• 22 10 88 Pensée et création

     



    Thèmes :

    - Création d’entités artificielles par les mages.
    - Nettoyage cyclique de l’astral.


    Lorsque l’homme pense, il crée des formes, des couleurs, des échos dans le plan invisible, comme cela est connu maintenant, et quand l’homme prononce par la langue quelque chose, lorsqu’il associe donc la pensée et la parole, il construit d’autant plus fort ces mêmes choses dans les plans invisibles et sur le plan physique.


    Lorsque l’on pense on crée sur le plan subtil, le plan astral. Pour la plupart, les personnes arrivent à créer sur le plan astral uniquement. Mais dès que l’on parle, il y a concrétisation de cette création subtile jusque sur le plan subtil. C’est pour cela que le magicien, lorsqu’il commence son incantation, son invocation, parle toujours à voix hautes d’abord, puis il murmure, puis il se tait et pense.

    Pourquoi y a-t-il ces trois étapes ?

    D’abord parce qu’en prononçant fort et de façon audible il fait descendre l’énergie jusque sur un plan physique, il fait donc descendre l’entité ou la hiérarchie qu’il appelle jusque sur un plan physique. Puis il murmure pour diffuser l’énergie de cette même hiérarchie sur les plans subtils, sur l’éthérique et sur l’astral précisément. Puis il se tait pour construire à ce moment-là par sa volonté une boule pour contraindre les forces à créer sur les plans cités. Et ainsi sa création va avoir lieu, que ce soit pour lancer un mauvais sort ou un bon sort ou pour édifier quoi que ce soit d’autre.

    Mais il faut que dans la troisième phase il ait fortement pensé pour enfermer dans la boule sa volonté de création. Pourquoi est-ce que cela est une phase primordiale ?

    Tout simplement parce que tout objet créé que ce soit sur un plan subtil ou que ce soit sur un plan physique, tout objet créé pour avoir une vie doit à un moment donné quelconque de sa création être infiltré d’un égrégore. S’il n’y a pas infiltration d’un égrégore, même artificiel, la chose ne peut pas avoir lieu, même si le penseur, même si le magicien a un grand pouvoir. Il doit absolument enfermer sa volonté créatrice dans un cercle pour qu’il y ait matérialisation de l’objet qu’il désire ou de la situation qu’il désire.

    De la même façon en magie lorsque vous voulez être protégé, vous dessinez un cercle autour de vous. De la même façon lorsque vous voulez influencer quelqu’un, il faut le positionner à l’intérieur d’un cercle. C’est comme si en fait vous lui attachiez l’esprit, les mains et les pieds.

    Ce qui ne veut pas dire que je vous encourage à le faire, mais je vous précise simplement comment se passent les lois. Car enfermer dans un cercle et prononcer des paroles ne rime à rien, il faut encore savoir quelles paroles prononcer. Et comme il a été dit, ces choses étaient possibles à une autre période que la vôtre où la collaboration était possible.


    À partir du moment où donc l’énergie est appelée sur le plan physique, où l’énergie est dilatée sur un plan éthérique et un plan astral et où cette énergie est enfermée pour constituer une entité, qui va devoir devenir productrice parce qu’elle devient individuelle, à partir de ce moment-là, le mage ou le prêtre alchimiste va véritablement voir le fruit de sa volonté.


    Pourquoi est-ce que j’insiste sur le fait que la boule étant devenue individuelle, va devenir productrice ?


    C’est encore là l’action d’une autre loi. Une autre loi qui devrait d’ailleurs vous mettre en garde contre tout agissement un petit peu égaré et farfelu en matière de psychisme, ou de méditation mal contrôlée. Chaque fois que l’homme pense à la manière d’un magicien, que l’homme veut créer avec sa volonté et certains mots de pouvoir, chaque fois donc, il dresse dans l’éthérique et plus précisément dans l’astral, une sorte de fantôme.


    Ce fantôme n’existe pas en lui-même. Il n’est en fait que le reflet, l’apparence de la pensée, du désir qu’émet le mage ou qu’émet la personne. Par contre, dès que dans la troisième phase, le mage concentre en une sphère, dans le cercle magique, sa pensée, ce fantôme n’est plus une apparence. Ce fantôme devient réellement une entité agissante. Et c’est comme cela qu’au temps de l’Ancienne Égypte, les prêtres égyptiens, les mages égyptiens, et les sorciers égyptiens, ont pu inventer des esprits qui n’existaient pas. Ils ont pu créer les gardiens des tombes par ce même procédé.


    La durée de vie de cette coque (appelons-la ainsi), de ce fantôme, la durée de vie de ce fantôme est toujours en fonction de la puissance du mage qui l’a créé, de la puissance des individus qui soit croyaient dans cette entité ou la nourrissaient pour que l’entité donne toujours sa protection ou son pouvoir. Et cela dépend aussi de l’ambiance psychique du monde. C’est-à-dire que même s’il existait toujours à travers les siècles un cercle d’hommes capables de rendre hommage, par exemple, à des entités qui ont été créées pour apporter la protection et la richesse matérielle, si sur ce monde-là, sur cette terre, la majorité des hommes étaient devenus bons, étaient devenus sensés, ouverts, spirituels, cette coque, ce fantôme serait dissous automatiquement. Mais mettez de l’autre une humanité qui continue à dérailler, qui continue à voler, à violer, à tuer, etc., automatiquement vous comprendrez que ces entités sorties du néant par la volonté d’un mage, ces entités continuent à exister et à être nourries.


    Quand ce sont des entités qui ont été attachées à un lieu, comme c’est le cas dans certaines tombes, comme c’est le cas en Égypte, comme c’est le cas en Amérique du Sud, dans certaines parties du Tibet et ailleurs, ces entités restent tranquilles dans leur coin, car il y a un boulet qui les attache au lieu. Cela a été la volonté du mage de les attacher au lieu, et cette volonté est ce qui fait vivre l’entité, donc l’entité ne peut pas aller à l’encontre de cette volonté. Elle reste dans le lieu.


    Par contre, quand certaines entités ont été créées par des mages itinérants, des mages qui n’avaient pas d’emplacement fixe, qui étaient pourchassés, ou qui tout simplement avaient l’envie éternelle de voyager, et qui donc s’étaient fait des entités proches mais pas fixées en un lieu, proches d’eux-mêmes, accrochées à eux-mêmes, pour aller partout où le mage allait, ces entités-là sont tout à fait mobiles donc. Elles continuent de polluer l’astral de la Terre, et continuent d’inspirer aux hommes des choses qui ne devraient pas être inspirées, et continuent de se nourrir et par là même de grossir grâce aux mauvaises actions des hommes, à la guerre, à la violence des hommes.

    C’est pour cela que cycliquement, dans le « ciel » il y a un nettoyage autant que sur la Terre sur le plan physique. À chaque fois que l’on change d’ère, que l’on passe dans un nouveau monde, la hiérarchie des anges et des archanges ont la mission de nettoyer le ciel de la Terre.


    Et de quelle façon s’y prend cette hiérarchie ?


    Non pas en livrant un véritable combat comme on peut l’imaginer sur un plan physique, mais ça lui ressemble un peu. Sauf que le lieu de l’affrontement ne va pas être l’astral, la hiérarchie et l’entité (le fantôme, la créature) mais bel et bien le plan physique et l’homme.


    C’est-à-dire que la créature, le fantôme, ne détenant sa vie et sa puissance que par influence sur les hommes, l’ange ne pouvant donc faire chuter ce fantôme qu’en faisant muter l’homme, c’est sur l’homme que va se retrouver le point de tension. Lorsque parfois dans les écrits, religieux, ésotériques, ou certains contes de fées même, lorsque l’on retrouve ce combat du diable et du bon Dieu à l’intérieur d’un homme, ou tout près d’un homme, l’allusion n’est pas tout à fait fausse. Ce qui ne veut pas dire, car ce serait mal comprendre, qu’à l’intérieur de vous et à côté de vous il y a un fantôme, un diable qui essaye de prendre le pouvoir, et en fasse un ange qui essaye de l’en empêcher. Cela ne se passe pas tout à fait comme cela, comme s’il y avait deux financiers qui essayent de se disputer un lingot d’or ou une nouvelle place financière, et l’homme, entre les deux, se retrouve le dindon de la farce (comme vous pourriez dire vous-même).


    Cela ne se passe pas exactement comme cela, parce que tout simplement l’homme a la capacité de refuser l’influence et de ne pas être influençable. Il suffit qu’il développe pour cela un tout petit peu de sens moral, un tout petit peu de spiritualité, un peu de lumière, et automatiquement ces créatures de l’astral ne peuvent plus avoir des points d’appui sur lui.


    Par contre l’ange va devoir batailler énormément pour essayer de l’empêcher d’influencer d’autres hommes, d’autres couches de l’humanité. Et en même temps que l’ange va essayer d’y faire face de lui-même, il va devoir en premier lieu influencer l’homme pour que lui-même décide de ne pas être influençable, parce que c’est lui l’enjeu. Ce n’est pas la Terre, ce n’est pas même le Cosmos qui est l’enjeu, mais l’âme de l’homme. Et tant que l’homme ne connaît pas sa propre force, sa propre volonté, sa propre lumière, il faut que l’ange le lui rappelle :

    « Attention ! Attention, ne te fais pas manger par ces entités ! Attention, ne te laisse pas influencer ! Pendant un temps je peux te protéger, mais très vite apprends à te protéger toi-même, car tu es un dieu. »


    Et il faut sans cesse le rappeler aux hommes et il faut sans cesse nettoyer l’astral. Car en même temps que quelques entités sont dissoutes de cette façon-là, ailleurs il y en a cent autres qui viennent d’être créées. Grâce à Dieu, celles-ci sont beaucoup moins puissantes, car elles ne sont pas forcément créées par les mages, mais tout simplement par la peur des hommes, l’agressivité des hommes, les malaises sociaux, les problèmes des dictatures et des révolutions. Ces entités-là donc sont moins magiques, ne sont pas individuelles, ne vont pas vivre très longtemps, mais peuvent quand même empoisonner l’atmosphère pendant un certain temps. Et lorsqu’il s’agit de diriger des énergies, de préparer des filtres, de doser le degré d’énergie, de faire arriver telle ou telle couleur à tel endroit de la Terre, de faire descendre un certain sceau sur tel chakra de la Terre pour qu’il rayonne sur les hommes, on se passerait bien de cette pollution. Même si c’est une pollution qui ne dure pas, mais comme elle revient toujours, toujours, c’est en fait une pollution constante.


    C’est pourquoi il vous est demandé, autant que vous le pouvez, de participer à l’assainissement de la Terre, des « cieux » les plus directs depuis la Terre, c’est-à-dire l’astral, dans un premier temps, au moins cela.


    Non pas que vous allez, à la manière des anges, aller combattre le mal, vous trouver face à des entités néfastes, soit face à des gardiens des tombes qu’ont inventés les prêtres égyptiens ou d’autres. Vous n’aurez jamais de face à face, mais votre lumière peu à peu va dissoudre ce qui est irréel, ce qui est illusoire, et donc l’ange ou le maître va pouvoir parfaitement se concentrer sur l’entité qui elle a été parfaitement individualisée et qui peut vivre pendant des millénaires, et embêter le monde pendant autant de temps. Si vous êtes capables de faire une part du travail, il reste un peu plus de force, aux maîtres et aux anges pour faire l’autre part du travail.


    Lorsque l’on propose de dynamiser la Terre par des méditations, par des prières de groupe, etc., il s’agit bien de cela. Il s’agit de nettoyer. Il ne s’agit pas en fait de transformer l’humanité du jour au lendemain et de s’attendre à ce que tout le monde devienne perceptible au bien, à la spiritualité, à la religion. Cela, il ne faut pas y compter. Par contre par les prières de groupe, par les visualisations de groupe, par les invocations de groupe, vous pouvez parfaitement nettoyer les lieux, et ainsi, en conséquence, libérer certaines personnes de cette chape que représentent ces fantômes, et certaines de ces personnes se trouvant libérées, pourront alors se laisser inspirer par le bien et aller vers la spiritualité. Ce qui ne veut pas dire que vous aurez eu une influence directe sur la personne, mais en l’ayant libérée, elle pourra faire le choix de la spiritualité ou du bonheur profane tout simplement.



    Thèmes :
    - Le principe créateur de Dieu est le même en l’homme.
    - Les animaux et arbres pensent aussi.
    - Le développement de l’auto-conscience.
    - La raison occulte de la destruction de l’Atlantide.
    - Pourquoi a été écrite la Doctrine Secrète ?


    Lorsque donc l’on parle des feux, il faut admettre que tout est feu, jusqu’à la pensée elle-même, jusqu’aux symboles qui sont émis par la pensée (au moment de la pensée). Et il faut admettre aussi que la conscience elle-même est un feu. Parler de la pensée en tant que feu et l’imaginer comme tel, revient à dire que tout ce que la pensée va émettre va être doté d’un pouvoir, car seul le feu est un pouvoir, et c’est là où nous venons à parler du feu électrique.

    C’est le feu du pouvoir, il n’y en a pas d’autre. Lorsqu’un homme désire le pouvoir, que ce soit au niveau de sa personnalité sur un plan tout à fait matériel, ou lorsque c’est un méditant qui désire un quelconque pouvoir paranormal, ou lorsque c’est tout simplement un fou qui veut devenir Dieu et soulever les montagnes, c’est en fait toujours mené par l’inspiration et la coexistence avec ce feu qui est en l’homme, qui est le feu électrique.

    Ce feu au début est mal interprété, exactement comme toutes les réalités divines sont mal interprétées par les hommes. Quand je dis mal interprété, je ne veux pas dire que l’homme est un bougre et que décidément il ne comprend rien à rien.

    Non, absolument pas.

    Je dis simplement par mal interprété, qu’étant une unité matérielle, l’homme va interpréter de façon matérielle les réalités divines qu’il porte. Comme je l’ai déjà expliqué une fois, le principe de création du Père se retrouve chez le profane, chez l’homme et la femme par l’instinct de procréation, par le besoin d’avoir des enfants, ou chez l’artiste par le besoin de créer des œuvres. C’est exactement la même loi, la même réalité qui s’exerce. Mais si vous prenez la réalité dans son point le plus haut, vous contemplez là l’émanation créatrice de Dieu, et si vous prenez la réalité dans son point le plus bas, vous trouvez tout simplement des hommes et des femmes qui ont envie de faire des bébés, où des artistes qui essayent de transmettre une certaine beauté, une certaine réalité. C’est exactement le même filon créateur, la même réalité divine qui est en l’homme.

    Maintenant lorsque papa et maman ont fini de jouer au papa et à la maman, le désire s’épuise, et quand je parle du désir, je ne parle pas du désir sexuel, mais tout simplement de la pulsion créatrice vécue au niveau de la matière. Cette pulsion finit par devenir très tenue, très petite, par mourir, et automatiquement l’homme se demande : « qu’est-ce que je vais pouvoir créer ? »

    Et des idées lui viennent. Il va vouloir créer des choses les plus folles aux choses les plus sensées, comme se créer lui-même en tant qu’initié, en tant que disciple. Et au fur et à mesure, il va remonter toutes ces lois, toutes ces réalités qui sont vécues en lui, et il va faire le compte de toutes les réalités et les exprimer de façon de plus en plus semblable à Dieu, et de façon de plus en plus semblable à leur expression première. De la même façon, il existe dans la nature humaine des tas d’autres donnés qui viennent comme étant des données terminales d’une réalité divine beaucoup mieux exprimées lorsqu’on se place sur un plan divin. Mais revenons au pouvoir et revenons à l’homme et au feu.

    Pourquoi est-ce que je dis que le feu électrique est le seul feu de pouvoir et même le seul pouvoir de l’univers ?

    Parce que tout simplement, lorsqu’il y a création, il a mentalisation. On ne peut pas éviter la chose. Ce qui ne veut pas dire que Dieu pense d’abord et qu’il crée ensuite. C’est faux. Il y a émanation et en même temps qu’il y a émanation, il y a création d’un mental que l’on pourrait appeler le Mental divin, qui est tout simplement l’intelligence, soit le rayon trois.

    C’est-à-dire que sitôt que vous créez une chose, que vous soyez Dieu, à la place de Dieu lui-même, où à la place d’un ange, peu importe, vous créez une chose et en utilisant le pouvoir de la création, la substance de la création, en même temps que vous allez créer, sans véritablement prédéterminer la chose (mais simplement comme une fleur s’ouvre) eu même temps donc que vous allez créer ; une vie, une âme, une intelligence vont être données à la chose créée. C’est indissociable.

    Donc, il n’y a pas eu dans la création un temps où Dieu a pensé, un temps où il s’est gratté la tète et où il s’est dit : « maintenant je vais créer ». Un temps où il y a eu les hiérarchies archangéliques, et un temps où elles-mêmes se sont dit : « qu’allons-nous faire ? » et ensuite, elles ont créé. Un temps où est apparu l’homme dans son corps, un temps où il a eu un mental, un temps où il aura un jour une âme. Tout cela vient au même temps.

    Il y a eu Dieu, il y a eu les hiérarchies archangéliques, il y a eu les anges, il y a eu le plan physique, il y a eu les hommes, et dans l’homme, il y a eu d’un seul coup, son mental, son âme et tous ses feux. Mais cela ne veut pas dire que l’homme détenait la maîtrise sur ces plans-là, car l’homme n’exerce en fait le mental véritable que depuis peu. Pourtant il en était pourvu depuis l’origine de sa création. Le plan existe en lui. Mais la parcelle qui est allée jusque dans la matière, que l’on pourrait appeler « l’unité personnalité », cette parcelle-là ne pouvait articuler le mental, ne pouvait articuler même l’intellect que dans la mesure où un corps s’y prêtait suffisamment, et des corps subtils étaient suffisamment réceptifs pour pouvoir émettre l’activité. Parce que vous ne pensez pas uniquement grâce au cerveau et vous n’êtes pas dans un état de pouvoir penser uniquement parce que vous avez une conscience, donc un témoin.

    Vous pouvez penser parce qu’il y a tout un réseau qui crée cette capacité. Le siège, certes, c’est le cerveau. Le moteur c’est la conscience, mais ce qui va permettre la prise de conscience de la pensée, c’est de pouvoir réaliser que l’on pense. Les animaux pensent sans arrêt mais ils ne le savent pas. Ils ne sont pas conscients. Même les arbres pensent ! Je vous l’assure. Même un arbre est capable de penser, de s’apercevoir qu’il fait chaud ou qu’il fait froid, qu’il a soif ou qu’il a trop bu, mais il ne sait pas qu’il est en train de se rendre compte. Il y a simplement réaction. Comme un muscle lorsqu’on le pique. S’il est encore vivant, même s’il est dissocié admettons du cerveau et d’un individu, le muscle va réagir. Lorsqu’on arrache le cœur d’un bœuf, d’un animal que l’on vient de tuer, pendant encore très longtemps le cœur va continuer de battre, parce qu’il reste encore une énergie. Cela ne veut pas dire que le cœur est conscient de lui-même, il fait un mouvement qui lui est naturel.

    De la même façon qu’il y a dans l’œil la capacité de capter l’image, et il se trouve que l’image est reçue à l’envers, il faut donc qu’à l’intérieur de l’œil y ait quelque chose qui transforme la position de l’image pour renvoyer le cliché de façon correcte au cerveau. La pensée fonctionne de cette même façon.

    Tout est donc : je vois, je me fais une pensée à propos de ce que je vois. Mais ce qui va me permettre de me rendre compte de ma pensée, donc de profondément être conscient de ce que je vois, c’est le processus de renvoi d’image, le processus de miroir. Et ce processus de miroir prend sa place uniquement dans le corps astral. Il fallait donc avant que les hommes puissent véritablement devenir auto-conscients et pleinement auto-conscients, comme cela est possible aujourd’hui (sans qu’il ait là une connotation spirituelle), qu’avant que vienne cette grande prise de conscience, cette grande capacité à voir et à se rendre compte, il fallait donc que son corps astral soit parfaitement mis au point et qu’il soit en parfait fonctionnement.

    Il y a eu donc des âges où les hommes tout en disposant d’une pensée, car la pensée a toujours quand même fondamentalement existé à partir du moment où la Hiérarchie a décidé d’initier les hommes. La pensée existait toujours, mais elle n’était pas aussi auto-consciente que ce qu’elle peut l’être aujourd’hui. Il a fallu donc à travers les âges, développer énormément le corps astral, ce qui a abouti bien sûr à la catastrophe de l’Atlantide. C’était inévitable et ceux qui jugent les Atlantes en disant :

    « Eh bien, ces gens-là n’ont rien compris. Il a fallu qu’ils fassent chuter l’humanité. Ils ne pouvaient pas tenir leurs mains dans leurs poches au lieu d’agiter leurs baguettes de sorciers. »

    Ceux qui le jugent de cette façon-là ne comprennent pas l’histoire de l’humanité et le développement occulte de l’humanité. Il fallait pleinement développer le corps astral. Ce qui veut dire que le corps astral allait se trouver fortement exacerbé, il allait se trouver être le lieu où les énergies allaient appuyer le plus fort, pénétrer le plus fort, et cela voulait dire aussi que les hommes allaient devenir le plus conscient à ce niveau-là. Les Atlantes étaient donc extrêmement conscients au niveau de l’astral. Ce qui revient à dire qu’ils étaient extrêmement dans l’astral, bien que cela ne soit pas tout à fait vrai. Il y a une légère différence entre être conscient à un certain plan et être un plan.

    Lorsque l’on est un plan, on n’est pas forcément responsable de ce que l’on fait. Par exemple, les animaux ne sont pas responsables de leur violence. Ils sont un plan et ils articulent ce plan, mais ils n’ont pas un témoin, une conscience pour leur dire : « Attention ! Il ne faut pas agresser les hommes ». Par contre, être conscient sur un certain plan veut dire qu’il y a toujours la capacité donc d’être le témoin et de faire le choix. Même s’il était inévitable que l’astral des Atlantes devienne si immense, si boursouflé, que l’orgueil, la vanité et la folie les prennent un jour, ils avaient quand même la possibilité de faire le choix. C’est-à-dire qu’un homme, tout en étant poussé à l’extrême de ce qu’il peut supporter, en tant qu’individu social et en tant qu’individu appartenant à une race, il a quand même toujours la possibilité de faire un choix.

    Par exemple, pour illustrer ma pensée, je vous dirais que comme il a fallu développer extrêmement le corps astral et que cela s’est passé chez les Atlantes, ces gens-là n’étaient donc pas esclaves d’un moment de l’évolution de l’humanité. Ils n’étaient donc pas esclaves, ils ne subissaient pas les énergies qu’envoyaient les maîtres, la Hiérarchie à ce moment-là, et que donc, si après tout ils sont devenus fous de pouvoir, ce n’est peut-être pas leur faute. Il ne faut pas penser de cette façon-là. Car de la même façon qu’un homme doit pouvoir subir l’alchimie qui le fera évoluer et qui fera évoluer toute sa race, il a quand même toujours positionné en lui au creux de son âme, le témoin qui, s’il est suffisamment évolué, va pouvoir faire la différence et faire le choix, et dire :

    « D’accord, bon, en ce moment, je passe une mauvaise période, que ce soit au nom de ma propre alchimie ou au nom de l’alchimie de toute ma race, je passe une mauvaise période, mais je n’ai pas le droit de sombrer dans l’exercice négatif des énergies que je reçois. Je dois toujours rester dans l’exercice positif des énergies que je reçois. »

    Lorsque cette alchimie est proposée de façon individuelle, le disciple est choisi, et il est rare les fois ou le disciple renie le bien qui lui est fait et exerce dans le mal l’énergie qui lui est donnée. Par contre, lorsque cette alchimie est faite de façon globale sur une race, sur une humanité, les disciples ne sont pas choisis. C’est pour tout le monde que cela se passe. Et c’est quand la chose se passe pour tout le monde, que la chose en tombant sur des êtres qui ne sont pas suffisamment dépouillés, va donner lieu à des catastrophes.

    C’est ce qui s’est passé pour le royaume de l’Atlantide, car à cette époque-là, la république n’existait pas encore, il s’agissait bien sûr d’un royaume. Ce royaume de l’Atlantide a donc été détruit, non pas parce que ses prêtes les plus avancés sont devenus fous, mais parce que les prêtres les moins avancés sont devenus majoritaires et ont commencé à pouvoir manipuler les forces aussi bien que les prêtres avancés, mais avec folie. Et lorsque le nombre a prévalu sur la pureté des maîtres, sur la pureté des prêtres initiés, lorsque ce nombre a prévalu, l’Atlantide a sombré.

    De la même façon, toutes les civilisations sont toujours emportées par le nombre. Jamais parce qu’à la tête, un maître s’assombrit, ou un initié devient fou. C’est toujours parce qu’à cause de l’évolution, l’énergie qui est donnée devient de plus en plus accessible à tous. Cette énergie tombant sur tout le monde développe les pouvoirs latents, ou la conscience latente, ou n’importe quoi qui est latent chez l’homme, même chez celui qui en fait n’est pas prêt en tant que disciple. Et ce sont ces personnes-là qui devenant de plus en plus nombreuses, concourent à faire s’écrouler les civilisations, concourent donc à abîmer la flamme initiatique, concurrent à abîmer la sagesse initiatique qui est donnée.

    À partir de ce moment-là, que fait l’initié ?

    L’initié prend comme je l’ai déjà dit tout ce qu’il possède, tout ce qu’il possédait de Dieu et qu’il donnait aux hommes. Il roule ses papiers de la sagesse et remporte tous ses documents où sont marquées les phrases clés, les clés de pouvoir, les invocations aux anges et aux grandes entités. Il emporte la flamme qui est sur l’autel et qui sert de présence divine et de point d’initiation et de baptême.

    Il emporte tout ça et se retire dans la montagne en attendant une face meilleure. Il ne se dit pas en partant :

    « Oh, quels humains ! Ils ne valent rien ! Décidément c’est toujours la même histoire qui recommence. Ils saccagent tout. Ils ne comprennent rien. Ils démolissent et voilà que je dois repartir avec Dieu, sous ma cape, dans mon baluchon. Et où est-ce que l’on va se cacher maintenant. »

    L’initié ne pense pas de cette façon-là. Il sait. Il connaît les heures. Il sait qu’immanquablement des moments, des moments de ce que l’on pourrait appeler une apparente déchéance, une apparente chute, vont arriver. Longtemps avant, il commence déjà par amoindrir l’effet initiatique de sa présence. C’est-à-dire que de la même façon que les vagues se communiquent, quand l’énergie descend dans le monde des profanes, pour développer les profanes, ce qui développe aussi par là même leurs points noirs s’ils en ont, afin que les points noirs soient évacués. De la même façon, le maître ou l’initié qui est en charge, commence à restituer sa lumière dans le cercle des maîtres auquel il appartient, jusqu’au jour où finalement il ne reste du maître ou de l’initié, presque plus rien, comme de façon naturelle.

    Il n’y a pas d’un seul coup, un jour où il prend conscience que Dieu et lui ne sont plus les bienvenus et qu’il doit partir. Il sait que cela arrive, il sait que cela se prépare. Il sait que c’est normal, comme vous, vous savez que c’est tout à fait normal que votre enfant réagisse de telle ou de telle manière en fonction de telle ou telle circonstance. Vous n’avez pas besoin d’utiliser la voyance pour le savoir. Vous le savez. Vous connaissez la nature de l’enfant, la nature de l’événement, et vous ne pouvez qu’avoir raison en tirant cette conclusion. De la même façon, le maître sait ce qui va se passer inévitablement à la suite du travail de certaines énergies. C’est comme à l’heure actuelle, en considérant le travail qui se fait par certaines énergies, le maître sait exactement quels sont les risques et quelle est la part de l’humanité qui représente un danger, parce que cette part-là de l’humanité va extérioriser de façon négative l’énergie qui descend. C’est pourquoi il faut faire toute chose l’une après l’autre, faire la chose la plus nécessaire d’abord et faire la chose la subalterne après.

    Pourquoi ?

    Il semblerait normal que dans l’évolution, on fasse d’abord les petites choses, parce qu’elles permettent d’abord d’appeler le peuple, de conscientiser le peuple. Et ensuite, on présente ce qui est le principal, parce que le peuple est prêt. En fait il faut d’abord faire ce qui est très important, donner donc ce qui paraît incompressible aux hommes, comme les explications sur la cosmogonie, les explications sur la réalité de Dieu, la réalité de l’Univers, comme cela a été fait par l’intermédiaire de certains maîtres qui ont parlé et écrit la Doctrine Secrète.

    Pourquoi est-ce que dans un siècle où il était encore très difficile de parler des énergies, d’un seul coup, un être se lève et se met à expliquer du point le plus haut jusqu’au point le plus bas, la Création ?

    Et ensuite, seulement sont venus les êtres pouvant expliquer les moindres choses.

    Parce que tout simplement en posant la chose principale d’abord, donc en posant Dieu d’abord tout simplement, l’on se garde de créer des réseaux d’énergie discordants, et par là même, il y a construction d’un égrégore qui pourra un petit peu mieux surveiller l’humanité. Tandis que si l’on commence par inspirer des êtres de tous niveaux pour commencer à parler un peu de Dieu, un peu des maîtres, un peu des énergies, un peu des ondes de formes, comme cela se fait à l’heure actuelle, eh bien, cela donne lieu à la cacophonie, et dans la cacophonie, il n’y a pas de direction et il n’y a pas de point de repère, donc pas de construction, et cela n’est pas valable.

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