• 24 10 92 La peur, c'est la séparation - Comment se dépouille-t-on ?

    Question :
    Préparation à la communication.
    Le monde de la peur. Qu’est-ce que la peur ?
    La peur, c’est la séparation.    
    Pourquoi le simple dans la relation de disciple à guide ?
    Être totalement présent.    
    Toute communication est fortement imprégnée par l’amour.    
    L’appel à Dieu se trouve partout.
    Comment se dépouille-t-on ?



    Question :
    Dans l’enseignement qui nous a été communiqué, il est souvent question de méditations, de prières, d’incantations, etc. Compte tenu de l’évolution spirituelle très lente de l’humanité, comment utiliser des techniques pour mieux participer à l’action des entités qui œuvrent sans relâche sur les plans invisibles ?

    Préparation à la communication.
    Laissez-moi quelques secondes pour fabriquer autour de nous une colonne de lumière, vous pouvez m’aider et y participer, il suffit de vous polariser mentalement. En vous relaxant, en le voulant, en l’espérant et par l’imaginaire, sous l’effet de l’imaginaire, construisez un grand cercle de lumière tout autour de nous.

    Ceci pas simplement pour notre protection, mais pour l’intensification de nos énergies, celles qui vont monter du bas en haut et du haut en bas. Si les courants d’énergie sont intensifiés, il y aura un plus grand enrichissement pour vous. Ce qui ne veut pas dire que je vous promets que des énergies vont se faire ressentir et transformer votre vie. Nous pouvons espérer que les différents courants vibratoires qui naturellement descendent du ciel et viennent sur la terre, ou qu’ils montent de la terre par l’être humain et montent jusqu’au ciel, nous espérons que ces courants restent intacts, que ceux qui ne sont pas suffisamment purs soient purifiés et ainsi la rencontre peut se faire d’une manière agréable.

    II est important de prendre soin de la sorte, non seulement des endroits où l’on vit, mais aussi de ce que l’on mange, mais aussi des pensées et des mots que l’on prononce. Il faudrait passer un peu plus de temps, non pas à consacrer les choses, mais à les rendre conscientes. Car consacrer les choses ou les rendre conscientes c’est exactement la même technique et produit le même effet. Et on verrait très vite que non seulement les énergies de la terre seraient moins polluées, parasitées, mais que les différentes tensions nerveuses éprouvées par les êtres humains seraient facilement dissipées.

    Il y a toujours des courants de tension, de tension nerveuse, tension psychologique, qui voyagent d’un être humain à un autre, mais pas simplement sur la planète, mais aussi d’une hiérarchie de vie à une autre.

    Je viendrais à la question qui m’a été posée ensuite, car elle est très intéressante, mais avant laissez-moi terminer cette parenthèse.

    Par exemple le monde de la peur. Qu’est-ce que la peur ?

    Qu’éprouve le règne animal ?
    La peur d’un prédateur, la peur des saisons très froides qui engendrent une certaine misère et qui vont donc créer la mort, que ce soit dans la tribu, que ce soit dans la horde. À ce moment-là, la vibration de la peur qui se répand va toucher le règne humain dans la mesure où un certain nombre d’êtres humains vivent dans la même peur.

    Je sais qu’il est difficile d’admettre pour un être humain, pour un homme qui est d’autant plus conscient et fier de son niveau humain, de sa situation humaine, je sais qu’il est difficile d’admettre que du fait de ces peurs et de leurs vibrations, il se retrouve à ce moment-là semblable à l’animal. Vous allez très vite comprendre pourquoi. De cette manière, j’espère non pas vous empêcher d’avoir le courage, la franchise, l’honnêteté, mais essayons petit à petit de comprendre la peur de l’homme et en le lui faisant comprendre que la lumière mentale arrive pour qu’il puisse se maîtriser.

    Chaque fois, que je suis en face d’un événement, d’une situation, d’un choix, d’une pensée, chaque fois que je suis face à un mystère de quelque nature qu’il soit, je veux forcément faire ce qu’il y a de mieux, trouver la vérité, gagner. Je ne peux pas tolérer qu’il y ait une erreur, un échec, je ne peux pas tolérer souffrir à propos de cette erreur, de cet échec. Étant donné que je connais très bien le monde de la souffrance puisque j’y suis né, puisque c’est quelque chose qui m’accompagne tous les jours, l’erreur et l’échec ne sont plus simplement une simple erreur, un simple échec, cela devient un événement dramatique puisqu’à la suite je vais en souffrir.

    Ce qui fait que cette erreur, je ne vais pas la tolérer, elle porte la souffrance et la souffrance c’est ce que je déteste le plus. Comme un chien qui n’aime pas être battu, comme un chien qui n’aime pas qu’on le laisse dormir dehors les jours d’orage. À partir du moment où je comprends que le phénomène même de la souffrance n’est pas de la même nature que celle que j’imagine, alors l’échec et l’erreur ne me font plus peur, cela devient une occasion d’enrichissement.

    Si j’enlève le drame de la souffrance qui se trouve à l’intérieur, je deviens un être libre, pas forcément plus intelligent. Je ne vais pas forcément savoir faire de meilleurs choix, pas forcément même gagner, mais au moment où je vais choisir de croire ou de ne pas croire, de faire ou de ne pas faire, d’aller ou de ne pas aller, ce sera en tant qu’homme totalement libre, et quelle que soit l’issue de ce que je vais accomplir ou penser, je vais m’enrichir d’une expérience. Si c’est bien, je le constate tout de suite et je m’en enrichis, si c’est mal je réfléchis, je comprends et je sais désormais ce qu’il faut faire pour ne plus faire cette erreur. Mais quel que soit le côté pile ou face de la situation, de toute manière mon intelligence se construit.

    Si donc au fur et à mesure des événements, je trouve que je ne m’enrichis pas, que mon mental ne s’éveille pas, que ma grandeur humaine n’arrive pas à se développer, c’est que je ne suis pas totalement conscient et investi dans l’expérience, dans mes pensées, dans mes choix. J’aurai beau chercher partout, j’aurai beau aller voir tous les psychiatres, tous les grands phénomènes de la planète, tout le monde me ramènera à ce point unique qui me retient de faire cette expérience, la peur.

    Si je n’ai pas peur, non seulement je vais dans l’expérience, mais en plus je l’assume et surtout j’en tire un bénéfice. Si j’ai peur de l’expérience, si j’ai peur de l’échec durant l’expérience, durant le choix, durant une pensée, non seulement je ne vais pas complètement dans l’expérience, mais je ne peux même pas m’apercevoir fondamentalement de mon échec. Ce qui fait que même un échec peut à ce moment-là me paraître être une victoire, ma vision est complètement troublée. Seulement les amis, les observateurs verront que je suis en état d’échec, pas moi. La chose la plus malheureuse dans cette histoire, c’est que du moment que je ne suis pas conscient, ni consentant totalement et que je suis rempli de peur dans cette expérience, automatiquement je vais manquer des moyens même de l’analyse. Je ne vais pas être un esprit objectif et mon corps va se remplir de désirs.

    Car au fur et à mesure que je me développe dans le discernement, je me rends compte, si je suis un disciple éclairé, subtil, intuitif, qu’automatiquement mes peurs sont liées à mes désirs. Je ne peux donc pas approcher une situation sans une certaine peur, grande ou petite, sans qu’immanquablement je ranime et je rehausse mon corps de désirs, car c’est exactement la même chose.

    La peur, c’est la séparation.

    C’est un peu comme lorsque je tire un rideau dans une pièce, que je sépare en deux une pièce grâce à ce rideau. Si la pièce est rectangulaire il y aura un carré d’un côté et un carré de l’autre, on n’aura rien ajouté, rien enlevé. Lorsque je vais entrer dans ce vaste rectangle je vais me trouver en fait entre deux carrés.

    La peur, c’est ce même rideau qui ne fait que séparer ce qui apparemment est séparable et qui ne l’est pas, la peur et le désir. Un certain carré va rester éclairé car il y a une fenêtre, l’autre carré va rester dans l’obscurité parce qu’il n’y a pas de fenêtre. Le carré le plus obscur sera la peur fondamentale, le carré le plus éclairé recevant un peu de lumière sera la part du désir. Et je vais aller comme cela, moi qui suis fondamentalement le rectangle composé de ces deux carrés, je vais aller d’un carré à l’autre, d’une pièce à l’autre, alors que si je comprends que ce qui me fait passer du côté obscur au côté éclairé du monde du désir, c’est uniquement ce rideau que j’ai mis.

    À ce moment-là je découvre simplement que je vis dans un rectangle, et la lueur qui est entrée par la seule fenêtre qui permettait d’éclairer un peu la zone du monde du désir, la lueur peut complètement entrer jusqu’au fin fond du rectangle et que se passe-t-il ? Il n’y a plus de coin obscur, c’est un rectangle totalement éclairé. Bien sûr, cela reste encore une pièce animée du monde du désir, des aspirations, de l’exaltation, mais du moment que la pièce est toute entière éclairée alors ce désir, cette exaltation, cette aspiration est bonne.

    Dans le cas contraire, il peut y avoir de gros problèmes. Admettons que j’ai une intense aspiration à ceci ou à cela, que ce soit dans le domaine artistique, dans le domaine religieux, dans le domaine spirituel, à partir du moment où je maintiens mon carré obscur, une exaltation pourrait toujours tomber et je me recouvrirais de peur, la peur d’échouer, la part de mes limites et j’essaierais de les cacher pour qu’on ne les voie pas trop. Donc, il est important au fur et à mesure que l’on souhaite devenir libre, ou que l’on veuille tout simplement devenir heureux, il est important d’apprendre à retirer ce rideau.

    Comment allons-nous identifier ce rideau ?

    Qui crée cette séparation ?

    Sans vous promener trop longtemps dans des choses intellectuelles, essayons quand même d’aller ressentir et de pouvoir penser ce qui crée cette séparation. Qu’est-ce qui fait qu’en moi ce corps du désir, qui pourrait être un objet, un véhicule extraordinairement utile, devient un endroit où je me loge dans la peur, dans les superstitions, dans les haines, dans les véhémences, dans l’agressivité. Essayons de réfléchir ensemble, n’attendez pas sans cesse que je vous donne la réponse. Nous sommes ici pour réfléchir en commun et ensemble, même si vous allez prétendre que vous ne pouvez pas connaître la réponse parce que vous n’avez pas étudié. Essayer de l’attraper comme quand vous étiez petit, que vous alliez au manège et qu’il s’agissait d’attraper le pompon. Eh bien, là aussi c’est pareil. On essaie d’attraper, pas simplement ma pensée, pas comme si vous alliez capturer ma voix, il s’agit d’attraper dans le fin fond de votre cœur, à l’endroit qui est en vous le plus éclairé et où forcément il y aura une intuition, une petite chandelle qui va vous dire c’est ceci, c’est cela, allez mets-toi à cette écoute.

    Entre gentiment dans le calme, n’essaie rien d’attraper avec ardeur. Au contraire, fais comme si tu te trouvais sur l’océan en train de faire la planche comme tu dis si souvent et laisse venir. N’essaies pas de savoir si tu as tort ou raison, n’aies pas peur éventuellement d’avoir tort. Tu vois, à nouveau tu ramènes la peur, tu vois à nouveau, tu essaies de faire l’exercice et tu as peur d’avoir faux, de te tromper. Je me moque si tu te trompes et tu dois pouvoir t’en moquer tout autant. C’est à force d’essayer que tu obtiendras les petits éclats de la lumière, de l’intuition. Ce n’est pas en me regardant avec des yeux grands ouverts, ce n’est pas en m’écoutant avec de grandes oreilles bien lustrées. Allez, essaie, recommence. Dans ton esprit, tu fais la planche sur l’eau, tu n’attends rien, ne te pose même pas la question que j’ai envoyée, car tu l’as forcément entendue. Laisse simplement venir, et si tu ne reçois rien, ce n’est pas grave.
    Lorsque tu te trouves chez toi, choisis comme cela des événements simples, des questions simples, ne va pas demander au Bon Dieu pourquoi le soleil nous apparaît blanc, nous apparaît rouge le soir. Ne va pas demander non plus le nom kabbalistique de Michaël, ne va pas demander des choses compliquées. Commence avec des interrogations simples, comme quand tu apprends à taper à la machine, comme quand tu apprends l’alphabet pour la première fois, comme quand tu essaies de devenir médecin. Pour le premier jour, du simple.

    Pourquoi ce « simple » dans la relation de disciple à guide ?

    Pour cela il faut que je t’explique tout d’abord que la relation que tout disciple peut avoir avec un guide, avec un groupe, avec l’intelligence cosmique, avec sa propre âme, peu importe, appelle cela comme tu veux, la relation que le disciple peut avoir avec ces intelligences n’est pas une relation aussi simple que celle que nous entretenons en ce moment. C’est-à-dire moi, objectivement, essayant de te repérer, essayant de te répondre, et toi objectivement me recevant.

    C’est quelque chose d’un petit peu plus complexe, pas forcément compliqué, mais complexe et surtout différent de la communication dont tu as l’habitude et c’est pourquoi, pour toi, cela apparaît si obscur. Parce que l’on ne t’entraîne pas à ces choses, ce n’est pas quelque chose que l’on étudie à l’école, ce n’est pas quelque chose qui est retransmis par les parents les soirs de veillées. Maintenant tu es un adulte et tu vas devoir apprendre comme si tu étais un petit enfant.

    Bien sûr, l’adulte est impatient, exigeant. Bien sûr, l’adulte a des grandes et fondamentales questions, mais je te demande d’être comme cet enfant qui va poser d’abord les questions les plus simples, et qui va attendre une réponse simple. Ne t’attends pas que, d’un seul coup, jaillissent dans ton esprit des feuilles et des feuilles, des livres et des livres et des heures de conversation . C’est inutile, même si je te donne aujourd’hui une mauvaise démonstration parce que je prends la parole pendant des heures. Ne t’attends pas à ce que la relation avec un guide soit de la sorte. La relation peut durer une seconde et cette seconde comporte peut-être des livres pour toute ta vie.

    Pourquoi ?

    Tout simplement parce que nous communiquons par le moyen de l’archétype. En rien nous ne communiquons par les mots, les mots sont retransmis par le disciple que j’utilise et rien de plus, et pas par le disciple lui-même, mais par le corps mental uniquement par cela. C’est lui, qui à cause d’un certain éveil et à cause d’un certain répertoire, permet la retranscription. Exactement comme lorsque tu poses la question à un ordinateur, cette machine que vous avez construite et qui imite fort bien le processus psychique et spirituel qui se passe dans toutes sortes de communications. À ce moment-là, automatiquement toutes les cellules qui ont été prévues pour la réponse, se mettent au travail, communiquent et affichent la réponse. Là, il s’agit exactement du même travail, mais cela ne veut pas dire que c’est comme cela que systématiquement cela doit avoir lieu, pas du tout.

    Le meilleur moyen de communiquer avec une intelligence quelle qu’elle soit, c’est de se mettre dans un état de silence et de résonance et de recevoir non pas forcément de longues phrases, ou devenir capable d’écrire des livres, mais de soudainement recevoir l’énergie qui était transportée, soit dans un symbole qui a été envoyé, soit dans l’archétype qui peut être prononcé comme un son, envoyé comme une couleur, envoyé comme chiffre, même comme une géométrie.

    Il y a énormément d’individus qui reçoivent des couleurs. Tiens, dans ma méditation j’ai vu du bleu, j’ai vu vert, j’ai vu des étoiles, j’ai vu des petites bulles, j’ai vu ceci, j’ai vu cela, ils pensent que cela n’a aucun sens. Cela a un sens énorme et très important, mais cela paraît insensé pour l’ignorant, car il ne sait pas comment il va pouvoir travailler avec.

    Que veut dire le bleu, que veut dire le rouge, que veut dire le vert, et pourquoi le rouge nous allons spécialement le regarder depuis l’œil droit ? Mais voilà que pendant la vision on aura l’impression que les deux yeux ont vu, n’est-ce pas ?

    Mais c’est faux. Il y a une couleur qui s’adresse à chaque œil, même si apparemment nous avons l’impression de voir avec les deux yeux, mêmes s’ils sont fermés pendant la méditation. Il y a une couleur qui correspond à chaque œil et chaque partie de l’œil. Si tu vois à un moment donné une tâche rouge, une étoile rouge, un cube rouge, une vague rouge, une feuille rouge peu importe, en vérité quel que soit ce que tu crois, tu le perçois avec l’œil droit.

    Cela veut dire quoi ?

    Eh bien, cela veut dire que depuis le centre de la terre et avec le consentement de la confrérie à laquelle tu appartiens ou du guide qui te veille plus spécialement, ou du temple dans lequel tu vas de temps en temps et que tu en répètes la prière de rassemblement, ou que tu fais la méditation à heure fixe, cela veut dire qu’une énergie en provenance de la terre, mais consentie par ces guides, t’est envoyée pour te renforcer.

    D’abord pour dynamiser un petit peu ce que je vais appeler l’énergie spirituelle qui se trouve dans la matière, pour qu’à certains moments la Shakti (ou le Saint-Esprit) qui doit préparer le terrain, préparer la voie à l’éveil de la Kundalini. Ce n’est pas pour faire lever la Kundalini que le rouge est envoyé, mais pour en animer l’esprit, afin qu’un certain travail de purification, d’intensification des cellules soit opéré avant que peut-être dans six mois, dans un an ou dans deux ou trois incarnations, cette énergie spirituelle puisse vraiment circuler en toi.

    Donc qu’est-ce qu’il te faut faire si tu vois du rouge ?

    Tout simplement te mettre le plus souvent possible à la terre, prendre les énergies dans la terre. De quelle manière ? D’abord en le sachant, d’abord en n’y pensant, en étant éclairé. Il y a une multitude de choses que l’on peut faire sitôt que l’on sait que cela se fait. Alors plus besoin d’utiliser des grands mots d’invocations, des grands outils très compliqués, le simple fait de le savoir mentalement et de vouloir l’expérimenter dans le cœur déjà permet une relation avec les énergies quelles qu’elles soient. Au fur et à mesure que tu te développes, tu vas obtenir une plus grande intuition du comportement propre à faire l’accélération de tes vibrations, la purification de ta matière et peut-être pourquoi pas à savoir nous rencontrer.

    Si tu vois du rouge, tu dois aller un petit peu plus t’alimenter aux sources de la nature. Promène-toi de façon consciente, non pas en te promenant et en pensant à tes factures par exemple. Cela ne sert à rien au contraire, tu vas charger les arbres avec tes problèmes et ils vont devoir se secouer les feuilles pour se dégager de ton influence.

    Va dans la nature d’une manière consciente en regardant bien la nature, en la ressentant, en la reniflant, en la respirant, même si ce n’est qu’un quart d’heure. Je ne te dis pas de faire des longues cérémonies toute une journée. L’important est la qualité de ta présence, pas le temps que tu vas passer à une chose. Dans la communication c’est pareil. C’est pour ça que je t’ai dit : tu peux être enrichi pour toute une vie par dix secondes de communication avec une entité, alors que peut-être tu ne le serais pas en travaillant 300 ans la communication télépathique ou autre, en étudiant des montagnes et des montagnes de livres. C’est la qualité de ta présence qui va faire toute la différence que ce soit dans ta méditation, dans les échanges vibratoires, dans l’influence que tu cherches à avoir sur les autres, pour les aider, pour les guérir, pour les élever, pour les orienter, peu importe. Soit totalement là.

    Comment être totalement là ?

    On s’aperçoit que c’est une abstraction, on ne sait pas trop où chercher. Si je vous dis qu’il faut avoir les deux pieds bien sur terre, on sait ce que cela veut dire. On les pose, on le ressent et il y a un alignement.
    Mais comment être totalement présent. On ne sait pas où aller chercher en soi n’est-ce pas. La difficulté de l’enseignement, c’est que la plupart du temps nous nous heurtons à des abstractions. À ce moment-là, nous devons essayer de vous entraîner avec quelques pirouettes qui vont apparaître intellectuelles au début, mais qui en fait ne le sont pas. Il s’agit tout simplement d’éveiller votre sensibilité en juxtaposant soigneusement et correctement quelques pensées semences qui elles seules vont pouvoir, comme des ailes qui se déploient, vous permettre d’aller plus loin. Ne pensez pas que j’essaie de vous intellectualiser, ou de vous donner des informations. Nous utilisons le monde subtil et délicat de la pensée et puisque ce que vous pensez, vous allez l’être ensuite.

    Si nous étions sur une scène de théâtre, que nous décidions de jouer une pièce et que je te demande de te mettre en colère, car tel est ton rôle, imagine la colère. Mets-toi en colère, ressens la couleur, joue la colère. Tu t’aperçois que tu arrives à jouer la colère parce que tu la connais et au bout d’un moment, tu te sens presque en colère.

    De la même manière si j’arrive dans le monde de la pensée à orienter plus ou moins quelques-unes des idées fondamentales en prenant d’abord le soin d’évacuer certaines idées qui t’empêchent de pouvoir penser là où je veux t’emmener et bien rien que par le monde de l’unité et de l’abstraction tu peux devenir sensible et percevoir quelque chose. Donc agis. N’imaginons pas que nous devons nous remplir et nous saturer de pensées, d’idées, d’informations, d’instructions, de livres. L’enseignement, l’information, la parole, le livre ne sont là que pour permettre un raffinement de la pensée puisque tu vas être ce que tu penses.

    Si tu penses que tu vas être malheureux, tu vas le sentir, tu vas l’éprouver, tu vas te suicider, c’est ta vérité. Pourtant, il se trouve que tu es l’homme le plus riche du monde, que tu as plusieurs voitures, que tu es bien marié, que tu n’as pas de problèmes de santé, alors comment veux-tu qu’un observateur puisse comprendre pourquoi tu te suicides. Toi seul sais répondre à cela, puisque tu es ce que tu penses. Que tu penses que tu es seul au monde, parce que tu n’as pas pu vraiment épouser la femme que tu voulais, parce que tu n’as pas pu vraiment faire la profession que tu voulais, peu importe.

    Et s’il passait un psychiatre, un guérisseur, n’importe qui, qui arrive à te convaincre que cette pensée-là qui te donne ce sentiment d’échec est faux, automatiquement tu t’apercevrais que ton environnement est fantastique, que tu as du confort, que tu es finalement pas si mal marié que cela, que tu as des vacances, que tu es beau garçon, que tu es belle fille et que tout va bien.

    Entre ces deux étapes de ta vie, qu’est ce qu’il y a eu ? On a déchiré le rideau tout simplement. On l’a enlevé, on t’a libéré, on t’a fait penser d’une autre manière. C’est pourquoi le monde de la pensée est si important, non pas parce que pour être développé il faut intellectualiser, certainement pas ! L’intellect est peut-être même un défaut, je m’en méfie. Par contre, le monde de la pensée est un instrument, une voie en soi, cela permet d’aller très loin même dans le cœur et lorsque l’on a suffisamment subtilisé la pensée pour n’avoir qu’une seule pensée, et ayant compris, la vérité se dit : « je suis Dieu, je suis Dieu » et ta pensée fonctionnant uniquement d’après cette vérité, tu deviens un homme libre.

    Mais qu’avons-nous en vérité ? Une pensée qui s’est subtilisée, qui s’est développée qui a appris où était le bien, le mal, le vrai et le faux, et qui, au fur et à mesure, s’est rapprochée de la pensée une et unique qui anime tout l’univers. La pensée de Dieu, la vie fondamentale, l’entité cosmique, appelle cela comme tu veux.

    Donc, il est important pour moi de travailler sur ta pensée, même si je ne veux pas t’instruire. Je ne t’instruis pas, tu sais très bien que j’ai toujours refusé cela, cependant, fais marcher ta tête pendant que nous communiquons. Cela ne sert à rien de t’asseoir et de vouloir retenir tout ce que je dis, c’est inutile. Alors échangeons, pose-moi tes questions, envoie-moi tes interrogations et même si je ne te réponds pas maintenant, mets-toi à l’écoute dans la semaine, la semaine prochaine, la semaine qui vient après, le mois suivant et l’année tout entière, peu importe, persiste et tu verras que le monde des communications et le monde de l’amour ne sont pas si loin que cela.

    Toute communication est avant tout fortement imprégnée par l’amour.

    On ne peut imaginer une communication qui ne passe pas par l’amour. J’aime mon disciple et mon disciple m’aime. C’est à partir de cette énergie, de ce mouvement, de cette spirale, qu’un archétype, qu’une géométrie, qu’un son, qu’une couleur peut voyager et venir se manifester jusqu’à celui qui écoute.
    Pour toi, il s’agit de produire le même effet. Il ne faut pas forcément que tu m’aimes, parce que je ne te suis pas forcément destiné, ce n’est pas forcément avec toi aussi que je dois communiquer. Il y a une multitude de frères aînés qui attendent que cela, communiquer, guider, informer. C’est un travail magnifique, donc ne vous focalisez pas sur moi. Cependant, il faut que fondamentalement il y ait l’amour pour qu’une communication puisse se faire. Nous sommes au courant de tout, nous voyons tout, nous entendons tout, nous sommes heurtés aussi par tout. Mais si le voyant que tu es n’est pas doué, que tu persistes et qu’il y a une grande qualité d’amour qui demeure dans ton cœur, à ce moment-là nous essayons d’améliorer en toi ce que l’on peut améliorer sans te faire trop de mal, sans trop de perturbations, afin qu’une communication intuitive puisse avoir lieu.

    Là, où il y a cet appel, nous ne pouvons pas résister c’est impossible. C’est comme si tu me demandais d’aller retenir les rivières, je ne peux pas. La rivière descend de la montagne, elle est animée par sa propre force. Il y a en plus l’esprit de l’eau qui pousse et qui tend toujours à rejoindre l’océan, car c’est ça aussi qui fait le mouvement de l’eau, c’est l’esprit qui se trouve dans l’élément et qui tend à rejoindre cette grande unité qu’est l’océan. Exactement comme toi, petite goutte d’eau, tu essaies par de grands mouvements de rejoindre la conscience cosmique.

    Tout le monde veut rejoindre quelque chose, sans arrêt, même la graine qui pousse dans la terre, au fur et à mesure que le printemps passe, la graine se développe et devient un arbre qui essaie de monter de plus en plus vers le ciel.

    Qu’est ce qu’elle veut cette petite graine ? Elle veut devenir un arbre ! Mais non. Par contre entre-temps, il est bon que cette graine œuvre en tant qu’arbre, parce que cela permet à la planète d’exister, cela permet aux hommes de respirer, cela remplit une fonction, mais cela n’est pas une fin en soi d’être un arbre. Voilà une forme de vie qui se dit : j’aime les êtres humains, je veux leur rendre service, qu’est ce que je pourrai faire ?

    Les architectes consultent la richesse de cette petite âme et voient qu’il y a là une bonne volonté, ils disent : il serait utile que tu fasses ceci, cela, est-ce que cela te va ? La bonne volonté dit oui, du moment que cela me permet de grandir et de monter jusqu’au ciel.

    Cette petite graine, cette petite forme de vie qui devient un arbre, qui s’étire vers le ciel, permet aux hommes de respirer et d’animer la planète. En même temps cette forme de vie monte sa propre Kundalini vers le ciel pour retourner au cosmos. Il ne s’agit pas du même retour spirituel que pour un être humain, mais c’est à son niveau la seule manière pour rejoindre une sorte de conscience cosmique. Ce qui fait que cette petite forme de vie va passer dans un autre règne, qu’elle servira aussi d’une certaine manière et qui servira à d’autres règnes en même temps. Ce qui lui permettra chaque fois d’atteindre le plafond du niveau de vie, du règne de vie où cette forme de vie s’est installée. Chaque fois, ce plafond sera pour cette petite forme de vie, cette petite étincelle, Dieu.

    L’appel à Dieu se retrouve partout.
    Que ce soit dans la vie minéral, végétal, dans la vie humaine, dans la vie des anges, même dans la vie des étoiles. Cela se retrouve partout, mais chaque fois le plafond est un peu différent. Par exemple, le plafond, Dieu, pour une étincelle, qui a pour destin de devenir une petite graine puis un arbre, cette forme de divinité est d’une nature différente que la divinité que vous vous pouvez atteindre, qui commence à être déjà la véritable divinité, et plus simplement un plan quelconque.

    Au fur et à mesure que tu vas comprendre, qu’il s’agit de devenir magnétique par ton amour, tu vas non seulement pouvoir attirer les énergies sur toi, attirer peut-être des guides, mais cela n’est pas la chose la plus importante en vérité, mais tu vas pouvoir transmettre aux autres, soit parce que tu vas pouvoir parler, soit parce que tu vas rayonner, peu importe, laisse arriver ce qui doit arriver.

    L’énergie qui te choisit sait mieux que toi, ce que tu peux faire. Elle sait mieux que toi si tu dois uniquement rayonner par les pieds, et oui, pourquoi pas après tout. Accepte ! Elle sait mieux que toi si tu dois rayonner par le cœur, parler ou écrire des livres, te retirer dans une montagne et méditer pour l’avenir du monde. Laisse venir, n’exige pas de la divinité que ton destin soit ceci ou soit cela, que tu veux servir comme ceci, que tu veux servir comme cela.

    Si par discernement, tu arrives à te connaître, parce que tu arrives à bien cerner tes talents et aussi tes limites, alors si tu y ajoutes ta volonté, c’est magnifique.
    Mais dans les premiers temps, les débuts, tu ne peux pas avoir une opinion claire quant à tes talents, tes limites, ou même ta destinée. La preuve, tu ne sais même pas qu’elle est ton destin. Au fur et à mesure que tu aspires à simplement servir, n’essaie pas d’imaginer quoi que soit à propos du service, fais le vide total, rends-toi simplement disponible, allez on vide la maison, on enlève tous les meubles, et on ne cherche pas à demander au Seigneur, si on veut un style chinois, un style rococo, si on veut du Louis XV, du Louis XVI. Si même on veut des meubles, on vide la maison.

    Par contre, ton travail absolu, nécessaire, immanquablement nécessaire, car sans lui tu n’arriverais à rien, reste dans ta maison et allume le feu dans ta cheminée. C’est cela qui attire le Seigneur, c’est ce qui lui fait installer ses meubles, parce qu’il a envie de rester chez toi, tout simplement. Il s’est dit là, il y a un bon foyer et je vais installer mes meubles et je m’installe.

    Comment se dépouille-t-on ?

    Mais comment arriver à se dépouiller de la sorte, sans pour autant utiliser des grands mots, comme se dépouiller de l’égo, se dépouiller de ses limites, de ses défauts. Oublions ces grands mots, ces grandes misères, essayons de le vivre complètement, non seulement dès maintenant, mais de pouvoir le répéter sans arrêt autant qu’on le veut.
    Comment on se dépouille ? C’est un acte simple, mais un peu douloureux, douloureux parce que l’individu à l’habitude de penser ce qu’il a envie de penser, ce qui lui plaît, ce dont il croît, selon ses convictions. Alors forcément faire la sonnette, pour lui, cela veut dire quelque part se vider de lui-même, ce n’est pas simplement enlever quelque chose comme lorsqu’on enlève des meubles. Il s’agit de se vider de soi-même. De nouveau on ne comprend pas, voilà une abstraction. Je comprends enlever mon défaut, enlever mes meubles, mais comment me vider de moi ?

    Et c’est là que l’on s’aperçoit de l’endroit exact où se trouve la crise spirituelle. Sitôt que j’imagine me débarrasser de moi-même, je ne sais plus qui je suis, qui va continuer d’exister, car je ne suis conscient que de ce petit moi à la fois matérialiste et à la fois un petit peu aspirant spirituellement, mais qui est avant tout une somme de plusieurs centres d’intérêt.

    Ce n’est pas un moi authentique, ce n’est même pas un moi objectif. C’est une somme de différents intérêts, mon intérêt pour les sciences ésotériques, pour telle personne avec qui j’aimerais avoir une relation amoureuse, pour mon employeur sur lequel je compte pour mon augmentation de salaire, pour tel ou tel plaisir, mon intérêt pour ceci, pour cela. Chaque fois, je pense en étudiant cette chose, en parlant comme il faut à telle personne, en m’intéressant à telle chose, en offrant ceci à telle autre personne, je vais pouvoir aménager mon environnement comme cela me plaît afin d’y être confortable, afin d’être en toute sécurité, afin d’être dans le bonheur.

    Il se trouve que certaines personnes assez persistantes arrivent à s’organiser de la sorte. Mais quelquefois, il y a de mauvaises surprises. J’ai été assez rusé pour savoir qui contacter pour avoir tel emploi et que j’ai un bon salaire. J’ai été assez rusé, malin, pour savoir m’adresser à tel endroit pour avoir une grosse réduction pour la voiture de mes rêves ; assez rusé pour offrir un beau bouquet de roses, au bon moment à ma secrétaire parce que je convoite son oreiller, son lit et tout ce qui est dedans, elle a accepté et me voilà donc très heureux. Un bon salaire, une belle voiture, une belle maîtresse, des vacances qui s’annoncent bonnes, les enfants très intelligents qui grandissent tout seul, mais voilà que plus rien ne va.

    J’ai tout cela et de manière stable et plus rien ne va. Ou bien, finalement, je ne suis pas bien avec moi-même et sans arrêt je trouve que mon nez est trop gros, ou que je ne suis pas assez musclé et pour les femmes que je ne suis pas suffisamment bien faite, je vais sans arrêt taper sur un événement qui va être le point où je vais fixer ma crise spirituelle. En fait, mon problème, ce n’est pas que je ne me plaise pas, que mon nez est de travers, que je suis trop gros, trop grosse, que je ne suis pas belle, pas beau, c’est parce que la conscience en mouvement va trouver coûte que coûte un moyen de vous faire poser une question fondamentale.
    Mais pour que vous vous posiez cette question fondamentale, que vous fassiez un effort et que vous vous intéressiez à autre chose et à quelque chose d’essentiel, la conscience en mouvement va chercher des points de crise. Et qu’est ce qu’elle trouve ?
    Elle trouve que tout va trop bien dans votre vie, qu’effectivement, le salaire, la voiture, la maîtresse vous ravit, les enfants vous ravissent. Alors qu’est ce qu’il se passe ? Elle va chercher ce qui, en vous, pourrait devenir l’occasion d’une souffrance, d’un mécontentement et d’une recherche.

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