• 22 10 88 La nature du Feu créateur - Langue, Conscience et Pensée

    Conscience et pensée

    Thèmes :

    - La nature du feu créateur.
    - Les hiérarchies divines.

     

     

    QUESTION :

    Pouvez-vous nous parler de la nature du feu ?

    Quelle est la relation entre le feu physique tel que nous le connaissons et le feu énergie ?
    Quelle est la nature du feu électrique et la nature du feu cosmique ?


    Bonjour.


    C’est une question qui n’intéresse pas vraiment tout le monde, mais en essayant d’y répondre, je vais essayer en même temps de répondre à chacun selon ce qu’il est venu chercher.


    On me propose donc de parler du feu. Le sujet me permet de tirer en fait le discours jusque vers la nature même de l’âme et de reparler encore une fois du chemin. On y viendra un peu plus tard. Pour comprendre ce qu’est le feu et ce que sont les feux, il faut d’abord admettre qu’en fait tout est feu, commencé sur un terrain bien ‘physique’qu’est justement le plan physique.


    Lorsque l’on essaye de comprendre l’eau, de comprendre la terre, de comprendre l’air, l’éther et le feu lui-même, on s’aperçoit, du point de vue de la connaissance occulte, que tout est feu, et que l’eau en fait est du feu, mais un feu condensé jusqu’au point où un certain nombre d’atomes, un certain nombre de particules, peuvent donner lieu et vie à de l’eau. Il en est de même pour la terre, pour l’air. C’est-à-dire que l’air que vous respirez n’est rien d’autre en fait que du feu. Or s’il est facile de pouvoir imaginer se chauffer, se réchauffer auprès de la flamme, il n’est pas du tout facile de pouvoir concevoir que l’on respire du feu, et pourtant c’est la vérité : c’est une seule et même chose.


    Seulement le feu, depuis son expression la plus haute que l’on peut considérer comme étant divine, à son expression la plus basse que l’on peut considérer comme étant la flamme dans le foyer et tous les autres aspects physiques, le feu dans ses différents degrés d’extériorisation correspond à différents niveaux de conscience. Ce qui fait que le corps physique qui a besoin d’oxygène, qui a besoin de prâna aussi pour vivre, ce corps physique va mettre à disposition de la nature : les poumons. Et les poumons vont avoir la capacité, parce que l’intelligence va leur être donnée, les poumons vont avoir la capacité de traiter ce feu qu’est l’air.


    Est-ce que cela veut dire que l’air est un feu aussi flamboyant que le feu de la bûche ?


    Non, absolument pas. La nature est exactement la même, ce qui ne veut pas dire qu’il faut tout prendre sous une seule et même image et ne pas concevoir d’après les subtilités.


    Pourquoi est-ce que l’air est du feu, et pourquoi est-ce que donc les personnes qui ont à travailler énormément avec un signe d’air, lorsqu’elles commencent à travailler dans les octaves supérieures de l’évolution, travaillent en fait avec les énergies du feu ?


    Il faut que ces personnes comprennent la chose de manière à pouvoir bien guider leur évolution et comprendre ce qui leur est demandé.


    Pourquoi est que l’air est du feu ?


    Tout simplement parce que l’air est ce qu’il y a de plus « liquide » comme prâna. Et là vous allez me dire : « mais on fait entrer un troisième agent qu’est le liquide ». Eh bien, l’air est du feu liquide, le plus liquide qui puisse exister dans l’atmosphère. Maintenant, si on descend un peu plus bas sur la croûte terrestre, l’on s’aperçoit que le feu se transforme en eau et qu’à ce moment-là, le feu est le plus liquide possible sur la terre.


    En rapport avec la terre elle-même, soit la poussière, la boue, la chose est un peu différente. La terre est le seul élément qui soit du feu contracté et qui contienne en même temps une poussière que l’on pourrait appeler une poussière éternelle et réellement physique. Et qui même après dissolution du feu ou après restitution de son feu interne à la divinité, cette parcelle véritablement physique continue d’exister. C’est un peu comme si dans le champ de l’univers, le champ de la création, existait pour l’éternité une sorte de substance qui est morte en fin de compte, exactement comme un os est sec. C’est la substance de basse, c’est la poussière de basse qui va permettre justement aux différents feux de s’accrocher et de créer ensuite les différents éléments.


    Cette poussière cosmique est comparable en fait au noyau de l’atome qui ensuite va charger d’électricité les particules. De la même façon, la poussière de matière qui reste, le résidu qui reste après évaporation et restitution de tous les feux, représente le point d’ancrage pour la hiérarchie des feux, afin que ceux-ci puissent avoir une extériorisation, une histoire et une création.


    S’interroger à propos de l’existence de cette poussière cosmique, de cette unité de matière qui a existé, qui existe et qui existera, n’est pas un point très intéressant de la philosophie. Admettons simplement la chose pour comprendre le processus en fait de la création, tout simplement.


    Lorsque l’on veut parler des feux (maintenant que nous avons donc déterminé la base) il faut maintenant remonter très haut dans l’Esprit divin, sinon on ne comprendra rien à la hiérarchie des feux. L’Esprit divin est quelque chose qu’il ne faudrait pas essayer de déterminer, de définir dans ce discours, car ce serait une autre après-midi pour parler de cette chose-là, c’est beaucoup trop long. Venons-en donc simplement à estimer Dieu comme existant, comme étant une entité, éternelle, toute puissante, omniprésente, et imaginons que dans son premier acte d’extériorisation, il va créer des « FLAMMES ».


    Quand je dis il va créer des Flammes, cela ne veut pas dire que ces Flammes vont être des objets de la création, des objets différenciés du créateur. Quand je dis il va créer des Flammes, je veux dire en ce sens, qu’il va projeter des parcelles de son Esprit, de son Esprit Saint comment on dit. Et c’est ainsi que dans un premier élan de la création vont être constitués les « Rois des Mondes » ceux qui vont donc avoir la charge de prédéterminer les mondes, de présider les mondes et de les faire évoluer. C’est-ce que l’on peut aussi appeler les grandes hiérarchies archangéliques.


    Ces êtres-là ne sont pas des êtres à part entière. En même temps qu’ils sont en fait des reflets de Dieu, ils sont légèrement différenciés de Dieu et peuvent être donc nommés différemment de Dieu, ce qui est très intéressant d’ailleurs pour l’homme. Car si l’entité en question ne pouvait pas être nommée et surtout nommée différemment de Dieu, l’homme n’aurait jamais aucun recours pour entrer en contact avec ces entités et pour espérer un jour travailler avec, au cours de son évolution.


    Ces entités donc sont un reflet de Dieu, différenciés légèrement de Dieu, mais ne sont pas des entités définies et déterminées, comme vous vous êtes définis et déterminés. Par exemple, lorsque vous vous regardez dans la glace, vous savez qui vous êtes, vous savez que vous êtes Pierre, que vous êtes Paul, vous savez qu’il n’y a qu’une seule personne en vous et qu’il n’y a que vous dans ce corps et dans ces chaussures.


    Avec ces entités-là, il n’en est pas de même. Dans leur premier reflet, ces entités sont absolument l’Esprit de Dieu. Dans leur deuxième reflet, ces entités donnent lieu, donnent naissance à toute une hiérarchie d’êtres. Des êtres qui vont aller du point le plus proche de l’entité, jusqu’au point le plus bas de l’entité, jusque dans les éléments des mondes physiques. Et toutes ses entités, prises du point le plus bas au point le plus haut, composent en fait toute la nature de cet être, toute la vie de cet être.


    Ce qui ne veut pas dire que la petite entité qui va être manifestée sur un plan physique d’un monde quelconque, va pouvoir faire rayonner l’entier de l’entité qui est au ciel et dans laquelle elle a la vie. Pas du tout, au contraire, la petite entité sera terriblement différenciée, elle aura beaucoup moins de pouvoir, beaucoup moins de discernement, beaucoup moins de conscience et sera esclave de l’homme. Chose que n’est pas l’entité primordiale, l’archange si vous préférez. Pourtant cette petite entité dans l’élément de la terre est une cellule de cette entité qui est au ciel, ce qui fait que l’on pourrait comprendre pour être juste, que l’entité va du point le plus proche de Dieu, au point le plus éloigné de Dieu, jusque sur le plan physique d’un monde et tout cela est exactement la même énergie, la même hiérarchie.


    Pour ces êtres-là qui sont les premiers nés de l’Esprit, pour employer une phrase connue, pour ces êtres-là, il s’agit donc, non pas de créer comme l’a fait Dieu lui-même et non pas de créer comme peuvent le faire d’autres entités situées un peu plus bas. Pour ces entités-là, créer devient tout simplement une descente. Elles n’ont pas la capacité, parce qu’occupant un certain niveau, et ce niveau nécessitant certaines lois et certaines réactions vis-à-vis de ces lois. Ces entités n’ont pas la capacité de créer un objet différent d’elles-mêmes, et un objet où elles ne soient pas.


    Ces entités-là dans le premier temps de la création, lorsque donc on s’approche le plus possible de l’émanation divine et de sa périphérie, on s’aperçoit que toutes les entités qui sont dans cette périphérie et qui agissent d’un même instinct créateur que Dieu, ne créent pas des objets différents, mais s’infiltrent dans des formes qu’elles masquent. Ces formes-là, ou ces êtres-là, ou ces hiérarchies-là, sont en fait la substance même de l’entité qui les crée.


    L’entité donc connaît véritablement une descente, soit aux enfers, soit dans la matière, tout ce que vous pouvez imaginer, pour concrétiser le discours. Il ne s’agit donc pas de créer un jour une hiérarchie d’anges ou une humanité, comme un potier prend une boule d’argile et commence à faire une poterie. Non. Dans les premiers temps de la création, de l’émanation plus exactement, la création a lieu par contraction d’une entité qui accepte de se contracter, qui accepte de se solidifier.

    De quelle manière s’y prennent ces entités ?


    D’une façon simple à décrire, mais pas forcément facile à comprendre. Imaginez que l’esprit de ses entités soit en fait une conscience d’un grand rayonnement. Tout le monde est capable d’imaginer un peu ce que peut être la conscience. Imaginez que par instinct cosmique, ordre divin, une création doit avoir lieu. À ce moment-là, ces entités ont le devoir de contracter leur rayonnement, leur propre rayonnement qu’elles émettent et dans laquelle elles sont, et de cette contraction donner lieu soit à une hiérarchie, soit à un être, soit à des êtres.


    Ces êtres ensuite d’après la magie et la magnificence de la création, ces êtres créés deviennent indépendants de l’entité. Et indépendants non pas dans ce sens où ils vont pouvoir faire n’importe quoi, être n’importe quoi, ils sont indépendants dans le sens où ils vont être à partir de ce moment-là doués d’une auto-conscience. Mais ils ne sont pas indépendants dans le sens où ils vont pouvoir faire n’importe quoi. Car en fait, étant issus d’une entité, étant une entité elle-même contractée, ils vont avoir pour principe d’obéir avant tout à la Loi. Ce qui fait que les hiérarchies archangéliques et les hiérarchies angéliques, et un plus bas, les hiérarchies humaines, toutes ces hiérarchies, une fois que leur conscience est suffisamment développée (là je parle pour les hiérarchies humaines) n’ont qu’un seul but, c’est obéir à la Loi et actionner la Loi pour que le grand rouage qu’est l’univers puisse avoir une histoire.


    Qu’en est-il encore de l’acte créateur de ces individus ?


    Comme je l’ai expliqué, leur émanation peu à peu jugulée devient une entité, mais cela ne s’arrête pas là. De la même façon que tout se projette depuis l’infiniment grand jusque dans l’infiniment petit, à son tour cette entité va avoir le devoir de se contracter pour émaner un cercle d’entités, d’esprits, ou simplement de forces. Si l’individu créé doit à son tour créer des forces, cela veut dire qu’il va avoir la manipulation sur les forces, cela veut dire qu’il va être le chef de ces forces-là, et c’est à ce stade que l’on rencontre ce que l’on appelle l’ange. C’est-à-dire qu’on est face à un Maître d’une certaine force ou d’un certain réseau des forces.

    La langue des Maîtres

    Thèmes :

    - Ancienne collaboration entre les anges, les hommes et les esprits de la nature.
    - La langue des Atlantes.
    - La langue des Initiés.
    - Relation entre la conscience et la pensée.


    C’est ce qui intéresse d’ailleurs énormément les mages et les occultistes : entrer en contact avec les hiérarchies angéliques. Et c’est signer, c’est certain, un grand contrat avec la Puissance, car qui sait se faire l’ami d’un de ces manipulateurs des forces, a par là même accès au réseau des forces et ainsi tout peut avoir lieu. Ce qui ne veut pas dire que tout peut avoir lieu absolument parce que Dieu l’a voulu. Lorsqu’un homme et un ange mélangent leurs idées et mélangent leurs volontés, c’est parce que le libre arbitre existe. Ce n’est pas forcément parce que le plan de Dieu l’a voulu, l’a prévu et l’exécute.


    Il y a eu comme cela à travers les temps souvent des collaborations entre l’ange et l’homme, soit avec le chef d’un réseau de forces et un homme, un homme capable d’attirer l’ange, de s’en faire l’ami, de déterminer un plan et de faire agir pour que ce plan ait lieu.


    Les mages d’autrefois en étaient parfaitement capables et tant que les mages d’autrefois ont suivi, tant qu’ils le pouvaient et aussi bien qu’ils le pouvaient, le plan de Dieu et surtout le plan d’évolution de la nature et des hommes, cette collaboration a été maintenue. C’est-à-dire que les maîtres de la puissante Hiérarchie n’ont vu aucune objection à ce que des travaux soient faits et maintenus.

    Toutefois, à partir d’un certain moment, l’homme a commencé à vouloir user des forces sans qu’il ait véritablement un bénéfice pour l’évolution de la nature et des hommes. À partir de ce moment-là, certains anges ont non seulement renié leur alliance avec les hommes, et c’est pour cela qu’il est si difficile aujourd’hui de refaire alliance, et non seulement avec les anges, mais aussi avec les esprits de la nature en général. Et c’est aussi pour cela qu’il est très difficile d’avoir le consentement du Maître, consentement qui va donner accès à l’exercice de la volonté sur un réseau d’anges et sur le réseau des forces qu’ils maintiennent.


    Autrement dit, pour en avoir mésusé, les hommes, du jour au lendemain se sont retrouvés absolument seuls sur la planète, sans la compagnie de la puissance de l’ange, sans la compagnie des esprits de la nature qui pouvaient être aussi d’une très grande utilité, d’une très grande puissance dans certains cas bien précis. Et c’est à partir de ce moment-là qu’en fait l’homme a commencé à voir ses années de vie écourtées et il a commencé à vieillir.


    L’homme autrefois ne vieillissait pas, et quand je dis autrefois, je ne veux pas faire allusion à un « paradis perdu », c’était la condition humaine qui voulait cela. Parce que tout simplement la nature, les fonctions, les lois, avaient fait les choses de telle manière que le règne humain, le règne angélique et le règne des esprits de la nature, tous ses règnes-là étaient en étroite correspondance et se nourrissaient les uns des autres.


    Si bien que l’ange pouvait faire à travers les hommes et ainsi prendre quelques expériences dans la matière, ce qui pouvait enrichir sa conscience. Et l´homme pouvait accomplir grâce à l’ange ce qui lui permettait de se développer énormément et d’obtenir des états de conscience. Mais il a fallu qu’un jour certains hommes mélangent les nécessités de l’évolution humaine et les nécessités de l’orgueil humain. Alors, les correspondances ont été coupées et l’homme a commencé à se dévitaliser. Car les esprits de la nature pour commencer, ne pouvaient plus passer par leur corps, exactement comme par exemple, le petit esprit d’une fleur passe, traverse la fleur pour nourrir la fleur et la faire éclore. De la même façon que les esprits de l’eau passent et repassent sans arrêt à travers les chutes d’eau, à travers les vagues pour dynamiser l’eau et pour habiter leur élément.


    Cela veut dire donc que du jour au lendemain l’homme s’est trouvé dans son corps, tout seul, avec simplement l’élémental de la nature qui est là comme automatisme inconscient pour faire marcher tout simplement et faire fonctionner l’organisme. Respirer sans que vous ayez besoin d’y penser, digérer sans que vous ayez besoin de commander la vésicule, le foie, l’estomac, les intestins, etc. Mais la présence véritable de l’esprit régénérateur n’existait plus.


    À partir de ce moment-là, le corps, la chair était laissée à l’influence de l’esprit de l’homme et à l’influence des cycles de la nature, donc du temps. À partir de ce moment-là, le temps devenant existant pour la chair, la chair a commencé de s’abîmer. Ce qui ne veut pas dire qu’à l’heure actuelle le cycle que l’on appelle la vieillesse existe à cause de cette chute. Peu à peu la nature reprend ses institutions, reprend le dessus, et automatiquement vient s’installer un nouveau cycle qui effectue des nouvelles lois. Si bien que maintenant vieillir appartient au cycle naturel de la vie. Ce n’est donc plus une chute, une damnation ou une perdition, cela est devenu quelque chose d’inscrit dans la nature. Il est donc aujourd’hui parfaitement naturel de vieillir et de se laisser abîmer par le temps.


    Quand je dis qu’autrefois la relation était possible avec les anges, sans doute les curiosités sont attisées et on voudrait savoir à quelle époque cela se passait. Ce n’était pas une époque si lointaine de la vôtre et ce n’était pas un pays si différent du vôtre, du pays que vous connaissez aujourd’hui qui est le vôtre.


    On appelle ce pays-là, l’Atlantide, mais en fait ce n’est pas son véritable nom. Et son véritable nom est imprononçable à l’heure actuelle, avec les syllabes mises à disposition dans le langage courant. La langue des Atlantes était une langue complètement différente de ce qui est parlé aujourd’hui, de toutes les syllabes qui sont à disposition dans les diverses langues du monde. Ce qui ne veut pas dire que l’Atlante était pourvu d’une gorge spéciale, ou des cordes vocales différentes.


    Absolument pas.


    Mais il faut savoir que les syllabes qu’un homme est capable d’émettre sont toujours fonction en fait, non seulement du rayon auquel il appartient, et pas forcément personnellement, mais surtout de manière collective (sa nation) mais aussi surtout cela est en relation directe avec le rayon qui détermine l’ère qui est en jeu, l’ère qui est donc prédominante.


    C’est pour cela qu’à travers le temps, les langues changent, exactement comme les religions changent, comme les cultes changent. Parce que les sons qu’émettent les hommes à travers une langue, ses sons sont porteurs d’un certain nombre de vibrations. Ils sont porteurs d’un certain pouvoir créateur, et sont générateurs de certaines géométries, de certaines couleurs et de certains parfums dans les plans subtils. Il est donc normal qu’au fur et à mesure que l’homme change et évolue, sa langue aussi change, pour que justement les sons qui sont mis à sa disposition puissent créer d’autres géométries, d’autres couleurs, d’autres parfums, d’autres résonances dans les plans subtils.


    C’est pour cela que sur la Terre, il existe les langues que l’on pourrait appeler « les langues vulgaires » en fait les langues qu’articule tout le monde, les langues connues. Et il y a une langue qui n’est connue que des initiés, que l’on pourrait appeler « la langue des initiés ».


    Cette langue-là n’est pas une langue qui s’apprend. Il n’y a pas un professeur qui vous habitue, au fur et à mesure des initiations, à parler cette nouvelle langue. C’est une langue spontanée qui sort de vous au moment où vous atteignez une certaine initiation, et surtout au moment où vous êtes en présence d’un autre initié.


    Cette langue ne va donc pas apparaître forcément dans votre esprit lorsque vous êtes dans le monde et que vous parlez aux gens du monde. Par contre, sitôt que vous serez par des circonstances étranges, en présence physique ou en présence subtile, d’un autre initié, et d’un initié plus évolué que vous-même, à ce moment-là, le processus de la langue va être déclenché.


    C’est ce que l’on pourrait en fait appeler « la langue de l’âme » pour me faire bien comprendre, bien que ce ne soit pas vraiment la langue de l’âme. Attention ! Mais c’est-ce que l’on pourrait appeler la langue de l’âme, pour faire comprendre que, sa création, sa connaissance, sont spontanées. C’est une langue qui en fait n’est pas la langue de l’âme, parce que tout simplement, si c’était la langue de l’âme, il faudrait que l’âme ait un désir de parler, et que parler fasse partie de son expression naturelle lorsqu’elle se trouve sur son plan subtil. Or, lorsqu’elle est sur son propre plan, parler n’est d’aucune utilité. L’émission de certains clichés par contre fait parfaitement l’affaire pour le langage.


    Cette langue existe, parce qu’il existe dans l’invisible, dans les plans subtils, différents degrés à ce que l’on pourrait appeler « le mental divin ». Et si l’on essaye d’analyser la part de mental divin qui existe dans la hiérarchie des maîtres et la hiérarchie des initiés, l’on s’aperçoit que ce mental divin a mis au point cette langue pour qu’il ait un point de communication entre les initiés et les maîtres.


    Pourquoi est-ce que le mental divin a pris la peine de spontanément créer une langue qui soit elle aussi spontanément connue des maîtres et des initiés ?


    Tout simplement parce que devenir un initié de haut niveau, ou devenir un maître, ne se fait pas par la seule pénétration de la conscience dans une unité cosmique plus grande. Devenir chaque jour un plus grand initié, devenir un jour un maître, c’est signer aussi par là même l’apprentissage de la manipulation de certaines énergies, et surtout la manipulation du pouvoir que sont la pensée et la prononciation de la pensée par la parole. C’est pourquoi pour le maître ou en tout cas pour celui qui est devenu le maître, il lui a fallu apprendre énormément, non seulement à contrôler sa substance mentale, mais aussi à l’organiser. À la faire vivre comme une entité productive et à ne l’articuler que dans les instants où elle était nécessaire. Il a fallu donc apprendre à dissocier la conscience et la pensée.


    On pourrait croire que pensée et conscience sont une seule et même chose. C’est vrai et c’est faux. C’est vrai lorsque l’on regarde depuis la Terre et on se dit :


    « Eh bien, si je pense c’est parce que je suis, c’est parce que mon âme est présente, elle me donne une conscience. Elle est le témoin, elle est l’élément par lequel je peux me rendre compte de quelque chose, expérimenter quelque chose, et prouver quelque chose. Et ce qui est éprouvé, va générer des pensées. »


    Le processus est vrai, cela se passe de cette manière-là, mais il ne faut pas croire pour autant que conscience et pensée soient une seule et même chose. Ou bien alors, il faudrait imaginer que tout soit de la conscience.


    Mais de quelle manière ?


    Imaginer que tout soit de la conscience revient à imaginer que l’homme devrait vivre en tant qu’entité pure, or il se trouve que l’homme est dans un état de pensée qui n’est pas une entité pure. On va penser du mal du voisin. On va penser négativement à propos de telle ou telle chose. On va penser encore négativement à propos d’autres choses. Cela n’est pas l’action de la conscience, cela est l’action d’une pensée.


    Donc, qu’est-ce qui crée la pensée et qu’est-ce que la pensée ?


    Eh bien, il faudrait imaginer qu’à la manière de ce feu qui s’est condensé pour créer diverses entités (les hiérarchies), la pensée intellectuelle, comme la pensée méditative, c’est ce qui reste du témoin qu’est l’âme lorsqu’il tombe dans le plan physique. Et le fait que ce ne soit que ce qui reste, différencie complètement la pensée de la conscience, mais au cours de l’évolution, la pensée demeure encore pendant longtemps. C’est-à-dire que la pensée ne va pas s’immerger complètement dans la conscience et ne plus donner lieu qu’à de la conscience, uniquement parce que l’homme commence à être positif, commence à être optimiste, à être bon et à méditer.


    Pendant un grand cycle d’évolution et pendant un grand cycle d’initiation, la pensée reste présente et conjointe à la conscience. Ce qui va créer justement un déséquilibre chez le disciple et la capacité par là même d’être un observateur de lui-même. S’il n’était que conscience, ce disciple serait, admettons pour résumer, simplement en contemplation de lui-même et de sa nature. Or coexiste encore un temps la pensée, et grâce à cette pensée il va pouvoir se rendre compte des points qu’il doit encore travailler, des choses qu’il ne maîtrise pas et Il va pouvoir agir encore dans le monde physique.


    Sa conscience peu à peu devient de plus en plus prédominante jusqu’au jour ou finalement la pensée se dissout complètement dans la conscience et où il ne reste plus, soit qu’une grande pensée (la pensée divine), soit simplement une grande conscience. Choisissez les thermes que vous voulez, peu importe.

    « 25 11 90 Les extra-terrestres22 10 88 Pensée et création »
    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    Tags Tags : , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :