• 6 12 86 L'éducation spirituelle des enfants - Celui qui voudra garder sa vie, la perdra

    L’éducation spirituelle des enfants.

     

     

     

     

     

    Question :
    Lorsque nous avons à charge l’éducation spirituelle de nos enfants, devons-nous les confier à une église traditionnelle, même si nous ne partageons pas tout ce qui est enseigné, ou bien devons-nous les insérer à notre propre vie spirituelle ?


    Je dirais qu’il s’agit d’abord de découvrir quel est le niveau spirituel de votre enfant. Vous pourrez mieux l’orienter en découvrant où votre enfant se situe dans sa capacité de comprendre certaines choses.
    Il n’est pas capital d’appartenir à une église, d’être enseigné par une église, quelle qu’elle soit. Cela n’est pas véritablement, pour l’enfant, l’assurance d’un développement, l’assurance que l’enfant ira vers une voie spirituelle.

     

    L’enfant est avant tout lui-même. Toutefois, il n’y a pas meilleur enseignant que les parents. C’est pourquoi, avant d’appartenir à une église, il faut avant tout que l’enfant puisse faire des références spirituelles par rapport à ses parents.
    L’église, dans la tête d’un enfant, ressemble un peu à l’école. Si la spiritualité l’habite, si elle lui est transmise par les parents, que les parents la démontrent dans leurs gestes, dans leurs réactions, dans leurs pensées, l’école devient plus vivante.

     


    L’enfant dans son comportement psychologique a besoin de la référence parentale, un peu comme le dévot a besoin de la référence du Maître. C’est l’exemple, on fait comme papa, on fait comme maman, l’enfant idolâtre quelque peu la relation parentale.


    Donc, ce sont les parents, avant tout, avant tout système, avant tout éducateur, qui doivent distiller, incorporer la vérité, et initier l’enfant à cette vérité. Le père et la mère ont un rôle d’initiateur qui est primordial. Ce qui ne veut pas dire que tous les parents remplissent cette fonction, tout dépend du niveau des parents, c’est un fait.

    Vous n’avez pas l’obligation de faire appartenir votre enfant à une église. Faites-le appartenir au cœur du Christ en premier, à la vérité, à la réalité universelle, en premier. Et si ensuite, en lui parlant de ce qui existe sur la terre comme école initiatique, comme église, s’il fait le choix d’une église, laissez-le aller.


    Mais, tout d’abord, enseignez-lui l’universalité.
    Nous sommes à une époque ou je peux vous dire cela. Autrefois j’aurai conseillé qu’il appartienne à une église, parce que la société était en transformation, en édification, et il fallait absolument que l’individu soit programmé, soit édifié par ciment et cette truelle-là.

    À notre époque, il s’agit de rendre toute chose universelle, alors instruisez à l’universalité et l’enfant, ensuite, fera le choix à son appartenance.

     

     

    Celui qui voudra garder sa vie la perdra.

     


    Question :
    Comment expliquer de façon simple et concise à des personnes angoissées, ce qui est en train de changer, ce qui va se passer dans un très proche avenir, le pourquoi, le but de tout cela.


    Commencez d’abord par leur dire qu’il ne se passera rien. Les gens imaginent que la guerre peut arriver, qu’un cataclysme peut arriver, et comme on peut entendre de certaines personnes, que même la lune à un moment donné risque de tomber sur la terre, puisqu’un satellite a disparu, pourquoi pas un deuxième.

    Les frayeurs, les craintes font partie de la nature humaine, surtout à l’approche de ces fins de cycle, à ces périodes où il y a révélations, où il y a changements, où il y a l’approche du miroir. Toutes les frayeurs et craintes ancestrales, qui font partie de la molécule, qui sont des frayeurs et des craintes animales, ressortent, et l’individu qui n’a pas suffisamment de foi ou de détachement vis-à-vis de la mort, entre en grande angoisse.

    Ce dont il faut les affranchir dans ces cas-là, c’est avant tout de la mort, car on ne peut pas changer les événements qui viendront, à moins que l’homme ne se transforme lui-même. Ce qu’il faut exorciser, ce n’est pas qu’ils pourront être parmi les survivants s’ils intègrent telle ou telle société, s’ils font partie de tel chemin initiatique.

    Ce n’est pas en leur donnant un bon pour la survie que vous arriverez à leur être utile. C’est en exorcisant toutes leurs limites, en premier celle de la mort. Si l’on apprend aux gens à bien mourir, on leur apprend à bien vivre, à ne plus vouloir conserver leur vie. Ils apprennent à vivre la vie.


    C’est pourquoi Jésus a dit : « Celui qui voudra garder sa vie la perdra ».

    Si vous voulez garder votre vie, automatiquement vous déclenchez un système de mortalité, car vous vous mettez dans le système de loi, le système d’action et de réaction qui impliquent la mort. Vouloir garder la vie physique, c’est un instinct qui vient du corps, pour que les hommes aient l’idée de conserver leur plan physique afin de mener à bien leurs développements et leurs destinées.


    Si l’individu qui s’incarne regardait son corps comme une vieille chaussette, il ne pourrait pas accomplir toutes les épreuves qui vont se présenter à lui, faire les prises de conscience et obtenir tout l’enseignement qu’il doit obtenir.
    Il ne faut pas confondre les instincts propres à la nature qui relèvent simplement du fonctionnement du corps, et les réalités de l’âme. Or, lorsqu’un homme n’est pas assez mûr spirituellement il est tout absorbé par les instincts de la loi, par les termes de la loi de la nature.
    N’importe quel animal a l’instinct de la survie et sait se protéger. Il est absolument déroutant de voir comment certaines espèces ont su développer des moyens de protection qui laissent pantois l’imagination des hommes.

    Donc, ce qu’il faut admettre, ce n’est pas que la survie soit primordiale, mais que la libération soit primordiale. Je ne fais pas un discours de mauvais vendeur en vous disant : « Ne t’inquiète pas, si tu perds ton corps physique, tu embellis ton âme, tu gagnes au change. » Non, je ne veux pas faire ce discours-là.

    Simplement je vous dis : « Quoiqu’il se passe, si votre degré vibratoire, donc votre plan de conscience, est suffisamment développé pour que la réalité du cosmos soit la seule réalité vibrante en vous, vous ne risquez rien. »

    Pourquoi avoir peur d’un trépas, d’une catastrophe. Rien n’est catastrophique. Vous n’avez pas besoin de sentir que la catastrophe vous vise, tout dépend à quel monde vous appartenez. Lorsque les voisins se tapent dessus, vous ne vous sentez pas visés, vous ne souffrez pas pour eux.
    Lorsque madame donne une gifle à monsieur, vous n’êtes pas rouge le lendemain matin. Est-ce chez vous que cela s’est passé ? Non, c’est chez l’autre.

    Lorsque le monde s’écroule, est-ce votre monde qui s’écroule ? Non, c’est le monde de l’autre. Mais pour celui qui a véritablement peur, aucune parole ne pourra exorciser sa peur, si ce n’est justement la confrontation avec le phénomène, la prise de conscience.

    Lorsque l’on a peur, rien ne peut enlever la peur, parce que le raisonnement même n’est plus possible dans l’esprit d’un individu. Ce qu’il faut, au moins, c’est leur apprendre à exorciser le sens de la mort. Si la mort vient comme un sourire, alors il n’y a pas de problème.

    Je ne veux pas vous tenir ce discours pour vous annoncer que la mort est proche, pas du tout. La vie ne dépend que de vous, une vie qui dure ou une vie qui ne dure pas, peu importe, mais la vie ne dépend que de vous.
    Quel bel acte que de mourir au milieu de ceux qui meurent avec la peur, de mourir sur le même terrain qu’eux en essayant jusqu’au dernier moment de leur donner la foi et la confiance.
    À quoi sert-il de survivre si l’on n'a pas servi à quelque chose ?

    Servir, c’est là la survie. Celui qui donne sa vie la gagnera. Les premiers seront les derniers, les derniers seront les premiers, toutes ces phrases-là, vous devez les méditer pour approcher cette ère, pour en comprendre le sens total, afin d’exorciser la crainte des autres.

    La mort est peu de chose. Je sais que tous les guides, tous les messies, vous ont dit cette parole. Ce n’est pas pour autant que la mort ait changé sur terre, on meurt toujours de la même manière. Pourtant si l’homme voulait se donner un peu la peine de transformer son esprit, il ne serait plus un mortel.


    Plus il veut conserver sa vie, plus il se protège de la maladie en inventant des vaccins, des méthodes, des interventions chirurgicales, plus il débouche sur d’autres maladies, d’autres accidents, d’autres problèmes, d’autres énigmes.

    Or, si tout un peuple se met en marche, dans le sens du don de soi, du partage, toutes les forces qui sont contraires s’annulent. Celui qui dans sa vie veut garder sa richesse, une autre fois s’incarne immanquablement en pauvre. Ce sont ces lois-là qui agissent. Si vous ne pensez pas à être sauvés, c’est Dieu qui vous sauvera.

     

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