fatale, fatale parce que je connais vos esprits. N’imaginez pas qu’il y a un pouvoir propre à la rosée, ne transposez pas tout le pouvoir de votre transformation dans ces quelques gouttes de rosée. La rosée à une force, la rosée peut vous aider, mais ne remplacera jamais votre propre action, votre propre compréhension. Si donc vous êtes décidés à bouger, à comprendre, à vous transformer, connaissez les éléments qui peuvent vous apporter de l’aide. Mais n’espérez pas qu’en ne bougeant pas, en ne comprenant pas et ne voulant pas vous transformer et boire de la rosée pour qu’elle opère tous ces miracles.

    Les éléments extérieurs sont des aides. Ce sont des énergies qui amplifient la vôtre. Vous allez me dire quel est le meilleur jour pour ramasser la rosée ?

    Question fatale. Tous les jours sont des bons jours pour ramasser la rosée parce que la rosée ne craint pas la lune qui décroît, ou la lune qui monte ou la lune qui est pleine. La rosée est cet endroit où le jour et la nuit en parfait équilibre se rencontrent et magnétise cette eau. Cela n’a rien à voir avec la lune, avec Jupiter ou avec Sirius. Ce sont d’autres ouvrages. Par contre, il faut absolument que tu sois dans un état de recueillement lorsque tu cueilles la rosée, de façon à ne pas la contaminer par ton attouchement, la laisser pure telle qu’elle est, équilibrée.

    Si tu ne prévois pas d’aider les autres avec cela, si tu veux en faire un usage privé, personnel, il y a un autre moyen de capter cette rosée, c’est aussi par les pieds. Marche les pieds nus dans les champs et fais-le avec un esprit de recueillement comme si c’était un instant de méditation. Ne pense pas à la rosée qui entre en toi, qui t’équilibre qui donne le yin, qui donne le yang. Tout cela va s’opérer automatiquement sitôt que tu fais un acte en toute conscience et en toute méditation. Pense à Dieu et uniquement à lui, à ton âme et uniquement à elle. Et si tu fais bien ces quelques exercices, peut-être qu’au fur et à mesure de nos prochaines rencontres, je t’en livrerai d’autres, tous plus amusants les uns que les autres.

    Il y a une façon de marcher sur le chemin, de s’amuser avec le chemin. Et oui, on peut s’amuser énormément, mais pour que l’on puisse s’amuser, il faut arriver à être libre, arriver à être responsable, il faut arriver à être un homme qui marche sur le chemin, parce que c’est sa liberté, et sa grande joie. Ça sert à quoi que tu ailles marcher les pieds nus dans la rosée, si tu penses que méditer est un devoir ? Tu auras simplement les pieds mouillés et c’est tout, rien n’aura lieu. Quels que soient les petits exercices que de temps en temps je te donne, pense énormément à soigner ta compréhension.

    Et si tu sens que tout seul, tu ne peux pas y arriver, alors fréquentes des amis qui t’apprendront petit à petit à penser, fréquente des groupes qui petit à petit t’apprendront à penser. Même si ce ne sont pas des Maîtres, mêmes si ce ne sont pas des exemples, parce que très tôt tu verras leurs défauts, mais peu importe, reste avec eux 15 jours, un an, trois ans, le temps qu’ils t’apportent le déclic, la méthode et ensuite va tout seul.

    N’est pas peur, car la peur est ce qui t’empêche de toute façon de marcher sur le chemin, sur n’importe quel chemin. Tant tu as peur de passer pour un imbécile, pour un incompétent, la peur d’échouer, la peur de ceci la peur de cela, tu ne peux rien faire et ça ne sert à rien de marcher dans la rosée.

    Par contre, si tu oses apprendre, et crois-moi lorsque tu connais ce geste, il y a une grande beauté qui rayonne autour de toi à ce moment-là. J’ose apprendre, cela veut dire que non seulement j’ai accepté que je sois un ignorant, mais en plus cela ne me fait plus peur. Donc j’ose aller dans les endroits où je peux apprendre et j’apprends effectivement. Je n’ai plus de limites et je dépasse même ceux qui m’apprennent parce que je suis allé, j’ai appris sans avoir peur et sans être fier donc le peu de connaissances que j’ai acquis a donné lieu à une compréhension énorme.

    Je te souhaite toutes ces choses. Pratique-les. Je ne donne pas souvent des choses pratiques, c’est pour cela que lorsque tu le remarques il faut les essayer et je t’en prie que ce soit un lien d’humour et d’amour entre toi et moi. Juste « tu vois grand frère j’ai essayé ce que tu m’as dit, et ça a l’aire de marcher. » Ne fait pas cela pour m’obéir, je n’aimerais pas. Non seulement cela ne me ferait pas plaisir, mais en plus je devrais venir t’asséner un discours pour te prouver que l’obéissance est une illusion pour fuir ta propre peur. Tu vois tout le temps perdu, alors que nous devrions maintenant ensemble nous rencontrer en méditation. Est-ce que c’est cela qui a lieu ? Non. Je suis là et je parle, je parle et j’essaie de te démontrer et de te redémontrer par telle histoire, telle autre histoire pour finalement arriver à percer ton sac, au lieu que l’on se retrouve tous ensemble dans le cœur pour méditer.

    Et tu verrais qui je suis à ce moment-là ! Tu n’arrêtes pas de me demander qui suis-je ? Qui suis-je ? Est-ce que j’ai des cheveux longs ? Est-ce que je suis chauve comme un bonze ? Est-ce que je viens du Tibet ? Est-ce que je viens d’une grotte de la Chine ? Est-ce que je viens de Vénus ? Tu verrais qui je suis.

    De temps en temps il m’est arrivé de me confier un petit peu à propos de ce que j’ai expérimenté, à propos des énergies qui circulent en moi. Et aujourd’hui, ce que j’ai envie de vous dire pour que vous ressentiez un lien de fraternité suffisamment grand qui vous motive au travail, j’ai envie de vous dire que je ne suis pas si loin de vous. J’ai envie de vous dire que je ne suis pas dans les endroits reculés de la planète, que je suis tout proche de l’Occident, si proche qu’il suffirait de peu pour que l’on se croise. Que je n’appartiens pas seulement au royaume subtil et éthérique. Mon esprit, bien sûr, vit uniquement sur ces plans-là, mais que je dispose aussi d’un corps physique et que je suis incarné quelque part.

    Oui j’existe parfaitement. Et bien que j’existe quelque part, on peut me rejoindre dans le royaume de l’esprit, parce que la conscience éveillée ne se limite pas à la périphérie d’un corps. Lorsqu’elle est éveillée, elle est éveillée dans les dimensions. Lorsque par exemple le corps périt, cette dimension continue d’exister et continue d’être l’endroit où l’on me rencontre. Ce qui veut dire que la vie et la mort sont des fichtre illusions. Cela ne fait pas que je sois plus proche parce que je suis incarné quelque part et cela ne fait pas que je suis plus loin parce qu’un jour je quitterai mon corps. L’endroit où vous pouvez me trouver est le même de mon vivant ou depuis ma mort, c’est le cœur et l’âme. C’est le standard universel où tout le monde arrive à se parler, se rencontrer, s’envoyer des petits mots, se laisser des billets doux, des messages d’amour.

    Eh oui, j’existe quelque part et quelquefois je viens dans vos villes. Je n’essaie pas d’y mettre de l’ordre, certainement pas, ceci est le travail d’un autre de mes frères, et d’un grand groupe d’ailleurs qui s’occupe plus spécialement de la civilisation. Cependant, je croise suffisamment d’hommes politiques pour petit à petit par des mots laissés tomber au hasard des conversations ou de quelques verres échangés ensemble, essayer d’éveiller leur cœur, leur vision. Ce qui ne veut pas dire que je suis l’instructeur des hommes politiques absolument pas. Nous sommes plusieurs à passer pratiquement d’ailleurs comme des inconnus au travers de tous les regroupements humains et de toutes les activités humaines, pour poser ces petites graines, qui, nous l’espérons, changeront l’état de conscience, apporteront de nouvelles motivations.

    N’espérez pas me rencontrer parce que je vais vous donner un rendez-vous à un endroit précis. Cela se pourrait, mais c’est à vous de le créer, et en même temps si je donne ce rendez-vous, si je parle de cette chose, je sais que je crée autant de bien que de mal.

    Je crée du bien parce que je confirme la présence des frères, je confirme leur travail, cela fait du baume au cœur, cela donne du courage aux disciples, et en même temps je crée le mal, immanquablement, parce qu’on va me voir partout, parce qu’ils vont être des dizaines à jurer qu’ils m’ont rencontré alors que ce n’est pas moi. Parce qu’ils vont être des dizaines à jurer que j’ai dit ceci, que je leur aurais serré la main et que ce ne sera pas moi et que donc il n’y aura que de la confusion. Ce qui veut dire, que bien que j’aie avoué exister, eh bien, je ne me destinerai pas à vous rencontrer et que définitivement je place l’endroit de notre rencontre dans le royaume de l’âme et du cœur et là je vous y attends à chaque moment.

    Je vous salue.

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