• 25 06 89 Le Karma - Le son originel

    Le Karma.
    Le son originel
     
     
    Le karma

    Le karma n’est pas une simple affaire de « gifle » que l’on reçoit parce qu’on l’a infligée à quelqu’un dans un autre temps. 
    Le Karma n’est ni une punition et encore moins un jugement ; ce n’est pas non plus quelque chose qui est distribué par un ange vorace de vengeance et de châtiments.
    Donc, il ne faut pas croire que la Loi soit ce genre de châtiment aveugle et pervers. 

    Le karma est une éducation et une rééducation, Ce qui fait, que lorsque le Seigneur du karma dit à l’âme qui s’incarne : « attention, dans ta vie, nous attendons que tu accomplisses telle et telle chose et que tu t’en détaches de certaines, là est ton point karmique, mais pour que tu t’en sortes, il faut que tu considères certains éléments ». Et le Seigneur du karma fait la liste des éléments qui sont à considérer pour le succès de l’affaire, que ce soit pour se libérer soi-même d’un karma négatif ou pour accomplir son destin, qui lui aussi peut être karmique.

    Puisque ce n’est pas un châtiment et que l’important est de sauver l’âme, il est donc tout à fait normal que le Seigneur du karma soit juste et qu’il donne la rétribution exacte de ce que l’homme a créé comme problèmes ou comme avantages. 
    Mais en même temps, il est tout à fait normal, puisqu’il s’agit de sauver une âme et non pas de la châtier, qu’en lui donnant les instruments de son épuration, on lui donne aussi les conseils pour pouvoir tenir le coup au cours de cette épuration.

    Les conseils sont donnés mais ils sont aussi très vite oubliés,  tout simplement, parce qu’au cours de la vie, naissent les préférences des « volontés inférieures », naissent des nouveaux mirages, des nouvelles illusions, de nouveaux gouffres et à force de s’enfoncer en ces gouffres, non seulement l’homme n’arrive pas à se « dépouiller » de son karma négatif qu’il a collecté dans d’autres vies, mais il s’en ajoute.

    C’est ce qui fait qu’à un moment donné, pour ces entités, il vaut mieux mourir.
    Il y a un grand nombre de personnes qui meurent avant leur heure, parce que tout ce qu’elles font de leur vivant est d’accumuler un mauvais karma, en n'ayant pas pu épurer leur ancien karma.
    Alors la Loi de Compassion se dit: « si je le laisse vivre encore, cet individu va se noircir tellement l’âme, et va se noircir tellement le corps éthérique et le corps astral qu’il faudra que je le désintègre », car l’Éternité ne suffirait pas à purger un tel karma, d’autant plus que s’il n’a pas la force de se dépouiller actuellement du peu de karma qu’on lui demande, il n’aura jamais la force de se dépouiller d’un plus grand.

    À ce moment-là il se passe un phénomène très intéressant :
    l’Ange de la Compassion n’a pas besoin d’envoyer un rayon de destruction et un rayon de mort sur la personne, il est un Ange de Compassion, il n’est pas un ange de mort. 
    Il envoie simplement une bénédiction pleine d’amour, pleine de félicité, pleine de paix, et en tombant dans le réseau vibratoire de l’individu torturé, violant, noirâtre, le réseau vibratoire ne peut pas le supporter, il y a comme une électrocution et un détachement brutal entre cet « égo inférieur » à qui on ne peut rien faire comprendre et l’âme en tant qu’archétype, c’est-à-dire le réseau d’énergie positive archétypale, l’âme est coupée de la personnalité et la mort s’en suit très rapidement.

    Si les problèmes ne sont pas si nombreux que cela, on peut espérer une nouvelle incarnation avec l’adombrement de l’âme et une possibilité d’évolution. Si le mal qui a été fait est véritablement trop important, trop noir, il y a de nouvelles incarnations sans l’adombrement de l’âme.

    Ces entités évolutives s’incarnent en tant que personnalité comme si c’était la personnalité qui servait d’âme. Ces individus-là ne sont pas laissés au hasard de la vie, ne sont pas comme cela lancés dans l’incarnation sans aucune protection. Il y a, si je peux m’exprimer ainsi, une sorte de « messagerie spéciale », un « bureau spécial », un certain nombre d’entités célestes qui surveillent l’évolution et l’épuration de ces personnalités-là. 
    Lorsque l’épuration est accomplie, le lien est refait avec l’âme et automatiquement la vie reprend. 
    La véritable évolution peut reprendre, une vie pleine de conscience, pleine de bonheur.

    Il faut donc à chaque pas se soucier non seulement si l’on a la Foi, si l’on est croyant, si l’on fait bien sa méditation chaque matin, si l’on est dans les principes généraux du Nouvel Âge, si l’on est bien incarné dans une acceptation totale de la vie et du risque de vie en même temps.

    Je dirais que c’est la plus belle des choses, d’avoir une vie si pleine et absolue qu’elle représente aussi la notion de risque. Que serait une vie si tout était parfait ? Vous qui vous ennuyez dès que vous avez vu trois fois le même film, comment vous paraîtrait la vie si elle était parfaite ? Si vous n’aviez pas le choix, si vous n’aviez pas un certain libre arbitre, une certaine capacité d’improvisation, de dépassement et de chute aussi, vous avez le choix en espérant que vous allez favoriser le dépassement.

    Si tout le monde roulait sur la même route, à la même vitesse, chacun resterait dans sa position de départ, il n’y aurait pas de course. Il n’y aurait pas la possibilité de rencontre avec d’autres pilotes, avec d’autres modèles de voiture.
    Non, chacun, comme des wagons accrochés à la locomotive, tirés à la vitesse de la locomotive et c’est la locomotive qui tirerait tout. C’est cela que l’on demande au messie.

    Lorsque le disciple demande à Christ ou Maitreya, et qu’en plus on affuble le Christ de prénoms extraterrestres : « je t’en supplie, viens arranger tous les problèmes du Monde, viens arranger mes problèmes, rends ta présence effective pour que tout se planifie, pour que la Paix soit ».

    Bien sûr il est beau et il est généreux de vouloir la Paix, mais si on réclame la Paix par l’action du messie, c’est qu’on réclame une locomotive.





    Alors je te le dis, si tu veux la paix, fais la paix. 

    Parce que la vie ce n’est pas simplement un réseau de wagons rangés les uns à la suite des autres et qui, cycliquement au début de chaque ère, attendent la locomotive qui les amènera à la prochaine station.

    C’est ce que font beaucoup de disciples, ils se disent « voilà avec le message de Jésus nous sommes arrivés jusqu’à la station x. Là, je prends mon temps et j’attends le Christ. 
    Là, j’attends, je suis très patient, je suis très conscient. Je suis assis sur mon banc, tandis que les autres s’agitent dans tous les sens et font du bruit; moi je suis silencieux, je prie et j’attends le Christ ».
    Les autres essaient de prendre d’autres trains, les trains de l’illusion, des faux Messies, voire de l’antéchrist. 
    Moi je suis très conscient et très lucide, j’attends sur le banc de la gare et je prie.
    - Mais tu attends quoi dit le Maître ? Qu’est-ce que tu attends, assis sur ce banc, en train de prier dans cette gare où Dieu n’est pas, une gare est une gare?
    Le disciple dit:
    - Mais Seigneur, tu ne comprends pas, tu ne comprends pas que j’attends le Christ? 
    Et le Maître éclate de rire et le disciple ne comprend pas, il est très vexé, il se dit: 
    - Ce Maître-là a dû recevoir une kundalini qui vraiment l’a ébranlé dans sa santé mentale.
    Et pourtant le Maître a raison de rire, car il vaut mieux en rire qu’en pleurer.

    Que fait le disciple, il est arrivé à la gare parce que la locomotive datant de deux mille ans l’a amené jusque-là et depuis deux mille ans il attend à la même gare. Et il attend quoi, une autre locomotive qui l’emmènera à une autre gare où il attendra encore pendant deux mille ans. 
    Et conscient d’attendre, il égrènera son chapelet en invoquant le nom de Dieu.

    Seulement il y a un problème, puisqu’il s’agit d’aller dans une autre gare, le Christ ne passera pas par l’ancienne gare. Et le disciple qui est là, à la gare, se demande ce qu’il se passe, et commence à crier à cor et à cris et à sangloter, il se sent donc perdu et commence à vivre l’enfer.

    C’est à ce moment-là que passe des âmes de bonne volonté, celles qui attendaient à la bonne gare, et voyant le disciple torturé lui demandent :
    - Que se passe-t-il ? 
    Le disciple explique qu’il attendait à la gare la venue du Christ comme il était prévu, mais il n’est pas venu.
    - Mais dans quelle gare l’attendais-tu ?
    - À cette gare-là, il n’y en a pas trente-six pour attendre le Christ.
    Alors les âmes de bonne volonté sourient et disent au pauvre homme:
    - Mais vois-tu, à chaque nouvelle ère, nouvelle gare. Ton travail n’était pas d’attendre le Christ, mais de chercher l’endroit où il allait passer. Et cet endroit était un endroit nouveau puisqu’il s’agissait de créer un nouveau pays, un Nouveau Monde.

    C’est pourquoi je vous le dis, ne pratiquez plus la dévotion, vous risqueriez de vous trouver dans la mauvaise gare, à l’endroit où ne passe plus le Christ. Mais par contre dépouillez votre dévotion, c’est-à-dire toute l’aspiration vécue par le corps astral, montez là jusque sur le plan mental, là est la nouvelle gare où passera le Christ.


    Montez consciemment dans ce « mental supérieur » et vous allez vous apercevoir qu’il n’y avait pas d’heure pour rencontrer le Christ, que toutes les heures sont l’heure du Christ, sont l’heure du Maître, sont l’heure de la Libération, il suffit simplement de se donner le droit, la possibilité, le moment. 
    Il n’est donc pas nécessaire d’attendre et de prévoir un centre extraordinaire pour recevoir le Christ.
    Beaucoup de personnes pensent à bâtir des centres sur la terre. Il faut bâtir un centre superbe et je choisis avec le pendule l’endroit où le tellurisme est le meilleur, la forme architecturale la meilleure et je bâtis à Jésus un temple extraordinaire. C’est ce que font les disciples lorsqu’ils se mettent à bâtir, bâtir, bâtir…

    Pauvre fou ! ne sais-tu pas qu’il y a des énergies de destruction qui s’abattent aujourd’hui sur la Terre ! Tout ce que tu bâtis sera détruit, même si tu le bâtis au nom de Dieu, surtout si tu le bâtis au nom de Dieu. Car tu ne connais pas le nouveau nom de Dieu, celui qui sera utilisé pour l’ère du verseau. Donc tu vas bâtir quelque chose qui vibrera selon l’ancien nom de Dieu, mais cet ancien nom va périr. Ce nom va être effacé, parce que sa charge vibratoire a largement été incorporée, intégré par les âmes, et qu’il faut donc passer à une autre lettre de l’alphabet.

    Qu’est-ce que je veux dire par là ?

    II. Le son originel

    Lorsque l’on considère des langues fortes anciennes et surtout des langues qui ont une résonance vibratoire, elles sont une forme de cristallisation primordiale du verbe, du verbe créateur. Lorsque l’on dispose d’une telle langue, comme par exemple la langue hébraïque, il faut savoir que chaque ère correspond à une lettre, que chaque lettre émet une énergie, que cette énergie correspond aussi à une planète, ou plus loin hors du système solaire à un soleil, comme par exemple le soleil Sirius, ou à une autre galaxie, de façon que chaque lettre soit adombrée par une énergie évolutive. Chacune de ces lettres préside à la destinée d’une ère et c’est la lettre qui va conditionner par l’énergie qu’elle émet, le développement de la civilisation qui est attendue sur la terre.
    C’est la lettre qui va conditionner aussi le type d’évolution, si on passe à une ère de dévotion, ou si on passe à une ère mentale ou d’un autre type. C’est la lettre qui détermine cela. 
    La lettre est l’instrument, ce qui ne veut pas dire que la lettre a un pouvoir en elle-même. La lettre a un pouvoir parce qu’elle est la forme cristallisée du verbe qui s’est démultiplié en une multitude de sons.

    Au début était le verbe, puis ce verbe a donné lieu à différents sons qui sont équivalant à des énergies et ces énergies se sont à nouveau démultipliées pour donner une autre gamme. 
    Mais si l’on analyse cela pour la puissance de la parole, de la langue et de la lettre, il y a donc le verbe, puis démultiplication du verbe pour un certain nombre de sons, puis, par phénomène de cristallisation, vont devenir des lettres.
    Ce genre de lettre est donc non seulement un son mais aussi un symbole.
    C’est pour cela que le son est émis, parce que la lettre n’est pas simplement la lettre, elle est aussi un symbole comme il existe des pentacles, des pentagrammes. C’est pourquoi les lettres hébraïques sont capables de provoquer la venue de certains anges, de certains archanges ou de certaines énergies venues des tréfonds de la Terre que l’on pourrait appeler démoniaque parce qu’elles sont très difficiles de nature, très difficiles à contrôler, elles n’ont aucun discernement.

    Pourquoi est-ce que dans la kabbale on mettrait des lettres si ces lettres n’étaient pas un symbole? Seul le symbole est capable d’être manipulé pour l’évocation ou l’invocation. Essayez de faire une invocation avec la lettre b ou c de l’alphabet français, aucune invocation n’est possible, parce que la lettre n’est plus un symbole, et c’est d’ailleurs pour cela que l’homme peut parler sans danger. Lorsqu’il dit quelque chose, il suffit de la noirceur de sa pensée, s’il y avait en plus la puissance du verbe où irions-nous ? Il n’y aurait plus de terre depuis bien longtemps. C’est pour cela que l’homme a perdu le mot, l’homme a perdu la langue et lorsque la tour de Babel a été détruite, il est dit que les hommes se sont mis à parler différentes langues et ils ne se comprirent plus les uns les autres.

    Pourquoi ? Qu’est-ce que cela veut dire ?
    Cela veut dire que la conscience androgyne qui ne parlait que selon le verbe émis, qui ne prononçait donc que le seul verbe émis dans l’univers, le seul mot que le cosmos n’ait jamais entendu prononcer, cet homme androgyne devait prendre le tunnel de l’incarnation. C’est cela que représente la tour de Babel, entre autres, tout dépend si on lit le symbole depuis le bas jusqu’en haut, mais si on lit le symbole depuis le haut vers là-bas, il s’agit tout simplement du tunnel de la naissance.
    Donc en prenant ce tunnel de l’incarnation, la conscience androgyne ne pouvait plus prononcer le mot sacré, elle ne pouvait prononcer que des mots de la langue humaine, les mots de la Terre.

    Ce qui fait que par là même, la conscience devait donner un nom à chaque chose, car elle ne savait pas quel était le nom de chaque chose. Par exemple un arbre ne s’appelle pas arbre. C’est pour cela que lorsque vous vous approchez d’un arbre vous dites avec amour tiens voila un bel arbre et l’arbre ne bouge pas, parce qu’il ne sait pas qui vous êtes en train d’appeler. Un arbre porte un nom très spécial qui est le nom qui lui a permis d’être créé. 
    C’est donc le Son qui est à l’origine de sa création, de sa formation. C’est son moule créateur.

    Lorsque vous connaissez son nom, automatiquement vous pouvez l’invoquer, et travailler avec l’esprit de l’arbre. Et l’arbre est capable d’un comportement extraordinaire. Il vous fait de l’ombre si le soleil est trop brûlant, vous protège des coups de vent trop forts. 
    Il y a tout un langage que l’homme a perdu parce qu’il s’est incarné.

    Vous allez dire : C’est dommage. Bien sûr c’est dommage, mais c’est en même temps inévitable, car tant que vous ne savez pas suffisamment bien qui vous êtes, quelles énergies sont votre nature et ce que vous devez faire pour éviter que ces énergies s’expriment de façon négative, nous devons absolument vous retirer la véritable parole. C’est pour cela que dans les temples initiatiques on se plaint toujours de la parole qui a été perdue. Le problème ce n’est pas de savoir quand elle sera retrouvée, s’il y a quelque chose d’initiatique à comprendre, c’est pourquoi elle a été perdue.
    En s’interrogeant sur la fonction initiatique de cet égarement, de cette disparition, comme par hasard, l’initié est initié à la parole et pour lui, elle devient la parole retrouvée.

    Celui qui cherche la parole perdue sans savoir pourquoi elle a été perdue ne trouvera jamais rien, car cela veut dire qu’il n’a pas compris la leçon. Seulement une fois qu’il l’aura trouvée, il devra participer au secret qui la maintient dans le silence, silence protecteur, protecteur de la parole, de l’humanité. Car si on la livrait à l’humanité, en peu de jours il n’y aurait que des cendres sur la Terre. Simplement parce que le commun des mortels avec ses idées noires, de possession, de richesse personnelle, de pouvoir, les énergies déclenchées raseraient tout sur la Terre.

    C’est pourquoi dans l’évolution, vous ne devez pas avoir peur du diable ou des énergies contraires. Vous n’en faites qu’une bouchée à partir du moment où vous-mêmes, vous arriver à vous positionner dans l’alignement avec l’âme, dans le Bien, dans l’accomplissement. Automatiquement, vous générez en vous des ondes de lumière extraordinaires et vous êtes capable d’avaler toutes les ténèbres qui existent qui pourraient receler des esprits astraux, ou des esprits du monde tellurique.

    À partir du moment où l’homme tue le diable qui est en lui, il n’y a plus aucun diable nulle part. Il y a juste après, des formes de vie à perfectionner et ces formes de vie réclament beaucoup de travail. Elles émettent des ondes négatives, mais ce n’est pas à cause d’un diable cosmique, c’est à cause de la Génèse de la vie.

    Donc, qu’est-ce que vous devez faire concrètement si vous voulez rencontrer et accueillir le maître ?

    Si vous voulez être sûr d’être suffisamment ouvert pour pouvoir approcher le Maître, vous ne devez rien imaginer à propos de lui, rien schématiser, parce que comme je vous l’ai dit, vous risqueriez fort d’être incapable de le reconnaître et ce serait le moindre mal, mais vous risqueriez de le renier, de le tuer, parce qu’il ne correspond pas, et puisqu’il ne correspond pas il est donc l’antéchrist.

    C’est ce que disent toujours les gens de bonne conscience qui ont des livres et des livres de références sur ce qu’est la spiritualité, sur ce qu’est la vérité et sur le Messie qui est attendu. Alors, pour ne pas commettre cette erreur, dépouillez-vous non seulement de vous-mêmes, mais de toutes les images que vous construisez à propos de Dieu, à propos du Maître. Car le Maître est au-delà de ce que vous pouvez imaginer. C’est une beauté encore bien plus grande que celle que votre pauvre imagination pourrait se forcer de construire.

    Pour le connaître, il faut le rencontrer, et avant que vous ne l’ayez rencontré n’imaginez rien à propos de lui. N’imaginez pas qu’il soit oriental, qu’il arrive en longue tunique blanche. N’imaginez pas non plus qu’il sera d’un caractère doux, ou lui mettre un caractère très fort. Vous serez déçu et vous irez chercher ailleurs.

    Il ne faut donc rien imaginer, imaginer est le pire ennemi. Le rêve, c’est celui-là le diable, c’est celui-là l’antéchrist qui va vous empêcher de recevoir le Christ, et vous ne doutez pas que c’est celui-là, parce qu’il sait tellement bien vous séduire, entrer dans votre esprit, dans vos tripes, manipuler votre substance mentale et y mettre un certain plaisir, si bien que vous pensez sincèrement que là est la vérité parce qu’il y a du plaisir. Ce qui fait que lorsque le Maître arrive, vous ne pouvez pas le laisser abattre ce rêve.

    Donc, soyez distant vis-à-vis de vos rêves, soyez en garde vis-à-vis de vos rêves comme vous seriez en garde vis-à-vis d’un serpent. Car il est le serpent. Le rêve c’est le serpent, serpent démoniaque, parce que c’est l’illusion. Soyez un être sans rêve, et vous verrez que la vie est bien plus belle lorsque vous ne rêvez pas. 

    La vie devient magnifique dès que vous ne rêvez plus.
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