• L’Esprit de Paix 


    Question :
    Nous vous saluons.
    Pourriez-vous nous parler de l’esprit de paix, qui fit du Christ la lumière du monde et le prince de la paix.

    Comment parler de l’esprit de paix, de l’esprit qu’était Jésus, et du prince de la paix qu’il incarnait ?
    Il faut comprendre que Jésus, n’a pas été le seul représentant et ambassadeur de la paix sur la terre, bien qu’à l’heure actuelle, ce soit lui qui ait le plus marqué les esprits, à cause aussi de la mémoire transportée par les hommes. Il a vécu il y a 2 000 ans, mais si personne n’en avait transporté la mémoire et transplanté son germe, vous n’auriez jamais su qu’il avait existé.
    Il en est de même pour des milliers et des millions d’autres sages visibles ou invisibles, publiques ou anonymes, qui sèment autour d’eux et en chacun de vous une petite graine de paix.

     


    Cela nous porte à faire un discours sur l’utilité de rendre l’esprit de paix visible ou public. On pourrait croire, que pour sauver le monde, il faut que toute chose se voit et soit publique, pour que chacun puisse en parler, toucher la personne, toucher du doigt la philosophie ou un état de conscience en question. Or c’est faux. En fait, dès que l’on propose et met à la portée des gens quelque chose, elle n’est plus elle-même, elle n’est plus ce qu’elle est véritablement.

    Non pas que l’individu ne soit pas capable de la voir ou de la concevoir telle qu’elle est, bien que cela soit une raison, mais c’est que toute vérité a davantage une nature voilée qu’une nature dévoilée. C’est pour cela que, parler de la nature de la paix, ou parler de la nature de l’esprit christique qui vivait en Jésus, ce n’est pas parler de la paix.

    Parler de la paix ne veut rien dire et il n’y a rien à dire là-dessus. Je peux vous faire de belles phrases, une jolie prose, des poèmes qui vont enthousiasmer votre cœur, exalter votre esprit et peut-être, pendant un instant, vous faire comprendre ce que peut être la paix, mais ceci d’une façon plus intellectuelle qu’à l’état de la conscience. Donc, pour avoir une expérience de la paix, pour que l’événement soit compris dans son intégralité, dans sa nature absolue, il ne faut pas en parler, il faut créer l’expérience.

    Naturellement, parler de la paix sert, bien sûr, car il faut un moyen pour attirer la personne vers l’expérience. Le berger, lorsqu’il sonne dans sa corne pour appeler le troupeau, son but n’est pas de sonner dans la corne, mais par cet intermédiaire de rappeler le troupeau.
    À l’heure actuelle, les gens se contentent beaucoup de parler, de spéculer, de dogmatiser la vérité, d’en faire une religion, une philosophie, une technique spirituelle, bien qu’elles soient utiles dans un premier degré, elles ne sont pas la finalité, elles ne sont que des moyens d’appeler les individus à faire une expérience, car ils ne se sont pas forcément éveillés d’eux-mêmes, de manière spontanée à la vérité, aux réalités de la vie. Il faut parfois leur rappeler de manière concrète, que telle et telle chose existe. C’est pour cela que les discours ont tant de valeurs pour vous, mais en fait, ils n’en ont pas.

    Que dire donc de la paix et comment l’obtenir ?


    Je ne veux pas parler de Jésus, je ne veux pas parler non plus de la vierge Marie, des anges, des archanges ou de Dieu le Père, et dans quels draps roses ils vivent, là-haut, dans leur pays de bonheur. Par contre, vous, dans votre vie quotidienne, madame avec votre balai, avec votre chiffon à poussière à la main, monsieur avec vos crayons au bureau, ou vous qui êtes chauffeur de taxi ou conducteur de bus dans les embouteillages de la ville, vous qui êtes paysan sur votre tracteur, comment dans ces moments-là, comprendre, sentir, vivre, être la paix ? C’est cela qui m’intéresse, pas vous ?

    Alors, comment, en étant à votre bureau, à votre ménage, à votre travail, dans vos soucis, dans vos problèmes, dans vos tortures, dans votre tyrannie, comment découvrir la paix ? À cette condition-là, seulement, j’accepte de parler de la paix.

    Premier réflexe : être vigilant. L’homme se laisse entraîner dans le courant de la vie, et qu’est ce que la vie à ce niveau-là ?
    La vie est un déferlement de circonstances qui déclenchent chez l’individu une réaction en chaîne d’émotions, d’états de conscience, de sentiments. Au milieu de cette réaction en chaîne, de ce déferlement plus ou moins chaotique d’émotions, de sentiments et de réactions plus ou moins positives ou négatives, l’individu est pris comme dans une vague qui ne cesse de claquer, claquer contre la falaise.
    Imaginez-vous, une seconde, être un petit poisson et être prisonnier de cette grande vague des circonstances de la vie et d’être tapé comme un vieux linge contre la falaise des événements. Vous en aurez forcément assez, vous allez souffrir, être écorchés, être tués même.
    Quelle va être votre réaction ? Essayer de fuir.
    Vous allez essayer de concentrer un maximum de vos forces pour aller dans le flux inverse de la vague, et lui faire front et lui échapper.
    Que se passe-t-il ? Vous n’y arrivez pas, parce que la force de la vague est plus forte que votre volonté.

    Alors homme, je te demande : « Quand en auras-tu assez d’être écrasé contre la falaise ? »

    Tout est simple quand il s’agit de découvrir les lois et la vérité, par contre tout devient très compliqué quand on reste dans cette vague, face à cette falaise et qu’on essaye de remonter le courant. Le rôle de la vague est de se battre contre la falaise, alors ce n’est pas un petit poisson qui va changer la vie de l’océan.

    L’océan a sa propre vie, il a ses lois, sa force, ses entités, ses esprits. La vie a pour but de s’échouer dans la matière, de taper justement contre la matière, comme la vague tape contre la falaise. Alors si le petit poisson n’est pas conscient de sa nature et de la nature de la vague, du souffle de l’esprit qui l’entraîne là, il se fait torturer, massacrer, et il ne comprend rien. Il croit que Dieu a créé un jeu malsain, que toutes les forces de l’univers sont contre lui, que l’océan de la vie est très négatif, et que rien n’est adapté pour le bonheur de l’homme. Erreur.

    La falaise n’est, en fait, qu’un mur imaginaire, je vous l’affirme. La matière n’est qu’un mur complètement imaginaire, et vous pouvez passer à travers comme vous pouvez vous enfoncer dans le sable ou dans l’eau. La matière n’est pas plus que cela. Les atomes qui composent l’eau, l’air ou le sable, sont les mêmes que ceux qui composent la matière dense, le mur, le béton armé, le bus, le train ou je sais quoi d’autre.
    Alors qu’est ce qui vous empêche de percer cette même matière ?
    Ce n’est pas un grand secret chimique, c’est tout simplement un œil qui n’est pas assez averti de sa véritable nature.

    Mais je reviens à mon discours initial. Dans toutes les circonstances de la vie avec tous les problèmes que cela fait naître, comment être, sentir, et conquérir la paix ?

    Il faut comme je l’ai dit en premier être observateur . Il faut donc analyser la situation dans laquelle on se trouve. Connaître la paix, la conquérir, c’est avoir un comportement de disciple avant tout. On ne peut rien faire si on n’a pas pris la décision de se comporter en disciple vis-à-vis de la vie. Celui qui veut marcher dans le ciel en se disant : « Je vais pratiquer un petit quart d’heure selon les lois du ciel, puis un petit quart d’heure selon les lois de la terre et de la société, selon les lois de mes désirs et de mes envies », cela ne marche pas, ou alors dans les mêmes proportions, 50/50, mais pas plus.

    Que veut dire avoir un comportement de disciple ?

    Ce n’est pas très compliqué, ce n’est pas non plus une ascèse ou une astreinte. Être un disciple est la chose la plus simple du monde, c’est comme un sourire, ce n’est rien de plus. Mais avant de pouvoir sourire face à un problème, face à l’agressivité d’autrui, face au blocage, à la méchanceté du monde, combien de temps et d’efforts l’être humain doit faire pour déclencher en lui la compréhension que tout cela n’a pas d’importance.

    Être un disciple est la chose la plus simple au monde, pas besoin de recette compliquée, de technique compliquée qui vous rattache par un fil éthérique à ceci, à cela, à tel égrégore, à tel Maître ou je ne sais quoi d’autre. Toutes ces choses forcément ont une utilité, j’en parlerai après, car il faut penser aussi à l’alchimie énergétique. Mais il ne faut pas confondre l’alchimie et l’état de conscience qui est à votre disposition ici, tout de suite et maintenant.
    Si l’état vibratoire, soit état alchimique, ne vous est pas disponible ici et tout de suite, l’état de conscience est quelque chose que vous pouvez acquérir n’importe quand, du moment que vous faites l’effort d’être disciple. Je vais aller plus loin dans cette explication.

    Lorsque je dis qu’être dans l’état de disciple n’est pas plus compliqué qu’un sourire, c’est une phrase simple et pourtant très compliquée. Cela veut dire que lorsque l’homme a fait tomber beaucoup de barrières, d’illusions, d’égoïsme, et qu’il a acquis une grande compréhension, il commence à soupçonner ce que peuvent être la tolérance et l’amour. À moins de cela, on ne peut pas être disciple.

    Un disciple qui n’est pas tolérant, qui n’a pas l’amour, ne peut pas sourire, il ne peut pas être un souffle de liberté, donc il ne peut pas être la paix. La paix n’existe pas dans un esprit ou un état d’âme torturé par les obstacles de la vie, ou si l’individu s’énerve encore pour n’importe quoi, ou s’il est prisonnier d’une multitude de problèmes psychologiques, de traumatismes ou de complexes.

    Quoique je dise, il ne trouvera pas et il ne comprendra pas la paix, au contraire, il va croire que c’est une croix de plus à porter. Il va croire que la paix est de nouveau un sacrifice, et il va vivre la paix dont je parle et que j’essayerai de lui expliquer, comme un sacrifice supplémentaire que la vie et les Dieux lui demandent.

    Ce qu’il faut donc avant de parler de la paix, c’est déraciner dans vos esprits tout ce qui vous empêche de communiquer vous-mêmes avec la paix, sans que je sois obligé d’expliquer quoi que ce soit. Par contre, je veux être celui qui déracine tous vos blocages et qui enlève toutes vos illusions, les bêtises, les erreurs, les stupidités, les faussetés, les malices, et ainsi, je n’aurai pas besoin de parler de la vérité. Automatiquement, chez vous, lorsque vous serez dans un état de méditation ou de recueillement, elle s’ouvrira, et vous aurez là, plus que ma parole, vous aurez l’expérience, et vous n’aurez plus besoin de m’écouter. Vous pourrez simplement m’aimer, et me reconnaître.

    Donc, comment conquérir la paix ?

    Nous avons dit qu’il fallait être observateur, mais que pour pouvoir être observateur il fallait adopter un certain état de disciple. Que faire avec l’observation ?


    Analyser la situation dans laquelle vous vous trouvez. Ce qui ne veut pas dire que vous devez tout regarder d’une manière froide, et que vous deveniez un mécanisme spirituel, absolument pas. Au début, il faut un petit peu mécaniser la réaction pour qu’elle devienne un automatisme, et lorsqu’elle est installée, elle devient votre nature, et finalement vous ne pouvez plus vivre sans ce réflexe.

    Analysez, c’est se munir de l’arme du discernement et regarder ce qu’il y a de juste, de fondé et de réel dans la situation, donc, si vous devez ou non y investir votre énergie, si vous avez ou non le droit légitime d’être en peine, d’être en chagrin, d’être en douleur ou en grande joie, si la situation est une illusion, une erreur et qu’il vous faille retirer tous les investissements en énergie que vous auriez pu y faire, simplement par spontanéité et instinct.
    Le premier acte du disciple c’est celui-là, discerner les situations, sinon on n’est pas disciple. Tant qu’on ne sait pas choisir entre l’illusion et la réalité, soit le bien, le mal, comme vous avez l’habitude de le dire, vous ne pouvez pas être disciple, vous ne pouvez même pas soupçonner ce qu’est la paix. Il faut donc une grande pureté.

    Le discernement, lorsqu’il permet d’analyser la situation, accorde une pureté à l’esprit. Du fait de cette pureté, l’esprit est aligné avec l’âme, aligné avec son réseau d’énergie cosmique et devient super-actif.
    Sur son plan physique, l’individu devient efficace, rapide, clair, net, précis, concis, il ne se trompe pas ou peu, du moins par rapport à la majorité des autres êtres humains, et il avance plus droit sur le chemin du retour à la lumière.
    Les autres qui ne savent pas encore discerner, se heurtent et se font briser par tous les problèmes. Alors, après quelques jours à l’hôpital, après quelques jours dans le désespoir, dans l’humiliation, bossus, égratignés, ils repartent, mais boiteux. Et finalement, que voit-on arriver à la porte du temple ?
    Ce ne sont plus des hommes seigneur. Par quoi tient-il celui-là ? Des bandages par-ci, par-là, une ficelle, une canne, on dirait plutôt une momie et encore dans quel état. « Mais où es-tu passé mon brave lui dit le père, qui t’a mis dans cet état ? »
    Le pauvre bougre ne sait même pas expliquer pourquoi il est dans cet état. « C’est la vie que tu m’as donnée. Regarde un peu, depuis que tu as créé la terre et l’incarnation, regarde dans quel état nous arrivons. Si c’est le jeu que tu as inventé, je retire mes billes ».

    Que voulez-vous que nous répondions à ce genre de réflexions ?

    Il est normal que les individus réagissent de la sorte. Pour nous, l’important n’est pas du tout leurs réflexions, ou leurs remarques, l’important est de les mener à une juste estimation des chemins de la vie. Choisissez votre chemin. Il n’est pas besoin de parler de la paix, de la grandeur de l’âme, de la nature des Dieux. Toutes ces choses vous pouvez les approcher vous-mêmes, si vous permettez aux maîtres, aux guides, à l’esprit, de défricher tout ce qui vous empêche de voir clairement et nettement la surface de la terre, et la réalité de la vie. Et cela commence par des choses tout à fait simples.
    Les gens s’imaginent, qu’étant donné qu’ils veulent marcher sur le chemin de la spiritualité, qu’ils devront jongler avec des concepts très abstraits, très élevés, faire des sacrifices, et surtout ne plus accepter les aspects de la vie profane. C’est une erreur.

    La vie est un grand mouvement comme je l’ai dit mille fois, une grande roue immense qui tourne, et en tournant elle offre tous les autres mouvements issus d’elle. Ce qu’il faut donc connaître, c’est le rythme exact de chacun de ces sous mouvements et le rythme exact de la roue principale, soit, connaître les lois comme vous les appelez.

    Lorsque vous connaissez les rythmes de chaque mouvement, de chaque cycle, plus rien ne vous est inaccessible, la science, la connaissance, l’espace, tout est à disposition. Par contre, créez un autre mouvement à l’intérieur d’un mouvement, vous serez immanquablement déconnectés.

    Essayez d’imaginer que vous êtes à l’intérieur d’une grande roue qui tourne, qu’elle a son rythme, sa vitesse. Cela implique donc que vous-même à l’intérieur de cette roue, vous rouliez du même rythme et à la même vitesse, et dans le même sens. Mais l’homme est compliqué, il s’imagine qu’à l’intérieur de la roue, il va pouvoir créer un autre rythme, aller si possible dans le sens inverse.
    Que se passe-t-il ?
    Il ne fait pas deux pas que déjà il s’écroule. Mais la roue continue son mouvement, et ce n’est plus un homme debout qui est dans la roue, mais un homme couché, qui est pris à l’intérieur d’un tonneau, et cabossé par sa chute. Les hommes, au cours de leur vie, s’imaginent toujours chuter de problèmes en problèmes, de situations difficiles en situations encore plus difficiles, de conflits en d’autres conflits, et ils ont toujours l’impression d’être face à un abîme dans lequel ils sombrent. Si bien, que lorsqu’ils sont un moment sur la plage, ils se demandent :
    Que me réserve demain ?
    Dans quel trou vais-je encore tomber ?
    Que va me faire celui-ci ?
    Que va me dire celui-là ?
    Vais-je arriver à la fin du mois ?

    Alors que, si l’homme se tient debout et au centre, il s’aperçoit que le mouvement est un chemin. Il aura forcément des épreuves, les efforts ne lui seront pas épargnés, mais l’entendement des choses ne sera plus le même. Il n’aura plus l’impression de subir les épreuves, la vie, les problèmes, les obstacles, mais au contraire de s’enrichir de leur enseignement et c’est là, la preuve, d’avoir atteint l’état de disciple. Ne vous demandez pas :
    Quelle tuile va-t-il m’arriver ?
    Qu’est ce que j’ai fait à celui-là pour qu’il me crée tel et tel problème ?
    Pourquoi a-t-il dit tel mensonge sur mon compte ?

    Demandez-vous quel enseignement vous pouvez tirer de la situation.
    Lorsque vous êtes dans une situation suspecte, quelqu’un qui fait ou qui dit du mal de vous, n’ayez pas le réflexe de vous défendre, ne soyez pas non plus celui qui se laisse marcher dessus, attention, je n’ai pas dit l’autre extrême, mais avant d’avoir quoique ce soit comme réaction, interrogez-vous. Que ferait le Maître dans cette situation, et face à la lumière qui me regarde, quelle preuve dois-je donner des compréhensions que j’ai acquises ?

    Dans toutes les situations, il faut essayer de réagir selon la dignité spirituelle. Si cette dignité spirituelle n’est pas encore un réflexe en vous, parce que les traumatismes, les complexes et votre vie passée, vous ont plutôt fait réagir d’une façon profane, eh bien, pendant quelque temps efforcez-vous d’avoir ce recul, et observez.
    Est-ce que la situation est illusoire ?
    Est-ce qu’elle mérite que j’en souffre ?
    Est-ce qu’elle mérite que je m’investisse ?
    Est-ce que je dois me retirer ?
    Qu’est-elle pour moi ?

    Après cette analyse, face à lumière, et sans aucun problème, vous pouvez investir votre énergie. Ce qui compte, c’est que vous aurez analysé la chose. Peu importe que vous ayez analysé la vérité de la chose ou pas. On ne va pas forcément, dans les débuts, vous demander de conclure sur la vérité, sur la réalité ou l’illusion d’une chose. Car pour avoir le discernement il faut avoir aussi de la connaissance et de l’expérience, et ces choses-là arrivent en étudiant, en vivant tout simplement et en souffrant aussi.

    Donc, n’essayez pas d’être parfait tout de suite, en sortant d’ici, ou demain. Entraînez-vous à le devenir et faites l’effort qu’il faut pour cela, déclenchez l’automatisme. Voyant vos efforts, tous les guides qui sont autour de l’humanité et qui veillent chaque âme selon son rayon, prendront en charge votre développement de manière plus précise. Le guide qui est le vôtre et qui n’est pas un guide personnel, mais qui est celui du rayon énergétique auquel vous appartenez, veillera de façon plus précise.
    « Celui-là essaie de faire des efforts, il essaie d’élever sa nature inférieure en nature supérieure, il faut l’assister davantage, envoyons-lui davantage d’intuition, ce qui va lui permettre justement un meilleur discernement. Ou bien, mettons-le en présence de telle ou telle personne utile, qui lui apprendra telle ou telle chose, afin de mieux discerner. Allons le promener dans tel ou tel endroit, telle ou telle librairie pour qu’il achète tel ou tel livre, afin qu’il connaisse la sagesse. Mettons-le dans telle épreuve, afin qu’il se dépouille de son illusion, de son traumatisme ou de son complexe, acquis dans l’enfance, afin qu’il puisse devenir parfait. » Peu importe en fait ce que vous êtes à l’heure actuelle.

    Donc, avant d’essayer d’être parfait, il faut d’abord essayer d’être un enfant. Et c’est ce que vous a recommandé Jésus lorsqu’il a dit : redevenez simples comme des enfants. Redevenir comme un enfant, c’est se libérer de tout ce qui empêche de connaître cette paix.
    Regardez un nouveau né. Il est vierge, il n’a pas de trace de traumatisme, son karma n’est pas encore descendu sur lui, son thème astrologique, donc les énergies de sa personnalité et de son âme ne sont pas encore en jeu, car c’est dans l’adolescence que tout cela se réveille.
    Un enfant jusqu’à dix, douze ans, est aussi vierge que l’esprit de Dieu peut l’être. Il est ouvert, simple, il ne ressent aucun manque, il ne ressent ni la méchanceté, ni l’amour des gens, pour lui, tout est amour. Il ne peut pas imaginer que la vie, que ses parents, les gens qui l’entourent, soit autre chose qu’une relation d’amour. Toute sa nature est d’aimer, et c’est pour cela aussi qu’il a autant besoin d’amour et de caresses. C’est cette conviction-là qu’il vous faut retrouver.

    Ce qui ne veut pas dire qu’à la manière de l’enfant vous devez aussi retrouver la naïveté, et l’inconscience. La science de l’adulte, avec l’esprit de l’enfant, permet de devenir le disciple parfait, permet de connaître la paix et tous les autres attributs de l’univers et de votre âme.
    Si vous venez avec une conscience boursouflée de problèmes, de traumatismes, de complexes, d’insuffisance, d’orgueil, d’égoïsme, de besoins, d’envies et de je ne sais quoi d’autres encore, comment voulez-vous que votre conscience puisse connaître un état de béatitude. Impossible.

    Imaginez qu’au pire moment de ses crises de chagrin, au plus profond d’une dépression, du sentiment d’abandon, je demande à quelqu’un : « sois convaincu que tu es Dieu », il va me regarder avec de grands yeux vides et va me dire : « Mais, grand frère, tu me prends pour un imbécile, tu me dis n’importe quoi. Regarde dans quel état je suis, comment veux-tu que je croie en ta parole » et il aura raison.
    Si je suis un frère un peu sensé, il faut d’abord que je le console, que je le nettoie, que je l’habille de blanc, que je le nourrisse, que je le réchauffe, et lorsqu’il est calmé : « Regarde maintenant tu es un Dieu. » Il se retourne, il se voit dans la glace et il ne doute plus.

    Pour tous ceux qui veulent participer au mouvement qui veut à l’heure actuelle répandre la vérité ou plutôt claironner un appel, ayez souci d’éclaircir les gens sur leurs problèmes, de leur permettre d’en sortir, et après, vous pourrez parler des choses et des essences divines. Avant cela, ça ne sert à rien.
    Si vous ne mettez pas les roues à une voiture, vous pouvez essayer le démarreur tant que vous voulez, vous pouvez même mimer d’être sur la route, mais rien ne va se passer. Par contre, mettez les quatre roues, et vous verrez que vous allez partir.

    Ce qu’il faut donc, c’est régler vos problèmes. Parler de la paix ou imaginer la paix est une chose vaine, c’est bon pour ceux qui sont dans les cirques. « Regardez le beau ballon rouge, regardez la belle étoile, il faut grimper jusqu’au ciel pour l’attraper. » Mais le pauvre qui n’a que ses jambes pour marcher, et marcher sur terre et non pas dans le ciel, comment voulez-vous qu’il l’atteigne ? Apprenez-lui à se construire des ailes, et là il pourra atteindre l’étoile.

    Comment se construit-on des ailes ?
    En suivant la parole des sages, celle qui a été dite depuis l’éternité, le début des temps. Et que vous répètent inlassablement les sages avec passion et sacrifice ?

    « Aimez-vous les uns les autres, aidez-vous les uns les autres, soyez tolérants, ne dites pas de mal les uns des autres, n’abusez pas non plus de la charité des autres, soyez justes, sachez discerner, retrouvez la dignité, respectez-vous vous-mêmes et respectez les autres. »
    Lorsque vous saurez vivre et conduire votre vie terrestre aussi noblement que cela, la vie du ciel viendra vers vous. Vous voulez entrer dans la vie du ciel sans savoir mener votre vie terrestre.

    Comment peut-on atteindre le ciel, si on n’a pas su maîtriser la terre ?
    Impossible. C’est un peu comme si vous demandiez à un avion de décoller sans les ailes, sans carburant, sans pilote. Est-ce que la taupe a des ailes ? Est-ce que l’escargot a des ailes ? Non, l’aigle oui, l’oiseau oui, alors il faut devenir papillon.

    Qu’importe ce que vous êtes aujourd’hui, que vous soyez vilains, vicieux, méchants, agressifs, hypocrites. Peu importe, vous n’êtes jamais aussi mauvais que ce que vous croyez, cela, je peux vous l’affirmer. L’important est la détermination, quel que soit votre problème. Essayer de le comprendre et de le sublimer.

    Je ne dis pas de juguler votre problème, de l’enfoncer, de l’enfermer, de le faire taire, parce qu’un jour ou l’autre il essayera de ressortir, et finalement il vous aura, et mille fois plus fort qu’auparavant. C’est comme cela que se déclenchent les dépressions. Il ne faut pas faire comme les autruches, se mettre la tête dans la terre et se dire : non, non je ne veux pas voir le problème, je ne l’ai pas, je ne le vois pas. Au contraire, il faut bien le voir et s’en rendre compte.

    Je ne dis pas d’entrer dedans à la manière des psychanalystes, mais d’en avoir une conscience aiguë. Ça oui, et peu de gens ont une conscience aiguë de leurs problèmes, parce qu’ils ne sont qu’un réflexe, ils sont toujours en réaction. Ils ne cherchent pas à savoir pourquoi ils ont réagi, pourquoi, à telle parole d’un ami, ils ont eu mal. Ils ne comprennent pas. Tout ce qu’ils savent, tout ce qu’ils sentent, tout ce qu’ils ont compris, c’est qu’ils ont eu mal, et ils s’arrêtent là, et continuent à souffrir. Si bien que l’ami devient un ennemi et la haine s’installe.

    Donc, pour ne pas vous faire d’ennemis, analysez pourquoi vous réagissez de telle ou telle manière à certaines réflexions, en certaines circonstances. Ne vous accusez pas, regardez-vous, et n’oubliez pas que vous devez observer sans juger. Considérez-vous simplement et analysez.
    « Voyons, dans telle circonstance j’ai agi comme si je me sentais inférieur. La présence de telle ou telle personne, leurs paroles ou quoi que ce soit d’autre, m’a fait comprendre que j’étais peu de chose, ou bien j’avais l’impression d’être mis à part, de ne pas avoir droit à la vie, de ne pas avoir le droit d’être, et j’ai souffert. »
    Ne tirez pas à partir de cela la conclusion que vous êtes orgueilleux. Constatez simplement le fait, essayez de vous libérer du fait, et la prochaine fois, quand vous vous retrouverez dans la même circonstance qui a déclenché en vous une souffrance, ou une réaction d’humiliation, ou n’importe quoi d’autre, ne réfléchissez plus, n’essayez pas de combattre, ne vous forcez pas à sourire ou à vous dépasser au nom de la lumière. Lâchez tout.

    Dieu vous regarde et vous aime tel que vous êtes. Ce qui compte pour lui c’est l’effort que vous allez faire, et pas le plastron blanc que vous allez essayer de mettre sur la crasse qui est sur votre poitrine. Donc ne vous forcez pas à être spirituel, à être lumineux, au contraire, soyez vous-même et lâchez, lâchez.
    Vous sentez la souffrance revenir, l’humiliation revenir, fermez les yeux, asseyez-vous quelque part et lâchez tout. Lâchez les bras, lâchez votre esprit, lâchez l’intérêt que vous portez à la chose, et dites-vous : « Grand Dieu, je fais le sacrifice ».

    Imaginez que vous menez votre humiliation, ou votre complexe sur un autel, et que vous le sacrifiez, comme autrefois on sacrifiait le bélier. Sacrifiez cette énergie négative et inférieure sur l’autel de l’élévation spirituelle. Si vous essayez de la caser dans un petit coin pour qu’elle ne fasse pas trop de bruit, ça ne marche pas, mais asseyez-vous dans un coin et lâchez tout, cela oui, ça marche. Simplement parce que la réalité énergétique est telle, que lorsqu’une énergie n’est pas nourrie elle meurt, comme une plante qui n’est pas arrosée, sèche.

    Donc si vous lâchez cette énergie qui suscite cette émotion, qui se manifeste par tel ou tel complexe ou traumatisme, si vous lâchez cette énergie, elle n’a plus de carburant pour se perpétuer, elle ne peut plus puiser dans votre astral, dans votre système nerveux, vos glandes ou votre mental. Et au bout de quelques essais, elle va finir par se trouver toute seule, avec son seul réseau d’énergie, et étant une énergie basse et inférieure elle n’a pas beaucoup de réserves, alors elle meurt.

    Ce que je vous propose donc, ce n’est pas une ascèse, ce n’est pas un effort à faire sur vous-même, un contrôle, c’est tout simplement une petite ruse alchimique. Il faut lâcher, lâcher les intérêts stupides. Si vous vous cramponnez toujours à tous ces intérêts de la vie telle que vous la connaissez et que vous l’imaginez à votre niveau à l’heure actuelle, vous ne pourrez jamais voir la lumière. Mais si vous lâchez tout, vous aurez l’impression dans les premiers temps bien sûr de tomber, de tomber et de ne plus avoir en fait de références, de sol sous les pieds, ni même d’instruments pouvant guider votre vol, et vous aurez l’impression de tomber nulle part, et quelquefois cela peut faire peur, mais la liberté est à ce prix.

    Lorsque vous partez pour la première fois de chez vos parents, est-ce que vous savez exactement de quoi vous allez vous nourrir le lendemain ?
    Si vous aurez une belle maison ?
    Si vous aurez tout le confort ?
    Si vous trouverez compagne ou compagnon ou si vous allez mourir ? Non.
    Tout ce que vous savez, c’est que vous partez dans un grand élan de liberté, avec une envie immense de construire, et de vous trouver vous-même. Il en est de même dans cet élan spirituel dont je parle, lâcher, et attendre un petit peu qu’au cours de la chute les ailes poussent. Tant qu’on ne lâche pas, les ailes ne poussent pas, parce que les pieds sont trop occupés à marcher sur la terre, et que toute l’énergie descend dans les pieds pour faire fonctionner la marche, au lieu de faire naître des ailes.

    Si vous utilisez l’énergie de votre âme pour nourrir les désirs, les passions, les chagrins, les souffrances, les tortures, c’est tout autant d’énergie que vous n’aurez pas pour construire votre spiritualité, pour construire le pont qui vous permet de contempler la paix dont on parle. Il n’y a pas trente-six millions de réservoirs d’énergie. Il n’y en a qu’un avec une seule énergie, c’est celle de votre âme. Alors quand on a un seul réseau d’énergie, on ne l’emploie pas pour faire n’importe quoi. Il faut être vigilant, et investir cette énergie-là où il est correct de l’investir, pour le bien de votre âme. Sinon, l’âme n’a pas sa nourriture, ne connaît pas son chemin, et ne peut pas accomplir sa destinée.

    Il y a dans le monde des milliers de gens qui essayent d’être et qui n’y arrivent pas. Quelle n’est pas la secrétaire qui pleure en rentrant chez elle le soir, parce que tel ou telle collègue de bureau lui a fait remarquer qu’elle était laide, lente, ou pas efficace ! Combien de haine comme cela, il y a à l’intérieur de vos communautés de travail, que vous appelez usine ou entreprise, et qui déclenche de véritable drame intérieur. Tout cela parce que l’individu accorde à quelqu’un qui n’est pas plus avancé que lui, le droit de le détruire. Comme je l’ai déjà dit mille fois, mais je vous le répète : pourquoi donnez-vous aux autres le droit de vous détruire ? Pourquoi accorder aux autres ce pouvoir ?

    Certes ce n’est pas facile d’endurer l’ambition, l’égoïsme, l’intolérance des autres, c’est vrai, je vous l’accorde, et il est temps que cela change. Mais si cette stupidité existe pourquoi lui donnez-vous le pouvoir de vous détruire ? Quelle folie vous conduit à réagir de la sorte ?

    Reprenez vos esprits et donnez le pouvoir à celui qui en est digne. Donnez le pouvoir de vous influencer à celui qui peut dignement vous guider, pas à un autre. Quelqu’un vous humilie, vous fait comprendre que vous êtes trop petit, pas beau, raccourci, laid ou je ne sais quoi d’autre, eh bien, souriez, et si vous êtes vraiment petit, raccourci et laid, dites-lui : « eh bien, oui c’est vrai et après ? », et éclatez de rire.

    Votre rire sera pour lui une grande énigme, peut-être la plus grande de sa vie, et sans vous l’avouer il va réfléchir à la chose, et il va se demander : « Mais pourquoi a-t-il ri ? ». Car invisiblement un individu est parfois sensible aux leçons que donnent ses autres frères. Il ne l’avoue pas, cela reste invisible, car son orgueil l’empêche d’avouer, lui qui veut écraser, être le premier, le plus beau, comment peut-il imaginer être instruit par celui qu’il essaie d’écraser ? Impossible d’avouer.
    Mais ne faites pas de cette vérité-là une force pour vous-même. Ne vous emparez d’aucune force, sinon de celle de la lumière. Ne vous dites pas : « Il s’est moqué de moi, mais j’ai le discernement spirituel, j’ai la connaissance, je vais rire, je suis donc le plus fort et le plus intelligent ». Erreur.
    Si vous agissez de la sorte, l’erreur est encore plus grande que si vous souffrez de l’insulte, c’est mettre un emplâtre sur une jambe de bois. Ce qui fait que le jour où vous perdrez la volonté, le courage de sourire, vous allez vous écrouler, et pleurer, pleurer pour toutes les fois où, en fait, vous aurez été humiliés et que votre conscience, votre mémoire, n’aura pas effacé la chose.

    Il ne faut donc pas se jouer une comédie en spiritualité, car très vite le revers de la médaille vient et nous défigure encore plus fort. La spiritualité c’est l’authenticité, la vérité, et si votre comportement ne s’aligne pas dans la réalité, cette réalité vous tue, vous écroule, pour vous faire retrouver un terrain plus réel, pour vous sauver. Alors la petite poudre que l’on s’était mise sur le bout du nez : « c’est moi le plus beau, c’est moi le plus intelligent, parce que j’ai contrôlé ma réaction d’infériorité », s’écroule.


    Ce qu’il faut donc, c’est être sincère envers soi-même, et ne pas se jouer de comédie, ne pas se construire un personnage, ne pas se construire une force, mais utiliser la force qui existe, celle dont j’ai parlé tout à l’heure. Elle se manifeste d’abord par le détachement. Lâchez.

    Votre mari vous humilie, votre femme vous ridiculise, vous en souffrez profondément, vous pensez même au suicide. Je vous comprends et je veux vous consoler, mais avant, vous pouvez réagir et tout de suite, lâchez. Qu’importe qu’un être maladroit vous croie ridicule, qu’il se soit diverti pendant des années à vous faire sentir ce ridicule, et à s’amuser de votre souffrance. Lâchez tout.

    Est-ce que vous rentrez dans le jeu des enfants, quand ils veulent jouer à cache-cache ? Non. Quand un enfant saccage la maison sous prétexte de jouer aux cow-boys, aux indiens, est-ce que vous rentrez dans le jeu est-ce que vous acceptez cette souillure ? Non. Vous dirigez l’enfant, vous ne lui permettez pas de mettre à sac la maison, de jouer certes, mais en respectant l’ordre des choses.

    Faites de même avec votre entourage. Ne rentrez pas dans le jeu malsain de leur maladresse, de leur ignorance, de leur intolérance, de leur impuissance aussi. Pour trouver votre liberté, il faut couper toutes les dépendances que vous avez les uns envers les autres. Être dépendant de quelqu’un, ce n’est pas forcément avoir besoin de la personne pour faire telle ou telle chose, c’est être le sujet de cette personne, de la subir.
    Pour être libre il faut donc couper tous ces liens qui vous empêchent de monter comme une montgolfière vers le ciel. Tant qu’elle est attachée, elle ne monte pas. Comment votre âme peut-elle rejoindre ses sphères, son plan, tant qu’elle est amarrée à ces souffrances-là, à ces illusions-là ? Impossible. Même si vous aviez la grandeur des anges, tant que vous consentez à plier le dos et à subir les autres, vous ne pourrez déployer vos ailes.

    Que font les hommes ?
    Le jour où ils en ont vraiment assez, ils deviennent à leur tour agressif, et commencent à frapper, à faire comme les autres font, et les rapports entre les humains deviennent alors des rapports de puissance, c’est à celui qui va écraser l’autre, le plus ridiculiser l’autre. Erreur.

    Lorsque quelqu’un face à toi utilise une force inférieure, n’utilise pas une force inférieure en retour. Utilise la force supérieure, celle de ton âme, de ta lumière, la force de ton discernement qui va te dire : « Cet homme essaye de te ridiculiser, mais tu ne vas pas jouer son jeu, il n’y a aucune raison pour que tu t’abaisses à jouer ce personnage-là. »
    Vous savez sauvegarder votre argent, mais savez vous sauvegarder votre âme ? Je vous le demande ?

    Vous courez aux caisses d’épargne pour surveiller le cours de la bourse, ou ce que sera votre argent demain, mais dans la vie, et auprès des gens, est-ce que vous vous souciez de l’investissement de votre âme ? Non. La seule valeur que vous connaissez, c’est celle trop matérielle de votre argent, du plaisir, des jouissances, de la puissance temporelle.
    Pensez à économiser les énergies de votre âme, mettez-la dans une bonne caisse d’épargne. Je vous donne une bonne adresse, celle de Dieu, celle du maître, et là vous saurez qu’il y a des intérêts, très avantageux, en fait les seuls qui soient au monde. Sitôt que vous placez une énergie, vous en avez mille qui vous reviennent. « C’est très intéressant, je place tout de suite allez-vous me dire. »

    Je dis mille, parce que c’est la monnaie qu’utilisent les Dieux, ils ne sont pas regardants, ils sont l’abondance même. Alors quand un être humain fait un effort, quand il essaye un petit peu de se prendre en mains, de devenir indépendant face à ce jeu malsain du monde et des autres, automatiquement toute la confiance des guides, des maîtres se concentrent sur cet individu et ils essayent de l’enrichir, de l’enrichir, comme un jardinier entoure de soins une fleur prometteuse.
    Il lui donne de l’eau en quantité, du soleil, et ainsi la fleur peut être belle, mais il arrache celle qui fait grise mine ou pleine de mauvaises volontés. Donc il faut être vigilant. Pour être vigilant, il faut un peu connaître la vie. Il faut donc que vous vous instruisiez un petit peu sur ce que sont les lois, et quand je parle de lois, je ne parle pas de dogme sévère auquel l’homme doit obéir, je l’ai déjà expliqué mais je vais le dire à nouveau pour vous.

    Pour nous le terme de lois n’existe pas en vérité.
    Rien ne peut exister de manière dogmatique, sectaire, sévère, et inflexible, dans l’univers tout est épanouissement, tout est mouvement, liberté et expansion. Pour que ce mouvement, cette liberté ou cette expansion ait lieu, il y a la grande loi de l’équilibre. C’est ce que vous appelez véritablement la loi avec son concept rigide. Réfléchissez bien, sur ce mot-là, équilibre, et essayez d’entrer dans ce mot et dans son concept. Essayez d’imaginer les deux plateaux d’une balance, et de sentir ce qu’est l’équilibre. Si vous arrivez à ressentir parfaitement ce concept, vous allez comprendre où se trouve la paix, et qu’elle est sa nature.

    C’est dans cet équilibre qu’est déclenchée l’harmonie, et c’est dans cette harmonie que la vie a lieu, que l’homme trouve sa puissance, et Dieu son rayonnement. S’il n’y avait pas l’équilibre, Dieu lui-même ne serait pas, l’univers n’existerait pas, rien ne serait. Tout est issu de l’équilibre.

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    Question :

    Quel est le mécanisme d’un mantra, ou d’une prière, ou d’une invocation ?
    Est-il utile de les réciter même si l’on ne comprend pas le sens des mots, par exemple des phrases kabbalistiques, et faut-il les réciter à voix haute, ou suffit-il de les dire mentalement ?


    Voilà une question intéressante qui me permet de faire un rapprochement avec tout ce que l’on vient déjà de dire, pour vous faire comprendre ou est la manipulation, et l’esprit des gens.
    La manipulation est insidieuse, vous ne vous en apercevez même pas d’ailleurs. Le pouvoir du mot est avant tout le pouvoir de la pensée, parce que lorsque l’on prononce un mot, c’est d’abord parce qu’il a existé dans la pensée. Donc lorsque l’on parle du pouvoir du verbe, on parle du pouvoir de la pensée.



    Le pouvoir de la pensée est un pouvoir total parce qu’il est une vibration. Une pensée émet une onde, qui se répercute dans la mesure de sa fréquence vibratoire. C’est-à-dire qu’une onde de la pensée qui vibre très fort va se répercuter très, très loin et très longtemps, tandis qu’une pensée qui est très basse va avoir un ton vibratoire très bas aussi, très lent, donc elle va se répercuter moins loin, durer moins longtemps.

    Lorsque Dieu, pour employer ce mot, lorsque Dieu a voulu engendrer, il ne s’est pas coupé un bout de doigt en espérant que de ses cellules, de ses molécules, quelque chose qui lui ressemble, naisse. Il a pensé. Dans le mental cosmique un archétype est né, c’est-à-dire un homme parfait.

    Quel est cet archétype, celui que vous devez justement rejoindre ?

    Cet archétype, c’est ce que l’on appelle la monade pour certaines écoles, ou le soi supérieur pour d’autres. Puis, ce soi suprême, cette monade, a besoin d’expression. Dieu s’est exprimé en formant l’archétype, l’archétype étant la représentation de ce même Dieu, (il est écrit aussi dans votre bible que Dieu fit l’homme à son image), à son tour cet archétype va penser et créer. Il ne va créer un autre archétype, il va émettre une pensée qui va aller résonner dans l’espace comme un son, et c’est l’âme.

    L’âme c’est le son envoyé depuis l’archétype pour chercher un milieu créateur et créatif. Schématiquement, on peut dire que cet archétype est projeté dans l’espace et le temps, et qu’il se réveille en tant qu’âme. L’âme c’est donc un archétype prisonnier de l’espace et du temps, qui perd la notion de l’archétype qu’elle est.

    Là, commence toute l’aventure de la création et de la réincarnation, toute l’aventure aussi de l’évolution. Et c’est à cause de cela que sont nés tous les anges, qu’ont grandi tous les maîtres, qu’a été mis sur pieds tout le plan, pour que cet archétype se retrouve. Et cette âme qui est née de l’archétype, lorsqu’elle se projette elle-même dans la personnalité, reconnaît les mêmes vertus de création que celles qui sont dans l’archétype, et ainsi la personnalité peut créer et a besoin de créer.

    C’est ainsi que l’homme est devenu un artiste, un musicien, un peintre, un père aussi, car créer un enfant c’est un acte d’art, du moins nous voudrions que tout le monde le considère de cette manière. Et ainsi l’homme est devenu un philosophe et a voulu créer avec sa pensée et son mental tout le système des Dieux, le système de la vie, les valeurs et le sens de la vie. Mais dans la mesure où cette personnalité est plus ou moins alignée avec l’âme, les notions créatrices exprimées par l’âme vont être plus ou moins positives ou négatives.

    C’est pour cela que la plupart du temps je parle d’alignement, et que je ne mets pas tant l’accent sur l’évolution, en vous demandant d’être des disciples, des initiés, des chastes, des purs etc. Nous vous les demandons après, si vous voulez réellement faire un travail, mais pour vivre votre vie dans un sens de liberté, d’épanouissement, ce n’est pas directement ce qui vous est nécessaire.

    Avant tout, c’est l’alignement, comme je l’ai déjà dit. Les individus vivent dans la périphérie, secoués par tous les vents de la périphérie, alors qu’il faut découvrir le centre et être aligné avec l’âme. Ainsi l’âme peut créer autant qu’elle le veut à travers sa personnalité, et de façon positive, donc bénéfique pour la personnalité elle-même.

    C’est ainsi par exemple, pour citer quelque chose de tout à fait matériel et concret, l’homme a compris un jour comment édifier les maisons, les cathédrales, les grands bâtiments très compliqués. La personnalité a su s’aligner avec l’âme, l’individu a reçu l’impulsion, la découverte, la sagesse. Lorsqu’ensuite, l’homme repart dans la périphérie il refait forcément un petit peu n’importe quoi de sa découverte, à moins qu’il ne soit constamment dans le centre.

    L’âme est donc créatrice, et elle exprime son pouvoir créateur par un plan que l’on appelle le plan mental, et qui n’a rien à voir avec le plan intellectuel, c’est-à-dire le plan où l’on pense. Le plan mental est donc le plan créateur. Il est semblable au plan cosmique mais amoindri, à l’échelle de l’homme.

    Cette substance dans laquelle Dieu a pensé, pour créer l’archétype, existe aussi chez l’homme, et s’appelle le plan mental, et lorsqu’il maîtrise la vibration des atomes de ce plan, sa parole devient créatrice, et c’est là tout le pouvoir des mantras, des invocations, et des formules magiques. C’est là, aussi, le pouvoir tout court, par exemple, lorsque Jésus a dit au paralytique : « lève-toi et marche », ou à l’aveugle « maintenant, vois ». C’est la molécule du plan mental qui vibre en correspondance avec les activités de la personnalité incarnée qui crée le pont, et le pouvoir rayonne tout simplement.

    Revenons à cet atome du plan mental.

    Pour être éveillé sur un plan mental et en maîtriser les atomes, il faut avoir purifié complètement le plan astral. Combien de gens sont encore à pleurer sur les problèmes de leur nombril, je vous le demande ?
    « Maman ne m’a jamais aimée, c’est pour cela que je suis traumatisée. Quand j’étais petite, j’ai reçu des gifles parce que j’ai volé un pot de confiture, depuis, je n’aime plus les tartes aux fraises ».

    Combien de lamentations entend-on comme cela. Je dis quelque chose qui vous fait sourire, mais il y a pourtant de véritables misères qui sont engendrées avec ce genre de concept, avec ce genre de comportement, et cela va de la personne qui fait des complexes pour les petites choses que je viens de citer, jusqu’à celui qui a un pouvoir national et qui devient fou de pouvoir et du besoin de s’affirmer.

    Souvent les grands de ce monde ont des problèmes d’enfants, et ils brûlent le monde comme ils cassent leur poupée, leur train électrique, leur jeu de quilles, à cause de problèmes qu’ils n’arrivent pas à maîtriser, qu’ils ne connaissent même pas en fait. Dans l’intimité combien d’amis et de femmes de ces grands êtres soi-disant, peuvent conclure qu’en fait, ces individus ne sont que des enfants, qui n’ont pas de force, pas de force dans le ventre, dans la foi, dans le courage, et que, s’ils ne sont pas entourés de leur armada de fans, car à ce niveau-là il faut le dire comme cela, ils ne sont plus rien. Ils ne sont que dans la mesure où ils projettent une idée de pouvoir sur l’autre, et que l’autre veut bien jouer le jeu de lui reconnaître cette puissance.

    C’est là, où j’accuse les petites gens. Je vous accuse vous, de jouer ce jeu. Vous n’avez pas à reconnaître le pouvoir, en personne. Au contraire souriez, « Qu’est ce que tu réclames toi, un vote ? ».

    Naturellement il ne faut pas dire, ou prétendre que la vie politique ou économique d’un pays soit quelque chose de risible, c’est certain, mais il ne faut pas jouer le jeu de cette manière-là, avec ces individus qui en fait sont si faibles.

    Un individu fort est seul. Si vous voulez faire le choix des bons hommes politiques, de ceux qui ont donc un esprit fort et sain, qui peuvent maîtriser une situation, ne pas fléchir, ne pas se laisser influencer, et ne pas faire de ruses pour obtenir le pouvoir, ou quoi que ce soit, vous devez le regarder au nombre de groupies qu’il a autour de lui. Plus il en a, moins il est fort.

    Mais si par contre il se lève seul, et qu’il vous dise : « Bon, c’est certain j’appartiens à tel et tel courant de pensées, mais c’est moi qui parle, c’est moi qui vous invite à partager la vie de la nation, et c’est moi seul qui en prends la responsabilité », alors celui-là est un bon, et à celui-là vous pouvez faire confiance. Souriez à l’autre, invitez-le à manger un couscous chez vous, mais ne votez pas pour lui. Seulement, l’homme se laisse séduire, c’est la faiblesse qu’on lui reproche. Ne sois pas quelqu’un que l’on séduise. Je te le dis, sois quelqu’un qui pense et qui fait son choix, lucide, lucide.


    Revenons aux mantras.

    Nous avons parlé de cette substance créatrice en l’homme, qui est le mental supérieur. Il est composé d’une multitude d’atomes, parce qu’il n’y a pas de pouvoir sans la présence d’énergie, et que l’énergie est toujours concentrée dans des atomes, qui ne sont pas exactement ceux qu’étudient les scientifiques, mais qui leur ressemblent énormément, et qui sont simplement la partie invisible en fait de ces atomes physiques.
    Lorsque l’homme déclenche une invocation, il déclenche un pouvoir, il excite les atomes créateurs de son plan mental. Si les atomes créateurs ne sont pas encore assez éveillés, parce qu’il est encore en train de régler ses problèmes du plan astral, alors le mantra va l’aider à évoluer. Si l’individu est quelque peu développé sur le plan mental, cela va provoquer une montée des feux, une ouverture des chakras, et ainsi l’homme va acquérir plus de pouvoir.
    S’il est complètement réveillé sur le plan astral, la formule magique, le mantra, ou le mot, vont être des moyens d’exécuter sa volonté et le bien sûr les hommes. C’est pour cela qu’un mantra, dépend dans son efficacité, de l’individu qui le prononce, de son niveau d’évolution. Le mantra et la formule magique, sont intelligence et énergie.

    Tout mantra a le pouvoir et le devoir de vous faire rencontrer Dieu. Mais qui est assez élevé pour rencontrer Dieu ?

    C’est pour cela qu’il y a tant de malentendus autour du mot prêt, et que tant de gens disent : « J’ai répété celui-ci pendant dix ans et je n’ai jamais rencontré l’ange ».
    C’est vrai, mais c’est parce que l’énergie du mantra était occupée à rectifier vos erreurs d’abord, à trouver le moyen dans la vie quotidienne de vous apporter telle ou telle épreuve, pour vous dépouiller de tel ou tel encombrement énergétique, ou de vous ouvrir tel ou tel chakra, pour que vous puissiez rencontrer Dieu.

    Il en est de même pour l’invocation. Par l’invocation, l’homme déclenche une vibration dans son plan mental. Immédiatement cela crée, de manière schématique bien sûr, une sorte de lumière dans la substance mentale de la terre, et lorsqu’elle a atteint un certain nombre de vibrations seconde, de cette lumière un éclair jaillit et s’en va dans la zone où l’être invoqué vit et accomplit son plan d’évolution.

    Si l’être appelé, par exemple un ange, un maître, voit que la petite lumière qui clignote, ne clignote pas de façon assez claire, assez vive, assez efficace, il se dit : je ne peux pas descendre dans l’entier de mon être, parce que celui qui m’appelle n’est pas assez développé, et je risquerais de lui brûler son plan mental, et ensuite son plan éthérique. Donc je vais simplement envoyer ou un des guides ou bien ma bénédiction. Au fur et à mesure que l’individu fait l’invocation, c’est tout autant de bénédictions, mais tout autant de guides qu’il appelle autour de lui, et qui travaillent à lui développer le plan éthérique, et qui concourent à provoquer dans sa vie quotidienne les prises de conscience qu’il faut pour qu’il change de plan de conscience, de plan spirituel, et pour qu’il puisse rencontrer le maître, ou l’ange qu’il appelle.

    C’est là le pouvoir du rituel, le pouvoir des ascèses religieuses, de la discipline religieuse. C’est que même si l’individu n’est pas prêt à rencontrer Dieu, le fait de produire cet effort appelle tellement de guides, et d’autres types d’énergies, que ce sont ces énergies-là et ces guides-là qui le préparent à rencontrer celui qu’il appelle. S’il ne faisait pas ce travail, l’individu n’attirerait pas ces énergies et ces guides, et il mettrait une infinité de vies, d’incarnations, avant de pouvoir rencontrer Dieu.
     
    C’est donc une accélération. Le mantra, l’invocation, le rituel, le travail d’ascèse, le travail religieux, le travail mystique, sont une accélération de la descente de la spiritualité dans l’homme, ou de l’élévation de l’homme. Cela n’a pas été donné aux hommes en considérant que l’homme allait trop lentement.

    C’est parce que logiquement et humainement, on ne peut pas attendre que la race effectue toute seule, d’après la puissance et l’intelligence de ces atomes, une évolution à laquelle l’âme doit participer. Si on ne donne pas d’instruments à l’âme pour qu’elle descende dans sa personnalité, pour s’en enrichir et repartir vers Dieu, l’âme regarde sa personnalité faire n’importe quoi, selon la race, selon l’instinct, et elle est désespérée de voir qu’il n’y a pas d’évolution.
    Tandis que, si on donne un moyen à une race d’évoluer, soit par une religion d’abord, puis ensuite par une philosophie, une science et finalement par les thèses occultes, l’âme descend dans la matière, a plus de pouvoir sur elle et peut prendre encore plus possession de sa personnalité.

    Donc vous pouvez être davantage vous-même, et non plus seulement un composite d’atomes au niveau physique. Si l’humanité était laissée qu’aux comportements de ses atomes du plan physique, donc de ses cellules, il faudrait beaucoup, beaucoup plus de temps pour évoluer, que l’évolution que vous pouvez acquérir en faisant justement appel à votre âme et à toutes ces énergies du cosmos.

    C’est un fait que le corps physique a son intelligence, sa capacité d’évoluer, mais il est beaucoup plus long par son niveau de conscience, pas assez développé, mais de toute façon, l’évolution ne passe pas par l’action de la matière sur l’âme, mais par l’action de l’âme sur la matière, et cela est primordial.

    C’est pour cela que tous les gens imaginent que l’évolution se passe du bas vers le haut, mais c’est faux. Elle se passe d’un certain milieu appelé âme ou esprit, va vers le bas, puis remonte vers le haut. Par les expériences de la personnalité, l’âme oublieuse de son archétype va prendre possession de son individualité et se découvre par là même une âme capable d’agir, donc de créer. Redécouvrant un à un tous ses pouvoirs, l’âme se rend compte qu’elle est l’archétype, et elle devient l’archétype, celui qui est le fils de Dieu, l’éternel. Et c’est la roue qui remonte, qui remonte.

    Je vous écoute.
    - Oui mon frère nous sommes arrivés au terme de cette longue communication, et nous attendons une conclusion.
    - Vois-tu j’ai envie de m’amuser un peu avec toi, tu m’appelles ton frère, mais qui sait si je ne suis pas ton grand père ?
    - Oui, c’est un terme consacré.
    - C'était juste pour m’amuser avec toi.


    Très bien, puisqu’il est temps de se séparer, je voudrais, puisque nous avons commencé avec l’amour, terminer sur l’amour. Tout d’abord, sachez que tous nos cœurs réunis vous aiment. Nous sommes des milliers de guides, de disciples, d’initiés, d’entités, d’anges, imaginez qui vous voudrez, nous sommes des milliers à travers l’univers à apporter, en ce moment de changement, tout l’amour dont sont capables les cœurs des différentes races qui nous composent, et tout cet amour se déverse pour ajouter, à la lumière, la victoire, car la lumière a besoin de la victoire.

    L’amour a besoin de victoire. Un amour qui n’a pas de victoire n’est pas un amour vrai, un amour est toujours victorieux. Alors pour que l’amour soit dans ce nouveau monde, lorsque vous partirez de cette pièce, lorsque vous rentrerez chez vous, et chaque jour que vous aurez à vivre, je vous le demande, soyez victorieux. C’est cela le triomphe de l’amour, c’est cela la force de l’amour, croire à la victoire, et œuvrer pour la victoire, quels que soient les obstacles qui surgissent, tous les mécréants, tous les dragons qui viennent faire face. La victoire.

    Si l’amour a un synonyme qui est vie, elle a un flambeau, la victoire. Alors sortez, tous, pleins d’espoir et de victoire et au nom de l’amour, essayez de maîtriser tout ce qui ne va pas dans votre vie, au nom de l’amour, essayez d’arranger tout ce qui ne va pas aussi dans la vie de votre frère, de votre voisin, au nom de l’amour, essayez de changer ce monde.

    Si vous voulez que l’amour soit, il ne faut pas pleurer, il ne faut pas avoir peur, il faut au contraire sourire, et croire qu’il va gagner. Si nous sommes des millions à sourire, et si nous sommes des millions à porter cette torche du bien et de la lumière, la victoire sera là.

    Au nom de la victoire je vous salue, et dans l’amour je vous quitte.

     

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  • Question :

    Pourquoi les révélations sont-elles toujours données à de simples gens et pas aux chefs de file des églises et des organisations ou des autorités ?

    Vous savez, nous voudrions bien envoyer nos informations partout, même aux présidents, aux économistes du pays, à ceux qui détiennent le pouvoir comme je viens d’en parler, et à celui qui est berger sur sa colline. Tout le monde est inondé à chaque instant de l’information que nous lançons sans arrêt, un peu comme un émetteur lance son onde.

    La pulsion arrive, comme je vous ai dit, cette lumière de vérité arrive pour créer cette nouvelle ère. Mais elle ne peut pas arriver telle qu’elle est dans son énergie initiale, comme certains initiés l’ont décrite, parce qu’elle serait aveuglante et consumante, elle ne serait donc que destruction.
     

    Alors sur sa route, les hiérarchies la prennent en charge. D’abord, la hiérarchie solaire, c’est-à-dire tous les maîtres, toutes les entités qui résident dans le soleil la reçoivent et la mettent sur une certaine note universelle.
    Ensuite les hiérarchies des différentes planètes la transforment pour l’adapter et l’émettre à leur tour, afin que les différentes humanités, incarnées ou pas, puissent la recevoir.
    Et ainsi sur la terre, la hiérarchie planétaire de la terre reçoit cette lumière et constitue le relais. C’est pour cela qu’en ce moment, il y a une résurgence de tous ces maîtres et une extériorisation comme l’on dit de la hiérarchie, que tous ces maîtres deviennent un petit peu plus connus, publics, parce qu’ils ne peuvent pas faire ce relais sans devenir manifestés.

    L’énergie est un grand mouvement, il faut la prendre de cette manière, un immense mouvement qui va très vite. Alors ce mouvement ne peut pas être diffusé par un objet inerte. Prenez un maître qui, par exemple, veut rester inconnu de l’humanité, (il en existe qui suivent un chemin très solitaire), il représente un objet inerte, alors l’énergie de rédemption, de changement qui arrive ne peut pas utiliser ce maître-là.
    Par contre s’il existe un autre objet, comme un maître qui a accepté le service, qui s’est engagé et est devenu responsable de l’évolution des hommes pendant les siècles à venir, s’il a accepté ce poste, il devient une roue qui tourne, qui tourne très vite et il permet le passage de l’énergie, dans un degré acceptable pour l’humanité.

    Le maître reçoit et émet de manière constante. Donc, de jour, comme de nuit, et depuis des décennies, la terre est inondée de ces nouvelles informations, de ce nouvel état d’être, de ce nouvel état d’esprit, et s’ouvre tout simplement à celui qui entend, qu’il soit chef d’église, président, berger, ou garagiste cela ne compte pas.

    Est-ce que l’on ne pourrait pas faire quelque chose pour que ceux qui sont à la clef de la structure entendent ?

    N’oubliez pas une chose, c’est qu’un état de conscience n’est pas comme une boule kiés, on ne l’enlève pas comme cela. Un état de conscience c’est quelque chose qui se développe, et on en sort par une expérience personnelle, par une compréhension personnelle. La lumière qui vient n’a pas pour but de transformer les hommes contre leur volonté, mais de s’emparer des hommes de bonne volonté, pour établir dans le monde la bonne volonté, et la nouvelle Jérusalem.

    Ceux qui ne peuvent pas intégrer cette bonne volonté de la lumière, vont tout simplement s’écrouler, parce que ceux qui vont entendre vont être de plus en plus nombreux, ils seront, notamment, cette nouvelle race de jeunes gens dont j’ai parlé et qui prendront peu à peu le pouvoir sur un plan économique et politique. Ils ne seront pas spécialement les envoyés de Dieu, choisis, élus etc., mais des gens d’un certain niveau qui auront le choix d’entendre ou de ne pas entendre. Mais nous savons que pour la plupart ils entendront, parce que nous connaissons leur état de conscience, et qu’il faudrait vraiment un énorme accident pour qu’ils n’entendent pas.

    Cet accident-là n’est pas prévu, n’est pas admis, parce qu’ils se sont engagés depuis très longtemps. Une passation de pouvoir de cette sorte ne s’improvise pas d’une génération à l’autre, cela s’établit plusieurs siècles à l’avance. En fait, la France, puisque nous parlons de ce pays, a choisi son destin depuis la révolution de 1789, elle a choisi son destin typique, et depuis cette date, elle n’arrive pas à se sortir du destin qu’elle s’est choisi, elle tourne toujours autour du même problème de choix, autour du même problème de la sélection de la puissance, donc de la reconnaissance de la vraie puissance.

    En France, je ne dis pas cela parce que c’est un pays de tête ou un pays que nous préférons, mais si en France il y avait une masse de gens qui connaissait ce qu’est vraiment le pouvoir, le pouvoir réel, et qui repère qui le détient, (mais il n’est pas encore là), et le mette à la tête du pays, alors l’Europe serait complètement changée.

    Cela dépend de la France, parce qu’une grande horloge ne peut fonctionner que si tous les rouages sont en parfaite santé, et que s’il n’existe pas de grain de sable. Or à l’heure actuelle tous les pays sont plus ou moins positionnés, sont plus ou moins dans leur axe, celui qu’il devait véritablement suivre, la France ne l’est pas. La France est une puissance qui bascule, non pas vers les ténèbres ou quoi que ce soit d’autres, mais elle est dans les sables mouvants.

    Regardez comme cela bouge, bouge, c’est le mal de mer, parce que la France ne connaît pas ce qu’est le pouvoir réel, parce que la France n’a pas encore reconnu la valeur de la discipline, la France ne sait pas ce qu’elle veut, et ne sait pas non plus ce qu’elle se veut. Alors quand ce peuple aura fini de tourner à droite, tourner à gauche, tourner au centre, ou ailleurs, je ne dis pas cela pour signaler les étiquettes politiques, mais quand les Français auront vraiment une conscience politique, une conscience de citoyen, une conscience de groupes, alors l’Europe sera, la véritable Europe, pas celle qui est économique et juridique non, l’Europe des nations.

    Avant cela la véritable Europe ne sera pas, et avant que l’Europe soit, il faudra encore un certain temps. Tant que l’Europe ne sera pas, la paix dans le monde n’existera pas. Lorsque deux chiens sont face à face, ils veulent forcément déterminer leur puissance, se mordre, s’arracher l’os, vous en mettez un troisième, il n’y a plus cette confrontation, au contraire ils se suspectent, ils se regardent et ils attendent, mais comme ils voient que chacun reste tranquille, que chacun respecte son os, que personne n’essaye de se voler, alors chacun retourne dans son territoire. Un ménage à trois est toujours mieux qu’à deux, et ce n’est pas la vie de couple que j’expose là, c’est politique. Il ne faut jamais laisser les puissances sur un axe, c’est là le problème, il faut toujours créer un triangle.

    Vous pouvez me dire, qu’il n’y a pas que l’occident, que l’Europe qui existe à l’heure actuelle, il y a aussi la Chine, par exemple, qui représente un nombre immense d’individus et qu’il faut aussi prendre en compte. C’est vrai. Mais ce n’est pas véritablement les nations que l’on détermine dans ce genre de discours, mais les rayons. Le rayon comme celui de la Chine s’inscrit dans le rayon d’un autre pays, comme par exemple l’URSS. Chaque pays à son rayon, chaque continent a aussi son rayon, et c’est cela qui détermine les rapports de force en fait.

    Quand je parle de l’Europe, des États Unis et de l’URSS, ce n’est pas parce qu’il n’y a que ces trois continents-là, ou que ces trois civilisations-là qui nous intéressent et qui composent le destin du monde, mais à leur rayon, sont attachés d’autres pays, comme la Chine a le même rayon que l’URSS sur un plan politique, mais surtout sur le plan du développement de l’esprit et de l’âme. Ce qui fait que lorsque je parle par exemple de l’est, c’est tout l’est qu’il faut imaginer, l’URSS et les Chinois. Les Indes par exemple ont le même axe de développement, donc le même rayon d’âmes à développer que l’Europe, et plus principalement les Français.

    Chaque pays a un rayon qui le détermine plus spécifiquement, comme il y a aussi un rayon pour chaque province, comme il y a un rayon pour chaque être humain, et pourtant vous faites partie d’un rayon national. À l’intérieur de votre corps, chaque organe a aussi son rayon, c’est-à-dire son type vibratoire, son type d’énergie. Mais plus la vision grandit pour n’être plus qu’une vision universelle, et moins les rayons sont nombreux, et plus les peuples se fondent et se confondent dans un même rayon. Ce qui fait que, par exemple, le rayon de la France, celui de l’Italie, celui de l’Angleterre ou de n’importe quel pays, ne va pas forcément être le même rayon que leur rayon de destinée.

    Il existe un sceau magnifique sur cette terre, une image qui est trop souvent associée uniquement au peuple juif, parce qu’il est vrai que c’est lui qui l’a le plus vécu, le plus porté : le sceau-de-salomon, les deux triangles entrelacés. C’est la plus belle image de l’homme parfait, de l’univers réalisé. Lorsque le monde sera arrivé à ce point d’équilibre, c’est l’image qu’il y aura au fronton de tous les bâtiments officiels. Non pas en mémoire du peuple juif, mais tout simplement parce que c’est la vérité, c’est l’équilibre parfait.
     

    Pour en revenir à votre question, je peux quand même vous rassurer, dans les hautes sphères de la politique, de l’économie, de l’industrie, des religions, des théosophies, il y a quand même des gens qui comprennent ce qui doit avoir lieu, et ce qui se passe. Mais malheureusement ils sont bloqués par une telle armada de principes et d’individus sclérosés, qu’ils ne peuvent rien faire, simplement regarder tout s’écrouler, et faire un travail presque anonyme auprès de leurs alliés les plus directs, et auprès des gens qu’ils peuvent, par hasard, toucher.
     
    Pour changer de fond en comble les valeurs, il faut avoir la collaboration totale de tous ceux qui participent à la construction de ces valeurs, ou du peuple dans son entier. Pour changer les valeurs et faire arriver celle dont je parle, on ne peut pas compter sur le peuple, c’est impossible, parce qu’il n’y a pas assez d’initiés dans le peuple, il n’y a pas assez d’individus qui connaissent les véritables valeurs, puisqu’ils sont esclaves des fausses, donc on ne peut pas espérer que le changement vienne d’eux. Il faut donc miner les fausses valeurs à leur base, et faire en sorte que la société se dissolve. Mais rassurez-vous ils entendent, et il y en a plus que vous ne le croyez mais ils ne peuvent rien faire. C’est comme un bon président lorsqu’il est entouré de ministres qui ne valent rien, ou vice versa d’ailleurs.

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  • Amour et pouvoir.

    Question :
    L’amour et le pouvoir semblent être deux concepts qui s’affrontent. Comment conjuguer les deux ?

    Considérés d’après leur concept divin, amour et pouvoir sont une synthèse, alors que sur un plan physique ils se combattent. Amour et pouvoir ne sont pas thèse et antithèse, au contraire, comme je viens de le dire, ils sont synthèse, mais il faut savoir de quel pouvoir on parle et quel pouvoir est exercé sur la terre.
    Si l’on voulait parler correctement de l’amour, il faudrait remettre en cause le pouvoir. Mais établir l’amour ou un pacte d’amour sur la terre, par une religion, une église, ou enfin par une société d’amour, ne veut pas dire que le pouvoir n’existe plus, que l’on est tous dans les prés avec les marguerites et les coquelicots, et que tous les petits frères et toutes les petites sœurs s’embrassent, font la ronde, jouent à la marelle et ne se soucient plus de l’orage qui peut arriver, de la moisson qui est à faire, et de toutes les autres choses qui sont à structurer pour vivre sur un plan physique.


    Au contraire, l’amour a besoin du pouvoir et vit grâce au pouvoir, pour se perpétuer, et pour avant tout, se perpétuer dans l’équilibre et l’harmonie. L’amour sans le pouvoir est quelque chose de faux, d’illusoire, et de complètement vain. C’est l’amour que la plupart des disciples naissants connaissent, et c’est à cause de cet amour qu’ils se brûlent les ailes, et qu’ils se rendent compte qu’au bout de leurs actions plus au moins désintéressées, ils n’ont fait qu’y perdre, perdre d’eux-mêmes, de leur réputation, de leur crédibilité, de leur argent etc.

    Or, l’amour joint au pouvoir permet d’exercer un autre concept, la justice, car on ne peut pas parler d’amour sans parler de justice, ce qui permet de s’établir, et d’être crédible, d’être une force et d’être réel. Un individu qui veut être amour doit être justice.

    C’est pour cela qu’il y a toujours tant de problèmes à faire connaître la notion de l’amour à un disciple naissant, ou à un profane. Parce qu’il croit qu’aimer, c’est tout accepter de l’autre, d’être aveugle comme dit votre proverbe, l’amour rend aveugle. C’est faux.

    Au contraire, l’amour véritable permet de mieux connaître son prochain et de l’aimer malgré ce que l’on sait de lui. Ça, c’est l’amour. La plupart des gens qui aiment, dès qu’ils connaissent l’autre et cet autre qui n’est pas plus parfait qu’eux-mêmes, finissent par se refroidir à cause de toutes les négativités et les aspects morbides du caractère de l’autre.

    Le but de l’amour n’est pas de mettre un plâtre sur toutes les façades du monde et de dire : « Regardez comme les façades sont belles », peu importe si à l’intérieur les canalisations sont rouillées, si les rats ont infesté la cave et le grenier.
    L’amour ce n’est pas cela, ce n’est pas un masque, un plâtre d’argile, c’est au contraire une grande lucidité. « Très bien, tu es un loup, je vois tes longues dents, et je sais que tu vas me manger. Mais qu’importe, ça, je le sais. Mais tant que les forces du bien m’autorisent à te faire face, je te ferai face, et te faisant face, j’essaierai de te rendre agneau, de te montrer que derrière tes longues dents il y a quelqu’un qui sait aimer autant que je peux t’aimer malgré tes longues dents. »

    Aimer ce n’est pas regarder l’autre comme étant un enfant incapable de penser ou de faire le mal. Aimer, c’est aimer malgré tout, et c’est ce que je voudrais que les humains comprennent. Aimer, c’est aimer malgré tout.

    Ce n’est pas dans une grande exaltation, ouvrir son cœur à tout ce qui passe. « Je dois aimer le voleur parce que Jésus l’a dit, je dois aimer l’assassin parce que Jésus l’a dit ». La chose ne se passe pas ainsi. Si Jésus a dit vous devez aimer même celui qui pèche, ce n’est pas pour oublier sa disgrâce, les erreurs qu’il a commises. C’est tout simplement pour vous faire connaître quelle véritable partie de la personne a besoin de votre amour, et quelle autre partie de la personne est à corriger, donc nécessite votre jugement.

    Dans le voleur ou l’assassin, ce n’est pas la part de cet être qui a volé ou assassiné que vous devez aimer. Au contraire, vous devez la corriger cette part, la rééduquer, réinsérer l’individu. Là où vous commettez une erreur en n’aimant pas l’individu, c’est en oubliant, qu’avant tout, il est une étincelle divine, une part même de l’univers, exactement comme la fleur, le rocher, le chien, le chat et vous-même faites partie de l’univers.

    C’est à ce titre-là que vous devez aimer, pas à un autre, pas en aveugle. Aimer en aveugle n’est pas un amour réel, car sitôt que vous subissez une injustice, votre courage pour aimer est abattu. C’est ainsi que des gens sur le chemin, se mettent à aimer subitement parce qu’ils se sentent envahis d’une exaltation, d’une dévotion, ou d’une ferveur mystique, et au bout de quelques revers infligés par la société ou la vie commune avec les autres personnes, ils se refroidissent et se disent que finalement l’amour n’existe pas, que ce sont des inventions divines, des inventions d’artistes.

    Comme toutes choses venues d’ailleurs, comme toutes choses venues du ciel, l’amour a besoin d’un certain état de conscience pour s’effectuer à travers chaque individu et dans les sociétés. On ne peut pas réclamer de l’amour à quelqu’un qui est dans un état de conscience trop bas. Il aura besoin d’être aimé, il aura besoin d’aimer c’est certain, mais uniquement sur un plan affectif et émotionnel, c’est-à-dire exactement comme un enfant.

    Regardez dans la société, la plupart des adultes en sont encore là, dans leur négociation avec l’amour. Le mari, à travers la femme continue à chercher la mère, la protection. La femme, à travers le mari, continue à chercher le père, la protection, le soutien, la force, et quelquefois même le besoin d’obéir. Tant que l’humanité, bien que formée d’individus de quarante, soixante ou cent ans, restera à un niveau d’adolescent dans sa relation avec l’amour, elle ne pourra engendrer des hommes libres.

    Regardez tous les problèmes qu’ont les adolescents à cause de l’amour, toutes les jalousies que cela fait naître. Parce que, sitôt que l’on se place dans l’amour sur un niveau affectif et émotionnel, je dirais trop affectif, il y a la notion de propriété, d’exclusivité qui germe, et c’est la racine de toutes les jalousies, de toutes les déceptions, de toutes les détresses, de tous les manques si par malheur un divorce, une mort ou une séparation arrive.

    Lorsque vous m’entendez parler d’affection, et d’émotion quel est donc le synonyme parfait de l’amour pour que l’humain puisse le comprendre ?
    Si ce n’est pas affection et émotion c’est donc quoi ?


    Le meilleur synonyme de l’amour c’est le mot vie. Il transporte l’image exacte de ce qu’est l’amour. Imagez ce qu’est la vie, l’émotion que produit la  vie quand vous la voyez naître, quand vous êtes témoin d’une naissance, quand vous devenez père ou mère, ou quand votre chienne a des petits et que vous êtes devant le spectacle miraculeux de la vie. Est-ce que vous sentez ce frisson ? L’amour c’est cela, c’est la vie. Mais quelle vie ?

    Vous voyez donc qu’en voulant parler de l’amour on parle absolument de tout ce qui constitue l’être humain, le pouvoir et la nature de la vie. C’est pour cela que l’on ne peut pas parler de choses divines de manières dissociées, qu’on ne peut pas dire Dieu est ceci, Dieu est cela, le maître est ceci, le maître est cela, parce que tous ces concepts ne sont que des aspects composant une seule et même chose. Il ne sert donc à rien de travailler d’un côté le pouvoir et d’un autre côté l’amour, il faut au contraire faire la synthèse.

    Qu’est-ce donc la vie, si pour connaître l’amour il faut d’abord passer par la vie ?

    Regardez ce qu’est votre vie au quotidien, votre vie de couple, votre vie professionnelle, avec vos amis. À quoi sert tout ce déferlement d’expériences, d’actions, de compromis. Quel sens a cette vie ?

    À travers toutes ces expériences, tous ces mouvements, tous ces actes, ce qui vous est proposé c’est justement de découvrir l’amour. C’est pour cela que vous ne le connaissez pas, c’est pour cela que vous vous interrogez à propos de lui, parce que c’est la récompense finale en quelque sorte, c’est la découverte finale.

    Comme un maçon qui a d’abord creusé, enlevé tellement de terre, découvert des roches difficiles à retirer, découvert des nappes d’eau difficiles à neutraliser, qui est descendu au plus profond de la terre pour poser les fondations de son édifice. C’est cela que vous êtes en train de faire, c’est ce que permet justement l’incarnation. L’incarnation c’est descendre sur un plan physique, aller en bas, et comme un maçon creuser pour poser les fondations.

    Si on comprend que le maçon a besoin de poser des fondations, pourquoi l’homme a-t-il besoin de descendre dans la matière, pour quelles fondations ?

    Ce ne sont pas les mêmes c’est certain, mais cela représente les mêmes intérêts et c’est tout aussi primordial, ce sont les équilibres. Sans les fondations, l’édifice n’a pas d’équilibre et il s’écroule. De la même manière l’homme en descendant dans sa chair, dans la vie physique, dans les profondeurs, va découvrir les équilibres et ces équilibres découverts, il va rencontrer les grandes notions telles que l’amour, Dieu, l’éternité, l’immortalité etc. Et à ce moment-là, il devient une croix, au lieu d’être un cube dans lequel il est enfermé, cube qui représente la matière, le quatre.
    Lorsque les équilibres sont découverts, le quatre explose, se déploie et il devient une croix qui se met à tourner dans l’univers. Dès que l’homme associe au mouvement de l’univers son propre mouvement, il est à même de comprendre les grandes notions comme l’amour.

    Je reviens à la notion de la vie synonyme de l’amour.

    Dans votre vie quotidienne vous faites des expériences, vous avez des heurts, des problèmes, c’est une perpétuelle confrontation avec d’autres forces, avec d’autres états d’esprit, d’autres états de conscience, d’autres blocs. Tout ceci est comme un théâtre, un terrain où chacun a droit à sa découverte de la manière qu’il souhaite et comme il peut.
    C’est pour cela, comme je l’ai déjà dit, qu’il ne faut pas que vous espériez, où que vous vouliez un monde parfait, c’est inutile. Un monde parfait n’a plus de valeur, parce que l’individu ne peut ni apprendre, ni exercer sa liberté pour apprendre quelque chose. C’est comme s’il existait une immense université, avec tous les fonds qu’il faut pour cela, avec les meilleurs professeurs, les meilleurs instruments, les meilleurs livres, et qui n’accepterait pas des élèves à former, mais seulement des élèves qui ont tout compris.

    Vous comprendrez bien que dans cette université-là, aucun élève ne rentrera parce qu’en fait, il n’y aura que les professeurs qui seront capables d’y rentrer, ceux qui ont donc déjà compris. Mais une école, une université n’est pas là pour enseigner à ceux qui savent, elle n’a pas cette fonction. Une école a justement la fonction d’accueillir ceux qui ne savent pas, et représente une structure où ils pourront apprendre, et cette structure est animée par ceux qui savent.
    Mais vous connaissez l’ambiance des classes, vous savez que les élèves se comportent de façon bizarre même si le professeur arrive avec son autorité. Il y a des élèves qui, malgré tout, ne veulent rien apprendre, et d’autres qui apprennent très vite et avec bonne volonté.

    Le terrain de la terre est exactement comme celui-là, une école, avec par-ci, par-là, clairsemés tout autour du globe, des professeurs, des disciples, des initiés, des messies qui arrivent cycliquement pour enseigner aux hommes comment vivre. Ensuite, à l’intérieur de l’école, les individus sont libres d’apprendre et d’expérimenter ce qu’ils ont appris comme ils le veulent. Là, est tout l’intérêt de l’incarnation.

    Si vous étiez sur une terre où tout était réglementé pour avoir une histoire qui ressemble à un monde parfait, un monde idéal, personne ne serait heureux, personne ne pourrait expérimenter ce qu’il est, ne pourrait expérimenter une erreur. Et là, les plus jeunes me comprendront, parce que vous savez combien il est capital d’expérimenter, même une erreur. Ils se disent : « Même si je dois me tromper, je veux le faire quand même, parce que c’est ma vie, parce que je veux bouger, parce que je veux être ».

    Si un Dieu quelconque au nom de l’autorité ou au nom d’un monde parfait édictait des lois, « tu ne feras pas ceci, tu ne feras pas cela », l’individu ne pourrait même pas évoluer. Rien ne sert donc de mettre en place un plan d’évolution si on ne donne pas à l’homme la liberté d’évoluer, donc la liberté d’agir, la liberté de faire.

    Alors, vous pouvez me dire, puisque l’évolution doit se faire avec la liberté d’action, la liberté de faire des erreurs, si sous ce prétexte-là on doit endurer les erreurs des autres, même dans les cas les plus dramatiques où l’on risque sa propre vie comme vis-à-vis de l’assassin, du violeur, du voleur, du terroriste etc. est-ce qu’il ne faudrait pas que Dieu intervienne tout de même pour protéger les autres ?

    C’est naturellement une grave question, et ne croyez pas que les guides, les maîtres ou le conseil suprême négligent cette question, absolument pas. Mais le fait est que, la loi du karma existant, une erreur qui porte un très fort préjudice à quelqu’un, dans une autre vie, celui qui a porté préjudice va rencontrer le même préjudice qu’il a porté autrefois, et celui qui subit le préjudice, va au contraire être favorisé d’une aide supérieure qu’il n’aurait pas méritée en d’autres cas.
    Ce n’est pas qu’on donne un ticket bonus. « Tiens, puisque tu as reçu alors que ce n’était pas prévu, puisque tu as souffert alors que ce n’était pas ton tour, on te donne un ticket pour avoir droit à un bonheur dans ta prochaine vie. » Non, ce n’est pas une compensation légère. C’est vraiment l’œil des maîtres qui descend et qui prend en considération la situation, et qui essaie de rembourser par puissance dix, mille, et deux mille l’erreur qui a été supportée.

    Maintenant, la loi du monde étant équilibre et les guides étant si nombreux auprès des hommes et des individualités, que généralement ceux qui ne méritent pas du tout ne sont jamais face à de tels événements. Ce qui ne veut pas dire qu’ils ne vont pas les subir, mais ils ne vont pas en souffrir . Car là aussi il y a une autre loi que l’individu doit apprendre s’il veut vivre correctement, c’est le détachement.

    Pour un individu X subir par exemple un vol, cela va représenter la pire des catastrophes. « J’ai tellement travaillé pour m’acheter la télévision, le magnétoscope, les lits, le divan, et je me suis tellement privé. Pourquoi dans cette société existe-t-il des méchants, qui prennent plaisir à venir tout vous dérober ? » Et c’est les grands pleurs qui commencent.
    Pour un autre individu avec une conscience plus éveillée, je ne parle pas d’élévation mais simplement d’éveil, il va se dire : « Bon, c’est un fait, ce n’est pas plaisant du tout, il va falloir tout recommencer, mais j’ai la force, je suis un être vivant et j’écrase le voleur, je ne lui permets pas de me détruire jusque dans ma moralité. Qu’il emporte mes bijoux, qu’il emporte les télévisions, les frigos, les tables tout ce qu’il veut, mais il ne me détruit pas. »

    Qu’elle est l’importance de cette réaction ?
    Vous pouvez me dire que c’est très facile à imaginer, mais on ne voit pas ce que cela peut rapporter, et quelles réparations cela amène ?


    Cela opère sur tous les plans. Parce que cela prouve le sens que l’individu donne à la vie. Il y a celui qui se plaint d’avoir été volé et qui ne vit donc que par rapport à ce qu’il possédait. Il vivait par rapport à son magnétoscope et sa télé, par rapport à la couleur de son divan, au bois précieux du lit de sa chambre, à sa tapisserie. Et il y a l’autre, celui qui reconnaît que ce n’est pas très intelligent d’avoir été volé, mais il vit d’après les véritables lois et il sait que la véritable vie est en lui. Tout ce qu’il possédait n’était que des accessoires momentanés. Sa véritable vie et sa véritable valeur, sa véritable richesse sont en lui, et c’est là la différence.

    Si vous voulez vivre d’une manière libre il ne faut plus vivre d’après ce que vous possédez. Si vous vivez d’après ces clichés-là, ces valeurs-là, forcément dès que l’on vous vole le magnétoscope, ou dès qu’il tombe en panne votre vie s’arrête aussi. Si vous investissez les valeurs et le sens de votre vie dans votre entreprise, dès que votre entreprise fait faillite, automatiquement, votre vie fait aussi faillite.

    Si vous l’investissez dans la société, dès que la société est en mouvement, parce qu’elle doit changer, s’écrouler avant de renaître, alors vous aussi vous vous écroulez, parce que vous positionnez le sens et les valeurs de la vie sur quelque chose qui est toujours à l’extérieur de vous et non pas en vous.
    Vous utilisez donc toujours d’autres jambes que les vôtres pour faire la marche qui doit se faire sur la surface du monde. Si je n’ai pas mon ami, si je n’ai pas ma femme, si je n’ai pas mon mari, si je n’ai pas mon père, si je n’ai pas mon psychiatre, mon médecin, ceci, cela, je ne sais plus vivre.

    Pour vivre, il faudrait d’abord se trouver dans un dénuement le plus complet, et je souhaite que chacun se trouve suffisamment longtemps dans la pauvreté la plus grande pour qu’il retrouve une clarté d’esprit. Cette société a apporté de grandes et de bonnes choses, mais aussi de très mauvaises à cause de la consommation. Elle a trop permis le déplacement de la notion des valeurs, du sens de la propriété, des objets, de la notion de la vie.

    Autrefois un homme était heureux parce qu’il était face à sa terre, parce qu’il travaillait sa terre, parce qu’il voyait les saisons défiler, et il travaillait en rapport avec les saisons. Il y avait un équilibre, une harmonie. Il était heureux du fruit de la terre, il l’aimait, et la terre le lui rendait. Il y avait la vibration de la vie, la vibration de l’amour.
     
    Cela n’est pas suffisant pour évoluer, c’est certain, il faut aussi apprendre sur tous les plans, que ce soit de manière scientifique, théosophique ou occulte, mais sans négliger la notion de la vie, ce que l’homme néglige. Alors il fait des substitutions. Il commence par se dire, je suis si j’ai un métier, ou je suis si j’ai épousé tel homme, je suis madame un tel, madame la présidente, madame la générale, etc. Je suis si j’ai tant d’argent, je suis si j’ai mon appartement, et si j’ai un appartement à la mode.
    L’homme a déclenché comme cela de nombreux clichés qui, au lieu de lui apporter une sécurité, un bien être, lui apporte la névrose, la schizophrénie, le manque d’énergie, la peur, la crainte et finalement fait basculer la société.

    Pour qu’une société se perpétue, elle doit s’établir sur des fondations réelles et non pas sur des fondations illusoires. Car même si une société s’appuyait sur le pouvoir qu’est l’argent, cela ne représenterait pas un problème pour sa perpétuité. Le problème c’est que comme l’homme est faux, il imagine toujours des ruses, l’homme imagine toujours quelque chose pour la substituer de la véritable valeur, il ne peut pas s’en empêcher, c’est une maladie. Ce qui est vrai, il ne le comprend pas, alors dans son aveuglement il substitue, et il ne s’aperçoit de son erreur qu’une fois que tout s’est écroulé.
    Si, par exemple, la société ne s’appuyait que sur la valeur qu’est l’argent, elle durerait quand même. Mais le problème c’est que l’homme a substitué à l’argent sa véritable valeur. Il a fait du papier, et un papier qui n’a même pas de valeur en lui-même, puisque dès qu’une puissance le décide, le papier perd ou monte en valeur exagérément.

    Alors où est la véritable valeur de l’argent ?

    Elle est nulle en fait, puisqu’elle peut-être discutée, achetée, puisqu’on peut s’en servir pour faire du chantage. L’argent n’est donc pas la fondation de la société, et une société peut s’écrouler si ce n’est pas, au moins, cette fondation-là qui la soutient.
    C’est malgré tout la fondation de base, mais le jour où les hommes s’attaquent à cela, ils ne s’aperçoivent pas qu’ils scient la branche sur laquelle ils sont assis. Depuis longtemps l’or ne vaut plus rien dans l’esprit des hommes. On ne monnaie plus avec l’or, on monnaie avec du papier et c’est l’erreur tragique commise par les hommes. Ils ont voulu instituer un pouvoir qui n’existe pas, un pouvoir qui n’est vivant que dans l’esprit des puissances, qui ne repose que sur les acquis de ces puissances, comme le rayonnement politique, le rayonnement de la puissance des armes, la puissance atomique.

    Entre deux nations, lorsque l’on arrive à une certaine égalité de rayonnement politique et de la puissance armée, si on enlève le pouvoir de l’argent, mais de l’argent véritablement négociable, c’est-à-dire qui repose sur une véritable valeur telle que l’or, telle que l’argent, telle que les autres choses du fond des mines, si on enlève toutes ces véritables références, il n’y plus de circuit de négociations, il ne reste plus que la dégringolade où sont entraînés tous les rapports de force.
    Si les valeurs ne sont plus négociables, alors négocions les hommes, c’est tout ce qu’il reste. « Je te donne telle région, mais attention, tu ne vas pas empiéter sur celle-là, parce que celle-là est à moi. Je veux bien que tu commences à répandre une nouvelle philosophie ou une nouvelle politique dans telle région du monde, mais tu ne vas pas dans celle-là, parce que c’est là où j’ai le plus d’intérêts. » C’est ainsi que les puissances s’arrangent. Elles ne négocient plus que des zones d’influence. Donc, elles vous négocient.

    À l’heure actuelle, les hommes politiques ne pensent plus posséder des terres comme autrefois, ils détiennent des âmes et c’est ce qui a fait le grand changement dans la politique, que sont nés tous ces discours politiques, toutes les campagnes pour les élections. Il s’agit de vous convaincre messieurs, mesdames, de vous acheter messieurs, mesdames, de vous posséder messieurs, mesdames.

    Les puissances veulent négocier les hommes et c’est là où ils n’auront pas raison de moi. Si la puissance veut négocier avec les enfants de Dieu, et contre les enfants de Dieu, si les puissances les prennent pour marchandise, c’est là que j’écrase la puissance, que la puissance entende et comprenne ce qu’elle veut entendre et comprendre. Alors naturellement les gens puissants du monde peuvent rire, et dire mais qu’est ce qu’il peut faire celui qu’on ne voit même pas, le grand invisible ?

    Il ne faudrait pas oublier que nous avons parlé d’une grande notion, d’une notion primordiale au début du discours, la notion de pouvoir. Si nous tolérons que les hommes jouent, s’amusent avec ce qu’ils croient être le pouvoir, parce qu’on leur laisse d’après le plan et la loi de l’évolution disposer, dans une certaine limite de liberté, du pouvoir sur d’autres, du pouvoir sur la terre, nous avons, et avant tout le monde de la terre, le pouvoir.

    Que représente tous les discours des hommes politiques face à un seul archange de l’univers ?

    Toutes les bombes, tous les missiles du monde à l’endroit où descend l’archange n’y feraient rien. Par contre, un seul son de l’archange peut faire s’éveiller simultanément trente volcans. Un seul son de sa bouche peut soulever un océan. Même s’il est vrai que l’homme est une chose admirable, une création sublime et qu’il mérite tous nos soins, il est vrai aussi que dès qu’il s’amuse à bafouer trop longtemps les lois, et la vie de son prochain, il ne représente plus rien, qu’une misérable fourmi. Et que faites-vous des fourmis quand elles envahissent la maison ? Un petit coup d’insecticide par-ci, par-là, et vous en tuez des milliers durant une journée.

    Tant que la fourmi ne devient pas désagréable et nuisible dans votre maison, vous la respectez, mais si elle vient vers vous et qu’elle vous gène vous la détruisez. Je ne dirais pas qu’il en est de même avec les lois divines, mais, de temps en temps, il est bon de démolir l’édifice. Il ne s’agit donc pas de massacrer les hommes, de les tuer, mais de démolir leur édifice. Et lorsque l’édifice s’écroule, il semble aux hommes que tous les châtiments du ciel leur tombent sur la tête et qu’ils sont châtiés jusque dans leur chair, et ce n’est que l’édifice qui est soufflé comme un château de cartes.

    Une société qui n’a pas de véritables valeurs, qui ne reposent pas sur une véritable puissance, même si ces valeurs sont matérielles, cette société n’est rien, et il faut peu pour la souffler. C’est ce qui se passe à l’heure actuelle, non pas parce qu’un Dieu ou des Maîtres ont décidé qu’en occident les valeurs n’allaient plus et qu’il fallait démolir l’édifice. C’est simplement l’approche de la vérité qui crée un tel contraste avec la somme d’ignorances et d’illusions sur lesquelles les hommes ont bâti leur société, c’est cette confrontation qui fait écrouler l’illusion.

    Personne ne juge et se demande qui dois-je châtier maintenant, de quelle apocalypse suis-je l’ange de la mort, et combien d’âmes dois-je faucher ?
    Le jugement, c’est l’approche de la vérité à certains cycles, à certaines heures cosmiques, à certaines conjonctions planétaires et conjonctions du système solaire par rapport à des constellations. Car ce qui se passe ne concerne pas spécialement la terre, la petite terre, mais cela concerne aussi tout un système solaire, et après, cela devient un axe de système à constellation.

    Il se passe donc des moments où les axes sont les uns en face des autres et permettent la descente d’une énergie. À ces moments, la vérité, pure lumière, de grâce et de vie descend. Mais au fur et à mesure qu’elle descend, les hommes commencent à sentir son approche, et tout ce qui est ignorance, erreur, illusion, méchanceté, toutes ces choses commencent à s’écrouler. Non pas que cette lumière décrète que toute ignorance doit être combattue, mais simplement lorsque le soleil se lève, la nuit s’en va. Le fait même que la lumière apparaisse, les ténèbres en sont remplis.

    L’ignorance ne disparaît pas comme un diable en hurlant et en courant vers d’autres ténèbres pour exercer ces méfaits. C’est simplement l’espace qui est occupé par autre chose que l’ignorance. Et comme l’ignorance, l’illusion ou l’erreur ne sont que de l’éphémère, de l’irréel, automatiquement, dès que la réalité arrive et occupe son espace tout ce qui était irréel s’arrête, comme lorsque vous vous réveillez, vous arrêtez votre cauchemar.
    Mais quand vous y étiez dans votre cauchemar, vous étiez certains d’appartenir à ce cauchemar, vous étiez certains de subir toutes les choses que vous avez subies, d’être proche du délire, d’avoir eu peur, d’avoir frissonné, d’avoir tant couru parce que pourchassés, et si quelqu’un vient et vous réveille, vous vous réveillez à votre véritable monde, et vous concluez que ce n’était qu’un cauchemar.
     
    L’approche de la lumière fait exactement la même action. Les hommes sont embués dans des ténèbres, ou une forme de ténèbres, et à l’intérieur de ce magma d’ignorance et d’erreur, ils créent toutes sortes de choses, ils créent des sciences qui n’ont ni queue ni tête, qui ne les rapprochent pas de Dieu en tout cas.
    Ils font des erreurs, ils commettent des crimes, ils édifient des sociétés qu’ils détruisent eux-mêmes. Dieu n’a rien contre une société matérialiste. Ce n’est pas le matérialisme de la société qui est mis en jugement. C’est le fait que le matérialisme ne repose pas sur une véritable valeur, c’est ça le problème. Si le matérialisme reposait sur une véritable valeur comme par exemple celle de l’or, celle du diamant, des choses vraiment négociables, que l’homme puisse vraiment gagner de lui-même, et où chacun aurait sa chance en fait, d’après sa puissance de travail, sa puissance de commerce, son intelligence, Dieu n’aurait rien contre ce type de société, du moment qu’elle laisse la liberté et le respect à tous, même si cette société ne se souciait pas de Dieu.

    Le problème de la société actuelle c’est que votre structure, ou la puissance qui s’y est installée, ne donne plus la liberté aux hommes, la liberté d’expérimenter. Au contraire, les puissants de ce monde font tout pour investir l’esprit des gens, pour s’approprier la pensée des gens, pour programmer les gens. Et c’est là, où ça ne va plus. C’est là où Dieu et les Maîtres disent non.
    Même cet enfant qui était méritant, que j’ai envoyé dans ce monde, n’a pas pu trouver la place qui lui convenait, parce que les puissances dites politiques, d’institutions, ou autres, font tout pour prendre un pouvoir illusoire, qui n’est en fait qu’un pouvoir de personnalité, et ce pouvoir débouche sur une seule chose, la folie.

    Et je n’ai pas peur de le dire, et je les accuse. La plupart de ceux qui dirigent la vie politique et économique de ce monde, ne sont pas des gens sains d’esprit. Ils paraissent naturellement équilibrés, mais l’homme peut paraître mille choses et le diable aussi.

    Une course fanatique s’est déclenchée depuis quelques décennies sur ce monde et mène le monde à sa perte. Ces hommes ont un désir de puissance, mais un désir de puissance mal placé, mal vécu, comme un fou a un besoin maladif de régner sur ses sujets, d’être salué, et de pouvoir diriger le rire, la maladie ou la mort de ses sujets.

    C’est une caricature que je dresse là, mais elle est telle quelle. Pour eux, cela leur assure l’ordre, et à côté de cela on vous fait croire que vous avez certaines libertés, que vous avez le droit de lire le journal du parti politique que vous voulez, que vous avez le droit de parler quand vous voulez, de vous associer avec qui vous voulez, de vous marier autant de fois que vous voulez, d’aller voir toutes sortes de films, de pensées tout ce que vous voulez. Mais, à l’origine, qui aura fait le labour dans votre esprit, et qui aura planté la graine de la pensée ?

    Nous accusons donc, et en toute unanimité, les dirigeants de ce monde de ne plus laisser aux gens la liberté d’être. Pour les puissances dites économiques et pour tout simplement asseoir leur besoin de diriger les masses, ils créent une programmation des esprits. En fait, ils sont en train de créer des civilisations artificielles, et cela n’est pas tolérable.

    Alors, pour que vous soyez libres, pour que vos enfants vivent libres, pour que vos petits enfants vivent libres, cette société ne continuera pas. Lorsque viendra le changement, n’ayez pas peur, n’ayez pas peur quand vous verrez s’écrouler toutes les valeurs, toutes les structures. Ne vous demandez pas : « Quel mal ai-je fait, moi, dans mon foyer, ou, moi, prêtre dans mon église, qu’est ce que je n’ai pas compris à propos de Dieu pour qu’il m’arrive telle chose, ou moi rabbin en Israël, qu’est ce que je n’ai pas compris, ou moi prêtre d’une quelconque maison de la foi, qu’est ce que je n’ai pas fait auprès de mes fidèles pour leur faire comprendre le chemin de Dieu ? ».
     
    Ce n’est pas de ta faute. Ce n’est pas de ta faute à toi non plus qui est dans ta maison et qui prend soin de tes enfants, de ton mari. Ce n’est pas de ta faute à toi non plus l’époux qui essaie de gagner ta vie dignement. Ce n’est pas à cause de toi, ni contre toi que cette chose est faite, c’est au contraire pour toi, pour te libérer, car tu es dans la prison la plus vicieuse qui soit.

    Tu es dans une prison qui ne porte pas de nom, dont tu ne vois pas les murs, dans une prison que tu ne soupçonnes pas, parce qu’on t’a fait croire que c’était cette façon de vivre qui était véritable. Comme si, le jour où un enfant naît, on lui disait : « Tu sais, tu ne seras jamais quelqu’un, tu ne gagneras jamais d’argent, tu fais partie de la basse caste. Le pouvoir est à celui qui le détient déjà et qui le transmet à son fils ou à un autre loup de sa race. Toi, tu vas gentiment grandir, étudier pour avoir un petit métier, tu vas gentiment te marier, et surtout tu vas consommer. Consomme, pendant ce temps-là, tu ne penseras à rien, tu ne penseras pas à l’utilisation que je fais de toi-même, de l’entité que tu représentes. »

    Alors forcément, si l’on répète toujours cela à un individu, c’est ce qu’il va penser et faire, et tout naturellement il va se dire : « Mais je suis heureux, j’ai un métier, j’ai une femme, j’ai des enfants, la banque m’a même prêté de l’argent pour que j’aie ma maison. Je regarde des programmes à la télé, ce n’est pas toujours ce qu’il y a de mieux mais ça m’amuse quand même, et si elle n'existait pas je m’ennuierais. Et puis j’ai un mois de vacances par an, et j’ai ceci et j’ai cela. »

    L’homme ne s’aperçoit pas, qu’en fait, il a été programmé dans une seule direction, être un consommateur, être un moyen d’asseoir le pouvoir d’une puissance ou d’un être, et de n’être, en fait, que la veine qui permet à un cœur de battre. Quel cœur ? Pas le sien, mais celui des gens qui mènent la puissance du monde, qui ne sont pas forcément les présidents, les politiciens, ils sont quelque fois à la tête d’immenses trusts financiers. C’est cette puissance-là qu’il faut abattre, c’est cette puissance-là qui peu à peu, gentiment va mourir et disparaître.

    Naturellement pour celui qui vit sur la terre cela va ressembler à un immense cahot, cela va ressembler à quelque chose qui ne porte pas de nom. Et pourtant ce n’est pas un cahot, c’est une mise à mort. Quand on veut commencer un nouveau monde, il faut à un moment donné prendre l’épée et tuer l’ancien, comme à la corrida, lorsque le taureau est mis à mort. On ne peut pas laisser les énergies continuer ainsi, il faut les couper. L’épée est là pour trancher les énergies d’une ancienne ère et pour laisser les énergies de la nouvelle ère entrer en jeu et réclamer leur expression.

    Donc tous ceux qui ont bénéficié des anciennes énergies pour établir leur puissance vont être, avec cette même épée, mis à mort, mais mis à mort non pas dans leur chair, mais tout simplement dans leurs énergies, leur puissance, et tout ceci ne va pas tarder à arriver. Et quand je dis ces choses ce n’est pas que je veuille créer un climat de peur.
    Comme vous le savez, je suis contre ces choses-là, je ne veux créer aucun climat, je veux seulement vous dire que, pour la liberté, les choses doivent changer. L’apocalypse comme il est dit ne vient pas pour assommer les hommes, pour les culpabiliser de leurs péchés, c’est tout simplement les fondations qui doivent être nouvelles et réelles.

    Alors on démolit l’édifice. Si les hommes qui dirigent les puissances du monde étaient raisonnables et connaissaient les projets qui doivent arriver, c’est-à-dire l’établissement de la nouvelle ère, d’une plus grande liberté, d’un plus grand bien être, ils pourraient être de meilleurs constructeurs, de meilleurs alliés. Mais autant ils font résistance et perpétuent cette structure illusoire, autant le coup d’épée sera fort, et encore une fois pas sur eux, et pas comme une punition mais uniquement envers leurs œuvres.

    Tout ceci pourquoi, et quel rapport avec l’amour ?

    Lorsque l’on veut expliquer l’amour, il faut parler de la vie, et préciser que la vie telle qu’elle est structurée aujourd’hui ne permet pas à l’amour d’être. Dans le monde actuel, il n’y a que l’initié qui est capable de vivre l’amour, parce qu’il vit l’amour sur un plan cosmique. Alors, que tous les gens qui sont encore dans le monde profane et qui sont de braves gens, ne peuvent pas expérimenter l’amour, le recevoir, le donner, parce qu’ils sont prisonniers de cette structure complètement fausse, perpétuée par la puissance de quelques hommes qui s’amusent avec ce concept et qui ne le connaissent même pas. En fait, ces hommes-là, ne sont ni plus ni moins que des mages ratés.

    Celui qui a vraiment la nature du pouvoir et qui sait qu’il est le pouvoir, appartient à ce qu’on appelle le septième rayon. Il étudie pour développer le pouvoir d’ordonner à la nature, d’ordonner aux atomes, pour, ainsi, à partir de rien, fabriquer de l’or, des fleurs etc. Ça, c’est le pouvoir.

    Si vous saviez le peu d’hommes qui dirigent le monde, ils ne sont pas aussi nombreux qu’on le croit. Ils sont au même nombre que ceux qui dirigent la hiérarchie planétaire, et par là, on peut comprendre qu’il existe une hiérarchie qui va vers le haut et une hiérarchie qui va vers le bas. C’est donc une hiérarchie inversée. Il ne faut pas comprendre que ces gens sont des instruments du diable, ou qu’ils sont eux-mêmes des diables incarnés. Ils sont la folie du monde, à cause d’une erreur d’interprétation, à cause d’un aveuglement de leur esprit.

    Vous pouvez me demander pourquoi la hiérarchie, les guides, Dieu, leur laissent le pouvoir de continuer à exister et établir leur puissance ?


    Comme je vous l’ai dit, il est du choix de l’individu de construire ce qu’il a envie de construire, et d’élire celui qu’il a envie d’élire. Si étant charmés vous faites élire n’importe quel individu, vous allez devoir ensuite supporter la vie que vous impose celui-ci.

    Est-ce la responsabilité de Dieu ?
    Non, c’est votre responsabilité. Dieu vous a tous lancés dans la vie, mais c’est à vous de vous entendre sur le terrain, pour édifier la vie que vous avez envie de vivre. Et lorsque finalement vous n’y êtes pas arrivés, les maîtres arrivent et surtout l’archange, et ils détruisent l’édifice pour ne pas laisser cette tour continuer à grimper comme un serpent malsain. Rien qu’en sciant un petit bois par-ci par-là, en enlevant une brique ou deux par-ci par-là, tout va naturellement s’effondrer, et une nouvelle vie permettra de connaître ce qu’est l’amour.

    Je ne veux donc pas parler de l’amour aujourd’hui en vous disant que l’amour est cosmique, que l’amour est comme une belle fleur que l’on regarde. Aujourd’hui je voulais vous dire, que l’amour, cette énergie qu’est la vie, a un côté très réel et tangible, c’est la liberté, et pour reconquérir cette liberté, il faut changer le pouvoir en place, et au fur et à mesure substituer les hommes anciens, par des hommes ayant ce nouvel esprit. Petit à petit cela se fera.

    Donc tous ceux qui appartiennent, à l’ancienne génération d’esprit, j’entends, vont disparaître, ils vont mourir comme meurent les mouches, et il y aura des longs défilés de corbillards. Tous les hommes détenant le pouvoir vont comme s’effacer, soit par maladies, soit étant dans leur demie folie, ils ne vont pas supporter que les choses changent et qu’ils perdent le pouvoir, il y aura des suicides, ou tout simplement des gens qui vont partir loin en exil, loin d’un monde où ils n’auront plus d’influence.

    Petit à petit une nouvelle race d’hommes politiques, d’économistes, va prendre leur place, et c’est à partir de ce moment-là qu’il y aura le plus de changements, que véritablement tout va s’écrouler, et que les gens vont avoir finalement la plus grande peur, et vont se mettre contre eux. Ils vont avoir peur, enfin la masse en tout cas va avoir peur, parce que ces nouveaux dirigeants vont tenter de remettre en cause tout ce qui constitue le quotidien.

    Cela va demander un certain sacrifice, et va déclencher des rapports de forces. C’est le risque des révolutions, alors je vous le demande, enseignez à vos voisins, à vos enfants, de ne jamais se mettre en révolution contre les nouveaux dirigeants qui viendront. Ils seront jeunes, ils n’auront pas du tout l’aspect des dirigeants que vous connaissez aujourd’hui. Ils seront étonnamment jeunes, tout juste sortis de leurs classes. Vous devez savoir que vous ne devez pas y toucher, parce qu’ils viennent pour faire le bien, pour établir quelque chose de nouveau, parce qu’ils sont porteurs du nouvel ordre, même inconsciemment, sinon, cela renverrait à plus tard l’établissement du nouvel ordre.

    C’est le seul risque qui existe en fait, la révolte des gens contre le nouvel établissement de l’ordre. Cela paraîtra dictatorial dans un premier aspect. Il va falloir s’habituer à des notions telles que la discipline, et les hommes ne vont pas comprendre, ils vont réagir en croyant qu’une dictature leur est imposée, mais c’est faux.

    Qu’est ce qu’une dictature ?


    Une dictature c’est l’exercice d’une puissance, où rien ne peut être fait sans avoir été autorisée préalablement, où l’individu ne peut rien faire, penser, ou déclencher, sans avoir l’autorisation du pouvoir. La discipline n’est pas en référence à un pouvoir centralisé qui dirige les actions des gens. La discipline est quelque chose qui sera demandé à tous comme faisant partie de votre vie quotidienne et intérieure, comme le respect, ne plus gaspiller, ne plus dépenser aveuglément, respecter la nature, respecter la vie de l’autre, son droit au silence, son droit à la politesse, son droit sur la route, son droit donc de priorité.

    Cela va provoquer dans l’esprit des individus une grande réaction, puisque l’homme à envie de faire ce qu’il veut. S’il veut aller faire ses besoins contre le mur de son voisin, il ne veut pas que quelqu’un lui dise : « mais non enfin, tu as des wc chez toi ». S’il n’a pas envie de s’arrêter à un stop, il n’a pas envie qu’on lui dise qu’il devait s’y arrêter. Qui ne s’énerve pas au feu rouge, aux signalisations etc.

    La discipline qui va être demandée aux gens sera davantage une discipline de l’ordre, du respect, donc une élévation de la conscience collective, une élévation de la conscience de ce qu’est l’autre. Mais les hommes vont tellement se sentir atteints, jusque dans leur intimité, qu’ils vont penser à une dictature, mais c’est faux.

    Une dictature vous empêche de faire telle et telle chose par rapport au pouvoir, mais à l’intérieur de votre vie quotidienne vous avez le droit de commettre tous les méfaits. Une dictature par exemple n’a jamais éliminé la prostitution, l’alcoolisme, l’impolitesse. Par contre, la discipline qui vous sera demandée, par ces initiés qui vont venir diriger le monde, va vous obliger à corriger çà. Elle ne va pas vous empêcher d’aller librement d’un point à l’autre de la terre, de créer autant d’associations que vous voulez, de penser politiquement comme vous voulez, alors que cela est interdit sous une dictature. Mais par contre vous devrez porter respect à votre voisin, ne plus le troubler, lui accorder donc le droit au silence, respecter sa propriété, respecter le statut d’être humain. Tout cela, pour faire de vous de réels enfants de l’ère du verseau.

    Qu’est ce que l’ère du Verseau ?

    Est-ce une ère où le monde sera parfait, où Dieu va apporter l’abondance, les fruits et l’or, où tout le monde va se reconnaître comme fils de Dieu, va s’embrasser, manger ensemble et je ne sais quoi d’autre encore ?

    Non, ce n’est pas l’idée communautaire. Ce genre d’idée, c’est le péché des communautés, se croire tous enfants de Dieu, se regarder dans le blanc des yeux, et de ne pas voir les erreurs et les limites, et dès que l’erreur et la limite commencent à créer des problèmes, alors tout le groupe et la communauté s’effondrent. Si au contraire l’homme était vraiment lucide et pouvait voir quels sont les problèmes de l’autre et malgré tout l’aimer et l’aider à les dépasser, alors ce serait une bonne communauté. C’est ce qui va se passer dans l’ère du Verseau.

    L’homme ne sera pas meilleur, ne sera pas un plus grand initié qu’aujourd’hui, mais il sera vraiment lui-même, et en étant vraiment lui-même, il pourra rencontrer des gens, qui lui permettront de faire un avancement spirituel supérieur, alors qu’à l’heure actuelle les gens ne se font que du karma.

    Il faut vraiment être un disciple à l’heure actuelle, pour passer dans cette société en essayant de faire du bien et de ne pas se faire de karma. Parce que les gens débutants sur le chemin, étant tellement agressés, vont devenir eux-mêmes agressifs, ils vont frapper les enfants, alors que dans un autre temps, un autre lieu, face aux mêmes enfants ils auraient été des parents adorables, et auraient su dignement leur donner une éducation valable.

    Il en va de même pour toutes les autres relations entre individus, « je ne te supporte plus, on divorce ». Tout le monde est dans un délire, parce que tout le monde est victime de cette forme de pouvoir qui ne laisse plus à l’individu la liberté de son être et de sa pensée. Il est pollué, parasité. On lui a fait croire que d’autres valeurs existaient, des valeurs comme par exemple celles des grands couturiers, « Mais voyons très chers, vous ne serez pas dignes si vous ne portez pas la robe d’un tel. Tu n’auras l’air de rien si tu ne fais pas un canard à l’orange lorsque nous recevrons mon patron, ou cette grande relation que j’ai en politique. »

    Il en est de même avec tous les autres clichés, et personne, même pas un ange, ne pourrait vivre dans ce climat-là. Alors pensez donc, un être humain qui a des énergies fragiles parce qu’il est en train de les mettre en résonance. Il faut donc changer de père et de mère, changer la puissance, le pouvoir, et les remettre à une plus juste dimension.

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  • La race humaine et les catastrophes
    naturelles annoncées.
    Quelle est votre place dans tout cela ?

    Qu’est-ce que la lucidité ? 

    Question :
    Est-ce que la race humaine, dans l’époque actuelle, fait suffisamment le nécessaire pour prévenir, éviter si possible, les catastrophes naturelles que l’on nous annonce ?  
     

    Est-ce que l’humanité fait tout ce qu’elle peut faire, pour établir l’équilibre, afin de passer dans le nouveau monde ?
    Je peux dire oui et non, car dans le plan de l’évolution rien n’est tout à fait tranché, noir ou blanc. C’est toujours un équilibre à trouver entre les deux. Il serait souhaitable qu’il y ait beaucoup plus d’individus ayant un éveil spirituel, une action spirituelle, une responsabilité spirituelle. Mais dans la mesure où ils ne sont pas nombreux, il faut faire avec et conserver l’équilibre.

    Pour nous, créer ce nombre, ce n’est pas véritablement notre souci, parce que l’interprétation que vous faites de la spiritualité n’est pas la même que la nôtre. Pour nous, quelqu’un qui ne va jamais étudier l’ésotérisme ou la vie des Dieux, ne sera pas franchement un ignorant s’il vit dans un état de conscience harmonieux où cet échange de l’énergie de la vie a lieu. Il est tout autant spirituel que celui qui, depuis des réincarnations, à travers des temples ou des ascèses, essaie de rejoindre son moi spirituel.

    Donc, pour nous la spiritualité est une nature et pas une stature. C’est un état d’être.
    Celui qui est dans une certaine harmonie, permet au plan de s’établir, naturellement, il a son évolution à poursuivre, son alchimie à constituer et à prolonger. Parce qu’être illuminé dans la vie ne suffit pas, c’est certain, mais si cela était le cap de la plupart des êtres humains sur la terre, ce serait beaucoup. Sur la terre on rencontre tous les niveaux. Cela va de l’être le plus endormi à l’être le plus éveillé.

    Pourquoi n’est-il pas important de créer un état spirituel de masse ?

    Parce que la terre est avant tout un lieu de manifestation et qu’on ne peut pas exiger que toutes les âmes aient le même degré d’évolution, sinon ce serait priver un nombre incalculable d’âmes de la possibilité de s’incarner et de vivre les expériences.

    Le principal n’est pas d’uniformiser spirituellement une planète, mais de dégager une manière de vivre, pour que dans cette façon de vivre devenue une culture, une structure sociale, les âmes puissent avoir des expériences valables, aussi bien les moins, que les plus éveillées. C’est ce qui est en train de se passer, l’instauration d’un plan, plutôt qu’une exigence lancée de la part des maîtres, pour initier un plus grand nombre d’hommes, car il y aurait peu d’hommes capables d’être initiés au niveau où nous nous l’entendons naturellement.

    Par contre, le travail auquel n’importe quel disciple ou serviteur peut participer avec gloire, c’est à l’établissement du plan. Et pour cela il n’a pas besoin d’être un initié avancé, mais quelqu’un de bonne volonté, quelqu’un ayant compris la relation qu’il a avec l’énergie appelée vie, quelqu’un ayant compris les valeurs réelles, quelqu’un qui ressent donc la réalité.

    Rien que pour comprendre cela, il faut déjà un certain degré initiatique, c’est vrai, mais notre préoccupation n’est pas de former un maximum d’initié pour entrer dans l’ère du verseau, ou de faire en sorte que l’ère du verseau soit représentative d’un plus grand nombre d’initiés, non. Dans les livres de sagesse, on cite souvent le mot plan, réfléchissez à ce mot-là.

    Lorsque les maîtres envoient une prière, une invocation, c’est le mot plan, ordre ou volonté divine qui sont toujours cités : que ta volonté soit faite, ou que le plan s’accomplisse.
    Ce qui est plus important que l’initiation d’un homme, c’est un plan divin instauré dans un monde, déclenchant ainsi toute une nouvelle race d’hommes, et par là même, permettant une nouvelle lignée d’initiés. On ne peut pas d’abord créer des initiés, pour qu’il y ait ensuite un plan.

    Il faut d’abord créer le creuset qui va permettre d’élaborer l’initié. Il faut donc travailler sur un plan astral pour créer une nouvelle race, pour instaurer un nouveau plan sur l’astral de l’humanité. C’est pour cela que le nombre est plus concerné que l’individualité, et c’est pour cela qu’il vous est demandé de travailler pour le nombre plutôt que pour l’individualité.

    Que faut-il faire sur l’astral de l’humanité ?

    Il faut l’épurer, c’est d’ailleurs ce qui se passe en ce moment. Mais pour une humanité, passer à l’acte de la purification, cela équivaut à faire sortir tous les dragons de l’enfer. L’astral est la partie inconsciente de la personne.

    Que se passe-t-il quand vous vous endormez ?

    Vous quittez le plan objectif de la conscience pour entrer dans un plan subjectif, du conscient vous passez à l’inconscient, du monde physique manifesté, vous passez à une vie astrale. Regardez ce que vous rencontrez dans votre propre astral. Vous savez quel type de cauchemar, ou quel type de rêve utopique au possible vous êtes capable de faire. Imaginez que, si cela existe pour vous, cela existe pour l’entité appelée humanité, qui, seule pour nous, compte véritablement.

    Pour que l’humanité puisse naître, pour que ce grand logos puisse avoir lieu dans le ciel, il faut que ses atomes soient arrivés à un point maximum d’illumination et d’initiation, pouvant ainsi constituer à la fin des cycles, le corps de ce nouveau logos. C’est ainsi que se perpétuent les Dieux, que vous vous perpétuez, ce n’est pas en étant de réincarnation en réincarnation de plus en plus conscient de votre individualité même en devenant Bouddha, de l’envergure du Christ, et en pensant que cela va continuer sur les plans supérieurs.

    Il y a un immense saut que l’on vous demande de faire à un moment de votre vie spirituelle, c’est celui que l’on appelle la huitième initiation majeure, qui correspond au saut dans l’infini. On vous demande de plonger dans l’universalité. C’est une des initiations les plus dures à acquérir pour l’initié.

    Jusqu’à la huitième initiation, l’initié se sent être quelqu’un, une individualité, avec sa différence, pouvant bouger, avec même des notions de fraternité très poussées, des notions de correspondance vibratoire avec de nombreux plans, il est avant tout, et surtout une individualité pensante et agissante, avec une volonté très personnelle.

    Lors de la huitième initiation, il est demandé à l’individu, (mais pas exigé comme une loi, parce que telle est sa nature profonde, ou, ce que cette âme en évolution attend de son écorce spirituelle), c’est de casser sa notion d’individualité, et de replonger complètement dans l’universalité, et c’est le seuil d’une grande frayeur. Il semble à l’initié qu’il va vers la mort la plus immense qu’il n’ait jamais connue à travers toutes ses vies, il suffit d’une seconde et même moins pour qu’il rate tout.

    S’il se souvient qu’il est une individualité, il rate et il doit recommencer, se réaménager en quelque sorte et attendre à nouveau certaines conjonctions solaires en droite ligne avec certaines constellations pour replonger dans l’infini.

    Les initiations qui se font sur un plan terrestre peuvent se faire assez naturellement de façon constante. Mais lorsqu’il s’agit de ce genre d’initiation dont je parle, il ne faut plus considérer les énergies de l’individu, mais les énergies qu’il doit atteindre. Et ces portes-là ne se créent pas n’importe quand. Il y a certains moments cosmiques où le sas s’ouvre, et il s’agit, pour l’initié, d’y entrer à toute vitesse sans réfléchir. À la moindre réflexion le sas s’est déjà déplacé et il faudra à l’initié attendre une autre tournée d’aiguilles pour pouvoir, à nouveau, retrouver l’alignement des astres et replonger en eux.

    Il ne s’agit plus de rester au niveau de la planète, de la hiérarchie planétaire, ou du plan terrestre, il s’agit d’être percuté, envoyé dans les constellations. L’initié quitte son état d’initié issu de la hiérarchie planétaire, pour devenir un initié commençant sa course dans la hiérarchie des constellations. Pour pouvoir y entrer il faut admettre ce concept d’universalité, et rompre avec les concepts de l’individualité tels que vous les imaginez.

    Il y a toujours une individualité latente, même après ce saut dans l’infini, mais la notion n’est plus du tout la même. Lorsque l’initié a basculé dans le ventre des constellations, il n’y a plus moyen pour lui de revenir près de la terre, ou près d’un monde physique où il est né.

    À partir de ce moment-là il y a déconnexion totale, la marche en arrière est impossible. Par contre, depuis sa constellation, avec le groupe dont il fait partie, animé par l’âme puissance de cette hiérarchie, il va pouvoir envoyer sa vibration sur un astre x, qui va la ricocher sur une planète proche de votre système solaire pouvant aussi ricocher la vibration sur la terre.

    C’est ainsi que par l’intermédiaire de ces relais, les Maîtres, étant passés dans une évolution cosmique, peuvent continuer à alimenter en énergie et en impulsion spirituelle la petite fourmi, ou l’homme sur la terre, ou sur un quelconque autre monde physique. Dès qu’un individu évolue quelle que soit son évolution il devient un point de rayonnement.

    Lorsqu’un initié prend son statut d’initié, il se place dans la hiérarchie planétaire et depuis cette hiérarchie planétaire, il rayonne sur les hommes.
    Quand il a accompli toute l’évolution que lui permettait la hiérarchie planétaire, il passe dans une évolution cosmique, et depuis cette évolution cosmique, il continue à rayonner, jusqu’à ce qu’il passe dans une autre évolution, qui devient une réintégration. Ainsi, depuis le point le plus haut jusqu’au point le plus bas tout est animé par la vibration de l’évolution et du plan.

    Donc, il ne s’agit pas seulement de faire un rituel, de faire une méditation à la pleine lune, il faudrait aussi que vous connaissiez, ce que sont tous les astres et toutes les constellations.
    Un rituel lié à des constellations est plus fort qu’un rituel lié à votre soleil, comme ce dernier est plus fort qu’un rituel lié aux planètes de votre système solaire, parce que l’énergie y est beaucoup plus intense.

    Ce qu’il faut par contre connaître, c’est la façon d’utiliser cette énergie, et de s’y rendre sensible, d’où la nécessité d’une certaine évolution, d’un certain degré initiatique.
    C’est ce que font les maîtres lorsqu’il s’agit d’initier des disciples. Ils attendent que l’astre ou que la constellation soit dans l’axe, et au moment où le triangle est formé, où la force vient concrétiser la base du temple, l’individu est initié.
    Le cube que représente le disciple éclate, il n’est plus dans la forme dépendant du quatre, il devient un quatre déployé, et d’un cube il devient une croix, et forme une roue. Une roue qui se met à tourner, et qui devra elle-même se dissoudre peu à peu en se démembrant. Une branche tombe, puis une autre jusqu’à la dernière, jusqu’à ce qu’il ne reste que le centre. C’est à ce moment-là que l’individu saute dans l’infini.



    Quelle est votre place dans tout cela ?

    Je ne veux pas vous désespérer en vous disant que vous en êtes loin. Je ne veux pas vous mentir en vous disant que vous pouvez en être très près. Je vous dis simplement : connaissez votre nature et sachez sur quel chemin vous marchez, vers quel but vous vous dirigez. Ainsi vous saurez mieux vivre ce que vous êtes, vous saurez mieux gérer votre vie quotidienne, si vous savez ce qu’est la constitution du cosmos et des lois occultes.

    C’est pour cela, qu’à ce niveau, et vu sous cet aspect, la connaissance est un véritable moyen d’initiation. Ainsi chaque chose reprend sa place, et ayant aligné l’horizon, l’individu peut tracer sa ligne de destinée. Comment voulez-vous trouver votre chemin et un chemin droit si l’horizon que vous constituez est chaotique ? « J’ai entendu telle théorie, puis une autre, telle autre thèse », ou bien « Il paraît que les bouddhistes croient à ceci et les chrétiens à cela ».

    Du calme. Forcément, vous traçant un chemin chaotique, vous allez tomber, vous blesser, être déçus, rancuniers, tout renvoyer pendant des années, et puis au comble du désespoir, un jour, puisque tel est le vent de l’évolution, vous remettre à étudier, ou à exercer, mais avec combien de retard.
    D’abord de la clarté. Un homme ne peut avancer sur son chemin que si son horizon est clair. Peux-tu marcher dans le brouillard ? Non, tu vas tâtonner, et pour peu que tu ne saches pas bien tâtonner, tu vas tomber dans les précipices. Et en plus d’être aveugles il y en a qui sont sourds, il ne faut pas l’oublier.

    Il faut donc tracer un horizon calme et si tu n’arrives pas à le tracer parce que tu n’arrives pas à choisir entre telle ou telle théorie, je te propose d’utiliser une arme efficace, belle comme un grand soleil qui se lève.
    Prends en mains ton intelligence, tout l’instrument pensant qui est en toi, et regarde où se trouve l’équilibre dans toutes ces théories, dans toutes ces thèses et crée-le. Essaie de trouver les concepts qui créent l’osmose entre eux, et ainsi, crée ta ligne d’horizon.
    Même si tu es ignorant, il y a un moyen, en toi, de dépasser l’ignorance, c’est ton intelligence, ton bon sens, ta déduction, ton analyse, ton expérience, ton authenticité.

    Il y en a beaucoup qui veulent d’abord savoir si la théorie est bonne pour pouvoir s’investir. Moi je dis : « La vie est un grand jeu. Sur ce monde il y a des Saints et il y a des fous et si tu ne sais pas faire la différence entre un Saint et un fou, expérimente ce qui t’est dit. Sois quelqu’un qui s’assume, sois responsable, courageux et vas-y, bouge, accomplis et si tu accomplis avec authenticité, tu verras bien si tu as suivi la parole d’un fou ». Car tout ton corps, tout ton esprit et toute ton intelligence alignés avec l’âme, ne vont pas supporter quelque chose qui brise cet alignement, car toutes les fausses théories, les fausses paroles brisent l’alignement avec l’âme.

    Si donc vous constituez l’alignement avec l’âme, quand vous passez à l’expérimentation vous sentez tout de suite la disharmonie.
    Choisissez donc les concepts qui créent au contraire l’alignement encore plus parfait, ainsi vous êtes sûr d’avoir trouvé un Saint ou quelqu’un d’éclairé, un texte sacré, une technique fiable. Beaucoup de gens se perdent, à l’heure actuelle, parce qu’ils ne savent plus qui croire, dans ce brouhaha de spiritualité, dans cette abondance de théories, de techniques, de visualisations, d’ascèses, la spiritualité devient aussi problématique que la vie quotidienne.

    Que faire ?

    Lorsque vous êtes entrés dans votre vie quotidienne, professionnelle, votre vie d’homme ou de femme, vous avez fait un choix parmi tous les métiers, les niveaux de culture qui étaient mis à votre disposition. Vous avez choisi celui qui vous convenait, ou celui que la vie vous a apporté. Il en est de même avec la spiritualité. La spiritualité est très diverse. Il existe autant de spiritualités qu’il existe d’individus.

    À cause de mon esprit, à cause de la racine qui m’alimente, et du degré que je représente aujourd’hui je te parle ainsi. Mais la spiritualité qui vous anime, elle est à vous et elle est constituée par ce que vous êtes, par ce que vous faites, par ce que vous croyez. Donc, cette spiritualité que vous incarnez est tout aussi valable que celle que j’essaie de vous donner, parce qu’elle est existante et que tout ce qui est existant est réel.

    Donc, ce qu’il faut, c’est faire son choix, puisqu’il existe toutes sortes de spiritualités adaptables et adaptées à la grande multiplicité des exigences humaines. À     cause de leur différence de vibration, les humains ne sont pas tous fondus dans le même moule. L’astrologie, rien que pour cela, est là pour le prouver. Quelqu’un, alimenté par telle et telle énergie de telle et telle planète, ne va pas avoir besoin de la même ascèse qu’un autre qui a des énergies différentes.

    L’universalité n’est pas l’uniformité. Une religion universelle ou un plan universel n’est pas basé sur le même rituel, la même évolution pour tous. Au contraire, c’est le respect de toutes les différences et l’accomplissement de chacune de ces différences, accomplissement jusqu’au bout. Sois toi-même. N’essaie pas d’être comme, de t’affilier à, de ressembler à, de faire tel que. Sois, toi-même. Si tu es toi-même, le réseau énergétique que tu représentes va se mettre à fuser.

    C’est pour cela qu’il a dit : « Redevenez simples comme des enfants. Heureux les simples d’esprit ».
    Lorsqu’il a dit ces mots, il ne voulait pas dire : « Heureux ceux qui se contentent de peu. Heureux ceux qui ne peuvent pas faire d’abstraction et imaginer la complexité des choses. Heureux ceux qui se contentent du pain et de l’eau. » Simple d’esprit ne veut pas dire bêta, ne veut pas dire simplet, enfantin. Redevenir un enfant et être simple d’esprit, c’est être soi-même et être donc la clarté.

    Tant que cette clarté n’est pas, tant qu’il y a combat, conflit à l’intérieur, l’enfant qui est en vous, ne peut pas naître, il a beau pousser, il ne peut pas sortir du ventre de sa mère, et comme la personnalité est un œuf, l’âme ne peut pas un jour sortir de sa personnalité. Tout ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut.
    On pourrait aussi nommer la personnalité mater, soit matière, ou aussi mère. C’est un œuf qui doit être couvé et qui déclenche l’éclosion lorsque l’alignement est fait, et l’âme peut sortir jusqu’à fleur de peau de sa personnalité. C’est ainsi qu’on nomme l’initié, car l’initié que vous imaginez dans votre esprit, c’est celui-là. C’est celui qui, ayant fait un tel alignement avec son âme, n’est plus que son âme jusque sur le plan physique.

    Alors, faites-le. Soyez d’abord authentique et faites le nettoyage,. Pourquoi avez-vous des problèmes, un complexe par-ci, un traumatisme par-là, un obstacle qui se présente, se représente, et revient à la charge ? Réfléchissez et accomplissez. Et lorsque vous avez nettoyé, dépassé et aligné, vous pouvez devenir un initié. Avant cela, tous vos espoirs sont inutiles, toutes vos ascèses, toutes vos théories le sont aussi. Ce sont des coquilles de noix vides, un souffle et ça tombe. Soyez solides.

    Qu’est-ce qui crée la solidité ? Qu’est-ce qui crée l’épine dorsale pouvant faire tenir l’homme, qu’est-ce qui crée le tronc de l’arbre pour tenir toutes ses branches ?

    L’authenticité. Alors soyez-le. Mais combien d’hommes le sont ? Très peu. C’est pour cela qu’il a pu prononcer la phrase : « Laisse les morts enterrer les morts. » Parce que la plupart des hommes ne se permettent pas d’être. Ils sont leurs complexes, leurs traumatismes, leurs douleurs, leurs limites. Ils sont tout ce qu’il ne faut pas être et tout ce qui n’est pas. Ils sont toute la négation. Soyez donc ce qui est vraiment, c’est-à-dire le positif, soyez l’action, soyez l’accomplissement, l’espoir, la lumière.

    Est-ce que vous n’en avez pas assez d’être votre complexe ? Est-ce que vous n’en avez pas assez de vous regarder le soir dans la glace et de voir ces mêmes yeux, cette même conscience qui vous reprochent d’être moche, laid, difforme, d’avoir les jambes trop courtes, de ne pas avoir su vous affirmer auprès de vos collègues de travail, de ne pas être poète, ou grand magicien, parce que vous avez besoin d’être ?
    Est-ce que ces images-là ne commencent pas à vous taper sur les nerfs ?
    Là, est tout le problème. Au bout du compte, vous devenez tellement anxieux, tellement déprimés, que les nerfs se fatiguent, la personnalité s’use, les maladies commencent à germer, la dépression arrive. Et l’on retrouve comme cela des individus qui tombent en loques devant les églises, devant les temples, en face de leurs amis qui leur crient : « Mais tu n’es pas dans le vrai, tu ne regardes pas dans le bon miroir. Tu te regardes dans la face qui déforme. Tourne le miroir et regarde-toi ».

    Les gens s’écroulent à force de contempler ce qu’ils ne sont pas. Ils regardent leur destruction au lieu de regarder leur construction. Je ne vous dis pas d’être optimistes, ou d’avoir la pensée positive. Je vous demande d’avoir la pensée analyste, claire et lucide. La lucidité est une flamme fantastique. Quand l’homme aura su véritablement utiliser la lucidité, il ne sera plus esclave d’aucun problème, d’aucun autre pouvoir.

    Qu’est ce que la lucidité ?

    C’est savoir trouver la vérité de chaque chose et pour cela s’interroger.

    Vous souffrez d’un complexe à cause des épreuves, des relations entre les hommes, des offenses qu’ils se font. Il se crée à ce moment-là une faiblesse et cette faiblesse va déclencher un comportement. C’est ce comportement, que l’on appelle complexe. Je ne vous dis pas de renier votre complexe, d’oublier ce qui vous a provoqué cette faiblesse, donnant lieu à un automatisme, une réaction, donc une autodéfense.

    Si vous voulez être un disciple, la première chose à faire, c’est de laver, de nettoyer et de prendre en main toutes ces perturbations. Comment voulez-vous prendre la main de Dieu si vous ne pouvez pas vous prendre la main, marcher en harmonie avec vous-mêmes ?
    Découvrez d’abord l’harmonie en vous-mêmes, avec vous-mêmes, et créez-la. Vous avez un complexe, un traumatisme, ce n’est pas le doigt de la honte pointé sur vous. Essayez d’analyser ce qui a provoqué cette perturbation, quand, comment, pourquoi ? Quelle a été votre réaction et comment vous êtes devenus esclaves de cet automatisme, esclave donc d’un mal qui a été fait par ignorance, par la méchanceté d’un autre.

    Comment pouvez-vous tolérer de rester esclave pendant autant d’années, de donner autant de pouvoir à un ignorant sur votre évolution, sur votre état d’être.
    Pourquoi accordez-vous ce pouvoir à l’autre, alors qu’il a agi en toute ignorance, méchanceté, faiblesse, égoïsme ou négligence ?
    Pourquoi donnez-vous à la destruction le pouvoir de détruire le fils de Dieu ?

    Le fils de Dieu se construit, il ne fait pas de compromis, il devient lui-même lorsque tout ce qui essayait de ruiner ses fondations a été aboli, maîtrisé. Pour découvrir la face lumineuse de votre être, il faut en dissoudre la face négative. Les hommes ont toujours tendance à vivre par rapport à tout ce qui vient de la matière.

    La matière sur un plan énergétique, c’est le négatif, ce qui ne veut pas dire que c’est le mal et l’ignorance, mais d’après les lois énergétiques, elle vibre de façon négative . Il ne faut pas prendre ce mot dans le sens de négativité.

    La matière rythme de façon réceptive, pour être réceptive à l’esprit. Donc, pour que la matière puisse accueillir l’esprit, il faut qu’elle soit creuse, de la façon inverse à l’esprit qui se propulse. C’est pour cela que l’on détermine la matière comme étant soit négative, soit réceptive, endormie, inverse à l’esprit, afin de recevoir l’esprit, non pour faire la guerre à l’esprit.

    Si en entrant dans la matière, dans la forme réceptive, l’individu ne se met qu’à vivre d’après les vibrations de cette forme, automatiquement il arrive tout ce que vous connaissez, la méchanceté, l’égoïsme, la guerre, les complexes, les traumatismes.

    S’il faut une forme pour recevoir un esprit, pour recevoir les qualités divines, il faut donc des défauts, non pas que les défauts soient nécessaires, mais c’est le fait même que l’âme ne soit que qualité, en se projetant dans la matière formée de façon inverse pour la réception, la qualité devient défaut, mais pas tel que vous le concevez. C’est tout simplement l’inverse de la qualité. C’est pour cela que si vous voulez acquérir toutes les qualités, ne combattez pas vos défauts, vivez la qualité contraire à votre défaut. Vivez donc le positif de cette énergie que vous exploitez pour l’instant de manière négative, vivez l’action et non pas la réception.

    Pour comprendre l’univers et tout son développement, on parle souvent de l’opposition du bien et du mal. En fait, le bien et le mal n’existent pas, pas plus que l’altruisme et l’égoïsme. Il y a une certaine vibration de production, nommons cela amour. L’amour, c’est le don, le sacrifice, je te donne tout à toute heure et en toute quantité.
    La projection dans la matière veut que l’objet projeté crée son double mais de manière inverse, pas dans le sens de combat, mais simplement pour qu’il soit reçu. Alors d’une façon automatique l’homme croit que s’il y a l’amour il y a la haine. C’est faux.
    Si l’homme ne vit qu’au niveau de la matière, forcément la haine existe, et il le prouve chaque jour, mais si l’homme vit au niveau de l’esprit, il sait que l’amour existe et il peut le prouver tous les jours. La haine, il la regarde comme une ignorance du positif.

    C’est pour cela que le Maître, que Dieu ne juge pas. Tout simplement parce que tout ce que vous appelez défaut, n’existe pas en vérité, et n’existe que le temps où vous ignorez la qualité, où vous ignorez que vous êtes un Dieu, que vous êtes amour, beauté, puissance. Autant vous ignorez ces choses-là, autant vous vous croyez faibles, hideux, petits, mortels.
    La misère est, je ne vais pas la renier, elle existe, c’est le plancher même de votre évolution, mais sachez que tout ce que vous pouvez ressentir comme malheur, comme souffrance, n’est que la marque d’une ignorance et cela doit déclencher en vous l’espoir, la force d’accomplir, pour découvrir ce qu’il y a derrière cette ignorance. Vous avez un complexe, alors ayez le courage et l’espoir d’aller chercher derrière ce complexe l’épanouissement qui s’y cache. C’est simple n’est-ce pas ?

    Au lieu de perpétuer la souffrance, d’en manger, d’en manger à nouveau, faites un recul, et analysez-vous. « Si j’ai un complexe d’infériorité, c’est qu’en vérité je peux être et grandement. Mais il faut que j’oublie ce qui m’empêche d’être grandement. Si je souffre d’un manque d’amour, que j’en pleure et que je me sente seul, il ne faut pas que je reste aveuglé par ce jeu d’ombres et cette danse macabre d’émotions prisonnières dans ce manque d’amour. C’est au contraire pour moi, l’occasion d’aller puiser dans l’amour et d’être l’amour. »

    Développer la qualité et non pas l’inconscience, la partie voilée. Si je n’avais que de l’espoir à vous donner ce soir, je considérerais mon travail comme accompli. Je n’ai pas envie de vous parler des grandes thèses spirituelles, je n’ai pas envie de vous apporter davantage de connaissances, je n’ai pas envie de vous apporter des dénominations supérieures à celles que vous avez déjà. Elles sont largement suffisantes. Apprenez-les telles qu’elles sont écrites, c’est déjà tellement difficile.

    Ce que je veux transmettre c’est la vérité de l’énergie de la vie. Dépouillez en vous toutes les limites qui vous empêchent d’être cette vérité et vous donner l’énergie pour accomplir votre destinée, pour être.

    Je ne veux pas que vous veniez chercher auprès de ma parole un enseignement, un son, un chemin, un guide. Je vous renvoie. Je ne vous veux pas, je vous refuse. Je ne suis pas un guide. Je ne suis pas un enseignant. Je ne veux pas de disciple. Je ne veux pas d’oreilles attentives qui écoutent et qui vont répéter ce que je dis. Je refuse.

    Par contre, même si vous m’oubliez, mais que demain, dans votre jardin en regardant un escargot grimper sur un rocher, vous puissiez admirer le mouvement de la vie, alors j’aurai accompli et je serai davantage un Maître, que si vous m’aimez, que si vous perpétuez ma parole, que si vous m’écoutez, que si vous me trouvez gentil, grand et performant. Je n’ai rien à faire de tous ces qualificatifs et surtout pas de votre considération. Cela m’est égal au plus haut point. Oubliez-moi.

    Le fruit qui doit être ramassé, n’est pas celui de la célébrité, n’est pas celui du murmure de ma voix qui se perpétue dans votre cœur, votre tête, votre souvenir. Le fruit va être la lueur de votre âme que j’aurai su réveiller, uniquement celui-là.
    Alors si vous voulez m’aimer, si vous voulez me le prouver, si vous voulez enclencher, dégager une relation avec moi, n’ayez pas une attitude d’écoute, d’obéissance. Accomplissez et n’accomplissez pas parce que je vous l’ai dit, parce que je vous l’ai conseillé, accomplissez parce que vous avez senti le besoin de jaillir. Donc obéissez à votre âme, pas à ma parole.


    Vous ne devez jamais obéir à un Maître. Jamais. Et s’il y a bien un ordre que le Maître vous donne, c’est qu’il vous interdit d’obéir. Parce que le vrai Maître, sait très bien que son devoir envers le disciple n’est pas d’en faire un disciple, n’est pas d’en faire un serviteur, n’est pas d’en faire un être obéissant, esclave de Dieu, mais de l’affranchir de toutes limites et du besoin même d’avoir un Maître, du besoin même d’avoir un initiateur.
    Un Maître est un instrument de liberté, un instrument d’affranchissement de l’homme. Lorsqu’il vous voit, ce n’est pas pour vous faire plier le genou, mais à la manière du frère il vous dit : Lève-toi et marche.
    Le Maître est un phare et non une carte du mode d’emploi de la vie.

    Il y a des êtres qui ne peuvent pas vivre si le Maître X n’a pas dit comment chacun devait faire avec sa femme, s’il avait droit de la toucher deux, trois fois par jour, une fois par an. Est-ce que vous croyez que les Maîtres s’occupent de cela ?

    Et ceux qui se demandent s’ils ne peuvent manger que du poulet, que du lapin, s’ils ont droit au bœuf, au porc, à toutes sortes de céréales, s’il est bon pour l’évolution spirituelle de ne manger que des fruits, du miel ?
    Est-ce que vous croyez que les Maîtres se préoccupent de votre estomac ?


    C’est votre travail. C’est l’exercice de votre liberté. À l’intérieur de votre couple vous voulez vous prouver votre amour trois fois par jour, mais quel Dieu pourrait vous en empêcher ? Prouvez-vous votre amour trois fois par jour. Il n’existe aucune loi dans l’univers, aucun Dieu n’a dit à l’homme tu ne connaîtras pas la femme et à la femme tu ne connaîtras pas l’homme, parce que je suis le seul que tu dois aimer.

    Alors comment faire le choix ?

    En écoutant votre âme. Si pour des besoins alchimiques vous sentez, par exemple, que votre vie de couple ne doit se manifester qu’à certains moments, ou de façon répétée, alors écoutez la voix de votre âme, et ainsi vous respecterez la loi des énergies et cela deviendra votre loi, mais ce ne sera pas la loi de tout le monde.

    Certains ont fait le vœu de chasteté et voudraient que le monde entier soit chaste. Si Dieu a dit que chaque espèce se reproduirait d’elle-même, ce n’est pas pour dire : « Attention au bout de trois enfants c’est terminé. Si tu continues il va y avoir des problèmes, fini l’évolution spirituelle, fini la montée de la kundalini, fini l’ouverture des chakras. Maintenant c’est le lit ou le Bon Dieu ».

    Lorsque tout se passe harmonieusement, d’après une loi d’échanges, et que vous écoutez aussi la loi de l’alchimie propre à vos besoins présents, besoins de votre chair, besoins de vos chakras, vous êtes dans l’harmonie. Mais il faut écouter les besoins que vous envoient votre âme, vos chakras, vos cellules et aussi le besoin de l’autre.

    Donner, que ce soit par l’intermédiaire d’une caresse, d’un regard, ou d’un cadeau, n’a jamais été une offense à Dieu, ni à l’alchimie, ni à l’évolution spirituelle. Par contre prendre, prendre du plaisir à l’autre parce qu’il est le moyen, là oui, il y a problème, et là oui, l’acte exercé est contre l’évolution spirituelle. Ce n’est pas dans le fait de l’acte exercé, c’est dans la façon d’exercer l’acte.


    L’homme de demain sera un homme libre d’être tout ce qu’il est en tant qu’esprit et en tant que corps. Essayez de comprendre cette liberté. Il n’y a que dans la mesure où vous aurez découvert les harmonies que vous serez capables de vivre la liberté, pas avant.

    N’oubliez pas les jumelles, tout est dans la façon de voir les choses. Réglez vos jumelles et regardez dans la même direction que l’autre et surtout, sachez s’il y a vraiment quelque chose à voir. Parce qu’il y en a qui se font des mirages à n’en plus compter. Alors un peu de lucidité n’est-ce pas ?

    Tant que la pureté du cœur guidera vos actions, tout ce qui vous est offert sur le plateau de la vie, vous pourrez le faire. Sitôt que votre cœur sera troublé, voilé, intrigant, à ce moment-là les nourritures vont devenir des poisons.

    C’est comme celui qui était tant ambitieux, dévoré par la richesse ; il avait demandé aux Dieux de pouvoir tout transformer en or, oubliant le fait très simple et naturel qu’il aurait besoin de boire et de manger et que la vie ne se perpétue pas à travers l’or, mais à travers le mouvement même de la vie, à travers la régénération. Ainsi tout ce qu’il buvait se transformait en or et ne pouvait satisfaire sa soif. Tout ce qu’il touchait se transformait en or et ne pouvait satisfaire sa faim. Il est devenu très riche et depuis, on n’a jamais connu tant d’or sur la terre. Mais il est mort.

    Ainsi l’homme est fait. Il veut que tout lui apporte du plaisir, de l’ivresse, de la griserie, de la satisfaction. C’est transformer la vie en or.
    Mais que se passe-t-il ?.
    Lorsqu’il ne peut plus produire, lorsqu’il ne peut plus presser quelqu’un pour en soutirer l’or, le voler à quelqu’un d’autre, il se dit : « je n’ai plus rien, je suis pauvre » et il commence à hurler de terreur, et se sent démuni. D’autant plus, que pendant tout le temps où il a puisé comme il a voulu dans la satisfaction, il ne s’est jamais senti rassasié.

    Il faut donc découvrir la nature des choses et ne pas en exploiter un sens irréel. Si vous allez vers votre compagne, ou votre compagnon, uniquement guidés par le plaisir, vous le transformez en or, et vous ne pourrez pas consommer. Mais, au contraire, si vous le prenez tel que la nature l’a fait, comme une énergie et comme une synthèse à faire entre vous deux, cela devient un alignement et vous vous régénérez. N’oubliez pas cela.

    Il faut toujours conclure et toujours s’arrêter. Ce n’est pas que j’ai le verbe éternel, mais il y a continuité dans les esprits, alors que cela n’existe pas dans la voix.
    Pour reprendre ce que je vous ai dit et vous laisser une note sur laquelle partir, j’aurais aimé susciter en vous l’espoir d’être, la force de vous nettoyer et de vous accomplir, de vous accepter tel que vous êtes. Les gens se créent souvent des problèmes parce qu’ils ne s’acceptent pas tels qu’ils sont, parce qu’ils voudraient être quelque chose de mieux, de plus, de célèbre, de beau, de ceci, de cela, ils veulent être tout ce qu’il est impossible d’être, alors que s’ils commençaient à être eux-mêmes, ils pourraient ensuite travailler pour devenir toutes ces choses.

    Exactement comme un peintre doit d’abord apprendre à manipuler les couleurs, le pinceau, et ensuite il devient un talent. Mais celui qui veut être un talent, en se morfondant de ne pas l’être et en se disant : je vais quand même essayer et ruser pour faire croire que je le suis, celui-là est toujours insatisfait. Donc, acceptez-vous, faites un nettoyage de vos désirs, comme celui que je viens de citer, rétablissez tout cela dans la lucidité, acceptez-vous dans l’équilibre, et dans cet équilibre essayez de trouver en vous le divin, la présence, et vous verrez que c’est très beau.

    La beauté n’est pas dans la forme, la beauté même n’est pas dans le son, la beauté est dans l’essence, et lorsqu’une forme est sous l’emprise de l’essence, quelle que soit sa forme, quel que soit son aspect, son volume, elle devient bien belle. Ainsi pour nous un animal que vous trouverez sans doute sinistre, comme un hippopotame à autant de beauté que le plus bel archange du ciel. Qu’il soit beau ou laid, n’a pas de sens, sa forme véhicule une énergie, et du moment qu’il vit son énergie, et qu’il est authentique avec elle, il est beau.

    La rose n’est-elle pas née sur un tas d’épines ? Ce qui la constitue n’est-ce pas une vulgaire ronce, mais arrivée à un point de conscience telle que lorsque les pétales s’ouvrent cela paraît la chose la plus magnifique de l’univers.


    Faites pareil. Il est certain que vous avez des énergies peut-être lourdes, ce sont les ronces. Mais tout l’esprit qui est en vous, toute la rose qui doit éclore, n’appartient qu’à vous. Alors faites la naître.

    Je vous salue.
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  • Question :
    Le Christ est-il une âme supérieure ayant pris possession du corps de Jésus, à un certain âge, ou était-il déjà cet être supérieur dès sa conception ?

     

    Il y a toujours des énigmes autour des grands êtres, autour de ce qui paraît insondable. Qui était Jésus et qui est le Christ ?

    Jésus était un initié de grande envergure que tu appelles Maître, mais chez nous, nous l’appelons le veilleur. Il était donc un veilleur de grande envergure pouvant augmenter à volonté la puissance de sa vibration, et ainsi s’adapter aux êtres qui pouvaient se servir de sa forme pour effectuer un service. Tout est dans la résonance vibratoire.
      Lorsque l’on dit que Jésus fut adombré par le Christ, il s’agit d’imaginer deux énergies pouvant se rencontrer, vibrant avec la même intensité permettant l’osmose. De ce fait, il est juste de penser que Jésus était vraiment le Christ, jusque dans son âme, comme il est juste de penser, que Jésus n’était pas le Christ, que le Christ est une entité différente. Les deux théories sont justes, parce que lorsqu’un individu arrive à faire osmose, à ce point, avec une entité cosmique, c’est qu’il y a eu la révélation de la nature qui vibre en lui, soit une forme d’état Christique.


    Il y a deux façons d’imaginer le Christ : par la religion, ou par certaines définitions d’occultisme, imaginer que c’est un initié très ancien, ayant acquis le maximum des initiations qu’offre la hiérarchie planétaire.

    Ce que nous, nous nommons comme étant le Christ, c’est la substance de toute chose.
    Tout dépend donc de quel degré christique on parle. Il ne sert à rien de faire des guerres de religion ou entre groupements ésotériques ou occultistes parce que tout le monde a raison sans avoir vraiment raison.

    C’est un peu comme deux amis qui regardent l’océan et observent avec des jumelles deux bateaux. Le premier dit : « Je vois un bateau blanc qui file vers l’ouest ». Son ami dit : « Mais non, mon bateau est rouge et il va vers l’est ». Et ainsi les deux amis finissent par se disputer parce que l’un voit une chose et l’autre en voit une autre, parce qu’ils n’ont pas les mêmes jumelles et ne regardent pas dans la même direction.

    Alors on arrête, on s’aligne, on regarde tous dans le même télescope, ainsi il y aura une unité, on visera ensemble la même vérité. Cessez de parler de formes, parlez de la vérité. Tant que les sectes, les groupes et les religions s’amuseront à discuter sur les formes, les manifestations de la vérité, ils seront en désaccord. Lorsqu’uniquement le cœur de l’univers sera pris en compte, ce sera vraiment l’universalité de la conception, avant cela il n’y en aura pas.

    Mais revenons à nos deux hommes regardant sur la surface des eaux. Lorsque vous me demandez qui est le christ, si vous avez des jumelles qui voient jusqu’à tel degré de la hiérarchie, ou de la manifestation, vous verrez un certain être, un certain personnage, une certaine fonction. Si vous regardez dans un autre coin de l’horizon spirituel, vous verrez une autre personne, une autre dimension, une autre fonction. Tout cela, est-ce la même entité ? Oui et non.

    Oui, parce que dans la substance, depuis le point initial de la manifestation du Christ jusqu’à sa dernière manifestation à travers un homme, tel que Jésus, il est le même.
    Non, parce que si vous cherchez le Christ dans la personne de Jésus, vous ne le trouverez pas.

    Tout dépend donc avec quel concept vous approchez les choses. Si vous regardez en Jésus la substance Christique vous la trouverez et à ce titre vous trouverez le Christ. Mais si vous voulez serrer la robe de Jésus en croyant serrer la robe du Christ, c’est faux, parce que vous vous placez dans la forme au lieu de vous placer dans l’esprit.

    C’est lorsque vous vous placez dans l’esprit que toute chose devient accessible. Dès qu’il y a la forme, la chose n’est plus accessible. Elle est le témoignage, oui, donc un exemple à suivre, mais ce n’est pas la chose, et c’est là tout le problème de la déification et de toutes sortes de conceptions.

    La déification, c’est donner une forme à ce qui n’en a pas, donner une forme à ce qui n’est qu’essence. Cela, s’est passé pour le Christ à cause de Jésus. Il y a longtemps que Jésus n’entend plus les prières des chrétiens, par contre, le Christ est toujours à l’écoute, son omniprésence le lui permet.

    Qui pense envoyer sa prière à la conscience christique ? Pas grand monde. Par contre, ils sont nombreux à aller dans les endroits de pèlerinage, à allumer des cierges aux pieds de la statue du Christ, ou à vouloir toucher le Saint Suaire. Erreur.

    Je voudrais faire entrer dans votre esprit la notion d’universalité, de l’omniprésence. Ou le Christ est partout, ou le Christ est nulle part. Ou il est en Jésus et aussi en Bouddha, ou il n’est nulle part. Vous ne pouvez pas donner de limite à ce qui n’en a pas. Courir après le Christ, après sa forme, c’est vous éloigner de l’endroit où il se trouve.

    Comment concevons-nous le Christ ?

    Pour nous, le Christ est la substance de toute chose à travers le système. Il est la substance même de la vie. Il y a, dans les enseignements, la formation d’une trinité, le Père, le Fils le Saint-Esprit.
    Le Père éjecte, propulse, extériorise la création.
    Le Fils s’y infiltre, l’anime, la conserve et la fait évoluer.
    Le Saint-Esprit, soit la force, l’intelligence, permet la concrétisation de cette évolution, la sanctification de l’évolution acquise.

    Le Christ est donc le moteur, la dynamique de l’évolution et la substance de la vie. Mais, sans la consécration du St. Esprit, soit du feu cosmique, cette évolution ne peut être fixée. C’est-à-dire que, s’il n’y avait pas cette concrétisation par l’intervention du feu cosmique, l’individu serait perpétuellement sur une roue qui tourne, sur une roue d’évolution, sans jamais retrouver une nature, puisqu’il n’y aurait jamais l’introspection véritable, l’intégration véritable.

    Cette trinité dont je viens de parler, il faut la voir placée à l’origine de toute chose. Puisque comme tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, et que tout s’imbrique, la Trinité qui est en haut se retrouve aussi en bas, par l’intervention du roi du monde, celui qui est nommé dans la bible, comme étant celui qui n’est pas né et qui se présente sous l’aspect et la forme d’un éternel enfant. Celui dont il est dit, qu’il a l’éternelle jeunesse, puisque tel est son rôle, d’avoir la charge de l’évolution de la terre, a aussi la charge de représenter La Trinité sur le plan physique de la terre.

    Pour qu’il y ait la vie, pour qu’il y ait le mouvement à l’intérieur de chaque chose, la présence est nécessaire. Vous pouvez aussi l’appeler conscience divine, substance divine, appelez cela comme vous voulez, du moment que vous arrivez à vous créer le déclic de cette omniprésence de La Trinité, de la divinité en toute chose.

    Dès demain, lorsque vous verrez un tas de cailloux, demandez-vous quelle danse entretient tous ces atomes ?
    Par quelle force, soumis par quel ordre, il continue à constituer au travers des siècles ce morceau de rocher insignifiant que personne ne regarde. Quelle est la magie de la vie qui lui permet d’exister, de se perpétuer, d’être ce qu’il est ?

    Et en perçant le secret de la nature, d’un rocher, d’une vague, vous comprendrez votre propre énigme : tout dépend avec quelles jumelles vous regardez la nature, avec quelles lunettes vous regardez le monde.

    Alors vous allez me dire : quelles lunettes me proposes-tu, et quel regard dois-je avoir sur les choses ? Car il s’agit bien du regard à avoir sur les choses.

    Ne cherchez aucun regard, aucune lunette. Ce n’est pas moi qui vais vous en donner une paire. Posez-vous, devant la chose et essayez de la pénétrer, de contacter la vibration de sa vie, essayez de sentir sa résonance. Lorsque vous aurez senti sa résonance, vous comprendrez le lien indestructible qui existe entre tous les plans de la création et de la nature. Vous comprendrez quel mal se fait l’homme à lui-même, quand il décide de mettre à bas toute une forêt pour construire des maisons, ou pour faire du papier qui va servir uniquement à des choses profanes.

    Il ne vous est pas interdit d’utiliser les éléments de la nature, mais dans la mesure où il y a poursuite de leur manifestation, de leur évolution. Vous avez le droit d’abattre un arbre pour vous faire une maison, si vous respectez cette maison, si c’est le foyer où vous allez évoluer, où vous allez accueillir avec amour votre voisin, où vous allez amener vos amis pour qu’ils écoutent la parole, ou qu’ils découvrent leur divinité.

    Mais, couper les arbres pour faire du profit en vendant la maison. Non. En allant dans les forêts, si vous étiez suffisamment sensibles, vous entendriez leurs chants et leurs cris, un peu comme ces petits agneaux qui sentent qu’on va les sacrifier.

    Si vous allez vers l’arbre, la roche, l’animal, ou quoique ce soit de vivant, et que dans une relation d’âme à âme vous leur disiez : « J’ai besoin de ta matière, j’ai besoin de ton sacrifice, et dans le grand échange de la vie, reçois mon amour », ainsi, il n’y aurait aucune offense à la loi de la vie, et de l’échange de la vie. Car la vie est créée pour s’échanger. Il y a donc une certaine loi du sacrifice, sans que ce soit le sacrifice comme vous, vous l’imaginez. Simplement le don de la vie, animée de cette même impulsion lorsque Dieu a lancé la vie dans l’univers en disant : « Va, je te donne à la liberté ».

    Si vous faites les choses dans ce même état d’esprit, vous entrez dans le mouvement de cette grande énergie, l’échange de la vie, et vous pouvez abattre tous les arbres du monde il n’y aura pas d’offense. Mais il faut, pour cela, considérer l’arbre comme une entité réelle, vibrante, vivante, ce que ne font pas les hommes.

    Lorsque vous voulez tuer un animal pour vous en servir de nourriture, si vous courez après le canard en lui disant : « Attends que je t’attrape et que je te rôtisse », forcément le canard va trouver que c’est un assassinat, il va le vivre comme tel, et toutes les énergies qui l’animent vont aussi l’interpréter de cette manière, il y a rupture de l’harmonie, et il y a vraiment crime.
    Tandis que si vous vous approchez du canard en lui disant : « Substance qui t’anime, reprends ton vol vers le cosmos, j’ai besoin de ta forme pour vivre », ainsi il n’y a pas crime.

    Il faut d’abord parler à la substance pour qu’elle se dégage de la forme et qu’elle vous fasse don de la sienne. Ainsi tout devient un fabuleux échange d’amour et l’homme ne pèche contre rien, car l’amour a pour principe de se donner envers et contre tout sacrifice. Ainsi, l’animal va se retirer sans que vous ayez besoin de sortir la pointe du couteau.

    Il faudrait que l’homme vive de cette manière et non pas émotionnellement, je ne dois pas tuer, mais qu’il sache de quelle manière il peut prendre le don de la vie, de la forme et de la manifestation. Et ainsi il saura lui-même comment souffrir et ce qu’il est venu faire sur la terre, quel poste il a à remplir et de quelle manière il doit se sacrifier.

    Si l’égoïsme existe dans la race humaine, c’est parce que les hommes ne connaissent pas la réalité de la vie, cette grande fontaine d’où jaillissent mille eaux, sans jamais s’arrêter. Lorsqu’une goutte a touché le sol, elle redescend dans la caverne et remonte comme un geyser. Mais l’homme n’accepte pas que cette fontaine soit libre pour tout le monde « C’est ma fontaine, j’y mets un robinet, moi j’ai besoin de cent litres par jour, au diable ceux qui ont soif ». C’est ainsi que tout se passe chez les hommes.

    Alors faites sauter tous vos robinets. Lancez-vous dans ce grand élan d’échange qu’est la vie, et vous saurez davantage vivre les valeurs de la société, les valeurs d’échange tout à fait quotidiennes. Vous saurez où vous devez vous investir, comment, jusqu’à quel point, où donner, à qui demander, à qui reprendre. Et ainsi, la vie devient un grand jeu et non pas une série d’épreuves sinistres.

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  • La réincarnation

    Qu’est-ce que le bonheur ?

    Quelle est la relation entre la médiumnité et la capacité à soigner ?

    Le Christ est-il une Âme supérieure ?

    La race humaine et les catastrophes naturelles annoncées.

    Quelle est votre place dans tout cela ?

    Qu’est-ce que la lucidité ?

     

    Question :

    Pouvez-vous reprendre le thème de la réincarnation ? Que la vie continue sur un autre plan après la mort nous paraît déjà évident, mais comment entendre la réincarnation ? Qui, quoi se réincarne, quelle partie de nous, quelle conscience. Comment mieux comprendre cet aspect de la vie et de l’évolution spirituelle ?

     S’il est vrai que l’individu est constitué d’une multitude de plans, de sous plans ou d’états de conscience, il n’est pas vrai que tous ces plans se réincarnent à chaque incarnation. Il faut voir l’incarnation un peu comme une graine qui, au fur et à mesure des jours, arrive à donner une fleur. À la mort, ce n’est pas cette fleur et ce ne sont pas les pétales qui sont emportés dans une autre dimension invisible et qui peuvent être restitués ensuite sur un plan visible.


    Ce qui va être extrait de cette fleur c’est une substance, soit son parfum. Vous savez tous, que le parfum n’est qu’une vibration et rien d’autre qu’une vibration, une longueur d’onde comme tout ce qui existe sur un plan physique. Donc, ce qui est extrait des expériences de la vie, c’est une substance, que les religieux appellent âme, que l’occultiste appelle, le soi supérieur ou l’égo.

    Au fur et à mesure des expériences dans la vie physique se crée donc cette substance, qui est aussi un pont, ou en d’autres termes, l’Anthakarana. L’Anthakarana n’est rien donc que l’âme, qui de plus en plus s’illumine et s’aligne avec les valeurs spirituelles de la monade, que l’on appelle ainsi l’étincelle même de la vie, l’esprit divin.

    Lorsque l’on veut parler de réincarnation, il faut dissocier trois instruments :
    l’étincelle divine que l’on appelle monade,
    le plan physique, soit la personnalité,
    et entre les deux, ce chaînon qui permet de tirer la substance des expériences pour rejoindre l’étincelle, c’est l’âme ou l’égo supérieur.

    Donc, ce qui va se réincarner, c’est une mémoire. Ce n’est pas vous, vous appelant Pierre, Paul, Jacques, avec vos traumatismes, vos complexes, vos arriérés, votre acquis intellectuel. Ce n’est absolument pas ça, mais en même temps, c’est quelque chose qui ressemble à cela, parce que c’est la substance de toutes ces expériences, de tous vos échecs et de vos réussites, de la façon dont vous aurez réussi à détourner un complexe, et d’en faire une qualité, à vous défendre d’un traumatisme et d’en faire ce qui vous permet de vous surpasser, de vous sublimer.

    C’est ainsi que le plan physique, par quintessence, arrive à faire rejoindre le plan divin. S’il n’y avait pas création de cette substance, la réincarnation n’aurait aucun sens et l’évolution cosmique ne pourrait pas avoir lieu. Or, il se trouve qu’en vérité tout est substance et que cette substance doit apprendre à retrouver son monde originel, sa vibration première. Mais pour retrouver sa vibration première, il lui faut dégrossir ses notes de base, comme un musicien essaie d’accorder son instrument de musique. Au fur et à mesure que l’homme arrive à accorder chaque note, il s’aligne ainsi avec la gamme des notes cosmiques. C’est ce qu’il doit découvrir.

    La réincarnation n’est pas une loi de l’évolution. Dieu ne s’est pas dit : « Je vais créer un système d’évolution pour que l’âme se retrouve et pour que chaque individu ait le plaisir d’avoir plusieurs corps ». Toute chose a un sens suprême, il ne faut donc pas y voir le fruit d’un hasard, pas plus que l’invention d’un cosmos, d’une pensée universelle, ou d’un Dieu farceur. Tout existe à cause d’un balancement d’équilibre entre les différents plans. C’est pourquoi le maître mot dans l’univers, c’est l’harmonie. La réincarnation a pour but de développer les harmonies.

    Lorsqu’un homme ou une entité humaine vit ses premières expériences et commence à marcher un peu sur le chemin de la connaissance, il retrouve les harmonies. Non pas qu’il soit né dysharmonieux, mais il est né dans le cahot. N’est-il pas écrit dans la bible, que la lumière luit dans les ténèbres ? Il faut réfléchir à cette phrase pour comprendre l’évolution de l’homme et la réincarnation, la réincarnation non pas seulement de l’être humain, mais aussi de toute chose, car toute chose se perpétue à travers une forme.

    Pourquoi l’esprit, donc l’essence, la vibration, doit-il se perpétuer par cycle à travers la forme ?

    Pour remonter au fur et à mesure l’échelle vibratoire et développer de plus en plus de maîtrise. Un individu évolue, avant tout, pour redécouvrir les harmonies qui sont en lui, l’être parfait qu’il est, et qu’il a toujours été.

    Toute évolution n’a-t-elle pas pour but Dieu ?

    L’idée n’est pas mauvaise, mais elle n’est pas réelle selon la vérité absolue du cosmos et des lois. Si vous cherchez Dieu en vous ou à travers un mantra, une louange, vous ne le trouverez pas. Dieu n’est pas à trouver. Dieu n’est pas une énigme que l’on cherche à découvrir. Il n’est pas un lointain bien être que l’homme doit s’efforcer de retrouver. Il est une présence et c’est là toute la différence.

    Là, je voudrais préciser un point assez clair dans la démarche du disciple, parce que le disciple a toujours l’impression qu’il doit aller vers quelque chose, vers son âme, vers son étincelle divine, vers Dieu, vers son Maître, vers Koutoumi. C’est faux. De la même manière, dans votre plan physique, bien en chair, la conscience bien objective, vous savez très bien que vous vivez en même temps sur un plan astral, sur un plan éthérique, sur un plan mental. Tous ces plans vivent en même temps non seulement la même expérience, mais se propulsent ensemble pour tirer la même substance de l’expérience qui est en train de se faire.

    Ce que je voudrais faire comprendre aux disciples, c’est que celui qui a réellement envie de marcher d’un pas droit, avec une conception qui soit claire et valable, ne va pas vers Dieu, ne cherche pas à l’atteindre, ne s’efforce pas dans la purification pour aller vers lui, pour le rejoindre. C’est dans cette suspension qu’il va trouver la présence.

    Je voudrais que ce concept rentre bien dans votre esprit, la présence. Si vous concevez réellement ce qu’est la présence en vous, vous n’avez plus besoin de devenir particulier, vous n’avez plus besoin de faire des efforts, des abstinences, de vous démarquer spirituellement, de prouver que vous êtes quelque chose, que vous êtes arrivés à la maîtrise, que vous avez jugulé tel problème, tel défaut. Le chemin du disciple n’est pas celui des jeux olympiques de la spiritualité. La seule performance que l’on vous demande, c’est d’être authentique et c’est cette essence-là qui est acquise par les réincarnations.

    Il peut y avoir des êtres illuminés, de haute envergure spirituelle, mais qui, sur un plan physique, ne connaîtront pas plus que le petit bout de vie des insectes de leur jardin. Il faut donc dissocier l’illumination, c’est-à-dire l’alignement avec l’âme, et ce qu’apportent les initiations sur un plan mental. C’est différent, et souvent, sur son chemin le disciple mélange un peu les deux.

    S’il est vrai qu’il faut pouvoir faire communier les deux parties un jour, il n’est pas vrai que l’on doive passer d’abord par les initiations sur un plan mental, pour pouvoir devenir illuminé. On parle beaucoup de l’ère du verseau, de l’homme parfait, de l’âge d’or, cela veut-il dire que les hommes de demain, les enfants de demain seront tous des initiés de grande envergure ? Non ! Ce n’est pas en quelques décennies, que l’on va pouvoir initier en masse l’humanité. Il restera toujours des individus, des ethnies qui auront leurs différences.

    L’illumination est quelque chose qui est à la portée de tous, parce qu’il ne s’agit pas de se démarquer spirituellement, mais de trouver la présence. Lorsque vous vous intériorisez suffisamment pour trouver cette présence, vous pouvez commencer le travail afin d’accomplir l’initiation, avant cela, vous ne pouvez pas. C’est la raison pour laquelle beaucoup de disciples perdent un temps fou et leur espoir, cherchant l’initiation avant de travailler leur illumination.

    Ainsi, on voit dans les temples, dans les sociétés ésotériques, des gens qui se préoccupent beaucoup de ce qui est technique, connaissance, ascétisme, et qui ne réussissent pas à transmettre leur amour, à recevoir l’amour de l’autre, à écouter et être ravis par le chant d’un oiseau, ou se laisser transporter par une musique, parce qu’ils n’ont pas éveillé la vie.

    Avant d’être une flèche qui monte vers le ciel, il faut avoir enflammé tout l’être. Sinon, il n’y a pas de dynamisme, pas de propulsion, pas d’énergie. Et c’est ainsi qu’il y a des disciples qui se plaignent, parce que depuis tant d’années ils font tout ce qu’il faut, ils méditent de telle heure à telle heure, ils font du bien dès qu’ils peuvent, ils essaient de contenir leur gourmandise, de trop penser aux femmes ou aux garçons. Le disciple fait le compte de tout ce qu’il se contraint à faire, mais lorsqu’on lui demande :

    Es-tu une âme qui sait vivre ?
    Es-tu une âme qui sait raisonner ?
    Es-tu une présence qui s’accorde à l’unisson avec tous les autres sons de l’univers ?
    Sais-tu regarder une étoile et comprendre sa vibration ?
    Sais-tu regarder la lune et te laisser infiltrer par son onde ?
    Sais-tu regarder une fleur et voir, dans la fleur, la vibration du divin ?

    Le disciple conclut que la vie n’est pas si drôle et se dit : « Je crois en Dieu, dans la fraternité, dans les principes de l’amour, de la lumière et il ne m’arrive rien. Je lis des quantités de livres sur ce qui provoque la lumière, ce qu’est la lumière et je ne suis toujours pas heureux. »

    Qu’est ce que le bonheur ?

    Si le bonheur est la quête première dans cette vie, c’est bien parce que c’est la préoccupation principale de l’âme elle-même, mais si l’âme entend trouver le bonheur, lorsqu’elle envoie cette impulsion à la personnalité, la personnalité ne comprend pas le mot de la même façon.

    Qu’est-ce que le bonheur pour la personnalité ?

    Pour la personnalité, le bonheur est une forme d’état d’être, de bien-être, être bien dans sa peau, avoir la jouissance des fruits de la terre.


    Pour l’âme, le bonheur est l’alignement, pouvoir faire canal avec toutes les énergies venant de l’étincelle primordiale, de l’univers, de l’égrégore auquel elle est attachée, de son rayon cosmique et du Maître qui veille sur ce rayon. Parce qu’elle a besoin de naissance, il faut donc qu’elle soit alignée, comme l’enfant dans le ventre de la mère, pour qu’à la première impulsion elle puisse jaillir.

    Ce qui manque aux hommes, c’est cette puissance pour s’aligner. Les hommes ont tellement oublié leur nature divine, que retrouver l’alignement est pour eux toute une ascèse, tout un programme spirituel, alors que c’est une chose si simple, si élémentaire. Pour eux, pour vous, pour nous qui avons été, c’est un énorme travail, et pourtant il ne s’agit que de s’aligner.

    Quel rôle a l’incarnation dans cet alignement ?

    La réincarnation permet à la conscience, au plan mental supérieur, de trouver la vérité. L’homme est dans la diversité, la multiplicité, dans la périphérie, dans les opposés, entre le chaud et le froid, le blanc et le noir, la vie et la mort, le bien et le mal etc. À force d’expérimenter les extrémités, l’homme va finir par trouver le centre. La réincarnation, c’est une liberté de mouvement pour que l’âme puisse trouver son centre.

    Donc, par la réincarnation, les expériences vont donner à l’âme la possibilité de trouver les réalités divines, ou universelles, bien que pour nous le mot divin ait une autre résonance que pour vous. Pour nous il n’y a pas, un Dieu et puis l’homme qui essaie d’évoluer et de lui ressembler. Ce concept-là n’existe pas pour nous.

    Pour nous selon notre logique, tout est Dieu ou rien n’est Dieu. Ce qui fait que Dieu existe autant à travers un roc, un arbre, une fleur, qu’un volcan en éruption. Il existe et se révèle tout autant à travers cette forme-là que dans son ciel. Autrement dit, il n’y a pas de divinisation de Dieu, il y a tout simplement reconnaissance du sacré en toute chose.

    Et c’est complètement différent, parce que cela ne nourrit plus la religion, mais cela fait naître l’amour, la tolérance, la clarté du vrai, et les harmonies. Si au lieu de prier un Dieu dans le fond des cieux, vous saviez que tout est sacré, la religion n’existerait pas. Soyez un peu moins croyants mais davantage connaissants, et purs. Soyez un peu plus ignorants à propos des choses de Dieu, mais beaucoup plus ouverts à la vibration de la vie, la vie de la manifestation, pas la vie quotidienne. Interrogez-vous sur ce mot-là, le mot vie, et par là même vous aurez le sens réel de la réincarnation.

    S’il y a une idée que je veux combattre à propos de la réincarnation, c’est celle que l’individu porte la réincarnation comme un joug, qu’il existe un ange là-haut et qu’à telle heure cosmique, qui correspond à telle heure terrestre, il envoie d’un grand coup de pied l’âme en incarnation chez papa Y et maman Z. Aller c’est le moment. Ce n’est pas du tout le système.

    Les harmonies sont beaucoup plus belles, et l’ordre est par là même maintenu, à cause de la beauté des harmonies, et non pas à cause de l’application rigide d’une loi ou d’un cycle. Un cycle n’est pas une loi, une nécessité n’est pas une loi, c’est encore et toujours un déploiement de la vie, qui pousse à aller toujours plus loin, pour naître.

    Vous vous demandez ce qu’est la réincarnation ? Ne cherchez plus.
    Pourquoi vous demander ce qu’est la réincarnation, si vous avez déjà vécu, si vous vivrez encore une fois et à quelle heure de la terre. Tout cela, en fait, n’existe pas vraiment. Vous n’allez pas d’une vie à une autre, vous allez d’une forme à une autre et votre vie se poursuit. C’est différent.

    Les gens lorsqu’ils pensent à la réincarnation, se disent : « je vais me perpétuer. Là, je commence à bâtir un mur. Si la mort vient me frapper à midi, je me réincarnerai cinquante ans plus tard et je viendrai le terminer ». Non, ce que vous n’avez pas terminé un certain jour, plus jamais vous n’aurez l’occasion de le faire. Parce que ce n’est pas important, étant donné qu’il n’y a que la substance, juste le parfum qui est pris.

    Alors ceux qui se disent : je vais mettre en marche telle et telle affaire, je vais commencer à construire ceci, cela, ou je vais commencer à me construire telle et telle sagesse, telle et telle connaissance, je vais apprendre les langues, ou telles autres sciences, ainsi, dans ma prochaine vie, je n’aurai plus à réapprendre, je n’aurai plus qu’à les réveiller. C’est juste, mais c’est faux.

    C’est juste, parce que tout est substance et que tout devient une essence lorsque l’esprit est dégagé de la forme, et que tout rentre dans la mémoire. C’est faux, parce que l’individu, en fait, n’en a absolument rien à faire sur un plan initiatique, cela ne lui sert que sur le plan physique de manifestation. Et comme votre but ce n’est pas de devenir performant dans la manifestation, mais dans le royaume de l’âme, alors centrez-vous davantage sur tout ce qui peut vous illuminer. Il faut voir la réincarnation comme un cheminement et uniquement comme cela. L’esprit ne change pas, il a toujours été depuis le premier jour, dans la forme, mais il en tire des substances différentes.

    Donc, vous, tel que vous vous sentez aujourd’hui, tel que vous êtes aujourd’hui, vous ne vous réincarnerez jamais, parce que vous n’êtes pas ce que vous vous sentez être aujourd’hui. Par contre, tout ce que vous pourrez acquérir comme alignement, richesse spirituelle, découverte de l’harmonie, alors cela, oui, c’est vous et cela, oui, se réincarnera. C’est une continuité et dans cette continuité il y a à un moment donné à droite, à gauche, une expérience qui permet de tirer cette substance.

    Donc, quand vous vous interrogez sur la réincarnation, interrogez-vous sur votre véritable nature, et vous vous apercevrez que, dans ce cas-là, on ne peut pas parler réellement de réincarnation, mais plutôt de manifestation. Le terme est utilisé ainsi aujourd’hui, réincarnation. Il n’est pas tout à fait faux, car il permet de répandre plus de vérité, que d’idées fausses. D’autant plus que l’individu lorsqu’il arrive à un certain développement spirituel comprend exactement ce que veut dire ce mot.

    Puisque nous pouvons en parler avec nuance, rappelez-vous, il n’y a pas réellement de réincarnation, il y a un esprit qui se manifeste et ce que vous, vous appelez réincarnation n’a pas de réalité à côté de sa vie véritable. C’est pourquoi, dans certaines parties du monde, certains groupements saturés de sagesse, inondés de la véritable connaissance en arrivent même à rogner l’existence de la réincarnation. Ce n’est pas qu’ils renient cette loi comme d’autres renient Dieu ou d’autres vérités, c’est tout simplement qu’ils connaissent la nuance, et qu’ils combattent, en fait, une idée fausse.

    Le véritable initié préférera contredire la loi, si la loi telle qu’elle est énoncée, dans un esprit faux, met en route des idées fausses. La loi, à ce moment-là, n’est pas une vérité, même si en elle-même elle est véritable.

    Question :

     
    Qu’est-ce qu’être médium, qu’elle est l’importance ou la relation entre la médiumnité et la capacité à soigner ?

    Il faut parler tout simplement de psychisme, c’est plus clair. Tout le monde comprend ce qu’est le psychisme et ce qu’être psychique veut dire. On peut être psychique en ressentant la mémoire d’un lieu, en pouvant diagnostiquer une maladie, recevoir la pensée d’une personne ou capter son passé, ses autres réincarnations, on peut être psychique aussi, en étant comme vous venez de le citer médium.


    Tout cela fait partie de la nature de l’âme et aussi de la nature de la personnalité. Car tout ce qui est l’âme, la personnalité l’est aussi, mais à un degré vibratoire différent et amoindri, puisque la personnalité fait partie de la forme. Tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut.

    Il ne peut donc pas exister une forme de pouvoir si ce pouvoir ne fait pas partie de la nature de l’âme, et par écho, de la personnalité. Seulement, selon le degré d’exploitation, ce pouvoir va être vécu sur le plan de l’âme ou sur le plan de la personnalité. C’est ce qui fait la différence de niveau.

    Pour en venir à la question concernant les guérisseurs, c’est une forme de psychisme où l’individu arrive, par contact télépathique, à capter les vibrations de l’aura de l’autre ou du malade. C’est un peu comme s’il arrivait à décoder et faire synthèse. Je parle naturellement là de véritable guérisseur. Ainsi, ils arrivent à voir où est le problème, soit par le phénomène télépathique propre, c’est-à-dire qu’ils en ont une connaissance spontanée et intime qui se réveille en leur esprit, soit en voyant dans l’éthérique, soit en recevant par l’intermédiaire d’un guide.

    À ce moment-là le psychisme entre en jeu un peu comme un décodeur. La phase de guérison est autre chose. Quand le guérisseur agit, il doit faire une connexion précise avec son âme. Sinon, il ne peut pas avoir la réserve suffisante d’énergie, ni le type d’énergie qu’il faut pour actionner la guérison. C’est donc un être qui sait se départager pour s’unir avec cette partie énergétique de son âme suffisamment développée, pour qu’elle puisse déverser un surplus d’énergie. C’est ce déversement d’énergie qui permet l’acte de guérison.

    C’est pourquoi, tous les guérisseurs doivent être développés sur le plan du chakra du cœur, sinon, il n’y a pas de guérison possible. Il peut exister d’autres moyens d’interventions comme le magnétisme, mais lorsqu’il s’agit vraiment d’une énergie de guérison, il faut que le chakra du cœur soit pleinement développé. C’est celui qui permet la connexion avec les énergies de l’âme.

    L’âme a plusieurs sièges :
    un siège pour son énergie,
    un siège pour sa conscience
    et un siège pour son rayonnement.

    Le siège de son énergie, c’est le centre cardiaque. C’est pour cela que l’individu, lorsqu’il se développe à ce niveau-là, court le plus grand danger dans son corps, parce que c’est là qu’il est en train d’emmagasiner le plus d’énergie, pour permettre l’éveil des différentes vibrations de l’âme.

    Les guérisseurs de demain devront tous avoir le chakra du cœur ouvert et faire, avant tout, un alignement avec leur âme, alignement personnalité âme. Mais dans ce cas-là, la personnalité est plutôt considérée comme un amas d’énergie physique, comme une écluse, qui, dans un dosage correct d’ouverture, laisse passer, selon le malade à soigner, l’énergie qu’il faut.

    Le guérisseur de demain sera quelqu’un qui comprendra ce que sont les énergies de l’âme, saura les ressentir, les doser, et les appliquer. Ce que peu de guérisseurs savent faire aujourd’hui, non pas qu’ils soient incompétents, pas assez évolués ou qu’ils ne connaissent pas cela, c’est tout simplement parce que le système de la race n’est pas encore mis en route.

    C’est pourquoi chaque fois qu’il faut faire un changement dans le monde, il faut aussi changer la race. Non pas en créant une nouvelle forme distincte, mais en créant un type mental, un type vibratoire nouveau. Aujourd’hui un guérisseur qui serait digne de travailler, tel que je viens de le dire ne pourrait pas travailler à 100 % de ses possibilités à cause de la race.

    Est-ce une blessure ? Non, car toute chose a un sens. Il est beaucoup plus opportun qu’il aide les gens à passer dans l’autre monde, qu’il aide les esprits à être formés pour vivre l’autre monde, plutôt que de se délecter dans le confort de l’autre monde lorsqu’il sera instauré.

    Il y a toujours plus d’avantages à être pionnier qu’à être installé dans une époque pacifique et bénéfique. Donc, pour ceux qui sont en exercice, ne vous sentez pas lésés par rapport au travail que vous auriez pu faire, si vous étiez nés plus tard. Il vaut mieux que vous soyez nés maintenant, afin de pouvoir créer cette racine, cette nouvelle race, vous avez plus de responsabilité.

    Les gens qui sont en incarnation à l’heure actuelle sont des gens beaucoup plus forts que ceux qui naîtront dans le nouveau monde, parce qu’il faut qu’ils aient la puissance de l’affirmation, pour constituer une nouvelle vibration, un nouvel ordre. Ce sont en général des gens qui ont pu avoir des initiations, qu’ils ne soupçonnent pas d’ailleurs, et dont ils ne sentent pas la réalité en eux-mêmes. Qu’ils s’interrogent sur cette puissance qui leur vient d’affirmer le nouveau monde, et ils connaîtront leur degré initiatique.

     
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  • Nos Anges Gardiens

    La médecine de l’âme

     

    Question :

    Que deviennent nos anges gardiens, nos guides, après notre mort ? Restent-ils à jamais en relation avec notre âme où vont-ils s’occuper d’autres êtres humains ?


    Tout dépend de votre degré d’évolution, de ce que vous êtes. Si vous travaillez déjà sur un plan subtil, sitôt passé de l’autre côté, que ce soit en relation avec le plan physique ou non, le guide reste un collaborateur. Si vous êtes encore un enfant, sitôt que vous entrez dans ce demi-sommeil qui est appelé la mort, pendant que vous vous reposez, le guide va à d’autres occupations auprès d’autres gens, parce qu’en fait, il n’y a pas que vous à guider à ce niveau-là d’évolution. Il va donc s’occuper d’autres personnes à passer de l’autre côté, ou d’autres à naître, ou en train d’agir et de vivre.



    Au niveau où la mort n’est encore qu’un rêve, qu’un demi-sommeil, le guide dont vous bénéficiez n’est pas purement et exclusivement personnel, et si vous faites véritablement partie de la masse dure et ferme, vous n’avez pas de guide, vous êtes sous l’influence de l’alchimie des lois et des vibrations, ce qui ne représente pas un guide moins fort, moins puissant.

    L’individu est davantage plongé dans la torpeur et il se sent véritablement seul. Lorsque vous commencez à bénéficier de la présence d’un guide, même si vous ne le voyez pas, cela vous rassure, même quand vous passez de l’autre côté, sa présence est ressentie, il vous semble entrer dans un terrain connu.
    Ne vous inquiétez pas pour les guides, ils ont énormément de travail.


    Quel est le rôle de Marie, mère de Jésus, à l’époque actuelle ?

    Il y a 2 000 ans, cette femme ayant enfanté cet enfant, si spécial, a pleinement connu son rôle sur un plan vibratoire et sur un plan spirituel. Elle est un être occasionnel comme tous les autres êtres, c’est-à-dire qu’elle est en évolution.

    Qu’est-elle aujourd’hui ? Est-elle ce Maître parfait dont parle l’église, intermédiaire entre Dieu et les hommes ?


    Si vous connaissiez suffisamment l’ésotérisme vous sauriez qu’il n’en est rien, sans que par là, je veuille ternir l’image de Marie. Marie, ou ce qui a été Marie, puisque c’est son corps physique qui a été nommé ainsi, continue de travailler, continue d’évoluer. Ce qui ne veut pas dire qu’elle fait partie du commun des mortels. Absolument pas. Elle fait partie des temples.

    Alors, quel a été son rôle et pourquoi lui donne-t-on ce rôle ?
    Pourquoi est-ce que l’église insiste sur ce rôle ?


    C’est parce que tout individu est dépositaire d’un principe. L’esprit est androgyne, mais en se projetant sur une planète donc dans un monde physique, il doit choisir un corps. L’homme est solaire, positif, la femme est terrestre, négative. Ceci, je l’ai déjà expliqué, mais je vais le rappeler en quelques mots.

    Pourquoi cette séparation ?

    Sitôt que quelque chose de dense est créé, pour que cette densité puisse être, il faut jouer avec les complémentarités. En fait, de la complémentarité naît une unité, il n’y a pas dualité. C’est l’étroitesse de l’homme qui voit la dualité. On ne peut pas créer quelque chose de physique sans jouer sur la complémentarité, le positif et le négatif, le noir et le blanc.
    Donc, il y a l’homme qui est dépositaire d’une énergie positive et la femme d’une énergie négative.

    La femme est matrice, l’homme est phallus. La femme reçoit, l’homme donne. Et de manière grossière, la femme obéit et l’homme commande.

    Donc, quand un individu choisit un corps, en même temps il choisit un principe.
    Si, de manière très profane, le principe même de la femme est vécu comme celle qui obéit, sur un plan plus cosmique, c’est avant tout une énergie qui est porteuse de vie, elle est fécondité.
    Pour être fécondité, la femme doit être en même temps le réceptacle de l’énergie positive de l’homme, du principe masculin. Mais le fait qu’elle soit réceptacle ne l’oblige pas à se soumettre et être esclave. Cela appartient à son monde d’évolution et pas à la loi cosmique.

    Donc, chaque femme, dans une évolution suffisamment grande, est dépositaire du principe féminin cosmique, la femme universelle en quelque sorte, et l’aspect féminin de l’énergie divine, c’est Marie, mais Marie cosmique, et non pas la mère de Jésus. Si les époux existent sur la terre, c’est parce qu’ils existent au ciel.

    Dans les religions Indoues, on trouve Shiva et Shacti, et dans beaucoup d’autres religions on trouve cette expression de couple homme femme, mâle femelle. C’est parce que le couple existe en haut, qu’il existe en bas, et pour les raisons que j’ai expliquées.

    Que représente Marie ?
    Marie représente, dans un sens symbolique, ce principe cosmique, et l’église veut exprimer ce symbole. Comme il est toujours bon d’avoir recours à une image, remarquez comme toutes les religions sont idolâtres. Prenez n’importe quelle religion, vous y verrez des images. L’homme est encore enfant.
     

     


    Quand une religion veut exprimer un principe, cela va passer automatiquement par une image, et l’homme croit qu’il est sorti du siècle des images. Il se dit : « La vierge Marie n’est pas une image. Elle a bien existé, c’est la mère de Jésus. » Mais non.
    Étant donné que depuis des siècles, des gens prient Marie, invoquent Marie, bâtissent pour Marie, un égrégore marial très puissant a été créé. Donc sur un plan alchimique vous pouvez utiliser cet égrégore, cela rend Marie vivante et quelqu’un de suffisamment clairvoyant pourrait voir cet égrégore prendre la forme de Marie.

    En fait, ce sera l’égrégore marial, matérialisé d’après un programme entretenu en commun, qui va être projeté et qui va être vu. Ce qui ne veut pas dire que c’est une illusion.
    Ce sera une réalité, mais ce ne sera pas, Marie, d’il y a 2 000 ans, parce que depuis elle a changé, et qui sait même si elle s’appelle encore Marie. Elle est toutes les femmes du monde et tous les petits hommes du monde. Vous êtes toutes des Marie et tous des Joseph.

    Alors, quand vous vous rencontrez, imaginez que vous ferez peut-être un petit Jésus, qui sait, ça pourrait peut-être marcher ?
    Médecine de l'âme
     
     

    Question :
    Face au développement de la médecine du corps que nous connaissons aujourd’hui, qui tend vers l’acharnement thérapeutique, que devons nous faire, que pouvons-nous faire pour encourager le développement de la médecine de l’âme ?


    Vois-tu comme toute chose, comme toutes les connaissances, la médecine suit son cours d’évolution. S’il semble qu’il y ait du retard quelque part, parce que l’homme n’admet pas la présence du corps éthérique, la présence de l’âme, les problèmes vibratoires, la faute n’en est pas véritablement à ces hommes. La faute n’existe pas. C’est tout simplement le cycle qui essaye d’avancer vers son but.


    Il y a des hommes qui admettent et des hommes qui n'admettent pas. Il n’y a ni fautif, ni élu. Il y a des hommes àn’admettent pas un certain plan d’évolution et d’autres à un autre plan. Il y a des hommes qui pratiquent une médecine tout à fait nouvelle et d’autres qui pratiquent celle que tu nommes médecine du corps.

    Alors où est la généralité de la médecine ?

    Nulle part, parce que la généralité n’existe pas vis à vis même de l’humanité. Il y a des médecines, qui forment la médecine, même si elles sont issues de troncs différents. Il y a autant de médecines qu’il existe de médecins. Parce que chacun applique sa connaissance avec son état d’esprit, avec sa conviction, avec son tempérament, avec son potentiel d’amour ou de haine, d’intérêt financier ou d’intérêt du bien-être de l’homme.

    Prends un médecin tout à fait traditionnel, qui ne conçoit rien à propos de l’âme mais qui est un très grand serviteur, et quoiqu’il n’en paraisse, il veut sauver les hommes. Chaque fois qu’entrent dans son cabinet un homme, une femme, un enfant ou un vieillard qui a des problèmes, il voudrait se couper les veines pour le sauver. Même s’il donne un médicament très chimique, l’émission de lumière de la part de son âme va être plus puissante que le médicament qu’il donne.

    Le problème de la médecine vois-tu, ce n’est pas qu’elle n’arrive pas à admettre les choses de l’âme, le problème de la médecine et de toutes les autres connaissances, c’est le problème de l’homme, c’est qu’elle est exécutée par des hommes qui n’ont pas d’âme, par des gens sans amour, sans lumière. Même un médicament chimique peut devenir le support d’une guérison miraculeuse si le médecin lui-même porte le bien des hommes dans son cœur.

    C’est pour cela que je souhaite que l’homme ne juge pas son frère par rapport à l’enseignement qui lui est donné sur un plan spirituel. Parce que, si l’enseignement spirituel doit servir à cela, alors que l’enseignement lui soit retiré.

    Lorsque l’on vous donne quelque chose, une connaissance, vous ne devez pas vous en servir pour juger. S’il y a connaissance de l’âme, il ne faut pas dire que les médecins ignorant l’âme, ne voulant pas en entendre parler soignent moins bien que celui qui est guérisseur et qui semble ne soigner qu’avec l’aide de Dieu.
    Parce que selon la nature du guérisseur, même s’il a un canal, s’il a un pouvoir, la guérison effectuée à travers lui ne sera pas forcément spirituelle ou divine.


    S’il pense, par exemple, à l’argent, s’il a des vibrations astrales trop intenses, à ce moment-là, ce guérisseur va être encore plus condamnable que le médecin athée qui ne pense qu’à donner des antibiotiques. Ce n’est pas parce que vous avez affaire à quelqu’un qui manipule une chose qui paraît spirituelle ou éthérée, que vous avez forcément à faire à quelqu’un qui est dans la bonne voie ou qui est digne de confiance.

    Un être tout à fait matérialiste peut être souvent bien plus digne de confiance que quelqu’un qui dit s’avancer sur le chemin et qui, à cause de quelques connaissances, se met à juger tout le monde, ou à interpréter la vie de tout le monde, ou à initier les uns et les autres, à vouloir s’ériger en gourou, être maître des hommes.

    Pour nous il n’existe pas de monde matériel et de monde spirituel. Il y a le monde. Il n’y a pas de dualité entre matérialiste et spiritualité, il y a la vérité, un point c’est tout.

    Dans votre monde, il y a des gens qui ont des conceptions et un langage spirituel, alors, on les dit spirituels, et puis il y a les autres personnes qui ont des conceptions tout autant spirituelles, mais sans le langage spirituel, alors, on dit : « Ce sont de braves gens, mais vous savez ils n’y connaissent rien dans les choses de Dieu. Ils doivent être bas dans l’évolution. D’accord, ils sont bien intentionnés, ils donnent toujours la soupe aux pauvres, mais dès que je leur parle de rayon, ils n’y comprennent rien, dès que je parle de chakras, ils s’enfuient en disant que je suis sorcier. Ils écoutent toujours la voisine qui est veuve, seule et qui a besoin de compagnie, mais moi quand j’arrive avec toute ma connaissance ils ne m’écoutent pas. »

    Je vous demande, entre celui qui croit porter la parole du Christ mais qui veut s’asseoir sur la faiblesse des autres pour se faire un trône, et ceux qui, même en manquant de connaissances, exercent tout le sacerdoce du chrétien véritable, lequel Jésus choisira-t-il ?

    Jésus choisira celui qui est vrai. Jésus, le Maître, et tous les maîtres du monde choisissent toujours l’âme la plus vraie. Je voudrais que vous méditiez sur ce mot, le vrai.
    Sentez sa puissance, la vérité. Voyez les lettres de feu s’inscrire dans votre conscience. Captez cette pureté, cette limpidité, ce dénuement, le vrai, et voyez combien aucun langage n’a d’importance à ce moment-là, même pas la connaissance, du moment que l’âme est authentiquement bonne, authentiquement céleste.
    Pour toutes les connaissances, même la connaissance spirituelle actuelle est banale, tiède, elle nous amuse quand nous en parlons avec les hommes.

    Vois-tu il n’y a pas de connaissance qui soit basse ou haute. Il y a tout simplement un homme qui sait vivre la vérité ou pas, que ce soit à travers la médecine, à travers la religion, à travers les actes du foyer, à travers quoi que ce soit d’autre.

    Et pour savoir vivre la réalité, il ne suffit pas d’être instruit, il faut simplement être un rayonnement bien intentionné, fraternel et amour. Dieu n’exige pas que l’homme soit un exemple que ce soit de connaissance ou d’accomplissement initiatique.
    Pour Dieu, il n’est pas de plus beau spectacle, qu’un petit enfant sans langage, sans connaissance aucune, un petit enfant qui va porter secours à son parent, à son voisin, qui cueille des fleurs dans l’espoir d’apporter de la joie à sa mère, qui travaille fort à l’école dans l’espoir de combler ses parents.
    C’est cette démarche qui compte pour le seigneur. C’est pour cela qu’il a dit « Heureux les simples d’esprit » et c’est pour cela qu’il a dit « redevenez simples comme des enfants ».

    Il n’a pas dit « redevenez infantiles », attention. Il n’y a pas de biberons prévus pour le quatre-heures au temple. Mais il faut redevenir à la manière de l’enfant, aussi spontané dans l’action de lumière, dans l’action désintéressée.

    Un enfant, dans sa première phase, avant qu’il ne commence justement à devenir humain, tant qu’il a un esprit solaire, fait tout par rapport à la joie des autres, pour donner la joie à l’autre, combler l’autre. Il ne vit que par rapport à l’autre. Lorsqu’il regarde sa mère il lui sourit pleinement pour lui dire merci. Merci de me donner ton sein, et il fait tout pour combler sa mère. Avec ses petits pieds il essaye d’aller vers elle. Avec ses petits poings il essaye de l’attraper, de la toucher ; Il lui raconte mille et une choses avec ses onomatopées.

    C’est cela que voulait dire Jésus, redevenez spontanés dans l’action désintéressée pour combler de joie et de bien-être votre frère, votre sœur, et cela donne automatiquement à l’âme une attitude de pureté.


    Quiconque devient un enfant, redevient pur, redevient simple, et comme il l’a dit, vous ne voyez plus la ruse des autres. Vous voulez faire plaisir et tout donner même à celui qui de surcroît va vous voler, vous médire, peu importe, pour vous c’est une âme.
    Je ne dis pas cela pour que vous deveniez naïfs au point de vous laisser avoir, de vous laisser duper par tout le monde. Le principe et la qualité d’un initié c’est d’être un enfant, de tout donner, de se sacrifier pour tous, à tout instant, mais avec discernement.

    C’est ce qui a permis à Jésus de monter sur la croix en continuant à aimer chacun des hommes de la terre et à prendre, sur lui, la mort. C’est ce qui lui a permis de dire : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. »

    Il n’était pas le Maître, petit enfant, petit agneau, très heureux de donner tout aux hommes, qui riait lorsqu’on lui plantait les clous dans les mains. Faire le bien à tout le monde ne veut pas dire être dupes, mais d’avoir la conscience de faire le bien pour tous, tout en sachant qu’un jour par exemple vous le ferez pour un ingrat, ou un assassin ou un voleur etc.

    C’est ce qui a permis à Jésus, je vous le répète, tout en continuant à aimer les hommes, d’accepter sa mort et de savoir qu’il mourait pour eux. S’il n’avait pas pu discerner, il n’aurait pas su qu’il mourait pour les hommes. Ne le sachant pas, cela aurait été une mort pour rien, aucun accomplissement spirituel aurait été possible. L’église elle-même, n’aurait pas été bâtie. Or, c’est du fait de ce sacrifice conscient que tout a été érigé, les racines de l’église s’enfoncent dans le sacrifice du Christ.
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  • Bonjour à tous, bonne nouvelle ... 

    Lorsque j'ai commencé numériser et collecter les conférences de Pastor, mon but était de mettre à disposition du plus grand nombre, ce qui m'avait permis il y 35 ans de m'ouvrir à une dimension spirituelle qui a changé ma vie. Il existe une nomenclature des conférences publiques éditée par POSEID en 1994 qui recensent les conférences et après avoir tout numérisé ce que j'avais et ce que j'avais pu collecter grâce entre à certains d'entre vous, dont particulièrement Léon qui m'a envoyé en décembre 2017 13kg de cassettes audio, il en manquait une quinzaine.... et puis j'ai été contacté par Pascal en décembre 2019 qui a participé aux conférences à partir de 1990 et qui avec tout un groupe à comme nous l'avions fait, a acheté et copié les cassettes. Pascal m'a envoyé toutes celles qu'il me (nous) manquait !!!

     

    La première nouvelle conférence mise en ligne est celle du 8 novembre 1987 qui eu lieu à Lucinges, (la dernière mise en ligne de conférence audio datait d'avril 2017) elle aborde les thèmes suivants : 

    Le plan est-il la traduction du mot Sanscrit Dharma - Comment rayonner l'énergie sur le monde - Le conditionnement de l'enfant - La crise boursière, le partage des richesses - La base de l'ordre 

    Vous trouverez le lien sur cette page en cliquant sur la date de la conférence. Belle écoute à tous.  

    http://conscienceuniverselle.eklablog.com/conferences-audio-1987-p1122140

     

    La deuxième nouvelle conférence mise en ligne est celle du 25 juin 1989 qui a eu lieu aussi à Lucinges, elle aborde les thèmes suivants :  

    La loi du Karma, et la question de la loi, (la loi n'est pas au-dessus de l'homme mais dans l'homme), les énergies de Saturne, les principes masculin et féminin, le danger de l'initiation, le rôle du mental supérieur, le Maître. 

    Vous trouverez le lien sur cette page en cliquant sur la date de la conférence. Belle écoute à tous.  

    http://conscienceuniverselle.eklablog.com/conferences-audio-pastor-1989-a120313156

     

    La troisième nouvelle conférence mise en ligne est celle du 06 décembre 1986 qui a eu lieu à Genève, sa durée est de 2 heures 7 minutes. Il y est question des rayons, des plans de conscience, des maladies karmiques et initiatiques, des objets symboliques, de la croix. Vous trouverez le lien sur cette page en cliquant sur la date de la conférence. Belle écoute à tous. 

    http://conscienceuniverselle.eklablog.com/conferences-audio-1986-p1120364

     

    Quatrième conférence mise en ligne aujourd'hui lundi de Pâques, 13 avril 2020

    Conférence du 1er Octobre 1989 

    Thèmes évoqués :

    Mettre la lumière dans le chaos  - La vie est le plus grand des Maîtres - La richesse de l'humilité - le réveil du Maître intérieur - Le rôle de l'épreuve - Le karma des Maîtres - La mort n'est pas une réalité, c'est un état - La vrai mort c'est le sommeil de l'esprit - L'attachement - projections et identifications - Le vêtement de lumière - Technique de méditation - Relaxation et prières 

    belle écoute à tous !

    http://conscienceuniverselle.eklablog.com/conferences-audio-pastor-1989-a120313156

     

    Cinquième Conférence mise en ligne jeudi 16 avril 2020 

    Conférence du 20 mai 1990 à Lucinges

    Thèmes abordés : 

    L'effort spirituel doit se faire au niveau des concepts, l'homme est une idée en formation, le monde des idées; ne pas aider les hommes pour Dieu mais pour les hommes ; les peurs et la mort : se débarrasser de la peur pour concevoir juste et devenir libre. Le vide mental ; la nature du mal ; Dieu est à l'intérieur. Les peurs coupent la liaison à l'âme ; comment entrer dans la réalité ; dissocier l'idée de l'émotion ; se réveiller : la superstition est le prix du sommeil ; se regarder penser et agir  ; faire de son travail un acte de méditation ; la vision de la réalité s'obtient par la purification des émotions ; l'athée, une étape vers l'individualité, puis vers l'âme : N'oublie jamais qui tu es ; la prière doit être un acte introverti ; si tu mets Dieu à l'extérieur tu t'accordes le droit de tout faire ; je viens t'aider à prendre conscience.

    http://conscienceuniverselle.eklablog.com/conferences-audio-1990-p1116738

     

    Sixième conférence mise en ligne samedi 18 avril 2020 

    Conférence du 27 mai 1991 à Bruxelles

    Thèmes abordés :  l'homme est une énergie qu s'est incorporée dans une argile, assumez chaque jour votre développement _ En vous, il n'y a ni intérieur, ni extérieur - La formation d'un couple : on épouse celui qui rassure l'image que l'on a de soi - De la constitution en Europe : le rassemblement des différenciations est une erreur - Le problème est dans l'émotion crée par la pensée : j'aime/je n'aime pas - "Tu n'auras qu'un seul Dieu, la pensée est une croyance - Par tes idées noirs tu dessèches ton ventre. - En tant qu'adulte, retire à tes parents et aux autres le pouvoir qu'ils ont sur toi _ Pourquoi un bébé pleure-t-il ? Les bébés ont peur de naître - Être disponible c'est écouter l'Autre - Une seule grande âme : le Christ à naître - Se respecter soi-même empêche tout pouvoir d'autrui sur soi : lâche tout se que tu penses sur toi-même - Le souffle est un feu qui veut s'accaparer l'extérieur que j'ai imaginé. En arrêtant de respirer, je connais un grand silence, je trouve la présence -Cesse de croire en Dieu, tu découvriras le sacré. - Énergie de régénération de la beauté d'une fleurs'immerger dans lé réalité pour faire la synthèse : en arrêtant les identifications, je deviens responsable.

    http://conscienceuniverselle.eklablog.com/conference-audio-1991-a119723462

     

    Septième conférence mise en ligne dimanche 19 avril 2020 

    Conférence du 17 mai 1992 à Lucinges                                                                                                                                                                              Thèmes abordés :  l'homme est une énergie qu s'est incorporée dans une argile, assumez chaque jour votre développement _ En vous, il n'y a ni intérieur, ni extérieur - La formation d'un couple : on épouse celui qui rassure l'image que l'on a de soi - De la constitution en Europe : le rassemblement des différenciations est une erreur - Le problème est dans l'émotion crée par la pensée : j'aime/je n'aime pas - "Tu n'auras qu'un seul Dieu, la pensée est une croyance - Par tes idées noirs tu dessèches ton ventre. - En tant qu'adulte, retire à tes parents et aux autres le pouvoir qu'ils ont sur toi _ Pourquoi un bébé pleure-t-il ? Les bébés ont peur de naître - Être disponible c'est écouter l'Autre - Une seule grande âme : le Christ à naître - Se respecter soi-même empêche tout pouvoir d'autrui sur soi : lâche tout se que tu penses sur toi-même - Le souffle est un feu qui veut s'accaparer l'extérieur que j'ai imaginé. En arrêtant de respirer, je connais un grand silence, je trouve la présence -Cesse de croire en Dieu, tu découvriras le sacré. - Énergie de régénération de la beauté d'une fleurs'immerger dans lé réalité pour faire la synthèse : en arrêtant les identifications, je deviens responsable.                                                                                                                                                        http://conscienceuniverselle.eklablog.com/conference-audio-1992-a119722002

    Huitième conférence mise en ligne jeudi 23 avril 2020                                                                                                                                                                     Conférence du 17 11 90                                                                                                                                                                                             Thèmes abordés : 0 à 45mn Ne cherchez pas a devenir un Maître, mais cherchez seulement à développer le meilleur de vous-mêmes. Dans l'homme, le bon et le mauvais se manifestent à tour de rôle en fonction des expériences rencontrées. C'est la sensibilité de l'âme qui permet à la personnalité d'éprouver des sensations. - L'intelligence est le lieu de codage des informations entre l'âme et la personnalité. - Vos résistances sont des cristallisations des facteurs négatifs. - Développez le concept de responsabilité. Situ veux devenir spirituel, développe ton sens des responsabilités. - Les concepts sont les leviers des énergies. Selon ce que tu penses, tu auras accès à telle ou telle énergie. Pour développer tes énergies, développe ta pensée. - Fais ce que Dieu ne fait pas pour toi. Ton devenir ne dépend que de toi et de toi seul.                             45mn à 1h30mn - L'âge d'or sera le fruit de la responsabilisation de l'homme. La responsabilité éloigne de l'égocentrisme.-Le pouvoir créateur doit d'abord être utilisé pour donner une direction aux énergies. - La spiritualité, c'est d'aller d'un état de non maîtrise à un état de maîtrise.- Seule l'énergie égocentrée et lovée permet de développer Kundalini et régénérer l'Esprit. Prendre conscience de la réalité de l'âme, tu es une âme et non une psychologie. La liberté, c'est d'être libérer de soi-même, laisser aux autres la liberté de vivre ce qu'ils ont choisi de vivre. Pour accepter l'expérience, il faut être adultes. Accepte la vie comme un instrument de travail. Accepte ton corps et ton des tin. Koumara, Père des hommes - Le dieu père des hommes n'existe pas. - Le Dieu cosmique, Le Dieu planétaire et le Dieu des hommes. - Dieu n'est pas intervenant, il est latent.                                                                                                                                                                                     1h30mn à 2h15mn C'est en intervenant toi-mêm que Dieu pourra intervenir. "Aide toi et le ciel t'aidera. Etre conscient en mangeant. Dès demain, fais tous tes gestes avec responsabilités, car responsabilité et conscience ne font qu'un. Lorsque tu développes le témoin en toi, tu peux contrôler le niveau et l'intensité de tes désirs. Méditation et Concentration. LA concentration est nécessaire à la libération de la conscience, car elle rive la conscience à un état de contemplation.- Le doute est l'élément qui va favoriser la naissance de la sagesse, car il pousse l'homme à chercher au-delà de ses croyances. Le mécanisme de la concentration. Exercice de concentration - Le développement du cœur doit se faire en même temps que le développement de la tête. - Paradoxe de l'idéologie. Toute idéologie détourne le concept de son but.                                                                                                                                                                                                                      2h15mn à 2h36mn - Le Diable n'est rien d'autre que l'intellect qui va croire à une idée - Si la vie est une unité, c'est bien parce que tout est esprit et rien n'est esprit. LE Maître est le jardinier et le Christ est l'instructeur. La vérité c'est quand tu reçois la parole.                                      http://conscienceuniverselle.eklablog.com/conferences-audio-1990-p1116738

     

    Neuvième Conférence mise en ligne mardi 5 mai 2020 

    Conférence du 4 mai 1990   

    Thèmes abordés : 0-45mn de la manière dont u médites, tu vas vivre. Il faut purifier le corps en faisant circuler le sang et le prana avant de méditer- Le regard du Maître en soi - préparez vos méditations car l'énergie suit la pensée - Quittez les masques à l'entrée du temple - Compensez le karma par les actes d'évolution - Quand l'homme est prêt, la méditation arrive - Avoir la foi c'est laisser les choses arriver - Par les rythmes du cœur et de la respiration, tu te mets au diapason cosmique et tu vas trouver la paix - Le but, c'est l'éveil.

    45mn-1h30  - Epurer les concepts - L'invisible, c'est l'alliance - Tu n'es pas le fils de Dieu - La loi du Karma - Le bien et le mal n'existe pas - Le concept du Diable - Qui est Dieu ?

    1h30mn - 2h15 - La foi - La lumière - Cherchez le rythme -7 sons, 7 plans de conscience et de création - Le temps - L'alignement des planètes - Vous êtes Père et Mère de Dieu - Le chemin est solitaire - Devenez responsable de la divinité que vous portez - Tant que Dieu n'est pas vivant en toi, il n'est pas vivant au Ciel - La méditation, c'est arrêter de croire les illusions, c'est contempler la réalité - Ne créez pas de refoulements.

    2h15 à fin - La vie est l'instructeur, façonner sa matière - La purification, le détachement. - La vie dans l'astral - Il n'y a pas de fruits défendus. - D'où vient l'attachement ? Les problèmes de couplent révèlent les problèmes que l'on a avec soi-même. - La recherche de l'immortalité - résoudre les paradoxes - lorsque  l'enfant meurt - Rayonner l'espoir dans le monde.

    http://conscienceuniverselle.eklablog.com/conferences-audio-1990-p1116738

    02 janvier 2020 - mise en ligne de la conférence du 08 novembre 1987 à Lucinges 

    29 septembre 2019 - Publication de la transcription de la première partie de la conférence du 26 11 88 (face 1A) 

    07 août 2019 - Publication de la 1ère partie (face 1A) de la conférence du 09 11 90 

    06 janvier 2019 - Publication de la 3ième et dernière partie de la conférence du 04 07 1985 [l'énergie cosmique, l'entrée dans les temples, les méditations de groupe] - Publication d'un complément de la conférence du 19 10 84 [Les spécifités vibratoires de la femme et de l'homme] - Merci à Vincent pour ce complément. 

    30 décembre 2018 -  Publication de la seconde et 3ième partie de la conférence n°3. Grand merci à Vincent pour la qualité de la transcription. 

    28 novembre 2018 - Nous avons un nouveau transcripteur Vincent qui a transcrit les conférences n°3 et 4, important travail, de grande qualité. Aujourd'hui, publication de la première partie de la conférence n°3. Immense merci à Vincent. 

    11 novembre 2018 - Publication de la deuxième partie de la conférence, du 04 07 85.   

    31 octobre 2018, je publie la retranscription de la première partie, (30') d'une des premières conférences en date du 04 juillet 1984. Je pense que la conférence est donné à un groupe spécifique peut-être celui de Lucinges et le propos porte sur les principes à porter et à mettre en œuvre, lorsque l'on veut agir pour le bien de l'humanité en tant que groupe 

    En fin de rubriques de chaque année, vous avez accès à une page qui renvoie sur des liens où vous pouvez écouter ou télécharger les conférences. A ce jour, (6 janvier 2020) il y en a 148 de disponible.  

     

      

     

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    24 commentaires
  • Comment s’aligner avec la force ?

    Il n’y a pas trente-six façons de s’aligner avec la force et ce n’est pas quelque chose de très compliqué, très occulte, ou de très kabbalistique. Il faut poser un genou à terre et recevoir l’entier du plan, même si l’on ne connaît pas le plan. Je veux dire, qu’à la façon des chevaliers d’autrefois, il faut faire acte de révérence face au Roi, mais la plupart des disciples ne le font jamais.
     

    Tout le monde s’improvise disciple, parce que je vois ceci ou parce que je crois cela, je suis capable de cela, et puis un jour lorsque j’entends parler des Maîtres et de la hiérarchie, je me dis et je dis aux autres que si je fais ceci et cela et que cela concerne le bien de l’humanité, c’est forcément parce que je suis dans l’axe de la hiérarchie. Faux, folie, orgueil, ignorance.

    Celui qui est dans l’axe de la hiérarchie, c’est celui qui aura accepté de s’engager vis-à-vis de la hiérarchie. Ce qui veut dire que vous pouvez travailler pendant des décennies, faire le bien ou quelque chose qui ressemble au plan, mais dans la mesure où vous ne vous inscrivez pas dans le temple, il n’y aura pas de réelles alliances avec la force du temple.

    C’est pourquoi, observez comment est distribué le monde, regardez ses axes de force, ses axes initiatiques, c’est en vertu de cette nécessité de l’engagement que sur la terre tous les temples vous marient à leur énergie. C’est ce qui, de façon déformée, a obligé l’homme à appartenir à un temple, à appartenir à une religion, et à subir l’initiation du temple ou le baptême de cette religion.

    Mais en fait, ce n’est pas pour appartenir au temple ou à la religion, que ce phénomène a été créé. C’est uniquement pour que l’individu se sente engagé vis-à-vis du plus grand temple et qu’il y soit véritablement reconnu.

    C’est pourquoi, par exemple, dans l’église catholique, tous les prêtres et tous les curés se dépêchent de baptiser les nouveaux nés. Ils disent : « Si on ne le baptise pas, il perdra son âme ». Bien sûr, la chose est dite de façon bien déformée, dans une spiritualité complètement anéantie, mais cependant, la raison sous-jacente est véritable.

    Il faut toujours être relié à un sein vibratoire, à une plus grande réalité, sinon, on risque non seulement de patauger dans la réalité présente, mais de retomber dans une réalité inférieure. C’est pourquoi, dans l’acte d’évangélisation, les apôtres ont autant favorisé le baptême. Mais ce n’est pas pour faire de chaque individu un catholique et un homme qui ira à la messe et qui acceptera tous les dogmes de l’Église. C’est uniquement pour que la personne se sente engagée vis-à-vis du plus grand temple et qu’elle y soit véritablement reconnue. C’est, avant tout, pour permettre à chaque homme d’être relié au temple principal, avec la plus haute réalité.

    Donc, pour vous-même, pour votre travail de disciple, pour vous qui voulez accomplir un acte encore plus conscient que celui, simple, que motive le baptême, vous devez vivre cette cérémonie de l’engagement, et je vous le demande. Si vous n’appartenez pas à une des sociétés initiatiques où vous avez été baptisés, vous devez préparer votre propre cérémonie d’engagement.

    Pour ceux qui aiment la chevalerie, car c’est de cela qu’il s’agit, imaginez quelque chose de très chevaleresque. Un genou à terre, la main droite sur le cœur, prononcez votre engagement, face à l’épée et à une flamme. 
    « Seigneur je m’engage à te servir et à secourir tous tes enfants, ainsi qu’à bâtir le nouveau monde. Et ceci, non pour ma gloire personnelle, mais pour que ton royaume vienne soulager les enfants de la terre ».

    Prononcez cette phrase ou prononcez celle que vous vous composerez vous-même, mais prononcez cet engagement. Arrêtez de voler dans tous les sens et de rêver à propos du nouveau monde. Engagez-vous dans le nouveau monde. Nous ne pouvons rien faire avec une foule qui est en bas, qui va dans tous les sens et piaille sur tous les tons. Que peut-on faire avec une foule qui gesticule dans tous les sens ? Et si tout le monde chantait la même chanson ?

    Mais il faut vous attendre à ce qu’une grande partie de la foule continue à jacasser, il faut le savoir. N’espérez donc pas l’alliance et l’alignement avec ceux qui sont placés de façon horizontale à côté de vous, c’est-à-dire les autres hommes, parce que c’est pour eux que vous allez travailler, donc ne comptez pas sur eux.

    Première des choses, si vous voulez être un disciple actif, ne faites confiance à personne, ne comptez sur personne. Si vous comptez sur les amis, sur le tellurisme, le positif, le négatif ou je ne sais quoi d’autre, vous ne ferez rien.

    Un homme qui s’assume est un homme qui ne compte que sur lui-même. Il sait faire confiance aux autres, mais dans un acte d’amour, et non pas en déléguant le poids de sa responsabilité aux autres.

    Dans un acte d’amour, oui, faites confiance aux autres. Sentez-les capables de vous comprendre et commencez par oublier que les autres sont incapables de comprendre, et par là même vous allez rayonner une énergie fantastique, une bénédiction extraordinaire sur leur cœur qui va favoriser la dilatation.

    Pensez et ayez l’amour suffisant, pour imaginer que tous les hommes sont capables de comprendre Dieu, d’aimer Dieu et de concevoir sa grande éternité. Et ensuite parlez et faites. Si vous les imaginez capables, vous ne les coincez pas dans un espace-temps où vous allez attendre qu’ils témoignent de leur compréhension.

    De la même façon, un paysan qui vient de semer, ne s’attend pas à ce que dans les dix minutes qui suivent, la graine ait poussé et qu’il va pouvoir récolter son fruit. C’est l’erreur que commettent de nombreux disciples, ils disent : « je lui parle et il ne comprend pas, c’est un idiot. » Eh bien moi je te dis : « C’est toi l’idiot. » Tu es le paysan imbécile qui parce qu’il vient de mettre une graine dans la terre s’attend tout de suite à avoir la tomate, sans laisser passer le temps.

    Vous devez savoir qu’il faut un certain temps pour que la graine pousse, et qu’il vous faudra souvent repasser sur votre semence pour y mettre de l’eau, des engrais, puis y mettre un tuteur pour que le plant pousse droit. Et surtout, il vous faudra défendre ce plant de tous les rapaces. Et au jour promis, au jour du rendez-vous, vous pourrez venir cueillir le fruit. Il sera là. Sachez que le fruit ne va exister, que si vous faites les actes qui vont permettre l’existence de ce fruit.

    Beaucoup de disciples débutants négligent cette deuxième phase de la création, cultiver. C’est ce qui se passe au cours d’une ère. Au début d’une ère, vous avez un nouveau message, de nouvelles lois, un nouveau rituel, de nouvelles énergies. Et puis vous avez toute l’ère pour cultiver cette énergie. Il est attendu de vous, qu’à la fin de l’ère, vous ayez pu récolter le fruit de cette culture pour passer à une nouvelle culture. Ainsi, étant passé à travers toutes les ères, vous avez pu cultiver et manger tous les fruits du seigneur. Ayant eu une nourriture complète, vous avez pu pousser de façon parfaite, et vous serez devenus parfaits comme le père qui est aux cieux est parfait.

    Il est bien beau et c’est très louable de vouloir servir, de commencer à faire quelque chose, mais quel gaspillage il y a dans les groupes, simplement parce que les choses sont mal accomplies par manque de connaissances occultes, manque de fonctionnement des lois, manque d’intuition, manque de sagesse, manque d’amour. Si nous ne devions dépendre que de votre bonne volonté, nous aurions déjà créé le nouveau monde. Or, la bonne volonté est une chose, mais la compétence en est une autre.

    Vous avez la bonne volonté, l’idéal, c’est un point que vous avez acquis, c’est bien. Ce qui est acquis est acquis et n’a plus besoin qu’on y travaille. Travaillez donc sur ce qui vous manque pour que cet acquis devienne flamboyant. Travaillez la compétence. Un être de Dieu est compétent. Alors ne rêvez plus, agissez.

    Comment devenir compétent ?

    Vous allez devenir compétent en devenant vous-même, le point d’expérience de ce qui doit être fait. Lancez-vous dans l’action. Quand vous serez dans l’action, si vous avez à l’esprit, l’idée de compétence, vous allez être extrêmement observateur de ce que vous dites, de ce que vous faites, de ce que cela crée chez les personnes qui sont en face de vous. Ce qui fait, qu’au fur et à mesure des expériences et des manifestations, vous allez devenir un être de connaissance. Vous allez savoir que vis-à-vis de telles personnes vous devez faire comme ceci, comme cela vis-à-vis d’un groupe de tel rayon. Tout viendra naturellement. Ceci, vous devez le comprendre vous-même. Dieu ne peut pas vous le faire comprendre, comme Dieu ne peut pas vous rendre intelligent, cela dépend de vous.

    Si, à la création, on avait déterminé en l’homme son type d’intelligence, ou de rayonnement, il ne serait pas un Dieu, il serait l’homme ainsi créé avec tel degré de rayonnement, tel degré d’intelligence, tel degré de pouvoir. Il appartiendrait à des règnes que l’on dirait inférieurs.

    Tous les règnes inférieurs sont des règnes typés, calibrés, mesurés, sans notion de liberté. C’est pourquoi les règnes inférieurs restent inférieurs. L’homme est donc libre. Libre de se rendre intelligent ou de rester niais, libre de se rendre compétent ou de rester maladroit, libre de se rendre disciple ou de rester assassin.

    Il est dommage qu’il y ait à ce point le choix entre le bien et le mal, entre devenir Dieu ou rester un être informe. Bien sûr c’est tragique, mais dans toutes les grandeurs il y a de la tragédie.

    Essayez de vous mettre une seconde dans la peau d’un Roi et de vivre comme un Roi. Il y a le prestige, le pouvoir, l’auréole mystérieuse. Être Roi, malgré toute la légende que cela peut traduire, est quelque chose de très difficile. C’est un acte d’extrême humilité, un acte d’extrême abandon et d’extrême sacrifice. Un Roi n’est pas un Roi s’il ne se sacrifie pas pour le bien du nombre, s’il ne se sacrifie pas par amour pour son peuple, d’où son humilité.

    Donc, être la chose la plus extraordinaire du monde, veut dire, en même temps, qu’il faudra, apparemment, être la chose la moins extraordinaire, puisqu’il y a le poids des responsabilités, le poids du sacrifice. C’est là, la notion de tragédie qu’il y a dans la grandeur de l’homme, dans la grandeur de sa divinité. L’homme n’est grand que lorsqu’il se sacrifie vis-à-vis du plus petit, ou vis-à-vis du bien commun. Si vous avez de la grandeur, ce doit être celle-là, et non pas la grandeur pour vous-même, le brio de l’état que vous avez atteint. Le plus grand est en même temps le plus petit.

    Si le Roi des Rois voulait prendre un corps et une fonction sur la terre, il serait balayeur de vos rues, de vos rues qui sont dans votre inconscient, dans vos désirs, dans vos émotions. Il ne serait pas celui qui vient et qui attend d’être reconnu. Il n’attend rien, il donne tout. C’est ce que le disciple doit comprendre, c’est l’acte d’humilité et de sagesse qu’il doit accomplir s’il veut être utile au Maître. C’est ce que le disciple ne fait pas lorsqu’il attend d’être compris, lorsqu’il attend que sa parole soit reconnue comme vérité, et qu’elle soit suivie par les hommes.

    Alors, si vous avez quelque chose à donner, ne le donnez pas comme celui qui attend d’être reconnu, car vous ne donnez pas pour vous-même, vous donnez pour l’autre. Dépouillez-vous de votre égo si vous voulez imiter le Roi des Rois et travailler avec lui, car il ne reçoit que ses semblables.

    Lorsque vous aurez atteint ce dépouillement, automatiquement vous deviendrez crédible. À l’instant où vous vous y attendrez le moins, à la personne à laquelle vous n’avez jamais parlé, vous pourrez projeter une pensée semence. Et vous comprendrez pourquoi Jésus a dit à la femme qui s’était accrochée à sa robe :
    « C’est ta foi qui t’a sauvée, pas moi. »

    Comment comprendre la réalité occulte de cette situation ?

    Toute la réalité réside dans le fait que Jésus n’était pas parmi les hommes pour lui-même, mais pour les hommes. De ce fait, il était entièrement à la disposition des autres. De ce fait aussi il était comme un pain blanc qui se donnait à tous ceux qui pouvaient mordre dans sa mie.

    Alors, si vous voulez être du vrai pain, travaillez pour les autres et pensez que vous n’êtes qu’un chaînon, un petit chaînon, d’une immense chaîne. Ainsi vous allez travailler en correspondance avec le Maître qui ne doit pas être non plus l’objet, le but de votre travail. Le Maître c’est le plan, le mouvement de la vie, le mouvement de l’évolution, son déploiement.

    Alors, contentez-vous et efforcez-vous d’être un mouvement dans le grand mouvement, ressentez cette harmonie, ressentez cette communion et portez de toutes vos forces ce mouvement par esprit de communion et de fusion, non par esprit de travail personnel, ou de travail de votre
    groupe.
     
     
    Pourquoi le SIDA ?

    Quand il s’agit de parler de cette dislocation, il faut faire une différence entre ce qui est maladie et ce qui est dislocation, discordance, car le sida n’est pas une maladie. Tout le monde croit qu’il s’agit d’une maladie. On répertorie tous les faits, tous les symptômes comme les symptômes d’une maladie. Mais le sida n’est pas une maladie.

    Qu’est ce qu’une maladie ?

    Une maladie est quelque chose qui provient depuis les énergies de la terre. C’est-à-dire quelque chose qui se manifeste de quelque façon que ce soit sur un plan physique, mais dont la cause provient d’une imperfection depuis la relation, homme terre. Autrement dit, tous les problèmes d’alignement, de résonance et de respect de la terre.

    Ne sont pas maladies, les désordres qui viennent de l’alignement entre l’homme et le ciel. Ces problèmes-là, sont des problèmes de dislocation et de discordance. Lorsque l’on regarde les deux s’effectuer sur le plan humain au travers du corps, du mental, il n’y a apparemment aucune différence, car un désordre peut ravager autant qu’une maladie. Cependant, un désordre n’est pas une maladie. Un désordre ne va pas pouvoir être traité comme une maladie et ne sera pas conquis par l’avancée de la science. Un désordre s’évanouira simplement de lui-même, et sera expulsé hors du corps collectif de l’humanité par une évolution spirituelle.

    Donc comment accomplir cette évolution, et comment se débarrasser, non seulement du sida, mais aussi des maladies mentales, de certains cancers et autres désagréments qui touchent localement des organes de façon beaucoup plus basse, beaucoup plus petite, mais qui sont tout autant désagréables ?

    Il faut comprendre une chose et la comprendre comme je vais la dire. Il n’y a pas d’interprétation possible. Alors, ou vous le comprenez, ou vous ne le comprenez pas, mais n’essayez pas de discuter.

    Pour comprendre le sida et les autres désordres, il faut savoir que l’être collectif, que l’on appelle l’humanité, est en phase de communication et de communion avec un soleil supérieur. C’est-à-dire, avec des centres beaucoup plus profonds, beaucoup plus spirituels, dans l’organe central que représente le soleil pour le système.

    Donc, chaque fois qu’un homme ou qu’un être collectif, comme une humanité, va être mis en contact avec des énergies supérieures, ces énergies vont l’obliger à être semblable à leur nature, et tout ce qui en l’homme ne sera pas semblable à la nature de l’énergie qui vient sur lui, devra donc être brûlé. Ce qui fait que les désordres, certains cancers, certaines maladies mentales et aussi le sida, ces désordres-là ne sont pas à voir comme des maladies, comme des châtiments.

    Ces problèmes sont plutôt à comprendre et à visualiser comme d’immenses abcès que l’on crève. Lorsque vous avez un abcès et qu’on vous le crève, êtes-vous envahis de terreur ? Non. Vous êtes au contraire soulagés qu’il soit crevé, parce que vous allez pouvoir vous refaire une belle peau et vous débarrasser du microbe. Les désordres doivent être vus comme une purification.

    Bien sûr lorsque l’on regarde cela avec le cœur et l’œil humain, la purification semble être quelque chose de difficile à accepter. Car il y a la souffrance, il y a la mort, il y a aussi le rejet honteux que font les autres qui sont apparemment sains. Cela fait beaucoup de choses à supporter, c’est certain. Mais cependant, si vous pouviez voir avec l’œil de l’âme, vous verriez que celui qui est atteint de cette maladie ne devrait pas se sentir châtié par un fait karmique. Au contraire, son âme s’approprie de plus en plus de lumière et de dilatation, étant donné qu’elle rejette sur le plan physique tous les blocages, tous les obstacles, qui empêchaient l’âme de recevoir directement cette énergie.

    À la fin et au début de chaque grande ère, il y a toujours de grands désordres. Il y a toujours une grave augmentation de toutes les maladies, que ce soit celles en provenance de la terre ou celles en provenance du ciel. Il y a aussi une accélération de la folie. Ce qui fait qu’il semble qu’il y ait plus d’enfants qui naissent anormaux ou qui naissent contraires à la nature. Il y a aussi de plus en plus de criminalité, de plus en plus d’escroqueries ou de manigances politiques. Tout semble devenir de pire en pire alors qu’il est dit que l’on approche du nouvel âge, de la nouvelle ère.

    Comment comprendre, comment concevoir cela ?

    Il ne faut pas croire, qu’étant donné que l’on va entrer dans une nouvelle maison, il faut se dépêcher de faire la lessive du linge que l’on emporte de l’ancienne. Ce n’est pas une lessive, et celui qui croit que tous ces désordres sont des lessives est un être superstitieux qui croit aux châtiments. Or, j’ai dit qu’il n’était plus question d’exercer une quelconque superstition.

    Celui qui veut être du nouveau monde ne doit pas être un être de superstition, mais un être de sagesse, qui repose sa pensée sur des bases et des fonctionnements occultes, une vision qui est donc pure. Il ne faut pas voir le châtiment de Dieu partout, car il n’existe pas. Il n’existe aucun châtiment.

    Comment se fait-il donc que l’humanité semble être parfois châtiée ?

    L’humanité semble être parfois châtiée, uniquement, parce que disposant de sa grande liberté, quand l’humanité met au monde un arbre qui est vil, cet arbre tue celui qui l’a planté. C’est aussi simple que cela. Personne ne juge, personne ne se fatigue à juger, aucun Seigneur du karma n’est là pour juger les hommes, aucun Maître ne se fatigue à peser ce qui est bon, ce qui est mauvais dans l’homme. C’est l’homme qui fait cela. Alors, ne crois pas que parce que tu le fais, Dieu le fait aussi.

    C’est ta grande liberté de créateur qui te permet cela, et c’est en même temps un énorme risque, parce que si tu ne sais pas faire un bon fruit, un fruit qui va perpétuer ton éternité, nourrir ta beauté intérieure, et bien tu connaîtras la mort et l’enfer. Mais cela ne veut pas dire que la mort et l’enfer existent. Rien de tel n’existe. Mais par contre, tu peux créer toi-même ce qui n’existe pas en plantant un arbre qui ne donnera pas de bons fruits. Alors que tout a été prévu pour l’évolution, pour le bien perpétuel, toi, tu es capable de créer l’enfer de tes propres mains, alors que tu es en train de prier Dieu.
    Étrange ! N’est-ce pas ?

    Donc, si tu veux en quelques mesures partager la tâche qui vise à soulager le monde, tu dois d’abord te départir de tous tes archaïsmes, la superstition, le rêve, le manque de force etc. Ainsi, tu pourras aider ceux qui sont en train de s’aligner avec des forces supérieures, qui en éprouvent un mal immense et qui peut-être vont en mourir.

    Vous pouvez me dire : « C’est très beau d’imaginer une cause cosmique comme étant la cause du sida, ou encore pour l’humanité, une cause d’alignement pour une plus grande spiritualité, mais concrètement, comment réagir contre le sida ? »

    Je dirais qu’il existe une façon très simple de réagir contre le sida, comme de réagir contre toutes les maladies qui sont des désordres de l’alignement. Il faut une bonne fois pour toutes s’aligner avec l’énergie. Donc, éventuellement, moins porter les efforts sur la guérison du corps et davantage sur l’alignement de l’être et par là même le corps sera dépouillé.

    Tout le problème réside non pas dans l’alignement qui est à faire, mais dans l’homme qui va devoir faire l’alignement. Parce qu’il est certain que, même si l’on donne les clés de l’alignement, même si l’on crée des séminaires pour aligner les personnes, il y a un maximum d’individus qui ne seront pas capables de s’aligner, parce qu’ils n’ont pas la foi nécessaire, parce qu’ils ne comprennent pas tout à fait ce que l’on dit, parce qu’ils ne déclenchent pas en eux les feux nécessaires.

    Donc il y aura toujours ceux qui pourront et ceux qui ne pourront pas. Ceux qui ne peuvent pas doivent alors entièrement s’en remettre aux mains de la médecine pour essayer de guérir le corps et je souhaite qu’ils y arrivent.

    Mais la médecine ne peut pas guérir les désordres vibratoires et les moments d’alignement avec les couches du soleil. La médecine ne peut pas guérir cela, c’est impossible. Tout simplement parce qu’elle n’a pas fait le pas dans le maniement des énergies. Mais lorsque cela sera fait, elle pourra alors couvrir tous les problèmes, sans manquer de qualité et de brio.

    Il est donc nécessaire, qu’actuellement, tous ceux qui s’occupent de guérisons plus ou moins holistiques, puisque c’est ainsi que vous appelez ce mouvement, disons la guérison par l’esprit, par les énergies, se solidarisent pour être là, afin de compléter l’action de la médecine, sans chercher à collaborer ou à cohabiter avec la médecine. Car la médecine traditionnelle n’acceptera jamais cette version des faits.

    Il faut donc travailler plus ou moins en secret, de façon anodine, de façon presque enfantine pour ne pas éveiller des réactions contraires de la part de la médecine. Car si l’égrégore entier et total de cette profession se mettait à monopoliser cette énergie, cela finirait par entamer et entailler le pouvoir de ces guérisseurs. Cela créerait des ondes de parasitage.

    Donc, comme le guérisseur travaille pour les autres et non pour lui-même, je le répète, qu’il travaille de façon secrète et silencieuse, même s’il lui semble insupportable d’avoir réussi à guérir ou à stabiliser quelques personnes et que sa découverte devrait être partagée par tout le monde, afin que tout le monde en profite. S’il pense cela, le silence que je lui demande lui semblera insupportable et il se dira : « Je ne peux pas détenir cette chose, cette découverte et ne pas la partager avec le monde. Je suis un assassin. »

    Je te rassure en te disant que tu n’es pas un assassin, mais un être extrêmement intelligent, parce qu’il n’y aura pas que toi qui auras découvert cette chose. L’important est de travailler avec tactique. C’est cela qui assure le progrès et la réussite.

    Ce n’est pas d’arriver par exemple au parlement ou à un congrès et de dire : « Il faut faire ceci, ceci et cela. » Personne ne te croira. Personne ne voudra de ta découverte. Par contre, travaille tout par l’intérieur, justement comme font les hommes politiques. Tout le monde utilise le système de la taupe. (C’est ainsi qu’on nomme ce phénomène). On infiltre silencieusement, de façon invisible et un beau jour l’infiltration est si grande, que du côté invisible la chose passe du côté visible. Une fois que, dans l’invisible tout est saturé et que l’énergie a réussi à grandir, qu’elle bouillonne, automatiquement cela déborde avec force sur le plan visible.

    Cela aussi, est une chose que vous devez connaître si vous voulez être fort. Vous devez avant tout construire votre projet dans l’invisible et apporter de l’énergie avec vos amis de façon à créer une pression astrale. Et lorsque la pression sera immense paf... tout va éclater et tout va se manifester sur le plan physique.

    C’est ce qu’utilisent les hommes qui veulent faire du mal. C’est ce qui se passe à l’heure actuelle et qui engendre les guerres. L’agressivité monte, monte, est vécue dans le corps astral et un beau jour à force d’être alimentée, cette agressivité débouche sur une guerre.

    Si vous voulez être aussi puissant que le mal, connaissez cette loi, car le mal utilise les mêmes lois pour effectuer ses plaies, ses blessures. Soyez aussi malin que lui. Et comme a dit Jésus : « Soyez malin comme des serpents. »

    Cela ne veut pas dire qu’il faut être comme le serpent vicieux d’esprit, pour pouvoir se préparer à toutes les circonstances qu’il va créer. Cela veut dire : connais les lois comme le mal, qui, lui, très malin, connaît les lois pour créer le mal, pour établir son royaume.

    Il n’est pas fou le mal. Il ne vient pas en habit de triomphe essayer de planter son drapeau dans le monde. Regarde comment il fait. Il est malin parce qu’il connaît les lois. Il sait qu’il doit grandir dans l’astral, même si cela demande des années, voire des siècles. Il sait qu’il ne doit pas se montrer aux hommes, car l’homme dans le fond a une bonne volonté et il ne serait pas séduit. Il sait qu’il doit travailler au niveau du subconscient et de l’inconscient, et automatiquement en travaillant dans l’ombre il arrive à augmenter son influence et un jour, grâce à un groupe il peut dominer.

    Celui qui veut faire le bien doit agir avec les mêmes lois, car ces lois ne fonctionnent pas pour le bien ou pour le mal, ces lois sont en fonctionnement, un point c’est tout. Donc utilisez-les.

    Il y a encore beaucoup à dire sur le désordre dont vous m’avez parlé, et j’y reviendrai lors d’autres rencontres.
    Pour l’heure, je veux que vous soyez bien centrés sur les sujets que j’ai abordés et que vous repartiez avec cette graine. Mais sachez que je n’attends pas que dès demain vous soyez différents. Je laisse l’horloge du temps apporter toute l’eau nécessaire, pour qu’un jour, vous ayez vous-même et pour vous-même le bonheur d’être différent.


    Je vous salue.
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