• Lors de l’enregistrement de la conférence, une erreur a fait qu’il manque la question posée et environ cinq minutes du discours de « Pastor ». Néanmoins, à l’écoute on comprend ce dont il s’agit.

    Pastor

    En fait, tout est communication, et toutes les communications se passent les unes aux autres leurs codes et leurs informations. Vous pourriez très bien parler aux minéraux, à l’eau des ruisseaux, comme vous pourriez très bien parler avec votre Maître, votre guide ou avec le soleil, donc avec l’entité créatrice de votre univers local. Ce n’est pas une folie, ce n’est pas une chimère, c’est quelque chose qui existe, cela fait partie de la vie. C’est une existence.


     

    La communication est une existence, de la même manière que les ondes existent et qu’elles vous traversent en ce moment même, parce que tout est énergie. Par exemple, la pensée du Maître qui réside dans la hiérarchie planétaire, n’a pas d’heures de diffusion et n’est pas comme un programme de radio ou de télévision. C’est l’heure de la diffusion, je vais envoyer le spot sur tous les disciples. Les pensées du Maître se diffusent constamment, comme aussi de tous les disciples très avancés, qui ont acquis l’honneur de pouvoir partager la vie des maîtres et de vivre dans leur aura. Je sais que pour un être humain il est très difficile de comprendre cela, parce qu’il s’agit de concevoir une tout autre nature.

    Que se passe-t-il pour l’être humain ?

    L’être humain a une pensée compartimentée. À cette seconde, il pense une chose, à une autre, il va penser autre chose. Lorsqu’il est en train de cuisiner, il est obligé de penser à ce qu’il cuisine. Lorsqu’il conduit, il doit penser à sa conduite. Lorsqu’il est en train de parler avec quelqu’un, il est obligé de penser à ce qu’il va dire. Tout cela, parce que l’esprit humain ne vit que dans une toute petite partie de sa conscience. Alors, la totalité de sa conscience, la totalité de sa concentration doit vivre sur cette petite partie pour pouvoir articuler l’être humain et le faire vivre.

    Mais pour un être qui a atteint une conscience quasi universelle ou même universelle, sa pensée peut faire mille choses à la fois. Admettons qu’on visionne un Maître incarné, en train d’éplucher des carottes, en même temps, sa pensée est tout entière occupée à contempler sa nature divine. Si bien, que ce n’est pas que la petite partie de sa pensée, comme chez l’homme traditionnel, qui a conscience de tenir sa carotte, son éplucheur. Il accomplit un geste, comme il accomplirait celui de respirer, de marcher, il fait ce geste usuel, qui, pour lui, est un geste de la vie, mais en même temps, il est en contemplation dans sa propre nature divine.

    C’est ce qui fait que sa vie quotidienne prend un tout autre aspect, puisqu’arrivée à ce degré d’universalité, la pensée des maîtres est sans cesse en communication avec les hiérarchies inférieures : des êtres humains, des animaux, des végétaux, des minéraux. Le soleil qu’ils ont acquis, qu’ils ont su trouver et réveiller, est constamment en diffusion, en émanation.

    C’est comme cela qu’un plan s’édifie. Un plan ne s’édifie pas suite à une réunion des maîtres qui décident une intervention « a », puis une intervention « b », « c », et le post-scriptum à la fin. Il y a, à l’ouverture de chaque cycle, un cénacle des Maîtres assistés du grand Maître, qui décide d’un certain plan, disons plutôt d’une articulation, d’une colonne vertébrale des événements à faire survenir, et ensuite, les Maîtres diffusent simplement le plan décidé.

    Par exemple, s’il s’agit d’initier une humanité à un nouvel état de conscience, ils vont diffuser la vibration de ce plan de conscience que les êtres humains doivent atteindre, et selon le degré et le rayon de cette vibration, c’est un de leurs chakras qui va diffuser plus spécialement que les autres.

    Autrefois, c’était par le centre du cœur, aujourd’hui, c’est par le troisième œil qu’ils envoient l’énergie, parce qu’il s’agit pour les hommes d’acquérir de plus en plus de plan mental, et si possible, de faire une connexion totale avec le plan mental supérieur, donc avec l’entendement, l’intelligence de l’âme.

    C’est grâce à ces relais que composent les maîtres, les guides, et aussi d’autres créatures d’une envergure suffisante que vous appelez les Dévas, qu’un rayon arrive sur la terre à toucher l’humanité et les règnes.

    Ces maîtres, ces initiés avancés et ces Dévas sont les véritables transmetteurs de l’énergie venant du logos solaire, énergie que les hommes doivent absolument incorporer pour avancer dans un nouveau cycle ou un nouveau monde. Ce qui fait qu’il n’y a pas d’énergie qui ne soit portée par quelqu’un. Chaque chose est relais de l’énergie et l’énergie ne peut pas être envoyée, sur un point de la terre ou ailleurs, sans un transmetteur vivant. Cela, j’en ai déjà parlé, je vais le redire un petit peu.

    L’énergie n’est pas quelque chose de vide, d’impersonnel, ou de personnel, qui sait comment se diffuser sur les hommes pour les faire avancer. L’énergie est vivante, c’est vrai. L’énergie est intelligente, c’est vrai aussi, mais elle ne peut être rendue acceptable pour l’humanité, que par des relais intermédiaires.

    Le logos solaire représente le premier relais par rapport au logos cosmique, car nous ne pouvons pas recevoir directement le rayonnement du logos cosmique, de cet immense Dieu que l’on a appelé l’innommable.

    Ainsi le logos solaire, pour nous le Christos, reçoit l’émanation du logos cosmique, donc les sept rayons. En accord avec les hiérarchies des différentes planètes et avec l’évolution qui est à mettre en jeu sur la terre, un certain degré vibratoire de chaque rayon est projeté sur une planète et ainsi sur les hommes. Ce qui fait qu’au fur et à mesure, les Maîtres, les hauts initiés et hauts Dévas, deviennent des transmetteurs de plus en plus intenses de la vibration la plus proche du Christos.

    Une fois les humains capables de contenir l’entier de la vibration du Christos, ils disparaissent du plan physique, et ils contemplent le logos cosmique, qui leur paraît encore bien loin, car c’est encore là une autre évolution, ou plutôt une évolution qui se poursuit.

    Donc, il faut bien comprendre que tout est subdivision de l’énergie « UNE » venant directement du logos cosmique. Ainsi, au fur et à mesure de sa descente, l’énergie trouvant différents aspects de manifestation, va amener aussi différents enseignements.

    C’est pour cela qu’à chaque ère, à chaque époque, étant donné qu’un autre degré de la vibration primordiale est envoyé, l’enseignement est renouvelé. Naturellement, la racine reste la même, mais tous les aspects et petits entendements, tous les détails en quelque sorte, qui sont un aspect de la vérité, sont renouvelés, pour qu’au fur et à mesure des époques, la race détienne de plus en plus d’énergie, de plus en plus de science.

    C’est pour cela que, périodiquement, un enseignement tombe et qu’un autre se lève. Ce n’est pas que l’homme capricieux a besoin d’un nouveau prophète, mais la vérité amenant un autre degré vibratoire, amène aussi un nouvel entendement plus large. Chaque fois, cette ouverture supplémentaire crée le nouvel enseignement, même si les bases sont les mêmes depuis les millénaires.

    Comment collaborer avec la hiérarchie ?
    Comment devenir un de ces points terminaux capables d’émaner la vibration de la hiérarchie, ou du Christos ?


    C’est ce que j’essaie de vous enseigner et d’éveiller dans votre cœur chaque fois. Naturellement, j’ai beau vous le dire, ce n’est pas cela qui va vous permettre de devenir ce que je dis. Mais si au moins vous le savez au fond de vous-même, le jour où vous aurez complètement nettoyé votre karma, finalement accepté votre limite, ou tel problème de votre vie, et que vous vous rendiez responsables, tout ce dont nous avons parlé en tant que théorie, disciple parfait, vertueux, va devenir une réalité.

    Lorsque vous m’écoutez parler, ne soyez pas impatients que cela vous arrive. C’est une très mauvaise technique. Écoutez, faites entrer, absorbez et vivez aussi votre vie. Si vous avez un karma à supporter, ne me demandez pas et ne demandez à personne, sous prétexte de devenir disciple, d’enlever ce karma. C’est justement, là, votre première preuve à accomplir en tant que disciple, assumer ce karma et faites en sorte de bien l’assumer, pour qu’il soit enlevé le plus vite possible.

    Pour devenir disciple, je ne veux pas dire qu’il faille être un être sans karma, car lorsque l’on s’est débarrassé du karma individuel, on entre ensuite dans un karma qui peut se dénommer karma collectif, bien qu’il ne se rapproche pas du karma collectif habituel.

    Pour nous il y a le karma individuel, un karma de masse, karma qui circule de l’un à l’autre, parce que l’un et l’autre font partie de la masse et ne sont pas assez conscients, alors ils subissent l’influence de l’autre. Et il y a ce que l’on pourrait appeler le karma collectif qui ne se produit plus parce que vous faites partie de la masse, mais simplement parce qu’ayant acquis suffisamment, vous pouvez donner à la masse, le sacrifice de Jésus, par exemple.

    Jésus ne pouvait pas faire autrement que de monter sur la croix. Cela était écrit dans son destin, cela est écrit dans le destin de tout initié véritable, même si le symbole n’est pas toujours autant vécu.

    Pourquoi cette nécessité ?


    Parce que lorsque l’on monte dans les postes de la hiérarchie, si je peux m’exprimer ainsi, arrive un moment où celui qui veut véritablement se libérer de la matière, doit donner la dîme à la matière, et surtout, à ceux qui sont dans la matière.

    Lorsqu’un être arrive au portail de l’initiation véritable, donc lorsqu’il va être libéré de toutes ses incarnations précédentes, libéré aussi de l’obligation de s’incarner pour continuer à évoluer, lorsqu’il est dégagé à ce point de la chair, il doit rendre le tribut à la chair. Et pour que cela soit utile, il ne la donne pas à la terre, il donne la dîme aux hommes qui continuent à être le corps de la terre.

    C’est dans ce sens-là, que nous, nous disons le karma collectif. À un moment donné, l’initié véritable ne peut pas faire autrement que de se sacrifier. Sinon, s’il n’a pas coupé tous les liens avec la terre et donné la dîme à celle-ci, il ne peut pas continuer à évoluer et espérer obtenir la sixième initiation majeure.

    C’est une grande alchimie. Celui qui veut se retirer de la face des hommes doit verser son sang pour les hommes, quelles que soient la grandeur et la splendeur de son poste. Tout est sacrifice en même temps que communication. Mais comme je l’ai déjà dit mille fois, le sacrifice n’est pas une peine, une douleur.

    Dans l’esprit d’un initié, dans l’esprit d’un Maître, le sacrifice, lorsqu’il est une nécessité, lorsqu’il fait partie de l’alchimie de l’univers et des évolutions, est un acte naturel. Il est fait avec d’autant plus d’amour qu’il est une nécessité.

    C’est pour cela que si vous voulez véritablement imiter le Maître pour devenir son disciple, vous devez, en même temps, comprendre ces aspects-là, pour que dans votre vie, vous ne soyez pas en train de grogner, de pleurer, de ronchonner lorsqu’il faut faire un tout petit effort.

    Pensez à celui qui les fait tous pour vous, pensez à tous les efforts et sacrifices qui sont endurés pour vous. Alors vous qui au bout de la chaîne recevez ce sacrifice et en bénéficiez, soyez un petit peu plus généreux lorsque vous en avez un à produire, surtout s’il est pour vous-même.

    Si vous comprenez cela, vous accomplirez les œuvres du détachement avec beaucoup plus de joie, avec aucune impression de privation et de sacrifice. Ainsi vous pourrez devenir de plus en plus disciple, de plus en plus télépathe, de plus en plus un point d’émanation d’énergie.


    L’énergie tombe sur la terre et sur vous à tous moments. Il n’y a pas une seconde, pas un jour où l’énergie ne vous transperce, comme des ondes radios. Ce qui fait qu’un homme va en bénéficier plus qu’un autre, c’est sa capacité à la reconnaître, à la contenir et à la garder.

    Un homme dont l’aura, dont le corps subtil est trop épais, va de toute manière être transpercé par cette onde, mais l’onde ne va pas être retenue, elle va comme un son se perdre. Alors que celui qui met son aura et son corps subtil au diapason de cette énergie, va communier, et s’assembler avec elle, et il sera rempli. C’est cela la différence. Vous vous purifiez, vous vous élevez, vous vous rendez aériens, légers, subtils, alors vous devenez comme une coupe et vous êtes susceptibles d’être remplis, vous n’avez pas besoin de chercher une œuvre à accomplir, les œuvres viennent à vous, les gens qui en ont besoin viennent vers vous.

    N’oubliez pas qu’il y a tellement de travail et d’évolution à accomplir sur la terre, que dès qu’un guide, qu’un Maître voit la possibilité d’utiliser quelqu’un, immédiatement l’individu remarqué est en relais. Il n’a même pas besoin de demander, immédiatement il est investi, occupé.

    Donc, lorsque vous priez, ne priez pas un Maître, ne priez pas Dieu en lui demandant du travail, une utilité, une raison de vivre sur la terre. Vous avez déjà votre raison de vivre puisque vous êtes vivants, vous avez quelque chose à accomplir, et avant tout, c’est votre propre évolution.

    Beaucoup de gens, par esprit de fuite, cherchent un travail à accomplir, un peu comme ils prendraient un train pour aller ailleurs. Ils veulent faire le bien, c’est ce qu’ils disent : « Je veux faire le bien, je veux aider les gens », et lorsque l’on regarde dans quel état ils sont, on s’aperçoit que ce sont eux qui ont besoin d’être aidés.

    Naturellement, même celui qui a des problèmes doit aider parce que cela fait partie de la roue de la communication des énergies. Mais il ne faut pas, par fuite, réclamer un poste, un travail. Vous n’avez pas besoin de réclamer quoi que ce soit. Le jour où vous pouvez faire quelque chose, on vous l’impose, on ne vous donne même plus le choix. Tu es prêt, ton appareil est propre, alors maintenant tu dois assumer cette différence d’avec les autres, et tu dois aller porter ce que tu peux porter.

    Donc, pour ceux qui veulent collaborer, pour ceux qui veulent travailler avec la hiérarchie, ou leur propre guide découvert par un moyen médiumnique ou autre, ce qu’il vous faut absolument, c’est élever au maximum vos vibrations, votre esprit, donc, vous développer. Et ainsi, non seulement vous serez utilisés par votre propre guide, mais aussi par toutes les énergies du cosmos, chaque fois que cela sera une nécessité.

    Donc, à propos du service, il ne faut rien imaginer, rien réclamer, et surtout absolument ne rien prévoir comme actes : Je vais être ceci, je vais faire cela. Vous êtes déjà quelque chose, vous pouvez déjà accomplir, cela est écrit en vous-même, cela fait partie du potentiel et du pouvoir de votre âme. Ce que vous devez faire, c’est libérer cette âme pour qu’elle accomplisse son devoir naturel.

    C’est ce que je veux essayer de vous faire comprendre, car il me parvient trop souvent cette même question. L’accomplissement du service est un acte naturel. En fait, vous n’accomplissez rien que du naturel lorsque vous accomplissez un service. Servir doit être aussi simple pour vous que de respirer ou de marcher. Il ne doit pas y avoir de compromis avec un désir, ni avec une image, une ambition, un rêve, un bonheur qu’on essaie d’attraper.

    Pour se poser dans cet état de naturel absolu, il faut se libérer de toutes les images qui vous empêchent d’être éventuellement un serviteur. L’âme contient dans son essence suprême le naturel de la communication, de l’entraide, de l’ouverture, de l’action. En fait, tout ce que vous assimilez au service, fait partie de la vie naturelle de l’âme.

    Ce qui n’est pas naturel du tout, c’est, par exemple, de se lever à huit heures et de devoir aller travailler pour ne remplir que son estomac et chauffer ses pieds le soir à la maison. Ce n’est pas naturel et pourtant, c’est à cela que la plupart des hommes travaillent, et ils trouvent extraordinaire le jour où ils font quelque chose de finalement naturel, comme d’aider son frère, ou d’accomplir un acte d’évolution.

    Pour découvrir ce naturel en vous, il faut vous dépouiller de tout ce qui est illusion, de tout ce qui est problème, déprime, et déséquilibre psychologique, le jeu des images et de l’égo etc. Une fois que vous êtes dépouillés de tous ces aspects, automatiquement tout le service vient sur vous, parce que c’est l’acte naturel de l’âme. Cela, je veux que ce soit bien compris.

    Il ne faut plus que résonne dans le ciel des demandes comme il en résonne en ce moment : utilisez-moi, je veux faire du bien pour les hommes, rendez-moi utile pour l’humanité. Non, pas du tout. Je refuse. Rendez-vous d’abord utile envers vous-mêmes et sans que je fasse quoi que ce soit, vous serez utiles à tous les hommes de la terre, parce que vous aurez un témoignage à apporter. Vous aurez une dimension que les autres n’ont pas et qu’il faudra les aider à acquérir.

    Vous voulez travailler pour les Maîtres ? C’est très bien, et quoi que je vienne de dire, je suis très heureux que les réclamations arrivent aussi souvent. Prenons donc l’engagement, vous vis-à-vis de moi, moi vis-à-vis de vous, de travailler la main dans la main, mais avec mes règles, celles qui permettent justement au travail de s’effectuer, pas celles qui font que l’individu ne travaille pour moi que de huit à neuf, de cinq à sept, ou une fois par mois.

    Ce qu’il faut comme qualité première pour entrer dans le service, c’est avant tout l’engagement, la capacité de maintenir l’engagement. C’est cette stabilité qui fait que le disciple, malgré ses défauts potentiels, malgré son manque de science, de maîtrise, de connaissance, va pouvoir être utilisé, et que l’on va l’aider à accélérer son évolution, parce qu’il représente un moyen sûr pour aider les autres.

    À ce moment-là oui, nous acceptons d’accélérer son évolution. Nous acceptons par exemple d’accumuler son karma, de raccourcir les vies. Mais il faut qu’il ait la force, pour accepter, en une seule vie, de nettoyer son karma que normalement l’évolution longue et normale des autres hommes aurait diffusé sur quatre ou cinq autres vies.

    C’est pour cela que la première vertu d’un disciple, c’est l’engagement qu’il prend lui-même vis-à-vis des Maîtres et de son Dieu. Et cela, ce n’est pas le Maître qui va pouvoir vous le stimuler. C’est vous-même, c’est votre responsabilité, c’est votre propre élan, c’est votre propre foi. Cet engagement doit être entretenu constamment comme un feu, à chaque heure du jour et de la nuit d’ailleurs, sans aucune baisse, parce que c’est un feu.

    D’ailleurs, c’est pour cela qu’autrefois, et encore aujourd’hui, lorsque les disciples entraient dans des temples, on leur faisait signer une prise d’engagement. Cela ne représentait que le symbole de l’engagement de l’âme, mais il fallait bien que l’individu, même sur un plan cérébral se rende compte de son engagement.

    Donc, première énergie qu’il faut éveiller en vous, l’engagement, devenir responsable de votre spiritualité, et devenir responsable de l’envie d’être utile qui bouge en vous. Une fois que vous avez pris conscience de votre engagement, vous obtenez les sept forces qu’il faut pour accomplir les sept initiations, qui se présenteront au fur et à mesure au cours des initiations majeures.

    Lorsqu’un homme veut absolument, par un engagement total, s’asseoir comme le sphinx, décider de servir les hommes et les Dieux, y investir toute son énergie, si le Maître se présente et lui dit : Arrête de faire telle chose, l’énergie que je t’envoie pour servir, pour guérir, pour aider, soulager, ne va pas avec cette activité trop basse que tu pratiques. Le disciple, qui a cet engagement inébranlable du sphinx, trouve la force d’accomplir ce sacrifice. Il regarde son Maître et lui répond : Ceci est ta parole, ceci est l’exigence, alors cela devient mon exigence, et cela devient ma parole. Vice, éloigne-toi de moi, tu n’existes plus.

    En fait, l’alchimie n’est pas plus compliquée que cela. Se détacher des illusions, ce n’est pas plus difficile que cela. Mais ce qui fait que l’homme trouve la chose douloureuse, compliquée et parfois même inaccessible, c’est qu’il n’a pas soulevé en lui cet ouragan de force, donc la conviction, la détermination qui font de son engagement une seconde nature, puis plus tard, une nature à part entière.

    Je ne dis pas cela pour que chacun devienne le superman de la spiritualité, ni même pour stimuler en vous des énergies comme la force, la volonté, la détermination connue du monde profane. Absolument pas, ce ne sont pas les mêmes énergies. Lorsque je fais ce discours, il est à parier et même à jurer, que dès demain, des individus vont utiliser leur volonté pour accomplir cet engagement, et au lieu de se libérer, ils vont enfermer dans des placards les fantômes, les vices, qui vont continuer à hurler, à essayer de les hanter, à dévisser la porte pour sortir. Il ne s’agit donc pas de la même volonté. La volonté du monde profane et la volonté du monde spirituel ce n’est pas la même.

    La volonté du monde spirituel c’est la force que comprend, qu’éveille un individu lorsqu’il sait que tout ce qu’il a à accomplir sur cette terre, c’est la réalité, lorsqu’il sait que ce qu’il doit devenir sur cette terre, c’est un Dieu incarné.

    Ce n’est donc pas une force, avec l’énergie que cela suppose, comme celle d’un taureau qui veut et qui se détermine à obtenir. C’est plutôt, au contraire la force de l’oiseau qui détient la seule force existante. Regardez-le dans son vol. Il monte et il étale ses ailes pour rester en altitude. De la même manière l’homme doit monter et étaler son esprit pour garder l’altitude atteinte, donc pour rester dans la réalité, dans la vérité.

    C’est cela la véritable volonté. Bien sûr, sur la terre, celui qui a énormément de volonté personnelle va pouvoir aller plus vite que celui qui n’en a pas, mais au ciel, non, parce que ce n’est pas la même énergie. Pour aller au ciel, il s’agit d’une volonté intérieure alors que pour marcher sur terre, il suffit d’avoir une volonté extérieure, qui est facilement comparable à l’énergie dégagée par des efforts musculaires.

    Nous avons vu la première qualité, l’engagement. Pour y rester un point focal d’émanation d’énergie, comme il a été dit dans la question, il faut accomplir les heures de transformation. C’est à ce moment-là où chacun, en fait, se construit lui-même, où tout ne dépend que de vous, si vous êtes capables d’accomplir toute l’alchimie dont votre niveau initiatique a besoin pour se surpasser.

    Vous allez me dire, pris individuellement, nous ne savons pas qui nous sommes, nous ne connaissons pas notre niveau, nous ne savons pas qui est notre Maître, quel est notre rayon. Comment faire alors pour accomplir cette alchimie ?

    Vous voyez comme vous vous perdez dans les détails. Il ne faut pas réfléchir en ces termes-là, car les temples, les moyens initiatiques, les sagesses, les méditations, ne vous ont pas été donnés pour vous saouler, comme avec une trop forte liqueur et vous perdre finalement dans un nuage. Vous devez accomplir ce que le destin vous envoie à accomplir. Donc, soyez vigilants, à l’écoute et sachez recevoir.

    À l’heure actuelle il y a dans le monde et presque dans chaque ville suffisamment de temples pour réaliser sa spiritualité. Mais les gens ne sont jamais contents, appartenant à un groupe et si à l’intérieur de ce groupe une personne porte des moustaches, alors qu’ils n’aiment pas cela, ils ne vont plus dans ce groupe. Il suffit qu’ils aient vu quelques mauvaises ou de trop bonnes manières, pour qu’ils se sentent complexés, et qu’ils quittent le groupe.
    « Ce groupe ne me convient pas, je ne m’y sens pas bien. Il me faut des gens comme ceci ou comme cela pour communier ».

    Et ainsi, malgré tout ce que les guides ont mis à disposition pour l’avancement des hommes, ceux-ci, se trouvant toujours une bonne raison, au fur et à mesure des siècles, repoussent ces choses. Finalement, comme ils ont les poches vides et les pieds plats, ils viennent taper à la porte des Dieux : « Est-ce que tu ne pourrais pas créer quelque chose pour nous qui avons envie d’évoluer ? »

    Tout existe, les plats sont déjà prêts. Alors ne faites pas la fine bouche et mangez les plats qui existent, et lorsque les plats seront finis, on pourra en amener d’autres.

    De la même manière que fait la maman à l’enfant qui veut le dessert avant d’avoir mangé la soupe, « mange l’entrée et ensuite tu auras le dessert. » Il s’agit de la même chose. Il ne sert à rien, je vous l’affirme, d’avoir une méditation personnelle, un guide bien personnel pour surveiller vos couleurs ou vous faire des manifestations, si vous n’avez pas su contenir et communier avec toutes les énergies qui sont mises à votre disposition. Comment un Maître pourrait-il vous donner une énergie qui ne se soit pas encore manifestée ? Vous n’arriveriez pas à la contenir.

    Lorsque vous venez demander une nouvelle méditation, de nouveaux renseignements, qu’est-ce qui vous stimule ?

    Réfléchissez à la chose et vous comprendrez davantage votre nature. L’homme cherche toujours de nouveaux cultes, car à l’heure actuelle la méditation devient un véritable culte. Aujourd’hui on va à la méditation comme autrefois on allait aux vêpres. Et chacun veut la sienne, comme chacun recevait son hostie.

    Dans votre démarche spirituelle, vous devez écarter toutes les illusions et toutes les impulsions qui pourraient ne faire naître que des moments d’une ancienne nature. Il faut aussi les anéantir. Lorsque vous voulez une nouvelle méditation, ou votre méditation, c’est en fait, parce que vous voulez un culte. Rien qu’à cause de cela, aucun Maître ne vous la donnera. Alors que si vous ne cherchez rien et que vous accomplissiez déjà comme vous le pouvez, même si vous ne demandez rien, le Maître viendra vous donner votre méditation.

    Le Maître est celui qui répond à la réalité et non pas à la demande de l’illusion. Un Maître ne viendra jamais vous donner un enseignement ou une méditation si dans votre esprit, ce qui stimule votre demande, est en fait une réaction de culte. Il va d’abord tuer le culte.

    Il ne peut pas donner son enseignement, la méditation, si en fait, l’esprit est aussi ancien que l’esprit des pharisiens, aussi limité que l’esprit des gens du moyen âge, et aussi apeuré que sous l’inquisition. Il faut donc changer cet homme, pour qu’il puisse ensuite, recevoir la méditation. La nécessité actuelle est ainsi.

    L’homme doit avant tout être nouveau pour recevoir quelque chose de nouveau. Rien n’arrivera de nouveau tant que l’homme ne sera pas nouveau, sinon, le vieil homme ne comprendra rien à ce qui lui arrive. Et au pire, s’il comprend un petit peu, du moins s’il accepte, il effectuera cette nouvelle mutation avec l’ancien entendement, et cela ne l’amènera nulle part.

    C’est comme si vous mettiez au volant d’une très belle voiture de luxe, avec d’énormes possibilités de vitesse, un petit grand père qui n’a eu qu’une deux chevaux à conduire. Quelle que soit la capacité de la grande voiture, ce grand père conduira lentement sur la route. Alors autant renouveler cet homme-là, autant lui faire retrouver une jeunesse avant de lui donner ce nouveau véhicule. Faute de quoi, qu’il continue dans son ancien véhicule, car en fait, c’est celui-là qui lui convient.

    À l’heure actuelle, beaucoup de gens réclament à cor et à cri un nouveau culte. Ils mourront sans l’avoir, parce que cela n’est pas notre volonté. À l’heure actuelle, la grande énergie qui s’abat sur la terre, est une énergie de libération. Alors, tous ceux qui veulent encore de petites méditations, de petits enseignements, de petits ceci, de petits cela, resteront dans leur petite boîte avec leurs petits ceci et leurs petits cela.

    Les autres vont être occupés à ouvrir de plus en plus leur boîte pour découvrir l’immensité existante. Le principe des hommes est de passer d’un cube à l’autre, d’une petite boîte à une autre petite boîte, d’une prison à une autre prison, d’une inquisition à une autre, d’un culte à un autre.
    Liberté, rien d’autre ne doit arriver aux hommes en ce moment, et pour obtenir cette liberté, il faut vous ouvrir et commencer à vous ouvrir d’abord par ce centre que vous appelez le plexus solaire.

    D’où viennent les petitesses des hommes ?


    Elles viennent principalement d’un plexus solaire complètement crispé, étouffé par des problèmes, par des peurs, par des traumatismes, par les complexes, par ceci ou par cela. Automatiquement les hommes ne reçoivent pas ce grand champ d’énergie. Le manque d’envergure est la plus grande maladie des hommes. Car même s’ils n’avaient pas d’amour, du moment qu’ils en auraient l’envergure, les hommes seraient encore meilleurs que ce qu’ils sont aujourd’hui.

    Regardez ce qui se passe à l’intérieur d’un petit homme, qui n’a que de petites réactions, à cause de tel complexe, tel traumatisme, telle peur et telle phobie. Toutes ces choses ensemble font un caractère, et lorsque cet homme vit, lorsqu’il est en mouvement, toutes ses réactions vont être limitées par ce caractère. Il ne restera rien de son élan à assumer, à être responsable, à aimer les autres.

    Si bien que l’être qui est profondément complexé, lorsqu’il va ressentir la nature de l’âme, l’énergie d’amour, le besoin de communiquer, il va se trouver amputé à quatre-vingts pour cent de l’énergie que lui envoie son âme, parce que toute sa psychologie va dire non : « Celui-là, m’a regardé de telle manière, il me sous-estime. De toute façon je sais que je ne suis rien, que je ne vaux rien. » Et si quelqu’un a le malheur de le mal juger, il se trouve profondément blessé, et se met en colère.
    Et la liberté dans tout cela ?

    Que peut faire la liberté dans tous ces drames humains ?
    Car ce sont des drames humains, et le drame humain ne va pas plus loin que les illusions. L’homme se martyrise à cause de ses illusions.


    Qu’importe que l’on dise du mal de vous. L’autre a aussi le droit de penser cela de vous. Donnez-lui cette liberté, et accordez-vous la liberté de vous croire différent de ce qu’il dit. Accordez à chacun cette liberté et ainsi vous allez découvrir que vous bénéficiez d’un immense champ de liberté. Si vous ne l’accordez pas à l’autre, comment pourriez-vous en bénéficier ? La tolérance commence ici.

    Nous avons beaucoup parlé de la tolérance. Il est dit que : la tolérance, c’est accepter de ne rien dire lorsque l’on entend des propos avec lesquels nous ne sommes pas en accord, et que l’on aurait envie de contredire. Je suis tolérant, je ne dis rien.

     


    Que se passe-t-il ensuite avec le temps ?

    L’individu devient grognon, se renferme, devient agressif, et davantage avec ceux qui lui font du bien qu’avec ceux qui lui font du mal. Et un jour, il finit par être malade, se déclenche des ulcères, des calculs dans les reins, un cancer, la chute de ses cheveux, la baisse de sa vue, et il va accuser les Dieux de ne pas lui avoir fait un corps parfait et de ne pas s’occuper assez de la structure sociale.

    Les Dieux ne peuvent rien pour améliorer ce qui existe, parce que cela est parfait. Par contre, vous, vous avez tout à améliorer pour découvrir que tout est parfait.
    Améliorez votre vision, au lieu d’avoir une demi-douzaine de lunettes sur le nez. Celle du traumatisme est rouge et fait tout voir en rouge, celle du complexe est noire, celle de l’ambition est jaune et rend tout jaune. Ainsi, chacun se promène avec une multitude de lunettes. Comment voulez-vous que l’œil de l’âme puisse voir le paysage, tel qu’il est, à travers tous ces verres de différentes couleurs et déformants en plus ? Impossible !

    Jusqu’à ce qu’au fur et à mesure des souffrances et des douleurs, l’homme découvre l’inutilité de ces douleurs et de ces souffrances, alors il enlève une paire de lunettes. Il se dit : « finalement ce traumatisme, qu’est-ce que j’en ai à faire ? Pourquoi est-ce que je lui permets de me gâcher la vie jusqu’à quatre-vingts ans ? Je l’enlève. » Et automatiquement, sa vue s’améliore.

    Et puis, il lui arrive un autre événement, il comprend l’inutilité de la douleur, il se détache, il devient sage, et il se dit : finalement ce complexe-là n’existe pas, c’est moi qui lui accorde une existence, parce que je crois profondément que je ne vaux rien, ou que je vaux énormément, et que l’autre est en train de vivre la même comédie, qu’il est aussi prisonnier de ses fantasmes, de son délire.

    Donc, je n’ai pas à vivre dans le regard de l’autre, puisque l’autre est tout autant perdu dans son délire et sa comédie. S’il me croit inapte, ce n’est sans doute pas la vérité, puisque c’est son délire. Puis, il enlève une autre paire de lunettes, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’il contemple de ses propres yeux ce qui existe, ce qui est. À ce moment-là, il ne se trouve ni laid, ni beau, ni inférieur, ni supérieur, même ces notions n’existent pas. Il se contente de se trouver comme il est, c’est-à-dire qu’il est Dieu.

    Il y a beaucoup d’hommes, qui pour contre balancer un complexe d’infériorité, vont créer, par la pensée qu’ils appellent positive, un complexe de supériorité, et un jour ils finissent par s’effondrer.

    Ce qui est à découvrir ce n’est pas que vous êtes trop petits, ni que vous êtes très grands, ce que vous avez à découvrir c’est que vous êtes tout. C’est complètement différent. Lorsque l’on dit que l’homme est Dieu, on ne dit pas de l’homme qu’il est très supérieur. Si vous avancez sur le chemin avec cette idée-là, vous n’arriverez nulle part. Attention aux nuances qui font les gigantesques incompréhensions.

    Vous n’avez pas à vous croire supérieur parce l’être humain paraît inférieur, donc Dieu est forcément supérieur. Imaginez simplement que votre nature divine est tout, et ainsi vous aurez la nuance exacte. Ainsi, lorsque vous penserez à votre âme, vous la penserez telle qu’elle est vraiment. Elle est tout, elle est l’atome, elle est l’arbre, elle est le ruisseau, l’oiseau, elle est aussi les Dieux dans le ciel, elle est l’arc-en-ciel, elle est tout. C’est l’universalité qui doit être comprise, pas la supériorité.

    Il est d’ailleurs dommage de voir toutes les incompréhensions qui se bousculent dans le mental des jeunes disciples. Il faut voir toutes les notions absurdes qu’ils entretiennent, par la non-compréhension.
    Pensez toujours et le plus possible, à la ligne droite tracée sur un ciel blanc, et rappelez-vous toujours que la plus belle et absolue expression de la divinité c’est cela, une ligne droite dans un ciel blanc, sans superflu. L’absolu, ou comme vous dites vous-mêmes : je ne veux ni ce qu’il y a en bas, ni ce qu’il y a en haut, donnez-moi le meilleur, et le meilleur c’est l’absolu. Il n’y a rien à imaginer à son propos, parce que c’est l’équilibre.

    Alors tous ces disciples qui arrivent avec ces histoires de degré, de supériorité, de ceci, de cela, lorsqu’ils arrivent à la porte du temple, le Maître leur dit : « écoute, arrête, quel est ce bruit que j’entends dans ta tête ? Va gommer toutes ces fausses définitions. Retourne et revient avec un mental un peu plus calme. » L’équilibre, l’absolu, la ligne.

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  • La crise boursière.
    Le partage des richesses.

    Question :

    La crise des bourses financières va-t-elle continuer jusqu’à leur disparition comme système financier. L’économie mondiale va-t-elle rapidement s’orienter vers un plus juste partage des richesses produites, et que peut-on faire chacun d’entre nous pour accélérer ce processus ?

    Pour nous, c’est plutôt un phénomène qu’une réalité. Tout ce qui est phénoménal est illusoire et dépend de l’entente qu’ont les gens d’accepter que telle ou telle valeur existe, ou que tel ou tel pouvoir existe.


    Donc qu’est-ce que l’économie ?
    L’économie est avant tout une entente entre les hommes. Ce n’est pas un schéma décrété par les maîtres ou par les dieux. C’est avant tout, un système, qui permet à une civilisation d’avoir un type et de s’édifier, d’être donc spécifique et de fonctionner d’après cette spécificité.

    Les civilisations qui ont eu lieu avant vous, n’ont pas forcément été fondées sur la base de l’économie. Les autres civilisations avaient quelque fois des fondements tels que la science, la sagesse, ou le règne, c’est-à-dire le Roi. Chaque civilisation se crée son pouvoir. Donc chaque civilisation en créant son pouvoir, et les hommes de cette civilisation s’entendant pour croire à ce pouvoir, créent par là même des institutions qui ressemblent à ce pouvoir et qui vont maintenir ce pouvoir.
    Lorsque l’on regarde la civilisation précédente de votre ère, leur édifice s’appuyait sur le pouvoir du Roi, le pouvoir du Maître, le pouvoir du plus fort, et ainsi, toutes les institutions qui étaient créées n’avaient pour but que de consolider le trône, consolider ce pouvoir et détenir ce pouvoir.

    Maintenant lorsque l’on analyse votre civilisation, on s’aperçoit que le pouvoir n’est plus le même. Il n’est plus l’apanage d’un Roi, il n’est plus détenu même par un concile, il est avant tout détenu par, je ne veux pas dire par quelque chose d’illusoire, bien que cela soit illusoire, mais il est détenu par une entente, un concordat entre les hommes, afin que cette puissance circule et que chacun puisse s’en servir et la posséder à tour de rôle.

    Autrefois, il y avait une puissance de droit divin, ou de droit héréditaire. Aujourd’hui il y a une puissance obtenue par le système de la combine, par le système de celui qui sera le plus fort, ou qui aura le plus de toupet, d’audace etc. C’est ainsi que l’on gagne ce qui est la substance vivante et qui permet à ce pouvoir de rayonner et de s’établir, l’argent.

    Donc, quel est le pouvoir de votre civilisation ? C’est l’argent. Et d’ailleurs votre civilisation a commencé à s’épanouir pleinement lorsque le commerce lui-même a commencé à pleinement s’épanouir. C’est-à-dire que votre civilisation est étroitement liée à tout ce qui est commerce, donc à l’argent, puisqu’on ne peut faire du commerce que par l’intermédiaire de moyen d’échange.

    Qu’est-ce qui doit changer ?

    L’argent ne va pas changer, parce que votre civilisation n’est pas prête d’être détruite. Votre civilisation ne doit pas non plus complètement se détourner de ses valeurs. Elle doit simplement se parfaire. Elle a un cap à passer, c’est le cap de la perfection, pas celui de la destruction.

    Ce qui fait que les valeurs de base de votre société, vos institutions de base resteront tout le temps. Par contre les valeurs attachées à ces institutions et la façon dont l’homme monnaie ces institutions seront différentes. C’est ainsi que gagner de l’argent dans quelques générations ne sera plus émulé par le désir d’obtenir des biens, ou d’obtenir une puissance ou un statut social, mais simplement pour parer au besoin de la vie.

    Est-ce que l’argent aura cessé d’exister ? Non, il sera devenu différent dans l’esprit des gens, car c’est la personne qui crée l’argent et qui crée l’aura de l’argent.

    L’argent n’a aucune intelligence. C’est du papier, c’est du fer, c’est de l’or, des pierres précieuses, mais l’argent n’existe pas en lui-même. Il est esclave et tributaire de la mentalité des personnes qui vont l’utiliser.

    Donc, il ne s’agit pas de mettre à bas un système, comme voudraient le faire beaucoup de jeunes gens révoltés, parce que pour aller à tel endroit il faut payer, ou parce que la société est une monstrueuse pyramide d’argent qui produit, crache et se noie sous l’argent. Il ne s’agit pas de changer le système, il s’agit de changer les gens, et ainsi le système sera vécu avec plus de grandeur et d’ouverture, et à ce moment-là il deviendra efficace.

    Si l’on veut aller vers plus de liberté, on doit avoir aussi de plus en plus le moyen d’obtenir cette liberté. Sinon, un individu qui ne peut être indépendant, s’il ne possède pas de l’argent, ne peut pas être libre. Ce qui ne veut pas dire que l’argent est forcément la clé de la liberté. Mais s’il ne peut pas se vêtir dans les couleurs qu’il préfère, aller à tel endroit parce qu’il le préfère, sa liberté est entamée.

    Prédestiner un homme à plus de liberté, sera le changement dans l’ère du verseau. En fait, le verseau est avant tout l’indépendance de l’individu, en même temps et cela est paradoxal, la création d’une meilleure collectivité. Parce qu’il ne peut pas y avoir une bonne collectivité sans une grande indépendance de chacun des membres.

    S’il y a communauté sans indépendance des membres, alors il y a fanatisme, et chacun croit et fait la même chose et chacun est de la même espèce. Ainsi il n’y a pas une communauté, il y a une conscience vague, qui est prédestinée par le courant des énergies à suivre tel ou tel chemin et pas prédestinée par sa propre volonté.

    Lorsque l’on veut faire en sorte que l’homme soit libre, on doit lui apprendre à devenir de plus en plus indépendant, mais en étant indépendant, cela veut dire qu’il devienne de plus en plus responsable et qu’il doit découvrir la loi d’amour pour pouvoir respecter l’indépendance des autres. C’est ainsi que l’argent va changer de forme, non pas parce que l’argent est mauvais et qu’il sera détruit, mais parce que l’homme vit mal, et que c’est cette façon-là de vivre qui sera détruite.

    Le système économique se perpétuera parce que cette civilisation ne peut avoir lieu que d’après de grands échanges entre les pays et les continents.

    Par contre, ce qui va complètement changer c’est cette course frénétique qu’ont développée beaucoup d’êtres humains, la course à la consommation.


    Les pays à l’heure actuelle ne se maintiennent que par la production, et s’ils se maintiennent par la production, il faut qu’il y ait aussi consommation. Donc les pays ne se maintiennent qu’en créant de la consommation pour pouvoir trouver des débouchés à leurs productions. C’est ce qui amène ce que vous appelez les crises économiques. Ce qui fait que, dès qu’un problème quelconque empêche un individu de consommer, automatiquement il empêche sa nation de produire. S’il l’empêche de produire, il l’empêche d’obtenir des richesses. Si le pays n’a plus de richesse, il devient un pays pauvre et en difficulté.

    Quelle est la deuxième substance de votre civilisation après le commerce ?

    La consommation, et c’est là où ça ne va plus.

    Ce n’est pas la faute du commerce, ce n’est pas la faute de l’argent, le problème est la consommation. Lorsque cette consommation est artificielle, lorsqu’elle est maintenue en stimulant les désirs, les plaisirs, en créant des clichés, lorsque cette consommation ne peut pas être maintenue, les pays comme je l’ai dit deviennent pauvres, parce qu’ils ne peuvent plus vendre leurs produits.

    Ce qu’il faut donc rétablir, c’est avant tout une juste proportion de la consommation, et c’est là, où chaque individu, chaque homme de chaque pays devra réfléchir pour le bien de son pays, ce qu’il doit consommer et non pas surconsommer.
    Ce qui fait qu’un pays devient un surproducteur, qu’une entreprise devienne surproductrice, c’est qu’il y a quelque part des individus qui deviennent des surconsommateurs, et le jour où ils en ont assez ou ne peuvent plus devenir des surconsommateurs, tout s’écroule.

    Le simple fait qu’un homme soit vivant, qu’il respire, qu’il ait besoin de manger, fait de lui un consommateur. Il n’y a pas de problème vis-à-vis de la production, puisque tout être qui vit est forcément un consommateur. Il va devoir manger, se vêtir, se loger, voyager, se divertir.
    Ainsi, on peut prédéterminer par individu un coefficient exact de consommation variable selon le niveau social, selon l’âge et aussi selon la mentalité. L’entreprise doit simplement prédéterminer des taux de production en rapport avec les taux de consommation prévus et non pas avec les taux de surconsommation simulés par des campagnes telles que la publicité.

    Lorsque l’on sera revenu à ce juste équilibre, il n’y aura plus de problème. Ce qui fait à l’heure actuelle des problèmes dans certains pays, c’est que pendant très longtemps il y a eu surconsommation, et maintenant qu’il faut redescendre à un niveau tout à fait normal, naturel, logique, tout le monde crie, tout le monde a peur.

    Pourquoi ?

    Parce que s’il n’y a plus surconsommation, l’entreprise ne pouvant plus surproduire, elle ne pourra plus employer et payer le salaire traditionnel qu’elle donnait. Donc, le salaire de l’ouvrier dépend directement de la surconsommation de l’individu. Mais ce qu’il faut comprendre et en voir l’absurdité, c’est que ce même employé est lui-même le surconsommateur que l’on vise, et il devient victime de sa propre demande ou surdemande.

    C’est pourquoi le problème de l’économie paraît être un cercle vicieux que l’on n’arrive pas du tout à réduire ni à solutionner, parce que le problème n’est pas délimité, il n’y a pas d’un côté le camp des producteurs et de l’autre le camp des consommateurs. Autrement dit, il n’y a pas celui qui trait et la vache à traire, mais celui qui trait et la vache sont bien une seule et même personne, le problème est là.

    C’est pourquoi, il ne va pas y avoir une crise qui va devenir de plus en plus grande, mais simplement une résolution à prendre vis-à-vis des quotas, vis-à-vis des taux de production qui jusqu’à présent avaient été surestimés. Par là même cela va demander aux gens qui dirigent l’économie, qui détiennent la valeur de l’argent entre leurs mains et leurs décisions, à déterminer d’autres valeurs pour estimer les salaires.

    Ainsi un employé ne sera plus payé par rapport au taux de surconsommation que permettent les consommateurs à l’entreprise, mais il sera payé par rapport au fait qu’il est vivant et qu’il fonctionne. C’est ce que j’ai appelé dans un autre contact l’unité de travail. Un individu ne sera donc plus payé par rapport aux bénéfices, au roulement des affaires d’une entreprise, mais par rapport au fait qu’il est vivant, qu’il a des besoins et que ces besoins ont été estimés.

    Alors vous allez me dire que cela ressemble beaucoup à la collectivisation, et a quelques odeurs au communisme. C’est un fait, bien que cela ne sera pas vécu dans cette même mentalité. Il y a une différence entre, obliger quelqu’un à vivre absolument à tel niveau, et estimer que tout être humain vivant dignement doit avoir telle ou telle facilité.

    C’est complètement différent. Ce qui veut dire que dans le premier cas, lorsque l’on détermine qu’un individu doit absolument vivre à tel niveau parce que le parti, ou parce que la nation, ne peut pas faire autrement, cela veut dire que la nation détermine ces différents niveaux, les salaires qu’elle va distribuer, par rapport à ses richesses intérieures, les richesses en banque, en industrie, les richesses qu’elle possède véritablement.

    Tandis que dans le nouveau système, lorsque l’on décrétera qu’un homme pour vivre dignement à besoin de tant, cela ne sera pas décidé par rapport aux valeurs que détient le pays dans ses coffres, dans ses banques, dans ses entreprises, parce que le rapport de force qui est entretenu grâce à l’argent aura disparu.

    Il va y avoir une telle approche du précipice, du gouffre financier, qui va aller petit à petit en s’agrandissant, c’est-à-dire la perte des valeurs, que ce soit des monnaies ou toutes choses existantes, que les dirigeants du monde et surtout de la vie économique du monde, vont devoir s’accorder pour déterminer une valeur universelle qui ne soit plus en rapport d’après les valeurs ou les richesses d’un pays, mais tout simplement d’après les besoins humains.

    C’est cela qui va complètement changer le monde. C’est ce qui va faire qu’un individu de droit divin va recevoir de quoi se nourrir, se loger, se vêtir, mais qu’il devra par contre, donner un travail à la communauté, à la nation, du fait que les hommes ont respecté son droit divin.


    Ainsi, chaque homme devra travailler pour la nation. Son salaire sera donc mérité, mais il ne sera pas payé parce qu’il travaille, il sera payé parce qu’il est vivant, et en correspondance de son travail, il recevra des unités de travail qui seront en fait la base de la nouvelle monnaie.

    Mais cette nouvelle monnaie ne viendra pas tout de suite dans le porte-monnaie de la ménagère. Parce que ce sera une entente entre les dirigeants des pays et que ce sera surtout eux qui utiliseront cette monnaie à un niveau mondial et universel pour échanger leurs biens.

    Tandis que dans les provinces, les nations, l’homme continuera à détenir une monnaie bien palpable, alors que les présidents ou les hommes de la finance détiendront des entités de travail, c’est-à-dire les ouvriers, les employés, les producteurs. Cela sera leur monnaie, leur richesse.

    À l’homme qui a vécu il y a deux mille ans, il était très difficile d’imaginer ce que pouvait être la bourse d’aujourd’hui. Il en est de même pour toutes ces choses qui vont se développer au fur et à mesure. Mais n’oubliez pas que ce sera une unité de travail, et qu’ainsi un ouvrier pourra acheter sa capacité de production et à l’intérieur d’une entreprise, devenir son propre patron à son poste.

    La richesse ne se chiffrera donc plus par rapport à la production ou par rapport au chiffre d’affaires, mais par rapport au nombre d’ouvriers ou au nombre d’employés que l’individu aura pu détenir ou acheter. Parce qu’en détenant un employé, il détient aussi un consommateur, et c’est là que réside la richesse.

    Dans le pays dont je parle, à l’heure que j’évoque, l’idée de richesse ne sera plus le but dans la vie, ce sera la découverte. Le but ne sera plus de gagner son pain, de gagner une place dans la société, d’obtenir la gloire, la force ou la puissance, mais simplement de découvrir toujours plus et davantage.

    Les hommes vont effectuer un travail pour découvrir de plus en plus ce qu’est le cosmos, ce que sont les énergies, comment jouer avec, comment vivre avec. Cela paraît inimaginable pour l’homme d’aujourd’hui, pour lui, il n’y a qu’une voie, la spiritualité, et la découverte s’arrête là.

    Lorsque vous commencerez à vivre uniquement sur le plan mental supérieur, sachez qu’il y a un monde complètement différent qui vous attend, et qu’il y a une multitude de découvertes qui vous attendent : voyager d’étoile en étoile, découvrir le secret de telle ou telle énergie, découvrir la beauté infinie de la création.

    Donc prochainement sera riche, pas celui qui détiendra le plus d’argent, mais celui qui sera arrivé à une capacité plus grande de découverte et de compréhension. Bien sûr, toute la vie profane se maintiendra, et c’est ainsi que chaque homme devra mériter son salaire et participera au maintien de la société. Une cité idéale en quelque sorte.

    Ne vous inquiétez pas pour ce qui doit arriver, car comme je l’ai déjà dit, si cela doit arriver, c’est que cela est un bien. Toute nécessité, paraissant même négative, si elle est une nécessité est un bien.

    Tout va se passer en fait dans les hautes sphères. Vous n’en serez pas extrêmement touchés. Pour éviter un écroulement économique mondial, les individus vont faire en sorte de gonfler, de surgonfler, de maintenir artificiellement les valeurs, mais cela ne pourra pas durer bien longtemps. Petit à petit tout aura l’air de s’effriter, tout deviendra plus cher et il y aura de la grogne dans les foyers et surtout dans les rapports de force politique.

    Car chaque fois qu’il y a un problème, qu’une fragilité s’installe dans une nation, les partis politiques se dépêchent de venir s’emparer du navire. De la même manière que les microbes et les virus s’empressent de venir prendre possession du territoire d’un homme en état de faiblesse. C’est à ce niveau-là qu’existe le plus grand risque, non pas au niveau de la baisse du pouvoir d’achat, non pas au niveau des problèmes qu’il y aura dans les foyers à cause de cela, mais au niveau des luttes politiques.

    En fait, tout le danger vient de cela, de la lutte politique, et c’est là où il vous faudra être vigilants. Ne pas participer à ces luttes politiques, mais laisser les lutteurs se détruire entre eux. C’est le dernier soubresaut du vieux pouvoir, c’est pour cela que vous ne devrez pas participer, mais les regarder s’affronter et disparaître, et lorsque le dernier soubresaut aura eu lieu, l’homme nouveau pourra apparaître.

    Parce que cette monnaie, cette valeur dont je parle et que j’appelle l’unité de travail, ne pourra avoir lieu que dans la mesure où les partis politiques auront cessé d’exister. Je les condamne à cesser d’exister. Je mets sur leur tête, sur leur sigle, sur leurs mouvements, sur leurs énergies, le sceau de la mort. Ils n’existeront plus. Mais comme toute chose qui est proche de mourir, les hommes politiques paraissent de plus en plus vivants, de plus en plus actifs, de plus en plus prédominants. C’est le dernier soubresaut.

    Pourquoi est-ce que je dis tant de mal de la politique ?


    Non pas que tout le mal vienne de la politique. Si on devait analyser tous les maux du monde, il y a bien d’autres organismes qui créent des maux encore pires que la politique, comme la pègre, la mafia. Mais chaque fois que l’on analyse un de ces mouvements, on s’aperçoit qu’ils ne sont que des annexes d’un pouvoir central qui justement à une étiquette politique.

    Et lorsque l’on veut pousser plus loin l’analyse, on s’aperçoit que dans certains pays, selon certaines conditions, selon certains buts, les mouvements politiques entretiennent une certaine pègre, qui peut se situer à divers niveaux, au niveau de l’information, de la drogue, de l’alcool, ou de tout autre chose. Ils les entretiennent pour, à la manière de la pieuvre par ses tentacules, détenir la masse.

    C’est ainsi qu’un Président n’est pas véritablement le Président, il est plutôt un collaborateur des forces politiques qui l’entourent. D’où la charge très difficile d’être Président.

    S’il l’était vraiment, tel que cela est imaginé dans le cerveau et les concepts des êtres humains, le monde irait beaucoup mieux, les nations iraient beaucoup mieux. Mais le Président n’en est pas un, il est toujours le collaborateur, il est toujours un ramassis de compromis. « Je voudrais faire ceci, mais telle force est contre moi, et si je le fais malgré tout, ils vont se ruer contre moi et détenir le pouvoir à tel endroit, ce qui fait qu’avant même d’avoir fait le moindre bien, je serai accusé de tous les maux. »

    Il en est de même pour toute chose qu’un Président ou Premier ministre voudrait définir dans son pays, dans sa nation, et aussi entre les dirigeants de toutes les nations du monde. C’est pour cela qu’il faut absolument que la politique disparaisse et que s’établisse tout simplement une conscience de ce qui est bien, et non seulement à un niveau spirituel, mais sur un simple niveau profane ou niveau humain.

    Pour démontrer l’absurdité de la politique, il faut savoir que toute chose réelle a son semblable dans les lois cosmiques. Lorsque l’on fait l’inventaire de toutes les choses existant sur la terre, on s’aperçoit que la politique n’a aucune résonance dans les lois cosmiques.

    Qui a-t-il dans les lois cosmiques, l’ordre, pas la politique. L’ordre ne fait pas de politique. Il n’y a pas un Koumara qui dit : votez pour moi, mon plan d’évolution est le meilleur. Il y a l’ordre, parce que les lois sont déjà de bonnes lois. Il n’y a pas un Dieu, un logos, un Koumara qui détient une loi meilleure que l’autre. Toutes lois sont bonnes dès l’origine.

    C’est pour cela que la politique doit disparaître et que je la condamne à disparaître. Lorsque je dis je, c’est aussi avec toutes les forces de ceux qui comprennent comme moi le plan d’évolution, pour que s’établisse l’ordre. Pensez bien à ce mot-là, l’ordre et imaginez ce que cela veut dire. Il n’y a pas trente-six façons d’appliquer l’ordre. Il n’y a qu’à regarder la nature, regarder le cosmos et l’ordre se fait, l’ordre a lieu.

    Quelles sont les bases de l’ordre ?

    Un être est vivant et il doit respecter l’autre. Un être est vivant et on doit lui donner tout ce dont il a besoin pour vivre. Un être est vivant et il doit produire un travail pour entretenir la vie générale de la planète. Ces trois points sont la base fondamentale de l’ordre : respect, survivance, travail.

    À partir de cette base, on peut imaginer n’importe quel système social du moment qu’il n’est pas politique, et l’homme doit devenir de plus en plus apolitique. Bien que pendant quelque temps encore il va vous falloir désigner vos hommes d’état, vos hommes de pouvoir, mais sachez devenir de plus en plus distant du pouvoir politique, pour vous préparer à l’ordre et en ce sens travaillez chaque jour davantage à être disciple. Parce que dans le nouveau monde dont je parle, s’il n’y a plus de politique, il y aura quand même une politique, une loi, une obligation, celle de respecter l’autre, d’aimer l’autre.

    Or, que se passe-t-il dans votre monde actuel ?

    La plupart des gens manquent de respect les uns vis-à-vis des autres. Qui ne rompt pas la loi sociale en ne s’arrêtant pas à un stop, à un feu rouge, mettant ainsi en grand péril la vie des autres? Tout ceci, sont des manquements au respect et à l’amour pour autrui.

    Un homme qui veut véritablement vivre dans le nouveau monde et ne pas se sentir soumis à une dictature, puisque l’ordre régnera dans le nouveau monde, doit dès maintenant devenir un disciple, être plein d’amour et de respect, faire d’abord pour les autres et pour lui ensuite.

    Car la liberté que vous pouvez expérimenter à l’état individuel se situe d’abord dans le paramètre que doit vous laisser l’autre par rapport au respect qu’il exige de vous. Ainsi vous découvrirez que la véritable liberté n’est pas de faire ce que vous voulez, quand vous le voulez, au préjudice de qui que ce soit, mais que la liberté véritable est de découvrir, de comprendre et d’aller toujours plus loin dans l’expérimentation de la vie cosmique qui est en vous.

    Non seulement au niveau de la conscience intérieure, par la méditation, mais aussi et véritablement par l’expérimentation physique de l’énergie du cosmos. C’est là, toutes les découvertes qui vous attendent, la nouvelle science en quelque sorte.

    Ne vous inquiétez pas, les choses qui doivent avoir lieu ne vous concernent pas si vous êtes déjà dans le nouveau monde. Par contre tremblez si vous n’êtes pas déjà dans le nouveau monde. Là oui tremblez. Sinon souriez et regardez la tempête passer.


    Nous arrivons à la fin de ce contact, pouvez-vous nous donner une conclusion ?

    Je dirais tout simplement, puisque nous avons terminé sur un sujet universel aboutissant sur le nouveau monde, je vous dirais qu’il faut croire en mes dernières paroles et savoir que si vous appartenez à ce nouveau monde, vous ne risquez rien.

    Même si votre ventre a faim, même si vous avez froid, ou empêché d’obtenir telle ou telle chose, tel privilège ou protection, vous n’êtes pas parmi ceux qui vont périr, qui vont souffrir. Il y a des moments où forcément lorsque l’énergie s’abat, elle ne choisit pas au millimètre près là où elle doit s’abattre. Elle s’abat, mais au moment où elle s’abat, ce qui fait la différence entre ceux qui vont être abattus et ceux qui vont persister sous le flot, c’est l’état de conscience, l’état de disciple.
    C’est-à-dire que vous n’allez pas particulièrement être épargnés, il ne va pas y avoir un extraterrestre qui va venir vous emporter, ou l’archange qui va vous emporter sur ses ailes pour vous emmener loin en attendant que tout passe. Non, vous serez là, au milieu du chaos, au milieu du problème, au milieu du flot d’énergie.

    Mais la seule différence, c’est que le disciple, lorsqu’il a l’esprit du disciple et lorsqu’il est au milieu du chaos, il sait ce qu’est le chaos, il tient bon, et il ne risque rien. Et parce qu’il ne risque rien, il a toute l’occasion et tout l’amour de porter assistance à ceux qui tombent. Cela est votre travail.

    Je ne veux pas que les gens fuient pour aller se protéger. C’est immonde comme réaction. Dans le monde à l’heure actuelle, il y a des tas de gens qui disent : « Préparez vos valises, préparez vos conserves, préparez vos médicaments, parce qu’il va falloir vous réfugier ».

    Et alors, tu laisses mourir ton frère, cela ne te fait rien ? Tu t’enfuis comme un renard, tu laisses ton frère ignorant, qui a fait des bêtises, mais tu le laisses périr, pour conserver égoïstement une vie qui de toute façon se retournera contre toi, parce qu’elle n’aura pas été une vie d’amour.

    Alors ne fuyez pas, restez là au milieu du problème, parce que c’est au milieu du problème que vous pouvez devenir des instruments divins. Ce n’est pas en étant perché sur des montagnes à l’abri des ouragans. En haut des montagnes il y a des nids d’aigles, il n’y a pas des disciples de Dieu, des disciples capables d’agir.

    Donc, restez au milieu du problème, parce que c’est au milieu du problème que Dieu a besoin de vous, que l’homme a besoin de vous. Sinon votre vie n’a aucun sens, même si vous survivez, vous serez vides et un homme ne supporte pas d’être vide. Un homme se suicide, il devient fou, il pleure, il délire. Un homme ne sait pas vivre dans le non-sens. Alors restez à l’endroit où vous avez une vie qui a un sens, et ayez confiance, ayez la foi, vous ne risquez rien.

    Je vous salue.

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  • Question :

     

     

    Aujourd’hui nous savons qu’il existe une hérédité, un karma, qui vont conditionner l’enfant. Comme parents, comment se situer par rapport à l’enfant, pour ne pas lui éviter un conditionnement nécessaire pour son évolution, que nous préférerions lui éviter ?

    Nous parlons d’hérédité, de karma, de conditionnement. Il faut avant tout comprendre qu’un certain conditionnement est nécessaire. Il est nécessaire de par la destinée de l’individu, nécessaire de par la loi de la matière, qui n’est que manifestation, et pour qu’il y ait manifestation, il faut forcément que les choses soient prédéterminées, aussi sur un plan karmique, lié au Dharma de l’individu. Je dirais qu’à l’heure actuelle, enseigner la véritable façon de concevoir l’enfant n’est pas le premier souci des Maîtres.

    La masse collective, que représente la race actuelle, n’est pas à son meilleur développement. C’est-à-dire que la race qui vous caractérise à l’heure actuelle, n’est pas la race la plus évoluée permettant aux âmes d’acquérir véritablement le développement suprême dans la spiritualité.


    Car, comme cela a été écrit dans certains livres de sagesse, chaque race, chaque ère, chaque cycle, développent certains potentiels au travers d’une race. Ces potentiels sont directement en concordance avec les âmes qui viennent utiliser les corps de cette race. Tout ce qui se passe à l’intérieur de la race, correspond aux âmes qui viennent s’incarner, même si quelquefois, il y a de grandes différences, entre la spiritualité dont quelqu’un est capable et la bassesse d’un autre.

    Ce qu’il faut comprendre, c’est que le Maître, ou le collège des Maîtres s’intéresse davantage à la race, à un peuple, qu’à une individualité.


    En développant une race, automatiquement les individualités deviennent des initiés. Mais pour développer une race, il faut aussi développer les individualités, chose qui est faite par tous les hommes de bonne volonté, par tous les guides et par tous les Maîtres. C’est ainsi qu’on ne peut faire évoluer l’un sans faire évoluer l’autre, mais qu’on ne peut pas non plus faire en sorte que la rigueur arrive avant que la race soit assez évoluée et avancée.

    Les hommes enfantent d’après leur niveau d’entendement, d’après leur niveau d’évolution, comme chaque institution est le reflet strict, personnel et immédiat du niveau d’une race par rapport à sa masse, du peuple et des dirigeants.


    Si on veut parler théoriquement, je dirais que pour enfanter correctement, il faudrait d’abord que les époux déterminent s’ils veulent un enfant.

    Que se passe-t-il à l’heure actuelle ?


    La race étant encore trop centrée dans l’astral, les époux ne savent pas prédéterminer une naissance. Ils se disent : lorsque l’enfant viendra, il viendra. J’aimerais qu’il soit de tel signe. S’il y a l’accident, lorsque je trouverai un homme ou une femme je garderai l’enfant. Cela prouve que l’humanité se situe encore trop sur le plan astral.


    Comment voulez-vous qu’existe l’enfantement, le nouvel enfantement, dans une humanité qui ne vise l’enfantement que comme un acte de la nature ?

    Lorsque l’humanité sera passée sur le plan mental, ce sera différent. Maintenant, si l’on parle de la façon de faire correctement des enfants, les hommes et les femmes vont se demander : « où est le plaisir de l’enfantement, où est la spontanéité de l’enfantement, la beauté, la grâce de l’enfantement, si tout doit être décidé, prédéterminé et prédestiné, réfléchi, mesuré. Je ne suis pas un robot. »


    Tout ce qui est réflexion, analyse, tout ce qui est contrôle, tout ce qui est volonté leur semble appartenir à un monde mécanique, mécanisé, robotisé. Ils leur semblent qu’il n’y a plus rien d’humain, plus rien d’astral, d’émotionnel, plus rien de sentimental.


    Donc aujourd’hui, pour enfanter dans les meilleures conditions, les hommes doivent avoir l’attitude la plus pure dans l’esprit et dans le cœur, et ainsi l’explosion qui préside à la naissance, à la formation, sera une explosion spirituelle au lieu d’être une explosion émotionnelle.


    À l’heure actuelle, la plupart des enfants sont enfantés dans une décharge de plaisir, dans une explosion de plaisir qui reste émotionnelle. C’est pourquoi, vous enfantez des enfants qui seront encore attachés à la sensualité, à la chair, au corps, parce que cela a été la vibration de base de leur vie, le rayonnement de base de leurs cellules, de leur matière.


    Comment imaginer, autrement que de cette façon, l’acte sexuel ?

    Si vous n’arrivez pas à imaginer, c’est que vous n’êtes pas encore sur le plan mental, ou pas encore assez déterminés et assez conscients. C’est pour cela qu’il ne sert à rien de vouloir forcer les gens à enfanter de telle ou telle manière, car chacun enfante tel qu’il est, de la même manière qu’il veut avoir : pouvoir et argent. Alors si la masse des gens ne peut pas enfanter tel que cela devrait être pour la propreté et la beauté d’un corps qui est à naître, laissons les âmes se prédestiner les parents qu’il leur faut et qui seront à même de leur faire la naissance qu’elles réclament.


    Que se passe-t-il lorsque l’on enfante depuis les réactions du plan mental ?


    Forcément la biologie, l’anatomie ne vont pas changer parce que vous passez sur un plan mental. Vous serez toujours homme, vous serez toujours femme, il y aura toujours accouplement, mais les sensations ne seront plus du tout les mêmes. Il n’y aura plus de vécu tel que vous le connaissez traditionnellement au niveau des sens et de cette décharge du plaisir que l’homme connaît si bien.


    Il y aura plutôt une fusion de deux énergies, une fusion de deux esprits, une fusion en fait de deux foyers de vie engendrant une troisième vie. À ce moment-là, la notion de fusion n’a plus rien à voir avec la notion du plaisir, des sens ou de la chair. Il y a une notion d’extase, et c’est la grande différence.


    Le plaisir des sens et l’extase sont complètement différents, en utilisant pourtant les mêmes objets que sont vos corps. Mais cette extase, éprouvée pendant un accouplement, ne peut avoir lieu que dans la mesure où les individus essayent de se positionner sur un plan mental. Les énergies déclenchées par les chakras, qui sont au niveau des différents organes, fusionnent, mais sur le plan mental, alors que chez l’individu qui place sa conscience sur le plan astral, l’énergie déclenchée par les chakras positionnés au niveau des organes, cette énergie va tout simplement être vécue sur le plan astral. Lorsque vous enfantez sur un plan astral, vous obtenez des enfants du plan astral. Si vous enfantez sur le plan mental vous obtenez des enfants du plan mental.


    Heureusement cette loi n’est pas inébranlable, sinon l’évolution n’aurait pas lieu. Si bien qu’à l’approche de fin de cycle, quel que soit le niveau d’enfantement des parents, arrivent des enfants forcément plus évolués, des enfants par exemple du plan mental alors que les parents enfantent sur le plan astral. Mais ceci se passe à chaque période de fin de cycle pour qu’il y ait un développement spirituel et une relève vibratoire. Mais à l’intérieur du cycle sont enfantés des enfants qui correspondent à leurs parents.


    Comment se passe l’enfantement sur un plan mental ?


    Nous avons parlé de la fusion, parlons maintenant de l’impact que cela cré au niveau des énergies et au niveau de l’embryon.

    Du fait de la fusion des parents, le dégagement vibratoire de cette fusion va se situer et s’ouvrir sur une sphère d’entités. Car les individus, qui attendent leur moment d’incarnation, ne sont pas à la fenêtre en train de regarder ce qui se passe sur le plan physique.


    Lorsque les parents enfantent, ils font une immense montée d’énergie qui s’ouvre sur une sphère X. Cette sphère correspond à leur degré d’enfantement, à l’énergie qu’ils ont su déclencher, à la façon dont ils ont vécu cette énergie, à tout ce qu’ils sont spirituellement, héréditairement, et qui correspond à tout ce qu’ils peuvent proposer en tant que famille, race, nation.


    Tout ceci compose ce qu’ils peuvent offrir comme destinée à une entité. C’est pour cela que les sphères voyagent. Dans une période X d’un temps de la terre, la sphère d’entités qui était prédestinée aux naissances, ayant acquis suffisamment d’incarnations, que ces entités ayant eu suffisamment de projections, leur sphère se déplace et laisse la place à une autre sphère d’entités.


    C’est pour cela que l’on dit que cycliquement, les initiés de tel pays, que les atlantes, que les initiés égyptiens, ou que les initiés celtes reviennent en incarnation, ou au contraire, que les ordres du mal de tel ou tel groupe reviennent en incarnation. Parce que chaque individu, chaque âme appartient à une vibration, appartient à une sphère d’entités, et ces sphères d’entités ont droit à l’incarnation à des heures très précises, à des heures qui correspondent à leur acquis spirituel, ou à la nécessité de leur incarnation pour que quelque chose ait lieu sur la planète. Ce qui fait qu’il y a toujours grande correspondance entre le haut et le bas.


    Donc, quand ce grand tunnel de vibration est monté et s’est ouvert sur la sphère qui correspond aux entités qui doivent s’incarner à l’heure actuelle, ce qui est avant tout prédéterminé, c’est la ressemblance des vibrations et uniquement à cause des prédestinations, à cause de ce qu’apportent les parents comme destinée, comme karma, comme éducation, comme position sociale, comme devenir social, position dans une nation, etc. et non pas à cause de ce que sont les parents, ou parce que l’on reconnaît le papa et la maman de l’autre vie.


    Les liens karmiques ne sont jamais des liens affectifs, et c’est pour cela que vous pouvez être mariés avec des gens qui sont nouveaux dans votre vie d’évolution.

    Si vous vouliez chaque fois retrouver le même époux, la même épouse, il n’y aurait pas d’évolution et de diversité, parce que l’âme, du point de vue de son royaume, n’a pas de relation affective avec le manifesté. Elle a une relation de nécessité et une relation de volonté. Ce qui est juste devient sa volonté, ce qui est nécessaire devient sa volonté, et l’amour est pour tout le monde et pas pour la personne que l’on a précédemment connue. L’amour est pour tout le monde.


    C’est-à-dire qu’une âme peut aussi bien prévoir d’épouser tel ou tel être, il n’y a aucun problème pour elle, parce qu’elle a de l’amour pour tout le monde. Par contre la psychologie qui sera issue de l’incarnation, quelle que soit la disposition prise par cette âme et son universalité, va parfois dire : celui-là, je ne le veux pas ; celle-là, je ne la veux pas, ou je la veux, je le veux. Tout ceci appartient au jeu du monde et pas au jeu de l’âme.


    Donc lorsque l’âme dans sa sphère a vu quelle destinée elle pouvait obtenir en s’incarnant dans tel ou tel foyer, elle envoie son accord. De la même manière que l’énergie est montée à elle pour la susciter, elle envoie son énergie pour envoyer son accord, pour que l’embryon puisse se former. Sinon l’embryon ne se forme pas, et on dit des femmes qu’elles sont stériles.


    C’est vrai que dans certains cas il y a vraiment un problème au niveau des organes, mais dans la plupart des cas de stérilité, c’est tout simplement parce que la vibration ne rencontre aucun écho favorable de vie. Dans ces cas-là, la femme et l’homme stériles doivent avant tout travailler sur eux-mêmes. Ce n’est pas leurs ventres qui sont stériles, mais la destinée qu’ils proposent n’intéresse personne. Il leur faut travailler un peu sur eux-mêmes, revoir certaines idées, certaines possessions, les instincts, ou quelle est leur démarche dans le fait de vouloir un enfant .


    Car s’il y a bien une chose que l’entité réprouve totalement, c’est de s’incarner parce que papa maman veulent absolument un bébé dans un berceau tout rose. Cela ne plaît pas du tout aux entités.


    Les parents veulent un bébé comme un enfant veut le fruit du voisin, parce que c’est la plus belle pomme du quartier. Ils veulent un bébé parce c’est quelque chose qui pourrait les amuser, leur apporter du bonheur. Accomplir l’acte de la nature, puisque Dieu vous a ordonné de perpétuer votre race, c’est donc un devoir, mais accomplir l’acte de la nature ne doit pas être pris comme une distraction. Cela a une très mauvaise réception pour une entité.

    Parce que l’entité n’est plus considérée comme un être humain normal et traditionnel, il en devient complètement abêti.


    La maman qui veut s’amuser avec son bébé, la maman traditionnelle que l’on trouve sur la terre et qui fait la moue avec son bébé, qui tord les mots et leur prononciation en pensant se mettre à la portée du bébé, abêtit complètement son enfant avec des langages qui n’existent même pas dans la tête des plus idiots de la terre.

    Je dirais qu’elle empêche, qu’elle congestionne l’entité qui est venue, qui est beaucoup plus consciente d’être une entité lorsque le bébé est bébé, que lorsque cet enfant devient adolescent et qu’il y a une descente totale jusqu’au niveau psychologique.


    Lorsque le bébé est bébé, il n’a pas de psychologie. Il a besoin de boire, de manger, d’être lavé. Le fait qu’il n’a pas de psychologie existante, lui permet d’être l’entité précédemment désincarnée. C’est-à-dire que lorsque vous avez un bébé entre les bras, vous n’avez pas bébé Barnabé dans les bras, vous avez un désincarné qui vous regarde dans la profondeur des yeux.


    Les yeux du bébé sont parfois terrifiants, surprenant, c’est à cause de cela. Il n’est pas encore entré dans la psychologie que procure le corps, il reste lui-même. Si vous étiez clairvoyants, vous verriez qu’autour de l’enfant il n’y a pas l’aura d’un bébé, vous verriez le visage de l’homme qui est mort, qui avait quatre-vingts ans et qui était un vrai sage, ou vous verriez la femme de quarante ans qui est morte. Vous verriez la trace de son précédant corps, parce que c’est dans cette image qu’il est descendu.


    Puis avec le temps, petit à petit, les lois et les énergies faisant leur œuvre, l’individu s’identifie de plus en plus avec son nouvel instrument. C’est à ce moment que l’enfant va essayer de prendre le monde et de s’approcher du monde.


    Dès qu’il va commencer à dire je, et à manifester une personnalité, vous pouvez être sûr que l’enfant est réellement devenu un enfant. À ce moment oui, vous devez vous mettre à son niveau, vous devez faire en sorte que les mots utilisés, les idées utilisées correspondent à son degré d’entendement. Mais tant qu’il y a un bébé, vous devez être conscient que vous avez un adulte, et vous devez lui parler en tant qu’adulte, et lui dire tout ce qui se passe sur la terre, tout ce qu’il peut faire, lui parler de la science des nombres, des astres, ou de la science de la musique, des livres.


    Vous devez lui parler de toutes ces choses, son cerveau enregistre trois fois plus vite et surtout, l’entité qui ne s’est pas encore identifiée avec le cerveau physique de l’enfant, a les oreilles ouvertes à vos paroles. Il emmagasine pour que les vérités que vous lui dites soient des réalités conscientes, et dans les méandres de sa vie, ces réalités seront acceptées, parce qu’il les aura reconnues.


    Lorsque vous parlez à la conscience d’un adolescent et que vous essayez de lui faire admettre la loi de la réincarnation, vous vous heurtez à son degré initiatique, à sa jeunesse, à sa capacité de comprendre et d’abstraire. Si vous lui en parlez lorsqu’il est un bébé, il les admet et il les accepte, et lorsque vous lui en parlez une fois qu’il est adolescent, ayant déjà accepté, pour lui, vous ne faites que dire une vérité. C’est comme si vous tiriez un voile et il accepte de voir.


    Les enfants qui seront enfantés dans la nouvelle race, qui seront enfantés selon ce principe, ne seront pas forcément de meilleurs enfants que ceux que l’on connaît à l’heure actuelle. Attention, il ne faut pas tout mélanger. Cela ne veut pas dire qu’à l’heure actuelle les surhommes ne peuvent pas naître parce que les gens enfantent sur le plan astral.


    L’humanité est un grand système d’évolution, et les individus enfantent tel que, parce que l’humanité est à ce niveau.

    Pour bien comprendre ce que je dis, il faut avoir à l’esprit le phénomène de l’évolution des races, et savoir qu’une humanité s’accomplit à l’intérieur de sept races successives, engendrant elle-même des sous-races, et c’est à l’intérieur de ces sous-races, qu’il y a des compromis, où des individus plus évolués viennent chez des parents moins évolués et vice versa d’ailleurs. Mais à l’intérieur du grand cycle, naissent que ceux qui correspondent à ce cycle précis de vibration, d’évolution et d’initiations précises.


    Ce qui fait que vous, lorsque vous renaîtrez dans l’autre race, c’est parce que vous serez nés maintenant et que vous aurez évolué dans cette vie-ci. Il ne faut donc pas vouloir faire de meilleures naissances, créer des surhommes.

     
    Il faut avant tout travailler sur le plan spirituel, et ainsi, vous effectuer le travail véritable de chaque race.


    Chaque cycle de toute façon est prédestiné et s’effectue immanquablement. L’homme ne peut pas en accélérer le rythme. Il peut faire en sorte de mieux vivre à l’intérieur du cycle, en faisant la part du vrai et du faux, du bien et du mal, mais il ne peut pas accélérer le rythme. Il ne peut pas œuvrer pour que la prochaine race soit déjà là. C’est impossible, parce qu’il faut un certain cycle de rayons, et ces rayons ne viennent en manifestation qu’à certaines heures cosmiques, justement, lorsque les sphères arrivent à un certain glissement.


    Ainsi par leur glissement une ouverture se fait et le rayon descend. L’intérieur des cycles, la grandeur et la beauté d’un cycle vous appartiennent. Lorsque vous développez suffisamment de qualités, vous n’êtes pas soucieux de ne pas encore appartenir à la prochaine race qui sera plus évoluée, parce que le fait d’être pleinement évolué dans une race X est déjà largement satisfaisant, et de plus, vous ne pourrez aller dans l’autre race qu’en étant pleinement développé dans cette race-ci.


    Si l’on voulait absolument par esprit de perfection faire en sorte que ne naissent que des surhommes, la technique ne marcherait pas plus que ce qu’il existe d’entités capables d’être des surhommes. C’est-à-dire que vous n’obtiendriez pas de meilleurs résultats. Vous n’auriez pas plus d’individus initiés pour autant. Vous aurez des individus un peu plus équilibrés, un peu mieux orientés, c’est un fait, mais pas de surhommes, à cause de ces sphères dont j’ai parlé tout à l’heure, et qui sont les matrices des âmes à naître.

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  • Question :

     


    Est-ce que le plan est la traduction du mot sanskrit Dharma ?

    Lorsque l’on prend un mot, quelle que soit son origine, on sait qu’il est toujours à double sens, et c’est ce qui n’est pas connu dans la langue traditionnelle parlée notamment en occident.

    Toutes les langues anciennes ont une double, voire une triple lecture, pour exprimer tour à tour, le plan physique, le plan psychique ou le plan spirituel. Dans les langues occidentales actuellement utilisées, cette face psychique, spirituelle, n’est pas du tout sous-entendue dans le mot. Et pourtant, il va bien falloir, petit à petit, créer des sous-entendus ou des sous-sens, pour que les individus puissent avoir, grâce au mot, une vision beaucoup plus large de ce qu’il exprime.


    À l’heure actuelle, nous éprouvons nous-mêmes ce problème avec les mots, lorsqu’il s’agit de faire passer une essence, de faire passer un concept, qui est beaucoup plus abstrait que les abstractions dont vous êtes capables. Dans les langues anciennes comme les langues égyptiennes, ou les langues indiennes, cette phase est dépassée, parce qu’un mot à une racine, un tronc et une cime, et ainsi, par la cime, l’homme utilisant le mot connaît son âme et son propre destin.

    Le Dharma est avant tout le service, mais lorsque l’on en prend que la traduction, on ne comprend pas ce que cela évoque sur le plan de l’application journalière. Or, s’il y a un service, il y a forcément un plan, donc, on peut dire que Dharma exprime aussi le plan.


    On ne peut pas servir en improvisant, en bafouant les lois, ou en bafouant le plan que les Maîtres sous-tendent et maintiennent. Le plus petit acte que fait un disciple dans le monde, s’inscrit à l’intérieur d’un plan. Forcément il n’a pas la précision de quelque chose qui a été connu, médité et prémédité, mais dans la mesure où les individus sont avant tout investis par des énergies de manière consciente ou inconsciente, tout ce qui est fait à un moment donné au nom de l’humanité, s’inscrit à l’intérieur du Dharma, soit du service, soit du plan. Ainsi, l’homme pourra effectuer de manière improvisée ou pas, les actes les plus petits, comme les plus grands, il s’inscrira à coup sûr dans le service.
     
    C’est pour cela que bien des fois, je vous ai moi-même exhortés à entrer dans le service, dans les rangs des serviteurs du monde. Même si vous-mêmes, vous ne savez pas exactement que faire, comment faire, et dans quelle envergure, pour tel ou tel effort, peu importe, du moment que vous passez à l’action, vous vous inscrivez à l’intérieur du collège des disciples.

    A force de vous y inscrire et à force d’y être présent et rayonnant, vous devenez une entité connue et visible sur un plan occulte, et c’est à ce moment-là que vous pouvez espérer rencontrer des guides invisibles, des guides subtils, ou même voir selon votre degré votre Maître. C’est pourquoi, tout acte que vous ferez au nom d’un homme pour le servir, ou au nom de Dieu, si cela est justement votre but, sachez que vous vous faites remarquez en quelque sorte du plan divin et que vous vous inscrivez en lui.

    Suivre le plan divin n’est pas quelque chose de si compliqué. Il n’est pas nécessaire de connaître son rayon, il n’est pas nécessaire d’avoir tel ou tel degré initiatique, il n’est pas non plus nécessaire d’être très compétent, très développé, de fusionner avec son Maître ou avec des guides. Tout cela peut se passer tout à fait gentiment, je dirais naturellement, et c’est dans la mesure où chaque homme l’effectue naturellement, qu’il va s’inscrire de plus en plus dans la vérité et dans la réalité.

    Si au contraire, l’homme cherche par esprit de perfection, ou simplement par ignorance, s’il cherche à obtenir tel ou tel renseignement, à obtenir telle ou telle qualité ou aptitude pour effectuer un jour telle ou telle chose, tout cela est du temps perdu et il ne passe à aucune action. Le temps passé n’a aucune action, il n’en résulte aucune expérience et c’est le mot capital.

    Car en même temps que service, il faut savoir conjuguer le mot expérience. Le service, même s’il a débuté à l’aveuglette, même s’il a débuté sans trop savoir comment s’y prendre, par l’expérience qu’il apporte, il vous permet de plus en plus et de mieux en mieux de devenir disciple. Ce qui fait que vos frayeurs des premiers temps de : « je ne sais pas comment faire, je ne sais pas si je peux faire », s’estompent au fur et à mesure avec l’apport de l’expérience. Et c’est par ce vécu que justement les initiations peuvent avoir lieu et pas autrement.

    Un individu qui effectue des actions, effectue des travaux, a beaucoup plus de chance d’obtenir une initiation, que celui qui reste à essayer de comprendre l’univers et à étudier l’univers. Naturellement, comprendre et étudier sont aussi des clefs primordiales pour obtenir des initiations, mais s’il n’y a pas l’expérience, s’il n’y a pas le vécu, donc une maturité, l’initiation ne peut pas avoir lieu. Nous avons trois mots complémentaires et nécessaires : service, expérience, maturité.

    Pour qu’un disciple soit un réel disciple, il faut qu’il ait l’âme et le cœur de passer au service, qu’il n’ait pas peur d’entrer dans l’action, de passer à l’expérience et cela débouche sur une maturité. Car il n’y a qu’avec la maturité acquise qu’il va démontrer ses qualités intérieures. Qualités qui n’étaient pas du tout éveillées le jour où il a pris la décision de servir, mais qui se sont ouvertes au fur et à mesure de l’action. L’énergie a ouvert les pétales des chakras au fur et à mesure des expériences, qui peuvent être positives ou négatives d’ailleurs, selon ce que l’on a à mûrir. Donc, quoi que vous fassiez, ayez toujours à l’esprit que c’est avant tout pour servir.

    Qu’est-ce que le service ?

    Le service c’est la vie en mouvement, ce n’est pas un acte de charité. Il faut que vous enleviez de vos esprits l’idée que le service doit être un acte de charité, allant de votre cœur à la vie d’un autre. Non. Il n’y a pas de charité dans le service et c’est pour cela que l’autre ne vous doit rien et que souvent vous n’avez rien en retour.

    Le service, c’est tout simplement faire partie du mouvement de la vie et de manière consciente, lucide et mûre, participer à l’évolution du mouvement de cette vie.

    Votre récompense est avant tout vibratoire. Pour avoir servi un tel, il ne va pas vous remercier, mais par contre, vous avez à votre actif et dans un de vos chakras une énergie ou un degré d’énergie en plus. C’est cela l’expérience et la maturité, avoir au fur et à mesure des expériences ce degré vibratoire en plus, et cela compte autant que les méditations, autant que les ascèses, surtout dans le monde que vous connaissez, le monde occidental, où la vie avec l’autre est primordiale, où elle est majeure.

    Vous seriez dans un autre pays où les monastères foisonnent, je ne vous parlerais pas de la même façon. Mais en occident, la vie collective est une note majeure, et l’individu doit apprendre à faire évoluer cette vie collective. Il doit apprendre à se responsabiliser par rapport à cette vie collective. La maturité et issue de cela.

    La maturité du disciple ne dépend pas de ses trente ou trente-cinq années. Il doit être mûr spirituellement, c’est-à-dire que son discernement doit être aiguisé. Je ne dis pas qu’il doit être absolu, car on ne cesse d’obtenir du discernement. Sitôt que vous l’avez acquis sur un certain point, un autre champ d’initiation se déroule devant vous et vous devez apprendre à acquérir le champ de discernement qui lui correspond.

    Donc le discernement n’est jamais quelque chose d’acquis, mais quelque chose qui se prolonge ou qui s’ouvre toujours de plus en plus. Cependant un certain seuil de discernement est réclamé lorsque vous voulez véritablement commencer à vivre intelligemment.

    Regardez ce qui se passe dans la vie profane ?
    La plupart des gens manquent terriblement de discernement, ce qui provoque beaucoup de catastrophes, que ce soit des accidents de la route, aériens, que ce soit même les disputes à l’intérieur d’une cellule familiale, des clans politiques, à propos des richesses, des forces de la planète, le manque d’intelligence et de bon sens sont à l’origine de tout cela. Mais lorsque l’on connaît la nature humaine, intelligence et bon sens vont de pair avec l’évolution. C’est-à-dire que vous ne pouvez pas demander une extrême intelligence à quelqu’un qui n’est pas suffisamment évolué.

    Qu’est ce que j’entends par intelligence ?

    L’intelligence pour nous, c’est la capacité de discerner le bien du mal et le faux du vrai. Il ne s’agit pas de devenir des super-cerveaux, extrêmement connaissant, pouvant jongler avec différentes matières de la science traditionnelle, mais simplement avoir cette faculté de connaître le pur, de connaître le vrai et de faire toujours la séparation entre le vrai et le faux, pour pouvoir agir juste. Plus que toutes les sciences du monde, cette science-là est primordiale, parce que tant que l’homme ne détient pas celle-là, il ne pourra rien faire avec les autres.

    Regardez ce qui se passe lorsque les scientifiques arrivent à découvrir certaines forces. S’ils n’ont pas ce discernement que donne seulement l’évolution, ils font n’importe quoi avec ce qu’ils viennent de découvrir. C’est ainsi que l’homme, utilisant son intelligence primaire, développe des armes. La véritable intelligence est celle du disciple, qui même ignorant dans toutes les matières que donne la science traditionnelle, il saura faire la différence, entre le bien et le mal, le vrai et le faux. Ce discernement s’acquiert par l’expérience.


    En passant à l’action, vous avez toutes les chances de rencontrer les circonstances qui vont vous obliger à faire des choix, et si vous les faites mal vous allez vous retrouver devant une porte, ou devant une voie sans issue, ou devant de gros problèmes. C’est en supportant ces problèmes, ou en supportant cette voie sans issue, que vous allez acquérir la connaissance de ce que vous n’avez pas reconnu comme étant la vérité. Si bien qu’au prochain événement, vous aurez le discernement pour faire le bon choix.

    L’expérience est quelque chose de capital, il n’y a rien de plus triste, que de voir quelqu’un paralysé dans son foyer, au coin du feu, au coin de son radiateur, l’oreille accrochée à la radio ou à la télévision et qui ne fait rien de sa vie, qui vivote en fait, qui hiberne. Même s’il sort de sa maison, s’il va voir des amis, il ne se passe rien, parce qu’il hiberne, il reste dans ce milieu, qui n’a pas de force et qui n’a pas de déploiement.

    Un homme qui veut vraiment utiliser sa vie au maximum, doit se forcer à se déraciner et plus il saura se déraciner et plus il pourra se renouveler, donc évoluer. Quelqu’un qui reste dans son logis, sans jamais aller à la rencontre de qui que ce soit, ou d’aucune philosophie, ou groupe que ce soit, n’aura vécu pour rien, comme l’insecte est là pour accomplir l’acte de la nature. L’homme a été créé pour qu’il fasse plus que l’acte de la nature. L’homme a été créé pour faire l’acte de Dieu, prendre position dans l’univers.

    Qu’est-ce qui différencie l’homme de tous les règnes inférieurs ?

    C’est la possibilité de prendre position dans l’univers, et de s’ériger sur une planète en disant, Je, en dirigeant cette planète, en matérialisant les forces, en construisant de nouveaux réseaux de force et en étant un point par lequel la vie de l’univers va pouvoir se continuer. La vie de l’univers ne peut se continuer qu’à travers un point intelligent, et non par un point passif.

    Si, sur une planète, le plan ne savait faire éclore qu’une vie minérale, végétale et animale, la planète ne durerait pas parce qu’il n’y aurait pas une pointe d’intelligence. L’homme est le seul à détenir cette intelligence, il est donc le seul par lequel toutes les énergies cosmiques peuvent passer pour aller rénover les règnes inférieurs à lui.

    L’homme est un chaînon, un pont entre le règne divin et les règnes inférieurs, et il est responsable de ces règnes, parce qu’il est celui qui fait le pont à cette énergie. L’homme ne peut pas vivre non plus sans les règnes inférieurs, car tout étant complémentaire, chaque règne a besoin de l’autre. Même pour le devenir cosmique, c’est-à-dire pour la perpétuité de l’éternité, juste à cause de sa nature, il faut que l’homme existe.

    Qu’est-ce que l’homme ?

    L’homme, comme on vous l’a sans doute déjà beaucoup enseigné, ou comme vous en avez sans doute beaucoup entendu parlé, l’homme est une parcelle du divin, et en tant que parcelle du divin, il a le devoir de prolonger le divin.

    La manifestation ne peut avoir lieu, que dans la mesure où il y a un instrument de manifestation. C’est comme s’il y avait deux zones, une zone où il existerait le Dieu unique que tout le monde a tant de mal à imaginer et qui se suffit parfaitement à lui-même, et une zone où il y aurait un début et une fin, sans que cela soit le temps que vous connaissez sur la terre, mais le début et la fin au moment où Dieu crée et où Dieu reprend sa création, ce qui équivaut au souffle de Brama.

    Cette perpétuité de la création ne peut avoir lieu, que dans la mesure où les instruments créés, perpétuent la création. Et c’est pour cela qu’au fur et à mesure des cycles, l’être humain devient de plus en plus parfait, de plus en plus cosmique, accède à des postes de responsabilité où il doit diriger des planètes.

    Face à Dieu, il devient responsable du devenir d’une humanité, d’un règne, et au bout de son évolution, de tout un système solaire. C’est alors qu’il peut quitter le domaine de la manifestation, pour aller derrière ce que les ésotéristes appellent le voile, complètement insondable pour celui qui est resté dans la manifestation.
    Pour passer ce voile et pour rencontrer l’innommable, comme il est dit dans certains livres, pour rencontrer l’insondable, il faut faire le décrochage avec la manifestation. Pour obtenir ce décrochage, il ne suffit pas d’être un Maître. Et pourtant, par rapport à la majeure partie des êtres humains, c’est déjà beaucoup, mais pour passer ce voile, qui est la frontière entre le manifesté et le non manifesté, il faut être l’équivalent d’un logos solaire, donc proche d’un logos cosmique. À ce moment-là, tout bascule et c’est la véritable intégration. Mais pour vous, intégrez déjà votre moi divin, et ce sera très bien.

    Pour revenir au service, je dirais pour terminer sur cette question, que tout être de bonne volonté qui commence à servir est sûr de se faire remarquer par la hiérarchie.

    Tout être humain est avant tout un formidable réseau d’énergie, qui tout au long de la journée et de la nuit envoie des sons, clignote, émet des lueurs, des couleurs, et dès qu’un individu fait ou pense quelque chose, immédiatement dans son aura, un son, une couleur, un rayonnement correspond à l’acte. Le Maître qui règne et qui veille, n’a pas besoin de venir voir sur le plan physique ce que vous faites, ce que vous êtes individuellement ou collectivement. Il regarde les couleurs de la terre, le rayonnement, les sons de la terre, et connaît immédiatement ce qui est en train de se passer.

    Donc, lorsque vous faites un acte de service, ayez à l’esprit que vous émettez un son qui correspond à votre service, que vous émettez une couleur, un rayonnement, et qu’automatiquement cela va aller à l’œil et à l’oreille du Maître. Comme si, dans votre jardin, soudain arrivait un orchestre. Vous n’avez pas vu entrer les musiciens, ils sont venus incognito, mais vous les entendez et c’est justement leur musique qui vous attire.

    Il en est de même dans le rapport entre les hommes incarnés et les Maîtres se plaçant sur un monde subtil. C’est pour cela qu’il est absolument idiot de vous croire séparés des Maîtres, ou de vous sentir seuls. Si la pensée est capable de voyager à la vitesse de la lumière, sachez que vous êtes lumière aussi, et que, plus vous faites les choses du divin et les choses des Maîtres, vous vous positionnez dans la vie des Maîtres et dans l’aura des Maîtres.

    Lorsque vous effectuez un acte, vous rendez votre aura, vos vibrations, vos sons, de plus en plus semblables à l’aura à la vibration et au son du Maître, et le jour où vous devenez semblables à lui en tout point, il arrive.

    Donc agissez, ce qui ne veut pas dire, que demain, au nom du service et de Dieu, vous devez être pris de la boulimie d’action. Vous ne devez pas non plus vous sentir triste et vous culpabiliser parce que vous n’avez rien pu faire pour quelqu’un. Sinon, vous allez pratiquement forcer la petite grand-mère du coin, à traverser la rue, pour avoir le plaisir de lui prendre le bras et de l’aider.
    Il ne faut pas non plus forcer l’action. Vous pourrez, dans la mesure où aucun acte physique vient vers vous, travailler sur un plan invisible et psychique, et lorsqu’il y a trop de jours où vous n’avez rien fait pour personne, alors mettez-vous en prière, en visualisation et en rayonnement.

    C’est un autre type de travail et je ne peux pas dire que l’un soit supérieur à l’autre. Nous avons une préférence pour le travail intérieur et pour le travail invisible, parce que cela correspond davantage à notre niveau d’action. Lorsque vous faites du bien à une personne, vous le faites à une personne et il faut le faire. Mais lorsque vous rayonnez votre prière, lorsque vous rayonner la vibration divine, vous pouvez faire du bien sans le savoir à dix, quinze ou cent personnes et si vous êtes des milliers sur la terre à le faire, alors vous pouvez changer le destin du monde.

    Lorsque l’énergie devient présente et suffisamment présente, pour avoir un poids qui se fait sentir, alors l’homme de la masse qui n’obéit qu’aux énergies, comme un être télécommandé, va se sentir davantage orienté vers le bien, plutôt que de tomber dans la nullité, dans les choses basses. Et c’est pour cela, qu’à l’heure actuelle, il y a tant de problèmes sur la terre, parce que, les énergies majeures, les énergies les plus en présence sont des énergies négatives, comme il en arrive chaque fois, en fin de cycle d’ailleurs.

    Ce n’est pas uniquement la faute des hommes qui deviennent de plus en plus noirs, c’est aussi le phénomène de la fin du cycle. C’est-à-dire que toutes les énergies qui depuis deux mille ans, ont été déclenchées, vécues par les hommes, doivent maintenant être reconnues par l’homme et purifiées par l’homme, et c’est pour cela, qu’il semble, qu’il y en ait davantage. Il n’y en a pas plus qu’au cours des deux mille ans passés, mais c’est le moment où on règle les comptes.

    C’est un peu, comme dans les entreprises, en fin d’année, il y a le bilan, il faut rembourser ses dettes. On ne peut pas passer dans un cycle nouveau, sans que le bilan soit fait et sans que les dettes soient remboursées.

    À l’heure actuelle, il est capital pour l’humanité de comprendre véritablement ce qui se passe au niveau des énergies négatives, afin de ne pas en ajouter par des soucis, et des ignorances. Ce qui ne veut pas dire que demain, vous devez sourire en entendant dire qu’une chose très négative s’est passée dans le monde, que ce soit un acte terroriste ou autre chose, et de vous dire que tout va bien.

    Vous devez comprendre, comme le sage est capable de comprendre et savoir que si cela est la nécessité, cela est un bien. Ainsi en maîtrisant votre souci, votre peur, vous n’ajoutez rien à la négativité du moment. Vous devez comprendre la nécessité de créer un véritable égrégore positif pour contre balancer, voire même effacer, ces énergies-là.

    Vous allez me dire que les Maîtres créent cet égrégore, c’est un fait. Cependant, l’égrégore des Maîtres et l’action vibratoire des Maîtres, sont soumis au libre arbitre des hommes. C’est-à-dire que les Maîtres peuvent envoyer des égrégores de bien, aussi puissant que des bombes atomiques, pour imaginer quelque chose que vous puissiez comprendre, si sur la terre, personne ne veut être sensible à cette énergie, personne ne veut s’ouvrir, personne ne veut changer, le bien va rester au-dessus de la tête des gens et jamais se manifester. Ce sera donc un bien potentiel, et jamais un âge d’or qui peut être vécu par l’humanité.

    Il est donc de la responsabilité, du devoir des hommes, d’être des ponts, des liens vivants, entre le plan subtil des Maîtres où ils rayonnent et le plan physique où les hommes vivent. Ceci ne peut avoir lieu que par et grâce aux disciples, cela ne peut pas avoir lieu par la magie des Maîtres.

    Finalement les Maîtres ont tout le temps pour voir l’évolution accomplir leurs desseins, car le temps, ce grand alchimiste, arrive à bout de toutes les ignorances et de toutes les bassesses. Mais entre-temps, tous les hommes qui doivent s’incarner ne sont pas heureux, et pour ceux qui voudraient essayer de vivre différemment, cela devient impossible.

    Alors, puisqu’ils sont dans la voie du bien, autant qu’ils deviennent des principes actifs pour établir le bien et l’âge d’or. C’est de la responsabilité de l’homme et cela fait partie de la liberté de l’homme.

    Un initié se moque qu’il fasse beau ou qu’il fasse mauvais dans la vie des hommes de la terre, parce qu’il peut s’incarner même à des siècles très retardés, il ne souffre pas, puisque la connaissance est entière en lui. Donc, l’initié ne viendra jamais vous reprocher de ne pas avoir créé l’âge d’or. Par contre les humains qui sont en état d’évolution, qui ont besoin d’acquérir et qui ont besoin pour cela de vivre un peu en paix, de vivre un peu dans le bonheur, pour ceux-là, il faut agir et vous êtes tous responsables.

    Vous dites que vous n’êtes pas responsables de ce qui se passe dans le monde.
    Dans un certain degré vous avez raison, vous n’êtes pas responsables de ce qu’un général devenu fou du pouvoir, est en train d’assassiner des centaines de personnes dans des prisons mal famées. Par contre, vous pouvez vous réunir à dix, à cent, ou à mille, pour faire en sorte, que ce général devenu fou de pouvoir, ne puisse plus avoir de pouvoir, cela oui vous le pouvez.

    Je ne vous enseigne pas là de la magie, je vous demande simplement de devenir des hommes responsables capables de choisir leur monde et capables d’effectuer leur monde.

    Jusqu’à présent il n’y a que les gens négatifs qui ont réussi à imposer leur monde, c’est pour cela qu’il y a toujours la guerre, le meurtre, l’assassinat etc. Pourquoi les hommes de bien n’arriveraient-ils pas à exiger que leur monde existe, que ce monde-là soit ?

    Si ce monde n’est pas, c’est parce que l’homme de bien à trop tendance à s’effacer et à reculer devant le poids de l’homme de mal. L’homme de mal a généralement un magnétisme, une forme de séduction, ou une forme de pouvoir qui fait, qu’en plus de son propre potentiel, il arrive à s’armer du potentiel de la masse et de la foule. Faites comme lui.

    Si les gens sont capables d’être séduits par de fausses paroles, pourquoi ne sauraient-ils pas séduits par de vraies ? Il suffit que les gens de bonne volonté s’unissent et commencent à travailler, aussi activement que ceux de la négativité, au lieu de se replier sur eux-mêmes, de rejeter le monde physique pour n’être que du monde spirituel, de laisser les institutions, les affaires d’argent aux hommes matérialistes et de s’en laver les mains.


    Il y a deux mille ans, quelqu’un a fait cela, et que s’est-il passé ? Jésus est mort.
    Alors ne vous lavez pas les mains et agissez. Parce que cette fois-ci, il n’y a plus Jésus pour se sacrifier à votre place et c’est vous qui serez sacrifiés.

    Lorsque vous vous lavez les mains, sachez que c’est vous-même que vous sacrifiez. Oui, lorsque vous vous lavez les mains, ayez conscience de cela, c’est moi que j’immole, c’est moi que je vends, c’est moi que je donne sur la croix. Alors pourquoi pleurer, pourquoi se plaindre et pourquoi accuser Dieu ou les Maîtres de ne pas être assez présents, lorsque l’homme ne fait pas son travail.

    Car il a un travail à faire sur la terre. L’homme croit que son travail est, à quatre-vingt-dix pour cent, de gagner son pain, de gagner son bonheur, de gagner son logis, de gagner la réputation, la gloire.

    Le travail de l’homme sur la terre est d’être un instrument pour les énergies, mais un instrument conscient et intelligent, donc pouvant user à tout moment de son libre arbitre et de sa capacité à inventer des formes et à créer des mondes, des sociétés. Il a la responsabilité du devenir des règnes inférieurs. Jusqu’à présent, ce sont les Maîtres qui s’en sont occupés, parce que l’homme en était incapable.

    Regardez ce que fait l’homme, lorsqu’on lui dit regarde la belle forêt ! Il s’empresse de faire des plans pour bâtir des immeubles. Et pourtant, c’est lui qui est responsable de cette forêt, des esprits qui sont en évolution à l’intérieur de cette forêt, mais il détruit. Lorsqu’on lui dit regarde le bel océan ! Il s’imagine tout ce qu’il va pouvoir tirer de l’océan, comme une sangsue, alors qu’il est responsable de l’océan et de tous les esprits qui évoluent à travers lui.

    L’homme n’a pas compris son poste, et pourtant, cela lui a été dit dans le livre la bible, le plus connu en occident, on lui dit : « Tu devras dominer sur tout ce qui a été créé et sur tous les règnes. Tu en seras le Roi. » Être Roi, ce n’est pas simplement pour la beauté de la parure. Un Roi est Roi pour le bien de son peuple et pour administrer son peuple.

    L’homme est Roi sur la terre pour administrer la terre, car s’il ne le sait pas, il ne saura pas administrer les lois cosmiques et devenir par là même un ange créateur, ou un Maître responsable.

    Quel que soit votre travail quotidien, quelle que soit votre position dans la vie sociale, spirituelle, ou dans la vie d’un couple, dites-vous que quelle que soit votre extraversion, votre introversion, vos qualités, ou vos défauts, vous pouvez devenir un être précieux et primordial pour le devenir de l’humanité, en vous recueillant et en diffusant, en construisant la lumière.

    Si dans votre ville, dans votre maison vous prenez conscience et que vous effectuez cela, que vous en rendez conscient votre voisin, qui lui-même en rendra conscient son voisin, avec le temps, nous pourrons arriver à conscienciser la planète entière.

    C’est pour cela qu’il est capital de passer à l’action, car il faut faire une levée générale de toutes les consciences dans le bien et le positif. Ceux qui ne sont actifs que dans les plans inférieurs, dans les choses négatives, ne sont pas conscients. Ils sont dirigés par des gens forts conscients, c’est vrai, mais conscient du mal, ou conscient uniquement de l’orgueil, de la puissance.

    C’est pourquoi, il faut absolument conscienciser toute la masse, et vous pourrez conscienciser la masse rien que par la diffusion de votre énergie et de la prière. Parce qu’une énergie lorsqu’elle rayonne, elle va bien sûr, inévitablement, rencontrer quelqu’un d’autre et se répandre dans son aura, et si ce n’est pas par votre parole qu’elle sera influencée, ce sera par la parole d’un autre, mais elle n’aurait pas pu comprendre la parole de ce quelqu’un d’autre si elle n’avait pas eu ce petit apport supplémentaire d’énergie.

    Je veux que vous compreniez la nécessité du rayonnement énergétique et la nécessité de l’énergie dans le monde, pour que le monde change. Parce que tout est énergie, tout est force, tout est rayon et puissance. C’est pour cela qu’il faut travailler avant tout avec l’énergie, et pour travailler avec l’énergie, il ne faut pas y aller avec une disposition émotionnelle et sentimentale.

    C’est pourquoi, pour faire ce travail-là, il faut monter un peu en évolution spirituelle, parce qu’il faut vous placer sur le plan mental. Lorsqu’un homme veut travailler avec les énergies, il doit pouvoir travailler avec son plan mental, sinon, il ne peut pas appeler une énergie, être l’instrument d’une énergie et la rayonner. Il n’arrivera même pas à se concentrer, à la visualiser, à la reconnaître, rien ne peut être fait.

    Par contre, dans sa grande extase, mystique, ou religieuse, il va pouvoir diffuser de l’énergie, mais une énergie qui ne sera pas contenue, qui ne sera pas dirigée, qui n’aura pas autant d’effets, que si elle était intelligencée par le passage en un homme conscient qui lui donne un ordre et un plan d’action.

    C’est pour cela que Dieu utilise les Maîtres et d’autres êtres pour effectuer son plan d’évolution. L’énergie qu’il envoie, même si elle est intelligente pour effectuer son plan d’évolution sur une sphère X ou Y, cette énergie a besoin d’être intelligencée par les représentants de cette sphère, afin d’être mise à la disposition et au niveau des gens de la sphère.

    Tout est instrument, depuis l’ange, en passant par les logos, les Koumara, ou tout ce que vous voudrez, jusqu’à considérer l’homme. Tout est instrument, parce que tout est énergie. Si vous comprenez que tout est énergie, vous sentirez que vous avez le pouvoir de changer le monde, le pouvoir de faire en sorte, par l’effet communautaire, par l’effet collectif, de changer les vibrations de la terre, même si vous n’êtes que dix réunis, vous pouvez changer la vie de votre ville, de votre région.

    Si dans une autre région, dix sont encore réunis, ils peuvent changer leur région, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’une nation entière soit recouverte, vous changez un pays. Et de nation en nation vous changez un continent et vous pouvez changer un monde.

    Il faut comprendre ce qu’est l’énergie. Instruisez-vous à propos d’elle, et comprenez que c’est quelque chose de vivant, qui obéit à l’homme et qui se précipite depuis le cosmos jusqu’à l’homme.

    Beaucoup de gens méditent, prient pour leurs amis, pour le bien dans le monde, et à la fin de leur méditation, de leur prière, ils n’ont pas éprouvé quelque chose, n’ont même pas eu la sensation que quelque chose se soit passée.

    Naturellement chacun va capter l’énergie dont il est capable, mais plus vous allez prier, plus vous allez vous forcer à capter, et plus vous allez devenir capables de capter et être sensibles à cette énergie. Si bien qu’après, vous n’aurez plus besoin de vous astreindre à des exercices de méditation, il vous suffira de l’appeler dans un effort mental, court mais puissant, elle sera là, et vous la dirigerez, vous la ferez s’abattre en tel ou tel endroit, sur telle ou telle personne.

    Donc lorsque je vous propose de travailler avec l’énergie, je vous propose aussi de devenir de plus en plus disciple. Pour travailler avec l’énergie, il faut s’élever dans les rangs des disciples, pour la sentir et la faire descendre jusqu’en vous. Il y a des exercices très faciles, surtout lorsque l’on est en groupe et que l’on utilise la figure du cercle.

    Le cercle est beaucoup plus puissant que toutes les autres figures, le cercle concentre les énergies, non seulement du groupe mais aussi des entités appelées ou convoqués par les officiants. Tout est cercle en fait, même si après le cercle part en spirale, tout se fait dans un mouvement concentrique et toutes les énergies se développent grâce à cela.

    Donc à la manière des puissances cosmiques, disposez-vous en cercle. Pour vous unifier et concrétiser vibratoirement votre union, donnez-vous la main pendant quelques instants, en disant la prière qui caractérise votre groupe, la grande invocation, ou votre mantra, peu importe, et ensuite vous vous destinez à recevoir l’énergie.

    Plusieurs travaux de visualisation peuvent être faits pour recevoir cette énergie, tout dépend avec lequel vous allez le mieux correspondre. Mais ce qui plaît le plus aux personnes, ce qui est le plus facile à imaginer et le plus prêt de la réalité, c’est d’imaginer un énorme soleil, une immense boule blanche, qui se situe, un petit peu au-dessus de vos têtes au centre du cercle, et de cette boule blanche se diffusent des rayons qui vont sur chacune des têtes des participants. Ainsi chacun est uni, et chacun prend conscience dans cette boule de lumière.

    Vous pouvez inventer mille autres procédés, du moment que vous sentez que cela est exact, vous ressemble et déclenche en vous la visualisation de façon aisée.
    Passez à l’action.

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  • Différence entre télépathie mentale et du plexus solaire.

    Que penser des voyages en corps astral?

     

    Question :

     

     

    Qu’elle est la différence entre la télépathie mentale et la télépathie basée sur une activité du plexus solaire ?

    Comme je l’ai déjà dit, la télépathie, comme tous les autres aspects psychiques de l’homme, est une et une seule, et la seule différence qui existe est dans sa qualité. C’est un peu comme avec votre poste de radio. Vous avez les ondes et sur ces ondes, vous avez différents postes accessibles, différents programmes.

    Admettons que sur le poste le plus bas, vous ayez les programmes les plus bas, c’est-à-dire les moins intéressants qui font plus de bruit qu’autre chose. Et puis vous montez la gamme des ondes et vous obtenez, chaque fois que vous montez, un programme plus agréable, plus sympathique et plus instructif. Il en est de même avec tous les pouvoirs qui sont en l’homme, que ce soit la télépathie ou autre chose.


    Plus vous montez dans les vibrations, et ceci est dû à vos efforts personnels, à votre évolution et à vos niveaux initiatiques, plus vos pouvoirs psychiques vont s’exercer avec qualité, pour recevoir quelque chose de qualité, ou donner quelque chose de qualité. Ce qui fait, qu’un pouvoir exercé par un homme sur le premier plan, ne va pas du tout ressembler à un pouvoir exercé sur un plan plus haut par un autre homme, et pourtant c’est le même pouvoir. Tout dépend donc de l’individu lui-même.


    Pour tous les pouvoirs, cela dépendra toujours de l’homme, de ce qu’il est initialement dans sa vibration et son niveau initiatique. Lorsque vous analysez la télépathie chez quelqu’un qui est trop centré dans l’astral, le plexus solaire, il va sembler avoir beaucoup d’intuition, parce qu’il va pouvoir supposer qu’il va pleuvoir demain, ou il va sentir que son fils ou sa fille est en danger à l’autre bout de la terre, etc.

    Tout ce qui est donc du phénoménal et de l’événement, va être pour lui une connaissance dévoilée. Et puis plus vous montez dans la gamme spirituelle, dans les niveaux initiatiques, plus la télépathie va se déterminer comme quelque chose de différent. Forcément l’individu ne va plus pouvoir se rendre compte des choses du bas, mais il se rendra compte des choses du haut. Mais de toute manière, la loi veut que, tout ce qui est en haut, est comme ce qui est bas, en ayant connaissance du haut, il aura aussi connaissance du bas, dans une certaine mesure.

    Tous les pouvoirs dépendent de vous-même quoi que vous exerciez, que vous soyez magnétiseur, guérisseur, astrologue, télépathe, médium, ou quoi que ce soit d’autre. Comprenez bien que pour changer, pour évoluer, vous devez avant tout faire des bilans avec vous-même et pas avec le pouvoir que vous exercez. Il ne faut pas vous dire, je veux devenir ceci, cela, parce que j’obtiendrai tel niveau de conscience, ou telle initiation.

    Certaines personnes s’imaginent qu’en faisant les démarches pour devenir guérisseurs, ils vont devenir des initiés, c’est faux. En essayant de devenir télépathes, ils vont devenir des initiés, c’est faux. Vous devez faire le bilan avec vous-même, et ainsi en ayant cette authenticité, vous saurez sur quoi travailler pour développer votre pouvoir, qui à ce moment-là ne vous intéressera plus d’ailleurs comme un pouvoir, mais juste comme un service pour l’humanité.



    Question :

    Que penser des voyages en corps astral, est-ce recommandé de les pratiquer ?



    Je dirais que le voyage en corps astral n’est pas quelque chose qui me préoccupe et dont j’aime parler. Parce que tout simplement à l’heure actuelle, dans l’esprit des gens, il y a beaucoup trop de préoccupations par rapport au plan astral.

    Lorsque vous faites une projection astrale, vous allez dans l’astral, or, tous nos efforts visent à vous faire dépasser le plan astral. Nous ne voulons plus que vous soyez dans l’astral, que ce soit de manière consciente ou inconsciente. Consciente justement, lorsque vous êtes en dédoublement, et inconsciente, lorsque vous vivez comme vous vivez maintenant.

     
    Nous ne voulons plus cela. Il ne faut pas faire des flashs en arrière, faire des retours en arrière. Laissez aux atlantes ce qui appartenait aux atlantes, et possédez ce qui vous appartient en temps que nouvelle civilisation. Vous devez vous élever vers le plan mental, vous devez absolument vous propulser vers l’intelligence divine. Car le plan mental c’est cela : l’intelligence intérieure, l’intelligence divine, l’appréciation et l’entendement des choses.

    Qu’avez-vous à faire qu’une plante rayonne aussi sur le plan astral, qu’avez-vous à faire qu’un arbre vous révèle son véritable visage sur le plan astral ? Vous avez déjà dépassé cela. Le plan astral, même s’il est vibratoirement plus subtil que le plan physique, il est encore plus illusoire que le plan physique. C’est dans le plan astral que réside le plus grand magma d’illusions que l’homme peut contempler.

    C’est sa subtilité vibratoire qui permet cette chose. Le plan physique est inchangeable. Lorsqu’il y a un rocher, il y a un rocher et si vous ne le voyez pas, vous tombez dessus. Tout ce que vous pouvez faire c’est le détruire, le faire exploser, mais il sera encore du rocher, même éparpillé en cailloux. Or, dans le plan astral, vous pouvez trébucher sur un rocher, parce que l’être que vous venez de frôler astralement, comme vous-même, a créé un rocher. Alors où est la réalité. Est-ce qu’il y a un rocher ou est-ce qu’il n’y en a pas ?

    Lorsque vous montez sur le plan astral, vous pouvez vous déterminer une tout autre configuration. De blanc, vous pouvez devenir noir, d’occidental devenir asiatique, de barbu devenir chauve, de grand devenir petit et inversement. Vous pouvez rencontrer tous les hommes, tous les êtres qui vous plaisent, depuis votre voisine, jusqu’à Dieu le Père, lui-même et oui !

    C’est justement le pouvoir du plan astral et c’est à ce niveau-là que se situent la plupart des magiciens, et je dirais des petits magiciens, car le véritable magicien travaille avec l’énergie divine et non pas avec la matrice que représente l’astral.

    Ce qu’il faut comprendre, c’est que l’astral est un réservoir de molécules capables d’être condensées et dirigées par la pensée et le désir. Ce qui fait qu’un individu, qui construit astralement quelque chose et qui a la puissance de projeter ce quelque chose, va faire que son désir, son projet se matérialise dans le physique et il va se matérialiser puisqu’il a été conçu d’abord astralement. Mais c’est une chose à ne pas suivre, c’était juste pour vous expliquer, parce que je ne veux pas que vous fassiez cette chose.

    Vous ne pouvez pas avoir accès au plan physique depuis le plan physique, car comme je vous l’ai dit tout à l’heure, quand il y a un rocher, il y a un rocher ; quand il y a un arbre, il y a un arbre, et vous ne pouvez pas le changer. Par contre, par le plan astral, vous pourrez le changer, c’est-à-dire, qu’en envoyant des ondes, vous pourrez faire en sorte de dissocier les molécules du rocher et ainsi le faire disparaître, pour celui bien sûr qui a un fort pouvoir. Donc il faut absolument cesser ces projections astrales. Pour celui qui est capable naturellement de partir dans d’autres dimensions c’est autre chose.

    Quelle est donc la différence entre la projection astrale et la projection dans d’autres dimensions ? C’est cela qu’il faut connaître car c’est capital.

    Lorsque vous vous projetez dans le plan astral et de manière astrale, vous rencontrez toutes sortes d’illusions et l’homme qui n’est pas assez avisé, croit justement que cela est la vérité. Ainsi, si sur le plan astral, vous rencontrez vos amis décédés, vous êtes sûr que cela est un plan d’illusion, car il n’est pas possible de rencontrer un désincarné sur le plan astral. Car le désincarné ne réside pas sur le plan astral, cela n’est pas un lieu de résidence, c’est un lieu de substance, de mutation, de transformation et de création.


    C’est donc plutôt une transition entre deux plans, entre le plan spirituel et le plan physique. Si vous êtes capable d’y accomplir des prodiges, c’est-à-dire qu’il vous semble possible d’élever des églises, de créer des arbres, de créer des mers, de créer toutes sortes de choses, alors fuyez, car cela est le plan astral, vous êtes dans l’illusion et vous êtes en grand danger. Parce que dans le plan astral, il existe toute une gamme d’énergies, donc, de petits êtres qui ont le devoir de constituer de par leur substance et leur être même, ce plan astral. Et lorsqu’ils arrivent à rencontrer un être humain, ils se précipitent en lui, parce qu’ils ont faim d’énergie. Ils ne sont pas méchants, ils ont tout simplement faim d’énergie.

    Alors il faut absolument dépasser ce plan astral, de quelle manière ?


    Pour ceux qui sont susceptibles de pratiquer la projection, il faut qu’ils se donnent une direction, pour le succès de leur projection. Ils doivent donc s’investir complètement dans la spiritualité, ils doivent avoir une démarche quotidienne vis-à-vis de la spiritualité, et doivent prévoir leur projection.

    Une projection, qui se passe sur les plans spirituels, ne se décide pas comme cela : Il est trois heures, je n’ai rien à faire je vais monter. Lorsque l’on veut aller dans une autre dimension, il faut faire appel au guide de la dimension. Donc, vous vous présentez, vous vous élevez petit à petit, mais il faut que quelqu’un vienne vous chercher pour vous faire passer le cap de cette autre dimension. Donc quelqu’un qui se dédouble sans jamais ne rencontrer un guide qui le dirige, ne fait que voyager dans l’astral et jamais dans l’autre dimension.

    Pourquoi cette nécessité du guide, du passeur, qui justement était un mythe et je dirais presqu’un dogme chez les égyptiens ?


    C’est une nécessité parce qu’il y a changement de type vibratoire, et comme nous en avons parlé tout à l’heure, lorsqu’il y a changement de type vibratoire, il faut que quelqu’un vienne pour vous protéger, pour vous adapter à la nouvelle vibration que vous rencontrez.

    Il faut bien que vous compreniez, cette réalité qu’est la vibration.
    Sur le plan physique, vous êtes déterminés par une certaine vibration, vous émettez un certain son, qui a les aspects et les conséquences de votre évolution spirituelle. Toute l’humanité, sans considérer les aspects d’évolution spirituelle, a le même son de base, donc la même vibration.

    Pour passer dans un autre règne, dans une autre dimension, ce son de base va changer, un autre va s’installer d’un coup, comme si vous vouliez faire passer une énorme énergie dans une ampoule qui n’est pas prévue pour cela, tout saute. De la même manière, pour un humain qui veut changer de dimension, s’il n’a pas son guide, le guide d’entrée, le passeur de la dimension pour l’adapter, le protéger, lui servir d’écran, il ne pourra pas passer.

    Donc, ce que vous devez faire pour mériter de rencontrer ce passeur, qui n’est pas forcément révélé à vous, vous ne pouvez voir que sa silhouette par exemple, il faut vous centrer dans la spiritualité et pas de manière anodine, sérieusement, et chaque jour prononcer une formule d’alliance, que ce soit une prière que vous avez reçue, que vous composez vous-même, ou que vous empruntez à une école ou un ordre initiatique. Ainsi, cela crée l’appel et cela crée surtout un terrain vibratoire, où la rencontre avec le passeur et l’alliance avec lui va pouvoir se faire.

    Chaque jour vous construisez le rendez-vous, vous construisez le passage, et vous promettez qu’à tel jour, telle heure de la situation terrestre, vous vous proposerez au passage. Et ainsi, arrivé au jour et à l’heure, commencez votre exercice. Vous allez forcément dans un premier temps sortir sur le plan astral, parce que vous ne pouvez pas passer au deuxième étage sans être d’abord passé par le premier. Il faut monter étage par étage, dimension par dimension. Mais vous n’y resterez pas, le passeur viendra vous chercher et vous remarquerez tout de suite la différence.

    Pour ceux qui ont l’habitude de se dédoubler sur le plan astral, il change tout simplement de décor, de civilisation, il rencontre d’autres gens, d’autres habitudes, d’autres idéaux etc. Mais fondamentalement, leur conscience reste la même et ils n’ont pas eu de passage dans l’inconscience. Consciemment ils sont passés d’un état à un autre.

    Lorsqu’il y a changement de dimension, il y a le guide qui vient vous chercher, vous avez l’impression d’être tiré de la nuit, vous avez l’impression d’être tiré du sommeil. Même si vous étiez conscient sur le plan astral et passé consciemment sur le plan astral, lorsque le passeur vient vous chercher et qu’il vous tire dans l’autre dimension, vous changez de plan de conscience et vous êtes tirés de la nuit, parce que la conscience du plan astral n’est pas une conscience plus évoluée que celle que vous avez sur le plan physique. Ce n’est pas une conscience spirituelle, la conscience de votre âme, c’est tout simplement le plan astral.

    Par contre, pour tout ce qui est guérison, le plan astral est très utile.
    Il va falloir que les hommes acceptent l’existence du plan astral et développent les moyens de travailler avec lui, sans se projeter ou vivre sur le plan astral.

    Depuis le plan astral, on peut très bien voir où en est le plan physique. C’est ce que font les Maîtres. Ils ne viennent pas sur le plan physique pour voir ce que fait Joseph, Anne Marie, non. Ils regardent le corps astral de l’individu, les résonances qu’a ce corps astral, les couleurs qu’il émet, et ils ont les indications de ce qui se passe sur le plan physique. Donc pour un guérisseur, qui veut devenir de plus en plus performant, il lui faut de toute manière arriver un jour à capter le plan astral, que ce soit par vision, par intuition, par inspiration ou par toucher. Parce que c’est dans l’astral que se détermine et qu’est vécue la maladie.

    Sitôt après le plan astral, vous avez le plan mental et ce n’est pas un plan où la maladie a lieu d’être, c’est impossible. La constitution de ce plan, les molécules qui s’y agitent, l’atome qui y réside, ne sont pas faits pour être malade. Si la maladie essayait d’entrer dans ce plan, elle serait complètement détruite et éliminée.

    Autrement dit, sitôt que vous vous placez entièrement sur le plan mental vous n’êtes que de la santé, mais tant que dans le corps astral il y a quelque chose qui ne va pas, soit dans la réception d’une énergie, soit dans l’émission d’une énergie, soit à cause d’un problème karmique ou quoi que ce soit d’autre, il peut y avoir maladie. Donc lorsque vous voulez vous soigner, soignez le corps astral et pas le corps physique. C’est le défi de la nouvelle médecine. Si vous soignez le physique, que ce soit par des moyens mêmes très développés qui paraissent énergétiques, vous n’y arriverez pas, parce que la racine n’est pas là, la racine est dans l’astral et c’est à ce niveau-là qu’il faut faire circuler les énergies, manipuler, ou débrider les énergies.

    Pour un guérisseur quel est l’aspect capital de sentir le corps astral ?

    C’est qu’il va avoir une véritable radio du malade. Il va voir qu’à tel endroit il y a blocage, qu’à tel autre il y a une ulcération, qu’à tel autre il y a autre chose, et tout son effort va être de calmer le corps physique, de dépolariser le corps physique. Dépolariser le corps physique c’est quelque chose que la médecine doit aussi découvrir, car ainsi, vous arrivez à toutes les anesthésies.

    En changeant de polarité, vous empêchez le système nerveux de transmettre les codes et les informations au cerveau. Donc automatiquement vous êtes dans un état d’anesthésie le plus complet. Pour dépolariser, il faut couper les circuits d’énergie qui circulent en l’homme. Il faut donc faire en sorte que ces énergies circulent vers l’extérieur plutôt que vers l’intérieur. Il ne faut plus que le rayonnement des énergies soit concentrique, il faut qu’il s’échappe et ainsi les énergies s’échappant, elles ne rentrent plus dans l’organe, dans le corps, et l’organe peut-être à souhait opéré, coupé, tranché, l’individu ne sentira rien, parce que les énergies ne vont plus à cet endroit. C’est un peu, comme si, pour ne rien sentir, vous enleviez tous les nerfs qui se situent à ce niveau-là.

    Donc pour revenir à la guérison depuis le plan astral, ce qu’il faut aussi savoir, c’est que l’homme va être victime de maladies qui viennent de plus en plus du plan astral. C’est un peu comme si chaque race avait ses maladies. Lorsque l’on regarde dans le passé, dans les autres races, l’on s’aperçoit que les maladies étaient dues le plus souvent au plan physique. Parce que les races n’étaient qu’en formation, et que tous les problèmes venaient du fait que les entités, les âmes avaient beaucoup de mal à s’accorder avec le plan physique et que le plan physique avait du mal à se constituer parfaitement tel qu’il est constitué aujourd’hui.

    À l’heure actuelle, à la race où nous en sommes, le plan physique est absolument constitué et il peut même fonctionner de lui-même sans l’intervention de l’homme. Autrefois, il fallait la participation de la volonté de l’âme pour que tel ou tel organe fonctionne.
    C’est ce qui a fait dire, d’ailleurs à beaucoup de religion, que l’âme a chuté jusque dans la matière. Elle n’avait que cela à faire pour que la matière puisse avoir lieu. Elle ne pouvait pas faire autre chose, sinon, elle n’aurait jamais eu de matière, jamais eu d’instrument d’évolution donc.

    Maintenant que le corps physique est parfaitement constitué, que vous respirez sans problème, sans y penser, que votre système digestif digère de lui-même sans que vous fassiez l’effort, que vous arrivez à bouger sans prédéterminer toujours vos gestes, maintenant que tout cela est acquis, tout le point de friction se situe depuis le point astral par rapport à l’âme.
    Avant il y avait friction depuis le plan physique par rapport à l’âme et les maladies étaient beaucoup plus torturantes. Non pas que l’être humain ne  souffrait plus, pas du tout, mais il y avait davantage de difformités, parce que c’était justement là le point de friction, le physique. Et ainsi, cela a donné lieu, à tous les monstres, que l’on décrit parfois dans les mythologies.


    Maintenant dans son évolution, l’individu se situant complètement sur le plan astral, les maladies viennent donc depuis ce plan et depuis tous les aspects de ce plan de détachement, d’attachement etc. Et c’est pourquoi la nouvelle médecine doit absolument s’occuper du plan astral, sinon, elle sera complètement dépassée, elle ne trouvera même plus la raison de la maladie.

    Chaque chose se faisant en son temps, la médecine l’admettra dans peu de temps, tout simplement à cause de la prolifération des guérisseurs. Un beau jour, ils se rendront compte que, finalement chez les guérisseurs, ils en existent d’authentiques et qui ont un véritable effet sur les maladies. Et les maladies devenant de plus en plus énigmatiques et les guérisseurs obtenant de plus en plus de résultats, puisque se situant complètement dans les énergies, ils vont être obligés d’enquêter, obliger de se rendre compte, et de prendre cette science jusque dans leurs universités. Mais il se passera le même problème, et le même décalage pour un autre plan.




    Question :

    Vous venez de répondre par avance à la question suivante, qui était précisément sur la guérison des maladies et des maladies à venir, et nous sommes arrivés au terme de cette longue et importante communication. Nous attendons la conclusion que vous voudrez bien y apporter.

    Les conclusions, je n’en fais qu’à regret, parce qu’en fait, je voudrais qu’il y ait une ouverture permanente et non seulement de vous à moi, mais plutôt de l’intelligence universelle à vous et de vous à elle.

    Lorsque je disais tout à l’heure, que l’homme doit maintenant se situer sur le plan mental supérieur, c’est parce qu’il a le formidable devenir, la possibilité de rencontrer l’intelligence universelle. Ainsi, lorsqu’il se passera quelque chose dans votre vie, il vous suffira de contempler les cieux pour avoir la réponse. Le royaume, celui qui a été déterminé comme étant le royaume, Shamballa pour les êtres humains de la terre, aura beaucoup plus de diffusion sur le plan terrestre.

    Car le royaume, dont parlait Jésus, est le ciel que nous appelons Shamballa, donc la dimension qui est immédiatement après la vôtre. Et lorsque les êtres avancés du royaume parlent de leur royaume, ils parlent de la dimension qui est encore au delà. Donc chaque race à son royaume, et vous devez essayer de vous ouvrir pour vivre en communion avec ce royaume, et pas seulement parce que vous ne l’avez pas connu, que vous en avez connu d’autres, que vous aimez bien Dieu, les Maîtres, que vous aimez bien méditer ou que vous priez gentiment. Non. Il faut vous ouvrir parce que tel est le devenir de l’homme. C’est un acte qui doit être conscient et naturel.

    Vous n’êtes pas particulier lorsque vous devenez spirituel.
    Je voudrais que vous enleviez cette notion de vos esprits, afin que, lorsque vous êtes avec des profanes, face à quelqu’un qui est alcoolique, débauché sexuel, ou quoique ce soit d’autre, vous ne le jugiez pas. Vous n’êtes pas différents de celui qui est plein de vices et qui exerce ses vices. S’il ose exercer les vices les plus ignobles et être authentique avec ses vices, vous, vous avez aussi quelque chose, quelque part, qui ne va pas.

    C’est au nom de cette authenticité, de cette lucidité d’esprit que je vous demande de reconnaître chaque homme, chaque profane, chaque être tombé dans le ruisseau, comme s’il était votre frère. Et non pas au nom du sacro-saint de la fraternité, de l’amour universel, mais parce qu’il n’existe pas un vice ou un défaut plus vil l’un que l’autre. Le débauché sexuel n’est pas plus vil que celui qui n’est qu’égoïste. Tant que vous n’êtes pas parfaits, vous n’êtes pas parfaits, que vous soyez un petit peu parfaits, ou pas du tout parfaits, vous n’êtes toujours pas parfaits. Alors pas de compromis, une authenticité, et ceci vous permettra d’être tolérants.

    Pourquoi les hommes ont-ils tant de mal à pardonner ? Pourquoi doivent-ils souvent se forcer à coup d’arguments psychiatriques ou psychologiques, au nom de ceci, ou de cela ?

    Les hommes ne savent pas voir l’autre comme un autre lui-même, parce qu’ils n’arrivent pas à considérer que si l’autre est dans le ruisseau, il pourrait y être lui-même et que dans le cas où lui-même y serait, il aimerait qu’on l’aide, qu’on le soulage, qu’on vienne l’aimer et le sauver.

    Le Christ a dit : « Quoique vous fassiez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez. J’étais en prison et vous êtes venus me visiter. J’avais froid et vous m’avez couvert etc. »

    Et les esprits qui ne comprennent pas disent : « Mais, quand a-t-on vu en prison seigneur ? Quand a-t-on vu tout nu ? Quand a-t-on vu affamé ? Nous ne t’avons jamais vu dans ces états-là ».

    Beaucoup d’êtres humains à l’heure actuelle, n’ont toujours pas compris cette phrase capitale de l’enseignement du Christ, de la révélation christique.
    Révélation, le mot que nous préférons utiliser plutôt que le mot enseignement. Pour nous il n’y a toujours que des révélations, jamais d’enseignement. L’enseignement est une nullité tant l’apport qu’il permet est zéro, un enseignement ne vaut rien. Si on dit petit « a », ceci est comme ceci, petit « b », ceci est comme cela, cela ne vaut rien. Lorsqu’il y a révélation, il y a description d’une chose et transmission de l’essence de la chose.

    À l’heure actuelle les gens n’ont toujours pas compris cette phrase du Christ, de la révélation du Christ, tout simplement parce qu’ils se positionnent dans un phénomène de séparativité par rapport à la vie qui n’est qu’une et universelle.

    Alors, si vous voulez réconforter, nourrir et embrasser le Christ, réconfortez, nourrissez et embrassez votre voisin. C’est sûr que la chose que vous allez accomplir, vous l’accomplirez surtout vis-à-vis de votre voisin. Mais celui qui vous regarde d’en haut, qui est la substance de toute vie, de la vôtre, comme de celle de votre voisin, qui est le phénomène d’évolution de toute vie, saura que c’est justement pour lui que vous l’accomplissez. Et il le prendra comme un cadeau venant de vous.

    C’est en ce sens qu’un disciple est toujours et avant tout un grand serviteur de l’humanité, avant d’être l’adorateur de Dieu et des Maîtres. Il est un serviteur des hommes, parce qu’il n’y a qu’en passant par l’homme qu’on atteint Dieu. Il y a deux milles ans, il a dit : « Vous n’irez au Père qu’en passant par moi ». Mais moi je dis aux nouveaux disciples : « Vous n’irez au Christ qu’en passant par les hommes, vous n’atteindrez le Christ qu’en passant par les hommes ».
    Si vous ne vous sentez pas un avec tous les hommes, vous ne pourrez connaître le Christ, parce qu’il est cette conscience-là. Si vous n’aimez pas tous les hommes, vous ne pourrez pas rencontrer le Christ, parce qu’il est cet amour-là.

    C’est pourquoi celui qui veut véritablement rencontrer son Maître, véritablement aimer son Maître, doit passer par les hommes et servir les hommes. Soyez donc de grands serviteurs et vous pourrez devenir de grands Maîtres. À moins d’être de grands serviteurs, vous ne serez jamais de grands Maîtres, tout au plus vous pourrez le regarder de loin comme un solitaire, et il ne s’approchera jamais de vous, non pas parce qu’il ne veut pas vous approcher, mais parce que vous, vous serez loin de lui.

    Alors accomplissez, d’autant plus que le monde en a besoin. Il ne s’agit pas d’accomplir comme un compromis pour atteindre le Christ, passer par les hommes. Aucun compromis, Dieu connaît votre intention, vous ne pouvez rien inventer.
    Il faut accomplir aussi, parce que le monde en a besoin. Aujourd’hui, en ce moment, nous accomplissons quelque chose, mais cela n’est pas tout. Il reste la face de la terre où cela doit être accompli, il reste des millions, des millions d’hommes auprès de qui cela doit être accompli, et c’est par vous que cela peut être accompli.
    Alors il faut passer à l’acte, même si vous avez peu de connaissance, même si vous, vous ne vous sentez pas assez initié, pas assez ceci, pas assez cela, si l’intention de votre cœur est pure, à ce moment-là tout peut avoir lieu. Bien sûr ne demandez pas aux montagnes de se déplacer parce que vous avez foi en Dieu, ne demandez pas non plus l’impossible dans la mesure où vous êtes soumis aux lois des principes initiatiques.
    Le bien, vous pouvez l’accomplir quel que soit votre degré initiatique, le soulagement vous pouvez le donner quel que soit le degré initiatique. Alors accomplissez, et ainsi vous serez plus proches du Christ que pendant toutes les réunions, les méditations, les prières possibles.

    Le Christ c’est du travail, ce n’est pas autre chose, parce qu’il est la vie, le mouvement de la vie. Il faut donc travailler avec lui et dans cette énergie d’évolution, vous le rencontrerez beaucoup plus sûrement que si vous êtes en train de méditer, dans votre chambre tout seul. Mais par contre, servir ne suffit pas à lui seul, il faut aussi prier, il faut aussi méditer, il faut aussi se transformer alchimiquement. Tout étant complémentaire, il faut savoir faire chaque chose.

    Beaucoup de disciples s’imaginent que dans la seule démarche alchimique ils pourront tout recevoir, c’est faux. Car même, s’ils arrivent à de hauts degrés de conscience par la démarche alchimique, il leur faudra un jour ou l’autre rencontrer le Christ, et à ce moment-là, la nécessité de la matière va les replonger dans la matière pour qu’ils accomplissent l’œuvre du Christ.
    Accomplissez à votre tour.


    Je vous salue.

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  •  

     Question :


    Est-il possible en Occident d’aller vers les forces cosmiques sans passer par Jésus Christ ?
    Pour les civilisations qui croient en une force supérieure unique, mais qui ignorent tout de Jésus Christ que se passe-t-il ?
    Le Christ va-t-il devenir un intermédiaire valable pour l’univers entier entre les différentes civilisations et les forces supérieures du cosmos ?


    Cette question révèle un grand mystère, celui du Christ. Car il y a une grande confusion à propos de cet être, de cette énergie. Tout dépend depuis quel plan on considère et on regarde le Christ. Comme je vous l’ai déjà dit, depuis notre plan, ce qui est christique, ce qui est Christ, est tout simplement, mais formidablement, la vie Une.

    Donc, pour nous, le Christ est avant tout cet être fabuleux, que nous adorons nous-mêmes et qui est dans le soleil, et qui maintient tout le système solaire, qui ordonne aux différentes hiérarchies, qui maintient la vie jusque dans votre cellule.
    C’est le principe de la vie et le principe de l’évolution, c’est donc ce que d’autres appellent le rayon Deux. La vie et l’évolution de cette vie, sont le principe christique. Maintenant lorsque l’on descend l’échelle de la création, comme nous avons expliqué tout à l’heure pour la projection des Élohims, il se trouve que l’aspect christique se projette dans les différents plans de la création, même si le Un est universel, du point de vue de la manifestation de la vie, à l’intérieur des manifestations de la vie, il y aura des postes christiques, qui servent de relais à l’énergie christique Une qui se trouve dans le soleil et qui en fait est comparable à l’ange solaire.

    Beaucoup de personnes attirées par le soleil, par l’entité solaire, par l’ange solaire, ont une démarche profondément christique, mais leur culture ne leur permet pas de comprendre que leur démarche est christique. Car le Christ dans beaucoup de culture est une chose et l’ange solaire autre chose.

    Revenons à ces postes du Christ. Pourquoi y a-t-il cette nécessité de la création de différents postes du Christ, de projections d’aspects Christiques ?

    Tout simplement, parce que le rayon majeur de votre système solaire correspond à l’entité christique, c’est-à-dire le rayon Deux, et que toute évolution ne peut être consommée que par l’action du rayon deux qui est lui-même le rayon de l’évolution puisqu’il est le rayon de la vie.

    Il est le rayon du mouvement, et c’est dans le mouvement qu’il y a aussi bien la vie que l’évolution de cette vie. Et c’est pour cela que depuis la nuit des temps, en passant à travers toutes les religions, toutes les traditions qui existent, vous retrouvez ce poste-là, que l’on appelle le poste christique ou pas, on retrouve cette vibration-là. En quelque sorte l’agneau de Dieu qui vient, qui est la vie, qui donne la vie et qui en partant, en retournant dans sa dimension, laisse son manteau pour que la vie continue.

    C’est ce qu’a promis le Christ dans les écritures, et c’est ce qui se passe. Ainsi on a plus connaissance des Maîtres travaillant sur ce rayon-là que sur les autres, et que certains rayons sont complètement occultés par rapport au chef de file qui préside le rayon. Parce que ce sont des rayons devenus complètement ésotériques, alors que le rayon deux, celui du Christ, celui de votre système solaire, est devenu un rayon exotérique, c’est-à-dire manifesté, capable d’être intelligencé par l’homme et connu de l’homme même profane.

    Les connaissances ou les rayons ésotériques restent profondément dissimulés et ne sont révélés qu’au fur et à mesure des initiations, et dans la mesure, seule, où cette révélation est nécessaire et absolue pour le nouvel initié.

    Alors est-ce que l’humanité doit être sauvée et ne sera sauvée que par le Christ ?

    Si l’on considère uniquement le terme vibratoire, je dirais oui. Mais le Christ c’est aussi Bouddha, Jéhovah, Le Grand Saint des écritures musulmanes, des écritures de toutes les autres religions du monde, passées, présentes, ou à venir. Ce qui compte avant tout, c’est la vibration et l’aspect.

    Le fait qu’il y a deux mille ans, un être ait plus précisément démontré ce rayon, et a donné lieu à une religion et à un nom, qui depuis est connu comme étant le Christ, est un fait qui vous est contemporain, donc il est fort dans votre esprit. Pour nous c’est le fait le plus ancien du monde. Donc, il vous semble que ce n’est que par cette dernière révélation, cette dernière manifestation du Christ, que le salut de l’homme pourra se faire, pour quelques-uns, c’est leur foi.

    Dans le principe c’est vrai, mais dans la connaissance lucide et absolue du mécanisme et des lois, c’est faux. Ce n’est pas la manifestation qu’il y a eue il y a deux mille ans, cinq mille ans, ou dix mille ans, ou qu’il y aura demain, qui va sauver l’homme, parce que c’est toujours le même à la base. Lorsqu’un individu fait une démarche vis-à-vis du Christ, il doit se dépouiller de toute religion. S’il ne l’est pas, il va prier une idole, il va prier Jésus.

    Qui est Jésus ?

    Jésus était un être dont le cœur était si puissant, qu’il a accepté de mourir, afin de révéler le Christ cosmique. Il lui a prêté sa chair, il lui a prêté ses jours, afin de révéler son royaume aux hommes aveugles. Si donc vous priez Jésus dans une démarche religieuse, vous aimez une idole, et vous n’êtes pas mieux que les Égyptiens qui adoraient les statues, en ayant complètement perdu la signification vibratoire et sacrée.

    Vous n’êtes pas mieux que certains autres dans des tribus qui en sont encore à adorer des phallus, ou tout autre signe, ou tout autre symbole. Je sais que pour un être vivant dans un monde occidental, si on lui dit qu’en priant la statue de Jésus ou qu’en priant l’esprit de Jésus Christ, qu’il est en fait l’équivalent de l’individu ayant vécu il y a trois mille ou cinq mille ans, il ne va pas l’accepter. Et pourtant c’est la vérité, sa démarche est aussi ancienne que cela.

    Ce que vous devez prendre par rapport aux religions, c’est toute l’essence et le rituel qu’elle permet. La religion est avant tout cela, un rituel pour contacter, pour communier avec une énergie. Tout le dogme qui est autour, n’est en fait, que la culture qui a été nécessaire pendant un certain temps pour faire en sorte que le rituel, qui s’accomplissait, soit intelligible pour les gens.
    Ce qui fait qu’à l’heure actuelle, on pourrait ordonner immédiatement des prêtres, sans leur faire passer des initiations, sans leur faire passer des files d’attente de consécration.

    Si on se connaît, si on connaît son cœur, son degré de dépouillement, son intention spirituelle, on n’a pas besoin d’attendre et de passer par tous les postes qu’autrefois on demandait, parce que l’homme d’aujourd’hui est quand même beaucoup plus instruit, connaissant, ésotériquement formé. Autrefois si un jeune homme des campagnes avait une pulsion spirituelle intérieure et qu’il allait voir le Maître de l’église, il lui fallait être formé, il lui fallait même souvent apprendre à lire parce qu’il ignorait même l’alphabet. Et avant de pouvoir officier, il devait apprendre à lire, et ainsi, il avait un poste à conquérir.

    Si aujourd’hui vous connaissez à peu près ce que peut être l’énergie, c’est avant tout parce que votre culture vous le permet. Aujourd’hui en ayant des énergies telles que l’électricité, le nucléaire etc. et ayant ce mot-là, énergie, votre cerveau est habitué à ce concept abstrait.
    Mais replacez-vous des siècles en arrière et comprenez que la culture même était absente et qu’il fallait absolument éduquer depuis la base les individus. Et c’est cela le dogme des religions, et des sectes, c’est tout le système culturel, qui n’a rien à voir avec la sagesse. C’est tout le système culturel d’éducation, que les hommes ont dû créer pour pouvoir initier les profanes et intégrer les profanes et tous les hommes venant du monde.

    Ceci étant adapté, bien sûr, à la sensibilité d’une civilisation, à la capacité de ses chakras, à la capacité de la race. C’est pourquoi, régulièrement les religions tombent, ou les mouvements tombent, parce que ce qui était absolument utile il y a quelques siècles, ne l’est plus maintenant, et même cela devient une aberration. Donc, ce qui reste c’est tout simplement la ligne de la pulsion de la sagesse, de la communion, le rituel, mais toutes les choses annexes doivent être renouvelées.

    Si vous voulez absolument fusionner avec cette énergie, avec cet être qui veille sur vous comme le père lui-même, il faudrait que vous ayez à propos du Christ, une démarche complètement dépersonnalisée. Il faut vous dépouiller de tout ce que la religion ou de tout ce que certains textes ont écrit à propos de lui.
    Il ne faut même pas le chercher, car il est partout. Oubliez qu’il a vécu il y a deux mille ans, parce qu’il est en fait aussi présent en vous-même, qu’il a été présent en Jésus il y a deux mille ans. Il est l’essence même de votre âme, comme je l’ai dit tout à l’heure, il est la substance de la vie, le mouvement de la vie, et le principe d’évolution de la vie.

    Donc ceux qui prétendent que l’initiation est d’atteindre un niveau christique, ont raison. Ceux qui croient qu’ils doivent nécessairement passer par le Christ, ont raison aussi. Mais chacun a quand même une part de tort. Vous savez dans le disciple, il existe toujours une part de vérité, et une part d’énigme. Le problème c’est que, cette part d’énigme, ils ne veulent surtout pas s’en rendre compte, pour ne pas se mettre à nouveau en question, parce qu’ils sont tellement heureux et satisfaits de la part de vérité qu’ils ont.

    Or, même si on ne détient que cinquante pour cent ou même plus quatre-vingt-dix pour cent d’une réponse, et d’une vérité, il ne faut jamais être satisfait avant d’avoir les cent pour cent. Et la démarche véritable du disciple est celle-là.


    D’accord je connais telle chose, très bien, mais je vais continuer à travailler et je vais accepter d’être renouvelé, et éventuellement laisser ce que je sais, pour accepter d’en savoir plus. Cette capacité d’être renouvelé, c’est ce qui fait la force du disciple, le tonus du disciple et le succès du disciple.

    Il y a des millions de disciples à travers le monde, qui sont agrippés à leur vérité, mais à quelle vérité ?

    Si justement ils y sont agrippés, ils font la preuve que ce n’est pas la vérité, car celui qui a la vérité, a les bras ouverts et libres et un sourire large comme le soleil. Il ne cherche même pas à défendre la vérité, parce qu’il connaît le plan et l’évolution, et il sait très bien que chacun arrivera à la vérité, quand il le voudra bien, quand il le pourra, et qu’il ne sert à rien de le forcer, de lui démontrer le précepte de la vérité, ou de le critiquer, parce qu’il a fait ceci, cela et que ce n’est pas spirituel.

    Occupe-toi de ta couverture et de ton oreiller, et tu dormiras bien. Ne va pas critiquer la peinture de la chambre du voisin, occupe-toi de toi avant tout. Vous reconnaîtrez un disciple, un vrai, à cela. Il admet la limite chez l’autre et il ne le critique pas. Il admet que l’un soit un idolâtre, il va lui sourire, l’aider et l’aimer d’autant plus qu’il est limité, alors que celui qui a deux sous de vérité et parce qu’il en a deux sous, se sent déjà fort riche, s’en orgueillit et va critiquer celui qui est limité, celui qui commet quelques erreurs.

    Le véritable disciple a un acte de compassion sur les autres hommes et c’est ce qui lui permet d’être libre. Un être qui est plein de compassion, est un être qui a compris ce qu’est le plan, alors qu’un autre qui n’a pas compris le plan, critique, juge, et dit : « cet homme ne me convient pas, ne me plaît pas ». En fait, il ne se supporte pas lui-même et dès qu’il rencontre des gens différents de lui-même, il ne supporte pas la relation.

    Il faut vous dépouiller pour rencontrer la vérité et se dépouiller ce n’est pas laisser tomber tous les bijoux, ne plus porter de pulls luxueux, de belles chaussures, de ne rouler plus qu’en vélo dans les villes, faire vœux de ceci, faire vœux de cela, non.

    Se dépouiller est avant tout un acte mental, et c’est pour cela que la plupart des disciples ne comprennent rien à l’ascèse.
    Ils se privent de ceci, ils se privent de cela, ils se sacrifient comme autrefois, dans les lointains millénaires on sacrifiait l’animal au nom de Dieu. Il se sacrifie et il souffre, il souffre comme l’animal lorsqu’il a été poignardé, parce qu’il se poignarde véritablement : « Tu ne feras plus cela » et la souffrance coule.


    Croyez-vous que Dieu et les Maîtres réclament cette chose ? Non. Ils ne se nourrissent, ni ne s’abreuvent du sang de la peine, du sang de la souffrance des hommes. Au contraire, plus l’homme souffre, plus l’homme saigne, et plus le Maître doit souffrir avec lui, parce que la vie est une et que chaque membre de cette vie est associé.

    Ce qui fait que, lorsque dans un point du monde un disciple ne comprend pas, pleure, souffre, son Maître souffre et pleure avec lui. Il souffre de sa même souffrance, parce qu’il est son Maître, et que de par la loi cosmique de responsabilité et de correspondance, ce qui se passe en son disciple est vécu par le Maître. Ce qui correspond à la parole de Jésus : « Tant qu’il restera une brebis perdue et égarée, toute l’humanité sera perdue et égarée », même si toutes les autres brebis sont rentrées au royaume. C’est à cause de cette loi de correspondance, parce que la vie est une.

    Imaginez que votre doigt, parce que vous n’avez pas réussi à le contrôler, à l’éduquer, fasse mille choses désordonnées que vous ne voulez pas. Par exemple, il va se glisser dans le cou de votre voisine. Votre voisine est offusquée et vous recevez une gifle. C’est toute votre face qui reçoit la gifle, ce n’est pas le doigt. Allez expliquer à votre voisine que vous ne contrôlez pas votre doigt, elle ne va pas vous croire.

    Il en est de même entre les disciples et les Maîtres, entre les profanes et les Maîtres, parce que toute la vie est une. Ainsi Christ est responsable face au Père de la création. En fait, si on analyse du point de vue des responsabilités, le Christ est beaucoup plus votre Père que le Père qui est aux cieux, parce que c’est lui qui véritablement prend soin de vous, vous démontre le bien, et se sacrifie pour vous, et à son image, tous ceux qui veulent être disciples.

    Ce qu’il faut donc comprendre, c’est qu’un individu, lorsqu’il est sur le cheminement spirituel et comme nous l’avons dit tout à l’heure, qu’il devient la cellule un véritable organe, il se charge en même temps d’une responsabilité.

    Tout est responsabilité dans l’univers. C’est pour cela, qu’un être humain qui n’arrive pas à s’assumer, qui n’arrive pas à être responsable, du point de vue spirituel j’entends, ne pourra jamais être une personne fiable pour les Maîtres et obtenir un travail à faire, qu’il soit invisible ou visible d’ailleurs.

    Ce qui compte, avant tout, c’est la fiabilité, donc la capacité à endosser la responsabilité, et endosser cette responsabilité n’est pas quelque chose de difficile, mais cela paraît souvent une montagne à faire pour des disciples. Les disciples voient la responsabilité comme une souffrance. Si j’ai la responsabilité, je vais être retardé, je vais devoir revenir, parce que des gens vont être dépendants de moi, parce que des évolutions vont dépendre de ma propre vibration, alors ils ne veulent pas de cette chose.

    Il existe un chemin dans le monde spirituel qui consiste à se débarrasser de toute responsabilité. Les êtres illuminés de cet ordre ne passent pas par le soleil, donc ne passent pas par le Christ, ils vont directement au Père. Mais lorsque l’on suit le cheminement, je dirais, traditionnel, lorsque l’on veut à la manière du Christ, aider l’humanité, aider toute la matière en quelque sorte, aider les animaux, les fleurs, l’atome lui-même, alors on rencontre le Christ et par lui le Père. Sinon on est complètement dévié sur le Père et l’individu ainsi illuminé s’en va complètement hors du système, et n’a plus aucune relation avec les hommes. Il continue son chemin de manière solitaire.

    Un être qui sait prendre des responsabilités spirituelles, ne fera pas forcément quelque chose de visible, souvent, les plus grandes responsabilités sont invisibles, elles sont de l’ordre de la vibration, de l’ordre du sacrifice du rayonnement, du sacrifice de l’âme pour l’humanité et cela n’a pas besoin de se voir, ni de se connaître, cela se fait.

    Il y a grandeur à partager cette responsabilité avec les Maîtres. Beaucoup de gens veulent rencontrer le Maître, mais lorsqu’on leur présente la responsabilité ils disent non. Et pourtant, s’ils arrivent à rencontrer le Maître, c’est bien parce que le Maître a pris la responsabilité de rencontrer le disciple et de souffrir avec lui si le disciple n’avance pas. Pensez toujours à celui qui se sacrifie pour vous et ainsi, vous arriverez à vous sacrifier pour vous-même, et ensuite pour les autres.

     

    Question :

    Comment se présente le gardien du seuil, et comment l’affronter ?

    Le gardien du seuil n’est pas un être si terrible que cela, sinon, ne serait-ce qu’en vous regardant dans la glace chaque matin, vous seriez pris de terreur, car ce n’est rien d’autre que vous-même. Et pourtant, chacun vit très bien avec lui-même.

    Qu’est-ce donc techniquement le gardien du seuil, et pourquoi l’a-t-on nommé de cette manière-là ? Car s’il y a mystère autour de cette chose, c’est surtout à cause de sa dénomination.
    On l’a appelé gardien du seuil, parce qu’il se présente à l’individu, lorsqu’il veut faire un certain passage, dans d’autres dimensions, donc dans d’autres univers énergétiques, ou à l’occasion d’une certaine initiation.

    Chaque fois que l’individu va changer de taux vibratoire, de manière radicale et absolue, et pas simplement en augmentation, mais en type vibratoire, toute la somme de ce qu’il a vécu, connu, fait ou pas fait, mal fait ou bien fait, toute la somme de ce qu’il est en esprit de manière consciente ou inconsciente, tout son astral exacerbé, dans les trois dimensions de l’astral, vient vers lui. Non pas pour l’empêcher d’aller plus loin, mais parce que le type vibratoire, que l’individu cherche à incorporer, ne peut être incorporé que si toutes ses scories ont été brûlées.

    Sinon, il y a rencontre avec les profondeurs infernales, ou sombres, tout dépend de l’individu. À ce moment-là, il y a prise de connaissance de vos ténèbres, du gouffre, et vous n’arriverez plus jamais à vous séparer de cette vision, à l’oublier.

    Rencontrer le gardien du seuil est plutôt le lot des magiciens, car l’initié qui évolue normalement, je dirai gentiment, à la vitesse de croisière comme vous dites, celui-là ne rencontrera jamais le gardien du seuil, parce qu’au fur et à mesure de son évolution, il va automatiquement brûler ses scories, brûler ses fantasmes, brûler ses illusions, brûler son karma.
    Ce qui fait que le jour ou il va changer de taux vibratoire, tout ce qui est en lui, en profondeur, ayant été éliminé, il ne rencontre que lui-même et il n’y a pas de problème.

    Par contre les individus usant trop de la projection astrale par exemple, de la divination, mais poussée à un degré vibratoire très fort, ou ceux accomplissant les actes de magie, alors ceux-là, oui, peuvent rencontrer le gardien du seuil, c’est-à-dire, leur double, de manière négative. Bien que cela ne soit pas absolument de la négation. C’est tout simplement la somme des choses qu’ils n’ont pas encore accomplies ou qu’ils ont mal accomplies et qui restent ou sont devenues ténèbres.

    Tout ceci est une nécessité, non pas que cela soit un cap imposé par les Maîtres ou par la création. C’est comme quelqu’un, avec deux grandes valises, qui voudrait monter dans un train dont la porte serait extrêmement étroite. Il aurait beau essayer d’entrer, il n’y arriverait pas. La grande décision va être de laisser tous ses bagages, vêtements, bijoux, argent. C’est cela le gardien du seuil.

    Laisse tout ce que tu possèdes, laisse tout ce à quoi tu crois, laisse tout ce que tu n’as pas fait et que tu voudrais faire, tous les désirs, tous les projets, toutes les projections, et nettoie ce que tu as mal fait.

    Si le gardien du seuil a été décrit d’une manière aussi terrifiante, c’est parce que les individus qui s’adonnent à des rituels pour convoquer des entités, lorsqu’ils arrivent à monter jusqu’au point où leur vibration peut chavirer, peut basculer, à force de jeûnes, d’invocations et de formules magiques, dans des lieux telluriques et locaux appropriés aux phases astrologiques les plus propices, ils rencontrent le gardien du seuil, puisque leur démarche est plutôt une démarche occulte, magicienne, une démarche de la volonté, plutôt qu’une démarche spirituelle, donc une alchimie de transformation.

    C’est pratiquement et uniquement dans ces rituels-là que l’on a le risque de rencontrer le gardien du seuil, parce que pour détenir le pouvoir du son et le pouvoir de la flamme, il faut avoir un rituel et des formules magiques qui transforment le type vibratoire de l’individu.

    Si le type vibratoire de l’individu n’est pas transformé, l’individu ne pourra même pas entendre le son qu’il cherche, le son du pouvoir, le son qui permet la destruction instantanée de toute vie, ou la construction instantanée de toute chose. Pour pouvoir entendre le son, il faut se hisser à un tel niveau dans la vibration, que l’individu doit pratiquement sortir du règne humain, pour entrer dans le règne surhumain, le règne des Maîtres. Mais comme il y entre de façon artificielle, tous ses coins sombres vont se ruer à sa face et à sa conscience.

    Donc ne vous souciez pas de votre gardien du seuil, car vous vivez avec lui et vous remarquez qu’il n’y a pas de problème, tant que vous n’en prenez pas conscience. Par contre, lui a conscience de vous, et c’est lui qui justement provoque en quelque sorte les épreuves, parce qu’il est la somme de votre karma, de vos ignorances et des obligations à remplir en cette vie.
    Petit à petit il envoie une ou deux choses par-ci par-là, pour justement s’alléger, parce que son but n’est pas de rester le gardien du seuil, car il n’est même pas conscient de sa fonction. Son but, c’est justement de ne plus exister, de vous laisser la place libre et complète.

    Dans la mesure où vous ne faites aucun rituel de magie, ne vous souciez pas de lui. Par contre, le jour où vous en faites, ayez un grand souci de lui et c’est à ce moment-là, qu’il vous faudra faire des rituels très proches, en préparation des cérémonies, de la messe, pour justement accélérer la combustion, la disparition de vos scories, de vos karmas etc.

    Mais ces préparations-là sont tellement longues et parfois douloureuses, que la plupart des magiciens veulent d’abord le pouvoir.

    Lorsqu’un un être veut réellement créer, faire ou accomplir un rituel de magie, il lui faut pratiquer à la manière d’un prêtre, car la magie et la prêtrise sont une seule et même chose. Sauf que, dans un cas le prêtre donne à l’humanité, et dans l’autre, le mage prend pour lui-même.

    Il n’y a pas trente-six manières d’appeler l’énergie, de l’incorporer et éventuellement de la rayonner. Tout est magie en quelque sorte, mais ce qui fait la différence entre les magies c’est la décision du cœur et du mental de l’officiant, parce que l’énergie peut être universelle, ou vécue de manière égoïste, vécue de manière noire. Donc un être qui veut véritablement déclencher le pouvoir, faire des actes de rituel et de magie, s’il veut le faire sans danger, il doit se préparer comme un prêtre.
    Passer par l’abstinence, la prière, pour brûler les scories, pour augmenter le niveau vibratoire, faire des jeûnes pour nettoyer jusque dans les moindres recoins de son corps, et surtout la cellule, la molécule même. Ensuite, au bout d’un x temps de préparation, il faut qu’il soit dans l’axe de la planète qui correspond à son rituel, et il peut faire son rituel sans risque. Mais il faut qu’il prolonge par autant de jours après le rituel, l’abstinence, pour que cela soit une protection.

    Car, même si le rituel s’est bien passé, cela peut devenir catastrophique. Lorsque vous effectuez un rituel, il y a la cérémonie d’un temps bien présent où descend l’entité, et cela veut dire aussi, qu’en même temps vous êtes ouverts à l’entité, et cette ouverture ne se referme pas lorsque vous avez renvoyé l’entité.

    Spirituellement, astralement, vous êtes restés ouverts. Et c’est à cause de cette ouverture qui reste béante, que vous devez pendant un temps égal, continuer l’abstinence après le rituel, pour que cela se referme gentiment et que la protection continue à s’exercer.

    C’est pour cela qu’il y a de par le monde, des tas de gens qui ont fait des rituels d’appel sans problème, et qui pourtant avec le temps, se trouvent possédés, ou se trouvent investis ou détruits, détériorés, de la même manière que si le rituel n’avait pas fonctionné. C’est à cause de cela.

    Rappelez-vous bien, que dans toute démarche occulte, il y a ouverture, et lorsqu’il y a ouverture il faut protéger cette ouverture, de peur que quelque chose de négatif, d’astral, ne s’y loge. Ensuite et au fur et à mesure des rituels que vous pouvez faire, l’ouverture va devenir bien sûr permanente, mais la protection va aussi devenir permanente, chose qui n’existe pas au début.

    Donc lorsque vous commencez un rituel sachez bien que vous avez le devoir de le poursuivre, au moins pendant plusieurs années, si ce n’est tout au long de votre vie. Ce qui fait, qu’un homme, s’il arrête d’un seul coup un rituel qui s’est fort bien passé pendant des années, sans penser à renvoyer absolument toutes les énergies et en quelque sorte résilier son contrat avec les entités pour que cette ouverture se ferme, va être détruit petit à petit, sûrement, lentement il sera détruit.

    Cela commencera par la santé mentale, puis cela suivra dans le corps et en très peu de temps il mourra. Donc lorsque vous faites un rituel, il faut absolument vous engager à le faire toute votre vie, même si ce n’est qu’une fois par an, mais il faut vous engager à le faire votre vie durant. C’est l’esclavage qui tombe sur vos épaules pour ceux qui veulent être des magiciens. Lorsque vous voulez le pouvoir, il faut porter la responsabilité de ce pouvoir et assumer l’exigence de ce pouvoir, sinon ne faites rien. Vous allez me dire qu’aujourd’hui on parle beaucoup de pouvoir, d’énergie, de rituel, c’est parce qu’aujourd’hui cela doit être ainsi.

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  • Question :

    Les 7 planètes, nommées sacrées par Alice Bailey, sont-elles vraiment le siège des Élohims et de leurs hiérarchies ? Qu’elles sont les correspondances dans le microcosme, c’est-à-dire dans les chakras ? Quelle couleur ? Quel son ?

    Vous me parlez des planètes et des Élohims, des chakras, des correspondances, du microcosme, du macrocosme et de toutes les entités qui y vivent.
    Si l’on considère le chakra dans le corps de l’homme, il faut considérer que la planète est elle-même un chakra dans le corps d’une autre entité beaucoup plus grande. 
    Si chaque planète représente un chakra dans le corps d’une entité, qu’en est-il des créatures qui vivent soit sur les planètes en question, soit comme une hiérarchie d’une planète ?
    Elles sont les globules de ces chakras, les globules évolutifs de l’entité dont justement la planète peut être le chakra ou un organe fonctionnant par l’énergie cosmique, et il en est de même dans le corps de l’être humain. De la même manière que vous avez des cellules dans le sang, dans la composition des muscles, du cerveau, dans votre dimension humaine, vous représentez la cellule de quelqu’un et de quelque chose de plus grand que vous. De même, cet être dont vous composez la cellule, ne représente qu’une cellule à l’intérieur d’un être encore plus grand que lui, qu’il n’arrive pas à imaginer, ou du moins, qu’il a autant de mal à imaginer que vous en avez pour imaginer celui dans lequel vous êtes une cellule, ou un organe.

    Pourquoi une cellule ou un organe ?

    Tout dépend de votre envergure spirituelle et de votre capacité à recevoir l’énergie cosmique. Pour l’individu qui fait partie de la masse triviale et tout à fait ordinaire bien sûr, il ne sera qu’une cellule de l’entité cosmique. Par contre dès qu’il va commencer en entrer sur le chemin spirituel, et dans la voix des études ésotériques, à ce moment-là, il devient un pôle de rayonnement, il devient un organe agissant. Il capte et il rayonne.
    Autrement dit, pour imaginer à votre dimension la petite cellule qui existait dans le sang, elle est capable de devenir le foie, l’estomac, la rate, ou le poumon. Donc vous comprenez à quel point son poste devient important, elle devient un organe majeur capable d’engendrer la santé, une vie longue, ou la mort d’un individu.

    Il en est de même avec tous les disciples, qu’ils commencent ou qu’ils soient déjà loin sur le chemin, ils deviennent quelque part un organe de la hiérarchie, donc un organe des Maîtres. Mais je préfère vous habituer à un concept différent, et à la place de hiérarchie, je voudrais que vous soyez habitués à comprendre : précipitation des énergies.

    Bien que cela soit facile pour votre mental, je voudrais retirer de votre esprit toutes les idées que vous pouvez avoir à propos des Maîtres, ou même des guides et des bienfaiteurs de l’humanité.
    Je ne veux pas enlever toute image de votre esprit, car ce qui est réel vous devez le connaître. Si tel Maître est à l’origine de tel mouvement, vous devez le connaître et en être conscient. Par contre, vous ne devez pas agir par rapport à tel Maître, vous ne devez pas faire vos méditations par rapport à tel Maître, à moins que vous sachiez véritablement que cela est votre voie. On ne doit pas s’accrocher à un Maître comme l’on s’accroche à un égrégore. Si vous vous accrochez au nom du Maître, dans l’esprit de vous accrocher à son énergie, alors oui, vous avez raison, mais uniquement dans ce sens-là.

    Donc plutôt que hiérarchie et collège d’êtres invisibles, je préfère que vous imaginiez des précipitations d’énergie, manipulées par les Maîtres certes, mais qui sont comme vous pouvez l’être, les instruments des énergies qu’ils précipitent. Sans les Maîtres l’énergie ne pourrait pas être précipitée, et sans l’énergie, le Maître n’existerait pas. Il existerait pour lui-même, mais ne serait en aucun moment de sa vie occulte rendu visible, et n’aurait aucune incidence dans l’évolution de la planète.

    Donc si le Maître est connu, c’est avant tout parce qu’un plus grand que lui existe et c’est l’énergie de Dieu, donc rien ne sert de se focaliser sur un Maître. Certes, lorsque vous sentez au fond de vous la connexion avec un Maître, soyez avec lui comme le disciple doit l’être vis-à-vis d’un Maître. Mais tant que cela n’arrive pas dans votre cœur, alors joignez-vous tout simplement au St. Esprit, ou si vous préférez à l’énergie. Et ainsi vous serez plus juste dans votre démarche.

    J’insiste, tout simplement parce qu’il est capital pour un disciple d’arracher la moindre désillusion. Si vous êtes proche d’obtenir une initiation, ou d’accomplir un avancement, s’il existe en vous une simple, une toute petite racine d’illusion, qui implique une démarche légèrement erronée, eh bien, vous devrez subir une épreuve, vous allez perdre du temps et vous allez vous essouffler. Alors que, si en vous, votre grand souci est d’être clair, pur, et dénué de toute illusion, vous pourrez aller à votre rythme certes, jamais plus vite que votre rythme, mais vous pourrez éviter de perdre tout ce temps, et surtout de vous essouffler dans une multitude de petites épreuves, qui souvent perdent le disciple.

    Mais revenons à nos planètes.
    Lorsque l’on me demande, si les planètes sont les sièges, ou les palais vivants des Élohims, il faut rappeler que, Élohim est un nom générique comme je l’ai déjà dit si souvent. C’est-à-dire que les Élohims sont avant tout des entités cosmiques. Lorsque l’on nomme Élohims, archanges, ou d’autres noms, c’est toujours en fait la même vibration de base, autrement dit, la même force directrice de l’univers et d’une humanité en formation ou en évolution.

    De la même façon qu’existent les sept rayons, il existe sept entités qui canalisent ces rayons. Car comme je viens de vous le dire, pour les Maîtres il n’existe pas d’entité sans une énergie, comme vous n’existez pas sans votre âme. C’est l’énergie qui vous fait vivre, c’est votre rayon de vie.

    De la même manière, pour imaginer la vie intérieure et extérieure de ces entités, il faut comprendre qu’elles ne sont pas véritablement quelque chose d’individuel, d’indépendant, ou qui se rapproche de votre vie intérieure, même dans les plus hauts plans spirituels. Il faut comprendre qu’elles sont avant tout, comme des morceaux d’énergie qui auraient été canalisés, limités, pour être focalisés sur un point précis d’évolution, comme une humanité, ou un système solaire en évolution.

    Donc imaginez un océan immense d’énergie, comme peut l’être l’esprit de Dieu ou du logos cosmique si vous préférez. Imaginez cette énergie qui soit sans limite et sans prédestination, sans détermination et surtout sans sectarisme, sans individualisation. Maintenant pour accomplir l’œuvre de la création, imaginez que cette énergie soit sectionnée en plusieurs canaux, et vous comprenez pourquoi, tout en étant archange, Élohim ou autre chose, ces entités, tout en étant individuelles, ne sont en fait, qu’un seul et même être lorsqu’on les réunit ; le Dieu suprême, ou le logos cosmique si vous préférez.

    Mais ce qu’il faut comprendre, c’est que le fait de l’avoir sectionnée en canaux spécifiques, cette énergie immense donne une individualité approximative à ces entités. C’est ce qu’on appelle le phénomène des aspects de Dieu. Et lorsque vous êtes face à un aspect de Dieu, vous êtes aussi bien face à une individualité, qu’à Dieu lui-même.

    Ce n’est pas un grand moment d’abstraction que je vous demande, car en fait c’est simple. Lorsque vous comprenez que la source unique se divise en plusieurs ruisseaux, et que même si vous buvez l’eau du ruisseau X ou Z, vous buvez quand même l’eau qui vient avant tout de la source unique.

    Ces êtres sont des gorges qui permettent aux rayons, à la force, à l’énergie de descendre jusque dans la matière, et sur une humanité. Donc c’est par nécessité en quelque sorte que ces êtres existent, et non pas parce que Dieu les aurait créés avant vous. C’est parce que vous existiez, qu’eux, comme par répercussion, ont été obligés de s’individualiser. Ce qui ne veut pas dire que vous avez été créés avant eux, absolument pas.

    Tout se fait à peu près dans le même laps de temps, si je peux parler de temps dans ce commentaire-là, disons qu’il y a nécessité, même s’il n’y a pas extériorisation, manifestation. Un plan, lorsqu’il est déterminé sur le plan du mental cosmique, connaît déjà les nécessités de son propre plan, il connaît les détails de son propre développement, et c’est le fait de la nécessité, qui fait paraître devoir créer en premier les grands êtres et ensuite les petits. Mais en fait, la nécessité étant elle-même et avant tout déterminante, vous êtes précréés avant que soient créés ou plutôt manifestés les grands aspects de Dieu, les grandes entités cosmiques.
    Alors maintenant expliquons la question.

    Pourquoi les planètes servent de siège à ces grands archanges de l’univers ou aux Élohims ?


    Lorsque l’on observe les Élohims du point de vue cosmique et uniquement cosmique, donc dans leurs dimensions complètement invisibles et occultes, on s’aperçoit qu’ils n’ont pas de siège sur le plan physique, ils sont tout simplement reliés comme des soleils entre eux, je dirais comme des dimensions entre eux, comme des sphères. Et du point de vue occulte, leurs sphères ne leur permettraient pas d’atteindre le plan physique, s’ils n’envoyaient pas une part d’eux-mêmes se précipiter en des points précis qui leur correspondent, jusque sur un système solaire. Ce qui fait qu’une planète n’est pas le corps véritable d’un Élohim, n’est pas véritablement l’habitat d’un Élohim, mais la projection d’un Élohim.

    Que vous preniez la planète saturne, Jupiter ou Neptune et que vous cherchiez, même par projection astrale pour être sûr de pouvoir rencontrer l’invisible dans sa dimension occulte, vous ne trouverez pas un Élohim. Vous rencontrerez les guides de sa hiérarchie, les esprits de la planète, ceux qu’utilisent les magiciens ou ceux qu’utilisent certains occultistes pendant les rituels.

    Lorsqu’ils font ouverture sur une planète, en fait ils s’attachent, puisque dans le rituel il s’agit bien de cela, s’attacher par invocation à une hiérarchie. Et c’est pour cela que, souvent à l’intérieur d’un rituel, il est impossible selon les officiants d’atteindre l’entité que l’on veut atteindre, parce que c’est avant tout la hiérarchie de la planète en question, de la force en question qui descend.

    Et ainsi, si les officiants ne sont pas prêts, on en reste à la communion avec cette hiérarchie. Par contre si les officiants sont prêts, alors la hiérarchie se tapit au sol, comme un dallage invisible, et elle dégage à leur tour des encens, des fumées, des sons, elle vient consolider, compléter un rituel, qui ne se passe que sur un plan physique et qui n’a pas assez d’instruments, ni de force pour pouvoir appeler la véritable entité cosmique.

    Alors, par nécessité, puisque l’officiant va pouvoir contenir la vibration, la hiérarchie de la planète en question compose le sol et cette fois-ci le sol occulte. C’est pour cela qu’il est demandé dans des chambres spéciales où l’on pratique ces rituels de mettre après le dallage une couche de sable ou une couche de cristaux pilés. Beaucoup imaginent que c’est pour isoler, ou pour neutraliser ceci ou cela. Mais en fait, sur un plan occulte, c’est de permettre à ces entités de compléter le sol occulte.

    Pourquoi est-il si important de compléter le sol occulte pendant un rituel, ou un appel magique ?

    Parce que c’est sur le sol que repose l’édification, et que l’on ne peut rien bâtir si le sol, si donc la racine, n’est pas solide. La racine c’est quoi ? La racine c’est la coupe qui va recevoir, comme pendant la messe, c’est la coupe dans laquelle on mélange le sang du Christ avec l’hostie pour créer une communion, une alchimie.

    De la même manière, dans le rituel, ce qui représente la coupe de la messe, c’est tout le sol occulte, non pas le sol où vous posez vos pieds, mais le sol vibratoire qui se glisse sous vos pieds, et qui s’infiltre par les chakras se situant sous la plante de vos pieds, pour fortifier votre énergie. Parce que si l’énergie n’entre pas en vous, pour augmenter votre taux vibratoire, l’entité que vous convoquez ne peut pas venir, même en oubliant toutes les lois, si elle vient, elle vous détruit instantanément.

    Donc, lorsque vous invoquer que ce soit par le rituel, par des formules magiques, ou tout simplement par l’ouverture du cœur et votre capacité psychique, lorsque vous vous branchez, que ce soit pendant la prière, la méditation, un acte magique, un rituel ou la messe, vous vous branchez obligatoirement sur un rayon, sur une source d’énergie, donc sur une planète.

    Généralement, dans les rituels de haut degré, il s’agit toujours de se brancher sur le soleil, et dans la mesure où les officiants n’ont pas la capacité vibratoire de recevoir le soleil, l’énergie solaire dévie la cellule des officiants sur une autre planète. Si vous ne pouvez pas recevoir le soleil, à coup sûr, vous ne pourrez pas contenir Neptune, alors généralement, toute la salle est déviée en direction de Jupiter, car, c’est la planète, la hiérarchie, qui permet le mieux de toucher l’humanité. Et c’est pour cela, que le Maître est souvent déterminé par la planète Jupiter.

    On peut remarquer dans les thèmes astrologiques, que souvent celui qui est capable non seulement de corriger l’humanité, mais aussi de la diriger et de la marquer, a souvent un Jupiter fort bien installé, en tout cas, qui va le faire travailler au maximum dans ses vibrations propres. Parce que c’est la planète qui permet de faire le lien avec l’humain et le surhumain. Neptune fait déjà parti du surhumain, le soleil aussi. Jupiter est en quelque sort le médian qui va permettre de faire le lien entre les deux, et le Maître, est justement souvent inspecté par Jupiter.

    Mais revenons à nos Élohims et nos planètes.

    Lorsque je dis qu’une planète est avant tout la projection de l’Élohim, il faut comprendre, que les archanges que vous connaissez, que vous dénommez aussi Élohims, sont avant tout des entités cosmiques, des aspects du logos cosmique.
    Si vous ne pouvez pas contempler le logos cosmique, s’il est innommable comme disent certains, vous pensez bien que même ses aspects ne peuvent pas être contemplés.
    Par contre, vous pourrez contempler à coup sûr la projection de l’aspect. C’est ce qui se passe avec la projection vibratoire des planètes, et qu’un être avisé, sait reconnaître l’âme d’un individu dans son ciel astrologique comme vous dites, bien qu’à l’heure actuelle, cela ne soit possible, déterminé et déterminant qu’à 50 %.
    Tout cela parce que l’individu n’a pas encore l’œil pour le voir. Je ne parle pas d’intelligence, je ne parle pas d’antenne psychique capable de capter, je ne parle pas d’un pouvoir capable de regarder dans l’âme de l’individu pour la contempler, je parle de l’œil qui manque pour voir véritablement la planète se cachant derrière chaque planète. Et cela ne dépend pas d’une science, cela ne dépend pas d’une tradition, cela dépend véritablement de l’œil. C’est-à-dire que vous n’avez pas quelque chose à connaître, qui vous serait transmis par le Maître. Si vous n’avez pas l’œil suffisamment ouvert pour voir par transparence la planète, vous n’arriverez pas à déterminer véritablement, ce que l’on appelle le thème de l’âme, ou rechercher le niveau initiatique d’un individu grâce à son ciel de naissance.

    Qu’est-ce que je veux dire par regarder les planètes par transparence ?

    Si vous regardez avec votre œil physique, avec votre science, avec vos données actuelles, avec votre connaissance, vous serez tout simplement un produit de la tradition et de l’astronomie. Or, ce que vous apprenez de par la tradition et l’astronomie ne représente que 10 % de ce qu’est la planète . Pour véritablement sentir, connaître une planète, il faut avoir développé l’œil de l’intelligence. Et là, je vais devoir encore une fois faire un petit écart à propos de l’œil.
    Celui que vous appeler le troisième œil, et que vous considérez comme suffisant pour les projections astrales, regarder les auras, regarder le monde invisible, lorsqu’il est en exercice uniquement pour ces propos-là, ne vit qu’à 40, 50 % au maximum de son activité véritable.

    En fait à quoi sert le troisième œil ?

    Il ne sert pas à voir dans l’astral, il ne sert pas à voir dans les annales, il ne sert pas à voir l’aura. Bien sûr, dans un premier temps, ce sont les manifestations qu’il sera capable de contempler. Mais avant tout, il a été créé et il est en vous comme un instrument de découverte. Dans son exercice, dans la capacité à découvrir le vrai, il est pareil et comparable à vos télescopes. Sauf que, lorsque vous regardez quelque chose dans un télescope, vous n’en avez pas l’intelligence, vous en avez l’image, mais pas l’intelligence. Ainsi si vous regardez une planète au travers d’un télescope, vous allez pouvoir regarder ces vallées, ces montagnes, ces nuages etc. mais vous n’allez pas avoir ou sentir l’intelligence de la planète.

    Or par le télescope que constitue le troisième œil, non seulement vous allez avoir la même vision rapprochée de la planète, mais en plus, vous allez recevoir l’intelligence de la planète. Et c’est pour cela, que sur un plan tout à fait astral, lorsque vous pouvez voir les couleurs de l’aura, non seulement vous voyez l’aura, mais vous sentez l’individu tel qu’il est à cause de sa couleur.

    Donc, le troisième œil permet la vision et l’entendement de la vision, et c’est cela le point important. Tout le monde s’arrête à la vision. Faux. Une fois que vous avez la vision, cela veut dire que vous pouvez commencer à travailler le troisième œil, vous devez travailler l’entendement que permet cet organe spirituel.

    De quelle manière ?

    C’est très simple, il vous suffit de fixer complètement et totalement le son. Par le troisième œil, on a l’habitude de fixer des images, des symboles, des couleurs, pour fusionner avec un égrégore, un Maître etc. Or dès que le troisième œil commence à fonctionner, il faut se retirer du monde phénoménal des images, des couleurs, pour se fixer complètement sur le son. C’est le son qui va lui permettre d’accomplir l’évolution supérieure.

    Le son en question est un I très aigu. Pour ceux qui ont déjà la capacité de voir l’aura ou de voir des formes subtiles, en méditation, il faut qu’en même temps que vous vous fixiez sur le troisième œil, que vous entendiez, que vous formuliez dans votre tête, le son I de la manière la plus aiguë que vous pouvez imaginer, sans le prononcer, simplement en le pensant. Et vous verrez que, votre méditation s’en trouvera renforcée.

    Pour beaucoup de gens, en méditation, il arrive des pertes de concentration. Or en vous fixant sur un son, vous êtes obligés de développer une concentration absolue que rien ne saura détourner, parce que plusieurs organes sont occupés à la fois. Même si vous ne prononcez aucun son, vous êtes obligés d’occuper facultativement les oreilles, car subtilement, psychiquement, vous allez être obligés d’entendre le son.
    Puis vous allez être obligés de faire fonctionner le plan mental, le plan mental inférieur, celui de la pensée, puisqu’il va falloir vous concentrer pour produire, penser au son, et aussi les organes des yeux qui devront se concentrer absolument en direction du troisième œil. Ainsi la concentration que vous développez est absolue. Par cette concentration absolue, vous pouvez arriver à découvrir le plan supérieur qu’accorde le troisième œil, donc l’entendement en même temps que la vision. C’est par là que le Maître agit, ce n’est pas avec autre chose.

    Lorsque Jésus dit à son disciple : « va aux portes de Jérusalem, un âne m’attend là-bas, tu me le rapportes ». Est-ce que Jésus est un clairvoyant ? non. Mais l’envergure de son entendement est telle, l’envergure de son troisième œil est telle, que partout où il pose sa conscience, il en a la vision et l’entendement. Il suffit qu’il pense à Jérusalem, pour qu’il voie ce qui l’attend à Jérusalem, l’âne qui lui permettra d’entrer, et la mort qui l’attend aussi.

    Lorsque vous pourrez avoir ce degré de vision, alors vous pourrez voir véritablement à l’intérieur de la vie même. C’est-à-dire que vous pourrez pénétrer la cellule et connaître son intelligence, connaître son plan, sa détermination, sa fonction. C’est par là qu’un disciple arrive à incorporer le plan des Maîtres et pas autrement.

    Pour effectuer quelque chose, il faut pouvoir comprendre ce quelque chose, afin de le tenir, comme le marin tient le gouvernail entre ses mains. S’il ne peut pas le tenir, le bateau va aller forcément dans n’importe quelle direction. La capacité du disciple doit être celle-là, connaître le cap, connaître son navire et de maintenir le cap.

    Mais revenons à nos Élohims et aux planètes.

    Ce qu’il faut savoir encore à propos de la projection des Élohims à l’intérieur des planètes, c’est que les Élohims occupent chacune des planètes, tout simplement par l’activation du feu interne de la planète.
    Lorsque vous vous projetez, ne serait-ce qu’astralement sur une planète dans l’espoir d’y rencontrer l’Élohim qui préside la planète et toute sa hiérarchie, comme je vous l’ai dit tout à l’heure, sur le plan astral, vous ne les rencontrerez pas, car ils n’y habitent pas vraiment.

    Par contre si vous montez dans les sphères supérieures, vous les rencontrerez, et ces sphères supérieures ont comme terminaison la planète en question. Ce qui permet le mieux à l’intérieur de la planète de recevoir la projection psychique, mentale, spirituelle, vibratoire des Élohims et de leurs hiérarchies, c’est justement le feu interne de la planète, qui va ensuite déterminer son volume, sa masse, sa chaleur, sa couleur, son influence astrologique.

    Ce qui fait, que lorsque les astrologues veulent étudier des thèmes astrologiques, s’ils veulent être véritablement propres dans les termes, ils ne doivent plus considérer la planète Jupiter, Saturne, ou Mercure, mais en fait leur rayon, et au-delà du rayon, l’Élohim ou le Koumara qui le préside. Ainsi, ils sauront véritablement déterminer le chemin initiatique de l’individu, au lieu de lui dire attention à ceci, attention à cela.

    Forcément les choses du plan physique comptent aussi, et elles sont déterminées aussi. Mais pour quelqu’un qui veut avancer et conseiller de manière initiatique, il lui faut considérer le rayon de la planète. Pour beaucoup, vous connaissez déjà le rayon un, le deux, le trois, celui donc, de la volonté, de l’amour sagesse, de l’intelligence active, ainsi que tous les autres sous-rayons bien connus maintenant. Lorsque l’on arrive à déterminer le rayon de la planète, en considérant les aspects que font les autres planètes avec cette planète-là, on peut conclure immédiatement qu’elle va être l’épreuve initiatique de l’individu, ou bien ce qu’il doit comprendre, là où il doit être éprouvé, ce qu’il doit abandonner, en quoi il doit se détacher et ceci plus par rapport au rayon.

    Pourquoi j’insiste sur le rayon ?


    Parce que, tout simplement, à l’heure actuelle, beaucoup d’astrologues disent pouvoir faire des thèmes initiatiques en considérant l’aspect psychique de la planète. C’est vrai que c’est déjà un plan supérieur à l’astrologie, qui se répand de plus en plus dans les rues d’aujourd’hui.

    Pourtant, cela n’est pas tout, il faut avant tout considérer le rayon, donc dépasser même le caractère psychique d’une planète. En considérant le rayon, on sait quels seront les aspects que va projeter ce rayon sur un plan psychique, initiatique et même physique. Et lorsque les astrologues feront des thèmes astrologiques d’après les rayons, toute l’astrologie changera.

    À l’heure actuelle il y a beaucoup d’astrologues de bonne volonté, qui essayent d’aller plus loin, pour découvrir beaucoup plus à propos de l’âme et des énergies, mais ils sont comme bloqués, comme paralysés, parce qu’il faut enfin comprendre et mélanger à la tradition les rayons.

    Alors vous allez me dire, que les rayons, de toute manière, sont très vite déterminés, et que lorsqu’on en prend connaissance, on s’aperçoit que leur nature se résume chaque fois à quelques mots. C’est vrai, mais là, est le travail de chaque disciple astrologue, savoir trouver l’ouverture de ces mots, et de comprendre ce que vibratoirement, énergétiquement, cela implique.

    Que dire encore à propos des planètes et des Élohims, sinon que, du fait que
    l’Élohim se projette dans la planète, et que sa vibration est contenue dans le feu intérieur, sitôt qu’un individu est capable de se mettre en connexion avec le feu intérieur d’une planète, il a accès à l’Élohim, pas avant.

    Qu’est ce que j’entends par feu intérieur ?

    Tout simplement la vibration de base, donc la vibration de vie. De la même manière que le cœur, en vous, est positionné à l’intérieur de votre corps, la vibration de vie d’une planète est positionnée au centre de la planète, comme le soleil dans votre univers. Non pas en tant que magma, en tant que lave, mais en tant que soleil véritable.

    Si l’on faisait une coupe transversale d’une planète, on s’apercevrait qu’il y aurait son écorce avec les différents composants terrestres, gazeux ou autres, et au centre on s’attendrait à rencontrer du feu, un feu bien physique. Il n’en est rien. Il y a au contraire à ce niveau-là un degré vibratoire de plus en plus intense. C’est-à-dire que chaque planète est en fait un soleil qui c’est peu à peu refroidi, et le fait de se refroidir lui a créé une densité. Le soleil que vous connaissez, qui fait partie de votre système, qui est le père de votre système à l’heure actuelle, n’a aucune densité. Il émet avant tout un rayonnement, des vibrations, il émet une énergie.

    Lorsque l’on prend les énergies des soleils qui sont destinés pour concrétiser des planètes, il faut attendre un certain temps, un certain cycle, un certain nombre de tours à l’intérieur de l’univers, pour que ce feu, ce soleil, commence à se refroidir, et ceci non pas parce que son feu peut être refroidi, mais parce que l’ordre lui en est donné. Et c’est à ce moment-là que le rayonnement spirituel de ce petit soleil finit par descendre en vibration et concrétiser des atomes capables de former de la matière, une couche terrestre etc.
    C’est pour cela que toute entité réside au cœur de la planète, parce que c’est le seul endroit où réside encore le soleil spirituel de la planète, la dimension spirituelle de la planète. C’est pour cela qu’au fil des traditions, il y a toujours le mythe du roi endormi au cœur de la sphère. Ce n’est pas un mythe, c’est une réalité. Mais il ne faut pas descendre avec des sacs à dos, et des chaussures de montagne en espérant découvrir le logos planétaire. Aucun chemin ne mène à cette civilisation. Même s’il existe des portes, il s’agit de portes qui mènent à une autre dimension.
    De la même manière que si vous voulez physiquement aller voir ce qui se passe sur le soleil, vous n’y arriverez pas, même sans considérer la puissance de ses feux. Par contre si vous y allez spirituellement, alors oui, vous allez y rencontrer le peuple du soleil. Chaque fois que vous approchez un point de lumière, cela veut dire que la civilisation qui vit sur ce point de lumière, si elle ne peut émettre que du rayonnement, veut dire qu’elle est déjà dans une sphère spirituelle.
    Lorsque vous considérez des planètes qui ont des croûtes terrestres, vous pouvez être sûr, qu’elles ont eu, qu’elles ont, ou qu’elles vont avoir des humanités physiques, tandis que celles qui ne sont qu’énergie, abritent des civilisations déjà montées dans la quatrième, la cinquième, voir même la sixième dimension comme c’est le cas pour le soleil.

    Qu’est-ce que j’entends par sixième dimension ?

    J’entends tout simplement le plan spirituel le plus élevé venant de la hiérarchie terrestre accessible à l’être humain. Lorsque vous voulez communier avec l’Élohim d’une planète, il vous faut tout simplement et naturellement vous rendre dans les lieux où l’on appelle les archanges pour la communion, que ce soit par l’intermédiaire de la messe, les rituels des francs maçons, les rituels des autres obédiences issues de la franc-maçonnerie, ou certains rituels issus mêmes d’autres religions venues d’autres pays, comme certaines religions issues du bouddhisme, ou du zen, tout ce qui justement fait appel à une énergie extérieure.

    Toutes les religions ou tous les mouvements qui axent la démarche de l’individu sur une prise de position personnelle, une attitude du corps par exemple etc. tous ces mouvements ne font pas appel aux planètes. Par contre, dès qu’il y a invocation, dès qu’il y a convocation, dès qu’il y a formule magique, mantra, ou prière, il y a connexion avec le cosmos, et vous pouvez être sûr, dans la mesure de votre propre disposition et les dispositions des officiants qui vous entourent, de pouvoir rencontrer cette énergie.

    Cela n’est pas du tout une irréalité, un leurre. C’est ce qui arrive le plus naturellement du monde, quand les hommes veulent bien faire l’effort de s’entendre entre eux, de faire l’effort du travail dans un but désintéressé, simplement pour la lumière, pour un acte d’évolution collectif, qui va servir à la collectivité, à l’aura de la terre, plus que pour avoir le plaisir soi-même de rencontrer l’ange. L’ange ne se déplace que dans la mesure où il y a des bénédictions à donner à foison.

    Lorsque c’est un officiant solitaire qui l’appelle pour qu’il lui éveille un chakra, qu’il lui dise l’avenir, ou l’aider à consolider son mouvement, l’ange vient certes, puisqu’il est convoqué et qu’il ne peut pas faire autrement, car telle est la loi, il doit venir quand l’homme appelle. Mais lorsqu’il vient, il est triste, et il est très content de repartir, et dans la mesure où il veut partir trop vite, alors quelques fois, il oublie de compléter les protections qu’il doit donner à l’officiant.

    C’est à ce moment-là, où l’officiant doit lui-même compenser, en menant une vie absolument désintéressée sans faux pas, sinon, toutes les énergies se retournent contre lui.

    Au contraire, si les officiants font un rituel pour le bien collectif, à ce moment-là non seulement l’ange vient avec plaisir, mais il vient avec tous les autres anges, ou tous les autres Élohims si vous préférez, parce qu’il y a nécessité, il y a un bien pour l’humanité.

    C’est le problème dans la démarche de l’occultiste solitaire et de l’être fraternel qui met l’occultisme à la disposition du peuple, car il faut que le disciple en ait la force, et surtout, qu’il donne l’exemple à ce peuple, comment devenir le meilleur des occultistes pour que la connexion, pour que la communion avec l’ange, l’archange, et l’homme soit une réalité de tous les jours, comme existe la communion entre l’oiseau qui passe et l’homme qui le regarde à la fenêtre. Ce n’est pas parce que les hommes et les anges vivent dans des dimensions différentes, que vous devez vivre séparément. C’est là la grande douleur de l’humanité.

    Les dimensions ne sont pas des espaces. Les dimensions ont la différence d’un cheveu, qui est l’intention du cœur, pas plus. Quel que soit le degré de votre évolution, si l’intention du cœur est juste, il n’y a plus de barrage dans les dimensions. Vous pouvez être sur la terre et en même temps sur le plan spirituel. Vous pouvez en même temps, vous délecter des énergies du Bouddha, des énergies christiques, ou des énergies de l’ashram d’un Maître, tout en vivant sur un plan physique conscient des deux à la fois, et en permettant aux énergies que vous récoltez sur votre plan spirituel de venir sur un plan physique.

    D’où l’importance que chaque disciple, que chaque homme de bonne volonté, comprenne une bonne fois pour toutes, que dans le chemin spirituel, il n’est pas seul à s’accomplir, et que lorsqu’il s’accomplit, il doit immédiatement donner, de peur qu’il n’ait rien compris, et que l’énergie s’endorme.

    Lorsque vous avez acquis, vous devez donner. Naturellement vous devez, comme je l’ai dit mille fois, être précis et être lucide dans votre démarche, dans le don que vous faites. Mais vous devez donner, ne serait-ce qu’invisiblement, je ne dis pas d’ameuter les gens, d’ameuter les foules, ou de forcer les gens à croire, ou à parler avec vous.

    Un disciple, qui commence à se réveiller comme tel, doit prendre conscience de ce fonctionnement. Et c’est pour cela qu’il est capital qu’il se mette à l’œuvre même si c’est d’une manière invisible, qu’il doit prier pour la paix dans le monde, qu’il doit rayonner l’énergie, qu’il capte depuis l’ashram, sur les malades sur les gens qui ont des problèmes d’évolution, sur l’organisation des affaires mondiales.

    Tout le monde vient me réclamer une utilité à leur vie, on me demande que dois-je faire pour être utile, ou comment dois-je évoluer, comment dois-je faire ceci, comment décider cela ?

    Forcément il y a des choix déterminants dans la vie, mais ce qui compte avant tout, c’est d’agir déjà comme si ces choix étaient faits, de vous positionner dans le territoire de la lumière, même si vous savez qu’il vous faut faire encore certaines démarches pour y être totalement. Positionnez-vous déjà complètement dans le territoire de la lumière, et ainsi étant positionné, ce qui traîne, donc votre personnalité, va obligatoirement trouver le chemin.

    Votre âme étant déjà dans le territoire de la lumière, comme un élastique qui a été tendu, sa personnalité va revenir à elle, et n’aura pas besoin de chercher, ou de se demander quoi que ce soit. Le simple fait de l’attraction va exercer le phénomène de retour, donc, tout aura été compris.
    Lorsqu’un être vit de par son âme, c’est l’âme qui de par la loi d’attraction fait suivre à sa personnalité le chemin sur la terre. Si un être ne vit que de par sa personnalité, alors c’est la terre qui, de par la loi d’attraction, exerce sur la personnalité une attraction descendante.

    C’est pour cela que les individus de peu d’évolution, ne font que des choses animales ou proches de l’animalité, parce qu’ils ne sont attirés que par l’instinct de la nature, la loi primaire de la nature. La loi d’attraction, pour eux, s’exerce vers le bas. Si l’individu commence à se positionner dans un neutre, il commence donc à se douter du ciel et à avoir de bonnes intentions, alors il faut peu de temps pour que la loi d’attraction s’exerce depuis le haut, donc depuis son âme et plus depuis la nature.

    Lorsque vous vivez dans votre personnalité, vous n’êtes pas un être humain, vous êtes un rejeton de la nature, et c’est pour cela que la nature exerce sur vous son attraction. Lorsque vous vivez de par la spiritualité, vous n’êtes plus un rejeton de la nature, vous devenez un rejeton du ciel, et à ce moment-là, tout ce qui est ciel en vous, exerce son attraction et vous reprend.

    C’est pour cela que j’ai dit mille fois, choisissez votre camp, choisissez votre royaume, choisissez votre domaine, car là, où vous vous serez posés avec détermination, personne, même pas le diable, le plus corné qui soit, ne pourra venir vous en chasser, vous prendre, ou vous séduire.

    C’est pour cela que j’insiste si souvent sur la détermination des disciples, sur une détermination plus vrai qu’un simple élan vague, ou une recherche un peu comateuse. Il y a, avant tout, la détermination de la volonté, et la volonté, c’est ce qui différencie le disciple du profane.

    Qu’est-ce que la volonté spirituelle ?
    Vous êtes curieux à propos des Élohims. Eh bien, les Élohims travaillent justement avec ce rayon, la volonté.


    De quelle manière ?
    Lorsqu’il y a un plan à concrétiser, à soutenir, à développer, vous pensez bien que cela n’est pas l’affaire que d’un seul rayon, ou que de l’intention, de l’amour, de l’art, de la science, c’est avant tout et d’après sa racine, l’intention de la volonté que le monde soit. Ensuite, de part cette volonté que le monde soit, tous les autres aspects, comme par miracle, peuvent avoir lieu, s’ouvrir, s’épanouir. Mais le rayon de base, c’est la volonté.

    Donc, un disciple qui n’a pas découvert sa volonté spirituelle, sera toujours un petit navire qui ira de port en port, en cherchant le meilleur courant, en pêchant à droite en pêchant à gauche, et, en n’étant jamais content de ses poissons.

    Pour éviter cela, il doit déterminer son royaume, et cela ne veut pas dire trouver son Maître, trouver sa voie, trouver sa technique de méditation. Toutes ces choses-là viennent de surcroît lorsque vous vous déterminez. Alors, peut-être, allez-vous être étonnés de constater que, finalement, d’après ce que je dis, vous n’êtes pas encore tout à fait déterminés. C’est parce que ce qui réside en vous, est davantage en appel, davantage une démarche de la personnalité, que la volonté indestructible et incontournable de l’âme de s’accomplir.

    Tant que vous n’êtes pas centrés dans cette volonté absolue de l’âme, vous allez chercher votre Maître, vous allez chercher votre technique de méditation, votre égrégore, votre groupe, votre livre préféré etc. Si vous vous déterminez dans la volonté spirituelle, toutes ces choses vont venir vers vous, automatiquement.

    Qu’est-ce que la volonté spirituelle, pour que vous puissiez véritablement en avoir un vécu intérieur, la sentir, la déclencher, et vous positionner dans le ciel ?

    Si vous voulez connaître votre volonté spirituelle, ayez toujours recours à des manières simples.
    Asseyez-vous face à un miroir, de manière à vous voir au moins jusqu’au buste, et regardez-vous profondément dans les yeux, sans juger votre nez, la couleur de vos cheveux, si vous êtes beau, belle ou pas. Regardez-vous dans les yeux, sans vouloir entrer avec force en vous-même, mais plutôt avec passivité, vous révéler à vous-même.
    C’est un exercice simple, qui ne réclame rien de particulier, sauf le désir de se rencontrer. Et je suis sûr, qu’à cause de cela beaucoup ne le feront pas, parce qu’il y a toujours la frayeur de la rencontre. Beaucoup de personnes veulent rencontrer le Maître, mais ils ont peur de se rencontrer eux-mêmes. Or, on ne peut pas connaître le Maître si on ne se connaît pas soi-même, c’est impossible, parce que le Maître n’est rien d’autre que vous-même.

    Ce n’est que lorsque vous vous êtes rencontrés, vous vous êtes révélés, reconnu, senti en tant qu’âme, pressenti en tant qu’énergie divine, que le Maître peut arriver, parce qu’il est de la même nature, même s’il est un Maître extérieur, Koutoumi, ou Moria, ou d’autres, bien connus à l’heure actuelle. Essayez de faire cet exercice.

    Bien sûr, tout au cours de la journée, vous pouvez vous rencontrer, lorsque vous faites quelque chose qui ne va pas, lorsque vous êtes trop en colère, trop énervé, trop soucieux ou trop de quelque chose qui n’est pas positif, à ce moment-là vous avez l’occasion de vous rencontrer. Mais la plupart des gens sont si peu conscients d’eux-mêmes, sont si peu investis dans le moment et dans le temps présent, qu’ils n’arrivent pas à se regarder avec ce jeu de miroirs.

    Tous les disciples qui vivent avec ce réflexe, d’être avant tout observateur de leurs propres gestes, n’ont pas de problèmes. Si vous oubliez au cours de la journée d’effectuer cette observation, pensez au miroir et regardez-vous dans les yeux, et au bout d’un moment, vous n’arriverez plus à vous contempler, visuellement j’entends, vous allez être comme assoupi, hypnotisé et tout va se renverser, vous allez descendre profondément à l’intérieur de vous-même, et c’est là que réside cette perception, la volonté spirituelle.

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  • Les rituels

     

     Question :

    Pour les rituels liturgiques, des conventions ont été passées entre le Christ et les hiérarchies angéliques, garantissant les présences sacrées lors des liturgies. Jusqu’à quand ces conventions sont-elles valables ?
    Cela signifie-t-il que l’énergie alors contactée est utile pour la construction de l’ère du verseau, même si les églises doivent disparaître ? En fait c’est la relation entre les anges et les hommes.


    Tous les rituels sont de la magie, même la messe . À tous les rituels, il y a une alliance avec les anges, appelés aussi dévas, esprit du feu.
     
    Pourquoi la nécessité de cette alliance ?

    Les êtres, les entités capables de servir d’intermédiaire entre l’énergie cosmique et le plan terrestre, soit les officiants, qu’ils soient initiés, prêtres, ou quoi que ce soit d’autre, sont des relais, des capteurs. À tout rituel, ces intermédiaires sont présents pour effectuer un travail très précis, car les énergies d’un rituel sont des énergies très précises, en correspondance avec des rayons très précis. 

    Donc à chaque rituel il y a une alliance, une convention créée à l’origine. C’est par cela que le rituel existe. Un être qui voudrait improviser un rituel, mais qui n’a pas l’envergure occulte pour signer la convention jusque dans son corps éthérique avec ces entités-là, ne peut pas créer un rituel qui soit utilisable. Il n’aura aucun effet, aucune réalité.

    Par contre, si un individu est suffisamment développé occultement pour établir un pacte d’alliance avec ces entités, pour être le point d’ancrage, la source initiale sur un plan physique de l’alliance avec les dévas, avec les esprits du rituel, avec les entités cosmiques, alors le rituel est valable, il a de l’énergie, quelle que soit la nature des officiants.

    Qu’en est-il donc à l’heure actuelle du rituel de la messe ?


    La messe, en fait, sous diverses formes à toujours existé. Donc, le rituel du rayon deux, puisque dès que l’on parle de religion on parle de la sagesse, et dès que l’on parle sagesse on parle amour, et c’est le rayon deux. Le rituel, l’alchimie, la communication alchimique du rayon deux est toujours passée par des formes de messe.

    À chaque époque, naturellement, cette messe semble se transformer, mais tous les éléments restent absolument les mêmes. Ce qui change, ce sont les notes clefs, les mots de passe et quelque fois les couleurs aussi. Par exemple les couleurs des vêtements, les couleurs des lieux, bien que cela n’ait pas vraiment d’importance.

    Ce qui change, ce sont donc les mots de passe, car selon le mot de passe utilisé, vous allez avoir accès à des entités de plus ou moins grande envergure. Donc, vous allez avoir accès à un rituel de plus ou moins haute performance vibratoire. C’est pour cela qu’il y a, à chaque cycle, transformation des rituels, pour que l’homme aille de plus en plus puiser dans une vibration de plus en plus intense.

    À l’origine, vous trouvez la messe dans le rituel du rayon deux. Depuis la première civilisation sur la terre, les éléments étaient les mêmes, l’eau, le feu, mais n’étaient pas prévus dans l’ordonnance de la même manière. Les mots, donc le son n’étaient pas du tout utilisés dans le même sens, et ne déclenchaient pas le même plafond vibratoire, la même alliance avec les énergies capables d’agir sur le plan physique.
    Ainsi, on peut déterminer l’évolution même d’une civilisation, parce que la vibration que perpétue un rituel et qu’attrape un rituel en s’ouvrant sur le cosmos est le degré vibratoire que doit atteindre une civilisation. Et lorsque cette civilisation a atteint ce degré de vibration, on passe à un autre rituel, à un autre degré vibratoire, avec les mêmes éléments, mais plus le même mot de passe.

    Quelle est l’importance de ces mots de passe ?

    Même s’ils paraissent très intellectuels, comme peut l’être le Notre Père, comme tous les textes de la messe à l’heure actuelle, le mot en lui-même, n’a pas une réelle fonction, une réelle efficacité, une réelle existence. Ce qui rend le mot efficace, c’est qu’il a été prononcé à l’origine, au moment du pacte avec les dévas, avec les entités du rituel.

    Si au moment du rituel, le Maître qui a instauré le pacte, qui a donc créé le rituel au moment où s’est présentée l’entité de la communion, s’il a dit par exemple : « Soyez béni Père de laisser sur nous votre œil compatissant », automatiquement cette phrase va devenir un mot de passe, et la messe ou le rituel ne peut pas avoir lieu, ne peut pas être déclenché sans ce mot de passe, alors qu’en lui-même il n’a aucune réalité.
    Cette réalité et cette valeur se retrouvent dans tout ce qui est mantra, tout ce qui est prière. Mantras et prières ont été chargés et peuvent sur le plan mental collectif, l’inconscient collectif, rayonner à l’insu même des gens, malgré leur manque d’évolution et leur manque d’ouverture.

    Qu’en est-il à l’heure actuelle de la messe ? La messe est toujours performante quels que soient les prêtres, quels que soient aussi les fidèles en présence. Les énergies, les entités viennent et sont toujours efficaces.

    Seulement que se passe-t-il ?

    Il se trouve que ce rituel, plutôt que cette énergie, ne soit plus à prévoir pour l’existence future. Il lui faut atteindre un autre degré de la vibration. Donc, jusqu’au moment où le basculement sera total, la source sera valable, exploitable et réelle, et tant qu’il y aura un homme qui sera dans la nécessité de vivre la messe, la messe existera et il y aura un prêtre. Sinon le prêtre, l’église n’existeront plus.

    « Tant qu’une seule brebis sera égarée j’irai la chercher » C’est ce qu’il a dit.


     

    Il y aura beaucoup d’appelés et peu d’élus
    Question:

    Qu’a voulu dire le Christ par : Il y aura beaucoup d’appelés et peu d’élus ?
    Faut-il compter sur les doigts de la main, les hommes qui vivent suivant la félicité éternelle ?




    Pour vous rassurer et vous faire comprendre qu’il y a beaucoup de gens capables d’être sauvés, je vais les compter sur les doigts de la main et des pieds. (Mais c’est juste pour faire une récréation.)

    Il y aura beaucoup d’appelés et peu d’élus qu’est-ce que cela veut dire ?

    Naturellement, lorsque l’on prononce cette phrase et que cette phrase entre en résonance dans l’inconscient collectif, cette phrase déclenche la terreur, alors qu’elle n’a pas du tout le sens que lui prêtent les hommes. Lorsqu’il a prononcé cette phrase, il a simplement voulu dire, que les temps sont là pour déclencher la conscience parmi tous les atomes qui ont été précipités dans la matière. Vous êtes un atome, comme je le disais tout à l’heure, essentiellement un atome, et plus on monte dans la réalité de vos plans, plus on tend vers votre âme.


    Cet atome a reçu un nom, il a reçu aussi une forme, un son, une couleur, une vibration, et c’est cet atome qui est inscrit dans le livre de la vie. Disons qu’il y a dans la matière et pour participer à la vie et à la création perpétuelle de la matière, il y a les atomes de l’esprit de Dieu qui se projettent dans l’espace et dans le temps. Car pour qu’il y ait création, il faut qu’il y ait espace-temps, sinon il n’y a pas création.

    Donc, la substance mentale de Dieu, si vous voulez, se projette dans l’espace-temps. Dans cette projection il y a un certain nombre de ces atomes qui vont être pris en charge par certains anges créateurs et être déterminés pour constituer le plan physique, pour constituer le plan minéral, le feu, l’eau. Et définitivement, pendant tout un cycle, tout un cycle d’évolution cosmique, ils vont être scellés et emprisonnés dans ce rôle qu’ils ont à jouer et à remplir, perpétuer la matière.

    Puis il y a un certain nombre d’atomes, à qui on a donné le pouvoir de l’évolution, c’est-à-dire à devenir Pierre, Paul ou Jacques, à devenir ingénieur, médecin, philosophe, initié. Parmi ces atomes, il y en aura une quantité qui pourra passer dans le règne de la conscience véritable.
    C’est-à-dire qu’il n’y a pas un jugement pour déterminer les bonnes et les mauvaises âmes et que finalement Dieu, connaissant la nature des hommes, peut prédire s’il y aura beaucoup plus de mauvaises âmes que de bonnes. N’est-il pas dit aussi que Dieu, les anges ne jugent pas, qu’ils pardonnent, qu’ils aiment et qu’ils transforment. Alors, on ne peut pas dire qu’il y aura beaucoup d’appelés et peu d’élus.

    Par contre, la phrase devient tout à fait réelle lorsque l’on comprend que, ces atomes à qui on a donné la liberté d’évoluer, la liberté de déclencher la puissance du feu, et qu’à cause de cette liberté, seulement certains d’entre eux auront acquis  la possibilité d’entrer dans la réalité de la vie.

    Au cours de l’évolution arrive le cycle majeur, ou l’on fait le compte, on regarde où en est tel ou tel atome, ce qu’il a compris, ce qu’il a intégré, ce qu’il a fusionné, on  fait le compte entre les atomes ayant atteint le taux de conscience éveillée et ceux qui doivent encore repartir dans une ronde. C’est cela : il y aura beaucoup d’appelés et peu d’élus.
    Ce qui ne veut pas dire que ceux qui vont rester seront damnés. Ils ne sont pas perdus pour le nouveau monde, car il n’est pas question là, du passage dans le nouveau monde, il s’agit de passer dans un concept cosmique, ce n’est plus l’incarnation physique qui est concernée.

    L’homme a beaucoup de mal à estimer les cycles planétaires, les cycles qu’entretiennent les planètes les unes envers les autres. Mais il y a aussi des moments d’alignement, qui concernent une planète physique par rapport à sa sphère opposée qui est la sphère d’origine spirituelle.

    Il existe la terre bien physique avec son matérialisme, avec ses problèmes, mais il existe une autre terre ou plutôt un plan, une sphère complètement éthérée, cosmique et spirituelle. À certaines heures cosmiques, il arrive qu’un plan physique s’aligne avec un plan spirituel. À ce moment-là, il y a comme un sas, une ouverture, et ceux dont l’éveil correspond à la sphère originelle, sont automatiquement réintégrés à cette sphère originelle. Et puis l’ère passe, le plan physique recommence une ronde, l’évolution à lieu, la terre remonte, de nouveau l’heure sonne, le sas s’ouvre, et tous ceux qui vibrent de la même manière que cette sphère originelle sont happés, et ainsi de suite. C’est ce qui détermine la ronde, la danse du cosmos, les ères cosmiques, les cycles.

    Il n’y a pas que les cycles d’une planète par rapport à une autre, d’une planète par rapport à une constellation. Il y a des cycles qui déterminent l’incarnation des guides, l’incarnation des Messies, l’incarnation des éliminateurs de l’humanité, lorsque la terre arrive dans un certain axe, par rapport à sa sphère spirituelle où demeurent les guides en question.
    À ce moment-là selon la nécessité du plan physique, le guide est happé, et il descend dans la matière. C’est un peu la chute de l’ange en quelque sorte, et il doit attendre tout un cycle pour pouvoir réintégrer sa sphère originelle. C’est pour cela qu’un éliminateur, un initiateur, un Maître d’envergure, un Messie, lorsqu’il vient sur plan physique, lorsqu’il s’incarne, même s’il meurt, si donc il se retire du plan physique, il ne peut pas quitter l’aura terrestre. Il est obligé d’attendre l’heure de l’alignement et que le sas s’ouvre pour réintégrer sa sphère. C’est à cause de cela qu’on appelle tous ces grands illuminés du cosmos, les grands sacrifices. C’est de là que vient l’image de l’agneau, de celui qui est sacrifié, de celui qui est déchu, qui tombe dans la matière pour le bien des hommes, pour racheter l’homme.

    Lorsqu’à nouveau l’heure sonne, ce Messie plongé dans la matière est délivré, il retrouve sa sphère originelle, et il emporte avec lui tous les disciples, donc tous ses semblables, ses frères, qui ont réussi à atteindre son niveau pendant tout le temps où il est resté dans l’aura terrestre. C’est ainsi que se constituent les familles et ensuite les ashrams.

    Lorsqu’ils arrivent comme cela à être constitués, lorsque ces groupes d’action sont constitués à chaque heure cosmique, c’est alors qu’ils sont envoyés vers d’autres humanités, d’autres planètes, pour constituer la hiérarchie d’une humanité en évolution ou d’une humanité à créer, et ils deviennent ainsi le père créateur, le père veilleur, initiateur d’une humanité.

    C’est ce qu’il faut comprendre. C’est pour cela que vous devez absolument savoir utiliser les heures, les sas, les moments cosmiques, qui ne se manifestent qu’à certains cycles. Il n’est pas question de temps, il n’est pas question de jours, d’heure. Il est question de cycles. Il est donc question d’impact d’énergie, le temps que met l’énergie à venir, c’est le temps pour l’homme de commencer à s’éveiller, de comprendre et s’interroger.
    Le temps que met l’énergie à créer le point d’impact, c’est le temps que l’homme a pour s’y accrocher et prendre le train en marche. Ensuite, lorsque l’énergie retourne à sa source, c’est le temps pour l’homme de se retrouver. Donc les cycles doivent être écoutés.

    Vous devez être observateurs, vous devez être à l’écoute de ce qui se passe énergétiquement sur la planète et éveiller aussi les autres à ce qui se passe, et ainsi vous ferez partie de ces vagues qui successivement viennent dans l’aura de la terre emporter ceux qui sont prêts qui reviennent et qui repartent avec chaque fois un chargement d’âmes évoluées.

    Pourquoi cette alchimie a-t-elle lieu ?
    Tout simplement parce que le plan physique n’est là que pour apporter la puissance à celui qui n’est qu’esprit. Lorsque la puissance est acquise, l’ouverture se fait, l’énergie vient, autrement dit, le moissonneur arrive et emporte ceux qui ont été capables de trouver le feu et il laisse les autres continuer leur recherche du feu.

    Il ne faut donc pas que vous vous accrochiez à l’aspect fatalité qui se rapporte à cette phrase. Il faut que vous y compreniez tout le processus alchimique qu’elle cache. Je dois comprendre, je dois m’éveiller, je dois m’accrocher, et je dois partir rejoindre la famille cosmique qui est la mienne, rejoindre ma constellation.


    Nous sommes arrivés à la conclusion.

    Pour dire le mot de la fin comme vous dites, je voudrais clore le discours sur une note d’amour, alors que jusqu’à présent j’ai toujours essayé de vous brusquer, de vous désorganiser, pour qu’à l’intérieure de cette désorganisation, vous essayiez de trouver votre puissance d’organisation.

    Je voudrais dire, que quoi que vous fassiez de bien ou de mal, n’oubliez pas que de toute manière vous êtes veillés, peu importe que vous vous considériez pour l’instant, perdus, égarés, dans le non-avenir, le non-savoir. Si demain vous essayez d’être, d’agir et que vous y mettiez votre bonne volonté, les millions de guides de tous degrés dans l’invisible sont là pour faire qu’il y ait plus d’élus et pour contredire la phrase dont nous venons de parler.

    Tous ces guides essayent de vous inspirer de vous téléguider vers les moments, les épreuves par lesquelles vous pourrez vous exorciser, par lesquelles vous pourrez avancer. Ce qu’il faut donc, c’est participer à votre évolution, ne pas avoir un esprit fataliste et dire : « Il m’est arrivé tel problème et je n’en peux plus, la vie est trop dure. J’ai été cambriolé, on m’a cassé ma voiture, la banque m’a mal orienté. » Il ne faut plus considérer les aspects de la vie quotidienne comme autant de cancers et de malheurs que vous subissez.

    Il faut tenir une vision juste et dès que vous déclenchez un tout petit processus, les guides amplifient le processus puissance dix, cent, mille. Ils n’attendent que le feu vert en quelque sorte. Il faut faire un petit effort, ouvrir quelque par une petite porte, créer une petite brèche, créer un espoir. La plupart des hommes n’ayant plus d’espoir, n’ont pas la puissance d’aimer Dieu, de s’aimer les uns les autres et de se pardonner.

    Je dirais que sur la planète ce qui manque le plus, ce n’est pas l’amour, ce n’est pas la paix, c’est l’espoir. Un homme désespéré, qui ne croit plus en rien, qui se croit victime de tout, ne peut aller ni vers les Dieux, ni vers les hommes, mais s’il rallume sa flamme d’espoir, la dynamique, le motif, la vitalité, l’énergie, alors, quel que soit le monstre qui est en face de lui, physique, psychologique, social, il a la force de l’abattre et de marcher sur son corps.
    Vous devez vous restimuler dans l’espoir, vous devez redécouvrir la puissance de l’espoir et vous vous apercevrez que vous êtes beau, que vous avez la puissance de dire non, alors que jusqu’à présent, vous avez dit timidement : peut être.

    Espoir. Espoir en vous-même, espoir que vous avez de vous sortir de vos problèmes, d’être capables de franchir le cap. Espoir dans le lendemain pour ne pas regarder le présent comme quelque chose qui se dégrade, qui fou le camp, qui n’a plus de visage et qui n’est que laideur. Espoir en demain, aux Dieux, en vous-même. Redécouvrez cette énergie et vous verrez que vous aurez la puissance de vous redéfinir, la puissance de vous rebaptiser. Accordez-vous ce privilège.

    Accordez-vous ce pouvoir, ce bonheur, cette immensité, je me rebaptise. Je ne suis pas la fille de mon père, le fils de ma mère. Je ne suis pas Jacques avec tels défauts, je ne suis pas Serge avec son nez tordu. Je suis moi. Je suis la qualité que je veux être et je vais la faire vibrer. Redécouvrez cette énergie, et avec cette énergie, nous, nous pourrons faire de vous des êtres parfaits. C’est entendu ?

    Au revoir.

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  • Que pouvons-nous faire actuellement en tant que
    groupe pour collaborer avec la Hiérarchie?


    Question :
     

    Que pouvons nous faire actuellement, en tant que groupe,  agissant pour collaborer avec la hiérarchie ? Les méditations de pleine lune, telles qu’elles sont données par le maître tibétain, sont-elles toujours adaptées dans leurs formes et nécessaires à notre pratique ? Y a-t-il un travail particulier à faire sur Paris ?




    Pour répondre à la première partie de la question, je dirais que pour avoir une réponse suffisamment élaborée et satisfaisante pour tous, il faudrait savoir quels sont les groupes en cause, et, bien que cela soit possible, on ne peut pas donner une réponse magistrale. Depuis deux mille ans, on dit à tous les hommes :
    « Aimez-vous les uns les autres, ne vous faites pas de mal » etc. Mais lorsqu’il s’agit de travailler véritablement en collaboration et de mettre en œuvre un édifice d’action et de rayonnement, la réponse n’est plus magistrale, car elle dépend non seulement de la différence du terrain qui reçoit, mais aussi de la source d’émission.

     

    Pour certains qui ne les connaissent peut-être pas, je vais expliquer légèrement ce que sont les réseaux d’énergie, appelés aussi les rayons.
    Il y a des forces majeures semblables à des particularités de la source une et unique, un peu comme si un noyau central diffusait sept rayons majeurs, avec  sept notes, sept couleurs, sept aspects, sept races, afin de faire une élaboration d’une création unique passant par la diversité à l’intérieur de ces sept rayons.

    Chaque famille cosmique, chaque entité, même individuelle, appartient et travaille surtout et essentiellement avec une de ces forces. Un groupe, constitué d’individualités, va avoir une tonalité de base, donc un rayon de base, correspondant à un rayon, et un certain travail sera transmis de cette lignée.

    Ce qui fait qu’un groupe travaillant avec un rayon de base, qui peut être le rayon trois, ne va pas travailler de la même manière qu’un groupe ayant pour base le rayon deux ou le rayon sept. Donc, il ne sert à rien de dire faites ceci, faites cela, vous pouvez faire ceci ou cela.

    Ce qu’il faut avant tout, c’est  vous définir en tant qu’individualité.

    Mais lorsqu’il s’agit, pour effectuer un travail, de se définir en tant que groupe, entité de groupe, les humains ont un certain mal, car s’ils arrivent tout juste maintenant, à cette époque-ci à se considérer en tant qu’individualité et à agir comme telle, ils ont beaucoup de mal à faire le pas supérieur, à se considérer en tant qu’entité de groupe.
    Non parce qu’ils n’ont pas le sens de la fraternité, mais tout simplement parce que cela dépend aussi d’un niveau de conscience, donc d’une initiation. Les individus ne pouvant pas accéder à ce niveau de conscience, ne pourront pas me comprendre lorsque je parle d’un groupe et de l’entité du groupe.

    C’est pour cela qu’il y a tant de division à l’intérieur même des groupes qui semblent les plus unis, c’est à cause de ce manque de conscience et d’initiation. Ce n’est pas du tout un reproche, ce n’est pas non plus une limite que je mets en disant que de toute manière vous n’y arriverez pas.

    Cela peut être dépassé ici, tout de suite. De quelle manière ?

    Tout simplement en ouvrant. Donc, je ne vous propose pas d’aller plus loin au niveau initiatique, mais en attendant de l’obtenir, vous pouvez très bien préparer le terrain, faire comme si vous étiez initiés, comme si vous étiez dans cet état d’identité de groupe.

    C’est ce qui doit arriver non seulement pour le futur, le nouvel âge, l’âge d’or comme l’on dit, comme l’on crie, mais parce que l’entité du groupe est la réalité cosmique, et à l’intérieur même de cette entité de groupe, l’homme peut acquérir davantage d’individualité.
    C’est un paradoxe, et comme je l’ai déjà dit mille fois, tout est paradoxal dans l’évolution, et dans la vibration même de l’univers.

    L’homme croit que l’univers et les forces cosmiques sont antagonistes, comme le bien et le mal, le noir le blanc. C’est à cause de cela que l’homme pense que l’univers est une polarité, que l’univers est une dualité.

    Or, comme je l’ai dit souvent, il n’y a que du binaire, que de la complémentarité des paradoxes apparents, qui, en fait, déclenchent une troisième personne, une troisième énergie, ou un troisième état, l’équilibre.
    Cet équilibre, l’homme est en passe de le comprendre, et doit absolument l’acquérir. C’est son prochain pas, dans sa prochaine vie, dans le prochain monde, faire en sorte qu’il y ait un pont entre tout ce qui paraît paradoxal.

    Et regardez comme cela se trouve même au niveau de votre culture, au niveau de votre science, de votre compréhension de tous les jours. Il y a d’un côté la sagesse et d’un autre côté l’argent, d’un côté la religion et d’un autre coté la science, il y a les bandits et les gentils, l’homme et la femme. Tout est séparé, tout est schématisé, non pas que l’évolution humaine  devait absolument passer par ce schéma-là, mais parce que jusqu’à présent, l’évolution humaine était-elle, que l’homme n’arrivait pas à jongler avec souplesse avec ces polarités, ce qui fait qu’il se trouvait sans cesse dans le chaud ou dans le froid, le féminin ou le masculin, le bon ou le mauvais.

    Tout ceci a eu pour but de lui faire comprendre qu’il existait sans doute un juste milieu, un équilibre. Lorsque l’homme a compris cela, il y a longtemps bien sûr, il y a plusieurs civilisations, à force de passer à droite et de passer à gauche, il a eu cette étincelle de compréhension, cela a déclenché en lui ce que vous appelez maintenant le mental.

    C’est-à-dire qu’un homme d’autrefois, de sentiments, d’émotions, de réactions, de ressentiments surtout, comme peut l’être l’animal le plus évolué sur votre planète, à force de se frôler au chaud, au froid, à la faim, lorsqu’il a expérimenté tous les contraires, un jour, en lui, s’est déclenchée, par détresse pratiquement, la conviction qu’il existe forcément un milieu, qu’il existe forcément un endroit où il est, où il peut choisir ce qui est chaud ce qui est froid.

    Et c’est le fait de pouvoir dire je peux choisir ce qui est chaud ou ce qui est froid, qui a déclenché cette activité que vous appelez le mental, l’activité mentale. Je ne parle pas de l’activité intellectuelle, mais véritablement du mental avec tout ce que cela comporte de psychique, de psychologique et de spirituel dans son plan supérieur. C’est lorsque l’homme a pu se situer entre les deux polarités qu’il a trouvé son véritable fondement d’homme, en fait.

    Jusqu’à ce point-là, la race n’était pas une race humaine. La race était un véhicule comme peut l’être la racine de la fleur, l’animal, en passant par le corps des étoiles. Il existe des millions de races animées, dont les formes sont maintenues, travaillées, développées, mais qui n’ont pas nécessairement donné lieu à une évolution qui ressemble à une évolution humaine, donc, qui n’a pas véritablement reçu d’âme ayant une destinée cosmique.

    Il y a énormément de races, de formes physiques plus ou moins éthériques, qui sont maintenues, articulées, mais qui ne sont pas prévues pour prêter leur écorce à des gens ayant une destinée cosmique. Ces corps-là, ces astres-là, ces formes-là, ne sont que des instruments d’autres énergies que l’homme doit apprendre à sublimer, à maîtriser, à dominer.

    Alors que fait l’homme dans ce milieu ?

    L’homme est dans ce milieu pour comprendre sa dimension cosmique.

    Vous allez me dire que c’est le refrain que l’on connaît : « On naît tout petit et on doit apprendre à devenir grand, lumineux, semblable à sa part qui est au ciel. » Et pourtant c’est la réalité, on ne le répétera jamais assez.
    Si vous voulez savoir comment travailler, avec qui travailler, que ce soit avec des collaborateurs sur terre ou dans le ciel, avec Dieu lui-même, il faut d’abord établir vos propres bases, votre fondement, sinon vous ne pourrez pas édifier une antenne pour recevoir un plan quelconque.

    Il faut d’abord vous situer dans votre véritable constitution d’être humain, connaître votre vie profonde en tant qu’être humain, non pas, en tant que, Pierre, Paul ou Jacques, qu’est ce que je suis, qu’est ce que je fais de ma vie ? Est-ce que je dois être ingénieur, médecin ? Est-ce que je dois sauver les hommes, m’inscrire à la croix rouge ? Je ne parle pas de ces considérations-là.

    Je parle de la véritable destinée humaine en tant qu’âme humaine et cosmique. Lorsque vous arrivez à percevoir réellement la réponse, le pourquoi de l’existence même de la vie, vous savez exactement ce que vous devez faire, vous savez immédiatement avec quelle énergie vous allez jouer, travailler, quels sont les gens qui viendront autour de vous, que vous les connaissiez ou pas, vous les reconnaîtrez lorsque vous les rencontrerez.

    Pourquoi une simple prise de conscience de la sorte déclenche-t-elle tout un réseau de communications, d’actions et d’interactions ?

    Tout simplement parce que tout en étant énergie, la conscience étant l’émetteur magistral de l’énergie, lorsqu’un individu à une prise de conscience, il envoie une énergie qui déclenche une sorte de bip-bip continu avec  sa tonalité, sa couleur, son rythme, sa qualité, et automatiquement, les autres ayant aussi déclenché leur propre bip-bip finissent dans l’espace et le temps par se rencontrer.

    Et lorsque deux bips-bips se rencontrent, qu’est-ce qu’ils se racontent ? Vous connaissez l’histoire.

    C’est-à-dire que les émetteurs physiques, vous ou moi, ne se connaissent pas, mais leur émission se rencontre, et au fur et à mesure, cela crée une substance dans la substance espace temps et c’est cette substance-là qui crée ce que vous appelez en terme scientifique la forme pensée.

    Cette forme pensée, à force d’être nourrie par la conviction des hommes qui émettent, prend de l’ampleur et de l’efficacité, et lorsque cette substance est suffisamment édifiée, il y a création d’un événement. C’est-à-dire, qu’inévitablement ces gens se rencontrent, que vous soyez au fin fond de l’univers et que rien ne vous prédispose à passer par là un certain jour, à une certaine heure, vous rencontrez la personne complémentaire, la personne nécessaire au travail, la personne qu’il faut pour ce travail.

    Donc, ne vous demandez pas : qu’est-ce que je dois faire, qu’est-ce que mon groupe peut faire, comment nous y prendre pour travailler avec Shamballa, avec Koutoumi ou avec St Germain ? Ne vous posez pas ces questions, elles sont complètement inutiles. Parce que vous pouvez appeler à cor et à cri tous ces Maîtres et guides, si vous n’avez pas commencé par vous poser la question fondamentale, ils ne peuvent pas envoyer la réponse, ils ne peuvent pas envoyer un plan sur vous.

    Votre vision des choses est trouble, et ils ne peuvent pas passer à travers une eau trouble, et vous qui regardez à travers l’eau trouble, vous ne pourrez pas voir le visage de celui qui parle, de celui qui veut descendre sur vous. C’est pourquoi, il est capital d’avoir dans l’esprit des notions justes, des notions de base. Non pas pour trouver une réponse absolue, mais pour vous poser une juste question.

    Quelles sont les questions de base ?

    D’abord vous situer dans l’univers, situer l’homme dans l’univers
    . Et c’est capital, parce qu’un homme qui essaie de se situer cosmiquement et non pas socialement, aligne automatiquement ses énergies en direction de l’âme et la collaboration avec les plans subtils peut avoir lieu.
    C’est à ce moment-là que le guide, que le Maître peut envoyer une réponse, pas avant. Tant que l’homme est suspendu et balance, le lien n’est pas fait, la communication ne peut avoir lieu.

    Si vous voulez travailler en tant que serviteur, si vous voulez travailler efficacement en tant que groupe, il faut vous poser la question : Quelle est ma conviction d’être humain, quelle est la nature de mon âme ?
    Ainsi, vous aurez la réponse sur la nature de l’âme des autres, sur la nature du plan de l’évolution,  vous aurez toute la réponse qui vous semble, pour l’instant, très diffuse, très obscure.

    Si vous savez quelle est la nature de l’âme, vous savez immédiatement ce que vous devez faire pour elle, pour la vôtre et pour celle des autres. Combien de disciples y a-t-il dans le monde, des gens de bonne volonté, qui nous demandent un service, qui nous prient : « je veux être utile pour l’humanité, envoie-moi un service, quelque chose à faire. » Il y a comme cela des millions de bonnes volontés.

    Mais la bonne volonté ne suffit pas lorsque l’on veut travailler efficacement, donc professionnellement je dirais, avec le ciel.
    L’être humain est avant tout un instrument et lorsqu’il se met à la disposition du ciel, il ne suffit pas que son cœur palpitant monte, il faut aussi que tout son appareil d’exécution soit absolument net, aligné, sur le soleil, donc tout son appareil mental.

    Car si l’homme monte vers Dieu avec le cœur, c’est vrai qu’il n’y a pas de meilleure façon, de meilleure voie pour aller vers Dieu ou pour aller vers un Maître, c’est avec le feu du cœur que l’homme trouve l’énergie pour monter vers Dieu.
    Mais lorsqu’il veut faire le chemin inverse, descendre Dieu, en prendre une partie et la descendre vers les hommes, ce n’est plus avec le cœur, c’est au contraire avec toute l’énergie mentale, et c’est complètement différent.
    C’est pour cela qu’il y a des milliers de gens qui s’offrent, qui arrivent à monter, créer la communion et qui redescendent sans rien avoir à donner, qui ne trouvent pas quoi donner, comment le donner. D’où vient le problème ?
    Tout simplement parce que sur un plan mental ils ne sont pas encore assez structurés, et même s’ils le sont, ils n’ont pas suffisamment réveillé tous les déclics pour que ce plan mental devienne suffisamment objectif.

    Si vous voulez devenir des serviteurs véritables et efficaces étudiez bien cette chose-là. Qu’est-ce que le plan mental ?

    Imaginez le plan mental comme une zone, comme un moyen, non pas comme une partie de vous-même, mais un peu comme un bras articulé, comme un moyen pour votre substance, votre corps, votre personnalité, d’entrer en communication avec tout ce qui est au-delà de la barre de l’audible, de la barre du physique, de l’éthérique, donc de tout ce qui est relatif à l’astral et au psychique.

    Lorsque ce plan mental est entré en activité, l’individu devient un instrument exploitable. C’est-à-dire qu’il va disposer d’un instrument mental et même d’un cerveau physique capable d’être impressionné, donc de capter.

    Lorsque je dis capter, n’imaginez pas une sorte d’antenne qui capte une onde, ce n’est pas du tout cela. Mais plutôt comme un récepteur qui reçoit une empreinte, une image en quelque sorte, un peu comme un appareil photographique, qui par sa sensibilité, reçoit le tableau qui est en face de lui et auquel il s’ouvre pendant un instant. Le plan mental fonctionne de cette manière.

    Lorsque l’homme arrive à le contrôler, qu’il peut le faire monter, le faire jouer à la fois sur plusieurs plans invisibles, il capte le plan qui a été contacté, le redescend, et il arrive ainsi à effectuer le plan de Dieu ou le dessein de Dieu sur la terre. Sans ce plan-là, rien n’est possible, parce qu’il n’y a pas d’autres moyens pour attraper les ordres, le plan, ou tout simplement un service à effectuer. Il faut absolument développer ce plan.

    Comment s’y prend-t-on ?

    Cela paraît à la fois très simple, mais pour beaucoup ce sera très compliqué, comme toutes les choses divines d’ailleurs. Il n’y a rien de plus simple que les choses divines, rien de plus simple que Dieu et c’est bien pour cela que l’homme ne peut pas aller vers lui, parce que l’homme a l’esprit trop compliqué. L’homme essaie toujours de détourner la vérité par la raison, par l’activité intellectuelle, par l’émotion ou les sentiments.

    Comment donc créer ou développer un plan mental ?

    Je ne dirais pas qu’il faut combattre vos défauts, devenir un être parfait, de ne vous découvrir que des qualités, méditer intensément, vous priver de ceci, vous priver de cela, devenir des ascètes, ne plus toucher ni homme ni femme. Ce n’est pas du tout cela. Pourtant tout ceci compte aussi au fur et à mesure.

    Pour développer le plan mental, il faut en même temps accepter d’oublier tout ce qui est relatif au plan astral. Il n’y a pas développement du plan mental sans la diminution progressive et proportionnelle du plan astral.

    Donc, pour devenir un humain fonctionnant sur un plan mental, il est capital pour l’individu de couper et de s’épurer du plan astral, donc de tout ce qui est l’émotionnel du premier degré, tout ce qui est de la réaction, tout ce que vous avez l’habitude de faire en subissant, en ne vous affirmant pas ou en ne vous permettant pas d’être vous-même.

    Ce qui ne veut pas dire que vous devez combattre votre nature parce qu’elle n’est pas bonne, parce qu’elle n’est pas assez efficace, parce qu’elle est astrale. Non. Il vous faut apprendre à la gérer et c’est complètement différent.
    Il ne s’agit pas de vous détruire, de vous anéantir, de renier l’humanité qui est en vous, de l’émotionnel qui est en vous. Il s’agit d’apprendre à gérer cette énergie, pour qu’elle puisse, une fois gérée, monter dans le plan mental et le nourrir.

    En fait, le plan mental existe déjà en tout individu, il est déjà opérationnel. Sa substance, cette zone, ce plan, est déjà en vibration et en écho les uns avec les autres. Ce qu’il faut, c’est que l’homme apprenne à dépolariser son énergie fixée dans le plan mental, pour l’éveiller au niveau des atomes qui y vibrent. Et ainsi, si l’homme travaille à déplacer son énergie d’un plan à l’autre, il fixe sa conscience dans ce plan respectif, il met en vibration et donne conscience objective aux atomes se trouvant sur ce plan-là.

    Là où est votre énergie, est votre conscience. Dis-moi où est ton énergie, je te dirai qui tu es.

    Chaque plan est constitué d’atomes, exactement de la même manière que votre corps physique est constitué de cellules, elles-mêmes constituées d’atomes. Vos plans : mental, éthérique, astral et bouddhique, sont constitués d’atomes. Puis, au fur et à mesure que vous montez, ils deviennent de plus en plus subtils, de plus en plus lumineux, de plus en plus intenses en énergie et de moins en moins nombreux au centimètre carré, si je peux m’exprimer ainsi.
    Plus il y a d’atomes, plus l’énergie, donc la conscience est enfermée, moins il y a de conscience objective et plus il y a de la matière.
    Moins il y a d’atomes, plus il y a de conscience éveillée et objective, moins il y a de matière,
    jusqu’à ce que vous arriviez à un atome unique avec lequel souvent l’âme ou la monade est confondue, et qui est en fait le soleil spirituel, votre soleil spirituel.
    Chaque fois que vous remontez d’un plan à un autre, vous faites monter votre propre énergie, toute l’énergie que vous avez depuis l’origine et qui peut être associée à la kundalini, bien que la kundalini ne fasse plus partie de cette énergie-là.

    Il faut vous considérer comme un feu total ayant plusieurs aspects, comme les rayons dont je parlais tout à l’heure.
    Principalement, l’homme est constitué de trois feux, et la kundalini est le premier des feux que l’homme arrive à éveiller, et regardez comme cela est difficile pour l’homme d’éveiller ce premier feu le plus accessible, le feu de la matière donc.
    On croit la kundalini très spirituelle, mais elle n’est rien d’autre que le feu de la matière, le feu résidant dans la cellule du corps. Elle est alimentée par la cellule du corps et par la friction qu’engendre l’incarnation, donc par la présence d’un esprit qui est air, avec la matière qui est densité, opacité.
    Cette friction entre ces deux types d’énergie, engendre un feu que vous appelez kundalini, qui pour nous est tout simplement le feu de la matière, mais il est absolument primordial, car tant que ce feu n’est pas absolument éveillé, l’homme ne peut pas se dégager de sa matière, parce que les cellules ne peuvent pas être brûlées. Un homme qui n’a pas la kundalini complètement éveillée, levée et flamboyante n’est pas dégagé de sa matière.

    La kundalini est la somme de toutes les vibrations enfermées dans chacune des cellules qui constituent votre corps physique et votre corps éthérique. C’est au fur et à mesure de l’évolution, des incarnations, que l’homme arrive à réveiller chacune d’elles, donc arrive à délivrer le feu dans chacune des cellules. C’est pour cela qu’il y a, au cours de l’évolution, toutes sortes de maladies appelées plus ou moins maladie de disciple entre autres.

    Lorsque l’homme arrive à éveiller tout le feu de chacune de ces cellules, donc qu’il arrive à donner une vie consciente et objective à chacune des cellules de son corps et de son corps éthérique, chaque cellule dans sa partie physique est désintégrée, brûlée, à considérer un peu comme vos scientifiques lorsqu’ils brisent l’atome. L’atome est brisé, le corps a éclaté, son énergie est libérée, donc sa conscience et sa vitalité. Lorsque l’homme arrive à conscienciser chacune de ces cellules de cette manière-là, automatiquement, il engendre en lui un feu cosmique irradiant, ce que vous appelez kundalini.

    À partir de ce moment, l’homme a une domination totale sur toute la matière. Il peut donc perpétuer son corps physique ou le détruire, comme cela s’est passé pour Maître Jésus, lorsque son corps a complètement été dissous et qu’il a été reconstitué en corps glorieux. C’est ce qui attend chaque homme. C’est la destinée de chacun. Alors, où en êtes-vous avec vos petits ulcères, vos petites dépressions, vos maux de tête, vos petites infections au bout du doigt à cause d’une épine ? Travaillez vos cellules, pensez à les éveiller.

    L’homme pense communier avec Dieu, je ne dis pas que c’est une chose stupide, je ne veux pas du tout par là réduire le contemplatif, le religieux, le dévot. Mais je dis : « ayez aussi un comportement plus alchimique un peu plus occultiste ».

    Pensez à vitaliser, à conscienciser votre véhicule, parce qu’il y a dans votre cellule physique une énergie absolument immense, inimaginable, qui est là à disposition.
    Vous essayez de briser l’atome, bon c’est bien, vous vous amusez, mais en vous existe la même puissance, sans que vous vous en doutiez. Chaque homme peut créer, à chaque instant, une explosion mille fois plus importante que celle d’Hiroshima.

    Alors dès demain n’ayez pas peur de sauter à tout moment, et ne craignez pas de déclencher la plus grande déflagration du monde. Parce que, tant que vous n’êtes pas capables de décider et de commander cette déflagration, elle n’aura pas lieu, mais c’est votre but, libérer la conscience, l’énergie, le feu. Ces trois termes signifient la même chose, la vie de la cellule, de votre matière.

    Et pour faire quoi ?


    Avoir le plaisir de dominer la matière ? Non. Devenir un Roi, un Saint illuminé? Non. Simplement parce que la terre, la matière fait partie intégrante de l’esprit et que tant que l’homme, l’entité en incarnation n’a pas en quelque sorte consciencisé sa matière, éveillé la totalité de sa matière, il ne peut pas être l’esprit. C’est pourquoi, il faut reconsidérer totalement la position de l’homme vis-à-vis de sa matière et de son corps.

    La matière, il faut la chérir, c’est quelque chose d’important, de capital. Rien ne peut être fait sans la matière. C’est la matière qui en fait est la réserve de tout l’esprit. C’est la matière qui est le stock d’énergie qui peut engendrer l’esprit, l’univers, ce n’est pas autre chose.
    Tout le monde dit que c’est Dieu qui a créé. Oui c’est certain, ce sont les anges aussi. Mais cette création n’a pu avoir lieu que grâce à l’amour de Dieu pour la matière, ça oui. Cela a déclenché, depuis la matière, une éclosion. L’homme, est l’éclosion de la matière dans sa propre nature intérieure.

    C’est pour cela que vous devez vous comprendre en tant que constitution occulte. Il faut d’abord bien vous positionner dans le monde. Si vous voulez aider Dieu et aider les hommes en ne comprenant pas votre matière, votre position dans le monde, en ne comprenant pas le rôle de la planète, de ses subtilités, votre chair qui respire, qui bat, qui chauffe, qui sent, qui ressent, alors vous ne pouvez être d’aucune utilité.

    Forcément vous pourrez parler de Dieu, vous pourrez répandre des livres, mais la vibration de la vérité ne pourra pas passer par vous. Comprendre votre constitution occulte est plus utile que de répandre des dogmes, des idées, que de répandre en fait des a priori, puisque vous ne savez pas exactement ce que vous dites, vous en êtes convaincus, mais vous ne pouvez pas en être le témoignage, l’exemple de ce que vous dites.
    Donc, pour parer à cet inconvénient, pour devenir la chair même de votre parole, donc l’exemple de ce que vous expliquez, il faut d’abord bien vous positionner et vous aligner dans la matière, c’est capital et cela passe par là. Un arbre ne pousse pas sans sa racine. Un homme ne peut pas devenir Dieu sans connaître sa matière, sans savoir quelle est sa véritable nature, sans la transmuer et vivre ensuite avec elle.

    Lorsqu’un homme, arrivé à ce degré dont je parle, passe au cycle suivant dans les sphères supérieures, croyez-vous qu’il abandonne sa chair comme un vulgaire instrument ? Non. Il prend toute l’énergie qui est dans chacune de ses cellules, il prend donc le feu de la matière et il s’en fait une robe, un manteau et une épée, et son esprit à ce moment-là peut devenir actif, pas avant.
    Tant qu’il n’a pas cette robe, ce manteau, cette épée, il n’est qu’esprit, il n’est qu’air et il ne peut rien faire. Il n’a pas de domination, il n’a pas de connaissance, il n’a pas de méthode, il n’a pas de puissance. Or, pour obtenir la puissance, la méthode, pour travailler, créer, il faut obtenir le feu.

    L’âme est à considérer un peu comme la partie air dans l’individu. Regardez ce que fait l’air sur la forme, il ne la transforme pas. Ce n’est pas le vent qui use la montagne, par contre l’eau, la température, oui. Pour l’homme qui est essentiellement air depuis l’origine, donc esprit, il lui faut avoir accès au feu, pour que l’air allié au feu, puisse déclencher sa nature véritable, sa position dans le cosmos et avoir une action possible. Le feu ne se trouve pas ailleurs que dans la matière.

    Donc, la création n’est pas un jeu de mauvais goût, que Dieu, que les anges ont créé pour que l’homme soit coincé dans la matière. Non, n’imaginez pas des jeux malsains comme je l’ai dit mille fois. Le fait est que, lorsque l’on est dans les sphères subtiles, tout est semblable à l’air, et que pour être actif, pour être créateur, pour aussi s’amuser avec la création, cet air doit avoir du feu. Donc nécessité d’un plan physique, nécessité de la matière.

    C’est par nécessité que la matière existe. C’est par nécessité que Dieu l’a créée. Ce n’est pas parce qu’il s’est dit : « Je vais inventer un parcours du combattant très difficile. Je vais créer la terre, et d’autres planètes pour corser l’énigme, et je vais envoyer l’homme se débrouiller, avec une conscience que je vais réduire pour qu’elle ne soit pas trop active. Je vais le faire commencer dans les minéraux, dans les végétaux, dans un chien, puis plus tard en homme des cavernes, et si je suis bien compatissant j’en ferai un initié un jour. » Non. Ce schéma-là n’a jamais existé.
    Dieu n’a pas prévu que l’homme passe par tous ces règnes pour l’humilier, pour le forcer à jouer un jeu dans lequel il serait le seul à payer, à souffrir. La souffrance ne fait pas partie du plan que les anges, que les Dieux, ont prévu pour les hommes.

    Par contre ils savent que par nécessité, pour que l’esprit puisse avoir domination et création, ils savent que le feu est nécessaire, donc que la matière est nécessaire. Ils savent aussi que cette matière comporte un certain danger, c’est que si l’homme ne sait pas rapidement maîtriser sa matière, la découvrir, et fusionner avec elle, il peut en devenir prisonnier et ainsi perpétuer un cycle que vous, vous appelez le cycle d’évolution.

    Vous n’avez pas à vous départager de la matière. Il n’y a pas de conflit matière esprit. Je veux une bonne fois pour toutes effacer cela, arracher cet archaïsme de l’esprit, et que l’on cesse de voir Dieu comme un lointain bien-être et considérer la condition humaine comme une plaisanterie de mauvais goût. Finies les plaintes, terminées les revendications, nous ne sommes pas là pour les recueillir, mais pour vous montrer ce que vous devez faire avec votre matière.

    Que vous est-il dit depuis le début des temps ?

    Écoute la loi cosmique, écoute la loi de la nature, qui, par transposition, est une adaptation physique des lois cosmiques. Que fait l’homme ?


    Tout le contraire, votre civilisation le démontre. Vous ne savez même pas quoi et comment manger, quoi et comment respirer. Vos villes sont bien le témoignage de cette ignorance. Si vous saviez à quel point la respiration est importante pour la vitalité du corps, pour la vivacité de l’esprit, pour la vitalité du corps éthérique et pour l’évolution de l’âme, vous ne vous amuseriez pas à vivre dans des endroits tels que ceux-ci, vous ne vous amuseriez pas à poursuivre la fabrication des véhicules que vous possédez, la pollution que vous déclenchez.

    Seulement l’homme ignore les fondements même de la loi, alors automatiquement il déclenche des résonances, des répercussions, et il appelle cela le karma. Même le karma, nous pourrions dire qu’il est une création humaine.

    Dans le ciel, si vous répétez ce mot-là, tout le monde va vous regarder avec des yeux immenses et va se demander de quoi vous parlez. Le karma n’existe pas, ni au ciel, ni dans l’âme même de Dieu. Par contre la nature connaît ce mot-là, parce que c’est la nature qui envoie le karma.
    Donc vous n’êtes en résonance karmique que si vous êtes en incarnation. Vous n’êtes pas en résonance karmique et en dette karmique dès que vous vous placez sur des plans supérieurs, dès que vous êtes désincarnés. Il n’y a aucune résonance. Il n’y a que lorsque vous redescendez dans le physique que la nature ressort le lot de ce que vous n’avez pas respecté, que vous n’avez pas pu admettre, que vous n’avez pas fait. C’est elle qui règle ses comptes. Ce n’est pas autre chose, c’est donc la matière.

    Le karma est vécu strictement au niveau de la matière et pas du tout au niveau de l’esprit. Parce qu’il y a des milliers de gens dans le monde qui se disent : « Je vais peut-être mourir demain, dans dix ans, ou je commence à être bien vieux, il faut que je commence à penser à la mort. Mais j’ai mal agi, j’ai mal pensé, j’ai mal vécu, j’aurais dû faire plus, je n’ai pas fait assez bien », ils se créent ainsi une culpabilité, et ils croient qu’en faisant le compte de tout ce qu’ils ont mal fait ou mal compris, là-haut, ils vont devoir payer, ils vont devoir purger, qu’ils seront face à leur laideur, face à leur lenteur. Non.

    Ce qui ne veut pas dire que vous avez le droit de tout faire sur la terre puisque là-haut vous serez dans les pâquerettes et les jonquilles. Pas du tout. Il faut quand même être sérieux sur un plan physique quelle que soit votre destinée dans l’au-delà, ou de la paix que vous bénéficiiez dans l’au-delà. Simplement, je veux enlever la crainte, la peur, le tremblement, le frisson qui existe dans l’âme de beaucoup lorsqu’ils passent de l’autre côté.
    Vous n’avez des comptes à rendre que lorsque vous vous incarnez. C’est d’ailleurs à cause de cela que beaucoup de gens ne veulent pas naître et qu’autant de naissances se passent mal, parce qu’ils ne veulent pas rencontrer leurs dettes. Alors que de l’autre côté, une fois que le frisson mental, purement intellectuel, de la mort est passé, l’homme est heureux de se trouver dans le royaume de la mort, dans l’invisible, dans l’au-delà, parce qu’il s’aperçoit qu’en fait, il est dépouillé de tout ce qui le culpabilisait.


    Pour revenir à la question initiale, si vous voulez travailler en osmose totale avec un guide, avec la hiérarchie, avec les Maîtres, il faut d’abord bien positionner votre place sur la terre. Tant que vous ne pouvez pas vous positionner, vous ne pourrez pas créer l’alignement, et s’il n’y a pas cet alignement il n’y a pas réception.

    Donc, terminer tout ce dont je viens de parler, et terminer la spéculation intellectuelle à propos de ceci de cela. Considérez-vous en tant qu’esprit devant avoir une fusion totale et harmonieuse avec sa matière et pour cela, avoir un dialogue avec elle, un dialogue avec la psychologie avec le comportement issu de l’incarnation. Car il n’y a pas que le corps à considérer, il y a aussi tout le comportement psychologique qu’implique l’habitation dans la matière.

    Lorsque vous arrivez à bien vous positionner, donc à être centrés, à être dans une sorte d’équilibre, cela ne veut pas dire que vous deveniez des êtres parfaits, n’extériorisant que des qualités. Vous extériorisez tout autant vos défauts, mais c’est avec conscience, avec connaissance et acceptation.
    Il n’y a plus de recul, de repli sur soi, de haine de soi, de honte de soi, mais tout simplement un réseau d’énergies actif, rayonnant, palpitant, qui s’aligne, travaille, et qui dit à Dieu : « voilà, je suis comme cela, tu me prends comme je suis. Si cela te va, à moi aussi ».

    Mais les hommes ne comprennent rien. Les hommes font le contraire, ils n’osent pas regarder Dieu en face, ils tournent la tête et disent : « Tu sais je ne peux pas trop te servir parce que finalement je sais qu’au fond de moi je suis égoïste, je sais que je fais encore des excès, je suis tellement gourmand, je fume encore, et j’ai tellement de relations avec les filles, ou je ne fais que regarder les garçons, je n’aime que les musiques violentes. Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir ». Erreur.

    Dieu n’a jamais réclamé des êtres parfaits, sinon il aurait créé l’homme et la matière parfaits et dans une communion parfaite. Dieu, je vous l’avoue, se moque même de la perfection, ce n’est pas du tout nécessaire à la vie. L’homme dégage toujours ce cliché-là. Pour être un illuminé, il faut être parfait. Pour être un Maître, il faut être parfait.
    Alors tous ceux qui ont des sourires mous et étalés, qui ne réagissent à rien, sont forcément des Maîtres disent-ils, mais dès qu’il en arrive un qui donne un coup de poing sur la table et qui dit : « Toi, tu ne feras plus cette chose-là, je te l’ordonne, » ils pensent que ce n’est pas un Maître et que c’est son égo qui parle.
    Vous voyez comment les gens transforment toutes les valeurs, comment ils passent à côté de la réalité. Je vous défie de trouver parmi vos initiés, vos Saints, un seul être parfait. Si vous aviez des historiens avec suffisamment de documentation, vous verriez que tous vos prophètes, tous vos Saints et mêmes vos initiés, parfois les plus hauts que la terre ait pu connaître, avaient beaucoup de défauts.

    Le défaut n’est pas du tout un obstacle à la vie de l’âme, ni à l’application d’un plan cosmique ou divin. Cela ne paralyse pas du tout l’instrument que vous représentez, parce que le défaut en lui-même, comme vous le considérez, n’existe pas. Il existe tout simplement des degrés et des aspects de l’énergie.

    Quand l’homme se trouve dans le degré négatif de l’énergie, cela déclenche ce que vous appelez un défaut. Il ne lui faut pas combattre son défaut, mais vivre le positif de cette énergie. Ce qui ne veut pas dire que le défaut dans son apparence va disparaître, mais l’énergie du défaut va être mise à profit et va servir.

    Prenez un défaut tel que l’orgueil, qui est répandu dans l’humanité comme une maladie. Forcément, si l’individu dans son coin, reste dans une relation sociale avec d’autres hommes, l’orgueil va être un défaut, cela va être un préjudice à la vie et au libre arbitre. Mais si vous positionnez l’individu dans un rôle plus humanitaire, à ce moment-là, l’énergie de l’orgueil va servir à cet homme de motivation pour accomplir son service, et il  apercevra le côté négatif de son orgueil. C’est en mettant toutes vos énergies appelées défauts au service du plan, que petit à petit vous en prenez conscience, et que vous arrivez à les transformer.

    Les hommes font l’inverse. Ils se disent : « Je serais digne de rencontrer le guide, le Maître, lorsque je ne serai plus égoïste ». C’est faux. Le Maître se moque complètement que vous soyez égoïstes, ce n’est pas du tout un obstacle, il l’a été lui-même si souvent. S’il vous le reprochait, il devrait se le reprocher à lui-même.  Riez face à vos défauts, ne les regardez pas comme des horreurs. Regardez votre défaut et dites-lui : « Toi, demain, je vais te jouer un mauvais tour parce que l’on va devenir lumineux, et l’on va travailler pour Dieu maintenant ». Automatiquement il desserre son emprise, il desserre la psychose qu’il crée, et il devient un moteur, un dynamisme.

    Les hommes sont remplis de défauts dont ils n’ont même pas conscience, les égoïstes ne savent pas qu’ils sont égoïstes, et c’est pour cela qu’ils continuent à être égoïstes. Naturellement, ils peuvent le savoir sur un plan intellectuel et s’en rendre compte par les reproches que leur font les autres, mais au fond d’eux- mêmes la prise de conscience de leur égoïsme n’a pas été faite. C’est pour cela qu’ils ne changent pas.

    Chaque fois qu’un humain se rend compte de ce qu’il est, et qu’il en fait une prise de conscience, automatiquement le changement intervient. C’est cela la grande alchimie. Il ne sert à rien de juguler un défaut pour créer une qualité, parce que vous êtes toujours prisonniers de l’énergie. Ce qu’il faut, c’est simplement déplacer la vertu, la qualité de l’énergie. Donc, en faire un moyen d’action, un moyen d’exister.

    Il y a en contrepartie des gens qui sont remplis de qualités et qui n’en font rien pour autant. Donc, rien ne sert d’être dans la qualité ou dans le défaut, ce qu’il faut, c’est savoir maîtriser cette énergie, connaître cette énergie que vous appelez tout simplement le caractère, l’humeur, le comportement, le profil psychologique, et ensuite le faire fusionner avec les plans supérieurs. Ainsi se déclenche et se découvre le serviteur, pas avant.

    Donc, vous n’avez pas besoin de faire le bilan de vos défauts et de vous forcer à être gentils, ou généreux. C’est une erreur, et toutes les religions, tous les groupes et tous les systèmes qui vous proposent cela, fuyez-les, n’allez pas à leur rencontre. Ils ne connaissent rien à l’alchimie, ils ne connaissent rien à l’expérience et à l’alchimie de l’expérience.

    Ce qu’il faut, c’est prendre conscience de vous-même. Lorsque vous êtes au volant de votre voiture et que vous souffrez de votre nervosité, de la réaction qu’elle provoque, il est capital de passer par la prise de conscience. Si vous subissez votre nervosité dans le trafic, au moment d’une disgrâce, d’un acte méchant ou inconvenant d’un autre, si vous n’en prenez pas conscience vous la perpétuez.
    Au contraire si à l’instant où jaillit l’énergie de nervosité, vous la ressentez profondément pour en être véritablement le terrain et le témoin, automatiquement, cela déclenche la conscience, l’objectivité, et la nervosité s’évanouit.
    C’est ce que nous reprochons à l’homme, et cela n’est pas un reproche méchant. Simplement, nous voudrions que l’homme fasse l’effort d’être plus conscient dans ses gestes quotidiens, et ainsi son évolution serait accélérée.

    Combien de gens sont automatiques, mécaniques. Ils font mille et une choses dans la journée et l’esprit n’a fait que traverser l’action sans véritablement s’investir et la regarder. Tout simplement parce qu’ils passent dans la vie, ils ne vivent pas, ils ne sont même pas véritablement descendus dans la matière, donc, ils ne peuvent pas déclencher la vie, la conscience même de la cellule.

    Vous avez tous fait l’expérience où, pendant un cours instant, un événement a nécessité la totalité de votre objectivité, de votre conscience, et vous avez vu à quel point vous étiez différents, à quel point vous étiez complets, forts, absolus. Cela, c’est vous, ce n’est pas la personne que vous êtes lorsque vous rentrez du travail, lorsque vous êtes en train de manger mécaniquement en regardant la télé ou en écoutant la radio. Cela n’est que la ficelle de vous-même et c’est cela que vous êtes la plupart du temps. Soyez bien conscients. Faites un effort dans ce sens.

    Vous voulez servir, vous voulez être efficaces dans le service, alors soyez conscients. Ainsi, vous verrez tous vos défauts, toutes vos qualités, et vous serrez à même de les maîtriser. Quelqu’un qui n’est pas conscient ne peut pas maîtriser son défaut, il le subit, il est comme quelqu’un qui se fait écraser par un carrosse. Tandis que si vous vous positionnez dans le carrosse et que vous soyez celui qui conduit le carrosse, vous ne subissez plus rien, au contraire, vous dirigez votre vie et la vie même de la cellule.

    Ce qui fait que vous pourrez même combattre ce que vous appelez les maladies, vous pourrez les résorber totalement, complètement, parce que l’homme est maître chez lui, l’homme est maître dans sa chair, et a le pouvoir d’ordonner à la cellule de se régénérer et d’être saine.

    Mais regardez ce qui se passe, l’homme subit toujours la maladie, l’homme subit toujours la disgrâce, parce qu’il est dans la confusion, dans l’inconscience, il est le cahot. Son travail est donc de devenir de plus en plus présent. Vous ouvrez la porte de votre maison, soyez conscients. Sentez bien la poignée. Faites l’expérience pour n’importe quoi au cours de la journée, tâter bien la porte et la poignée, ressentez-la et essayez de déterminer son grain ou sa finesse, sa température, pressez-la avec toute votre conscience et regardez la porte s’ouvrir, le paysage se découvrir, et vous verrez que votre journée sera complètement différente.

    Un être conscient, je ne parle pas de spiritualité, d’initiation, je parle de degré de conscience, n’est jamais violent, ne fait jamais d’actes de violence. Il ne peut jamais engendrer la guerre. Un être conscient est neutre, il est droit, posé sur la terre. Il regarde, il entend et il comprend. Et quand il entend qu’on lui crie des insanités dans l’oreille, il regarde et il ne voit qu’un individu plongé dans l’inconscient se débattre comme une marionnette au bout d’une dizaine de fils, et il a pitié de lui. Il s’approche et lui dit : « Écoute, il faudrait maintenant que tu apprennes à être calme, que tu apprennes à maîtriser ton système nerveux, que tu manges autre chose le soir si ça ne te convient pas, que tu définisses une autre vie ou que tu règles tes problèmes avec ta femme, tes enfants, que tu entres profondément en toi et que tu arrives à t’accepter un jour ».
    Un être conscient a justement cette prestance, cette dignité, et c’est aussi une note clef que l’homme doit redécouvrir, comme je l’ai déjà dit souvent, et je le répète pour vous, il a la dignité humaine.

    Êtes-vous toujours dignes ? Réfléchissez à cela.

    Soyez sincères, je ne vous demande pas de réponse, faites-la à vous-même. Êtes-vous toujours dignes ? Lorsque vous agissez, lorsque vous parlez, lorsque vous pensez à quelqu’un, êtes-vous toujours cet être de dignité, qui considère l’autre avec une dignité semblable ? Non.
    Si l’homme est capable de se haïr, c’est parce que l’homme n’est pas digne. S’il est installé dans la dignité, il fait les choses avec harmonie et équilibre. Donc, il ne peut pas générer en lui-même un conflit, et il ne générera aucun conflit à l’extérieur, dans le monde, chez ses amis, dans sa famille, ou s’il est quelqu’un d’important, dans la vie politique de la nation. Donc, vous comprenez à quel niveau sont tous ceux qui déclenchent des conflits, qui apportent les conflits, déclenchent les guerres.

    Lorsque vous êtes en présence ou sous la domination de ces êtres-là, que vous faut-il faire ?

    Il vous faut leur envoyer de la lumière, non pas en disant que la grandeur de Dieu l’illuminera et le changera. Envoyez de la lumière dans le sens, où le dominateur quitte son poste, où toutes les possibilités d’action lui sont coupées, où il est donc isolé, et qu’à l’intérieur de cette lumière, il est comme neutralisé.

    Il ne faut donc pas faire des actes de magie, mais plus simplement le remettre à sa place. Il y a là un pouvoir magnifique que l’homme ne sait pas exploiter. Il se laisse entraîner par ces chefs de file, par des hommes politiques, ou par des généraux, alors qu’il pourrait très bien s’en débarrasser, sans pour autant faire de la magie, comme certains parfois essayent à l’encontre de chefs d’état, de ministres, de généraux ou de situation financière, car cela existe, il y en a qui ont cette connaissance et je dirais même ce toupet.

    Il suffit simplement que des êtres de bonne volonté se réunissent, et sans penser à envoyer quoi que ce soit de déterminé à l’homme en question, ils l’isolent dans la lumière, et automatiquement, l’individu n’évolue pas dans ce nouveau poste, il le quitte. Il sent qu’il ne peut plus adhérer à sa fonction, qu’il n’est plus intéressé et il s’en va, et vous pouvez positionner quelqu’un d’autre.

    Pour revenir à la question, puisque nous en avons fait un large tour maintenant, plus concrètement, pour aider, pour être en relation avec une énergie capable d’œuvrer, une fois que votre position d’âme humaine et d’âme cosmique est bien claire dans votre mental, vous savez immédiatement ce que vous devez faire. Donc réveillez les autres à cette même réalité et ça change tout.

    À l’heure actuelle que font les gens de bonne volonté ?

    Ils se disent : « Dans quel Ordre pourrais-je entrer ? Qu’est-ce que je pourrais faire pour apporter à manger à ceux qui meurent de faim ? Qu’est-ce que je pourrais faire pour répandre telle ou telle parole, pour donner ceci ou cela ? »

    C’est un acte naturellement bon, parce qu’il part d’une intention généreuse et du cœur, mais dans la réalité cosmique, dans l’efficacité cosmique, c’est faux. Si vous savez que la nécessité absolue de l’homme c’est d’être éveillé, de devenir de plus en plus conscient, vous ne faites plus de gestes inconsidérés.

    Au contraire, vous allez droit au but. Votre action doit viser essentiellement à éveiller les hommes, je vous le demande, je ne vous dis pas autre chose, ne les enseignez pas. Ne faites pas de grands discours sur la réalité de l’incarnation, la réalité des chakras, des formes pensées, la réalité des êtres cosmiques, tout cela n’a aucune importance, parce que si vous réussissez à éveiller quelqu’un, tout ceci viendra en plus, tout ceci sera accepté comme un phénomène naturel. La personne sera au contraire ouverte à cette réalité et demandera à savoir, à connaître.

    Vous devez donc à l’heure actuelle faire faire des expériences de la réalité aux hommes. Constituez des circonstances, des événements qui leur permettent de se trouver eux-mêmes, et ensuite vous pourrez apporter des réalités telles que la réincarnation, les formes pensées, l’énergie par les ondes de forme. Avant cela, vous pourrez parler pendant mille ans et y perdre votre sang, vous n’arriverez à aucun écho favorable.

    Il y a comme cela des tas de gens qui hurlent dans le désert, et on a beau leur dire : « Tu ne mets pas l’énergie là où il faut, attention tu vas y perdre ta vie. » Le serviteur doit lui aussi apprendre à servir, et surtout il doit apprendre ce qu’il doit donner et c’est complètement différent.
    Il faut le reconnaître, la nature humaine est profondément bonne, quoi qu’il n’en paraisse, quoi que fassent les hommes d’inverse et de contraire, la nature de l’homme est essentiellement amour. C’est pour cela que dans le cœur du pire voleur, le plus méchant et meurtrier, à un moment donné il aura la pulsion de donner. C’est comme cela que l’on se rachète d’ailleurs. Quel est l’assassin qui n’a pas eu envie de se sacrifier pour quelqu’un qu’il aimait ? Car finalement, dans son cœur il y avait un endroit où il aimait et où il voulait se sacrifier, alors qu’il a toujours pris la vie des autres.
    Donc, quel que soit le degré d’obscurité des hommes, essentiellement et profondément l’homme est amour. Ce qui fait, qu’au fur et à mesure qu’il commence à s’ouvrir, à s’éveiller, vouloir se donner, vouloir aider, vouloir être utile, vouloir aimer sont des actes naturels.

    Alors, je te dis à toi qui as cette pulsion, qui a cet état-là, ne te perds pas dans la diffusion de cette énergie, ne te perds pas dans l’éparpillement de cette énergie, mal conçue, mal disciplinée, mal rayonnée. Au contraire demande-toi ce que tu dois donner. Si tu sais maintenant que ce que tu dois donner c’est l’éveil, que tu dois réveiller la conscience des gens, tu sais immédiatement quel instrument choisir.

    Si tu es quelqu’un qui parle, tu sais que tu dois démonter l’archaïsme des esprits, démonter les arguments contraires à la réalité et non pas forcer cette réalité. Et lorsque tu auras défait les rouages, les arguments, en prouvant par raisonnement, donc par quelque chose de très rationnel, que la chose est fausse, que le raisonnement ne tient pas, qu’il n’a pas de logique, qu’il n’a pas de synthèse, de solution, lorsque tu positionnes l’individu dans cet ébranlement, tu crées un moment suspendu et c’est à ce moment qu’il y a l’éveil.
    Et à ce moment-là oui, tu peux lui dire : « Sais-tu que tu es une âme ? Sais-tu que tu as des chakras ? Sais-tu que tu es Dieu » ? L’homme te reçoit et te croit. Allez dire à quelqu’un qui est débordé de problèmes, dans l’angoisse, dans la dépression, dans la maladie et le chômage, qu’il est Dieu, et qu’il a le pouvoir de régler tous ses problèmes, ce sera la dernière goutte qui va faire  déborder le vase et il va se jeter par la fenêtre.

    Donc n’essayez pas, coûte que coûte, de convaincre. C’est pour cela que Dieu, que les Maîtres ne se manifestent pas visiblement, physiquement, à part selon certains cycles primordiaux pour l’initiation de l’humanité.

    Pourquoi ne donnent-ils pas de preuves tangibles de leur réalité, de leur vie, de leur pouvoir ? Ils savent que l’homme, tant qu’il n’a pas créé ce moment suspendu, cet éveil, ne croira à rien.

    Jésus a fait preuve du pouvoir de l’âme, Jésus guérissait les malades, rendait la vue aux aveugles, exorcisait ceux qui étaient possédés, et matérialisait même des pains, des poissons, du vin. Qu’ont fait les hommes à cette époque ?

    Malgré tous les miracles, ils n’ont pas cru. Même ceux qui ont vu n’ont pas cru, parce que tant que vous vous positionnez dans une relation propre à convaincre, dans une relation qui veut forcer l’esprit à recevoir et à accepter, quel que soit votre pouvoir, vous n’avez aucune crédibilité.
    Par contre, si en n’ayant aucun pouvoir vous essayez de décortiquer la mécanique intellectuelle, mentale et astrale de l’individu, et que vous lui appreniez à desserrer ses blocages, donc à ouvrir sa conception, ouvrir son moyen de réception, il vous croira lorsque vous irez semer en lui la vérité.

    C’est ce que vous devez faire. Vous voulez être utiles, vous me l’avez demandé et bien faites cela. Travaillez sur le plan mental des hommes, c’est ce que nous faisons nous-mêmes. Rien ne sert d’amener le Messie, si les hommes ont encore dans l’esprit de vieilles histoires, de vieilles conceptions du passé. À quoi servirait le Messie ? Voila Jésus qui revient, bâtissons une église, amenons lui les paralytiques, les aveugles, et on recommence comme il y a deux mille ans. Et dans cinq cents ans on peut espérer une nouvelle inquisition pour purger le sang des hommes. Non.

    Chaque fois qu’une lumière approche, chaque fois qu’un guide véritable, qu’un initiateur véritable de l’humanité approche, il y a exorcisme des idées dans le mental des hommes. Il faut déraciner, il faut rendre propre la partie mentale où l’on va poser la graine de l’initiation, pour qu’en grand dessein, l’énergie puisse avoir un écho sur un plan bouddhique, athmique etc. La graine est d’abord plantée sur le plan mental, qui lui-même est solidaire du plan mental inférieur, donc du plan intellectuel, le plan de votre pensée, de vos estimations, de vos spéculations intellectuelles.

    Chaque fois qu’un initiateur approche, il arrive une grande crise dans les mœurs, dans la culture, dans les valeurs, dans l’appréciation des choses, dans la connaissance divulguée, dans les dogmes. C’est pour cela que tout semble s’écrouler. Et l’homme que fait-il ? Il tremble, il a peur, et il appelle Koutoumi, « Envoie-nous un nouveau Messie, une nouvelle religion, qu’on ait vite des cannes. »

    C’est ce qui se passe maintenant. On n’a plus de religion, on n’a plus de morale, alors forcément tout va s’écrouler. Lorsqu’on enlève les cannes, l’homme croit qu’il n’est plus rien, que la société même ne tient plus debout, que l’institution n’existe plus. Erreurs profondes.
    C’est au contraire un moment capital où tout peut avoir lieu, où tout peut exister. Il ne faut pas avoir peur. Il faut au contraire se déterminer à nouveau, se redécouvrir des jambes et une mobilité personnelle.

    C’est ce qui vous est proposé maintenant. Et heureusement que tout s’écroule, heureusement que la jeunesse se révolte, heureusement que des gens un peu plus anciens aussi se révoltent et participent. Heureusement que tout est redéfini, sinon la terre ne pourrait pas avancer, le Messie ne pourrait pas venir, la libération ne pourrait pas avoir lieu.

    Lorsque vous voyez quelque chose qui s’écroule, qui tombe, qui meurt, ne pleurez pas, n’ayez pas peur. Au contraire criez alléluia, je vais pouvoir recommencer. Tout devient possible. Donc, ne tremblez pas, quelle que soit la valeur morale, culturelle, sociale ou financière qui s’écroule. Quel que soit le système qui meure et qui vous paraît nécessaire à la société, ne tremblez pas.

    Au contraire, pensez déjà à ce qu’il y a derrière. Soyez toujours dans le futur, soyez toujours à regarder demain, et faites selon la nécessité de demain. C’est comme ça que votre présent aura raison de lui-même comme il a dit. Si vous ne vivez pas en projection dans le futur, mais que vous viviez pour répondre à la structure de demain, au besoin de demain, à la réalité de demain, vous positionnez votre présent aussi dans le demain.

    Votre présent n’est donc plus du passé. Parce que si vous vivez votre présent dans la peur parce que la société s’écroule, parce que tout semble ne plus avoir de valeur, votre présent est attaché au passé, car tout ce qui s’écroule n’est que le passé qui arrive à une finalité. Il faut que votre présent soit du futur, donc il faut que vous viviez avec l’esprit de demain, en pensant à demain.

    Qu’en est-il du présent ? Il n’existe pas, en vérité. Le présent est un espace qui n’existe pas. Il y a du passé ou il y a du futur, il n’y a pas de présent. C’est quand l’homme s’arrête à vivre selon le passé, ou quand l’homme s’arrête à vivre suivant le futur, qu’il lui semble avoir un moment de présent. Mais en fait le présent n’existe pas, le temps présent n’existe pas, la seconde qui vient de passer n’existe plus, comme celle qui est en train d’arriver n’existe pas encore.

    Qu’existe-t-il ?

    La liberté, la liberté de ne plus être ce qui est passé et de devenir ce qui va arriver. C’est cela la grande magie de la vie humaine.
    C’est cela le sublime qu’il y a dans la vie, d’être toujours cet instant où tout peut avoir lieu, où tout peut être redécouvert, redéfini. L’homme ignore complètement cette magie, il ignore complètement cette liberté, cette puissance, parce qu’il attache toujours son présent au passé.


    Personne ne vit dans le futur, personne ne vit en faisant déjà les choses de demain. Tout le monde vit d’après le passé, parce qu’il a été traumatisé, parce qu’il a subi un choc, parce qu’on lui a dit ceci, faits cela. Certaines personnes supportent pendant toute une journée une tristesse, une angoisse, parce que le matin un camarade de bureau les a regardées d’un œil critique, et lorsqu’elles rentrent chez elles le soir, complètement épuisées, elles ouvrent la télé et elles s’aperçoivent que quelque part dans le monde il y a eu quelqu’un d’aussi mal fichu qu’elles, qui s’est jeté par la fenêtre. Alors elles se disent : pourquoi pas moi finalement ? C’est comme cela que vit l’homme.

    Quelqu’un au bureau vous dit : « Tu es mal coiffé, tu as le nez de travers, je ne supporte pas cela », regardez-le et répondez-lui : « Si tu voyais la tête que tu as. Je ne te dis rien parce que je suis poli, parce que j’essaie de te laisser la liberté d’être, malgré ton nez tordu ». Riez et passez, et vivez votre vie.

    Votre vie vous appartient et vous n’avez pas à subir l’image que les autres vous ont imposée, à vivre ce frisson, cette peur d’être laid, de ne pas être aimé, de ne pas être. Alors, pour vous accorder le pouvoir d’être, le droit d’être, il faut que vous acceptiez que l’autre puisse être aussi. Si vous lui laissez la liberté de vous insulter, il se déclenche en vous le pouvoir de rire, de sourire et de l’aimer quand même.
    C’est là que réside le pardon, ce n’est pas ailleurs. Le pardon, ce n’est pas une énergie qu’il vous faut sortir de vous-même pour vous forcer à dire : « je te pardonne » parce que c’est chrétien. À ce moment-là le pardon n’en est pas un, c’est au contraire un traumatisme que l’homme fait vis-à-vis de lui-même.

    Si vous ne savez pas être le pardon, dans un premier effet, vous vous créez une culpabilité, parce que vous croyez l’autre, vous croyez ce qu’il vous a dit lorsqu’il vous a trouvés laid, vous croyez que vous êtes laid, donc, vous acceptez ce poids et vous portez le fardeau, et parce que ce fardeau existe en vous, vous créez à l’autre le karma de découvrir que vous n’êtes pas laid et de venir un jour vous le dire.
    C’est ainsi que les hommes se créent du karma les uns les autres, à toute vitesse et sans arrêt. Si vous ne subissez pas, vous n’engendrez aucun karma, vous ne lui avez donné aucune dette, vous ne l’obligez pas à devenir plus conscient de votre image. L’autre exerce tout simplement sa liberté, comme un enfant exerce sa liberté de crier, de pleurer, de taper. Lorsqu’il devient mûr, il s’arrête.

    En vivant de cette manière, l’homme desserrerait beaucoup les vibrations infernales qui s’exercent parfois sur l’humanité et qui font que les hommes finissent parfois par se haïr, se détester et ne plus vouloir être en rapport les uns avec les autres, « Finalement il n’y a rien de bon dans les relations humaines se disent-ils. J’y laisse toujours de moi-même. »

    Tu y laisses de toi-même, c’est certain, mais pourquoi ?

    Parce que tu acceptes d’être détruit, parce que tu acceptes d’être violenté, parce que tu ouvres la porte à la violence de l’autre. Regarde la violence de l’autre, constate, souris et passe à côté, et vis ta propre vie. Ne prends pas, regarde, rayonne et vis. Et ainsi, tu participes à l’évolution du monde.

    Vous voulez savoir comment aider, comment devenir un serviteur, eh bien, participez à l’évolution du monde, en adoptant ce comportement. En devenant vous-même évolué, vous servez le monde, même si vous ne faites rien pour personne toute votre vie, si vous ne rendez service à personne, si vous ne portez jamais le panier de provisions d’une grand-mère qui traverse la rue, si vous ne faites jamais rien de fraternel. Vous évoluez, vous atteignez une réalité, et vous aidez le monde.

    Les Maîtres diront : en voilà un qui a compris, en voilà un qui ne va pas nécessiter la création de circonstances, d’événements morbides et torturants pour pouvoir le développer et le faire aller plus loin.

    C’est ce que nous nous disons. Si vous avez compris, toutes ces circonstances  d’épreuves n’auront pas lieu. Donc autant d’épreuves que la terre n’aura pas à porter et que les hommes n’auront pas à subir. Parce que pour qu’il y ait création de circonstances et d’épreuves pour un seul homme, il faut parfois mettre en jeu tout un réseau d’êtres humains pour que la circonstance ait lieu.

    Donc, commencez par vous servir vous-même avant de servir les hommes et les Dieux, et c’est en vous servant que vous déclenchez, par résonance, le service auprès des hommes et que les Dieux y trouvent là une action bienfaisante.

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