• 29 07 87 La négation de l'être, l'amour, le diable

    Question :
    Quel est le message qui convient le mieux à cette assemblée ce soir à Liège, au moment présent et pour le futur ?


    Nous venons d’en parler, non pas que la première question soit absolument en correspondance avec la précédente, mais parce que la substance, que je prends soin de détailler, est toujours en correspondance avec les besoins des enfants que je touche, qui, en fait, sont le besoin de l’humanité, et n’est pas spécialement les besoins de la salle. Je ne veux pas non plus me limiter à parler à une salle, à un nombre précis de personnes.

    Lorsque je parle, je pense toujours m’adresser à la terre entière, afin que le jour où la voix résonne, chacun se sente individuellement instruit ou renseigné. Si je mets la limitation dans l’esprit, dans la parole qui sera plus tard transportée, ne serait-ce que lorsque vous la répétez, il n’y aura pas de vie. C’est pour cela que je parle toujours comme si je n’avais qu’un enfant en face de moi, l’humanité. Mais ceci n’est qu’un détail, je ne veux pas m’y attarder.

    Il faut que vous compreniez cette unité qu’est la vie. Sans cela, les compréhensions que vous espérez acquérir dans votre esprit ne pourront pas vous apporter l’illumination. Il faut d’abord retrouver cette unité, mais non pas en pensant que chaque personne est frère d’une autre personne, que vous devez être aimable, que vous devez vous entraider, vous aimer. Non, ça, c’est une moralité. Il ne faut pas confondre spiritualité et moralité, c’est complètement différent et divergent.

    Lorsqu’un homme s’interroge, parce qu’il veut commencer un chemin de disciple, « Est-ce que je suis amour ? » et qu’il commence à douter de sa capacité, pour répondre à cette incapacité il va essayer d’aimer tout le monde, d’aider chacun dès qu’il le peut, de ne pas juger. Ainsi, il se crée un automatisme qu’il faut  juste enclencher au début, mais s’il en reste à cette programmation, à ce comportement psychologique, moral, religieux, il ne peut pas découvrir la réalité des concepts qu’il essaie de vivre.
    C’est pour cela qu’il y a dans le monde des milliers de disciples qui ont aidé leur voisin, nourri un tel, lui ont fait connaître telle et telle personne, lui ont fait gagner de l’argent, mais que personne n’aime, ou ils ont été trompés, ruinés, ou escroqués etc. C’est à ce moment-là que l’individu ne comprend plus dans quelle réalité il vit, parce qu’ayant essayé une réalité, il n’a pas vu cette réalité revenir vers lui. Alors il commence à douter de la véracité de cette réalité qu’on lui a enseignée. C’est l’énigme de tout le monde et c’est ce qui brise le courage et la foi de nombreux disciples.

    Alors je te dis, à toi, disciple, n’essaie pas d’être quelque chose, surtout pas, au nom du ciel n’essaie surtout pas d’être. Ne te force pas à être amour. Tu es la haine, eh! bien tant pis. Face à la gloire du soleil, sois la haine, mange la terre, mais, et c’est là où je te commande, fais en sorte de ne pas être la haine contre ton frère, sois la haine en toi-même. C’est ce que les humains ne comprennent pas, c’est ce qui crée le problème dans le monde.

    Un individu qui est la haine, qui ne sait pas être autre chose, ne va pas avoir l’idée d’être responsable, d’assumer sa haine, d’essayer de comprendre et d’en finir. C’est en allant au bout de l’expérience et en exorcisant cette expérience que l’homme va se libérer de cette écorce illusoire. Mais au lieu de faire cela, il souffre de cette haine, et il faut que quelqu’un paie, et comme ce n’est pas lui qui va faire l’effort d’être meilleur, eh! bien il va faire payer l’autre.

    C’est le drame d’Abel et de Caïn. Aucun des deux frères n’était méchant, même pas celui qui s’est avéré être méchant. Il y avait celui qui était lui-même et qui savait ce qu’il était, et il y avait celui qui ne savait pas et qui était tout le contraire de sa véritable nature, donc le contraire de l’amour, le contraire de l’immortalité, de l’abondance, de l’éternité, du rayonnement, du bonheur. Lorsque l’on ne sait pas qui l’on est, automatiquement, on vit dans la négation de l’être.

    Qu’est-ce que la négation de l’être ?

    Si, en vérité, vous êtes l’immortalité, lorsque vous vivez dans l’ignorance de cette immortalité, donc, dans la négation de l’immortalité, vous êtes la mort. Si vous vivez dans l’ignorance du bonheur, vous êtes le malheur. Si vous vivez dans l’ignorance de l’amour, vous êtes la haine. Et l’homme vivant dans l’ignorance de lui-même fini par être le contraire de lui-même.

    Il ne faut pas voir cela comme une erreur dans la création, dans l’évolution. Il faut le comprendre comme une nécessité, comme un moindre mal. Vous comprenez que, lorsque l’enfant vient au monde, qu’il ne sache ni lire ni écrire, vous comprenez qu’il a besoin d’apprendre.
    Faites de même, exercez cette même compréhension vis-à-vis de vos frères, vis-à-vis de l’imperfection de votre société, vis-à-vis de vous-même, et ainsi peut avoir lieu l’amour, la tolérance et la compréhension entre vous. Parce que si vous ne comprenez pas cette nécessité, ce moindre mal, vous ne comprenez rien au monde, rien à vous et vous ne pouvez pas être amour. Vous ne pouvez pas accepter de mourir pour l’autre, et vous vous demandez même, pourquoi le Christ a souffert.
    Si vous vous comprenez et comprenez ce qui vient d’être dit, vous pouvez entrer dans le plan de sauvetage du monde, du rappel du berger et être une de ces notes pour appeler chacune des brebis dans le monde, chacune des particules dans l’univers.
    Donc, en connaissant votre véritable nature, lorsqu’une âme redécouvre sa nature, cela déclenche l’amour, le véritable amour. Je ne parle pas des degrés divers d’amour, qu’ils soient actifs, ou qu’ils commencent à être spirituels et initiatiques. Je parle de l’amour véritable.


    En fait, qu’est-ce que l’amour ?

    L’amour, c’est la présence. Toutes les qualités divines, tous les attributs divins sont issus d’une seule et même chose, la présence. Lorsque vous êtes la présence, l’amour à lieu, l’immortalité à lieu, l’abondance à lieu. Hors de ces réalités, vous êtes dans la négation.
    Ce que vous appelez l’évolution, c’est se sortir de la négation. Ne croyez pas que c’est un piège, un jeu de mauvais humour, tel est le mouvement de la vie. Enfant calme-toi, calme ta révolte, n’aie pas de réaction, arrête, suspends-toi. Suspends en toi la négation, suspends en toi le positif. Ne sois rien, ni la négation, ni Dieu, et c’est au moment où tu es suspendu que la présence va se dégager, que la présence va avoir lieu et c’est dans cette résurgence que tu vas comprendre qui tu es.
    En fait, ce que j’énonce ce n’est pas d’accepter, votre divinité n’est pas un joug à porter, un esclavage à vivre. Tout cela ce sont des barrages, des obstacles qui s’érigent aussi longtemps que la négation est en vous, aussi longtemps que tous les contraires de Dieu sont en vous, donc aussi longtemps que, très schématiquement et grossièrement, le diable existe en vous.

    Comment savoir, jusqu’à quel point, vous êtes ce que l’on a appelé le diable, en fait l’antéchrist, l’anti-Dieu ?

    Dans l’évolution, à un jour très précis, le bilan total est fait, la dernière attache est rompue. C’est ce qui est donné en symbole dans la Bible, lorsque Jésus rencontre le Diable.

    Qu’est-ce que cela veut dire, quelle est sa réalité, le sens ésotérique, le sens initiatique ?
    Au fur et à mesure de l’évolution, un individu comprend les différents aspects de la divinité et arrive à admettre qu’il est Dieu. Il épure, il enlève, il éclaircit les différents aspects de sa conscience, donc les différentes négations, les différents aspects du diable. Lorsque l’on arrive à ce que les ésotéristes appellent la cinquième initiation majeure, où l’individu prend le titre de Maître, l’homme est plongé au fond de lui-même et va chercher la dernière attache de ce qui est contraire à Dieu, avant son grand plongeon dans le cosmique.

    C’est cela, la rencontre de Jésus avec le diable. Ce n’est pas autre chose. Un Maître n’a pas à se confronter avec toute l’armada du mal. Cela n’existe pas, j’en parlerai plus tard, mais elle n’existe pas telle qu’elle a été décrite, et telle qu’elle est comprise par les hommes. Tout le dogme qui a été élaboré autour, ne correspond pas à la réalité. Donc, le symbole initiatique est la confrontation d’un homme, arrivé au summum de l’initiation qu’offrent les hiérarchies planétaires, qu’offre l’évolution terrestre, et qui descend au plus profond de lui-même pour soulever la dernière négation.

    Que fait le diable pour tenter Jésus ?

    Il lui demande s’il veut être puissant, s’il veut régner sur une multitude de choses, de trésors et d’hommes. Il fait donc le test de savoir si l’individu est encore attaché au pouvoir temporel, à toutes les choses de terre. Il lui demande de faire preuve de sa divinité et c’est là le moment principal, ce qui a permis à Jésus de dire: « Tu ne donneras pas de preuves à celui qui t’en demande.» 

    Est-ce pour ne pas donner de perles aux pourceaux comme il a dit par ailleurs ? Non, pas du tout. Mais simplement, étant Dieu, pourquoi donnerait-il la preuve qu’il l’est. Au diable, ou à la petite personnalité qui essaie encore de rester vivante ? La confrontation du diable et de Jésus, c’est la confrontation de la personnalité et de la monade qui absorbe finalement sa personnalité, malgré les derniers débats et les derniers soubresauts de cette personnalité qui gesticule. Finalement en remarquant que le soleil est là, qu’il brille, que sa monade, que son âme est merveilleuse et qu’elle n’est que cela, la personnalité se laisse absorber et intégrer.

    C’est pour cela que nous, nous prétendons que le mal n’existe pas, que le diable n’existe pas. Ce qui existe et que l’homme appelle le mal ou le diable, ce sont des formes de vie et de manifestations de vie de l’astral qui ont un certain degré d’inconscience et de négation qui essaient d’accaparer la vie. Le problème, pour ces manifestations, c’est d’essayer d’accaparer la vie, parce que telle est leur pulsion, vivre, mais étant donné que ce n’est pas leur heure, qu’elles ne sont pas dans leurs moments d’évolutions, dans leurs moments de manifestations, elles désintègrent la forme, elles sont donc un ennemi de la forme, sans le vouloir. C’est un peu comme si on donnait un appareil ultra perfectionné et ultra fragile à quelqu’un qui a de gros doigts. Il écrase l’objet, l’objet lui échappe des mains et il va essayer de le recoller. C’est cela que l’on appelle la création d’un plan contre Dieu.

    Qui est le diable ?

    En occultisme, les initiés ont l’habitude de traduire cela en arbre de vie debout et en arbre de vie renversé. Ce que vous appelez le diable, c’est tout simplement l’involution de Dieu et de ses différentes particules, qui ne peuvent pas encore véritablement plonger dans l’évolution. Elles essaient tant bien que mal de vivre, et cela crée parfois des conflits avec ceux qui sont effectivement en train de vivre. Ce sont toutes les basses sphères de l’astral, ce que l’on appelle les sphères infernales, et non pas comme ayant été constituées à l’inverse des sphères divines. C’est la réserve énergétique, la réserve d’atomes pour la création de la matière et la perpétuité de l’univers. C’est la partie endormie.

    Les atomes qui constituent les ruisseaux, les éléments, le corps, la cellule, sont puisés dans une réserve de particules suffisamment endormies pour pouvoir être densifiées sur un plan physique. C’est pour cela que dans certaines religions, les sages concluent que tout est Dieu et disent à leurs disciples : «Quand tu regardes le rocher, sache que tu es face à Dieu, car en vérité il est Dieu, du fait que Dieu bâtit avec lui-même.»

    Dieu s’extériorise pour se plonger dans la forme qui est lui-même. Donc, la cellule de votre main est tout autant Dieu que votre âme, et un jour, à son tour, en tant qu’atome de conscience, lorsqu’elle sera libérée de son devoir qui est de constituer à l’heure actuelle votre derme, votre épiderme, votre foie, et qu’une autre heure aura sonné pour déclencher une nouvelle évolution, cet atome va devenir une individualité. Il y aura une société, et cette individualité va s’appeler Jeanine, Rodolphe, va se dire, mais d’où je viens? Qui suis-je? Mais que la vie est dure, que le monde est imparfait. Si elle savait!

    Tel que vous êtes, vous êtes tellement ancien, que le chiffre est incalculable, parce que vous avez été, par exemple, la cellule, qu’elle soit physique, éthérique, athmique, il y a fort longtemps, d’un être en évolution. Que ce soit un être individuel comme vous êtes aujourd’hui, ou que ce soit un être comme un logos planétaire, un logos cosmique etc.


    Dieu se subdivise et va de plus en plus profondément dans sa subdivision, et petit à petit, chacune de ces subdivisions émergent, en même temps que d’autres retombent au fin fond de la subdivision pour perpétuer le cycle. C’est cela la roue des ésotéristes, celle qui descend et qui remonte, la roue même des chakras, la roue de l’univers, la roue des étoiles. Étant donné que tout est roue, tout est donc involution et évolution. Dans cette perpétuité, chaque atome arrive à se renouveler.

    Quand y a-t-il eu le début, et quand y aura-t-il la fin ?

    En vérité, il y a un début et une fin dans les cycles intérieurs, c’est-à-dire dans la manifestation d’un univers et d’une humanité. Tout cela nous amène à parler des cycles cosmiques.

    Vous comprenez le cycle planétaire parce que vous y êtes. C’est, par exemple, le cycle de vos journées, les cycles de vos années, les cycles de vos vies, de vos naissances et de vos morts. Ce sont des cycles temporels courts que vous pouvez très bien comprendre.
    Maintenant imaginez un cycle un peu plus long, celui par exemple des étoiles. Puisque tout est entité et substance, et que tout est un support de vie et d’évolution, les étoiles sont elles-mêmes des entités qui évoluent, et leurs jours sont plus longs, parce qu’elles sont placées sur une autre roue, à une autre vitesse, un autre rythme, un autre cycle.

    L’homme, dans son cycle terrestre, est une petite roue qui tourne très vite. Il doit s’habituer à ce rythme, à ce cycle, et il doit le maîtriser. Il a des vies successives très rapides, la naissance et la mort de façon très rapprochée. Puis, lorsqu’il commence son évolution, lorsqu’il devient un initié, un Maître, il prend un autre diamètre, et il devient une roue qui tourne un petit peu plus lentement. Donc son cycle, sa vie,  va avoir un autre rythme.

    Il existe aussi une certaine naissance et une certaine mort pour le Maître, mais ce n’est plus la même que pour l’homme. Cela veut dire qu’il va y avoir pour lui une heure, un temps, où il doit se manifester dans le monde physique et un temps où il s’en retire. Lorsque l’heure sonne, lorsque l’axe de sa roue correspond à un certain axe de la petite roue qui est l’homme en évolution, il y a création d’un canal, et la projection du Maître à lieu. Et c’est à ce moment-là, à cette heure cosmique que vient un messie par exemple.
    Car le messie vient régulièrement, il naît, il se manifeste chaque fois que sonne l’heure de sa manifestation. Et puis il est réabsorbé, ce qui ne correspond pas à la mort de son corps physique, mais à une résorption de la sagesse, où toutes les choses redeviennent cachées.

    Au-dessus du Maître, il y a une autre roue qui tourne encore plus lentement, plus grandement, c’est l’heure du logos. Et lorsque les encoches, les axes de ces différentes roues sont en alignement parfait, il y a illumination de toute une humanité et projection du logos. C’est ce qui est attendu maintenant, ce grand alignement de toutes les portes, la porte de l’humanité, du Maître et du logos. 

    Tout est cycle, tout est minute, mais la minute n’est pas la même si l’on regarde la montre des humains, la montre du Maître, la montre du logos. Il arrive un temps, de toute manière, où l’aiguille aligne les minutes et il y a projection de l’heure universelle, donc, il y a projection de l’être universel, et c’est ce moment que les hommes attendent.

    Risque-il un jour, qu’un homme, ayant traîné un petit peu plus sur le chemin spirituel, n’ayant pas avancé aussi vite que les autres, se retrouve seul en incarnation ?

    Non, car en fait, quand on parle d’un atome, nous, nous considérons bien l’atome individuel que vous représentez, mais nous savons très bien qu’isolément si vous existez, vous existez aussi collectivement. Donc, nous nous occupons et nous considérons essentiellement l’atome de conscience que représente l’humanité, donc Oumanos notre enfant.
    Nous essayons d’initier, non pas les hommes dans leur individualité, mais le logos que vous composez et que vous allez être demain. En passant par les individualités et en les réveillant à la vie unitaire et à la réalité intérieure, nous composons ainsi un être qui, demain, va être Dieu, le nouveau Dieu.

    C’est celui-là que vont chanter les anges, c’est celui-là pour qui les cloches vont sonner comme il est écrit dans la Bible : « Et quand il naîtra, tous les anges entonneront un chant de joie, toutes les lyres et toutes les trompettes se mettront à chanter. »
    C’est cet enfant que nous avons le devoir de veiller, de faire grandir, d’initier et de faire naître. C’est lui que nous allons voir à l’intérieur de l’étable, qui porte la couronne, qui reçoit le sein de Marie et qui est nourri de son lait, qui reçoit la protection de Joseph, son père. C’est lui qui est porté par les anges, et qu’un Dieu, plus ancien que lui, reconnaît et consacre.
    « Nous sommes nés, nous pouvons continuer. »

    C’est pour cela que les Rois autrefois employaient cette terminologie du nous. Le vieux Roi continue à être lui-même et il devient ce vieux sage à barbe blanche que vous imaginez. Le nouveau né devient le fils, le christ que vous imaginez. Il devient la deuxième personne et de cette reconnaissance des deux se dégage la troisième personne, le Saint-Esprit.
    Puis, le père le plus ancien se projette à nouveau, recrée des étincelles, et le fils a la charge d’alimenter, de maintenir la projection et d’apprendre aussi à devenir le père qui, plus tard, pourra dans un autre cycle se projeter.

    C’est ainsi qu’il existe la théorie des Dieux imparfaits, parce qu’il existe des heures cosmiques où ces logos, ces Rois de l’univers étant nés, doivent apprendre à agir en tant que Roi, comme vous, vous apprenez en tant qu’individualité, et pour cela, ils prennent l’exemple du père. À leur tour ils deviennent mûrs, ils deviennent un père et la roue n’a pas de fin, pas de fin.

    J’espère que cela est compris. Il ne faut pas que ce soit accepté, il ne faut pas que vous me croyiez, c’est complètement inutile et cela ne sert à rien. C’est du temps perdu. Ce qu’il faut, c’est essayer d’entrer dans le concept. Donc, que vous me croyez ou non, il faut faire l’expérience du concept, l’expérience de cette réalité et c’est en entrant dans l’expérience que vous verrez si vous pouvez accepter, si vous pouvez être cette réalité.

    Tout ce que je veux, c’est déclencher en l’homme une prise de conscience de sa divinité. Je ne veux pas être plus que cela, je ne veux être rien d’autre. Je ne veux pas créer, comme je l’ai dit mille fois, une nouvelle religion, un nouvel enseignement où apporter un enseignement supérieur. Cela ne sert à rien, vous avez déjà tout ce qu’il vous faut, pour l’instant, pour la transition que vous avez à accomplir en ce moment. Mais par contre, pour utiliser tout ce que vous avez comme enseignement, il vous faut un entendement.

    À travers le monde et à travers tous ceux portés de bonne volonté, conscients ou à peu près conscients, nous essayons de répandre cette vibration, cette réalité, ce déclic, cette naissance. Oumanos réveille-toi. Roi, lève-toi, prends ton manteau et sois le Roi, marche. Mais avant que le Roi se lève et qu’Oumanos soit, il faut que chacune de ses particules ait conscience de cette réalité et de cette responsabilité.
    C’est pour cela que l’évolution d’Oumanos, passe par l’évolution individuelle. Ce n’est que lorsque chaque particule, chaque individualité se sera retrouvée en tant que divinité, puis, lorsqu’elles auront fusionné ensemble, que toute l’humanité arrivera au degré d’illumination, au degré de Bouddha comme disent les ésotéristes, que le logos pourra naître, que le logos aura lieu dans le ciel.

    Expérimentez, n’essayez pas de m’admettre, cela ne sert à rien, cela ne peut que créer des conflits. C’est ce qui créa les idéologies, les philosophies, les religions. Il y en a assez de tout cela. On se suspend, on écoute, on intègre et l’on devient. Et lorsqu’on devient, on s’aperçoit que le rôle de la personnalité et de la vie physique étant rempli, tout se dissout, et l’individu se réveille à la vraie vie, il se réveille, en fait, non pas à la divinité, mais la divinité a lieu en lui. Les suppositions, les spéculations de l’intellect humain n’ont plus lieu à l’heure dont je parle.

    Pour comprendre ce qui est illimité, il ne faut pas utiliser un instrument de mesure. Pour aller mesurer l’espace, est-ce que vous sortez votre décimètre ? Vous essayez de l’estimer avec ce qui se rapproche le plus d’un concept universel. Alors on prend, pour commencer, la lumière, et bientôt, cette notion même sera dépassée, parce que l’homme va enfin comprendre que l’univers, l’espace, n’est pas une distance, mais que l’espace est une conscience.
    Les voyages que vous essayez de faire à l’intérieur de l’espace à ce moment-là n’auront plus besoin de carburant. Il ne sera nécessaire que d’une projection. Fini les grandes énigmes des scientifiques, quel carburant,  quel alliage vais-je trouver pour que l’on puisse se propulser, s’arracher?

    L’espace n’est pas une distance. Si vous considérez l’espace comme une distance, vous n’avez pas fini de courir. Par contre, si vous comprenez que c’est une substance et que c’est une conscience, alors quelle que soit la distance qui sépare la terre de Vénus, la terre du soleil, la terre des pléiades, ou d’un autre univers, cela n’a pas d’importance. Non pas que vous alliez utiliser la projection astrale, mais vous serez exactement sur quelle fréquence vous mettre. Un peu comme un avion sait exactement choisir sa piste selon l’endroit où il veut arriver sur la surface de la terre.

    De la même manière, pour voyager dans l’espace, il suffit de connaître la fréquence du monde, de l’univers, du plan, que vous voulez atteindre. Vous transformez la fréquence moléculaire de tout ce qui compose votre ordinaire dans cette vie, la fréquence moléculaire de votre corps physique et lorsque vous arrivez à jouer avec cette fréquence moléculaire, automatiquement, c’est le faisceau de la fréquence qui vous transporte, comme s’il vous faisait passer à travers un canal, un tunnel, et vous débouchez de l’autre côté, au monde et à la manifestation physique ou éthérique qui correspond à la fréquence que vous avez choisie. C’est simple n’est-ce pas ?

    En vérité cela l’est. Et la science, les scientifiques découvriront cela, et sauront parfaitement mettre la chose au point quand ils comprendront davantage ce qu’est l’énergie. C’est pour cela qu’ils doivent absolument continuer leurs études sur l’atome, sur l’énergie et sur la conscience qu’ils découvriront dans cette énergie. Parce qu’en découvrant la conscience qui réside dans l’énergie, dans l’atome, ils vont comprendre que le monde est un vaste réseau de fréquences et que selon la fréquence, on a à faire à un atome d’une certaine densité, d’une certaine molécule, et que cela débouche sur un univers, et que les univers ne sont plus superposés ou parallèles, mais sont tous les uns dans les autres. 

    Quelle découverte vont-ils faire, lorsqu’ils s’apercevront que sur Vénus il y a la vie, qu’il y a des peuples, une civilisation, des Maîtres et une hiérarchie, alors qu’à l’heure actuelle leur sonde a beau gratter à droite, gratter à gauche, il n’y a que caillou, feu, et froid.
    Quelle découverte  vont-ils faire lorsqu’ils s’apercevront que le soleil est habité et qu’il y a une fabuleuse hiérarchie de Maîtres au mental puissant, et d’initiés au rayonnement fabuleux. Ils vont s’apercevoir que chaque caillou de l’univers est truffé de vie et de forme de vie.

    L’être humain qui vit sur sa fréquence se dit, à la manière de certains faux Maîtres, hors de moi, point de vie. Mais lorsqu’il aura compris que tout est fréquence, que toute vie se manifeste, que chaque fréquence manifeste une forme de vie, alors il pourra aller partout, dans les régions de l’esprit et dans les régions de la matière. Il pourra explorer le minéral, il pourra entrer dans la lave des volcans et y voir toutes les formes de vie qu’il y a, et ainsi la théorie des esprits de la nature sera une réalité. Parce qu’il va les voir presque comme on voit un microbe au microscope, non pas parce que son troisième œil sera développé, mais parce qu’en saisissant la fréquence de l’élément, l’entité de l’élément va apparaître, que ce soit des cristaux, des volcans, de l’eau, de l’air, des fleurs, ou sa propre âme.

    L’élément n’est donc que la forme d’une entité. C’est déjà ce que de grands scientifiques ont soupçonné, que Dieu est dans l’atome, qu’il est l’atome, et que tout est Dieu. Ce n’est pas que la phrase des initiés, c’est aussi la phrase des scientifiques, il faut le savoir.
    Mais pour cela, il va falloir faire encore une grande progression dans la science actuelle et perfectionner les appareils, pour voir plus loin que le visible, tomber carrément dans l’invisible. Car l’invisible n’est pas invisible en fait. Il est invisible parce que l’individu n’a pas suffisamment la vue perçante pour voir jusqu’au cœur des choses, ni l’appareil nécessaire pour voir.

    On peut mettre au point des appareils pour voir l’esprit de la nature et voir même l’âme de l’individu. Ce n’est pas un appareil tel qu’on peut l’imaginer à l’heure actuelle. Il faut aller encore beaucoup plus loin, mettre au point un appareil qui part captation sera capable de disséquer le spectre du soleil, et lorsque vous aurez cet appareil, vous pourrez contempler l’âme de l’homme, l’âme de toute chose.

    Alors, patience, tout cela doit arriver, mais à son heure, et cela dépend aussi de la bonne volonté des hommes. Il faut que les hommes clés, pour l’avancement général de l’humanité, soient en poste, et il faut pour cela qu’un certain pas soit encore fait, que tous les hommes se soient mis du côté du bien.

    C’est pour cela, qu’avant de parler de science, nous essayons de relier l’homme à la divinité. On pourrait très bien éveiller l’homme à plus de science, et vous pourriez penser que ce serait mieux, parce qu’ainsi, on pourrait amener l’homme à Dieu.
    Mais c’est faux, parce que l’on ne peut donner ces informations, que si la majorité des hommes s’est orientée vers la voie du bien. En captant la molécule du spectre solaire, vous captez la puissance totale du logos solaire, et si l’homme n’est pas orienté dans une voie de bien, s’il ne sait pas déjà maîtriser ses propres énergies très grossières du plan physique, de la société physique, c’est la catastrophe. Non pas parce qu’il devient un apprenti sorcier, mais c’est alchimique, parce qu’à l’instant même où il toucherait la première molécule, l’humanité entière serait désintégrée.

    Il faut donc, pour aller plus loin dans la science comme dans la spiritualité, chaque fois réadapter le niveau vibratoire de l’homme, son niveau vibratoire physique, culturel, psychologique, social, et son niveau vibratoire spirituel. C’est pour cela que pour découvrir la divinité, il faut d’abord avoir réaligné tous les éléments dont nous avons parlé au début. Il n’y a pas de secret. C’est lorsqu’ils sont alignés, que l’énergie descend et que la chose arrive.

    Pour parler encore un peu plus de cet appareil et de l’exploration possible, il faut savoir que toutes les ébauches qui sont faites à l’heure actuelle, par l’intermédiaire de la recherche nucléaire, aboutiront à cette science, mais il est absolument nécessaire que tous ceux qui sont les piliers de ces études soient en même temps orientés vers une dimension énergétique.

    C’est ainsi que la science a besoin de nouveaux scientifiques, que la science pour poursuivre son chemin a besoin d’initiés. Ces initiés sont en place et arriveront petit à petit. Même si nous faisons l'effort de mettre en place ces initiés, et si eux font l’effort de faire leur travail, il leur faut en même temps l’alignement collectif des âmes qui composent le peuple, afin que leurs découvertes puissent avoir lieu.
    Donc, cette découverte ne dépend pas seulement de la mise en place d’initiés dans le monde scientifique, cela dépend aussi et cela repose sur la responsabilité de chacun d’entre vous, de vivre un alignement, de vivre la volonté du bien, de vivre un certain rayonnement, pour constituer un égrégore de renouveau, pour augmenter la fréquence vibratoire de l’humanité, afin que, nourrie par cette fréquence vibratoire, comme un code de passage, un permis pour aller plus loin, la découverte ait lieu. Et ainsi, tout sera révélé, rien ne sera plus caché en terme de fréquence, d’énergie et d’âme. Tout pourra être révélé.

    Pour vous parler encore un peu plus de cet appareil, il est d’un fonctionnement très simple. Il y aura une partie qui va ressembler tout simplement à l’appareil déjà connu, qui n’est qu’une ébauche très grossière, et qui sert à briser l’atome, donc à dégager l’énergie, la fréquence qui est en lui. Et ensuite, il va falloir tout simplement trouver un adaptateur qui agisse comme un émetteur pour renvoyer cette fréquence.

    Cela n’est pas mon discours principal, et je ne veux pas faire rêver les hommes, car la réalité, celle d’ici et de maintenant, c’est ce dont je vous ai parlé au début. 

    Nourrissez vos quatre éléments, nourrissez ce qui est feu, terre, eau et air en vous. Donc, devenez un disciple. Là oui, faites un effort. Lorsque vous aurez cet alignement, cette ouverture, vous aurez l’expérience de ce qu’est l’âme, et vous pourrez travailler à vous retrouver. C’est cette réalité qu’il vous faut découvrir. C’est pour cela que je vous demande de faire l’effort.


    Je vous salue.
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