• Transformer l’astral

     

    Question:

    C’est la suite, il semblerait qu’il soit nécessaire de transformer l’astral de la civilisation, pour permettre une évolution de conscience réellement effective. Je ne crois pas que tous les psychologues et ce qui se fait actuellement, soient suffisants ou même pertinents, pour débarrasser le public de son mirage. Pourriez-vous nous éclairer sur les moyens à développer pour purifier cet astral.

    Lorsque l’on parle de l’astral en l’homme, ou même de l’astral général de l’humanité, donc de la planète terre, il est souvent fait allusion à cet astral comme étant une zone de putréfaction, une zone d’illusion et c’est juste. C’est juste, mais en même temps ce qu’il faut savoir, c’est que l’astral a une raison d’exister.

    Comme je l’ai déjà dit, il est une sorte de matrice qui permet de préconcevoir la matière, il est donc absolument nécessaire à la formation même de la vie et à l’existence même de la vie. Il ne peut pas y avoir de vie sans l’existence de l’astral, parce que c’est comme si l’homme essayait de faire un enfant sans que la femme dispose d’une matrice pour le concevoir et le porter. L’astral est une matrice.

    Maintenant il s’agit de savoir pour l’homme en incarnation et en évolution, dans quelle matrice il loge son évolution, et c’est là où l’on doit faire les différenciations entre l’astral inférieur et l’astral supérieur. L’homme qui loge sa vie dans la matrice de l’astral inférieur, ne verra arriver sur lui et autour de lui que des effluves de l’astral inférieur. C’est pour cela, que celui qui est d’orientation négative va non seulement attirer sur lui l’astral négatif, les entités astrales négatives, mais en plus, il va avoir la faveur de l’administration de toutes les circonstances négatives de la terre.

    Tout cela parce que soit dans sa vie présente, soit dans une vie passée, il aura logé sa graine d’évolution dans la matrice de l’astral inférieur. Il va devoir purifier cette vibration-là, il va devoir avorter en quelque sorte, se soustraire à cette matrice. Et pour se décrocher de cette matrice, il faut des efforts. Et ce ne sont pas des efforts qui sont accomplis par la volonté, non, ce sont des efforts qui servent de purification et qui prennent la voie du karma pour s’accomplir.

    À partir de ce moment-là, l’individu doit apprendre à assumer et à écumer son karma. Ainsi il sort de cette matrice que représente l’astral inférieur, et il monte dans l’astral supérieur, qui est une matrice positive, plus propre. Ce qui ne veut pas dire que dans l’astral supérieur se trouve l’essence de son être, la réalité de son être, sa voie, son chemin. Il se trouve simplement au niveau où il peut entrer dans une matrice positive et favorable.

    Il faut donc savoir utiliser cette matrice, cet astral supérieur, et pour le disciple, il est tout aussi important de savoir utiliser cette zone de l’univers qui le constitue, que de savoir respirer ou manger pour vivre. C’est en ce sens, dans un autre pays, les gens ont compris qu’il était extrêmement important d’avoir des pensées positives, d’avoir un caractère positif, d’avoir une orientation positive, donc la nécessité de se défaire de ses complexes, d’où dans ce pays la prolifération des psychologues et des psychiatres.

    Ceci a été mis en place, pour qu’un certain nombre d’individus de cette race, puisse aller un petit plus loin au niveau de l’astral supérieur. C’est pour cela aussi que l’on trouve dans ce pays que sont les États-Unis, beaucoup de médiums, télépathes ou des êtres psychiques. Parce qu’ils disposent d’un corps astral qui est relativement plus épuré, sans que pour cela il soit plus pur, mais relativement plus épuré que l’Européen.

    Ce qui ne veut pas dire que l’américain est plus pur d’âme et de caractère que l’Européen. Ce n’est pas cela que je veux dire. Simplement je dis que son astral est beaucoup plus dégagé, et il a la capacité de faire davantage avec sa substance mentale, ou avec ses antennes psychiques. Alors qu’il existe le même nombre d’êtres psychiques, avec les mêmes capacités psychiques dans la race européenne.

    La seule différence c’est que l’Européen a un esprit qui, de par sa cristallisation et à cause de l’ancienneté de son histoire et de sa race, sa cristallisation le porte psychologiquement à cristalliser ses problèmes.

    Ainsi un problème vécu lors de la petite enfance, ou un peu plus tard, devient en entrant dans le subconscient un véritable traumatisme et un complexe. Alors que l’américain rejette immédiatement le traumatisme. Ce qui cré par là même une extériorisation de violence beaucoup plus grande que chez l’Européen.

    C’est pour cela que l’on ne peut pas dire que l’un soit plus pur que l’autre, c’est tout simplement une façon différente de se purifier. Dans un cas par exemple, chez l’Européen la cristallisation va donc le porter à grossir et amplifier les problèmes de sa personnalité, à ne plus pouvoir s’en débarrasser, et sa violence va se retourner contre lui.

    C’est-à-dire qu’il va créer des maladies, telles que les dépressions nerveuses, certaines formes de cancer ou encore certaines formes de maladies infectieuses. Tandis que l’américain, tout en étant sujet aux mêmes maladies bien sûr, il sera malade mais pas pour les mêmes raisons. Ce traumatisme que l’Européen va extérioriser par une maladie, l’américain va l’extérioriser par la violence. C’est à cause de cela que l’Amérique est l’endroit où actuellement a lieu le plus de violence physique de tout ordre.

    En fait, l’entité ne supporte pas une quelconque contradiction, ce qui fait qu’aux États-Unis, il faut absolument revoir l’éducation des enfants, de façon que l’enfance ne soit plus éduquée de manière traditionnelle, telle qu’elle est pratiquée en Europe, avec tout le poids des contrariétés, du caractère des parents et le poids de la génétique aussi.

    L’entité qui s’incarne dans un corps américain ne supporte pas ce poids-là, il se rebelle, et c’est ainsi qu’il y a le problème, le risque que l’entité bascule dans la violence. Comme je l’ai dit, cela ne veut pas dire que l’entité américaine est plus évoluée que l’entité européenne, c’est simplement la façon de vivre qui est complètement différente et  qui  crée des faits extérieurs sociaux complètement différents.

    Lorsque l’on veut juger un corps astral, on ne peut pas dire qu’il n’existe qu’un corps astral universel. Non. Il existe un corps astral pour chaque race. Ce corps astral va être constitué de manière à permettre des expériences aux entités nouvelles qui arrivent, qui ne seront pas nécessairement meilleures que les autres, mais différentes.

    Ces  groupes précis d’entités, ces groupes d’âmes ont besoin de ce type d’expression, même si en fait ces groupes ne sont comparativement pas plus évolués initiatiquement que par exemple d’autres.

    On retrouve cette différence lorsque l’on essaie de comprendre les enfants d’une famille. On s’aperçoit que le fils aîné n’a pas du tout les mêmes réactions que le dernier né, parce qu’il appartient à un autre groupe d’âmes, il n’a pas du tout les mêmes réactions . Parce que ces groupes d’âmes n’ont pas du tout les mêmes origines, les mêmes fonctions, les mêmes besoins, les mêmes désirs, même si en fait les âmes se ressemblent dans leur évolution. Comme cela, petit à petit, on arrive à aller un petit peu plus loin et à faire le tour de tous les rayons de la création.

    Donc, lorsque l’on parle du corps astral, il faut se demander de quelle race on parle, de quelle époque on parle, de quel besoin concernant tel groupe d’âmes on parle. 

    Lorsque l’on dit qu’il faut purifier le corps astral de la planète, c’est vrai, pour garder une vision en général de la chose, mais non pas parce que les hommes l’auraient rempli d’idées impropres, de réactions émotionnelles impropres, sales, guerrières etc. Non, mais parce que la planète d’une façon générale doit passer à un niveau initiatique supérieur, il faut donc pour cela aligner tous les corps.

    Il n’y a pas que le corps astral qu’il faut purifier ou élevé, mais aussi le corps éthérique. Et c’est pour cela qu’il y a en ce moment un tel déferlement de toutes les maladies infectieuses et qu’il en aura encore d’autres, jusqu’à ce que cet alignement du corps éthérique et du corps astral soit fait avec le corps mental, lui-même pouvant s’aligner avec sa partie supérieure, le mental supérieur.

    On ne peut pas créer au niveau planétaire une initiation, sans qu’il y ait l’alignement vibratoire de tous les corps. Ce qui fait que lorsqu’un initié de façon individuelle, veut aller vers la troisième initiation majeure, lorsqu’il veut commencer le pont entre son mental inférieur et son mental supérieur, donc passer du concret à une forme d’intuition, une forme de vie intérieure réelle, il va devoir pour cela non pas développer son plan mental supérieur, mais il va devoir épurer ses corps subalternes, il va devoir épurer son corps éthérique, épurer son corps astral, épurer son corps mental inférieur.

    Ainsi, en mettant tous ces corps au diapason avec la vibration du corps mental supérieur, il va y avoir jonction, comme deux aimants que l’on rapproche, ils s’accouplent. Tout le problème n’est donc pas de fabriquer deux aimants qui soient face à face, tout le problème revient à positionner l’aimant qui c’est éloigné pour que la jonction ait lieu.

    Encore une fois, l’homme a déjà tout en lui, il lui suffit de le redécouvrir.

     

    Le concept de la vibration.

    Question:

    Le terme vibration est utilisé très souvent pour définir des états de conscience, des cristallisations d’énergie et des lois, pourriez-vous définir ce concept de vibration qui semble assez différent de la conception humaine actuelle.


    Il est vrai qu’on emploie à l’heure actuelle le terme vibration. L’ésotérisme a permis cette avancée pour créer l’avant-garde de la future philosophie. La philosophie doit toujours emprunter des idées de plus en plus subtiles, des concepts de plus en plus abstraits et subtils. Il faut donc nécessairement changer le vocabulaire pour en introduire un nouveau.

    C’est vrai qu’à l’heure actuelle on utilise des mots modernes, énergie, fréquence, vibration. En fait lorsqu’on parle de vibration, si l’on veut proprement en parler, il faudrait plutôt la nommer fréquence. L’idée est plus propre, elle émet un cliché qui est plus en rapport avec ce que les guides ou ce que certains guides veulent dénommer par vibration.

    La vibration est un terme beaucoup trop matériel en fait, fréquence permet mieux de comprendre qu’il s’agit donc d’un degré, du degré d’une onde qui est en ondulation. Que ce soit l’onde de l’âme, que ce soit l’onde de vie du minéral, d’un végétal, d’un animal, peu importe, d’une étoile, c’est son onde qui parvient.

    En étudiant ou en connaissant sa fréquence, l’homme arrive ensuite à créer un ésotérisme et une science, non seulement pour dénommer la chose, mais aussi pour se l’approprier. Car chaque fois qu’il est donné à l’homme de connaître une chose, cela veut dire qu’on lui donne le droit de se l’approprier. Et c’est pour cela que les planètes en astrologie, comme en astronomie, n’ont été découvertes qu’une à une, et que par exemple Pluton est une des dernières planètes à avoir été découverte.

    Pourquoi?

    Non pas parce que les moyens scientifiques ne le permettaient pas autrefois. Tous les initiés authentiques connaissaient la présence de Pluton et connaissent la présence sacrée qui est au-delà de Pluton, que la science n’a pas encore découvert, mais qu’elle découvrira sous peu, avant la fin de l’an 2000, c’est certain.
    Mais elle connaîtra plutôt son rayonnement, c’est-à-dire sa lumière, plutôt que  positionner réellement sa sphère dans l’espace. Exactement comme l’on est capable 
    de capter la lumière du soleil à l’heure actuelle, sans pouvoir photographier exactement la sphère qu’est le soleil.

    Donc chaque fois que quelque chose est donné à la connaissance de l’homme, cela veut dire qu’est donné à l’homme le pouvoir d’utiliser la chose, ou que l’on donne aussi à la chose, le pouvoir de travailler sur l’homme.

    Ainsi Pluton, que l’on connaît à l’heure actuelle, a été donné à l’homme, pour pouvoir créer le nouveau monde.  Non pas parce que Pluton en est le maçon, mais parce qu’il est celui par lequel l’ancien monde va périr. Tous les astrologues, qui connaissent véritablement leur science, ont une peur terrible de cette planète, parce qu’ils savent que c’est la planète de la mort.

    On dit aussi que c’est la planète amenant l’ange du feu, l’ange de la mort, l’ange terroriste, qui va cracher sur l’homme tous les maux pour pouvoir l’achever. Mais en fait cette planète, cette énergie, ce logos n’est pas du tout là pour achever l’humanité. Au contraire, ce logos envoie son épée, son rayonnement pour purifier l’humanité, afin que le nouveau monde puisse avoir lieu. Ensuite avec Neptune repartira un nouveau cycle de construction,  car Neptune est la base de l’univers, l’énergie de l’univers.

    Donc lorsque l’on veut parler du mot vibration, pour revenir à cette question-là, il faut plutôt penser au mot fréquence, au degré d’oscillation, à sa vitesse, à son degré de puissance. Fréquence est le mot le plus correct.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Les différentes voies spirituelles.

     

    Question :

    II existe généralement deux espèces de communautés spirituelles, celles où l’accent est placé sur l’amour, mais où il manque la connaissance, et celles où l’accent est placé sur la connaissance, mais elles sont souvent dépourvues d’amour. Comment faire passer la qualité de l’une dans l’autre et vice versa.

    Votre intérêt porté sur cette question aujourd’hui, demande à ce que l’on parle du cœur de l’ésotérisme. Car s’il est connu qu’il existe plusieurs voies, dont deux grandes qui se scindent en voie du cœur et en voie de la tête, il ne faut pas croire que le chemin qui mène à la perfection, ou qui mène à Dieu, pour celui qui accepte ce terme, soit divisé.

    En fait, pour aller à l’unité, il n’existe pas de chemin qui soit divisé, car si l’on employait un chemin qui utilise lui-même une division, on ne pourrait pas retourner à l’unité. Or rejoindre la source, retrouver la perfection divine, ou faire un l’homme parfait, ne peut pas se faire si l’on n’emploie pas une note d’unité, un chemin d’unité.

    Donc en fait que sont les voies ?
    Car c’est ce que suscite cette question, que sont les voies par rapport à la voie ?

    II faut comprendre qu’au cours de l’évolution, j’entends aussi l’évolution de tous les règnes, pas seulement le règne humain, mais aussi l’évolution du règne végétal, du règne minéral, du règne animal, du règne angélique aussi, ainsi que de toutes les autres créatures des autres planètes, ou des autres stades d’évolution et de Vie, qu’il va falloir créer des moyens pour sortir de cette étape précise, afin d’entrer dans l’autre.

    Ce qui ne veut pas dire que le but, vers lequel tendent toutes ces voies, va créer des voies diverses pour être atteint. Au contraire il va toujours tenter de créer l’unité dans les voies. C’est-à-dire que plus l’on descend dans les voies hiérarchiques, dans les voies de la création et les règnes de la création, et plus l’on rencontrera de multiplicités au niveau même des créatures, mais aussi au niveau des voies qui vont être créées pour que les créatures réintègrent leur source originelle.

    Ainsi lorsque l’on en arrive au règne humain, on s’aperçoit que les voies sont au nombre de douze, comme je vous l’ai déjà dit. On parle d’ailleurs dans le livre sacré des douze tribus d’Israël, et c’est dans ce sens-là qu’il est fait allusion aux douze tribus d’Israël. II n’a jamais existé douze tribus dans le peuple d’Israël, et celui qui les cherchera historiquement ou archéologiquement ne les trouvera jamais, car ceci est un symbole.

    C’est le symbole qui décrit qu’en fait, qu’il existe douze sortes de fraternités, douze sortes d’êtres humains, ce qui ne veut pas dire de races, mais douze sortes d’êtres humains. C’est-à-dire qu’il existe l’être humain qui sera, selon certains degrés, plus ou moins mental, plus ou moins cardiaque, ou de diverses manières et diverses expressions, saura faire un subtil mélange des deux.

    Pourquoi douze ?

    Parce que, tout simplement les constellations sont elles-mêmes au nombre de douze. En fait, lorsque l’on veut construire un univers ou une forme parfaite, il faut avant tout établir sa construction sur la base de douze. Cette base-là, est la fondation même de tout temple, quelle que soit ensuite et après la forme ésotérique du temple. C’est-à-dire que, si à sa surface sur la croûte terrestre on met sept piliers, sept marches, ou trois piliers, ou trois marches, peu importe, du moment qu’à l’intérieur, sous terre, existent par ses racines douze piliers, douze énergies donc. Pourquoi ?

    Parce qu’il faut que chaque constellation puisse suivre un trajet direct jusqu’à la racine du temple, de l’univers, de l’être créé, ou du mouvement spirituel qui en est la résurgence. Je ne veux pas faire de mystère autour du chiffre douze, car il n’y en a pas. Mais il faut comprendre que c’est pour nous une sorte de chiffre sacré. Chaque fois qu’il est question de création, c’est un chiffre qui permet de mettre les énergies en équilibre et par là même, sur cet équilibre, de créer ensuite, quelle que soit la forme, quel que soit le temple, quel que soit le mouvement, une expression qui soit à peu près parfaite. Que l’on utilise pour cela le chiffre quatre, le chiffre trois ou le chiffre sept cela n’a plus d’importance.

    Alors où sont les douze énergies en l’homme ?

    Car si l’on veut suivre le précepte qui dit que : tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, si l’on trouve en haut dans le ciel les douze constellations, en bas dans la terre les douze piliers constructeurs, l’homme, qui est le pont entre les deux, va devoir lui aussi avoir quelque part ces douze énergies.

    Ces douze énergies se trouvent en lui, par les différents feux, depuis le plan physique, en passant par le plan éthérique, astral jusqu’au plan cosmique. Mais ces feux-là, seront toujours des feux, même si on les regarde sur un plan physique être tout simplement les feux animant l’activation du corps, du foie, du poumon, de l’œil, du cœur, ce sont tout de même toujours des feux. II ne faut pas croire que ce qui est tombé dans la matière, va nécessairement devenir quelque chose qui n’a plus rien à voir avec l’esprit.

    Au contraire, plus l’énergie tombe dans la matière, et plus elle va signifier l’esprit. C’est ce que je voudrais rectifier dans l’esprit des gens, non seulement ici ce soir, mais en plus dans l’esprit de toutes les personnes du monde entier. C’est que l’esprit égale la matière et la matière égale l’esprit. Autrement dit, sans la matière il ne peut y avoir d’esprit, autrement dit encore, sans la matière il ne peut pas y avoir Dieu lui-même, et les Dieux eux-mêmes. Pourquoi ?

    Eh bien ! tout simplement, parce que la matière n’est pas ce que l’homme aujourd’hui imagine, c’est-à-dire ce n’est pas un poids, ce n’est pas un boulet, ce n’est pas quelque chose qui est antagoniste à la divinité, ou même a l’évolution.

    C’est au contraire l’endroit où se passe l’évolution, l’endroit où se passe la révélation en quelque sorte et pas seulement le mouvement. Le mouvement peut avoir lieu aussi dans l’espace et dans l’esprit. La matière n’est pas le seul lieu du mouvement, mais la matière est le lieu de la révélation. Et c’est pour cela que lorsque l’initié arrive à un certain degré d’évolution, qu’il atteint ce que les disciples appellent la quatrième initiation majeure, lorsqu’il passe sur la croix, la croix de la matière, son esprit divin lui est révélé et il peut le révéler aux autres.

    Pourquoi attend-on cette initiation-là, la quatrième ?

    Tout simplement parce que c’est à ce moment-là, que l’esprit est le plus dans la matière, contrairement à ce que les gens pensent. C’est au moment de la quatrième
    initiation majeure que l’esprit est descendu au plus bas dans la matière et qu’il consacre sa matière à la vibration de l’esprit. Ainsi il emporte sa matière et il devient un roi, ou plutôt il commence à devenir le Roi, qui sera couronné au cours de la cinquième initiation majeure, c’est-à-dire au cours de l’état de Maître.

    Qu’est ce que je veux dire, lorsque je dis que l’esprit est tout à fait dans la matière et totalement dans la matière, qu’au cours de la quatrième initiation majeure ?

    Je veux dire que, pendant tout le temps, tout le reste du temps en fait, l’esprit n’a fait que commencer à approcher sa matière. C’est-à-dire que tel que vous êtes là, aujourd’hui, la plupart des gens ne sont en fait pas totalement ni tout à fait incarnés, et c’est pour cela que l’individu n’est pas tout à fait, ni complètement conscient.

    Dans tous les livres et tous les textes sacrés, on parle de cet état où l’homme est à demi endormi, tout en étant tout à fait réveillé en allant au travail, à ses occupations. II est cependant à demi endormi, sa conscience n’est pas tout à fait éveillée, parce qu’en fait, son esprit, n’est pas tout à fait non plus descendu dans la matière.

    On parle de l’involution, on parle de la chute de l’homme, comme étant un moment qui aurait précédé, qui serait avant le moment que nous vivons ici et maintenant, que vous vivez dans votre corps, dans votre situation d’hommes et de femmes. En fait, à l’heure actuelle, vous essayez de descendre, d’approcher votre matière. C’est pour cela, que cela vous est si difficile et incompréhensible. Car si l’homme savait réellement s’incarner, il comprendrait complètement sa matière. Les cellules du foie n’auraient plus aucun mystère pour lui, les cellules de la tête non plus. Il saurait avoir une mémoire gigantesque, il saurait réparer n’importe quel endroit de son corps, il saurait effacer n’importe quelle maladie, parce qu’il aurait le contrôle sur la plus petite de ses cellules.

    Or, comme l’homme n’est pas encore, ni tout à fait descendu dans sa matière même, il ne peut donc pas connaître sa petite cellule qui œuvre au niveau du foie, la cellule grise qui œuvre au niveau du cerveau, ou d’une glande. Il ne sait pas réparer un membre cassé, et il ne sait pas guérir une maladie ou quelque soit la déficience. II lui faut donc apprendre lentement à descendre dans la matière et tout ce que vit l’humanité en ce moment, en fait, c’est une lente incarnation, une lente descente dans la matière.

    On met autant de temps à descendre dans la matière, qu’on va en mettre pour en sortir. Le point où il y aura justement une égale présence de la matière et de l’esprit, va être le moment de la quatrième initiation majeure. Au moment donc où l’initié, où l’esprit, où, autrement dit encore, la monade pour certains, c’est le moment où justement l’esprit va prendre possession de son capital matière.

    Pourquoi ?

    Pourquoi donc cette nécessité de descendre dans la matière et de prendre possession de votre capital matière ?

    Parce qu’au fur et à mesure de vos incarnations, même s’il n’y a pas une totale présence de votre esprit dans la matière, c’est-à-dire une totale incarnation, une totale involution, la monade s’approche par sa projection qu’elle œuvre à partir de l’âme et elle descend quand même. Plus l’âme, plus la monade descend et s’approche de son plan physique et plus la particule de conscience qui vit au niveau de la personnalité, découvre elle aussi de plus en plus de conscience, donc découvre par là même, la première, la deuxième et la troisième initiation majeure.

    De ce fait cette particule de conscience qui est au niveau de la personnalité se trouve être initiée à la conscience. Mais en fait, elle ne fait que recevoir de plus en plus les énergies de sa monade par l’intermédiaire de l’âme, et la monade peut de plus en plus descendre dans sa personnalité. Je préfère employer le mot de matière car c’est bien de cela qu’il s’agit.

    Et tout cela pourquoi ?

    Eh ! bien, parce que pendant tout le temps de cette semi-évolution, où la personnalité essaie d’être initiée à la première, à la deuxième et la troisième initiation majeure, la matière prépare ses feux.

    C’est-à-dire que pendant le temps où l’individu va essayer d’obtenir ou de gravir le chemin jusqu’à la troisième initiation majeure, c’est la matière qui prépare le vêtement pour l’âme, autrement dit, c’est la personnalité qui prépare le terrain, l’alliance pour l’âme.

    À partir de ce moment-là, les feux commencent à être alimentés, c’est-à-dire que la petite particule de conscience qui existe et que l’on appelle personnalité, va commencer à vivoter, même si ses occupations sont très terre à terre, matérielles et que l’on peut juger de je ne sais quel autre défaut. Cela est nécessaire et capital, parce que les feux vont commencer à s’alimenter et se former.

    Ainsi, si l’on prend un homme dans sa première incarnation, il ne possède pas les sept chakras traditionnels, sans compter les autres multiples, qui sont autour du corps et que l’on appelle aussi les nadis. Il y a de toutes petites étincelles, de toutes petites flammes, qui vont devoir être progressivement transformées en chakras et qui seront ensuite vécues en tant que chakras. Tout ceci c’est le rôle de la matière, donc autrement dit aussi de votre personnalité.

    Nous, nous ne dissocions pas matière et personnalité, c’est une seule et même chose. Une fois que tous les feux sont mis en place et qu’ils commencent à fonctionner réellement, qu’ils sont consacrés et ceci se passe lorsque l’individu a atteint la troisième initiation majeure, il commence à être pourvu d’un mental abstrait. À partir de ce moment-là, la matière devient un instrument manipulable pour l’esprit, soit votre âme ou encore votre monade, pour rester dans les termes simples.

    C’est à ce moment-là que commence le mariage alchimique.

    L’alchimie, ce n’est pas transmuter son esprit, ce n’est pas transmuter sa matière pour qu’elle devienne Dieu. Ce n’est pas transmuter son capital personnalité pour devenir l’âme. Cette vision-là de l’alchimie est complètement fausse.
    Je ne veux pas dire que ce soit une erreur, car il faut bien commencer quelque part, il faut bien commencer par se faire des idées à propos des choses. Disons simplement que la démarche ne permet pas d’aller aussi vite que si l’individu connaissait véritablement la signification de l’alchimie.

    Pour connaître la signification de l’alchimie, il faut savoir ce qu’est l’involution. L’involution c’est donc toute cette partie de la vie cosmique d’un être, où il va construire sa matière, vivifier sa matière. C’est ce qui correspond en religion à la purification. On remarque en religion, que chaque fois que l’on voudra faire une démarche, que l’on voudra justement entrer dans les ordres, il y aura toujours un temps de purification, plusieurs années où l’individu va purifier son corps, purifier son esprit, purifier sa matière.

    Ceci ne veut pas dire que l’individu qui entre en religion est un être impur, par déformation, par oubli de la constitution occulte de l’homme, par oubli des secrets ésotériques. C’est ce qu’ensuite le commun des mortels a cru, et le curé lui-même, le curé de la paroisse croit cette chose, parce qu’il ne sait plus ce qu’est l’homme.

    Or l’homme n’est pas un être déchu. Lorsque l’on pense à la matière, l’ésotériste pense souvent à l’ange qui est tombé dans la matière, parce qu’il ne méritait plus l’Éden. Le religieux pense souvent à Adam et Ève qui ont péché et qui ont entraîné toute l’humanité dans cette déchéance. L’homme n’est ni un être impur, ni un être de déchéance, ni un ange qui a failli, ni un ange qui est tombé, ni une particule de la vie cosmique qui a oublié sa divinité.

    S’il y a oubli et cela est vrai, ce n’est pas par chute, ce n’est pas parce que l’individu a démérité, c’est parce que la particule de conscience que vous êtes aujourd’hui, n’est que la particule de conscience de la matière, car c’est la matière qui est à développer ici et maintenant sur le plan physique de la terre.

    Autrement dit la particule conscience, appelée personnalité a le devoir de construire le véhicule pour accueillir l’esprit, pour accueillir la monade. Et ainsi au jour des noces alchimiques, comme il est écrit dans certaines œuvres, ou encore au jour du mariage, au jour de l’alliance, ce qui se passe c’est tout simplement l’âme qui vient prendre ses feux. Car ce qu’offre la personnalité, ce qu’offre la construction que permet la personnalité, ce sont les feux, c’est-à-dire les sept chakras redevenus un seul, soit le chakra coronal celui qui est en haut de la tête.

    À quoi servent ces feux ?
    Que fait la monade avec ces feux ?
    Pourquoi est-ce qu’ils sont si primordiaux qu’il faille pour cela descendre dans la matière ?

    Parce que ces feux ne sont issus et ne peuvent avoir lieu et maturité que dans la matière. Ces feux sont en quelque sorte la vitalité de l’âme. Il y a la conscience de l’âme c’est un fait, c’est votre esprit, c’est votre nature originelle en quelque sorte, c’est la béatitude, c’est la plénitude, c’est l’éternité, c’est l’esprit en extension dans l’espace.

    Mais il faut que l’esprit aille chercher une vitalité, il ne peut pas rester comme cela dans cette zone et cet état de plénitude, où il n’y a qu’inaction. Il a le devoir, car tel est son principe intérieur, de devenir actif. Pourquoi ?

    Parce que tout simplement, l’énergie première de l’univers, c’est l’énergie de l’action, c’est l’énergie du pouvoir, soit le rayon Un, comme certains disciples peuvent savoir par certains écrits sacrés.

    Le rayon Un, soit le rayon de la volonté et du pouvoir, c’est l’énergie qui sous-tend tout l’univers, qui sous-tend l’essence même de la vie. Donc l’esprit n’a même pas le choix. D’ailleurs, ce n’est pas une question de choix, l’esprit doit devenir essentiellement actif s’il veut rester esprit. Et cette possibilité d’action, il va la chercher par l’intermédiaire des feux, feux qui sont formés par l’incarnation, par le passage dans la matière.

    Pourquoi par le passage dans la matière ?

    Pour ceux qui peuvent comprendre ces zones-là de l’ésotérisme, cette conscience neptunienne doit devenir une conscience d’abord saturnienne. C’est-à-dire quelqu’un qui va pouvoir s’individualiser, et pour devenir une conscience saturnienne c’est-à-dire pleinement individuelle, pleinement active, complètement maîtresse d’elle-même, il va lui falloir faire un passage par le physique.

    Un temps la lune représentait ce plan physique et c’est pour cela que la lune est restée très importante dans la vie cosmique actuelle, même si elle est passée au stade d’une vie beaucoup plus éthérée et que l’on fait rapport à elle chaque fois qu’il s’agit de traiter de l’inconscient ou du subconscient.

    En fait, à l’heure actuelle, si l’on en parle en tant que matière subjective, la lune représente le capital éthérique des anciennes civilisations. Autrement dit, le capital éthérique, le corps éthérique avec lequel d’autres civilisations ont vécu lorsqu’elles étaient en pleine vitalité, en plein fleurissement sur la lune elle-même, lorsque la lune était choisie pour être le lieu de l’accomplissement spirituel.

    On ne peut pas se dégager des planètes, donc on ne peut pas passer d’une planète à une autre, sans encore vivre quelque temps avec le réservoir énergétique de la planète où précédemment il y a eu une civilisation. Pourquoi ?

    Parce que les civilisations se transportent d’une planète à une autre. Ce qui fait que les peuples qui sont venus remettre en mouvement leur vie, leur civilisation sur la terre, parce qu’ils n’avaient pas pu terminer leur évolution sur la lune, devaient rester dans un conditionnement vibratoire éthérique auxquels ils étaient habitués. Ce qui fait que la lune a dû rester dans la banlieue, si je puis dire, de la terre et reste plus précisément dans le corps éthérique de la terre.

    Car si par exemple il avait fallu une présence physique de la lune, la lune aurait rejoint la terre, elle se serait intégrée à la terre, et à l’heure actuelle l’on ne verrait pas de lune dans le ciel. Mais ce qui compte avant tout, c’est la note vibratoire éthérique. Alors la lune reste à une distance, qui a été estimée par les sages, pour ne devoir envoyer qu’un rayonnement, une vibration éthérique, d’où en même temps sa grande capacité à jouer et à influencer le corps astral des individus non évolués, et le subconscient et l’inconscient de l’humanité en général.

    Le subconscient et l’inconscient sont énormément liés à la qualité éthérique d’un individu. C’est-à-dire que si l’on veut en fait purifier l’inconscient et subconscient d’un individu, il va falloir immanquablement en passer par la purification de ces particules éthériques. Si l’on ne purifie pas le corps éthérique, on n’arrive pas à nettoyer le subconscient de l’individu.

    C’est pour cela qu’à un certain degré de son évolution, le disciple ne possède plus de corps éthérique. Il se recharge dans le corps éthérique planétaire, du logos planétaire lui-même. En même temps, il récupère par là un avantage immense, qui est l’éternelle jeunesse, ce que chacun ambitionne, ne plus mourir.

    Mais en fait, ce n’est pas l’immortalité qui est acquise, c’est tout simplement l’arrêt des dégénérescences des cellules, soit le vieillissement qui est stoppé. La mort peut toujours arriver. Ce n’est pas l’immortalité qui est conquise, mais le corps ne peut plus être épuisé et ceci se passe au-delà de la cinquième initiation majeure.

    Donc une fois que l’individu a acquis le pouvoir du Maître, à partir de ce moment-là, il puise son corps éthérique dans le corps éthérique du logos planétaire, qui lui bien sûr a un corps éthérique éternel, éternel en vitalité, en grandeur, en blancheur, en pureté etc. Mais son corps éthérique personnel a disparu, il a été fondu. De même, le corps astral disparaît complètement et non pas pour être intégré au corps astral supérieur, d’une entité supérieure, mais il disparaît purement et simplement.

    Ce qui fait, que pour un être ayant dépassé la cinquième initiation majeure, il ne peut plus y avoir, plus jamais de référence quelconque au monde astral, au corps astral ou à la vitalité que représente le plan astral. Chaque fois qu’il voudra redescendre sur un plan physique, pour faire même une incarnation, pour s’approcher de l’humanité, il va donc utiliser une autre voie d’involution, car pour lui, il s’agira bien d’une involution à ce moment-là.

    Il ne descendra pas classiquement depuis son stade de conscience en passant toutes les zones subalternes et arriver sur le plan physique. Non, il va descendre directement de son plan jusque sur le plan physique. Pour lui bien sûr il y aura des étapes. C’est ainsi, que de son entité totale, il n’y a peut-être que les dix pour cent qui s’expriment sur un plan physique. Le pourcentage restant ne va pas être retenu dans les zones de l’univers, que l’on peut appeler l’astral, l’éthérique, mental etc. Il va simplement laisser la majeure partie de son être sur son plan monadique.

    Christ n’avait pas besoin d’incorporer Jésus, le Christ n’avait pas besoin de s’incarner dans Jésus. Sa seule particule mentale projetée au niveau des atomes du corps du disciple qu’était Jésus, suffisait à monopoliser complètement tous les circuits d’expressions que représentait le corps de Jésus. Que ce soit la voix, le cœur, les chakras, son intelligence, son magnétisme, cela suffisait.

    Dans l’homme existe un siège, et un tout petit siège qui permet de contrôler absolument toute sa vitalité, tous ses circuits d’expressions, et même la diffusion et le rayonnement de son âme, c’est la glande pinéale.

    En fait, la partie de vous qui est incarnée, ne s’incarne pas jusqu’au bout des doigts, ne s’incarne pas dans tous vos vaisseaux sanguins, dans tous vos muscles. Cette particule de l’esprit, cette particule qu’est votre esprit, va se loger en tant que particule mentale au niveau de la glande pinéale et dans un siège précis qui se trouve dans le chakra du cœur. En étant dans ces deux points, dans ces deux sièges, l’âme arrive à contrôler parfaitement sa personnalité.

    Lorsque je dis contrôler parfaitement, je ne veux pas dire qu’elle aura un ascendant sur la personnalité, mais elle saura entrer en communication parfaite avec sa personnalité, pour retirer toutes les expériences de la personnalité, fusionner avec sa matière, ressentir l’extérieur et vivre en fait sa matière.

    Donc il est facile lorsqu’un Maître descend, lorsqu’il veut prendre un disciple, il lui est facile d’envoyer une de ses particules mentales pour posséder entièrement son disciple, car il suffit pour cela qu’il siège dans la glande pinéale et la chose est faite, l’alchimie arrive.

    De la même manière, lorsque l’initié dans le sens inverse, veut opérer une alliance, veut opérer le mariage alchimique avec son âme, il suffit qu’il concentre sa conscience au niveau de sa glande pinéale et qu’il situe complètement l’ardeur et le rayonnement de ses divers feux, au niveau et en convergence sur la glande pinéale.

    Ce qui ne veut pas dire que demain pour être évolué, pour être initié, tout le monde va s’installer sur des planches pour alimenter la glande pinéale en oxygène, en circulation du sang, en vibration et en énergie.

    Cela ne veut pas dire que dès demain il va falloir, chercher dans les enseignements de hatha yoga, les exercices respiratoires qui font envoyer l’énergie à la pinéale. Il ne sert à rien de faire les choses artificiellement. Je ne dis pas non plus qu’il faut s’asseoir léthargiquement et attendre que la chose se fasse.

    Naturellement la chose ne se fera pas, il faut toujours qu’il y ait ce principe premier qui sous-tend l’univers et qui a créé l’univers, il faut toujours qu’il y ait quelque part à quelque degré que ce soit la volonté de l’âme. Donc le premier moteur de l’évolution, ce n’est pas la voie que vous allez choisir et je reviens à la question qui a été posée.

    Ce n’est pas la voie que vous aurez choisie, ce n’est pas le Maître que vous allez prier, ce n’est pas le gourou X, Y, ou Z, que vous allez rencontrer, après lequel vous courez, c’est tout simplement la volonté que vous aurez en vous, de vouloir être un initié. La volonté que vous aurez de tout mettre en œuvre, pour être cet initié et faire les sacrifices pour le devenir. Aucun Maître ne va pouvoir remplacer ce capital d’énergie que représente la volonté. Et je dirais même qu’aucun Maître ne peut agir sur aucun disciple, si le disciple n’a pas en lui ce capital d’énergie qu’est la volonté, et s’il ne sait pas le manifester.

    Et c’est pour cela dans votre texte sacré, le livre que l’on connaît si bien en occident qui s’appelle la bible aujourd’hui, autrefois elle portait un autre nom, dans son texte il est écrit : aide-toi et le ciel t’aidera.

    C’est dans cet esprit-là que la phrase a été rédigée par les Saints, les Sages de ce temps lointain, si en l’homme il n’y a pas la manifestation de ce rayon premier qui est l’essence même de la vie, qui est la raison de la vie.

    Réfléchissez bien à ce mot qui est la raison de la vie. En cette phrase il n’y a pas un grand mystère, je ne veux pas faire de mystère, mais il y a une clef, et celui qui saura bien méditer, bien réfléchir à cette phrase, comprendra exactement ce qu’est le rayon UN de l’univers. Ce qu’est la nature et le pouvoir de la volonté, la volonté de bien, la raison de la vie, la raison de l’existence.

    Lorsque je dis raison de la vie, ce n’est pas le pourquoi de la vie, c’est qu’en même un peu le sens de la vie, mais pas exactement comme l’esprit, le cerveau du mental concret pourrait l’imaginer.

    Ce qu’il faut donc comprendre par le mot sens, par le mot raison de la vie, c’est que, ce qui sous-tend l’univers, ce qui est à la base de l’univers, ce qui est au cœur de l’univers, ce qui est le feu de l’univers, c’est une grande raison.
    Une grande raison non pas édifiée et écrite comme un grand pourquoi, ou un grand parce que. Mais une grande raison qui dit JE SUIS. Il faut comprendre ce mot comme étant tout simplement présence, nécessité, pour que la présence s’articule.

    La raison c’est la présence de quoi ?

    La présence de celui qui est plus grand que vous, plus grand que nous, plus grand que celui qui est déjà grand au ciel, c’est-à-dire celui que l’on peut appeler pour ceux qui connaissent ces dénominations-là, le logos cosmique. Je ne veux pas parler de cela ce soir, ni aller trop loin dans cette explication, revenons-en à nos écoles ésotériques.

    Lorsque l’on comprend donc que l’essence de la vie elle-même est poussée par cette essence qu’est la raison, qu’est la présence, qu’est la volonté de bien, la volonté du pouvoir, on comprend donc que la base même de tous les temples quelles que soient leurs tendances, leurs religions, leurs rayons, la tendance première du temple c’est le rayon UN, c’est la volonté d’être, la volonté d’exister, la volonté d’initier.

    Lorsqu’un disciple entre dans un de ces temples, ou lorsqu’il fait une démarche auprès d’un Maître, ou auprès d’un guide ou d’un monastère quelconque, la première position qui doit être éclaircie en lui c’est sa volonté.
    Est-ce que j’y vais par volonté ?

    Le disciple doit être clair en lui, savoir s’il est en train d’évoluer, s’il fait cet acte par recherche, par quête, par aspiration, ou bien s’il est pris dans le flot de la vie, le flot qui justement le pousse vers une multitude de curiosités, ou simplement si c’est l’inspiration qui vient et qui anime tous les êtres, mais qui n’arrive pas encore exactement à articuler, à comprendre exactement l’appel.

    Il faut que cela soit clair en lui, il faut qu’il ressente l’appel et quelle que soit sa détermination, le temple qui est pour lui viendra vers lui. Il n’aura pas à aller vers le temple. C’est une erreur que fait le disciple occidental de croire qu’il doit se précipiter au pied d’un Maître, qu’il doit courir après un Maître, qu’il doit chercher son Maître, qu’il doit chercher sa voie, qu’il doit chercher son livre, qu’il doit chercher le Pape ou je ne sais quoi d’autres.

    Vous n’avez pas à chercher, vous n’avez qu’à vous déterminer. Si vous êtes déterminés, la chose a déjà été créée pour vous, parce que vous n’êtes pas unique dans l’univers, vous existez à des millions, des millions d’exemplaires. Donc nécessairement la réponse à votre étape d’évolution existe déjà puisque vous êtes des millions. Ce qu’il faut donc, c’est vous déterminer afin de rencontrer ce qui a été créé par le Maître, pour que vous franchissiez cette étape d’évolution.

    Pourquoi vous déterminer ?

    Ce n’est parce que le Maître ne veut que des disciples déterminés, qui savent exactement ce qu’ils veulent. Ce n’est pas un tri qui est fait entre les bons et les mauvais, entre ceux qui sont certains, ceux qui ne le sont pas, ceux qui sont mous, ceux qui sont tendres, ceux qui sont ceci, ou cela, pas du tout ce n’est pas un tri. C’est simplement parce que l’évolution n’a pas lieu exactement de la manière que l’on croit.

    L’évolution ne se passe pas avec un regard incessant du Maître sur l’humanité. Il est vrai que le Maître envoie sans arrêt, nuit et jour, tous les jours de l’année et toutes les années d’un millénaire, il envoie sans arrêt ses énergies, les énergies de son cœur, les énergies de sa tête pour faire évoluer les hommes. Par contre il ne cherche pas parmi les hommes un disciple ou un futur disciple, ce n’est pas son rôle, ce n’est pas sa fonction et ce n’est pas non plus de cette manière-là que la sélection a lieu. Ce n’est pas le Maître qui descend et qui regarde où est-ce qu’il est appelé, et où est-ce qu’il y a un rejeton à initier, c’est tout le contraire qui se passe.

    Étant donné que l’univers est une sorte d’aquarium où il existe des paliers de décompression, celui qui est arrivé en haut ne redescend pas en bas chercher la petite crevette pour en faire un homard. C’est au contraire la petite crevette qui doit monter d’un palier et ainsi avec le mot magique, avec la baguette magique, le Maître en fait un gros homard, à ce moment-là cela a lieu. Mais en attendant la petite crevette devra comprendre, devra faire l’effort, mais une fois que cela est compris il n’y a pas d’effort à faire.

    L’effort ne réside que dans cet endroit spécial où se trouve l’incompréhension. Le sacrifice, le sens des ascèses ne se résout qu’à cela, le sacrifice n’existe que dans l’endroit où l’individu pense qu’il est attaché.

    Alors pour se détacher, il pense qu’il va devoir se sacrifier. Mais ce sacrifice-là, ce sens-là du sacrifice n’existe que dans cet espace de sa vie où il croit qu’il est attaché et où il participe à l’attachement.

    Sitôt qu’il comprend la nature de la chose à laquelle il est attaché et la nature de la chose qui est au-dessus de l’attachement, que l’on imagine le divin ou je ne sais qui d’autre, il n’y a plus cet espace et le sacrifice lui-même n’existe plus.

    Alors automatiquement il laisse tomber la chose. Pour lui il n’y a plus de difficulté à se transformer, simplement il se renouvelle. Il ne se sacrifie plus. Autrement dit, il ne se pend plus, pour faire allusion aussi aux cartes du tarot, il n’a plus besoin de se pendre, il fauche tout simplement.

    Donc au lieu d’être pendu, au lieu d’endurer sa mort, sa mort est brève, elle dure le temps d’un coup de faux. Il se retrouve sur un chariot et il tient fermement les deux rênes, soit ses deux énergies, la noire, la blanche, le positif, le négatif. Sa matière hisse l’énergie de sa monade et il trouve le chemin tracé vers le soleil, vers le monde, il n’y a plus de problème pour lui.

    L’individu doit comprendre, qu’à la base de tout mouvement réel et authentique, de toute démarche d’un initié ou d’un aspirant vers un Maître, c’est la volonté.
    Une âme sait qu’elle est une âme et elle ne se laissera plus entraver par la personnalité. C’est donc une volonté complètement différente. Ce n’est pas la volonté de la personnalité qui dit : demain je veux être un initié, demain je vais faire telle alchimie, demain je vais sortir telle formule magique, demain je vais opérer telle et telle chose pour être quelqu’un qui va mériter, pour rencontrer le Maître, de recevoir les noces.

    Non cette détermination doit être vécue au niveau de l’âme. C’est pour cela qu’en même temps, cette volonté ne peut-être connue que par l’initié, celui qui a au moins atteint la troisième initiation majeure. Ce qui ne veut pas dire que tous ceux qui sont avant ne la connaîtront jamais. Absolument pas, car il y a tout au cours de l’évolution la possibilité de connaître une parcelle chaque fois plus grande de cette volonté qui est la grande raison de l’existence. De connaître la grande raison de la présence et pas simplement la présence du logos, mais aussi votre présence à vous, celle de votre âme.

    C’est donc l’âme qui descend et qui dit : Je veux, je suis là et je veux mon existence et je la prends. À partir de ce moment-là, lorsque cette note a vibré dans le disciple, le Maître vient immédiatement, il ne se passe pas un jour, il ne se passe pas une minute, pas une seconde, la relation est instantanée, le Maître apparaît.

    Pourquoi ?

    C’est un peu comme un nouveau né, lorsqu’il apparaît, la mère est présente, certes, puisqu’elle l’a porté, mais le père doit être-là, le premier à prendre son enfant, il devrait être là, il doit être-là. Parce que l’enfant doit pouvoir recevoir les énergies qui sont incarnées et qui sont colportées par le père, donc par l’être masculin.

    Il est regrettable à l’heure actuelle que les enfants naissent complètement sans la présence du père. Car même s’il y a présence masculine par l’accoucheur, l’accoucheur n’étant pas nécessairement le père, il ne transmettra pas cette énergie initiatique dans la vie de l’enfant, énergie transportée par l’amour et qui dit à son fils : tu es là, je suis ton père, tu es mon fils.

    Par cette énergie, par cette reconnaissance, se transporte à ce moment-là en faible dosage, en faible vibration, une énergie égale à l’énergie qui est transmise au moment de l’initiation, où le fils est reconnu. Donc dès que l’initié naît, dès que cette grande volonté de bien l’a envahi, dès qu’il est un nouvel enfant en quelque sorte et qu’il naît à la vie cosmique, son père est là tout de suite et il lui dit : je suis ton père et tu es mon fils. Et main dans la main pendant un certain temps, jusqu’à ce que ce nouveau fils soit lui-même devenu un père, ils feront un bout de chemin ensembles.

    Et non pas dans le sens que croient les hommes, d’une obéissance absolue, d’une soumission qui ressemblerait à de l’esclavage, où l’initié, où le fils s’agenouille devant son père et accepte tous les châtiments et tous les ordres. Non, pas du tout. C’est pour cela qu’à l’heure actuelle, la vision du Maître est complètement fausse dans la plupart des esprits humains.

    Au contraire, le fils va essayer d’imiter le père, car c’est le but du père de faire de son fils un futur père. Donc le père ne va pas soumettre son fils, il va au contraire lui permettre, lui enseigner, lui apprendre, à incorporer, à s’aligner avec de plus en plus de liberté, avec de plus en plus de grandeur et de pouvoir.

    Donc la relation qui existe entre un initié et son Maître n’est pas du tout la relation d’un Maître à son esclave, mais au contraire d’un Maître à un futur Maître, qu’il est en train de former. C’est pour cela que la relation du Maître et du disciple doit être complètement révisée dans l’esprit de la plupart des gens. Sinon, ils ne se mettent pas dans la position juste où ils vont être capables de rencontrer le Maître.

    Or, ce qui intéresse le Maître, c’est de rencontrer un autre être qui sera capable de devenir un Maître. Il ne se déplace que pour cela, que pour former un futur Maître. Il ne se déplace pas pour être adoré, pour être aimé, pour être prié, pour être divinisé, pour qu’on construise des statues, pour qu’on lui construise des églises, des temples, des mosquées, ou qu’on fasse de lui des peintures. Il ne se déplace que pour cela. Il se déplace que s’il voit qu’il peut faire d’un être un futur Maître.

    C’est pour cela que le disciple doit absolument essayer, aussitôt que possible, d’imiter le Maître. Non pas, avec son ego de petit terrien et de petit être humain, pour devenir suffisant et se comparer à un Maître, se croire un Maître. Non pas du tout. Mais simplement pour commencer quelque part un réel travail, un réel travail de renoncement, de sacrifice, d’ascèse, d’embellissement et de libération.

    Celui qui dès demain matin se lève en disant : Je décide d’être un Maître, je vais imiter le Maître, et dès demain, il envahit la maison, le foyer, le travail avec de l’autorité. Cela n’a rien à voir avec le Maître, car le Maître n’est pas autoritaire. Le Maître est un enseignant, il manifeste donc par là, une énergie primordiale qu’est l’amour avant tout.

    Car l’enseignement est véhiculé comme le sang l’est par la veine, l’enseignement est véhiculé par la vibration qu’est l’amour, il n’y a pas d’autre énergie qui véhicule l’enseignement. Ce n’est pas l’autorité, c’est l’amour qui enseigne, ce n’est pas l’autorité, c’est l’amour qui donne exemple et qui démontre.

    Donc être plein de suffisance et d’autorité n’a jamais signé l’état du Maître. Au contraire le disciple doit être profondément entré dans l’abnégation, profondément entré dans l’intériorisation, la modestie même, pour découvrir ce qu’est la véritable autorité et comprendre que l’autorité n’est pas à être exercée sur les autres, mais qu’il est le premier sujet sur lequel il doit l’exercer.

    Ainsi s’il exerce l’autorité sur lui-même, elle va rayonner sur les autres. Il n’a pas besoin de crier pour dire je veux ceci, je veux cela. La volonté étant inscrite et installée en lui, en disant une seule parole l’autre exécutera. Parce que sa parole à ce moment-là devient une sorte de mantra.

    C’est-à-dire que lorsqu’une réalité, lorsqu’une vérité est éveillée à l’intérieur d’un être, lorsqu’il l’a vivifiée, lorsqu’il en a fait une qualité authentique, il n’a plus qu’à penser et la chose à lieu. C’est-à-dire que l’homme qui est devenu une véritable autorité, de façon intérieure, de façon spirituelle de par son âme, il n’a plus besoin de s’affirmer par la force, il n’a qu’à regarder et dire même à voix basse, automatiquement la chose est faite par les individus, parce que l’individu ne sait pas contrarier la vibration qui vient sur lui à ce moment-là.

    De la même manière pour l’amour, pour le pouvoir. Sitôt que la chose est devenue une réalité en l’individu, cela devient en même temps une réalité à l’extérieur, et par la pensée, l’initié matérialise pratiquement ce qui est à l’intérieur de lui.

    Donc qu’elle est la démarche que doit suivre un disciple pour rencontrer le Maître ? Car la question qui a été posée ne servirait à rien si l’on ne répondait pas à celle-là d’abord. Qu’elle démarche doit suivre un disciple pour rencontrer son Maître ?

    Quel que soit le rayon auquel vous appartenez, qu’elle que soit la voie qui s’ouvre vers vous, qu’elles que soient les voies que vous connaissez, dont vous avez entendu parler, il ne vous appartient pas de choisir, car avec votre ego, votre personnalité, vous ne pourrez pas forcément faire le choix. Vous ferez un choix temporel, vous ne ferez pas un choix qui prend en considération les besoins de l’évolution de votre âme.

    Ce qu’il faut donc, c’est vous mettre dans la disposition juste, pour qu’il y ait une relation véritable avec le Maître et ainsi, le Maître vous envoie la voie qu’il vous faut. Vous n’avez pas besoin de la chercher, vous n’avez pas besoin de vous dire : je dois être informé. Si je ne me tiens pas informé de tout ce qu’il y a lieu dans le monde, si je ne vais pas à tous ces séminaires, si je ne m’abonne pas à toutes ces revues, je ne saurai pas ce qui se passe et je risque de rater l’occasion. Non.

    L’illumination, le gourou, n’est pas un train qui passe en rase campagne une fois tous les six mois et si vous n’êtes pas là avec votre tente plantée dans la brousse, vous allez rater le train. Non ça ne se passe pas comme cela. Il y a un train qui passe pour chaque individu, à l’heure qui concerne chaque individu. Personne n’est perdu sur la planète.

    Par contre, il y a des êtres qui s’isolent, cela oui. Ils croient ainsi que le train passe pour les autres et jamais pour lui et que le gourou viendra toujours pour son voisin, qu’il va se manifester à son ami, qu’il va se manifester à l’autre, mais jamais à lui. Mais la raison n’est pas dans le fait que l’autre aura su au bon moment lire la revue une telle qui signalait le passage du gourou x. La raison n’est pas dans le fait que l’autre aura su aller aux Indes ou au Japon, je ne sais trop où, et où il aura rencontré le gourou qui pourra l’initier.
    La raison est que lui, avec sa personnalité, dans sa personnalité, il s’est isolé par une fausse démarche. Ainsi la communication ne peut pas avoir lieu avec le Maître qui depuis l’origine lui est destiné.

    Vous n’avez pas à vous soucier des chemins qui mènent à Dieu. Souciez-vous de ce que vous, vous présentez à Dieu et tous les chemins s’ouvrent dès que vous vous présentez telle que vous devez vous présenter. L’homme n’est pas perdu sur une terre sans boussole pour pouvoir s’orienter. La boussole il l’a ,c’est l’esprit. Ces jambes il les a pour marcher, pas pour choisir d’aller à droite ou d’aller à gauche. Ne jamais remplacer la boussole qu’est l’esprit. Sur la terre existe plusieurs portes pour aller vers Dieu, pour aller vers la hiérarchie, vers les Maîtres ou la sainteté. Le seul passage c’est l’esprit.

    Qu’est ce qu’il faut donc faire pour que l’esprit, seule boussole, vous amène à Dieu ?

    Comme je l’ai déjà dit des milliers de fois, il faut écouter la parole des Maîtres et il faut faire selon la parole des Maîtres, selon la parole des anciens, je préfère ce terme. Que vous disent les anciens, ils vous disent de ne pas médire votre voisin, ils vous disent lorsque l’on fait du mal rendez-le par un bien. Ils vous disent ne nourrissez pas de haine et au contraire donnez de l’amour, donnez du secours, donnez de la tendresse, donnez un peu de votre préoccupation.

    Ils disent aussi : Entrez dans votre chambre pour prier votre Dieu, ou bien intériorisez votre conscience et méditez sur votre moi éternel. Mais les hommes n’écoutent pas tous ces conseils, car en eux-mêmes ces conseils semblent être des énigmes. L’homme dit : Je préfère jouer aux chasseurs pour trouver mon gourou. Je prends l’avion, la voiture, je prends les livres, les revues, je vais dans les séminaires et je finirais bien par trouver celui qui est mon Maître.

    Erreur, car le Maître ne se cherche pas, ne se trouve pas de cette manière. Le Maître est déjà en vous, de la même manière que l’oxygène. L’air est déjà présent dans vos poumons lorsque vous respirez. Il est en vous, il fait parti de vous, il est l’essence de votre vie, il respire avec vous, il émane hors de vous.

    Ce qu’il faut donc, c’est dissocier tout ce qui n’est pas lui, vous positionner dans l’attitude où seulement ce qui est lui va pouvoir apparaître et ceci demande une grande ascèse. Lorsque je parle d’ascèse, je parle du point de vue de celui qui commence le chemin. Car en fait, lorsque l’on regarde le chemin, lorsque l’on est arrivé, on s’aperçoit qu’il n’y avait pas d’ascèse, qu’il n’y avait pas besoin d’ascèse, qu’il n’y avait pas besoin de souffrance, qu’il n’y avait pas besoin de sacrifice, il suffisait de comprendre.

    Aucun Maître ne prendra un disciple s’il n’est pas suffisamment instruit, et lorsque je parle d’instruction, je ne parle pas de connaissance mentale stockée dans le cerveau. Je parle d’une démarche de l’esprit pour s’intéresser, pour se subtiliser chaque fois au contact d’idées de plus en plus divines, de plus en plus éthérées.

    Ce qui manque le plus à l’occident, ce n’est pas la force, car l’occident déborde de force. L’occident a un immense pouvoir, encore plus que n’importe quelle civilisation auparavant.

    Pourquoi ?

    Parce qu’en occident il y a eu jusqu’à présent une lignée fantastique de Maîtres, qui ont su garder très vive la flamme de l’initiation et le flambeau du pouvoir. C’est-à-dire que dans chaque temple, même dans l’église, il existe des mots de pouvoir, et ces mots de pouvoir donnés aux hommes permettent de faire n’importe quelle œuvre alchimique, permettent à l’initié non seulement de rencontrer les Dieux, mais aussi les anges et en plus de créer le règne des anges sur la terre, comme de détruire aussi selon les ordres qui sont donnés.

    Ces mots de pouvoir sont détenus par chacun des temples qui ont été en fonction à des moments donnés sur la terre et en occident plus précisément pendant sept civilisations. Donc il n’y a jamais eu autant de mots de pouvoir donnés à l’humanité, que pendant cette période-ci. Donc à l’heure actuelle, le pouvoir est réel en occident. Ce qui manque c’est la philosophie, c’est la sagesse.

    C’est pour cela, que ce qui viendra avec force, ici et maintenant à l’ouverture du nouvel âge, ce n’est pas l’amour. Tout le monde attend l’amour, parce que tout le monde a des problèmes de famille, tout le monde a des problèmes de cœur, alors tout le monde pense soit au Christ, soit à Métreya, soit à Bouddha, en pensant que l’amour viendra enfin réparer les plaies des hommes, combler la peur des hommes et le manque d’amour des hommes.

    Mais ce n’est pas l’amour qui viendra, l’amour est déjà venu, il y a deux mille ans, il a été incarné par l’initié qu’était Jésus adombré par le Christ. C’était la révélation de l’amour et lui-même l’a dit : je vous apporte un commandement nouveau, aimez-vous les uns les autres. Ce qui va venir maintenant est un commandement tout à fait nouveau aussi. C’est celui de la force utilisant la raison, donc le pouvoir utilisant la sagesse pour s’établir.

    Et pour ceux qui connaissent assez bien les relations alchimiques qu’il y a entre l’univers et la terre, l’univers et l’humanité, le rayon sept qui est en approche va être renforcé par le rayon un. On a souvent associé au rayon UN uniquement la force, mais en fait comme je l’ai dit tout à l’heure, c’est la raison de la présence et lorsque je dis raison de la présence, c’est donc aussi le but de la présence.

    Donc la sagesse avec la baguette du pouvoir, amène un nouveau monde. La force sans la sagesse, n’amène pas de monde du tout. Il y aurait simplement un grand gouffre dans lequel l’humanité tomberait.

    Ce qui doit donc venir maintenant de plus en plus, c’est une forme de philosophie. On parlera de la religion du nouveau monde comme étant plutôt une nouvelle philosophie, et au lieu de religion on emploiera le mot ésotérisme, un ésotérisme universel.

    C’est-à-dire que sera donné à l’humanité, comme cela a déjà été donné, mais sera donné sous une forme différente, la science pour comprendre l’univers, pour comprendre la constitution de l’homme, la constitution occulte et sa réalité. Plus besoin de religion donc à partir de ce moment-là, il existe tout simplement une science. Puis on réveillera les mots de pouvoir qui sont contenus dans les arches de tous les temples qui ont été en activité jusqu’à présent, et ainsi l’alliance aura lieu.

    C’est-à-dire que le passé rejoint l’avenir et un présent existe. L’avenir c’est cette science, le passé c’est le mot du pouvoir et lorsqu’on les rejoint, un présent existe, l’homme nouveau peut naître.

    Il ne faut pas vous inquiéter de ce que sera le nouveau monde, il faut simplement penser qu’il est de votre responsabilité de le construire. Il ne faut pas vous poser des questions à propos de ce qu’il sera, de ce qu’il y aura, comment l’on s’habillera, qu’est ce que l’on pensera, de quoi l’on se nourrira, quel type de temple existera, quelle forme auront les bâtiments. Il faut le bâtir ici et maintenant, car ce que vous allez bâtir aujourd’hui existera après demain.

    Autrement dit, c’est vous qui allez construire le nouveau monde, vous, vous-même qui vous demandez ce que sera le nouveau monde, c’est vous qui allez le bâtir. Donc le nouveau monde de demain dépend de votre vision. Donc ne vous demandez pas ce qu’il sera. Dites-vous il sera ce que je suis, il sera ce que je fais pour lui et ce que je fais de lui.

    À partir de ce moment-là, investissez toutes vos forces dans l’accomplissement de cette forme. Ainsi, toutes les voies auxquelles l’homme croit, toutes les voies face auxquelles il se trouve parfois perdu, vont se réunir en une seule et il y aura simplement le gouvernement de la terre. Soit le resplendissement de ce que certains disciples appellent aussi la présence de Shamballa sur la terre.

    À l’heure actuelle c’est du temps perdu pour le disciple que de chercher la voie X, la voix Y, la voie Z. 
    Quelle est ma voie ? quel est mon Maître ?

    C’est du temps perdu, de l’énergie mentale perdue, car ce qu’il doit venir est de toute façon une unité, c’est le gouvernement de Shamballa. Donc autant commencer tout de suite ici et maintenant à vibrer selon le modèle de demain, qui n’est pas tout à fait de demain d’ailleurs. Car il y a de demain que pour ceux qui appartiennent à hier, il n’est pas de demain pour ceux qui sont déjà en fait dans la vibration.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Question
    Dans une famille il y a quatre non voyants, pourriez-vous nous dire s’il existe, dans ces cas-là, une hérédité ou un karma familial. Quelle mission peut avoir un non voyant par rapport à son entourage, aux gens qu’il rencontre. Qu’attend-on de lui plus particulièrement dans cette incarnation ? A-t-il la possibilité d’épurer son karma et de guérir en retour sa cécité, ou toute autre affection physique grave, ou est-ce impossible ?

    Comme je l’ai dit tout à l’heure, l’homme ne vit pas pour lui-même séparé des autres. Les hommes vivent les uns pour les autres, et lorsqu’une défaillance s’inscrit dans une lignée génétique, dans un code génétique, ce n’est pas parce qu’il faut créer cette lignée génétique-là, pour que les âmes ayant failli, puissent rencontrer les corps qui leur permettront d’épurer le karma. C’est tout simplement, et à un niveau beaucoup plus abstrait, dans une dimension beaucoup plus large, la matière qui doit être purifiée.

    Pour purifier la matière, les âmes acceptent tous les problèmes, ce que l’individu ne sait plus lorsqu’il se trouve dans son corps. Il ne sait plus qu’il a accepté de purifier la matière, de purifier le corps du monde, de purifier le corps de l’humanité. Alors, ayant oublié, il se demande de quel mal il est frappé.

     Il existe davantage de karma collectif que de karma individuel. Non pas parce que l’homme vit uniquement d’après la loi de la collectivité, comme je viens de le dire, mais parce que si un homme fait une erreur, des millions d’autres hommes font la même erreur, et c’est à cause de cela qu’il y a correspondance. C’est à cause de cela qu’une donnée peut devenir un code génétique et s’exprimer sur toute une génération ou toute une famille.

    Le karma collectif, ou, disons la purification collective, est quelque chose qui s’opère de façon beaucoup plus magistrale que la purification individuelle. Si l’homme n’avait que la purification individuelle il serait déjà libéré. Seulement on ne vit pas égoïstement sur sa petite planète. On vit pour un être que l’on compose et qui s’appellera plus tard un logos, un être planétaire, un être cosmique. Chaque petite cellule doit découvrir cette responsabilité qu’elle assume sans problème, sans défaillance, quand elle demeure dans les plans invisibles, à l’état d’âme, mais dont elle perd cette connaissance lorsqu’elle tombe dans le plan physique. Chacun perd la connaissance de l’universalité que l’on compose.

    Un être cosmique qui s’incarne, va créer inévitablement des humanités et des formes diverses, depuis les minéraux, en passant par les poissons, les roses, les palmiers et les êtres humains et plus tard même les anges.

    En même temps qu’il crée ces choses qui paraissent extérieures et différentes de lui, ces choses ne sont pas différentes de lui. Vous ne pouvez pas dire de votre cellule, la cellule qui est sur votre doigt en ce moment, qu’elle n’est pas de vous, et elle ne peut pas dire qu’elle n’est pas vous-même. Cette cellule c’est vous et elle le sait aussi. C’est pour cela qu’elle a une intelligence et c’est pour cela qu’elle a un développement. Car de la même manière que les hommes assument le développement pour cet être cosmique qu’il compose, la cellule assume et assure le développement pour l’individualité que vous représentez.

    Dans le cheminement initiatique et le parcours de l’occultiste, ce phénomène est connu. C’est ce qui donne lieu à l’alchimie. L’occultiste essaie de dégager le pouvoir de sa matière, le pouvoir de sa cellule, pour que chacune de ses cellules soit un être réalisé comme lui-même peut l’être en disant « Je ». Il faut que chacune de ses cellules résonne du même « Je », de cette capacité à être auto consciente et puissante. Si vous comprenez exactement le rapport de votre conscience avec votre corps, votre cellule, vous comprenez exactement le rapport qui existe entre cet être cosmique, ce logos et vous-même.

    Il faut comprendre que toute la vie est représentée comme une succession d’emboîtements, comme des poupées russes, la plus petite s’emboîtant dans une plus grande, s’emboîtant dans une autre encore plus grande, jusqu’à ce qu’on en arrive à ne plus pouvoir mesurer la grandeur de la dernière poupée. C’est ce qui permet d’exister à la vérité qui dit que : « Tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut et tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ». Sinon il n’y aurait pas de relation entre le bas et le haut.

    Au niveau de votre vie individuelle, vous devez donc savoir qu’il existe cette même analogie entre vous et le logos qui est à naître, que vous êtes, que nous sommes nous tous, depuis le plus petit des êtres humains jusqu’au plus grand Maître, jusqu’au plus grand Bouddha.

    Lorsque l’on parle de la purification de cette matière, il faut s’attendre à ce que des âges, des décennies entières soient utilisées pour purifier cette matière, pour la dynamiser, pour la retrouver. Quand je dis retrouver, je parle du feu, de la puissance qui est dans la matière. Donc, pour retrouver cette puissance il faut supprimer tout ce qui empêche cette puissance de s’exercer.

    L’homme a le pouvoir, puisque l’intelligence lui a été donnée, d’accélérer toutes les purifications. Et c’est à cause de cela que sont nées des disciplines comme la médecine. Par la médecine l’homme a le pouvoir d’accélérer la purification de façon que les étapes, le partage du fardeau en quelque sorte soit plus court, pour qu’un individu ne vive pas le handicap, la difformité, toute sa vie. Cela, la médecine le découvrira, et cela, est son but, car c’est le pouvoir qui a été donné à l’homme. On peut l’appeler médecine, mais en fait c’est tout simplement l’intervention de l’homme dans la vie de l’homme.

    La médecine, la future médecine aura le pouvoir d’écourter ce moment de purification, d’intervenir dans sa matière. Par la recherche sur la génétique, les hommes découvriront dans les laboratoires qu’il existe une part de lumière et une part d’obscurité. Exactement comme cela existe dans l’univers, dans la création, dans l’instant de la création de la cellule.

    Quand je dis obscurité, je ne parle pas de l’antagoniste de la lumière, de la loge noire, ou du diable, ou de tout le contraire de la lumière. Lorsqu’il y a création, il y a explosion du feu, il y a extériorisation d’un feu qui vient d’un monde complètement invisible et non manifesté. Lorsqu’il se manifeste dans le territoire du manifesté, cette explosion crée un déchet. C’est inévitable. Même Dieu ne peut pas créer autrement et c’est pour cela qu’il s’incarne. C’est parce qu’il y a production de ce déchet qu’il faut éliminer par toutes sortes d’âges, par toutes sortes de civilisations, par un grand théâtre qui n’arrête pas de tourner, et à force de tourner, les impuretés se déposent sur les côtés et disparaissent. Il ne reste que le cœur qui est pur.

    Les généticiens vont donc découvrir qu’à la base, à l’instant de la formation de la vie existe déjà cette cohabitation entre une masse de lumière et une masse lourde de matière que l’on ne peut dissocier. C’est ce qu’on appelle véritablement la matière. C’est la poussière de l’univers. Et il faut du temps, aussi bien à la cellule, aussi bien à l’homme qui est la grande cellule du cosmos, ainsi qu’au logos, qui est la très grande cellule d’un autre logos, il faut du temps à toutes ces cellules pour écumer cette part de poussière, d’impureté. C’est pour cela que l’on pense à un mal originel, à une imperfection originelle. C’est vrai, mais c’est faux en même temps, parce que cette imperfection ne vient pas du fait que l’être est imparfait, elle vient de la production même de la vie.

    L’homme de demain concevra différemment Dieu, sa propre nature et l’univers. Et ceci viendra non pas par la religion, ou une nouvelle, pas plus que par l’ésotérisme, mais par la science, car c’est le rayon sur lequel nous comptons pour affranchir l’homme de ses limitations, l’homme de son impuissance ; la science, le rayon 5.

    Parce que si, dans un premier temps, c’est vrai, c’est un rayon qui intensifie la matérialité, le matérialisme, les idées concrètes, dans un second temps, c’est un rayon qui permet d’être d’une pure logique et d’un pur mental face aux données qui sont trouvées et expérimentées. Et cette pureté mentale ne peut être déclenchée qu’en présence ou par l’exercice du rayon 5.

    C’est pour cela qu’il est en activité à l’heure actuelle, parce que cela coïncide avec le moment, pour l’homme, de passer sur le plan mental. Sans avoir bien vécu le 5e rayon d’abord, l’homme ne pourrait pas passer sur le plan mental. Si l’homme n’avait pas la science concrète, quitte même à s’enfoncer dans trop de matérialisme, il ne saurait pas devenir un nouvel homme. Il resterait un être qui croit aux choses parce qu’il subodore les choses, comme cela s’est passé dans d’autres âges, dans certaines tribus qui vivent certes en grande harmonie avec la nature, avec même certains principes cosmiques, mais qui n’arrivent pas du tout, à comprendre ces principes, à les dominer, à s’en renforcer. Parce que simplement le mental n’est pas suffisamment présent en eux.

    Le mental ne peut être apporté que par le rayon 5. C’est la clef, c’est la charnière et c’est en même temps un rayon qui permet à l’homme de devenir un homme. C’est pour ça qu’il porte le chiffre 5. L’homme pose une tête sur ses quatre membres et il devient le 5. Il n’est plus deux bras qui travaillent, qui cherchent la nourriture et qui la prépare. Il n’est plus deux jambes qui marchent et qui vont à l’endroit des désirs. Il est un être, qui avec cette tête, contrôle son quaternaire et c’est complètement différent.

    L’homme de demain sera un homme qui comprendra Dieu, non pas comme une substance extérieure à lui-même, mais comme étant lui-même l’expression de Dieu. Il verra l’homme comme étant l’expression véritable de l’être cosmique et ainsi il n’aura plus besoin de religion, plus besoin de sociétés initiatiques, plus besoin d’écoles initiatiques. Tout deviendra par là même, sacré.

    À l’heure actuelle il existe des religions, des écoles initiatiques en abondance et toutes sortes de choses en grande abondance, si bien que les hommes ne savent plus que choisir, rien ne paraît sacré parce que l’homme fait toujours référence à l’extérieur. Tant qu’il n’aura pas compris réellement sa propre nature, il ne reconnaîtra rien comme étant sacré, même pas lui-même. Et c’est pour cela qu’il accepte de s’abîmer dans l’exercice de choses négatives comme les vices, comme la prostitution, comme la drogue, la méchanceté, comme l’abus de la violence, parce qu’il ne se considère pas comme sacré. Il ne se demande même pas ce qu’il est. Il n’est pas un homme en vérité.

    Donc, en ayant une vision nouvelle, la puissance d’intervention pour la purification de la race et de la matière va être renforcée, et par des moyens tout à fait naturels, tout à fait concrets et physiques, comme des nouvelles médecines. Ainsi, celui qui, malgré le grand mouvement, accuserait encore un « handicap » sera soigné très vite, exactement comme on soigne un rhume. Parce que si la cellule se déforme, si la cellule ne fonctionne pas dans le cas d’un handicap, c’est qu’au cœur, la donnée n’est pas vécue. Donc, il suffira de redonner une vitalité à la donnée, de redonner une âme à la cellule, un code, et elle fonctionnera à nouveau.

    À l’heure actuelle, l’homme avance du pas qu’il peut et s’il ne peut pas aller aussi vite que ce que la souffrance humaine lui réclame, il faut savoir continuer encore un peu, à porter le fardeau et être l’endroit où s’opère la purification. Donc, pour qu’il n’y ait plus jamais de problème, pour l’avenir de la race, il doit savoir être le laboratoire où s’opère la mutation. Il faut, je dirais même à la limite, être fier de ce travail, car c’est un travail.

    L’homme doit donc travailler cette matière pour redonner un maximum de lumière à chacune de ses cellules, à chacun de ses atomes, en compensation de la particule de poussière inévitable qui existe à l’origine. Il ne faut pas qu’il plie sous le fardeau et sur l’aspect émotionnel de son état, sous le regard que donne l’émotion. Il ne faut pas que le regard des autres soit de la pitié, ou soit un jugement, et à un quelconque moment un affaiblissement de la considération pour l’autre.

    Dire le pauvre, à quelqu’un qui a un problème ou un handicap, ce n’est pas connaître le pouvoir d’action de l’homme. Non seulement de l’homme qui paraît être la victime, mais des autres autour de lui qui doivent l’aider, parce que c’est de la responsabilité humaine de purifier la matière globale que représente le corps des hommes. C’est donc une responsabilité qui incombe à tous, et il ne faut pas l’exécuter avec émotion. Il faut tout simplement se dire : « je mets toutes mes énergies à effacer cette infériorité, cette obscurité. »

    Si vous voulez vous aider vous-même, ou si vous voulez aider les autres, c’est ce qu’il faut faire, engager vos forces, les faire converger dans un acte conscient et volontaire pour transformer cette matière. Il ne faut pas perdre de temps avec les émotions, il ne faut pas perdre de temps avec les sentiments, il faut découvrir la joie d’exister et il faut rire. Autant l’homme saura rire, autant il saura travailler, et s’il sait rire et travailler, il aboutira à la victoire.

    Mais c’est au niveau de la génétique que l’homme découvrira les moyens de purifier sa matière et de libérer sa matière de l’emprise de cette poussière originelle, et cette poussière deviendra par là même de la lumière. C’est ce qui se passe, tout à fait individuellement, quand l’homme devient un Maître, lorsqu’il atteint ce que l’on appelle la 5e initiation majeure. À ce moment-là toute sa matière est sublimée. La lumière de son âme enfin retrouvée, si je puis m’exprimer ainsi, se précipite au cœur des cellules et fait de la cellule non plus un agent étranger de la lumière, mais une partie active de la lumière. Comme l’atome est une partie nécessaire à l’énergie.


    Étudions un peu cette image pour bien comprendre.

    Il y a l’énergie et il y a l’atome.
    Si l’on brise l’atome on déclenche de l’énergie, mais l’énergie existe même s’il n’y avait pas l’atome, même s’il n’y avait pas cette prison, cette matérialisation que l’on appelle l’atome. Lorsque l’on brise l’atome on redécouvre l’énergie qui en fait est partout autour de l’individu. L’énergie qui est dans l’atome se trouve aussi bien au cœur de votre cellule, au cœur de la goutte d’eau, que dans l’air que vous respirez. La seule différence, c’est qu’en passant par l’atome, cette énergie devient plus concrète et trouve une porte sur le physique et le matériel.

    De la même manière, lorsque l’âme ou l’initié devient un être authentique, réalisé, il brise ses cellules et prend toute l’énergie qui se trouve dans celles-ci, une énergie beaucoup plus dynamisée, beaucoup plus vibrante, beaucoup plus puissante, puisqu’elle est passée par la condensation que représente la matière.

    Lorsque l’on observe les éléments de la nature, on se rend compte que c’est dans les minéraux, qui sont extrêmement condensés, donc extrêmement matériels, que l’on trouve la plus grande capacité à garder, à conserver et à rayonner l’énergie. Ce n’est pas dans la fleur, dans l’arbre, dans l’eau, dans le feu, ni dans l’air, c’est dans les minéraux.

    Par contre, plus on voudra jouer avec les énergies subtiles, plus on devra faire appelle à la fleur, à l’air, au feu, à l’arbre. Mais on ne pourra jouer avec ces énergies-là, ni leur faire appel, tant que l’on n’aura pas véritablement maîtrisé cette énergie du bas de l’échelle, qui est dans le minéral, qui est dans votre matière, dans votre ventre.

    Le règne minéral en vous c’est le ventre, le bas-ventre. Là, est le siège du règne minéral en vous, toute l’énergie est là. Ce n’est pas pour rien que c’est le siège de la Kundalini. Plus on monte, plus on découvre le règne végétal, puis l’air, puis l’eau, puis le feu, jusqu’à découvrir l’esprit. Mais n’empêche que la vie commence là dans le ventre, dans le bas-ventre, avec le minéral et avec la Kundalini.

    Pour parler un peu plus longuement sur la question qui a été posée et pour dire quelque chose de plus individuel à propos des gens qui ont été cités, ce qu’il faut donc, c’est leur apprendre, si cela est possible, si elles acceptent, à visionner la vie. Si l’on ne peut pas voir la vie, la visionner reste possible parce que cela est la vérité. La vision intérieure ne passe pas par les yeux, par l’activité d’un quelconque membre. La vision de la vie passe par l’ouverture de l’âme. C’est donc un état de chose, un état intérieur. La vision de la vie c’est cela, c’est sentir la nature de la vie au cœur et au creux de l’âme. Peu importe si à l’extérieur il y a quelque chose d’autre. Cela ne sera jamais la vie. Tous les hommes qui vivent à l’extérieur ne connaissent pas la vie. Ils la voient, mais ils ne la connaissent pas.

    « Que ceux qui ont des yeux pour voir ne voient plus et ceux qui ont des oreilles pour entendre n’entendent plus. »

    Que voulait-il dire par là ?
    Il voulait dire que par l’instrument que représente le corps, les gens font toujours référence à l’extérieur, et ainsi, si à l’extérieur ils voient la vie, ils ne cherchent plus la vie ; si à l’extérieur ils ressentent la vie, par le désir, par le plaisir, ils ne cherchent plus la vie, son bonheur et sa vitalité.

    Donc il faut que l’homme ne voie plus pour qu’il puisse visionner la vie. Il faut que l’homme n’entende plus la vie pour qu’il puisse écouter la vie.

    Il y a toujours un moment où les Maîtres, pour accomplir l’évolution de la race, même si l’homme est libre, décrètent que l’homme ne verra et n’entendra plus, parce que ce qu’il voit et ce qu’il entend, il le voit et il l’entend mal. Ainsi les Maîtres déclenchent des énergies, et ceux-ci s’activent à l’heure actuelle par l’intermédiaire de Pluton, pour que ceux qui seraient trop enfermés dans la jouissance primaire de la vie ne puissent plus jouir de la vie. Ce qui, par là même, déclenche cette vague d’individus qui ont recours à l’autodestruction par tous les moyens, que ce soit par l’alcool, par la drogue, la prostitution, le suicide, ou par leur adhésion à certains mouvements de terrorisme ou d’anarchisme, tout ce qui est destruction.

    Il y a toujours un moment où le Maître a droit à la parole et dit non.
    « Tu as eu mille ans, deux mille ans, cinq mille ans où tu as fait ce que tu voulais. Maintenant il faut que tu t’alignes et que tu fasses selon la loi. Lorsque tu auras appris le peu que l’on essaie de t’apprendre en te forçant à t’aligner, alors tu pourras encore, pendant deux mille ans, faire ce que tu voudras. Mais maintenant, on aligne tout le monde. »


    Conclusion.


    Il m’est toujours demandé de conclure, alors que je voudrais poursuivre.
    Cette conversation va durer et continuera à travers les âges et à travers tous les êtres, à partir du moment où chaque être accepte de se laisser imprégner par la parole. Non pas par celle qui vient d’être dite, mais par la parole qui rayonne depuis toute éternité et qui vient du cœur des Maîtres, qui eux-mêmes sont la parole de rayonnement du mental de Dieu.

    Donc il est du pouvoir et de la liberté de chaque homme de continuer cette conversation, de continuer cette relation, s’il sait se mettre dans la résonance qu’il faut. Je ne dis pas que dès demain vous entendiez tous dans votre tête la voix parler ou résonner. Ce n’est pas cela le but. Le fait que la voix du guide s’exprime par une voix aujourd’hui (médium), ne veut pas dire que c’est le phénomène qui est attendu et qui est préféré. Le phénomène préféré serait qu’il n’y ait personne individuellement qui ait ce travail-là à faire, mais que tous les hommes en groupes et dans une bonne volonté commune reçoivent l’inspiration et se mettent au travail pour accomplir la chose.

    Ce n’est pas honorifique pour la personne ou les personnes qui reçoivent plus précisément et plus directement le message. Pour nous ces gens-là ne sont pas plus importants que vous ne l’êtes. Ils n’ont pas plus de valeur que vous n’en avez. Seulement il se trouve qu’il vaut mieux faire comme cela, que de ne rien faire du tout. Il vaut mieux passer par une individualité si l’on ne peut adombrer la masse entière. Mais en fait et en vérité je vous assure, l’adombrement est planétaire, il n’est pas individuel.

    C’est pour cela que celui qui pense avoir été choisi pour faire ce travail ne comprend rien et n’est pas digne du travail qu’il accomplit. Il véhicule quelque chose qui est général. Il ne fait rien de différent. Il fait ce qui est naturel et ce naturel vit à l’intérieur de tous.

    Qu’est ce qui fait que ce naturel est un petit peu grippé ?
    Ce n’est pas parce que celui qui découvre ce naturel est plus compétent et que celui qui ne le découvre pas l’est moins. C’est tout simplement parce que l’un n’a pas fait l’effort et ne se connaît pas tel qu’il est. L’adombrement est planétaire et va même dans les plus petits règnes de la nature. Tout le monde est concerné, même le diable en profite au passage. Même lui, on essaie de le transformer, bien que pour nous le diable soit complètement autre chose que ce que l’homme imagine.

    Les ténèbres profitent de la lumière, parce que les ténèbres ne sont pas véritablement ténèbres. Les ténèbres c’est simplement de la lumière qui ignore qu’elle est lumière. Ne dites pas : « je ne peux pas, je ne suis pas, je n’ai pas médité, je ne suis peut-être pas suffisamment incarné, je n’ai pas connu le Maître un tel, je n’ai pas le feu X qui fonctionne ». Non.

    Seulement dès demain, libérez-vous de tout ce qui vous empêche d’être la lumière. Si vous vous sentez égoïste eh bien, commencez à donner et automatiquement en vous dépouillant du négatif, tout ce qui est positif en vous, vous fera subir l’adombrement. Vous allez rencontrer l’adombrement à votre manière et de la façon dont vous êtes le plus à même de l’exprimer : certains en devenant guérisseur, télépathe, guide de méditation, un grand humaniste ; d’autres en découvrant une nouvelle agriculture, en découvrant une nouvelle médecine, ou une nouvelle façon de jouer avec les énergies ou d’améliorer la condition humaine ; d’autres encore, en se découvrant un immense cœur, un immense amour qui le porte à aller soulager ceux qui ont des problèmes. Chacun a du travail à faire.

    Seulement le travail ce n’est pas quelque chose que les Maîtres proposent aux hommes. C’est l’homme qui prend ce travail, qui le fait et qui dit : « Père, j’ai décidé, j’assume ce travail, je le fais. Ici et maintenant, je commence et j’accomplis. » Et si, ici et maintenant, vous accomplissez, le Maître ne peut que venir. C’est comme un tapis roulant. Vous le mettez en marche et la marche va revenir à son point d’origine, le circuit tourne.

    Alors ne vous appesantissez pas sous des poids, des poids de reproches, d’amertumes, ou de constats de vos incapacités. Vos incapacités, elles existent si vous y croyez. Elles n’existent plus si vous travaillez à obtenir la puissance.

    Seulement l’homme a l’esprit négatif. Il se dit, « je n’ai pas », au lieu de se dire, « je vais avoir », c’est complètement différent. Car c’est vrai qu’aujourd’hui vous n’avez pas, c’est vrai qu’aujourd’hui vous n’êtes pas le Christ, vous n’avez pas tous les pouvoirs, vous n’avez pas la grandeur de l’âme. Mais cela ne veut pas dire que vous êtes cela, ne veut pas dire que vous resterez cette incapacité. Cela veut dire, que le travail se propose et se présente à vous pour être tout ce qui est positif, pour être tout ce qui est force, tout ce qui est divin.

    Alors, changez la vapeur. Changez la façon de penser. Ne vous dites pas « je n’ai pas, je ne peux pas ». Dites : « Je suis. Même si je ne suis pas encore, je sais que je suis et je vais travailler pour l’être véritablement. »

    C’est de l’espoir que je veux vous donner. L’énergie primordiale fera de l’homme un homme qui avance, qui se tient debout. Un homme qui n’a pas d’espoir n’est pas un homme debout, même s’il est debout, il restera couché.

    C’est pour cela que Jésus a dit : « Laisse les morts enterrer les morts ».


    Et pourtant il parlait des vivants. Mais il y a des gens que l’on pourrait comparer à des morts, parce qu’en eux, il n’y a plus de flamme, même pas la flamme du mental. Car si un homme possédait vraiment son mental, il ne connaîtrait jamais le pessimisme, il ne connaîtrait jamais la négativité. Le mental ne va pas un jour au positif, le lendemain au négatif. Le mental est neutre. Si l’homme n’est pas encore dans le neutre, c’est parce que le peu de mental qu’il a, est encore teinté d’astral, donc d’émotions.

    C’est dans ces émotions que balancent le positif et le négatif. Je suis, je ne suis pas. Je vis, je meurs. En épurant tous ces comportements dont on vient de parler, l’homme sera capable non seulement d’évoluer, d’être un homme debout, mais en plus, il sera capable de collaborer avec les Maîtres et les Dieux qui existent en lui-même.

    Donc, si vous êtes assis ici aujourd’hui dans l’incapacité de parler avec moi, avec nous, c’est parce qu’en vous il y a l’idée, la croyance que vous n’êtes pas capable. Ce n’est pas parce qu’il y a l’incapacité, c’est parce que vous croyez dans ce mirage.

    Dès demain, quand vous allez vous lever, ce qu’il faudrait faire ce n’est pas de penser à tout ce que nous avons échangé, tout ce que je vous ai dit. Je ne veux pas que vous pensiez à moi. Je ne veux pas que vous vous souveniez d’un seul mot, cela est inutile. Je n’apprécie pas du tout que l’on se répète les paroles, comme si cela était des paroles d’évangile, à connaître, à savoir. Je veux que vous captiez simplement la vitalité, l’abondance, l’énergie. Que vous captiez le pouvoir qui est dans ma présence, dans notre présence.

    Si vous ne pouvez pas capter cela, alors, ne parlez plus de moi, à personne, vous ne ferez pas du bon travail en parlant de moi. Car je ne veux pas instruire les hommes. Je ne veux pas amener les hommes à me croire, ni à m’aimer, ni à se souvenir de moi. Comme je l’ai déjà dit mille fois, je me moque que les hommes m’aiment ou me détestent, me croient ou ne me croient pas. Ce qui m’intéresse c’est ce qui est utile. Ce qui est utile, c’est que la vitalité entre dans leur âme, que cette âme s’éveille et que cet éveil les emmène vers eux-mêmes et le seigneur. Entre-temps, s’il a existé un guide, s’il a existé un médium, s’il a existé un jour une relation entre-nous, cela n’aura été qu’un instrument.

    Donc il ne faut pas penser à cette étape, il faut penser au but.
    Il ne faut pas venir m’écouter, venir me voir. Je vous aime bien, mais en même temps cela m’est égal. Je me moque complètement de votre présence. Ce que je veux, c’est que même si vous ne me rencontrez jamais par la suite, ou même, si tous ceux qui ne me rencontreront et n’entendront jamais parler de moi, je veux qu’ils comprennent l’essence et qu’ils agissent, qu’ils se réveillent et qu’ils soient.


    Donc ne soyez pas plein d’amitié pour moi. Obéissez.
    Ne soyez pas plein d’admiration pour moi. Exécutez.
    Ne soyez pas plein de louanges, comprenez et travaillez, main dans la main et c’est sur ces mots que je vous quitterai.

    Travaillez main dans la main.
    Vous n’êtes pas mes enfants, vous n’êtes pas mes disciples, vous n’êtes pas mes auditeurs. Vous êtes à l’écoute, en ce moment même, de ce que votre propre âme vous dit depuis l’éternité. Alors, mettez-vous à votre propre écoute et travaillons ensemble, pour que les autres puissent un jour aussi écouter.

    Je vous salue.
     

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Question :

    Puisque chaque esprit est appelé à évoluer, est-il juste que des êtres passent leur vie sur terre dans des conditions atroces, alors que d’autres vivent comblés de santé et de bonheur ? 

    Parlons donc du destin puisque telle est la question.
     
    Le destin de l’homme.
     

    Si l’on parle de l’homme individuel, l’homme non seulement bénéficie du libre arbitre, mais en plus, il a en lui cette force et cette capacité de se former, de se forger lui-même. Mais, malgré cet acquis, cette liberté et cette capacité à se forger lui-même, il sera toujours assujetti à un initiateur qui lui fera passer les initiations, assujetti aux rayons de sa race, à la destinée et à la force de sa race.
     
    Quand je parle de race, je ne parle pas de la codification génétique, je parle surtout de vagues d’âmes qui créent en fait une race au niveau culturel et au niveau intellectuel.
     

    Mais surviennent des âges où la race se détermine réellement sur le niveau de l’esprit. Hormis le fait que tout homme partage cette vérité qui veut, qu’en chaque homme réside une étincelle divine, la capacité à être spirituel et à s’orienter spirituellement détermine à l’heure actuelle la race, les races.
     Ce qui fait que, lorsque l’on veut analyser ou justifier le destin d’un homme sur un morceau de la planète, il ne faut pas considérer son destin particulier, car rien n’est particulier sur la terre. Tout arrive en résonance et en correspondance avec quelque chose, qui n’est pas forcément une loi, mais qui peut être représenté par des groupes humains.

    Donc, lorsqu’un individu vient dans le monde et qu’il rencontre des obstacles dans la vie, lorsqu’il est accablé par des souffrances, il va se poser la question : « Qu’ai-je fait au Bon Dieu, ou quelle erreur ai-je commise pour qu’il m’accable ainsi ? »

    S’il est vrai que le karma existe et qu’il s’opère de façon individuelle, il est encore plus vrai qu’un homme ne fait pas partie du monde indépendamment des autres hommes. Il fait partie du monde en correspondance avec les autres hommes. Il faut donc imaginer l’homme plutôt comme une cellule de ce grand être qu’est l’humanité. Cet être doit arriver à faire fusionner toutes ses cellules, dégager la flamme, engendrer un grand feu, une grande conscience cosmique en fait.

    À partir de cette vision planétaire de l’être humain et de l’humanité, il faut donc comprendre que les groupes humains vont se partager la charge pour développer cet être cosmique. Et ainsi, au fur et à mesure des cycles, des âges et des expériences, les groupes humains vont avoir la charge de développer la matière, puis le plan astral, puis le plan mental, etc., jusqu’à ce que l’on arrive à une forme de conscience, plus ou moins Bouddhique, où chaque cellule ne va plus avoir à faire un travail au nom de la correspondance, mais pour elle-même. C’est ce qui paradoxalement dans les termes initiatiques est appelé un moment d’universalité ; le moment où elle devient terriblement individuelle puisqu’elle abandonne la correspondance avec le reste de l’humanité.

    Quelle est la raison de l’existence de la souffrance dans la vie ?

    Il faut comprendre, et toujours dans cette vision planétaire, que l’homme a pour charge d’anoblir la matière, la matière qui lui a été donnée à l’origine, qui est née dans cette grande explosion de vie. Chaque atome réclame sa part initiatique, sa part d’illumination, que ce soit l’atome qui constitue la cellule d’un orteil, la cellule d’un foie ou tout simplement un brin de cheveu. C’est le devoir de l’homme, de la conscience en fait.

    Comme je l’ai déjà expliqué, la conscience divine, lorsqu’elle décide de rencontrer la matière, c’est pour trouver au cœur de la matière la puissance et le rayonnement de cette puissance, et que, l’associant à sa capacité à être consciente, cette conscience soit réellement un point divin.

    Mais pour arriver à ce point de fusion entre la matière et l’esprit, il faut que toutes les particules de matière données à l’origine soient purifiées.
    Prenez la combustion comme exemple. Pour créer une combustion, il faut un bout de bois et une flamme. La combustion qui va être issue du bout de bois et de la flamme en rapport, est à comparer avec l’évolution de l’homme, l’activation de ses feux, l’activation et l’élévation de sa conscience. Le bout de bois est primordial pour la combustion, seulement il n’est qu’un bout de bois.

    Que va-t-il se passer lorsque la combustion va avoir lieu, lorsqu’elle sera terminée ?

    Il restera une sorte de déchet que vous appelez des cendres, et bien avant que cela soit des cendres on verra apparaître la braise. Et la braise, c’est la souffrance, donc un passage. Ce n’est pas un état, ce n’est pas une condition, ce n’est pas une fatalité, ce n’est pas quelque chose d’inévitable. C’est un passage, un passage qui est nécessaire pour que la combustion puisse dégager les cendres et retourner au feu primordial.

    Bien sûr il y a la flamme et l’on pourrait s’arrêter à cette flamme qui brûle. Mais cette flamme qui brûle est prisonnière de la bûche, elle ne peut pas s’échapper de la bûche, elle reste proche et accrochée à la bûche parce qu’elle dépend d’elle. Tout le devenir de la flamme se trouve dans l’échappée qu’elle pourra faire du plan physique pour redevenir, en fait, un feu cosmique qui avait pour un temps besoin d’une bûche afin d’activer ses valeurs, activer son rayonnement et sa puissance.

    L’homme est autant la flamme, que la braise, que la cendre qui va rester. Ce qui fait que, lorsqu’il est cendre il est la personnalité. Si l’homme s’attache à ce qui est éphémère, à ce qui pourrait disparaître sous l’action d’un simple souffle, l’homme va, copier sa vie sur cette image, il va être soufflé, éparpillé par toutes les illusions du monde. Un être extrêmement profane ne dégage aucun rayonnement. Il n’est que cendre, il n’a pas d’amour à donner, pas de feu, parce que justement, son feu n’est pas allumé.

    Après, au fur et à mesure des compréhensions, il va sous l’action de la braise apprendre à déclencher en lui le feu et à n’être que le feu qui brûle, pour l’instant, de façon inconsciente en lui. La braise n’est donc pas quelque chose que Dieu ou les Maîtres auraient mis sur le chemin pour rendre l’initiation possible. Ce n’est pas du tout un piège. Ce n’est pas du tout un test qui tourne mal pour certains, ou que certains n’arrivent jamais à remporter. C’est quelque chose que l’homme porte en lui-même et que l’homme doit apprendre à enflammer. C’est pour cela que sur le chemin initiatique, quelle que soit la souffrance, les douleurs ne sont générées que par l’homme. Et lorsque je dis cela, je ne veux pas faire reposer la responsabilité des souffrances sur l’homme. Je parle seulement de la racine.

    Quels que soient son niveau d’existence et son lieu d’existence, la souffrance est toujours un endroit où l’homme n’a pas compris quelque chose, n’a pas su utiliser quelque chose. Comme l’homme est une gamme d’énergies, une gamme de fréquences, c’est forcément une énergie qu’il n’a pas su utiliser ou aligner, et tout le drame réside dans ce manque d’alignement.


    Quand l’homme sait parfaitement s’aligner avec ses valeurs, quand l’être sait parfaitement vibrer en direction de son âme, toutes les énergies coulent parfaitement et avec vitalité.

    Par exemple un corps ne devrait pas éprouver de dégénérescence, de vieillissement. Il devrait sans cesse pouvoir se régénérer. Ce qui crée le vieillissement, la dégénérescence des cellules c’est un manque d’alignement de la race avec l’âme.

    C'est-à-dire, qu’une faute qui est conçue par un groupe originel devient une carence jusque dans la race, que cette race se compose de centaines ou de millions de personnes. Le peuple de la terre, à l’heure actuelle, connaît la vieillesse non pas, parce que c’est un rythme biologique qui a été imposé par la nature ou par la loi des Maîtres, mais parce qu’il y a bien longtemps, depuis trop longtemps, l’être ne sait pas s’aligner et vivre dans l’alignement avec son âme. Il a donc influencé le livre de la nature, son livre personnel, et a créé, ainsi, la capacité au vieillissement. La capacité au vieillissement n’est pas quelque chose de naturel. Et lorsque les scientifiques feront des recherches plus poussées, ils s’apercevront que c’est une anomalie.

    En comparaison avec la nature, un arbre qui perd ses feuilles parce que l’automne arrive n’est pas un arbre qui vieillit. C’est un arbre qui se renouvelle. Il coupe avec l’ancien cycle, il jette les feuilles usées qui ne lui servent plus, il concentre son énergie dans ses racines, il ramasse et puise toute la sève, et de là, il commence une nouvelle génération. Quand un arbre meurt ce n’est jamais de vieillesse, c’est toujours parce que le cycle de la nature l’empêche d’aller plus loin, car sinon, les arbres vous envahiraient et déclencheraient des réseaux énergétiques qui ne protégeraient plus votre vie comme cela se passe à l’heure actuelle, mais qui au contraire, prendraient votre vitalité.

    C’est ainsi qu’autrefois il y avait une nature gigantesque, avec des arbres gigantesques. Mais en même temps que cette nature devenait gigantesque, l’homme s’appauvrissait, parce que toute la vitalité s’orientait vers ces éléments de la nature et l’homme en était dépourvu.

    Or celui qui doit vivre sur la terre de façon principale et royale, c’est l’homme, ce n’est pas l’arbre. Donc, il a fallu réglementer l’arbre et décider que selon sa constitution, son rayonnement vibratoire, son type vibratoire, il n’aurait droit qu’à X années de vie, parce qu’au delà, il deviendrait un vampire, le contraire de ce qu’il est.

    Lorsque la fleur se fane ce n’est pas parce qu’elle vieillit, c’est parce que sa racine détermine qu’il faut récupérer de la sève pour créer une nouvelle génération. La racine ne meurt pas, c’est tout simplement son extériorisation représentée par la fleur qui s’efface, mais c’est une décision de la racine. Toute la puissance de la plante est dans la racine. Ce qui est extériorisé par les pétales, les feuilles, la tige, c’est tout simplement ce que l’on appelle en ésotérisme le rayon 3, son intelligence active, sa capacité à exprimer ce que la racine est en essence, donc ce que ce petit esprit de la nature qui se manifeste en tant que fleur est capable d’être.

    Ce qui se passe dans la nature n’est pas un phénomène de vieillissement, c’est tout simplement la loi qui arrête l’expression et qui crée une nouvelle génération. Ce cycle qui est un cycle biologique existe dans l’homme lui-même. Il a la capacité de se régénérer pour durer sans cesse et voir toutes les générations. Mais là, bien sûr, lorsque l’on considère le plan spirituel, on conclut aisément que ce n’est pas le but de l’âme et de la vie de l’âme sur la terre. Mais cela est prévu.

    Biologiquement, l’homme ne doit pas vieillir. Le vieillissement est une erreur, une mésentente que l’homme entretient avec sa matière. Les attachements, les révoltes, les colères coincées dans son ventre créent des frottements dans ses vêtements subtils qui se distancent les uns des autres. Ce qui fait que, lorsque vous voyez un être humain, vous ne pouvez pas imaginer que vous avez à faire réellement à un être humain, parce que son corps physique est là, son corps astral est à trois mètres, son corps éthérique est un peu sur le côté, son corps mental est complètement perdu dans les hauteurs à dix ou quinze mètres pour parler encore de mètres, et son corps bouddhique est encore plus loin, plus haut.
    Donc, comment voulez-vous que la conscience que vous êtes, arrive à régénérer sa cellule, son corps, sa matière si les corps ne sont pas alignés ?

    C’est comme si vous étiez au volant de votre voiture, prévue seulement, pour aller tout droit et que quelqu’un imagine de créer des virages. Dès qu’il y aura un arbre, elle ira s’écraser contre l’arbre, parce que la voiture n’est pas conçue pour tourner mais pour aller tout droit.

    La vitalité de l’âme c’est la même chose. Elle est conçue et ne se dirige que tout droit. La mésentente qu’entretient l’homme avec sa matière, crée ces détours. Alors, au premier virage, l’énergie envoyée par l’âme va s’échouer sur le point qui est tordu et à ce point créé, au lieu d’être évacuée, l’énergie va s’accumuler, l’énergie va déclencher une sorte de gangrène vibratoire, un abcès plus exactement.

    Les jours passants, l’énergie va réussir à passer, malgré tout, pour atteindre un autre plan. Mais voilà, il est encore tordu ce plan-là. Alors il y aura création d’un deuxième abcès. Et au fur et à mesure, en descendant dans tous les corps et toutes les zones de la vie d’un homme, vont se créer tous ces abcès, les uns après les autres. Ce qui fait que, lorsque l’homme naît, lorsque l’homme vit, qu’il respire, qu’il bouge et qu’il n’a pas conscience de ces abcès-là, il va automatiquement déclencher des maladies, déclencher même des difformités, jusqu’à la folie, le dérèglement mental.

    Donc pour corriger ces virages dans les différents corps et pour les transformer en ligne droite, il faut avant tout retrouver la volonté de son âme. Je ne dis pas l’entêtement de la personnalité, comme pendant un exercice de méditation, où il faut véritablement avoir envie de rentrer en soi-même, celui qui n’a pas envie ne pourra pas faire de la ligne courbe une ligne droite.

    Lorsque la compréhension est absente, seul le temps et la souffrance, justement, lui permettront de corriger sa ligne courbe. Pour celui qui est déjà suffisamment éveillé, il lui suffit de s’intérioriser et de prendre contact avec ce que l’on appelle le principe du Père et de se diriger vers le royaume qui est en lui. Le royaume c’est la volonté du Père. C’est la structure, la structure du monde, la structure de l’univers comme la structure de l’homme et c’est aussi la force.

    Pourquoi la force ?

    Parce que la structure ne peut s’établir qu’avec la force, ce qui de manière déviée et complètement incomprise, donne l’expression des dictatures par les hommes. La structure rigide de la dictature est soutenue par la force. En fait ces êtres, qui sont des dictateurs, expriment très maladroitement et aux antipodes de la spiritualité ce rayon « 1 » qui est le Père. Les dictateurs de votre terre sont des êtres qui ne savent pas exactement vivre avec la nature de cette vibration. Car chaque homme est plus spécialement orienté vers un rayon ou un autre, une énergie ou une autre ; qui a la force, qui a l’amour, qui a l’intelligence, pour communier avec la force, avec le principe « 1 » de l’univers.

    L’homme doit avant tout, déterminer son choix comme j’en ai déjà parlé si souvent. Il doit vouloir rencontrer le royaume. Il ne peut pas y aller par curiosité. Il ne peut même pas y aller par dévotion. Et c’est le drame de cet âge qui est en train de mourir. L’homme croit pouvoir obtenir le royaume en utilisant encore la dévotion.

    Or, la dévotion que l’on a connue pendant les deux mille ans précédents n’avait pas pour but de faire découvrir le royaume. Elle avait pour but d’intensifier la flamme qui est en l’homme, d’intensifier sa capacité à être conscient. La conscience est à allier à l’état d’amour sagesse, donc le rayon « 2 ». Il n’y a rien de plus conscient qu’un être qui est très sensible, même si par défaut il devient trop astral. Plus sensible, il va vibrer davantage à un son de musique, à une fleur qui pousse, à la parole d’un Maître, à l’inspiration. Tout cela va augmenter sa capacité à être conscient.

    Mais cela ne suffit pas, car cette conscience est impuissante. Il faut précipiter ce qui va être la volonté de cette conscience et qui va faire de l’homme un homme de pouvoir. À partir de ce moment-là l’homme est complet. Dans l’ère du verseau, l’homme apprendra à devenir complet pour qu’il puisse obtenir une initiation sur le plan bouddhique, qui signe justement l’état d’un homme parfait, d’une humanité parfaite.

    Ce qu’il faut donc comprendre dans tout ce développement, c’est que la souffrance représente un âge. Exactement comme il y a l’enfance, l’adolescence, l’état d’adulte, la vieillesse, il y a un âge où l’homme sera pour toute l’éternité. Mais avant qu’il soit, et que cette humanité qui est à naître soit pour l’éternité, les âges doivent se succéder, et à travers les âges il y a tous les maux que les races, que la race humaine doit se partager. C’est inévitable. Il ne faut considérer en fait que l’humanité, et les hommes n’en constituent que les cellules. Mais sans les cellules l’être n’existe pas. Donc chaque cellule est tout aussi importante que l’être total.

    La vie de l’univers, la vie du cosmos n’est pas du tout une vie individuelle, c’est une vie universelle. C’est une vie qui se partage et se vit donc à plusieurs. La vie ne se vit pas au niveau d’un moine dans son monastère au temps « X », au niveau d’une prostituée sur son trottoir au temps « Z », au niveau d’un père de famille occupé à son travail le jour. La vie n’est pas dissociée, la vie est un tout parce que la vie s’exprime pour un seul et même être.

    L’évidence qui fait croire à l’homme que l’autre est différent de lui, est une illusion. Je ne veux pas, très poétiquement, faire appel à la phrase qui dit que tous les hommes sont frères, il ne faut pas vivre cette phrase au niveau émotionnel. Nous sommes tous frères, parce que la vie qui est en chacun de nous n’est pas différente d’un homme à l’autre. L’illusion entretenue est l’origine de la souffrance, que ce soit la souffrance physique, émotionnelle ou la souffrance du manque d’argent, par exemple.

    Le manque d’argent n’est pas du tout issu du fait qu’un être ne trouve pas sa place dans la société, n’arrive pas à faire ses preuves et obtenir un poste rémunérateur. L’argent est une énergie qui n’appartient pas à l’homme, même si l’homme essaie de détenir l’argent. C’est un moyen et comme tous les moyens il est en quelque sorte fiché dans le plan lui-même, dans le plan des Maîtres.

    Les Maîtres savent et considèrent que, si pour créer telle chose, faire advenir telle autre chose, l’argent est nécessaire, à partir de ce moment-là, l’argent arrive. C’est pour cela que, dans les prochaines années, l’argent de la société doit complètement se transformer, basculer, parce qu’il faut que l’argent redevienne un fluide que le plan puisse manipuler, comme l’eau, le vent, comme n’importe quel autre élément de la terre.

    Il faudra donc que la structure actuelle passe et cesse, que la dévaluation sévisse partout, qu’il y ait des pertes de marché, qu’il y ait la mort de ceux qui détiennent et contrôlent ces marchés. Mais cela est un autre discours.

    Donc, si un homme est privé d’argent ce n’est pas parce qu’il est pauvre. Il est privé d’argent, parce que lui-même est pauvre et je ne veux pas dire pauvre d’esprit, mais pauvre de compréhension. Car un homme peut être suffisamment évolué et ne pas avoir nécessairement toutes les compréhensions. Un homme peut être un illuminé et n’avoir aucune compréhension correcte dans sa relation avec la matière.

    Il y a beaucoup d’êtres qui sont des illuminés sur la terre, qui ne comprennent rien à la matière et qui ne savent pas entrer en relation avec celle-ci. Par contre, à un véritable initié qui sait manipuler la matière, ce qu’il lui faut vient vers lui. Il n’a même pas besoin de chercher, la chose vient à lui. Il se met en résonance avec l’abondance divine et l’abondance divine ne sait pas résister puisque c’est sa nature de rayonner.

    Donc, chaque fois que vous êtes pauvre, ne cherchez pas l’argent, ne vous forcez même pas à travailler, à faire des heures supplémentaires ou à occuper des postes, des professions qui ne vous plaisent pas et qui usent votre nature. Mettez-vous en résonance avec le Divin et à partir de ce moment-là, tout ce dont vous aurez besoin viendra à vous. Mais il faut accepter de connaître ce que sont les vrais besoins de l’homme.

    La séparation entre les riches et les pauvres, vient de ce que l’homme imagine et décrète ce dont il a besoin. Ses besoins, teintés par l’ignorance, tombent dans l’astral, tombent dans l’avarice, dans la cupidité, la concupiscence.

    Il faudra donc, pour profiter de l’abondance, de la clémence divine, accepter de laisser tomber les désirs. Parce que bien sûr, si vous désirez la voiture la plus puissante du monde, il ne faut pas faire appel à l’abondance, car l’abondance, par magie, préférera vous faire rencontrer un homme qui va au même endroit que vous chaque fois que vous avez besoin de vous déplacer. Ça, c’est l’intelligence de l’abondance.

    La société n’est pas une création divine, la société est une création humaine et les valeurs de cette société sont une création humaine, d’où en quelque sorte, la distorsion. Comme la distorsion existe entre les corps subtils de l’homme, il existe aussi des distorsions entre le corps global que l’on pourrait appeler société et le corps global que l’on pourrait appeler le programme de vie pour les hommes, présent dans le plan des Maîtres.

    Au bout d’un certain temps de coexistence où se sont accumulés des problèmes, des frottements et que la cohabitation n’est plus possible, la société craque et les races qui arriveront à survivre se retrouveront à l’âge des cavernes. Comme déjà, cela a failli arriver.

    Quand je dis failli cela veut dire que l’homme n’est pas tout à fait retourné à l’âge des cavernes, mais qu’il en est resté à un âge primitif, ensuite tout est reparti. Si on veut aller de l’avant on ne peut pas se permettre toujours et sans cesse des reculs, ou alors, il faut une bonne fois pour toutes arrêter la machine et redémarrer totalement ailleurs.

    Donc, tant qu’il y a un espoir d’évolution, le plan effectuera toujours selon ses lois, et à partir du moment où cette société sera nouvelle, ce sont tous les concepts de la souffrance qui vont être changés et transformés, parce que les expressions et les compréhensions de l’homme seront différentes. Il déclenchera donc d’autres types de souffrance.

    L’homme ayant vécu à travers des âges, des cycles et des corps, aura écumé les problèmes qui ont engendré les souffrances passées, par contre, il sera de nouveau face à des énigmes, d’où la création, à nouveau de certains problèmes. Mais s’il est inévitable qu’il rencontre des problèmes et des traumatismes, encore une fois, cela ne veut pas dire que les problèmes sont sur lui comme une fatalité et qu’immanquablement le jour « J » il va rencontrer cet obstacle, ce problème et cette souffrance.

    Par la puissance de son alignement et de sa compréhension il peut effacer ou écourter ce passage. Ce n’est pas Dieu, ou le plan des Maîtres qui ont prévu sur le chemin initiatique les étapes, les épreuves. L’épreuve apparaît d’elle-même au contact de la vérité. C’est-à-dire que le chemin spirituel est un grand chemin ouvert, libre et tout blanc. Seulement, l’homme qui commence à marcher dessus, (et tout homme marche dessus depuis sa première naissance), chaque fois qu’il va faire un pas, qu’il va donc marcher sur la vérité et devoir incorporer la vérité, tout ce qu’il a de défaut, d’illusoire et d’imparfait, va rejaillir et sortir sur le chemin en une chose que l’on peut appeler une épreuve.

    Sur le chemin de liberté qu’est le chemin spirituel, si l’homme a en lui un mur, le mur de l’incompréhension, le mur de la haine, de la révolte, automatiquement dès qu’il va faire un pas, le mur va sortir, se manifester, se concrétiser sur le chemin, et ce n’est pas la punition de Dieu. C’est simplement Dieu qui lui dit :
    « Écoute, regarde, tu transportes un mur et cela crée un tel poids que tu n’arrives pas à marcher sur le chemin. »

    Il faut donc que l’homme se débarrasse de ce mur, et toute l’épreuve n’est que cette action de se débarrasser d’une chose, et non pas d’être victorieux sur une chose, victorieux sur la puissance du sexe, sur la puissance du mental, des éléments de la terre, sur les défauts de la nature humaine. Non. L’épreuve initiatique n’est pas du tout un test : « Voyons s’il contrôle ses émotions, ses désirs de devenir puissant, d’avoir beaucoup d’argent, d’avoir la gloire, d’être reconnu. »

    Par contre, si en vous il y a le désir de la gloire, sur le chemin, viendra l’épreuve nécessaire pour vous débarrasser de cette erreur, pour vous débarrasser de cette épaisseur qui crée un poids et qui vous empêche de marcher. Cette épaisseur engendre la souffrance, engendre les distorsions dans le corps, engendre la rupture de la communication entre l’âme et la personnalité. Chaque fois qu’un être est aligné, cela veut dire qu’il n’entretient plus ou pas d’erreur, qu’il ne s’amuse pas à vouloir la gloire pour la gloire, l’argent pour être puissant, les femmes pour le plaisir ou l’inverse. Seulement il est dans le monde et il vit comme un Saint.

    En disant cela, je ne veux pas dire qu’il vit comme un être qui ne va plus toucher l’argent, qui ne va pas connaître la gloire, qui ne connaîtra pas la femme ou vice-versa. Je dis simplement que ces choses étant des principes, il saura les vivre en tant que principe, sans attache, sans désir, sans le mélange de la possession et du désir de posséder. Car tous les défauts de la nature humaine ne sont pas engendrés par autre chose que l’instinct de possession qui est un instinct animal. Et cela s’exprime ensuite par le désir d’avoir de l’argent, d’avoir des hommes ou d’avoir des femmes, d’avoir la puissance, d’avoir la reconnaissance, d’avoir, d’avoir…

    C’est l’instinct de possession qui est à l’origine de tous les défauts de la nature humaine, parce que l’instinct de possession est le premier « sentiment » qu’éprouve la nature animale. C’est ainsi que l’animal détermine son territoire, sa famille, qu’il se bat pour obtenir une femelle. Ce n’est donc qu’un conflit de compréhension et tout le travail des maîtres, du plan des maîtres est de rétablir la compréhension entre l’homme issu du monde et l’être issu du ciel.

    Jésus s’exprimait de deux manières. Il disait qu’il était le fils de l’homme et qu’il était le fils de Dieu. Il faut bien comprendre ces deux appellations.

    Le fils de l’homme, c’est le fils issu de la matière, qui est aussi le fils de Dieu, et son rôle est de composer et de jouer avec la matière. Le fils de Dieu vient prendre l’expérience du fils de l’homme, vient prendre la puissance acquise par le fils de l’homme, et les deux, lorsqu’ils se retrouvent, font un être cosmique.

    Donc, la souffrance à l’intérieur de tout ce procédé n’est qu’une étape alchimique pour comprendre ce qu’est la vie, pour comprendre ce qu’est l’homme et sa relation avec la matière. Un homme qui souffre à cause de sa matière, qui a une vie physique très dure à cause du contexte social et économique, à cause d’une maladie, tout en étant réelle sa souffrance est quand même une illusion, est quand même un point qu’il peut dépasser, parce que sa vie, sa vie réelle ne s’arrête pas à ce point-là.

    S’il croit que sa vie est sa souffrance, il va perpétuer sa souffrance, comme un moulin qui ne peut cesser de tourner parce que le vent souffle. Si l’on fait cesser le vent, le moulin cesse de tourner. Pour faire cesser le vent, il faut non seulement connaître la nature de chaque chose, mais aussi accepter de vivre cette connaissance.

    Il y a des gens qui connaissent, qui étudient, qui jouent avec la nature des choses, c’est le cas où l’homme possède le pouvoir. Mais cela ne veut pas dire que l’homme va vivre la nature de la chose. Connaître une chose ne va pas forcément entraîner l’âme au cœur de l’essence. L’homme actuel connaît énormément de choses, même sur un plan ésotérique. Ce qu’il faut opérer maintenant c’est une pénétration de la loi et non plus une description de la loi. Il faut pénétrer au cœur de la loi, et c’est là tout le défi lancé à l’homme, devenir un illuminé. Car, quel que soit votre degré initiatique, quelle que soit votre avancée dans l’échelle de la conscience, vous avez le pouvoir de devenir illuminé. Vous pouvez connaître l’essence des choses, vous pouvez donc entrer en relation avec votre âme et vous placer, à un certain degré, dans sa conscience, quelle que soit votre initiation.

    Pour obtenir le lien avec l’âme, l’évolution propose plusieurs chemins, et l’initiation n’est pas toujours le seul moyen.

    Il y a trois voies que l’on pourrait appeler voie humide, voie sèche, et la voie royale qui permet de brûler les étapes pour obtenir un lien avec la conscience originelle. Quand ce lien a été acquis cela ne veut pas dire que l’homme est devenu un grand initié, qu’il manifestera de grands pouvoirs ou même qu’il aura la compréhension de toutes les lois. Absolument pas. Car pour avoir la compréhension et la maîtrise de toutes les lois, il va falloir passer par l’initiation, il va falloir marcher sur la voie humide. En attendant il remplira sa vie avec une vision et un état cosmique.

    C’est ce qui aurait dû être depuis l’origine, si l’homme avait voulu, si la personnalité avait accepté tout de suite le plan au lieu de le refuser. Et quand je dis cela, je ne veux pas une nouvelle fois mettre la responsabilité de ces choses sur le dos de l’homme. Non. Cela pouvait ou ne pouvait pas arriver.

    La voie qui a été choisie est la voie négative. Cela ne veut pas dire que pour l’éternité l’homme aura un problème avec Dieu. Cela veut dire que son chemin se fera plus difficilement, à tâtons, dans l’obscurité. Lorsqu’il découvrira une première petite lumière, que ce soit celle de la connaissance, celle de l’amour ou celle de la dévotion, l’homme va retrouver le plan initial, celui qui était prévu à l’origine et tout aura lieu pour lui à ce moment-là. Tandis que pour les autres, continuera le plan général, celui qui est dur, celui qui est obscur, parce que les hommes le veulent ainsi.

    Pour conclure, il ne faut pas s’apitoyer sur la souffrance, il ne faut pas pleurer à propos de la souffrance, que ce soit la vôtre, celle de celui que vous aimez ou celle de millions d’hommes qui meurent de faim, qui ont froid, qui ont soif, qui ont des maladies. Il ne faut pas perdre de temps à pleurer, à se lamenter, à supplier pour comprendre pourquoi il y a une imperfection, ou pourquoi le Maître ne se fait pas plus présent pour aider l’humanité. Il faut se mettre à la place du Maître, et agir. Il faut se mettre à la place du système et renverser le système. Agir.

    Si vous voulez aider votre voisin qui a faim, ne vous demandez pas si vous devez passer par l’autorisation du chef de famille et si vous devez demander à votre époux, à votre épouse, la permission de prendre l’argent du ménage et aller acheter du pain pour le voisin. C'est la réaction qu’ont la plupart des hommes. Ils ne peuvent pas donner à manger aux peuples qui meurent de faim parce qu’ils pensent au système économique, parce qu’ils pensent au rapport de force, parce qu’ils pensent à des ententes diplomatiques. Ça, c’est le voisin qui pense qu’il doit demander à sa femme la permission de puiser dans le porte-monnaie.

    Pourquoi l’homme se rabaisse-t-il à obéir à un homme plus petit que lui ?
    Puisqu’il a envie d’aider, envie d’aimer, envie de secourir, pourquoi ne marche-t-il pas sur les hommes qui l’en empêchent ?

    Pourquoi tant de gens, qui ont envie d’aider, se sentent-ils inutiles dans la capacité d’aider ?
    Parce qu’en eux, en fait, l’envie d’aider n’est pas une réelle envie d’aider, n’est pas un pouvoir en action. C’est une vague idée amenée par la peur, par leur propre souffrance, par leurs propres lamentations, par l’émotionnel, mais ce n’est pas le pouvoir.

    Lorsque quelqu’un détient et réveille en lui le pouvoir d’aimer, le pouvoir d’aider, de secourir, rien ne l’empêche d’aider les autres. Il crée à lui tout seul le réseau nécessaire pour aider. Dieu merci, des hommes comme ça, il en existe. Leur âme a compris ce qu’est le pouvoir en action. Les autres rêvent encore à propos de l’aide à apporter. Enfermés dans le brouillard, ils n’en sont qu’à la spéculation, le sentimentalisme, aux pleurs. En fait, ils sont encore des enfants.

    Pour instruire convenablement sur la puissance humaine, il faut inévitablement parler de la véritable nature de Dieu. Car l’homme ne peut pas comprendre sa puissance, ni son pouvoir d’action, s’il ne sait pas ce qu’est la nature divine et Dieu. Pour que l’homme arrive à se développer et être véritablement un homme, il faut absolument qu’il sorte des limbes de la dévotion et des deux mille ans passés dans l’ère des poissons.

    Il ne faut plus penser à Dieu comme étant un être supérieur à l’homme, comme étant un être au-dessus de l’homme, comme régnant sur l’homme, pouvant tout faire pour l’homme et ayant fait l’homme. Il faut prendre Dieu comme une substance divine certes, mais comme une substance, comme un état de chose.

    Lorsque vous regardez un océan, vous voyez que l’océan est l’océan. C’est une substance, c’est un état de chose, c’est un liquide. À l'intérieur de ce liquide, de cet état de chose, si l’on va dans l’infiniment petit, on peut puiser des particules et s’apercevoir qu’existent des gouttes d’eau, alors que si l’on reste dans un degré plus visible, on s’aperçoit qu’il y a des vagues, des courants marins, des remous. Dans cette masse qu’est l’océan, la vague, le courant marin, le remous, c’est l’homme.

    Quelle différence y a-t-il donc entre l’océan et le courant, l’océan et la vague, l’océan et le remous ?

    Aucune différence. Lorsque la vague sait qu’elle est l’océan elle ébranle la montagne, elle use le rocher. Elle ne se dit pas : « je ne suis que la vague, je ne suis que cette partie qui écume à la surface de l’eau. » Elle sait qu’elle est l’océan et qu’elle prend sa puissance depuis le fond même de l’océan et sur toute la grandeur de l’océan. C’est pour cela que la vague est puissante, titanesque, parce qu’elle est l’océan. L’homme fait cette différence. L’homme se dit « Je ne suis que la vague, je ne suis que Pierre, je ne suis que Paul. » Mais cette vague, qu’est l’homme, devrait pourtant sentir qu’elle est l’océan.


    L’homme n’étant pas différent de Dieu, dissocié de Dieu, n’étant pas autre chose que Dieu, lorsqu’il vit sur la terre, il est logique, naturel, enfantin, de comprendre qu’il a le pouvoir puisqu’il est Dieu incarné sur la terre.

    Alors, pourquoi Dieu attend-il d’un autre lui-même, qui serait au delà, que la chose arrive, que la perception vienne ?

    Puisqu’il est ici sur la terre, il ne peut pas être au ciel. Il est ici sur la terre et il est toi, il est vous. Les hommes se dissocient de Dieu et prient un Dieu extérieur à eux-mêmes, un Dieu qui est dans le haut du ciel, dans le fond de la puissance, dans le fond de la conscience. Rien n’est plus faux, plus bête même. Rien n’est plus illusoire.

    Il n’existe pas un Dieu qui est en haut et des hommes qui sont en bas. Il existe Dieu, qui est allé en bas. Lorsque l’homme veut agir, lorsqu’il veut changer le monde, il ne faut pas qu’il prie un Dieu. Il faut qu’il soit un Dieu et qu’il fasse selon sa divinité. C’est complètement différent.

    Le pouvoir entre dans l’homme qui peut dire : « Je suis cela, je suis Dieu. Je ne suis pas une copie de Dieu. Je suis Dieu venu sur la terre. »

    L’occultiste qui a l’esprit déformé se dit : « Dans la vie il y a les épreuves, l’épreuve du feu, de la terre, de l’air, de l’eau, et il faut que je combatte mes instincts. Il faut que je domine ma personnalité. » Ce langage est une page de l’ésotérisme, une page de l’occultisme, mais ce n’est pas l’occultisme. C’est comparer les avions supersoniques d’aujourd’hui à la charrette à bœufs d’autrefois.

    Il faut sortir des compréhensions complètement dépassées, illusoires, vieillottes qui aboutissent à une voie sans issue. Il faut maintenant réviser sa façon de penser, sa façon d’envisager le processus alchimique qui s’effectue en l’homme. Les énergies qui étaient en action aux premiers âges sont les mêmes qu’actuellement, mais avec un degré différent. Chaque fois que le degré s’intensifie, la compréhension doit changer. On utilise encore les vieilles idées, les vieilles énergies qui ne fonctionnent plus. Une énergie nouvelle arrive pour que l’homme fabrique un nouvel homme. Ce n’est que dans cette mesure que l’homme sera nouveau.
     

     

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  •  

    Question:

    Depuis quelques années l’ésotérisme fait recette, un nombre sans cesse accru de personnes est à la recherche d’un enseignement dit ésotérique. Beaucoup de personnes pensent en toute bonne foi, qu’en accumulant un savoir dans ce domaine, elles ont nécessairement évolué spirituellement. N’y aurait-il pas une nécessité supplémentaire et interactive pour une authentique évolution de la conscience.

    Naturellement j’ai répondu en grande partie au sujet de cet énoncé. Mais je voudrais, à l’occasion de la question, donner quelques précisions à propos de ceux qui comme cela est dit dans le texte engrangent, engrangent, engrangent la connaissance, qu’elle vienne de Dieu, des Maîtres, ou de la voie initiatique,  il n’y a pas de mal ou pas de contradictions  à ce que l’homme apprenne et soit un connaissant.

    L’erreur qu’il ne faut pas commettre, c’est de prendre l’instrument pour le but.L’instrument, qui est la connaissance, n’est pas le but de la vie de l’homme ou de l’évolution de l’homme, c’est un instrument c’est tout, et un instrument doit être utilisé comme tel. Tous les instruments sont utilisés sur le plan mental, et justement visent à développer le plan mental. Lorsque l’on parle de connaissance et que l’on se moque de ceux qui ont trop de connaissance, on ferait mieux souvent de se regarder soi-même et de conclure que si on avait au moins cette connaissance, on aurait sans doute pas fait la bêtise d’hier à midi ou d’avant-hier soir.


    Car il est à la mode à l’heure actuelle de se moquer de celui qui est une véritable bibliothèque vivante et ambulante, et de penser qu’il est trop mental, qu’il n’a que des livres dans la tête et qu’il n’a pas d’état de conscience, il n’a même pas d’amour dans le cœur, il n’a pas de flamme, ce n’est pas un être spirituel, il se trompe, il s’égare sur le chemin.

    Tous les instruments sont des étapes nécessaires à celle qui est après. C’est-à-dire que l’on ne va pas pouvoir parler d’un état qui se trouve après le plan mental, sans être d’abord passé par le plan mental. On ne va pas pouvoir non plus aider les hommes à se sortir du plan astral, sans les impliquer dans une étude, ou une approche du plan mental. Ce qui ne veut pas dire que l’homme doit devenir mental et que tous les hommes doivent avoir des cerveaux aussi immenses que des bibliothèques, et connaître toutes les définitions de l’ésotérisme pour être considéré comme un initié. Absolument pas.

    En fait, il n’y a pas deux voies, elles sont multiples. Il existe autant de voies qu’il existe d’hommes, mais il y a deux grandes tendances. Il y a ceux qui se canalisent dans la tête, il y a ceux qui se canalisent dans le cœur.

    Ceux qui se canalisent dans la tête, ne sont pas forcément des gens qui vont être incapables d’intuition, d’amour ou de spiritualité en substance. Ce sont des gens qui ont plutôt des affinités avec ce que l’on pourrait appeler le mental divin, la loi divine.

    Ceux qui se canalisent dans une expression par le cœur sont ceux qui ont une affinité avec l’amour divin, avec la substance divine. L’être parfait est l’union des deux, car un jour ou l’autre, celui qui se canalise dans le mental devra rejoindre les régions du cœur, et celui qui se canalise dans le cœur devra rejoindre les régions de la tête, pour devenir un être total.

    Mais avant qu’il y ait cette grande unité, avant que les deux pôles soient réunis, il faut avoir la patience et la tolérance que les autres puissent être sur un plan mental, que d’autres puissent être sur un plan d’expression complètement cardiaque. Je ne dirais pas qu’il faut s’accepter et ne pas voir chez les uns les autres les défauts criards, il faut au contraire s’entraider. À celui qui a trop de mental, il faut lui rappeler qu’existe la substance, qu’existe l’intuition, qu’existe l’amour, et à celui qui serait trop amour mais avec encore trop d’émotionnel, il faut lui rappeler qu’existe la tête, pour que cet amour soit juste, pour que cet amour ait du discernement, pour que cet amour soit divin et plus humain.

    Mais on ne peut pas empêcher la grande séparation entre ces êtres et leur existence. Il faut simplement laisser aller les initiations, les incarnations, pour que chacun dans sa différence arrive à découvrir la même unité. Et même à l’intérieur de l’unité qu’est l’esprit, il existe toujours la différence. Même le jour où chacun se découvre comme étant du même esprit, de la même unité, de la même divinité, etc., il existe quand même encore une différence, c’est la différence des rayons. Ce qui veut dire encore une fois, qu’il ne faut pas aller vers une vision du monde dualiste, une vision de l’homme dualiste, mais il faut comme je l’ai déjà dit si souvent, admettre les paradoxes, et arriver à jouer avec les paradoxes. Si vous voulez comprendre Dieu et l’univers, il faut absolument vous habituer aux paradoxes.

    Tout en étant multiple, la vie est une, et qu’à l’intérieur même de son unité, elle est toujours multiple. Forcément lorsque l’on essaie d’admettre les deux en même temps, cela paraît contradictoire, donc l’esprit refuse ou n’arrive pas à admettre et éprouve de la douleur. Il se dit : je verrais ça lorsque je serais plus ancien, pour l’instant je suis avec mon rayon, je suis avec ma technique, je suis avec ma vision et je travaille.

    À un moment donné, il faut que le mental rentre en jeu. On ne peut pas faire de spiritualité sans le mental, c’est impossible. Au début, les premières initiations qui sont en fait les plus importantes, parce qu’il est toujours plus important de commencer que de s’acheminer par la force de l’élan acquis, ces premières initiations s’acquièrent par le phénomène de la compréhension, et cette compréhension déclenche des états de conscience.

    Cela, vous pouvez l’expérimenter, vous avez sans doute dû déjà l’expérimenter dans votre vie. Quelque chose qui vous était incompréhensible devient d’un seul coup compréhensible. Automatiquement vous lâchez l’erreur, vous lâchez l’illusion que vous pratiquiez. Pourtant cela est passé par le mental. Étrange non ? On croyait le mental être une barrière. C’est vrai que le mental est une barrière si l’individu passe systématiquement et toujours par ce filtre, car c’est un filtre et c’est pour cela qu’en même temps on le dit impur.

    C’est un filtre impur lorsque l’on veut aller du haut en bas, mais pas lorsque l’on va du bas en haut. Lorsque l’on va du bas en haut, c’est-à-dire lorsque la personnalité essaie de monter vers son esprit, vers son âme, ce filtre est absolument nécessaire, parce qu’il va permettre de filtrer, de nettoyer toutes les grossièretés qui viennent de la personnalité, qui viennent du mental inférieur, qui viennent des suppositions, des doutes, des complexes, des traumatismes, tout ce qui vient justement de la psychologie.

    Mais lorsqu’on essaie un branchement inverse, lorsque donc la vie de la monade essaie de descendre dans la matière, à ce moment-là le mental va devenir une limite. L’âme descendant, s’approchant de la matière, de sa personnalité, rencontrant le filtre du mental, va nécessairement être diminuée, et ce qui restera dans la personnalité sera peut-être les trois quarts ou la moitié de l’expression de l’âme.

    Encore une fois il faut que l’homme apprenne à jongler, à se servir de ces aspects, et non pas se dire je choisis cette chose-là et je l’exécute, comme l’on fait d’un grand coup de hache sur la bûche. Il faut être souple et savoir que l’homme est une magnifique et une subtile mécanique, je ne parle pas que du corps, je parle de tous ses corps.

    Lorsque vous êtes en train de penser, il faut savoir que vous activez votre corps mental, mais que ce n’est pas vous, vous activez une partie de vous, un automatisme en vous, une mécanique en vous, exactement comme lorsque vous mettez en marche votre voiture.

    Lorsque vous éprouvez des émotions, il ne faut pas croire que cela est vous, il faut comprendre que vous activez votre corps astral, que vous éprouvez par le corps astral, exactement comme lorsque vous appuyez sur l’accélérateur de votre voiture. Ne vous identifiez pas à vos enveloppes. S’identifier à l’enveloppe physique c’est le moindre leurre. Tout le monde voit le corps physique, et tout le monde sait qu’à l’intérieur du corps physique il y a ce petit moi, que ce soit le petit égo des psychologues, des psychiatres ou le grand moi des spirituels, il y a quand même le petit moi, on le sent parce qu’on se sent vivre.

    C’est l’illusion la plus grossière et la moins dangereuse. Mais il y a d’autres illusions plus difficiles à déceler, car vous ne voyez pas votre corps astral, votre corps émotionnel, vous ne voyez pas votre corps mental, et tout ceci se confond étonnamment avec cet être que vous sentez comme étant à intérieur de votre corps physique.

    Or, le corps mental, le corps émotionnel est aussi différent de vous, de votre essence, que peut l’être votre corps physique vis-à-vis de votre essence. Lorsque vous aurez compris cela, vous arriverez beaucoup mieux à utiliser les instruments que sont, le mental et l’émotionnel purifiés. Car quoi que l’on en dise, le corps astral est quelque chose de très utile, de très important, mais il faut savoir le purifier et le vivre dans ses aspects les plus purs, et à partir de ce moment-là, il devient un moyen immense de purification sur les autres.

    C’est justement cette partie-là d’eux-mêmes que doivent développer de plus en plus les futurs guérisseurs. C’est en fait par le corps astral qu’ils vont énormément guérir, par leur propre corps astral. Mais quel corps astral ?

    Pas le vôtre, pas celui qui est en cahot, sous l’emprise de la jalousie, pas celui qui est justement tout ficelé parce qu’il n’en peut plus d’éprouver des colères et des crises et des ceci et des cela. Mais par le corps astral de celui qui est complètement dans l’expression supérieure de cette zone de l’individu. C’est pour cela que les guérisseurs du nouvel âge l’utiliseront énormément.

    Par le corps astral on peut faire passer les énergies directement du cosmos dans la matière, ce n’est pas par un autre corps, cela n’existe pas. La seule écluse qui existe entre la matière et le cosmos c’est l’astral. C’est pour cela que c’est dans l’astral que se préconçoit la matière, l’humanité, les races, les civilisations. C’est pour cela que tout magicien un peu malin sait très bien que s’il veut produire de la magie, il doit d’abord construire dans l’astral la matière qu’il veut voir s’exprimer sur un plan physique. Parce qu’une fois que cela se trouve dans l’astral, il ne faut pas tellement de temps pour que cela s’exprime sur un plan physique.

    Donc, les guérisseurs du futur, et cela n’est pas si loin en fait, car vous pouvez être demain un guérisseur de ce type-là si vous purifiez votre corps astral, les guérisseurs de cette sorte-là vont être des canaux, des intermédiaires entre l’énergie cosmique qui viendra plus précisément du prana solaire et de la cellule physique.

    Car l’individu qui est malade, qui a des problèmes avec sa cellule physique, ne peut pas directement recevoir le prana solaire, même si le prana est absorbé par la rate, par d’autres chakras, par la respiration etc. C’est un autre aspect du prana qui est assimilé à ce moment-là. C’est ce que l’on appelle les globules de vitalité, et cela n’a rien à voir avec le véritable prana solaire.

    Le véritable prana solaire est l’énergie qui est comparable à ce que les ondes de forme essayent d’attraper, comme les pyramides par exemple. Et là, il y a une grande confusion, parce que l’on dit que les ondes de forme attirent une énergie du plan éthérique. Alors que vient faire le prana solaire au milieu ?

    Ce qu’il faut comprendre, c’est que l’énergie éthérique, ou les globules activés sur le plan éthérique et le prana solaire sont une seule et même chose. Il ne peut pas y avoir de plan éthérique sans le prana solaire. C’est en fait le prana solaire qui compose cette zone de l’univers que l’on appelle le plan éthérique, et dans cette zone l’homme tire son propre plan éthérique ainsi que toutes les choses.

    Le guérisseur du temps futur, ce guérisseur moderne, sera capable, par son corps astral purifié, de prendre les globules du prana solaire pour les précipiter dans la matière, chose que l’on ne peut pas faire depuis le plan éthérique, que l’on dit être plus près de la matière que le plan astral, mais en fait c’est faux.

    S’il est plus près de la matière que le plan astral, ce n’est pas parce que le plan astral est moins dense et que l’éthérique est plus dense, c’est parce qu’il est primordial à la matière, et c’est pour cela qu’on le trouve si proche de la matière, si infiltré dans la matière. Sans lui la matière ne peut pas avoir lieu, ne peut pas avoir de vitalité.

    Sans son corps éthérique un homme ne peut pas vivre, son corps ne peut pas être, l’intelligence de son corps ne peut pas fonctionner, les automatismes ne peuvent pas avoir lieu. On trouve au dessus le plan astral, non pas parce qu’il est supérieur au plan éthérique, mais parce que lui commence à être un peu un plan de conscience, alors que le plan éthérique ne l’est pas, il est un plan de vitalité. Le plan astral est une zone de feu cosmique, d’énergie. C’est à l’intérieur du plan astral que l’on peut précréer des choses.
    Qui dit plan de conscience, dit dans une certaine mesure : mental ou pensée. Car comme je l’ai dit tout à l’heure, même lorsque l’homme arrête de penser, il est encore une pensée.

    La conscience en fait est une pensée, mais une pensée pure, une idée, plus exactement une idée divine. Lorsque l’homme arrive au point de ne plus être une idée même divine, alors il n’appartient plus du tout au cycle des manifestations, il se retire de la manifestation. Il dépasse ce que l’ésotériste appelle la huitième initiation majeure. Il est ce que le Bouddha a appelé le néant.
    Je ne veux pas parler du néant ce soir, j’en ai déjà longuement parlé et je ne veux pas dévier sur ce sujet-là. Sachez simplement qu’il retourne à ce moment-là au non manifesté.

    Lorsque l’on veut approcher correctement toutes les choses de l’esprit, il faut non seulement comme je l’ai dit, savoir jouer avec les paradoxes, connaître la constitution occulte de l’homme, mais en plus il faut avoir la vision juste. Savoir que si vous avez un corps astral, si vous avez un corps mental, si vous avez un corps ceci, un corps cela, c’est très bien, mais vous les possédez en tant qu’instruments, ce ne sont pas des identités, ce ne sont pas des références, ce ne sont pas des indications sur votre nature véritable.

    C’est comme lorsque vous faites le compte des options qu’a votre voiture. Vous avez ceci, vous avez cela, mais ce n’est pas la voiture, car la voiture c’est avant tout vous-même, le pilote. Vous pouvez avoir des tas et des tas d’options, cette voiture, si elle se comporte bien sur la route, cela ne va dépendre de ses options, mais du pilote.
    Donc quelles que soient les options que vous avez eues de la part du Bon Dieu, c’est-à-dire un corps astral, un corps mental, un corps bouddhique, dites-vous « c’est très bien, comme cela, je vais pouvoir travailler, je vais pouvoir aller très loin avec ces options, mais ce n’est pas mon image véritable. »

    Votre image véritable c’est le moi suprême, c’est l’âme, c’est la monade, c’est cela la vision que vous devez avoir. Parce que tant que vous n’avez pas la vision juste, vous n’allez pas savoir utiliser vos instruments et vous allez vous embourber avec vos instruments, et toutes les épreuves viendront. Celui qui est coincé sur le plan mental va devoir être éprouvé pour qu’il se décoince du plan mental. Celui qui est enfoncé dans son corps émotionnel va devoir être éprouvé pour pouvoir acquérir le discernement et se décoincer de son corps émotionnel. Alors que c’est inutile si l’on comprend que toutes ces choses ne sont que des options du véhicule et que ce que vous êtes c’est l’âme qui joue avec ces options-là.



    Question:

    Nous vous remercions vous avez répondu à toutes les questions essentielles qui étaient prévues ce soir, même à celles qui étaient non formulées, et nous sommes arrivés maintenant à la conclusion de cette communication.


    Sur un plan technique, je voudrais simplement dire, en ce qui concerne la réalité des énergies, la révélation des énergies, que tout ce monde-là, le monde des vibrations, ne doit pas être confondu avec le monde de l’âme et que donc lorsque la technique, lorsque la science, découvrira le monde des vibrations, il faudra aux disciples ne pas confondre encore une fois cette nouvelle zone de découverte avec lui-même. Parce que même en ayant découvert d’autres zones de la vie, plus subtiles parce qu’invisibles, cela ne veut pas dire que la réalité se résume à cela.

    Ce que la science pourra découvrir, pourra détecter même sous peu, mettre en musique, rendre audible, ce sont les sons de l’astral. Lorsque l’homme écoutera les sons de l’astral, il ne faudra surtout pas qu’il croie que l’astral est quelque chose qu’il doit cultiver, quelque chose vers quoi il doit aspirer, parce que même dans le monde astral, il y a encore des étapes à parcourir et que l’on n’est pas dans une réalité plus grande en faisant entendre l’astral.

    Ceci est une mise en garde qui ne peut pas être appliquée tout de suite, puisqu’il va falloir encore quelques décennies pour que l’on arrive à écouter les sons de l’astral, mais je voulais simplement dire ces mots à ceux qui sont déjà capables par une oreille naturelle d’écouter les choses de l’astral, ou voir les choses de l’astral. Il est une grande mode à l’heure actuelle de s’intéresser énormément à l’astral, et je ne veux pas que les gens confondent même l’aspect supérieur de l’astral avec la réalité, avec le monde divin. Pourquoi ?

    Tout simplement parce que ce n’est pas encore la réalité et que même si c’est une forme avancée et plus parfaite que la forme physique, même si c’est une forme avancée de la vérité, ce n’est pas encore la vérité. L’homme honnête avec lui-même, authentique dans sa démarche spirituelle, ne doit pas se contenter d’une vérité approximative, ne doit pas se contenter d’une vérité presque parfaite, il doit chercher la vérité. Il ne doit pas écarter avec force les vérités presque parfaites, il ne doit pas les combattre, il doit investir ses énergies vers ce qui est absolu, jamais de combat, toujours de la concentration.

    Lorsque vous combattez, vous vous dispersez, vous n’avez plus d’énergie, même si la vérité est là et qu’elle vous tombe sur la tête, vous ne pouvez pas la voir. Il faut donc toujours être concentré vers le but, vers l’ultime, vers le vrai et automatiquement vous ne dispersez pas les énergies dans un combat inutile, au contraire vous vous prêtez à l’écoute et vous vous rendez prêt à la révélation.

    Il faut donc que chaque jour vous soyez prêt à rencontrer la vérité. Si vous êtes en train de vous battre contre une erreur, vous n’êtes pas prêt à rencontrer la vérité, parce que vous êtes en train de vous battre. Toutes vos énergies, tout votre esprit est occupé à se battre. Lorsque la vérité passe, il faut pouvoir la saisir, il faut avoir la porte ouverte.

    C’est comme le yogi qui médite dans sa case et qui se dit : « À l’extérieur, il y a le soleil de la vérité, mais il y a aussi le vent de la folie, le vent de l’erreur, le vent de tous les faux prophètes et de tous les mensonges. Alors, chaque fois que j’entendrais un bruit, chaque fois que j’entendrais ce vent je me précipiterais à la fenêtre pour fermer les volets, fermer ma porte à double tour pour ne faire passer que la vérité, et le jour où elle frappera, je serais prêt. »

    Le yogi ou le disciple qui est enfermé si hermétiquement dans son cube, le jour où la vérité passe, elle voit que tout est fermé, elle se dit : « Tout est fermé, je n’arriverai pas à passer. Même si je frappe il ne m’entendra pas. Je repasserais une autre fois. » Et le yogi passe du temps et du temps à combattre, passe du temps et du temps à fermer les portes et les fenêtres qui s’ouvrent chaque fois, parce que le vent de l’illusion a trouvé quelqu’un avec qui s’amuser, et il souffle encore plus fort.

    Le yogi qui essaie de combattre cette illusion devient fou. Jusqu’au jour où il a tellement combattu qu’il tombe d’épuisement et dit : « soufflez, soufflez, vous les illusions, je n’en ai plus rien à faire, emporter le toit, les murs, emportez-moi aussi, je n’en ai rien à faire, je suis fatigué, je veux mourir. » Et au moment où il renonce à tout, même au combat contre les illusions, au moment où il désire cette mort absolue de l’esprit, la vérité passe « Tiens aujourd’hui la porte est ouverte » et elle rentre. Le yogi est tout étonné de la voir entrer « Je viens de me battre comme un fou, je viens de livrer le combat le plus acharné et c’est maintenant que je ne peux même plus me tenir debout pour t’accueillir que tu arrives ». La vérité sourit : « Mais je suis passée tous les jours, mais tu étais enfermé ».

    Il faut penser à cela, il ne faut pas vous enfermer dans des combats contre ceci, dans des idées pour cela ou contre cela, simplement préparez-vous et en vous, laissez une ouverture pour que la vérité entre. S’il y a en vous cette petite ouverture, que vous cultivez par la méditation, que vous cultivez par une discipline, par le discernement, par une attitude juste et par l’application des paroles de lumière des Maîtres, automatiquement par cette petite brèche, même si elle est infime, la lumière va passer et vous n’avez besoin d’aucun Maître, parce que vous rencontrez votre Maître.

    Il n’existe pas d’autre Maître que la lumière, un point c’est tout. Et lorsque je dis cela, je ne veux pas dire que le rôle de tous les Maîtres de l’humanité est illusoire. Il est absolu, il est nécessaire. Mais je dis simplement que la vision de l’homme à propos des Maîtres est complètement fausse. Le Maître n’existe pas pour faire obéir son disciple, le Maître n’existe pas parce qu’il existe un disciple.

    Le Maître, en lui-même, n’existe pas vraiment, il est un être qui est arrivé à une pleine réalisation, une pleine libération, et il aide à se libérer d’autres qui sont encore prisonniers. Maintenant ceux qui sont prisonniers, s’ils veulent croire que le Maître existe, que l’obéissance est nécessaire, que ceci, cela est nécessaire, c’est de leur responsabilité de croire à ces choses, c’est leur choix personnel, c’est leur idée, mais ce n’est pas la vérité.

    Le disciple authentique ne se soucie même pas de l’existence des Maîtres, il en est convaincu. Il ne se dit pas : je voudrais rencontrer mon Maître, je voudrais croire dans l’existence des Maîtres, ou bien, je veux absolument que mon Maître me fasse signe, qu’il m’envoie au moins une méditation, ou qu’il m’envoie une petite lumière, ou un rêve, mais quelque chose, un signe. Le véritable disciple est convaincu, il sait que le Maître existe, que Dieu existe éventuellement, que son Maître est avec lui, qu’il n’est pas séparé de lui, et qu’il n’est pas différent de lui, et que le Maître qu’il verra à l’extérieur, qu’il s’appelle Moria, Koutoumi, Bouddha, Chrisna, ou qui que ce soit, ce n’est en fait que lui-même, mais avec un petit plus d’avance.

    C’est-à-dire que si un jour vous rencontrez Koutoumi ou Moria, vous ne rencontrez pas Koutoumi, vous ne rencontrez pas Moria, vous vous rencontrez vous-même, ce que vous pouvez être, ce que vous serez plus tard, si vous vous en donnez la peine.

    C’est pour cela que, lorsque l’homme se met à adorer le Maître, le Maître sourit, parce que c’est en fait comme si vous vous adoriez vous-même, mais vous ne le comprenez pas. Au lieu de perdre du temps à vous adorer, à adorer cette image future, qu’elle s’appelle Koutoumi, ou Moria, au lieu de perdre ce temps à adorer quelque chose qui est dans le futur, qui n’est pas encore fait, donnez-vous la peine de faire ce qu’il faut pour que vous soyez cette chose que vous adorez et que vous considérer comme étant extérieur. Et vous verrez qu’à partir de ce moment-là, non seulement le Maître que vous cherchez à l’extérieur deviendra une présence réelle autour de vous et en vous, mais qu’en plus vous apprendrez vous-même à devenir un Maître.

    Ce n’est pas de l’orgueil de dire cela, de croire, ou de savoir cette chose. Si vous pensez que vous n’êtes pas en train de travailler à devenir un Maître, cela prouve que vous n’êtes même pas disciple. Parce que cette grande humilité n’est pour nous que la marque d’un orgueil renversé. Celui qui ne veut pas se croire un Maître, celui qui ne veut pas croire qu’il travaille à devenir un Maître et ceci avec le discernement juste, c’est qu’il ne sait pas ce qu’est réellement le Maître.

    Il imagine des choses à propos du Maître, et c’est pour cela qu’il réagit et qu’il ne veut pas croire. Celui qui sait exactement ce qu’est le Maître, n’a aucune honte, ne se sent pas du tout accablé de folie en pensant qu’il travaille à devenir un Maître. Au contraire, il est encore plus vigilant, plus exigeant envers lui-même, encore plus critique vis-à-vis de lui-même, parce qu’il ne se passera rien.

    Tandis que l’autre qui ne veut pas croire qu’il travaille à devenir un Maître, qui ne veut pas avoir cette folie, cet orgueil, qui ne veut pas être prétentieux, celui-là, dès qu’il sera sorti de sa maison, va dire du mal de son voisin, dès qu’il sera à l’intérieur d’un groupe, va chercher à critiquer ce qui ne va pas au lieu de prendre avec amour ce qu’on lui donne, même si ce n’est pas parfait. Dès qu’il sera au milieu d’une situation critique, au lieu d’essayer de calmer, il va au contraire empirer la chose, en y mettant sa colère, en y mettant son manque de connaissance.

    Celui qui sait, ne s’amuse plus à ces comportements-là. Il ne se permet plus d’être bas, d’être faible, d’être abject, d’être matériel, d’être profane. Il ne se permet plus d’être quelqu’un qui va trahir la parole des Maîtres, il va au contraire se sentir responsable de l’authenticité qu’il véhiculera à propos de la parole des Maîtres. Et voulant être la preuve et le témoignage de l’authenticité du message des Maîtres, il fera tous les efforts pour se dépasser, pour combattre sa nature humaine, pour être un témoignage pur et dépouillé.

    Alors à ceux qui sous le couvert de l’orgueil ne veulent pas devenir des Maîtres, je les laisse, en espérant pouvoir leur dire à bientôt bien sûr. Mais par contre je serre la main et je serre très fort dans mes bras tous ceux qui veulent dès demain devenir des Maîtres, et je leur dis très bien, vous n’attrapez pas la grosse tête les enfants, mais beaucoup de travail vous attend, et si vous voulez le faire nous serons là.

    Alors dès demain osez vous dire : je travaille à devenir un Maître. Mais soyez logique, soyez authentique avec la parole des Maîtres. C’est tout ce qu’il vous faut pour imiter et être comparable aux Maîtres. Le dire, le prétendre, le vouloir ne suffit pas, il faut le faire. C’est dans ce combat-là, si combat il y a, que je vous engage fortement dès demain.

    J’apprends à devenir un Maître, je ne cherche plus mon Maître, je n’essaie pas d’être un bon disciple, je n’essaie pas d’obtenir la première, la deuxième, la quatrième ou je ne sais quelle initiation majeure. À l’heure actuelle il y a une mode, tout le monde veut connaître son initiation, comme l’on connaît son matricule, parce que l’on veut obtenir celle qui est au-dessus. Ne cherchez plus ces choses, dès demain apprenez l’absolu, et l’absolu ce n’est pas d’être à la deuxième, à la troisième, ou à la quatrième initiation majeure, c’est d’être l’absolu, c’est d’être le Maître. Quel que soit le niveau sur lequel vous vous situez maintenant, dès demain vous pouvez avancer à pas de géant si vous prenez cet engagement.


    Je vous salue.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Question :
    Il est dit que la vie post mortem se passe dans un premier stade sur le plan astral, et ensuite sur le plan mental. Nous voudrions savoir si toutes les personnes sans exception sont conscientes sur le plan mental après la mort. Cela exige-t-il une vie consciente sur le plan mental inférieur ou supérieur durant l’incarnation qui a précédé la mort ?

    Nous changeons donc de sujet tout en restant en fait dans le même puisqu’il s’agit toujours de la conscience. Pour répondre à la question, je dirais que vous mourez de la manière dont vous avez vécu. C’est-à-dire que si vous avez vécu sans conscience, vous serez un mort sans conscience. Si vous avez été un disciple actif, si vous avez été quelqu’un qui essayait de développer l’éveil de sa conscience, lorsque vous allez quitter la matière, automatiquement vous allez être quelqu’un avec cet acquis et vous allez pouvoir travailler avec les zones de conscience obtenues grâce aux expériences dans la matière.


     

    On ne peut pas dire ce qu’est la mort, parce qu’en fait, lorsque l’on se place dans la vision des guides, dans la vision de la vérité, il n’y a pas de différence entre l’état qu’octroie la vie physique, et l’état qu’octroie ce que l’on peut appeler la mort. La seule différence, c’est qu’un jour vous avez un vêtement, et le lendemain vous n’en avez plus, mais la conscience reste exactement la même, exactement en symbiose avec ce qu’elle a été par son expérience dans la matière.

    Donc il n’y a pas en fait un état de conscience d’avant la vie, un état de conscience pendant la vie et un état de conscience après la vie, donc à la mort. Toute la conscience est exactement la même du début à la fin, non seulement de son passage dans la matière et son départ, mais en plus, depuis son moment d’extériorisation, sa première incarnation jusqu’à sa dernière.

    Quelle est la seule différence ?
    C’est que la note d’auto-conscience n’a pas forcément retrouvé toutes ses sonorités. Ainsi, lorsque l’esprit qui est unité, comme je le disais tout à l’heure, qui a tout sans le savoir, lorsqu’il passe dans la matière et à travers toutes les incarnations, il ne fait que redécouvrir l’acquis qu’il possède. C’est pour cela qu’on ne peut pas dire que l’homme meurt, ou que l’homme connaît une conscience différente pendant sa vie ou pendant sa mort, c’est exactement la même conscience, la conscience acquise avec le niveau initiatique.

    Maintenant ce qui serait intéressant de savoir, c’est que faire pour ceux qui sont passés et que l’on savait ne pas avoir un grand état de conscience, soit pour ceux qui sont en train de passer et qui ont un état de conscience ? Comment éviter de rester trop longtemps dans cet entre-deux mondes que l’on appelle le passage dans l’astral ?

    Tout le monde le connaît de toute manière, il demande trois jours à tous les disciples, à tous les initiés, et au-delà de ces trois jours, on peut, soit revenir dans la matière comme l’a démontré Jésus adombré par le Christ, soit partir vers le divin comme l’on fait d’autres initiés après leur mort.

    Ce qu’il faut donc savoir, c’est comment accélérer cet état, pour pouvoir continuer à agir, soit sur un plan physique et rester près des hommes, même si l’on n’a plus d’enveloppe charnelle, ou comment devenir très actif au sein de la hiérarchie, ou d’une des hiérarchies qui existent dans le monde, car en fait il y en a plusieurs.

    On parle toujours de celle qui a été révélée en occident par le Maître Koutoumi, car c’est lui qui a pris la charge et la responsabilité de cette révélation, de cette extériorisation, mais il existe douze hiérarchies, et Koutoumi ne représente qu’un des chefs. Ces douze hiérarchies sont toutes maîtrisées, chapotées, dirigées en quelque sorte, par la hiérarchie solaire, qui n’est pas constituée par des entités, mais tout simplement par l’être solaire.

    À lui seul, il a diverses facettes, plusieurs aspects, il constitue toute une hiérarchie. C’est pour cela que dans certains textes sacrés hindous, on parle d’un Dieu ayant une multitude de visages, une multitude de mains, une multitude d’yeux. Il voit, il entend dans toutes les directions, il bouge dans tous les sens. Il est fait allusion à cette entité solaire, qui est l’athma véritable, l’athma de tous les êtres. L’athma que vous devez arriver à être vous aussi un jour ou l’autre, c’est-à-dire et autrement dit, un ange solaire.

    Que doit faire le disciple lors du passage de la mort pour qu’il puisse devenir utile très vite sans attendre ?

    Car dans l’attente, quelques fois, il y a des pertes d’énergie. Attendre trois jours ce n’est pas long, trois jours ne sont rien dans le temps qui se passe là-haut, au-delà du plan physique, mais ces trois jours sont très importants, parce qu’à l’occasion de cette attente des pertes d’énergies ont lieu, des pertes énormes. Ce qui fait que le disciple, pour être utilisé, doit remonter dans son sein initiatique, là où il trouve la correspondance vibratoire, ses frères, son guide spirituel, et il doit être renforcé, renouvelé en quelque sorte, donc il renaît sur ce plan-là.

    De la même manière qu’il a dû naître sur un plan physique, il est obligé de renaître sur son plan spirituel. Et pour éviter le passage de cette renaissance, qui demande encore adaptation, éducation, renforcement etc., il faut pouvoir passer en pleine conscience. C’est pour cela que cette mort ne peut-être vécue et opérée que par des disciples ayant longuement médité, ayant longuement pratiqué la science de la concentration.

    Pour mourir avec l’acquis total de ses énergies, il faut mourir en méditant. C’est-à-dire qu’au moment où vous sentez que vous allez mourir, et tout le monde sait exactement lorsque son heure a sonné, tous ceux qui meurent en tout cas avec la capacité mentale, tous ceux qui meurent hors accident, et même je dirais qu’à cette occasion-là on peut encore le faire, pour celui qui est véritablement entraîné à la concentration, il lui suffit de trois secondes pour s’aligner avec son âme et partir en pleine conscience. La concentration est quelque chose qui est aussi rapide que l’éclair, il n’y a pas besoin de commencer par allumer la bougie, se desserrer la ceinture, se ranger les cheveux, se laver les mains, s’asseoir, compter jusqu’à dix et puis attendre que la tête tombe.

    La concentration est quelque chose qui peut s’opérer immédiatement et qui doit s’opérer instantanément, sinon ce n’est pas de la concentration, c’est de la divagation. L’homme éparpille ses énergies, et en éparpillant ses énergies, un épuisement arrive, le mental cesse, une partie en tout cas de la pensée peut cesser, par manque d’énergie. Il semble que l’individu médite, il lui semble être dans un état très favorable en tout cas. Mais ce n’est pas un état de conscience, un état de méditation, ni un état de concentration, c’est tout simplement un état de dispersion dans lequel ses énergies sont tombées, et il n’y en a plus pour alimenter le mental, ou les émotions.

    Ceci est un état proche de la transe. La transe n’a jamais amené à un état de conscience ou à une méditation. La transe amène à la transe, ouvre les portes sur l’astral, et l’astral ouvre les portes sur les entités néfastes. Alors, toutes les personnes qui pratiquent la méditation en se laissant aller, en se laissant chuter, en se laissant petit à petit endormir, et qui s’approchent de la transe, s’approchent du danger. Du danger d’ouvrir leur corps astral aux entités astrales et de se faire parasiter, de se faire vampiriser.


    La concentration est quelque chose de dynamique, ce n’est pas du tout quelque chose où l’on fond comme un sucre d’orge au soleil. Non, la méditation est une volonté. Le feu qui est déclenché pendant la méditation est le feu de la kundalini, il ne faut pas l’oublier, et la kundalini est le rayon un de l’univers, c’est le pouvoir.

    Donc la méditation, est un acte de pouvoir, ce n’est pas : « venez à moi les pâquerettes ». Non, il faut absolument s’aligner, se concentrer, vouloir méditer, et à ce moment-là, être la volonté. Celui qui ne connaît pas la volonté, ou ne serait-ce qu’un petit soupçon, ne peut pas méditer. Et je ne parle pas de la volonté que l’on pourrait associer à l’entêtement, à ce vouloir qui est typique en l’homme, et qui dit : « je veux telle chose et je l’aurais et tant que je ne l’aurais pas je m’accrocherais. » La volonté ce n’est pas cela. La volonté c’est la puissance, c’est la capacité, comme cela est démontré dans la vie de l’univers, de connaître une loi et de tenir cette loi. Parce que le rayon un, c’est la loi.

    Alors, de quelle manière connecter la volonté avec la méditation ? 

    Lorsque vous vous asseyez, vous devez être absolument rigide avec vous-même, même si les premiers temps, cela doit vous faire des douleurs physiques tellement vous voulez vous construire dans la rigidité et la volonté. Peu importe, cela ne durera pas, parce qu’avec le temps, vous comprendrez ce qu’est l’expression réelle de la volonté. « Je veux méditer, je m’assois, je fais ma méditation et je suis ma méditation ».

    Acte un, c’est le père qui crée l’univers, qui dit à la lumière soit et la lumière est.Lorsque vous méditez, c’est pareil, vous faites le même acte, vous êtes le père qui dit: que la lumière soit, et la lumière doit être.

    Acte deux, lorsque vous avez établi votre loi, vous devez animer cette loi et aimez cette loi. Vous devenez et vous devez sentir l’amour, tout l’aspect christique de l’univers, toute cette volonté s’alchimiser sans disparaître, s’alchimiser et se transformer en grand feu, en grande explosion d’amour, en naissance, en vie, en vitalité. Vous êtes la nourriture de votre méditation. C’est-à-dire que vous devez laisser passer l’énergie, que vous devez accepter l’énergie et vous ouvrir à toutes les énergies qui vont passer.

    Dans un premier temps vous avez dit : « je médite, je suis la loi, je suis la volonté ». C’est vous qui accomplissez, et dans un second temps, vous devez laisser tomber tout ce vouloir, pour être absolument ouvert et accepter toutes les énergies qui viendront.

    Dans un troisième acte, vous devez fabriquer.
    C’est là que l’on retrouve le Saint-Esprit ou le troisième rayon. Vous devez fabriquer. C’est-à-dire qu’avec la loi et avec la substance, vous allez fabriquer le nouvel homme. Vous laissez l’alchimie opérer en vous. Lorsque vous cessez de méditer, vous êtes encore dans l’action du rayon trois, ou du Saint-Esprit, de la fabrication en quelque sorte, vous continuez à l’intérieur de votre vie quotidienne, vous continuez l’alchimie. Et lorsque vous êtes suscités à droite, vous répondez correctement. Lorsque vous êtes suscités à gauche, vous accomplissez correctement. Lorsque vous recevez une épreuve, vous essayez de votre mieux de la contenir, de la comprendre et de la dépasser.

    Donc chaque fois qu’il vous semblera que quelqu’un autour de vous est proche de mourir, ce que vous avez de mieux à faire sur lui, si la personne n’est pas capable d’admettre le spirituel, d’admettre la concentration et la méditation, ce que vous devez faire c’est méditer pour lui, au moment précis, pour lui envoyer des énergies. Opérez en fait ce que les prêtres autrefois pratiquaient.

    Lorsque quelqu’un était mourant, on appelait le prêtre. Le prêtre passait, recueillait la confession, donnait l’absolution, c’est l’acte vibratoire par excellence. Ainsi, il ne nettoyait pas l’individu des péchés qu’il avait commis, il ne lui donnait pas l’absolution pour pouvoir aller au paradis, mais il donnait un apport vibratoire qui permettait à l’individu de se décoller du plan profane, c’est-à-dire de ne pas rester dans l’astral au moment de la mort. L’astral, où justement beaucoup trop de profanes errent après leur passage, et où il leur faut parfois des années de temps terrestre pour écumer leur attache et pour pouvoir partir.

    Donc lorsque vous connaissez quelqu’un de profane qui doit mourir, premier réflexe, méditez pour lui, priez pour lui et envoyez directement par visualisation l’énergie sur lui, pour remplacer le prêtre que votre société n’accepte plus aujourd’hui.

    Si vous-même, vous êtes à l’instant de mourir, que ce soit au volant de votre voiture, que ce soit dans n’importe quelle circonstance ou tout simplement dans votre lit, que vous sentez très bien que c’est le moment,  concentrez-vous immédiatement, même si ce n’est que trois secondes je vous le dis, cela fonctionne aussi. Concentrez-vous, alignez-vous avec votre âme et dites-vous « je suis cela, je suis l’esprit, je suis l’âme », et vous allez voir, qu’au moment du passage, il va vous sembler non pas mourir, mais simplement vous défaire de l’enveloppe qu’est le corps. Et automatiquement, dans la zone de conscience supérieure que vous allez découvrir, votre guide sera là et vous donnera immédiatement du travail à accomplir.

    Quel travail ?

    Par exemple, participer à la nouvelle ère, à la construction de nouvelles méthodes de guérison, à la construction de nouveaux édifices, pour inspirer les architectes, inspirer ceci, inspirer cela, ou travailler à des transformations énergétiques, le travail ne manque pas.

    Mais la mort n’est même pas un passage, même si l’on ne croit pas à la mort et que l’on se dit que c’est tout simplement le passage de la matière à l’esprit, même cela est faux, ce n’est pas un passage. Il y a tout simplement un moment où il existe un vêtement et un moment où il n’existe plus.

    Le passage n’existe pas là, parce que ce passage, ce que l’on pourrait appeler passage, il existe à toute heure. Si l’on croit qu’il existe pendant la mort, il faut croire qu’il existe aussi pendant la vie, et imaginer le processus en sens inverse et avoir peur autant de naître, que de mourir, et avoir la douleur autant de naître que de mourir.

    Pensez à cela. Si vous croyez à un passage, je ne veux pas vous retirer l’image, pensez aussi que vous êtes venus par ce même passage, mais je vous dis qu’il n’existe pas de passage. C’est l’esprit qui s’amuse, qui prend un gant et qui le laisse, qui en prend un autre et qui le laisse tomber. La peur est tout simplement un phénomène psychologique, et la peur sera traitée plus tard comme un problème psychiatrique d’ailleurs.

    On verra plus tard que beaucoup de comportements que l’on dit aujourd’hui être psychoaffectifs, ne sont que des données psychiatriques profondes et graves qu’il faudra soigner. On remettra en cause la notion de la raison et de la folie. On lèvera un peu plus haut la barrière de la raison, et l’on dira que finalement sur cette terre, dans le passé, il n’y avait pas tant de gens raisonnables que cela.

    Mais je ne veux pas entamer le discours maintenant sur ce qu’est la raison, sur ce qu’est la folie, cela nous mènerait sans doute trop loin. Et je ne veux pas aborder ce sujet ce soir, simplement restons dans tout ce qui est la conscience actuelle.
    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Question:                    

    Nous observons qu’une masse grandissante de personnes, désirant se tourner vers une spiritualité débarrassée des dogmes et des fausses interprétations, est prise dans les pièges de plus en plus nombreux de faux-semblants spirituels. C’est-à-dire que ce qui est plus ou moins paranormal, comme par exemple les transformations de situation à l’aide de médiums, d’atlantes ou de gourous inconscients, voyages astraux, ainsi que toutes sortes de messages, manipulations de chakras, régressions dans les vies antérieures etc., est considéré très souvent par ce public s’inspirant comme autant de voies spirituelles possibles. Pourtant, si elles ne sont pas toujours négatives, quant à l’intention et même aux résultats immédiats, elles ne répondent pas aux nécessités du plan divin. Nous aimerions avoir des commentaires à ce sujet.



     

    J’aurai du mal à ajouter un mot après tout ce que tu viens de dire. Néanmoins je vais d’abord vous saluer.

    Pour parler de la résurgence de la spiritualité, il ne faut pas commencer par dire où la spiritualité n’est pas tout à fait bien comprise ou bien vécue. Ce qui ne veut pas dire que nous pratiquons la politique de l’autruche et que nous évitons de voir où la spiritualité ne connaît pas la résurgence la meilleure et que nous nous intéressons que de là où la spiritualité connaît la meilleure résurgence.

    Toutefois, sous le couvert de la bienveillance, ce qui engendrerait en fait de la mollesse et une très mauvaise tolérance, nous ne voulons pas non plus laisser fleurir n’importe quelle fleur, qu’elle soit au nom de la spiritualité, au nom du nouvel âge, ou au nom de n’importe quel autre groupement spirituel. Nous ne voulons pas laisser fleurir n’importe quoi. Cependant ce qu’il faut savoir et connaître avant tout, c’est la grande liberté d’expression de l’esprit humain, et j’insiste sur ce mot-là, la liberté d’expression de l’esprit humain. Ce qui ne veut pas dire que tous les actes sont permis à l’homme, par contre à son esprit toutes les expressions sont permises.

    Quelle est la différence ?
    La subtile différence, bien sûr, de pouvoir juger à ce moment-là.
    Donc si nous ne jugeons pas l’acte de l’individu, pourquoi pouvons-nous juger ce qui a été l’expression de son esprit ?
    Les individus commettent des actes à tort et à travers sans toujours être conscients. Ce qui fait que l’on ne peut pas toujours reprocher des actes à des individus qui les ont pratiqués dans un état de semi-sommeil, dans un semi-coma en fait. Pour pouvoir les accuser, il faudrait les avoir mis dans un parfait réveil spirituel.

    Pourquoi ne pouvons-nous pas non plus tout condamner ce qui est de l’ordre de l’expression de l’esprit ?

    Tout simplement, parce que si un esprit ne s’exprime pas, il ne peut pas avancer.
    Et là, on en vient à se poser cette question, pourquoi Dieu, les Maîtres, n’ont-ils pas fait en sorte que ce monde-ci soit parfait, notamment lorsqu’il s’agit d’expression spirituelle, d’avancée vers un nouveau monde.

    Cela ne veut pas dire, parce que la situation est telle que vous la connaissez aujourd’hui, que les Maîtres n’œuvrent pas. Cela ne veut pas dire que Dieu, ou ce que l’on pourrait appeler Dieu, n’existe pas ou n’essaye pas d’envoyer l’humanité vers le chemin de la perfection.

    Il faut comprendre les choses différemment de ce que l’esprit humain les comprend aujourd’hui. C’est-à-dire qu’il n’y a pas Dieu d’un côté et les hommes ignorants de l’autre. Il n’y a pas Dieu d’un côté et le diable de l’autre, il n’y a pas la science et l’ignorance de l’autre. Ce ne sont pas des antagonistes qui se font la guerre et qui essaient coup après coup de diriger l’homme, de diriger la société, de construire une civilisation qui un jour est matérialiste, le lendemain est spirituelle, ou qui essaie d’avoir le drapeau de la puissance.

    Si l’on part avec cette vision dualiste du monde, non seulement l’individu ne comprendra pas l’évolution, mais lui-même ne saura pas faire son choix dans l’évolution. C’est-à-dire qu’il ne comprendra jamais quelle voie il doit suivre et pourquoi il doit la suivre. Donc il ne connaîtra pas et ne soupçonnera pas toute l’alchimie qu’offrent les voies et l’alchimie qu’il doit produire en lui-même.

    Si l’on pense qu’un jour, Adam et Ève sont tombés du paradis sur la terre, de l’état d’esprit dans la matière et que maintenant, péniblement, tous leurs rejetons essaient de remonter le cocotier pour trouver un brin de soleil, si on part de cette idée-là, on ne comprend pas l’existence de Dieu. Parce que s’il y a une possibilité de chute, cela  veut dire que Dieu n’est pas aussi parfait que cela, et que lui-même a encore beaucoup de perfection et de divinité à acquérir.

    Je ne veux même pas prétendre dans mon discours, pour qu’il soit logique, que Dieu est parfait. Admettons même qu’il soit une entité qui se développe, qui n’en a pas fini de se développer, et que toute la matière, les hommes et les choses qui ont été créés dans son sillage, ne sont en fait que des productions, des auto- générations de sa forme et de son énergie. Restons en là. Mais cela ne donne pas la solution qui permet d’admettre la chute de l’homme dans la matière.

    Donc si là n’est pas la solution, où est-elle ?

    Pour comprendre l’évolution, pour comprendre le développement de la spiritualité, les âges qui se succèdent à travers les civilisations sur la terre, il faut quitter cette vision dualiste du monde. Il ne faut plus voir le blanc d’un côté, le noir de l’autre, le chaud d’un côté, le froid de l’autre, le diable et le Bon Dieu, le gourou et le profane. Il faut comprendre que toute unité de vie est une unité divine, que ce soit l’unité de vie du caillou, de la goutte de sève qui coule dans la tige d’une fleur, de votre unité de vie ou de l’unité de vie de celui que vous appelez Dieu ou l’ange, c’est exactement la même divinité.

    À partir de ce moment-là, la dualité n’existe plus, il n’y a qu’unité.
    Pour comprendre maintenant ce que fait cette unité dans le champ de la dualité, car la dualité existe bien : le chaud et le froid, le jour et la nuit, la vie et la mort, l’ignorance et la connaissance, on ne peut pas rogner cette chose, mais pour comprendre ce que fait l’unité dans ce champ de dualité, il faut voir l’incarnation, la précipitation de l’esprit dans la matière, non pas comme une chute, mais au contraire comme un moyen d’évolution.

    Beaucoup de disciples arrivés à un certain moment du chemin, baissent les bras, se sentent accablés, parce qu’ils se demandent pourquoi leur monade, leur âme, leur moi suprême si vous voulez, a un jour, du haut de sa spiritualité, chuté dans la matière et à quel jeu malin il est en train de jouer maintenant pour remonter. Forcément, tout ce ridicule désarme lorsqu’il faut faire l’effort et c’est normal, car en restant à cette vision des choses, elle désarme, mais en plus, elle ne donne aucun courage parce qu’il n’y a pas de logique.

    Il ne faut pas chercher la logique dans la vie et l’événement qu’est l’univers. Car si l’on cherche une logique mentale à la naissance et au pourquoi de l’univers, on n’y arrivera pas. Il faut simplement savoir que par la dualité, ou ce que l’on peut appeler la dualité, l’esprit obtient des forces et qu’en obtenant ces forces de manifestation, ces forces de vie, il va pouvoir  devenir une puissance d’un esprit qu’il est à l’état originel, et c’est là toute la différence.

    Donc à l’origine, certes, vous êtes tous des Dieux, mais des Dieux impuissants en quelque sorte, des Dieux qui se méconnaissent, qui ne savent pas utiliser leur capital d’énergie, qui ne savent pas en fait brandir leur puissance. À travers l’expérience contre le champ de la dualité, l’homme apprend à manipuler les puissances, à s’octroyer les puissances, et c’est là le problème. L’homme au fur et à mesure de son développement voit les puissances arriver vers lui, qu’on les appelle énergies, vibrations, rayons, peu importe, ce sont des puissances à l’origine, et elles viennent vers lui au fur et à mesure qu’il se développe consciemment ou pas.

    Son premier geste va être de se les octroyer, de les posséder, un peu à la manière de certains mages, de certains disciples dont l’égo est trop prédominant et qui veulent utiliser le pouvoir dans un sens négatif ou dans un sens trop astral. Au fur et à mesure, les expériences, le karma, toutes les guidances des Maîtres, vont faire en sorte de lui apprendre comment utiliser ces énergies et surtout lui enseigner leur nature et la nécessité de l’utilisation de ces énergies.

    Car voyez-vous dans l’évolution et dans l’enseignement des Maîtres, il n’est question en fait que de vous enseigner la nature des énergies, la nature de la vibration qu’est l’âme. Lorsque l’on vous dit : il ne faut pas pratiquer telle chose, il ne faut pas penser telle chose, il ne faut pas penser du tout, il faut arrêter le mental, il faut vous fixer sur telle idée divine, sur telle pensée pure, il faut vous fixer sur tel son, l’homme qui ne se demande pas pourquoi on lui dit cela, il fait la chose, l’exécute mécaniquement, mais sans connaître l’essence de la chose.

    Or chaque fois que l’on vous donne un conseil, plutôt que d’exécuter le conseil, moi je vous dis, il faut vous interroger sur le pourquoi de ce conseil donné. Et si vous arrivez à connaître le sens du conseil que l’on vous a donné, vous avez déjà dépassé le conseil et vous n’avez plus besoin de l’effectuer.

    Lorsque le Maître vient vers vous et qu’il vous dit : il ne faut plus penser. Si vous cherchez pourquoi il vous dit cela, vous n’avez plus besoin de ne plus penser, automatiquement vous ne penserez plus, parce que vous aurez compris ce que cela voulait dire. En ayant compris, vous aurez déclenché en vous, l’état de conscience correspondant. Donc, appliquez le conseil de ne plus penser sera déjà dépassé pour vous.

    Mais comme le Maître sait que l’individu ne sait pas méditer de cette façon-là sur le cœur des choses, le cœur des conseils, alors il vous fait passer par l’exécution presque mécanique de la chose. Le Maître sait que, de la même façon que l’on peut imiter une chose venue de l’esprit, on peut aussi arriver à impliquer l’esprit dans la matière en faisant imiter sa matière. Donc, à force de vous empêcher de penser, à force de supprimer votre pensée, ou l’instinct, le mécanisme de la pensée, un jour vous allez vous trouver dans cette zone où la pensée est devenue pure.

    Mais la pensée ne cessera pas pour autant, parce que l’homme n’est qu’une grande pensée. Le problème, c’est que l’homme pense de manière inférieure. Lorsqu’il quitte la zone inférieure de la pensée, il découvre la pensée pure ou bien l’idéation divine. Sa pensée n’arrête pas, mais elle est devenue Une avec l’univers, c’est là toute la différence.

    Et lorsqu’à force de s’être contraint à ne plus penser, l’individu découvre cette zone de l’idéation divine, de la pensée pure, alors il n’a plus besoin de se forcer à ne plus penser et il découvre la raison du conseil donné.

    Ce qu’il faut faire dans ces cas-là, chaque fois que l’on vous donne un conseil, ou chaque fois que l’on vous donne une technique, ou que vous la lisiez dans un livre, ou que cela vous soit donné par hasard, ou même par votre propre inspiration, avant de passer à l’exécution, avant de faire la chose physiquement, ce qui est la façon la plus grossière d’exécuter quelque chose de spirituelle, essayez de deviner, essayez de sentir, de pressentir, d’intuitionner, la raison profonde, l’esprit de la chose.

    Vous verrez qu’en fait, en ayant médité sur le conseil que l’on vous a donné, vous allez dépasser le stade du conseil et vous allez pouvoir aller plus vite, plus loin. Parce qu’en méditant sur des conseils, de méditation en méditation vous allez développer des états de conscience, qu’ils vous auraient fallus sans doute des années pour les développer, en exécutant mécaniquement, physiquement, les conseils que l’on vous a donnés.

    Donc, si vous voulez évoluer, si vous voulez réellement faire un travail d’avancement, il ne faut pas toujours faire passer les choses par votre matière. Bien sûr la matière est importante, bien sûr il faut, puisque l’alchimie l’exige et que c’est une loi, il faut aussi anoblir la matière, faire passer des énergies d’une fréquence chaque fois de plus en plus haute, pour la diviniser elle aussi. Mais il n’est pas besoin chaque fois de faire passer le conseil spirituel par la matière, je dis non, c’est une erreur. Et c’est le problème et la manie de tout le peuple occidental de faire passer chaque fois, par l’exercice physique, ce qui peut être acquis ici, maintenant, tout de suite, par la concentration, par la réflexion, par l’introversion, par un petit peu de méditation, donc par l’esprit.

    Ce qui est de l’esprit doit être traité par l’esprit. Vous n’arriverez pas à décrocher des états de conscience, en faisant forcément des postures de hatha yoga, en vous tordant les pieds derrière le cou, en mettant les bras je ne sais pas trop où et le nombril derrière la tête. Essayez, vous n’y arriverez pas. Bien sûr vous allez anoblir votre matière, c’est certain, et c’est nécessaire. Car le disciple ne peut pas aller vers les zones de l’esprit en ayant une matière trop lourde, trop grossière, trop rustre. Donc il faut, à un moment donné, laisser passer l’énergie, la fréquence, jusqu’au cœur de la cellule, pour que la matière soit sur le même accord que la note qui vibre dans l’esprit.

    Mais je vous en prie, ne faites pas la confusion, ne faites pas l’erreur de croire qu’en ayant des postures abracadabrantes, et Dieu sait que je ne suis pas du tout contre certaines méthodes que l’on dit être du hatha yoga ou d’autre forme, il les faut et je les reconnais comme étant utiles, mais je demande à votre esprit de ne pas croire que tout le pouvoir en reviendra à la posture, c’est faux.

    Si à côté de cela votre esprit intérieur, votre vous-même le plus profond, n’essaie pas de trouver par intuition, par méditation, l’essence des choses, vous pouvez tout de suite vous pendre pour l’éternité dans la position du lotus, parce que c’est bien tout ce temps-là qu’il vous faudra pour devenir Bouddha, je vous le dis. Il faut faire avec l’esprit les choses de l’esprit, et avec le corps les choses du corps.

    Que sont donc les choses de l’esprit et les choses du corps ? Car c’est là, la confusion qui règne en occident en ce moment.

    Les choses de l’esprit sont les clefs qu’il faut découvrir et qui sont de l’ordre de l’état de conscience. Lorsque l’on vous dit, par exemple, de ne plus médire votre voisin, de vous aimer les uns les autres, d’avoir une position ouverte vis-à-vis de la vie, vis-à-vis du nouveau monde, vis-à-vis des énergies, ces sujets-là, sont de l’ordre de l’esprit profond, c’est votre esprit en tant qu’esprit philosophe, en tant qu’intuition, en tant que mental supérieur, qui est suscité, qui doit travailler le sujet et qui doit répondre.

    Maintenant, pour que cet esprit puisse aller plus vite, ou puisse aller vers des zones encore plus élevées, s’il faut que sa matière se divinise, se subtilise, alors oui il faut faire les choses de la matière. C’est-à-dire que vous pouvez ajouter à votre démarche spirituelle le hatha yoga, ou toute autre sorte de yoga, vous pouvez y ajouter l’ascèse, le jeûne, la suppression des drogues, des alcools, des pensées impures, etc., et à ce moment-là, vous divinisez votre matière en même temps que vous divinisez votre esprit, vous subtilisez les deux en même temps et l’alliance a lieu.

    Mais celui qui fait l’un sans l’autre, ou qui attend que l’un déclenche l’autre, il n’y arrivera pas. Il ne faut pas croire que les choses de l’esprit passeront par la matière, c’est faux. Naturellement vous pourrez vous sentir mieux, être plus détendu, plus relaxé, donc être plus à même d’avoir une position positive dans le monde, d’avoir une démarche plus ouverte, par exemple, d’être moins agressif au volant de la voiture, ou vis-à-vis de votre voisin, ou lors des problèmes familiaux.

    Cela ne veut pas dire que vous aurez décroché un état de conscience, que ce qui vous énervait hier ne vous énerve plus aujourd’hui. L’état de conscience n’a rien à voir entre les deux comportements. Un état de conscience ne se voit pas à la patience que découvre quelqu’un, parce qu’autrefois il était impatient. Un état de conscience n’a rien à faire des expressions caractérielles. Naturellement, le caractère est toujours plus ou moins associé à l’état de conscience, mais ne croyez pas que la relaxation, qui induit chacun à se comporter un peu plus fraternellement, va pouvoir signer chez vous un état spirituel.

    Si dès demain lorsque vous ouvrez un livre il y a une phrase d’un mystique que vous ne comprenez pas, cela ne signifie pas que l’état de conscience n’a pas été atteint. Car lorsqu’un état de conscience est atteint, cela ne veut pas dire que tous les secrets se dévoilent, qu’il n’y a plus d’ignorance, qu’il n’y a plus de mystère.

    Lorsque le disciple, rencontre une phrase énigmatique, de prime abord, il la médite et il arrive à percer le cœur. Car en fait dans l’enseignement, il n’y a pas de mystère, il n’y a tout simplement que des clefs qui révèlent les états de conscience. Et c’est pour cela que le disciple n’arrive pas à comprendre les textes sacrés, non pas parce que l’on parle de quelque chose qui est incompréhensible, mais parce que l’on parle de quelque chose que l’individu ne peut que sentir.

    Lorsqu’un grand Saint parle de ce qu’est la vie, de ce qu’est le monde, de ce qu’est l’amour en réalité, cela ne vous sert à rien de l’écouter ou de lire son texte. Parce qu’il parle d’une réalité qui n’est pas la vôtre, il ne parle pas d’une définition que vous devez apprendre, et qu’en l’apprenant, vous connaîtrez la vérité qui est à l’intérieur. C’est pour cela que chaque fois que vous êtes face à des textes sacrés, il ne faut pas essayer de comprendre, il faut en quelque sorte alchimiser, pour déclencher en vous-même l’état de conscience équivalent que décrivent les mots, autant que cela se peut.

    Pour revenir à la question posée, la plupart des disciples de bonne volonté, cela, je dois l’avouer, je dois le leur rendre, confondent trop la définition de la chose et le cœur de la chose, et c’est l’incompréhension qui se passe à l’heure actuelle.
    Lorsqu’un disciple œuvre dans le sens de la question posée, c’est-à-dire en n’ayant pas toujours l’approbation du plan divin, ni de la connaissance divine, cela veut dire que lui-même est prisonnier de l’erreur qu’il commet, et qu’il essaye davantage de définir la chose, d’instruire à propos de la définition de la chose, plutôt que d’apporter ou d’éveiller au cœur de la chose. C’est la marque flagrante, la différence flagrante, qu’il y a entre tous ceux qui sont des techniciens de la spiritualité et ceux qui sont réellement des gens spirituels.

    Ce qui ne veut pas dire que dès demain, il faut vous détourner de tous les techniciens de la spiritualité, qu’il  faut les juger en disant que se sont les moindres, qu’ils sont les plus petits, qu’ils n’ont rien à dire, qu’il faut les éviter, qu’il faut leur faire mauvaise publicité, qu’il ne faut plus qu’ils travaillent. Il ne faut pas avoir des réactions extrêmes, jamais. Si cela ne vous convient pas, détournez-vous, cela conviendra à quelqu’un d’autre, et quand cela ne lui conviendra plus, à son tour il se détournera.

    Comme je le dis souvent, il ne faut pas combattre une chose, il ne faut pas aller contre une chose, d’autant plus si elle est inutile. Il faut simplement pratiquer la chose utile, ou se consacrer à la chose utile, et ainsi, celle qui est inutile s’évanouit d’elle-même parce qu’elle n’a plus d’énergie pour la soutenir. Lorsqu’il n’y a plus d’énergie pour nourrir une chose, elle n’a plus de vitalité. Donc votre travail est d’investir l’énergie dans l’autre chose, celle qui est vraie, celle qui est vivante, celle qui est réelle, et ainsi ce qui est faux s’abaissera, s’affaissera tout seul, sans qu’il y ait eu aucun combat.

    Il faut apprendre à jouer avec les forces de la manière que la sagesse a elle-même instituées.
    En ayant créé le chaud et le froid, les Maîtres de la création, les Dieux de la création, si vous voulez, ou le Dieu suprême n’a pas créé deux forces pour qu’elles se confrontent et qu’elles se tapent dessus, non. Ces deux forces sont au contraire des nécessités pour que l’une révèle l’autre. C’est pour cela que le disciple ne doit jamais aller à l’encontre d’une chose qui est fausse, à l’encontre d’un obstacle. Il doit cultiver ce qui est vrai, ce qui est réel, ce qui est bon, et automatiquement l’énergie, même négative, ira vers lui pour l’enrichir, et c’est ainsi qu’en plus de sa propre énergie, le diable participera au travail.

    Car en fait, aucune énergie n’est contradictoire l’une à l’autre, et le diable n’est pas contradictoire au Bon Dieu, au contraire, il faut absolument et ceci en des termes très allégoriques, que le diable existe. Et lorsque je dis le diable, je ne cite pas un être qui essaierait en grattant les êtres humains de les pervertir. Je parle d’une énergie, d’un contre balancement en fait, qui n’est pas un feu contraire, mais qui est un feu complémentaire. Il est important de comprendre cela, le feu complémentaire de la flamme.

    La flamme c’est en quelque sorte ce qui serait votre esprit, votre âme ou votre monade et le feu serait en apparence contradictoire, l’énergie qui va permettre à la flamme de se constituer en tant que puissance. Autrement dit, le feu est la racine de l’arbre, le feu est la racine de la flamme.

    Pour l’individu qui est encore dans la dualité, forcément ces deux zones-là de la vie vont apparaître dualistes, mais en fait, l’une ne peut pas vivre sans l’autre. La flamme ne peut pas vivre sans le feu et le feu n’a aucune raison d’être, s’il n’est pas en train d’alimenter la flamme qui est au dessus.

    Donc ne vous inquiétez pas pour ce qui surgit, ici, maintenant, à l’approche du nouvel âge. Cette explosion de gourous, cette prolifération de guides de toutes sortes, de tout niveau, enseignant toutes sortes de techniques, répandant toutes sortes d’idées, et cela allant depuis les idées de l’Atlantide qui ressurgit, jusqu’à l’idée de l’attente du Christ qui doit venir demain, ou après demain, ou dans trois mois, car on n’en sait rien.

    Il ne faut surtout pas vous faire de souci, et surtout ne pas croire que dans cette cacophonie les Maîtres en profitent pour essayer d’écrémer tous ceux qui ne seraient pas au point en quelque sorte, donc tous ceux qui n’auraient pas ce discernement. Ces gens-là ont droit à l’expression exactement comme vous, comme vous avez le droit à l’expression de confusion que sans doute vous ressentez au moment où vous êtes face à tout ce spectacle. Ce qui fait que cette confusion devient une torture, ou une douleur à l’intérieur des individus, c’est parce qu’ils sont en recherche. Étant en recherche et allant vers l’extérieur pour trouver, ils ne savent plus à quel saint se vouer, quel gourou croire, quelle technique exécuter.

    Le problème n’est pas de savoir si le gourou un tel a raison de dire telle chose, si celui qui fait le séminaire un tel a raison de pratiquer, de divulguer telle technique. Le problème n’est pas de savoir si ces gens-là ont raison, le problème c’est de savoir pourquoi, vous, vous avez besoin d’un autre pour savoir ce que vous devez faire. Pourquoi cherchez-vous toujours chez quelqu’un d’autre, ailleurs, hors de vous-même, le conseil que seul votre moi intérieur peut vous donner. Le problème n’est pas l’autre, le problème c’est le fond de votre quête, et lorsque vous remettez cela en cause, vous vous apercevez qu’à l’extérieur il pourrait y avoir mille faux Jésus Christ, mille faux prophètes, mille charlatans, dans un grand éclat de rire, vous iriez tous les embrasser en leur disant : mais oui tu as raison, ça te passera. Vous ne seriez pas avec la douleur au ventre, la douleur dans la tête, en train de vous arracher les cheveux pour savoir quel gourou croire, aller vers quel saint, criant après les Maîtres, après Jésus Christ, après le Bon Dieu : « Pourquoi est-ce que tu laisses une telle pagaille régner ? » Il n’y a pas de pagaille, il y a des êtres humains qui s’expriment, et au milieu, il y en a d’autres en appel qui cherchent de façon maladroite.

    Donc qui corriger ?

    Je ne peux pas aller corriger celui qui est soi-disant faux prophète, faux gourou, faux séminariste, faux ceci ou faux cela. Car je sais que le problème n’est pas lui, mais vous. Je ne vais pas lui dire : tais-toi, tu n’as plus le droit d’exercer, car tu dis des choses fausses. Je vais plutôt me tourner vers vous et vous dire : les Maîtres ont parlé et depuis déjà fort longtemps, des milliers d’années, ils vous ont dit ce que vous devez faire. Pourquoi aller vers des petites lanternes, alors que déjà la grande flamme a été allumée et continue d’illuminer le monde.

    Tout le monde va chercher le conseil à l’extérieur. Celui qui n’aurait que sa bible, que ce livre entre les mains, admettons qu’il soit dépouillé d’ésotérisme, dépouillé de système oriental, dépouillé de connaissance orientale, de chakras, qu’il ne connaisse rien d’autre que la parole du Christ, prenons cet être-là, s’il suit exactement la parole du Christ, s’il absorbe et médite réellement sur chacun des mots, chacun des conseils, des préceptes exprimés, il peut aller plus loin ou aussi loin que celui qui court tous les samedis soir vers tous les séminaires avec sa valise à la main, et qui fait ça pendant des années.

    Forcément un jour ou l’autre il va tomber sur un saint, ou un illuminé et il recevra quelque chose. Mais il aura perdu des années à courir n’importe où, n’importe comment, à épuiser son esprit, à risquer même de se perdre, de se fourvoyer, de croire à des choses illusoires, alors qu’il faut ici et maintenant commencer à appliquer ce que la parole des Maîtres a toujours dit, depuis le commencement du monde.

    Seulement voilà, il existe le même problème de relation entre les hommes et les Maîtres, qu’il en existe à l’intérieur de la famille, entre le père et ses enfants. C’est-à-dire que les enfants vont plutôt croire les copains, les amis, les compagnons de jeux, plutôt que la parole du père. Parce que le père est quelque chose de trop lointain, de trop parfait, de trop différent : « Je ne peux pas te croire papa, toi tu as trente-cinq ans, moi j’en ai que douze, comment veux-tu que je croie ce que tu me dis, comment veux-tu que j’y pense à chaque fois, comment veux-tu que j’adhère, que je ressente, que je sois comme toi ? Je ne peux pas. » C’est le même problème qu’a le profane ou le disciple naissant, vis-à-vis de la parole du Maître.

    « Toi tu es trop parfait, forcément tu es déjà arrivé, c’est ton état. Mais moi, je ne sais pas comment faire cette chose. Tu dis qu’il faut être amour, mais je ne sais pas ce qu’est l’amour en fait, et de l’être, je n’y arrive pas. » Alors parce qu’il ne peut pas être le père trop parfait, parce qu’il ne peut pas faire comme le père trop parfait, il va aller voir son cousin.

    « Tu sais, moi j’ai une technique. Pour être l’amour, il ne faut pas que tu mentes, il ne faut pas que tu triches, il faut que tu regardes bien droit dans les yeux et que tu tournes ta langue sept fois dans ta bouche, comme cela, tu es sûr que tu ne diras jamais de mal. »

    « Mon cousin est un bon guide, il m’a donné des trucs, et maintenant en exerçant selon ces trucs, je vais pouvoir découvrir ce que la parole du Maître me donnait à connaître. »

    Nous comprenons que ces étapes sont une nécessité dans la compréhension, le développement des hommes. Croyez-moi, il n’y a aucune moquerie dans mon discours, plutôt de la peine. Parce que ce n’est pas la solution d’aller copier le truc, la technique, qu’a trouvé le cousin. Il faut faire ce qui est à faire, même si l’on ne sait pas ce que l’on est en train de faire, et il faut vous mettre bien cela dans la tête. Même si vous ne savez pas ce que vous êtes en train de faire, faites-le, parce qu’un jour à force de le faire, vous allez découvrir le sens de votre geste.

    Lorsque l’on vous dit, qu’il faut être amour, ne vous demandez pas par quelle combine, par quel truc, par quel moyen, vous allez pouvoir vous obliger à être amour. Simplement, demain, lorsque vous vous levez, soyez amour. Alors vous allez me dire que cela ne répond pas à l’énigme, cela ne donne pas de solution. Puisque je ne sais pas aujourd’hui ce qu’est d’être amour, demain matin, en me levant, je ne vais pas plus savoir comment être l’amour.

    Là, je mets votre esprit en défaut, parce que l’on ne peut pas essayer de développer des qualités, en comprenant ces qualités. Un jour il faut s’engager à être la qualité, et là, est tout le problème de l’esprit occidental. Il cherche à comprendre la définition de la qualité, le comment du pourquoi, comment y arriver, par quelle étape etc., alors que ce ne sont pas ces instruments-là qui permettent l’expérience.

    Un beau jour vous vous engagez, et il faut redécouvrir la puissance de l’engagement. Dans l’engagement il y a une véritable initiation possible, et je ne dis pas des mots au hasard, je dis des mots puissants, dans l’engagement il y a une initiation à découvrir. Et l’occidental ne sait pas s’engager parce qu’il veut des définitions, il faut qu’on lui explique, qu’on lui dissèque la chose et un jour en découvrant presque par hasard la chose il s’y engage, alors que le processus est inverse.

    Qu’est-ce que la puissance de l’engagement ?

    Lorsqu’un être décide que dès demain il sera l’amour, il se dit à lui-même et fortement à son esprit, que dès demain, il ne se permettra plus aucune bassesse. C’est-à-dire que dès demain, s’il croise quelqu’un qui lui veut du mal, il ne le jugera pas et il ne lui renverra pas du mal. Si demain il croise quelqu’un qui essaie de le frapper, parce que ses nerfs sont à fleur de peau, il essayera plutôt de le soulager que lui renvoyer des coups. Chaque fois il essayera donc d’être au-dessus de l’homme qui est pris dans son problème, pris dans sa crise, pris dans sa douleur, pris dans son ignorance.

    Celui qui veut être Dieu, sans faire l’effort d’être au-dessus de l’expression traditionnelle de l’homme, son expression profane, pourra employer tous les trucs, toutes les combines, toutes les techniques possibles, il n’y arrivera pas. Parce qu’un jour il faut s’engager, il faut se dire demain, je suis divin, même si je sais que je ne le suis pas, parce que ce n’est pas en une nuit qu’on change, demain je suis divin, parce que je ne me permettrais plus d’être profane. Demain je trace ma ligne et je reste sur ma ligne, et en marchant sur cette ligne, je vais être la ligne, en imitant Dieu, je vais redevenir Dieu. Là, est tout le problème des hommes, ils ne comprennent pas la puissance de l’engagement.

    Mais pour s’engager, il faut avoir découvert une autre force, qui n’est pas facile, c’est certain. C’est pour cela que ne s’engage que celui qui, déjà, a quand même suffisamment épuré son être, parce qu’il faut aussi savoir énormément renoncer. Le renoncement est une énergie que l’on pourrait comparer à une énergie négative, puisqu’il faut dire non, et l’engagement est l’énergie qui sort de cette énergie négative et qui est alors positive, parce qu’elle dit oui à Dieu et à toute la divinité.

    Encore une fois, comme je vous ai dit tout à l’heure, on retrouve la complémentarité des énergies . Il faut pouvoir dire non une fois, non à la matière, non à la trivialité, non à la bassesse, pour pouvoir trouver l’énergie de dire oui, à tout le positif, à tout le divin, à la lumière, on ne saura pas dire ce oui tant que ce non n’aura pas été prononcé.

    Alors celui qui va faire du yoga pour ceci, de la méditation pour cela, et qui rentre chez lui, et continue à être agressif envers sa femme, à frapper ses enfants, à ne pas comprendre ses collègues de travail, à manifester les défauts les plus bas qui sont en l’homme, celui-là pourra méditer pendant mille ans, il n’y arrivera pas. Il pourra faire des postures de hatha yoga pendant mille ans il n’y arrivera pas non plus. Par contre, s’il ne fait aucune de ces choses-là, mais simplement le matin lorsqu’il se lève, s’il décide d’être clair, net, aligné avec son âme, c’est comme s’il méditait pendant mille ans, c’est comme s’il faisait du yoga pendant mille ans, immédiatement, toutes les énergies se précipitent en lui, et l’alchimie à lieu.

    Encore une fois, il ne faut pas pratiquer extérieurement la divinité ou la spiritualité, il faut pratiquer la spiritualité intérieurement. Actuellement, c’est parce qu’il y a un besoin, que cela suscite l’éclosion de tout ce que l’on vient de citer, de tous ces guides de ceci, ces guides de cela, le besoin qu’ont les hommes de trouver à l’extérieur une réponse et un état qui n’est qu’intérieur.

    Quel conseil je donne donc ?

    Est-ce que je vais donner le conseil d’abandonner tous les séminaires, toutes les techniques, de ne plus aller voir des gens qui sont, somme toute, très intéressants puisqu’ils ne disent pas de bêtises. Non, je ne vous dirais rien, je ne vous dirais pas ce que vous devez faire. Si je devais dire la vérité, je dirais tout simplement qu’eux-mêmes doivent s’asseoir sur le même fauteuil que vous et attendre eux aussi la divinité. Simplement lorsque vous allez pratiquer ces choses, ayez l’attitude juste. Tous les instruments peuvent devenir immensément puissants, si vous allez avec une attitude juste. Et l’attitude juste, c’est de ne rien attendre de  l’extérieur, mais de savoir toujours intérioriser les notions et de savoir toujours vivre profondément dans votre intérieur.

    N’attendez pas que la posture face quelque chose, vous libère de tel traumatisme, de tel complexe, de ceci, de cela, de tel poids karmique, ou de je ne sais quoi d’autre encore. Vous-même tout de suite libérez-vous, et c’est facile.

    Des gens passent des années de travail, dépensent des sommes énormes d’argent en stages, séminaires, afin de se libérer d’un complexe ou d’un traumatisme. Un individu peut s’en libérer, même lorsque ce complexe ou ce traumatisme est enfui profondément dans l’inconscient, si simplement un beau jour, il sort sa force et qu’il s’engage et dise non, je ne serai plus cette chose, je ne serai plus mon infériorité, je ne serai plus mon complexe, je ne serais plus ma timidité.

    Mais au lieu, une bonne fois pour toutes, de prendre ses forces et de dire non, ou de dire oui, il attend que le docteur le soigne, il attend que la plante le soigne, il attend que les autres soient plus favorables, que les autres lui passent son complexe en créant le complexe inverse, « si je suis inférieur il faut que l’on me dise que je suis très grand, comme cela, je serais soigné, et enfin je pourrais découvrir un équilibre, » erreur.

    On ne va pas d’un complexe d’infériorité à une psychologie équilibrée par des compliments que l’on entend. Cela ne répare jamais, cela ne fait que mettre une illusion sur l’autre. Parce que l’on vous dit que vous êtes très beau, ou très intelligent, vous ne pouvez pas croire que soudainement vous n’êtes plus ce que vous pensez de vous-même, c’est-à-dire très laid, très bête, ou alors, c’est que vous êtes encore plus bête que ce que vous pensez.

    Si vous êtes capable de croire que vous êtes idiot, et le lendemain que vous êtes très intelligent, il y a quelque chose qui ne va pas du tout. On ne répare pas un complexe par un autre, qui serait celui de la supériorité. On n’enlève pas une illusion avec une autre illusion. Un beau jour il faut casser l’illusion, et c’est là aussi tout le défit lancé à la psychiatrie au passage de la nouvelle ère. La psychiatrie est quelque chose de très utile, une science primordiale dans la compréhension de l’homme, même dans sa définition occulte pour l’avenir. Mais dans sa thérapie, la psychiatrie est pour nous et dans notre estime relativement nulle, car elle s’empare d’une illusion pour ôter une autre illusion. Ce qui fait que l’individu ne peut pas être soigné et qu’il a toutes les chances même d’empirer. 

    Car dans les illusions, d’une illusion à une autre, la psyché humaine ne peut pas tenir, ne peut pas se faire une santé. Un jour elle s’écroule, et généralement s’écroule encore plus fort, même s’il faut pour cela des années, mais un jour tout s’écroule. Parce que l’homme a besoin de vérité, et tout le défi de la psychiatrie moderne, la psychiatrie qui viendra avec cette ère du verseau, sera de s’établir dans le règne de la vérité, et de ne plus utiliser des illusions pour en masquer d’autres.

    Donc de psychiatrique, la psychiatrie doit devenir en fait ce que l’on pourrait appeler la psychologie ésotérique. Il faudra pour cela admettre l’existence de l’âme, des forces de l’âme, ce que nous nous appelons donc le réel.

    Pourquoi la psychiatrie ne peut-elle plus ou ne pas soigner à l’heure actuelle ?

    Parce qu’elle utilise d’autres illusions pour masquer les illusions, et parce qu’elle n’a pas d’autres instruments, parce que n’étant pas ésotérique, elle ignore les forces de l’âme. Or un individu peut soigner toutes les maladies qui sont en lui, en utilisant les forces de l’âme. Mais pour connaître les forces de l’âme, il faut croire à l’existence de l’âme, et il faut définir ce qu’est l’âme, et la nature de l’âme. Donc il faut complètement sortir du domaine religieux pour enfin une bonne fois pour toutes devenir ésotériste.

    Dans le futur, les écoles initiatiques apporteront une grande possibilité d’avancement à toutes les sciences, les scientifiques verront bien qu’ils tournent en rond avec leurs définitions, et ils en viendront à conclure l’existence en fait des énergies pures. Aujourd’hui on admet l’existence des énergies grossières qui viennent du plan physique, l’électricité, la force d’attraction, mais on en viendra à conclure sur l’existence des énergies pures, venant de l’esprit. À partir de ce moment-là, la définition de l’âme va être une bonne fois pour toutes donnée à l’homme.

    Qu’est ce que l’âme alors ? Si ce n’est pas l’âme dont parlent les religieux, si ce n’est pas l’âme dont parlent les mystiques, si ce n’est pas cette boule de lumière qui serait à moitié divine et à moitié humaine, qu’est ce que c’est ?

    On peut définir l’âme en théorie, mais ce qui serait le mieux en fait, c’est de pouvoir sentir l’âme et l’âme des choses. Là, est le défi le plus fort lancé à l’humanité, connaître l’âme des choses. En connaissant l’âme des choses, vous arriverez à connaître votre propre âme, l’essence de la vie. Il ne faudrait pas définir l’âme autrement que l’essence de la vie, parce que c’est une définition qui permet de passer aussi bien dans le domaine de la science que de rester dans le contexte ésotériste.

    Lorsque l’on parle d’essence, nous ne sommes pas obligés de faire des clichés de la divinité. En tant qu’essence nous pouvons imaginer ce qui est d’une expression supérieure. Autrement dit qu’est ce que l’âme ?

    C’est la forme supérieure de la vie. Quelle vie ?
    Celle que vous connaissez à l’heure actuelle, celle de votre vie physique. Donc l’âme est l’expression, la forme de vie supérieure à l’expression physique. Elle est donc une expression en tant qu’esprit. Si l’on essaie de comprendre l’âme comme étant une forme d’expression, on quitte le terrain des mystiques, on quitte le terrain religieux, et l’on peut s’acheminer vers une définition scientifique, qui peu à peu, en devenant de plus en plus subtile, rejoindra les définitions ésotériques.

    Tous les scientifiques sont d’accord à l’heure actuelle pour comprendre et admettre qu’il existe une essence à la vie. On peut l’appeler énergie, vibration, fréquence, ou âme solaire, mais il existe une essence à la vie. Ceci n’est pas donné par la recherche nucléaire, mais à force d’étudier les forces de l’univers par la physique, l’homme se rend bien compte qu’il existe un mouvement derrière la force, et donc que la force qui existe dans l’univers, par exemple la force d’attraction des planètes, n’existe pas par elle-même et d’elle-même, mais qu’il y a, sous-jacent, une autre force ou un mouvement primordial et c’est ce mouvement primordial qui est maintenant le but de la recherche scientifique.

    C’est ce qui donnera en même temps l’accès à la compréhension de la notion espace-temps, qui est si difficile à comprendre pour les humains, alors qu’en fait, la notion n’existe pas. Ce qui ne veut pas dire que le temps n’existe pas, que la distance n’existe pas, c’est l’approche mentale de la notion qui n’existe pas. Le temps existe, parce que les cycles existent, le soleil n’est pas né n’importe quand, il y a eu un moment pour sa naissance. L’homme n’est pas né n’importe quand, il y a eu un moment pour sa naissance. Donc le temps, une forme de temps, ce que nous nous préférons appeler les cycles existent.

    Les Hindous avaient d’ailleurs une meilleure appréciation de la chose, lorsqu’ils parlaient des respirs de la divinité. Et ainsi lorsque la divinité expire ou inspire, des cycles de création et de manifestation ont lieu, donc des cycles de mouvement. Car le temps ou le cycle n’est rien d’autre en fait, qu’un mouvement de la manifestation qui est sorti, qui se déroule et qui revient. Et ce cycle-là, donc ce mouvement, c’est ce que vous vous appelez le temps, mais ce n’est pas du temps, c’est un mouvement dans l’espace.

    Lorsque vous voulez approcher la spiritualité, il ne faut même pas chercher Dieu, c’est une erreur je vous le dis.
     
    Je ne vous dirais pas que Dieu se moque que vous le cherchiez, mais vous savez c’est un peu cela en fait. Et je ne dis pas cela parce que Dieu est au-delà de tous les hommes, et qu’il est heureux dans son nirvana, et que plus rien ne compte. Dieu que vous aimez, ou que vous imaginez comme étant Dieu, ce Dieu-là a connu des millions et des millions d’humanités à travers lesquelles il s’est incarné, et qu’il sourit lorsque l’homme le cherche, parce que l’homme ne sait pas qu’il est une partie de la divinité.

    Lorsqu’un individu veut aller sur le chemin initiatique, et qu’il y va en se séparant déjà de la divinité, en pensant qu’il est simplement un disciple, qu’il est simplement monsieur X, ou madame Z, en train d’essayer d’obtenir l’initiation Y, il met des obstacles sur son chemin, et il n’a presque aucune chance d’obtenir l’initiation qu’il cherche.

    Ce qu’il faut dès demain, pour que votre spiritualité s’accélère ou qu’elle naisse, il faut penser que vous n’êtes pas différent de l’objet que vous cherchez, c’est-à-dire Dieu ou la perfection ou la lumière. Et que puisque cet objet est déjà vous-même, il vous faudra donc vous efforcer simplement de ne plus être ce qui empêche cette lumière d’être.

    Donc, si vous êtes déjà cette lumière, et que vous êtes jaloux, il ne va pas falloir courir les psychiatres, ou les radiesthésistes, ou je ne sais quel médecin de l’âme pour vous empêcher d’être jaloux. Il faut que dès demain vous ne soyez plus jaloux, et ceci non pas parce que vous ne devez plus être jaloux, mais simplement pour pouvoir être votre propre lumière. La démarche est complètement différente, et vous empêche d’être en conflit avec vous-même.

    Combattre un défaut n’est pas facile et c’est même quelque chose d’inutile. Je ne favorise jamais le combat contre les défauts, parce que les défauts ne sont pas importants. Alors pourquoi leur donnez-vous de l’importance en les combattant ? Il ne faut pas. Être jaloux est quelque chose de complètement illusoire, cela n’a aucune importance, aucune réalité, alors pourquoi donner de l’importance à cette illusion, en la combattant.

    N’oubliez pas, comme dit un certain dicton, que l’indifférence est souvent la meilleure des réponses. Cultivez cette force, l’indifférence, qui est en même temps la puissance du renoncement. N’allez pas contre votre défaut, ne vous obligez pas à ne plus être jaloux. Simplement dès demain, lorsque vous sentez la jalousie naître en vous, ou n’importe quel autre obstacle à votre lumière, ne croyez plus en sa puissance. Si vous croyez en la puissance de la chose, vous allez lui en donner et vous n’en sortirez pas. Si vous ne croyez pas que la chose existe, vous vous en libérerez.

    De quelle manière est-ce que l’on peut ne plus croire à l’existence d’une jalousie que l’on éprouve ? Car c’est difficile, il ne faut pas se leurrer non plus.
    Il ne faut pas se tordre de jalousie et se dire : « Mais non je rêve, je ne le suis pas, c’est un cauchemar, en fait je ne sens rien ». Il est certain qu’il ne faut pas se jouer de comédie.

    Mais de quelle façon authentique dépasser cette jalousie ?

    Lorsque vous sentez la montée de cette vibration, vous vous asseyez, vous ne faites plus rien, que vous soyez au volant de votre voiture, en train de faire la cuisine, que vous soyez à votre travail, ou à n’importe quoi d’autre, arrêtez tout et allez profondément dans cette vibration, laissez-vous presque emporter, entraîner par cette vibration en entrant profondément en elle, et vous allez découvrir sa véritable nature.
    Vous allez voir que ce n’est qu’un diable complètement étranger à vous, extérieur à vous, qui n’a rien à voir avec votre nature et qui s’amuse à vous piquer, à vous chauffer et qui se nourrit, qui vous vampirise et qui vit à vos frais. 

    Lorsque vous aurez compris que c’est une énergie parasite, qui n’a rien à voir avec votre nature véritable, automatiquement vous allez dire : « Mais qu’est ce que je suis en train de faire, à quoi est ce que je perdais mon temps, mes énergies, ma santé et ma vie. Je perdais mon temps à être jaloux. Je perdais l’énergie de mon cœur, de mon âme à nourrir cette jalousie. Je devenais presque fou ou folle, en croyant à cette illusion ». À ce moment-là vous allez lâcher.

    Si en vous, par un fait réel, votre jalousie a été inspirée comme cela se passe souvent à l’intérieur des couples, la tromperie, ou je sais quoi d’autre, à partir de ce moment-là vous allez régler votre vie de couple ou votre relation avec l’autre. Si toute cette jalousie vous a été suscitée parce que votre compagne ou parce que votre compagnon se trouvait toujours en plus agréable compagnie ailleurs, votre vie de couple va se régler. C’est-à-dire que du jour au lendemain vous n’allez plus supporter, non pas, que votre mari ou que votre femme vous trompe, mais vous n’allez plus supporter d’être avec quelqu’un dont les préoccupations sont bien en deçà des vôtres. Et ceci pas avec mépris, « Regarde où tu en es encore, tu ne penses qu’aux femmes, moi j’ai dépassé cette chose, j’ai même vaincu ma jalousie, j’ai compris que finalement tu es trop bête et trop bas pour t’intéresser à autre chose qu’aux femmes. »

    Il ne faut pas faire cette erreur, car alors, vous, vous allez vous enfoncer encore plus, car c’est une illusion que vous venez de soulever, ce n’est pas du tout la réalité.

    Lorsque vous allez comprendre cette différence entre votre conjoint et vous-même, cela ne devra pas être suscité par le mépris de l’autre. Au contraire, avec grande compassion, vous allez essayer de l’enseigner pour qu’il dépasse cet état de conscience dans lequel il est, ou elle est, et ce sera la marque véritable du dépassement de votre jalousie, qu’elle est été justement suscitée ou pas, cela n’a pas d’importance à ce moment-là. Vous aurez véritablement dépassé cette zone où la nature humaine éprouve des énergies grossières.

    Il est certain qu’il est douloureux pour les couples de se voir être trompés, ou de ne pas se sentir tout à fait aimés et de connaître cette relation et cette vibration qu’est la jalousie. C’est sérieux, cela peut-être souvent dramatique, parfois mortel. Mais en même temps, c’est tellement illusoire, c’est tellement faux, c’est tellement irréel.

    Quel mal y a-t-il à ce que l’autre se trompe en allant vous tromper ? Car il ne vous trompe pas, c’est lui qui se trompe. Il se trompe de monde, il se trompe de vie, il se trompe de réalité. Je ne dis pas faites une croix dessus, pardonnez-lui avec un grand sanglot. Non. Il faut que vous ayez la compréhension juste, sinon votre pardon ne sert à rien, parce qu’il n’est pas nourri par la réalité, par la compréhension véritable.

    Comprenez que l’autre vit dans un monde illusoire, qu’il se trompe de monde, qu’il se trompe de vie, qu’il se trompe de réalité, et que le plus perdu, ce n’est pas vous avec votre souffrance, c’est lui avec sa bêtise, ou c’est elle avec son erreur. Alors s’il vous reste un peu d’amour, un peu de compassion, un peu d’humanisme en vous, si tout n’a pas été épuisé par son comportement, essayez de le faire décoller de cet état de conscience, sinon, partez tout simplement, faites votre chemin.
    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire

  • La raison d’être des nouvelles maladies
    L’ère du verseau et les grands bouleversements.

      

    Question :
    Quelle est la raison d’être des nouvelles maladies comme le sida qui serait une nouvelle calamité et d’autres maladies qui vont apparaître ? Le moment d’émergence des groupes de guérison annoncés par le Maître Tibétain est-il maintenant venu ?

    Je vais d’abord répondre à la dernière partie.
    Je ne veux pas dire que les nouveaux guérisseurs sont en place, car la vague d’entités qui doit arriver pour véhiculer l’énergie de la guérison, cette vague-là, n’est pas encore incarnée. Par contre, il faut toujours envoyer des ambassadeurs, c’est-à-dire des pionniers qui vont créer le terrain. Car il ne faut pas attendre que des âmes très évoluées arrivent et que par leur évolution elles accomplissent d’un coup la structure et l’éveil à cette nouvelle technique les hommes en incarnation.




    Il y a toujours des pionniers plus grossiers que ceux qui viendront après, qui la crée et qui ont pour nous plus d’importance que ceux qui viendront après. Parce que sans les pionniers, personne ne peut venir. Donc les pionniers sont là, oui, mais les authentiques guérisseurs dont il est question dans les livres sacrés, eux non, car ils appartiennent à une autre vague d’incarnation qui viendra après l’an deux mille. Mais jusqu’à l’an deux mille, tous ces pionniers qui sont là pour sensibiliser la civilisation à une autre façon de voir la vie, de voir le corps, de comprendre la guérison et la maladie, ces pionniers-là oui, ils sont en place.

    Ils ont un travail énorme, beaucoup plus énorme et beaucoup plus difficile que ceux qui viendront après l’an deux mille et qui n’auront qu’à exercer le pouvoir de leur évolution. Car ils ont à se battre contre l’indifférence, contre l’intolérance, contre aussi le manque de foi, contre l’incrédulité, contre le matérialisme, et automatiquement, tous les pionniers meurent de leur découverte, c’est-à-dire qu’ils finissent par être rongé par tout le négatif qui leur revient de cette société.

    Je ne veux pas dire qu’ils meurent de ce négatif comme s’ils n’avaient pas été capables de l’écumer, mais ils l’emportent en eux-mêmes, et en mourant de cette négativité ils la détruisent. Ils accomplissent en fait ce que Jésus a accompli sur la croix. C’est leur façon de prendre une forme de karma, le karma d’ignorance de l’humanité.

    Voyez-vous, chaque fois qu’une découverte doit être faite, ou qu’un nouveau système doit être apporté, il y a toujours cette vague de pionniers qui est envoyée comme je viens de le dire. Mais cette vague de pionniers n’est pas là pour simplement préparer le terrain, pour créer l’éveil, elle est là pour prendre en elle-même le karma d’ignorance de l’humanité. C’est pour cela que plus on monte dans la compréhension de l’action des disciples, des mystiques, des Maîtres, des guides, et plus on comprend que tout est karma, mais de façon universelle, pas de façon individuelle.

    Pour qu’une poignée d’hommes évolue, il va falloir que quelqu’un se sacrifie. Cela est ainsi depuis la nuit des temps, parce que c’est la seule façon de changer les choses. Il faudra que le pionnier se sacrifie, non seulement pour descendre, pour instruire, pour initier, pour éveiller à d’autres choses, mais aussi et surtout pour prendre le négatif qu’il va emporter avec lui. Et ainsi en emportant le négatif, la graine qu’il aura semé va pouvoir être arrosée par ceux qui viendront après.

    Bien sûr pour eux, leur travail sera aussi difficile, mais d’une autre nature. Pour eux il sera par exemple difficile d’établir leur pouvoir, c’est-à-dire de le rendre réellement actif. Alors que pour l’instant le pionnier n’a pas réellement le pouvoir. Il parle d’une idée et il ne peut pas la rendre active, mais il essaie de la rendre vive et de la partager.

    En ce qui concerne la première partie de la question, au sujet des maladies que l’on connaît à l’heure actuelle, on oublie ou on ne sait pas qu’il existe des maladies à résurgence. C’est le cas de cette maladie que l’on appelle le sida.

    Le sida n’est pas quelque chose qui n’a pas existé et qui existe aujourd’hui. Il y a des maladies qui ont des cycles, exactement comme les incarnations du Christ, comme les descentes des Maîtres et des entités cosmiques. Parce qu’il faut considérer le microbe ou le virus comme une forme de matière, certes grossière, mais comme une forme de matière instrumentale pour la purification du corps de l’humanité. Lorsque je parle du corps de l’humanité, il faut donc voir l’humanité dans son ensemble comme un seul et même être.

    Un enfant, lorsqu’il commence à grandir, il contracte toutes ces maladies dites bénignes et dites de l’enfance. De la même façon, l’humanité, lorsqu’elle accomplit son développement, lorsqu’elle va vers certaines initiations doit aussi éprouver ces moments de purification. Est-ce que cela veut dire que le microbe ou le virus a été prévu par Dieu ou par les Maîtres constructeur? Non.

    Ce qui est tout simplement arrivé à l’état d’émergence, c’est cette part de matière lourde, ténébreuse, informe du centre de la terre, dont je parlais tout à l’heure, et qui cycliquement revient à la surface de l’humanité. C’est-à-dire que pendant un certain temps l’humanité vit un cycle qui est un peu un cycle de préférence. À l’intérieur de ce cycle, il y a parfois le développement de plusieurs civilisations. On y apprend de nouvelles religions, de nouvelles méthodes de sciences, mais il n’y a pas vraiment de problème, parce que c’est une phase où l’individu s’approprie le corps en fait, comme un enfant à la naissance prend possession de son corps.

    Puis, il vient des passages initiatiques. À ce moment-là, toute cette zone dont j’ai parlé tout à l’heure, toute cette zone de matière, très plutonienne, matière très informe, très brutale, très primaire, sans conscience, resurgit parce que c’est le moment de la purifier, de la transformer et de la conscienciser. Et quand cette part de matière monte dans le corps de l’humanité, lorsqu’elle vient jusqu’à fleur de peau des hommes, les hommes qui n’ont pas suffisamment de vibrations positives, de vibrations spirituelles, ou de buts spirituels, sont emportés par la vague de matière qui déferle en eux.

    À ce moment-là, ils peuvent être contaminés par tout ce qui existe, que ce soit le sida ou quoi que ce soit d’autre, comme des maladies d’origine complètement psychologiques comme le cancer. Ce qui ne veut pas dire que tous les hommes atteints de ces maladies sont des gens qui n’arrivent pas à évoluer. Il ne faut pas non plus créer des catégories de cette sorte-là. Il faut comprendre que l’évolution est un problème alchimique et qu’une certaine personne a un problème alchimique à un certain niveau, une autre à un autre niveau, et encore une autre à un autre niveau.

    Donc, entre trois hommes qui ont un cancer ou trois hommes qui ont le sida, pour pouvoir juger celui qui a le sida ou le cancer par manque d’évolution, vous n’y arriverez pas, à moins de connaître la vie de son âme. Car un, aura le cancer parce qu’il est très matérialiste et qu’il mange n’importe quoi, il boit, il fume n’importe quoi, il vit à n’importe quelle heure et dans un endroit pollué. Un autre aura le cancer, parce que plus mentalisé il créera des frictions entre son âme et sa personnalité qui n’arrivent pas bien à s’adapter entre elles. Un autre aura le cancer, parce que complètement inondé dans la lumière de son âme, il vit très peu avec le plan physique, et que cela crée aussi des problèmes.

    Ainsi on voit de grands initiés mourir ou partir du plan physique à cause de graves maladies, et cela reste complètement incompréhensible à l’esprit des disciples. Ils se disent : Mais quoi, le Saint, le disciple, l’initié qui a su spiritualiser sa matière, pourquoi est-il mort de cette maladie, pourquoi a-t-il été emporté de cette faiblesse ?

    Il ne faut pas voir les choses de manière trop simpliste. On a trop simplifié tout cela dans certains ouvrages, et l’on dit : celui qui est saint, celui qui est pur ne sera jamais malade, ne manquera jamais de chance, ni d’argent, ni de gloire, ni de ceci, ni de cela, tandis que celui qui est un affreux matérialiste manquera de tout. Or, celui qui réfléchit un peu, voit bien que beaucoup de matérialistes sont comblés des plus grands bienfaits de la nature et de la société, et que certains spiritualistes n’ont rien du tout, et qu’en plus, ils meurent de graves maladies.

    Où est donc le Bon Dieu là-dedans ?

    Tout dépend de ce que vous avez à vivre, pour les causes qui amènent cette nécessité. On ne peut donc pas juger quelqu’un d’après des arguments tout faits à coup de massue, car il y a les degrés de la chose.

    Est-ce que cela veut dire que pour les prochaines années les maladies vont devenir de plus en plus répandues ? 

    Eh bien ! Oui et non, pas par fatalité, car dans l’action de la mort, dans l’action de la purification il n’y a pas de fatalité. Il y a au contraire un grand besoin de renouvellement. Donc, pour celui qui meurt, il ne faut pas voir la fatalité de l’épidémie qui s’est abattue par ci, de la fatalité qui est tombée par là, du hasard qui a été négatif. Il faut voir la résurgence qui est possible, le renouvellement, le karma qui est épuré ainsi au nom et pour l’humanité entière.

    La mort d’un homme, vécu innocemment, va permettre d’une certaine manière l’épuration du corps total de ce logos qui est à naître et que vous composez tous en étant l’humanité. Il faut comprendre cette solidarité qui existe entre toutes les âmes et pour accepter de souffrir au nom de cet être gigantesque que vous serez plus tard. Il faut accepter, pendant un certain temps, pendant X nombre de cycles vécus sur un plan terrestre, de partager le fardeau.

    Si la matière du corps de ce logos, qui est à naître, a besoin de sortir la matière grossière, qui est en lui, par la création des virus, la création des microbes, il faut que l’humanité le sache, participe et se donne. Non pas comme si l’humanité était l’esclave du logos, ce n’est pas cela, mais parce que l’humanité tout entière est le futur logos, et que lorsque vous êtes petit, en vous-même, individualisé, vous acceptez la crise de croissance pour voir votre corps se développer. Il faut élargir la prise de conscience à quelque chose de plus universel, à cet être universel, cet être cosmique qui est à naître, et penser que la souffrance, que l’épuration de ces particules de matière est de la responsabilité de chacun , et non pas que monsieur x, monsieur z ou bébé un tel, soit frappé de la fatalité, de l’action du mal.

    Le développement du logos qui est à naître, le développement initiatique de cet être cosmique, repose sur la responsabilité de chacun de vous. Qu’est-ce que cela veut dire ?

    Cela veut dire que l’être qui est à naître et que vous composez, tout en étant l’entier de vos âmes, assemblées toutes en un seul être, c’est vous-même en même temps. C’est-à-dire que vous n’êtes pas divisés les uns des autres, pour être comme les cellules du corps un organisme. Il faut comprendre que cette division est illusoire et que vous n’êtes pas monsieur x ou y qui un jour fusionnera avec une forme de conscience cosmique, pour s’apercevoir que finalement tout le monde est frère, tout le monde fait partie du logos. Ce n’est pas cela.

    Mais un jour c’est vrai, vous évoluerez, vous fusionnerez avec la conscience logoïque, et vous vous apercevrez que vous n’êtes pas différenciés des autres et qu’à vous tous, vous n’êtes qu’une seule et même conscience. Autrement dit, pour composer son corps, le logos qui est à naître participe à une forme d’illusion qu’est la division. De la même manière que votre âme se précipite dans la matière par la personnalité pour chercher l’initiation, l’action, le pouvoir.

    Car encore une fois, tout ce qui est en bas obéit à ce qui est en haut, et que la petite cellule, dont j’ai parlé tout à l’heure, qui subit le même chemin initiatique que vous lorsqu’elle passe dans la rate chercher sa partie d’âme par le globule de prana solaire, vous, vous allez chercher votre âme, votre monade et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’ayant gravi les divers échelons de la création, vous vous aperceviez que la division était une illusion, et que vous étiez un seul et même être.

    À partir du moment où l’individu s’avance de plus en plus vers ce qui est universel, les illusions cessent d’exister, et il n’y a pas le petit frère, le papa, la maman, l’ami, que vous retrouvez là-haut. Simplement d’un seul coup les divisions cessent, les murs tombent, et lorsque les murs tombent, celui qui existe en tant que mari ne l’est plus, c’est vous-même, et la vie qui passe à travers cette personne est la même que celle qui passe à travers vous. L’universalité, ce n’est pas accepter que nous soyons tous égaux, c’est savoir que nous sommes qu’un seul et même être.

    Pour en revenir aux maladies et pour dédramatiser, je dirais que, chaque fois qu’arrive une résurgence de cette masse de matière qui est à initier, l’humanité souffre beaucoup en apparence. Si je dis en apparence, ce n’est pas pour faire un trait d’humour alors qu’il y a des pleurs et la mort, mais c’est simplement pour faire comprendre à l’homme, que malgré la souffrance, c’est la garantie de l’espoir qui existe, que malgré la mort, c’est la garantie de la grandeur qui existe et qui se profile à l’horizon, et que, lorsqu’un homme meurt du sida, du cancer ou de tout autre chose, il ne faut pas se demander où est le logos et que fait-il pour nous, où sont les Maîtres et que font-ils pour nous aujourd’hui, alors que l’on est en train de mourir.

    Il faut comprendre, qu’en même temps que vous avez le devoir d’avoir de la compassion et de vouloir soulager les souffrances, il faut en même temps savoir regarder l’acte initiatique qui se crée, qui est en train de se créer malgré la force d’inertie des hommes, malgré la léthargie des hommes. C’est-à-dire que tu le veuilles ou que tu ne le veuilles pas, à ce moment-là tu es initié. Et bien sûr, ça passe ou ça casse.

    Est-ce que cela veut dire que le sida est une maladie initiatique ?

    Oui et non. Cela ne veut pas dire que tous ceux qui ont ou qui auront le sida ont des problèmes avec leur niveau initiatique. Il faut comprendre le système initiatique à un niveau plus universel pour savoir approcher avec une vision juste l’action des épidémies, l’action des grandes maladies.



    Question :
    L’ère du verseau arrivant, y aura-t-il des grands bouleversements sur le plan mondial, lesquels, quand ?


    Vous voyez, c’est une question que nous devrions vous poser. Parce que même si le plan est là, s’il est vivant, sous-tendu par tous nos espoirs et tout notre amour, cela dépend toujours de l’homme, de cette liberté qu’il a d’être ou de ne pas être.

    Alors est-ce qu’il y aura des changements ? Bien sûr, nous les effectuerons autant que nous le pourrons et dans la mesure où nous n’allons pas trop contre votre liberté, contre votre propre capacité à soutenir, à comprendre, à accepter et à vous mettre à agir pour ces changements.

    Des changements nous en avons plein la tête pour vous améliorer la vie et vous faire plaisir. Seulement, qui est sensible aux changements, qui va être suffisamment sensible pour le comprendre, le recevoir et se décider à agir, se décider à créer, à entraîner les autres dans sa création et à faire de ce changement potentiel une réalité sur le plan physique.

    Encore une fois, Dieu, les Maîtres ont besoin plus que jamais de ce petit être qui se promène sur la surface de la terre, l’homme. N’importe quel individu de la terre est un chaînon principal, important et primordial pour le changement qui naît dans nos esprits, mais qui a besoin de passer par le vôtre pour se concrétiser.

    Disons que pour vous renseigner un petit peu, l’espoir que nous chérissons le plus, c’est de voir se matérialiser sur la terre l’avènement d’un monde nouveau. En disant cela, je ne dis pas d’un monde qui soit différent de celui que vous avez à l’heure actuelle. Je parle d’un monde dans le sens où une société, une structure, un système, sera plus humaniste et moins économiste.

    Le monde nouveau, s’il dépend du nouvel homme, de la spiritualité acceptée, venue ou pas, il dépend aussi de la structure sociale, donc de la structure tout à fait matérielle. Les changements qui vont arriver, ne seront pas tant des changements au niveau spirituel, car la spiritualité est une ligne qui s’exerce de façon continue et non chaotique. Par contre les changements physiques s’exercent de façon chaotique. C’est pour cela que de temps en temps il y a des cyclones, des disparitions de civilisation, de continent, etc. alors qu’il n’y a jamais disparition de la flamme initiatique. Donc la civilisation est sujette à des hauts et des bas, des cycles d’apothéose et des cycles de déchéance pour une plus grande renaissance ailleurs.

    Que va-t-il se passer ?

    De grands bouleversements sociaux, plus que de grandes arrivées d’êtres initiés. Il faut attendre des crises sociales à l’intérieur même de votre maison, de votre porte-monnaie, aux chaînes de télévision, tout ce qui existe et qui est programmé, conditionné par un ordre social, l’argent et du rapport de force qui existe entre le citoyen et celui qui est appelé le chef du gouvernement. Ce qui veut dire que les changements à venir seront de l’ordre monétaire et de l’ordre politique.

    Qu’est-ce que j’entends par politique ?

    Par ce mot, je n’entends pas le programme des hommes politiques, mais je vise le cœur même de l’essence politique, c’est-à-dire le pouvoir de l’homme. Lorsque je dis qu’il y aura changement sur un plan politique, cela veut dire que dans les prochaines générations, toutes proches, d’ici l’an deux mille, le pouvoir politique va basculer complètement, parce que de plus en plus dans le monde entier le peuple va se soulever. Il y aura des révolutions, des guerres civiles partout, jusqu’en France où le pays sera secoué, non pas pour périr, mais pour instaurer un nouveau pouvoir politique.

    Quel sera ce pouvoir politique ?

    Ce ne sera pas celui de l’idéologie, car l’idée ne vaut plus rien à l’heure actuelle. Lorsque l’on arrive à un point d’évolution social comme vous êtes arrivés aujourd’hui, l’idée ne peut plus gouverner un pays. Parce qu’une idée peut être blanche, peut être noire, rose, verte, ce n’est qu’une idée, ce n’est pas une loi ni une fonction, et les hommes ne peuvent pas vivre d’après l’idée d’un seul homme ou d’un groupe d’hommes. Ils ne peuvent vivre harmonieusement que d’après une bonne loi qui ait une ressemblance dans la nature et dans le cosmos.

    Et ainsi vouloir tel programme en vertu de tel ou tel principe ne rime à rien, car il n’y a pas trente-six façons pour gouverner un pays, pour gouverner, développer un peuple et pour administrer sa banque et sa caisse. Il n’y a qu’une seule façon, celle de la raison. Or qu’est-ce qui manque le plus aux hommes politiques à l’heure actuelle, tout gabarit mélangé, de tout ordre que ce soit, c’est la raison. Ce qui ne veut pas dire que ce ne sont pas des hommes raisonnables. Je ne les accuse pas sur ce plan-là

    Simplement, je dis que le système politique en vigueur à l’heure actuelle et partout dans le monde est un système de pouvoir qui date du moyen âge. Il ne date pas d’avant ni d’après. Il est typique et se reflète complètement sur la rivalité des pouvoirs du moyen âge, c’est-à-dire : j’ai possession sur ce nombre d’âmes, j’ai possession sur ce nombre de mètres carrés, de chars, de sous-marins et je les dirige comme j’entends les diriger, d’après ce qui est bien selon ma pensée et en compromis plus ou moins bien accepté, avec d’autres qui ont  la charge comme moi de ces mêmes fonctions dans d’autres pays.

    De compromis en compromis, on finit, comme dans un panier de crabes, à se pincer les uns les autres, et alors qu’on croyait se faire du bien, on finit par se faire du mal. Ainsi, les gens se trouvent dépassés par leur propre politique. Certains hommes politiques arrivent même à ne plus savoir de quelle politique ils parlent.


    Où est l’erreur ?

    L’erreur, c’est qu’ils n’ont pas pensé à la raison. Il y en a quand même quelques-uns, pas nombreux sur la surface de terre, qui ont les soupçons de cette raison et qui essaient de la faire valoir. Mais à partir de ce moment-là, ils quittent la classe politique pour entrer un peu plus dans la classe de l’économie, à des niveaux qui ne sont plus nationaux, mais qui sont internationaux.

    C’est dans le cœur de ces hommes qui ont maintenant des responsabilités internationales, que naîtra l’esquisse du gouvernement prochain, qui sera, si l’on veut le juger ainsi, mondial, bien qu’il ne le sera pas vraiment, mais qui s’exercera de façon mondiale. C’est-à-dire que tous les responsables se réuniront cycliquement, pour s’entretenir de ce qui est à faire respectivement dans chacun de leur pays. Alors qu’à l’heure actuelle cela ne se fait pas. Un tel décide de telle chose au mépris de l’autre, ou essaie de faire telle ruse pour tirer avantage sur l’autre, etc.

    Dans les prochaines générations, après l’an deux mille vingt-cinq, ce que nous espérons, mais qui peut très bien demander encore vingt-cinq ans de plus, ce type de gouvernement sera définitivement implanté sur la terre.

    Est-ce que cela procurera une meilleure société à l’homme ?

    La vie ne sera pas pour autant changée. C’est-à-dire que, pour l’homme, les problèmes existentiels demeureront: qui suis-je , est-ce que j’aime, est-ce que je suis aimé, qu’est-ce que je vais faire dans la vie, quelle profession, tous ces problèmes existeront toujours. Il ne faut pas mettre sur le dos d’un système social toutes les responsabilités que vous devrez prendre dans le futur pour être heureux et pour vous accomplir.

    Seulement, il se trouve, à un certain moment de l’évolution d’une civilisation, un point critique, un point où, si une civilisation n’évolue pas, elle devient retardataire et empêche les âmes d’évoluer, parce qu’elle ne leur permet pas toute l’expression qu’elles recherchent.

    Chaque fois que ce point arrive, où l’homme et sa structure sociale se trouvent en désaccord, la structure doit périr et éventuellement tous les hommes qui maintiennent cette structure. Donc, il faut vous attendre à ce que de nombreux hommes politiques périssent. Ils périront de n’importe quoi, de mort courte par des maladies, des accidents, des assassinats, des révoltes du peuple.

    Tout, pour les éliminer, non pas parce que nous le voulons, parce que nous l’avons programmé, mais parce que l’énergie que nous envoyons et qui a le pouvoir, le rôle de casser la politique existante, sera interprétée par les individus de la terre comme ils pourront l’interpréter. En recevant cet ordre nouveau, cette énergie, cette inspiration, ce que l’individu va recevoir, c’est que l’homme politique doit disparaître, mais dans son cerveau primaire, il va penser élimination physique.

    Celui qui est un peu plus évolué va penser que le pouvoir de l’homme politique doit disparaître et il essaiera de ne pas voter pour lui. Puis dans le cerveau d’un homme encore plus évolué, il va savoir que la politique doit disparaître, et il s’occupera en fait d’autre chose. Il ne cherchera même pas à écrouler le pouvoir politique de l’homme, à le faire disparaître, il construira autre chose.

    Cette autre chose qui aura tout l’apport et la force de cette énergie venue tout droit du cœur de la hiérarchie, comme un mur bâti de façon immense, écroulera par la force de ses fondations le petit mur qui s’appelle la politique. C’est comme lorsque l’on bâtit un gratte-ciel à côté d’un tout petit cabanon. Automatiquement, il a l’air tellement ridicule à côté, que les gens ne viennent plus dans le cabanon, et par l’action de la nature, il est détruit.

    De la même façon les églises disparaîtront. Je conseille aux hommes qui auraient envie de s’investir dans ce processus, de ne pas intervenir contre les gens qui représentent l’ancien système et qui le perpétuent, mais d’investir leurs efforts à bâtir ce qui est nouveau, et ainsi bâtissant, ils n’auront pas besoin de détruire, l’énergie sera retirée et la chose mourra d’elle-même.

    Ne perdez pas d’énergies à combattre l’ancien système, il ne vaut pas le coup, il ne vaut pas que vous vous donniez cette peine et que vous investissiez autant de votre temps. Bâtissez ce qui demain doit être vivant, et automatiquement ce qui est ancien disparaîtra. La force doit être utilisée avec discernement, avec raison, avec sagesse. Tous les sages s’attachent non pas à détruire, mais à construire et par l’action de leur construction, la destruction du passé a lieu. C’est un processus initiatique et alchimique.

    Ne vous inquiétez pas à propos des changements qui doivent avoir lieu, ne vous inquiétez pas à propos de ce que vous mangerez, si vous aurez un toit à mettre sur votre tête, si vous pourrez sécuriser votre famille. Ne vous demandez pas si dans la rue il y aura des gens qui vont hurler et s’entre-tuer. Pensez tout simplement et non pas dans un trait d’optimisme, qui serait plutôt de l’utopie, pensez comme un disciple qui connaît les fondements de la loi et qui sait ce que sera demain.

    Pensez à ce qui aura lieu après et à l’intérieur de la tempête, mettez-vous dans l’œil du cyclone et vous verrez que vous passerez sans problème. Naturellement, si un seul instant vous avez peur, la tempête vous happera. Si au contraire vous gardez l’esprit clair, si vous gardez dans la tête le nouveau monde, si vous construisez le nouveau monde, la tempête qui sévira autour de vous, même si elle vous frappe, vous ne la sentirez pas, parce qu’en disciple fort, convaincu, votre seul but sera de bâtir le nouveau monde et pas de trembler avec le vieux monde qui meurt. Il faut que vous vous rappeliez de cela.

    Et puis, tant pis, laissez faire ce qui doit arriver. Ne vous mettez pas entre les pattes des anges destructeurs. Car c’est par eux que s’effectueront tous ces changements. Les changements, les destructions, les revirements, lorsqu’ils ont cette importance-là, ils ne proviennent pas de l’action des Maîtres. Le plan, oui, provient du mental des Maîtres et de l’énergie des Maîtres, mais l’action de la destruction vient de l’action des anges, que l’on peut appeler les anges de la destruction, les anges de la mort, les anges de l’apocalypse.

    Ce sont eux qui ont ce pouvoir, cette force, non pas qu’ils manquent de compassion, mais parce que c’est dans la faculté d’un ange de savoir si fortement et si intégralement obéir à l’ordre et à la loi, que, quels que soient les penchants de son cœur pour l’homme qu’il doit écraser, il l’écrase, parce que son grand amour brûle pour la loi et après pour l’homme. Parce qu’il sait que la forme de l’homme qu’il est en train d’écraser, n’est que la pâle copie de l’homme qui doit naître lorsqu’il aura retiré son pied de dessus cette forme.

    Les anges sont en train de passer, comme des vols de grands oiseaux noirs. Ils s’annoncent par leurs cris d’abord, et vous entendrez dans tous les pays monter les rumeurs de la guerre, de la révolution, du mécontentement, des manifestations, des arrêts de travail, des catastrophes économiques, de l’inflation etc.

    Mais tout ceci, bien que cela apparaisse tragique quand j’en parle, pourrait être vécu de manière plus paisible, si vous savez donner l’interprétation juste. Quoi qu’il n’en paraisse, même si les choses vont être ébranlées, elles ne seront pas pour autant écroulées. Car nous ne voulons pas écrouler la société, nous voulons la peler un petit peu. Seulement, dès que l’on enlève un petit peu de pouvoir, les hommes hurlent au désastre, à la catastrophe. Sitôt que l’on enlève le pouvoir de l’argent, c’est comme si le monde entier s’écroulait, c’est comme si le soleil cessait de briller, comme si Jupiter allait s’écraser sur la terre.

    Quelle catastrophe peut représenter l’écroulement à travers le système solaire ? Ils confondent tout. Ils n’ont pas le sens de la relativité. Ils croient que leur petit monde de la bourse, de l’économie est quelque chose de tellement important qu’il n’en regarde même pas la fragilité, la fragilité de cette humanité sur cette surface la terre, dans le vide du cosmos. Il suffirait que le soleil cesse une seconde d’émettre, pour qu’il y ait des millions d’années de ténèbres et de froid sur la terre et que toute vie y soit impossible.

    Mais est-ce que l’homme s’en soucie ? Non. Il se demande quel sera le prix du dollar demain, s’il y aura toujours de la farine chez le meunier, si son patron ne va pas le licencier. Ça, c’est important pour vivre. Mais si le soleil cessait une seconde de rayonner, tout cela n’aurait aucun sens.

    Je ne veux pas dire que les problèmes de licenciement, les problèmes boursiers ne sont pas à considérer. Il faut les considérer car on ne vit pas que de l’air du temps et les yeux dans le ciel. On vit aussi de choses très concrètes, très structurées, mais il ne faut pas se monopoliser et courir se pendre, parce que du jour au lendemain il n’y a plus d’argent ou de travail.

    La vie continue, la vie persiste, la vie est une énergie inépuisable, et c’est avec cette même force de cette vie inépuisable que l’homme doit continuer à travers les changements, à croire dans la vie. Si demain vous ne croyez plus en votre vie, parce que vous êtes au chômage, parce que votre enfant ne trouve pas de travail, ou parce que ceci, cela, vous n’êtes pas un disciple, parce que vous ne savez pas où est la force de la vie et ce qu’est la force de la vie.

    Mais si malgré tous ces problèmes, malgré ce cahot, vous prenez votre force en main et vous essayez de bâtir le nouveau monde, vous montrez que vous êtes un disciple. Lorsque Pierre a bâti l’église, tous les Chrétiens allaient aux arènes, ils étaient persécutés, menés aux lions. Comment aurait-on pu croire qu’une église pourrait naître un jour, alors que l’on tuait les premiers adorateurs de l’église, les premiers disciples. Et pourtant Pierre continuait à bâtir son église, et un jour son église est devenue si puissante, qu’elle a rivalisé avec le pouvoir des Rois et des hommes politiques.

    Tirez une grande leçon de cette chose-là. Réfléchissez-y chaque fois que vous sentez votre espoir défaillir, vos conditions défaillir. À l’origine, rien n’est facile, il faut se battre contre une multitude de choses, contre le vieux système, contre l’ignorance, contre le matérialisme, la méchanceté des hommes. Mais si l’on persiste tout à lieu. C’est dans la persistance, la persévérance que le disciple établit le royaume.  Si vous savez être un disciple, vous saurez bâtir le nouveau monde, sinon, vous ne le saurez pas. Alors, pour que l’un soit, il faut que l’autre soit aussi.


    Je vous adresse mes plus vifs encouragements.


    Je vous salue.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Question :

    Que penser de la fécondation in vitro, de l’insémination artificielle, de la solution des mères porteuses ? Est-ce que ce ne sont pas des égarements de la science ?
    Quelle est la raison occulte de la mort du bébé quelques mois après sa naissance, et finalement, dans le processus de la mort et du détachement de l’âme du corps, que penser des dons d’organes, des autopsies également ?
     


    Toutes ces questions traitent en fait un seul et même sujet qui remet en question les capacités de votre société. Est-il légal du point de vue divin d’exercer toutes ces choses ou de croire à tout cela ?
     
    Je dirais, dans un point de vue d’esprit très large, qu’il faut laisser la liberté d’expérimentation aux hommes, même si l’on peut penser que certaines fois il faudrait savoir stopper les hommes. Mais les stopper pour quel prétexte ? Prétexte moral, nous n’avons pas de moralité. Est-ce que cela veut dire que nous laissons les hommes s’entre-tuer, de nouvelles méthodes s’exercer ? Non. Nous n’accordons pas notre crédit à ces choses. Nous laissons faire les hommes parce qu’ils ont le droit de le faire.

     

     


    Quelle est notre réaction et notre pensée profonde ?

    Notre réaction est avant tout de comprendre, que les âmes qui sont en incarnation et qui prennent la terre comme un laboratoire pour pousser plus loin l’exercice de leur pouvoir créateur, que ces hommes sont aussi là pour comprendre d’avantage leur propre vie, et que s’il existe des civilisations avec une forte religion, des civilisations avec une forte science ou forte philosophie, cela correspond à un besoin d’expression d’un groupe d’âmes, et que c’est donc un moyen initiatique.

    Maintenant ces hommes vont-ils pousser la religion sur des plans fanatiques, vont-ils pousser la science sur des plans catastrophiques, la philosophie sur des plans très mentaux, devenant par là même inhumaine parce que manquant d’amour, cela dépend de l’homme, cela ne dépend pas du plan qu’ont créé les Maîtres et les guides. Le plan qui existe et qui est sous-tendu par les Maîtres et les guides, se veut de créer le réseau vibratoire initiatique pour que les groupes d’âmes, s’incarnant cycliquement, puissent obtenir le champ d’expression qu’elle désire.

    Lorsqu’il a été décidé de l’évasion de la race arienne depuis le plateau de l’Himalaya pour envahir l’Europe, est-ce que dans ce plan il a été décidé que les Maîtres allaient créer un cerveau physique très développé permettant la venue de Einstein, de tous les grands scientifiques en l’an mille neuf cent et quelque.

    Non. Aucun Maître n’a prévu qu’il se passerait ceci, qu’il se passerait cela sur un point de vue scientifique. Non pas par manque de vision, car ils auraient pu dès l’origine de l’homme prévoir qu’il y en aurait un qui s’appellerait Einstein ou d’un autre nom. Seulement ils ne l’ont pas créé, et c’est là, toute la différence. Ils savaient qu’il existerait, mais ils ne l’ont pas créé, ils ne l’ont pas forcé à exister, ils ne l’ont pas programmé à être et à trouver ce qu’il a découvert.

    Ils ont simplement créé le réseau d’énergies, d’expressions, prêté la terre, le site géographique, les instruments, la civilisation pour que cet homme-là, qui avait le désir, la pulsion, qui devait sur un plan initiatique être cet homme, ait la possibilité de le devenir. Cela veut dire que vous qui êtes ici, si vous n’avez pas été programmés pour être ici, pour être ce que vous êtes, employés où vous êtes, pour être maman ou papa pendant votre incarnation, vous allez passer dix, quinze, vingt ans ou toute votre vie, même plusieurs vies, pour obtenir ce qui a été prévu.

    Mais qu’est-ce qui a été prévu ?

    Ce qui a été prévu, c’est ce qu’il a de meilleur en vous. Donc, pendant toute votre vie, vous allez développer des qualités pour devenir par exemple un humaniste, un médecin de la croix rouge internationale, mais est-ce qu’entre-temps vous aurez été programmés pour passer dans telle école, université, rencontrer telle personne, faire telle découverte, non. Ça, c’est votre liberté, c’est votre champ d’action, c’est ce qui vous appartient. Ce qui est prévu, c’est qu’au point zéro, le jour X, vous soyez cela. Que vous y mettiez mille ans, cent ans, dix heures, que vous passiez par le chemin X ou Y, cela n’a aucune importance pour nous. Cela en a pour vous, selon que vous empruntez un chemin qui est long, un chemin court, à embûches, à pièges ou je ne sais quoi d’autre. Il faut bien faire la différence entre une sorte de préprogrammation et la liberté qui appartient à l’homme d’être. C’est complètement différent.

    Sur un point de vue social cela veut dire que la science n’a pas été prévue par les Maîtres, bien qu’elle ait été programmée par les Maîtres. Là, est toute la subtilité. Cela veut dire que les Maîtres n’ont pas prévu qu’il y aurait ce qu’il se passe à l’heure actuelle, mais ils ont prévu que l’homme développerait un cinquième rayon très actif pouvant lui permettre, par la science, d’approcher d’une manière nouvelle les réalités divines, les réalités de l’énergie, les réalités du fondement même de la vie, qu’elle soit physique, organique ou subtile. Maintenant, si à côté quelqu’un s’amuse à faire autre chose, cela ne dépend pas du programme, cela dépend de sa liberté.

    Que pouvons-nous conseiller dans ces cas-là ?

    Car, ce que peut faire le Maître est toujours et uniquement au niveau du conseil, jamais au niveau de l’ordre, jamais au niveau de l’imposition, car nous savons très bien qu’en chaque homme réside la même grandeur que celle que nous avons atteinte et donc par respect pour cette grandeur, il ne nous viendrait pas la folie d’ordonner à un homme, si petit soit-il, par rapport à nous.

    Qu’est-il bon de donner comme conseils ?

    Ce que vous donne comme conseils la nature elle-même. Soyez toujours proche du grand-livre des lois de la nature et regardez ce que fait la nature. Pour cela il faut que l’homme ravale sa fierté et qu’il aille voir parfois auprès des animaux, auprès des insectes, des oiseaux, des mouvements des plaques de la terre, pour s’y instruire. Car quelque fois, si l’on a besoin d’un plus grand que soi, on a aussi besoin d’un plus petit que soi, parce que tout ce qui est en bas et comme ce qui est en haut, et qu’à l’œil du véritable occultiste, du véritable ésotériste, la nature parle plus fort que le plus grand des Maîtres, qui lui, ne parle pas. Il ne fait que montrer ce qui est juste. Tandis que la nature parle, donc il faut respecter la nature.

    Qu’est-ce que je pense de tout ce qui vient d’être énoncé ?

    Je n’en pense rien, je pense que c’est inutile, je pense que ce n’est pas bien, suivant le bien que je pense bien sûr, avec la nature que j’imagine à propos du bien.

    Pour nous qu’est-ce qui est bien, qu’est-ce qui ne l’est pas ?
    Pour nous, ce qui est bien c’est ce qui est utile. Ce qui n’est pas bien c’est ce qui est inutile. Est-ce pour cela que je dis que les mères porteuses font des erreurs, qu’elles commettent un péché, qu’elles sont ceci, qu’elles sont cela. Non. Elles veulent être ceci, eh bien ! elles ont le droit, tant pis. Cela risque de faire quelques problèmes dans leur vie psychologique, dans la vie psychologique des autres, créer même un drame social. L’homme apprendra à régler les problèmes en étant face aux problèmes qu’il a créés. Car lui-même se crée ses propres problèmes et à force d’être autour du problème, il finira un jour par comprendre qu’il faut effacer la cause du problème, et alors il interdira.

    Est-ce qu’il faut greffer des organes ?


    Je vous dirais, pour l’heure, car il faut toujours considérer l’état d’une civilisation avant d’édicter un jugement, c’est une médecine qui parvient quand même à réduire les dégâts d’un manque d’alignement avec l’âme pour certaines personnes, avec l’intuition pour d’autres. Le manque d’alignement avec le positif, le juste, le bien, cause beaucoup d’accidents.

    Au milieu de tous ces accidents, il faut bien que l’amour de l’homme s’exerce, et s’il n’a qu’un scalpel pour intervenir, qu’il le brandisse au nom de l’amour, pour enlever un membre qui est mort, pour enlever un organe qui ne fonctionne pas et en mettre un autre. Ce qui compte, c’est que cela soit fait dans un but utile. Si cela est fait pour voir si cela fonctionne, automatiquement cela n’est plus utile, donc cela devient négatif, et cela n’est pas bien.

    Si demain quelqu’un parmi vous doit aller se faire opérer, transplanter un organe, qu’il n’hésite pas. Non pas parce qu’il va trouver là un moyen de survivre, car la survie ne compte pas, mais parce qu’il accomplit un acte, qui, s’il le vit de manière détachée, lui permettra d’apprendre encore plus grâce à sa personnalité.

    Lorsque quelqu’un obtient une survie, il faut qu’il la prenne de cette manière-là, et ainsi tout se passe bien. Tout est récupéré par l’âme et elle envoie encore plus son rayonnement pour diffuser davantage. Il faut que ce soit vécu en fait comme une renaissance, et de cette façon-là, si la chose n’est pas tout à fait cosmique, cela n’a pas d’importance. Car encore une fois je vous le dis, ce qui pour nous est juste, c’est ce qui est utile.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Question :

    Quels sont les tenants et aboutissants en terme de cause et d’effet dans cet extrait de la grande invocation « et puisse-t-il sceller la porte de la demeure du mal » ?
    Quel lien cet extrait a-t-il avec le retour du Christ ?
    Comment ce retour est-il envisagé, sur le plan physique ou sur les plans subtils ?



    Les portes de la demeure du mal sont interprétées dans un sens abstrait et beaucoup plus subtil que ce que même les lois de l’ésotérisme laissent à penser.
    Si l’on veut simplifier, disons que l’univers est constitué en deux zones, la zone de lumière et la zone des ténèbres, la zone d’existence et la zone d’absence, le chaud le froid, le yin le yang.

    Dans un univers dualiste, on va s’enfermer dans une interprétation qui va créer le mal, même si l’on est assez développé pour croire que le mal est une absence de lumière, et que l’on va aussi créer le bien.



    Or, qu’en est-il de cette phrase dans l’esprit du philosophe, du sage ?
     
    Comme cela a été précisé, pour l’esprit du philosophe, le mal n’existe pas. Il y a cependant une sorte, une forme d’imperfection latente, un peu comme le potentiel de lumière qui est à développer pour les cycles à venir, et qui n’est pas du tout une imperfection issue d’une erreur, issue d’une mauvaise manœuvre, d’un manquement à la loi ou a des chiffres cosmiques. Ce n’est pas du tout non plus une imperfection issue d’un mal qui serait inhérent à la création ou à l’acte créatif.
     

    Que veut dire « le mal » dans l’esprit du sage ?
     

    Le mal est cette zone dans l’individu ou toute chose créée, que l’on parte depuis le grain de sable jusqu’à l’ange le plus élevé, où il reste encore de la divinité à conquérir et à développer.
     

    Que se passe-t-il au moment de la manifestation ?
     

    Dans cette zone où il reste encore un potentiel à découvrir et à développer, cela veut dire que ce potentiel n’est pas encore développé, et que des expressions complètement chaotiques, inconscientes et inconsistantes vont donc sortir de cette zone-là, ce qui va créer, des zones de l’univers que l’on va appeler l’astral, principalement le bas astral, et en dessous du plan physique, des zones que même l’occultiste ne peut pas parler.
     

    Si l’on peut parler assez bien de ce qui est au-dessus, on ne peut pas parler de ce qui est complètement au-dessous de soi, car il est interdit de redescendre dans les zones appelées infernales, bien qu’il ne s’agisse pas du domaine du diable. Cette zone est un peu comme le four de la matière, le four de la construction des atomes et de l’individualisation des atomes, en atomes pensées, concrets, et individuels.
     

    Lorsque l’invocation cite le mal comme une zone que l’on doit fermer, il faut voir le mal d’un point de vue occulte, comme étant la zone en nous-même que l’on doit développer afin d’obtenir toujours plus d’initiation, et fermer, il faut penser d’un point de vue alchimique à dissolution, comme étant la zone que l’on doit oublier, qui vient des origines de l’homme, des origines de la création et vers laquelle on ne doit plus retourner.
     

    L’homme ne doit plus y penser, car cette zone existe. C’est un peu comme l’antimatière par rapport à la matière. C’est une zone de production d’énergie, de production d’atome, de production de matière vraiment très forte et dense. C’est ce que l’on peut appeler du point de vue de l’occulte, l’enfer.
     

    Dans cette zone, il n’y a pas véritablement de vie à proprement parler. C’est tout simplement une zone de production de force violente, qui ne doit être mise en œuvre que par les Maîtres et toutes créatures qui ont la charge de conserver, de procréer l’univers. Comme le potier met ses mains dans la boue, c’est dans cette zone que les dévas, que les maîtres constructeurs viennent chercher la matière première pour créer les corps, pour créer l’écorce terrestre, la mer, pour créer tout ce qui existe.
     

    Qu’est-ce que cette zone ?
     

    C’est à comparer, comme je l’ai dit, avec de l’antimatière. C’est tout aussi divin, et cela fait partie de Dieu autant que la lumière fait partie de lui. C’est en quelque sorte l’équivalent de sa rate. Lorsque l’on contemple en l’homme les différents chakras, on s’aperçoit que c’est dans la rate que sont formés les globules de la vitalité, et surtout où sont formés les globules du sang. C’est à l’intérieur de cet organe que les globules prennent leur vitalité, prennent leur programme, prennent l’indication du chemin qu’ils ont à parcourir, du travail qu’ils ont à faire.
     

    Lorsqu’un individu n’a plus de rate, on peut être certain que dans les heures qui suivent, sa vie est en danger. Parce que c’est la glande principale, c’est un peu comme le cerveau du corps, cerveau au sens très organique du terme, c’est-à-dire au sens où les cellules tirent leur programme depuis le passage dans cette zone-là. Parce que chaque cellule va être frottée avec un globule de vitalité, donc un globule du prana solaire.
     

    Vous pouvez faire fabriquer au corps, à la moelle épinière, à tout ce que vous voudrez dans le corps, des millions et des millions de globules rouges ou de globules blancs, tant que ce globule n’aura pas pris un globule de vitalité venant du prana solaire, ce globule ne sera pas actif, ni conscient.
     

    Donc, le système initiatique qui existe au niveau de la cellule du sang, est le même que celui qui existe au niveau de l’individu, de la personnalité recevant son âme à la naissance, puis plus haut, de l’individu recevant son esprit, son moi suprême au baptême, donc la première initiation majeure. Et ceci, pour obéir à la loi qui dit que, tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, et inversement.
     

    Donc, le globule du sang prend son âme, ou ce qui peut être comparé à son âme, en passant par la rate et en recevant un globule de vitalité. Chez quelqu’un dont la rate est déficiente, ou ne fonctionne plus, cela veut dire que toute la programmation, l’intelligence du corps est mise en danger, et si l’intelligence n’existe plus, la vie n’existe plus.
     

    Cette zone antimatière, dont j’ai parlé tout à l’heure, est à comparer avec le centre de la rate dans l’homme, c’est cette production de vitalité, production de feu tout à fait primaire. C’est aussi à comparer avec la Kundalini, mais une kundalini qui serait cosmique, ou pour ceux qui s’intéressent à l’astrologie, une zone plutonienne, car en fait, ce que l’on trouve à la base de la matière, c’est l’énergie plutonienne, c’est ce feu de l’enfer, ce feu du volcan qui jaillit du centre de la terre et qui explose avec rage et force jusqu’à la surface de la terre.
     

    Il faut voir aussi cette phrase d’un point de vue philosophique. Lorsque l’individu qui servait de canal a reçu cette invocation, tout son être était en contemplation, et toute la philosophie qui était impliquée dans cette invocation vise à appeler la lumière de l’homme pour venir dissoudre les ténèbres de l’homme.
     

    Mais encore une fois, comme je l’ai dit tout à l’heure, par dissolution, pas par combat. Il ne faut pas voir le mal comme une énergie contraire au bien, et il ne faut pas non plus voir le mal comme une énergie complémentaire du bien. Cela n’a pas de sens. Il faut voir ce que l’on a appelé le mal comme étant des énergies primaires, des énergies non exprimées, non disciplinées, non consciencisées. Un individu qui est très bas en évolution est capable de tuer, d’étrangler, de violer, d’assassiner, n’est pas un individu envahi par le mal comme on pourrait vite le conclure, il n’est pas l’énergie exprimée du mal. Simplement sa vie, sa vie primaire, indisciplinée, inconsciencisée, s’exprime telle qu’elle vient de sortir des entrailles de la terre.
     
    Faut-il ne pas juger ces gens ? 
     

    Je n’irais pas jusque-là, car il faut exercer une grande justice vis-à-vis des énergies qui n’ont aucun sens de la justice. Nous considérons les êtres humains ou les âmes comme des vibrations que nous observons. Donc, toutes les vibrations qui montent des entrailles de la terre pour leur première naissance, ne bénéficient pas spécialement de notre compassion.
     

    Au contraire, nous savons que nous devons être extrêmement justes, extrêmement draconiens et exigeants, car il suffirait d’un peu de tolérance, de laxisme, pour que ces êtres-là sortis du centre de la terre se perpétuent comme véritablement une race n’engendrant que le mal.
     

    Pour éviter que se forme une race réellement maligne, il faut donc très vite canaliser ces êtres dans une discipline et une société où à l’intérieur de laquelle, même s’ils représentent une nuance, ils pourront au moins être éduqués, être forcés à comprendre ce qui est bien, ce qui est juste, ce qui est lumineux, ce qui est nécessaire à la vie.
     

    Si cela représente une plaie pour vous, une peur pour vous, le risque même de mourir, il faut vous rendre compte que pour eux, c’est l’occasion de vivre, d’apprendre à vivre, d’être initiés à la vie. Il faut donc, de la même manière que Jésus a accepté de monter sur la croix pour trouver la vie éternelle et pour en témoigner surtout, il faut accepter de vivre auprès de ces gens et d’être à la limite crucifié, volé, violé par eux, à partir du moment où votre mort, votre douleur d’avoir été volé leur sert de moyens initiatiques.
     

    Ainsi tout un mécanisme de karma se met en place, et à travers une seule action commise, l’individu trouve devant lui plusieurs vies de karma, donc en fait, une discipline à trouver et à apprendre.
     

    Que faut-il dire encore du mal, sinon que celui qui y pense et qui croit le voir vivre dans le cœur de certains individus se trompe, non pas parce que le mal n’existe pas, comme je viens de parler à propos de sa nature, mais parce qu’on ne trouve dans l’autre que ce qui existe en soi-même, parce que psychologiquement l’autre est toujours le reflet, le miroir pour soi-même.
     

    Si en l’autre vous voyez du mal, c’est qu’en vous il y a quelque chose qui n’est pas encore très clair, quelque chose qui n’a pas encore lâché. Si au contraire en vous, tout a été clarifié, si en vous commence à naître la philosophie, la compréhension des grands êtres, lorsqu’un homme viendra vers vous pour vous voler ou vous faire du mal, vous ne verrez pas l’exercice du mal, vous verrez une âme impure, prisonnière de sa matière grossière, et tout votre effort va être, non pas de vous laisser voler, lapider, mais de lui faire comprendre qu’il n’arrivera à rien en faisant cela, et de l’initier à quelque chose d’autre, notamment à la lumière, la vôtre à ce moment-là.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique