• Question :
    Quel est le message qui convient le mieux à cette assemblée ce soir à Liège, au moment présent et pour le futur ?


    Nous venons d’en parler, non pas que la première question soit absolument en correspondance avec la précédente, mais parce que la substance, que je prends soin de détailler, est toujours en correspondance avec les besoins des enfants que je touche, qui, en fait, sont le besoin de l’humanité, et n’est pas spécialement les besoins de la salle. Je ne veux pas non plus me limiter à parler à une salle, à un nombre précis de personnes.

    Lorsque je parle, je pense toujours m’adresser à la terre entière, afin que le jour où la voix résonne, chacun se sente individuellement instruit ou renseigné. Si je mets la limitation dans l’esprit, dans la parole qui sera plus tard transportée, ne serait-ce que lorsque vous la répétez, il n’y aura pas de vie. C’est pour cela que je parle toujours comme si je n’avais qu’un enfant en face de moi, l’humanité. Mais ceci n’est qu’un détail, je ne veux pas m’y attarder.

    Il faut que vous compreniez cette unité qu’est la vie. Sans cela, les compréhensions que vous espérez acquérir dans votre esprit ne pourront pas vous apporter l’illumination. Il faut d’abord retrouver cette unité, mais non pas en pensant que chaque personne est frère d’une autre personne, que vous devez être aimable, que vous devez vous entraider, vous aimer. Non, ça, c’est une moralité. Il ne faut pas confondre spiritualité et moralité, c’est complètement différent et divergent.

    Lorsqu’un homme s’interroge, parce qu’il veut commencer un chemin de disciple, « Est-ce que je suis amour ? » et qu’il commence à douter de sa capacité, pour répondre à cette incapacité il va essayer d’aimer tout le monde, d’aider chacun dès qu’il le peut, de ne pas juger. Ainsi, il se crée un automatisme qu’il faut  juste enclencher au début, mais s’il en reste à cette programmation, à ce comportement psychologique, moral, religieux, il ne peut pas découvrir la réalité des concepts qu’il essaie de vivre.
    C’est pour cela qu’il y a dans le monde des milliers de disciples qui ont aidé leur voisin, nourri un tel, lui ont fait connaître telle et telle personne, lui ont fait gagner de l’argent, mais que personne n’aime, ou ils ont été trompés, ruinés, ou escroqués etc. C’est à ce moment-là que l’individu ne comprend plus dans quelle réalité il vit, parce qu’ayant essayé une réalité, il n’a pas vu cette réalité revenir vers lui. Alors il commence à douter de la véracité de cette réalité qu’on lui a enseignée. C’est l’énigme de tout le monde et c’est ce qui brise le courage et la foi de nombreux disciples.

    Alors je te dis, à toi, disciple, n’essaie pas d’être quelque chose, surtout pas, au nom du ciel n’essaie surtout pas d’être. Ne te force pas à être amour. Tu es la haine, eh! bien tant pis. Face à la gloire du soleil, sois la haine, mange la terre, mais, et c’est là où je te commande, fais en sorte de ne pas être la haine contre ton frère, sois la haine en toi-même. C’est ce que les humains ne comprennent pas, c’est ce qui crée le problème dans le monde.

    Un individu qui est la haine, qui ne sait pas être autre chose, ne va pas avoir l’idée d’être responsable, d’assumer sa haine, d’essayer de comprendre et d’en finir. C’est en allant au bout de l’expérience et en exorcisant cette expérience que l’homme va se libérer de cette écorce illusoire. Mais au lieu de faire cela, il souffre de cette haine, et il faut que quelqu’un paie, et comme ce n’est pas lui qui va faire l’effort d’être meilleur, eh! bien il va faire payer l’autre.

    C’est le drame d’Abel et de Caïn. Aucun des deux frères n’était méchant, même pas celui qui s’est avéré être méchant. Il y avait celui qui était lui-même et qui savait ce qu’il était, et il y avait celui qui ne savait pas et qui était tout le contraire de sa véritable nature, donc le contraire de l’amour, le contraire de l’immortalité, de l’abondance, de l’éternité, du rayonnement, du bonheur. Lorsque l’on ne sait pas qui l’on est, automatiquement, on vit dans la négation de l’être.

    Qu’est-ce que la négation de l’être ?

    Si, en vérité, vous êtes l’immortalité, lorsque vous vivez dans l’ignorance de cette immortalité, donc, dans la négation de l’immortalité, vous êtes la mort. Si vous vivez dans l’ignorance du bonheur, vous êtes le malheur. Si vous vivez dans l’ignorance de l’amour, vous êtes la haine. Et l’homme vivant dans l’ignorance de lui-même fini par être le contraire de lui-même.

    Il ne faut pas voir cela comme une erreur dans la création, dans l’évolution. Il faut le comprendre comme une nécessité, comme un moindre mal. Vous comprenez que, lorsque l’enfant vient au monde, qu’il ne sache ni lire ni écrire, vous comprenez qu’il a besoin d’apprendre.
    Faites de même, exercez cette même compréhension vis-à-vis de vos frères, vis-à-vis de l’imperfection de votre société, vis-à-vis de vous-même, et ainsi peut avoir lieu l’amour, la tolérance et la compréhension entre vous. Parce que si vous ne comprenez pas cette nécessité, ce moindre mal, vous ne comprenez rien au monde, rien à vous et vous ne pouvez pas être amour. Vous ne pouvez pas accepter de mourir pour l’autre, et vous vous demandez même, pourquoi le Christ a souffert.
    Si vous vous comprenez et comprenez ce qui vient d’être dit, vous pouvez entrer dans le plan de sauvetage du monde, du rappel du berger et être une de ces notes pour appeler chacune des brebis dans le monde, chacune des particules dans l’univers.
    Donc, en connaissant votre véritable nature, lorsqu’une âme redécouvre sa nature, cela déclenche l’amour, le véritable amour. Je ne parle pas des degrés divers d’amour, qu’ils soient actifs, ou qu’ils commencent à être spirituels et initiatiques. Je parle de l’amour véritable.


    En fait, qu’est-ce que l’amour ?

    L’amour, c’est la présence. Toutes les qualités divines, tous les attributs divins sont issus d’une seule et même chose, la présence. Lorsque vous êtes la présence, l’amour à lieu, l’immortalité à lieu, l’abondance à lieu. Hors de ces réalités, vous êtes dans la négation.
    Ce que vous appelez l’évolution, c’est se sortir de la négation. Ne croyez pas que c’est un piège, un jeu de mauvais humour, tel est le mouvement de la vie. Enfant calme-toi, calme ta révolte, n’aie pas de réaction, arrête, suspends-toi. Suspends en toi la négation, suspends en toi le positif. Ne sois rien, ni la négation, ni Dieu, et c’est au moment où tu es suspendu que la présence va se dégager, que la présence va avoir lieu et c’est dans cette résurgence que tu vas comprendre qui tu es.
    En fait, ce que j’énonce ce n’est pas d’accepter, votre divinité n’est pas un joug à porter, un esclavage à vivre. Tout cela ce sont des barrages, des obstacles qui s’érigent aussi longtemps que la négation est en vous, aussi longtemps que tous les contraires de Dieu sont en vous, donc aussi longtemps que, très schématiquement et grossièrement, le diable existe en vous.

    Comment savoir, jusqu’à quel point, vous êtes ce que l’on a appelé le diable, en fait l’antéchrist, l’anti-Dieu ?

    Dans l’évolution, à un jour très précis, le bilan total est fait, la dernière attache est rompue. C’est ce qui est donné en symbole dans la Bible, lorsque Jésus rencontre le Diable.

    Qu’est-ce que cela veut dire, quelle est sa réalité, le sens ésotérique, le sens initiatique ?
    Au fur et à mesure de l’évolution, un individu comprend les différents aspects de la divinité et arrive à admettre qu’il est Dieu. Il épure, il enlève, il éclaircit les différents aspects de sa conscience, donc les différentes négations, les différents aspects du diable. Lorsque l’on arrive à ce que les ésotéristes appellent la cinquième initiation majeure, où l’individu prend le titre de Maître, l’homme est plongé au fond de lui-même et va chercher la dernière attache de ce qui est contraire à Dieu, avant son grand plongeon dans le cosmique.

    C’est cela, la rencontre de Jésus avec le diable. Ce n’est pas autre chose. Un Maître n’a pas à se confronter avec toute l’armada du mal. Cela n’existe pas, j’en parlerai plus tard, mais elle n’existe pas telle qu’elle a été décrite, et telle qu’elle est comprise par les hommes. Tout le dogme qui a été élaboré autour, ne correspond pas à la réalité. Donc, le symbole initiatique est la confrontation d’un homme, arrivé au summum de l’initiation qu’offrent les hiérarchies planétaires, qu’offre l’évolution terrestre, et qui descend au plus profond de lui-même pour soulever la dernière négation.

    Que fait le diable pour tenter Jésus ?

    Il lui demande s’il veut être puissant, s’il veut régner sur une multitude de choses, de trésors et d’hommes. Il fait donc le test de savoir si l’individu est encore attaché au pouvoir temporel, à toutes les choses de terre. Il lui demande de faire preuve de sa divinité et c’est là le moment principal, ce qui a permis à Jésus de dire: « Tu ne donneras pas de preuves à celui qui t’en demande.» 

    Est-ce pour ne pas donner de perles aux pourceaux comme il a dit par ailleurs ? Non, pas du tout. Mais simplement, étant Dieu, pourquoi donnerait-il la preuve qu’il l’est. Au diable, ou à la petite personnalité qui essaie encore de rester vivante ? La confrontation du diable et de Jésus, c’est la confrontation de la personnalité et de la monade qui absorbe finalement sa personnalité, malgré les derniers débats et les derniers soubresauts de cette personnalité qui gesticule. Finalement en remarquant que le soleil est là, qu’il brille, que sa monade, que son âme est merveilleuse et qu’elle n’est que cela, la personnalité se laisse absorber et intégrer.

    C’est pour cela que nous, nous prétendons que le mal n’existe pas, que le diable n’existe pas. Ce qui existe et que l’homme appelle le mal ou le diable, ce sont des formes de vie et de manifestations de vie de l’astral qui ont un certain degré d’inconscience et de négation qui essaient d’accaparer la vie. Le problème, pour ces manifestations, c’est d’essayer d’accaparer la vie, parce que telle est leur pulsion, vivre, mais étant donné que ce n’est pas leur heure, qu’elles ne sont pas dans leurs moments d’évolutions, dans leurs moments de manifestations, elles désintègrent la forme, elles sont donc un ennemi de la forme, sans le vouloir. C’est un peu comme si on donnait un appareil ultra perfectionné et ultra fragile à quelqu’un qui a de gros doigts. Il écrase l’objet, l’objet lui échappe des mains et il va essayer de le recoller. C’est cela que l’on appelle la création d’un plan contre Dieu.

    Qui est le diable ?

    En occultisme, les initiés ont l’habitude de traduire cela en arbre de vie debout et en arbre de vie renversé. Ce que vous appelez le diable, c’est tout simplement l’involution de Dieu et de ses différentes particules, qui ne peuvent pas encore véritablement plonger dans l’évolution. Elles essaient tant bien que mal de vivre, et cela crée parfois des conflits avec ceux qui sont effectivement en train de vivre. Ce sont toutes les basses sphères de l’astral, ce que l’on appelle les sphères infernales, et non pas comme ayant été constituées à l’inverse des sphères divines. C’est la réserve énergétique, la réserve d’atomes pour la création de la matière et la perpétuité de l’univers. C’est la partie endormie.

    Les atomes qui constituent les ruisseaux, les éléments, le corps, la cellule, sont puisés dans une réserve de particules suffisamment endormies pour pouvoir être densifiées sur un plan physique. C’est pour cela que dans certaines religions, les sages concluent que tout est Dieu et disent à leurs disciples : «Quand tu regardes le rocher, sache que tu es face à Dieu, car en vérité il est Dieu, du fait que Dieu bâtit avec lui-même.»

    Dieu s’extériorise pour se plonger dans la forme qui est lui-même. Donc, la cellule de votre main est tout autant Dieu que votre âme, et un jour, à son tour, en tant qu’atome de conscience, lorsqu’elle sera libérée de son devoir qui est de constituer à l’heure actuelle votre derme, votre épiderme, votre foie, et qu’une autre heure aura sonné pour déclencher une nouvelle évolution, cet atome va devenir une individualité. Il y aura une société, et cette individualité va s’appeler Jeanine, Rodolphe, va se dire, mais d’où je viens? Qui suis-je? Mais que la vie est dure, que le monde est imparfait. Si elle savait!

    Tel que vous êtes, vous êtes tellement ancien, que le chiffre est incalculable, parce que vous avez été, par exemple, la cellule, qu’elle soit physique, éthérique, athmique, il y a fort longtemps, d’un être en évolution. Que ce soit un être individuel comme vous êtes aujourd’hui, ou que ce soit un être comme un logos planétaire, un logos cosmique etc.


    Dieu se subdivise et va de plus en plus profondément dans sa subdivision, et petit à petit, chacune de ces subdivisions émergent, en même temps que d’autres retombent au fin fond de la subdivision pour perpétuer le cycle. C’est cela la roue des ésotéristes, celle qui descend et qui remonte, la roue même des chakras, la roue de l’univers, la roue des étoiles. Étant donné que tout est roue, tout est donc involution et évolution. Dans cette perpétuité, chaque atome arrive à se renouveler.

    Quand y a-t-il eu le début, et quand y aura-t-il la fin ?

    En vérité, il y a un début et une fin dans les cycles intérieurs, c’est-à-dire dans la manifestation d’un univers et d’une humanité. Tout cela nous amène à parler des cycles cosmiques.

    Vous comprenez le cycle planétaire parce que vous y êtes. C’est, par exemple, le cycle de vos journées, les cycles de vos années, les cycles de vos vies, de vos naissances et de vos morts. Ce sont des cycles temporels courts que vous pouvez très bien comprendre.
    Maintenant imaginez un cycle un peu plus long, celui par exemple des étoiles. Puisque tout est entité et substance, et que tout est un support de vie et d’évolution, les étoiles sont elles-mêmes des entités qui évoluent, et leurs jours sont plus longs, parce qu’elles sont placées sur une autre roue, à une autre vitesse, un autre rythme, un autre cycle.

    L’homme, dans son cycle terrestre, est une petite roue qui tourne très vite. Il doit s’habituer à ce rythme, à ce cycle, et il doit le maîtriser. Il a des vies successives très rapides, la naissance et la mort de façon très rapprochée. Puis, lorsqu’il commence son évolution, lorsqu’il devient un initié, un Maître, il prend un autre diamètre, et il devient une roue qui tourne un petit peu plus lentement. Donc son cycle, sa vie,  va avoir un autre rythme.

    Il existe aussi une certaine naissance et une certaine mort pour le Maître, mais ce n’est plus la même que pour l’homme. Cela veut dire qu’il va y avoir pour lui une heure, un temps, où il doit se manifester dans le monde physique et un temps où il s’en retire. Lorsque l’heure sonne, lorsque l’axe de sa roue correspond à un certain axe de la petite roue qui est l’homme en évolution, il y a création d’un canal, et la projection du Maître à lieu. Et c’est à ce moment-là, à cette heure cosmique que vient un messie par exemple.
    Car le messie vient régulièrement, il naît, il se manifeste chaque fois que sonne l’heure de sa manifestation. Et puis il est réabsorbé, ce qui ne correspond pas à la mort de son corps physique, mais à une résorption de la sagesse, où toutes les choses redeviennent cachées.

    Au-dessus du Maître, il y a une autre roue qui tourne encore plus lentement, plus grandement, c’est l’heure du logos. Et lorsque les encoches, les axes de ces différentes roues sont en alignement parfait, il y a illumination de toute une humanité et projection du logos. C’est ce qui est attendu maintenant, ce grand alignement de toutes les portes, la porte de l’humanité, du Maître et du logos. 

    Tout est cycle, tout est minute, mais la minute n’est pas la même si l’on regarde la montre des humains, la montre du Maître, la montre du logos. Il arrive un temps, de toute manière, où l’aiguille aligne les minutes et il y a projection de l’heure universelle, donc, il y a projection de l’être universel, et c’est ce moment que les hommes attendent.

    Risque-il un jour, qu’un homme, ayant traîné un petit peu plus sur le chemin spirituel, n’ayant pas avancé aussi vite que les autres, se retrouve seul en incarnation ?

    Non, car en fait, quand on parle d’un atome, nous, nous considérons bien l’atome individuel que vous représentez, mais nous savons très bien qu’isolément si vous existez, vous existez aussi collectivement. Donc, nous nous occupons et nous considérons essentiellement l’atome de conscience que représente l’humanité, donc Oumanos notre enfant.
    Nous essayons d’initier, non pas les hommes dans leur individualité, mais le logos que vous composez et que vous allez être demain. En passant par les individualités et en les réveillant à la vie unitaire et à la réalité intérieure, nous composons ainsi un être qui, demain, va être Dieu, le nouveau Dieu.

    C’est celui-là que vont chanter les anges, c’est celui-là pour qui les cloches vont sonner comme il est écrit dans la Bible : « Et quand il naîtra, tous les anges entonneront un chant de joie, toutes les lyres et toutes les trompettes se mettront à chanter. »
    C’est cet enfant que nous avons le devoir de veiller, de faire grandir, d’initier et de faire naître. C’est lui que nous allons voir à l’intérieur de l’étable, qui porte la couronne, qui reçoit le sein de Marie et qui est nourri de son lait, qui reçoit la protection de Joseph, son père. C’est lui qui est porté par les anges, et qu’un Dieu, plus ancien que lui, reconnaît et consacre.
    « Nous sommes nés, nous pouvons continuer. »

    C’est pour cela que les Rois autrefois employaient cette terminologie du nous. Le vieux Roi continue à être lui-même et il devient ce vieux sage à barbe blanche que vous imaginez. Le nouveau né devient le fils, le christ que vous imaginez. Il devient la deuxième personne et de cette reconnaissance des deux se dégage la troisième personne, le Saint-Esprit.
    Puis, le père le plus ancien se projette à nouveau, recrée des étincelles, et le fils a la charge d’alimenter, de maintenir la projection et d’apprendre aussi à devenir le père qui, plus tard, pourra dans un autre cycle se projeter.

    C’est ainsi qu’il existe la théorie des Dieux imparfaits, parce qu’il existe des heures cosmiques où ces logos, ces Rois de l’univers étant nés, doivent apprendre à agir en tant que Roi, comme vous, vous apprenez en tant qu’individualité, et pour cela, ils prennent l’exemple du père. À leur tour ils deviennent mûrs, ils deviennent un père et la roue n’a pas de fin, pas de fin.

    J’espère que cela est compris. Il ne faut pas que ce soit accepté, il ne faut pas que vous me croyiez, c’est complètement inutile et cela ne sert à rien. C’est du temps perdu. Ce qu’il faut, c’est essayer d’entrer dans le concept. Donc, que vous me croyez ou non, il faut faire l’expérience du concept, l’expérience de cette réalité et c’est en entrant dans l’expérience que vous verrez si vous pouvez accepter, si vous pouvez être cette réalité.

    Tout ce que je veux, c’est déclencher en l’homme une prise de conscience de sa divinité. Je ne veux pas être plus que cela, je ne veux être rien d’autre. Je ne veux pas créer, comme je l’ai dit mille fois, une nouvelle religion, un nouvel enseignement où apporter un enseignement supérieur. Cela ne sert à rien, vous avez déjà tout ce qu’il vous faut, pour l’instant, pour la transition que vous avez à accomplir en ce moment. Mais par contre, pour utiliser tout ce que vous avez comme enseignement, il vous faut un entendement.

    À travers le monde et à travers tous ceux portés de bonne volonté, conscients ou à peu près conscients, nous essayons de répandre cette vibration, cette réalité, ce déclic, cette naissance. Oumanos réveille-toi. Roi, lève-toi, prends ton manteau et sois le Roi, marche. Mais avant que le Roi se lève et qu’Oumanos soit, il faut que chacune de ses particules ait conscience de cette réalité et de cette responsabilité.
    C’est pour cela que l’évolution d’Oumanos, passe par l’évolution individuelle. Ce n’est que lorsque chaque particule, chaque individualité se sera retrouvée en tant que divinité, puis, lorsqu’elles auront fusionné ensemble, que toute l’humanité arrivera au degré d’illumination, au degré de Bouddha comme disent les ésotéristes, que le logos pourra naître, que le logos aura lieu dans le ciel.

    Expérimentez, n’essayez pas de m’admettre, cela ne sert à rien, cela ne peut que créer des conflits. C’est ce qui créa les idéologies, les philosophies, les religions. Il y en a assez de tout cela. On se suspend, on écoute, on intègre et l’on devient. Et lorsqu’on devient, on s’aperçoit que le rôle de la personnalité et de la vie physique étant rempli, tout se dissout, et l’individu se réveille à la vraie vie, il se réveille, en fait, non pas à la divinité, mais la divinité a lieu en lui. Les suppositions, les spéculations de l’intellect humain n’ont plus lieu à l’heure dont je parle.

    Pour comprendre ce qui est illimité, il ne faut pas utiliser un instrument de mesure. Pour aller mesurer l’espace, est-ce que vous sortez votre décimètre ? Vous essayez de l’estimer avec ce qui se rapproche le plus d’un concept universel. Alors on prend, pour commencer, la lumière, et bientôt, cette notion même sera dépassée, parce que l’homme va enfin comprendre que l’univers, l’espace, n’est pas une distance, mais que l’espace est une conscience.
    Les voyages que vous essayez de faire à l’intérieur de l’espace à ce moment-là n’auront plus besoin de carburant. Il ne sera nécessaire que d’une projection. Fini les grandes énigmes des scientifiques, quel carburant,  quel alliage vais-je trouver pour que l’on puisse se propulser, s’arracher?

    L’espace n’est pas une distance. Si vous considérez l’espace comme une distance, vous n’avez pas fini de courir. Par contre, si vous comprenez que c’est une substance et que c’est une conscience, alors quelle que soit la distance qui sépare la terre de Vénus, la terre du soleil, la terre des pléiades, ou d’un autre univers, cela n’a pas d’importance. Non pas que vous alliez utiliser la projection astrale, mais vous serez exactement sur quelle fréquence vous mettre. Un peu comme un avion sait exactement choisir sa piste selon l’endroit où il veut arriver sur la surface de la terre.

    De la même manière, pour voyager dans l’espace, il suffit de connaître la fréquence du monde, de l’univers, du plan, que vous voulez atteindre. Vous transformez la fréquence moléculaire de tout ce qui compose votre ordinaire dans cette vie, la fréquence moléculaire de votre corps physique et lorsque vous arrivez à jouer avec cette fréquence moléculaire, automatiquement, c’est le faisceau de la fréquence qui vous transporte, comme s’il vous faisait passer à travers un canal, un tunnel, et vous débouchez de l’autre côté, au monde et à la manifestation physique ou éthérique qui correspond à la fréquence que vous avez choisie. C’est simple n’est-ce pas ?

    En vérité cela l’est. Et la science, les scientifiques découvriront cela, et sauront parfaitement mettre la chose au point quand ils comprendront davantage ce qu’est l’énergie. C’est pour cela qu’ils doivent absolument continuer leurs études sur l’atome, sur l’énergie et sur la conscience qu’ils découvriront dans cette énergie. Parce qu’en découvrant la conscience qui réside dans l’énergie, dans l’atome, ils vont comprendre que le monde est un vaste réseau de fréquences et que selon la fréquence, on a à faire à un atome d’une certaine densité, d’une certaine molécule, et que cela débouche sur un univers, et que les univers ne sont plus superposés ou parallèles, mais sont tous les uns dans les autres. 

    Quelle découverte vont-ils faire, lorsqu’ils s’apercevront que sur Vénus il y a la vie, qu’il y a des peuples, une civilisation, des Maîtres et une hiérarchie, alors qu’à l’heure actuelle leur sonde a beau gratter à droite, gratter à gauche, il n’y a que caillou, feu, et froid.
    Quelle découverte  vont-ils faire lorsqu’ils s’apercevront que le soleil est habité et qu’il y a une fabuleuse hiérarchie de Maîtres au mental puissant, et d’initiés au rayonnement fabuleux. Ils vont s’apercevoir que chaque caillou de l’univers est truffé de vie et de forme de vie.

    L’être humain qui vit sur sa fréquence se dit, à la manière de certains faux Maîtres, hors de moi, point de vie. Mais lorsqu’il aura compris que tout est fréquence, que toute vie se manifeste, que chaque fréquence manifeste une forme de vie, alors il pourra aller partout, dans les régions de l’esprit et dans les régions de la matière. Il pourra explorer le minéral, il pourra entrer dans la lave des volcans et y voir toutes les formes de vie qu’il y a, et ainsi la théorie des esprits de la nature sera une réalité. Parce qu’il va les voir presque comme on voit un microbe au microscope, non pas parce que son troisième œil sera développé, mais parce qu’en saisissant la fréquence de l’élément, l’entité de l’élément va apparaître, que ce soit des cristaux, des volcans, de l’eau, de l’air, des fleurs, ou sa propre âme.

    L’élément n’est donc que la forme d’une entité. C’est déjà ce que de grands scientifiques ont soupçonné, que Dieu est dans l’atome, qu’il est l’atome, et que tout est Dieu. Ce n’est pas que la phrase des initiés, c’est aussi la phrase des scientifiques, il faut le savoir.
    Mais pour cela, il va falloir faire encore une grande progression dans la science actuelle et perfectionner les appareils, pour voir plus loin que le visible, tomber carrément dans l’invisible. Car l’invisible n’est pas invisible en fait. Il est invisible parce que l’individu n’a pas suffisamment la vue perçante pour voir jusqu’au cœur des choses, ni l’appareil nécessaire pour voir.

    On peut mettre au point des appareils pour voir l’esprit de la nature et voir même l’âme de l’individu. Ce n’est pas un appareil tel qu’on peut l’imaginer à l’heure actuelle. Il faut aller encore beaucoup plus loin, mettre au point un appareil qui part captation sera capable de disséquer le spectre du soleil, et lorsque vous aurez cet appareil, vous pourrez contempler l’âme de l’homme, l’âme de toute chose.

    Alors, patience, tout cela doit arriver, mais à son heure, et cela dépend aussi de la bonne volonté des hommes. Il faut que les hommes clés, pour l’avancement général de l’humanité, soient en poste, et il faut pour cela qu’un certain pas soit encore fait, que tous les hommes se soient mis du côté du bien.

    C’est pour cela, qu’avant de parler de science, nous essayons de relier l’homme à la divinité. On pourrait très bien éveiller l’homme à plus de science, et vous pourriez penser que ce serait mieux, parce qu’ainsi, on pourrait amener l’homme à Dieu.
    Mais c’est faux, parce que l’on ne peut donner ces informations, que si la majorité des hommes s’est orientée vers la voie du bien. En captant la molécule du spectre solaire, vous captez la puissance totale du logos solaire, et si l’homme n’est pas orienté dans une voie de bien, s’il ne sait pas déjà maîtriser ses propres énergies très grossières du plan physique, de la société physique, c’est la catastrophe. Non pas parce qu’il devient un apprenti sorcier, mais c’est alchimique, parce qu’à l’instant même où il toucherait la première molécule, l’humanité entière serait désintégrée.

    Il faut donc, pour aller plus loin dans la science comme dans la spiritualité, chaque fois réadapter le niveau vibratoire de l’homme, son niveau vibratoire physique, culturel, psychologique, social, et son niveau vibratoire spirituel. C’est pour cela que pour découvrir la divinité, il faut d’abord avoir réaligné tous les éléments dont nous avons parlé au début. Il n’y a pas de secret. C’est lorsqu’ils sont alignés, que l’énergie descend et que la chose arrive.

    Pour parler encore un peu plus de cet appareil et de l’exploration possible, il faut savoir que toutes les ébauches qui sont faites à l’heure actuelle, par l’intermédiaire de la recherche nucléaire, aboutiront à cette science, mais il est absolument nécessaire que tous ceux qui sont les piliers de ces études soient en même temps orientés vers une dimension énergétique.

    C’est ainsi que la science a besoin de nouveaux scientifiques, que la science pour poursuivre son chemin a besoin d’initiés. Ces initiés sont en place et arriveront petit à petit. Même si nous faisons l'effort de mettre en place ces initiés, et si eux font l’effort de faire leur travail, il leur faut en même temps l’alignement collectif des âmes qui composent le peuple, afin que leurs découvertes puissent avoir lieu.
    Donc, cette découverte ne dépend pas seulement de la mise en place d’initiés dans le monde scientifique, cela dépend aussi et cela repose sur la responsabilité de chacun d’entre vous, de vivre un alignement, de vivre la volonté du bien, de vivre un certain rayonnement, pour constituer un égrégore de renouveau, pour augmenter la fréquence vibratoire de l’humanité, afin que, nourrie par cette fréquence vibratoire, comme un code de passage, un permis pour aller plus loin, la découverte ait lieu. Et ainsi, tout sera révélé, rien ne sera plus caché en terme de fréquence, d’énergie et d’âme. Tout pourra être révélé.

    Pour vous parler encore un peu plus de cet appareil, il est d’un fonctionnement très simple. Il y aura une partie qui va ressembler tout simplement à l’appareil déjà connu, qui n’est qu’une ébauche très grossière, et qui sert à briser l’atome, donc à dégager l’énergie, la fréquence qui est en lui. Et ensuite, il va falloir tout simplement trouver un adaptateur qui agisse comme un émetteur pour renvoyer cette fréquence.

    Cela n’est pas mon discours principal, et je ne veux pas faire rêver les hommes, car la réalité, celle d’ici et de maintenant, c’est ce dont je vous ai parlé au début. 

    Nourrissez vos quatre éléments, nourrissez ce qui est feu, terre, eau et air en vous. Donc, devenez un disciple. Là oui, faites un effort. Lorsque vous aurez cet alignement, cette ouverture, vous aurez l’expérience de ce qu’est l’âme, et vous pourrez travailler à vous retrouver. C’est cette réalité qu’il vous faut découvrir. C’est pour cela que je vous demande de faire l’effort.


    Je vous salue.
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  • Question :

    Un monde imparfait peut-il être issu d’un être parfait? Cela semble métaphysiquement impossible dans les limites des capacités de compréhension de l’esprit humain. Pourrait-on dire que l’information universelle, qui organise les mondes, matériels, subtils et spirituels, est encore imparfaite  et se cherche?

    La question posée a plusieurs sous-entendus, mais le trait majeur est l’imperfection ou plutôt l’évolution du monde. L’imperfection peut-elle naître d’un créateur parfait ?
    D’après la logique universelle, ou simplement la logique du mental humain, cela ne se peut pas, parce que les mots employés sont faux. Pour comprendre ce qu’est l’univers et ce qu’est Dieu, il ne faut pas leur associer la perfection et l’imperfection. Il faut donc employer d’autres mots, sinon l’individu et son esprit arrivent face à des concepts conflictuels et ne peut plus avancer dans la compréhension.
     
    C’est comme deux chevaux qui se font face et qui vont à toute allure, ils finiront bien sûr par se télescoper et par se faire beaucoup de blessures, éventuellement même se détruire. Donc il ne faut pas mettre les choses face à face, mais leur trouver une direction.
    Quand la pensée doit analyser quelque chose, elle ne doit pas se confronter à un concept qui lui est contraire, d’après sa théorie de base, mais chercher la direction dans laquelle la pensée va pouvoir trouver une ouverture. Si l’on imagine un être parfait et que l’on croit que le monde est imparfait, cela crée un terrain conflictuel et la pensée ne peut pas avancer, que ce soit la pensée du philosophe ou du disciple.

    Alors, comment penser pour comprendre l’univers et le créateur ?

    Il faut comprendre les termes d’équilibre, et voir l’univers comme un vaste champ en mouvement. Donc il faut introduire dans les notions d’imperfections et de perfections, une troisième, celle de l’évolution.
    Mais si l’on introduit la théorie de l’évolution, est-ce que ce n’est pas la confirmation que l’on parle d’un monde imparfait, pour trouver ensuite un monde parfait ?

    Ce n’est pas tout à fait cela. Ce n’est pas parce que j’emploie le terme évolution, qu’il faut partir de l’imperfection pour s’imaginer trouver la perfection. Étant donné que toute la substance cosmique, comme vous-mêmes, comme la substance des minéraux, la substance animale, ou des constellations, est conscience, le mot imperfection n’est donc pas celui à employer. Nous, nous employons les mots de sommeil et d’éveil, et le mot intermédiaire, évolution, est tout simplement une prise de conscience.

    En fait, en passant par l’évolution, le monde ne va pas d’une imperfection vers la perfection. Cela schématise trop le processus, ne rend pas l’idée claire, donc diminue le champ de compréhension. Il faut considérer que, tout étant substance, tous les atomes étant des atomes de conscience, que ces atomes sont en période d’éveil, et qu’ils ne vont donc pas vers une perfection, mais tout simplement vers une pleine connaissance et vers une pleine conscience.

    Donc la perfection n’est pas quelque chose à acquérir, ce n’est pas une performance à accomplir par les hommes, ou par les différentes créatures. Ce qui est à effectuer, le défi ou le travail, c’est tout simplement une prise de conscience, un éveil à la véritable conscience. L’homme se base trop, depuis sa cellule matérielle, pour comprendre l’univers.
    Dans un premier pas ce n’est pas faux, mais cela ne permet pas un comportement ou une pensée philosophique. Si on pense à l’évolution de cette matière et qu’on s’en arrête au concept matériel, on ne peut concevoir la réalité divine. Alors que, si l’on se place au niveau même de la conscience, alors on comprend mieux d’où l’on vient, par quel moyen l’on voyage et où l’on va.

    Qu’elle est l’imperfection du monde ?

    Toute l’imperfection du monde réside dans le fait que les atomes de conscience projetés dans l’univers par le mouvement de la vie, pour la beauté, la gloire de la vie, ne sont pas encore éveillés à leur taux de conscience, à leur propre conscience intérieure. L’imperfection du monde ne tient pas à plus que cela, car si le monde était imparfait il ne tiendrait pas, malgré l’intervention de milliers de maîtres, d’archanges, de guides, leurs actions ne seraient pas assez puissantes pour colmater les brèches d’un monde imparfait.

    Si tout fonctionne, si tout continue, si tout évolue, c’est bien qu’à la base il y a la perfection, la perfection des cycles, la perfection des lois, qui sont vibratoires, énergétiques. Ce sont les fréquences qui parcourent l’univers et qui déterminent la vie des étoiles, le jet, la rotation, la pulsation des étoiles; la rotation de la terre, sa trajectoire, son taux vibratoire, son feu intérieur lui permettant d’être vivante; le rythme des saisons, le rythme des races qui l’habitent. C’est tout cela la perfection, donc tout le cadre en quelque sorte, tout le décor, tout le terrain, parce que cela est composé par des lois pleinement conscientes d’elles-mêmes. 

    Ce qui est imparfait ou endormi, ce sont les atomes de conscience qui ont justement pour mission, de connaître la vie. C’est à leur tour de connaître la vie et de l’engendrer, de la perpétuer, de l’expérimenter. Donc ce n’est pas le monde, qui est imparfait, c’est celui qui l’habite, c’est vous, ce sont toutes les créatures formées ou en formation qu’elles soient humaines, végétales ou animales. Il faut donc dissocier, l’univers et les habitants de l’univers, soit les atomes de conscience qui grâce à cet univers vont prendre conscience de leur propre nature, et vont développer petit à petit leur règne sur eux-mêmes et en eux-mêmes. J’espère que cette notion-là est bien claire, sinon rien ne peut avoir lieu. 

    Si un monde est imparfait, si un univers est bancal, précaire, il meurt d’épuisement, comme une vieille maison s’écroule à force d’être fissurée, d’avoir ses fondations entamées ou parce que son toit laisse passer l’eau.

    Or, que se passe-t-il ? 

    L’univers se perpétue, donc la structure est saine. Les lois sont omniscientes, omniprésentes, omnipotentes, elles se connaissent, donc elles savent se perpétuer, et entretenir le monde. Par contre, les atomes de conscience pour qui c’est le tour d’expérimenter la vie, de prendre conscience et de devenir omnipotents, omniprésents, omniscients, eux sont imparfaits dans le sens où ils ne sont pas éveillés à leur propre nature.

    Donc, quand vous regardez le monde, ne le regardez pas comme étant imparfait. Demandez-vous, quelle imperfection me pousse à le comprendre comme étant imparfait, et quel est l’aspect de la vie qui me fait conclure à son imperfection ? Est-ce la guerre, les maladies, la famine ? Est-ce la torture et la prison que l’homme inflige à son frère ? Est-ce que ce sont toutes ces conditions qui me font juger que le monde est imparfait ?

    Si vous concluez que ce sont ces conditions-là, alors, allez jusqu’au bout de votre pensée, de votre propre conclusion. Si ce n’est pas le rythme des saisons, la beauté de la pierre, l’arrangement méthodique des lois qui conduisent la nature, à qui reprocher l’imperfection ? 

    À l’homme qui emprisonne, à l’homme qui fait la guerre, à l’homme qui ne sait pas partager la nourriture et crée la famine, à l’homme qui dérange le cycle de la nature, au point justement de dérégler son harmonie. Donc, c’est votre frère, votre semblable qui est imparfait et non pas la structure, le monde et l’univers. 

    Si par un coup de baguette magique les maîtres venaient et créaient une société parfaite, un système où tout homme aurait ce qu’il veut, dans l’abondance qu’il souhaite, personne ne comprendrait qu’il est dans la perfection, parce que toutes choses apparaîtraient, encore une fois, imperfection. Parce que l’homme regarde le monde avec ses yeux, donc avec la programmation, avec le substrat qu’il tire de ses expériences, avec les conclusions qu’il fait de ses propres actes, et de ceux qu’il subit. Tout cela lui compose des lunettes, et c’est à travers ces lunettes qu’il regarde le monde, qu’il le juge, qu’il juge sa propre anatomie, et se dit : si je suis malade, c’est bien parce que le monde est imparfait.

    Pourquoi Dieu n’a-t-il pas créé un homme qui ne tombe jamais malade, qui ne meure pas, qui n’ait jamais froid, ou jamais faim ? Pourquoi a-t-il créé cette pauvre bête pour qu’elle souffre sur la surface de la terre ?

    Il y a quelque chose que tu ne comprends pas. Si le père et la conscience divine t’ont créé avec un corps qu’il faut vêtir, avec une chaleur qu’il faut protéger, avec un estomac qu’il faut nourrir, avec un poumon qu’il faut remplir d’air,  c’est parce qu’il y a une grande nécessité cosmique. Ce n’est donc pas par faiblesse, ce n’est pas pour que tu sois fragile. C’est à cause de ta propre beauté, et comme toutes les beautés, il faut en prendre soin.

    Si tu dois manger, c’est pour régénérer ton énergie, et non pas pour t’asservir vis-à-vis de la terre de ses fruits et de la nécessité de gagner ton pain.
    Si tu dois respirer, c’est pour te régénérer en tant que corps vital, en tant que principe cosmique, pour que tu puisses capter l’énergie solaire, capter l’énergie de la terre, et devenir pratiquement immortel rien qu’en te nourrissant de ces flux-là.

    Si vous devez vous couvrir, c’est parce qu’en vous il y a un feu immense qui s’appelle kundalini, qui dirige toute la température de votre corps, et qu’il faut prendre soin de ce feu. Il y a donc une raison à toute chose, et une raison alchimique, une raison cosmique, rien n’est faiblesse ni imperfection.

    Par contre, si avec ces éléments-là, à un moment donné de votre vie, vous créez une maladresse, ou vous ne savez pas comment les vivre, vous vous mettez dans un climat discordant, vous créez un axe qui va bouleverser les relations, les correspondances entre ces éléments, alors forcément, l’élément va se trouver bouleversé et va dégager son contraire.

    En dégageant son contraire, il va créer un champ conflictuel où peuvent s’engendrer la maladie et la perturbation. N’oubliez pas que vous êtes composés de quatre éléments, et que ces  éléments sont importants, il faut en prendre soin, il ne faut pas en abuser comme vous le faites. Vous êtes composés de feu, de terre, d’eau, et d’air, et vous devez alimenter ces éléments. Si vous ne régénérez pas chaque élément qui vous compose, au fur et à mesure ces éléments vont finir par être carencés, une énorme friction aura lieu sur le plan du corps vital, et c’est dans la gaine de ce corps vital que va être dégagée la maladie, le déséquilibre, la déprime, l’angoisse, le désarroi, et tous les autres problèmes que l’on connaît.

    Au contraire, si l’homme se conçoit comme un équilibre entre ces quatre éléments pour commencer, et qu’il donne la nourriture et la protection nécessaires à chacun, automatiquement il devient épanoui, et étant en équilibre, il n’est plus sujet aux carences. Sur un simple plan alimentaire, remarquez ce qui se passe lorsque vous manquez de fruits, de légumes, de certaines céréales, vous subissez une carence. Regardez sur un simple plan physique tout ce que cela peut désorganiser, tout ce que vous rencontrez comme faiblesse à cause d’une simple vitamine, d’un simple sel minéral qui manque. Eh ! bien, il y a des vitamines beaucoup plus puissantes que celles que l’on tire du légume, ou du fruit et qui justement viennent des éléments qui vous composent.

    Alors comment faire en sorte que ces éléments restent équilibrés, et par quoi les équilibrer pour être parfait, pour retrouver sa perfection originelle ?

    Qu’est ce que le feu ?


    Ce n’est pas seulement la flamme que vous voyez brûler dans la nature. Le feu, de l’être humain, c’est le feu cosmique, c’est donc la puissance. Le feu est toujours allié à la puissance.
    Qu’est ce qui, spirituellement, correspond à la puissance et au feu dans l’homme ?

    C’est la kundalini. Donc l’homme, pour vivre correctement, doit entretenir son feu, et ne doit pas devenir froid. Sitôt que l’homme à froid, et au moment où il se met à avoir froid, il se sent seul au monde. Combien d’êtres humains se sentent seuls dans le monde, complètement isolés, sans que personne les aime, sans personne à aimer. Cela, c’est un manque de feu. Les sentiments de solitude, d’angoisse, de dépression, d’isolement par rapport au monde, les problèmes relationnels, tout cela provient d’un manque de feu, donc il faut nourrir votre feu intérieur.

    Comment nourrit-on ce feu, cette kundalini ?

    Dans un premier stade, en vivant très proche de la nature, pour que le corps puisse capter les énergies qui viennent de la nature, donc nourrir et irriguer la cellule par le tellurisme. Dans un second temps, en étant spirituel, sans forcément être un ascète, un disciple, ou un dévot, mais avoir une certaine hygiène spirituelle, au moins pour commencer.
    Avant de penser à un comportement psychologique, spirituel, pensons à un comportement corporel vis-à-vis du spirituel. C’est ce comportement corporel, qui nourrit le feu en l’homme, le besoin d’équilibre dans le corps, dans la cellule même, donc attention à l’alimentation.
    Un corps propre non surchargé de toxines, d’éléments viciés. Une pensée propre ne dégageant pas de mauvaises énergies risquant de perturber l’organisme. Un équilibre, ne pas se coucher trop tard, de façon trop répétée, pour que l’individu ait son repos, et que chaque cellule, chaque glande, chaque système, qu’il soit nerveux ou autre, puisse avoir son réservoir d’énergie, donc d’équilibre.

    Ensuite, passez à une purification, une élévation du taux vibratoire de la cellule, par des systèmes que l’on connaît bien à l’heure actuelle, que ce soit la relaxation pour commencer, la méditation, ou par des disciplines telles que le hatha-yoga, ou des formes du hatha-yoga, soit certaines postures du corps propres à déclencher et à nourrir le feu intérieur, donc le feu de la kundalini et le feu qui circule à l’intérieur des chakras.

    Maintenant, comment nourrir, retrouver l’équilibre par rapport à sa terre ?

    Dans les symboles ésotériques, la terre ou tout ce qui est terrestre, correspond toujours au carré, au cube, c’est ce qui est matériel. Il faut donc prendre soin de votre vie quotidienne. Ce sera la forme de vos réactions vis-à-vis de la vie, des événements et des autres qui vous entourent.

    Comment vais-je réagir vis-à-vis de l’humiliation ?
    Comment vais-je réagir vis-à-vis d’un manque d’argent ?
    Comment vais-je réagir vis-à-vis d’un désir, d’une pulsion, d’une joie, d’un rêve, d’une illusion, d’une promesse ?
    Donc comment dois-je gérer ma vie sur la terre ?

    C’est pour cela que la meilleure représentation de l’élément terre est le taureau. C’est celui qui a les quatre pattes sur terre, qui regarde l’obstacle, lui fait face, ou essaye de le désarçonner. Et c’est la position de l’homme sur la terre. Il fait face à l’obstacle et il essaye de l’enlever.
    La terre en vous, c’est toute votre capacité, toute votre performance dans la vie quotidienne, votre puissance à trouver votre place et à gérer votre place. Il faut faire là, un certain chemin de disciple, un cheminement dans le discernement, un cheminement aussi dans la science, dans la morale, dans la propreté, dans le respect, et toutes les valeurs qui, en fait, sont divulguées par les différents courants initiatiques ou religieux. C’est la loi, tu ne feras pas ceci, tu ne feras pas cela. Cherchez pourquoi vous ne devez pas faire ces choses et intégrez-les comme étant votre propre volonté, afin que cela ne devienne pas une obéissance, mais un besoin d’harmonie en vous.

    Qu’est ce que l’eau en vous ?

    C’est votre psychisme, et vous le nourrissez en l’exerçant.
    Comment fait-on tourner un moulin ? En envoyant du vent dans sa voile. Comment fait-on fonctionner, comment nourrit-on le psychisme? En envoyant de l’eau dans sa substance.

    Lorsque l’on commence à nourrir le feu intérieur, la kundalini, et que l’on arrive assez bien ou que l’on essaie en tout cas de gérer sa vie, sa vie de disciple, sa vie terrestre, automatiquement le psychisme se déclenche. Il y a création d’un plan que les ésotéristes appellent le plan de l’intuition. Il est important que l’homme découvre en lui cette nappe d’eau, c’est-à-dire son plan psychique et de créer ce plan de l’intuition, car sans ce plan, il ne peut pas faire grand-chose sur la terre. 

    Donc il n’y a pas un plan à nourrir avant l’autre pour pouvoir accéder à l’autre, mais tous les plans sont à nourrir en même temps, car ils sont en correspondance. Le psychisme que j’ai appelé le plan de l’intuition en vous, c’est aussi une partie que l’on pourrait appeler, pour schématiser, la voix de l’âme. Donc, il faut se mettre dans les meilleures dispositions possibles pour pouvoir tirer les codes venant du cosmos, venant de votre âme, ou venant de l’harmonie de la nature. 

    Qu’est ce que l’air, comment le nourrir,  comment lui donner sa part de vie et sa part d’action ?

    L’air c’est l’esprit, c’est votre substance athmique.
    Comment nourrir votre substance athmique?
    C’est une conclusion qui survient lorsque les trois premiers plans ont été nourris. Automatiquement cela donne la nourriture au plan athmique, donc à l’élément air qui est en vous. À part cela, il n’y a pas moyen de nourrir le plan athmique, il n’y a pas quelque chose que vous devez spécialement faire pour le nourrir. Il faut d’abord équilibrer, nourrir les trois premiers plans, pour qu’ensuite, se dégage une essence, qui va donner la nourriture à ce plan athmique, donc à tout ce qui est air en vous.

    Pour vous faire comprendre ce qui est air en vous, remarquez ce qui se passe à la naissance, comment vient la vie. Le corps s’est formé dans le ventre de la mère, il a composé avec les trois premiers éléments, et a fort bien composé.
    Avec le premier élément, il a composé le corps avec tout son système.
    Avec le deuxième élément, il a composé la destinée de ce corps et de cette âme sur la terre.
    Avec le troisième élément, il a fait descendre l’astral de la personne, donc toute la substance psychique de la personne.
    Mais il manque le quatrième élément, le principal, et il ne vient pas près de ce corps tant que l’enfant est encore dans le ventre de sa mère. L’élément air, élément principal en vous, vient à votre premier cri, le souffle. C’est à ce moment-là que l’âme incorpore véritablement son véhicule, c’est à ce moment-là que vous venez à la vie. Mais d’abord il a fallu créer les trois premiers plans, les équilibrer pour que se dégage la vie sur le quatrième, et  automatiquement commence le chemin vers la perfection.

    Donc, ne vous plaignez pas, comme je l’ai déjà dit mille fois, d’un monde imparfait, ou n’attendez pas que le père, étant perfection, crée un monde parfait. Toutes les lois  mises en route par les hiérarchies, les anges constructeurs, sont claires, nettes et sans reproches. Par contre les atomes de conscience qui doivent apprendre à manipuler ces forces, à vivre, à s’ouvrir, à se nourrir de ces forces, ont quelques difficultés à s’harmoniser, à s’ouvrir dans le champ exact du rayonnement de ces forces.

    Le problème de l’homme, c’est qu’il est comme une roue qui n’aurait qu’une ouverture, et qui à cause de sa rotation très rapide et rendue chaotique par ses désirs et ses pulsions, n’arrive pas à s’arrêter suffisamment longtemps, pour capter la nourriture venant successivement des rayons qu’il rencontre dans sa rotation. Il roule tellement vite, qu’il n’arrive plus à se nourrir, et l’homme, l’humanité meurt de faim, d’une faim vibratoire. C’est pour cela que l’homme se demande qui il est et où il va.

    Regardez ce que fait l’homme avec le soleil, alors qu’il est une grande source d’énergie, un grand moyen de devenir sain de corps, sain d’esprit : il s’en sert de lampe à bronzer, de décor dans le ciel, ou pour mesurer son humeur. Il fait soleil, je suis heureux; il est absent, comme c’est triste. Le soleil est une immense puissance de rayonnement, une ressource infinie d’énergie cosmique, ce n’est pas un secret, mais du moment que l’homme en est inconscient, cela devient un secret.

    Tout est à la face de l’homme, rien n’est caché. Mais tant que l’homme a un voile sur sa tête, il croit que tout lui est caché, Dieu n’a rien créé de caché, il ne le peut pas, il est à découvert. Donc le travail de l’homme, n’est pas de courir à droite, courir à gauche, mais de déchirer le voile. 

    Alors que faire avec ce soleil ?

    Prenons un exemple. Il chauffe, et par cette chaleur il fait pousser tout ce qu’il y a dans la terre, la graine, la fleur, l’arbre, il fait pousser l’homme et la race. Il fait donc vivre le plan physique. Il donne à l’homme l’exemple, vivre selon les équilibres de son plan physique, donc le nourrir et le diriger. Or, la plupart des gens ne savent pas vivre, ni diriger leur plan physique, ils en sont esclaves.

    Le soleil réveille l’esprit de l’homme, car c’est du soleil que vient la capacité d’être mental, ce n’est pas d’ailleurs. En fait, le mental de votre univers c’est le soleil. C’est lui qui ordonne, maintien et rythme les lois, les saisons, les cycles. C’est lui qui décide de l’évolution des races, qui maintient cette évolution. C’est par son rayonnement que votre propre mental existe, c’est par le soleil que vous vient l’intelligence. Donc, quand vous êtes face au soleil, vous devriez être de plus en plus intelligents, au lieu d’être de plus en plus bronzés. N’est-ce pas ?Question :

    Un monde imparfait peut-il être issu d’un être parfait? Cela semble métaphysiquement impossible dans les limites des capacités de compréhension de l’esprit humain. Pourrait-on dire que l’information universelle, qui organise les mondes, matériels, subtils et spirituels, est encore imparfaite  et se cherche?


    La question posée a plusieurs sous-entendus, mais le trait majeur est l’imperfection ou plutôt l’évolution du monde. L’imperfection peut-elle naître d’un créateur parfait ?
    D’après la logique universelle, ou simplement la logique du mental humain, cela ne se peut pas, parce que les mots employés sont faux. Pour comprendre ce qu’est l’univers et ce qu’est Dieu, il ne faut pas leur associer la perfection et l’imperfection. Il faut donc employer d’autres mots, sinon l’individu et son esprit arrivent face à des concepts conflictuels et ne peut plus avancer dans la compréhension.

    C’est comme deux chevaux qui se font face et qui vont à toute allure, ils finiront bien sûr par se télescoper et par se faire beaucoup de blessures, éventuellement même se détruire. Donc il ne faut pas mettre les choses face à face, mais leur trouver une direction.
    Quand la pensée doit analyser quelque chose, elle ne doit pas se confronter à un concept qui lui est contraire, d’après sa théorie de base, mais chercher la direction dans laquelle la pensée va pouvoir trouver une ouverture. Si l’on imagine un être parfait et que l’on croit que le monde est imparfait, cela crée un terrain conflictuel et la pensée ne peut pas avancer, que ce soit la pensée du philosophe ou du disciple.

    Alors, comment penser pour comprendre l’univers et le créateur ?

    Il faut comprendre les termes d’équilibre, et voir l’univers comme un vaste champ en mouvement. Donc il faut introduire dans les notions d’imperfections et de perfections, une troisième, celle de l’évolution.
    Mais si l’on introduit la théorie de l’évolution, est-ce que ce n’est pas la confirmation que l’on parle d’un monde imparfait, pour trouver ensuite un monde parfait ?

    Ce n’est pas tout à fait cela. Ce n’est pas parce que j’emploie le terme évolution, qu’il faut partir de l’imperfection pour s’imaginer trouver la perfection. Étant donné que toute la substance cosmique, comme vous-mêmes, comme la substance des minéraux, la substance animale, ou des constellations, est conscience, le mot imperfection n’est donc pas celui à employer. Nous, nous employons les mots de sommeil et d’éveil, et le mot intermédiaire, évolution, est tout simplement une prise de conscience.

    En fait, en passant par l’évolution, le monde ne va pas d’une imperfection vers la perfection. Cela schématise trop le processus, ne rend pas l’idée claire, donc diminue le champ de compréhension. Il faut considérer que, tout étant substance, tous les atomes étant des atomes de conscience, que ces atomes sont en période d’éveil, et qu’ils ne vont donc pas vers une perfection, mais tout simplement vers une pleine connaissance et vers une pleine conscience.

    Donc la perfection n’est pas quelque chose à acquérir, ce n’est pas une performance à accomplir par les hommes, ou par les différentes créatures. Ce qui est à effectuer, le défi ou le travail, c’est tout simplement une prise de conscience, un éveil à la véritable conscience. L’homme se base trop, depuis sa cellule matérielle, pour comprendre l’univers.
    Dans un premier pas ce n’est pas faux, mais cela ne permet pas un comportement ou une pensée philosophique. Si on pense à l’évolution de cette matière et qu’on s’en arrête au concept matériel, on ne peut concevoir la réalité divine. Alors que, si l’on se place au niveau même de la conscience, alors on comprend mieux d’où l’on vient, par quel moyen l’on voyage et où l’on va.

    Qu’elle est l’imperfection du monde ?

    Toute l’imperfection du monde réside dans le fait que les atomes de conscience projetés dans l’univers par le mouvement de la vie, pour la beauté, la gloire de la vie, ne sont pas encore éveillés à leur taux de conscience, à leur propre conscience intérieure. L’imperfection du monde ne tient pas à plus que cela, car si le monde était imparfait il ne tiendrait pas, malgré l’intervention de milliers de maîtres, d’archanges, de guides, leurs actions ne seraient pas assez puissantes pour colmater les brèches d’un monde imparfait.

    Si tout fonctionne, si tout continue, si tout évolue, c’est bien qu’à la base il y a la perfection, la perfection des cycles, la perfection des lois, qui sont vibratoires, énergétiques. Ce sont les fréquences qui parcourent l’univers et qui déterminent la vie des étoiles, le jet, la rotation, la pulsation des étoiles; la rotation de la terre, sa trajectoire, son taux vibratoire, son feu intérieur lui permettant d’être vivante; le rythme des saisons, le rythme des races qui l’habitent. C’est tout cela la perfection, donc tout le cadre en quelque sorte, tout le décor, tout le terrain, parce que cela est composé par des lois pleinement conscientes d’elles-mêmes. 

    Ce qui est imparfait ou endormi, ce sont les atomes de conscience qui ont justement pour mission, de connaître la vie. C’est à leur tour de connaître la vie et de l’engendrer, de la perpétuer, de l’expérimenter. Donc ce n’est pas le monde, qui est imparfait, c’est celui qui l’habite, c’est vous, ce sont toutes les créatures formées ou en formation qu’elles soient humaines, végétales ou animales. Il faut donc dissocier, l’univers et les habitants de l’univers, soit les atomes de conscience qui grâce à cet univers vont prendre conscience de leur propre nature, et vont développer petit à petit leur règne sur eux-mêmes et en eux-mêmes. J’espère que cette notion-là est bien claire, sinon rien ne peut avoir lieu. 

    Si un monde est imparfait, si un univers est bancal, précaire, il meurt d’épuisement, comme une vieille maison s’écroule à force d’être fissurée, d’avoir ses fondations entamées ou parce que son toit laisse passer l’eau.

    Or, que se passe-t-il ? 

    L’univers se perpétue, donc la structure est saine. Les lois sont omniscientes, omniprésentes, omnipotentes, elles se connaissent, donc elles savent se perpétuer, et entretenir le monde. Par contre, les atomes de conscience pour qui c’est le tour d’expérimenter la vie, de prendre conscience et de devenir omnipotents, omniprésents, omniscients, eux sont imparfaits dans le sens où ils ne sont pas éveillés à leur propre nature.

    Donc, quand vous regardez le monde, ne le regardez pas comme étant imparfait. Demandez-vous, quelle imperfection me pousse à le comprendre comme étant imparfait, et quel est l’aspect de la vie qui me fait conclure à son imperfection ? Est-ce la guerre, les maladies, la famine ? Est-ce la torture et la prison que l’homme inflige à son frère ? Est-ce que ce sont toutes ces conditions qui me font juger que le monde est imparfait ?

    Si vous concluez que ce sont ces conditions-là, alors, allez jusqu’au bout de votre pensée, de votre propre conclusion. Si ce n’est pas le rythme des saisons, la beauté de la pierre, l’arrangement méthodique des lois qui conduisent la nature, à qui reprocher l’imperfection ? 

    À l’homme qui emprisonne, à l’homme qui fait la guerre, à l’homme qui ne sait pas partager la nourriture et crée la famine, à l’homme qui dérange le cycle de la nature, au point justement de dérégler son harmonie. Donc, c’est votre frère, votre semblable qui est imparfait et non pas la structure, le monde et l’univers. 

    Si par un coup de baguette magique les maîtres venaient et créaient une société parfaite, un système où tout homme aurait ce qu’il veut, dans l’abondance qu’il souhaite, personne ne comprendrait qu’il est dans la perfection, parce que toutes choses apparaîtraient, encore une fois, imperfection. Parce que l’homme regarde le monde avec ses yeux, donc avec la programmation, avec le substrat qu’il tire de ses expériences, avec les conclusions qu’il fait de ses propres actes, et de ceux qu’il subit. Tout cela lui compose des lunettes, et c’est à travers ces lunettes qu’il regarde le monde, qu’il le juge, qu’il juge sa propre anatomie, et se dit : si je suis malade, c’est bien parce que le monde est imparfait.

    Pourquoi Dieu n’a-t-il pas créé un homme qui ne tombe jamais malade, qui ne meure pas, qui n’ait jamais froid, ou jamais faim ? Pourquoi a-t-il créé cette pauvre bête pour qu’elle souffre sur la surface de la terre ?

    Il y a quelque chose que tu ne comprends pas. Si le père et la conscience divine t’ont créé avec un corps qu’il faut vêtir, avec une chaleur qu’il faut protéger, avec un estomac qu’il faut nourrir, avec un poumon qu’il faut remplir d’air,  c’est parce qu’il y a une grande nécessité cosmique. Ce n’est donc pas par faiblesse, ce n’est pas pour que tu sois fragile. C’est à cause de ta propre beauté, et comme toutes les beautés, il faut en prendre soin.

    Si tu dois manger, c’est pour régénérer ton énergie, et non pas pour t’asservir vis-à-vis de la terre de ses fruits et de la nécessité de gagner ton pain.
    Si tu dois respirer, c’est pour te régénérer en tant que corps vital, en tant que principe cosmique, pour que tu puisses capter l’énergie solaire, capter l’énergie de la terre, et devenir pratiquement immortel rien qu’en te nourrissant de ces flux-là.

    Si vous devez vous couvrir, c’est parce qu’en vous il y a un feu immense qui s’appelle kundalini, qui dirige toute la température de votre corps, et qu’il faut prendre soin de ce feu. Il y a donc une raison à toute chose, et une raison alchimique, une raison cosmique, rien n’est faiblesse ni imperfection.

    Par contre, si avec ces éléments-là, à un moment donné de votre vie, vous créez une maladresse, ou vous ne savez pas comment les vivre, vous vous mettez dans un climat discordant, vous créez un axe qui va bouleverser les relations, les correspondances entre ces éléments, alors forcément, l’élément va se trouver bouleversé et va dégager son contraire.

    En dégageant son contraire, il va créer un champ conflictuel où peuvent s’engendrer la maladie et la perturbation. N’oubliez pas que vous êtes composés de quatre éléments, et que ces  éléments sont importants, il faut en prendre soin, il ne faut pas en abuser comme vous le faites. Vous êtes composés de feu, de terre, d’eau, et d’air, et vous devez alimenter ces éléments. Si vous ne régénérez pas chaque élément qui vous compose, au fur et à mesure ces éléments vont finir par être carencés, une énorme friction aura lieu sur le plan du corps vital, et c’est dans la gaine de ce corps vital que va être dégagée la maladie, le déséquilibre, la déprime, l’angoisse, le désarroi, et tous les autres problèmes que l’on connaît.

    Au contraire, si l’homme se conçoit comme un équilibre entre ces quatre éléments pour commencer, et qu’il donne la nourriture et la protection nécessaires à chacun, automatiquement il devient épanoui, et étant en équilibre, il n’est plus sujet aux carences. Sur un simple plan alimentaire, remarquez ce qui se passe lorsque vous manquez de fruits, de légumes, de certaines céréales, vous subissez une carence. Regardez sur un simple plan physique tout ce que cela peut désorganiser, tout ce que vous rencontrez comme faiblesse à cause d’une simple vitamine, d’un simple sel minéral qui manque. Eh ! bien, il y a des vitamines beaucoup plus puissantes que celles que l’on tire du légume, ou du fruit et qui justement viennent des éléments qui vous composent.

    Alors comment faire en sorte que ces éléments restent équilibrés, et par quoi les équilibrer pour être parfait, pour retrouver sa perfection originelle ?

    Qu’est ce que le feu ?


    Ce n’est pas seulement la flamme que vous voyez brûler dans la nature. Le feu, de l’être humain, c’est le feu cosmique, c’est donc la puissance. Le feu est toujours allié à la puissance.
    Qu’est ce qui, spirituellement, correspond à la puissance et au feu dans l’homme ?

    C’est la kundalini. Donc l’homme, pour vivre correctement, doit entretenir son feu, et ne doit pas devenir froid. Sitôt que l’homme à froid, et au moment où il se met à avoir froid, il se sent seul au monde. Combien d’êtres humains se sentent seuls dans le monde, complètement isolés, sans que personne les aime, sans personne à aimer. Cela, c’est un manque de feu. Les sentiments de solitude, d’angoisse, de dépression, d’isolement par rapport au monde, les problèmes relationnels, tout cela provient d’un manque de feu, donc il faut nourrir votre feu intérieur.

    Comment nourrit-on ce feu, cette kundalini ?

    Dans un premier stade, en vivant très proche de la nature, pour que le corps puisse capter les énergies qui viennent de la nature, donc nourrir et irriguer la cellule par le tellurisme. Dans un second temps, en étant spirituel, sans forcément être un ascète, un disciple, ou un dévot, mais avoir une certaine hygiène spirituelle, au moins pour commencer.
    Avant de penser à un comportement psychologique, spirituel, pensons à un comportement corporel vis-à-vis du spirituel. C’est ce comportement corporel, qui nourrit le feu en l’homme, le besoin d’équilibre dans le corps, dans la cellule même, donc attention à l’alimentation.
    Un corps propre non surchargé de toxines, d’éléments viciés. Une pensée propre ne dégageant pas de mauvaises énergies risquant de perturber l’organisme. Un équilibre, ne pas se coucher trop tard, de façon trop répétée, pour que l’individu ait son repos, et que chaque cellule, chaque glande, chaque système, qu’il soit nerveux ou autre, puisse avoir son réservoir d’énergie, donc d’équilibre.

    Ensuite, passez à une purification, une élévation du taux vibratoire de la cellule, par des systèmes que l’on connaît bien à l’heure actuelle, que ce soit la relaxation pour commencer, la méditation, ou par des disciplines telles que le hatha-yoga, ou des formes du hatha-yoga, soit certaines postures du corps propres à déclencher et à nourrir le feu intérieur, donc le feu de la kundalini et le feu qui circule à l’intérieur des chakras.

    Maintenant, comment nourrir, retrouver l’équilibre par rapport à sa terre ?

    Dans les symboles ésotériques, la terre ou tout ce qui est terrestre, correspond toujours au carré, au cube, c’est ce qui est matériel. Il faut donc prendre soin de votre vie quotidienne. Ce sera la forme de vos réactions vis-à-vis de la vie, des événements et des autres qui vous entourent.

    Comment vais-je réagir vis-à-vis de l’humiliation ?
    Comment vais-je réagir vis-à-vis d’un manque d’argent ?
    Comment vais-je réagir vis-à-vis d’un désir, d’une pulsion, d’une joie, d’un rêve, d’une illusion, d’une promesse ?
    Donc comment dois-je gérer ma vie sur la terre ?

    C’est pour cela que la meilleure représentation de l’élément terre est le taureau. C’est celui qui a les quatre pattes sur terre, qui regarde l’obstacle, lui fait face, ou essaye de le désarçonner. Et c’est la position de l’homme sur la terre. Il fait face à l’obstacle et il essaye de l’enlever.
    La terre en vous, c’est toute votre capacité, toute votre performance dans la vie quotidienne, votre puissance à trouver votre place et à gérer votre place. Il faut faire là, un certain chemin de disciple, un cheminement dans le discernement, un cheminement aussi dans la science, dans la morale, dans la propreté, dans le respect, et toutes les valeurs qui, en fait, sont divulguées par les différents courants initiatiques ou religieux. C’est la loi, tu ne feras pas ceci, tu ne feras pas cela. Cherchez pourquoi vous ne devez pas faire ces choses et intégrez-les comme étant votre propre volonté, afin que cela ne devienne pas une obéissance, mais un besoin d’harmonie en vous.

    Qu’est ce que l’eau en vous ?

    C’est votre psychisme, et vous le nourrissez en l’exerçant.
    Comment fait-on tourner un moulin ? En envoyant du vent dans sa voile. Comment fait-on fonctionner, comment nourrit-on le psychisme? En envoyant de l’eau dans sa substance.

    Lorsque l’on commence à nourrir le feu intérieur, la kundalini, et que l’on arrive assez bien ou que l’on essaie en tout cas de gérer sa vie, sa vie de disciple, sa vie terrestre, automatiquement le psychisme se déclenche. Il y a création d’un plan que les ésotéristes appellent le plan de l’intuition. Il est important que l’homme découvre en lui cette nappe d’eau, c’est-à-dire son plan psychique et de créer ce plan de l’intuition, car sans ce plan, il ne peut pas faire grand-chose sur la terre. 

    Donc il n’y a pas un plan à nourrir avant l’autre pour pouvoir accéder à l’autre, mais tous les plans sont à nourrir en même temps, car ils sont en correspondance. Le psychisme que j’ai appelé le plan de l’intuition en vous, c’est aussi une partie que l’on pourrait appeler, pour schématiser, la voix de l’âme. Donc, il faut se mettre dans les meilleures dispositions possibles pour pouvoir tirer les codes venant du cosmos, venant de votre âme, ou venant de l’harmonie de la nature. 

    Qu’est ce que l’air, comment le nourrir,  comment lui donner sa part de vie et sa part d’action ?

    L’air c’est l’esprit, c’est votre substance athmique.
    Comment nourrir votre substance athmique?
    C’est une conclusion qui survient lorsque les trois premiers plans ont été nourris. Automatiquement cela donne la nourriture au plan athmique, donc à l’élément air qui est en vous. À part cela, il n’y a pas moyen de nourrir le plan athmique, il n’y a pas quelque chose que vous devez spécialement faire pour le nourrir. Il faut d’abord équilibrer, nourrir les trois premiers plans, pour qu’ensuite, se dégage une essence, qui va donner la nourriture à ce plan athmique, donc à tout ce qui est air en vous.

    Pour vous faire comprendre ce qui est air en vous, remarquez ce qui se passe à la naissance, comment vient la vie. Le corps s’est formé dans le ventre de la mère, il a composé avec les trois premiers éléments, et a fort bien composé.
    Avec le premier élément, il a composé le corps avec tout son système.
    Avec le deuxième élément, il a composé la destinée de ce corps et de cette âme sur la terre.
    Avec le troisième élément, il a fait descendre l’astral de la personne, donc toute la substance psychique de la personne.
    Mais il manque le quatrième élément, le principal, et il ne vient pas près de ce corps tant que l’enfant est encore dans le ventre de sa mère. L’élément air, élément principal en vous, vient à votre premier cri, le souffle. C’est à ce moment-là que l’âme incorpore véritablement son véhicule, c’est à ce moment-là que vous venez à la vie. Mais d’abord il a fallu créer les trois premiers plans, les équilibrer pour que se dégage la vie sur le quatrième, et  automatiquement commence le chemin vers la perfection.

    Donc, ne vous plaignez pas, comme je l’ai déjà dit mille fois, d’un monde imparfait, ou n’attendez pas que le père, étant perfection, crée un monde parfait. Toutes les lois  mises en route par les hiérarchies, les anges constructeurs, sont claires, nettes et sans reproches. Par contre les atomes de conscience qui doivent apprendre à manipuler ces forces, à vivre, à s’ouvrir, à se nourrir de ces forces, ont quelques difficultés à s’harmoniser, à s’ouvrir dans le champ exact du rayonnement de ces forces.

    Le problème de l’homme, c’est qu’il est comme une roue qui n’aurait qu’une ouverture, et qui à cause de sa rotation très rapide et rendue chaotique par ses désirs et ses pulsions, n’arrive pas à s’arrêter suffisamment longtemps, pour capter la nourriture venant successivement des rayons qu’il rencontre dans sa rotation. Il roule tellement vite, qu’il n’arrive plus à se nourrir, et l’homme, l’humanité meurt de faim, d’une faim vibratoire. C’est pour cela que l’homme se demande qui il est et où il va.

    Regardez ce que fait l’homme avec le soleil, alors qu’il est une grande source d’énergie, un grand moyen de devenir sain de corps, sain d’esprit : il s’en sert de lampe à bronzer, de décor dans le ciel, ou pour mesurer son humeur. Il fait soleil, je suis heureux; il est absent, comme c’est triste. Le soleil est une immense puissance de rayonnement, une ressource infinie d’énergie cosmique, ce n’est pas un secret, mais du moment que l’homme en est inconscient, cela devient un secret.

    Tout est à la face de l’homme, rien n’est caché. Mais tant que l’homme a un voile sur sa tête, il croit que tout lui est caché, Dieu n’a rien créé de caché, il ne le peut pas, il est à découvert. Donc le travail de l’homme, n’est pas de courir à droite, courir à gauche, mais de déchirer le voile. 

    Alors que faire avec ce soleil ?

    Prenons un exemple. Il chauffe, et par cette chaleur il fait pousser tout ce qu’il y a dans la terre, la graine, la fleur, l’arbre, il fait pousser l’homme et la race. Il fait donc vivre le plan physique. Il donne à l’homme l’exemple, vivre selon les équilibres de son plan physique, donc le nourrir et le diriger. Or, la plupart des gens ne savent pas vivre, ni diriger leur plan physique, ils en sont esclaves.

    Le soleil réveille l’esprit de l’homme, car c’est du soleil que vient la capacité d’être mental, ce n’est pas d’ailleurs. En fait, le mental de votre univers c’est le soleil. C’est lui qui ordonne, maintien et rythme les lois, les saisons, les cycles. C’est lui qui décide de l’évolution des races, qui maintient cette évolution. C’est par son rayonnement que votre propre mental existe, c’est par le soleil que vous vient l’intelligence. Donc, quand vous êtes face au soleil, vous devriez être de plus en plus intelligents, au lieu d’être de plus en plus bronzés. N’est-ce pas ?

    Pourquoi cela ne se passe-t-il pas  ainsi ?

    Tout simplement parce que l’homme ne sait pas ouvrir, dans sa roue qui tourne, la petite porte au bon moment, au moment où cette énergie passe, et quand il voit le soleil, il ne pense pas à en nourrir ses cellules intellectuelles, et mentales. Il pense tout simplement à se réchauffer dans sa chaleur première. Parce que l’homme vit d’abord avec son émotion, avec sa pulsion sexuelle, et, très tardivement, avec son mental.
    Un être humain qui aime le soleil, et qui se baigne dans le soleil, doit devenir au fil des jours de plus en plus intelligent.

    Le centre qui équivaut au soleil dans votre organisme est la pinéale. Dans le corps il y a différentes places, différents organes qui équivalent aux différentes planètes du système. Tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, ne l’oubliez pas.

    Vous êtes de manière réduite une réplique du système solaire local, et du système universel cosmique. Le soleil, en vous, c’est la glande pinéale. À part les véritables disciples, et les véritables initiés, très peu de gens vivent grâce à leur glande pinéale, et c’est pour cela que peu de gens vivent en résonance avec le soleil. Ils vivent en résonance avec saturne, avec Jupiter, avec mars, avec toutes les autres planètes, donc ils vivent en résonance avec certains endroits spécifiques de leur corps, de leur anatomie, qui, par répercussions et analogies éthériques correspondent à différents chakras.

    Qui vit avec la pinéale ?

    Celui qui commence à vivre ne saurait ce qu’un petit peu, sur le plan mental. Il vit avec son soleil intérieur, et par résonance, la petite encoche de sa roue va savoir prendre l’énergie du soleil, le mental universel. C’est de cette manière que l’homme doit vivre, toujours en résonance avec les réseaux énergétiques, pour devenir de plus en plus solaire en fait. Devenir solaire, c’est agir d’après le soleil qui est en vous, d’après votre glande pinéale, le siège même de la conscience.

    La plupart des individus vivent dans le centre plexus solaire, qui est celui des émotions, de l’ancienneté de la race. Ils vivent d’après leur race et non pas d’après leur individualité. Ils se placent dans l’endroit où ils sont collectifs, où tout est alimenté par l’énergie collective. C’est par ce cordon ombilical, que tous les hommes sont en correspondance, qu’ils se ressentent les uns les autres, et qu’ils créent des effets de groupe.

    Qu’ils soient utilisés à des fins de groupes spirituels, politiques, idéologiques, philosophiques, c’est par cet endroit que l’homme se branche sur l’énergie collective. Donc, il va vivre dans l’âme collective, et non pas dans le siège de sa propre âme.

    Là, est tout le mal de la société. Les maux se transmettent d’un individu à l’autre, comme une épidémie, sans qu’un individu finalement ait mérité ce déséquilibre. Cela crée le karma collectif. C’est ce qui crée la nécessité du karma de la race, qu’un individu doive purger les erreurs d’une génération, alors que d’après son individualité il n’y est pas véritablement contraint, son alchimie ne l’y force pas vraiment. Mais faisant aussi, et surtout, parti de la collectivité, il se trouve responsable de la vibration de la collectivité, et a donc sa part dans ce travail d’élévation et de purification.

    Si l’individu se dégage de ce plexus, s’il devient un petit peu plus intelligent, un petit peu plus individuel, indépendant, si vous apprenez à penser, à choisir, à marcher par vous-même, donc plus influençable sur un plan idéologique, philosophique, politique, ou vestimentaire, alors il commence à monter dans les chakras. Et vis-à-vis de l’âme collective, d’une race ou d’une nation, vous n’êtes plus responsables pour payer la purification, vous devenez responsables de faire en sorte que s’accomplisse la libération des âmes collectives, encore prises dans la collectivité. Et petit à petit vous montez et vous vous installez dans chaque chakra sur un plan de conscience différent.

    Lorsque vous arrivez à vous installer dans le chakra du cœur, vous vous placez dans un état de conscience où la relation avec autrui va être prioritaire, relation d’aide, d’entraide, et une certaine forme de dévotion, donc d’amour pour l’autre, et du besoin de le nourrir, de l’aider, de l’aimer.

    Lorsque vous passez au chakra de la gorge, vous êtes dans un état de conscience, qui va vous porter à être en relation avec autrui par rapport à tout ce qui est intelligence. C’est le chakra que développent le plus les gens qui sont par exemple enseignants, professeurs, philosophes, penseurs. Ils communiquent la pensée aux hommes, l’idéologie.

    Lorsque vous êtes installés dans l’état de conscience du troisième œil, vous commencez à devenir énergie, et vous transmettez à l’autre l’énergie. C’est à ce chakra que l’on reconnaît les initiateurs, qu’ils soient de petite ou de grande envergure.
    S’éveiller à un de ces chakras, ne veut pas dire être arrivé au bout de la maîtrise du plan de conscience auquel équivaut ce chakra, car vous devez ensuite maîtriser tous les degrés de ce plan de conscience.

    Il y a donc des gens qui, même éveillés dans ces différents chakras doivent encore continuer à travailler pour maîtriser jusqu’au bout, donc pour pouvoir bien incorporer l’intégralité de la vibration, et savoir la faire rayonner. Donc au troisième œil, on reconnaît les occultistes, les initiateurs, les manipulateurs de la forme, de la force, et tous ceux qui essayent de chercher ou de comprendre la puissance du monde, que ce soit justement par l’intermédiaire de sciences qui paraissent un peu plus matérialistes, comme par exemple le nucléaire. Tout ce qui concerne  l’énergie et la manipulation de l’énergie correspond au troisième œil.

    Lorsque l’on s’est installé dans le chakra coronal et qu’il est pleinement actif, on s’est installé dans la conscience, dans la divinité. Naturellement, là encore, il y a tous les degrés. C’est à cela que l’on reconnaît les gens qui essayent de transmettre la divinité, ou qui parlent de Dieu, ou qui parlent d’une certaine forme de la divinité, que ce soit de manière religieuse, idéologique, exotérique, ou quoique ce soit d’autre. Un des pétales de ce chakra a commencé à vibrer, donc a commencé à recevoir l’énergie qui lui est propre et commence à l’intégrer, à la rendre vivante au niveau de la pinéale.
    La pinéale va envoyer tous les codes et les coordonnés de cette nouvelle énergie incorporée à tout le système pensant intellectuel, mais aussi à toutes les cellules du corps de l’individu, ce qui va lui permettre ensuite de rayonner, d’agir. Tant qu’une énergie n’a pas été enregistrée par la pinéale, qu’elle soit en provenance d’un quelconque chakra, l’individu n’est pas éveillé à cette réalité de cette énergie.

    C’est pour cela, qu’il y a des moments d’intégration, et des moments d’éveil. Au moment de l’intégration, les pétales commencent à s’ouvrir, commencent à capter l’énergie au fur et à mesure des expériences et des compréhensions de la vie, et commencent à vibrer.
    Lorsque le taux vibratoire est suffisant pour déclencher un circuit et monter jusqu’à la pinéale, lorsque l’énergie est assez puissante, la pinéale va la recevoir, l’enregistrer, et à la manière d’un ordinateur, elle va redistribuer l’information non seulement à tous les autres chakras, mais aussi aux cellules du cerveau physique et à toutes les cellules du corps, que ce soit la cellule de l’orteil, du foie ou du cheveu.

    C’est ainsi que va la transformation, elle part de l’expérience vécue là, ici, maintenant: je suis en colère, pourquoi le suis-je ? J’ai créé cette illusion, et je ramasse une désillusion. L’expérience commence là, le code commence là, dans la vie quotidienne. Vous enregistrez donc un code, une donnée, vous allez réfléchir à cette donnée, la vivre, ou en souffrir, et cela correspond à un pétale d’un chakra dont je viens de parler.
    Si vous réceptionnez bien cette énergie, au lieu de vous plaindre et de bloquer tout le processus avec votre comportement rétréci, que vous sachiez l’incorporer, donc que vous sachiez en faire quelque chose d’initiatique, automatiquement l’énergie va être envoyée à un de ces chakras. Le pétale va la recevoir, puis l’envoyer à la pinéale, et là, commence le processus alchimique. 

    Lorsque votre cœur cherche l’initiation en toute chose, vous déclenchez toute une alchimie, toute une correspondance, toute une résonance vibratoire, grâce à ces chakras, grâce à ces pétales, grâce à la pinéale. Et en accumulant les données, en accumulant les codes, vous réveillez petit à petit tous les pétales, tous les chakras, et ainsi un jour la pinéale arrive par éveils successifs, à se retrouver elle-même, et déclenche donc la présence, la présence qui est en vous, et qui est votre conscience divine.
    À moins d’avoir réveillé tous les chakras, tous les pétales qui le composent, l’homme n’arrive pas à recevoir sa propre conscience. Chaque individu fait partie de l’âme universelle. Au début il fait partie d’une âme collective, et pour qu’il devienne roi à l’image de son créateur, il faut qu’il devienne individuel, car Dieu le père est individuel.

    Le premier travail de l’homme est de sortir peu à peu de cette collectivité, pour devenir individuel dans le quotidien, comme dans le spirituel. Et petit à petit, en découvrant son individualité, il va se connecter, comme par hasard mais aussi paradoxalement sur l’universel.

    Comme je l’ai déjà dit souvent, tout est paradoxe dans l’univers comme dans l’évolution. C’est pour cela que l’homme se heurte à toutes ces notions, parce qu’il n’arrive pas très bien à comprendre et à mener ces deux chevaux, le blanc et le noir. Et pourtant, celui qui est roi, c’est celui qui sait parfaitement mener son chariot, mener les deux chevaux, le blanc et le noir, dans une direction tout à fait droite. Si le cheval blanc tire d’un côté et le cheval noir tire de l’autre, le conducteur qui est à l’intérieur du chariot va finir dans le décor comme vous dites.
    Un peu de maîtrise, donc, et comment faire.

    Il faut comprendre d’abord certaines lois, et bien situer votre évolution présente. Donc, savoir que vous venez du collectif, et que vous êtes pour l’instant une collectivité en tant qu’âme, que vous travaillez à trouver un peu d’individualité. Et c’est là où mon discours insiste, lorsque je dois absolument rendre les gens responsables, lorsque je veux les épanouir pour qu’ils puissent faire leur choix, assumer leur destinée, devenir leur propre maître, leur propre Dieu.

    Comme tout est paradoxe, en même temps que l’homme devient de plus en plus individuel, il devient aussi universel. Et ainsi, en même temps qu’il a conscience de sa propre vie une et indépendante, il est en correspondance avec toutes les autres formes de vie. Le maître sait qu’il est le maître, qu’il est un, qu’il est indépendant, mais il vit aussi à travers la vie de son disciple, la vie de la fourmi, à travers la vie du volcan. C’est pour cela qu’il a dit : « Si tu vas voir, si tu vas visiter quelqu’un qui est en prison, c’est moi que tu visites. Si tu donnes à manger à quelqu’un qui a faim, c’est moi que tu nourris. Si tu couvres quelqu’un qui a froid, c’est moi que tu réchauffes ».

    Comment et par quelle loi, le Christ, dit cette vérité ?


    Réfléchissez à cette correspondance, essayez de comprendre, et ainsi vous comprendrez l’universalité. Lorsque l’on devient de plus en plus individuel, lorsque l’on devient un maître donc, et que l’on place sa conscience complètement dans le chakra coronal, dans cette glande pinéale dont je parle, toute la vie cosmique tombe à flot dans votre être, et en même temps que vous êtes vous-même, vous êtes le tout et on peut dire que le tout est un, que la multiplicité est une en vérité, que la diversité est une. Regardez le paradoxe de l’univers, il est tout et il est un.

    Prenons la cellule de l’estomac. Cette cellule a son intelligence, sa chaleur, son degré vibratoire, son travail, et elle a son salaire. Elle vit à l’intérieur d’une entité qui est le corps, et l’esprit de ce corps c’est vous. Donc cette cellule de l’estomac vit à l’intérieur d’une identité qui est, par exemple, Pierre, Paul ou Jacques. Elle a son travail, son évolution à faire, elle a la divinité à découvrir pour schématiser, et en même temps, l’entité qui est Pierre, Paul ou Jacques, a le même travail à faire vis-à-vis d’une entité plus grande à l’intérieur de laquelle il vit, qui est le logos planétaire.

    La vie ne peut pas avoir lieu, hors d’un ventre, et c’est pour cela que le processus de l’enfantement existe tel qu’il existe dans la race humaine, par analogie avec l’enfantement cosmique, et la vie cosmique. Vous êtes toujours à l’intérieur de quelque chose.
    Comme la cellule est à l’intérieur de vous, vous êtes donc à l’intérieur d’une entité, qui, elle-même, est à l’intérieur d’une autre entité, d’un autre logos dont on ne peut rien dire, parce qu’il est trop immense pour la conception des êtres humains. C’est ce qui, petit à petit, crée les pyramides de la vie, ou les différentes phases de la vie, mais la vie se passe toujours à l’intérieur d’une autre vie, et ainsi on descend l’échelle vibratoire.

    L’homme, en évoluant à l’intérieur de cette entité, lorsqu’il a fini son évolution sur la terre, s’en dégage, ce qui correspond à ce que certains initiés appellent la naissance cosmique. Il y a accouchement d’un enfant de la part du logos planétaire, il va être propulsé dans un autre logos, à l’intérieur duquel une autre hiérarchie d’êtres, de degré vibratoire, va le recevoir le structurer pour continuer son évolution.
    Et ainsi de suite jusqu’à atteindre la troisième personne de La Trinité. Il y a donc le père, le fils, et le St. Esprit. Vous êtes donc à l’heure actuelle, dans le ventre de ce qui équivaut, et ceci très schématiquement, au St. Esprit, donc vous êtes en formation. Puis vous allez passer à l’intérieur de la substance du fils, vous serez donc en illumination. Ensuite vous passez à l’intérieur de la substance du père, et vous serez en révélation en tant que puissance. Vous allez ensuite être éjectés du père pour devenir un père, et créer à votre tour un univers.

    Finalement qui est Dieu dans tout cela ?

    Dieu c’est la plus grande erreur de conception des hommes. Parce que s’il est vrai que Dieu existe, il est une vérité, encore plus grande, que vous êtes Dieu, et que lorsque ce Dieu arrive à une totale et absolue résurgence , il repart, mais cette fois avec une absolue maîtrise de toutes ses composantes énergétiques, et il devient le père d’un nouvel univers. C’est ainsi que l’univers n’est pas éternel mais perpétuel.

    Autrement dit, Dieu ou vous, nous et tout ce qui existe, perpétuons son éternité, parce qu’il s’incarne, parce qu’il vit, parce qu’il est un mouvement. Si Dieu s’arrête, il meurt. Et oui, cela paraît complètement idiot, mais si on peut l’associer ou le symboliser par une énergie, si cette énergie s’arrête, le mouvement s’arrête et Dieu  sombre.

    Le principe de la vie, le principe même de Dieu, c’est d’être un mouvement, et dans ce mouvement se crée la perpétuité de la substance de la vie, donc votre propre éternité. Je vous parle en tant que Dieu, je te parle à toi, qui ne sais pas encore que tu es Dieu. Je te dis:
    « Ton éternité tu la trouves dans ta projection à travers la forme, n’oublies pas que c’est ta forme que tu dois conduire. Ne fais pas l’erreur de te prendre pour autre chose que le Dieu que tu es. Et moi qui ne suis rien de plus que toi, mais qui suis grâce à toi, si je me permets de te dire cela, c’est parce qu’étant toi, je ne voudrais pas te perdre, car je me perdrais aussi.» Et c’est pour cela qu’il a dit : « Tant qu’il restera une brebis égarée, je viendrai la chercher ». 
    En vérité, il est en train de dire : Tant qu’une partie de moi, n’est pas rentrée, je ne peux être moi-même. Je suis perdu.

    Je veux vous faire comprendre l’unité absolue de la vie, afin que vous ne sortiez d’ici qu’avec de belles notions sur les concepts de l’univers. Vous pouvez lire les livres, c’est vrai, il est bon, il faut que vous vous instruisiez pour aiguiser le discernement, je le recommande chaque fois. Mais pour déclencher, dégager un véritable mouvement d’évolution, ce qu’il vous faut comprendre, c’est cette unité de la vie et votre véritable nature.
    Lorsque vous connaissez votre véritable nature, ou du moins lorsque vous arrivez à peu prés à l’admettre, à soupçonner légèrement sa vérité, vous connaissez en même temps votre but, votre destinée, donc vous arrivez parfaitement à vivre votre vie quotidienne, physique, spirituelle, d’initié, vous savez où vous allez.
    On ouvre la voile, le vent souffle et on y va, au lieu de ramer, de ramer, de ramer. Connaître, c’est la force, c’est le bonheur, la conviction, c’est ce qui fait lever la montagne pour qu’elle se jette dans la mer.

    Ce qui permet à la montagne de se déplacer, ce n’est pas la puissance, c’est tout simplement la prise de conscience, la connaissance, et l’intégration absolue, que l’énergie et la conscience qui sont dans cette montagne sont les mêmes que celles qui sont en vous. Donc, si vous vous projetez dans l’eau, la montagne se projette dans l’eau. Si votre esprit se fixe sur les eaux, la montagne va se fixer sur les eaux. Ce n’est donc pas de la puissance, c’est un jeu, c’est un sourire, c’est la vie.

    Pourquoi cela ne fonctionne-t-il pas ? 

    Lorsque l’homme essaie de forcer les énergies à le rendre riche, beau, séducteur, célèbre, il n’a pas compris qu’il n’y a pas besoin d’exercer une puissance, mais il faut être ce qui est puissant. Il n’y a donc pas d’effort à faire avec la volonté, il y a un effort à faire avec l’ouverture, avec le : je suis cela. Si vous êtes cela, ce qui est cela va obéir. Parce qu’il y a correspondance, et non pas parce que toute chose doit obéir à son semblable.

    Donc, maintenant que je vous ai dit toutes ces choses,  je vous demande, qu’est ce que l’imperfection ? Réfléchissez maintenant à la question initiale, où est l’imperfection ? Est-ce qu’il vous semble encore que quelque chose d’imparfait existe? 

    Non bien sûr. Par contre il y a une multitude de choses, un énorme nombre de choses endormies. Il y a une multitude d’atomes de consciences qui ne vibrent pas encore, et ce manque de vibration crée le chaos. La matière  est la divinité, et vous en tant que substance d’évolution, vous êtes une âme, mais cependant vous êtes aussi la matière.

    L’atome qui compose le minéral, le litre de pétrole, le litre d’alcool est le même que celui qui compose votre âme. C’est pour cela que toute chose est nourriture, et que toute chose arrive à correspondre, et que tous les règnes doivent  entretenir une correspondance équilibrée et harmonieuse. La correspondance est une nécessité et une réalité à cause de cela, parce que tous les règnes, toutes les formes, toutes les créatures, et tous les états divers de conscience sont de la même substance, Dieu.

    Dieu entretient une chaîne, il n’a pas créé des casiers, là, le minéral, et là, le physique, l’homme, l’éthérique, le divin. À l’intérieur de toutes les différentes formes, il continue à être lui-même, il est vous et vous êtes lui sans le savoir. 

    Même si vous n’arrivez pas à admettre que vous êtes Dieu, n’oubliez pas ce concept, au moins, pour que le jour où l’ouverture de cette petite roue qui tourne, arrive à se mettre face à un rayonnement, l’énergie reçue puisse développer cette graine plantée ce soir. Vous êtes Dieu, non pas parce que c’est rassurant de le savoir, mais parce que c’est la vérité. Vous ne pouvez pas faire autrement, vous ne pouvez pas penser autrement, le nier c’est perdre son temps. Si vous n’étiez pas Dieu, vous n’auriez pas d’évolution spirituelle. 

    À quoi rime tout cet univers, toute cette création, cette manifestation, ce cosmos, ce Dieu qui s’ennuie, qui ne peut pas vivre s’il n’est pas dans la matière, et qui doit remonter pour replonger?

    On s’y perd un peu, c’est vrai, mais avec de la bonne volonté, on arrive à tout comprendre. Il faut se placer, non pas au niveau de l’être humain pour comprendre ces choses, mais se mettre à la place de Dieu tel que vous l’imaginez, en tant que présence, substance, conscience divine et grand créateur qui regarde son univers. Faites cette expérience.

    Fermez les yeux. Placez-vous et imaginez-vous à la place de Dieu, grande conscience au-dessus des constellations, grande présence au-dessus de tous les mondes. Vous êtes face à la loi, au mouvement, à l’éternité de la vie à travers le mouvement. Sentez ce déclic naître en vous. Sentez l’heure de la grande horloge cosmique sonner, et sentez-vous projetés dans l’univers, en millions de particules et d’étincelles.
    Maintenant, essayez de maintenir votre conscience dans ces millions d’étincelles. Vous n’y arrivez pas, parce que Dieu n’y est pas arrivé lui-même. C’est pour cela que finalement après cette explosion, ce grand big bang comme disent les scientifiques, chaque étincelle a pris sa propre conscience. Ainsi vous êtes nés, ainsi Dieu est devenu différent de lui-même, différent de son universalité.

    Maintenant que vous avez compris que vous ne pouvez pas avoir conscience et être dans ces milliards d’étincelles à la fois, centrez-vous sur une étincelle, et filez avec elle à travers un système solaire. Regardez-vous passer à côté des météores, des globes sans vie, dans le noir de l’espace et regardez-vous atterrir sur une planète.

    La loi veut que cette étincelle puisse avoir une expression sur ce globe, sur cette terre qu’elle touche, parce qu’en tant qu’étincelle elle ne peut rien voir, rien acquérir, rien faire sur le monde physique. Étant cette étincelle, roulez-vous dans la terre, roulez-vous dans le sable, dans la boue, et regardez la forme peu à peu se densifier. Vous avez une première coquille.
    Maintenant, cette boule de terre roule dans l’eau et prend une certaine souplesse, elle peut s’articuler, bouger, sentir le chaud, le froid, sentir l’extérieur de la vie. À présent, comme si vous aviez des ailes, volez à la surface de la terre. Gonflez cette boule pour qu’elle devienne consciente d’elle-même, et que, par le souffle, elle soit en relation avec l’extérieur. Roulez-vous maintenant dans le feu, pour qu’à toutes ces extériorisations puisse être associée l’action, l’intelligence. Et maintenant, regardez cette étincelle qui est dans sa forme, regardez-la agir. C’est vous. Est-ce que vous vous êtes compris ? 

    Le problème, c’est que cette étincelle, en se roulant dans la boue, en se roulant dans l’eau, dans l’air, dans le feu, lorsque tous les organes sont créés, elle se regarde, et ne voit que la main, le pied, elle ne sent que la faim, le froid, ou l’affectif, et elle croit qu’elle est cela.

    À partir de ce moment commence son chemin de vie. Tout son problème, tout votre problème, c’est de retrouver la réalité de cette étincelle. Dans un premier temps, c’est de découvrir la réalité de l’âme, car l’étincelle c’est l’âme, qui doit vivre à fleur de peau et manipuler sa forme. Ensuite cette étincelle doit reprendre conscience du soleil qu’elle est. Puis, dans un troisième stade,  chacune de ses particules s’étant retrouvée, le Dieu de l’univers se retrouve et s’extériorise à nouveau.
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  • Question

    Est-ce que le message de paix et d’harmonie du bouddhisme tibétain s’inscrit dans le message christique décrit par le Maître Le Tibétain.

    Les différentes religions ont toujours un langage commun à propos des vérités principales qui les composent, même si, ensuite, dans le rituel, le credo de la religion, les choses sont différentes. Dans la graine même, donc dans la lumière de base, la réalité est la même.
    Cela veut dire, que dans le temple éthérique de la terre, dans Shamballa donc, le but de la religion n’est pas d’extérioriser la sagesse. Mais étant donné que tout vient par projection depuis la sagesse, cette sagesse s’y retrouve, même s’il faut la chercher dans les noirceurs, dans les voiles, dans les dogmes. Elle est là, elle est cachée. Et c’est pour cela que toutes les religions, que tous les groupes, même aussi éloignés de la lumière soient-ils, sont toujours initiatiques, car ils conviennent toujours à tout le monde.

    Pour répondre précisément à la question, je dirais qu’il faut créer un grand pont entre tout ce qui est de provenance bouddhique et le christianisme, parce que du même rayon. Je ne dirais pas la même chose d’autres religions. Chaque religion, chaque ascèse, chaque extériorisation de la sagesse, ne peuvent appartenir à différents rayons, et ne peuvent donc pas fusionner.
    Ces différences sont nécessaires à cause de la diversité humaine. Mais des religions appartenant au même rayon peuvent fusionner, et c’est ce qui se passe en ce moment avec la sagesse venant d’orient ou de l’Inde. Cette sagesse appartient au rayon deux, qui est un rayon chrétien.

    Les religions appartiennent au rayon deux principalement et premièrement, et ensuite, dans une manifestation beaucoup plus dogmatique, au rayon six. Mais je ne veux pas rentrer dans des choses trop techniques, restons-en à la similarité. Là où l’on ne peut pas faire de mélange, c’est, par exemple, avec certaines sociétés initiatiques : la Maçonnerie et la Religion. On ne peut pas faire non plus de fusion avec une religion et des organismes qui vouent une place primordiale à la kabbale.

    Non pas que ces organismes disent des choses différentes, ou croient des choses différentes. En vérité, les choses sont les mêmes, mais les énergies utilisées sont différentes. Les gens qui sont attirés ou pratiquent la kabbale ou le rituel ne sont pas du même rayon que ceux qui utilisent la religion, ou quelque chose qui se manifeste par le rayon deux. Ce sont des gens complètement différents qui doivent pour leur évolution travailler avec d’autres énergies, sinon ils ne peuvent pas évoluer.

    Donc, il ne s’agit pas d’imaginer un jour une religion universelle. Par contre, on peut imaginer un temple universel, et à l’intérieur de ce temple différents rituels. Chaque rituel correspondant à un rayon, et ainsi chaque être humain pourra trouver, selon son rayon et dans le temple universel, sa façon pour adorer le Seigneur. Ainsi personne n’est lésé.

    Je vous le rappelle, je l’ai dit souvent, mais je le rappelle pour vous, l’universalité n’est pas l’uniformité, le principe même de la création n’est pas celui-là. Le principe de la création est diversité.

    Ce qu’il faut donc, c’est respecter les diversités. Mais l’université n’empêche pas la synthèse, et c’est ce que les hommes confondent trop souvent. Avec leur étroitesse d’esprit ils se disent que tout le monde doit penser pareil, tout le monde doit aimer pareil, tout le monde doit faire la même chose, avoir le même Dieu, la même façon de croire en Dieu, etc. parce qu’ils comprennent mal ce que veut dire le mot synthèse. Ils pensent que synthèse, c’est uniformité.

    Synthèse a le même effet qu’entre le yin et le yang et qu’entre les aimants. C’est tout simplement la polarité des contraires, et l’harmonie par les contraires. Et ainsi, chacun a le bonheur d’être différent de l’autre et apporte à l’autre quelque chose. Et ainsi dans la grande chaîne planétaire, dans la grande chaîne de la création, chacun a une place primordiale et absolument nécessaire pour que la vie de l’autre soit aussi, parce que, sans l’autre, la vie n’est pas.

    Pourquoi par exemple, sans les âmes du septième rayon, les âmes du rayon trois ne peuvent-elles pas être ?

    Le septième rayon c’est l’ordre, la discipline et la cérémonie, sur un plan occulte. Mais sur un plan de manifestation sociale et d’extériorisation de la création, c’est l’ordre et la discipline. Or, on ne peut pas travailler avec le rayon sept sans passer par le rayon trois, étant l’intelligence active. On ne peut pas être l’intelligence, le verbe, sans être l’ordre, la discipline.
    Donc, chaque âme est nécessaire, pour l’existence d’une autre âme. Chacun a besoin de la différence des autres et dans ce jeu de polarité se crée l’équilibre et la vie a lieu. Donc, n’essayez pas de rendre l’autre semblable à vous-même, ou semblable à un schéma de perfection. Permettez-lui, dans sa différence, d’être au maximum de sa perfection, et travaillez sur votre propre perfection. Ainsi l’équilibre du monde peut avoir lieu.

    Tous les gouvernements essayent d’uniformiser, même les gouvernements non dictatoriaux, et que se passe-t-il ?

    Tout s’écroule. On essaie d’uniformiser la pensée, d’uniformiser les besoins, il faut que tout le monde ait besoin de sa radio, de sa voiture, de sa paie à la fin du mois. C’est cette uniformisation qui crée la lassitude chez l’être humain, et qui fini par déclencher les névroses, les psychoses.
    Finalement l’être humain n’est plus vivant, et il se révolte contre quelque chose qui est devenu un système. Le système devient plus fort que la vie, et il tue la vie. Comme une coquille qui ne veut pas libérer son germe et qui tue le germe à l’intérieur. Avant d’être tué, le germe va se débattre, se battre avec la coquille et finalement tous les deux mourront. C’est ce qui se passe maintenant.

    Personne n’a compris, que les rapports entre les hommes sont toujours des rapports de puissance, qu’il faut donc dominer quelqu’un. S’il faut dominer, il faut uniformiser. On ne peut pas dominer dans la diversité. Il faut dominer en uniformisant.
    L’erreur en politique est de s’imaginer que l’on doit dominer la masse pour la conduire, et pour cela uniformiser. Erreur, l’homme finit par se révolter, et tuer même la société. C’est ce qui déclenche les conflits de génération, les révolutions, et, ce qui en contrepartie déclenche les dictatures. Parce que finalement naît un jour quelqu’un, qui plus que les autres en a assez de cette emprise, et qui instaure la sienne.

    Ce qu’il faut donc, c’est respecter les différences. Ceux qui sont père et mère de famille vont davantage comprendre ce que je veux dire, parce qu’ils le voient avec leurs enfants. Aucun de leurs enfants n’est le même, et s’ils veulent un foyer harmonieux, il faut respecter la nature de chacun. Il ne faut pas dire tu dois apprendre cela, tu dois être comme cela, avoir telles valeurs. Cela est impossible, parce que l’enfant a un réseau énergétique différent de son frère. Il doit avoir une expérience différente, il a surtout un rôle différent à jouer sur la terre, et à l’intérieur de sa famille.

    Alors, tout en donnant les lois primordiales, les valeurs de base en exemple et en acceptation, il faut en même temps laisser à chacun sa liberté. Et c’est dans cette liberté que va naître le bonheur, qu’il soit social ou spirituel. Tant que les gouvernements n’auront pas compris cela et voudront conduire la masse, ils engendreront des civilisations qui mourront dans les révolutions, ou dans le chaos, que ce soit le chaos financier, économique, moral ou religieux, peu importe.

    Les hommes politiques, les gouvernements devraient considérer la masse non pas comme des gens anonymes, mais plutôt comme un seul être, un seul être qui a besoin d’un certain respir, et ainsi ne plus édicter des lois, mais connaître la loi de chacun des individus. C’est pourquoi, dans le futur, il sera absolument nécessaire que les chefs des nations soient des initiés, car ainsi ils pourront diriger la vie des gens d’après leur rayon.

    À l’heure actuelle, les gens ne sont pas heureux, parce que personne n’est véritablement à son poste, et personne ne peut véritablement vivre son rayon, donc, faire fonctionner ses propres énergies. Le bonheur de l’homme est de faire fonctionner ses énergies. La plupart des gens ne peuvent vivre leur rayon. Ils vivent le rayon de l’âme collective de la nation qu’ils représentent, et cet abrutissement ne leur permettant pas d’être eux-mêmes, cela déclenche l’écroulement de la société, pour qu’enfin, chacun retrouve sa liberté.
    Question:

    En complément de la dernière communication que nous avons eu au sujet de la réincarnation, voici une question complémentaire. Si chaque être est une réincarnation, d’où viennent les milliards d’âmes qui font croître la population terrestre, et pourquoi certains esprits s’occupent-ils du monde des vivants ? N’ont-ils pas d’autres choses à faire ?


    D’où viennent toutes ces âmes ?
    Il faut comprendre que le cosmos est un réservoir infini d’atomes de conscience. Et si l’on comprend que l’homme est un atome de conscience, on comprend qu’il puisse exister des milliards et des milliards d’atomes de conscience. Observez votre composition au niveau vos cellules, et que chaque cellule, par évolution doit pouvoir vivre sa propre vie, découvrir une individualité. Imaginez donc le stock que votre corps représente de consciences futures et d’individualités futures. Imaginez le nombre de cellules que vous avez, rien qu’au niveau du foie, de la moelle épinière, il y a de quoi ensuite peupler toute une planète.


    Pourquoi cela ?

    Tout simplement parce que tout est la vie. Ce n’est pas parce qu’il a été prévu un nombre x d’âmes, bien que cela soit vrai, mais je vais expliquer pourquoi, il ne faut pas s’arrêter à cette conception. C’est surtout parce que l’univers tout entier est un jaillissement de la vie et de la conscience.

    Comme je l’ai déjà dit, le créateur n’a pu créer qu’avec ce qu’il est lui-même. Étant lui même conscience, tout ce qu’il a créé est conscience, que ce soit l’atome que l’on brise lors de vos expériences nucléaires, ou l’atome qui vous compose, l’atome que vous êtes en tant que conscience, c’est exactement la même fréquence, mais dans un degré d’individualité différent. Et c’est là la seule différence.

    C’est-à-dire que l’atome qui compose un minéral ou l’arbre, le corps d’un animal ou d’une fleur, n’a pas du tout de degré d’individualité. Il ne sait pas, en lui, qu’il existe, et c’est pour cela que des esprits, appelés esprits de la nature ont le devoir d’entretenir la vie dans ces formations-là. Étant donné que seule la conscience éveillée produit la vie, donc le souffle, donc le feu, tout ce qui a une conscience endormie, a besoin d’une conscience transposée pour vivre, d’où l’intermédiaire et l’intervention des éléments de la nature : les gnomes dans le sol, les petites fées dans les fleurs etc.

    Ces éléments de la nature sont des vibrations, dont le rôle est justement de régénérer la matière et de la vivifier. Ils ne sont pas cantonnés dans ce travail, pour ce travail. Ils méritent aussi une évolution et ils ont leur évolution, mais je ne vais pas parler d’eux.

    Donc, quoi que ce soit dans l’univers sur un plan physique d’une planète ou sur un plan éthérique, ou simplement la substance qu’est l’espace, parce que l’espace c’est une substance, le vide c’est une substance, ce vide est un composé d’atomes, et donc il est aussi une conscience. Donc l’univers tout entier est un gigantesque réservoir d’atomes de conscience.

    Maintenant, ce qui fait que l’on peut déterminer le nombre d’âmes, c’est tout simplement parce qu’on ne peut pas permettre à tous les atomes d’évoluer en même temps. Il y a des cycles, il y a un certain ordre, un rythme, une harmonie dans l’univers, et chacun est au service de l’autre et lui est nécessaire.
    Au fur et à mesure, ces atomes prennent de plus en plus d’individualité et ainsi l’homme doit aussi apprendre à être individuel. L’homme de la rue n’est pas individuel, il fait partie de la masse, de l’âme collective, et peut être influencé. Il peut voter pour tel homme politique, alors qu’en fait, il ne croit pas à son discours. C’est pour cela qu’il peut être influencé pour suivre une mode, qu’elle soit vestimentaire, musicale, idéologique ou autre.

    Avec l’évolution, lorsqu’il devient de plus en plus individuel, l’homme n’est plus influençable. Il se rallie à une cause qu’il reconnaît vraie. C’est pour cela que la politique, les rapports de puissance ne peuvent avoir lieu dans une société avancée. Ce qui permet à un dictateur d’avoir prise sur une foule, c’est parce que cette foule est folle, cette foule n’est pas assez développée pour comprendre qu’elle a affaire à un dictateur, elle reste subjuguée, sous le charme, dans l’erreur.

    Mais revenons à nos atomes. Il y a donc, à cause de la création des hiérarchies, et à cause du rythme et des cycles, un certain nombre de ces atomes qui doivent passer à travers les différents règnes, jusque sur le plan des Maîtres, et plus loin jusque sur un plan cosmique. Il existe donc un rythme, que l’on appelle le souffle de Brama, et qui veut que Dieu, donc le créateur, extériorise un certain nombre de vies, extériorise un plan, un certain nombre de créatures pour maintenir ce plan. Comprenez ce qui est écrit justement dans la bible.

    Pourquoi parle-t-on du livre de vie et des noms qui y sont écrits ?
    Est-ce que cela veut dire qu’il y a les bons et les méchants, et que celui qui a son nom sur le livre aura le droit de continuer sa route vers Dieu ?


    Non, il ne faut pas voir le livre rédigé et servant de jugement au jour dernier de la terre. Il faut voir le livre comme étant simplement le nombre d’atomes ayant reçu le sceau de l’évolution. Et ainsi, à la fin des cycles, lorsque toute l’humanité aura atteint l’état que l’on appelle de Bouddha, on regardera si tous les atomes ayant été marqués du sceau de l’évolution, donc ayant reçu la permission d’évoluer et de passer à travers les différents règnes, sont bien arrivés au port, c’est-à-dire face au trône, face au Père.
    Ils passeront alors dans le monde complètement invisible, soit le monde ésotérique, et ceux qui ont composé la vie physique, la vie de ces atomes qui ont évolué, à leur tour, commenceront leurs cycles d’évolution. Un nouveau livre est écrit, on répertorie ainsi tous les atomes de conscience et on ouvre les portes pour qu’ils puissent se déverser dans la vie de la manifestation, la vie humaine.

    C’est pour cela qu’il y a un cycle où les portes sont ouvertes entre les différents règnes et un cycle où les portes sont fermées, règnes venant du monde animal, végétal, minéral ou humain. Ainsi, la terre reçoit perpétuellement, et les soleils aussi.

    On pense qu’il n’y a que les planètes physiques qui sont habitées, mais en fait, toutes les sphères sont habitées, chacune est habitée d’après son degré, d’après son rôle, son poste.
    La sphère du soleil reçoit les initiés, la vie et la manifestation des initiés.
    Les planètes très denses comme la terre reçoivent les disciples en probation et les initiés sur le chemin de l’évolution.
    Ensuite, les autres planètes, comme par exemple, Pluton ou Mercure, reçoivent les initiés très avancés, mais n’ayant pas atteint l’état de maître, tel que nous nous l’entendons bien sûr.
    Ainsi chaque sphère reçoit chaque fois une famille d’âmes arrivée à un certain degré vibratoire et nécessitant un certain degré de manifestation jusqu’à ce que l’on en arrive au soleil où l’homme a atteint un état absolument parfait de manifestation, où il devient un Christ.

    Le soleil n’est encore là qu’un seuil. Dès que l’individu est arrivé au soleil, en fait, il est au seuil de l’autre monde, il bascule dans le monde ésotérique, dans le monde complètement invisible, complètement divin, et il n’y a plus de retour en arrière. Ce qui fait que les Maîtres encore dans le soleil, peuvent influencer, aider, initier les hommes. Les Maîtres ayant atteint une évolution telle, que le soleil ne peut plus leur permettre de zone de manifestation, ils plongent dans la zone ésotérique, dans le monde divin, et ne peuvent plus jamais aider la matière, ils ne peuvent plus jamais aider les hommes et les initiés .

    C’est ainsi que dans la hiérarchie, il existe des postes plutôt que des Maîtres. C’est ainsi qu’il existe le poste du Christ ou le poste du chef du premier rayon, du deuxième rayon et que cycliquement ces postes sont tenus pas différentes âmes, par différents individus. Hors du soleil, ils ne peuvent plus rien pour la manifestation, ils sont dans le non manifesté, et du non manifesté on ne peut rien pour le manifesté.

    C’est pour cela que Dieu lui-même a besoin de son fils, de ses enfants sur la terre, et c’est pour cela qu’il a dit : « Je suis la porte, par moi vous irez au père. En me voyant vous voyez le père. » Il ne peut être fait autrement. Sinon, c’est se brûler et de toute façon être à un rendez-vous où il n’y aura personne.
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  •  

    Question:

    Pour la construction de l’anthakarana, comment connaître l’énergie du rayon de l’âme sous son aspect volonté auquel on est affilié. Existe-t-il quelque part une réelle école initiatique dirigée par d’authentiques initiés, qui peuvent guider les élèves en connaissance de cause ? Est-ce que vous nous suivez d’en haut ?

     
    Existe-t-il une véritable école éthérique et initiatique ?

    En fait, l’école véritable se trouve sur un plan éthérique. Tout ce que l’on pourra trouver sur un plan physique ne sera que de formation humaine, même si un initié en a été la pierre de la base.

    Pourquoi il y a-t-il toujours déformations lorsqu’il y a projection dans la matière ou dans la race humaine ?

    C’est à cause de l’interprétation humaine. Ainsi, la religion, bien qu’elle soit pure dans son sein, dans son verbe, est toujours quelque chose de très pâle à côté de la réalité cosmique.
    Le principe de la religion est de mettre la parole de Dieu à la portée de compréhension des enfants. C’est pour cela, qu’à chaque cycle, il y a une religion appropriée, un rituel approprié, parce qu’une énergie doit être intégrée par l’humanité, qui en est à un certain degré initiatique et cette énergie correspond à un certain rayon, à un certain type d’intelligence.

    Les véritables écoles ésotériques ont existé dans le temps. Chaque fois qu’une civilisation arrive à son apogée, il y a manifestation d’une école ésotérique véritable, avec des initiés authentiques, avec une masse, donc un peuple lui aussi initié dans la masse. Mais cela arrive comme une conclusion, comme à l’école, lorsqu’un grand examen couronne tous vos cours. Cet examen de valeur existe, mais parce que vous avez fait tous les cours. Il n’existe pas la première année, ni la deuxième année, il existe à la fin de tous les cycles. Donc il ne faut pas critiquer l’humanité à son stade actuel puisqu’elle n’a pas terminé son cycle, elle est en pleine évolution.

    Donc je ne peux pas parler de votre civilisation, car ce serait la condamner avant même qu’elle ait poussé. Ce qu’il faut c’est comprendre les choses telles qu’elles arrivent, comprendre leur nécessité, et comprendre la volonté qui pousse les choses à la manifestation.
    Si vous comprenez les nécessités et la volonté qui pousse ces nécessités à devenir de grandes lumières, vous connaissez la raison d’être de chaque chose, et les choses véritables ne vous manquent pas.
    Car celui qui se désespère, par exemple, de ne pas trouver une école ésotérique véritable sur un plan physique, n’a pas compris qu’il doit, en fait, laisser les hommes prendre la nourriture dont ils ont besoin, et lui, aller tendre son assiette ailleurs, et où se situe cet ailleurs ? Dans le plan invisible.

    Lorsque l’individu est allé au bout de l’expérience que l’on peut faire dans les cercles ésotériques ou initiatiques de la terre, et lorsqu’il n’est plus satisfait, il doit regarder tout simplement en l’air, en haut, là où se situent toutes les extériorisations de la sagesse.

    Qu’est-ce qu’une religion, une école initiatique, éthérique ou quoi que ce soit d’autre ?

    Ces groupes-là sont des extériorisations de la sagesse, et ainsi, quelle que soit la religion ou le groupe, on les retrouve à l’intérieur même du centre sacré de la sagesse que l’on connaît à l’heure actuelle sous le nom de Shamballa.
    C’est un peu comme s’il y avait une sagesse une et unique dirigée par des maîtres absolument réalisés qui se situent dans le centre sacré de Shamballa, et que ces maîtres ayant à diriger chaque pays, chaque civilisation, ont la charge d’extérioriser cette sagesse. Ils considèrent la culture de ces gens, leur type vibratoire, leur type génétique, leur avenir, leur destinée, et leur rayon, considèrent une sorte d’intermédiaire de traduction de la sagesse, pour que les individus puissent avoir un moyen d’évoluer.

    C’est toujours une mise à portée de l’individu. Et puis arrive un jour où chaque pays ayant acquis ce qu’il devait acquérir, chaque maître ayant donc fait son travail, il s’opère une synthèse.
    L’humanité n’est plus scindée en races différentes, en civilisations, en continents différents, il y a une seule race, une seule civilisation, et c’est là où l’on atteint la synthèse des religions et des langues. Et cela existe, cela arrive périodiquement sur les planètes de manifestation. Mais pour cela, il faut attendre la fin des cycles.

    Ce qu’il faut comprendre, c’est que la terre représente un terrain d’apprentissage, une école, une pépinière d’âmes en quelque sorte, et que le but n’est pas que cette terre soit parfaite dès le premier jour, que la société, la civilisation, l’homme, soient parfaits dès le premier jour. Non, c’est une erreur.
    Ce qu’il faut, c’est participer à l’évolution, donc il faut comprendre l’imperfection.

    Si l’on veut travailler pour la perfection, et que l’on ne considère que la perfection, on ne comprend pas l’imperfection de ce monde. Ce monde au contraire rebute l’individu, et on se sent agressé, mal à l’aise, en conflit. Or si l’on fait l’inverse, si l’on comprend d’abord l’imperfection, puisque c’est la zone sur laquelle vous vous situez sur un plan physique, il faut d’abord vous dire :
    « Je suis sur la terre, mais dans quoi suis-je ?
    Autour de moi, qu’y a-t-il ?
    La haine, l’agressivité, l’égoïsme, la méchanceté, le mensonge.
    Qu’est-ce que toute cette imperfection, quelle est sa réalité, sa valeur, le pourquoi, son origine ? »

    Lorsque vous vous renseignez par l’intermédiaire des études occultes, et que vous vous apercevez que l’humanité vit tout simplement son enfantement dans le ventre de sa mère terre, alors vous êtes beaucoup plus compatissants, compréhensifs vis-à-vis de l’imperfection. Vous vous apercevez que c’est simplement une crise de croissance, et qu’un individu qui se démène et se déchaîne face à sa haine, face à son égoïsme, ne vous agresse pas, ne vous tue pas, ne vous vole pas, ne vous méprise pas, c’est lui-même qu’il vole, qu’il humilie, parce que vivant une énergie qui n’est pas la sienne.

    Lorsqu’un individu vous humilie, vous vous sentez humilié à cause de la phrase qui a été dite. C’est une erreur, car en fait, celui qui s’humilie c’est celui qui prononce la parole. C’est lui qui vit cette énergie puisqu’il la porte, qu’il la déclenche, qu’il en est le terrain, le germe. Le seul humilié c’est celui qui a humilié. Vous, vous n’avez pas extériorisé cette énergie, donc elle n’est pas en vous. Alors pourquoi vous en charger ?

    Lorsque quelqu’un fait un geste d’ignorance de la sorte, il ne faut pas que vous vous en chargiez, que vous le viviez. Il faut que vous considériez l’autre comme étant perdu dans son égoïsme, dans son humiliation, dans sa méchanceté, et il faut l’aider à en sortir. C’est dans ce sens qu’il a dit : « Si on te frappe sur la joue droite, tends l’autre joue. »

    Il n’a pas dit cette phrase pour que vous vous laissiez battre, que vous vous laissiez avoir par les autres. Il voulait signifier à celui qui vit une imperfection, montre-lui ton autre face, celle qui est parfaite, et tu verras qu’il ne la battra pas.


    Lorsque l’on montre sa face droite, le côté droit, c’est le côté de la matière, c’est donc le côté grossier qui peut être imparfait. Lorsque l’on montre le côté gauche, c’est le côté de l’âme, c’est donc la perfection. Lorsqu’on bat ton imperfection, montre ta perfection. C’est en ce sens qu’il parlait.

    Question:

    Comment vivre motivé par la lumière de l’être intérieur alors qu’on ne la perçoit pas, et que ne l’apercevant pas l’inertie est la plus forte.


    Le problème n’est pas de vivre malgré le manque de perception, l’effort à apporter est sur le développement de la perception. Quelqu’un qui veut essayer de vivre pour la lumière malgré le handicap de ne pas la sentir, ou le peu de conviction qu’il peut en avoir, c’est fournir un effort qui peut porter l’individu au découragement, à la névrose. Donc, il ne faut pas vivre de cette manière.

    Il faut prendre chaque problème à la base et vivre tout simplement chaque chose en son temps. Tout le monde veut dans une grande exaltation et un grand élan de joie, vivre la lumière servir la lumière, être un guide, ou vivre en rapport avec un maître, ou un initié. Cela est bon, mais il faut faire les choses en leur temps, et c’est là le secret du succès, en fait.

    Il ne suffit pas de demander la lumière pour que la lumière descende sur vous et que vous puissiez la servir. Non, c’est un acte inutile. Il ne faut pas non plus vous en vouloir de ne pas la sentir. Faites les choses tranquillement, logiquement et n’y mêlez pas l’émotionnel. Travaillez à développer les moyens d’être la lumière, de percevoir cette lumière.

    Vous voulez par exemple travailler pour la paix, puisque nous en avons parlé, mais vous ne savez pas exactement ce qu’est la paix. Tant que vous ne saurez pas ce qu’est la paix, vous ne pourrez pas travailler véritablement pour la paix. Donc attachez-vous à développer en vous cette notion de paix, à être la paix, et ensuite, sans problème, vous allez pouvoir travailler pour la paix.

    Vous voulez travailler pour l’amour, de la même manière, ne vous jetez pas à corps perdu dans des actes de service, que ce soit le bénévolat ou autre chose, tout heureux d’être martyrisé, en pensant que c’est au nom de l’amour. « Regarde Jésus comme je me martyrise. » ou « Regarde maître comme je fais oubli de ma personne. » Interrogez-vous plutôt sur les notions de l’amour, sur l’alchimie de l’amour, et sur les grandeurs de l’amour. Donc, développez le discernement.

    Pour collaborer et vivre la lumière, il faut pouvoir la discerner.
    Ce qu’il faut donc tout d’abord c’est être sûr que l’on voit bien, donc ne pas être un aveugle. Pour ne pas être un aveugle, il faut avoir un certain discernement, connaître certaines lois. Alors, comme je l’ai déjà dit mille fois, instruisez-vous.

    Beaucoup de gens arrivent sur un nuage d’ignorance, et l’ignorance fait faire énormément d’erreurs. L’individu ne sait pas choisir, ne sait pas ce qu’il doit faire pour entrer en communication, pour vivre une expérience invisible.

    Donc, première des choses, instruisez-vous, que ce soit en vous inscrivant dans des groupes ésotériques, ou en lisant les ouvrages des maîtres et des sages. Instruisez-vous, et ne prenez pas cette instruction comme une carte qui vous montre où vont les routes et ce que vous devez faire, mais plutôt comme une substance que vous devez digérer et qui doit provoquer en vous un déclic, l’entendement.

    Qu’est que l’entendement ?

    L’entendement est une connaissance qui devient spontanée. C’est-à-dire que vous apprenez le b a ba de certaines lois, de certaines techniques, vous apprenez donc quelque chose qui est très anatomique, en fait, à propos des lois et des énergies. C’est le squelette, et ce qui se dégage après, de ce squelette par maturité et l’expérience, c’est une essence. Ce qui fait que, même en ayant appris peu de chose, du moment que ce sont les choses primordiales, principales, lorsque vous serez face à un événement, face à un choix, face à une interrogation, il va y avoir cette substance qui va créer la réponse. C’est cela l’entendement.

    Première réaction donc, ne plus être un aveugle, pour diriger et permettre de faire le choix juste, d’apprécier les choses à leur juste valeur. C’est la boussole. Deuxièmement, se purifier. Car avoir la connaissance, déclencher un entendement à propos des choses supérieures, ne veut pas dire que l’on a atteint la purification. Se purifier, c’est s’aligner avec la volonté du plan, c’est véritablement intégrer le rôle cosmique que le père créateur, que Dieu a prévu pour cette race que vous appelez l’homme.

    Lorsque l’homme comprend cela, il peut aller partout, parce qu’il sait à ce moment-là, ce qu’il a à faire. Ce qui ne veut pas dire qu’il devienne esclave du plan et qu’il ne puisse pas faire autre chose que ce que le plan exige, pour l’harmonie du plan. Absolument pas. Vous comprendrez cette notion quand vous serez proche d’elle.

    Il y a des choses dont on ne peut pas parler véritablement parce qu’il est question de nature, et qu’on ne peut jamais trop expliquer la nature, il faut la sentir. Le fait de faire la volonté du ciel n’implique pas que l’homme soit esclave du ciel.
    Au contraire, lorsqu’il a conscience de son poste, c’est là où l’homme devient véritablement un Roi. Mais lorsque l’on dit à l’homme : « Tu sais, il existe une volonté divine, il existe un plan, un plan d’évolution et tu dois faire ta part de travail », alors il regarde le Maître et lui dit : « Ça ne va pas, je veux faire ce que je veux sur la terre, je veux faire selon mon idée, selon mon plan. »

    Tous les messages reçus ne considérant l’homme que comme un esclave, ne sont pas issus de la lumière, mais issus du mental d’un l’homme qui voyait les choses de manière déformées, et du mental d’un homme qui acceptait la volonté de Dieu par soumission et non par fusion, ce qui est complètement différent.

    Parmi les initiés, il y en a encore qui ont un égo puissant et qui tout en reconnaissant la nécessite d’aimer Dieu et de servir le plan, le font en se crucifiant pratiquement. Alors ils se plient, ils se soumettent et ils se disent : « je suis esclave de Dieu », et ils font croire aux hommes que l’humanité doit être esclave. Quelle erreur. Il en est tout autrement.

    La vie est simple. Imaginons très schématiquement qu’il y a Dieu, les anges, la création, et l’homme, et chacun à son poste pour que tout aille bien. C’est le fait de prendre son poste, le travail et les outils qui lui sont réservés, le travail que lui seul peut faire avec grandeur, que l’homme devient un Roi. Vous l’appelez un Maître, et avez vous déjà entendu un Maître dire que Dieu est un meneur d’esclaves ? Non. Un Maître dit qu’il est amour, qu’il est pardon, qu’il est lumière et abondance. Alors, chaque fois que vous rencontrerez un écrit où il est question d’être esclave de Dieu, sachez que malgré le niveau initiatique de la personne qui s’exprime, cette personne n’était pas encore parfaite, et que son orgueil était encore fort grand.

    Être un initié, n’est pas être un Maître. Cela ne représente pas le summum de la spiritualité.
    Dans une université, quelqu’un qui en est à la première année d’études n’est pas encore docteur, à la deuxième non plus, même pas en dernière année. Il faut avoir obtenu le diplôme et à ce moment-là le doctorat est acquis.

    Il en est de même avec l’énergie spirituelle qui, en fait, est l’énergie de la volonté. L’homme doit développer en lui la volonté spirituelle, et c’est pour cela que c’est si dur, si problématique et dangereux. Ce qui s’éveille en vous au cours de l’évolution et que vous appelez la kundalini, soit le feu sacré ou le Saint-Esprit, c’est la volonté spirituelle, c’est le rayon un, c’est le père que vous réveillez en vous.

    Le fils, soit le rayon deux, vous l’êtes déjà, c’est votre âme, la tonalité de votre âme. Le simple fait, même maladroit, d’avoir besoin d’amour, d’avoir besoin de chaleur, d’amis, c’est la manifestation du rayon deux. Mais ce que vous devez développer, c’est un attribut de votre nature athmique, c’est le rayon un, et c’est la volonté spirituelle, c’est donc être ce feu cosmique, cette énergie transcendantale, cette énergie cosmique.
    Lorsque vous avez retrouvé votre rayon un, il fusionne avec le deuxième rayon, qui est le Christ en vous, et il y a naissance de la troisième personne, l’enfant cosmique. C’est à ce moment-là que vous commencez votre aventure cosmique.

    Donc, pour l’instant, vous n’êtes qu’à l’état d’un petit christ, parce que dans sa nature profonde, l’âme a toujours la tonalité christique. L’acte créateur est un acte d’amour, c’est pour cela que le gardien de la création est aussi le maître de ce rayon deux : le Christ.
    Mais le Christ ne peut rien faire sans le Père soit le rayon un, car celui qui maintient la vie de ce rayon deux, c’est justement le rayon un. Le feu qui est dans la vie, c’est le père, et c’est cela que vous devez aller chercher tout au fond de vous, tout au fond de votre matière, de votre corps éthérique, c’est le père. Et lorsqu’il commence à rayonner, vous savez à quel point il est puissant.

    C’est justement ce feu que l’on appelle la kundalini, et qui se situe sur plusieurs plans. On confond beaucoup la nature de Kundalini. La plupart des gens, en fait, lorsqu’ils parlent de kundalini, en parlent sur un plan éthérique, et ce n’est pas sa meilleure représentation. La kundalini dont je parle se situe sur un plan athmique, et ne considère que le rayonnement de l’âme, soit la puissance de l’âme.

    Il existe donc la nature de l’âme qui est l’amour sagesse, puis la puissance de l’âme, soit, la volonté ou le pouvoir, et ces deux fusionnent par l’acquit des expériences dans la matière qui déclenche les compréhensions, qui déclenche la vie des chakras. Les chakras ne sont là, en fait, que pour réveiller petit à petit le pouvoir en l’homme, la volonté spirituelle. Les chakras ne sont que des attributs de cette kundalini du plan athmique dont je parle, donc la kundalini de l’âme en fait.

    Regardez l’analogie. Dans la Trinité, il y a le Père, le Fils et le Saint-Esprit. De ces trois personnes sont nés sept rayons, sept notes, sept vibrations, sept couleurs, qui maintiennent la vie dans le cosmos. Dans l’homme, existe cette trinité, qui par projection, crée sept centres de force, soit les sept chakras. Et lorsque l’homme arrive, petit à petit, à prendre conscience de ces sept différentes forces, il se déclenche une synthèse, la volonté ou pouvoir, soit le Père. Et là il y a la véritable naissance de l’enfant cosmique.

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    Question :

    Pourriez-vous nous dire quelques mots sur l’argent, le type d’énergie qui se manifeste à travers lui, son rôle dans l’âge qui vient, son rôle dans notre vie de disciple, ou ce qui vous semblera approprié de dire ce soir.


    En fait, on me demande de parler d’une chose qui n’existe pas. Pour que je puisse parler d’une chose, il faut que cette chose soit réelle, et que cette réalité soit reproduite dans le sein même des énergies cosmiques.
    Or, sur la terre circulent des énergies qui n’ont aucune contrepartie cosmique.
    Si on essaie d’imaginer que l’argent est amour, dans le cas où l’argent est vécu et représente une contrepartie d’amour, l’amour ne résonne pas de cette manière dans le cosmos. Même si on essaie d’imaginer que l’argent est un principe énergétique, bien que cela ne soit pas une idée fausse, cela n’a aucune réalité cosmique, puisque l’énergie est un véritable feu, donc une fréquence et non pas un moyen.


    Il faut donc faire la différence entre les lois qui vivent en tant que réalité dans l’univers, le cosmos, et qui maintiennent la vie, l’atome, la cellule, et les lois qui sont tout simplement des institutions, qui ne vivent pas plus longtemps que le système social, soit la vie d’échange que les hommes entretiennent entre eux, un peu comme ils entretiennent le pouvoir de la parole et de la communication.

    La communication, la langue, qu’elle soit française, anglaise, latine ou autre, n’a aucune réalité dans le cosmos, aucune résonance.
    Plus on monte dans les degrés de la vie cosmique, plus on rencontre la parole, ou le pouvoir du son, en tant que télépathie, en tant qu’idée. Il y a une résonance, comme il existe une résonance dans les mots, mais il n’y a pas extériorisation par un organe. Ce qui fait que la parole n’est en fait qu’une extériorisation d’une institution vécue sur le plan de la terre, et non pas sur un plan cosmique.

    Sur un plan cosmique, c’est le verbe ou l’idée qui existent. Mais l’idée tombant dans la matière devient une parole et ainsi, toute idée qui tombe dans la matière, ou qui se confronte à un système, devient quelque chose qui n’est pas ou qui n’est plus. C’est là, la grande déformation du miroir. Un peu comme un grand oiseau dont la vie se trouverait dans l’immensité du ciel, et à cause de la force d’attraction de la terre, il se trouverait précipité dans le fond de la mer.

    Pour l’individu qui vit à la surface de ces eaux, lorsqu’il va regarder en direction de la chose tombée, il ne verra que son reflet, et encore, un reflet perturbé par le mouvement de la vague qui est à la surface. Même s’il est à l’intérieur des eaux, ce sera un reflet perturbé par le mouvement des flux marins. Tout n’est que reflet dans votre société, et c’est pour cela que vous n’arrivez pas à la diriger et à négocier avec les valeurs sociales.

    Alors comment négocier ces réalités sociales ?

    C’est simple, il faut y aller tout simplement avec un cœur ouvert et honnête, et non pas chercher les complications. Autrement dit, ne pas mettre une valeur sur la chose, mais la considérer telle qu’elle est vécue dans son principe social et donc ne pas y rajouter un certain principe émotionnel, mental ou intellectuel. Vous me parlez de l’argent, et je vous ai dit qu’il n’avait aucune réalité, à part ce code institutionnel que vous lui avez donné depuis l’origine. Si j’ai semblé vous choquer, je vais m’en expliquer.

    L’homme s’imagine que hors de l’argent il n’existe pas de pouvoir, même pas celui d’accomplir quoi que ce soit. C’est faux. Le véritable pouvoir, même celui d’accomplir ou de manifester, ne réside pas dans l’argent, le kilo d’or ou de pierres précieuses que l’homme possède. La manifestation et le pouvoir de manifestation n’appartiennent pas à ce trésor, ils appartiennent au rayonnement de l’être.
    Vous allez me dire que ce rayonnement peut être limité dans la manifestation ou dans les circonstances, seulement s’il y a une certaine monnaie, ou s’il existe un certain pouvoir d’achat. Si l’on considère les cinq principes humains, oui c’est certain, mais si l’on considère le pouvoir du rayonnement c’est complètement faux.

    À partir du moment où un rayonnement est suffisamment efficace pour véritablement fonctionner, tout ce qui est nécessaire arrive. Si c’est l’argent, il arrive. Si c’est une personne X ou Z, cette personne arrive. Si c’est un bateau ou un avion qu’il faut, le bateau ou l’avion arrive et pas par magie, mais par alchimie.

    La nécessité, lorsqu’elle est vécue, programmée, lorsqu’elle est envoyée par un individu capable de ce rayonnement et qui fait de cette nécessité une graine, donc qui lui donne vie, lorsqu’elle se présente sur la scène du monde, elle n’est plus un besoin, mais en germant, elle attire son objet ou son moyen de manifestation.

    Ainsi la nécessité n’est plus vécue comme un besoin ou un handicap, comme vous le vivez quotidiennement. Vous vivez vos nécessités comme des handicaps.
    Vous avez besoin de manger, c’est un handicap, parce que pour cela il va falloir gagner de l’argent.
    Vous avez besoin de vous chauffer, c’est un handicap, parce qu’il va falloir gagner de l’argent pour acheter du bois, du charbon ou du pétrole.
    Vous avez besoin de vous déplacer, vous avez besoin d’un véhicule, c’est un handicap, parce qu’il va falloir de l’argent pour acheter ce véhicule et son carburant.
    Les humains vivent donc tout comme un handicap, et ainsi, ils se chargent véritablement du handicap, au lieu de regarder la nécessité qui se présente. « Je dois me déplacer » Si ce déplacement est réellement un besoin sur le plan de son âme, soit dans l’activité même de sa destinée, automatiquement le déplacement va avoir lieu, et cette personne peut très bien croiser quelqu’un qui parte dans la même direction et va l’emmener.

    Ce qui ne veut pas dire que la vie est une suite de miracles ou de mirages. Il faut faire la différence entre ce que l’on appelle miracle et les nécessités germées que j’essaie de vous expliquer maintenant. L’homme ne s’en rend pas compte et ne sait pas utiliser l’immense pouvoir dans la terre, soit le pouvoir de la mère, parce qu’il l’associe trop à quelque chose qui ressemble au pouvoir du maître. Quand l’homme aura compris ce qu’est la terre et qu’il l’aura identifiée à la mère, qu’il saura jouer avec son pouvoir, il ne sera plus jamais pauvre, il n’aura même plus besoin de cultiver la terre pour en tirer du fruit. Le fruit sortira de lui-même en toute saison.

    Quel est ce pouvoir ?
    Tout simplement celui de l’abondance.

    D’où vient-il ?
    Du simple fait, que la loi cosmique veut, que chaque planète représente la mère de l’humanité.

    Quel est le principe d’une mère ?

    C’est d’avoir un sein, de fabriquer du lait et de le donner à son enfant pour le nourrir. C’est son principe immanent et intrinsèque. On ne peut pas renier ce principe-là, et ne pas le voir, c’est ne pas être initié aux lois mêmes de terre. Tout le monde veut être initié face à Dieu, tout le monde veut être initié face au père. Je ne renie pas le fait, car il est vrai. Mais il faut être aussi initié face à la mère et ça, c’est autre chose, c’est une partie cachée que l’homme ne comprend pas très bien. Même lorsqu’on lui parle, de manière déformée par la religion, de la vierge Marie, de la mère cosmique, l’homme ne comprend pas ce que cela veut dire parce qu’il ne sait pas de qui on parle.

    De qui parle-t-on ?
    On parle des forces nourricières de la terre. Regardez ce qui est écrit dans la Bible. Dans la Bible, au début, l’homme était considéré comme vivant dans un paradis, l’Éden, où tout lui était offert en abondance. Il vivait nu, il n’avait même pas froid. Cela veut dire que les saisons de l’hiver, de l’automne et du printemps n’existaient pas, seul l’été éternel existait. On ne parle même pas d’âge pour Adam et Ève, on ne les situe ni dans l’enfance, ni dans l’âge adulte, ni dans la vieillesse. On parle d’un homme et d’une femme. Ils étaient donc éternels. La forme elle-même pouvait se perpétuer éternellement.

    La cellule a ce pouvoir, elle n’est pas limitée, même si elle a des cycles, des biorythmes et qu’elle vit une certaine mort, elle peut, malgré la mort se renouveler et se perpétuer. Exactement comme après le sommeil, vous pouvez retrouver votre activité mentale. Pourtant vous êtes entrés dans le sommeil, et vous n’êtes pas morts pour autant.

    À la fin d’une grande vie, donc à la fin d’un cycle, prenons par exemple cent ou cent vingt ans, et comme le cycle veut qu’une mort existe, donc un sommeil existe, la cellule est capable d’entrer dans une sorte de mort sans pour cela être obligée de retourner à la poussière, mais simplement dans une zone de régénération. Ainsi l’homme peut reprendre sa forme et repartir dans une autre vie, faire une sorte de renaissance, pourtant il conserve le même corps. Mais ça, c’est un détail et je ne veux pas m’y éterniser.

    Reprenons Adam et Ève dans le jardin. La terre donnait tout à ce couple. Il n’avait pas besoin de travailler la terre, tous les fruits étaient là disponibles. Réfléchissez bien à cette allégorie. Pourquoi la terre est-elle devenue avare, et qu’elle n’a gardé ses fruits que pour les plus méritants, soit ceux qui travaillent ?

    Si l’on se place dans le camp de ceux qui travaillent, de ceux qui pensent que tout est mérite, dans ce sens-là, ils participent à la vie de la matière inconsciente et ignorante, ils sont donc en état de chute. Ceux-là vont devoir travailler. Il est écrit : « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front », mais tu gagneras ton pain à la sueur de ton front, si tu fais partie de cette humanité qui a tué son frère, qui a tué son semblable spirituel, qui a tué son âme.

    Dans le mythe d’Abel et Caïn, il ne s’agit pas simplement de deux frères qui s’entre-tuent et se pardonnent. Il s’agit d’une personnalité, qui pour ne plus entendre la voix mélodieuse de l’âme, trucide l’âme, l’étouffe, l’enterre. Depuis, il faut que la personnalité travaille la terre pour gagner son pain. Alors que, lorsque l’âme pouvait être à fleur de peau, pouvait être pleinement vivante sur la surface de la terre et dans son corps, l’âme n’avait qu’à se servir des fruits de la terre, mais si c’est la personnalité qui vit sur la terre, alors elle doit travailler.
    La personnalité n’est en contact qu’avec la croûte terrestre, et non plus avec l’âme, avec le ventre de la terre, donc avec la mère.

    Imaginons qu’un enfant désire ne voir en sa mère que la maîtresse de maison qui est fort sage, qui ne veut pas le forcer à l’amour, à l’obéissance, qui fait son lit, ne va pas le réveiller le matin avec un baiser sur le front, mais qui va simplement agiter la sonnette dans le couloir et dire : « Lève-toi, c’est l’heure. » Puis elle va descendre à la cuisine, préparer la nourriture et envoyer l’enfant à l’école, et tout ceci sans un mot.

    Un jour l’enfant va se dire : « Chez moi il n’y a pas d’amour, ma mère ne m’aime pas. » Erreur. Ce n’est pas la mère qui n’aime pas son enfant, qui ne prend pas soin de son enfant, c’est l’enfant qui ne sait pas aimer la mère et qui ne sait pas voir dans la mère un foyer d’amour. Les hommes se comportent de la même manière avec la terre.

    Si l’on commence à avoir un nouvel état d’esprit vis-à-vis de la terre et des forces nourricières de la terre, la société n’aura plus besoin de valeurs comme celles connues aujourd’hui, comme l’argent, comme la puissance.
    On parle de l’argent et je le remets en cause, mais ce n’est pas la seule valeur dont il faut parler dans ce jeu d’échange. Il y a aussi la puissance. Tout le système social est basé sur la puissance. Il y a l’esclave ou l’ouvrier, l’employer, et il y a la hiérarchie et il y a enfin le chef. Toutes les sociétés sont composées de cette manière-là.

    En fait, il n’y a aucun esprit communautaire et de synthèse, cela n’existe en aucun point de la terre. Il y a toujours des rapports de puissance entre celui qui est employé et celui qui dirige. Alors, étant donné que tout est rapport, dans la vie, dans les énergies qui composent l’âme sociale, tout devient aussi rapport de force, et c’est pour cela que des énergies comme l’argent et bien d’autres existent pour communiquer avec l’autre.

    Regardez, sur une simple analyse relationnelle, vous ne pouvez communiquer entre individus, que s’il y a un terrain de communication, un fil de communication. Il y a donc une sympathie et un avis commun. Sinon les humains ne sont pas capables de communiquer. Puisque tout est rapport, alors il faut une matière, une substance pour ce rapport. Ce sera tantôt les idées, tantôt la politique, tantôt l’argent ou la puissance. Et c’est à cause de cette manie qu’ont les hommes de tout hiérarchiser, mais aussi de tout vivre sous un angle du rapport, que des valeurs comme l’argent sont nées dans un principe social.

    Que faire avec cette réalité, puisqu’elle existe depuis si longtemps et ne peut être abolie en un seul jour ?

    C’est une réalité dont nous sommes conscients. Il faut en tirer un certain positif, y voir en tout cas le moindre mal et essayer de changer la chose pour qu’elle soit utile, comme mettre une semelle à un boiteux pour rectifier son pied, et qu’ainsi, sa démarche ne soit plus boiteuse.

    Ayez, face à l’argent, le même comportement que vous auriez face à vous-même, et vous serez sûr de bien vivre l’argent ou de bien le gérer. Que feriez-vous de votre propre sang, que feriez-vous de votre propre langue, de votre propre foi. Si vous respectez toute chose comme étant vous-même, automatiquement même si la chose n’a pas de réalité cosmique, elle ne sera pas un crime face aux réalités cosmiques.

    Mais pour déclencher ce respect, il faut savoir ce qu’est se respecter. Car beaucoup d’hommes maltraitent les valeurs, même artificielles, comme celle de l’argent ou de la puissance, la politique ou l’économie, simplement parce qu’ils ne connaissent pas ce qu’est le respect. C’est un des grands points où je voudrais éduquer l’homme s’il accepte de m’entendre.

    Le respect : le respect de tout, que ce soit le respect d’une pièce d’un sou, le respect d’un fruit qui pousse, le respect de soi, de la façon dont il se donne aux autres, dont il se traite, dont il pense, dont il se nourrit, le respect dans tous les aspects de la vie. Or, la preuve est faite que l’homme ne se respecte pas lui-même.

    Ce ne sont pas les valeurs qui sont à remettre en cause, même si elles sont artificielles, c’est plutôt le genre humain. Ce qui fait qu’en parlant de l’argent, il n’est pas nécessaire d’analyser ce qu’est l’argent, puisque pour nous cela n’a aucune réalité et n’en a que pour vous dans le système social. Il faut analyser ce qu’est l’être humain, ce que fait l’être humain de lui-même et immédiatement vous saurez comment vivre les valeurs artificielles de la société.
    Tant que l’homme n’a pas découvert des valeurs, je dirais supérieures, dans un champ de conscience beaucoup plus haut que la majorité des autres préoccupations, il ne saura pas vivre toutes les autres valeurs. Mais dès qu’il aura découvert ce champ de conscience supérieure, il saura vivre même la relation avec la mort, ou avec le fait de devoir tuer certaines fois, de devoir abattre une forêt pour faire des maisons ou faire du feu pendant tout l’hiver. Car il est un fait, et on ne le soupçonne pas souvent, qu’abattre une forêt puisse représenter un crime. Mais suivant comment l’esprit de l’homme accomplit la chose, le geste reste un crime ou devient un geste d’abondance que la nature fait à son enfant qu’est l’homme. Tout dépend donc comment on approche les lois de la terre et les lois sociales.

    La société devrait être une projection plus dense des lois de la nature. Or que se passe-t-il ?


    La société est au contraire une cristallisation des lois de la nature, et c’est pour cela que la société meurt, parce que la nature ne peut pas envoyer ses influx nourriciers. Lorsqu’une société est constituée de manière à ne représenter aucune densification des principes même de la nature, alors la nature peut continuer à envoyer ses flux et elle peut faire de cette civilisation, une civilisation éternelle, donc parfaite.

    Au contraire, si la société se cristallise, comme elle se cristallise pratiquement chaque fois, ou du moins tant que l’homme ne sera pas dans des états de conscience supérieure, comme il devra les atteindre plus tard, la terre ne pouvant pas pénétrer ce noyau, le laisse mourir et récupère l’enfant qu’est l’homme.
    Chaque fois qu’il y a chute d’une société, de ses artifices, de ses valeurs, donc chaque fois qu’une tour est démolie, la nature reprend son enfant et l’envoie redevenir berger, redevenir jardinier, ne dépendre que des fruits de la terre et ne s’intéresser qu’à la vie des saisons et de la culture.
    Chaque fois que l’enfant s’éloigne trop de la mère, la mère le laisse fuir parce qu’elle ne peut pas faire autrement, mais lorsqu’il tombe, elle vient le récupérer. C’est ce qui se passe à chaque cycle, et ceci se passera tant que l’homme n’aura pas compris qu’il doit vivre d’abord en rapport harmonieux avec les énergies de la terre, qu’il doit se nourrir à la terre, et non pas se nourrir de ses propres productions. Je n’ai pas peur de le dire.

    Que fait l’homme dans son imbécillité magistrale et dans son orgueil ?


    Il s’imagine que ce sont ses productions qui le nourrissent. Il se dit : « Si je ne travaille pas la terre, je n’aurai pas de fruit. Si je ne fais pas tel ou tel travail, je n’aurai pas l’argent, je n’aurai pas les relations nécessaires, je n’aurai pas ceci, je n’aurai pas cela. » C’est toujours : « si moi je ne fais pas. »

    La loi cosmique n’a pas été créée de cette manière.
    Le principal travail de l’homme n’est pas de gagner son pain, de remplir son estomac. Quelle évolution cela représente-t-il je vous le demande ? Quel est l’intérêt que Dieu crée les hommes afin qu’ils passent leurs jours à remplir leur estomac ?
    Tout a été créé pour que chaque forme puisse recevoir pleinement les esprits, et qu’à travers cette forme, l’esprit puisse pleinement se révéler et se manifester. La terre est prévue pour cela, donc pour nourrir son enfant avec abondance et dans tous ses besoins, et l’homme n’a ensuite qu’à transformer.

    Mais voila que se passe-t-il ?
    L’homme devenant fou, devenant aveugle, ne voit pas qu’il marche sur un sol qui n’attend que la graine de sa pensée pour donner du fruit. Alors forcément, il est obligé d’aller prendre une graine bien physique, venant d’une véritable plante, de la semer, et attendre que la pluie veuille bien venir l’arroser, que le soleil veuille bien venir la faire mûrir, parce qu’en plus, sans ces deux actions, il n’y a pas possibilité d’obtenir un fruit.

    Alors l’homme commence à dépendre en plus, et ceci à cause de sa folie, des impondérables des saisons, donc des caprices des esprits, qui vivent dans les nuages, pouvant apporter la sécheresse ou la pluie, qui sont dans la terre, car le sol lui-même est régénéré et sert de corps à une multitude d’esprits appelés gnomes.

    De la même manière qu’un homme peut être capricieux, si ces gnomes, pour des raisons X, ne veulent plus s’occuper du sol, le sol devient aride, et n’est plus fertile. Que l’homme sache diriger d’abord son esprit, donc sa semence, et il pourra ainsi diriger les esprits de la nature. C’est aux esprits de la nature de cultiver la terre, et ceci depuis toute éternité. Mais l’homme n’étant pas encore un Roi, le chaos existe et personne n’a pris sa place dans la hiérarchie de la création. Les gnomes régénèrent tout au plus. Or il a été dit dans la Bible que vous devez devenir des Rois qui commandent à toute chose sur la terre.

    Pourquoi ce verset-là vous a-t-il été donné ?

    Réfléchissez à cette vérité. Est-ce que Dieu vous a donné le pouvoir sur toute chose de la terre simplement pour que vous ayez le bonheur d’être puissant ?

    Dieu ou tout simplement la conscience cosmique, le créateur, ne donne jamais quelque chose sans raison, gratuitement ou pour la beauté du geste. Jamais. Tout est équilibre dans le cosmos, donc tout a une raison profonde.

    Pourquoi l’homme doit-il être un Roi sur chaque chose, régner sur tous les animaux, sur tous les éléments, sur l’eau, le feu, la terre, l’air ?

    Dans son habitacle qu’est la terre, et non pas le petit deux pièces qu’il habite, il doit pouvoir ordonner à tout ce monde invisible de travailler pour lui. Il a une chose beaucoup plus sainte à effectuer que le labour ou le crépi des maisons, il a sa réalisation spirituelle à effectuer.


    Alors vous voyez dans quel décalage vit l’humanité, lorsque l’on pense que des gens pendant des vies et des vies n’ont de souci que pour le cours de la bourse, ou la valeur du lingot d’or, ou pour extraire des pierres précieuses dans les mines. Ce n’est pas un reproche que je vous fais. C’est tout simplement pour montrer le décalage qui existe et où doit tendre l’humanité.
    Ce n’est pas une remise en cause de la société telle qu’elle est aujourd’hui, car si elle est comme cela aujourd’hui, c’est parce que l’humanité vient d’un certain germe et que l’humanité ne peut pas être parfaite du jour au lendemain. Les cycles sont là pour effectuer la perfection.

    Ce qu’il faut donc, c’est connaître la destinée et les forces de cette destinée, et que chaque individu, à l’intérieur des exigences sociales d’aujourd’hui et des exigences du plan d’évolution, puisse trouver petit à petit la réalité, même s’il est encore victime de certains artifices, mais il ne doit pas en être dupe. Car utiliser certaines énergies artificielles, comme la puissance, l’argent, la politique, la finance, le commerce, n’est pas un péché comme on pourrait le croire, mais il ne faut pas être dupe de la chose. C’est là où l’artifice devient un obstacle à la réalisation de l’esprit.

    Donc, comme je vous l’ai dit tout à l’heure, lorsque vous avez à faire à des vérités artificielles, mais qui sont vérités quand même, parce qu’elles font partie de la vie sociale, donc de l’institution, il faut que l’individu considère la chose comme son propre être, que cela déclenche en lui le respect.

    Donc, vis-à-vis de l’argent que faut-il avoir comme première réaction ?

    Le respect. Ce qui ne veut pas dire que vous ne devez pas toucher à l’argent, que vous ne devez pas monnayer l’argent, et que vous ne devez pas spéculer avec l’argent. Non, ce n’est pas un interdit. Si vous le faites dans un esprit correct, je ne veux pas parler d’honnêteté car tout de suite l’homme va déclencher des concepts qui ne sont pas faux, mais qui ne sont pas ceux que je voudrais éveiller. Le respect est la meilleure appréciation que vous pouvez faire, et ainsi toutes les valeurs vont reprendre leur place. Quand vous êtes en communication, avec respect avec un autre individu, la communication va immédiatement avoir lieu.

    Cela veut dire quoi ?

    Cela veut dire que vis-à-vis de l’autre vous allez être tolérants, à l’écoute, attentifs. Vous allez avoir de la compassion, mais aussi en même temps de la justice, parce que s’il engendre une erreur, vous allez pouvoir le lui montrer. Le respect est un regard neutre. L’important, c’est la neutralité, et vis-à-vis de l’argent, c’est ce qui manque justement.

    Un individu est souvent prisonnier du mirage de l’argent, de la griserie, de la puissance ou tout simplement de la sécurité que cela apporte. Beaucoup d’individus y voient une sécurité, plus que de la puissance. Certains ne se sentent jamais assez sécurisés.
    Le besoin qu’ont les hommes de sécurité est un grave problème sur la terre. La peur intérieure les fait agir au-delà de ce que leurs défauts les conduiraient à faire. Rien ne fait plus peur que le lendemain, de ne pas savoir de quoi vivre, se chauffer, manger. C’est pour cela que l’argent a pris une telle importance, et qu’il est le centre de tant de soucis dans la vie de la société, dans la vie de chacun. C’est parce que chacun a cet instinct de survie, « de quoi vais-je vivre » ?

    Votre interrogation est normale et je ne vais pas vous répondre comme il est écrit dans le livre, « Mais qu’importe, regarde, les oiseaux sont nourris par le père, ils ne se soucient pas de demain. » Car si cela est vrai pour une certaine espèce d’individus ayant un certain rayonnement, cela n’est pas vrai, pour la majorité de l’humanité, qui justement ne peut pas déclencher ce rayonnement, donc faire germer une graine qui ne se trouve qu’à l’état éthérique, puis la transporter dans le sol physique de terre afin qu’elle donne un fruit parfaitement physique.

    Donc, ce qu’il faut, avant tout, c’est remettre les choses à leur place, déjà sur un plan psychologique. C’est pour cela que je ne peux pas parler de l’argent comme étant une vulgaire monnaie, car cela met en jeu tous les rapports sociaux et toute la nature humaine.

    Je pourrai vous demander pourquoi l’argent existe ?
    Si vous voulez savoir comment l’utiliser, demandez-vous pourquoi il existe et vous connaîtrez mieux sa nature et en même temps vous connaîtrez mieux la faiblesse humaine, et si vous connaissez les faiblesses humaines qui ont donné lieu à l’argent, vous saurez immédiatement de quoi vous devez vous méfier dans votre démarche à propos de l’argent, et jusqu’où vous pouvez négocier avec l’argent. Donc, si vous voulez avoir une relation claire avec l’argent, premier réflexe, le respect.

    Second réflexe, éliminer la peur du lendemain qui est en vous, sinon vous ne pourrez pas avoir de respect pour l’argent. Même si vous le respectez de manière mentale en vous disant, je ne ferai jamais de choses malhonnêtes, ce qui est très bien, vous aurez malgré tout une démarche viciée ou parasitée, parce que vous allez sentir que vous avez besoin d’argent à cause de la peur du lendemain.
    Il ne s’agit pas de vous mettre un bandeau sur les yeux et vous dire, qu’importe ce que sera demain, Dieu m’aidera, les anges y pourvoiront. Je ne suis pas partisan de cette thèse. C’est au contraire un véritable travail alchimique, un véritable effort énergétique que je vous demande de faire, et ce n’est pas de l’insouciance. Demandez-vous : Pourquoi ai-je peur du lendemain ? Pourquoi ai-je peur de cette survie qui m’est nécessaire ?

    En analysant et en descendant tout au fond de cette peur, jusqu’à sa racine, à l’instant où elle jaillit pour en découvrir sa noirceur, vous verrez que ce n’est pas la peur du lendemain qui nécessite votre besoin d’argent, votre besoin de confort, votre besoin de trouver un compagnon, une compagne, d’être aimé. Vous serez étonnés de rencontrer le non-être que vous êtes.

    C’est en descendant profondément dans cette peur, qui est significative de la partie inconsciente de l’individu, que cette partie peut à tout moment devenir consciente, lorsque l’individu en fait l’effort. Et ainsi pour quelqu’un qui est la présence, donc pour quelqu’un qui a un alignement avec l’âme et qui fait rayonner l’âme, la peur n’existe pas. Elle n’existe pas, non pas parce qu’étant inondé des sphères divines il n’a pas peur de ne pas manger, il n’a pas peur d’avoir froid, de dormir dehors. Mais la réalité veut que, lorsqu’un individu est à ce point immergé dans son rayonnement, l’homme ne manque de rien. Cela ne veut pas dire qu’il vivra au crochet de quelqu’un. Cela veut simplement dire que la terre, la mère, va donner spontanément ce qu’il faut à son fils.

    Là, intervient une troisième notion :
    Quels sont les véritables besoins de l’homme ?

    Est-ce le fait d’avoir des éléments électroniques, une voiture, un chauffage qui marche avec de l’énergie à transformer, des vêtements d’un tel ou de telle mode, de telle qualité ? Est-ce que ce sont ces besoins-là qui comptent ?
    Vous allez me dire : « Cela fait partie de la nécessité. Le simple fait d’être en hiver nécessite qu’il y ait des manteaux. » C’est vrai.
    Quand l’homme se sera aligné comme je vous en ai parlé au début, quand l’homme aura fait alliance aussi bien avec sa mère qu’avec son père, (ce que je regrette que l’on taise, on ne parle pas beaucoup de la mère des hommes pour ne parler que du père des hommes), il s’apercevra que sur la terre le printemps sera éternel, comme dans ces pays qui bénéficient d’un climat propice où les fruits viennent à longueur d’année, et une monnaie d’échange pourra même exister.

    C’est certain, il faut du respect entre les hommes. Un travail mérite un autre travail, et comme on ne peut pas toujours se payer, se rembourser en tant que notion de travail, il est normal qu’il existe un moyen terme qui peut être une notion telle que l’argent.

    Une société ne doit pas nécessairement retourner à l’état de la nature. Une société peut être poussée très loin techniquement, très loin dans tout ce qui est électronique, scientifique, mais sans pour cela qu’elle soit une société artificielle comme elle l’est à l’heure actuelle.
    À l’heure actuelle la société n’est ni à l’état de la nature, ni a l’état de la science, puisque la science ne fait que ses premiers pas. Et c’est son problème justement, c’est sa grande transition à l’heure actuelle. Si en allant très loin dans la science, la société redécouvre avec une grande énergie sa relation avec la nature, alors elle va comprendre ce que sont les relations telles que l’argent et la puissance.

    C’est à ce monde idyllique auquel on croit tous. Le monde parfait de l’âge d’or, où les initiés dirigeront les choses, bien qu’ils ne soient pas là pour diriger. L’initié n’est là que pour garder, car comme je le dis souvent, nous ne considérons ni le maître, ni l’initié, comme quelqu’un qui dirige l’homme, mais comme quelqu’un qui veille, qui éduque et qui prend soin de l’homme.

    À l’intérieur de cette cité parfaite, l’initié ne sera que le gardien de la perfection, et l’homme qui aura parfaitement compris sa place d’après son rayon, sa spécialité énergétique, fera une parfaite fusion avec une des énergies cosmiques qu’il représente et une des énergies de terre qu’il représente aussi. Et ainsi, l’homme ayant uni les deux, étant donc la synthèse et l’intermédiaire, soit un pont dans la création, il va permettre à tout ce qui vient de la matière, à toutes les fréquences issues de la matière, de continuer leur évolution dans le monde invisible, soit le monde athmique.

    L’homme est un chaînon entre la matière et le monde athmique, entre la matière et Dieu. Tous les atomes qui composent la matière et qui ensuite par cycle deviennent différents aspects de l’évolution, différentes manifestations, arrivent un jour au stade de l’être humain. Mais l’être humain n’est pas le summum de la création et de la transition de la création. L’homme n’est véritablement qu’un transit de la fréquence, qui vient depuis l’atome, jusqu’au soi supérieur. Et c’est pour cela que l’homme doit apprendre à vivre aussi bien avec la mère qu’avec le père, car il vient de la mère et a été un de ses atomes à l’origine.

    À l’origine de l’univers il n’était que cela, un atome qui vibrait dans le ventre d’un volcan, ou dans le souffle des nuages. Et puis petit à petit, sa conscience s’étant développée, il a pu devenir, sous la forme physique qu’on lui connaît, un homme, c’est-à-dire une conscience qui peu à peu prend conscience justement.

    Son voyage n’est pas terminé et le fait de devenir un maître ne représente pas le terminus de l’évolution d’un homme. Cela n’est qu’un transit. Devenir un maître cela ne représente qu’un pas et le premier, le premier dans la vie athmique. Là, cet atome de conscience commence sa vie cosmique.

    L’humain, dans la création, n’est qu’une forme transitoire. Considérez-vous comme des fréquences, comme des sons, comme des atomes de conscience, et si vous vous dépolarisez de l’être humain, vous arrivez très bien à vivre toutes les notions de la vie sociale. Cela ne représentera plus une interrogation pour vous. Vous réajusterez chaque chose, et vous réajustant, la mère qui vous porte, qui vous permet de vivre, vous nourrit.

    C’est le fait d’avoir les deux pieds sur le sol, que la terre vous donne un corps éthérique, qu’elle vous donne le rythme cardiaque, car c’est le corps éthérique qui entretien le rythme cardiaque. Ce n’est pas l’âme qui sait que son corps a un cœur qu’elle doit pulser. C’est le corps éthérique qui connaît les fonctions du corps physique et qui entretient chaque organe.

    Le corps éthérique est un peu comme la bonne volonté de la terre, qui vient autour de chacun de ses enfants et les enveloppe pour les maintenir. Comme l’amour de votre mère qui crée une protection autour de vous quand vous partez sur le chemin de l’école. L’amour de la mère protège l’enfant et crée une coque autour de lui. De la même manière, lorsque la terre voit un nouveau né apparaître sur son ventre, elle l’enveloppe de son amour et de sa volonté de vivre, et c’est ce qui crée le corps éthérique dans l’humanité. Que la terre cesse de vouloir donner la vie et d’avoir des enfants, le corps éthérique de l’humanité disparaît et l’homme lui-même meurt parce qu’aucun organe ne peut fonctionner. Le corps est quelque chose de très bête. On le croit intelligent, mais en fait il est très bête, parce que sans le corps éthérique rien ne peut fonctionner.
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    1 commentaire
  • Pourquoi cet équilibre ? Pourquoi cette nécessité ?

    Lorsque chaque chose se trouve dans un rapport équilibré, donc dans une égalité, il y a création du milieu. De la même manière, sans le père et la mère il n’y a pas création de l’enfant. Entre le bien et le mal, très schématiquement comme vous l’imaginez, la chose intéressante n’est pas l’existence de ces deux extrémités, c’est l’existence du neutre. Entre le chaos et la perfection, la chose intéressante n’est pas l’existence de ces deux extrêmes, mais l’existence du neutre, de la vie, la vie avec sa beauté, son mouvement, son expansion.



    Il ne faut jamais être dans les extrêmes, que ce soit du chaos, ou de la perfection, car, les cycles étant ce qu’ils sont, de la perfection vous êtes ramenés au chaos.
    Regardez, votre vie en est une démonstration. Un jour vous êtes heureux, c’est la perfection. Vous êtes amoureux, un grand feu envahit votre corps, votre cœur, votre esprit, tout vous paraît beau, vous êtes sensibles au chant de l’oiseau, à un parfum dans la rue, au ruissellement des eaux, tout vous paraît magnifique, et idyllique, et soudainement, le lendemain, rien ne va plus, c’est l’autre extrême.


    Vous avez connu un jour la perfection, et le lendemain vous connaissez le chaos, le chagrin, la disgrâce, la dépression, la déprime. Donc, ce qu’il est intéressant à trouver, c’est le milieu, la voie qui existe et qui naît de ces deux extrêmes. C’est cela votre destinée. Ce n’est pas connaître la joie et connaître le malheur. Devenir très riche en faisant un beau mariage, en ayant de belles voitures, en allant sur la lune, ce n’est pas connaître le bonheur. C’est un extrême, mais la joie ce n’est pas cela. La vie ce n’est pas non plus être malheureux, humilié, torturé.


    Alors mettons de l’ordre. Qu’est ce que la joie véritable ?


    La joie véritable est la complicité que vous devez construire jour après jour avec votre plan cosmique de naissance. C’est la complicité que vous devez créer avec le réseau énergétique de votre âme, qui vous envoie tout ce qu’il vous faut d’après les lois du ciel. Lorsque nous entendons les revendications humaines, de certains disciples, on entend : « Il me faut une voiture, il me faut un avion, il me faut un stade, il me faut des chaussures en cuir, il me faut du saumon chaque fois que j’invite mes beaux-parents, je voudrais bien un vison pour le prochain hiver. » On entend toutes ces revendications qui ne sont pas de véritables réclamations.


    La vie qu’imaginent les Dieux, n’est pas la vie qu’imaginent les hommes plongés dans leur système social. C’est là tout le drame entre Dieu et les hommes. C’est là toute la déconnexion, le malentendu. Ce que Dieu imagine être bon et utile pour les hommes, n’est pas nécessairement ce que l’homme imagine être bon pour lui. Alors forcément, c’est comme deux êtres humains qui se téléphonent et qui ne sont pas branchés sur la même ligne, ils n’arrivent pas à s’entendre.


    Alors, qu’est-il nécessaire à l’homme, pour vivre sa vie et pour avoir sa dignité d’homme ?


    Dieu est peut-être alchimiste certes, mais il n’est pas banquier. Dieu est un pourvoyeur, et il répond aux nécessités, il ne répond pas aux rêveries et aux spéculations de l’homme. Et quand il voit son fils dans le grand besoin de nourriture par exemple, il ne va pas matérialiser des poulets, des jambons, du pain, il va faire en sorte que cet homme puisse gagner son pain, et donc puisse trouver du travail.


    Si Dieu est un père plein d’abondance, il est aussi un éducateur, et il ne peut pas faire autrement que ce que font les lois qui sont sorties de lui.


    Que sont les lois du cosmos ?

    Elles sont résonances, donc, on ne peut rien obtenir qu’on ne mérite pas. Et un homme mérite sa nourriture quand il fait l’effort de la gagner. Je ne dirais pas que c’est froidement la loi, mais dans le cosmos tout est travail et tout est salaire, pour que tout soit vie. Pouvez-vous comprendre cette notion, pour que tout soit vie ?


    Si les anges n’avaient pas de salaire, ils ne construiraient pas, non pas qu’ils n’avancent qu’avec la carotte, mais parce que tout effort dégage une énergie, et que cette énergie est la nourriture même que l’individu attend.

    Quand un ange fait l’effort de construire un astre, veiller à l’élaboration des germes, des minéraux, ou quoi que ce soit d’autre, il déclenche un effort. Cet effort devient une roue qui tourne et qui aspire de l’énergie, et cette énergie aspirée devient la nourriture de l’ange. Ce qui fait qu’il a salaire pour son travail. Il en est de même pour l’homme.


    Sur un plan physique, quand vous produisez des actes, vous enclenchez une énergie, et ces actes vont pouvoir être négociables. Donc, le déclenchement de votre énergie va en amener une autre qui est l’argent, et ainsi, vous déclenchez votre salaire. Forcément le rapport d’énergie est plus lourd car là il s’agit d’argent par exemple, alors que pour les anges il s’agit seulement de prana et d’énergie cosmique.

    Étant donné que vous êtes sur un plan physique et social en plus, n’oublions pas ce plan-là, le plan social, il faut donc comprendre chaque chose à son niveau. Soyez donc plein de fierté quand vous recevez ne serait-ce qu’un franc, si ce franc est gagné, ou que ce soit de la nourriture. Il est vrai, qu’avec ce franc-là, vous n’allez pas pouvoir acheter ce qu’il vous fait envie dans telle ou telle vitrine, parce que c’est la mode, mais peu importe, ces choses-là ne durent pas.


    Si demain tout s’écroule, si demain les commerces n’existent plus, les lieux de réjouissance non plus, que sera votre vie ?


    Vous devez pouvoir continuer à vivre sans tout cela. Alors commencez dès maintenant. En vivant comme si ces choses n’existaient que peu ou pas, vous êtes plus près de la vie véritable et ainsi, quoi qu’il se passe à l’extérieur, vous ne risquez rien. Si demain il n’y a plus de pâtissier, vous pourrez malgré tout être heureux. Si demain les grands couturiers n’existaient plus, vous ne serez pas tristes d’être habillés avec une simple tunique. Qu’importe, ce n’est pas ça l’important, et quand je vous en parle maintenant, vous concluez comme moi que la chose n’est pas essentielle, mais dès que vous êtes dehors, dans la rue, chez vous face à votre garde-robe, ou au regard des autres, dites moi, soutenez moi encore que ce n’est pas important. C’est important pour vous. Travaillez votre authenticité.


    Que les mots que je prononce ne provoquent pas une conclusion trop rapide : « Oui, c’est certain », et dès que vous êtes dans la vie, dans son mouvement, vous oubliez et vous redevenez esclaves des mêmes chimères vieilles et idiotes.


    Que votre tempérament soit constant, ça aussi c’est une qualité spirituelle, la constance. La constance c’est la voile du bateau. Sans voile, vous allez ramer, ramer autant que vous le pouvez, autant que votre force et votre exaltation vous le permettent.

    Pendant un jour, deux jours, je rame pour Dieu, je rame pour le Christ, je rame pour Koutoumi, c’est merveilleux, c’est magnifique. Le premier jour pas de problème.
    Le deuxième jour je rame pour Dieu, je rame pour le Christ, je rame pour Koutoumi, que c’est fatiguant.
    Le troisième jour, je ne rame plus pour Dieu, ni pour Koutoumi, j’abandonne.


    C’est cela, l’être humain. Il part exalté, en ramant certes, il oublie tout ce qui lui manque, tout ce qui l’attache, mais ce qui est le plus drôle, c’est de voir ceux qui ont oublié d’enlever la corde qui les retient au quai. Ce n’est pas triste.


    Peu importe ce qu’il vous manque, partez avec un petit bateau à rames, le gouvernail est faible, la voile n’est pas très belle, qu’importe, du moment que vous avez un minimum de tout cela. Et qui n’a pas ce minimum ? Personne, sinon vous ne seriez pas vivants. Il est dit que Dieu vous a créés à son image, donc en vous existe la racine de toutes ces choses dont je parle. L’important est donc de partir en les éveillant un tout petit peu comme je vous ai dit tout à l’heure. On lâche les choses inutiles, on essaie d’obtenir un peu d’instruction par les livres, par le conseil de gens très avisés, par les guides, et on essaie de mettre en pratique. On fait un peu d’alchimie, par les méditations, le travail avec les énergies, et on se lance.


    Le petit bateau qui vogue doucement sur la mer se fait secouer, mais pas longtemps.


    Si tu as le discernement, tu as la boussole.

    Si tu as la foi, tu as le regard qui peut suivre les étoiles, donc tu sais où tu vas. Si tu as la force, tu vas pouvoir avec tes bras ramer et tu sais que tu peux y arriver.

    Au fur et à mesure que tu t’efforces et que tu avances sur le territoire de la mer, tu t’aperçois que l’eau devient de plus en plus calme. En fait l’eau n’est agitée qu’au bord du monde et pas au cœur du monde. C’est dans les extrémités qu’il y a le chaos, qu’il y a les grandes vagues et la falaise, mais au cœur du monde l’eau est plate comme un grand miroir. Et au moment où tu te trouves le plus parfaitement aligné, tu es aspiré et tu es transporté dans la nef céleste.


    Peu importe que tu sois parti sur un rafiot, sur un radeau, tu arriveras sur un grand galion, je te l’affirme. Peu importe donc qui tu es, ce que sont tes problèmes, ce qu’est ta laideur, ton épaisseur, je ne la vois pas. Je suis trop heureux de voir ton âme et de lui parler, pour m’arrêter à ton écorce, à ta personne. Ce qui compte, c’est que tu te lèves, c’est que ton âme soit debout sur tes jambes, qu’elle monte sur ton bateau, hisse la voile et parte, et quoi qu’il y ait, tempête ou mer d’huile, tu continues.


    Un être avec ce genre de conviction, même s’il y a la tempête ne chavirera pas. Les autres, vous les verrez chavirer, et c’est ce qui se passe dans la vie. Combien de gens sont sur le chemin spirituel, finissent malgré tout dans les dépressions et confient à leurs amis :

    « Je crois à toutes ces choses, je voudrais tellement y croire encore plus, mais que veux-tu la vie me réserve tellement d’ennuis . Je voudrais bien être tolérant mais les gens sont toujours en train de m’abuser, de me violenter, de se moquer. Je voudrais bien être amour mais je n’y arrive pas, je n’ai pas la patience, et je voudrais être aimé ».


    Tous vos manques nous les connaissons, toutes vos souffrances nous les connaissons, tout ce dont vous avez besoin nous le savons. Dans la mesure de nos moyens et dans nos interventions, nos efforts essaient de vous combler. Chaque fois donc, ce que nous allons vous donner ne va pas continuer à vous enfermer dans l’illusion, et c’est là, où vous et moi on ne s’entend pas. C’est parce que les disciples qui prient les guides, demandent la facilité, la lumière, un service à exécuter, le pouvoir même, ne serait-ce qu’au nom de la guérison, ou de l’élévation spirituelle.

    Oui, ils demandent toutes ces puissances, ils demandent toutes ces facilités. Si on les leur accordait, dans la plupart des cas, cela les entraînerait dans une illusion encore plus grande, dans un orgueil encore plus démentiel. Donc, où serait l’utilité de notre intervention ? Elle n’est pas dans tout ce dont nous pourrions vous combler, mais dans tout ce que nous pouvons vous arracher. Arracher est notre métier. Nous ne sommes pas des semeurs, nous sommes des arracheurs.


    Si on veut que l’unique semeur puisse faire pousser sa graine, il faut que nous arrachions. Nous ne sommes pas fous au point de croire que nous sommes le semeur. Le Christ est le seul. Notre humble travail est donc de préparer son terrain, sa terre, sa terre sacrée. Vous êtes sa terre où il pourra construire sa Jérusalem. Quand il a dit qu’il viendrait bâtir la cité céleste il n’a pas parlé d’un lieu sur la terre. La cité dont il parle doit se bâtir dans chacun de vos cœurs.


    C’est-à-dire que chaque âme, sur cette planète, qui vit l’expérience terrestre, représentera une brique de la cité céleste, et ainsi chacun a la lourde et difficile responsabilité de porter la cité.


    Alors demain, quand vous serez dans votre vie quotidienne, votre vie profane, et que vous vous sentirez happés par les réactions citées tout à l’heure, les traumatismes etc., déclenchez en vous cette motivation sublime qui vous donne l’énergie.


    Rappelez-vous que vous avez la responsabilité de la cité, et que vous devez être propres, solides, bien droits. Vous êtes le mur, la porte, la fenêtre, le trône du roi de la cité. Dieu n’a pas d’autres matériaux, que vous, pour construire. Il ne peut pas construire avec des bouts du bois, des roches, des diamants, ou quoi que ce soit, cela n’a pas la conscience suffisante. Les seules entités qui peuvent habiter ces éléments-là, sont justement les éléments de la nature, et l’élément de la nature n’est pas Dieu.

    Vous ne verrez jamais Dieu dans une roche, dans un minéral. Une énergie oui, une entité oui, mais l’esprit le rayonnement de Dieu non. Par contre, l’esprit, la force, la puissance, la lumière, le feu de Dieu tout cela vous pouvez le voir dans l’âme d’un de ses fils, dans votre âme. Donc sa cité, qui est semblable à lui et qui est son trône, sera bâtie par vos âmes, une à une, et l’une près de l’autre.


    C’est pour cela qu’il est si important que l’humanité se développe un peu, découvre une certaine cohésion et fraternité pour ainsi construire la cité. Sans cela, il n’y aura rien, parce que Dieu n’a pas envie de se bâtir un royaume qui s’appelle Shamballa, qui soit dans le désert de Gobi en Himalaya.


    Si l’esprit fantastique du cosmos a créé la vie, c’est bien pour qu’elle soit embrassée, et vous-mêmes qui êtes plongés dans cette vie en ce mouvement, vous ne pourrez supporter de la vivre que si vous embrassez la vie, et c’est pour cela que tout est porté pour la jouissance, pour le plaisir, le bonheur, la joie, le profit, parce que vous avez besoin d’embrasser la vie, d’embrasser sa richesse, sa chaleur, sa générosité, ses fruits, ses femmes, ses hommes.


    De la même manière que vous vous jetez à corps perdu dans la vie, Dieu aussi, et lorsque deux éléments commencent ce cheminement, un jour ils se rencontrent, et quand ils se rencontrent, c’est la création de la cité. Dieu retrouve ses hommes, ses enfants, ses formes, parce qu’en vérité vous n’êtes que les formes de Dieu pas autre chose. En vérité, vous n’êtes pas différents de Dieu, vous n’êtes pas loin de lui, vous n’êtes que la forme de Dieu, vous êtes Dieu se cherchant lui-même, vous êtes Dieu tel qu’il est au ciel cherchant sa réalité, et c’est pour cela que vous passez par les épreuves. Parce qu’au fur et à mesure que vous êtes purifiés, vous vous découvrez.


    Les autres règnes de la création ne sont pas de cette nature et n’ont pas d’épreuves, parce qu’ils ne sont pas dignes d’être éprouvés étant donné qu’ils n’ont rien à découvrir et rien de spirituel à conquérir, car ils ne sont pas la conscience de Dieu. Ils sont autre chose, un de ses rayons, une de ses énergies, mais pas sa conscience.


    Vous comprenez, Dieu a été placé face à une énigme, étant donné qu’il est le seul être de l’univers et le début de chaque chose. C’est pour cela que tout ce qui existe, notamment le règne humain, c’est Dieu, soit la conscience cosmique et c’est pour cela que je vous affirme que vous n’êtes rien, sinon Dieu dans une de ses formes. Je voudrais que cette vérité entre dans vos esprits pour que vous cessiez de vous considérer comme étant Pierre, Paul, ou Jacques, Martin, Geneviève, Évelyne, chacun avec son complexe, son petit boulet de traumatisme, son clou de terreur, et je ne sais quoi d’autre.


    En vérité, qui êtes-vous ?

    Vous allez pouvoir dire : « Je suis un tel, d’après mon état civil », ou bien, si vous êtes un plus malin, « Je suis une âme, je suis le fils de mon père, la fille de ma mère, je suis un héritage génétique », et pour celui qui est vraiment intelligent, « Je ne sais pas ».

    À tous ceux qui vont me donner une réponse, je ne pourrai pas leur parler, parce que leur esprit est plein de certitudes, mais à celui qui, avec la naïveté de l’enfant, mais aussi avec l’authenticité de la voix de son âme, me dira : « Mais je ne sais pas » à celui-là, je vais pouvoir répondre.


    Dans la vie beaucoup de personnes pourraient changer complètement, mais dès qu’il se passe quelque chose, elles réagissent comme si elles savaient, au lieu d’accepter d’être instruites, au lieu d’accepter de laisser un moment la chose, et courir chercher un conseil pour savoir comment il faut faire, et avec quel matériel. Les gens réagissent toujours de cette manière.


    C’est pour cela que l’épreuve doit toujours venir, revenir, se représenter, avant qu’ils comprennent qu’ils ne doivent pas réagir, mais réfléchir. Dans le moment suspendu où ils ne sont pas comme des animaux en train de réagir bêtement avec tous leurs instincts, leur intelligence adaptée au monde physique, il leur vient une illumination, une intuition, un réflexe juste et efficace, et ils s’étonnent. « C’est moi qui ai dit ça, c’est moi qui ai fait ça. Alors là, j’ai eu de la chance. »


    Elle a bon dos la chance. Ce n’est pas la chance, c’est ta lumière. Il faut déclencher ce réflexe : « Je ne sais pas, si je ne sais pas, je ne vais pas m’enfoncer dans une réaction. Je vais réfléchir, je vais m’instruire, je vais écouter la voix de mon âme. » Car l’âme sait réagir face aux choses. Non pas qu’elle soit la science infuse, car elle aussi doit se construire, mais elle en sait du moins davantage, parce qu’elle est moins prisonnière du monde physique que la personnalité, et étant un peu plus détachée, elle arrive mieux à juger la vérité des choses.


    Donc, je constate, je vois, j’analyse. Je connais, donc je peux agir. Je ne connais pas, alors j’étudie, je me renseigne. Et admettons, si vraiment la connaissance ne vous vient pas, le conseil ne vous vient pas, à ce moment-là, oui, prenez le risque, mais agissez en tant qu’être qui prend ses responsabilités. Vous n’êtes plus le sujet de vos instincts et de vos réactions. Vous êtes un être, qui, avec responsabilité, assume un acte. Et même si cet acte est faux, s’il déclenche donc des erreurs, l’acte sera malgré tout bon, parce qu’il va vous permettre d’être instruit. Vous rendant compte de l’erreur, puisque votre démarche était calculée comme un risque, vous n’êtes pas en chagrin. Essayez de gérer votre vie, et si vous y arrivez, je vous garantis que vous ne tarderez pas à connaître la paix, qui était justement notre discours initial.


    Maintenant que j’ai défriché tout cela, je peux vous parler un peu de la paix, juste quelques mots. Qu’est ce donc que la paix ?


    La paix est un attribut, une nuance d’un état de conscience. On ne peut pas parler de la paix sans parler aussi de l’amour, sans parler de la tolérance, sans parler de la justice et de la puissance. Dieu est tout cela.


    Une énergie n’existe pas comme étant une et une seule par rapport à une autre énergie. C’est-à-dire qu’il n’existe pas d’un côté l’amour, d’un côté la puissance, d’un côté la paix, d’un côté l’éternité. Sinon, il y aurait des univers spécialisés dans l’éternité : un univers spécialisé dans l’amour, un univers spécialisé dans la puissance, etc. Or lorsque l’on se détache de la falaise, donc de toutes les illusions de la matière et que l’on monte peu à peu dans les vérités de l’esprit, les vérités de l’énergie UNE, tous ces détails de l’énergie, toutes ces annexes de l’énergie UNE se révèlent à vous, une à une, et elles utilisent pour cela les différents rayons.


    C’est-à-dire que dans une vie, vous aurez à défricher telle ou telle énigme, à accomplir telle ou telle autre alchimie énergétique pour découvrir le calme, premier point.

    Puis dans une autre vie, ou une autre série de vies, vous vous incarnerez pour être éprouvés dans d’autres annexes de la vie, pour d’autres sujets et expériences, pour acquérir la maîtrise par exemple.

    Puis dans une autre série le discernement, jusqu’à ce que vous ayez fait le tour de tous les attributs et puissiez découvrir la synthèse. Lorsque vous découvrez la paix, vous êtes dans la synthèse de tous les attributs.


    Beaucoup de personnes sur terre ont par exemple le discernement, ont la connaissance, ou, ont la maîtrise d’eux-mêmes, comme les ascètes, les yogis, ou, ils ont le pouvoir comme souvent les occultistes, les magiciens. Beaucoup de personnes ont l’une de ces qualités, ou deux, mais très rare sont ceux qui les possèdent toutes, parce qu’une à une, ils découvrent les rayons de l’énergie Une.


    On ne peut pas demander à un homme de découvrir tous les rayons d’un seul coup, c’est impossible. Regardez le mal que vous avez à comprendre un aspect de l’énergie. Regardez ce qu’est votre vie, et vous saurez de quoi je parle. Si on vous envoyait toutes les épreuves sur tous les sujets, sur tous les attributs de la vie en même temps, vous n’y résisteriez pas. Il n’y aurait pas d’évolution, la mort surviendrait à coup sûr. Donc une à une toutes les énergies sont découvertes.


    Au fur et mesure des incarnations vous développez un peu de science, et une approche saine à propos de chacune de ces énergies. Vous devenez un initié. Puis, dans une autre série de vies, vous développez un petit peu plus de maîtrise dans chacune de ces sciences, en vous spécialisant un peu plus spécifiquement sur un rayon. C’est là que les choses commencent à devenir difficiles dans la vie. C’est là où l’on voit les épreuves arriver, qui ne sont pas forcément synonymes de malheur.

    Il y a des gens qui sont pleins d’épreuves et qui ont pourtant une vie matérielle tout à fait correcte, sans problème. Initiative, initiation, et épreuve ne veulent pas dire malheurs qui planent au-dessus de la tête. Lorsque l’on dit initiation et épreuve c’est tout simplement un terrain offert pour que l’individu déclenche une force, trouve sa force.


    L’épreuve n’est pas créée pour assommer l’individu, ou montrer l’étendue de ses ignorances. L’épreuve est là pour déclencher sa propre force. C’est quand un individu est jeté dans l’eau qu’il essaye de nager spontanément. Il en est de même avec les lois du ciel et la substance de la science.


    Donc au fur et à mesure que vous vous développez, vous apprenez un peu de chaque chose, et vous vous spécialisez dans une énergie. Puis, quand elle est vraiment bien acquise, au moins à quatre-vingts pour cent, vous pouvez commencer à en étudier d’autres, jusqu’à ce que chacune des énergies soit à peu près maîtrisée, et vous devenez alors un maître.

    Étant consacré à ce niveau, qui équivaut pour ceux qui connaissent le langage, la cinquième initiation majeure, vous avez la maîtrise totale sur ces énergies. Parce que l’initiation transmise à ce moment-là, permet cet ajout d’énergie qui va vous donner la maîtrise complète et totale, ce sont donc les vingt pour cent qui manquaient à l’homme à ce moment-là.

    Le chemin n’est pas fini pour autant, mais parler du reste ne sert à rien. Petit à petit donc, vous apprenez à connaître toutes ces énergies, et c’est ce que vous offre la vie quotidiennement, à votre bureau, au volant de votre voiture, à table en train de manger.


    Pourquoi mangez-vous ? Est-ce que vous vous êtes posé la question ?


    Certes c’est pour régénérer les cellules, certes c’est parce que votre estomac est vide, mais dans sa fonction suprême et véritable, vous mangez, avant tout, parce que la vie est un aliment et c’est par là qu’elle est régénérée et éternisée.


    Dieu ne pourra bâtir Jérusalem, la cité d’or et de pierres précieuses, qu’uniquement sur vos âmes et avec vos âmes, parce que vous êtes son aliment, et qu’il est le vôtre. Alors choisissez votre nourriture. Est-ce que vous voulez manger uniquement pour vos cellules, et ou aussi pour bâtir Jérusalem ? Parce que cela change toute votre démarche.


    Si vous pensez que vous mangez parce que vos cellules physiques en ont besoin, alors forcément c’est un acte tout à fait banal et quotidien, mais si vous mangez pour être rayonnant, pour avoir de la force, pour avoir de la puissance, alors, que ce soit un poireau, une carotte ou quoi que ce soit d’autre, cette nourriture n’est plus destinée à vos muscles, à vos cellules, cette nourriture est destinée à la force de votre âme.


    Comment un légume peut-il passer de votre estomac à votre âme ?


    Étrange comme parcours. Oui c’est vrai, mais c’est à cause du corps éthérique, qui permet de transformer toute l’énergie venue du plan physique et de l’envoyer au plan de l’âme, à la vie de l’âme, au réseau de l’âme. S’il est vrai, que l’âme aussi envoie ses énergies par l’intermédiaire du corps éthérique, via sa personnalité son corps physique, c’est parce que tout ce qui est en bas est comme tout ce qui est en haut.


    Le corps éthérique entretien donc une danse égale de résonance et de correspondance. Tout ce qui monte du bas peut s’infiltrer dans le haut, et tout ce qui vient du haut peut s’infiltrer dans le bas. Alors quand vous mangez quelque chose, je ne vous demande pas de tomber en extase face à une carotte, je vous demande de connaître l’énergie qui est dans cet aliment, l’énergie qui va être déclenchée par la décomposition de cet aliment, de toutes ses particules, de tous ses atomes, qui une fois séparés, cassés vont être une véritable pile énergétique.


    Si on peut faire de l’énergie nucléaire avec de l’uranium, pourquoi ne pourriez-vous pas puiser le rayonnement qu’utilise votre âme à partir de la nourriture terrestre ?


    L’atome qui compose la carotte, le poireau, la figue, à la capacité de rayonner de la même manière que l’atome de notre âme. La seule différence est que l’atome du légume n’est pas conscient de cette destinée, alors que votre âme oui, et que s’enrichissant de l’atome qu’elle puise dans les éléments inconscients comme les légumes, elle peut amplifier son réseau d’atomes pour se fortifier et rayonner davantage.


    C’est pour cela qu’il est important de soigner votre nourriture et que vous soyez conscients, lorsque vous mangez, que vous ne nourrissez pas seulement votre plan physique, mais aussi votre corps éthérique, et que par là même, votre âme va pouvoir avoir un meilleur rayonnement. Par le corps éthérique passent les énergies de l’âme, et c’est lui le point de rayonnement.


    Vous ne pourriez pas percevoir le rayonnement d’une personne si ce rayonnement n’était que dans son âme. Par contre étant donné qu’il vient du corps éthérique, vous pouvez le percevoir, le sentir en tirer bénéfice. Le corps éthérique se nourrit de l’énergie de l’âme, mais aussi, des énergies cassées, transformées par le corps physique, que ce soit l’air que vous respirez, les pensées que vous entretenez, la nourriture que vous mangez. Tout cela compose un réseau d’atomes plus ou moins dynamiques et harmonieux pour le corps éthérique.

    Si vous respirez des odeurs nauséabondes, polluées, si vous avez des mauvaises pensées, si vous mangez des choses trop lourdes, avariées, néfastes, chimiques, ou trop animales, vous finissez par vous constituer un corps éthérique complètement opaque, fermé, ténébreux, agressif, et toutes les maladies peuvent avoir lieu, toutes les déprimes, toutes les angoisses, toutes les possessions possibles.


    Vous voulez être un disciple ?

    Vous voulez connaître la paix ?

    Nettoyez aussi votre corps éthérique. Vous ne pouvez pas aller vers la paix en arrivant avec des chaussettes sales.


    Pourquoi Jésus a-t-il lavé les pieds à ses apôtres ? Réfléchissez à cela.


    Dans les pieds sont les racines de l’être humain, les racines qui montent jusque dans l’âme, comme les racines de l’arbre vont profondément dans la terre. C’est là qui se stocke aussi la racine du corps éthérique, et c’est là que se stockent toutes les lourdeurs quand le corps éthérique en a, toutes les toxines, tous les parasites. Lorsque la racine de l’homme est pourrie, avariée, ou sale, tout son corps est sale, tout son être est sale. Il faut donc nettoyer la racine, et peu à peu, nettoyant la racine, tout le tronc se trouve nettoyé, ainsi que les branches, les feuilles, et l’âme peut resplendir.


    On ne peut pas avoir un comportement de disciple en négligeant sa vie profane, en se disant je peux manger n’importe quoi, respirer n’importe quoi, me serrer la taille abusivement pour avoir l’air d’être très fine par exemple pour les dames. Que faites-vous du souffle à ce moment-là ?

    Un disciple est quelqu’un qui révise sa vie dans tous les aspects, et pour avoir un esprit clair, il faut aussi avoir un ventre clair, donc ne pas manger n’importe quoi, ne pas respirer n’importe comment, permettre aussi au prana, à l’énergie de rentrer profondément dans chaque cellule de votre corps, d’être bien oxygéné, donc de nettoyer l’organisme, de lui apporter la vitalité.


    Combien y a-t-il de disciples, qui ont l’air maussades, avec les bras qui tombent par terre, qui n’ont pas d’énergie, qui sont fatigués ?


    Apprenez à respirer, dégagez votre poitrine, tenez-vous droits, ne vous serrez pas le ventre, ne vous habillez pas avec des choses trop serrées, dégagez votre vitalité. Permettez à votre corps de bouger, de vivre, de s’ouvrir, de faire. Mangez des choses saines, des choses qui vous nourrissent au lieu de vous encombrer. Soyez vigilants de votre carburant.


    Vous êtes vigilants pour ce que vous mettez dans votre voiture. Pour la faire rouler, vous ne mettez pas de l’eau, du café, ou du sucre d’orge, vous y mettez de l’essence. Mais l’être humain s’imagine qu’il va pouvoir fonctionner avec du chocolat, de la bière, du vin rouge, du poulet rôti, de l’agneau grillé. Ce qu’il comprend pour la mécanique, il ne peut même pas le comprendre pour lui-même. Son plaisir passe avant sa santé, et le jour où tout se révolte, il est étonné, et il se demande « Mais qu’est ce que j’ai fait ? Qu’est ce que la vie, si je ne peux pas boire, si je ne peux pas manger ».


    Est-ce que la vie se résume à la jouissance ou à la dignité que tu puises en toi-même pour avoir maîtrisé telle ou telle chose ? À la dignité que tu te construis pour avoir fortifié ton être ?


    Ce que je regrette le plus c’est que les hommes aient perdu le sens de la chevalerie. Lorsqu’il y avait encore des chevaliers, l’homme savait se dépasser, faire l’effort, il savait ce que voulait dire prouver, mériter, gagner, conquérir. Au fur et à mesure, toutes ces notions se sont perdues et aujourd’hui on ne peut plus rien demander à l’homme.

    Si je demande à quelqu’un d’arrêter de fumer, ou d’arrêter de manger des sucreries, parce que tout simplement son organisme ne le supporte pas, la personne dit : « Oui mais cela me crée des fantasmes, et mon psychanalyste ne veut pas que j’aie des fantasmes. »


    Maintenant, face à Dieu, il y a le psychanalyste. « Dis donc Dieu, tu ne vas pas rendre mes clients malades avec tes histoires de privation et d’affectif. Mes clients ne doivent pas souffrir de manque et de fantasmes ». Alors Dieu reprend sa robe, son éternité, son amour éternel, il se dit « C’est l’ère des psychanalystes, un jour mon heure viendra ».


    Eh oui, aujourd’hui on ne peut presque pas demander d’effort aux gens, parce qu’encore une fois ils ont réponse à tout. « Oui, mais là, je ne peux pas, ça me déclenche telle ou telle nausée, tel ou tel problème, j’ai des convulsions tellement j’en ai envie. » Alors que voulez-vous, on leur dit : « Eh bien, si c’est à ce point, continue. »



    Question :

    Nous croyons que l’essentiel a été dit sur le chemin du disciple, et nous arrivons à deux heures de communication. Je ne sais pas si je peux me permettre d’ajouter encore quelque chose après cette longue communication. Peut-être, je ne sais pas, je n’ose pas demander une conclusion non plus.


    La seule conclusion qui soit, c’est vous qui pouvez l’apporter, ce n’est pas moi. Moi, je ne sais jamais conclure, je sais toujours commencer, mais jamais m’arrêter. Par contre, en sortant d’ici, si vous avez envie d’être nouveaux, si vous avez trouvé la force, et surtout si vous avez compris comment et quelle force utiliser pour vous changer, la conclusion c’est vous.
    Le bonheur que vous aurez demain en vivant, en vous dépassant et en devenant meilleurs, c’est cela la conclusion. Alors je la laisse donc à votre initiative.


    Bonsoir.
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  • L’Esprit de Paix 


    Question :
    Nous vous saluons.
    Pourriez-vous nous parler de l’esprit de paix, qui fit du Christ la lumière du monde et le prince de la paix.

    Comment parler de l’esprit de paix, de l’esprit qu’était Jésus, et du prince de la paix qu’il incarnait ?
    Il faut comprendre que Jésus, n’a pas été le seul représentant et ambassadeur de la paix sur la terre, bien qu’à l’heure actuelle, ce soit lui qui ait le plus marqué les esprits, à cause aussi de la mémoire transportée par les hommes. Il a vécu il y a 2 000 ans, mais si personne n’en avait transporté la mémoire et transplanté son germe, vous n’auriez jamais su qu’il avait existé.
    Il en est de même pour des milliers et des millions d’autres sages visibles ou invisibles, publiques ou anonymes, qui sèment autour d’eux et en chacun de vous une petite graine de paix.

     


    Cela nous porte à faire un discours sur l’utilité de rendre l’esprit de paix visible ou public. On pourrait croire, que pour sauver le monde, il faut que toute chose se voit et soit publique, pour que chacun puisse en parler, toucher la personne, toucher du doigt la philosophie ou un état de conscience en question. Or c’est faux. En fait, dès que l’on propose et met à la portée des gens quelque chose, elle n’est plus elle-même, elle n’est plus ce qu’elle est véritablement.

    Non pas que l’individu ne soit pas capable de la voir ou de la concevoir telle qu’elle est, bien que cela soit une raison, mais c’est que toute vérité a davantage une nature voilée qu’une nature dévoilée. C’est pour cela que, parler de la nature de la paix, ou parler de la nature de l’esprit christique qui vivait en Jésus, ce n’est pas parler de la paix.

    Parler de la paix ne veut rien dire et il n’y a rien à dire là-dessus. Je peux vous faire de belles phrases, une jolie prose, des poèmes qui vont enthousiasmer votre cœur, exalter votre esprit et peut-être, pendant un instant, vous faire comprendre ce que peut être la paix, mais ceci d’une façon plus intellectuelle qu’à l’état de la conscience. Donc, pour avoir une expérience de la paix, pour que l’événement soit compris dans son intégralité, dans sa nature absolue, il ne faut pas en parler, il faut créer l’expérience.

    Naturellement, parler de la paix sert, bien sûr, car il faut un moyen pour attirer la personne vers l’expérience. Le berger, lorsqu’il sonne dans sa corne pour appeler le troupeau, son but n’est pas de sonner dans la corne, mais par cet intermédiaire de rappeler le troupeau.
    À l’heure actuelle, les gens se contentent beaucoup de parler, de spéculer, de dogmatiser la vérité, d’en faire une religion, une philosophie, une technique spirituelle, bien qu’elles soient utiles dans un premier degré, elles ne sont pas la finalité, elles ne sont que des moyens d’appeler les individus à faire une expérience, car ils ne se sont pas forcément éveillés d’eux-mêmes, de manière spontanée à la vérité, aux réalités de la vie. Il faut parfois leur rappeler de manière concrète, que telle et telle chose existe. C’est pour cela que les discours ont tant de valeurs pour vous, mais en fait, ils n’en ont pas.

    Que dire donc de la paix et comment l’obtenir ?


    Je ne veux pas parler de Jésus, je ne veux pas parler non plus de la vierge Marie, des anges, des archanges ou de Dieu le Père, et dans quels draps roses ils vivent, là-haut, dans leur pays de bonheur. Par contre, vous, dans votre vie quotidienne, madame avec votre balai, avec votre chiffon à poussière à la main, monsieur avec vos crayons au bureau, ou vous qui êtes chauffeur de taxi ou conducteur de bus dans les embouteillages de la ville, vous qui êtes paysan sur votre tracteur, comment dans ces moments-là, comprendre, sentir, vivre, être la paix ? C’est cela qui m’intéresse, pas vous ?

    Alors, comment, en étant à votre bureau, à votre ménage, à votre travail, dans vos soucis, dans vos problèmes, dans vos tortures, dans votre tyrannie, comment découvrir la paix ? À cette condition-là, seulement, j’accepte de parler de la paix.

    Premier réflexe : être vigilant. L’homme se laisse entraîner dans le courant de la vie, et qu’est ce que la vie à ce niveau-là ?
    La vie est un déferlement de circonstances qui déclenchent chez l’individu une réaction en chaîne d’émotions, d’états de conscience, de sentiments. Au milieu de cette réaction en chaîne, de ce déferlement plus ou moins chaotique d’émotions, de sentiments et de réactions plus ou moins positives ou négatives, l’individu est pris comme dans une vague qui ne cesse de claquer, claquer contre la falaise.
    Imaginez-vous, une seconde, être un petit poisson et être prisonnier de cette grande vague des circonstances de la vie et d’être tapé comme un vieux linge contre la falaise des événements. Vous en aurez forcément assez, vous allez souffrir, être écorchés, être tués même.
    Quelle va être votre réaction ? Essayer de fuir.
    Vous allez essayer de concentrer un maximum de vos forces pour aller dans le flux inverse de la vague, et lui faire front et lui échapper.
    Que se passe-t-il ? Vous n’y arrivez pas, parce que la force de la vague est plus forte que votre volonté.

    Alors homme, je te demande : « Quand en auras-tu assez d’être écrasé contre la falaise ? »

    Tout est simple quand il s’agit de découvrir les lois et la vérité, par contre tout devient très compliqué quand on reste dans cette vague, face à cette falaise et qu’on essaye de remonter le courant. Le rôle de la vague est de se battre contre la falaise, alors ce n’est pas un petit poisson qui va changer la vie de l’océan.

    L’océan a sa propre vie, il a ses lois, sa force, ses entités, ses esprits. La vie a pour but de s’échouer dans la matière, de taper justement contre la matière, comme la vague tape contre la falaise. Alors si le petit poisson n’est pas conscient de sa nature et de la nature de la vague, du souffle de l’esprit qui l’entraîne là, il se fait torturer, massacrer, et il ne comprend rien. Il croit que Dieu a créé un jeu malsain, que toutes les forces de l’univers sont contre lui, que l’océan de la vie est très négatif, et que rien n’est adapté pour le bonheur de l’homme. Erreur.

    La falaise n’est, en fait, qu’un mur imaginaire, je vous l’affirme. La matière n’est qu’un mur complètement imaginaire, et vous pouvez passer à travers comme vous pouvez vous enfoncer dans le sable ou dans l’eau. La matière n’est pas plus que cela. Les atomes qui composent l’eau, l’air ou le sable, sont les mêmes que ceux qui composent la matière dense, le mur, le béton armé, le bus, le train ou je sais quoi d’autre.
    Alors qu’est ce qui vous empêche de percer cette même matière ?
    Ce n’est pas un grand secret chimique, c’est tout simplement un œil qui n’est pas assez averti de sa véritable nature.

    Mais je reviens à mon discours initial. Dans toutes les circonstances de la vie avec tous les problèmes que cela fait naître, comment être, sentir, et conquérir la paix ?

    Il faut comme je l’ai dit en premier être observateur . Il faut donc analyser la situation dans laquelle on se trouve. Connaître la paix, la conquérir, c’est avoir un comportement de disciple avant tout. On ne peut rien faire si on n’a pas pris la décision de se comporter en disciple vis-à-vis de la vie. Celui qui veut marcher dans le ciel en se disant : « Je vais pratiquer un petit quart d’heure selon les lois du ciel, puis un petit quart d’heure selon les lois de la terre et de la société, selon les lois de mes désirs et de mes envies », cela ne marche pas, ou alors dans les mêmes proportions, 50/50, mais pas plus.

    Que veut dire avoir un comportement de disciple ?

    Ce n’est pas très compliqué, ce n’est pas non plus une ascèse ou une astreinte. Être un disciple est la chose la plus simple du monde, c’est comme un sourire, ce n’est rien de plus. Mais avant de pouvoir sourire face à un problème, face à l’agressivité d’autrui, face au blocage, à la méchanceté du monde, combien de temps et d’efforts l’être humain doit faire pour déclencher en lui la compréhension que tout cela n’a pas d’importance.

    Être un disciple est la chose la plus simple au monde, pas besoin de recette compliquée, de technique compliquée qui vous rattache par un fil éthérique à ceci, à cela, à tel égrégore, à tel Maître ou je ne sais quoi d’autre. Toutes ces choses forcément ont une utilité, j’en parlerai après, car il faut penser aussi à l’alchimie énergétique. Mais il ne faut pas confondre l’alchimie et l’état de conscience qui est à votre disposition ici, tout de suite et maintenant.
    Si l’état vibratoire, soit état alchimique, ne vous est pas disponible ici et tout de suite, l’état de conscience est quelque chose que vous pouvez acquérir n’importe quand, du moment que vous faites l’effort d’être disciple. Je vais aller plus loin dans cette explication.

    Lorsque je dis qu’être dans l’état de disciple n’est pas plus compliqué qu’un sourire, c’est une phrase simple et pourtant très compliquée. Cela veut dire que lorsque l’homme a fait tomber beaucoup de barrières, d’illusions, d’égoïsme, et qu’il a acquis une grande compréhension, il commence à soupçonner ce que peuvent être la tolérance et l’amour. À moins de cela, on ne peut pas être disciple.

    Un disciple qui n’est pas tolérant, qui n’a pas l’amour, ne peut pas sourire, il ne peut pas être un souffle de liberté, donc il ne peut pas être la paix. La paix n’existe pas dans un esprit ou un état d’âme torturé par les obstacles de la vie, ou si l’individu s’énerve encore pour n’importe quoi, ou s’il est prisonnier d’une multitude de problèmes psychologiques, de traumatismes ou de complexes.

    Quoique je dise, il ne trouvera pas et il ne comprendra pas la paix, au contraire, il va croire que c’est une croix de plus à porter. Il va croire que la paix est de nouveau un sacrifice, et il va vivre la paix dont je parle et que j’essayerai de lui expliquer, comme un sacrifice supplémentaire que la vie et les Dieux lui demandent.

    Ce qu’il faut donc avant de parler de la paix, c’est déraciner dans vos esprits tout ce qui vous empêche de communiquer vous-mêmes avec la paix, sans que je sois obligé d’expliquer quoi que ce soit. Par contre, je veux être celui qui déracine tous vos blocages et qui enlève toutes vos illusions, les bêtises, les erreurs, les stupidités, les faussetés, les malices, et ainsi, je n’aurai pas besoin de parler de la vérité. Automatiquement, chez vous, lorsque vous serez dans un état de méditation ou de recueillement, elle s’ouvrira, et vous aurez là, plus que ma parole, vous aurez l’expérience, et vous n’aurez plus besoin de m’écouter. Vous pourrez simplement m’aimer, et me reconnaître.

    Donc, comment conquérir la paix ?

    Nous avons dit qu’il fallait être observateur, mais que pour pouvoir être observateur il fallait adopter un certain état de disciple. Que faire avec l’observation ?


    Analyser la situation dans laquelle vous vous trouvez. Ce qui ne veut pas dire que vous devez tout regarder d’une manière froide, et que vous deveniez un mécanisme spirituel, absolument pas. Au début, il faut un petit peu mécaniser la réaction pour qu’elle devienne un automatisme, et lorsqu’elle est installée, elle devient votre nature, et finalement vous ne pouvez plus vivre sans ce réflexe.

    Analysez, c’est se munir de l’arme du discernement et regarder ce qu’il y a de juste, de fondé et de réel dans la situation, donc, si vous devez ou non y investir votre énergie, si vous avez ou non le droit légitime d’être en peine, d’être en chagrin, d’être en douleur ou en grande joie, si la situation est une illusion, une erreur et qu’il vous faille retirer tous les investissements en énergie que vous auriez pu y faire, simplement par spontanéité et instinct.
    Le premier acte du disciple c’est celui-là, discerner les situations, sinon on n’est pas disciple. Tant qu’on ne sait pas choisir entre l’illusion et la réalité, soit le bien, le mal, comme vous avez l’habitude de le dire, vous ne pouvez pas être disciple, vous ne pouvez même pas soupçonner ce qu’est la paix. Il faut donc une grande pureté.

    Le discernement, lorsqu’il permet d’analyser la situation, accorde une pureté à l’esprit. Du fait de cette pureté, l’esprit est aligné avec l’âme, aligné avec son réseau d’énergie cosmique et devient super-actif.
    Sur son plan physique, l’individu devient efficace, rapide, clair, net, précis, concis, il ne se trompe pas ou peu, du moins par rapport à la majorité des autres êtres humains, et il avance plus droit sur le chemin du retour à la lumière.
    Les autres qui ne savent pas encore discerner, se heurtent et se font briser par tous les problèmes. Alors, après quelques jours à l’hôpital, après quelques jours dans le désespoir, dans l’humiliation, bossus, égratignés, ils repartent, mais boiteux. Et finalement, que voit-on arriver à la porte du temple ?
    Ce ne sont plus des hommes seigneur. Par quoi tient-il celui-là ? Des bandages par-ci, par-là, une ficelle, une canne, on dirait plutôt une momie et encore dans quel état. « Mais où es-tu passé mon brave lui dit le père, qui t’a mis dans cet état ? »
    Le pauvre bougre ne sait même pas expliquer pourquoi il est dans cet état. « C’est la vie que tu m’as donnée. Regarde un peu, depuis que tu as créé la terre et l’incarnation, regarde dans quel état nous arrivons. Si c’est le jeu que tu as inventé, je retire mes billes ».

    Que voulez-vous que nous répondions à ce genre de réflexions ?

    Il est normal que les individus réagissent de la sorte. Pour nous, l’important n’est pas du tout leurs réflexions, ou leurs remarques, l’important est de les mener à une juste estimation des chemins de la vie. Choisissez votre chemin. Il n’est pas besoin de parler de la paix, de la grandeur de l’âme, de la nature des Dieux. Toutes ces choses vous pouvez les approcher vous-mêmes, si vous permettez aux maîtres, aux guides, à l’esprit, de défricher tout ce qui vous empêche de voir clairement et nettement la surface de la terre, et la réalité de la vie. Et cela commence par des choses tout à fait simples.
    Les gens s’imaginent, qu’étant donné qu’ils veulent marcher sur le chemin de la spiritualité, qu’ils devront jongler avec des concepts très abstraits, très élevés, faire des sacrifices, et surtout ne plus accepter les aspects de la vie profane. C’est une erreur.

    La vie est un grand mouvement comme je l’ai dit mille fois, une grande roue immense qui tourne, et en tournant elle offre tous les autres mouvements issus d’elle. Ce qu’il faut donc connaître, c’est le rythme exact de chacun de ces sous mouvements et le rythme exact de la roue principale, soit, connaître les lois comme vous les appelez.

    Lorsque vous connaissez les rythmes de chaque mouvement, de chaque cycle, plus rien ne vous est inaccessible, la science, la connaissance, l’espace, tout est à disposition. Par contre, créez un autre mouvement à l’intérieur d’un mouvement, vous serez immanquablement déconnectés.

    Essayez d’imaginer que vous êtes à l’intérieur d’une grande roue qui tourne, qu’elle a son rythme, sa vitesse. Cela implique donc que vous-même à l’intérieur de cette roue, vous rouliez du même rythme et à la même vitesse, et dans le même sens. Mais l’homme est compliqué, il s’imagine qu’à l’intérieur de la roue, il va pouvoir créer un autre rythme, aller si possible dans le sens inverse.
    Que se passe-t-il ?
    Il ne fait pas deux pas que déjà il s’écroule. Mais la roue continue son mouvement, et ce n’est plus un homme debout qui est dans la roue, mais un homme couché, qui est pris à l’intérieur d’un tonneau, et cabossé par sa chute. Les hommes, au cours de leur vie, s’imaginent toujours chuter de problèmes en problèmes, de situations difficiles en situations encore plus difficiles, de conflits en d’autres conflits, et ils ont toujours l’impression d’être face à un abîme dans lequel ils sombrent. Si bien, que lorsqu’ils sont un moment sur la plage, ils se demandent :
    Que me réserve demain ?
    Dans quel trou vais-je encore tomber ?
    Que va me faire celui-ci ?
    Que va me dire celui-là ?
    Vais-je arriver à la fin du mois ?

    Alors que, si l’homme se tient debout et au centre, il s’aperçoit que le mouvement est un chemin. Il aura forcément des épreuves, les efforts ne lui seront pas épargnés, mais l’entendement des choses ne sera plus le même. Il n’aura plus l’impression de subir les épreuves, la vie, les problèmes, les obstacles, mais au contraire de s’enrichir de leur enseignement et c’est là, la preuve, d’avoir atteint l’état de disciple. Ne vous demandez pas :
    Quelle tuile va-t-il m’arriver ?
    Qu’est ce que j’ai fait à celui-là pour qu’il me crée tel et tel problème ?
    Pourquoi a-t-il dit tel mensonge sur mon compte ?

    Demandez-vous quel enseignement vous pouvez tirer de la situation.
    Lorsque vous êtes dans une situation suspecte, quelqu’un qui fait ou qui dit du mal de vous, n’ayez pas le réflexe de vous défendre, ne soyez pas non plus celui qui se laisse marcher dessus, attention, je n’ai pas dit l’autre extrême, mais avant d’avoir quoique ce soit comme réaction, interrogez-vous. Que ferait le Maître dans cette situation, et face à la lumière qui me regarde, quelle preuve dois-je donner des compréhensions que j’ai acquises ?

    Dans toutes les situations, il faut essayer de réagir selon la dignité spirituelle. Si cette dignité spirituelle n’est pas encore un réflexe en vous, parce que les traumatismes, les complexes et votre vie passée, vous ont plutôt fait réagir d’une façon profane, eh bien, pendant quelque temps efforcez-vous d’avoir ce recul, et observez.
    Est-ce que la situation est illusoire ?
    Est-ce qu’elle mérite que j’en souffre ?
    Est-ce qu’elle mérite que je m’investisse ?
    Est-ce que je dois me retirer ?
    Qu’est-elle pour moi ?

    Après cette analyse, face à lumière, et sans aucun problème, vous pouvez investir votre énergie. Ce qui compte, c’est que vous aurez analysé la chose. Peu importe que vous ayez analysé la vérité de la chose ou pas. On ne va pas forcément, dans les débuts, vous demander de conclure sur la vérité, sur la réalité ou l’illusion d’une chose. Car pour avoir le discernement il faut avoir aussi de la connaissance et de l’expérience, et ces choses-là arrivent en étudiant, en vivant tout simplement et en souffrant aussi.

    Donc, n’essayez pas d’être parfait tout de suite, en sortant d’ici, ou demain. Entraînez-vous à le devenir et faites l’effort qu’il faut pour cela, déclenchez l’automatisme. Voyant vos efforts, tous les guides qui sont autour de l’humanité et qui veillent chaque âme selon son rayon, prendront en charge votre développement de manière plus précise. Le guide qui est le vôtre et qui n’est pas un guide personnel, mais qui est celui du rayon énergétique auquel vous appartenez, veillera de façon plus précise.
    « Celui-là essaie de faire des efforts, il essaie d’élever sa nature inférieure en nature supérieure, il faut l’assister davantage, envoyons-lui davantage d’intuition, ce qui va lui permettre justement un meilleur discernement. Ou bien, mettons-le en présence de telle ou telle personne utile, qui lui apprendra telle ou telle chose, afin de mieux discerner. Allons le promener dans tel ou tel endroit, telle ou telle librairie pour qu’il achète tel ou tel livre, afin qu’il connaisse la sagesse. Mettons-le dans telle épreuve, afin qu’il se dépouille de son illusion, de son traumatisme ou de son complexe, acquis dans l’enfance, afin qu’il puisse devenir parfait. » Peu importe en fait ce que vous êtes à l’heure actuelle.

    Donc, avant d’essayer d’être parfait, il faut d’abord essayer d’être un enfant. Et c’est ce que vous a recommandé Jésus lorsqu’il a dit : redevenez simples comme des enfants. Redevenir comme un enfant, c’est se libérer de tout ce qui empêche de connaître cette paix.
    Regardez un nouveau né. Il est vierge, il n’a pas de trace de traumatisme, son karma n’est pas encore descendu sur lui, son thème astrologique, donc les énergies de sa personnalité et de son âme ne sont pas encore en jeu, car c’est dans l’adolescence que tout cela se réveille.
    Un enfant jusqu’à dix, douze ans, est aussi vierge que l’esprit de Dieu peut l’être. Il est ouvert, simple, il ne ressent aucun manque, il ne ressent ni la méchanceté, ni l’amour des gens, pour lui, tout est amour. Il ne peut pas imaginer que la vie, que ses parents, les gens qui l’entourent, soit autre chose qu’une relation d’amour. Toute sa nature est d’aimer, et c’est pour cela aussi qu’il a autant besoin d’amour et de caresses. C’est cette conviction-là qu’il vous faut retrouver.

    Ce qui ne veut pas dire qu’à la manière de l’enfant vous devez aussi retrouver la naïveté, et l’inconscience. La science de l’adulte, avec l’esprit de l’enfant, permet de devenir le disciple parfait, permet de connaître la paix et tous les autres attributs de l’univers et de votre âme.
    Si vous venez avec une conscience boursouflée de problèmes, de traumatismes, de complexes, d’insuffisance, d’orgueil, d’égoïsme, de besoins, d’envies et de je ne sais quoi d’autres encore, comment voulez-vous que votre conscience puisse connaître un état de béatitude. Impossible.

    Imaginez qu’au pire moment de ses crises de chagrin, au plus profond d’une dépression, du sentiment d’abandon, je demande à quelqu’un : « sois convaincu que tu es Dieu », il va me regarder avec de grands yeux vides et va me dire : « Mais, grand frère, tu me prends pour un imbécile, tu me dis n’importe quoi. Regarde dans quel état je suis, comment veux-tu que je croie en ta parole » et il aura raison.
    Si je suis un frère un peu sensé, il faut d’abord que je le console, que je le nettoie, que je l’habille de blanc, que je le nourrisse, que je le réchauffe, et lorsqu’il est calmé : « Regarde maintenant tu es un Dieu. » Il se retourne, il se voit dans la glace et il ne doute plus.

    Pour tous ceux qui veulent participer au mouvement qui veut à l’heure actuelle répandre la vérité ou plutôt claironner un appel, ayez souci d’éclaircir les gens sur leurs problèmes, de leur permettre d’en sortir, et après, vous pourrez parler des choses et des essences divines. Avant cela, ça ne sert à rien.
    Si vous ne mettez pas les roues à une voiture, vous pouvez essayer le démarreur tant que vous voulez, vous pouvez même mimer d’être sur la route, mais rien ne va se passer. Par contre, mettez les quatre roues, et vous verrez que vous allez partir.

    Ce qu’il faut donc, c’est régler vos problèmes. Parler de la paix ou imaginer la paix est une chose vaine, c’est bon pour ceux qui sont dans les cirques. « Regardez le beau ballon rouge, regardez la belle étoile, il faut grimper jusqu’au ciel pour l’attraper. » Mais le pauvre qui n’a que ses jambes pour marcher, et marcher sur terre et non pas dans le ciel, comment voulez-vous qu’il l’atteigne ? Apprenez-lui à se construire des ailes, et là il pourra atteindre l’étoile.

    Comment se construit-on des ailes ?
    En suivant la parole des sages, celle qui a été dite depuis l’éternité, le début des temps. Et que vous répètent inlassablement les sages avec passion et sacrifice ?

    « Aimez-vous les uns les autres, aidez-vous les uns les autres, soyez tolérants, ne dites pas de mal les uns des autres, n’abusez pas non plus de la charité des autres, soyez justes, sachez discerner, retrouvez la dignité, respectez-vous vous-mêmes et respectez les autres. »
    Lorsque vous saurez vivre et conduire votre vie terrestre aussi noblement que cela, la vie du ciel viendra vers vous. Vous voulez entrer dans la vie du ciel sans savoir mener votre vie terrestre.

    Comment peut-on atteindre le ciel, si on n’a pas su maîtriser la terre ?
    Impossible. C’est un peu comme si vous demandiez à un avion de décoller sans les ailes, sans carburant, sans pilote. Est-ce que la taupe a des ailes ? Est-ce que l’escargot a des ailes ? Non, l’aigle oui, l’oiseau oui, alors il faut devenir papillon.

    Qu’importe ce que vous êtes aujourd’hui, que vous soyez vilains, vicieux, méchants, agressifs, hypocrites. Peu importe, vous n’êtes jamais aussi mauvais que ce que vous croyez, cela, je peux vous l’affirmer. L’important est la détermination, quel que soit votre problème. Essayer de le comprendre et de le sublimer.

    Je ne dis pas de juguler votre problème, de l’enfoncer, de l’enfermer, de le faire taire, parce qu’un jour ou l’autre il essayera de ressortir, et finalement il vous aura, et mille fois plus fort qu’auparavant. C’est comme cela que se déclenchent les dépressions. Il ne faut pas faire comme les autruches, se mettre la tête dans la terre et se dire : non, non je ne veux pas voir le problème, je ne l’ai pas, je ne le vois pas. Au contraire, il faut bien le voir et s’en rendre compte.

    Je ne dis pas d’entrer dedans à la manière des psychanalystes, mais d’en avoir une conscience aiguë. Ça oui, et peu de gens ont une conscience aiguë de leurs problèmes, parce qu’ils ne sont qu’un réflexe, ils sont toujours en réaction. Ils ne cherchent pas à savoir pourquoi ils ont réagi, pourquoi, à telle parole d’un ami, ils ont eu mal. Ils ne comprennent pas. Tout ce qu’ils savent, tout ce qu’ils sentent, tout ce qu’ils ont compris, c’est qu’ils ont eu mal, et ils s’arrêtent là, et continuent à souffrir. Si bien que l’ami devient un ennemi et la haine s’installe.

    Donc, pour ne pas vous faire d’ennemis, analysez pourquoi vous réagissez de telle ou telle manière à certaines réflexions, en certaines circonstances. Ne vous accusez pas, regardez-vous, et n’oubliez pas que vous devez observer sans juger. Considérez-vous simplement et analysez.
    « Voyons, dans telle circonstance j’ai agi comme si je me sentais inférieur. La présence de telle ou telle personne, leurs paroles ou quoi que ce soit d’autre, m’a fait comprendre que j’étais peu de chose, ou bien j’avais l’impression d’être mis à part, de ne pas avoir droit à la vie, de ne pas avoir le droit d’être, et j’ai souffert. »
    Ne tirez pas à partir de cela la conclusion que vous êtes orgueilleux. Constatez simplement le fait, essayez de vous libérer du fait, et la prochaine fois, quand vous vous retrouverez dans la même circonstance qui a déclenché en vous une souffrance, ou une réaction d’humiliation, ou n’importe quoi d’autre, ne réfléchissez plus, n’essayez pas de combattre, ne vous forcez pas à sourire ou à vous dépasser au nom de la lumière. Lâchez tout.

    Dieu vous regarde et vous aime tel que vous êtes. Ce qui compte pour lui c’est l’effort que vous allez faire, et pas le plastron blanc que vous allez essayer de mettre sur la crasse qui est sur votre poitrine. Donc ne vous forcez pas à être spirituel, à être lumineux, au contraire, soyez vous-même et lâchez, lâchez.
    Vous sentez la souffrance revenir, l’humiliation revenir, fermez les yeux, asseyez-vous quelque part et lâchez tout. Lâchez les bras, lâchez votre esprit, lâchez l’intérêt que vous portez à la chose, et dites-vous : « Grand Dieu, je fais le sacrifice ».

    Imaginez que vous menez votre humiliation, ou votre complexe sur un autel, et que vous le sacrifiez, comme autrefois on sacrifiait le bélier. Sacrifiez cette énergie négative et inférieure sur l’autel de l’élévation spirituelle. Si vous essayez de la caser dans un petit coin pour qu’elle ne fasse pas trop de bruit, ça ne marche pas, mais asseyez-vous dans un coin et lâchez tout, cela oui, ça marche. Simplement parce que la réalité énergétique est telle, que lorsqu’une énergie n’est pas nourrie elle meurt, comme une plante qui n’est pas arrosée, sèche.

    Donc si vous lâchez cette énergie qui suscite cette émotion, qui se manifeste par tel ou tel complexe ou traumatisme, si vous lâchez cette énergie, elle n’a plus de carburant pour se perpétuer, elle ne peut plus puiser dans votre astral, dans votre système nerveux, vos glandes ou votre mental. Et au bout de quelques essais, elle va finir par se trouver toute seule, avec son seul réseau d’énergie, et étant une énergie basse et inférieure elle n’a pas beaucoup de réserves, alors elle meurt.

    Ce que je vous propose donc, ce n’est pas une ascèse, ce n’est pas un effort à faire sur vous-même, un contrôle, c’est tout simplement une petite ruse alchimique. Il faut lâcher, lâcher les intérêts stupides. Si vous vous cramponnez toujours à tous ces intérêts de la vie telle que vous la connaissez et que vous l’imaginez à votre niveau à l’heure actuelle, vous ne pourrez jamais voir la lumière. Mais si vous lâchez tout, vous aurez l’impression dans les premiers temps bien sûr de tomber, de tomber et de ne plus avoir en fait de références, de sol sous les pieds, ni même d’instruments pouvant guider votre vol, et vous aurez l’impression de tomber nulle part, et quelquefois cela peut faire peur, mais la liberté est à ce prix.

    Lorsque vous partez pour la première fois de chez vos parents, est-ce que vous savez exactement de quoi vous allez vous nourrir le lendemain ?
    Si vous aurez une belle maison ?
    Si vous aurez tout le confort ?
    Si vous trouverez compagne ou compagnon ou si vous allez mourir ? Non.
    Tout ce que vous savez, c’est que vous partez dans un grand élan de liberté, avec une envie immense de construire, et de vous trouver vous-même. Il en est de même dans cet élan spirituel dont je parle, lâcher, et attendre un petit peu qu’au cours de la chute les ailes poussent. Tant qu’on ne lâche pas, les ailes ne poussent pas, parce que les pieds sont trop occupés à marcher sur la terre, et que toute l’énergie descend dans les pieds pour faire fonctionner la marche, au lieu de faire naître des ailes.

    Si vous utilisez l’énergie de votre âme pour nourrir les désirs, les passions, les chagrins, les souffrances, les tortures, c’est tout autant d’énergie que vous n’aurez pas pour construire votre spiritualité, pour construire le pont qui vous permet de contempler la paix dont on parle. Il n’y a pas trente-six millions de réservoirs d’énergie. Il n’y en a qu’un avec une seule énergie, c’est celle de votre âme. Alors quand on a un seul réseau d’énergie, on ne l’emploie pas pour faire n’importe quoi. Il faut être vigilant, et investir cette énergie-là où il est correct de l’investir, pour le bien de votre âme. Sinon, l’âme n’a pas sa nourriture, ne connaît pas son chemin, et ne peut pas accomplir sa destinée.

    Il y a dans le monde des milliers de gens qui essayent d’être et qui n’y arrivent pas. Quelle n’est pas la secrétaire qui pleure en rentrant chez elle le soir, parce que tel ou telle collègue de bureau lui a fait remarquer qu’elle était laide, lente, ou pas efficace ! Combien de haine comme cela, il y a à l’intérieur de vos communautés de travail, que vous appelez usine ou entreprise, et qui déclenche de véritable drame intérieur. Tout cela parce que l’individu accorde à quelqu’un qui n’est pas plus avancé que lui, le droit de le détruire. Comme je l’ai déjà dit mille fois, mais je vous le répète : pourquoi donnez-vous aux autres le droit de vous détruire ? Pourquoi accorder aux autres ce pouvoir ?

    Certes ce n’est pas facile d’endurer l’ambition, l’égoïsme, l’intolérance des autres, c’est vrai, je vous l’accorde, et il est temps que cela change. Mais si cette stupidité existe pourquoi lui donnez-vous le pouvoir de vous détruire ? Quelle folie vous conduit à réagir de la sorte ?

    Reprenez vos esprits et donnez le pouvoir à celui qui en est digne. Donnez le pouvoir de vous influencer à celui qui peut dignement vous guider, pas à un autre. Quelqu’un vous humilie, vous fait comprendre que vous êtes trop petit, pas beau, raccourci, laid ou je ne sais quoi d’autre, eh bien, souriez, et si vous êtes vraiment petit, raccourci et laid, dites-lui : « eh bien, oui c’est vrai et après ? », et éclatez de rire.

    Votre rire sera pour lui une grande énigme, peut-être la plus grande de sa vie, et sans vous l’avouer il va réfléchir à la chose, et il va se demander : « Mais pourquoi a-t-il ri ? ». Car invisiblement un individu est parfois sensible aux leçons que donnent ses autres frères. Il ne l’avoue pas, cela reste invisible, car son orgueil l’empêche d’avouer, lui qui veut écraser, être le premier, le plus beau, comment peut-il imaginer être instruit par celui qu’il essaie d’écraser ? Impossible d’avouer.
    Mais ne faites pas de cette vérité-là une force pour vous-même. Ne vous emparez d’aucune force, sinon de celle de la lumière. Ne vous dites pas : « Il s’est moqué de moi, mais j’ai le discernement spirituel, j’ai la connaissance, je vais rire, je suis donc le plus fort et le plus intelligent ». Erreur.
    Si vous agissez de la sorte, l’erreur est encore plus grande que si vous souffrez de l’insulte, c’est mettre un emplâtre sur une jambe de bois. Ce qui fait que le jour où vous perdrez la volonté, le courage de sourire, vous allez vous écrouler, et pleurer, pleurer pour toutes les fois où, en fait, vous aurez été humiliés et que votre conscience, votre mémoire, n’aura pas effacé la chose.

    Il ne faut donc pas se jouer une comédie en spiritualité, car très vite le revers de la médaille vient et nous défigure encore plus fort. La spiritualité c’est l’authenticité, la vérité, et si votre comportement ne s’aligne pas dans la réalité, cette réalité vous tue, vous écroule, pour vous faire retrouver un terrain plus réel, pour vous sauver. Alors la petite poudre que l’on s’était mise sur le bout du nez : « c’est moi le plus beau, c’est moi le plus intelligent, parce que j’ai contrôlé ma réaction d’infériorité », s’écroule.


    Ce qu’il faut donc, c’est être sincère envers soi-même, et ne pas se jouer de comédie, ne pas se construire un personnage, ne pas se construire une force, mais utiliser la force qui existe, celle dont j’ai parlé tout à l’heure. Elle se manifeste d’abord par le détachement. Lâchez.

    Votre mari vous humilie, votre femme vous ridiculise, vous en souffrez profondément, vous pensez même au suicide. Je vous comprends et je veux vous consoler, mais avant, vous pouvez réagir et tout de suite, lâchez. Qu’importe qu’un être maladroit vous croie ridicule, qu’il se soit diverti pendant des années à vous faire sentir ce ridicule, et à s’amuser de votre souffrance. Lâchez tout.

    Est-ce que vous rentrez dans le jeu des enfants, quand ils veulent jouer à cache-cache ? Non. Quand un enfant saccage la maison sous prétexte de jouer aux cow-boys, aux indiens, est-ce que vous rentrez dans le jeu est-ce que vous acceptez cette souillure ? Non. Vous dirigez l’enfant, vous ne lui permettez pas de mettre à sac la maison, de jouer certes, mais en respectant l’ordre des choses.

    Faites de même avec votre entourage. Ne rentrez pas dans le jeu malsain de leur maladresse, de leur ignorance, de leur intolérance, de leur impuissance aussi. Pour trouver votre liberté, il faut couper toutes les dépendances que vous avez les uns envers les autres. Être dépendant de quelqu’un, ce n’est pas forcément avoir besoin de la personne pour faire telle ou telle chose, c’est être le sujet de cette personne, de la subir.
    Pour être libre il faut donc couper tous ces liens qui vous empêchent de monter comme une montgolfière vers le ciel. Tant qu’elle est attachée, elle ne monte pas. Comment votre âme peut-elle rejoindre ses sphères, son plan, tant qu’elle est amarrée à ces souffrances-là, à ces illusions-là ? Impossible. Même si vous aviez la grandeur des anges, tant que vous consentez à plier le dos et à subir les autres, vous ne pourrez déployer vos ailes.

    Que font les hommes ?
    Le jour où ils en ont vraiment assez, ils deviennent à leur tour agressif, et commencent à frapper, à faire comme les autres font, et les rapports entre les humains deviennent alors des rapports de puissance, c’est à celui qui va écraser l’autre, le plus ridiculiser l’autre. Erreur.

    Lorsque quelqu’un face à toi utilise une force inférieure, n’utilise pas une force inférieure en retour. Utilise la force supérieure, celle de ton âme, de ta lumière, la force de ton discernement qui va te dire : « Cet homme essaye de te ridiculiser, mais tu ne vas pas jouer son jeu, il n’y a aucune raison pour que tu t’abaisses à jouer ce personnage-là. »
    Vous savez sauvegarder votre argent, mais savez vous sauvegarder votre âme ? Je vous le demande ?

    Vous courez aux caisses d’épargne pour surveiller le cours de la bourse, ou ce que sera votre argent demain, mais dans la vie, et auprès des gens, est-ce que vous vous souciez de l’investissement de votre âme ? Non. La seule valeur que vous connaissez, c’est celle trop matérielle de votre argent, du plaisir, des jouissances, de la puissance temporelle.
    Pensez à économiser les énergies de votre âme, mettez-la dans une bonne caisse d’épargne. Je vous donne une bonne adresse, celle de Dieu, celle du maître, et là vous saurez qu’il y a des intérêts, très avantageux, en fait les seuls qui soient au monde. Sitôt que vous placez une énergie, vous en avez mille qui vous reviennent. « C’est très intéressant, je place tout de suite allez-vous me dire. »

    Je dis mille, parce que c’est la monnaie qu’utilisent les Dieux, ils ne sont pas regardants, ils sont l’abondance même. Alors quand un être humain fait un effort, quand il essaye un petit peu de se prendre en mains, de devenir indépendant face à ce jeu malsain du monde et des autres, automatiquement toute la confiance des guides, des maîtres se concentrent sur cet individu et ils essayent de l’enrichir, de l’enrichir, comme un jardinier entoure de soins une fleur prometteuse.
    Il lui donne de l’eau en quantité, du soleil, et ainsi la fleur peut être belle, mais il arrache celle qui fait grise mine ou pleine de mauvaises volontés. Donc il faut être vigilant. Pour être vigilant, il faut un peu connaître la vie. Il faut donc que vous vous instruisiez un petit peu sur ce que sont les lois, et quand je parle de lois, je ne parle pas de dogme sévère auquel l’homme doit obéir, je l’ai déjà expliqué mais je vais le dire à nouveau pour vous.

    Pour nous le terme de lois n’existe pas en vérité.
    Rien ne peut exister de manière dogmatique, sectaire, sévère, et inflexible, dans l’univers tout est épanouissement, tout est mouvement, liberté et expansion. Pour que ce mouvement, cette liberté ou cette expansion ait lieu, il y a la grande loi de l’équilibre. C’est ce que vous appelez véritablement la loi avec son concept rigide. Réfléchissez bien, sur ce mot-là, équilibre, et essayez d’entrer dans ce mot et dans son concept. Essayez d’imaginer les deux plateaux d’une balance, et de sentir ce qu’est l’équilibre. Si vous arrivez à ressentir parfaitement ce concept, vous allez comprendre où se trouve la paix, et qu’elle est sa nature.

    C’est dans cet équilibre qu’est déclenchée l’harmonie, et c’est dans cette harmonie que la vie a lieu, que l’homme trouve sa puissance, et Dieu son rayonnement. S’il n’y avait pas l’équilibre, Dieu lui-même ne serait pas, l’univers n’existerait pas, rien ne serait. Tout est issu de l’équilibre.

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    Question :

    Quel est le mécanisme d’un mantra, ou d’une prière, ou d’une invocation ?
    Est-il utile de les réciter même si l’on ne comprend pas le sens des mots, par exemple des phrases kabbalistiques, et faut-il les réciter à voix haute, ou suffit-il de les dire mentalement ?


    Voilà une question intéressante qui me permet de faire un rapprochement avec tout ce que l’on vient déjà de dire, pour vous faire comprendre ou est la manipulation, et l’esprit des gens.
    La manipulation est insidieuse, vous ne vous en apercevez même pas d’ailleurs. Le pouvoir du mot est avant tout le pouvoir de la pensée, parce que lorsque l’on prononce un mot, c’est d’abord parce qu’il a existé dans la pensée. Donc lorsque l’on parle du pouvoir du verbe, on parle du pouvoir de la pensée.



    Le pouvoir de la pensée est un pouvoir total parce qu’il est une vibration. Une pensée émet une onde, qui se répercute dans la mesure de sa fréquence vibratoire. C’est-à-dire qu’une onde de la pensée qui vibre très fort va se répercuter très, très loin et très longtemps, tandis qu’une pensée qui est très basse va avoir un ton vibratoire très bas aussi, très lent, donc elle va se répercuter moins loin, durer moins longtemps.

    Lorsque Dieu, pour employer ce mot, lorsque Dieu a voulu engendrer, il ne s’est pas coupé un bout de doigt en espérant que de ses cellules, de ses molécules, quelque chose qui lui ressemble, naisse. Il a pensé. Dans le mental cosmique un archétype est né, c’est-à-dire un homme parfait.

    Quel est cet archétype, celui que vous devez justement rejoindre ?

    Cet archétype, c’est ce que l’on appelle la monade pour certaines écoles, ou le soi supérieur pour d’autres. Puis, ce soi suprême, cette monade, a besoin d’expression. Dieu s’est exprimé en formant l’archétype, l’archétype étant la représentation de ce même Dieu, (il est écrit aussi dans votre bible que Dieu fit l’homme à son image), à son tour cet archétype va penser et créer. Il ne va créer un autre archétype, il va émettre une pensée qui va aller résonner dans l’espace comme un son, et c’est l’âme.

    L’âme c’est le son envoyé depuis l’archétype pour chercher un milieu créateur et créatif. Schématiquement, on peut dire que cet archétype est projeté dans l’espace et le temps, et qu’il se réveille en tant qu’âme. L’âme c’est donc un archétype prisonnier de l’espace et du temps, qui perd la notion de l’archétype qu’elle est.

    Là, commence toute l’aventure de la création et de la réincarnation, toute l’aventure aussi de l’évolution. Et c’est à cause de cela que sont nés tous les anges, qu’ont grandi tous les maîtres, qu’a été mis sur pieds tout le plan, pour que cet archétype se retrouve. Et cette âme qui est née de l’archétype, lorsqu’elle se projette elle-même dans la personnalité, reconnaît les mêmes vertus de création que celles qui sont dans l’archétype, et ainsi la personnalité peut créer et a besoin de créer.

    C’est ainsi que l’homme est devenu un artiste, un musicien, un peintre, un père aussi, car créer un enfant c’est un acte d’art, du moins nous voudrions que tout le monde le considère de cette manière. Et ainsi l’homme est devenu un philosophe et a voulu créer avec sa pensée et son mental tout le système des Dieux, le système de la vie, les valeurs et le sens de la vie. Mais dans la mesure où cette personnalité est plus ou moins alignée avec l’âme, les notions créatrices exprimées par l’âme vont être plus ou moins positives ou négatives.

    C’est pour cela que la plupart du temps je parle d’alignement, et que je ne mets pas tant l’accent sur l’évolution, en vous demandant d’être des disciples, des initiés, des chastes, des purs etc. Nous vous les demandons après, si vous voulez réellement faire un travail, mais pour vivre votre vie dans un sens de liberté, d’épanouissement, ce n’est pas directement ce qui vous est nécessaire.

    Avant tout, c’est l’alignement, comme je l’ai déjà dit. Les individus vivent dans la périphérie, secoués par tous les vents de la périphérie, alors qu’il faut découvrir le centre et être aligné avec l’âme. Ainsi l’âme peut créer autant qu’elle le veut à travers sa personnalité, et de façon positive, donc bénéfique pour la personnalité elle-même.

    C’est ainsi par exemple, pour citer quelque chose de tout à fait matériel et concret, l’homme a compris un jour comment édifier les maisons, les cathédrales, les grands bâtiments très compliqués. La personnalité a su s’aligner avec l’âme, l’individu a reçu l’impulsion, la découverte, la sagesse. Lorsqu’ensuite, l’homme repart dans la périphérie il refait forcément un petit peu n’importe quoi de sa découverte, à moins qu’il ne soit constamment dans le centre.

    L’âme est donc créatrice, et elle exprime son pouvoir créateur par un plan que l’on appelle le plan mental, et qui n’a rien à voir avec le plan intellectuel, c’est-à-dire le plan où l’on pense. Le plan mental est donc le plan créateur. Il est semblable au plan cosmique mais amoindri, à l’échelle de l’homme.

    Cette substance dans laquelle Dieu a pensé, pour créer l’archétype, existe aussi chez l’homme, et s’appelle le plan mental, et lorsqu’il maîtrise la vibration des atomes de ce plan, sa parole devient créatrice, et c’est là tout le pouvoir des mantras, des invocations, et des formules magiques. C’est là, aussi, le pouvoir tout court, par exemple, lorsque Jésus a dit au paralytique : « lève-toi et marche », ou à l’aveugle « maintenant, vois ». C’est la molécule du plan mental qui vibre en correspondance avec les activités de la personnalité incarnée qui crée le pont, et le pouvoir rayonne tout simplement.

    Revenons à cet atome du plan mental.

    Pour être éveillé sur un plan mental et en maîtriser les atomes, il faut avoir purifié complètement le plan astral. Combien de gens sont encore à pleurer sur les problèmes de leur nombril, je vous le demande ?
    « Maman ne m’a jamais aimée, c’est pour cela que je suis traumatisée. Quand j’étais petite, j’ai reçu des gifles parce que j’ai volé un pot de confiture, depuis, je n’aime plus les tartes aux fraises ».

    Combien de lamentations entend-on comme cela. Je dis quelque chose qui vous fait sourire, mais il y a pourtant de véritables misères qui sont engendrées avec ce genre de concept, avec ce genre de comportement, et cela va de la personne qui fait des complexes pour les petites choses que je viens de citer, jusqu’à celui qui a un pouvoir national et qui devient fou de pouvoir et du besoin de s’affirmer.

    Souvent les grands de ce monde ont des problèmes d’enfants, et ils brûlent le monde comme ils cassent leur poupée, leur train électrique, leur jeu de quilles, à cause de problèmes qu’ils n’arrivent pas à maîtriser, qu’ils ne connaissent même pas en fait. Dans l’intimité combien d’amis et de femmes de ces grands êtres soi-disant, peuvent conclure qu’en fait, ces individus ne sont que des enfants, qui n’ont pas de force, pas de force dans le ventre, dans la foi, dans le courage, et que, s’ils ne sont pas entourés de leur armada de fans, car à ce niveau-là il faut le dire comme cela, ils ne sont plus rien. Ils ne sont que dans la mesure où ils projettent une idée de pouvoir sur l’autre, et que l’autre veut bien jouer le jeu de lui reconnaître cette puissance.

    C’est là, où j’accuse les petites gens. Je vous accuse vous, de jouer ce jeu. Vous n’avez pas à reconnaître le pouvoir, en personne. Au contraire souriez, « Qu’est ce que tu réclames toi, un vote ? ».

    Naturellement il ne faut pas dire, ou prétendre que la vie politique ou économique d’un pays soit quelque chose de risible, c’est certain, mais il ne faut pas jouer le jeu de cette manière-là, avec ces individus qui en fait sont si faibles.

    Un individu fort est seul. Si vous voulez faire le choix des bons hommes politiques, de ceux qui ont donc un esprit fort et sain, qui peuvent maîtriser une situation, ne pas fléchir, ne pas se laisser influencer, et ne pas faire de ruses pour obtenir le pouvoir, ou quoi que ce soit, vous devez le regarder au nombre de groupies qu’il a autour de lui. Plus il en a, moins il est fort.

    Mais si par contre il se lève seul, et qu’il vous dise : « Bon, c’est certain j’appartiens à tel et tel courant de pensées, mais c’est moi qui parle, c’est moi qui vous invite à partager la vie de la nation, et c’est moi seul qui en prends la responsabilité », alors celui-là est un bon, et à celui-là vous pouvez faire confiance. Souriez à l’autre, invitez-le à manger un couscous chez vous, mais ne votez pas pour lui. Seulement, l’homme se laisse séduire, c’est la faiblesse qu’on lui reproche. Ne sois pas quelqu’un que l’on séduise. Je te le dis, sois quelqu’un qui pense et qui fait son choix, lucide, lucide.


    Revenons aux mantras.

    Nous avons parlé de cette substance créatrice en l’homme, qui est le mental supérieur. Il est composé d’une multitude d’atomes, parce qu’il n’y a pas de pouvoir sans la présence d’énergie, et que l’énergie est toujours concentrée dans des atomes, qui ne sont pas exactement ceux qu’étudient les scientifiques, mais qui leur ressemblent énormément, et qui sont simplement la partie invisible en fait de ces atomes physiques.
    Lorsque l’homme déclenche une invocation, il déclenche un pouvoir, il excite les atomes créateurs de son plan mental. Si les atomes créateurs ne sont pas encore assez éveillés, parce qu’il est encore en train de régler ses problèmes du plan astral, alors le mantra va l’aider à évoluer. Si l’individu est quelque peu développé sur le plan mental, cela va provoquer une montée des feux, une ouverture des chakras, et ainsi l’homme va acquérir plus de pouvoir.
    S’il est complètement réveillé sur le plan astral, la formule magique, le mantra, ou le mot, vont être des moyens d’exécuter sa volonté et le bien sûr les hommes. C’est pour cela qu’un mantra, dépend dans son efficacité, de l’individu qui le prononce, de son niveau d’évolution. Le mantra et la formule magique, sont intelligence et énergie.

    Tout mantra a le pouvoir et le devoir de vous faire rencontrer Dieu. Mais qui est assez élevé pour rencontrer Dieu ?

    C’est pour cela qu’il y a tant de malentendus autour du mot prêt, et que tant de gens disent : « J’ai répété celui-ci pendant dix ans et je n’ai jamais rencontré l’ange ».
    C’est vrai, mais c’est parce que l’énergie du mantra était occupée à rectifier vos erreurs d’abord, à trouver le moyen dans la vie quotidienne de vous apporter telle ou telle épreuve, pour vous dépouiller de tel ou tel encombrement énergétique, ou de vous ouvrir tel ou tel chakra, pour que vous puissiez rencontrer Dieu.

    Il en est de même pour l’invocation. Par l’invocation, l’homme déclenche une vibration dans son plan mental. Immédiatement cela crée, de manière schématique bien sûr, une sorte de lumière dans la substance mentale de la terre, et lorsqu’elle a atteint un certain nombre de vibrations seconde, de cette lumière un éclair jaillit et s’en va dans la zone où l’être invoqué vit et accomplit son plan d’évolution.

    Si l’être appelé, par exemple un ange, un maître, voit que la petite lumière qui clignote, ne clignote pas de façon assez claire, assez vive, assez efficace, il se dit : je ne peux pas descendre dans l’entier de mon être, parce que celui qui m’appelle n’est pas assez développé, et je risquerais de lui brûler son plan mental, et ensuite son plan éthérique. Donc je vais simplement envoyer ou un des guides ou bien ma bénédiction. Au fur et à mesure que l’individu fait l’invocation, c’est tout autant de bénédictions, mais tout autant de guides qu’il appelle autour de lui, et qui travaillent à lui développer le plan éthérique, et qui concourent à provoquer dans sa vie quotidienne les prises de conscience qu’il faut pour qu’il change de plan de conscience, de plan spirituel, et pour qu’il puisse rencontrer le maître, ou l’ange qu’il appelle.

    C’est là le pouvoir du rituel, le pouvoir des ascèses religieuses, de la discipline religieuse. C’est que même si l’individu n’est pas prêt à rencontrer Dieu, le fait de produire cet effort appelle tellement de guides, et d’autres types d’énergies, que ce sont ces énergies-là et ces guides-là qui le préparent à rencontrer celui qu’il appelle. S’il ne faisait pas ce travail, l’individu n’attirerait pas ces énergies et ces guides, et il mettrait une infinité de vies, d’incarnations, avant de pouvoir rencontrer Dieu.
     
    C’est donc une accélération. Le mantra, l’invocation, le rituel, le travail d’ascèse, le travail religieux, le travail mystique, sont une accélération de la descente de la spiritualité dans l’homme, ou de l’élévation de l’homme. Cela n’a pas été donné aux hommes en considérant que l’homme allait trop lentement.

    C’est parce que logiquement et humainement, on ne peut pas attendre que la race effectue toute seule, d’après la puissance et l’intelligence de ces atomes, une évolution à laquelle l’âme doit participer. Si on ne donne pas d’instruments à l’âme pour qu’elle descende dans sa personnalité, pour s’en enrichir et repartir vers Dieu, l’âme regarde sa personnalité faire n’importe quoi, selon la race, selon l’instinct, et elle est désespérée de voir qu’il n’y a pas d’évolution.
    Tandis que, si on donne un moyen à une race d’évoluer, soit par une religion d’abord, puis ensuite par une philosophie, une science et finalement par les thèses occultes, l’âme descend dans la matière, a plus de pouvoir sur elle et peut prendre encore plus possession de sa personnalité.

    Donc vous pouvez être davantage vous-même, et non plus seulement un composite d’atomes au niveau physique. Si l’humanité était laissée qu’aux comportements de ses atomes du plan physique, donc de ses cellules, il faudrait beaucoup, beaucoup plus de temps pour évoluer, que l’évolution que vous pouvez acquérir en faisant justement appel à votre âme et à toutes ces énergies du cosmos.

    C’est un fait que le corps physique a son intelligence, sa capacité d’évoluer, mais il est beaucoup plus long par son niveau de conscience, pas assez développé, mais de toute façon, l’évolution ne passe pas par l’action de la matière sur l’âme, mais par l’action de l’âme sur la matière, et cela est primordial.

    C’est pour cela que tous les gens imaginent que l’évolution se passe du bas vers le haut, mais c’est faux. Elle se passe d’un certain milieu appelé âme ou esprit, va vers le bas, puis remonte vers le haut. Par les expériences de la personnalité, l’âme oublieuse de son archétype va prendre possession de son individualité et se découvre par là même une âme capable d’agir, donc de créer. Redécouvrant un à un tous ses pouvoirs, l’âme se rend compte qu’elle est l’archétype, et elle devient l’archétype, celui qui est le fils de Dieu, l’éternel. Et c’est la roue qui remonte, qui remonte.

    Je vous écoute.
    - Oui mon frère nous sommes arrivés au terme de cette longue communication, et nous attendons une conclusion.
    - Vois-tu j’ai envie de m’amuser un peu avec toi, tu m’appelles ton frère, mais qui sait si je ne suis pas ton grand père ?
    - Oui, c’est un terme consacré.
    - C'était juste pour m’amuser avec toi.


    Très bien, puisqu’il est temps de se séparer, je voudrais, puisque nous avons commencé avec l’amour, terminer sur l’amour. Tout d’abord, sachez que tous nos cœurs réunis vous aiment. Nous sommes des milliers de guides, de disciples, d’initiés, d’entités, d’anges, imaginez qui vous voudrez, nous sommes des milliers à travers l’univers à apporter, en ce moment de changement, tout l’amour dont sont capables les cœurs des différentes races qui nous composent, et tout cet amour se déverse pour ajouter, à la lumière, la victoire, car la lumière a besoin de la victoire.

    L’amour a besoin de victoire. Un amour qui n’a pas de victoire n’est pas un amour vrai, un amour est toujours victorieux. Alors pour que l’amour soit dans ce nouveau monde, lorsque vous partirez de cette pièce, lorsque vous rentrerez chez vous, et chaque jour que vous aurez à vivre, je vous le demande, soyez victorieux. C’est cela le triomphe de l’amour, c’est cela la force de l’amour, croire à la victoire, et œuvrer pour la victoire, quels que soient les obstacles qui surgissent, tous les mécréants, tous les dragons qui viennent faire face. La victoire.

    Si l’amour a un synonyme qui est vie, elle a un flambeau, la victoire. Alors sortez, tous, pleins d’espoir et de victoire et au nom de l’amour, essayez de maîtriser tout ce qui ne va pas dans votre vie, au nom de l’amour, essayez d’arranger tout ce qui ne va pas aussi dans la vie de votre frère, de votre voisin, au nom de l’amour, essayez de changer ce monde.

    Si vous voulez que l’amour soit, il ne faut pas pleurer, il ne faut pas avoir peur, il faut au contraire sourire, et croire qu’il va gagner. Si nous sommes des millions à sourire, et si nous sommes des millions à porter cette torche du bien et de la lumière, la victoire sera là.

    Au nom de la victoire je vous salue, et dans l’amour je vous quitte.

     

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  • Question :

    Pourquoi les révélations sont-elles toujours données à de simples gens et pas aux chefs de file des églises et des organisations ou des autorités ?

    Vous savez, nous voudrions bien envoyer nos informations partout, même aux présidents, aux économistes du pays, à ceux qui détiennent le pouvoir comme je viens d’en parler, et à celui qui est berger sur sa colline. Tout le monde est inondé à chaque instant de l’information que nous lançons sans arrêt, un peu comme un émetteur lance son onde.

    La pulsion arrive, comme je vous ai dit, cette lumière de vérité arrive pour créer cette nouvelle ère. Mais elle ne peut pas arriver telle qu’elle est dans son énergie initiale, comme certains initiés l’ont décrite, parce qu’elle serait aveuglante et consumante, elle ne serait donc que destruction.
     

    Alors sur sa route, les hiérarchies la prennent en charge. D’abord, la hiérarchie solaire, c’est-à-dire tous les maîtres, toutes les entités qui résident dans le soleil la reçoivent et la mettent sur une certaine note universelle.
    Ensuite les hiérarchies des différentes planètes la transforment pour l’adapter et l’émettre à leur tour, afin que les différentes humanités, incarnées ou pas, puissent la recevoir.
    Et ainsi sur la terre, la hiérarchie planétaire de la terre reçoit cette lumière et constitue le relais. C’est pour cela qu’en ce moment, il y a une résurgence de tous ces maîtres et une extériorisation comme l’on dit de la hiérarchie, que tous ces maîtres deviennent un petit peu plus connus, publics, parce qu’ils ne peuvent pas faire ce relais sans devenir manifestés.

    L’énergie est un grand mouvement, il faut la prendre de cette manière, un immense mouvement qui va très vite. Alors ce mouvement ne peut pas être diffusé par un objet inerte. Prenez un maître qui, par exemple, veut rester inconnu de l’humanité, (il en existe qui suivent un chemin très solitaire), il représente un objet inerte, alors l’énergie de rédemption, de changement qui arrive ne peut pas utiliser ce maître-là.
    Par contre s’il existe un autre objet, comme un maître qui a accepté le service, qui s’est engagé et est devenu responsable de l’évolution des hommes pendant les siècles à venir, s’il a accepté ce poste, il devient une roue qui tourne, qui tourne très vite et il permet le passage de l’énergie, dans un degré acceptable pour l’humanité.

    Le maître reçoit et émet de manière constante. Donc, de jour, comme de nuit, et depuis des décennies, la terre est inondée de ces nouvelles informations, de ce nouvel état d’être, de ce nouvel état d’esprit, et s’ouvre tout simplement à celui qui entend, qu’il soit chef d’église, président, berger, ou garagiste cela ne compte pas.

    Est-ce que l’on ne pourrait pas faire quelque chose pour que ceux qui sont à la clef de la structure entendent ?

    N’oubliez pas une chose, c’est qu’un état de conscience n’est pas comme une boule kiés, on ne l’enlève pas comme cela. Un état de conscience c’est quelque chose qui se développe, et on en sort par une expérience personnelle, par une compréhension personnelle. La lumière qui vient n’a pas pour but de transformer les hommes contre leur volonté, mais de s’emparer des hommes de bonne volonté, pour établir dans le monde la bonne volonté, et la nouvelle Jérusalem.

    Ceux qui ne peuvent pas intégrer cette bonne volonté de la lumière, vont tout simplement s’écrouler, parce que ceux qui vont entendre vont être de plus en plus nombreux, ils seront, notamment, cette nouvelle race de jeunes gens dont j’ai parlé et qui prendront peu à peu le pouvoir sur un plan économique et politique. Ils ne seront pas spécialement les envoyés de Dieu, choisis, élus etc., mais des gens d’un certain niveau qui auront le choix d’entendre ou de ne pas entendre. Mais nous savons que pour la plupart ils entendront, parce que nous connaissons leur état de conscience, et qu’il faudrait vraiment un énorme accident pour qu’ils n’entendent pas.

    Cet accident-là n’est pas prévu, n’est pas admis, parce qu’ils se sont engagés depuis très longtemps. Une passation de pouvoir de cette sorte ne s’improvise pas d’une génération à l’autre, cela s’établit plusieurs siècles à l’avance. En fait, la France, puisque nous parlons de ce pays, a choisi son destin depuis la révolution de 1789, elle a choisi son destin typique, et depuis cette date, elle n’arrive pas à se sortir du destin qu’elle s’est choisi, elle tourne toujours autour du même problème de choix, autour du même problème de la sélection de la puissance, donc de la reconnaissance de la vraie puissance.

    En France, je ne dis pas cela parce que c’est un pays de tête ou un pays que nous préférons, mais si en France il y avait une masse de gens qui connaissait ce qu’est vraiment le pouvoir, le pouvoir réel, et qui repère qui le détient, (mais il n’est pas encore là), et le mette à la tête du pays, alors l’Europe serait complètement changée.

    Cela dépend de la France, parce qu’une grande horloge ne peut fonctionner que si tous les rouages sont en parfaite santé, et que s’il n’existe pas de grain de sable. Or à l’heure actuelle tous les pays sont plus ou moins positionnés, sont plus ou moins dans leur axe, celui qu’il devait véritablement suivre, la France ne l’est pas. La France est une puissance qui bascule, non pas vers les ténèbres ou quoi que ce soit d’autres, mais elle est dans les sables mouvants.

    Regardez comme cela bouge, bouge, c’est le mal de mer, parce que la France ne connaît pas ce qu’est le pouvoir réel, parce que la France n’a pas encore reconnu la valeur de la discipline, la France ne sait pas ce qu’elle veut, et ne sait pas non plus ce qu’elle se veut. Alors quand ce peuple aura fini de tourner à droite, tourner à gauche, tourner au centre, ou ailleurs, je ne dis pas cela pour signaler les étiquettes politiques, mais quand les Français auront vraiment une conscience politique, une conscience de citoyen, une conscience de groupes, alors l’Europe sera, la véritable Europe, pas celle qui est économique et juridique non, l’Europe des nations.

    Avant cela la véritable Europe ne sera pas, et avant que l’Europe soit, il faudra encore un certain temps. Tant que l’Europe ne sera pas, la paix dans le monde n’existera pas. Lorsque deux chiens sont face à face, ils veulent forcément déterminer leur puissance, se mordre, s’arracher l’os, vous en mettez un troisième, il n’y a plus cette confrontation, au contraire ils se suspectent, ils se regardent et ils attendent, mais comme ils voient que chacun reste tranquille, que chacun respecte son os, que personne n’essaye de se voler, alors chacun retourne dans son territoire. Un ménage à trois est toujours mieux qu’à deux, et ce n’est pas la vie de couple que j’expose là, c’est politique. Il ne faut jamais laisser les puissances sur un axe, c’est là le problème, il faut toujours créer un triangle.

    Vous pouvez me dire, qu’il n’y a pas que l’occident, que l’Europe qui existe à l’heure actuelle, il y a aussi la Chine, par exemple, qui représente un nombre immense d’individus et qu’il faut aussi prendre en compte. C’est vrai. Mais ce n’est pas véritablement les nations que l’on détermine dans ce genre de discours, mais les rayons. Le rayon comme celui de la Chine s’inscrit dans le rayon d’un autre pays, comme par exemple l’URSS. Chaque pays à son rayon, chaque continent a aussi son rayon, et c’est cela qui détermine les rapports de force en fait.

    Quand je parle de l’Europe, des États Unis et de l’URSS, ce n’est pas parce qu’il n’y a que ces trois continents-là, ou que ces trois civilisations-là qui nous intéressent et qui composent le destin du monde, mais à leur rayon, sont attachés d’autres pays, comme la Chine a le même rayon que l’URSS sur un plan politique, mais surtout sur le plan du développement de l’esprit et de l’âme. Ce qui fait que lorsque je parle par exemple de l’est, c’est tout l’est qu’il faut imaginer, l’URSS et les Chinois. Les Indes par exemple ont le même axe de développement, donc le même rayon d’âmes à développer que l’Europe, et plus principalement les Français.

    Chaque pays a un rayon qui le détermine plus spécifiquement, comme il y a aussi un rayon pour chaque province, comme il y a un rayon pour chaque être humain, et pourtant vous faites partie d’un rayon national. À l’intérieur de votre corps, chaque organe a aussi son rayon, c’est-à-dire son type vibratoire, son type d’énergie. Mais plus la vision grandit pour n’être plus qu’une vision universelle, et moins les rayons sont nombreux, et plus les peuples se fondent et se confondent dans un même rayon. Ce qui fait que, par exemple, le rayon de la France, celui de l’Italie, celui de l’Angleterre ou de n’importe quel pays, ne va pas forcément être le même rayon que leur rayon de destinée.

    Il existe un sceau magnifique sur cette terre, une image qui est trop souvent associée uniquement au peuple juif, parce qu’il est vrai que c’est lui qui l’a le plus vécu, le plus porté : le sceau-de-salomon, les deux triangles entrelacés. C’est la plus belle image de l’homme parfait, de l’univers réalisé. Lorsque le monde sera arrivé à ce point d’équilibre, c’est l’image qu’il y aura au fronton de tous les bâtiments officiels. Non pas en mémoire du peuple juif, mais tout simplement parce que c’est la vérité, c’est l’équilibre parfait.
     

    Pour en revenir à votre question, je peux quand même vous rassurer, dans les hautes sphères de la politique, de l’économie, de l’industrie, des religions, des théosophies, il y a quand même des gens qui comprennent ce qui doit avoir lieu, et ce qui se passe. Mais malheureusement ils sont bloqués par une telle armada de principes et d’individus sclérosés, qu’ils ne peuvent rien faire, simplement regarder tout s’écrouler, et faire un travail presque anonyme auprès de leurs alliés les plus directs, et auprès des gens qu’ils peuvent, par hasard, toucher.
     
    Pour changer de fond en comble les valeurs, il faut avoir la collaboration totale de tous ceux qui participent à la construction de ces valeurs, ou du peuple dans son entier. Pour changer les valeurs et faire arriver celle dont je parle, on ne peut pas compter sur le peuple, c’est impossible, parce qu’il n’y a pas assez d’initiés dans le peuple, il n’y a pas assez d’individus qui connaissent les véritables valeurs, puisqu’ils sont esclaves des fausses, donc on ne peut pas espérer que le changement vienne d’eux. Il faut donc miner les fausses valeurs à leur base, et faire en sorte que la société se dissolve. Mais rassurez-vous ils entendent, et il y en a plus que vous ne le croyez mais ils ne peuvent rien faire. C’est comme un bon président lorsqu’il est entouré de ministres qui ne valent rien, ou vice versa d’ailleurs.

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  • Amour et pouvoir.

    Question :
    L’amour et le pouvoir semblent être deux concepts qui s’affrontent. Comment conjuguer les deux ?

    Considérés d’après leur concept divin, amour et pouvoir sont une synthèse, alors que sur un plan physique ils se combattent. Amour et pouvoir ne sont pas thèse et antithèse, au contraire, comme je viens de le dire, ils sont synthèse, mais il faut savoir de quel pouvoir on parle et quel pouvoir est exercé sur la terre.
    Si l’on voulait parler correctement de l’amour, il faudrait remettre en cause le pouvoir. Mais établir l’amour ou un pacte d’amour sur la terre, par une religion, une église, ou enfin par une société d’amour, ne veut pas dire que le pouvoir n’existe plus, que l’on est tous dans les prés avec les marguerites et les coquelicots, et que tous les petits frères et toutes les petites sœurs s’embrassent, font la ronde, jouent à la marelle et ne se soucient plus de l’orage qui peut arriver, de la moisson qui est à faire, et de toutes les autres choses qui sont à structurer pour vivre sur un plan physique.


    Au contraire, l’amour a besoin du pouvoir et vit grâce au pouvoir, pour se perpétuer, et pour avant tout, se perpétuer dans l’équilibre et l’harmonie. L’amour sans le pouvoir est quelque chose de faux, d’illusoire, et de complètement vain. C’est l’amour que la plupart des disciples naissants connaissent, et c’est à cause de cet amour qu’ils se brûlent les ailes, et qu’ils se rendent compte qu’au bout de leurs actions plus au moins désintéressées, ils n’ont fait qu’y perdre, perdre d’eux-mêmes, de leur réputation, de leur crédibilité, de leur argent etc.

    Or, l’amour joint au pouvoir permet d’exercer un autre concept, la justice, car on ne peut pas parler d’amour sans parler de justice, ce qui permet de s’établir, et d’être crédible, d’être une force et d’être réel. Un individu qui veut être amour doit être justice.

    C’est pour cela qu’il y a toujours tant de problèmes à faire connaître la notion de l’amour à un disciple naissant, ou à un profane. Parce qu’il croit qu’aimer, c’est tout accepter de l’autre, d’être aveugle comme dit votre proverbe, l’amour rend aveugle. C’est faux.

    Au contraire, l’amour véritable permet de mieux connaître son prochain et de l’aimer malgré ce que l’on sait de lui. Ça, c’est l’amour. La plupart des gens qui aiment, dès qu’ils connaissent l’autre et cet autre qui n’est pas plus parfait qu’eux-mêmes, finissent par se refroidir à cause de toutes les négativités et les aspects morbides du caractère de l’autre.

    Le but de l’amour n’est pas de mettre un plâtre sur toutes les façades du monde et de dire : « Regardez comme les façades sont belles », peu importe si à l’intérieur les canalisations sont rouillées, si les rats ont infesté la cave et le grenier.
    L’amour ce n’est pas cela, ce n’est pas un masque, un plâtre d’argile, c’est au contraire une grande lucidité. « Très bien, tu es un loup, je vois tes longues dents, et je sais que tu vas me manger. Mais qu’importe, ça, je le sais. Mais tant que les forces du bien m’autorisent à te faire face, je te ferai face, et te faisant face, j’essaierai de te rendre agneau, de te montrer que derrière tes longues dents il y a quelqu’un qui sait aimer autant que je peux t’aimer malgré tes longues dents. »

    Aimer ce n’est pas regarder l’autre comme étant un enfant incapable de penser ou de faire le mal. Aimer, c’est aimer malgré tout, et c’est ce que je voudrais que les humains comprennent. Aimer, c’est aimer malgré tout.

    Ce n’est pas dans une grande exaltation, ouvrir son cœur à tout ce qui passe. « Je dois aimer le voleur parce que Jésus l’a dit, je dois aimer l’assassin parce que Jésus l’a dit ». La chose ne se passe pas ainsi. Si Jésus a dit vous devez aimer même celui qui pèche, ce n’est pas pour oublier sa disgrâce, les erreurs qu’il a commises. C’est tout simplement pour vous faire connaître quelle véritable partie de la personne a besoin de votre amour, et quelle autre partie de la personne est à corriger, donc nécessite votre jugement.

    Dans le voleur ou l’assassin, ce n’est pas la part de cet être qui a volé ou assassiné que vous devez aimer. Au contraire, vous devez la corriger cette part, la rééduquer, réinsérer l’individu. Là où vous commettez une erreur en n’aimant pas l’individu, c’est en oubliant, qu’avant tout, il est une étincelle divine, une part même de l’univers, exactement comme la fleur, le rocher, le chien, le chat et vous-même faites partie de l’univers.

    C’est à ce titre-là que vous devez aimer, pas à un autre, pas en aveugle. Aimer en aveugle n’est pas un amour réel, car sitôt que vous subissez une injustice, votre courage pour aimer est abattu. C’est ainsi que des gens sur le chemin, se mettent à aimer subitement parce qu’ils se sentent envahis d’une exaltation, d’une dévotion, ou d’une ferveur mystique, et au bout de quelques revers infligés par la société ou la vie commune avec les autres personnes, ils se refroidissent et se disent que finalement l’amour n’existe pas, que ce sont des inventions divines, des inventions d’artistes.

    Comme toutes choses venues d’ailleurs, comme toutes choses venues du ciel, l’amour a besoin d’un certain état de conscience pour s’effectuer à travers chaque individu et dans les sociétés. On ne peut pas réclamer de l’amour à quelqu’un qui est dans un état de conscience trop bas. Il aura besoin d’être aimé, il aura besoin d’aimer c’est certain, mais uniquement sur un plan affectif et émotionnel, c’est-à-dire exactement comme un enfant.

    Regardez dans la société, la plupart des adultes en sont encore là, dans leur négociation avec l’amour. Le mari, à travers la femme continue à chercher la mère, la protection. La femme, à travers le mari, continue à chercher le père, la protection, le soutien, la force, et quelquefois même le besoin d’obéir. Tant que l’humanité, bien que formée d’individus de quarante, soixante ou cent ans, restera à un niveau d’adolescent dans sa relation avec l’amour, elle ne pourra engendrer des hommes libres.

    Regardez tous les problèmes qu’ont les adolescents à cause de l’amour, toutes les jalousies que cela fait naître. Parce que, sitôt que l’on se place dans l’amour sur un niveau affectif et émotionnel, je dirais trop affectif, il y a la notion de propriété, d’exclusivité qui germe, et c’est la racine de toutes les jalousies, de toutes les déceptions, de toutes les détresses, de tous les manques si par malheur un divorce, une mort ou une séparation arrive.

    Lorsque vous m’entendez parler d’affection, et d’émotion quel est donc le synonyme parfait de l’amour pour que l’humain puisse le comprendre ?
    Si ce n’est pas affection et émotion c’est donc quoi ?


    Le meilleur synonyme de l’amour c’est le mot vie. Il transporte l’image exacte de ce qu’est l’amour. Imagez ce qu’est la vie, l’émotion que produit la  vie quand vous la voyez naître, quand vous êtes témoin d’une naissance, quand vous devenez père ou mère, ou quand votre chienne a des petits et que vous êtes devant le spectacle miraculeux de la vie. Est-ce que vous sentez ce frisson ? L’amour c’est cela, c’est la vie. Mais quelle vie ?

    Vous voyez donc qu’en voulant parler de l’amour on parle absolument de tout ce qui constitue l’être humain, le pouvoir et la nature de la vie. C’est pour cela que l’on ne peut pas parler de choses divines de manières dissociées, qu’on ne peut pas dire Dieu est ceci, Dieu est cela, le maître est ceci, le maître est cela, parce que tous ces concepts ne sont que des aspects composant une seule et même chose. Il ne sert donc à rien de travailler d’un côté le pouvoir et d’un autre côté l’amour, il faut au contraire faire la synthèse.

    Qu’est-ce donc la vie, si pour connaître l’amour il faut d’abord passer par la vie ?

    Regardez ce qu’est votre vie au quotidien, votre vie de couple, votre vie professionnelle, avec vos amis. À quoi sert tout ce déferlement d’expériences, d’actions, de compromis. Quel sens a cette vie ?

    À travers toutes ces expériences, tous ces mouvements, tous ces actes, ce qui vous est proposé c’est justement de découvrir l’amour. C’est pour cela que vous ne le connaissez pas, c’est pour cela que vous vous interrogez à propos de lui, parce que c’est la récompense finale en quelque sorte, c’est la découverte finale.

    Comme un maçon qui a d’abord creusé, enlevé tellement de terre, découvert des roches difficiles à retirer, découvert des nappes d’eau difficiles à neutraliser, qui est descendu au plus profond de la terre pour poser les fondations de son édifice. C’est cela que vous êtes en train de faire, c’est ce que permet justement l’incarnation. L’incarnation c’est descendre sur un plan physique, aller en bas, et comme un maçon creuser pour poser les fondations.

    Si on comprend que le maçon a besoin de poser des fondations, pourquoi l’homme a-t-il besoin de descendre dans la matière, pour quelles fondations ?

    Ce ne sont pas les mêmes c’est certain, mais cela représente les mêmes intérêts et c’est tout aussi primordial, ce sont les équilibres. Sans les fondations, l’édifice n’a pas d’équilibre et il s’écroule. De la même manière l’homme en descendant dans sa chair, dans la vie physique, dans les profondeurs, va découvrir les équilibres et ces équilibres découverts, il va rencontrer les grandes notions telles que l’amour, Dieu, l’éternité, l’immortalité etc. Et à ce moment-là, il devient une croix, au lieu d’être un cube dans lequel il est enfermé, cube qui représente la matière, le quatre.
    Lorsque les équilibres sont découverts, le quatre explose, se déploie et il devient une croix qui se met à tourner dans l’univers. Dès que l’homme associe au mouvement de l’univers son propre mouvement, il est à même de comprendre les grandes notions comme l’amour.

    Je reviens à la notion de la vie synonyme de l’amour.

    Dans votre vie quotidienne vous faites des expériences, vous avez des heurts, des problèmes, c’est une perpétuelle confrontation avec d’autres forces, avec d’autres états d’esprit, d’autres états de conscience, d’autres blocs. Tout ceci est comme un théâtre, un terrain où chacun a droit à sa découverte de la manière qu’il souhaite et comme il peut.
    C’est pour cela, comme je l’ai déjà dit, qu’il ne faut pas que vous espériez, où que vous vouliez un monde parfait, c’est inutile. Un monde parfait n’a plus de valeur, parce que l’individu ne peut ni apprendre, ni exercer sa liberté pour apprendre quelque chose. C’est comme s’il existait une immense université, avec tous les fonds qu’il faut pour cela, avec les meilleurs professeurs, les meilleurs instruments, les meilleurs livres, et qui n’accepterait pas des élèves à former, mais seulement des élèves qui ont tout compris.

    Vous comprendrez bien que dans cette université-là, aucun élève ne rentrera parce qu’en fait, il n’y aura que les professeurs qui seront capables d’y rentrer, ceux qui ont donc déjà compris. Mais une école, une université n’est pas là pour enseigner à ceux qui savent, elle n’a pas cette fonction. Une école a justement la fonction d’accueillir ceux qui ne savent pas, et représente une structure où ils pourront apprendre, et cette structure est animée par ceux qui savent.
    Mais vous connaissez l’ambiance des classes, vous savez que les élèves se comportent de façon bizarre même si le professeur arrive avec son autorité. Il y a des élèves qui, malgré tout, ne veulent rien apprendre, et d’autres qui apprennent très vite et avec bonne volonté.

    Le terrain de la terre est exactement comme celui-là, une école, avec par-ci, par-là, clairsemés tout autour du globe, des professeurs, des disciples, des initiés, des messies qui arrivent cycliquement pour enseigner aux hommes comment vivre. Ensuite, à l’intérieur de l’école, les individus sont libres d’apprendre et d’expérimenter ce qu’ils ont appris comme ils le veulent. Là, est tout l’intérêt de l’incarnation.

    Si vous étiez sur une terre où tout était réglementé pour avoir une histoire qui ressemble à un monde parfait, un monde idéal, personne ne serait heureux, personne ne pourrait expérimenter ce qu’il est, ne pourrait expérimenter une erreur. Et là, les plus jeunes me comprendront, parce que vous savez combien il est capital d’expérimenter, même une erreur. Ils se disent : « Même si je dois me tromper, je veux le faire quand même, parce que c’est ma vie, parce que je veux bouger, parce que je veux être ».

    Si un Dieu quelconque au nom de l’autorité ou au nom d’un monde parfait édictait des lois, « tu ne feras pas ceci, tu ne feras pas cela », l’individu ne pourrait même pas évoluer. Rien ne sert donc de mettre en place un plan d’évolution si on ne donne pas à l’homme la liberté d’évoluer, donc la liberté d’agir, la liberté de faire.

    Alors, vous pouvez me dire, puisque l’évolution doit se faire avec la liberté d’action, la liberté de faire des erreurs, si sous ce prétexte-là on doit endurer les erreurs des autres, même dans les cas les plus dramatiques où l’on risque sa propre vie comme vis-à-vis de l’assassin, du violeur, du voleur, du terroriste etc. est-ce qu’il ne faudrait pas que Dieu intervienne tout de même pour protéger les autres ?

    C’est naturellement une grave question, et ne croyez pas que les guides, les maîtres ou le conseil suprême négligent cette question, absolument pas. Mais le fait est que, la loi du karma existant, une erreur qui porte un très fort préjudice à quelqu’un, dans une autre vie, celui qui a porté préjudice va rencontrer le même préjudice qu’il a porté autrefois, et celui qui subit le préjudice, va au contraire être favorisé d’une aide supérieure qu’il n’aurait pas méritée en d’autres cas.
    Ce n’est pas qu’on donne un ticket bonus. « Tiens, puisque tu as reçu alors que ce n’était pas prévu, puisque tu as souffert alors que ce n’était pas ton tour, on te donne un ticket pour avoir droit à un bonheur dans ta prochaine vie. » Non, ce n’est pas une compensation légère. C’est vraiment l’œil des maîtres qui descend et qui prend en considération la situation, et qui essaie de rembourser par puissance dix, mille, et deux mille l’erreur qui a été supportée.

    Maintenant, la loi du monde étant équilibre et les guides étant si nombreux auprès des hommes et des individualités, que généralement ceux qui ne méritent pas du tout ne sont jamais face à de tels événements. Ce qui ne veut pas dire qu’ils ne vont pas les subir, mais ils ne vont pas en souffrir . Car là aussi il y a une autre loi que l’individu doit apprendre s’il veut vivre correctement, c’est le détachement.

    Pour un individu X subir par exemple un vol, cela va représenter la pire des catastrophes. « J’ai tellement travaillé pour m’acheter la télévision, le magnétoscope, les lits, le divan, et je me suis tellement privé. Pourquoi dans cette société existe-t-il des méchants, qui prennent plaisir à venir tout vous dérober ? » Et c’est les grands pleurs qui commencent.
    Pour un autre individu avec une conscience plus éveillée, je ne parle pas d’élévation mais simplement d’éveil, il va se dire : « Bon, c’est un fait, ce n’est pas plaisant du tout, il va falloir tout recommencer, mais j’ai la force, je suis un être vivant et j’écrase le voleur, je ne lui permets pas de me détruire jusque dans ma moralité. Qu’il emporte mes bijoux, qu’il emporte les télévisions, les frigos, les tables tout ce qu’il veut, mais il ne me détruit pas. »

    Qu’elle est l’importance de cette réaction ?
    Vous pouvez me dire que c’est très facile à imaginer, mais on ne voit pas ce que cela peut rapporter, et quelles réparations cela amène ?


    Cela opère sur tous les plans. Parce que cela prouve le sens que l’individu donne à la vie. Il y a celui qui se plaint d’avoir été volé et qui ne vit donc que par rapport à ce qu’il possédait. Il vivait par rapport à son magnétoscope et sa télé, par rapport à la couleur de son divan, au bois précieux du lit de sa chambre, à sa tapisserie. Et il y a l’autre, celui qui reconnaît que ce n’est pas très intelligent d’avoir été volé, mais il vit d’après les véritables lois et il sait que la véritable vie est en lui. Tout ce qu’il possédait n’était que des accessoires momentanés. Sa véritable vie et sa véritable valeur, sa véritable richesse sont en lui, et c’est là la différence.

    Si vous voulez vivre d’une manière libre il ne faut plus vivre d’après ce que vous possédez. Si vous vivez d’après ces clichés-là, ces valeurs-là, forcément dès que l’on vous vole le magnétoscope, ou dès qu’il tombe en panne votre vie s’arrête aussi. Si vous investissez les valeurs et le sens de votre vie dans votre entreprise, dès que votre entreprise fait faillite, automatiquement, votre vie fait aussi faillite.

    Si vous l’investissez dans la société, dès que la société est en mouvement, parce qu’elle doit changer, s’écrouler avant de renaître, alors vous aussi vous vous écroulez, parce que vous positionnez le sens et les valeurs de la vie sur quelque chose qui est toujours à l’extérieur de vous et non pas en vous.
    Vous utilisez donc toujours d’autres jambes que les vôtres pour faire la marche qui doit se faire sur la surface du monde. Si je n’ai pas mon ami, si je n’ai pas ma femme, si je n’ai pas mon mari, si je n’ai pas mon père, si je n’ai pas mon psychiatre, mon médecin, ceci, cela, je ne sais plus vivre.

    Pour vivre, il faudrait d’abord se trouver dans un dénuement le plus complet, et je souhaite que chacun se trouve suffisamment longtemps dans la pauvreté la plus grande pour qu’il retrouve une clarté d’esprit. Cette société a apporté de grandes et de bonnes choses, mais aussi de très mauvaises à cause de la consommation. Elle a trop permis le déplacement de la notion des valeurs, du sens de la propriété, des objets, de la notion de la vie.

    Autrefois un homme était heureux parce qu’il était face à sa terre, parce qu’il travaillait sa terre, parce qu’il voyait les saisons défiler, et il travaillait en rapport avec les saisons. Il y avait un équilibre, une harmonie. Il était heureux du fruit de la terre, il l’aimait, et la terre le lui rendait. Il y avait la vibration de la vie, la vibration de l’amour.
     
    Cela n’est pas suffisant pour évoluer, c’est certain, il faut aussi apprendre sur tous les plans, que ce soit de manière scientifique, théosophique ou occulte, mais sans négliger la notion de la vie, ce que l’homme néglige. Alors il fait des substitutions. Il commence par se dire, je suis si j’ai un métier, ou je suis si j’ai épousé tel homme, je suis madame un tel, madame la présidente, madame la générale, etc. Je suis si j’ai tant d’argent, je suis si j’ai mon appartement, et si j’ai un appartement à la mode.
    L’homme a déclenché comme cela de nombreux clichés qui, au lieu de lui apporter une sécurité, un bien être, lui apporte la névrose, la schizophrénie, le manque d’énergie, la peur, la crainte et finalement fait basculer la société.

    Pour qu’une société se perpétue, elle doit s’établir sur des fondations réelles et non pas sur des fondations illusoires. Car même si une société s’appuyait sur le pouvoir qu’est l’argent, cela ne représenterait pas un problème pour sa perpétuité. Le problème c’est que comme l’homme est faux, il imagine toujours des ruses, l’homme imagine toujours quelque chose pour la substituer de la véritable valeur, il ne peut pas s’en empêcher, c’est une maladie. Ce qui est vrai, il ne le comprend pas, alors dans son aveuglement il substitue, et il ne s’aperçoit de son erreur qu’une fois que tout s’est écroulé.
    Si, par exemple, la société ne s’appuyait que sur la valeur qu’est l’argent, elle durerait quand même. Mais le problème c’est que l’homme a substitué à l’argent sa véritable valeur. Il a fait du papier, et un papier qui n’a même pas de valeur en lui-même, puisque dès qu’une puissance le décide, le papier perd ou monte en valeur exagérément.

    Alors où est la véritable valeur de l’argent ?

    Elle est nulle en fait, puisqu’elle peut-être discutée, achetée, puisqu’on peut s’en servir pour faire du chantage. L’argent n’est donc pas la fondation de la société, et une société peut s’écrouler si ce n’est pas, au moins, cette fondation-là qui la soutient.
    C’est malgré tout la fondation de base, mais le jour où les hommes s’attaquent à cela, ils ne s’aperçoivent pas qu’ils scient la branche sur laquelle ils sont assis. Depuis longtemps l’or ne vaut plus rien dans l’esprit des hommes. On ne monnaie plus avec l’or, on monnaie avec du papier et c’est l’erreur tragique commise par les hommes. Ils ont voulu instituer un pouvoir qui n’existe pas, un pouvoir qui n’est vivant que dans l’esprit des puissances, qui ne repose que sur les acquis de ces puissances, comme le rayonnement politique, le rayonnement de la puissance des armes, la puissance atomique.

    Entre deux nations, lorsque l’on arrive à une certaine égalité de rayonnement politique et de la puissance armée, si on enlève le pouvoir de l’argent, mais de l’argent véritablement négociable, c’est-à-dire qui repose sur une véritable valeur telle que l’or, telle que l’argent, telle que les autres choses du fond des mines, si on enlève toutes ces véritables références, il n’y plus de circuit de négociations, il ne reste plus que la dégringolade où sont entraînés tous les rapports de force.
    Si les valeurs ne sont plus négociables, alors négocions les hommes, c’est tout ce qu’il reste. « Je te donne telle région, mais attention, tu ne vas pas empiéter sur celle-là, parce que celle-là est à moi. Je veux bien que tu commences à répandre une nouvelle philosophie ou une nouvelle politique dans telle région du monde, mais tu ne vas pas dans celle-là, parce que c’est là où j’ai le plus d’intérêts. » C’est ainsi que les puissances s’arrangent. Elles ne négocient plus que des zones d’influence. Donc, elles vous négocient.

    À l’heure actuelle, les hommes politiques ne pensent plus posséder des terres comme autrefois, ils détiennent des âmes et c’est ce qui a fait le grand changement dans la politique, que sont nés tous ces discours politiques, toutes les campagnes pour les élections. Il s’agit de vous convaincre messieurs, mesdames, de vous acheter messieurs, mesdames, de vous posséder messieurs, mesdames.

    Les puissances veulent négocier les hommes et c’est là où ils n’auront pas raison de moi. Si la puissance veut négocier avec les enfants de Dieu, et contre les enfants de Dieu, si les puissances les prennent pour marchandise, c’est là que j’écrase la puissance, que la puissance entende et comprenne ce qu’elle veut entendre et comprendre. Alors naturellement les gens puissants du monde peuvent rire, et dire mais qu’est ce qu’il peut faire celui qu’on ne voit même pas, le grand invisible ?

    Il ne faudrait pas oublier que nous avons parlé d’une grande notion, d’une notion primordiale au début du discours, la notion de pouvoir. Si nous tolérons que les hommes jouent, s’amusent avec ce qu’ils croient être le pouvoir, parce qu’on leur laisse d’après le plan et la loi de l’évolution disposer, dans une certaine limite de liberté, du pouvoir sur d’autres, du pouvoir sur la terre, nous avons, et avant tout le monde de la terre, le pouvoir.

    Que représente tous les discours des hommes politiques face à un seul archange de l’univers ?

    Toutes les bombes, tous les missiles du monde à l’endroit où descend l’archange n’y feraient rien. Par contre, un seul son de l’archange peut faire s’éveiller simultanément trente volcans. Un seul son de sa bouche peut soulever un océan. Même s’il est vrai que l’homme est une chose admirable, une création sublime et qu’il mérite tous nos soins, il est vrai aussi que dès qu’il s’amuse à bafouer trop longtemps les lois, et la vie de son prochain, il ne représente plus rien, qu’une misérable fourmi. Et que faites-vous des fourmis quand elles envahissent la maison ? Un petit coup d’insecticide par-ci, par-là, et vous en tuez des milliers durant une journée.

    Tant que la fourmi ne devient pas désagréable et nuisible dans votre maison, vous la respectez, mais si elle vient vers vous et qu’elle vous gène vous la détruisez. Je ne dirais pas qu’il en est de même avec les lois divines, mais, de temps en temps, il est bon de démolir l’édifice. Il ne s’agit donc pas de massacrer les hommes, de les tuer, mais de démolir leur édifice. Et lorsque l’édifice s’écroule, il semble aux hommes que tous les châtiments du ciel leur tombent sur la tête et qu’ils sont châtiés jusque dans leur chair, et ce n’est que l’édifice qui est soufflé comme un château de cartes.

    Une société qui n’a pas de véritables valeurs, qui ne reposent pas sur une véritable puissance, même si ces valeurs sont matérielles, cette société n’est rien, et il faut peu pour la souffler. C’est ce qui se passe à l’heure actuelle, non pas parce qu’un Dieu ou des Maîtres ont décidé qu’en occident les valeurs n’allaient plus et qu’il fallait démolir l’édifice. C’est simplement l’approche de la vérité qui crée un tel contraste avec la somme d’ignorances et d’illusions sur lesquelles les hommes ont bâti leur société, c’est cette confrontation qui fait écrouler l’illusion.

    Personne ne juge et se demande qui dois-je châtier maintenant, de quelle apocalypse suis-je l’ange de la mort, et combien d’âmes dois-je faucher ?
    Le jugement, c’est l’approche de la vérité à certains cycles, à certaines heures cosmiques, à certaines conjonctions planétaires et conjonctions du système solaire par rapport à des constellations. Car ce qui se passe ne concerne pas spécialement la terre, la petite terre, mais cela concerne aussi tout un système solaire, et après, cela devient un axe de système à constellation.

    Il se passe donc des moments où les axes sont les uns en face des autres et permettent la descente d’une énergie. À ces moments, la vérité, pure lumière, de grâce et de vie descend. Mais au fur et à mesure qu’elle descend, les hommes commencent à sentir son approche, et tout ce qui est ignorance, erreur, illusion, méchanceté, toutes ces choses commencent à s’écrouler. Non pas que cette lumière décrète que toute ignorance doit être combattue, mais simplement lorsque le soleil se lève, la nuit s’en va. Le fait même que la lumière apparaisse, les ténèbres en sont remplis.

    L’ignorance ne disparaît pas comme un diable en hurlant et en courant vers d’autres ténèbres pour exercer ces méfaits. C’est simplement l’espace qui est occupé par autre chose que l’ignorance. Et comme l’ignorance, l’illusion ou l’erreur ne sont que de l’éphémère, de l’irréel, automatiquement, dès que la réalité arrive et occupe son espace tout ce qui était irréel s’arrête, comme lorsque vous vous réveillez, vous arrêtez votre cauchemar.
    Mais quand vous y étiez dans votre cauchemar, vous étiez certains d’appartenir à ce cauchemar, vous étiez certains de subir toutes les choses que vous avez subies, d’être proche du délire, d’avoir eu peur, d’avoir frissonné, d’avoir tant couru parce que pourchassés, et si quelqu’un vient et vous réveille, vous vous réveillez à votre véritable monde, et vous concluez que ce n’était qu’un cauchemar.
     
    L’approche de la lumière fait exactement la même action. Les hommes sont embués dans des ténèbres, ou une forme de ténèbres, et à l’intérieur de ce magma d’ignorance et d’erreur, ils créent toutes sortes de choses, ils créent des sciences qui n’ont ni queue ni tête, qui ne les rapprochent pas de Dieu en tout cas.
    Ils font des erreurs, ils commettent des crimes, ils édifient des sociétés qu’ils détruisent eux-mêmes. Dieu n’a rien contre une société matérialiste. Ce n’est pas le matérialisme de la société qui est mis en jugement. C’est le fait que le matérialisme ne repose pas sur une véritable valeur, c’est ça le problème. Si le matérialisme reposait sur une véritable valeur comme par exemple celle de l’or, celle du diamant, des choses vraiment négociables, que l’homme puisse vraiment gagner de lui-même, et où chacun aurait sa chance en fait, d’après sa puissance de travail, sa puissance de commerce, son intelligence, Dieu n’aurait rien contre ce type de société, du moment qu’elle laisse la liberté et le respect à tous, même si cette société ne se souciait pas de Dieu.

    Le problème de la société actuelle c’est que votre structure, ou la puissance qui s’y est installée, ne donne plus la liberté aux hommes, la liberté d’expérimenter. Au contraire, les puissants de ce monde font tout pour investir l’esprit des gens, pour s’approprier la pensée des gens, pour programmer les gens. Et c’est là, où ça ne va plus. C’est là où Dieu et les Maîtres disent non.
    Même cet enfant qui était méritant, que j’ai envoyé dans ce monde, n’a pas pu trouver la place qui lui convenait, parce que les puissances dites politiques, d’institutions, ou autres, font tout pour prendre un pouvoir illusoire, qui n’est en fait qu’un pouvoir de personnalité, et ce pouvoir débouche sur une seule chose, la folie.

    Et je n’ai pas peur de le dire, et je les accuse. La plupart de ceux qui dirigent la vie politique et économique de ce monde, ne sont pas des gens sains d’esprit. Ils paraissent naturellement équilibrés, mais l’homme peut paraître mille choses et le diable aussi.

    Une course fanatique s’est déclenchée depuis quelques décennies sur ce monde et mène le monde à sa perte. Ces hommes ont un désir de puissance, mais un désir de puissance mal placé, mal vécu, comme un fou a un besoin maladif de régner sur ses sujets, d’être salué, et de pouvoir diriger le rire, la maladie ou la mort de ses sujets.

    C’est une caricature que je dresse là, mais elle est telle quelle. Pour eux, cela leur assure l’ordre, et à côté de cela on vous fait croire que vous avez certaines libertés, que vous avez le droit de lire le journal du parti politique que vous voulez, que vous avez le droit de parler quand vous voulez, de vous associer avec qui vous voulez, de vous marier autant de fois que vous voulez, d’aller voir toutes sortes de films, de pensées tout ce que vous voulez. Mais, à l’origine, qui aura fait le labour dans votre esprit, et qui aura planté la graine de la pensée ?

    Nous accusons donc, et en toute unanimité, les dirigeants de ce monde de ne plus laisser aux gens la liberté d’être. Pour les puissances dites économiques et pour tout simplement asseoir leur besoin de diriger les masses, ils créent une programmation des esprits. En fait, ils sont en train de créer des civilisations artificielles, et cela n’est pas tolérable.

    Alors, pour que vous soyez libres, pour que vos enfants vivent libres, pour que vos petits enfants vivent libres, cette société ne continuera pas. Lorsque viendra le changement, n’ayez pas peur, n’ayez pas peur quand vous verrez s’écrouler toutes les valeurs, toutes les structures. Ne vous demandez pas : « Quel mal ai-je fait, moi, dans mon foyer, ou, moi, prêtre dans mon église, qu’est ce que je n’ai pas compris à propos de Dieu pour qu’il m’arrive telle chose, ou moi rabbin en Israël, qu’est ce que je n’ai pas compris, ou moi prêtre d’une quelconque maison de la foi, qu’est ce que je n’ai pas fait auprès de mes fidèles pour leur faire comprendre le chemin de Dieu ? ».
     
    Ce n’est pas de ta faute. Ce n’est pas de ta faute à toi non plus qui est dans ta maison et qui prend soin de tes enfants, de ton mari. Ce n’est pas de ta faute à toi non plus l’époux qui essaie de gagner ta vie dignement. Ce n’est pas à cause de toi, ni contre toi que cette chose est faite, c’est au contraire pour toi, pour te libérer, car tu es dans la prison la plus vicieuse qui soit.

    Tu es dans une prison qui ne porte pas de nom, dont tu ne vois pas les murs, dans une prison que tu ne soupçonnes pas, parce qu’on t’a fait croire que c’était cette façon de vivre qui était véritable. Comme si, le jour où un enfant naît, on lui disait : « Tu sais, tu ne seras jamais quelqu’un, tu ne gagneras jamais d’argent, tu fais partie de la basse caste. Le pouvoir est à celui qui le détient déjà et qui le transmet à son fils ou à un autre loup de sa race. Toi, tu vas gentiment grandir, étudier pour avoir un petit métier, tu vas gentiment te marier, et surtout tu vas consommer. Consomme, pendant ce temps-là, tu ne penseras à rien, tu ne penseras pas à l’utilisation que je fais de toi-même, de l’entité que tu représentes. »

    Alors forcément, si l’on répète toujours cela à un individu, c’est ce qu’il va penser et faire, et tout naturellement il va se dire : « Mais je suis heureux, j’ai un métier, j’ai une femme, j’ai des enfants, la banque m’a même prêté de l’argent pour que j’aie ma maison. Je regarde des programmes à la télé, ce n’est pas toujours ce qu’il y a de mieux mais ça m’amuse quand même, et si elle n'existait pas je m’ennuierais. Et puis j’ai un mois de vacances par an, et j’ai ceci et j’ai cela. »

    L’homme ne s’aperçoit pas, qu’en fait, il a été programmé dans une seule direction, être un consommateur, être un moyen d’asseoir le pouvoir d’une puissance ou d’un être, et de n’être, en fait, que la veine qui permet à un cœur de battre. Quel cœur ? Pas le sien, mais celui des gens qui mènent la puissance du monde, qui ne sont pas forcément les présidents, les politiciens, ils sont quelque fois à la tête d’immenses trusts financiers. C’est cette puissance-là qu’il faut abattre, c’est cette puissance-là qui peu à peu, gentiment va mourir et disparaître.

    Naturellement pour celui qui vit sur la terre cela va ressembler à un immense cahot, cela va ressembler à quelque chose qui ne porte pas de nom. Et pourtant ce n’est pas un cahot, c’est une mise à mort. Quand on veut commencer un nouveau monde, il faut à un moment donné prendre l’épée et tuer l’ancien, comme à la corrida, lorsque le taureau est mis à mort. On ne peut pas laisser les énergies continuer ainsi, il faut les couper. L’épée est là pour trancher les énergies d’une ancienne ère et pour laisser les énergies de la nouvelle ère entrer en jeu et réclamer leur expression.

    Donc tous ceux qui ont bénéficié des anciennes énergies pour établir leur puissance vont être, avec cette même épée, mis à mort, mais mis à mort non pas dans leur chair, mais tout simplement dans leurs énergies, leur puissance, et tout ceci ne va pas tarder à arriver. Et quand je dis ces choses ce n’est pas que je veuille créer un climat de peur.
    Comme vous le savez, je suis contre ces choses-là, je ne veux créer aucun climat, je veux seulement vous dire que, pour la liberté, les choses doivent changer. L’apocalypse comme il est dit ne vient pas pour assommer les hommes, pour les culpabiliser de leurs péchés, c’est tout simplement les fondations qui doivent être nouvelles et réelles.

    Alors on démolit l’édifice. Si les hommes qui dirigent les puissances du monde étaient raisonnables et connaissaient les projets qui doivent arriver, c’est-à-dire l’établissement de la nouvelle ère, d’une plus grande liberté, d’un plus grand bien être, ils pourraient être de meilleurs constructeurs, de meilleurs alliés. Mais autant ils font résistance et perpétuent cette structure illusoire, autant le coup d’épée sera fort, et encore une fois pas sur eux, et pas comme une punition mais uniquement envers leurs œuvres.

    Tout ceci pourquoi, et quel rapport avec l’amour ?

    Lorsque l’on veut expliquer l’amour, il faut parler de la vie, et préciser que la vie telle qu’elle est structurée aujourd’hui ne permet pas à l’amour d’être. Dans le monde actuel, il n’y a que l’initié qui est capable de vivre l’amour, parce qu’il vit l’amour sur un plan cosmique. Alors, que tous les gens qui sont encore dans le monde profane et qui sont de braves gens, ne peuvent pas expérimenter l’amour, le recevoir, le donner, parce qu’ils sont prisonniers de cette structure complètement fausse, perpétuée par la puissance de quelques hommes qui s’amusent avec ce concept et qui ne le connaissent même pas. En fait, ces hommes-là, ne sont ni plus ni moins que des mages ratés.

    Celui qui a vraiment la nature du pouvoir et qui sait qu’il est le pouvoir, appartient à ce qu’on appelle le septième rayon. Il étudie pour développer le pouvoir d’ordonner à la nature, d’ordonner aux atomes, pour, ainsi, à partir de rien, fabriquer de l’or, des fleurs etc. Ça, c’est le pouvoir.

    Si vous saviez le peu d’hommes qui dirigent le monde, ils ne sont pas aussi nombreux qu’on le croit. Ils sont au même nombre que ceux qui dirigent la hiérarchie planétaire, et par là, on peut comprendre qu’il existe une hiérarchie qui va vers le haut et une hiérarchie qui va vers le bas. C’est donc une hiérarchie inversée. Il ne faut pas comprendre que ces gens sont des instruments du diable, ou qu’ils sont eux-mêmes des diables incarnés. Ils sont la folie du monde, à cause d’une erreur d’interprétation, à cause d’un aveuglement de leur esprit.

    Vous pouvez me demander pourquoi la hiérarchie, les guides, Dieu, leur laissent le pouvoir de continuer à exister et établir leur puissance ?


    Comme je vous l’ai dit, il est du choix de l’individu de construire ce qu’il a envie de construire, et d’élire celui qu’il a envie d’élire. Si étant charmés vous faites élire n’importe quel individu, vous allez devoir ensuite supporter la vie que vous impose celui-ci.

    Est-ce la responsabilité de Dieu ?
    Non, c’est votre responsabilité. Dieu vous a tous lancés dans la vie, mais c’est à vous de vous entendre sur le terrain, pour édifier la vie que vous avez envie de vivre. Et lorsque finalement vous n’y êtes pas arrivés, les maîtres arrivent et surtout l’archange, et ils détruisent l’édifice pour ne pas laisser cette tour continuer à grimper comme un serpent malsain. Rien qu’en sciant un petit bois par-ci par-là, en enlevant une brique ou deux par-ci par-là, tout va naturellement s’effondrer, et une nouvelle vie permettra de connaître ce qu’est l’amour.

    Je ne veux donc pas parler de l’amour aujourd’hui en vous disant que l’amour est cosmique, que l’amour est comme une belle fleur que l’on regarde. Aujourd’hui je voulais vous dire, que l’amour, cette énergie qu’est la vie, a un côté très réel et tangible, c’est la liberté, et pour reconquérir cette liberté, il faut changer le pouvoir en place, et au fur et à mesure substituer les hommes anciens, par des hommes ayant ce nouvel esprit. Petit à petit cela se fera.

    Donc tous ceux qui appartiennent, à l’ancienne génération d’esprit, j’entends, vont disparaître, ils vont mourir comme meurent les mouches, et il y aura des longs défilés de corbillards. Tous les hommes détenant le pouvoir vont comme s’effacer, soit par maladies, soit étant dans leur demie folie, ils ne vont pas supporter que les choses changent et qu’ils perdent le pouvoir, il y aura des suicides, ou tout simplement des gens qui vont partir loin en exil, loin d’un monde où ils n’auront plus d’influence.

    Petit à petit une nouvelle race d’hommes politiques, d’économistes, va prendre leur place, et c’est à partir de ce moment-là qu’il y aura le plus de changements, que véritablement tout va s’écrouler, et que les gens vont avoir finalement la plus grande peur, et vont se mettre contre eux. Ils vont avoir peur, enfin la masse en tout cas va avoir peur, parce que ces nouveaux dirigeants vont tenter de remettre en cause tout ce qui constitue le quotidien.

    Cela va demander un certain sacrifice, et va déclencher des rapports de forces. C’est le risque des révolutions, alors je vous le demande, enseignez à vos voisins, à vos enfants, de ne jamais se mettre en révolution contre les nouveaux dirigeants qui viendront. Ils seront jeunes, ils n’auront pas du tout l’aspect des dirigeants que vous connaissez aujourd’hui. Ils seront étonnamment jeunes, tout juste sortis de leurs classes. Vous devez savoir que vous ne devez pas y toucher, parce qu’ils viennent pour faire le bien, pour établir quelque chose de nouveau, parce qu’ils sont porteurs du nouvel ordre, même inconsciemment, sinon, cela renverrait à plus tard l’établissement du nouvel ordre.

    C’est le seul risque qui existe en fait, la révolte des gens contre le nouvel établissement de l’ordre. Cela paraîtra dictatorial dans un premier aspect. Il va falloir s’habituer à des notions telles que la discipline, et les hommes ne vont pas comprendre, ils vont réagir en croyant qu’une dictature leur est imposée, mais c’est faux.

    Qu’est ce qu’une dictature ?


    Une dictature c’est l’exercice d’une puissance, où rien ne peut être fait sans avoir été autorisée préalablement, où l’individu ne peut rien faire, penser, ou déclencher, sans avoir l’autorisation du pouvoir. La discipline n’est pas en référence à un pouvoir centralisé qui dirige les actions des gens. La discipline est quelque chose qui sera demandé à tous comme faisant partie de votre vie quotidienne et intérieure, comme le respect, ne plus gaspiller, ne plus dépenser aveuglément, respecter la nature, respecter la vie de l’autre, son droit au silence, son droit à la politesse, son droit sur la route, son droit donc de priorité.

    Cela va provoquer dans l’esprit des individus une grande réaction, puisque l’homme à envie de faire ce qu’il veut. S’il veut aller faire ses besoins contre le mur de son voisin, il ne veut pas que quelqu’un lui dise : « mais non enfin, tu as des wc chez toi ». S’il n’a pas envie de s’arrêter à un stop, il n’a pas envie qu’on lui dise qu’il devait s’y arrêter. Qui ne s’énerve pas au feu rouge, aux signalisations etc.

    La discipline qui va être demandée aux gens sera davantage une discipline de l’ordre, du respect, donc une élévation de la conscience collective, une élévation de la conscience de ce qu’est l’autre. Mais les hommes vont tellement se sentir atteints, jusque dans leur intimité, qu’ils vont penser à une dictature, mais c’est faux.

    Une dictature vous empêche de faire telle et telle chose par rapport au pouvoir, mais à l’intérieur de votre vie quotidienne vous avez le droit de commettre tous les méfaits. Une dictature par exemple n’a jamais éliminé la prostitution, l’alcoolisme, l’impolitesse. Par contre, la discipline qui vous sera demandée, par ces initiés qui vont venir diriger le monde, va vous obliger à corriger çà. Elle ne va pas vous empêcher d’aller librement d’un point à l’autre de la terre, de créer autant d’associations que vous voulez, de penser politiquement comme vous voulez, alors que cela est interdit sous une dictature. Mais par contre vous devrez porter respect à votre voisin, ne plus le troubler, lui accorder donc le droit au silence, respecter sa propriété, respecter le statut d’être humain. Tout cela, pour faire de vous de réels enfants de l’ère du verseau.

    Qu’est ce que l’ère du Verseau ?

    Est-ce une ère où le monde sera parfait, où Dieu va apporter l’abondance, les fruits et l’or, où tout le monde va se reconnaître comme fils de Dieu, va s’embrasser, manger ensemble et je ne sais quoi d’autre encore ?

    Non, ce n’est pas l’idée communautaire. Ce genre d’idée, c’est le péché des communautés, se croire tous enfants de Dieu, se regarder dans le blanc des yeux, et de ne pas voir les erreurs et les limites, et dès que l’erreur et la limite commencent à créer des problèmes, alors tout le groupe et la communauté s’effondrent. Si au contraire l’homme était vraiment lucide et pouvait voir quels sont les problèmes de l’autre et malgré tout l’aimer et l’aider à les dépasser, alors ce serait une bonne communauté. C’est ce qui va se passer dans l’ère du Verseau.

    L’homme ne sera pas meilleur, ne sera pas un plus grand initié qu’aujourd’hui, mais il sera vraiment lui-même, et en étant vraiment lui-même, il pourra rencontrer des gens, qui lui permettront de faire un avancement spirituel supérieur, alors qu’à l’heure actuelle les gens ne se font que du karma.

    Il faut vraiment être un disciple à l’heure actuelle, pour passer dans cette société en essayant de faire du bien et de ne pas se faire de karma. Parce que les gens débutants sur le chemin, étant tellement agressés, vont devenir eux-mêmes agressifs, ils vont frapper les enfants, alors que dans un autre temps, un autre lieu, face aux mêmes enfants ils auraient été des parents adorables, et auraient su dignement leur donner une éducation valable.

    Il en va de même pour toutes les autres relations entre individus, « je ne te supporte plus, on divorce ». Tout le monde est dans un délire, parce que tout le monde est victime de cette forme de pouvoir qui ne laisse plus à l’individu la liberté de son être et de sa pensée. Il est pollué, parasité. On lui a fait croire que d’autres valeurs existaient, des valeurs comme par exemple celles des grands couturiers, « Mais voyons très chers, vous ne serez pas dignes si vous ne portez pas la robe d’un tel. Tu n’auras l’air de rien si tu ne fais pas un canard à l’orange lorsque nous recevrons mon patron, ou cette grande relation que j’ai en politique. »

    Il en est de même avec tous les autres clichés, et personne, même pas un ange, ne pourrait vivre dans ce climat-là. Alors pensez donc, un être humain qui a des énergies fragiles parce qu’il est en train de les mettre en résonance. Il faut donc changer de père et de mère, changer la puissance, le pouvoir, et les remettre à une plus juste dimension.

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