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    Savoir se donner confiance.
    Ce que je pense, je le suis.
    Se débarrasser de soi-même.
    Se mettre en résonance magnétique avec l’Univers.
    Les pensées semences – Rencontrer le Maître.




    (fin du 24-10-92  1/4)

    Mais pour que vous vous posiez cette question fondamentale, que vous fassiez un effort et que vous vous intéressiez à autre chose et à quelque chose d’essentiel, la conscience en mouvement va chercher des points de crise. Et qu’est ce qu’elle trouve ?
    Elle trouve que tout va trop bien dans votre vie, qu’effectivement, le salaire, la voiture, la maîtresse vous ravit, les enfants vous ravissent. Alors qu’est ce qu’il se passe ? Elle va chercher ce qui, en vous, pourrait devenir l’occasion d’une souffrance, d’un mécontentement et d’une recherche.

    (suite)

    Alors qu’il ne s’était jamais rendu compte de rien, d’un seul coup il s’aperçoit dans sa glace que ses oreilles sont vraiment grandes. Alors il se dit : que peut-être un jour ma maîtresse me trompera, parce que quelqu’un qui a des oreilles si grandes n’est pas séduisant. Et en allant retrouver sa secrétaire qui est sa maîtresse, cet individu va regarder autour de cette femme tous les hommes qui l’approchent et ont de petites oreilles, et il va se dire, celui-là, il a de trop belles oreilles, je suis sûr qu’elle va être séduite, des oreilles pareilles, ça ne peut pas passer inaperçu. À cause d’une paire d’oreilles, il va devenir jaloux et il rêvera de pouvoir couper les oreilles à tous ces hommes afin que sa fiancée ne puisse pas les remarquer.

    Cela va le mettre dans un état d’agressivité, de jalousie. Il va prendre sa voiture pour rentrer chez lui. Il va s’apercevoir que sa voiture ne lui permet plus d’être heureux, et n’a plus le pouvoir d’évacuer sa jalousie, ni le chagrin dans lequel sa jalousie le porte. Finalement, il va se dire que ce n’est qu’un tas de ferraille et le jour où elle va rouiller, il n’aura pas de peine.

    Il rentre chez lui et il s’aperçoit que ses enfants ne sont pas si à l’aise que ça dans la vie. Sa propre souffrance lui permet de sentir la souffrance des autres, et il s’aperçoit qu’un tel a des problèmes d’adaptation à l’école, un autre à des problèmes de puberté, ou un petit chagrin d’amour ou quoi que ce soit d’autre. Il s’aperçoit que c’est dur d’entrer dans la communication, il ne s’agit pas simplement de remplir le frigo, d’acheter des ballons de football, de payer l’entrée dans des clubs en pensant que les enfants sont heureux comme il le faisait jusqu’alors. Il s’aperçoit que communiquer avec l’enfant, l’éduquer, lui donner les moyens de peser les événements, c’est difficile. Il s’aperçoit que l’enfant fait obstacle, que quelquefois même il doit heurter l’enfant, que celui-ci se met à détester son propre père. C’est difficile à supporter un enfant qui se met en colère contre son père et se met à le haïr, même si ce n’est que pendant une journée.

    Et d’un seul coup son monde bascule complètement, à cause de quoi ? Des grandes oreilles !

    Comme cela, chacun va être incité à la souffrance, pour que la conscience se réveille. Non pas, parce que sur la planète il en est immanquablement ainsi. Que les grands architectes n’ont pas trouvé les moyens de faire un homme ou une femme idéale, afin que tout le monde se plaise, parce que nous aurons tous de grands beaux yeux, tous des corps magnifiques, de grandes belles voix, tous un grand talent. Si nous supportons si mal tous nos défauts physiques, notre manque de talents, notre manque de brio, ce n’est pas parce que nous avons des problèmes avec une matière qui n’est pas assez bien construite, avec un développement qui n’est pas assez performant, c’est parce que c’est pour nous le meilleur moyen d’aller voir un peu plus loin, d’être dérangé afin de travailler sur quelque chose de plus essentiel.

    Alors, chaque fois que vous allez vous regarder dans la glace et que vous allez échanger des considérations intérieures, que vous vous sentez être en peine à cause de vos grands pieds par exemple, à cause de votre maigreur, de votre grosseur, votre voix qui n’a pas la tonalité que vous cherchez, ou du talent de peintre, ou je ne sais pas quoi, qu’un autre vous démontre sans arrêt, voyez cela, non pas comme un problème de la nature, un problème de destinée, dans le cas où vous voudriez devenir un grand peintre que vous n’êtes pas et que votre voisin va devenir, prenez ceci comme un travail que vous allez pouvoir faire sur vous-même et qui va vous permettre non seulement d’accepter vos grands pieds, mais en plus, d’y trouver une utilité, mais aussi de devenir un grand peintre, un grand chanteur.

    Vous allez me dire que cela ne changera pas la situation physique, un gros nez restera un gros nez. C’est vrai, mais pas forcément. Le nez a une fonction, il est au monde pour une fonction, il n’est pas né pour être l’admiration du public. Un nez est fait pour fonctionner, pour respirer, et il fait son travail. Il ne se dit pas, aujourd’hui je suis complexé, je me replie sur moi-même, je ne vais pas respirer parce que je me trouve trop laid. L’homme sait cela. Il a honte d’approcher une femme ou une femme d’approcher un homme, ou un employé d’approcher son employeur, ou un ami d’approcher un autre ami pour demander un service. On est là tout replié sur soi. Et ainsi petit à petit on altère le rythme cardiaque, la circulation d’énergie dans les différents méridiens, les différents canaux, on brouille même la ligne droite des veines et des artères en les rendant de plus en plus tortueuses repliées sur elles-mêmes, collées mêmes parfois sur elles-mêmes. On a l’impression même de plus trop toucher la terre comme s’il y avait de la ouate juste sous les pieds qui nous empêche d’avoir un réel contact avec la terre. Tout cela parce que l’on est, replié sur soi, dans la peur de dire, dans la peur de faire, dans la peur d’être idiot ou tout simplement parce que l’on n’ose pas montrer sa figure. Moi, comment pourrais-je demander cette chose alors que j’ai un si vilain nez. Tout le monde va voir mon nez quand je vais parler. Puisque je suis si vilain, je ne parle pas.

    Il y a comme cela une multiplicité d’attitudes qui n’ont rien à voir avec vos capacités ou vos talents ou vos limites connues, mais avec ce que vous pensez de votre nature physique tout simplement, avec la nature de votre voix, la lumière de votre regard ou pas, la façon dont vous êtes habillés, si vous faites impression ou pas.

    Savoir se donner confiance.

    Puisque ces choses sont importantes au point d’altérer votre confiance, par contre utiliser ces choses pour construire votre confiance. Exactement comme un ésotériste ou un occultiste sait ce qu’il faut utiliser pour créer un rituel, sait où mettre la lumière, l’encens, les livres sacrés, les couleurs, eh bien, créer un rituel dans votre vie dont vous êtes le centre.
    Est-ce que, par exemple, vous habiller de façon classique vous donne confiance en vous-même ? C’est tout à fait bête et banal ce que je dis, mais pour certains cela peut être le levier d’une assurance. Si vous vous sentez à l’aise avec vous-même, rassuré et ainsi qu’un certain esprit d’initiative peut se manifester lorsque vous vous trouvez dans certaines chaussures et pas dans d’autres, faites-le.
    Si vous vous sentez plus sûr de vous en ayant les cheveux relevés pour les femmes ou très courts pour les garçons, faites-le. Mais utiliser cela consciemment, et plus vous allez l’utiliser consciemment et plus vous allez vous détacher de cette nécessité.
    Ce qui fait qu’un beau jour, même en pyjama, vous pourrez descendre en centre-ville pour demander à votre employeur une augmentation. Et vous le ferez avec tellement de naturel, de simplicité et de conviction, que l’employeur ne dira rien, il pensera simplement il est peut-être somnambule. S’il revient à la pause, redemandez la même augmentation et qu’il est habillé, eh bien, peut-être nous allons le reconsidérer.

    Il y a une multitude d’événements qui peuvent s’enrichir, se simplifier, sitôt que je décide d’accomplir un petit peu, de me réveiller, de bouger et de faire. Alors, composer non pas comme cela un personnage, car il ne s’agit pas de jouer quelqu’un, mais uniquement d’utiliser des outils. C’est de là que provient l’utilisation dans certains endroits de la terre les « gris-gris ». Bien sûr, il ne faut pas tomber dans la superstition et penser puisqu’aujourd’hui, je n’ai pas fait de chignon, je n’aurai pas de chance. À ce moment-là, votre chignon deviendrait un vrai « gri-gri ». C’est de là que provient l’utilisation du porte-bonheur, et aussi du porte-malheur. Utiliser tous ces relais pour votre énergie.

    Ce que je pense, je le suis.

    En fait quand je vous propose ce genre de comportement, ce n’est pas pour que vous ayez une attitude psychologique détendue, positive, sachant s’affirmer. C’est parce que si votre pensée arrive à se libérer d’une douleur, d’une inquiétude, d’une infériorité, grâce à un chignon, grâce à une veste coupée classique, un ton de la voix que vous allez travailler pour l’imposer aux autres, à ce moment-là, vous orientez votre pensée d’une certaine manière et vous aboutissez à une nouvelle orientation de la pensée, et ce que je pense, je le suis.

    Vous voyez, que nous revenons toujours sur le même point, ce que je pense, je le suis.

    Seulement comment arriver à penser d’une manière aussi positive, aussi libre, d’une manière qui sache aller à l’aventure ?

    Je m’aperçois qu’à ce moment-là, je peux utiliser une multitude d’instruments qui peuvent soulever une attitude mentale. Que ce soit une émotion qui peut être purifiée ou enrichie par l’encouragement de quelqu’un, ou que ce soit parce que moi-même je sais comment calmer une de mes émotions négatives, en me coiffant, en m’habillant, en faisant du sport ou en écoutant une musique.

    Utiliser tout le matériel que vous avez à disposition autour de vous, les amis, les proches, la musique, les couleurs, les sons, les vêtements, j’insiste, faites-le. Vous verrez, qu’en peu de temps, vous allez accomplir sur vous-même plus de dépassement qu’en essayant journellement de répéter des dizaines de milliers de mantras. Ça sert à quoi de répéter un mantra, une prière ou de répéter une méditation, dans la mesure où en même temps vous continuez d’entretenir à l’arrière de votre cerveau une affirmation destructrice, comme j’ai de grandes oreilles, j’ai de grandes oreilles, j’ai de grandes oreilles … J’ai de grands pieds, je ne suis pas beau. Ça ne peut pas marcher.

    Se débarrasser de soi-même.

    Donc voilà les outils que je vous propose pour l’ouvrage quotidien, mais qui peuvent devenir une longue journée de méditation si vous faites un effort. Par contre, le prochain pas qui est à faire est un peu plus abstrait, car il va s’agir, à mesure que l’on se développe, de se débarrasser de soi-même. Savoir-faire, un certain vide. Lorsque je me sens suffisamment positif, et positif dans le sens où non pas je crois au meilleur de moi-même, mais où je ne suis plus perturbé par des pensées destructrices et négatives à propos de moi-même, du monde ou de Dieu. À ce moment-là, je m’aperçois que je dispose d’un capital d’énergie que je ne connaissais pas avant, car toute cette énergie était utilisée à me détruire en vérité. Je la transformais en un fiel, en un poison de destruction. Maintenant, je ne compose plus ce poison avec une pincée de ceci, avec une pincée de cela. Je suis simplement une énergie et je m’aperçois qu’elle-même connaît mon destin, connaît ce qu’elle doit faire, si je dois faire une méditation bouddhiste, une méditation tibétaine, hindoue, chrétienne ou une martienne, n’ayant pas peur des excentricités.

    Elle le sait, pourquoi ?

    Parce qu’elle est responsable de l’entité que vous êtes. Elle est responsable du cheminement que vous allez ensemble accomplir. Beaucoup de gens s’interrogent, quel est mon destin ? Que dois-je faire dans ma vie ? Est-ce que Je dois être garagiste ou médecin, pharmacien ou instituteur, puis plus loin, guérisseur et je laisse tomber la pharmacie ? Tout le monde se pose beaucoup de questions alors que la Shakti qui est en vous, l’esprit saint ou l’âme, résumons cela à ce mot, sait déjà ce qu’elle doit faire. Mais pour que cela puisse avoir lieu, il faudrait que celui qui remet toujours la même chanson, « j’ai de grandes oreilles, j’ai de grandes oreilles, j’ai de grands pieds, je finirai par l’avoir, arrête de répéter sa chanson. Sinon, tant que cette chanson est jouée, la petite voix de l’âme ne peut pas se faire entendre et le déploiement de l’énergie ne peut pas avoir lieu.

    Alors, j’insiste, et j’insiste fort, et celui qui ne serait pas content de ce que je vais dire n’aura qu’à me quitter ici et maintenant et ne pourra pas me suivre plus loin. Il sera obligé de reprendre son paquet, ses convictions et de vivre sa vie comme il veut. Cela m’est égal. Cependant, si vous m’avez accepté jusqu’à présent, c’est sans aucun problème que vous allez aussi accepter ma parole.

    Celui qui au fur et à mesure de son développement comprend que le plus difficile ce n’est pas d’atteindre Dieu, d’atteindre un niveau de méditation, mais c’est de faire taire l’enfant infernal là-dedans, qui n’arrête pas de bouger, de crier, de répéter des insanités. Lorsque le disciple comprend cela, il peut alors très facilement atteindre Dieu.

    Se mettre en résonance magnétique avec l’Univers.

    Beaucoup d’individus pensent qu’il faudra faire telle prière, telle méditation, tel culte, tel gourou, aller à tel endroit, dans tel lieu pour obtenir telle ou telle chose, de telle ou telle personne. Alors que si je me mets suffisamment en résonance avec la résonance magnétique de l’univers, je n’ai plus besoin de séduire mon employeur pour avoir mon augmentation de salaire, je n’ai plus besoin de me fatiguer à l’emmener au restaurant, de me fatiguer à sourire, même lorsqu’il me réprimande alors que j’ai envie de lui arracher ses grandes oreilles. Je n’ai plus besoin de me renier, de me prostituer à ce point, d’accepter la domination d’untel ou d’untel dans ma vie sans qui je ne sais pas m’en sortir.

    Si je me mets en résonance magnétique avec l’univers, dont la grande fonction est de donner la vie en abondance, ainsi que tout ce qui est nécessaire à la vie, je m’aperçois que je vais obtenir une augmentation de salaire, non pas parce que je séduis mon employeur, mais parce que je le quitte et que je vais ailleurs. C’est aussi simple que cela.

    Mais comment vous persuader de ce phénomène alors que votre peur est là et vous dit : si je quitte cet employeur, je ne sais pas quand je vais retrouver du travail. Alors le principal obstacle de la résonance magnétique de l’univers, ce n’est pas de vous donner la voix la plus séduisante possible pour que vous puissiez séduire votre employeur, c’est de combattre votre peur du chômage, tout simplement.
    Ce qui ne veut pas dire que dès demain, de manière effrénée et écervelée tous ceux qui ne sont satisfaits de leur employeur vont devoir donner leur démission, en pensant que sitôt que j’aurai pris l’autobus il y aura à côté de moi un employeur qui cherche un employé et qui me cherche moi.

    La résonance magnétique est une loi, qui permet à l’univers de se maintenir en vie, mais il faut aussi savoir de quelle manière elle se déroule pour que l’on puisse l’utiliser. Il ne s’agit pas d’apprendre à faire de la magie, il s’agit tout simplement de devenir un être intelligent dans sa maison qui est l’univers et de savoir y vivre.

    Alors, comment établir cette résonance magnétique ?
    Comment faire en sorte que l’abondance de l’univers soit l’abondance dans votre vie ?

    Eh bien, en premier lieu, il faut enlever ces négativités dont j’ai parlé, que ce soit mes grands pieds, mes grandes oreilles ou que ce soit tout autre chose. Alors, je vais avoir un moment de ma vie, peut-être une heure, peut-être quinze jours, dix ans, cela dépend de l’épaisseur de mon problème, de l’impact de mes anciens problèmes d’autres vies sur ma vie-ci, cela dépend d’un certain nombre de choses pour que le temps de purification s’effectue.

    Mais je vais devoir travailler là-dessus, comme je vous l’ai expliqué au début. Puis lorsque mes négativités sont enlevées et que je ne suis pas forcément plein de la certitude de mes qualités, mais que je suis simplement un être humain dans l’attente, je ne sais pas encore qui je suis, mais je ne suis plus ce cauchemar qui était derrière moi. Je ne me pose pas de question sur ce que je vais être, comment je vais être, ce que je vais faire, si je vais faire bien, si j’ai des risques, si je dois me faire faire un pentacle de protection pour être sûr que mon travail soit bien fait. Je ne me pose pas ces questions, je suis dans l’attente. Je peux être dans l’attente parce que je ne suis plus ce cauchemar qui détruisait mon âme elle-même. C’est en acceptant d’être dans l’attente que tout mon corps et que toute mon âme va se mettre en résonance magnétique avec l’univers.

    C’est un peu comme une larve entre dans un cocon pour y passer un certain temps et ainsi la transformation se fait. Mais voilà, l’homme est impatient, il ne tolère pas d’être dans un cocon, dans cette attente, en laissant silencieusement et invisiblement les transformations s’opérer. Il veut que l’on lui donne des ailes tout de suite, il veut devenir un papillon tout de suite.

    Mais que se passerait-il s’il devenait un papillon tout de suite ? N’ayant pas encore les couleurs fixées sur ses ailes, le premier rayon de soleil va le brûler. N’ayant pas encore la bonne dimension de ses ailes, au premier envol, il aura l’air de quoi ? Une petite punaise qui va tomber et se faire dévorer par le premier animal qui passe. N’ayant pas encore les antennes suffisamment développées, il ne pourra pas connaître les courants magnétiques et ne saura pas ramasser les poussières de pollen pour savoir où aller manger, où aller nicher et comment communiquer avec les êtres de son espèce.

    Alors que retrouve-t-on lorsque l’on est pressé ?

    Une petite punaise abandonnée, brûlée par le soleil et qui meurt de faim. Là il y aurait de quoi se mettre en colère, c’est vrai. Mais heureusement, la vie et le développement se passent d’une tout autre manière.
    Je rentre dans le silence qui se referme sur moi comme un cocon et je prépare mes grandes ailes et ses belles couleurs, je soigne mes antennes qui chaque jour poussent un peu plus. J’apprends à ouvrir les yeux et à déjà repérer les quelques sons que produisent mes frères aînés et qui connaissent déjà la vie des papillons.
    Ce qui fait qu’au moment où mon cocon s’ouvre, je n’ai pas peur, le monde ne m’est pas inconnu, je sais, je suis. Et les frères aînés devenus papillons avant moi viennent me chercher et je m’aperçois que la vie est riche. Mais combien d’êtres humains acceptent de rester comme cela dans l’attente. Combien d’êtres humains acceptent, comme le bon vin, de dormir dans le tonneau pour ensuite dégager le meilleur de sa saveur.

    Non, on voudrait tout, tout de suite, avant même d’avoir chassé le cauchemar. Et là on ne peut rien faire. Dans un premier temps, j’essaie de comprendre mes négativités, leurs fonctionnements, pas forcément leurs origines, mais ce qui produit aujourd’hui leur négativité, mon malheur.
    Et n’y a-t-il pas un moment où je peux arrêter ce malheur ?

    Et lorsque j’analyse, que j’observe, je m’aperçois qu’il y a toujours un endroit, un rebord où je peux poser les pieds et dire, non je ne vais pas plus loin dans ce jeu cynique. Mais voilà, il y a une volonté d’aller dans ce jeu cynique, soit parce que je l’ai décidé, parce que je suis curieux, parce que mon désir est trop fort et me fait passer par-dessus le rebord, cette limite. C’est à ce moment-là, que je m’aperçois que moi-même je vais dans le malheur. Ce n’est pas que le malheur existe et vient sur moi, c’est moi-même qui franchis la limite pour aller dans le malheur.

    Si je ne suis pas conscient de cette limite, de ce rebord où je peux m’arrêter et dire non, un pas de plus et c’est une grande souffrance, c’est que je vis d’une manière automatique, beaucoup trop investit dans le monde des désirs fulgurants et que je ne suis pas suffisamment conscient. Car si je suis suffisamment conscient, je ressens toujours l’endroit, le point exact où il y a un équilibre et que je peux dire non et arrêter. Même si cela me coûte, car j’ai très envie de faire telle ou telle chose. Mais à cet endroit d’équilibre j’ai la force de dire non, je n’y vais pas, je ne le fais pas. Un pas de plus et j’ai peut-être ce que je veux, mais je vais aussi beaucoup pleurer.

    Au fur et à mesure que vous allez comme cela, observer vos négativités, leurs créations, leurs déroulements, vous allez sentir ce point où vous allez dire non. Aujourd’hui où il vous semble difficile d’avoir le contrôle sur vous-même, en quelque temps d’observations, il vous sera facile d’avoir le contrôle sur vous-mêmes. Non, pas parce que vous serez devenus très fort et très spirituel, mais par votre acte de présence, vous allez déceler l’endroit où vous pouvez arrêter.

    Maintenant, imaginons que la chose vous tente énormément, que vous soyez curieux et prêts éventuellement à prendre le risque de la souffrance, allez-y, franchissez cette limite, mais allez dans la souffrance elle-même avec conscience, c’est très important. Cela veut dire, que même si une partie de vous va souffrir, une grande partie sera dans une parfaite sauvegarde. C’est comme s’il n’y avait que la partie la plus humaine en vous qui souffrirait, tandis que la partie la plus disciple, n’aurait aucun problème.

    Donc si vous voulez vous investir dans quelque chose d’un petit peu fou, faites-le consciemment. Faites-le d’après une décision et non parce que vous brûlez de faire la chose. Ça, c’est ce qui va aveugler votre capacité à être conscient, et c’est depuis ce point que la plus grande souffrance va être endurée. Dites : je veux. Dites : j’ai décidé, je le fais, parce que je le veux, et non pas parce que je brûle. Si tu dis, je le fais parce que je le veux, alors tu es conscient, et à la limite et bien souvent, une situation qui n’aurait eu qu’en elle-même qu’un lot de souffrance, se transforme soudainement en une situation magnifique, d’expériences, d’échanges. Parce qu’il y a comme cela, certaines souffrances, certaines limites qui peuvent être transformées par l’énergie de la conscience et de la présence. D’autres ne le peuvent pas, tu ne peux pas le savoir au début, mais cela peut avoir lieu. Quelque soit ta décision, je te souhaite, bonne chance, mais qu’elle soit faite en toute conscience rappelle-toi. Je décide, et non pas, je brûle.

    Les pensées semences – Rencontrer le Maître.

    Une autre chose que je voulais aborder, c’est la question que l’on m’a posée. Comment donc à l’heure actuelle, et du mieux que possible et sous la plus grande protection, arriver à collaborer que ce soit avec des entités, des égrégores ou des plans de conscience. J’ai bien dit avec des entités, des égrégores ou des plans de conscience.
    Si l’être humain cherche une communication, une collaboration avec une entité qui va parler, qui va se montrer, qui va se faire sentir, il y a une collaboration merveilleuse qui peut s’effectuer, très riche et très efficace. Ça veut dire quoi ?

    Tout simplement avec une pensée qui est entretenue par un groupe de Maîtres, qui connaissent l’avenir de la famille humaine, l’avenir de la terre et qui construisent cet avenir, les pensées semences qu’émettent les frères aînés de l’humanité, qu’émettent les grandes entités comme le Christ ou Bouddha, le seigneur de Vénus, sont-elles à disposition de tous ? Tout le monde peut essayer d’en devenir conscient et dédier sa vie à cette manifestation. C’est comme si tu rentrais dans une grande pièce avec une grande table et un grand-livre. La pièce, la table, le livre sont tellement grands que finalement tu ne vois rien. Tu vois bien une table, mais tu ne vois pas ce qu’il y a dessus. Tu tournes au tour en te disant, quand est-ce que l’instructeur va rentrer pour m’apprendre ma leçon. Il est déjà midi moins quart, puis midi, midi et quart. Je ne veux pas consacrer toute ma vie à cette attente et pour qui il se prend celui-là ! Est-ce qu’il n’a pas conscience que j’aspire, que je mets toute ma vie en sacrifice là, dans la pièce de l’enseignement et voilà que Monsieur ne vient pas ! Mais quelle heure est son heure, et quelle heure est la bonne heure ? Est-ce qu’il va falloir que je hurle aux fenêtres pour qu’il arrive ? Le disciple espère un rendez-vous, il croit qu’à ce rendez-vous il va être face à une entité et qu’elle va lui dire quelque chose et que tout cela va se passer comme dans un beau conte de fées entre lui et moi, entre vous et nous. Je te dis ce que tu dois faire, tu me dis ce que tu en penses et puis on décide.

    Malheureusement, ce n’est pas comme cela que les choses arrivent. Il ne sert à rien que tu vocifères « regarde tout ce que je sacrifie pour toi, toute ma vie je te la mets à disposition et tu ne viens pas m’enseigner ».

    Cela ne sert à rien. Si je pouvais faire un geste, sais-tu ce que je ferais ?
    Je te mettrais le nez sur le livre posé sur la table que tu ne vois pas, et je te l’écraserais bien fort pour que tu voies au moins la première lettre, je ne suis pas ambitieux. Je veux que tu lises au moins la première lettre : A, A, A, ça fait mal la première lettre, la première fois. Puis que tu lises la deuxième lettre : U, U, U, ça fait mal l’alphabet, surtout quand on le lit complètement le nez écrasé contre la feuille. M, M, M, et je relâcherais la pression et tu regarderais partout en disant quel est le fou qui m’écrase à ce point le nez contre le livre.

    Et puis tu te poserais la question. Qu’est-ce que j’ai lu ?
    A U M, qu’est ce que cela veut dire ? Il m’écrase le nez contre le livre et me propose un mot mystérieux, et il repart, sans me donner une instruction et sans me dire, voilà ce qu’est le A, le U, le M, voilà comment tu dois le dire, voilà comment tu dois faire avec. Et de nouveau, le disciple va tourner autour de la table et attendre, 2 heures, 2 heures et quart, 2 heures et demie pour que le guide revienne et lui dise ce qu’est le A, le U, le M.
    Huit jours après, il tourne toujours autour de la table et il recommence ces grandes litanies : « Moi qui sacrifie toute ma vie pour lui, pourquoi ne vient-il pas m’expliquer ces trois lettres ? ». Puis de nouveau la pression arrive parce que fondamentalement, tu es habité plus par l’amour que par la bêtise. Immanquablement, on revient et on t’écrase le nez sur une autre page où il est écrit : « Répète, répète » et puis on s’en va, et le disciple se retrouve tout étonné et regarde autour de lui, il essaie de voir d’où cela vient et il ne voit rien. Mais il a entendu, répète, et il se dit « Tiens, on me demande de répéter le A U M, et comment je vais répéter cela ? »

    Et il commence à avoir confiance, par deux fois son nez a été écrasé contre l’évidence, par deux fois, il a senti l’impératif de la présence, la nécessité de cette chose invisible, impalpable. Il commence un certain comportement, un certain engrenage. Il se dit, je n’ai qu’à essayer, au moins essayer, et il va commencer à dire A...U...M, puis il va se dire non, c’est presque cela, mais pas vraiment. Peut-être, pendant des heures, des jours, des semaines, il va dire A...U...M... en sentant que ce n’est pas vraiment cela, mais que c’est aussi proche de cela et il va espérer, vraiment comme un disciple, que le maître revienne et lui dise à l’oreille comment l’on chante. Non pas que le maître revienne l’instruire, le rencontrer, mais qu’au moins il lui chante le verbe à l’oreille. Et c’est au moment que le disciple déclenche cette attitude, où il ne demande ni la présence, ni la rencontre, où il ne demande plus quelque chose de personnel, mais où il demande quelque chose d’essentiel, le Verbe. C’est à ce moment-là que le verbe, que la présence, que le maître arrive, car le Verbe est le Maître et le Maître est le Verbe. Dès qu’il a cette attitude intérieure, le livre disparaît, la table disparaît, la lumière entre dans la pièce en même temps qu’un son magique et grandissant AUM et au fur et à mesure que la syllabe se déroule, la présence apparaît. Et avec la véritable présence, toutes les présences qui servent la présence du monde, tous les maîtres, tous les guides, tous les initiés, tous les apprentis et même tous les cloche-pied, tout le monde est là autour de la présence.

    As-tu besoin de plus ? Non. On pourrait résumer le développement, la collaboration avec les pensées semences des maîtres, ou avec leur égrégore, leur intelligence à cela. Avoir à l’intérieur une attitude dénuée suffisamment d’égoïsme pour ne plus être à la recherche du Maître, mais du son qui fait vibrer le maître lui-même.

    Ce qui fait que l’on recherche le Maître, ce n’est pas parce que l’on veut par aspiration spirituelle rencontrer, trouver le maître. Ce n’est pas une aspiration spirituelle, c’est une manifestation de l’égoïsme. De quel genre d’égoïsme ?
    Non pas « moi je veux mon maître », ce n’est pas cette manifestation-là. Cela veut dire que toute la conscience est encore imprégnée des manifestations de l’égo terrestre. Donc chaque fois que l’on aspire à la spiritualité, étant donné que la conscience est trop imprégnée par l’égo terrestre, on va vouloir rencontrer une personne, le maître, sous quelque forme que ce soit. La rencontre est impossible, d’une part parce que le Maître ne peut pas se manifester de la sorte, parce que l’on claque du doigt, parce que l’on pleure, que l’on tape des pieds. Deuxièmement, parce que dans aucun endroit de l’univers, vis-à-vis d’aucun être humain, il ne peut se manifester lorsque l’égo terrestre est trop présent. En fait, je pourrais vous affirmer que la présence du Maître, des Maîtres et de Dieu, ces présences-là sont constantes, sans arrêt manifestées et proche de vous. Ce qui fait le voile, ce qui vous empêche de sentir, c’est l’écorce et l’étoffe de l’égo terrestre dont vous vous entourez.

    Je ne vais pas sans arrêt taper sur le même clou, puisque je vous ai même dit que l’égo terrestre était utile, et qu’il fallait savoir travailler avec. Mais en même temps qu’il faut savoir l’utiliser, il ne faut pas que vous le rameniez dans la spiritualité, dans la relation que vous voulez avec Dieu, la lumière, et les Maîtres. Travaillez avec les outils de votre personnalité pour développer des qualités dont même l’âme a besoin. Mais au moment d’une rencontre spirituelle, mon Dieu, débarrassez-vous de cela.

    Ne soyez qu’un verbe à la recherche d’un autre verbe. Comment cela se peut ?

    N’ayez pas peur. La plupart du temps la recherche du Maître en plus de s’établir dans l’égoïsme, s’établit dans la peur. Si je ne trouve pas mon Maître, je vais mourir, mourir de peur, d’ignorance, dans les ténèbres, de bêtises, de malheurs. J’ai peur. Comment le Maître pourrait franchir le mur de cette peur ?
    Il ne peut pas. Non pas parce que son pouvoir ne le lui permet pas, mais parce que s’il enlevait un voile, toi-même tu mettrais un deuxième voile et tu ne bénéficierais même pas de l’éclat d’une seconde de la lumière qui passe au moment où il enlèverait le voile. Parce que sans arrêt, tu répètes que tu as peur, que tu as peur, que tu voudrais, que tu voudrais.

    Donc, le calme. La quête du Maître ne doit pas être plus importante que d’aller chercher un saucisson un samedi soir dans un supermarché. Si tu lui donnes plus d’importance, cette quête t’empêche de rencontrer le Maître. C’est pour cela que je veux que tu le dédramatises et même que tu le dévalorises s’il le faut, au point même où pendant quelque temps les Maîtres n’aient plus aucune importance pour toi. En même temps soit cet amour, soit ce magnétisme qui attire l’abondance de l’univers, l’énergie des Maîtres et qui te donne la patience d’entrer dans le cocon de la transformation.

    Au fur et mesure que tu accomplis ces choses, tu t’aperçois non seulement, que ta vie est entre tes mains, mais que tu arrives à grandir. Tu n’as plus besoin d’aller à la recherche des gourous, d’aller à tous les séminaires, de faire quatre heures de méditations sur la pointe des cheveux en inhalant de l’alcool de menthe ou de l’encens, tout devient très simple…. AUM….

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  • Thèmes :
    - Le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
    - L’homme doit développer sa conscience en parallèle avec sa puissance.
    - Les mages noirs.
    - Kundalini et le feu sacré ou feu électrique.


    Quand on parle donc de la pensée de l’homme, de son pouvoir créateur et du pouvoir que représente le feu électrique, il faut essayer de comprendre ce qu’est l’évolution humaine dans son ensemble. Car essayer de comprendre la nature du feu du pouvoir, c’est étudier tout simplement l’évolution de l’homme, car c’est cela son aventure. C’est ce qui est proposé à l’homme, c’est de devenir de plus en plus puissant. Donc, tout son développement va avoir lieu, c’est certain, d’une part dans la conscience, mais dans la conscience pourquoi ?


    Pour pouvoir maîtriser, pour pouvoir intelligencer de plus en plus le feu de l’univers, et devenir à son tour donc un Dieu créateur, une entité créatrice. Si la conscience a été donnée à l’homme, ce n’est pas parce que Dieu n’est que conscience. Si la conscience a été donnée à l’homme, c’est parce que c’est le moyen par lequel l’homme peut maîtriser la force qu’il est, car Dieu est le pouvoir, le Fils est la conscience.


    Il y a le Père, il y a le Fils, il y a le Saint-Esprit. Le Père est le Pouvoir. C’est ce que l’on peut rappeler pour appeler le feu par exemple. Le Fils est ce qui sort de lui et qu’est comparable à lui, mais qui étant sorti de lui est un autre aspect de lui. C’est la capacité d’être la vie. Le Fils ou le principe christique c’est donc aussi, si on le représente en l’homme, la capacité d’être en vie, d’être conscience. C’est donc l’âme. Le Christ est donc la matière avec laquelle l’âme de l’univers va être construite, avec laquelle les âmes des hommes vont être modelées et avoir existence.


    Il y a le Saint-Esprit, autre aspect de Dieu, comparable à Dieu, mais différent de Dieu, parce que sorti de lui, c’est la VOLONTÉ. Mais la volonté qu’est comparable, non pas à celle que l’on assimile souvent au premier rayon, mais la volonté qui est celle de la capacité à ordonner, à intelligencer, à diriger, de la même façon que font justement les anges, qui appartiennent à ce rayon-là, car tout le règne angélique et archangélique, tout le règne lorsqu’il passe à une face de création est figé dans ce rayon-là.

    Automatiquement, dès que l’on conçoit l’homme, dès que l’on essaye d’imaginer son évolution, automatiquement il vient à l’esprit la logique, la logique de comprendre qu’il va avant tout devoir développer la conscience de sa puissance (et c’est là où vous vous avez du mal à suivre) et la capacité d’exercer sa puissance.


    Qu’est-ce j’entends par conscience de sa puissance et pourquoi je dis que c’est à ce moment-là vous vous avez du mal à vivre ?


    Je le dis parce que, qui peut venir m’affirmer être conscient de sa divinité ?


    Vous savez tous que vous êtes Dieu, vous l’avez lu, vous le croyez, vous l’intuitionnez, cela vous parle, vous l’acceptez, mais la conscience de la chose n’est pas acquise. Savoir que l’on est Dieu ce n’est pas du jour au lendemain se lever et avoir une tête immense comme le cosmos est grand, et ce n’est pas sentir que l’on est devenu Dieu parce que l’on est devenu hyperconscient. Se lever un matin et savoir que l’on est Dieu, c’est sentir non seulement que l’on est conscient, mais que grâce à cette conscience et par cette conscience, on est en même temps une puissance immense.


    Puissance et conscience vont ensemble. Cela est indissociable. C’est aussi le problème de l’homme, lors de son évolution. Car en même temps que pour devenir de plus en plus conscient, il lui faut de l’énergie, donc un certain pouvoir. Si on lui donne de l’énergie, il va développer son pouvoir et pas nécessairement sa conscience. Et c’est ce qui va donner lieu à la naissance d’un tas et d’un tas d’individus ayant beaucoup de pouvoir et l’exerçant mal.


    Ce qui fait qu’inévitablement les maîtres savent les obstacles qui auront lieu. Le mage noir qui soudain surgit sur la route n’est pas une surprise, ni pour l’initié, ni pour le maître. La surprise c’est peut-être le nom qu’il porte :


    « Tiens, je ne m’attendais pas à ce que ce soit Paul ou à ce que ce soit Jacques qui devienne comme cela, mais je savais qu’un mage noir existerait. C’est inévitable. »


    Donc, au fur et à mesure que vous vous développez, il faut comprendre que vous développez, non pas seulement la conscience, votre capacité à contempler Dieu, à voler dans les grandeurs du cosmos, mais vous développez au même temps la puissance qu’elle est levée tout au bas du chakra racine et que l’on appelle kundalini. Mais en fait, kundalini n’est que l’aspect visible d’un feu encore plus puissant et qui est le feu électrique en l’homme, c’est véritablement la puissance de l’âme.


    Il y a toujours et c’est inévitable, un aspect exotérique et un aspect ésotérique. Pour toute chose cela existe. Il y a donc un aspect qui est vrai, certain, qui est donné, mais qui n’est pas nécessairement l’ultime vérité, et il y a un aspect qui reste caché, et cet aspect-là est l’ultime vérité. Dans la constitution occulte de l’homme c’est la même chose. Il y a la kundalini que beaucoup de voyants peuvent voir, dont tous les livres parlent, que l’on peut même manipuler si on a quelque pouvoir et que l’on sait le faire et il y a le feu sacré qui n’est pas manipulable, qui n’est pas kundalini, mais qui par extériorisation de la substance, par concrétisation de son feu va donner lieu à kundalini.


    En fait, le feu sacré lui-même ne se révèle que lorsque kundalini a été parfaitement maîtrisée, lorsque donc ce feu est monté, lorsqu’il a pu rencontrer partout lors de sa montée, la pureté de l’intention du disciple. À ce moment-là, seulement, le feu sacré se lève, et c’est à ce moment-là que tout paraît possible au maître, du moins pour celui qui le regarde de l’extérieur. Alors qu’un homme qui a réussi à lever sa kundalini va pouvoir exercer certains pouvoirs mais pas tous, et il ne va certainement pas pouvoir se garder de la mort. Il va mourir comme les autres. Par contre, celui chez qui le feu sacré s’est levé, alors non seulement sa vie est éternelle, mais toutes les actions sont possibles, guérir tout le monde devient possible, car le feu sacré à ce moment-là absorbe le feu que représente l’autre qui est malade, et ce feu sacré a le pouvoir de brûler le karma de l’autre, si éventuellement sa maladie est une maladie karmique, le karma est brûlé.

    Par contre, imaginez quelqu’un qui dans une certaine vie a développé énormément le pouvoir de kundalini, a réussi à faire monter kundalini, et il se retrouve un jour guérisseur. Eh bien, ce guérisseur va pouvoir guérir dans la mesure où l’autre est guérissable face de son pouvoir, mais il ne va pas nécessairement brûler le karma de l’autre et donc agir en tant que rédempteur. Et c’est pour cela que certaines maladies peuvent réapparaître. Lorsque l’on est passé dans les mains d’un guérisseur et que tout semble réglé, on s’aperçoit trois mois, six mois, un an plus tard, que tout réapparaît.


    Comme cela se fait ?


    C’est parce que le guérisseur par le pouvoir de la kundalini qu’il a pu réveiller, soit au cours de ses autres vies, soit au cours d’actes magiques, il a pu arranger certaines choses du plan physique. Mais il n’a pas pu dans le corps astral, dans le corps de l’âme, véritablement enlever ce que l’on pourrait appeler le péché par exemple. Chose que pouvait pourtant très bien faire Jésus, lorsqu’il disait : « va tes péchés te sont pardonnés ». Il n’avait pas besoin en fait de guérir, de savoir de quoi l’autre souffrait, de savoir pourquoi il était malade. Il voyait le péché, il le brûlait et l’autre était guéri.


    Cela se faisait par l’action de ce feu que tout Maître a nécessairement pleinement déployé, et qui vient longtemps après la montée de la kundalini, car la kundalini commence à bouger dès que vous recevez une quelconque initiation. Même si vous allez dans une école ésotérique quelconque sur la surface de la terre, une école ésotérique qui ne vous paraît même pas détenir encore l’affiliation initiatique, il y a quand même encore un égrégore. Certains mots de pouvoir, certaines formules, certains symboles y sont chargés et peuvent créer véritablement une petite initiation chez les hommes. Cette simple petite initiation peut provoquer des mouvements de la kundalini et des accélérations de la kundalini.

    Partout vous pouvez rencontrer des moyens d’accélérer, de faire monter kundalini, mais vous ne saurez pas maîtres pour autant. Il y a par exemple des personnes qui ayant chuté, ont senti nettement une colonne de feu se lever dans le dos et leur octroyer par là même au lendemain un pouvoir, soit la double vue, soit la guérison, soit la capacité d’entendre des voix, ou n’importe quoi d’autre.


    Comment est-ce que cela est admissible ?


    Parce que si cela peut se faire de manière aussi simple, alors il faut que tous les disciples dès demain s’entraînent à chuter du plus haut escalier qui existe dans la ville, et ça marchera [sarcasme]. Si la montée de la kundalini ne peut pas à elle seule illuminer l’individu, cela veut dire qu’il existe un autre feu voilé, qui est la face cachée de l’homme, comme tout ce qui existe : face ouverte - face cachée, et c’est-ce que l’on appelle le « feu sacré ».


    C’est-ce que l’on appelle aussi le « feu électrique ». C’est le feu qui pour le comprendre de manière physique, c’est le même feu qui dans un moindre degré circule dans votre système nerveux. En fait, la meilleure façon de rencontrer ce feu électrique, dans son point d’extériorisation le plus bas, bien sûr, mais pour essayer de le comprendre quand même, de l’expérimenter quand même, il faudrait que vous puissiez descendre votre conscience jusque dans les flux vibratoires qui ont lieu dans votre système nerveux, et là, vous commenceriez à comprendre ce qu’est la puissance, ce qu’est votre pouvoir.


    Pourquoi est-ce que c’est dans le système nerveux que vient s’échouer, que vient apparaître physiquement le feu électrique, la puissance de l’homme ?


    Cela apparaît dans le système nerveux parce que le système nerveux est l’endroit qui est encore suffisamment subtil pour n’être qu’un réseau d’énergie, et qui est suffisamment concret pour être en relation directe avec toute la vie physique de l’individu et la vie émotionnelle. Cela fait donc un rapport direct entre l’âme de l’individu et la personnalité de l’individu. Et pour aller un petit peu plus loin dans l’exemple, le sang, lui, est l’aspect le plus concret, le fluide le plus physique de l’âme en tant que conscience. C’est pour cela d’ailleurs que durant la messe, mais aussi autrefois durant les sacrifices, lorsqu’il est question du sang (durant la messe il est question du sang du Christ, pendant les sacrifices il est question du sang d’un animal, ou d’une vierge, ou d’un adolescent), chaque fois donc, c’est par idée de purification. Chaque fois que le sang est évoqué, que ce soit en pensée ou dans un acte de rituel, c’est la purification de l’âme qui est par là même symbolisée. Alors que, dès que le mage prend l’épée ou le bâton, c’est en fait l’énergie électrique de l’individu et l’énergie de son système nerveux qui sont symbolisées.


    C’est pour cela aussi que le rituel est en fait le plan de convergence de tous les états de l’homme, de toutes les activités de l’homme, de tous les développements de l’homme.


    Quand je parle d’un rituel, je ne veux pas dire qu’il faut dès demain vous précipiter dans toutes les loges maçonniques ou autres qu’existent, comme si c’était là l’endroit où se passerait votre évolution.

     

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    Thèmes :

    - Création d’entités artificielles par les mages.
    - Nettoyage cyclique de l’astral.


    Lorsque l’homme pense, il crée des formes, des couleurs, des échos dans le plan invisible, comme cela est connu maintenant, et quand l’homme prononce par la langue quelque chose, lorsqu’il associe donc la pensée et la parole, il construit d’autant plus fort ces mêmes choses dans les plans invisibles et sur le plan physique.


    Lorsque l’on pense on crée sur le plan subtil, le plan astral. Pour la plupart, les personnes arrivent à créer sur le plan astral uniquement. Mais dès que l’on parle, il y a concrétisation de cette création subtile jusque sur le plan subtil. C’est pour cela que le magicien, lorsqu’il commence son incantation, son invocation, parle toujours à voix hautes d’abord, puis il murmure, puis il se tait et pense.

    Pourquoi y a-t-il ces trois étapes ?

    D’abord parce qu’en prononçant fort et de façon audible il fait descendre l’énergie jusque sur un plan physique, il fait donc descendre l’entité ou la hiérarchie qu’il appelle jusque sur un plan physique. Puis il murmure pour diffuser l’énergie de cette même hiérarchie sur les plans subtils, sur l’éthérique et sur l’astral précisément. Puis il se tait pour construire à ce moment-là par sa volonté une boule pour contraindre les forces à créer sur les plans cités. Et ainsi sa création va avoir lieu, que ce soit pour lancer un mauvais sort ou un bon sort ou pour édifier quoi que ce soit d’autre.

    Mais il faut que dans la troisième phase il ait fortement pensé pour enfermer dans la boule sa volonté de création. Pourquoi est-ce que cela est une phase primordiale ?

    Tout simplement parce que tout objet créé que ce soit sur un plan subtil ou que ce soit sur un plan physique, tout objet créé pour avoir une vie doit à un moment donné quelconque de sa création être infiltré d’un égrégore. S’il n’y a pas infiltration d’un égrégore, même artificiel, la chose ne peut pas avoir lieu, même si le penseur, même si le magicien a un grand pouvoir. Il doit absolument enfermer sa volonté créatrice dans un cercle pour qu’il y ait matérialisation de l’objet qu’il désire ou de la situation qu’il désire.

    De la même façon en magie lorsque vous voulez être protégé, vous dessinez un cercle autour de vous. De la même façon lorsque vous voulez influencer quelqu’un, il faut le positionner à l’intérieur d’un cercle. C’est comme si en fait vous lui attachiez l’esprit, les mains et les pieds.

    Ce qui ne veut pas dire que je vous encourage à le faire, mais je vous précise simplement comment se passent les lois. Car enfermer dans un cercle et prononcer des paroles ne rime à rien, il faut encore savoir quelles paroles prononcer. Et comme il a été dit, ces choses étaient possibles à une autre période que la vôtre où la collaboration était possible.


    À partir du moment où donc l’énergie est appelée sur le plan physique, où l’énergie est dilatée sur un plan éthérique et un plan astral et où cette énergie est enfermée pour constituer une entité, qui va devoir devenir productrice parce qu’elle devient individuelle, à partir de ce moment-là, le mage ou le prêtre alchimiste va véritablement voir le fruit de sa volonté.


    Pourquoi est-ce que j’insiste sur le fait que la boule étant devenue individuelle, va devenir productrice ?


    C’est encore là l’action d’une autre loi. Une autre loi qui devrait d’ailleurs vous mettre en garde contre tout agissement un petit peu égaré et farfelu en matière de psychisme, ou de méditation mal contrôlée. Chaque fois que l’homme pense à la manière d’un magicien, que l’homme veut créer avec sa volonté et certains mots de pouvoir, chaque fois donc, il dresse dans l’éthérique et plus précisément dans l’astral, une sorte de fantôme.


    Ce fantôme n’existe pas en lui-même. Il n’est en fait que le reflet, l’apparence de la pensée, du désir qu’émet le mage ou qu’émet la personne. Par contre, dès que dans la troisième phase, le mage concentre en une sphère, dans le cercle magique, sa pensée, ce fantôme n’est plus une apparence. Ce fantôme devient réellement une entité agissante. Et c’est comme cela qu’au temps de l’Ancienne Égypte, les prêtres égyptiens, les mages égyptiens, et les sorciers égyptiens, ont pu inventer des esprits qui n’existaient pas. Ils ont pu créer les gardiens des tombes par ce même procédé.


    La durée de vie de cette coque (appelons-la ainsi), de ce fantôme, la durée de vie de ce fantôme est toujours en fonction de la puissance du mage qui l’a créé, de la puissance des individus qui soit croyaient dans cette entité ou la nourrissaient pour que l’entité donne toujours sa protection ou son pouvoir. Et cela dépend aussi de l’ambiance psychique du monde. C’est-à-dire que même s’il existait toujours à travers les siècles un cercle d’hommes capables de rendre hommage, par exemple, à des entités qui ont été créées pour apporter la protection et la richesse matérielle, si sur ce monde-là, sur cette terre, la majorité des hommes étaient devenus bons, étaient devenus sensés, ouverts, spirituels, cette coque, ce fantôme serait dissous automatiquement. Mais mettez de l’autre une humanité qui continue à dérailler, qui continue à voler, à violer, à tuer, etc., automatiquement vous comprendrez que ces entités sorties du néant par la volonté d’un mage, ces entités continuent à exister et à être nourries.


    Quand ce sont des entités qui ont été attachées à un lieu, comme c’est le cas dans certaines tombes, comme c’est le cas en Égypte, comme c’est le cas en Amérique du Sud, dans certaines parties du Tibet et ailleurs, ces entités restent tranquilles dans leur coin, car il y a un boulet qui les attache au lieu. Cela a été la volonté du mage de les attacher au lieu, et cette volonté est ce qui fait vivre l’entité, donc l’entité ne peut pas aller à l’encontre de cette volonté. Elle reste dans le lieu.


    Par contre, quand certaines entités ont été créées par des mages itinérants, des mages qui n’avaient pas d’emplacement fixe, qui étaient pourchassés, ou qui tout simplement avaient l’envie éternelle de voyager, et qui donc s’étaient fait des entités proches mais pas fixées en un lieu, proches d’eux-mêmes, accrochées à eux-mêmes, pour aller partout où le mage allait, ces entités-là sont tout à fait mobiles donc. Elles continuent de polluer l’astral de la Terre, et continuent d’inspirer aux hommes des choses qui ne devraient pas être inspirées, et continuent de se nourrir et par là même de grossir grâce aux mauvaises actions des hommes, à la guerre, à la violence des hommes.

    C’est pour cela que cycliquement, dans le « ciel » il y a un nettoyage autant que sur la Terre sur le plan physique. À chaque fois que l’on change d’ère, que l’on passe dans un nouveau monde, la hiérarchie des anges et des archanges ont la mission de nettoyer le ciel de la Terre.


    Et de quelle façon s’y prend cette hiérarchie ?


    Non pas en livrant un véritable combat comme on peut l’imaginer sur un plan physique, mais ça lui ressemble un peu. Sauf que le lieu de l’affrontement ne va pas être l’astral, la hiérarchie et l’entité (le fantôme, la créature) mais bel et bien le plan physique et l’homme.


    C’est-à-dire que la créature, le fantôme, ne détenant sa vie et sa puissance que par influence sur les hommes, l’ange ne pouvant donc faire chuter ce fantôme qu’en faisant muter l’homme, c’est sur l’homme que va se retrouver le point de tension. Lorsque parfois dans les écrits, religieux, ésotériques, ou certains contes de fées même, lorsque l’on retrouve ce combat du diable et du bon Dieu à l’intérieur d’un homme, ou tout près d’un homme, l’allusion n’est pas tout à fait fausse. Ce qui ne veut pas dire, car ce serait mal comprendre, qu’à l’intérieur de vous et à côté de vous il y a un fantôme, un diable qui essaye de prendre le pouvoir, et en fasse un ange qui essaye de l’en empêcher. Cela ne se passe pas tout à fait comme cela, comme s’il y avait deux financiers qui essayent de se disputer un lingot d’or ou une nouvelle place financière, et l’homme, entre les deux, se retrouve le dindon de la farce (comme vous pourriez dire vous-même).


    Cela ne se passe pas exactement comme cela, parce que tout simplement l’homme a la capacité de refuser l’influence et de ne pas être influençable. Il suffit qu’il développe pour cela un tout petit peu de sens moral, un tout petit peu de spiritualité, un peu de lumière, et automatiquement ces créatures de l’astral ne peuvent plus avoir des points d’appui sur lui.


    Par contre l’ange va devoir batailler énormément pour essayer de l’empêcher d’influencer d’autres hommes, d’autres couches de l’humanité. Et en même temps que l’ange va essayer d’y faire face de lui-même, il va devoir en premier lieu influencer l’homme pour que lui-même décide de ne pas être influençable, parce que c’est lui l’enjeu. Ce n’est pas la Terre, ce n’est pas même le Cosmos qui est l’enjeu, mais l’âme de l’homme. Et tant que l’homme ne connaît pas sa propre force, sa propre volonté, sa propre lumière, il faut que l’ange le lui rappelle :

    « Attention ! Attention, ne te fais pas manger par ces entités ! Attention, ne te laisse pas influencer ! Pendant un temps je peux te protéger, mais très vite apprends à te protéger toi-même, car tu es un dieu. »


    Et il faut sans cesse le rappeler aux hommes et il faut sans cesse nettoyer l’astral. Car en même temps que quelques entités sont dissoutes de cette façon-là, ailleurs il y en a cent autres qui viennent d’être créées. Grâce à Dieu, celles-ci sont beaucoup moins puissantes, car elles ne sont pas forcément créées par les mages, mais tout simplement par la peur des hommes, l’agressivité des hommes, les malaises sociaux, les problèmes des dictatures et des révolutions. Ces entités-là donc sont moins magiques, ne sont pas individuelles, ne vont pas vivre très longtemps, mais peuvent quand même empoisonner l’atmosphère pendant un certain temps. Et lorsqu’il s’agit de diriger des énergies, de préparer des filtres, de doser le degré d’énergie, de faire arriver telle ou telle couleur à tel endroit de la Terre, de faire descendre un certain sceau sur tel chakra de la Terre pour qu’il rayonne sur les hommes, on se passerait bien de cette pollution. Même si c’est une pollution qui ne dure pas, mais comme elle revient toujours, toujours, c’est en fait une pollution constante.


    C’est pourquoi il vous est demandé, autant que vous le pouvez, de participer à l’assainissement de la Terre, des « cieux » les plus directs depuis la Terre, c’est-à-dire l’astral, dans un premier temps, au moins cela.


    Non pas que vous allez, à la manière des anges, aller combattre le mal, vous trouver face à des entités néfastes, soit face à des gardiens des tombes qu’ont inventés les prêtres égyptiens ou d’autres. Vous n’aurez jamais de face à face, mais votre lumière peu à peu va dissoudre ce qui est irréel, ce qui est illusoire, et donc l’ange ou le maître va pouvoir parfaitement se concentrer sur l’entité qui elle a été parfaitement individualisée et qui peut vivre pendant des millénaires, et embêter le monde pendant autant de temps. Si vous êtes capables de faire une part du travail, il reste un peu plus de force, aux maîtres et aux anges pour faire l’autre part du travail.


    Lorsque l’on propose de dynamiser la Terre par des méditations, par des prières de groupe, etc., il s’agit bien de cela. Il s’agit de nettoyer. Il ne s’agit pas en fait de transformer l’humanité du jour au lendemain et de s’attendre à ce que tout le monde devienne perceptible au bien, à la spiritualité, à la religion. Cela, il ne faut pas y compter. Par contre par les prières de groupe, par les visualisations de groupe, par les invocations de groupe, vous pouvez parfaitement nettoyer les lieux, et ainsi, en conséquence, libérer certaines personnes de cette chape que représentent ces fantômes, et certaines de ces personnes se trouvant libérées, pourront alors se laisser inspirer par le bien et aller vers la spiritualité. Ce qui ne veut pas dire que vous aurez eu une influence directe sur la personne, mais en l’ayant libérée, elle pourra faire le choix de la spiritualité ou du bonheur profane tout simplement.



    Thèmes :
    - Le principe créateur de Dieu est le même en l’homme.
    - Les animaux et arbres pensent aussi.
    - Le développement de l’auto-conscience.
    - La raison occulte de la destruction de l’Atlantide.
    - Pourquoi a été écrite la Doctrine Secrète ?


    Lorsque donc l’on parle des feux, il faut admettre que tout est feu, jusqu’à la pensée elle-même, jusqu’aux symboles qui sont émis par la pensée (au moment de la pensée). Et il faut admettre aussi que la conscience elle-même est un feu. Parler de la pensée en tant que feu et l’imaginer comme tel, revient à dire que tout ce que la pensée va émettre va être doté d’un pouvoir, car seul le feu est un pouvoir, et c’est là où nous venons à parler du feu électrique.

    C’est le feu du pouvoir, il n’y en a pas d’autre. Lorsqu’un homme désire le pouvoir, que ce soit au niveau de sa personnalité sur un plan tout à fait matériel, ou lorsque c’est un méditant qui désire un quelconque pouvoir paranormal, ou lorsque c’est tout simplement un fou qui veut devenir Dieu et soulever les montagnes, c’est en fait toujours mené par l’inspiration et la coexistence avec ce feu qui est en l’homme, qui est le feu électrique.

    Ce feu au début est mal interprété, exactement comme toutes les réalités divines sont mal interprétées par les hommes. Quand je dis mal interprété, je ne veux pas dire que l’homme est un bougre et que décidément il ne comprend rien à rien.

    Non, absolument pas.

    Je dis simplement par mal interprété, qu’étant une unité matérielle, l’homme va interpréter de façon matérielle les réalités divines qu’il porte. Comme je l’ai déjà expliqué une fois, le principe de création du Père se retrouve chez le profane, chez l’homme et la femme par l’instinct de procréation, par le besoin d’avoir des enfants, ou chez l’artiste par le besoin de créer des œuvres. C’est exactement la même loi, la même réalité qui s’exerce. Mais si vous prenez la réalité dans son point le plus haut, vous contemplez là l’émanation créatrice de Dieu, et si vous prenez la réalité dans son point le plus bas, vous trouvez tout simplement des hommes et des femmes qui ont envie de faire des bébés, où des artistes qui essayent de transmettre une certaine beauté, une certaine réalité. C’est exactement le même filon créateur, la même réalité divine qui est en l’homme.

    Maintenant lorsque papa et maman ont fini de jouer au papa et à la maman, le désire s’épuise, et quand je parle du désir, je ne parle pas du désir sexuel, mais tout simplement de la pulsion créatrice vécue au niveau de la matière. Cette pulsion finit par devenir très tenue, très petite, par mourir, et automatiquement l’homme se demande : « qu’est-ce que je vais pouvoir créer ? »

    Et des idées lui viennent. Il va vouloir créer des choses les plus folles aux choses les plus sensées, comme se créer lui-même en tant qu’initié, en tant que disciple. Et au fur et à mesure, il va remonter toutes ces lois, toutes ces réalités qui sont vécues en lui, et il va faire le compte de toutes les réalités et les exprimer de façon de plus en plus semblable à Dieu, et de façon de plus en plus semblable à leur expression première. De la même façon, il existe dans la nature humaine des tas d’autres donnés qui viennent comme étant des données terminales d’une réalité divine beaucoup mieux exprimées lorsqu’on se place sur un plan divin. Mais revenons au pouvoir et revenons à l’homme et au feu.

    Pourquoi est-ce que je dis que le feu électrique est le seul feu de pouvoir et même le seul pouvoir de l’univers ?

    Parce que tout simplement, lorsqu’il y a création, il a mentalisation. On ne peut pas éviter la chose. Ce qui ne veut pas dire que Dieu pense d’abord et qu’il crée ensuite. C’est faux. Il y a émanation et en même temps qu’il y a émanation, il y a création d’un mental que l’on pourrait appeler le Mental divin, qui est tout simplement l’intelligence, soit le rayon trois.

    C’est-à-dire que sitôt que vous créez une chose, que vous soyez Dieu, à la place de Dieu lui-même, où à la place d’un ange, peu importe, vous créez une chose et en utilisant le pouvoir de la création, la substance de la création, en même temps que vous allez créer, sans véritablement prédéterminer la chose (mais simplement comme une fleur s’ouvre) eu même temps donc que vous allez créer ; une vie, une âme, une intelligence vont être données à la chose créée. C’est indissociable.

    Donc, il n’y a pas eu dans la création un temps où Dieu a pensé, un temps où il s’est gratté la tète et où il s’est dit : « maintenant je vais créer ». Un temps où il y a eu les hiérarchies archangéliques, et un temps où elles-mêmes se sont dit : « qu’allons-nous faire ? » et ensuite, elles ont créé. Un temps où est apparu l’homme dans son corps, un temps où il a eu un mental, un temps où il aura un jour une âme. Tout cela vient au même temps.

    Il y a eu Dieu, il y a eu les hiérarchies archangéliques, il y a eu les anges, il y a eu le plan physique, il y a eu les hommes, et dans l’homme, il y a eu d’un seul coup, son mental, son âme et tous ses feux. Mais cela ne veut pas dire que l’homme détenait la maîtrise sur ces plans-là, car l’homme n’exerce en fait le mental véritable que depuis peu. Pourtant il en était pourvu depuis l’origine de sa création. Le plan existe en lui. Mais la parcelle qui est allée jusque dans la matière, que l’on pourrait appeler « l’unité personnalité », cette parcelle-là ne pouvait articuler le mental, ne pouvait articuler même l’intellect que dans la mesure où un corps s’y prêtait suffisamment, et des corps subtils étaient suffisamment réceptifs pour pouvoir émettre l’activité. Parce que vous ne pensez pas uniquement grâce au cerveau et vous n’êtes pas dans un état de pouvoir penser uniquement parce que vous avez une conscience, donc un témoin.

    Vous pouvez penser parce qu’il y a tout un réseau qui crée cette capacité. Le siège, certes, c’est le cerveau. Le moteur c’est la conscience, mais ce qui va permettre la prise de conscience de la pensée, c’est de pouvoir réaliser que l’on pense. Les animaux pensent sans arrêt mais ils ne le savent pas. Ils ne sont pas conscients. Même les arbres pensent ! Je vous l’assure. Même un arbre est capable de penser, de s’apercevoir qu’il fait chaud ou qu’il fait froid, qu’il a soif ou qu’il a trop bu, mais il ne sait pas qu’il est en train de se rendre compte. Il y a simplement réaction. Comme un muscle lorsqu’on le pique. S’il est encore vivant, même s’il est dissocié admettons du cerveau et d’un individu, le muscle va réagir. Lorsqu’on arrache le cœur d’un bœuf, d’un animal que l’on vient de tuer, pendant encore très longtemps le cœur va continuer de battre, parce qu’il reste encore une énergie. Cela ne veut pas dire que le cœur est conscient de lui-même, il fait un mouvement qui lui est naturel.

    De la même façon qu’il y a dans l’œil la capacité de capter l’image, et il se trouve que l’image est reçue à l’envers, il faut donc qu’à l’intérieur de l’œil y ait quelque chose qui transforme la position de l’image pour renvoyer le cliché de façon correcte au cerveau. La pensée fonctionne de cette même façon.

    Tout est donc : je vois, je me fais une pensée à propos de ce que je vois. Mais ce qui va me permettre de me rendre compte de ma pensée, donc de profondément être conscient de ce que je vois, c’est le processus de renvoi d’image, le processus de miroir. Et ce processus de miroir prend sa place uniquement dans le corps astral. Il fallait donc avant que les hommes puissent véritablement devenir auto-conscients et pleinement auto-conscients, comme cela est possible aujourd’hui (sans qu’il ait là une connotation spirituelle), qu’avant que vienne cette grande prise de conscience, cette grande capacité à voir et à se rendre compte, il fallait donc que son corps astral soit parfaitement mis au point et qu’il soit en parfait fonctionnement.

    Il y a eu donc des âges où les hommes tout en disposant d’une pensée, car la pensée a toujours quand même fondamentalement existé à partir du moment où la Hiérarchie a décidé d’initier les hommes. La pensée existait toujours, mais elle n’était pas aussi auto-consciente que ce qu’elle peut l’être aujourd’hui. Il a fallu donc à travers les âges, développer énormément le corps astral, ce qui a abouti bien sûr à la catastrophe de l’Atlantide. C’était inévitable et ceux qui jugent les Atlantes en disant :

    « Eh bien, ces gens-là n’ont rien compris. Il a fallu qu’ils fassent chuter l’humanité. Ils ne pouvaient pas tenir leurs mains dans leurs poches au lieu d’agiter leurs baguettes de sorciers. »

    Ceux qui le jugent de cette façon-là ne comprennent pas l’histoire de l’humanité et le développement occulte de l’humanité. Il fallait pleinement développer le corps astral. Ce qui veut dire que le corps astral allait se trouver fortement exacerbé, il allait se trouver être le lieu où les énergies allaient appuyer le plus fort, pénétrer le plus fort, et cela voulait dire aussi que les hommes allaient devenir le plus conscient à ce niveau-là. Les Atlantes étaient donc extrêmement conscients au niveau de l’astral. Ce qui revient à dire qu’ils étaient extrêmement dans l’astral, bien que cela ne soit pas tout à fait vrai. Il y a une légère différence entre être conscient à un certain plan et être un plan.

    Lorsque l’on est un plan, on n’est pas forcément responsable de ce que l’on fait. Par exemple, les animaux ne sont pas responsables de leur violence. Ils sont un plan et ils articulent ce plan, mais ils n’ont pas un témoin, une conscience pour leur dire : « Attention ! Il ne faut pas agresser les hommes ». Par contre, être conscient sur un certain plan veut dire qu’il y a toujours la capacité donc d’être le témoin et de faire le choix. Même s’il était inévitable que l’astral des Atlantes devienne si immense, si boursouflé, que l’orgueil, la vanité et la folie les prennent un jour, ils avaient quand même la possibilité de faire le choix. C’est-à-dire qu’un homme, tout en étant poussé à l’extrême de ce qu’il peut supporter, en tant qu’individu social et en tant qu’individu appartenant à une race, il a quand même toujours la possibilité de faire un choix.

    Par exemple, pour illustrer ma pensée, je vous dirais que comme il a fallu développer extrêmement le corps astral et que cela s’est passé chez les Atlantes, ces gens-là n’étaient donc pas esclaves d’un moment de l’évolution de l’humanité. Ils n’étaient donc pas esclaves, ils ne subissaient pas les énergies qu’envoyaient les maîtres, la Hiérarchie à ce moment-là, et que donc, si après tout ils sont devenus fous de pouvoir, ce n’est peut-être pas leur faute. Il ne faut pas penser de cette façon-là. Car de la même façon qu’un homme doit pouvoir subir l’alchimie qui le fera évoluer et qui fera évoluer toute sa race, il a quand même toujours positionné en lui au creux de son âme, le témoin qui, s’il est suffisamment évolué, va pouvoir faire la différence et faire le choix, et dire :

    « D’accord, bon, en ce moment, je passe une mauvaise période, que ce soit au nom de ma propre alchimie ou au nom de l’alchimie de toute ma race, je passe une mauvaise période, mais je n’ai pas le droit de sombrer dans l’exercice négatif des énergies que je reçois. Je dois toujours rester dans l’exercice positif des énergies que je reçois. »

    Lorsque cette alchimie est proposée de façon individuelle, le disciple est choisi, et il est rare les fois ou le disciple renie le bien qui lui est fait et exerce dans le mal l’énergie qui lui est donnée. Par contre, lorsque cette alchimie est faite de façon globale sur une race, sur une humanité, les disciples ne sont pas choisis. C’est pour tout le monde que cela se passe. Et c’est quand la chose se passe pour tout le monde, que la chose en tombant sur des êtres qui ne sont pas suffisamment dépouillés, va donner lieu à des catastrophes.

    C’est ce qui s’est passé pour le royaume de l’Atlantide, car à cette époque-là, la république n’existait pas encore, il s’agissait bien sûr d’un royaume. Ce royaume de l’Atlantide a donc été détruit, non pas parce que ses prêtes les plus avancés sont devenus fous, mais parce que les prêtres les moins avancés sont devenus majoritaires et ont commencé à pouvoir manipuler les forces aussi bien que les prêtres avancés, mais avec folie. Et lorsque le nombre a prévalu sur la pureté des maîtres, sur la pureté des prêtres initiés, lorsque ce nombre a prévalu, l’Atlantide a sombré.

    De la même façon, toutes les civilisations sont toujours emportées par le nombre. Jamais parce qu’à la tête, un maître s’assombrit, ou un initié devient fou. C’est toujours parce qu’à cause de l’évolution, l’énergie qui est donnée devient de plus en plus accessible à tous. Cette énergie tombant sur tout le monde développe les pouvoirs latents, ou la conscience latente, ou n’importe quoi qui est latent chez l’homme, même chez celui qui en fait n’est pas prêt en tant que disciple. Et ce sont ces personnes-là qui devenant de plus en plus nombreuses, concourent à faire s’écrouler les civilisations, concourent donc à abîmer la flamme initiatique, concurrent à abîmer la sagesse initiatique qui est donnée.

    À partir de ce moment-là, que fait l’initié ?

    L’initié prend comme je l’ai déjà dit tout ce qu’il possède, tout ce qu’il possédait de Dieu et qu’il donnait aux hommes. Il roule ses papiers de la sagesse et remporte tous ses documents où sont marquées les phrases clés, les clés de pouvoir, les invocations aux anges et aux grandes entités. Il emporte la flamme qui est sur l’autel et qui sert de présence divine et de point d’initiation et de baptême.

    Il emporte tout ça et se retire dans la montagne en attendant une face meilleure. Il ne se dit pas en partant :

    « Oh, quels humains ! Ils ne valent rien ! Décidément c’est toujours la même histoire qui recommence. Ils saccagent tout. Ils ne comprennent rien. Ils démolissent et voilà que je dois repartir avec Dieu, sous ma cape, dans mon baluchon. Et où est-ce que l’on va se cacher maintenant. »

    L’initié ne pense pas de cette façon-là. Il sait. Il connaît les heures. Il sait qu’immanquablement des moments, des moments de ce que l’on pourrait appeler une apparente déchéance, une apparente chute, vont arriver. Longtemps avant, il commence déjà par amoindrir l’effet initiatique de sa présence. C’est-à-dire que de la même façon que les vagues se communiquent, quand l’énergie descend dans le monde des profanes, pour développer les profanes, ce qui développe aussi par là même leurs points noirs s’ils en ont, afin que les points noirs soient évacués. De la même façon, le maître ou l’initié qui est en charge, commence à restituer sa lumière dans le cercle des maîtres auquel il appartient, jusqu’au jour où finalement il ne reste du maître ou de l’initié, presque plus rien, comme de façon naturelle.

    Il n’y a pas d’un seul coup, un jour où il prend conscience que Dieu et lui ne sont plus les bienvenus et qu’il doit partir. Il sait que cela arrive, il sait que cela se prépare. Il sait que c’est normal, comme vous, vous savez que c’est tout à fait normal que votre enfant réagisse de telle ou de telle manière en fonction de telle ou telle circonstance. Vous n’avez pas besoin d’utiliser la voyance pour le savoir. Vous le savez. Vous connaissez la nature de l’enfant, la nature de l’événement, et vous ne pouvez qu’avoir raison en tirant cette conclusion. De la même façon, le maître sait ce qui va se passer inévitablement à la suite du travail de certaines énergies. C’est comme à l’heure actuelle, en considérant le travail qui se fait par certaines énergies, le maître sait exactement quels sont les risques et quelle est la part de l’humanité qui représente un danger, parce que cette part-là de l’humanité va extérioriser de façon négative l’énergie qui descend. C’est pourquoi il faut faire toute chose l’une après l’autre, faire la chose la plus nécessaire d’abord et faire la chose la subalterne après.

    Pourquoi ?

    Il semblerait normal que dans l’évolution, on fasse d’abord les petites choses, parce qu’elles permettent d’abord d’appeler le peuple, de conscientiser le peuple. Et ensuite, on présente ce qui est le principal, parce que le peuple est prêt. En fait il faut d’abord faire ce qui est très important, donner donc ce qui paraît incompressible aux hommes, comme les explications sur la cosmogonie, les explications sur la réalité de Dieu, la réalité de l’Univers, comme cela a été fait par l’intermédiaire de certains maîtres qui ont parlé et écrit la Doctrine Secrète.

    Pourquoi est-ce que dans un siècle où il était encore très difficile de parler des énergies, d’un seul coup, un être se lève et se met à expliquer du point le plus haut jusqu’au point le plus bas, la Création ?

    Et ensuite, seulement sont venus les êtres pouvant expliquer les moindres choses.

    Parce que tout simplement en posant la chose principale d’abord, donc en posant Dieu d’abord tout simplement, l’on se garde de créer des réseaux d’énergie discordants, et par là même, il y a construction d’un égrégore qui pourra un petit peu mieux surveiller l’humanité. Tandis que si l’on commence par inspirer des êtres de tous niveaux pour commencer à parler un peu de Dieu, un peu des maîtres, un peu des énergies, un peu des ondes de formes, comme cela se fait à l’heure actuelle, eh bien, cela donne lieu à la cacophonie, et dans la cacophonie, il n’y a pas de direction et il n’y a pas de point de repère, donc pas de construction, et cela n’est pas valable.

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  • Conscience et pensée

    Thèmes :

    - La nature du feu créateur.
    - Les hiérarchies divines.

     

     

    QUESTION :

    Pouvez-vous nous parler de la nature du feu ?

    Quelle est la relation entre le feu physique tel que nous le connaissons et le feu énergie ?
    Quelle est la nature du feu électrique et la nature du feu cosmique ?


    Bonjour.


    C’est une question qui n’intéresse pas vraiment tout le monde, mais en essayant d’y répondre, je vais essayer en même temps de répondre à chacun selon ce qu’il est venu chercher.


    On me propose donc de parler du feu. Le sujet me permet de tirer en fait le discours jusque vers la nature même de l’âme et de reparler encore une fois du chemin. On y viendra un peu plus tard. Pour comprendre ce qu’est le feu et ce que sont les feux, il faut d’abord admettre qu’en fait tout est feu, commencé sur un terrain bien ‘physique’qu’est justement le plan physique.


    Lorsque l’on essaye de comprendre l’eau, de comprendre la terre, de comprendre l’air, l’éther et le feu lui-même, on s’aperçoit, du point de vue de la connaissance occulte, que tout est feu, et que l’eau en fait est du feu, mais un feu condensé jusqu’au point où un certain nombre d’atomes, un certain nombre de particules, peuvent donner lieu et vie à de l’eau. Il en est de même pour la terre, pour l’air. C’est-à-dire que l’air que vous respirez n’est rien d’autre en fait que du feu. Or s’il est facile de pouvoir imaginer se chauffer, se réchauffer auprès de la flamme, il n’est pas du tout facile de pouvoir concevoir que l’on respire du feu, et pourtant c’est la vérité : c’est une seule et même chose.


    Seulement le feu, depuis son expression la plus haute que l’on peut considérer comme étant divine, à son expression la plus basse que l’on peut considérer comme étant la flamme dans le foyer et tous les autres aspects physiques, le feu dans ses différents degrés d’extériorisation correspond à différents niveaux de conscience. Ce qui fait que le corps physique qui a besoin d’oxygène, qui a besoin de prâna aussi pour vivre, ce corps physique va mettre à disposition de la nature : les poumons. Et les poumons vont avoir la capacité, parce que l’intelligence va leur être donnée, les poumons vont avoir la capacité de traiter ce feu qu’est l’air.


    Est-ce que cela veut dire que l’air est un feu aussi flamboyant que le feu de la bûche ?


    Non, absolument pas. La nature est exactement la même, ce qui ne veut pas dire qu’il faut tout prendre sous une seule et même image et ne pas concevoir d’après les subtilités.


    Pourquoi est-ce que l’air est du feu, et pourquoi est-ce que donc les personnes qui ont à travailler énormément avec un signe d’air, lorsqu’elles commencent à travailler dans les octaves supérieures de l’évolution, travaillent en fait avec les énergies du feu ?


    Il faut que ces personnes comprennent la chose de manière à pouvoir bien guider leur évolution et comprendre ce qui leur est demandé.


    Pourquoi est que l’air est du feu ?


    Tout simplement parce que l’air est ce qu’il y a de plus « liquide » comme prâna. Et là vous allez me dire : « mais on fait entrer un troisième agent qu’est le liquide ». Eh bien, l’air est du feu liquide, le plus liquide qui puisse exister dans l’atmosphère. Maintenant, si on descend un peu plus bas sur la croûte terrestre, l’on s’aperçoit que le feu se transforme en eau et qu’à ce moment-là, le feu est le plus liquide possible sur la terre.


    En rapport avec la terre elle-même, soit la poussière, la boue, la chose est un peu différente. La terre est le seul élément qui soit du feu contracté et qui contienne en même temps une poussière que l’on pourrait appeler une poussière éternelle et réellement physique. Et qui même après dissolution du feu ou après restitution de son feu interne à la divinité, cette parcelle véritablement physique continue d’exister. C’est un peu comme si dans le champ de l’univers, le champ de la création, existait pour l’éternité une sorte de substance qui est morte en fin de compte, exactement comme un os est sec. C’est la substance de basse, c’est la poussière de basse qui va permettre justement aux différents feux de s’accrocher et de créer ensuite les différents éléments.


    Cette poussière cosmique est comparable en fait au noyau de l’atome qui ensuite va charger d’électricité les particules. De la même façon, la poussière de matière qui reste, le résidu qui reste après évaporation et restitution de tous les feux, représente le point d’ancrage pour la hiérarchie des feux, afin que ceux-ci puissent avoir une extériorisation, une histoire et une création.


    S’interroger à propos de l’existence de cette poussière cosmique, de cette unité de matière qui a existé, qui existe et qui existera, n’est pas un point très intéressant de la philosophie. Admettons simplement la chose pour comprendre le processus en fait de la création, tout simplement.


    Lorsque l’on veut parler des feux (maintenant que nous avons donc déterminé la base) il faut maintenant remonter très haut dans l’Esprit divin, sinon on ne comprendra rien à la hiérarchie des feux. L’Esprit divin est quelque chose qu’il ne faudrait pas essayer de déterminer, de définir dans ce discours, car ce serait une autre après-midi pour parler de cette chose-là, c’est beaucoup trop long. Venons-en donc simplement à estimer Dieu comme existant, comme étant une entité, éternelle, toute puissante, omniprésente, et imaginons que dans son premier acte d’extériorisation, il va créer des « FLAMMES ».


    Quand je dis il va créer des Flammes, cela ne veut pas dire que ces Flammes vont être des objets de la création, des objets différenciés du créateur. Quand je dis il va créer des Flammes, je veux dire en ce sens, qu’il va projeter des parcelles de son Esprit, de son Esprit Saint comment on dit. Et c’est ainsi que dans un premier élan de la création vont être constitués les « Rois des Mondes » ceux qui vont donc avoir la charge de prédéterminer les mondes, de présider les mondes et de les faire évoluer. C’est-ce que l’on peut aussi appeler les grandes hiérarchies archangéliques.


    Ces êtres-là ne sont pas des êtres à part entière. En même temps qu’ils sont en fait des reflets de Dieu, ils sont légèrement différenciés de Dieu et peuvent être donc nommés différemment de Dieu, ce qui est très intéressant d’ailleurs pour l’homme. Car si l’entité en question ne pouvait pas être nommée et surtout nommée différemment de Dieu, l’homme n’aurait jamais aucun recours pour entrer en contact avec ces entités et pour espérer un jour travailler avec, au cours de son évolution.


    Ces entités donc sont un reflet de Dieu, différenciés légèrement de Dieu, mais ne sont pas des entités définies et déterminées, comme vous vous êtes définis et déterminés. Par exemple, lorsque vous vous regardez dans la glace, vous savez qui vous êtes, vous savez que vous êtes Pierre, que vous êtes Paul, vous savez qu’il n’y a qu’une seule personne en vous et qu’il n’y a que vous dans ce corps et dans ces chaussures.


    Avec ces entités-là, il n’en est pas de même. Dans leur premier reflet, ces entités sont absolument l’Esprit de Dieu. Dans leur deuxième reflet, ces entités donnent lieu, donnent naissance à toute une hiérarchie d’êtres. Des êtres qui vont aller du point le plus proche de l’entité, jusqu’au point le plus bas de l’entité, jusque dans les éléments des mondes physiques. Et toutes ses entités, prises du point le plus bas au point le plus haut, composent en fait toute la nature de cet être, toute la vie de cet être.


    Ce qui ne veut pas dire que la petite entité qui va être manifestée sur un plan physique d’un monde quelconque, va pouvoir faire rayonner l’entier de l’entité qui est au ciel et dans laquelle elle a la vie. Pas du tout, au contraire, la petite entité sera terriblement différenciée, elle aura beaucoup moins de pouvoir, beaucoup moins de discernement, beaucoup moins de conscience et sera esclave de l’homme. Chose que n’est pas l’entité primordiale, l’archange si vous préférez. Pourtant cette petite entité dans l’élément de la terre est une cellule de cette entité qui est au ciel, ce qui fait que l’on pourrait comprendre pour être juste, que l’entité va du point le plus proche de Dieu, au point le plus éloigné de Dieu, jusque sur le plan physique d’un monde et tout cela est exactement la même énergie, la même hiérarchie.


    Pour ces êtres-là qui sont les premiers nés de l’Esprit, pour employer une phrase connue, pour ces êtres-là, il s’agit donc, non pas de créer comme l’a fait Dieu lui-même et non pas de créer comme peuvent le faire d’autres entités situées un peu plus bas. Pour ces entités-là, créer devient tout simplement une descente. Elles n’ont pas la capacité, parce qu’occupant un certain niveau, et ce niveau nécessitant certaines lois et certaines réactions vis-à-vis de ces lois. Ces entités n’ont pas la capacité de créer un objet différent d’elles-mêmes, et un objet où elles ne soient pas.


    Ces entités-là dans le premier temps de la création, lorsque donc on s’approche le plus possible de l’émanation divine et de sa périphérie, on s’aperçoit que toutes les entités qui sont dans cette périphérie et qui agissent d’un même instinct créateur que Dieu, ne créent pas des objets différents, mais s’infiltrent dans des formes qu’elles masquent. Ces formes-là, ou ces êtres-là, ou ces hiérarchies-là, sont en fait la substance même de l’entité qui les crée.


    L’entité donc connaît véritablement une descente, soit aux enfers, soit dans la matière, tout ce que vous pouvez imaginer, pour concrétiser le discours. Il ne s’agit donc pas de créer un jour une hiérarchie d’anges ou une humanité, comme un potier prend une boule d’argile et commence à faire une poterie. Non. Dans les premiers temps de la création, de l’émanation plus exactement, la création a lieu par contraction d’une entité qui accepte de se contracter, qui accepte de se solidifier.

    De quelle manière s’y prennent ces entités ?


    D’une façon simple à décrire, mais pas forcément facile à comprendre. Imaginez que l’esprit de ses entités soit en fait une conscience d’un grand rayonnement. Tout le monde est capable d’imaginer un peu ce que peut être la conscience. Imaginez que par instinct cosmique, ordre divin, une création doit avoir lieu. À ce moment-là, ces entités ont le devoir de contracter leur rayonnement, leur propre rayonnement qu’elles émettent et dans laquelle elles sont, et de cette contraction donner lieu soit à une hiérarchie, soit à un être, soit à des êtres.


    Ces êtres ensuite d’après la magie et la magnificence de la création, ces êtres créés deviennent indépendants de l’entité. Et indépendants non pas dans ce sens où ils vont pouvoir faire n’importe quoi, être n’importe quoi, ils sont indépendants dans le sens où ils vont être à partir de ce moment-là doués d’une auto-conscience. Mais ils ne sont pas indépendants dans le sens où ils vont pouvoir faire n’importe quoi. Car en fait, étant issus d’une entité, étant une entité elle-même contractée, ils vont avoir pour principe d’obéir avant tout à la Loi. Ce qui fait que les hiérarchies archangéliques et les hiérarchies angéliques, et un plus bas, les hiérarchies humaines, toutes ces hiérarchies, une fois que leur conscience est suffisamment développée (là je parle pour les hiérarchies humaines) n’ont qu’un seul but, c’est obéir à la Loi et actionner la Loi pour que le grand rouage qu’est l’univers puisse avoir une histoire.


    Qu’en est-il encore de l’acte créateur de ces individus ?


    Comme je l’ai expliqué, leur émanation peu à peu jugulée devient une entité, mais cela ne s’arrête pas là. De la même façon que tout se projette depuis l’infiniment grand jusque dans l’infiniment petit, à son tour cette entité va avoir le devoir de se contracter pour émaner un cercle d’entités, d’esprits, ou simplement de forces. Si l’individu créé doit à son tour créer des forces, cela veut dire qu’il va avoir la manipulation sur les forces, cela veut dire qu’il va être le chef de ces forces-là, et c’est à ce stade que l’on rencontre ce que l’on appelle l’ange. C’est-à-dire qu’on est face à un Maître d’une certaine force ou d’un certain réseau des forces.

    La langue des Maîtres

    Thèmes :

    - Ancienne collaboration entre les anges, les hommes et les esprits de la nature.
    - La langue des Atlantes.
    - La langue des Initiés.
    - Relation entre la conscience et la pensée.


    C’est ce qui intéresse d’ailleurs énormément les mages et les occultistes : entrer en contact avec les hiérarchies angéliques. Et c’est signer, c’est certain, un grand contrat avec la Puissance, car qui sait se faire l’ami d’un de ces manipulateurs des forces, a par là même accès au réseau des forces et ainsi tout peut avoir lieu. Ce qui ne veut pas dire que tout peut avoir lieu absolument parce que Dieu l’a voulu. Lorsqu’un homme et un ange mélangent leurs idées et mélangent leurs volontés, c’est parce que le libre arbitre existe. Ce n’est pas forcément parce que le plan de Dieu l’a voulu, l’a prévu et l’exécute.


    Il y a eu comme cela à travers les temps souvent des collaborations entre l’ange et l’homme, soit avec le chef d’un réseau de forces et un homme, un homme capable d’attirer l’ange, de s’en faire l’ami, de déterminer un plan et de faire agir pour que ce plan ait lieu.


    Les mages d’autrefois en étaient parfaitement capables et tant que les mages d’autrefois ont suivi, tant qu’ils le pouvaient et aussi bien qu’ils le pouvaient, le plan de Dieu et surtout le plan d’évolution de la nature et des hommes, cette collaboration a été maintenue. C’est-à-dire que les maîtres de la puissante Hiérarchie n’ont vu aucune objection à ce que des travaux soient faits et maintenus.

    Toutefois, à partir d’un certain moment, l’homme a commencé à vouloir user des forces sans qu’il ait véritablement un bénéfice pour l’évolution de la nature et des hommes. À partir de ce moment-là, certains anges ont non seulement renié leur alliance avec les hommes, et c’est pour cela qu’il est si difficile aujourd’hui de refaire alliance, et non seulement avec les anges, mais aussi avec les esprits de la nature en général. Et c’est aussi pour cela qu’il est très difficile d’avoir le consentement du Maître, consentement qui va donner accès à l’exercice de la volonté sur un réseau d’anges et sur le réseau des forces qu’ils maintiennent.


    Autrement dit, pour en avoir mésusé, les hommes, du jour au lendemain se sont retrouvés absolument seuls sur la planète, sans la compagnie de la puissance de l’ange, sans la compagnie des esprits de la nature qui pouvaient être aussi d’une très grande utilité, d’une très grande puissance dans certains cas bien précis. Et c’est à partir de ce moment-là qu’en fait l’homme a commencé à voir ses années de vie écourtées et il a commencé à vieillir.


    L’homme autrefois ne vieillissait pas, et quand je dis autrefois, je ne veux pas faire allusion à un « paradis perdu », c’était la condition humaine qui voulait cela. Parce que tout simplement la nature, les fonctions, les lois, avaient fait les choses de telle manière que le règne humain, le règne angélique et le règne des esprits de la nature, tous ses règnes-là étaient en étroite correspondance et se nourrissaient les uns des autres.


    Si bien que l’ange pouvait faire à travers les hommes et ainsi prendre quelques expériences dans la matière, ce qui pouvait enrichir sa conscience. Et l´homme pouvait accomplir grâce à l’ange ce qui lui permettait de se développer énormément et d’obtenir des états de conscience. Mais il a fallu qu’un jour certains hommes mélangent les nécessités de l’évolution humaine et les nécessités de l’orgueil humain. Alors, les correspondances ont été coupées et l’homme a commencé à se dévitaliser. Car les esprits de la nature pour commencer, ne pouvaient plus passer par leur corps, exactement comme par exemple, le petit esprit d’une fleur passe, traverse la fleur pour nourrir la fleur et la faire éclore. De la même façon que les esprits de l’eau passent et repassent sans arrêt à travers les chutes d’eau, à travers les vagues pour dynamiser l’eau et pour habiter leur élément.


    Cela veut dire donc que du jour au lendemain l’homme s’est trouvé dans son corps, tout seul, avec simplement l’élémental de la nature qui est là comme automatisme inconscient pour faire marcher tout simplement et faire fonctionner l’organisme. Respirer sans que vous ayez besoin d’y penser, digérer sans que vous ayez besoin de commander la vésicule, le foie, l’estomac, les intestins, etc. Mais la présence véritable de l’esprit régénérateur n’existait plus.


    À partir de ce moment-là, le corps, la chair était laissée à l’influence de l’esprit de l’homme et à l’influence des cycles de la nature, donc du temps. À partir de ce moment-là, le temps devenant existant pour la chair, la chair a commencé de s’abîmer. Ce qui ne veut pas dire qu’à l’heure actuelle le cycle que l’on appelle la vieillesse existe à cause de cette chute. Peu à peu la nature reprend ses institutions, reprend le dessus, et automatiquement vient s’installer un nouveau cycle qui effectue des nouvelles lois. Si bien que maintenant vieillir appartient au cycle naturel de la vie. Ce n’est donc plus une chute, une damnation ou une perdition, cela est devenu quelque chose d’inscrit dans la nature. Il est donc aujourd’hui parfaitement naturel de vieillir et de se laisser abîmer par le temps.


    Quand je dis qu’autrefois la relation était possible avec les anges, sans doute les curiosités sont attisées et on voudrait savoir à quelle époque cela se passait. Ce n’était pas une époque si lointaine de la vôtre et ce n’était pas un pays si différent du vôtre, du pays que vous connaissez aujourd’hui qui est le vôtre.


    On appelle ce pays-là, l’Atlantide, mais en fait ce n’est pas son véritable nom. Et son véritable nom est imprononçable à l’heure actuelle, avec les syllabes mises à disposition dans le langage courant. La langue des Atlantes était une langue complètement différente de ce qui est parlé aujourd’hui, de toutes les syllabes qui sont à disposition dans les diverses langues du monde. Ce qui ne veut pas dire que l’Atlante était pourvu d’une gorge spéciale, ou des cordes vocales différentes.


    Absolument pas.


    Mais il faut savoir que les syllabes qu’un homme est capable d’émettre sont toujours fonction en fait, non seulement du rayon auquel il appartient, et pas forcément personnellement, mais surtout de manière collective (sa nation) mais aussi surtout cela est en relation directe avec le rayon qui détermine l’ère qui est en jeu, l’ère qui est donc prédominante.


    C’est pour cela qu’à travers le temps, les langues changent, exactement comme les religions changent, comme les cultes changent. Parce que les sons qu’émettent les hommes à travers une langue, ses sons sont porteurs d’un certain nombre de vibrations. Ils sont porteurs d’un certain pouvoir créateur, et sont générateurs de certaines géométries, de certaines couleurs et de certains parfums dans les plans subtils. Il est donc normal qu’au fur et à mesure que l’homme change et évolue, sa langue aussi change, pour que justement les sons qui sont mis à sa disposition puissent créer d’autres géométries, d’autres couleurs, d’autres parfums, d’autres résonances dans les plans subtils.


    C’est pour cela que sur la Terre, il existe les langues que l’on pourrait appeler « les langues vulgaires » en fait les langues qu’articule tout le monde, les langues connues. Et il y a une langue qui n’est connue que des initiés, que l’on pourrait appeler « la langue des initiés ».


    Cette langue-là n’est pas une langue qui s’apprend. Il n’y a pas un professeur qui vous habitue, au fur et à mesure des initiations, à parler cette nouvelle langue. C’est une langue spontanée qui sort de vous au moment où vous atteignez une certaine initiation, et surtout au moment où vous êtes en présence d’un autre initié.


    Cette langue ne va donc pas apparaître forcément dans votre esprit lorsque vous êtes dans le monde et que vous parlez aux gens du monde. Par contre, sitôt que vous serez par des circonstances étranges, en présence physique ou en présence subtile, d’un autre initié, et d’un initié plus évolué que vous-même, à ce moment-là, le processus de la langue va être déclenché.


    C’est ce que l’on pourrait en fait appeler « la langue de l’âme » pour me faire bien comprendre, bien que ce ne soit pas vraiment la langue de l’âme. Attention ! Mais c’est-ce que l’on pourrait appeler la langue de l’âme, pour faire comprendre que, sa création, sa connaissance, sont spontanées. C’est une langue qui en fait n’est pas la langue de l’âme, parce que tout simplement, si c’était la langue de l’âme, il faudrait que l’âme ait un désir de parler, et que parler fasse partie de son expression naturelle lorsqu’elle se trouve sur son plan subtil. Or, lorsqu’elle est sur son propre plan, parler n’est d’aucune utilité. L’émission de certains clichés par contre fait parfaitement l’affaire pour le langage.


    Cette langue existe, parce qu’il existe dans l’invisible, dans les plans subtils, différents degrés à ce que l’on pourrait appeler « le mental divin ». Et si l’on essaye d’analyser la part de mental divin qui existe dans la hiérarchie des maîtres et la hiérarchie des initiés, l’on s’aperçoit que ce mental divin a mis au point cette langue pour qu’il ait un point de communication entre les initiés et les maîtres.


    Pourquoi est-ce que le mental divin a pris la peine de spontanément créer une langue qui soit elle aussi spontanément connue des maîtres et des initiés ?


    Tout simplement parce que devenir un initié de haut niveau, ou devenir un maître, ne se fait pas par la seule pénétration de la conscience dans une unité cosmique plus grande. Devenir chaque jour un plus grand initié, devenir un jour un maître, c’est signer aussi par là même l’apprentissage de la manipulation de certaines énergies, et surtout la manipulation du pouvoir que sont la pensée et la prononciation de la pensée par la parole. C’est pourquoi pour le maître ou en tout cas pour celui qui est devenu le maître, il lui a fallu apprendre énormément, non seulement à contrôler sa substance mentale, mais aussi à l’organiser. À la faire vivre comme une entité productive et à ne l’articuler que dans les instants où elle était nécessaire. Il a fallu donc apprendre à dissocier la conscience et la pensée.


    On pourrait croire que pensée et conscience sont une seule et même chose. C’est vrai et c’est faux. C’est vrai lorsque l’on regarde depuis la Terre et on se dit :


    « Eh bien, si je pense c’est parce que je suis, c’est parce que mon âme est présente, elle me donne une conscience. Elle est le témoin, elle est l’élément par lequel je peux me rendre compte de quelque chose, expérimenter quelque chose, et prouver quelque chose. Et ce qui est éprouvé, va générer des pensées. »


    Le processus est vrai, cela se passe de cette manière-là, mais il ne faut pas croire pour autant que conscience et pensée soient une seule et même chose. Ou bien alors, il faudrait imaginer que tout soit de la conscience.


    Mais de quelle manière ?


    Imaginer que tout soit de la conscience revient à imaginer que l’homme devrait vivre en tant qu’entité pure, or il se trouve que l’homme est dans un état de pensée qui n’est pas une entité pure. On va penser du mal du voisin. On va penser négativement à propos de telle ou telle chose. On va penser encore négativement à propos d’autres choses. Cela n’est pas l’action de la conscience, cela est l’action d’une pensée.


    Donc, qu’est-ce qui crée la pensée et qu’est-ce que la pensée ?


    Eh bien, il faudrait imaginer qu’à la manière de ce feu qui s’est condensé pour créer diverses entités (les hiérarchies), la pensée intellectuelle, comme la pensée méditative, c’est ce qui reste du témoin qu’est l’âme lorsqu’il tombe dans le plan physique. Et le fait que ce ne soit que ce qui reste, différencie complètement la pensée de la conscience, mais au cours de l’évolution, la pensée demeure encore pendant longtemps. C’est-à-dire que la pensée ne va pas s’immerger complètement dans la conscience et ne plus donner lieu qu’à de la conscience, uniquement parce que l’homme commence à être positif, commence à être optimiste, à être bon et à méditer.


    Pendant un grand cycle d’évolution et pendant un grand cycle d’initiation, la pensée reste présente et conjointe à la conscience. Ce qui va créer justement un déséquilibre chez le disciple et la capacité par là même d’être un observateur de lui-même. S’il n’était que conscience, ce disciple serait, admettons pour résumer, simplement en contemplation de lui-même et de sa nature. Or coexiste encore un temps la pensée, et grâce à cette pensée il va pouvoir se rendre compte des points qu’il doit encore travailler, des choses qu’il ne maîtrise pas et Il va pouvoir agir encore dans le monde physique.


    Sa conscience peu à peu devient de plus en plus prédominante jusqu’au jour ou finalement la pensée se dissout complètement dans la conscience et où il ne reste plus, soit qu’une grande pensée (la pensée divine), soit simplement une grande conscience. Choisissez les thermes que vous voulez, peu importe.

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  • Les extraterrestres (extrait conférence du 25 11 90)

     

    Maintenant je voudrais terminer sur la question qui revient assez souvent ces temps-ci et qui concerne les ovnis ou la présence d’extraterrestres. Dans d’autres contacts j’en ai abondamment parlé, mais puisqu’on me repose la question si souvent, je voudrais ajouter un petit chapitre.

    Je voudrais que l’on cesse d’imaginer l’extraterrestre comme étant soit le seigneur sauveur, soit l’envahisseur venu du ciel. Lorsque l’on est en spiritualité animé de désirs, on va en même temps espérer Dieu et avoir peur du diable et on va voir dans le phénomène extraterrestre, soit espérer voir l’avatar sortir d’une soucoupe, soit en redouter le diable. Et ainsi, on ne sait plus s’il faut faire une pelouse pour attendre les bons extraterrestres, ou blinder sa maison pour se défendre contre les méchants. Dans le cas où il y aurait les bons et les mauvais, on se prépare deux maisons. Un espace très confiant et aéré où l’on accueillera tout vêtu de blanc ces angelots venus de l’espace et un bunker au sous-sol avec armure et lance-flammes au cas où ce sont les mauvais qui débarquent.

    Quel comportement adopter?
    Quelle pensée  juste développer?

    Pour aborder correctement le sujet sur la vie extraterrestre, du passage d’extraterrestres, il faut d’abord se dépouiller de notre corps des désirs. Si l’on ne se dépouille pas avant tout de ses désirs, de cette vibration, on va créer toutes sortes de fantasmes et on sera ou élancé vers la soucoupe, ou on sera terrorisé par l’envahisseur. On va transposer donc sur le phénomène ovni tout ce qui est à l’intérieur de soi comme autant la peur du diable que l’attente du bon Dieu. C’est donc une affaire très privée, cela n’a rien à avoir avec les extraterrestres. C’est en moi, ce que je pense est en moi, si j’ai peur c’est en moi, si j’ai confiance c’est en moi.

    Et moi je te dis :
    Qu’est-ce que cela peut te faire ?
    Les oiseaux passent et tu n’en fais pas toute une histoire, et pourtant ils sont très extraterrestres par rapport à toi.
    Est-ce que tu as des plumes ?
    Est-ce que tu as un bec ?
    Est-ce que tu fais couic, couic le matin ?

    Non ! Donc un oiseau, puisqu’il est très différent de toi, est tout aussi extraterrestre que quelqu’un qui viendrait de Sirius, de Mars, ou  je ne sais trop où.

    Encore une remarque.
    Lorsque tu es en présence d’un ami très différent de toi, de par sa philosophie, son comportement, ses émotions, tu peux aussi le considérer comme extraterrestre, ou bien tu peux te considérer toi-même comme un extraterrestre. C’est ce que tu feras le plus souvent, parce que tout le monde a envie de changer de peau. Personne ne se supporte vraiment, personne n’aime sa figure, personne n’aime cette dimension trop humaine et trop terrestre. Alors on va se vouloir extraterrestre, ou l’on voudra la réalité extraterrestre, parce que c’est un autre voyage, une autre façon de se construire une autre réalité. Mais cette réalité-là n’est qu’un rêve.

    Qu’est-ce que cela peut te faire ?
    Extraterrestre ou pas, soucoupe ou pas, qu´elle  vienne du ciel ou qu’elle rentre dans la terre, qu’elle sorte de l’océan ou qu’elle y retourne.
    Qu’est-ce que cela peut te faire ?

    Lorsque tu es un Africain et que tu vois un Boeing 747 passer, est-ce que ce n’est pas extraterrestre ça? Ou lorsque tu es un paysan et que tu vois arriver un grand financier de Wall Street, parce qu’il vient d’acheter le chalet tout près de ton champ et que tu l’entends faire des remarques sur la manipulation de l’argent, est-ce que ce n’est pas extraterrestre ça ?

    Si je te fais ces remarques, c’est pour te faire sentir à quel point dans le phénomène extraterrestre tu cherches la différence et je te renvoie à toutes les différences qui existent déjà sur terre. Pour un paysan, le financier de Wall Street c’est quelque chose d’extraterrestre, car c’est très différent. Le financier éprouvera exactement la même sensation de dépaysement, la même sensation d’être dans un autre monde, lorsqu’il écoutera parler cet homme.
    De la même manière lorsqu’un oiseau te regarde avec tous tes problèmes, avec toute la technologie que tu fabriques, il a lui aussi l’impression d’être face à un extraterrestre, parce que tu es très différent de lui.

    Ce que je veux donc te faire sentir de la pointe du cœur, c’est que s’il y a phénomène extraterrestre, phénomène mental, phénomène émotionnel, c’est parce que l’homme est à l’affût de toutes les différences. Ces différences qu’il cherche comme autant de prétextes pour prolonger son rêve, ou pour prolonger sa peur, ou pour faire un bon voyage, pour sortir de la grisaille, sortir du quotidien.

    Mais l’extraterrestre d’aujourd’hui, c’est ce que tu seras toi demain. Il n’y a donc pas de différence. Tu n’as donc plus aucune raison d’aimer, d’attendre, de chercher, ou de craindre les extraterrestres. Puisque ce qu’ils sont aujourd’hui c’est ce que tu seras toi demain. C’est exactement l’image que tu auras demain, la technologie que tu auras demain, le langage, le mental que tu auras demain. S’il n’y a donc plus d’attrait, il n’y a donc plus de phénomène. Il y a tout simplement la vie qui existe partout et qui comme le pollen se répand de planète en planète. Le pollen des fleurs voyage de continent en continent. Parfois pour voyager le pollen va se fixer sur le dos des abeilles, sur le dos de tous les insectes, sur le dos même des oiseaux et ce n’est pas pour cela qu’on les prend pour des soucoupes volantes. Ce sont eux qui transportent le pollen.

    De la même manière la vie qui est partout et qui est comme un pollen, de temps en temps prend des véhicules dont la technologie t’échappe aujourd’hui. Mais il n’y a rien en cela qui puisse t’émerveiller ou t’apeurer.

    Chaque fois que tu as en toi le sentiment du merveilleux, de l’extraordinaire, ou chaque fois qu’il a création d’une émotion, d’un genre de chose à laquelle tu ne t’attendais pas, il faut que tu te méfies tout de suite de la pensée qui va suivre, parce qu’elle sera forcément une pensée de fuite, un fantasme, une création, un voyage.

    Chaque fois qu’on éprouve une émotion à laquelle on n’est pas habitué, il va donc y avoir une pensée qui elle aussi va nous échapper. Sitôt que l’on conçoit le phénomène extraterrestre, le phénomène ovni qui n’est pas quelque chose de rependu dans la culture générale, l’émotion que cette information va susciter sera une émotion différente, une émotion face à laquelle on est tout neuf, tout jeune et naïf. Et la pensée que créera cette émotion, la pensée dans laquelle on sera induit immédiatement sera donc une pensée que l’on ne contrôlera pas.

    C’est pour cela que sur le phénomène extraterrestre il y a tant de constructions de fantasmes, de projections. On attend autant le messie que le diable. Et l’on voit des individus construire des maisons, des ambassades, pour accueillir les extraterrestres. On voit des individus se vêtir comme ils supposent que les extraterrestres s’habillent, afin qu’ils soient reconnaissables.

    Ce que je veux t’expliquer c’est que puisque la chose n’est pas un point de la culture, l’émotion qui sera créée en toi, sera une émotion qui n’appartient pas non plus à ton répertoire quotidien d’émotions. Cette émotion va te dépasser et la pensée va te dépasser aussi.

    Ce que je veux dire donc, c’est que tu n’es pas un idiot, ou une imbécile si tu t’es senti envahi par soit l’envahisseur extraterrestre, ou l’avatar extraterrestre. C’est normal, parce que cette émotion était neuve en toi. Tu n’avais pas l’habitude de négocier avec son impact, sa vibration et avec la logique de la pensée que cela allait construire.

    Comment vas-tu faire maintenant pour apprécier justement non seulement le phénomène extraterrestre, mais la présence extraterrestre ?

    Tu vas d’abord exorciser le merveilleux, comme exorciser toute crainte et tu vas contempler le concept simple que la vie est partout. Que la vie est un grain de pollen et que ce pollen peut se déplacer sur les ailes des oiseaux, que ce soit des oiseaux de fer, des oiseaux de feu, ou des oiseaux de plumes.

    À partir du moment où tu conçois que la vie est partout et qu’elle peut voyager, il n’y a là aucun merveilleux, parce que demain c’est toi qui voyageras.

    Autrefois il y avait un merveilleux extraordinaire à se rendre aux Amériques, aux Indes, comme on disait. C’était l’émotion qui aujourd’hui participe à l’émotion du phénomène extraterrestre, c’est la même émotion. Tiens voilà un continent que je ne connais pas, je vais visiter ce continent inconnu, cet Eldorado, c’est merveilleux, c’est magnifique. Et on voyait l’aura astrale de l’individu se dilater, s’intensifier énormément par excitation et en même temps par curiosité et par quête du divin. Parce qu’en fait, chaque fois qu’un homme utilise tous les prétextes du merveilleux, ou d’une réalité qui est à consonance merveilleuse, parce qu’on n’est pas habitué, c’est avant tout parce qu’il cherche Dieu, il cherche le Graal.

    Ce qui fait que la soucoupe est un mythe si grand, même si la soucoupe est une réalité, mais ce qui fait qu’elle devient aussi un mythe et un mythe si persistant, c’est parce que l’homme projette dans la soucoupe le Graal.

    Essayons d’analyser l’impact de la soucoupe et de son symbole dans la psychologie de l’homme : la soucoupe vient de l’espace, la soucoupe est une inconnue. On ne sait pas d’où elle vient, comment elle est fabriquée, on ne sait pas qui la conduit, qui est dedans, on ne sait pas où elle va, pourquoi elle vient. On ne l’a même pas vue, on en a entendu parler.

    Ce qui correspond tout à fait à tous les critères qui dorment dans la conscience collective de l’humanité à propos de Dieu.
    Dieu vient de l’Univers donc de l’espace. On ne sait pas de quoi il est fait, s’il est une personne, s’il est un état, s’il est vraiment partout, s’il existe quelque part précisément, si on peut l’approcher, ou s’il est complètement évanouissant. On ne sait pas quand il va venir, on ne sait pas pourquoi il ne vient pas, ou pourquoi il viendra. Quand il viendra ?

    Il est entouré de mystères, comme la soucoupe. Mais ce que l’on sait surtout, c’est que l’on compte sur lui, mais on ne l’a jamais vu non plus. On sait simplement que certains l’ont rencontré, mais on n’a même pas rencontré ceux qui l’ont rencontré. On n’a entendu que les « on-dit », les bavardages, et il n’y a rien qui peut mieux construire un mythe que les bavardages. Les bavardages de celui qui répète, celui qui répète, celui qui répète, celui qui a dit...

    Dieu est devenu un mythe pour la même raison, parce qu’on ne le voit pas, parce qu’il est dans l’espace, on ne sait pas quand, on ne sait pas comment. Et il y a ceux qui confirment sa vie, son existence parce qu’ils l’ont rencontré, mais depuis des âges, nous n’avons plus que la parole de celui qui répète, celui qui répète, celui qui répète, celui qui a dit.

    Il y a donc dans l’inconscience humaine superposition immédiate. Celui qui est quelque peu sensible à accepter la vie comme pouvant être ailleurs, comme  pouvant se développer sur d’autres planètes, donc celui pour qui la réalité extraterrestre est une réalité. Celui-là va superposer immédiatement la réalité extraterrestre et sa quête, parce que ce sont les mêmes symboles, c’est la même ambiance qui plane autour.
    Et c’est pourquoi on voit des individus s’orienter vers les extraterrestres de façon excessive, en pensant qu’ils sont la race de Dieu, ou bien que Dieu ou le Messie viendra de cette provenance extraterrestre. Et de la même manière, ceux qui dans le fond ne sont pas religieux, ont les mêmes peurs que les bigots, ceux-là se mettent à craindre la présence extraterrestre, parce qu’en fait au fond d’eux-mêmes ils craignent le diable, plus que ce qu’ils attendent le bon Dieu. De nouveau superposition et c’est ainsi que l’extraterrestre devient l’indésirable.

    Qu'en est-il en fait des extraterrestres, parce que malgré de tout ce que je t’ai dit, ton esprit ne sera tranquille que si je te dis :
    « Écoute ceux qui sont jaunes ils sont bons, ceux qui sont verts sont mauvais. »
    (Rires dans la salle)
    Je connais tellement ton mental...

    Si j’étais vois-tu un guide qui voudrait préserver à tout prix la sagesse, donc qui viserait à développer à tout prix la sagesse en toi et pas autre chose, je ne te répondrais pas. Je te prendrais par le haut du col et je t’emmènerais à l’endroit où il y a l’extraterrestre jaune et l’extraterrestre vert. Je te laisserais tout seul avec eux pour que tu saches, pour que tu devines et pour que l’instruction ainsi acquise soit une réalité et une sagesse.

    Cependant, comme je sais que tu n’auras pas la patience d’attendre soit cette intuition, soit cette expérience, tout simplement parce que cette expérience peut-être ne viendra jamais vers toi, car l’extraterrestre n’est pas quelque chose d’important dans la vie. Il n’est pas prévu qu’à un tel moment initiatique l’on rencontre la question extraterrestre, alors il est fort possible que tu ne rencontres jamais ces fameux extraterrestres. Donc je vais un petit peu happer le phénomène de l’expérience en créant en toi un climat. Ce climat je vais le construire en quelques mots.

    Il y a la vie extraterrestre qui passe, parce qu’elle s’instruit, parce qu’elle veut tout voir, mais celle-ci n’a pas de pouvoir sur la terre, absolument aucun pouvoir. Toutes ces intelligences nous les connaissons parfaitement parce que nous répertorions absolument toutes les influences. Non seulement les influences internes, c’est-à-dire celles créées par les hommes, mais aussi les influences externes créées par les astres, les constellations et aussi par les autres formes de vie.

    Ces vies extraterrestres n’ont aucun pouvoir sur la terre, car leur fonctionnement est fortement différent du fonctionnement humain. Par le type de vie que l’on connaît sur la terre, l’homme est donc complètement protégé. Ces individus ne pourraient pas vivre sur terre, ou penser s’installer sur la terre, parce que tout simplement il y a les micro-organismes que vous vous appelez des microbes, des virus qui n’existent que pour vous, qui n’existent pas sur d’autres planètes, dans d’autres galaxies. Et comme ce sont des corps étrangers, les extraterrestres n’arriveraient pas à s’y habituer tout simplement. L’extraterrestre qui voudrait annexer la terre serait bien embêté, car il devrait vivre dans une boule pour être complètement à l’écart de tous ces micro-organismes qui auraient tôt fait de le dévorer.
    Et puis il n’y a pas que les micro-organismes physiques, il y a aussi tous les micro-organismes en provenance de vos propres pensées. Vous pensez d’une manière tellement désordonnée, tellement négative, que la plupart des extraterrestres s’ils restaient longtemps ici, seraient réduits en cendres. D’ailleurs il leur est très difficile de supporter l’impact de votre pensée et c’est pour cela qu’ils ne font des atterrissages que dans des endroits fort déserts loin de la masse humaine.

    Le mythe de l’extraterrestre qui met ses baskets pour aller visiter les grands magasins est un mythe qui n’existe pas. Il ne peut pas sortir de sa soucoupe, mettre les vêtements que vous portez, se joindre, se mêler à vous, sans mettre sa vie en danger. Tout simplement parce que sa nature astrale, pas forcément meilleure et plus développée que la vôtre, mais simplement différente, n’est pas prévue pour vivre le désordre que vous faites avec votre propre nature astrale. Donc même s’ils arrivaient à passer par-dessus les microbes ils seraient complètement détruits par l’impact de votre vie astrale, par l’impact de vos guerres par exemple, par l’impact de la santé des finances et de l’économie, etc.

    Ce qui veut dire que ceux qui pourraient éventuellement représenter un danger, ne peuvent pas rester sur la planète. Ils ne peuvent que vite prélever quelque chose, prélever un animal, prélever des végétaux, regarder dans le fond de l’œil d’un être humain, mais vite repartir dans le milieu qui est le leur.

    S’il y a donc une présence extraterrestre, c’est une présence supérieure à la vôtre. C’est ce qui permet à l’extraterrestre d’ailleurs de supporter la cohabitation avec votre nature astrale et tous les microbes. L’extraterrestre, que j’appellerais supérieur, n’est pas en fait un extraterrestre qui prend sa soucoupe et qui vient sur la terre et qui fait ses huit jours et qui repart sur sa planète. C’est avant tout un être d’une autre sphère, mais d’une sphère immatérielle plus que sphère matérielle.

    Lorsque je parle de sphère, il y a tout de suite construction dans le mental l’obstacle de la matière. C’est pour cela que je vais renverser cet obstacle en sortant le mot dimension. S’il y a en fait un bon extraterrestre, ce n’est pas celui qui vient d’une autre planète, mais celui qui vient d’une autre dimension. Et il peut y avoir donc un extraterrestre qui n’est pas extraterrestre, qui est un extra-temporel tout simplement.

    Un homme qui est tout à fait de la terre, qui appartient à la race de la terre, qui a fait toute son évolution sur la terre, mais qui par son évolution appartient déjà à un autre temps, au futur de la planète. Vous vous allez appeler cela des initiés, mais en fait, ce sont des extra-temporels.

    Il y a une multitude de cités qui sont construites dans les cieux de la terre, que l’on appelle Shamballa, qui ne sont pas uniquement des cieux spirituels, mais votre atmosphère terrestre. Ces cités flottent dans l’atmosphère de la terre et représentent la cité de demain pour les hommes qui sont encore en incarnation. C’est d’ailleurs parce que ces cités exemplaires existent dans l’éthérique supérieur, qu’il y aura une chance pour l’homme de la terre de voir un jour cette cité extraordinaire se matérialiser sur terre. La cité céleste faisant une sorte de matrice pour la cité de la terre.

    Il y a une multitude de cités comme cela extra-temporelles où vivent des gens qui ont dépassé le niveau de la matière grossière. D’ailleurs, ce sont ces êtres qui de temps en temps prennent part à des communications et dans ce sens-là, ne croyez pas que je lève le voile quant à ma personne et à ma provenance . N’allez pas tout de suite vous emparer d’un rêve alors que je veux détruire le rêve. Je parle d’une réalité. Il y a comme cela des groupes d’existence, qui par affinité avec certains individus, travaillent pour que cette cité céleste est une chance de se matérialiser sur la terre pour le bien-être des hommes.

    C’est pour cela que l’on peut dire qu’il y a plusieurs hiérarchies, plusieurs exemples de la cité céleste et que chaque cité va proposer son propre programme.
    Alors vous allez me dire: “Ce n’est pas possible, même à ce niveau-là, ils ont des recettes différentes, les voilà concurrents, on aura jamais la paix, ils ne peuvent pas faire un modèle unique?”

    Rassurez-vous, il n’y a pas de concurrence entre ces différentes cités ou hiérarchies, il y a simplement le droit à la parole. Mais celui qui choisit c’est l’homme sur terre.
    En fait, selon la nature est l’orientation de l’homme, l’homme choisira la cité qu’il peut le mieux appliquer tout de suite, maintenant. S’il ne peut pas appliquer et vivre selon les lois de Shamballa, qui sont des lois hautement divines, une autre cité extra-temporelle vient se manifester pour proposer son type d’organisation, parce que c’est le niveau que l’homme peut le mieux accepter et matérialiser.

    Le jour où l’homme sera capable de comprendre les lois absolues et divines de Shamballa, toutes les autres cités, les hiérarchies n’auront plus aucune raison de parler et d’exister, il y aura alignement et toutes prononceront le même mot, la même loi.
    Mais avant que l’homme de façon massive soit capable de répondre à la loi de Shamballa, il faut que toutes les cités s’expriment. C’est comme cela que l’on voit des pays être si différents les uns des autres, parce que chaque pays, selon la maturité des âmes qui s’incarnent là, va être capable soit de rentrer en communication ou en inspiration avec la cité un, la cité deux, ou la trois ou la quatre.

    Le pays qui n’est capable d’entrer en relation qu’avec la cité UN s’occupera uniquement d’avoir ce genre d’options que vous connaissez si bien sur la terre: une démocratie, un peu d’humanisme, mais encore beaucoup, beaucoup de mensonges.

    Puis le pays, parce que les âmes qui s’y incarnent sont mieux polarisées, au-dessus des illusions majeures, si ce pays est capable par son évolution de masse d’entrer en communion et en inspiration avec la cité N° 2, en plus d’une démocratie, il y aura un grand plan d’entraide entre les différents niveaux sociaux de cette société.

    Puis un autre pays qui par son évolution est capable d’entrer en inspiration avec la cité N° 3 ou N°4, en plus de la démocratie, du plan d’entraide entre les niveaux sociaux, il y aura souci d’affranchir les autres peuples de leurs limites et de leur ignorance. Etc. etc. jusqu’à ce que l’on aboutisse à Shamballa. Mais malheureusement pour l’instant il n’y a aucun pays qui soit capable de travailler en inspiration et en application des lois de Shamballa.
    En fait on peut dire que, d’une façon générale, les pays ne peuvent pas aller plus loin que la cité N°3 et d’une façon bien maladroite et discontinue.

    Lorsqu’il y aura donc cet axe dont j’ai parlé tout à l’heure URSS, USA, Europe, si tout va bien, si tout le monde joue vraiment le jeu qui est attendu, on peut espérer qu’il y est un début de contact avec la cité N°4 et un net établissement définitif de la cité N°3 de manière continue.


    Mais revenons à nos petits extraterrestres. J’ai dit, que s’il y a un bon extraterrestre c’est celui qui vient d’une autre dimension, et cette autre dimension peut concerner aussi bien les autres dimensions de la terre, que les autres dimensions d’autres planètes. Et c’est ainsi que par exemple dans la super-dimension de la terre on trouve la super-dimension de Vénus. Ces deux super-dimensions pouvant se toucher l’une l’autre.

    Donc, on peut dire que selon la dimension d’une super-dimension X ou Y de la terre, par exemple, je vais dire n’importe quel chiffre, mais pour que l’image soit correcte, si la super-dimension X est de 3 000 km autour de la terre, et que la super-dimension X est aussi de 3 000 km autour de Vénus et admettons qu’il n’y ait que 6 000 km entre la terre et Vénus, à ce moment-là les deux auras X arrivent à se toucher. C’est à ce moment-là où les êtres de la dimension X de Vénus peuvent venir dans la dimension X de la terre. Et comme il y a plusieurs dimensions à la terre aussi bien qu’aux autres planètes, il y a donc des dimensions qui vont pouvoir se toucher et des dimensions qui ne se toucheront pas.

    Par exemple, lorsque je veux voyager physiquement, il m’est très difficile de le faire parce qu’il faut que je fasse tous les kilomètres qui me séparent de la terre à Vénus.

    Pour ma période, considérant ma technologie, c’est un exercice très difficile, comme cela peut être un exercice très difficile pour les Vénusiens considérant leur nature et leur technologie.
    Je retrouve là non seulement la notion d’espace, mais en plus la notion de temps, parce que pour franchir ces kilomètres, il me faudra un certain temps et peut-être que ma vie n’y suffira pas. Donc on voit bien que les dimensions physiques de la terre et de Vénus sont séparées par deux notions temps et espace et que si je veux les franchir physiquement, il faudra que j’aie exactement les mêmes données de ces dimensions, un carburant capable de franchir cet espace, capable de durer tout ce temps.

    Maintenant, admettons que je ne songe pas aller sur Vénus avec mon corps physique, puisque ces deux dimensions physiques sont fort éloignées l’une de l’autre, il va falloir que j’étudie quelle dimension est autour de la terre et autour de Vénus qui me permette le mieux de passer le pont. Dimension qui en fait abolit le temps et l’espace. C’est là où je vais chercher en moi cette même dimension qui va me permettre de passer d’une dimension à l’autre, de la terre à Vénus.

    Admettons que la dimension X sur terre est suffisamment développée pour entrer en affleurement avec la dimension X de Vénus, les deux seules dimensions qui permettent le raccord, mais si en moi la dimension X n’existe pas eh! bien je ne dépends plus que de la dimension physique pour me rendre sur Vénus, et là de nouveau tous les problèmes recommencent.


    Donc, lorsqu’il y a des phénomènes extraterrestres, il y a d’une part les phénomènes physiques, ceux qui habitent un rocher et qui viennent voir un autre rocher et il se peut qu’ils aient découvert une technologie qui leur permet de faire ça, et il y a ceux qui viennent à travers les manteaux de vie des planètes, donc à travers les dimensions.

    Ceux-ci peuvent se manifester, au plus, jusque sur le plan éthérique. On ne les verra jamais sur un plan physique. Mais lorsque l’on est sur un plan éthérique, cela ne veut pas dire que l’on est invisible et que l’on est impalpable. On peut être fort remarqué. Mais en fait, aucune image, aucune lumière. Et si l’on se rend à l’endroit où il y a en masse ces visiteurs, on aura l’impression de planer dans un autre monde, parce que tout simplement soi-même l’on aura été éthérisé pour entrer en communication avec eux.

    Ce qui fait que la plupart du temps ce ne sont pas les extraterrestres, en tout cas ceux dont je parle qui apparaissent, mais lorsqu’ils veulent se montrer, où lorsqu’ils veulent entrer en fraternité, ils éthérisent l’individu avec lequel ils veulent discuter où sur lequel ils veulent faire quelque chose. Et l’individu, lorsqu’il retourne à sa dimension, a eu l’impression de planer dans un autre monde. Lorsque l’on est assailli par de telles émotions, il est normal de se sentir dans un autre monde, mais l’individu n’aura pas eu, à un seul instant, l’impression d’avoir été éthérisé. Il dira qu’il était là sur la terre, par terre, les deux pieds posés sur l’herbe.

    Comment est-ce que cette éthérisation se passe ?

    Elle peut se passer à volonté. La catégorie d’individus dont je parle est capable d’éthériser un homme à volonté, parce qu’il ne s’agit pas de dématérialiser un homme, mais de savoir aspirer la conscience de l’individu pour la placer sur le plan éthérique. Donc le corps de l’homme existe toujours, c’est simplement le siège de sa conscience qui se sera placée plus précisément sur le plan éthérique, et cela est très facile à faire.

    N’importe quel clairvoyant sait faire cela. Lorsque le clairvoyant voit quelque chose, il se place sur le plan éthérique, il place sa conscience sur le plan éthérique, et c’est sa conscience placée sur le plan éthérique qui lui permet de voir l’aura de la personne contemplée.

    Son corps physique continu à exister, il continue à ressentir son corps physique, sa conscience est simplement montée d’un cran. C’est pourquoi les personnes qui ont été dans ces phénomènes, dans ces circonstances, ne peuvent pas dire : « j’ai changé de plan », elles ne peuvent que dire « l’extraterrestre était là. Il m’est apparu »

    À propos des extraterrestres, je voudrais dire encore que ce qui est le plus important dans ce phénomène, ce n’est même pas de savoir que les extraterrestres existent ou pas. Si c’était important depuis longtemps ils auraient donné la preuve par quatre, comme Dieu aurait donné lui aussi la preuve par quatre de son existence. Savoir s’ils existent ou pas ce n’est pas important, même pour Dieu.

    Chaque fois qu’une chose est importante les maîtres, les extraterrestres, ou Dieu, donnent la possibilité à l’homme, non seulement de trouver la chose, mais aussi de faire la preuve par quatre de la chose. Tant que l’on ne peut pas prouver, cela veut dire que la chose n’est pas importante, la chose n’est pas primordiale pour le développement de l’homme et pour la polarisation de sa mentalité.

    En effet je peux vous assurer que si l’humanité dans son ensemble aujourd’hui pouvait concevoir et accepter la réalité extraterrestre et bien cela n’apporterait aucun bien. Parce que de la même manière que sur vous il y a la fabrication d’une fascination, d’un fantasme, d’un voyage, d’une fuite, il y aurait ce même fantasme, cette même fascination sur toutes les masses. Cela constituerait une entité astrale beaucoup trop puissante avec laquelle on ne pourrait rien construire, ni de bon, ni de mauvais. Cela ne servirait ni à la purification, ni à l’évolution, simplement le rêve. Il y aurait donc cristallisation de l’illusion et contre cette illusion-là on ne peut rien, sinon de faire appel de nouveau à une ère de matérialisation où l’homme de nouveau ne croirait que ce qu’il verrait. Ainsi on arriverait à dissoudre le phénomène extraterrestre, la fausse émotion engendrée par le phénomène extraterrestre.

    Ne vous souciez pas des extraterrestres, laissez ceux qui en sont capables et qui en ont la charge se soucier de vous. Lorsque je parle de ces différentes dimensions qui interfèrent, qui s’effleurent et qui permettent le transport, je parle bien sûr des entités qui sont capables d’aider la terre, d’aider les hommes et qui peuvent intervenir. Les autres (extraterrestres) n’ont aucune importance.

    Alors, vous allez me dire, mais puisqu’ils n’ont pas d’importance, qu’ils ne peuvent pas nous aider, mais qu’ils risquent d’être présents quand même, est-ce que cela représente un danger ?

    Non, absolument pas.
    Non, seulement cela ne représente aucun danger, mais ils n’auraient aucun pouvoir sur terre.

    Il faut bien comprendre que, même si sur la terre il paraît qu’il puisse arriver n’importe quoi, des cataclysmes, des guerres, sans que Dieu, sans que la hiérarchie intervienne, il faut savoir que les dangers sont mesurés. Un Maître ne peut pas retenir la main du destin à cause des entités que l’homme fabrique dans l’astral, comme je vous l’ai expliqué au début du discours. Lorsque les hommes pendant des générations construisent une entité malsaine, automatiquement cette entité aboutit à une catastrophe, comme je vous l’ai expliqué tout à l’heure. Si donc ses dangers sont inévitables parce qu’ils font partie du karma, parce qu’ils font partie de la sphère d’autocréation, il faut savoir que la hiérarchie n’admettrait jamais  l’influence, ou la destruction possible par la présence d’un extraterrestre qui aurait des mauvaises intentions. Absolument pas.

    Pourquoi ?
    Parce que la terre est veillée non seulement par la hiérarchie de la planète, mais aussi par la hiérarchie spirituelle de Vénus, de Sirius et par la hiérarchie spirituelle de toutes les constellations.
    S’il arrivait un petit extraterrestre dans sa soucoupe un peu fou pour faire de mauvaises choses, il aurait tôt fait de se déclencher un karma suffisant pour ne pas avoir le temps de faire quoi que ce soit contre la terre. Ce sont les dangers que l’homme crée lui-même qui ne sont pas retenus, pas évités par la main du maître.

    Mais s’il risquait de s’abattre un danger que l’homme n’a pas mérité, que l’homme n’a pas attiré, que l’homme n’a pas construit lui-même, exactement comme lorsqu’un météore essaie de rentrer dans l’atmosphère, ce danger est réduit en poussière et détruit par le feu.

    Il ne faut pas avoir peur, cependant tu dois te méfier de ta propre peur, de ta propre capacité d’entrer dans cette tension qu’est la peur. Laisse ceux qui ont envie d’avoir peur, avoir peur. Et toi, prie devant ton autel, car extraterrestre ou pas, si Dieu en est un ou pas, tu verras sa présence. Et à ce moment-là extraterrestre ou pas, tout te semblera simplement l’expression d’une vie cosmique.

    L’homme a tellement besoin de prendre ses vacances sur la Côte d’Azur, en Espagne, au Portugal, sur la Lune, qu’il a besoin de l’extraterrestre. C’est ce qui le fait voyager, c’est ce qui le fait espérer. Espérer qu’il y a un moyen de s’échapper de cette vie, de s’échapper de cette terre.

    Ce que je te conseille pour échapper à ce phénomène, à ce fantasme extraterrestre, c’est de travailler un peu plus pour économiser de l’argent et pour te payer tes vacances sur la Côte d’Azur, car lorsque tu seras pleinement satisfait par l’évasion que t’auront permis ces vacances, tu te moqueras bien de l’évasion mentale, intellectuelle du phénomène extraterrestre.

    Ce sont toujours ceux qui ne partent pas en vacances qui pensent le plus aux extraterrestres !
    (Rires dans la salle)
    C’est normal. Ils sont frustrés !
    Ils n’ont pas de moyens de se changer les idées, alors on enfourche la soucoupe. Celui qui voyage à travers le monde se dit : « on peut aussi voyager à travers les mondes ». Il sourit, il met son bâton de pèlerin sur le dos et pour lui, faire un pas sur la terre c’est comme faire un pas dans l’Univers, sa conscience n’a pas de limite.
    Présence extraterrestre ou pas, il s’en moque. Il est lui-même un extraterrestre partout où il va, même face à sa famille, non pas parce qu’il se sent différent, mais parce qu’il est cosmique.

    Si je voulais vous quitter sur un mot d’amitié, ce serait en poursuivant ce discours sur les extraterrestres qui me permet d’ailleurs de faire entrer un peu d’humour dans mon discours.

    Bien sûr je sais qu’il est bon de savoir que l’on peut s’évader, je le comprends, croyez-moi. Je comprends que lorsque l’on est Mr Jacques, Mme Jeanne, Mlle Josiane et que l’on ne s’aime pas beaucoup et que l’on a toutes sortes de malheurs, toutes sortes de difficultés et que l’on ne sait pas qui est le bon maître ou le vrai maître, qui est le bon canal, le mauvais canal, le faux prophète ou le vrai, le bon livre et le mauvais, je comprends que finalement, la tête saturée de toutes ses interrogations on regarde les étoiles et on a envie de partir très loin.

    Mais en même temps que je comprends ce besoin d’évasion, je dois te dire: ce n’est pas un besoin d’évasion que tu as, c’est un besoin de calme, un besoin de paix, un besoin de joie.

    Lorsque tu es frustré et qu’à cause de cette frustration tu penses que la chose la plus merveilleuse de ta vie ce serait dans le système solaire, lorsque tu penses ça, c’est parce que tu n’as pas pris le temps de faire le même voyage en regardant la rose qui pousse dans ton jardin, en regardant l’escargot qui se déplace sous la pluie, en regardant les bourgeons du sapin qui commencent à apparaître.

    Tu peux faire le même voyage, avec la même dimension dans la tête, avec la même dimension d’évasion dans le cœur. Parce qu’à l’instant où tu penses à cet extraterrestre qui viendrait te prendre dans sa soucoupe pour te faire faire le voyage du siècle, le voyage que personne n’aura fait, le voyage extraordinaire, à ce moment-là tu es dilaté, tu es dans ton cœur, dans ton esprit.

    Et c’est uniquement à cause de l’ouverture que tu crées, que tu imagines, que ce voyage serait extraordinaire. Mais si je te disais que le voyage interplanétaire se passe dans la  complète inconscience, tu serais fort déçu. Si je te disais que c’est un grand sommeil qui tombe sur tous les pilotes, tu serais fort déçu, car il n’y a plus rien là d’extraordinaire.

    Alors, prends cette même ouverture, crée-la au moment où tu regardes la rose s’ouvrir, au moment où tu regardes l’enfant te sourire, au moment où tu regardes la neige sur les montagnes, au moment où tu regardes les branches des arbres qui valsent. Tu verras que tu vas faire le même voyage dans l’extraordinaire, que tu vas sentir la même évasion.

    L’évasion dépend de ton degré d’ouverture, cela ne dépend ni d’une soucoupe, ni d’un Messie, ni d’un extraterrestre. Cela dépend de ton degré d’ouverture, exactement comme pour un appareil photographique, vois-tu. Du degré d’ouverture de l’objectif dépend la réussite de la photo, l’éclat des couleurs. Si l’œil reste fermé, il n’y a même pas de photo possible, même si l’appareil est dans un beau jardin fleuri.

    Il en est de même pour ton cœur. Dans la mesure où ton cœur est ouvert, tu vas pouvoir photographier toutes les fleurs de ton jardin, de ta vie, au lieu d’avoir l’impression d’être enfermé dans le noir. Si ton cœur est ouvert, tu vas pouvoir t’évader à n’importe quel moment, sur un son, sur une musique, sur un parfum, en fixant une étoile...

    Qui te dit que tu ne peux pas voyager dans l’espace par ton mental ?

    Il faut te fixer sur l’étoile. Assieds-toi un soir où il fait doux, un soir où le ciel est clair, où il n’y a pas de nuages qui circulent. Tu te mets en méditation, tu choisis une étoile, tu vides complètement ton esprit. Tu fixes ton mental sur cette étoile, tu ne penses qu’à cette étoile. Tu n’animes aucun désir, pas plus celui de sortir de ton corps, que de la voir. Tu ne penses qu’à l’image de cette étoile. Et si tu arrives au moment de méditation exact, ton mental va rejoindre cette étoile et tu verras tout ce qui se passe. Tu pourras voir si elle est en train de vivre, de mourir ou de naître, de quelle nature est sa lumière. Tu pourras même chevaucher la lumière, son rayon, ce qui fait que ce sera ce rayon qui te ramènera dans ton corps.

    Comme quoi les soucoupes ne sont pas utiles. Tu es toi-même une soucoupe, tu as tous les corps en toi pour voyager dans toutes les sphères de l’Univers et sur toutes les planètes, mais il faut savoir déclencher l’activité de ces différents corps. Et tu ne peux déclencher l’activité et le voyage de ces différents corps que si tu es un disciple, que si tu calmes ce corps épais du désir, que si tu fais le tri dans toutes tes illusions.
    Comment peux-tu voyager avec ton corps mental, si ton corps astral est encore très lourd, accaparé par toutes sortes de brioches, de pain aux raisins, de glace au chocolat, de hanches, de sexe, de films, de tabac et d’alcool ?
    Pas possible.

    Forcément l’étoile te paraîtra très loin et il te faudra à ce moment-là un véhicule pour espérer y aller un jour, un véhicule qui sans effort transportera ton lourd corps astral. Dans la soucoupe de nouveau, tu mangeras tout ce qui fait ton désir et lorsque tu débarqueras sur cette étoile, sans doute tu ne verras rien, parce qu’il n’y a pas forcément des choses à voir sur le plan physique d’une étoile.

    Pour être donc sûr de rencontrer la vie là où elle se trouve, allège-toi. Allège-toi de tes désirs, allège-toi de ta matière. Entre en méditation, fixe-toi sur une planète, sur une constellation et laisse la constellation par écho aspirer hors de toi le corps propice pour rencontrer la vie qui se développe sur cette étoile, cette planète, cette constellation.

    On ne va pas partout avec le corps astral.
    Qui peut visiter Sirius avec son corps astral ?
    Personne.

    Sirius est largement au-dessus du monde astral de l’homme. Par contre, si j’essaie d’être un disciple, si j’essaie de purifier mes désirs, au moment où je pense à Sirius, au moment où je me fixe sur Sirius, si ma pensée est pure et vivace, elle ira jusqu’à Sirius. Si Sirius m’accepte, parce qu’elle verra la nature de ma pensée et la nature du corps qui correspond à l’expression de sa vie, Sirius va déclencher par aspiration le voyage de la dimension, ma dimension, du corps qui en moi correspond au corps, au plan sur lequel il y a la vie dans l’espace de vie de Sirius.

    Si je vous raconte toutes ces choses c’est non seulement pour démythifier le phénomène ovni, mais surtout pour vous remplir de la certitude que toutes les vies peuvent communiquer à partir du moment où on se place sur le plan où la communication est possible.

    Si je veux communiquer avec le rocher, je n’ai qu’à mettre mon pied et je sens le rocher. Si je veux communiquer avec l’âme du rocher, je vais devoir me dilater, donc me placer moi-même à l’intérieur de moi-même, dans une autre dimension, dimension qui correspond à la dimension dans laquelle vit l’esprit du rocher. C’est la même chose pour les planètes, alors les soucoupes volantes dans ce phénomène n’ont qu’une place très restreinte.

    Accomplissez plutôt le cheminement spirituel, au lieu de vous intéresser au phénomène extraterrestre et vous aurez plus de chance effectivement de rencontrer un extraterrestre en déplacement éthérique qui vous racontera comment soigner le corps éthérique des terriens, comment comprendre la croix ansée, comment comprendre la forme des pyramides. Plutôt que de voir un petit homme jaune qui va venir vers vous, vous parler dans sa langue que vous ne comprendrez pas, qui vous arrachera un poil, un cheveu, qui vous prendra une dent pour savoir comment vous êtes fait.

    Je vous souhaite une rencontre spirituelle, plutôt qu’une rencontre physique.


    Je vous salue

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    2 commentaires
  • Il n’y a qu’un Roi à servir et ce Roi est toi-même.
    À propos de Karma.
    Sois un centre magnétique.
    Sortir la flamme de la matière.
    Je suis là.



    (Fin du 3/4)

    Si tu y vas en bon chevalier qui pense que, quel que soit le Dieu qu’il sert, le roi qu’il sert et qu’il ne connaît pas encore, vraies ou fausses toutes les batailles doivent être combattues.

    (4/4 suite)

    À ce moment-là, le roi en grande lumière t’apparaît et te guide. Alors que si avant la bataille tu te demandes, qui est le roi — Que veut-il — Dois-je vraiment me battre — Quelle est la bataille — Qui vais-je avoir en face — Combien ont-ils de chevaux, et s’ils en ont, dois-je aller en chercher ? Et pendant ce temps, un temps infini passe. Tu vas dans la campagne, chercher des chevaux, mais entre-temps tu rencontres une fermière avec qui tu t’attardes, et tu me prends à témoin, Seigneur, ce n’est pas moi qui aie inventé le sexe et son attraction.

    Admettons que tu finisses par ramener des chevaux, tu es ensuite embêté pour savoir comment on monte les chevaux. Plein de temps est perdu, comment on monte à cheval ? Comment on dresse cette bête ? Et tu me demandes pourquoi as-tu fabriqué un cheval qui de manière naturelle n’obéit pas à l’homme, alors que j’en ai besoin pour le combat ? Parce qu’à l’origine tu ne sais pas comment faire, tous les objets que tu imagines utiles pour le déroulement de la bataille deviennent de vrais mystères, parce qu’il te semble qu’ils ne sont pas bien étudiés pour répondre à la nécessité. Si par exemple, le cheval était nécessaire à la bataille, comme tu le crois, de manière naturelle le cheval viendrait vers toi et te dirait : je suis ton cheval, nous allons combattre ensemble, voilà comment tu me montes, voilà comment tu me tiens. Un coup de sifflet, je démarre, deux coups de sifflet et je m’arrête. Et voilà, le cheval te fuit, il se cabre et t’éjecte et tu dis au Bon Dieu, comment tu peux inventer un monde insensé.

    Il n’y a qu’un roi à servir et ce roi est toi-même

    Ce n’est pas le monde qui est insensé, c’est toi. Je ne te le reproche pas. J’ai été aussi fou que toi, si ce n’est davantage, parce qu’à une autre époque, les mystères étaient encore plus grands, plus grands au sens où à l’époque de cet ancien continent, nous ne disposions pas des percées mentales dont vous disposez aujourd’hui de façon naturelle. Il fallait approcher tous les mystères, toutes les énigmes, toutes les énergies, par des moyens un petit peu plus difficiles que le permet la pénétration du mental dont vous disposez maintenant.

    Votre voie est beaucoup plus facile que celle que j’ai suivie. Vous devriez réussir plus facilement que moi en un temps plus rapide. Pourtant, vous vous compliquez la vie beaucoup plus que je me la suis compliquée moi-même ? Vous cherchez des instruments, vous cherchez des outils au lieu de vous dire, il y a un champ, j’avance, s’il y a un ennemi je le verrai. Mais qui te dit qu’il y en a un. Au moment où tu charges avec armure, épée, cheval et tous les autres soldats, tu t’aperçois que tu tombes dans le vide, et c’est un cri, tous les chevaux tombent, ce n’était qu’une falaise, ce n’était qu’un vide et tu te trouves bête. J’ai passé ma vie à chercher des chevaux, j’ai perdu ma vie à rassembler une armée, à prévoir un plan de bataille, alors que j’aurais dû me faire pousser des ailes. Encore une fois tu attrapes la barbe du Bon Dieu et tu la secoues, tu ne pouvais pas me prévenir ? Mais comment aurait-on pu te prévenir entêté que tu étais, borné, têtu, paresseux. Si tu refuses de laisser pousser tes ailes, c’est bien que courir la campagne en t’arrêtant auprès de la fermière et de chercher des chevaux soit quelque chose de plus facile.

    Je te demande une simple chose, n’imagine pas qu’il y a un ennemi, il n’y a qu’un Roi à servir, pas simplement un Roi qui est au ciel, mais un Roi qui est toi-même. Ne prévois pas des plans de bataille par des méditations compliquées pour avoir la maîtrise sur ton corps émotionnel, physique ou mental. Avance et saute. Tu vas me dire, ce n’est pas facile. C’est de la paresse, rien d’autre. Je vais te le répéter plusieurs fois. C’est de la paresse, c’est de la paresse, c’est de la paresse, c’est de la paresse. Aller on exorcise, tu voudrais bien méditer, mais tu es comme une certaine chanson, je voudrais bien, mais je ne peux point. Tu voudrais bien méditer, mais en même temps tu ne paies pas le prix. Ça t’embête qu’il y est une voie spirituelle, qu’il y est un bon Dieu, qu’il faille, devenir un maître, devenir végétarien, ne plus boire de l’alcool, que l’on te prédise que l’amour même le plus grand n’est qu’une illusion et qu’il faudra que tu t’en détaches. Ça t’embête que le Bon Dieu ait inventé un monde où l’humain n’est pas à sa place.

    Comment veux-tu méditer alors que tu es dans un tel conflit. Je te conseille d’aller régler tes comptes avec le Bon Dieu, tu ne peux pas méditer, prier tant que tu n’as pas dit tout ce que tu penses, tant que tu n’auras pas vidé ton sac comme tu le dis toi-même. Tu vas me dire que parler avec le Bon Dieu, ce n’est pas si facile ! Mais oui, je te l’ai dit, il est partout, il est en toi, il est autour de toi, sans arrêt. Sa seule difficulté est qu’il ne peut te répondre, alors que facilement il peut t’entendre. Alors parle-lui, dis-lui, exactement comme tu règles tes comptes avec un ami, dis-lui tout ce que tu as sur le cœur. « Voilà, je crois en toi, d’une certaine manière, il ne faut pas te faire d’illusion, ce n’est que d’une certaine manière, et c’est bien parce que certains m’ont fait peur du diable que je me suis intéressé à toi. Mais admettons que tu sois peut-être une planche de salut, même si actuellement tu es plutôt une planche de battoir, voilà ce que je pense de toi » et tu lui dis tout ce que tu penses. Dis-lui aussi tout ce que tu penses de toi, de la vie, tu lui écris, même s’il te faut deux jours pour écrire cette lettre, prends deux jours, mais dis-lui sincèrement, et je te l’affirme, il t’écoute, je te le dis, et je te le répète, il a des difficultés pour se faire entendre de toi, mais il n’en a aucune à t’entendre.

    Et lorsque tu auras vidé ton cœur, que tu auras laissé pleurer en toi tout ce qu’il y a à pleurer, tout ce qui charge ton corps, tout ce qui fait ta maladie, ta perturbation, ton déséquilibre ou ta tristesse, dis-lui toutes ces choses et abandonne les lui, à ce moment-là, il enverra sa bénédiction. Aussi sûr qu’il existe la pluie, le vent, aussi sûr que les hommes sont physiques, ses bénédictions existent, tu ne dois pas en douter, jamais, à aucun moment de ta vie.


    Simplement, il te faut savoir les recueillir, de nouveau il faut savoir se vider, pour recueillir. Et lorsque tu arrives à recueillir, tu t’aperçois qu’il n’y avait jamais eu de problèmes, que Dieu et toi aviez toujours fait bon ménage, qu’il n’y a eu que des malentendus comme dans tous les couples. Mon Dieu, ce n’est pas si grave, mais que désormais vous êtes unis, main dans la main. Que tu as encore un état humain, que tu as encore des choses à accomplir et à lui ramener, mais tu vas voir que lui aussi sait faire sa part de travail, qu’il sait t’inspirer, qu’il sait te protéger, qu’il sait même te donner des libertés quand tu en as besoin.

    Dieu sait être généreux. Tu crois que tu dois vivre de riz complet, dormir sur des briques, marcher sur des charbons ardents, te massacrer le sexe, alors que Dieu est généreux. S’il voit que tu fais ton travail, c’est lui qui t’emmène vers l’amour, s’il voit que tu en as besoin, c’est lui qui va t’emmener et qui va te dire, voilà celui qui va t’aimer pendant quelque temps, voilà, celle qui va t’aimer pendant tout le temps où tu en auras besoin, c’est mon cadeau sur ta route puisque tu travailles, puisque tu accomplis, puisque tu sers, puisque tu rayonnes, puisque tu es la providence pour les autres, voilà la providence qui vient vers toi. Tu as besoin d’un amour, il te le donne, tu as besoin d’un autre événement, il te l’apporte, et tu lui envoies le karma, il avale le karma, il sait l’avaler.

    À propos de Karma

    Il y a une grande confusion à propos du karma, tout le monde croit des choses insensées. Je pense mal, la pensée revient vers moi, j’aime mal, ce mal revient vers moi, je donne un coup de pied, on me le rend. Le problème est que cela suit les incarnations, c’est parfois ennuyeux. Mais à un moment donné si tu dégages cette providence, cette énergie, tu deviens ce grand mouvement capable d’entrer dans les expériences, de méditer, de rayonner, tu aimes, mais tu plonges, le karma ne serait plus exister.

    Car, si étant ce grand rayonnement, il se trouve qu’il y aurait une petite tâche, une petite entrave due à une de tes erreurs passées, que ce soit l’année dernière ou que ce soit dans d’autres vies, Dieu ne permettrait jamais un si grand rayonnement, une si petite obstruction, il ne permettrait jamais ce grincement, la lumière que tu es capable d’attirer purifierait cette entrave, l’enlèverait. C’est comme un petit feu qui serait dévoré par un grand feu. Serais-tu discerner encore une petite flamme dans la grande flamme ? Non, il y a un grand feu et la petite flamme est purifiée par la grande flamme.

    Ne te demande pas, si c’est ton karma de faire ceci, de faire cela et si quoi que tu fasses pour le Bon Dieu, ton karma t’attend toujours à la sortie du virage. Prends cette flamme qui est la vie, soit ce centre qui est magnétique et tu verras que non seulement tu renouvelles tes forces, que tu brûles ton propre karma, mais ton karma est brûlé pour que tu sois la flamme pour les autres. Et Dieu est si content de toi, à ce moment-là et comme le Christ l’a chanté, il te le fait chanter aussi. Dieu est mon Père, Dieu est ma Lumière, Dieu est la gloire de l’univers. Pendant un certain temps tu chanteras cette chanson, jusqu’à ce que tu comprennes que tu es celui qui est Dieu et qui s’est retrouvé. Là c’est une autre histoire, nous en reparlerons un peu plus tard.

    Sois un centre magnétique

    Essaie d’être ce centre magnétique. Comment tu le deviens ? Va dans la vie, tu as encore des problèmes, des négativités, tu vas les transformer. Non pas en allant chez un psychiatre ou en racontant tout à un ami qui va pouvoir trouver le bon mot, mais parce que tu vas dans la vie et en allant dans la vie et bien tu ramènes des énergies pleines de prâna, pleines de richesse et ça efface le tableau noir. C’est automatique, puisque si tu es là, à contempler tes misères, en attendant que la terre tourne, en attendant le guérisseur idéal, le psychiatre idéal, le Messie idéal, pendant tout ce temps tu es dévoré, tu ne deviens ni magnétique, ni spirituel, et un jour ou un autre, tu meurs, c’est certain, tu meurs.

    Alors évitons cette fin dramatique et devenons magnétiques. Va dans le mouvement, bouge, pense, frotte-toi à la pensée des autres, même si on va te faire des reproches, en te disant : « mais non ce n’est pas une bonne pensée ». Moque-toi de ce que les autres pensent. Pense, sans t’attacher non plus à ta pensée, simplement pour le plaisir de penser, le plaisir d’être en mouvement. Va dans la vie, bouge, parle et reviens toujours au recueillement. Puis repars, bouge, danse, parle, puis reviens au recueillement. Ne fais pas de ta vie un long recueillement, tu ne peux pas. Quand ta vie doit être un long recueillement, c’est l’occasion d’une destinée spéciale et même dans ce recueillement, il y a beaucoup de mouvement, parce ce que l’on sait que l’on doit produire des pensées semences, des rayonnements et que donc on est en grand travail.

    Penser que l’on peut passer une vie dans le recueillement est absurde, on se prive d’une multitude d’expériences, on doit aller dans l’action et revenir au recueillement. Par exemple, si l’on pense au moine idéal, il faudrait qu’il aille au travail le matin et qu’il rentre au monastère l’après-midi pour faire le silence, les prières, les méditations. Mais il faudrait qu’il aille au travail le matin, dans la communauté, chez les malades, chez les pauvres, chez les riches, en train d’essayer à monter un chameau ou à conduire une voiture. Vivant les moines, debout, vivants et dans le monde. Mais qu’est ce que l’on voit, de longues files de robes de bures, dans lesquelles quelquefois faiblement s’agite une petite flamme, mais le plus souvent un grand désespoir, parce que le mouvement de la vie leur a été retiré. Était-ce juste de retirer la vie à ce point ? Non et surtout pas au nom du développement spirituel. Il devrait y avoir encore une part de confrontation au monde, avec les autres. Sitôt que l’on retire ça, on retire la moitié du développement spirituel. Quel gâchis ! C’est dommage, confrontation recueillement, et tu verras qu’avec ces deux énergies, non seulement tu n’auras plus besoin de moi, mais en plus tu auras trouvé Dieu. Dans chaque mouvement, que ce soit l’action ou que ce soit le recueillement, étant donné ton interprétation juste de la vie, il sera là, tu verras.

    Sortir la flamme de la matière

    Je voudrais juste vous rappeler une chose avant de vous quitter, pour revenir à la question qui m’était posée. Il est très important que tout disciple qui veut accomplir un effort spirituel aujourd’hui soit conscient de la pensée des maîtres, des frères aînés ou du Christ ou de Dieu, appelé cela comme vous le voulez. Comment en devenir conscient ?

    Celui qui est doté d’intuition va pouvoir ressentir le plan qui anime l’humanité. Celui qui n’est pas doté d’intuition peut en prendre conscience dans les livres, les livres sacrés qu’ils soient anciens ou modernes, ils parlent tous de la même chose, sortir la flamme de la matière, en lui donnant la liberté de mouvement et d’expérience et la ramener à Dieu par le recueillement. Cette pensée semence est importante, car plus l’humanité devient consciente de ce programme, et plus les confusions vont disparaître et plus les cristallisations vont se défaire, les sociétés vont pouvoir se développer. Il y a une multitude de malaises sociaux qui ne sont pas des malaises sociaux à proprement dit, mais des prolongements des problèmes religieux, psychologiques ou tout simplement affectifs. Les problèmes typiquement sociaux et économiques sont rares et peu nombreux. Tout le reste est un ramassis confus entre les problèmes religieux, les problèmes moraux et les problèmes affectifs. Comment un politicien président pourrait arriver à vous guider ? Il peut assumer la partie politique, la plus économique, mais le reste il ne peut pas. Cela sert à quoi de se mettre en colère après les hommes politiques, de leur reprocher de ne pas être parfaits, de ne pas vous faire un monde parfait, alors que la plupart de vos problèmes proviennent de la vision que vous avez du monde et non pas de l’organisation de la société.

    Au fur et à mesure vous pouvez transformer le monde, grâce aux pensées semences que vous entretenez, que vous couvez, exactement comme une poule couvre son œuf. Je couve comme je répète un mantra, je couve cette pensée semence, je la visualise, je l’envoie sur le monde, je la fais rayonner, je la transporte et je la dynamise avec mes prières, avec mes invocations et mes attitudes personnelles.

    Quand je me comporte de la sorte, je suis un disciple, je suis plus proche de la hiérarchie que l’écorce est proche de la sève d’un arbre, je suis dans et avec la hiérarchie, je suis la hiérarchie et elle est moi. Il n’y a pas des maîtres d’un côté, des disciples de l’autre, des initiés d’un côté et Dieu de l’autre, et le Christ quelque part qui se promène et descend de temps en temps. C’est une seule et même grande vie et avant de s’apercevoir que c’est une seule et même grande vie, j’ai le cauchemar de croire que j’ai ma petite vie et qu’il y a ces grandes vies. Arrête tout de suite, dès demain va dans la vie, sors, bouge, réunis tes amis, parle, danse, fais un voyage, sois curieux, ne pense même pas à méditer. Réveille ton corps, réveille tes émotions, réveille ta tête, interroge-toi et, mais en bougeant et en échangeant avec les autres, et après recueille-toi, et alors tout devient simple.

    Je suis là

    Je ne suis pas compliqué, pas du tout. Si tu veux me voir, fais un pas, un seul et non seulement tu peux me voir, mais en plus, je suis visible. Est-ce que je distribue des petits plaisirs, des bonnes nouvelles, des sucres d’orge ? Pas du tout. Je suis visible, absolument et non pas en imaginant utiliser le troisième œil pour que l’on voie ma robe de lumière, Dieu sait de quoi on m’habille. Et si j’ai envie de porter un costume, pourquoi me visualise-t-on avec ses longues robes blanches qui n’arrêtent pas de traîner si bien que je m’y prends les pieds dedans. Vous n’êtes pas tous des très bons tailleurs, une fois, ce sont les manches qui sont trop grandes, une fois le décolleté, une fois on me met n’importe quel sorte de bonnet, une fois on me rase la barbe, une fois on me la recolle, une fois, j’ai les yeux bleus, une fois j’ai les yeux noirs. Sitôt que je regarde la pensée de ceux qui m’aiment, je ne me reconnais plus. Et si j’ai envie de porter un costume et une cravate et de semer ce trouble en ce moment. Si j’ai envie de le faire, c’est pour t’affirmer que non seulement je suis visible, mais que je suis déjà là. J’approfondis le mystère n’est-ce pas ?

    Ne regardez pas sous les tables, ce n’est pas la peine. Mais les plus timides, ou ceux qui ont peur de passer pour des imbéciles, se sont bien retenus n’est-ce pas ? Mais tu aurais dû regarder sous la table, tu as envie, fais-le, n’aie pas peur du ridicule, sinon c’est moi qui vais t’attendre à la porte et tu vas sentir que je suis vraiment là parce que mon coup de pied va te soulever jusqu’au plafond. Renonce à la peur du ridicule. Tu veux regarder sous la table, fais-le, cela me fait plaisir car enfin tu es vivant et tu assumes ta vie. Je ne la qualifie ni de bête, ni d’intelligente, c’est ta vie et je la prends comme elle est.

    Je ne te dis pas ça pour créer en toi toutes sortes d’émotions, la foi, la recherche, l’exaltation. C’est une vérité. Non seulement je suis très près, non seulement, je suis déjà là, mais tu m’as déjà vu et déjà touché. Nombreux d’entre vous m’ont déjà vu ou déjà touché. Pourquoi, je ne viens pas moi-même, parce que nous avons un travail spécial à faire. Je dois remplir mon contrat vis-à-vis de la personne qui parle, qui me sert de canal. C’est une relation qui date de très longtemps, c’est une vieille entente. Nous avons décidé de travailler de la sorte. Exactement, comme si un employeur qui agrandit son entreprise, ne va pas renvoyer ses anciens employés, mais il continue à son ancienne entreprise, de leur envoyer du travail en même temps qu’il anime d’autres entreprises ailleurs. Rien n’est contradictoire ! Je me promène de temps en temps et pas que dans cette ville, dans toutes les villes. J’ai compris que la vie est belle à vivre même quand on parle comme je parle, même lorsque l’on est qualifié de grand initié, comme vous me qualifiez n’est-ce pas. J’ai compris que la vie est belle à vivre et je veux la vivre aussi. Et le jour, où tout le monde l’aura compris, avec nous, avec moi, c’est à ce moment-là que l’on verra bien un costume et une cravate arriver et tendre la main à tout le monde et dire son nom, peut-être un jour, mais pas avant que vous ayez compris comment l’on doit vivre.

    Avant cela, je ne veux pas venir sous aucun prétexte. Pourquoi ? Parce que tu serais en train de cirer mes chaussures, en train d’arracher mes lacets pour pouvoir méditer dessus, je te connais. Tu attraperais ma cravate afin de te la mettre autour du troisième œil pour qu’il s’ouvre. Je le sais. Tu répéterais tout ce que je dis, afin de m’imiter pour te croire aussi grand que moi, parce que tu penses que je suis grand, je le sais. Et lorsque tu auras fini de m’admirer, et ça, je le sais aussi, sitôt que ton exaltation serait passée, ça, je le sais aussi, tu m’attendrais un soir, dans une rue, tu étudierais mon emploi du temps, mes habitudes, à cause de mes engagements, et tu finirais tout simplement comme d’habitude et ça, je le sais aussi, par me donner encore une fois, que ce soit, un coup de couteau, un coup de fusil, ou du poison à boire, nous le savons, c’est une habitude. Sitôt que l’homme a fini d’admirer, ça, c’est une énergie qui s’épuise, cela a une fin comme tout, comme le grand amour, il faut qu’il détruise son mythe et son Dieu.

    Pourquoi ? Parce que l’admiration, c’est de la folie, ce n’est pas de l’amour, ce n’est pas même ce que tu crois être l’admiration. J’admire quelqu’un parce c’est mon guide, mon exemple, mon modèle, non. L’admiration, c’est de la folie, de la possession. C’est un instinct de possession démesuré allié à un orgueil dément qui rivalise sans arrêt avec la chose que j’admire, je veux être cette chose, mais comme je sais que je ne peux pas l’être alors je veux la posséder, et comme je sais que je ne peux pas la posséder alors un jour toutes mes énergies s’épuisent, tombent et je la tue. C’est inévitable. Le travail spirituel est donc tout autre que de susciter ce genre de folie, bien que des fois ce soit inévitable, car certains cycles doivent être des manifestations, c’est une volonté qui est assumée, ce n’est pas du tout un plaisir.

    Donc travaille sur cette chose fondamentale dont je t’ai parlé, ton comportement, tes attitudes, ce que tu penses de la vie, comment tu dois la vivre et peut-être à ce moment-là, que ce soit un jour au bord du lac, ou quelque part dans un autre pays puisque je me déplace beaucoup, nous ferons connaissance. Les amoureux de la vie se rencontrent toujours, c’est inévitable, nous sommes faits pour nous rencontrer.

    À bientôt, je te salue.

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  • À toi de choisir.
    Le premier alignement, je me recueille.
    Une pensée que tu acceptes de faire éclore.
    Le Christ est la seule étincelle, qui ne s’incarne jamais, elle se révèle.
    Osez entrer dans votre vie.
    Qu’est ce que c’est d’être parfait ?
    Les gens réveillés dérangent les endormis.


    À toi de choisir

    Est-ce qu’en te prononçant cette syllabe, je veux te l’imposer ou te la conseiller comme étant la chose la plus merveilleuse au monde ? Non, ce sera à toi de choisir, je ne veux pas systématiquement tout t’indiquer. Tu dois apprendre dans le livre en ayant toi-même la force de soulever les feuilles, que je ne sois pas obligé sans arrêt de t’écraser le nez contre les lettres. Aie un peu d’initiative, essaie toi-même, un peu de poivre, un peu de sel, un petit peu d’eau, un peu de feu, un peu de pâtes, un peu de temps, et ainsi tu arrives à te faire un repas. Au lieu de me dire, qu’est-ce qu’une pâte ? Quand est-ce que je mets l’eau ? Où sont les allumettes, où est la bouteille de gaz?

    Le grand problème qu’il y a dans la relation entre l’humanité et les frères suffisamment avancés, que vous appelez les guides et les maîtres, est que l’homme attend toujours que l’on lui dise quoi faire, comment le faire. Le maître ne le dira jamais. Pourquoi? Parce qu’il sait que l’art de la vie, l’art d’être vivant, l’art d’avoir du talent pour faire quelque chose, ne provient pas de l’instruction. C’est pour cela que je me suis toujours défendu de faire de l’instruction, de vous donner des informations. La véritable instruction passe par l’expérience. Vous ne devez pas lire la syllabe AUM, en l’écrivant partout sur les murs de votre chambre, en l’ayant sur un petit papier bien coincé dans votre poche. Vous devez la prononcer, vous ne devez pas savoir l’écrire dans toutes sortes de styles, vous devez la prononcer. La méditation, c’est pareil, vous ne devez essayer de vous enrichir de toutes sortes de techniques en vous disant quelle technique est la meilleure, si j’essayais celle-ci ? Si j’essayais celle-là ? Entrer en méditation, c’est tout.

    Vous allez me dire : comment entre-t-on en méditation ? Ce n’est pas si facile que cela, vu que j’essaie tous les jours.

    Je te dirais que tu n’as pas vraiment essayé, c’est tout. Peut-être chaque jour tu t’es dit, aujourd’hui je vais méditer, et pendant que tu t’asseyais, tu étais déjà en train de penser à tout autre chose, au repas de midi, aux factures d’électricité, à ta rencontre amoureuse du soir, au film que tu es en train de rater pour faire ton saint sacrifice pour Dieu. Mais dans aucun cas ce n’était de la méditation, car si tu avais essayé, tu aurais réussi, car qu’est-ce que la méditation ?

    Je sais que c’est le silence absolu. Alors je ferme la porte de ma chambre, je m’assois et je ne considère plus rien. Plus rien n’est capable d’attirer mon attention, ni ma conscience autre que la syllabe divine AUM, rien d’autre ne peut m’attirer. Or il se trouve que sans arrêt je suis attiré par quelque chose, mon désir d’être dehors plutôt que de m’enfermer à méditer, à un vilain mot que m’a dit un ami il y a un quart d’heure. Zut, j’aurais dû lui répondre ceci ou cela pour le moucher celui-là. Ou bien, tel ou tel souci, tel ou tel désir.

    Au fur et à mesure, je m’aperçois que ma pensée est difficile à maîtriser, et je vais chercher des techniques pour maîtriser ma pensée. Ce qui fait qu’après le AUM, je vais m’assommer à coup d’encensoir. C’est certain. Bien heureux que personne n’ait pensé à inventer la méditation qui consisterait à se lancer contre un mur pour se calmer vraiment afin de méditer. Donc, si j’en conclus que ma pensée est difficile à maîtriser, parce que je suis sans arrêt attiré par des choses extérieures, et que sans arrêt je vais chercher des techniques performantes qui de toute façon ne vont pas marcher, c’est que mon point de vue à la source est faux.

    Ce n’est pas la pensée qui est difficile à maîtriser, c’est le mouvement de la vie. Tu es un mouvement, comprends-tu cela ? Il n’y a pas la pensée, il y a le mouvement de la vie. Si tu étais clairvoyant, tu pourrais voir à quel point les énergies tournent, les énergies physiques, les cellules mêmes, les énergies de tes pensées, de tes émotions, les énergies de ton corps éthérique, tout cela tourne, de temps en temps en spirale, en montant, en descendant, en s’élargissant, en se rétrécissant, en dégageant de temps en temps des sons et des couleurs, en s’imprégnant des autres énergies qui sont autour. C’est beau à voir. Pour méditer, il va falloir, créer le mouvement correct, celui par lequel la méditation arrive.

    Je te donne un exemple, admettons que la méditation ce soit, je suis sur un vélo et je pédale. À la suite de confusions multiples, car l’être humain est très talentueux pour créer les confusions, on ne sait pas pourquoi, mais tu te mets à penser que méditer ce n’est pas pédaler sur un vélo, mais courir dans un champ. Chaque matin, tu te lèves et tu te dis je vais faire ma méditation, donc tu vas courir dans le champ, mais comme l’état de bonheur, de fusion, ne vient que si tu es sur un vélo et que tu pédales alors tu cours dans ton champ et tu n’arrives jamais à l’état de bonheur.

    Tu te dis dans ce champ il devrait y avoir quelque chose qui me permette d’être un bon méditant, peut-être une petite herbe, un peu chimique qui m’aiderait à stimuler telle ou telle glande, ou peut-être en écoutant le bruit du ruisseau ou peut-être en sachant devenir l’ami des esprits de l’air afin qu’ils me soulèvent de terre. Et c’est là, que l’on commence à inventer toutes sortes de techniques abracadabrantes, alors qu’il faut comprendre que demain tu dois aller dans ta cave, qu’il y a le vieux vélo, construit par le grand-père du grand-père, du grand-père, du grand-père, du grand-père, du grand-père, le vélo cosmique en quelque sorte, et il n’a qu’une roue ce vélo, problème, il faut le reconnaître.
    Le plus souvent on accepte de descendre dans la cave, on commence à comprendre que l’on va trouver un vélo, mais comme l’homme crée toujours des confusions, il va se dire un vélo cela a deux roues et puis des freins au cas ou j’irais trop vite, puis une petite lanterne afin que lorsqu’il fait nuit je puisse encore savoir où aller. Ce qui fait que lorsque je tombe sur une roue, je me dis c’est une roue, ce n’est pas un vélo, il n’y a pas de lanterne, il n’y a pas de pédales, il n’y a pas de freins, pas de selle. Voilà que passe encore un temps de confusion, un temps de recherche, un temps de douleur, peut-être plusieurs vies, plusieurs morts, et je comprends que cette roue va rouler d’elle-même et que je n’ai qu’à m’asseoir dessus.

    Et puis plus loin, je comprends que je suis cette roue, que je suis cette cave et que je ne suis pas simplement celui qui cherchait le vélo. Je suis la cave, la roue et je suis celui qui cherchait. Tout devient clair d’un coup.

    Revenons à ce mouvement, je dois créer le mouvement propre qui doit m’induire en méditation, et pour créer ce mouvement, il y a non pas plusieurs manières, mais un certain nombre de facteurs. Il faut considérer que les techniques en soit ne sont pas porteuses de la méditation, ne peuvent pas amener la méditation, mais un certain nombre de facteurs arrivent à créer dans les énergies les alignements nécessaires pour que le bon mouvement qui correspond à l’état de méditation s’installe.

    Le premier alignement, je me recueille

    De quoi il s’agit ?

    Le premier alignement, le premier facteur c’est – je me recueille – que ce soit assis, que ce soit couché, dans une chambre, dans une église, au milieu de la rue peu importe, je me recueille. Ça veut dire quoi, je me recueille ? Est-ce que Dieu est tout content de voir que les enfants sont enfin sages dans la classe ? Mais non !

    Lorsque je me recueille, je deviens magnétique tout simplement, et en devenant magnétique, je récupère tous mes atomes, toutes mes énergies qui seraient allées de-ci, de-là, vers d’autres êtres humains, où vers l’activité de tel désir, ou vers le mouvement de telle partie de mon corps, par exemple à taper du pied, à taper de la main. Tout s’arrête lorsque je suis recueilli, je suis calme, composé, magnétique.

    Sur la base de ce magnétisme centrifuge qui va attirer tous ces atomes ambiants, ma pensée va être aussi mieux calmée, pas encore maîtrisée, mais mieux alignée, je vais lui demander de participer, par une invocation par exemple, ou une prière, que ce soit le Notre Père, ou la grande invocation que vous avez utilisé, que ce soit quelque chose que vous composez vous-même, peu importe. Et c’est là que je vais faire participer ma pensée à l’élévation de l’entité que je suis et créer ce beau mouvement qu’est la méditation.

    Quelle énergie peut apporter la pensée ?
    Puisque je vais répéter une invocation, une prière, je vais élever la nature de mes pensées, je ne suis pas en train de penser à mes problèmes de factures. Je pense à Dieu, je pense aux Maîtres, je pense à l’humanité que j’aime, j’élève mes pensées. Je ne risque pas de penser à mes petites chinoiseries, à mes problèmes de casseroles et de fond de poubelle. Je suis dans l’aspect le plus haut de ma pensée. Elle ne risque pas de reconsidérer toutes ces choses inférieures et inutiles.

    En même temps que la pensée s’élève et qu’elle se focalise sur Dieu, ou sur un maître, ou sur une lumière, elle crée par effet de ventouse et d’aspiration l’élévation de mes émotions. Ce qui fait qu’au fur et à mesure que je fais l’invocation ou que je prie, il y a une élévation de tout mon être, les émotions montent et se transforment au plus haut degré en aspiration spirituelle. Les pensées montent et se transforment au plus haut niveau de leur nature en communion spirituelle. Et lorsque tout ce mouvement ascensionnel est déclenché, mes cellules que j’ai rapatriées, qui vibrent de manière centrifuge et qui envoient leur énergie vers le haut, mes émotions qui ont découvert l’aspiration, mes pensées qui ont découvert la communion, hop, je suis la méditation et j’entre dans un état de conscience magnifique que je n’ai jamais découvert auparavant.

    La plupart des gens, et cela me consterne, sortent des moments de méditation, comme l’on sort d’un ring de boxe, avec des bleus partout, les cheveux complètement démontés, les yeux au beurre noir, la lèvre ensanglantée, des dents qui manquent tellement ils se seront battus contre les factures d’électricité, contre les remarques de tel ami, contre l’employeur qui n’arrive pas à augmenter le salaire, contre Dieu qu’on appelle et qui ne vient pas. Qu’est-ce qu’il attend pour se faire déboucher les oreilles celui-là ? Qu’est-ce qu’on attend pour inventer un ascenseur afin d’y aller plus vite ? Alors que cet homme aurait dû sortir de là avec des ailes d’anges et une tunique magnifique, porté par les anges. Voilà un bon athlète mis complètement chaos, qui en plus, est abandonné par son équipe, car les hommes n’aiment que les forts, c’est bien connu. Personne n’est là, ni pour l’encourager, ni pour le soigner, et il n’aspire qu’à une chose, c’est à mourir vu que la vie est si compliquée et Dieu si éloigné. Et c’est dans une grosse crise d’abandon, qu’il se replie sur lui-même et qu’il dit, je préfère la mort à ce Dieu sans pitié.

    Une pensée que tu acceptes de faire éclore .

    Je te comprends, mais je ne peux pas changer ton esprit, non pas que tu doives le changer toi-même. Je n’aime pas ces phrases toutes faites. Même si je le changeais en ce moment même, étant donné que tu crois à tes principes, que tu crois à ta détresse, à ta souffrance, tu ne laisserais aucune chance à mes affirmations de rentrer en toi et de créer un nouvel être. C’est pour cela que je dois tellement utiliser que ce soit les paraboles, que ce soit les petites histoires, que ce soit en empruntant directement les événements de ta vie, de façon de créer en toi une pensée qui t’appartienne. Non pas une pensée que je t’ai envoyée, mais au fur et à mesure du déroulement de l’histoire, une pensée tu as accepté de faire éclore. C’est ton acceptation, c’est ta création qui fait que d’un seul coup tu es sain et sauf. Mais si simplement tu m’obéis, ça ne sert à rien.

    Dans le monde, il y a une multitude de disciples trop obéissants qui n’arrivent à rien. Toute la journée ils nous envoient leurs communications: «si tu m’envoies à tel endroit, j’irai, du moment que c’est toi qui m’envoies. Si tu me fais faire ceci, je le ferais, Seigneur, ça me coûte, mais vu que c’est toi qui m’envoies..., fais-moi sentir que tu veux que j’y aille.

    Mais qu’est-ce que tu veux que cela me fasse de t’envoyer à tel endroit et de faire telle chose. Il y a plein de choses à faire partout, devant tes pieds, à gauche, à droite, à 500 km de chez toi, mais aussi sur la lune il y a des choses à faire. Alors commence par être actif, un homme plein d’initiatives, en état d’expérience, qui sait prendre des risques, en état de curiosité et avec bonheur, frénésie presque, mais fais. Et tu verras que nous n’avons pas spécialement le désir de t’envoyer ceci de t’envoyer cela, que la nécessité du monde est une grande nécessité, que nous ne destinons personne à untel, que nous ne destinons pas les deux, trois phrases que tu vas inventer à untel pour le soigner. C’est tout simplement, l’abondance de l’univers qui passe en toi et puisque tu es généreux, que tu es magnétique, que tu aimes l’autre et que tu veux l’aider, tu le ressens et c’est toi-même qui vas piocher dans l’abondance de l’univers pour lui donner, à lui qui à tant besoin, à cet homme qui est devant toi et qui pleure. Ce n’est pas Saint-Michel l’Archange, Khoutoumi ou Morya, ou Alfred de Musset, ou je ne sais qui d’autre qui va te dire, dis-lui que ce n’est pas grave, le 19 du mois, il va gagner au loto et tout ira bien dans sa vie.

    Non. Que ce soit Saint-François, que ce soit tous les maîtres, ils ont autre chose à faire que venir vous inspirer et vous dire quels chiffres vous devez jouer à la loterie, de vous dire à quelle porte taper pour trouver à coup sûr un emploi, si la femme que vous épousez est vraiment celle qu’il vous faut, à quelle heure vous devez concevoir un enfant afin qu’il soit un futur Bouddha. Nous recevons beaucoup de réclamations et croyez-moi, ceux qui sont au standard changent souvent de place, car ils ne peuvent plus tenir. Mais ça leur apprend la patience, la tolérance et surtout la psychologie qui anime encore les hommes. Et de toute façon quand ils reviendront dans l’incarnation, ils seront ces hommes-là, alors autant qu’ils en prennent bien conscience alors qu’ils sont encore de l’autre côté, afin qu’ils ne commettent pas les mêmes erreurs.

    La communication est plus belle s’il s’agit d’un cœur magnétique, plein d’amour, voulant donner, allant puiser dans la grande abondance de l’univers et sachant ensuite redonner. C’est cela le Christ et rien d’autre. Tu veux développer, épanouir le Christ en toi, rencontrer le Christ sur la croix ou sur le mont Athos, ou je ne sais trop où. Tu voudrais aller au fin fond de la hiérarchie parce que tu sais qu’il en est le chef, tu veux le voir, le rencontrer, le sentir, tu veux devenir lui, comme lui puisqu’il te l’a proposé. Sois et fais comme lui, c’est tout.

    Tu vas me dire: «On retombe toujours sur les mêmes phrases. Si je savais faire comme le christ, ce serait déjà fait et je n’aurais pas besoin de venir t’écouter, ni d’assister à des séminaires. C’est bien parce que je ne sais pas comment on fait le Christ que je n’arrive par à l’être et que j’ai besoin que tu me parles.»

    C’est là que j’ai envie de t’écraser le nez dans le livre. On te l’a dit dans toutes les langues, à travers toutes les générations, à travers toutes les races, ce qu’est le Christ, comment il parle, comment il pense et comment il rayonne. Maintenant, tu vas me dire: «C’est difficile.» Tu vois! Tu deviens un peu plus honnête. De ton premier mensonge: «je ne sais pas comment on fait, tu t’aperçois que tu sais très bien, mais que c’est trop dur.» Alors, rends-toi compte absolument que ce qui te fait penser que la chose est difficile, ce n’est pas la difficulté, mais c’est la paresse.

    Si je pouvais me permettre un trait d’humour, je dirais que tous les êtres humains sont des Christs. Mais tant que l’on est un être humain, on est un Christ paresseux, et tant que l’on n’est un Christ paresseux, on est un Christ qui ne se connaît pas lui-même. On est un Christ qui  sans arrêt demande qui est le Christ? Où est le Christ? Comment je vais vers le Christ, quand va-t-il revenir ? Et je fais des groupes avec les autres Christs paresseux, en me disant plus on sera nombreux à l’appeler, plus vite il va venir, lui qui est réveillé et qui peut descendre, traverser les univers. Alors on se réunit et on prie et on l’appelle, on lui envoie même des lettres, on lui invente même des rendez-vous afin qu’il s’y rende.

    Le Christ est la seule étincelle, qui ne s’incarne jamais, elle se révèle

    Mais voilà que le Christ ne descend pas, pourquoi ?

    Est-ce que ce n’est pas son heure! S’amuse-t-il de l’humanité en disant: criez toujours, je descends quand je veux! Bien sûr que non. Le Christ est la seule étincelle de toute la conscience de la hiérarchie, qu’elle soit planétaire ou solaire qui ne s’incarne jamais. Elle se révèle. Elle habite soudainement l’homme le plus riche de cœur et elle parle, elle rayonne, elle donne. C’est pour cela qu’il a existé Jésus le Christ, et non pas le Christ descendu sur la terre.

    Pourquoi en est-il ainsi ? Pourquoi Jésus, Maître et disciple, a servi la manifestation du Christ et que ce n’était pas Jésus étant le Christ ou Christ étant Jésus?

    Il faut comprendre que dans la manifestation de la divinité, il y a des seuils, et cette nature spéciale, cette fonction, ce poste spécial qui est d’être le Christ pour une humanité en marche, pour un système solaire en marche, réclame que l’on reste à un certain endroit depuis lequel on peut faire un certain travail. Plus bas on ne le peut plus, un peu plus haut, on ne le peut plus. Et pourtant pour descendre malgré tout auprès de chaque créature, puisque la nature d’amour du Christ le porte à cela, descendre jusqu’au fin fond de la vie pour aller toucher, réanimer chaque créature, il utilise pour cela ses flambeaux les plus purs, une fois c’est Jésus, une fois c’est un autre, et ce sera encore un autre, mais chacun dira la même vérité et parle au nom de celui qui l’envoie. Ensuite il y aura bien sûr toutes sortes de confusions, comme règne aujourd’hui la confusion, Jésus et le Christ. Mais peu importe, le travail aura été fait, la lumière aura été relancée et le cycle se poursuivra ainsi.

    Être le Christ, c’est être cette grande spontanéité, cette grande ouverture, cette grande faculté et facilité à vivre et à entrer dans l’expérience. Je suis un jeune Christ, je n’ai pas peur, j’ai la lumière du Christ fondamental, le grand gardien de l’univers qui me protège et dans lequel je vis et dans lequel j’évolue, et moi-même, en tant qu’entité, je suis un petit Christ et je ne dois pas avoir peur, je dois aller dans l’expérience, je dois prendre ce que j’appelle des risques. Les risques, parce que je ne sais pas ce qui va sortir d’une situation. Et c’est au fur et à mesure que ce petit Christ entre dans le courant des énergies, un courant qui existe parce que je m’investis dans les expériences, c’est à ce moment-là que le Christ se met à se ranimer, comme une flamme et que cela grandit et que cela monte et il aboutit à une ressemblance complète avec ce que vous appelez le Christ fondamental, le gardien de l’univers. Il n’y a plus aucune différence, cela devient tout simplement, une autre lumière parmi tant d’autres dans l’univers.  Donc, être le Christ, faire le Christ, ce n’est pas si compliqué.

    Osez entrer dans votre vie.

    Regarder la vie du Christ, qu’est-ce qu’il a fait? Il est venu, il a osé venir, même s’il est venu en adombrant Jésus, il a osé venir. Pour lui, c’est une forme de naissance et d’incarnation. Faites comme lui, osez entrer dans votre vie, dites oui à votre incarnation, mettez véritablement les pieds dans vos chaussures, dans votre personne, dans votre corps et marchez. Que faisait Jésus? Il marchait partout, il voyageait sans arrêt. Faites de même, soyez curieux du monde. Pas d’une manière désordonnée et exaltée, soyez curieux du monde, allez à la rencontre des choses. Même si vous n’allez en promenade que dans votre jardin, cela est sortir dans le monde, du moment que vous y allez avec un esprit de rencontre, en ressentant les fleurs, la terre, l’air, du moment que vous êtes vivant en quelque sorte. Puis au fur et à mesure que vous sentez la vie circuler en vous, que vous sentez aussi l’amour que vous portez à la vie, et à ce mouvement que vous avez déclenché, appliquer cette énergie dans les directions indiquées par le Christ. Que vous a-t-il dit ? Aimez-vous les uns, les autres, portez-vous secours. Si quelqu’un ne vous accepte pas, mon Dieu laissez le tranquille et poursuivez votre chemin. Il vous a dit comment appliquer cette énergie de vie. Et puis en final, que vous a-t-il dit ? Soyez parfait, comme votre Père est parfait. Cela veut dire quoi?

    Qu’est ce que c’est d’être parfait ?

    Travaillons un peu sur ce concept et ensuite nous nous quitterons.
    Soyez parfait. Vous répétez souvent ce mot-là, mais en vérité vous ne savez pas quoi penser à propos du mot. Donc vous imaginez. Être parfait, cela veut dire ne plus boire, ne plus fumer, ne plus dire de gros mots, ne plus avoir de mauvaises pensées, ne plus être sujet à la sexualité, vouloir tous les matins méditer, être fidèle dans l’observation de la loi spirituelle, c’est être une âme, être la libération.

    Tu emploies comme cela une suite de mots, soit que tu vas renier tout de suite après, parce qu’effectivement tu vas fumer, boire, injurier quelqu’un. Soit que tu ne connais pas, car lorsque tu dis, être parfait, c’est l’âme, la libération, eh bien, ça, tu ne connais pas encore. Tu ne peux donc identifier ce concept, qui est la perfection, soyez parfait comme votre père est parfait.

    Expliquons cela, mais au lieu que je t’écrase le nez contre le livre, viens avec moi, essaie de ressentir, de chercher, mets toi à l’écoute, réfléchis….Je te laisse du temps écoute encore un peu, détends-toi bien... N’es-tu pas parfait en ce moment? Silencieux, ouvert, ne pensant plus à dire du mal à quelqu’un, ne pensant plus à tes petites préoccupations. Heureux, en écho avec l’univers tendus par amour! N’es-tu pas parfait en ce moment? Eh bien, si, tu l’es, et ce n’est pas plus compliqué que cela. Il ne s’agit pas de renier la nature humaine, de renier l’incarnation, d’être une âme libérée flottant au-dessus des hommes et de la terre, mais dans l’incarnation, parmi les hommes, sur la terre, d’être cette même paix. La perfection c’est être la paix, et la paix c’est je ne suis plus la guerre, et la guerre c’est: je pense à répondre ceci à mon ami qui m’a dit ceci, cela ; comment je vais trouver les moyens de me procurer tel argent pour payer ma voiture, mes prochaines vacances. Comment je vais pouvoir faire des économies pour me payer tel manteau dans telle ou telle boutique, ou le séminaire de méditation tibétaine qui me garantit que ma pinéale va s’ouvrir. C’est tout ça la guerre, la dislocation, le bruit, le désordre et pendant que j’anime tout ce bruit, je ne me permets pas d’être la paix qui est l’univers.

    On se demande toujours comment méditer? Méditer, c’est uniquement le contraire du bruit. Le bruit c’est toutes mes préoccupations basses ou grandes, même la recherche de Dieu peut-être une préoccupation bruyante. Lorsque sans arrêt, on secoue l’arbre du paradis en espérant que Dieu tombe de l’arbre. En disant à force de mantras, à force de menace ou de chantage, si tu ne m’apparais pas demain je me pends à la première branche.

    Dieu peut être une grande perturbation, une grande cause de bruit. C’est pour cela que je t’ai dit oublie Dieu. Ne lui accorde pas plus d’importance qu’un saucisson que tu vas acheter au supermarché le samedi soir. Oublie, ne saccage pas tes pensées, tes émotions, ton corps. Soit le calme, c’est le plus sur moyen de retrouver ce que tu cherches. Et après ce calme, soit la vie, va dans la vie, expérimente, commets-toi avec des événements. Peu importe mon Dieu, s’il y a quelquefois un peu du délire là-dedans. Peu importe si tu vas être un peu critiqué, si tu vas dans des endroits où il ne faudrait pas, parce que l’on ne va pas te comprendre, que l’on va te maltraiter. Vas-y.

    Curiosité, mouvement, enrichissement, sois un aventurier,  un aventurier sur la terre, à propos de tous les événements que tu pourrais rencontrer, et soit le silence face à Dieu quand le soir tu vas te recueillir pour méditer. Et tu verras que dans ce bel équilibre d’action et de non-action, de recherche et d’ouverture, de mouvement et de non-mouvement, tu verras que la vie va te paraître belle, que la spiritualité te paraîtra facile. Tu ne bouges pas, non seulement tu ne bouges pas dans la journée, non seulement tu entretiens une vie assez léthargique, dépourvue complètement d’aventures, d’émotions, de stimulants et en plus tu voudrais avoir la patience, l’envie de t’asseoir le soir pour méditer, non ce n’est pas possible. Toute la journée tu as endormi ton corps, abruti tes sens, endormi tes pensées. Tout ton corps, tes émotions, ton mental, refusent en plus de méditer, car il s’agit de s’asseoir encore plus, de se taire, de faire le mort. Je ne peux pas dit le corps, toute la journée je n’ai fait que cela, paresser, traîner les pieds. Je ne peux pas disent les émotions, toute la journée je n’ai fait que cela, essayer de me calmer, de penser à mes chagrins. Je ne peux pas disent les pensées, toute la journée je n’ai fait que cela, appeler Dieu, pour qu’il vienne m’aider.

    Les gens réveillés dérangent les endormis.

    Si ta vie ne te plaît pas, si tu as des problèmes, si tu penses que Dieu n’a pas posé un œil favorable sur toi, eh bien! Je te conseille dès demain d’aller vivre la vie, sort de ton appartement, de ton chez toi, va vers les autres, vers les groupes, va dans les musées, dans les cinémas, parle aux gens qui sont dans ces cinémas, ne t’assoies pas simplement pour regarder les images. Parle aux gens, à l’entrée, à la sortie, parle à la caissière. Demande aux gens ce qu’ils en ont pensé. On ne te répond pas, tant pis. Demande à celui de droite et si on te prend pour un fou, tant mieux, au moins tu es vivant. Et si on te parle comme cela dans la rue, prend ce signe comme un signe de bonheur, il y a un endormi qui te montre que tu es réveillé.

    Les gens réveillés dérangent toujours les endormis, pourquoi ?
    Les endormis veulent les choses bien rangées, alors le feu rouge clignote tant qu’il faut, chacun passe l’un derrière l’autre, chacun respecte l’autre, chacun passe dans les passages pour piétons, chacun attend son tour à la cantine, au baptême, à la morgue aussi, il y a un temps pour tout. Et tout cela bien ordonné, bien rangé.

    C’est le sommeil qui est rangé, pas la vie. La vie c’est du désordre, des éclats de voix, de rire, des gestes. C’est des gens qui veulent danser, ils ne savent pas pourquoi, mais ils dansent. C’est des gens qui d’un coup veulent méditer, ils ne savent pas pourquoi, mais ils s’isolent et ils méditent. La vie est un mouvement, j’ai envie de t’embrasser, eh bien! Je t’embrasse. Mais voilà, j’ai lu dans un livre que les émotions, mon Dieu, c’est une démonstration peu spirituelle. Alors  je garde le baiser que je veux te donner parce que je veux paraître spirituel.

    Tout l’amour magnétique est spirituel, où toute la providence de l’univers voulait peut-être s’exprimer à travers ce baiser que je t’envoie. Pourquoi le retenir? Parce qu’un mystique pessimiste a écrit – l’émotion est inférieure au monde de l’esprit – qu’en savait-il ? Lui qui vivait avec trois grains de riz, lui qui se lavait avec de la neige fondue, lui qui n’avait jamais mis de l’huile parfumée dans ses cheveux et de s’apercevoir qu’un petit élémental avait fort travaillé pour créer ce parfum magnifique. Qu’en sait-il lui qui a renié toute communion avec la beauté ? Cette beauté qu’une multitude de petites vies se fatigue, s’échine à fabriquer pour votre propre contemplation, votre confort, ou votre propre santé . Que sait-il de cette vibration magnifique qui fait qu’au contact de l’amour qui passe, que ce soit par le regard, ou un baiser, ou un geste, qu’en sait-il s’il n’y a là-dedans, plus d’humanité, de divinité que de manger trois grains de riz dans une caverne.

    Il y a comme cela une multitude de confusions, mais ce n’est pas si mauvais que cela, même si pendant un temps cela crée quelques douleurs, des éparpillements, des larmes. Dans un sens ce n’est pas si mauvais. Plus je suis confus, plus je vais souffrir et par cette souffrance je vais détruire la confusion qui règne. En détruisant le plus vite possible la confusion, je vais découvrir la vérité. La confusion est un peu nécessaire à la vérité. C’est pour cela que nous ne dirons jamais qu’un enseignement est juste, qu’un enseignement est faux. Nous ne dirons jamais quel  Saint que vous considérez comme vrai, en est un faux. Plus il y aura pour vous d’interrogations, plus il y aura pour vous l’occasion d’accélérer votre libération.

    Tout ceci peut paraître un peu cruel, mais pas du tout, car au fur et à mesure que vous développez votre amour, votre magnétisme spirituel, vous recevez de plus en plus de guidance, d’inspiration, d’intuition. Ce qui fait que, vous interroger à propos d’un sujet où vous y passez beaucoup de temps, tout cela n’est plus un problème, cela se règle en quelques jours, deux ou trois méditations. Ou si vous n’êtes pas particulièrement intuitif, par une forte volonté qui d’un seul coup se dit, tant pis je vais prendre le risque. Dieu me voit, Dieu est mon juge, et il sait que si je me trompe, c’est en cherchant la vérité, et que donc fondamentalement, je ne commets pas d’erreur. C’est par amour pour lui.

    Quelle entité, quel Dieu, quel Maître pourrait vous accabler d’une erreur quand vous vous comportez de la sorte ? Personne. Au contraire, vous êtes bénis et au moment même ou vous vous apercevez que vous avez fait une erreur, la lumière jaillit. Mon Dieu, j’aurais dû faire ceci, cela, et hop, on a le temps de corriger. Alors que si j’y vais à pas feutrés, en me disant jusqu’au dernier moment peut-être Dieu viendra me parler. Je tends l’oreille, mais j’ai peur, mon ventre est crispé parce que fondamentalement j’ai peur. Alors je fais l’erreur, je ne la vois pas et je ne suis pas à même de la corriger. Si tu y vas en bon chevalier qui pense que, quel que soit le Dieu qu’il sert, le roi qu’il sert et qu’il ne connaît pas encore, vraies ou fausses toutes les batailles doivent être combattues....

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  • Question :
    Préparation à la communication.
    Le monde de la peur. Qu’est-ce que la peur ?
    La peur, c’est la séparation.    
    Pourquoi le simple dans la relation de disciple à guide ?
    Être totalement présent.    
    Toute communication est fortement imprégnée par l’amour.    
    L’appel à Dieu se trouve partout.
    Comment se dépouille-t-on ?



    Question :
    Dans l’enseignement qui nous a été communiqué, il est souvent question de méditations, de prières, d’incantations, etc. Compte tenu de l’évolution spirituelle très lente de l’humanité, comment utiliser des techniques pour mieux participer à l’action des entités qui œuvrent sans relâche sur les plans invisibles ?

    Préparation à la communication.
    Laissez-moi quelques secondes pour fabriquer autour de nous une colonne de lumière, vous pouvez m’aider et y participer, il suffit de vous polariser mentalement. En vous relaxant, en le voulant, en l’espérant et par l’imaginaire, sous l’effet de l’imaginaire, construisez un grand cercle de lumière tout autour de nous.

    Ceci pas simplement pour notre protection, mais pour l’intensification de nos énergies, celles qui vont monter du bas en haut et du haut en bas. Si les courants d’énergie sont intensifiés, il y aura un plus grand enrichissement pour vous. Ce qui ne veut pas dire que je vous promets que des énergies vont se faire ressentir et transformer votre vie. Nous pouvons espérer que les différents courants vibratoires qui naturellement descendent du ciel et viennent sur la terre, ou qu’ils montent de la terre par l’être humain et montent jusqu’au ciel, nous espérons que ces courants restent intacts, que ceux qui ne sont pas suffisamment purs soient purifiés et ainsi la rencontre peut se faire d’une manière agréable.

    II est important de prendre soin de la sorte, non seulement des endroits où l’on vit, mais aussi de ce que l’on mange, mais aussi des pensées et des mots que l’on prononce. Il faudrait passer un peu plus de temps, non pas à consacrer les choses, mais à les rendre conscientes. Car consacrer les choses ou les rendre conscientes c’est exactement la même technique et produit le même effet. Et on verrait très vite que non seulement les énergies de la terre seraient moins polluées, parasitées, mais que les différentes tensions nerveuses éprouvées par les êtres humains seraient facilement dissipées.

    Il y a toujours des courants de tension, de tension nerveuse, tension psychologique, qui voyagent d’un être humain à un autre, mais pas simplement sur la planète, mais aussi d’une hiérarchie de vie à une autre.

    Je viendrais à la question qui m’a été posée ensuite, car elle est très intéressante, mais avant laissez-moi terminer cette parenthèse.

    Par exemple le monde de la peur. Qu’est-ce que la peur ?

    Qu’éprouve le règne animal ?
    La peur d’un prédateur, la peur des saisons très froides qui engendrent une certaine misère et qui vont donc créer la mort, que ce soit dans la tribu, que ce soit dans la horde. À ce moment-là, la vibration de la peur qui se répand va toucher le règne humain dans la mesure où un certain nombre d’êtres humains vivent dans la même peur.

    Je sais qu’il est difficile d’admettre pour un être humain, pour un homme qui est d’autant plus conscient et fier de son niveau humain, de sa situation humaine, je sais qu’il est difficile d’admettre que du fait de ces peurs et de leurs vibrations, il se retrouve à ce moment-là semblable à l’animal. Vous allez très vite comprendre pourquoi. De cette manière, j’espère non pas vous empêcher d’avoir le courage, la franchise, l’honnêteté, mais essayons petit à petit de comprendre la peur de l’homme et en le lui faisant comprendre que la lumière mentale arrive pour qu’il puisse se maîtriser.

    Chaque fois, que je suis en face d’un événement, d’une situation, d’un choix, d’une pensée, chaque fois que je suis face à un mystère de quelque nature qu’il soit, je veux forcément faire ce qu’il y a de mieux, trouver la vérité, gagner. Je ne peux pas tolérer qu’il y ait une erreur, un échec, je ne peux pas tolérer souffrir à propos de cette erreur, de cet échec. Étant donné que je connais très bien le monde de la souffrance puisque j’y suis né, puisque c’est quelque chose qui m’accompagne tous les jours, l’erreur et l’échec ne sont plus simplement une simple erreur, un simple échec, cela devient un événement dramatique puisqu’à la suite je vais en souffrir.

    Ce qui fait que cette erreur, je ne vais pas la tolérer, elle porte la souffrance et la souffrance c’est ce que je déteste le plus. Comme un chien qui n’aime pas être battu, comme un chien qui n’aime pas qu’on le laisse dormir dehors les jours d’orage. À partir du moment où je comprends que le phénomène même de la souffrance n’est pas de la même nature que celle que j’imagine, alors l’échec et l’erreur ne me font plus peur, cela devient une occasion d’enrichissement.

    Si j’enlève le drame de la souffrance qui se trouve à l’intérieur, je deviens un être libre, pas forcément plus intelligent. Je ne vais pas forcément savoir faire de meilleurs choix, pas forcément même gagner, mais au moment où je vais choisir de croire ou de ne pas croire, de faire ou de ne pas faire, d’aller ou de ne pas aller, ce sera en tant qu’homme totalement libre, et quelle que soit l’issue de ce que je vais accomplir ou penser, je vais m’enrichir d’une expérience. Si c’est bien, je le constate tout de suite et je m’en enrichis, si c’est mal je réfléchis, je comprends et je sais désormais ce qu’il faut faire pour ne plus faire cette erreur. Mais quel que soit le côté pile ou face de la situation, de toute manière mon intelligence se construit.

    Si donc au fur et à mesure des événements, je trouve que je ne m’enrichis pas, que mon mental ne s’éveille pas, que ma grandeur humaine n’arrive pas à se développer, c’est que je ne suis pas totalement conscient et investi dans l’expérience, dans mes pensées, dans mes choix. J’aurai beau chercher partout, j’aurai beau aller voir tous les psychiatres, tous les grands phénomènes de la planète, tout le monde me ramènera à ce point unique qui me retient de faire cette expérience, la peur.

    Si je n’ai pas peur, non seulement je vais dans l’expérience, mais en plus je l’assume et surtout j’en tire un bénéfice. Si j’ai peur de l’expérience, si j’ai peur de l’échec durant l’expérience, durant le choix, durant une pensée, non seulement je ne vais pas complètement dans l’expérience, mais je ne peux même pas m’apercevoir fondamentalement de mon échec. Ce qui fait que même un échec peut à ce moment-là me paraître être une victoire, ma vision est complètement troublée. Seulement les amis, les observateurs verront que je suis en état d’échec, pas moi. La chose la plus malheureuse dans cette histoire, c’est que du moment que je ne suis pas conscient, ni consentant totalement et que je suis rempli de peur dans cette expérience, automatiquement je vais manquer des moyens même de l’analyse. Je ne vais pas être un esprit objectif et mon corps va se remplir de désirs.

    Car au fur et à mesure que je me développe dans le discernement, je me rends compte, si je suis un disciple éclairé, subtil, intuitif, qu’automatiquement mes peurs sont liées à mes désirs. Je ne peux donc pas approcher une situation sans une certaine peur, grande ou petite, sans qu’immanquablement je ranime et je rehausse mon corps de désirs, car c’est exactement la même chose.

    La peur, c’est la séparation.

    C’est un peu comme lorsque je tire un rideau dans une pièce, que je sépare en deux une pièce grâce à ce rideau. Si la pièce est rectangulaire il y aura un carré d’un côté et un carré de l’autre, on n’aura rien ajouté, rien enlevé. Lorsque je vais entrer dans ce vaste rectangle je vais me trouver en fait entre deux carrés.

    La peur, c’est ce même rideau qui ne fait que séparer ce qui apparemment est séparable et qui ne l’est pas, la peur et le désir. Un certain carré va rester éclairé car il y a une fenêtre, l’autre carré va rester dans l’obscurité parce qu’il n’y a pas de fenêtre. Le carré le plus obscur sera la peur fondamentale, le carré le plus éclairé recevant un peu de lumière sera la part du désir. Et je vais aller comme cela, moi qui suis fondamentalement le rectangle composé de ces deux carrés, je vais aller d’un carré à l’autre, d’une pièce à l’autre, alors que si je comprends que ce qui me fait passer du côté obscur au côté éclairé du monde du désir, c’est uniquement ce rideau que j’ai mis.

    À ce moment-là je découvre simplement que je vis dans un rectangle, et la lueur qui est entrée par la seule fenêtre qui permettait d’éclairer un peu la zone du monde du désir, la lueur peut complètement entrer jusqu’au fin fond du rectangle et que se passe-t-il ? Il n’y a plus de coin obscur, c’est un rectangle totalement éclairé. Bien sûr, cela reste encore une pièce animée du monde du désir, des aspirations, de l’exaltation, mais du moment que la pièce est toute entière éclairée alors ce désir, cette exaltation, cette aspiration est bonne.

    Dans le cas contraire, il peut y avoir de gros problèmes. Admettons que j’ai une intense aspiration à ceci ou à cela, que ce soit dans le domaine artistique, dans le domaine religieux, dans le domaine spirituel, à partir du moment où je maintiens mon carré obscur, une exaltation pourrait toujours tomber et je me recouvrirais de peur, la peur d’échouer, la part de mes limites et j’essaierais de les cacher pour qu’on ne les voie pas trop. Donc, il est important au fur et à mesure que l’on souhaite devenir libre, ou que l’on veuille tout simplement devenir heureux, il est important d’apprendre à retirer ce rideau.

    Comment allons-nous identifier ce rideau ?

    Qui crée cette séparation ?

    Sans vous promener trop longtemps dans des choses intellectuelles, essayons quand même d’aller ressentir et de pouvoir penser ce qui crée cette séparation. Qu’est-ce qui fait qu’en moi ce corps du désir, qui pourrait être un objet, un véhicule extraordinairement utile, devient un endroit où je me loge dans la peur, dans les superstitions, dans les haines, dans les véhémences, dans l’agressivité. Essayons de réfléchir ensemble, n’attendez pas sans cesse que je vous donne la réponse. Nous sommes ici pour réfléchir en commun et ensemble, même si vous allez prétendre que vous ne pouvez pas connaître la réponse parce que vous n’avez pas étudié. Essayer de l’attraper comme quand vous étiez petit, que vous alliez au manège et qu’il s’agissait d’attraper le pompon. Eh bien, là aussi c’est pareil. On essaie d’attraper, pas simplement ma pensée, pas comme si vous alliez capturer ma voix, il s’agit d’attraper dans le fin fond de votre cœur, à l’endroit qui est en vous le plus éclairé et où forcément il y aura une intuition, une petite chandelle qui va vous dire c’est ceci, c’est cela, allez mets-toi à cette écoute.

    Entre gentiment dans le calme, n’essaie rien d’attraper avec ardeur. Au contraire, fais comme si tu te trouvais sur l’océan en train de faire la planche comme tu dis si souvent et laisse venir. N’essaies pas de savoir si tu as tort ou raison, n’aies pas peur éventuellement d’avoir tort. Tu vois, à nouveau tu ramènes la peur, tu vois à nouveau, tu essaies de faire l’exercice et tu as peur d’avoir faux, de te tromper. Je me moque si tu te trompes et tu dois pouvoir t’en moquer tout autant. C’est à force d’essayer que tu obtiendras les petits éclats de la lumière, de l’intuition. Ce n’est pas en me regardant avec des yeux grands ouverts, ce n’est pas en m’écoutant avec de grandes oreilles bien lustrées. Allez, essaie, recommence. Dans ton esprit, tu fais la planche sur l’eau, tu n’attends rien, ne te pose même pas la question que j’ai envoyée, car tu l’as forcément entendue. Laisse simplement venir, et si tu ne reçois rien, ce n’est pas grave.
    Lorsque tu te trouves chez toi, choisis comme cela des événements simples, des questions simples, ne va pas demander au Bon Dieu pourquoi le soleil nous apparaît blanc, nous apparaît rouge le soir. Ne va pas demander non plus le nom kabbalistique de Michaël, ne va pas demander des choses compliquées. Commence avec des interrogations simples, comme quand tu apprends à taper à la machine, comme quand tu apprends l’alphabet pour la première fois, comme quand tu essaies de devenir médecin. Pour le premier jour, du simple.

    Pourquoi ce « simple » dans la relation de disciple à guide ?

    Pour cela il faut que je t’explique tout d’abord que la relation que tout disciple peut avoir avec un guide, avec un groupe, avec l’intelligence cosmique, avec sa propre âme, peu importe, appelle cela comme tu veux, la relation que le disciple peut avoir avec ces intelligences n’est pas une relation aussi simple que celle que nous entretenons en ce moment. C’est-à-dire moi, objectivement, essayant de te repérer, essayant de te répondre, et toi objectivement me recevant.

    C’est quelque chose d’un petit peu plus complexe, pas forcément compliqué, mais complexe et surtout différent de la communication dont tu as l’habitude et c’est pourquoi, pour toi, cela apparaît si obscur. Parce que l’on ne t’entraîne pas à ces choses, ce n’est pas quelque chose que l’on étudie à l’école, ce n’est pas quelque chose qui est retransmis par les parents les soirs de veillées. Maintenant tu es un adulte et tu vas devoir apprendre comme si tu étais un petit enfant.

    Bien sûr, l’adulte est impatient, exigeant. Bien sûr, l’adulte a des grandes et fondamentales questions, mais je te demande d’être comme cet enfant qui va poser d’abord les questions les plus simples, et qui va attendre une réponse simple. Ne t’attends pas que, d’un seul coup, jaillissent dans ton esprit des feuilles et des feuilles, des livres et des livres et des heures de conversation . C’est inutile, même si je te donne aujourd’hui une mauvaise démonstration parce que je prends la parole pendant des heures. Ne t’attends pas à ce que la relation avec un guide soit de la sorte. La relation peut durer une seconde et cette seconde comporte peut-être des livres pour toute ta vie.

    Pourquoi ?

    Tout simplement parce que nous communiquons par le moyen de l’archétype. En rien nous ne communiquons par les mots, les mots sont retransmis par le disciple que j’utilise et rien de plus, et pas par le disciple lui-même, mais par le corps mental uniquement par cela. C’est lui, qui à cause d’un certain éveil et à cause d’un certain répertoire, permet la retranscription. Exactement comme lorsque tu poses la question à un ordinateur, cette machine que vous avez construite et qui imite fort bien le processus psychique et spirituel qui se passe dans toutes sortes de communications. À ce moment-là, automatiquement toutes les cellules qui ont été prévues pour la réponse, se mettent au travail, communiquent et affichent la réponse. Là, il s’agit exactement du même travail, mais cela ne veut pas dire que c’est comme cela que systématiquement cela doit avoir lieu, pas du tout.

    Le meilleur moyen de communiquer avec une intelligence quelle qu’elle soit, c’est de se mettre dans un état de silence et de résonance et de recevoir non pas forcément de longues phrases, ou devenir capable d’écrire des livres, mais de soudainement recevoir l’énergie qui était transportée, soit dans un symbole qui a été envoyé, soit dans l’archétype qui peut être prononcé comme un son, envoyé comme une couleur, envoyé comme chiffre, même comme une géométrie.

    Il y a énormément d’individus qui reçoivent des couleurs. Tiens, dans ma méditation j’ai vu du bleu, j’ai vu vert, j’ai vu des étoiles, j’ai vu des petites bulles, j’ai vu ceci, j’ai vu cela, ils pensent que cela n’a aucun sens. Cela a un sens énorme et très important, mais cela paraît insensé pour l’ignorant, car il ne sait pas comment il va pouvoir travailler avec.

    Que veut dire le bleu, que veut dire le rouge, que veut dire le vert, et pourquoi le rouge nous allons spécialement le regarder depuis l’œil droit ? Mais voilà que pendant la vision on aura l’impression que les deux yeux ont vu, n’est-ce pas ?

    Mais c’est faux. Il y a une couleur qui s’adresse à chaque œil, même si apparemment nous avons l’impression de voir avec les deux yeux, mêmes s’ils sont fermés pendant la méditation. Il y a une couleur qui correspond à chaque œil et chaque partie de l’œil. Si tu vois à un moment donné une tâche rouge, une étoile rouge, un cube rouge, une vague rouge, une feuille rouge peu importe, en vérité quel que soit ce que tu crois, tu le perçois avec l’œil droit.

    Cela veut dire quoi ?

    Eh bien, cela veut dire que depuis le centre de la terre et avec le consentement de la confrérie à laquelle tu appartiens ou du guide qui te veille plus spécialement, ou du temple dans lequel tu vas de temps en temps et que tu en répètes la prière de rassemblement, ou que tu fais la méditation à heure fixe, cela veut dire qu’une énergie en provenance de la terre, mais consentie par ces guides, t’est envoyée pour te renforcer.

    D’abord pour dynamiser un petit peu ce que je vais appeler l’énergie spirituelle qui se trouve dans la matière, pour qu’à certains moments la Shakti (ou le Saint-Esprit) qui doit préparer le terrain, préparer la voie à l’éveil de la Kundalini. Ce n’est pas pour faire lever la Kundalini que le rouge est envoyé, mais pour en animer l’esprit, afin qu’un certain travail de purification, d’intensification des cellules soit opéré avant que peut-être dans six mois, dans un an ou dans deux ou trois incarnations, cette énergie spirituelle puisse vraiment circuler en toi.

    Donc qu’est-ce qu’il te faut faire si tu vois du rouge ?

    Tout simplement te mettre le plus souvent possible à la terre, prendre les énergies dans la terre. De quelle manière ? D’abord en le sachant, d’abord en n’y pensant, en étant éclairé. Il y a une multitude de choses que l’on peut faire sitôt que l’on sait que cela se fait. Alors plus besoin d’utiliser des grands mots d’invocations, des grands outils très compliqués, le simple fait de le savoir mentalement et de vouloir l’expérimenter dans le cœur déjà permet une relation avec les énergies quelles qu’elles soient. Au fur et à mesure que tu te développes, tu vas obtenir une plus grande intuition du comportement propre à faire l’accélération de tes vibrations, la purification de ta matière et peut-être pourquoi pas à savoir nous rencontrer.

    Si tu vois du rouge, tu dois aller un petit peu plus t’alimenter aux sources de la nature. Promène-toi de façon consciente, non pas en te promenant et en pensant à tes factures par exemple. Cela ne sert à rien au contraire, tu vas charger les arbres avec tes problèmes et ils vont devoir se secouer les feuilles pour se dégager de ton influence.

    Va dans la nature d’une manière consciente en regardant bien la nature, en la ressentant, en la reniflant, en la respirant, même si ce n’est qu’un quart d’heure. Je ne te dis pas de faire des longues cérémonies toute une journée. L’important est la qualité de ta présence, pas le temps que tu vas passer à une chose. Dans la communication c’est pareil. C’est pour ça que je t’ai dit : tu peux être enrichi pour toute une vie par dix secondes de communication avec une entité, alors que peut-être tu ne le serais pas en travaillant 300 ans la communication télépathique ou autre, en étudiant des montagnes et des montagnes de livres. C’est la qualité de ta présence qui va faire toute la différence que ce soit dans ta méditation, dans les échanges vibratoires, dans l’influence que tu cherches à avoir sur les autres, pour les aider, pour les guérir, pour les élever, pour les orienter, peu importe. Soit totalement là.

    Comment être totalement là ?

    On s’aperçoit que c’est une abstraction, on ne sait pas trop où chercher. Si je vous dis qu’il faut avoir les deux pieds bien sur terre, on sait ce que cela veut dire. On les pose, on le ressent et il y a un alignement.
    Mais comment être totalement présent. On ne sait pas où aller chercher en soi n’est-ce pas. La difficulté de l’enseignement, c’est que la plupart du temps nous nous heurtons à des abstractions. À ce moment-là, nous devons essayer de vous entraîner avec quelques pirouettes qui vont apparaître intellectuelles au début, mais qui en fait ne le sont pas. Il s’agit tout simplement d’éveiller votre sensibilité en juxtaposant soigneusement et correctement quelques pensées semences qui elles seules vont pouvoir, comme des ailes qui se déploient, vous permettre d’aller plus loin. Ne pensez pas que j’essaie de vous intellectualiser, ou de vous donner des informations. Nous utilisons le monde subtil et délicat de la pensée et puisque ce que vous pensez, vous allez l’être ensuite.

    Si nous étions sur une scène de théâtre, que nous décidions de jouer une pièce et que je te demande de te mettre en colère, car tel est ton rôle, imagine la colère. Mets-toi en colère, ressens la couleur, joue la colère. Tu t’aperçois que tu arrives à jouer la colère parce que tu la connais et au bout d’un moment, tu te sens presque en colère.

    De la même manière si j’arrive dans le monde de la pensée à orienter plus ou moins quelques-unes des idées fondamentales en prenant d’abord le soin d’évacuer certaines idées qui t’empêchent de pouvoir penser là où je veux t’emmener et bien rien que par le monde de l’unité et de l’abstraction tu peux devenir sensible et percevoir quelque chose. Donc agis. N’imaginons pas que nous devons nous remplir et nous saturer de pensées, d’idées, d’informations, d’instructions, de livres. L’enseignement, l’information, la parole, le livre ne sont là que pour permettre un raffinement de la pensée puisque tu vas être ce que tu penses.

    Si tu penses que tu vas être malheureux, tu vas le sentir, tu vas l’éprouver, tu vas te suicider, c’est ta vérité. Pourtant, il se trouve que tu es l’homme le plus riche du monde, que tu as plusieurs voitures, que tu es bien marié, que tu n’as pas de problèmes de santé, alors comment veux-tu qu’un observateur puisse comprendre pourquoi tu te suicides. Toi seul sais répondre à cela, puisque tu es ce que tu penses. Que tu penses que tu es seul au monde, parce que tu n’as pas pu vraiment épouser la femme que tu voulais, parce que tu n’as pas pu vraiment faire la profession que tu voulais, peu importe.

    Et s’il passait un psychiatre, un guérisseur, n’importe qui, qui arrive à te convaincre que cette pensée-là qui te donne ce sentiment d’échec est faux, automatiquement tu t’apercevrais que ton environnement est fantastique, que tu as du confort, que tu es finalement pas si mal marié que cela, que tu as des vacances, que tu es beau garçon, que tu es belle fille et que tout va bien.

    Entre ces deux étapes de ta vie, qu’est ce qu’il y a eu ? On a déchiré le rideau tout simplement. On l’a enlevé, on t’a libéré, on t’a fait penser d’une autre manière. C’est pourquoi le monde de la pensée est si important, non pas parce que pour être développé il faut intellectualiser, certainement pas ! L’intellect est peut-être même un défaut, je m’en méfie. Par contre, le monde de la pensée est un instrument, une voie en soi, cela permet d’aller très loin même dans le cœur et lorsque l’on a suffisamment subtilisé la pensée pour n’avoir qu’une seule pensée, et ayant compris, la vérité se dit : « je suis Dieu, je suis Dieu » et ta pensée fonctionnant uniquement d’après cette vérité, tu deviens un homme libre.

    Mais qu’avons-nous en vérité ? Une pensée qui s’est subtilisée, qui s’est développée qui a appris où était le bien, le mal, le vrai et le faux, et qui, au fur et à mesure, s’est rapprochée de la pensée une et unique qui anime tout l’univers. La pensée de Dieu, la vie fondamentale, l’entité cosmique, appelle cela comme tu veux.

    Donc, il est important pour moi de travailler sur ta pensée, même si je ne veux pas t’instruire. Je ne t’instruis pas, tu sais très bien que j’ai toujours refusé cela, cependant, fais marcher ta tête pendant que nous communiquons. Cela ne sert à rien de t’asseoir et de vouloir retenir tout ce que je dis, c’est inutile. Alors échangeons, pose-moi tes questions, envoie-moi tes interrogations et même si je ne te réponds pas maintenant, mets-toi à l’écoute dans la semaine, la semaine prochaine, la semaine qui vient après, le mois suivant et l’année tout entière, peu importe, persiste et tu verras que le monde des communications et le monde de l’amour ne sont pas si loin que cela.

    Toute communication est avant tout fortement imprégnée par l’amour.

    On ne peut imaginer une communication qui ne passe pas par l’amour. J’aime mon disciple et mon disciple m’aime. C’est à partir de cette énergie, de ce mouvement, de cette spirale, qu’un archétype, qu’une géométrie, qu’un son, qu’une couleur peut voyager et venir se manifester jusqu’à celui qui écoute.
    Pour toi, il s’agit de produire le même effet. Il ne faut pas forcément que tu m’aimes, parce que je ne te suis pas forcément destiné, ce n’est pas forcément avec toi aussi que je dois communiquer. Il y a une multitude de frères aînés qui attendent que cela, communiquer, guider, informer. C’est un travail magnifique, donc ne vous focalisez pas sur moi. Cependant, il faut que fondamentalement il y ait l’amour pour qu’une communication puisse se faire. Nous sommes au courant de tout, nous voyons tout, nous entendons tout, nous sommes heurtés aussi par tout. Mais si le voyant que tu es n’est pas doué, que tu persistes et qu’il y a une grande qualité d’amour qui demeure dans ton cœur, à ce moment-là nous essayons d’améliorer en toi ce que l’on peut améliorer sans te faire trop de mal, sans trop de perturbations, afin qu’une communication intuitive puisse avoir lieu.

    Là, où il y a cet appel, nous ne pouvons pas résister c’est impossible. C’est comme si tu me demandais d’aller retenir les rivières, je ne peux pas. La rivière descend de la montagne, elle est animée par sa propre force. Il y a en plus l’esprit de l’eau qui pousse et qui tend toujours à rejoindre l’océan, car c’est ça aussi qui fait le mouvement de l’eau, c’est l’esprit qui se trouve dans l’élément et qui tend à rejoindre cette grande unité qu’est l’océan. Exactement comme toi, petite goutte d’eau, tu essaies par de grands mouvements de rejoindre la conscience cosmique.

    Tout le monde veut rejoindre quelque chose, sans arrêt, même la graine qui pousse dans la terre, au fur et à mesure que le printemps passe, la graine se développe et devient un arbre qui essaie de monter de plus en plus vers le ciel.

    Qu’est ce qu’elle veut cette petite graine ? Elle veut devenir un arbre ! Mais non. Par contre entre-temps, il est bon que cette graine œuvre en tant qu’arbre, parce que cela permet à la planète d’exister, cela permet aux hommes de respirer, cela remplit une fonction, mais cela n’est pas une fin en soi d’être un arbre. Voilà une forme de vie qui se dit : j’aime les êtres humains, je veux leur rendre service, qu’est ce que je pourrai faire ?

    Les architectes consultent la richesse de cette petite âme et voient qu’il y a là une bonne volonté, ils disent : il serait utile que tu fasses ceci, cela, est-ce que cela te va ? La bonne volonté dit oui, du moment que cela me permet de grandir et de monter jusqu’au ciel.

    Cette petite graine, cette petite forme de vie qui devient un arbre, qui s’étire vers le ciel, permet aux hommes de respirer et d’animer la planète. En même temps cette forme de vie monte sa propre Kundalini vers le ciel pour retourner au cosmos. Il ne s’agit pas du même retour spirituel que pour un être humain, mais c’est à son niveau la seule manière pour rejoindre une sorte de conscience cosmique. Ce qui fait que cette petite forme de vie va passer dans un autre règne, qu’elle servira aussi d’une certaine manière et qui servira à d’autres règnes en même temps. Ce qui lui permettra chaque fois d’atteindre le plafond du niveau de vie, du règne de vie où cette forme de vie s’est installée. Chaque fois, ce plafond sera pour cette petite forme de vie, cette petite étincelle, Dieu.

    L’appel à Dieu se retrouve partout.
    Que ce soit dans la vie minéral, végétal, dans la vie humaine, dans la vie des anges, même dans la vie des étoiles. Cela se retrouve partout, mais chaque fois le plafond est un peu différent. Par exemple, le plafond, Dieu, pour une étincelle, qui a pour destin de devenir une petite graine puis un arbre, cette forme de divinité est d’une nature différente que la divinité que vous vous pouvez atteindre, qui commence à être déjà la véritable divinité, et plus simplement un plan quelconque.

    Au fur et à mesure que tu vas comprendre, qu’il s’agit de devenir magnétique par ton amour, tu vas non seulement pouvoir attirer les énergies sur toi, attirer peut-être des guides, mais cela n’est pas la chose la plus importante en vérité, mais tu vas pouvoir transmettre aux autres, soit parce que tu vas pouvoir parler, soit parce que tu vas rayonner, peu importe, laisse arriver ce qui doit arriver.

    L’énergie qui te choisit sait mieux que toi, ce que tu peux faire. Elle sait mieux que toi si tu dois uniquement rayonner par les pieds, et oui, pourquoi pas après tout. Accepte ! Elle sait mieux que toi si tu dois rayonner par le cœur, parler ou écrire des livres, te retirer dans une montagne et méditer pour l’avenir du monde. Laisse venir, n’exige pas de la divinité que ton destin soit ceci ou soit cela, que tu veux servir comme ceci, que tu veux servir comme cela.

    Si par discernement, tu arrives à te connaître, parce que tu arrives à bien cerner tes talents et aussi tes limites, alors si tu y ajoutes ta volonté, c’est magnifique.
    Mais dans les premiers temps, les débuts, tu ne peux pas avoir une opinion claire quant à tes talents, tes limites, ou même ta destinée. La preuve, tu ne sais même pas qu’elle est ton destin. Au fur et à mesure que tu aspires à simplement servir, n’essaie pas d’imaginer quoi que soit à propos du service, fais le vide total, rends-toi simplement disponible, allez on vide la maison, on enlève tous les meubles, et on ne cherche pas à demander au Seigneur, si on veut un style chinois, un style rococo, si on veut du Louis XV, du Louis XVI. Si même on veut des meubles, on vide la maison.

    Par contre, ton travail absolu, nécessaire, immanquablement nécessaire, car sans lui tu n’arriverais à rien, reste dans ta maison et allume le feu dans ta cheminée. C’est cela qui attire le Seigneur, c’est ce qui lui fait installer ses meubles, parce qu’il a envie de rester chez toi, tout simplement. Il s’est dit là, il y a un bon foyer et je vais installer mes meubles et je m’installe.

    Comment se dépouille-t-on ?

    Mais comment arriver à se dépouiller de la sorte, sans pour autant utiliser des grands mots, comme se dépouiller de l’égo, se dépouiller de ses limites, de ses défauts. Oublions ces grands mots, ces grandes misères, essayons de le vivre complètement, non seulement dès maintenant, mais de pouvoir le répéter sans arrêt autant qu’on le veut.
    Comment on se dépouille ? C’est un acte simple, mais un peu douloureux, douloureux parce que l’individu à l’habitude de penser ce qu’il a envie de penser, ce qui lui plaît, ce dont il croît, selon ses convictions. Alors forcément faire la sonnette, pour lui, cela veut dire quelque part se vider de lui-même, ce n’est pas simplement enlever quelque chose comme lorsqu’on enlève des meubles. Il s’agit de se vider de soi-même. De nouveau on ne comprend pas, voilà une abstraction. Je comprends enlever mon défaut, enlever mes meubles, mais comment me vider de moi ?

    Et c’est là que l’on s’aperçoit de l’endroit exact où se trouve la crise spirituelle. Sitôt que j’imagine me débarrasser de moi-même, je ne sais plus qui je suis, qui va continuer d’exister, car je ne suis conscient que de ce petit moi à la fois matérialiste et à la fois un petit peu aspirant spirituellement, mais qui est avant tout une somme de plusieurs centres d’intérêt.

    Ce n’est pas un moi authentique, ce n’est même pas un moi objectif. C’est une somme de différents intérêts, mon intérêt pour les sciences ésotériques, pour telle personne avec qui j’aimerais avoir une relation amoureuse, pour mon employeur sur lequel je compte pour mon augmentation de salaire, pour tel ou tel plaisir, mon intérêt pour ceci, pour cela. Chaque fois, je pense en étudiant cette chose, en parlant comme il faut à telle personne, en m’intéressant à telle chose, en offrant ceci à telle autre personne, je vais pouvoir aménager mon environnement comme cela me plaît afin d’y être confortable, afin d’être en toute sécurité, afin d’être dans le bonheur.

    Il se trouve que certaines personnes assez persistantes arrivent à s’organiser de la sorte. Mais quelquefois, il y a de mauvaises surprises. J’ai été assez rusé pour savoir qui contacter pour avoir tel emploi et que j’ai un bon salaire. J’ai été assez rusé, malin, pour savoir m’adresser à tel endroit pour avoir une grosse réduction pour la voiture de mes rêves ; assez rusé pour offrir un beau bouquet de roses, au bon moment à ma secrétaire parce que je convoite son oreiller, son lit et tout ce qui est dedans, elle a accepté et me voilà donc très heureux. Un bon salaire, une belle voiture, une belle maîtresse, des vacances qui s’annoncent bonnes, les enfants très intelligents qui grandissent tout seul, mais voilà que plus rien ne va.

    J’ai tout cela et de manière stable et plus rien ne va. Ou bien, finalement, je ne suis pas bien avec moi-même et sans arrêt je trouve que mon nez est trop gros, ou que je ne suis pas assez musclé et pour les femmes que je ne suis pas suffisamment bien faite, je vais sans arrêt taper sur un événement qui va être le point où je vais fixer ma crise spirituelle. En fait, mon problème, ce n’est pas que je ne me plaise pas, que mon nez est de travers, que je suis trop gros, trop grosse, que je ne suis pas belle, pas beau, c’est parce que la conscience en mouvement va trouver coûte que coûte un moyen de vous faire poser une question fondamentale.
    Mais pour que vous vous posiez cette question fondamentale, que vous fassiez un effort et que vous vous intéressiez à autre chose et à quelque chose d’essentiel, la conscience en mouvement va chercher des points de crise. Et qu’est ce qu’elle trouve ?
    Elle trouve que tout va trop bien dans votre vie, qu’effectivement, le salaire, la voiture, la maîtresse vous ravit, les enfants vous ravissent. Alors qu’est ce qu’il se passe ? Elle va chercher ce qui, en vous, pourrait devenir l’occasion d’une souffrance, d’un mécontentement et d’une recherche.

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  • Exercice de méditation
    et autres exercices.

     


    Donc, il existe un certain type d’activité qui favorise la méditation.

    Ce qui favorise énormément la méditation ce sont tous les mouvements des bras. Pourquoi ? Parce que les bras sont en relation directe au niveau du torse avec le cœur physique, avec le cœur spirituel. Tous les mouvements que je vais donc faire comme cela avec mes bras vont créer des attitudes, des sensations intérieures qui petit à petit vont agrandir mon cœur spirituel. Par exemple, si j’ouvre mes bras comme si je voulais prendre une immense brassée d’une énergie qui serait devant moi.

    Au début, je vais le faire en pensant harmonie, planète, que j’aime ma planète, j’aime mes amis, je communie avec ma planète, avec mes amis. Et puis en ramenant les bras vers moi, je sens que je ramène toute cette énergie d’amour que j’ai imaginée.

    Parce qu’en fait la planète n’est pas en train de penser à moi et à m’aimer. Mes amis ne sont pas en train de penser à moi et en train de m’aimer. C’est moi qui pense que j’aime mes amis. C’est moi qui pense que mes amis m’aiment, c’est moi qui crée cette énergie d’amour, énergie d’amour qui pour exister a besoin de se donner le prétexte que c’est l’amour de mes amis qui me fait du bien, et je ramasse toute cette énergie d’amour et je la ramène sur mon cœur.

    Et comme c’est une énergie que j’ai créée, que je ramène, que je guide avec les bras, c’est une énergie que j’amène dans le chakra du cœur. Comme cela au bout de quelques passages, je découvre que mon chakra du cœur à une intensité plus grande, qu’il se met à osciller, à palpiter, que je peux arrêter le mouvement parce qu’une conscience belle et grande est en train de s’installer, une présence magnifique est en train d’osciller, j’en suis le témoin.

    Par contre, si je me mets à bouger les jambes, comme lorsque l’on veut danser, je m’aperçois que c’est toute l’énergie physique que je remue, toute l’énergie musculaire, toute l’énergie sanguine que j’intensifie. Tout cela pour apporter au corps un plus grand défoulement par exemple, ce qui ensuite me permettra de bien méditer ou d’apporter, si je suis fatigué un peu plus d’énergie grâce aux mouvements, grâce à l’oxygène acquis. Et si je pousse plus loin avec un certain rythme, avec un certain type de mouvement, je peux même petit à petit, éveiller par couche la Kundalini dans le chakra racine.

    Ce qui ne veut pas dire que je vais l’éveiller pour qu’elle m’illumine, mais je vais suffisamment la déranger pour que des petites vagues successives montent. Cela ne fera aucun dérangement, je ne la sentirai même pas. Mais le voyant qui regarderait mon aura à ce moment-là, verrait des petits filets bleus sortir de ce chakra et se répandre dans tout le corps. Je verrais aussi que si je fais certains mouvements avec la tête par exemple tourner la tête, j’obtiendrai d’autres sensations.

    Comment voulez-vous méditer dans un corps endormi, lourd, empâté ?
    C’est impossible.
    Un corps ne peut être réceptif, ne peut offrir ses énergies à transformer ensuite, que s’il a des énergies réveillées. Beaucoup de gens s’installent dans la méditation alors que le corps est avachi, alors que le mental est assombri par ce que vous appelez le stress. Les émotions complètement parasitées par des complexes ou des remords. Comment voulez-vous méditer ? C’est impossible !

    D’abord, on va bouger, on va se mettra debout et puis on commencera à bouger les bras, bouger les jambes comme si on cherchait à danser, ce qui ne veut pas dire que vous devez danser une danse comme le rock’n’roll ou le tango, je ne parle pas de ces choses. Laissez votre corps bouger, laissez le faire. Pour le laisser faire, il va falloir l’écouter.

    Dans un premier temps, mettez-vous debout, fermer les yeux, les bras ballants et écoutez votre corps. Faites promener votre conscience comme si elle était une petite balle et promenez-la dans tout le corps. Prenez contact avec les endroits où se trouvent des tensions, des énergies accumulées ou des énergies qui manquent et faites bouger cette partie par des mouvements harmonieux, mais n’inventez pas le mouvement, laissez-le avoir lieu, tout doucement.

    À ce moment-là, ce n’est pas vous qui allez inventer un mouvement, mais du fait d’avoir les yeux fermés et de votre intention, c’est l’énergie spirituelle qui va exécuter le mouvement. Sitôt que vous fermez les yeux, les énergies s’introvertissent au profit d’un dégagement d’énergie spirituelle. Donc, lorsqu’elle va commencer à circuler, cette énergie spirituelle va savoir quoi faire.

    Si vos énergies sont bloquées autour du bassin, elle vous fait faire des mouvements rotatoires du bassin. Laissez faire, n’essayez pas de comprendre, n’essayez pas de les faire, n’essayez pas de les arrêter. Écoutez et vous verrez à quel point, le corps qui est pris par cette énergie, cette énergie qui commande, à quel point le corps vous apprend à méditer.

    Pour savoir à quel moment vous allez arrêter, il ne faudra pas le décider, il ne faudra pas l’intuitionner, il faudra être suffisamment à l’écoute pour ressentir l’instant où l’énergie arrête et c’est donc là une parfaite et puissante méditation.

    Si l’énergie est bloquée ou a besoin d’être intensifiée dans d’autres parties du corps et bien laissez bouger le corps, puis asseyez-vous. Maintenant que vos énergies circulent librement dans tout le corps, vous allez voir à quel point méditer est facile.

    Un conseil avant de vous quitter, dès demain bouger. Offrez à la méditation un corps éveillé, un mental éveillé, par les méthodes d’éveil dont je viens de parler. Étrangement, plus vous aurez fait bouger votre corps et plus vous l’aurez maîtrisé, un grand calme va s’installer en vous. C’est étrange n’est-ce pas, mais c’est la vérité.

    Ce qui ne veut pas dire que dès demain il vous faudra bouger comme des démons pour espérer faire un quart d’heure de sublime méditation. Je ne vous demande pas de vous agiter dans tous les sens. Je vous demande d’écouter ce que l’énergie spirituelle veut faire bouger dans votre corps, parce que cet endroit est bloqué ou déficient et il faut ranimer.

    Les occasions de blocage sont nombreuses dans le corps, chaque articulation devient une zone de blocage d’énergie, chaque croisement de nadis, c’est-à-dire ces petits circuits éthériques dans lesquelles l’énergie circule sont des risques de blocage d’énergie.

    Est-ce que vous vous imaginez pouvoir prendre votre voiture si la batterie est déchargée ou si même elle était survoltée par exemple ?
    Pensez-vous pouvoir faire marcher votre voiture, si les bougies sont fondues comme vous dîtes vous-mêmes, s’il n’y a pas d’essence, s’il n’y a pas de volant ou s’il n’y a pas de levier de vitesse ? Non il faut que tout cela fonctionne et que le moteur ronronne.

    Le corps est l’endroit de la méditation, le moi ne peut pas et ne sait pas méditer. Mais le temple qu’est le corps est l’endroit de méditation, pourquoi ?

    Tout simplement parce qu’il est l’endroit où l’essence opère la vie, opère le mouvement, opère le ressenti, la sensibilité. C’est par l’intermédiaire de la matière et des sens, que petit à petit on apprend à méditer, à ressentir la méditation. Puis lorsque la méditation s’élève et qu’elle dépasse le bien-être physique, le bien-être astral et le bien-être mental, on aboutit à l’âme.

    Tant que l’on est dans la matière pour une série d’expériences typiques, nous pouvons utiliser la matière pour méditer. Par exemple la respiration est un phénomène qui a lieu à cause de la matière, parce que l’on a des poumons, parce qu’il y a de l’air qui est un élément.

    Lorsque je respire, je ne fais pas qu’inspirer de l’air, je crée une combustion à l’intérieur de mon corps et cette combustion, qui suivit sur le plan éthérique, devient une énergie électrique. Cette énergie électrique est un aliment primordial, d’abord pour mon corps astral, puis pour mon corps mental et ensuite pour l’âme.

    Pourquoi pour le corps astral ?
    Prenez une respiration profonde et observez que lorsque vous respirez vos sens sont tout en éveil. Si vous retenez le souffle et si vous expirez, vous avez l’impression que les sens sont épuisés, qu’il n’y a plus de lecture, plus aussi forte en tout cas. La sensation qui est donc du domaine du corps astral entre autres, la sensation est animée par le souffle. Ce qui fait que le souffle nourrit les trois corps, le physique, l’astral et le mental.

    Le mental de quelle manière ?
    Si je respire bien, si je respire large, si je respire grand, si je respire comme savent le faire certains yogis, dans le même but que les yogis, je m’aperçois qu’une énergie s’intensifie dans ma tête et qu’il y a une ouverture de mon champ de conscience. Alors que si, comme tout le monde, comme tous les frustrés, comme tous les insatisfaits, je replie ma cage thoracique et que je ne respire presque plus, ou très mal, eh bien, mon cerveau s’appauvrit, ma créativité diminue, mes idées deviennent noires. J’ai de plus en plus de problèmes que je peux identifier et qui m’obsèdent.

    Si je respire une bonne fois, c’est comme si j’envoyais une dimension supérieure dans mon activité cérébrale. C’est pour cela que l’on peut utiliser le corps, notamment parce que le souffle s’infiltre partout, mais aussi parce que le feu circule partout.

    Le feu va provenir de plusieurs sources, de l’alimentation, dans un premier temps, je vais nourrir mon corps, il y a aussi une combustion. Dans un deuxième temps, cela a aussi un effet sur mon corps astral, selon ce que je mange, je vais être impliqué dans telle ou telle énergie qui donne telle ou telle réaction.

    Par exemple si je bois du café j’augmente mon rythme cardiaque qui rend mon système nerveux plus susceptible. Donc je m’agace facilement, et s’agacer est une émotion, une réaction du monde astral et tout cela a été opéré par une petite goutte de café. Par contre, je vais sentir que je suis plus alerte cérébralement, parce que le sang circulant plus fort, plus vite, il va y avoir une hyperactivité dans le cerveau. Donc cela concerne aussi mon monde mental et cela concerne les feux du mental. Ce qui ne veut pas dire que pour allumer les feux du mental il faut boire du café. Mais si je suis un disciple, je réfléchis intensément à quelque chose, je me sens un peu fatigué, je bois un peu de café, ma contemplation peut donc reprendre parce que j’ai de l’énergie et hop ! Je peux aboutir à un événement.

    C’est pour cela qu’il ne faut pas mésuser de la matière, des éléments et des aliments. Tout entre dans une fine et délicate alchimie. Je vous quitterai sur cet élément qu’est l’eau et toute la magnifique alchimie que vous pouvez faire en buvant un verre d’eau. On ne sait pas boire. Tout le monde a besoin de boire au moins 1 litre d’eau par jour, tout le monde le sait, tout le monde se le répète, mais on ne sait pas boire.

    En fait, il n’est pas absolument pas nécessaire de boire 1 litre par jour, mais il faut boire avec conscience pour qu’une goutte fasse 1 litre. Il y a dans l’eau un pouvoir miraculeux. Il y a dans la bouche des petits chakras miraculeux qui permettent très vite d’extraire la valeur éthérique des corps solides que l’on y introduit.

    Le petit chakra dont je parle est situé dans le fond du palais vers le haut, le même point que l’on essaie de rencontrer lorsque l’on retourne la langue. À cet endroit, il y a un tout petit chakra dont l’activité principale est d’extraire la valeur éthérique des aliments et des liquides, mais ce chakra ne rentre en activité que si on lui laisse le temps. S’il voit une grosse miette de pain passer, s’il voit une grosse banane passer, cela ne fera que passer et il ne pourra rien en extraire. C’est là que l’on va devoir manger de plus en plus pour espérer avoir un peu de santé, alors qu’il n’est pas nécessaire de manger autant. Mais si l’on ne sait pas extraire le corps éthérique des aliments, on va devoir manger plus, parce que ce pauvre petit chakra ne pourra prendre qu’une petite étincelle au passage, tellement on est pressé.

    Alors, voilà comment il faut boire. Pour que boire vous apporte le calme émotionnel, la détente dans tout le corps, mais aussi que cela intensifie la purification, vous devez prendre une petite gorgée et la garder dans le fond du palais quelques secondes. Je ne vous demande pas de faire toute une contemplation spirituelle à propos de cet exercice, ce n’est pas la peine, ce n’est que de l’eau. Mais soyez conscients qu’au moment où vous prenez cette petite gorgée, que vous la conserverez quelques secondes dans le fond du palais et que vous l’avaler, vous verrez à quel point vous allez vous sentir enrichis, vous verrez à quel point il va y avoir un écho, comme une dilatation. Vous allez, non seulement vous sentir irrigués, mais irrigués dans tout votre être, comme enrichi et oui, parce que vous aurez su tirer l’énergie qu’il y a dans l’eau.

    Vous allez me dire, mais y a-t-il de l’énergie éthérique à tirer dans une eau qui vient du robinet. Oui, il persiste quand même une trame éthérique parce que l’eau est vivante, même si elle est passée à travers des machines elle est vivante. Par contre l’eau qui a stagné dans vos réservoirs et notamment dans votre chauffe-eau, cette eau-là n’est plus vivante donc il ne faudrait pas la boire.

    Mais ce qui serait encore mieux, c’est de prendre une bouteille de la remplir d’eau, ou d’acheter une bouteille d’eau minérale si vous préférez, et de la poser au soleil pendant quelques quarts d’heure. Et si possible, la déposer le soir quand vous allez vous coucher, de façon à ce que cette eau ramasse le magnétisme de la rosée du matin. Ce n’est pas la rosée qui est intéressante, c’est son magnétisme.

    Dans la rosée il y a un pouvoir curatif extraordinaire, non parce que c’est de l’eau, mais parce que dans cette eau s’est fixé un équilibre magnifique des énergies yin et yang. La rosée est cette eau magnifique qui rencontre le jour et la nuit à un moment d’équilibre parfait. La nuit se retire et le jour commence à apparaître et la rosée est toujours là. On peut la ramasser, elle est tout imprégnée de cet équilibre fantastique.

    Donc, si l’on souhaite ou si l’on souhaiterait en tant que guérisseur aider quelqu’un à retrouver son équilibre et l’aider par des éléments concrets, on peut, en allant ramasser tôt le matin ces gouttes de rosée. Bien sûr, il faut aller la ramasser dans un endroit pur où les voitures ne circulent pas, où les camions ne circulent pas, où les chiens ne vont pas faire leurs besoins. Il faut choisir une clairière sauvage, un sous-bois sauvage et ramasser cette rosée avec une main absolument propre, très bien lavée. Vous la ramassez et vous la déposez dans un petit récipient.

    Bien sûr la collecte est fastidieuse parce que c’est une goutte après l’autre et vous allez y passer des matins pour récupérer une petite bouteille. Pourtant croyez-moi, cela vaut la peine, parce que sitôt que vous allez prescrire ce traitement à votre ami, à votre patient ou à vous-même, vous allez voir quel équilibre en quelques jours cela vous donne.

    Seulement je vous demande de ne pas commettre une erreur fatale, fatale parce que je connais vos esprits. N’imaginez pas qu’il y a un pouvoir propre à la rosée, ne transposez pas tout le pouvoir de votre transformation dans ces quelques gouttes de rosée. La rosée à une force, la rosée peut vous aider, mais ne remplacera jamais votre propre action, votre propre compréhension. Si donc vous êtes décidés à bouger, à comprendre, à vous transformer, connaissez les éléments qui peuvent vous apporter de l’aide. Mais n’espérez pas qu’en ne bougeant pas, en ne comprenant pas et ne voulant pas vous transformer et boire de la rosée pour qu’elle opère tous ces miracles.

    Les éléments extérieurs sont des aides. Ce sont des énergies qui amplifient la vôtre. Vous allez me dire quel est le meilleur jour pour ramasser la rosée ?

    Question fatale. Tous les jours sont des bons jours pour ramasser la rosée parce que la rosée ne craint pas la lune qui décroît, ou la lune qui monte ou la lune qui est pleine. La rosée est cet endroit où le jour et la nuit en parfait équilibre se rencontrent et magnétise cette eau. Cela n’a rien à voir avec la lune, avec Jupiter ou avec Sirius. Ce sont d’autres ouvrages. Par contre, il faut absolument que tu sois dans un état de recueillement lorsque tu cueilles la rosée, de façon à ne pas la contaminer par ton attouchement, la laisser pure telle qu’elle est, équilibrée.

    Si tu ne prévois pas d’aider les autres avec cela, si tu veux en faire un usage privé, personnel, il y a un autre moyen de capter cette rosée, c’est aussi par les pieds. Marche les pieds nus dans les champs et fais-le avec un esprit de recueillement comme si c’était un instant de méditation. Ne pense pas à la rosée qui entre en toi, qui t’équilibre qui donne le yin, qui donne le yang. Tout cela va s’opérer automatiquement sitôt que tu fais un acte en toute conscience et en toute méditation. Pense à Dieu et uniquement à lui, à ton âme et uniquement à elle. Et si tu fais bien ces quelques exercices, peut-être qu’au fur et à mesure de nos prochaines rencontres, je t’en livrerai d’autres, tous plus amusants les uns que les autres.

    Il y a une façon de marcher sur le chemin, de s’amuser avec le chemin. Et oui, on peut s’amuser énormément, mais pour que l’on puisse s’amuser, il faut arriver à être libre, arriver à être responsable, il faut arriver à être un homme qui marche sur le chemin, parce que c’est sa liberté, et sa grande joie. Ça sert à quoi que tu ailles marcher les pieds nus dans la rosée, si tu penses que méditer est un devoir ? Tu auras simplement les pieds mouillés et c’est tout, rien n’aura lieu. Quels que soient les petits exercices que de temps en temps je te donne, pense énormément à soigner ta compréhension.

    Et si tu sens que tout seul, tu ne peux pas y arriver, alors fréquentes des amis qui t’apprendront petit à petit à penser, fréquente des groupes qui petit à petit t’apprendront à penser. Même si ce ne sont pas des Maîtres, mêmes si ce ne sont pas des exemples, parce que très tôt tu verras leurs défauts, mais peu importe, reste avec eux 15 jours, un an, trois ans, le temps qu’ils t’apportent le déclic, la méthode et ensuite va tout seul.

    N’est pas peur, car la peur est ce qui t’empêche de toute façon de marcher sur le chemin, sur n’importe quel chemin. Tant tu as peur de passer pour un imbécile, pour un incompétent, la peur d’échouer, la peur de ceci la peur de cela, tu ne peux rien faire et ça ne sert à rien de marcher dans la rosée.

    Par contre, si tu oses apprendre, et crois-moi lorsque tu connais ce geste, il y a une grande beauté qui rayonne autour de toi à ce moment-là. J’ose apprendre, cela veut dire que non seulement j’ai accepté que je sois un ignorant, mais en plus cela ne me fait plus peur. Donc j’ose aller dans les endroits où je peux apprendre et j’apprends effectivement. Je n’ai plus de limites et je dépasse même ceux qui m’apprennent parce que je suis allé, j’ai appris sans avoir peur et sans être fier donc le peu de connaissances que j’ai acquis a donné lieu à une compréhension énorme.

    Je te souhaite toutes ces choses. Pratique-les. Je ne donne pas souvent des choses pratiques, c’est pour cela que lorsque tu le remarques il faut les essayer et je t’en prie que ce soit un lien d’humour et d’amour entre toi et moi. Juste « tu vois grand frère j’ai essayé ce que tu m’as dit, et ça a l’aire de marcher. » Ne fait pas cela pour m’obéir, je n’aimerais pas. Non seulement cela ne me ferait pas plaisir, mais en plus je devrais venir t’asséner un discours pour te prouver que l’obéissance est une illusion pour fuir ta propre peur. Tu vois tout le temps perdu, alors que nous devrions maintenant ensemble nous rencontrer en méditation. Est-ce que c’est cela qui a lieu ? Non. Je suis là et je parle, je parle et j’essaie de te démontrer et de te redémontrer par telle histoire, telle autre histoire pour finalement arriver à percer ton sac, au lieu que l’on se retrouve tous ensemble dans le cœur pour méditer.

    Et tu verrais qui je suis à ce moment-là ! Tu n’arrêtes pas de me demander qui suis-je ? Qui suis-je ? Est-ce que j’ai des cheveux longs ? Est-ce que je suis chauve comme un bonze ? Est-ce que je viens du Tibet ? Est-ce que je viens d’une grotte de la Chine ? Est-ce que je viens de Vénus ? Tu verrais qui je suis.

    De temps en temps il m’est arrivé de me confier un petit peu à propos de ce que j’ai expérimenté, à propos des énergies qui circulent en moi. Et aujourd’hui, ce que j’ai envie de vous dire pour que vous ressentiez un lien de fraternité suffisamment grand qui vous motive au travail, j’ai envie de vous dire que je ne suis pas si loin de vous. J’ai envie de vous dire que je ne suis pas dans les endroits reculés de la planète, que je suis tout proche de l’Occident, si proche qu’il suffirait de peu pour que l’on se croise. Que je n’appartiens pas seulement au royaume subtil et éthérique. Mon esprit, bien sûr, vit uniquement sur ces plans-là, mais que je dispose aussi d’un corps physique et que je suis incarné quelque part.

    Oui j’existe parfaitement. Et bien que j’existe quelque part, on peut me rejoindre dans le royaume de l’esprit, parce que la conscience éveillée ne se limite pas à la périphérie d’un corps. Lorsqu’elle est éveillée, elle est éveillée dans les dimensions. Lorsque par exemple le corps périt, cette dimension continue d’exister et continue d’être l’endroit où l’on me rencontre. Ce qui veut dire que la vie et la mort sont des fichtre illusions. Cela ne fait pas que je sois plus proche parce que je suis incarné quelque part et cela ne fait pas que je suis plus loin parce qu’un jour je quitterai mon corps. L’endroit où vous pouvez me trouver est le même de mon vivant ou depuis ma mort, c’est le cœur et l’âme. C’est le standard universel où tout le monde arrive à se parler, se rencontrer, s’envoyer des petits mots, se laisser des billets doux, des messages d’amour.

    Eh oui, j’existe quelque part et quelquefois je viens dans vos villes. Je n’essaie pas d’y mettre de l’ordre, certainement pas, ceci est le travail d’un autre de mes frères, et d’un grand groupe d’ailleurs qui s’occupe plus spécialement de la civilisation. Cependant, je croise suffisamment d’hommes politiques pour petit à petit par des mots laissés tomber au hasard des conversations ou de quelques verres échangés ensemble, essayer d’éveiller leur cœur, leur vision. Ce qui ne veut pas dire que je suis l’instructeur des hommes politiques absolument pas. Nous sommes plusieurs à passer pratiquement d’ailleurs comme des inconnus au travers de tous les regroupements humains et de toutes les activités humaines, pour poser ces petites graines, qui, nous l’espérons, changeront l’état de conscience, apporteront de nouvelles motivations.

    N’espérez pas me rencontrer parce que je vais vous donner un rendez-vous à un endroit précis. Cela se pourrait, mais c’est à vous de le créer, et en même temps si je donne ce rendez-vous, si je parle de cette chose, je sais que je crée autant de bien que de mal.

    Je crée du bien parce que je confirme la présence des frères, je confirme leur travail, cela fait du baume au cœur, cela donne du courage aux disciples, et en même temps je crée le mal, immanquablement, parce qu’on va me voir partout, parce qu’ils vont être des dizaines à jurer qu’ils m’ont rencontré alors que ce n’est pas moi. Parce qu’ils vont être des dizaines à jurer que j’ai dit ceci, que je leur aurais serré la main et que ce ne sera pas moi et que donc il n’y aura que de la confusion. Ce qui veut dire, que bien que j’aie avoué exister, eh bien, je ne me destinerai pas à vous rencontrer et que définitivement je place l’endroit de notre rencontre dans le royaume de l’âme et du cœur et là je vous y attends à chaque moment.

    Je vous salue.

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  • Qu’est-ce que le silence
    Exercice de méditation
    Le mental permet de rejoindre l’âme

     

    Pense à ce concept, non seulement je suis l’âme , mais que ce ne soit pas simplement une pensée que tu te répètes pour qu’un jour finalement, bingo, tu t’es  tellement convaincu que maintenant l’âme est là.

    Répète-toi cette phrase en cultivant l’intention. C’est là où il y a une grande différence entre le disciple sensible et le disciple trop intellectuel. Le disciple qui est sensible va pouvoir facilement, puisqu’il est un artiste, créer une intention, tandis que celui qui se serait trop polarisé dans l’intellect et qui ne profiterait pas d’une sensibilité créatrice, celui-là ne pourra pas avoir recours à l’intention. Il va devoir maîtriser son mental et le mental concret. Il va devoir maîtriser ses pensées, maîtriser ses émotions pour aboutir à ce même espace qu’est l’âme libre.

    Mon discours ne peut pas convenir à tout le monde puisqu’il y a deux grandes familles dans le monde, les gens sensibles qui peuvent travailler avec l’intention et les gens plus intellectuels qui doivent travailler par la maîtrise de l’âme, à ce grand espace que tu imagines être l’âme.


    Tu vois donc la difficulté de tous ces instants de création. Il faut d’abord que tu sois suffisamment sensible, puis artiste, pour avoir recours à une émotion que tu crées, mais que tu empruntes déjà au connu. Donc tu vas voir dans toutes tes sensations antérieures ce qui t’a donné l’impression de grandir ta conscience et ta perception. C’est là où la musique et les sons sont des aides magnifiques.

    Par la musique, celui qui est sensible dilate son champ de conscience, dilate l’espace intérieur dans lequel il vit. Sitôt que par ce voyage, tu as ressenti ta nouvelle dimension, le cerveau la répertorie, s’en souvient et lorsque tu veux méditer et que tu dois créer une intention, tu n’as qu’à aller prendre dans la mémoire, la sensation que te faisait tel ou tel morceau de musique. Tu ne vas peut-être pas te rappeler le morceau de musique, mais tu vas aller reprendre la sensation que tu as connue.

    Tout au long de la méditation, tout au long du cheminement spirituel, l’homme est fort embêté, car il va lui falloir méditer sur des éléments connus, des sensations connues, des agrandissements connus, afin de se propulser suffisamment haut pour qu’éventuellement il puisse avoir une expérience spirituelle.


    Cela fait beaucoup de complications et c’est pour cela qu’il te semble si peu réussir en méditation. Tu peux utiliser tout ce cheminement comme tu peux aller très vite au but, très vite aller à ce royaume qui est l’âme et t’y dissoudre si tu comprends la nature du silence,  grandir et défaire tes illusions. C’est un travail qui demande une plus grande compréhension alors que l’artiste, le sensitif va uniquement s’appuyer sur le monde des sensations et du connu, tu vas devoir par cette voie rapide, utiliser énormément la compréhension, mais si tu sens que cela est ta voie alors prends-la, n’attends pas, car elle est plus rapide.

    Pour accepter le silence, il faut énormément comprendre ce que sont les illusions, car on ne peut s’asseoir pour méditer, si l’on est tiraillée par l’envie de ceci, par l’envie de cela.

    Qu’est-ce que le silence ? En ce moment même, écoute.


    Quand je te dis, écoute, tu t’aperçois que tu es en train de faire quelque chose, tu écoutes. Tu écoutes d’abord tous les sons extérieurs, c’est la première étape. Deuxième étape, écoute encore, mais plus profondément. Allez vas-y fais-le, tu es embêté n’est-ce pas ? Mais je dois écouter quoi, mon Dieu? Il n’y a pas de son divin à l’intérieur. C’est là où tu t’aperçois que ce sens qui permet à tes oreilles d’entendre des bruits, lorsqu’on le retourne véritablement à l’intérieur, ne doit plus s’attendre à entendre quelque chose. Il ne doit plus se tendre pour écouter quelque chose, ce qui est une manifestation, une énergie qui va vers l’extérieur de nouveau. 

    Comment peux-tu te mettre à l’intérieur en utilisant un mouvement qui en fait va à l’extérieur ? Tu ne peux pas écouter ce qui est dedans, écouter le monde spirituel. Ce qui veut dire que l’écoute dans le domaine spirituel va être remplacée par une affirmation, je n’entends plus rien.

    Maintenant, suis ce que je te dis et ce que j’essaie de te démontrer, suis mes mots. «Tu n’entends plus rien.» Tu t’aperçois de quoi ?
    Tu t’aperçois que tout à l’heure, alors que tu étais tendu dans l’activité d’écouter et d’entendre, par le « je n’entends plus rien », tu t’aperçois que c’est la sensation d’exister qui cesse. De l’écoute tu es passé à la sensation et cela a influencé ton souffle. Tu respires d’une manière plus calme, très rangée et si tu pousses plus loin l’exercice cela suspend le souffle tout naturellement. Tu t’aperçois que cette sensation, qui est en fait comme une antenne qui cherche à entrer en écho avec la vie intérieure, que cette antenne petit à petit se calme aussi et au moment où ces trois sensations, ces trois quêtes inévitables mais illusoires se sont tues, l’existence apparaît, ton âme apparaît.

    Alors, reprend l’exercice, dans un premier temps, écoute, et dans cette écoute tu te relaxes, tu abandonnes ton corps, écoutes tous les bruits qui sont à l’extérieur et en les écoutant tu défais tes muscles, tes articulations. Maintenant, tu intériorises cette énergie cette tension qui est ton existence. Tu l’intériorises et tu sens que le souffle se ralentit. Tu es dans un premier temps comme un grand œil qui essaie de regarder à l’intérieur de la vie, de ta vie et par ton attention le calme s’installe, le souffle ralentit. À ce moment-là, si tu pousses plus loin ta capacité d’introspection, les énergies montent à la tête et c’est là que tu découvres une nouvelle sensation d’exister et plus loin même plus tard, l’âme, si tu as de la chance.

    Alors, tu vois que ce n’est pas difficile, il n’est pas nécessaire de te martyriser pour arriver à cette écoute, c’est un effet de balancement. Toute la journée, tu balances inconsciemment à l’intérieur, pas très consciemment d’ailleurs non plus vers l’extérieur, mais toute la journée c’est un va-et-vient qui va, d’un point d’inconscience lorsque ta conscience retourne à l’intérieur, à un point semi-conscient qui est dans le monde.

    La méditation est la cessation de ce balancement. Il n’est plus question de manifestations, d’extériorisation, d’incarnation, il est question de rapatriement de toutes les énergies par un silence absolu donc d’une mort. C’est exactement la même chose qui se passe au moment de la mort, durant l’alignement, la percée vers le royaume supérieur. C’est ce qui se passe au moment de la mort si on s’y est suffisamment préparé. 

    Alors qu’est-ce que la méditation ?
    C’est une petite mort et c’est pour cela que cela t’est si difficile. Acceptes-tu de mourir ?
    Non ! Tu n’as pas envie de mourir, n’est-ce pas ?
    Tu veux vivre le plus longtemps possible même si des fois tu en as assez, des fois tu troquerais volontiers ton destin pour celui d’un artiste ou d’une célébrité. C’est parce que la mort est si difficile à accepter que la méditation a une obligation laborieuse. Si tu enlèves de la mort l’idée de la fin, si tu ne vois plus la mort comme étant une fin dont on ne revient pas, quelque chose qui fait mal, tu vas voir que tu pourras aller dans la méditation sans aucun problème.

    Pourquoi ?

    Parce que si tu exorcises le phénomène qu’est la mort, ta pensée est libre de vivre. Si tu t’éveillais comme disciple et que tu décides de méditer, puisque tu es une pensée libre qui n’a plus peur de la mort, tu es détaché du monde et tu n’obéis à qui que ce soit, tu fais les choses par amour de la liberté. Les grands obstacles qui sont face à la méditation sont l’extraversion des énergies et en ce sens elles suivent un flot naturel puisque vous êtes incarnés, en manifestation, avec la peur de la mort.

    Depuis ces deux grands piliers, il y a une suite de petits bâtards, qui vont avoir des attitudes diverses. Par exemple, je vais combler ma peur de la mort avec un besoin impératif de me gaver de télévision. C’est ce qui fait que je n’arriverai jamais à méditer parce que je veux sans arrêt me repaître des spectacles.

    Pourquoi la télévision à une si grande importance dans la vie des hommes ?
    Pourquoi son impact est-il si fort que l’on en redemande ?

    La télévision, le phénomène de l’image distribuée et animée s’apparente au monde et au phénomène de la mère. Maman nous raconte des histoires lorsque l’on est bébé. Maman nous montre des paysages et nous les décrit. Maman nous montre des peluches, les anime comme des marionnettes et nous raconte une histoire. Maman est associée à l’histoire et maman par ces histoires me soulage de mon ennui. L’ennui que j’ai, puisque je suis un bébé qui ne tient pas debout, qui ne dispose pas du langage, qui ne peut rien faire de ses mains pour s’occuper. Croyez-moi un bébé s’ennuie énormément.

    Lorsque je suis un homme et un homme qui n’a pas réussi à découvrir un sens à sa vie, je suis encore un bébé qui s’ennuie, je vais avoir besoin des histoires de ma douce maman pour oublier mon ennui. Ce n’est pas simplement que je regarde avec plaisir un spectacle, je comble mon ennui.

    C’est pour cela que la télévision a un pouvoir si grand sur l’humanité. Lorsqu’elle changera de rayon, lorsqu’elle passera sous le rayon du patriarche, la représentation du père, elle ne sera plus une boîte où l’on verra des histoires se dérouler, ce ne seront plus des images qui rappellent les belles histoires que racontait maman. La télévision prendra un rôle éducatif très sérieux, ce qui ne veut pas dire que les spectacles auront déserté l’écran, au contraire. Mais dans le spectacle il y aura une dimension qui apporte à l’homme quelque chose de plus que de simplement rompre l’ennui.

    Quand on veut rénover la vie, il ne s’agit pas simplement de nettoyer les éléments pollués de la planète, il faudrait aussi nettoyer la pensée des hommes. Pour nettoyer cette pensée, il faudrait commencer à arrêter d’envoyer tous ces déchets intellectuels, comme la publicité, comme les jeux idiots, qui ne rapportent aucune dimension, aucune découverte à l’individu ou les spectacles aberrants qui ne parlent que de l’égocentrisme et des bassesses de certaines émotions.


    On s’occupe de nettoyer les rivières et les fleuves alors que l’on engorge de déchets immondes l’esprit des enfants. On ne peut pas simplement considérer un aspect de la vie pour pouvoir même sauver cet aspect de la vie auquel on s’intéresse. Il faut rénover tout un comportement, y compris le comportement intellectuel, y compris les pensées avec lesquelles on éduque nos enfants, y compris les spectacles qu’on leur donne et qui deviennent pour eux des exemples de comment on vit la vie, comment on vit la relation humaine.

    Est-ce que pour cela que je fais un triste bilan de la vie sur cette planète ?

    On pourrait le croire à m’entendre, n’est-ce pas ? Cependant, je ne fais pas un triste bilan, j’essaie de vous montrer les points où l’homme essaie de travailler. C’est très bien qu’il essaie d’y travailler, c’est très bien qu’il fasse des sommets pour enrayer la pollution. Mais en même temps si on ne tient pas compte des autres éléments, il ne faut pas penser, il ne faut pas que vous investissiez vos espoirs et vos énergies à penser que la terre sera dépolluée parce qu’on va la dépolluer. Si l’on n’a pas soigné les autres attitudes, on n’arrivera à rien.

    Et c’est comme cela qu’ensuite, on va se dire lorsque l’on aura 60 ans : «Tiens l’histoire recommence ! De mon temps on m’avait parlé du sujet, de mon temps on avait prévu de faire quelque chose , on avait bien essayé.» Mais la nouvelle génération arrive et répète tous les problèmes comme si aucune expérience n’avait porté ses fruits !

    Pourquoi ?

    Parce que l’on a programmé les enfants. Nous en tant qu’adultes, nous pouvons tirer une conclusion de nos agissements, prévoir des sommets prendre des décisions. Mais pendant ce temps, nous continuons à programmer nos enfants et à les remplir de tous ces déchets. Ce qui fait que lorsqu’ils sont grands, ils peuvent peut-être faire des sommets, c’est certains, mais des sommets qui ne feront que répéter les sommets que nous avons faits, qui ne sont que la répétition de sommets encore plus antérieurs qui n’ont jamais rien réglé. 

    Tant que définitivement, on ne s’occupe pas de la pensée et de la nature de la pensée, de la subtilité qu’est la pensée, on ne peut pas régler les problèmes du monde. C’est pour cela qu’avant de penser à dépolluer la terre, avant de penser à la rénovation de la bourse et du monde des finances, je devrais penser éducation, je pense à éduquer les esprits, je pense à éduquer le comportement. Et lorsque par le phénomène des ruptures de système, puisque chaque système arrive à une fin de lui-même, toute chose qui est créée aboutit à une fin, lorsque les systèmes arrivent à leur fin naturelle, ayant éduqué la pensée, le comportement, l’individu arrive à développer un système plus grand.

    Nous ne pouvons pas vous imposer par exemple de détruire un système que l’on sait mauvais, comme le système financier actuel avec toute la spéculation triste et ravageuse qui a lieu. On ne peut pas penser détruire ce système pour vous imposer un meilleur système. Vous refuseriez, même vous ici dans cette salle, vous refuseriez, absolument.

    Pourquoi ?

    Vous invoqueriez la justice, eh oui, la justice, c’est tout le temps cette idée de justice qui vient et qui détruit l’évolution. Ce n’est pas juste, on m’a pris ma place au guichet de La Poste, ce n’est pas juste on m’est passé devant. Ce n’est pas juste, tel garçon que j’aime souri toujours à telle autre fille, je ne sais pas ce qu’il lui trouve ou vice versa. Ce n’est pas juste, on m’a fait ceci, ce n’est pas juste, on m’a fait cela. Si j’inventais un nouveau système financier que je vous l’apporte, vous diriez ce n’est pas juste, il n’y a que moi qui travaille.

    Ce qui veut dire quoi ?

    Avant d’imposer ou d’implanter ou d’inspirer un nouveau système financier aux hommes, il faut avoir mis tout le monde au travail. Il faut avoir éduqué, il faut avoir inspiré suffisamment la responsabilité pour que chacun fasse sa part de travail.
    Sinon on aboutirait à quoi ?
    On aboutirait à un système parfait en lui-même, mais qui détruirait les hommes. On aboutirait à un système parfait, mais qui ne construirait aucune vie parfaite, au contraire.

    C’est pour cela que la perfection que vous cherchez tant, la perfection en vous-même, la perfection d’un monde, je te le dis, cette perception que tu cherches est une illusion. Non pas parce qu’elle n’existe pas, mais parce que ce qui te fait rechercher la perfection ce n’est pas l’idée de la perfection, tu te trompes toi-même, tu te dupes, c’est la fuite.


    Tu ne veux pas de la laideur, tu ne veux pas de l’ignorance, tu ne veux pas de la lourdeur du travail. Alors si travailler c’est lourd, si travailler c’est embêtant, si être ignorance c’est douloureux, tu te dis que forcément quelque part il existe une perfection, un « je peux tout », un « je sais tout » facilement, une société idéale où tout le monde s’aime. Oui une société idéale existe c’est sûr, mais elle ne peut pas exister pour les raisons que tu lui prêtes.

    Elle existera le jour où tu ne cherches plus une société parfaite, mais ou chacun est responsable et de ce fait une société parfaite sera en train de naître. Tandis que si tu expliques à chacun ce qu’est la perfection, que tous ensemble on peut prouver que la perfection existe, qu’elle est manifestable, ce système devient ensuite un système de pensée, puis une religion pour que Dieu règne sur la terre.

    Mais en fait, chaque fois depuis une aspiration à la perfection on a fini par construire un système de pensée, puis une religion pour que Dieu règne sur la terre. Qu’est-ce que cela supposait ?


    Cela ne supposait pas, voilà Dieu je t’ai fait une planète parfaite pour que tu y règnes toi le patriarche.
    Non, ce que l’homme ne voit pas, ce qu’il ne peut pas supposer à propos de lui-même, mais qu’il vit, qu’il articule à chaque instant, c’est que l’homme aspire à faire un monde parfait pour que Dieu y règne, mais afin que l’homme règne à côté de Dieu. Il pense que si Dieu régnait sur la terre, lui le brave disciple régnerait avec lui sur les méchants, sur ceux qui ne sont pas disciples. Ce qui fait que non seulement aucun Dieu ne peut venir régner sur la terre par ce comportement, mais qu’en plus, tu te trouves coincé. Piégé par le monde des illusions, la dualité qui te montre d’un côté l’imperfection ou la douleur de l’imperfection, et comme tu n’aimes pas la ressentir alors tu cherches une perfection pour ton plaisir, le plaisir qu’elle apporte. 

    Très souvent à propos du Nouveau Monde, j’entends le mot de justice, on voudrait un monde plus juste, cependant tu es le premier à être injuste. Quand je te dis cela, ce n’est pas pour te démoraliser, pour te renvoyer la balle et te dire: « travail». C’est une réalité, tu es le premier à être injuste. Lorsque tu réclames un monde juste, c’est pour que tu y aies le plaisir de ne pas être volé, c’est pour que tu y aies le plaisir de ne pas être insulté, pour que tu y aies le plaisir que l’on respecte ta place au guichet de La Poste ou dans la ligne d’attente au restaurant, c’est pour que tu y aies une vie pleine de plaisir.

    Est-ce un comportement spirituel ? Je te le demande.


    C’est une fuite, tu l’admets avec moi que c’est une fuite. Même si c’est une fuite, il te semble que cela te permettrait de vivre en meilleure intelligence. Non pas du tout.

    Qu’est-ce que vivre en bonne intelligence ?
    Qu’est-ce que  vivre ensemble ?
    Est-ce que vivre ensemble c’est avoir le bonheur de ne pas s’insulter ?
    Est-ce que vivre ensemble c’est avoir le bonheur de ne pas se dire des choses qui créent des traumatismes et des complexes?
    Est-ce que c’est de s’aimer les uns les autres, de s’accepter les uns des autres ?

    Non, vivre ce n’est pas cela. Vivre au contraire c’est prendre l’autre comme un miroir, pas comme le bon comédien qui va jouer la même pièce que moi. Moi qui vais m’enfoncer dans mon rôle dans lequel je me prélasse en bon narcisse. L’autre est mon miroir, l’autre est mon obstacle, l’autre est mon démon qui m’empêche de trouver le bonheur parce que mon bonheur est un bonheur factice.

    Si l’autre m’insulte, bien sûr, ce n’est pas agréable dans un premier temps. Cependant il m’aide à voir à quel point je suis assis dans une idée du bonheur, une idée faite de guimauve, de douceur, de pâquerettes et de lilas. Une idée très enfantine, une idée qui a peur des obstacles, des heurts et qui veut absolument les abolir tous. Tandis que le disciple est quelqu’un qui va dans le monde, pour que le monde soit contre lui, afin que tous ses masques tombent et si les masques tombent, il peut devenir l’âme.

    Donc le disciple ne sera jamais à la recherche du bonheur, il sera la recherche de son ennemi. Il vivra avec son ennemi, il choira même son ennemi, il le chérira, il ne le quittera pas d’une semelle, il écoutera chacun de ces mots. Il observera chacun de ses gestes qui sont faits à son encontre d’ailleurs parce que l’ennemi devient le maître, ou le doigt du maître, la baguette du maître, qui détruit ton orgueil par-ci, ta fierté par-là, tes émotions par-ci, tes traumatismes par-là.

    De qui veux-tu que le maître se serve pour détruire tes masques ?

    Il se servira de tes ennemis. Toi tu vas croire que tu es accablé par le monde alors qu’au contraire à ce moment-là le monde devient comme une meule qui va user tes angles pour faire de toi une sphère parfaite.

    Alors dès demain, je veux que tu regardes tes ennemis d’un tout autre œil, je veux que tu regardes le monde d’une tout autre façon. Non pas comme celui qui t’accable, non pas comme celui qui t’humilie, non pas comme celui qui finalement aura ta peau à force de te taper dessus. Je veux que tu voies ton ennemi et je veux que tu voies le monde comme étant ton épreuve initiatique, comme étant la baguette du maître, qui te montre où tu dois travailler.

    Tu vas me dire que c’est trop lourd et que de toute façon ça n’enlèvera pas les méchants, car dans le monde il y a de vrais méchants qui font la méchanceté pour le plaisir de nuire.

    Oui c’est vrai, mais dans la mesure où tu auras fait tout le travail de détachement dont je parle, tout le travail d’installation dans le royaume de l’âme dont je parle, à ce moment-là, lorsque tu es face à un véritable méchant, tu as la connaissance de sa méchanceté et tu sais tout de suite comme une épée, quoi dire, quoi faire pour le détruire ou le détourner.

    Tu obtiens donc une sagesse qui te permet de ressentir celui qui est méchant sans le vouloir, simplement parce qu’il n’est pas assez éveillé spirituellement, simplement parce qu’il est accablé d’une maladie ou parce qu’il a trop de problèmes, trop de complexes. Tu le différencies du méchant qui est là pour nuire et ce n’est pas du tout pareil.

    Donc, au fur et à mesure, que tu vas avancer sur le chemin, à mesure que tes jours vont s’écouler, je te demande de travailler au niveau de tes conceptions.

    La méditation ne sert à rien si tu ne développes pas tes conceptions. Tes conceptions à propos de l’âme, tes conceptions à propos des sens, tes conceptions à propos du geste qu’est la méditation.


    Quant au pouvoir d’introspection, de compréhension à propos du sens de la vie, tu vas me dire que tout ça fait beaucoup de bouillonnement intellectuel. Peut-être ! Mais sitôt que tu réfléchis à ces thèmes élevés, ce n’est plus simplement une activité intellectuelle, les feux du mental s’allument, et à force de chercher, à force de t’interroger, à force de pressentir, d’un seul coup tu as une intuition qui te donne une compréhension qui fait qu’à ce moment-là, où que tu sois, tu es en train de méditer.

    Concrètement, qu’est-ce que cela veut dire ?


    Cela veut dire que le voyage de la conscience à travers l’homme est une lente affaire de maturité. Au début on essaie de s’accommoder du corps physique et de le comprendre. Ensuite on essaie de s’accommoder des émotions et de les comprendre.

    Maintenant pour toi, il s’agit de t’accommoder du mental et de comprendre ce que celui-ci te permet de faire, soit rejoindre l’âme. Le mental ce n’est pas simplement celui qui te permet cette perception, qui te permet d’approcher les grandes substances de l’univers, les grandes idées de l’univers, les grands dessins de l’univers. C’est aussi tout un royaume où l’âme par cette étincelle bleue répète le verbe et ça, il ne faut pas que tu le rates, vois-tu.

    Tu pourrais rater une multitude de choses, mais pas celle-ci. Fais un silence tellement profond qu’un jour tu arriveras à ce point bleu et à ce verbe. Ne t’attends pas à entendre quelque chose, à entendre des sons, mais à être pris dans la vibration du son. Tu n’entendras pas le son, car le son de l’âme n’est pas audible. Si tu entendais quelque chose, cela voudrait dire que ton oreille est peut-être introvertie, mais qu’elle entend toujours quelque chose qui appartient au monde phénoménal. Tu ne serais donc pas dans le royaume de l’âme.

    Lorsque tu percevras ce verbe, cela veut dire que tu seras comme une feuille prise dans la vibration d’une onde. Étant bougée par cette vibration, la feuille en ressentira un plaisir divin et ce plaisir divin d’exister porte un nom, c’est l’âme.


    Vous allez me dire comment se fait-il que l’âme puisse avoir un plaisir, le plaisir d’exister?

    Il ne faut pas s’attendre à ce que ce soit un plaisir comme on le connaît au niveau charnel. C’est une vibration consciente du rôle qu’elle a à jouer, entend ardemment jouer ce rôle, remplir cet ouvrage. Cela lui donne un immense plaisir d’exister parce que c’est au nom de quelque chose, et cette ardeur d’exister peut s’apparenter à un plaisir. Donc, parce que c’est au nom de quelque chose que ta vie te semble si vide, parce que tu ne sais pas au nom de quoi tu es né, seule l’âme le sait.

    Tu vas me dire, dépêche-toi de me donner le moyen de rencontrer l’âme pour que je sache pourquoi je suis né. Mais je ne fais que de t’en parler, non seulement dans ce discours-ci, mais aussi dans tous les autres. C’est ce à quoi j’essaie de te convaincre, d’utiliser suffisamment par la compréhension et la conception juste, le  silence, pour aboutir à l’âme que tu es. Et d’un seul coup tu vas prendre connaissance du sens de ta vie.


    Je peux t’en parler c’est certain. On peut en parler bien que tu n’en auras pas l’état de conscience et c’est dommage. Je vais essayer de te faire une description approximative
    Quel est le dessein de l’âme et le but de la vie ?
    Quelle est ta raison d’exister ?

    L’âme est une grande missionnée et c’est pour cela que dans un écho parfait en tant que personnalité tu te cherches toujours un but, un but pour exister. L’âme est une missionnée, elle sait qu’elle doit aller dans la matière au nom de Dieu et pour Dieu. Elle sait qu’elle n’est qu’une intermédiaire, une poche, une servante par laquelle l’étincelle divine que l’on appelle l’esprit ou la monade dans certains enseignements, par laquelle l’étincelle de Dieu peut aller se régénérer dans la matière grâce à ses soins, à sa bienveillance, et à l’alchimie dont elle seule est capable.

    L’homme n’est capable d’aucune alchimie, bien qu’ils se disent alchimiste et qu’il invente pour cela toutes sortes de concepts et de gestes à faire. La véritable alchimiste est l’âme. Elle seule sait comment extraire de la matière solide les éléments spirituels qui sont l’or de l’esprit, l’eau de l’esprit, le feu de l’esprit. Elle seule sait faire ces choses et pour qu’elle y arrive, il faut qu’elle reprenne sa place.

    Pendant toute une suite d’expériences et d’incarnations, l’âme n’a pas sa place, on ne lui laisse pas le droit de s’exprimer. Le fait que les sens existent, ces sens, qui sont en relation avec la matière, décomposent la conscience en plusieurs phases de conscience, dans plusieurs secteurs, ce qui fait qu’immanquablement va se construire la personnalité, l’égo inférieur. Mais au fur et à mesure que le karma, donc la purification, l’éducation, l’entité qui est la somme de ces trois aspects, étincelle - âme - personnalité, va petit à petit en développant son intelligence donc son mental s’apercevoir que la vie ce n’est pas ceci ou cela, va s’interroger à propos de l’âme et va finir par laisser une place prédominante à l’âme. On appelle cela un initié.

    En vérité, qu’est ce qu’un initié ?

    C’est une âme qui a repris son droit à l’expression, c’est une âme qui a repris son droit à la manifestation. C’est une personnalité qui s’est donc rangée, mais surtout qui a offert tous ces matériaux dans le feu de la Kundalini. La Kundalini a transformé ces matériaux en substances différentes qui désormais donnent à l’âme le pouvoir d’exister et de dominer.

    Qu’est ce que tu vas faire dès demain pour essayer de mettre tout cela en application ?

    Eh bien je te propose tout simplement de ne pas oublier l’âme. Quand tu fais quelque chose, essaie de le faire en y mettant ton âme. Bien sûr au début tu vas être embarrassé, tu ne vas pas savoir comment laisser apparaître l’âme, pour que l’âme fasse le repas, pour que l’âme nettoie les chaussures, pour que l’âme soit le guérisseur, pour que l’âme soit le voyant.

    Tu vas être tout embarrassé parce que c’est l’âme, comment la laisser exister ?

    Je te propose une petite tactique toute simple, déjà ait l’intention, envoie lui une carte d’invitation. Chaque fois que tu vas dire ou que tu vas essayer de le faire depuis le royaume de l’âme et que tu vas te dire moi l’âme j’accomplis ceci, moi l’âme j’accomplis cela, c’est comme une invitation que tu envoies à l’âme et le courrier finit toujours par arriver. Et un beau jour, l’âme s’écrit : « j’ai reçu ta carte invitation, il m’a fallu un petit moment pour venir jusqu’à ton royaume, mais voilà, je suis là et ensemble nous allons travailler. » Laisse-lui le temps d’arriver, n’exige pas que tout de suite l’âme soit là, laisse-lui le temps d’arriver.

    Faut-il vraiment ce temps pour arriver? Oui, ce n’est pas comme si elle devait traverser l’univers, mais elle doit, petit à petit, préparer certains aspects de ta compréhension pour que la rencontre soit faisable.

    Alors en attendant, gave-toi de cette intention, rayonne complètement cette intention, et tu vas voir qu’au moment où tu te mets au travail, c’est avec un amour plus grand, une capacité à faire la chose bien, avec une joie, une envie de partager avec l’humanité, petit à petit le geste va devenir le support pour le développement de la conscience. Tu vas trouver que le corps, selon si tu bouges les bras, selon que tu bouges les jambes, tu vas trouver qu’à chaque mouvement du corps, il y a un certain champ de conscience qui se déclenche et qu’il y est attaché.


    Et là, tu vas découvrir petit à petit qu’en faisant un geste rythmique par exemple, tu arrives à te mettre dans une sorte de transe. Tu découvriras qu’en faisant un geste d’une autre manière, tu arrives à aligner le corps émotionnel, qui te permet une meilleure écoute.

    Donc, il existe un certain type d’activité qui favorise la méditation.

    Ce qui favorise énormément la méditation ce sont tous les mouvements des bras. Pourquoi ? Parce que les bras sont en relation directe au niveau du torse avec le cœur physique, avec le cœur spirituel. Tous les mouvements que je vais donc faire comme cela avec mes bras vont créer des attitudes, des sensations intérieures qui petit à petit vont agrandir mon cœur spirituel.

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