• Question :
    Quel est le message qui convient le mieux à cette assemblée ce soir à Liège, au moment présent et pour le futur ?


    Nous venons d’en parler, non pas que la première question soit absolument en correspondance avec la précédente, mais parce que la substance, que je prends soin de détailler, est toujours en correspondance avec les besoins des enfants que je touche, qui, en fait, sont le besoin de l’humanité, et n’est pas spécialement les besoins de la salle. Je ne veux pas non plus me limiter à parler à une salle, à un nombre précis de personnes.

    Lorsque je parle, je pense toujours m’adresser à la terre entière, afin que le jour où la voix résonne, chacun se sente individuellement instruit ou renseigné. Si je mets la limitation dans l’esprit, dans la parole qui sera plus tard transportée, ne serait-ce que lorsque vous la répétez, il n’y aura pas de vie. C’est pour cela que je parle toujours comme si je n’avais qu’un enfant en face de moi, l’humanité. Mais ceci n’est qu’un détail, je ne veux pas m’y attarder.

    Il faut que vous compreniez cette unité qu’est la vie. Sans cela, les compréhensions que vous espérez acquérir dans votre esprit ne pourront pas vous apporter l’illumination. Il faut d’abord retrouver cette unité, mais non pas en pensant que chaque personne est frère d’une autre personne, que vous devez être aimable, que vous devez vous entraider, vous aimer. Non, ça, c’est une moralité. Il ne faut pas confondre spiritualité et moralité, c’est complètement différent et divergent.

    Lorsqu’un homme s’interroge, parce qu’il veut commencer un chemin de disciple, « Est-ce que je suis amour ? » et qu’il commence à douter de sa capacité, pour répondre à cette incapacité il va essayer d’aimer tout le monde, d’aider chacun dès qu’il le peut, de ne pas juger. Ainsi, il se crée un automatisme qu’il faut  juste enclencher au début, mais s’il en reste à cette programmation, à ce comportement psychologique, moral, religieux, il ne peut pas découvrir la réalité des concepts qu’il essaie de vivre.
    C’est pour cela qu’il y a dans le monde des milliers de disciples qui ont aidé leur voisin, nourri un tel, lui ont fait connaître telle et telle personne, lui ont fait gagner de l’argent, mais que personne n’aime, ou ils ont été trompés, ruinés, ou escroqués etc. C’est à ce moment-là que l’individu ne comprend plus dans quelle réalité il vit, parce qu’ayant essayé une réalité, il n’a pas vu cette réalité revenir vers lui. Alors il commence à douter de la véracité de cette réalité qu’on lui a enseignée. C’est l’énigme de tout le monde et c’est ce qui brise le courage et la foi de nombreux disciples.

    Alors je te dis, à toi, disciple, n’essaie pas d’être quelque chose, surtout pas, au nom du ciel n’essaie surtout pas d’être. Ne te force pas à être amour. Tu es la haine, eh! bien tant pis. Face à la gloire du soleil, sois la haine, mange la terre, mais, et c’est là où je te commande, fais en sorte de ne pas être la haine contre ton frère, sois la haine en toi-même. C’est ce que les humains ne comprennent pas, c’est ce qui crée le problème dans le monde.

    Un individu qui est la haine, qui ne sait pas être autre chose, ne va pas avoir l’idée d’être responsable, d’assumer sa haine, d’essayer de comprendre et d’en finir. C’est en allant au bout de l’expérience et en exorcisant cette expérience que l’homme va se libérer de cette écorce illusoire. Mais au lieu de faire cela, il souffre de cette haine, et il faut que quelqu’un paie, et comme ce n’est pas lui qui va faire l’effort d’être meilleur, eh! bien il va faire payer l’autre.

    C’est le drame d’Abel et de Caïn. Aucun des deux frères n’était méchant, même pas celui qui s’est avéré être méchant. Il y avait celui qui était lui-même et qui savait ce qu’il était, et il y avait celui qui ne savait pas et qui était tout le contraire de sa véritable nature, donc le contraire de l’amour, le contraire de l’immortalité, de l’abondance, de l’éternité, du rayonnement, du bonheur. Lorsque l’on ne sait pas qui l’on est, automatiquement, on vit dans la négation de l’être.

    Qu’est-ce que la négation de l’être ?

    Si, en vérité, vous êtes l’immortalité, lorsque vous vivez dans l’ignorance de cette immortalité, donc, dans la négation de l’immortalité, vous êtes la mort. Si vous vivez dans l’ignorance du bonheur, vous êtes le malheur. Si vous vivez dans l’ignorance de l’amour, vous êtes la haine. Et l’homme vivant dans l’ignorance de lui-même fini par être le contraire de lui-même.

    Il ne faut pas voir cela comme une erreur dans la création, dans l’évolution. Il faut le comprendre comme une nécessité, comme un moindre mal. Vous comprenez que, lorsque l’enfant vient au monde, qu’il ne sache ni lire ni écrire, vous comprenez qu’il a besoin d’apprendre.
    Faites de même, exercez cette même compréhension vis-à-vis de vos frères, vis-à-vis de l’imperfection de votre société, vis-à-vis de vous-même, et ainsi peut avoir lieu l’amour, la tolérance et la compréhension entre vous. Parce que si vous ne comprenez pas cette nécessité, ce moindre mal, vous ne comprenez rien au monde, rien à vous et vous ne pouvez pas être amour. Vous ne pouvez pas accepter de mourir pour l’autre, et vous vous demandez même, pourquoi le Christ a souffert.
    Si vous vous comprenez et comprenez ce qui vient d’être dit, vous pouvez entrer dans le plan de sauvetage du monde, du rappel du berger et être une de ces notes pour appeler chacune des brebis dans le monde, chacune des particules dans l’univers.
    Donc, en connaissant votre véritable nature, lorsqu’une âme redécouvre sa nature, cela déclenche l’amour, le véritable amour. Je ne parle pas des degrés divers d’amour, qu’ils soient actifs, ou qu’ils commencent à être spirituels et initiatiques. Je parle de l’amour véritable.


    En fait, qu’est-ce que l’amour ?

    L’amour, c’est la présence. Toutes les qualités divines, tous les attributs divins sont issus d’une seule et même chose, la présence. Lorsque vous êtes la présence, l’amour à lieu, l’immortalité à lieu, l’abondance à lieu. Hors de ces réalités, vous êtes dans la négation.
    Ce que vous appelez l’évolution, c’est se sortir de la négation. Ne croyez pas que c’est un piège, un jeu de mauvais humour, tel est le mouvement de la vie. Enfant calme-toi, calme ta révolte, n’aie pas de réaction, arrête, suspends-toi. Suspends en toi la négation, suspends en toi le positif. Ne sois rien, ni la négation, ni Dieu, et c’est au moment où tu es suspendu que la présence va se dégager, que la présence va avoir lieu et c’est dans cette résurgence que tu vas comprendre qui tu es.
    En fait, ce que j’énonce ce n’est pas d’accepter, votre divinité n’est pas un joug à porter, un esclavage à vivre. Tout cela ce sont des barrages, des obstacles qui s’érigent aussi longtemps que la négation est en vous, aussi longtemps que tous les contraires de Dieu sont en vous, donc aussi longtemps que, très schématiquement et grossièrement, le diable existe en vous.

    Comment savoir, jusqu’à quel point, vous êtes ce que l’on a appelé le diable, en fait l’antéchrist, l’anti-Dieu ?

    Dans l’évolution, à un jour très précis, le bilan total est fait, la dernière attache est rompue. C’est ce qui est donné en symbole dans la Bible, lorsque Jésus rencontre le Diable.

    Qu’est-ce que cela veut dire, quelle est sa réalité, le sens ésotérique, le sens initiatique ?
    Au fur et à mesure de l’évolution, un individu comprend les différents aspects de la divinité et arrive à admettre qu’il est Dieu. Il épure, il enlève, il éclaircit les différents aspects de sa conscience, donc les différentes négations, les différents aspects du diable. Lorsque l’on arrive à ce que les ésotéristes appellent la cinquième initiation majeure, où l’individu prend le titre de Maître, l’homme est plongé au fond de lui-même et va chercher la dernière attache de ce qui est contraire à Dieu, avant son grand plongeon dans le cosmique.

    C’est cela, la rencontre de Jésus avec le diable. Ce n’est pas autre chose. Un Maître n’a pas à se confronter avec toute l’armada du mal. Cela n’existe pas, j’en parlerai plus tard, mais elle n’existe pas telle qu’elle a été décrite, et telle qu’elle est comprise par les hommes. Tout le dogme qui a été élaboré autour, ne correspond pas à la réalité. Donc, le symbole initiatique est la confrontation d’un homme, arrivé au summum de l’initiation qu’offrent les hiérarchies planétaires, qu’offre l’évolution terrestre, et qui descend au plus profond de lui-même pour soulever la dernière négation.

    Que fait le diable pour tenter Jésus ?

    Il lui demande s’il veut être puissant, s’il veut régner sur une multitude de choses, de trésors et d’hommes. Il fait donc le test de savoir si l’individu est encore attaché au pouvoir temporel, à toutes les choses de terre. Il lui demande de faire preuve de sa divinité et c’est là le moment principal, ce qui a permis à Jésus de dire: « Tu ne donneras pas de preuves à celui qui t’en demande.» 

    Est-ce pour ne pas donner de perles aux pourceaux comme il a dit par ailleurs ? Non, pas du tout. Mais simplement, étant Dieu, pourquoi donnerait-il la preuve qu’il l’est. Au diable, ou à la petite personnalité qui essaie encore de rester vivante ? La confrontation du diable et de Jésus, c’est la confrontation de la personnalité et de la monade qui absorbe finalement sa personnalité, malgré les derniers débats et les derniers soubresauts de cette personnalité qui gesticule. Finalement en remarquant que le soleil est là, qu’il brille, que sa monade, que son âme est merveilleuse et qu’elle n’est que cela, la personnalité se laisse absorber et intégrer.

    C’est pour cela que nous, nous prétendons que le mal n’existe pas, que le diable n’existe pas. Ce qui existe et que l’homme appelle le mal ou le diable, ce sont des formes de vie et de manifestations de vie de l’astral qui ont un certain degré d’inconscience et de négation qui essaient d’accaparer la vie. Le problème, pour ces manifestations, c’est d’essayer d’accaparer la vie, parce que telle est leur pulsion, vivre, mais étant donné que ce n’est pas leur heure, qu’elles ne sont pas dans leurs moments d’évolutions, dans leurs moments de manifestations, elles désintègrent la forme, elles sont donc un ennemi de la forme, sans le vouloir. C’est un peu comme si on donnait un appareil ultra perfectionné et ultra fragile à quelqu’un qui a de gros doigts. Il écrase l’objet, l’objet lui échappe des mains et il va essayer de le recoller. C’est cela que l’on appelle la création d’un plan contre Dieu.

    Qui est le diable ?

    En occultisme, les initiés ont l’habitude de traduire cela en arbre de vie debout et en arbre de vie renversé. Ce que vous appelez le diable, c’est tout simplement l’involution de Dieu et de ses différentes particules, qui ne peuvent pas encore véritablement plonger dans l’évolution. Elles essaient tant bien que mal de vivre, et cela crée parfois des conflits avec ceux qui sont effectivement en train de vivre. Ce sont toutes les basses sphères de l’astral, ce que l’on appelle les sphères infernales, et non pas comme ayant été constituées à l’inverse des sphères divines. C’est la réserve énergétique, la réserve d’atomes pour la création de la matière et la perpétuité de l’univers. C’est la partie endormie.

    Les atomes qui constituent les ruisseaux, les éléments, le corps, la cellule, sont puisés dans une réserve de particules suffisamment endormies pour pouvoir être densifiées sur un plan physique. C’est pour cela que dans certaines religions, les sages concluent que tout est Dieu et disent à leurs disciples : «Quand tu regardes le rocher, sache que tu es face à Dieu, car en vérité il est Dieu, du fait que Dieu bâtit avec lui-même.»

    Dieu s’extériorise pour se plonger dans la forme qui est lui-même. Donc, la cellule de votre main est tout autant Dieu que votre âme, et un jour, à son tour, en tant qu’atome de conscience, lorsqu’elle sera libérée de son devoir qui est de constituer à l’heure actuelle votre derme, votre épiderme, votre foie, et qu’une autre heure aura sonné pour déclencher une nouvelle évolution, cet atome va devenir une individualité. Il y aura une société, et cette individualité va s’appeler Jeanine, Rodolphe, va se dire, mais d’où je viens? Qui suis-je? Mais que la vie est dure, que le monde est imparfait. Si elle savait!

    Tel que vous êtes, vous êtes tellement ancien, que le chiffre est incalculable, parce que vous avez été, par exemple, la cellule, qu’elle soit physique, éthérique, athmique, il y a fort longtemps, d’un être en évolution. Que ce soit un être individuel comme vous êtes aujourd’hui, ou que ce soit un être comme un logos planétaire, un logos cosmique etc.


    Dieu se subdivise et va de plus en plus profondément dans sa subdivision, et petit à petit, chacune de ces subdivisions émergent, en même temps que d’autres retombent au fin fond de la subdivision pour perpétuer le cycle. C’est cela la roue des ésotéristes, celle qui descend et qui remonte, la roue même des chakras, la roue de l’univers, la roue des étoiles. Étant donné que tout est roue, tout est donc involution et évolution. Dans cette perpétuité, chaque atome arrive à se renouveler.

    Quand y a-t-il eu le début, et quand y aura-t-il la fin ?

    En vérité, il y a un début et une fin dans les cycles intérieurs, c’est-à-dire dans la manifestation d’un univers et d’une humanité. Tout cela nous amène à parler des cycles cosmiques.

    Vous comprenez le cycle planétaire parce que vous y êtes. C’est, par exemple, le cycle de vos journées, les cycles de vos années, les cycles de vos vies, de vos naissances et de vos morts. Ce sont des cycles temporels courts que vous pouvez très bien comprendre.
    Maintenant imaginez un cycle un peu plus long, celui par exemple des étoiles. Puisque tout est entité et substance, et que tout est un support de vie et d’évolution, les étoiles sont elles-mêmes des entités qui évoluent, et leurs jours sont plus longs, parce qu’elles sont placées sur une autre roue, à une autre vitesse, un autre rythme, un autre cycle.

    L’homme, dans son cycle terrestre, est une petite roue qui tourne très vite. Il doit s’habituer à ce rythme, à ce cycle, et il doit le maîtriser. Il a des vies successives très rapides, la naissance et la mort de façon très rapprochée. Puis, lorsqu’il commence son évolution, lorsqu’il devient un initié, un Maître, il prend un autre diamètre, et il devient une roue qui tourne un petit peu plus lentement. Donc son cycle, sa vie,  va avoir un autre rythme.

    Il existe aussi une certaine naissance et une certaine mort pour le Maître, mais ce n’est plus la même que pour l’homme. Cela veut dire qu’il va y avoir pour lui une heure, un temps, où il doit se manifester dans le monde physique et un temps où il s’en retire. Lorsque l’heure sonne, lorsque l’axe de sa roue correspond à un certain axe de la petite roue qui est l’homme en évolution, il y a création d’un canal, et la projection du Maître à lieu. Et c’est à ce moment-là, à cette heure cosmique que vient un messie par exemple.
    Car le messie vient régulièrement, il naît, il se manifeste chaque fois que sonne l’heure de sa manifestation. Et puis il est réabsorbé, ce qui ne correspond pas à la mort de son corps physique, mais à une résorption de la sagesse, où toutes les choses redeviennent cachées.

    Au-dessus du Maître, il y a une autre roue qui tourne encore plus lentement, plus grandement, c’est l’heure du logos. Et lorsque les encoches, les axes de ces différentes roues sont en alignement parfait, il y a illumination de toute une humanité et projection du logos. C’est ce qui est attendu maintenant, ce grand alignement de toutes les portes, la porte de l’humanité, du Maître et du logos. 

    Tout est cycle, tout est minute, mais la minute n’est pas la même si l’on regarde la montre des humains, la montre du Maître, la montre du logos. Il arrive un temps, de toute manière, où l’aiguille aligne les minutes et il y a projection de l’heure universelle, donc, il y a projection de l’être universel, et c’est ce moment que les hommes attendent.

    Risque-il un jour, qu’un homme, ayant traîné un petit peu plus sur le chemin spirituel, n’ayant pas avancé aussi vite que les autres, se retrouve seul en incarnation ?

    Non, car en fait, quand on parle d’un atome, nous, nous considérons bien l’atome individuel que vous représentez, mais nous savons très bien qu’isolément si vous existez, vous existez aussi collectivement. Donc, nous nous occupons et nous considérons essentiellement l’atome de conscience que représente l’humanité, donc Oumanos notre enfant.
    Nous essayons d’initier, non pas les hommes dans leur individualité, mais le logos que vous composez et que vous allez être demain. En passant par les individualités et en les réveillant à la vie unitaire et à la réalité intérieure, nous composons ainsi un être qui, demain, va être Dieu, le nouveau Dieu.

    C’est celui-là que vont chanter les anges, c’est celui-là pour qui les cloches vont sonner comme il est écrit dans la Bible : « Et quand il naîtra, tous les anges entonneront un chant de joie, toutes les lyres et toutes les trompettes se mettront à chanter. »
    C’est cet enfant que nous avons le devoir de veiller, de faire grandir, d’initier et de faire naître. C’est lui que nous allons voir à l’intérieur de l’étable, qui porte la couronne, qui reçoit le sein de Marie et qui est nourri de son lait, qui reçoit la protection de Joseph, son père. C’est lui qui est porté par les anges, et qu’un Dieu, plus ancien que lui, reconnaît et consacre.
    « Nous sommes nés, nous pouvons continuer. »

    C’est pour cela que les Rois autrefois employaient cette terminologie du nous. Le vieux Roi continue à être lui-même et il devient ce vieux sage à barbe blanche que vous imaginez. Le nouveau né devient le fils, le christ que vous imaginez. Il devient la deuxième personne et de cette reconnaissance des deux se dégage la troisième personne, le Saint-Esprit.
    Puis, le père le plus ancien se projette à nouveau, recrée des étincelles, et le fils a la charge d’alimenter, de maintenir la projection et d’apprendre aussi à devenir le père qui, plus tard, pourra dans un autre cycle se projeter.

    C’est ainsi qu’il existe la théorie des Dieux imparfaits, parce qu’il existe des heures cosmiques où ces logos, ces Rois de l’univers étant nés, doivent apprendre à agir en tant que Roi, comme vous, vous apprenez en tant qu’individualité, et pour cela, ils prennent l’exemple du père. À leur tour ils deviennent mûrs, ils deviennent un père et la roue n’a pas de fin, pas de fin.

    J’espère que cela est compris. Il ne faut pas que ce soit accepté, il ne faut pas que vous me croyiez, c’est complètement inutile et cela ne sert à rien. C’est du temps perdu. Ce qu’il faut, c’est essayer d’entrer dans le concept. Donc, que vous me croyez ou non, il faut faire l’expérience du concept, l’expérience de cette réalité et c’est en entrant dans l’expérience que vous verrez si vous pouvez accepter, si vous pouvez être cette réalité.

    Tout ce que je veux, c’est déclencher en l’homme une prise de conscience de sa divinité. Je ne veux pas être plus que cela, je ne veux être rien d’autre. Je ne veux pas créer, comme je l’ai dit mille fois, une nouvelle religion, un nouvel enseignement où apporter un enseignement supérieur. Cela ne sert à rien, vous avez déjà tout ce qu’il vous faut, pour l’instant, pour la transition que vous avez à accomplir en ce moment. Mais par contre, pour utiliser tout ce que vous avez comme enseignement, il vous faut un entendement.

    À travers le monde et à travers tous ceux portés de bonne volonté, conscients ou à peu près conscients, nous essayons de répandre cette vibration, cette réalité, ce déclic, cette naissance. Oumanos réveille-toi. Roi, lève-toi, prends ton manteau et sois le Roi, marche. Mais avant que le Roi se lève et qu’Oumanos soit, il faut que chacune de ses particules ait conscience de cette réalité et de cette responsabilité.
    C’est pour cela que l’évolution d’Oumanos, passe par l’évolution individuelle. Ce n’est que lorsque chaque particule, chaque individualité se sera retrouvée en tant que divinité, puis, lorsqu’elles auront fusionné ensemble, que toute l’humanité arrivera au degré d’illumination, au degré de Bouddha comme disent les ésotéristes, que le logos pourra naître, que le logos aura lieu dans le ciel.

    Expérimentez, n’essayez pas de m’admettre, cela ne sert à rien, cela ne peut que créer des conflits. C’est ce qui créa les idéologies, les philosophies, les religions. Il y en a assez de tout cela. On se suspend, on écoute, on intègre et l’on devient. Et lorsqu’on devient, on s’aperçoit que le rôle de la personnalité et de la vie physique étant rempli, tout se dissout, et l’individu se réveille à la vraie vie, il se réveille, en fait, non pas à la divinité, mais la divinité a lieu en lui. Les suppositions, les spéculations de l’intellect humain n’ont plus lieu à l’heure dont je parle.

    Pour comprendre ce qui est illimité, il ne faut pas utiliser un instrument de mesure. Pour aller mesurer l’espace, est-ce que vous sortez votre décimètre ? Vous essayez de l’estimer avec ce qui se rapproche le plus d’un concept universel. Alors on prend, pour commencer, la lumière, et bientôt, cette notion même sera dépassée, parce que l’homme va enfin comprendre que l’univers, l’espace, n’est pas une distance, mais que l’espace est une conscience.
    Les voyages que vous essayez de faire à l’intérieur de l’espace à ce moment-là n’auront plus besoin de carburant. Il ne sera nécessaire que d’une projection. Fini les grandes énigmes des scientifiques, quel carburant,  quel alliage vais-je trouver pour que l’on puisse se propulser, s’arracher?

    L’espace n’est pas une distance. Si vous considérez l’espace comme une distance, vous n’avez pas fini de courir. Par contre, si vous comprenez que c’est une substance et que c’est une conscience, alors quelle que soit la distance qui sépare la terre de Vénus, la terre du soleil, la terre des pléiades, ou d’un autre univers, cela n’a pas d’importance. Non pas que vous alliez utiliser la projection astrale, mais vous serez exactement sur quelle fréquence vous mettre. Un peu comme un avion sait exactement choisir sa piste selon l’endroit où il veut arriver sur la surface de la terre.

    De la même manière, pour voyager dans l’espace, il suffit de connaître la fréquence du monde, de l’univers, du plan, que vous voulez atteindre. Vous transformez la fréquence moléculaire de tout ce qui compose votre ordinaire dans cette vie, la fréquence moléculaire de votre corps physique et lorsque vous arrivez à jouer avec cette fréquence moléculaire, automatiquement, c’est le faisceau de la fréquence qui vous transporte, comme s’il vous faisait passer à travers un canal, un tunnel, et vous débouchez de l’autre côté, au monde et à la manifestation physique ou éthérique qui correspond à la fréquence que vous avez choisie. C’est simple n’est-ce pas ?

    En vérité cela l’est. Et la science, les scientifiques découvriront cela, et sauront parfaitement mettre la chose au point quand ils comprendront davantage ce qu’est l’énergie. C’est pour cela qu’ils doivent absolument continuer leurs études sur l’atome, sur l’énergie et sur la conscience qu’ils découvriront dans cette énergie. Parce qu’en découvrant la conscience qui réside dans l’énergie, dans l’atome, ils vont comprendre que le monde est un vaste réseau de fréquences et que selon la fréquence, on a à faire à un atome d’une certaine densité, d’une certaine molécule, et que cela débouche sur un univers, et que les univers ne sont plus superposés ou parallèles, mais sont tous les uns dans les autres. 

    Quelle découverte vont-ils faire, lorsqu’ils s’apercevront que sur Vénus il y a la vie, qu’il y a des peuples, une civilisation, des Maîtres et une hiérarchie, alors qu’à l’heure actuelle leur sonde a beau gratter à droite, gratter à gauche, il n’y a que caillou, feu, et froid.
    Quelle découverte  vont-ils faire lorsqu’ils s’apercevront que le soleil est habité et qu’il y a une fabuleuse hiérarchie de Maîtres au mental puissant, et d’initiés au rayonnement fabuleux. Ils vont s’apercevoir que chaque caillou de l’univers est truffé de vie et de forme de vie.

    L’être humain qui vit sur sa fréquence se dit, à la manière de certains faux Maîtres, hors de moi, point de vie. Mais lorsqu’il aura compris que tout est fréquence, que toute vie se manifeste, que chaque fréquence manifeste une forme de vie, alors il pourra aller partout, dans les régions de l’esprit et dans les régions de la matière. Il pourra explorer le minéral, il pourra entrer dans la lave des volcans et y voir toutes les formes de vie qu’il y a, et ainsi la théorie des esprits de la nature sera une réalité. Parce qu’il va les voir presque comme on voit un microbe au microscope, non pas parce que son troisième œil sera développé, mais parce qu’en saisissant la fréquence de l’élément, l’entité de l’élément va apparaître, que ce soit des cristaux, des volcans, de l’eau, de l’air, des fleurs, ou sa propre âme.

    L’élément n’est donc que la forme d’une entité. C’est déjà ce que de grands scientifiques ont soupçonné, que Dieu est dans l’atome, qu’il est l’atome, et que tout est Dieu. Ce n’est pas que la phrase des initiés, c’est aussi la phrase des scientifiques, il faut le savoir.
    Mais pour cela, il va falloir faire encore une grande progression dans la science actuelle et perfectionner les appareils, pour voir plus loin que le visible, tomber carrément dans l’invisible. Car l’invisible n’est pas invisible en fait. Il est invisible parce que l’individu n’a pas suffisamment la vue perçante pour voir jusqu’au cœur des choses, ni l’appareil nécessaire pour voir.

    On peut mettre au point des appareils pour voir l’esprit de la nature et voir même l’âme de l’individu. Ce n’est pas un appareil tel qu’on peut l’imaginer à l’heure actuelle. Il faut aller encore beaucoup plus loin, mettre au point un appareil qui part captation sera capable de disséquer le spectre du soleil, et lorsque vous aurez cet appareil, vous pourrez contempler l’âme de l’homme, l’âme de toute chose.

    Alors, patience, tout cela doit arriver, mais à son heure, et cela dépend aussi de la bonne volonté des hommes. Il faut que les hommes clés, pour l’avancement général de l’humanité, soient en poste, et il faut pour cela qu’un certain pas soit encore fait, que tous les hommes se soient mis du côté du bien.

    C’est pour cela, qu’avant de parler de science, nous essayons de relier l’homme à la divinité. On pourrait très bien éveiller l’homme à plus de science, et vous pourriez penser que ce serait mieux, parce qu’ainsi, on pourrait amener l’homme à Dieu.
    Mais c’est faux, parce que l’on ne peut donner ces informations, que si la majorité des hommes s’est orientée vers la voie du bien. En captant la molécule du spectre solaire, vous captez la puissance totale du logos solaire, et si l’homme n’est pas orienté dans une voie de bien, s’il ne sait pas déjà maîtriser ses propres énergies très grossières du plan physique, de la société physique, c’est la catastrophe. Non pas parce qu’il devient un apprenti sorcier, mais c’est alchimique, parce qu’à l’instant même où il toucherait la première molécule, l’humanité entière serait désintégrée.

    Il faut donc, pour aller plus loin dans la science comme dans la spiritualité, chaque fois réadapter le niveau vibratoire de l’homme, son niveau vibratoire physique, culturel, psychologique, social, et son niveau vibratoire spirituel. C’est pour cela que pour découvrir la divinité, il faut d’abord avoir réaligné tous les éléments dont nous avons parlé au début. Il n’y a pas de secret. C’est lorsqu’ils sont alignés, que l’énergie descend et que la chose arrive.

    Pour parler encore un peu plus de cet appareil et de l’exploration possible, il faut savoir que toutes les ébauches qui sont faites à l’heure actuelle, par l’intermédiaire de la recherche nucléaire, aboutiront à cette science, mais il est absolument nécessaire que tous ceux qui sont les piliers de ces études soient en même temps orientés vers une dimension énergétique.

    C’est ainsi que la science a besoin de nouveaux scientifiques, que la science pour poursuivre son chemin a besoin d’initiés. Ces initiés sont en place et arriveront petit à petit. Même si nous faisons l'effort de mettre en place ces initiés, et si eux font l’effort de faire leur travail, il leur faut en même temps l’alignement collectif des âmes qui composent le peuple, afin que leurs découvertes puissent avoir lieu.
    Donc, cette découverte ne dépend pas seulement de la mise en place d’initiés dans le monde scientifique, cela dépend aussi et cela repose sur la responsabilité de chacun d’entre vous, de vivre un alignement, de vivre la volonté du bien, de vivre un certain rayonnement, pour constituer un égrégore de renouveau, pour augmenter la fréquence vibratoire de l’humanité, afin que, nourrie par cette fréquence vibratoire, comme un code de passage, un permis pour aller plus loin, la découverte ait lieu. Et ainsi, tout sera révélé, rien ne sera plus caché en terme de fréquence, d’énergie et d’âme. Tout pourra être révélé.

    Pour vous parler encore un peu plus de cet appareil, il est d’un fonctionnement très simple. Il y aura une partie qui va ressembler tout simplement à l’appareil déjà connu, qui n’est qu’une ébauche très grossière, et qui sert à briser l’atome, donc à dégager l’énergie, la fréquence qui est en lui. Et ensuite, il va falloir tout simplement trouver un adaptateur qui agisse comme un émetteur pour renvoyer cette fréquence.

    Cela n’est pas mon discours principal, et je ne veux pas faire rêver les hommes, car la réalité, celle d’ici et de maintenant, c’est ce dont je vous ai parlé au début. 

    Nourrissez vos quatre éléments, nourrissez ce qui est feu, terre, eau et air en vous. Donc, devenez un disciple. Là oui, faites un effort. Lorsque vous aurez cet alignement, cette ouverture, vous aurez l’expérience de ce qu’est l’âme, et vous pourrez travailler à vous retrouver. C’est cette réalité qu’il vous faut découvrir. C’est pour cela que je vous demande de faire l’effort.


    Je vous salue.
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  • Question :

    Un monde imparfait peut-il être issu d’un être parfait? Cela semble métaphysiquement impossible dans les limites des capacités de compréhension de l’esprit humain. Pourrait-on dire que l’information universelle, qui organise les mondes, matériels, subtils et spirituels, est encore imparfaite  et se cherche?

    La question posée a plusieurs sous-entendus, mais le trait majeur est l’imperfection ou plutôt l’évolution du monde. L’imperfection peut-elle naître d’un créateur parfait ?
    D’après la logique universelle, ou simplement la logique du mental humain, cela ne se peut pas, parce que les mots employés sont faux. Pour comprendre ce qu’est l’univers et ce qu’est Dieu, il ne faut pas leur associer la perfection et l’imperfection. Il faut donc employer d’autres mots, sinon l’individu et son esprit arrivent face à des concepts conflictuels et ne peut plus avancer dans la compréhension.
     
    C’est comme deux chevaux qui se font face et qui vont à toute allure, ils finiront bien sûr par se télescoper et par se faire beaucoup de blessures, éventuellement même se détruire. Donc il ne faut pas mettre les choses face à face, mais leur trouver une direction.
    Quand la pensée doit analyser quelque chose, elle ne doit pas se confronter à un concept qui lui est contraire, d’après sa théorie de base, mais chercher la direction dans laquelle la pensée va pouvoir trouver une ouverture. Si l’on imagine un être parfait et que l’on croit que le monde est imparfait, cela crée un terrain conflictuel et la pensée ne peut pas avancer, que ce soit la pensée du philosophe ou du disciple.

    Alors, comment penser pour comprendre l’univers et le créateur ?

    Il faut comprendre les termes d’équilibre, et voir l’univers comme un vaste champ en mouvement. Donc il faut introduire dans les notions d’imperfections et de perfections, une troisième, celle de l’évolution.
    Mais si l’on introduit la théorie de l’évolution, est-ce que ce n’est pas la confirmation que l’on parle d’un monde imparfait, pour trouver ensuite un monde parfait ?

    Ce n’est pas tout à fait cela. Ce n’est pas parce que j’emploie le terme évolution, qu’il faut partir de l’imperfection pour s’imaginer trouver la perfection. Étant donné que toute la substance cosmique, comme vous-mêmes, comme la substance des minéraux, la substance animale, ou des constellations, est conscience, le mot imperfection n’est donc pas celui à employer. Nous, nous employons les mots de sommeil et d’éveil, et le mot intermédiaire, évolution, est tout simplement une prise de conscience.

    En fait, en passant par l’évolution, le monde ne va pas d’une imperfection vers la perfection. Cela schématise trop le processus, ne rend pas l’idée claire, donc diminue le champ de compréhension. Il faut considérer que, tout étant substance, tous les atomes étant des atomes de conscience, que ces atomes sont en période d’éveil, et qu’ils ne vont donc pas vers une perfection, mais tout simplement vers une pleine connaissance et vers une pleine conscience.

    Donc la perfection n’est pas quelque chose à acquérir, ce n’est pas une performance à accomplir par les hommes, ou par les différentes créatures. Ce qui est à effectuer, le défi ou le travail, c’est tout simplement une prise de conscience, un éveil à la véritable conscience. L’homme se base trop, depuis sa cellule matérielle, pour comprendre l’univers.
    Dans un premier pas ce n’est pas faux, mais cela ne permet pas un comportement ou une pensée philosophique. Si on pense à l’évolution de cette matière et qu’on s’en arrête au concept matériel, on ne peut concevoir la réalité divine. Alors que, si l’on se place au niveau même de la conscience, alors on comprend mieux d’où l’on vient, par quel moyen l’on voyage et où l’on va.

    Qu’elle est l’imperfection du monde ?

    Toute l’imperfection du monde réside dans le fait que les atomes de conscience projetés dans l’univers par le mouvement de la vie, pour la beauté, la gloire de la vie, ne sont pas encore éveillés à leur taux de conscience, à leur propre conscience intérieure. L’imperfection du monde ne tient pas à plus que cela, car si le monde était imparfait il ne tiendrait pas, malgré l’intervention de milliers de maîtres, d’archanges, de guides, leurs actions ne seraient pas assez puissantes pour colmater les brèches d’un monde imparfait.

    Si tout fonctionne, si tout continue, si tout évolue, c’est bien qu’à la base il y a la perfection, la perfection des cycles, la perfection des lois, qui sont vibratoires, énergétiques. Ce sont les fréquences qui parcourent l’univers et qui déterminent la vie des étoiles, le jet, la rotation, la pulsation des étoiles; la rotation de la terre, sa trajectoire, son taux vibratoire, son feu intérieur lui permettant d’être vivante; le rythme des saisons, le rythme des races qui l’habitent. C’est tout cela la perfection, donc tout le cadre en quelque sorte, tout le décor, tout le terrain, parce que cela est composé par des lois pleinement conscientes d’elles-mêmes. 

    Ce qui est imparfait ou endormi, ce sont les atomes de conscience qui ont justement pour mission, de connaître la vie. C’est à leur tour de connaître la vie et de l’engendrer, de la perpétuer, de l’expérimenter. Donc ce n’est pas le monde, qui est imparfait, c’est celui qui l’habite, c’est vous, ce sont toutes les créatures formées ou en formation qu’elles soient humaines, végétales ou animales. Il faut donc dissocier, l’univers et les habitants de l’univers, soit les atomes de conscience qui grâce à cet univers vont prendre conscience de leur propre nature, et vont développer petit à petit leur règne sur eux-mêmes et en eux-mêmes. J’espère que cette notion-là est bien claire, sinon rien ne peut avoir lieu. 

    Si un monde est imparfait, si un univers est bancal, précaire, il meurt d’épuisement, comme une vieille maison s’écroule à force d’être fissurée, d’avoir ses fondations entamées ou parce que son toit laisse passer l’eau.

    Or, que se passe-t-il ? 

    L’univers se perpétue, donc la structure est saine. Les lois sont omniscientes, omniprésentes, omnipotentes, elles se connaissent, donc elles savent se perpétuer, et entretenir le monde. Par contre, les atomes de conscience pour qui c’est le tour d’expérimenter la vie, de prendre conscience et de devenir omnipotents, omniprésents, omniscients, eux sont imparfaits dans le sens où ils ne sont pas éveillés à leur propre nature.

    Donc, quand vous regardez le monde, ne le regardez pas comme étant imparfait. Demandez-vous, quelle imperfection me pousse à le comprendre comme étant imparfait, et quel est l’aspect de la vie qui me fait conclure à son imperfection ? Est-ce la guerre, les maladies, la famine ? Est-ce la torture et la prison que l’homme inflige à son frère ? Est-ce que ce sont toutes ces conditions qui me font juger que le monde est imparfait ?

    Si vous concluez que ce sont ces conditions-là, alors, allez jusqu’au bout de votre pensée, de votre propre conclusion. Si ce n’est pas le rythme des saisons, la beauté de la pierre, l’arrangement méthodique des lois qui conduisent la nature, à qui reprocher l’imperfection ? 

    À l’homme qui emprisonne, à l’homme qui fait la guerre, à l’homme qui ne sait pas partager la nourriture et crée la famine, à l’homme qui dérange le cycle de la nature, au point justement de dérégler son harmonie. Donc, c’est votre frère, votre semblable qui est imparfait et non pas la structure, le monde et l’univers. 

    Si par un coup de baguette magique les maîtres venaient et créaient une société parfaite, un système où tout homme aurait ce qu’il veut, dans l’abondance qu’il souhaite, personne ne comprendrait qu’il est dans la perfection, parce que toutes choses apparaîtraient, encore une fois, imperfection. Parce que l’homme regarde le monde avec ses yeux, donc avec la programmation, avec le substrat qu’il tire de ses expériences, avec les conclusions qu’il fait de ses propres actes, et de ceux qu’il subit. Tout cela lui compose des lunettes, et c’est à travers ces lunettes qu’il regarde le monde, qu’il le juge, qu’il juge sa propre anatomie, et se dit : si je suis malade, c’est bien parce que le monde est imparfait.

    Pourquoi Dieu n’a-t-il pas créé un homme qui ne tombe jamais malade, qui ne meure pas, qui n’ait jamais froid, ou jamais faim ? Pourquoi a-t-il créé cette pauvre bête pour qu’elle souffre sur la surface de la terre ?

    Il y a quelque chose que tu ne comprends pas. Si le père et la conscience divine t’ont créé avec un corps qu’il faut vêtir, avec une chaleur qu’il faut protéger, avec un estomac qu’il faut nourrir, avec un poumon qu’il faut remplir d’air,  c’est parce qu’il y a une grande nécessité cosmique. Ce n’est donc pas par faiblesse, ce n’est pas pour que tu sois fragile. C’est à cause de ta propre beauté, et comme toutes les beautés, il faut en prendre soin.

    Si tu dois manger, c’est pour régénérer ton énergie, et non pas pour t’asservir vis-à-vis de la terre de ses fruits et de la nécessité de gagner ton pain.
    Si tu dois respirer, c’est pour te régénérer en tant que corps vital, en tant que principe cosmique, pour que tu puisses capter l’énergie solaire, capter l’énergie de la terre, et devenir pratiquement immortel rien qu’en te nourrissant de ces flux-là.

    Si vous devez vous couvrir, c’est parce qu’en vous il y a un feu immense qui s’appelle kundalini, qui dirige toute la température de votre corps, et qu’il faut prendre soin de ce feu. Il y a donc une raison à toute chose, et une raison alchimique, une raison cosmique, rien n’est faiblesse ni imperfection.

    Par contre, si avec ces éléments-là, à un moment donné de votre vie, vous créez une maladresse, ou vous ne savez pas comment les vivre, vous vous mettez dans un climat discordant, vous créez un axe qui va bouleverser les relations, les correspondances entre ces éléments, alors forcément, l’élément va se trouver bouleversé et va dégager son contraire.

    En dégageant son contraire, il va créer un champ conflictuel où peuvent s’engendrer la maladie et la perturbation. N’oubliez pas que vous êtes composés de quatre éléments, et que ces  éléments sont importants, il faut en prendre soin, il ne faut pas en abuser comme vous le faites. Vous êtes composés de feu, de terre, d’eau, et d’air, et vous devez alimenter ces éléments. Si vous ne régénérez pas chaque élément qui vous compose, au fur et à mesure ces éléments vont finir par être carencés, une énorme friction aura lieu sur le plan du corps vital, et c’est dans la gaine de ce corps vital que va être dégagée la maladie, le déséquilibre, la déprime, l’angoisse, le désarroi, et tous les autres problèmes que l’on connaît.

    Au contraire, si l’homme se conçoit comme un équilibre entre ces quatre éléments pour commencer, et qu’il donne la nourriture et la protection nécessaires à chacun, automatiquement il devient épanoui, et étant en équilibre, il n’est plus sujet aux carences. Sur un simple plan alimentaire, remarquez ce qui se passe lorsque vous manquez de fruits, de légumes, de certaines céréales, vous subissez une carence. Regardez sur un simple plan physique tout ce que cela peut désorganiser, tout ce que vous rencontrez comme faiblesse à cause d’une simple vitamine, d’un simple sel minéral qui manque. Eh ! bien, il y a des vitamines beaucoup plus puissantes que celles que l’on tire du légume, ou du fruit et qui justement viennent des éléments qui vous composent.

    Alors comment faire en sorte que ces éléments restent équilibrés, et par quoi les équilibrer pour être parfait, pour retrouver sa perfection originelle ?

    Qu’est ce que le feu ?


    Ce n’est pas seulement la flamme que vous voyez brûler dans la nature. Le feu, de l’être humain, c’est le feu cosmique, c’est donc la puissance. Le feu est toujours allié à la puissance.
    Qu’est ce qui, spirituellement, correspond à la puissance et au feu dans l’homme ?

    C’est la kundalini. Donc l’homme, pour vivre correctement, doit entretenir son feu, et ne doit pas devenir froid. Sitôt que l’homme à froid, et au moment où il se met à avoir froid, il se sent seul au monde. Combien d’êtres humains se sentent seuls dans le monde, complètement isolés, sans que personne les aime, sans personne à aimer. Cela, c’est un manque de feu. Les sentiments de solitude, d’angoisse, de dépression, d’isolement par rapport au monde, les problèmes relationnels, tout cela provient d’un manque de feu, donc il faut nourrir votre feu intérieur.

    Comment nourrit-on ce feu, cette kundalini ?

    Dans un premier stade, en vivant très proche de la nature, pour que le corps puisse capter les énergies qui viennent de la nature, donc nourrir et irriguer la cellule par le tellurisme. Dans un second temps, en étant spirituel, sans forcément être un ascète, un disciple, ou un dévot, mais avoir une certaine hygiène spirituelle, au moins pour commencer.
    Avant de penser à un comportement psychologique, spirituel, pensons à un comportement corporel vis-à-vis du spirituel. C’est ce comportement corporel, qui nourrit le feu en l’homme, le besoin d’équilibre dans le corps, dans la cellule même, donc attention à l’alimentation.
    Un corps propre non surchargé de toxines, d’éléments viciés. Une pensée propre ne dégageant pas de mauvaises énergies risquant de perturber l’organisme. Un équilibre, ne pas se coucher trop tard, de façon trop répétée, pour que l’individu ait son repos, et que chaque cellule, chaque glande, chaque système, qu’il soit nerveux ou autre, puisse avoir son réservoir d’énergie, donc d’équilibre.

    Ensuite, passez à une purification, une élévation du taux vibratoire de la cellule, par des systèmes que l’on connaît bien à l’heure actuelle, que ce soit la relaxation pour commencer, la méditation, ou par des disciplines telles que le hatha-yoga, ou des formes du hatha-yoga, soit certaines postures du corps propres à déclencher et à nourrir le feu intérieur, donc le feu de la kundalini et le feu qui circule à l’intérieur des chakras.

    Maintenant, comment nourrir, retrouver l’équilibre par rapport à sa terre ?

    Dans les symboles ésotériques, la terre ou tout ce qui est terrestre, correspond toujours au carré, au cube, c’est ce qui est matériel. Il faut donc prendre soin de votre vie quotidienne. Ce sera la forme de vos réactions vis-à-vis de la vie, des événements et des autres qui vous entourent.

    Comment vais-je réagir vis-à-vis de l’humiliation ?
    Comment vais-je réagir vis-à-vis d’un manque d’argent ?
    Comment vais-je réagir vis-à-vis d’un désir, d’une pulsion, d’une joie, d’un rêve, d’une illusion, d’une promesse ?
    Donc comment dois-je gérer ma vie sur la terre ?

    C’est pour cela que la meilleure représentation de l’élément terre est le taureau. C’est celui qui a les quatre pattes sur terre, qui regarde l’obstacle, lui fait face, ou essaye de le désarçonner. Et c’est la position de l’homme sur la terre. Il fait face à l’obstacle et il essaye de l’enlever.
    La terre en vous, c’est toute votre capacité, toute votre performance dans la vie quotidienne, votre puissance à trouver votre place et à gérer votre place. Il faut faire là, un certain chemin de disciple, un cheminement dans le discernement, un cheminement aussi dans la science, dans la morale, dans la propreté, dans le respect, et toutes les valeurs qui, en fait, sont divulguées par les différents courants initiatiques ou religieux. C’est la loi, tu ne feras pas ceci, tu ne feras pas cela. Cherchez pourquoi vous ne devez pas faire ces choses et intégrez-les comme étant votre propre volonté, afin que cela ne devienne pas une obéissance, mais un besoin d’harmonie en vous.

    Qu’est ce que l’eau en vous ?

    C’est votre psychisme, et vous le nourrissez en l’exerçant.
    Comment fait-on tourner un moulin ? En envoyant du vent dans sa voile. Comment fait-on fonctionner, comment nourrit-on le psychisme? En envoyant de l’eau dans sa substance.

    Lorsque l’on commence à nourrir le feu intérieur, la kundalini, et que l’on arrive assez bien ou que l’on essaie en tout cas de gérer sa vie, sa vie de disciple, sa vie terrestre, automatiquement le psychisme se déclenche. Il y a création d’un plan que les ésotéristes appellent le plan de l’intuition. Il est important que l’homme découvre en lui cette nappe d’eau, c’est-à-dire son plan psychique et de créer ce plan de l’intuition, car sans ce plan, il ne peut pas faire grand-chose sur la terre. 

    Donc il n’y a pas un plan à nourrir avant l’autre pour pouvoir accéder à l’autre, mais tous les plans sont à nourrir en même temps, car ils sont en correspondance. Le psychisme que j’ai appelé le plan de l’intuition en vous, c’est aussi une partie que l’on pourrait appeler, pour schématiser, la voix de l’âme. Donc, il faut se mettre dans les meilleures dispositions possibles pour pouvoir tirer les codes venant du cosmos, venant de votre âme, ou venant de l’harmonie de la nature. 

    Qu’est ce que l’air, comment le nourrir,  comment lui donner sa part de vie et sa part d’action ?

    L’air c’est l’esprit, c’est votre substance athmique.
    Comment nourrir votre substance athmique?
    C’est une conclusion qui survient lorsque les trois premiers plans ont été nourris. Automatiquement cela donne la nourriture au plan athmique, donc à l’élément air qui est en vous. À part cela, il n’y a pas moyen de nourrir le plan athmique, il n’y a pas quelque chose que vous devez spécialement faire pour le nourrir. Il faut d’abord équilibrer, nourrir les trois premiers plans, pour qu’ensuite, se dégage une essence, qui va donner la nourriture à ce plan athmique, donc à tout ce qui est air en vous.

    Pour vous faire comprendre ce qui est air en vous, remarquez ce qui se passe à la naissance, comment vient la vie. Le corps s’est formé dans le ventre de la mère, il a composé avec les trois premiers éléments, et a fort bien composé.
    Avec le premier élément, il a composé le corps avec tout son système.
    Avec le deuxième élément, il a composé la destinée de ce corps et de cette âme sur la terre.
    Avec le troisième élément, il a fait descendre l’astral de la personne, donc toute la substance psychique de la personne.
    Mais il manque le quatrième élément, le principal, et il ne vient pas près de ce corps tant que l’enfant est encore dans le ventre de sa mère. L’élément air, élément principal en vous, vient à votre premier cri, le souffle. C’est à ce moment-là que l’âme incorpore véritablement son véhicule, c’est à ce moment-là que vous venez à la vie. Mais d’abord il a fallu créer les trois premiers plans, les équilibrer pour que se dégage la vie sur le quatrième, et  automatiquement commence le chemin vers la perfection.

    Donc, ne vous plaignez pas, comme je l’ai déjà dit mille fois, d’un monde imparfait, ou n’attendez pas que le père, étant perfection, crée un monde parfait. Toutes les lois  mises en route par les hiérarchies, les anges constructeurs, sont claires, nettes et sans reproches. Par contre les atomes de conscience qui doivent apprendre à manipuler ces forces, à vivre, à s’ouvrir, à se nourrir de ces forces, ont quelques difficultés à s’harmoniser, à s’ouvrir dans le champ exact du rayonnement de ces forces.

    Le problème de l’homme, c’est qu’il est comme une roue qui n’aurait qu’une ouverture, et qui à cause de sa rotation très rapide et rendue chaotique par ses désirs et ses pulsions, n’arrive pas à s’arrêter suffisamment longtemps, pour capter la nourriture venant successivement des rayons qu’il rencontre dans sa rotation. Il roule tellement vite, qu’il n’arrive plus à se nourrir, et l’homme, l’humanité meurt de faim, d’une faim vibratoire. C’est pour cela que l’homme se demande qui il est et où il va.

    Regardez ce que fait l’homme avec le soleil, alors qu’il est une grande source d’énergie, un grand moyen de devenir sain de corps, sain d’esprit : il s’en sert de lampe à bronzer, de décor dans le ciel, ou pour mesurer son humeur. Il fait soleil, je suis heureux; il est absent, comme c’est triste. Le soleil est une immense puissance de rayonnement, une ressource infinie d’énergie cosmique, ce n’est pas un secret, mais du moment que l’homme en est inconscient, cela devient un secret.

    Tout est à la face de l’homme, rien n’est caché. Mais tant que l’homme a un voile sur sa tête, il croit que tout lui est caché, Dieu n’a rien créé de caché, il ne le peut pas, il est à découvert. Donc le travail de l’homme, n’est pas de courir à droite, courir à gauche, mais de déchirer le voile. 

    Alors que faire avec ce soleil ?

    Prenons un exemple. Il chauffe, et par cette chaleur il fait pousser tout ce qu’il y a dans la terre, la graine, la fleur, l’arbre, il fait pousser l’homme et la race. Il fait donc vivre le plan physique. Il donne à l’homme l’exemple, vivre selon les équilibres de son plan physique, donc le nourrir et le diriger. Or, la plupart des gens ne savent pas vivre, ni diriger leur plan physique, ils en sont esclaves.

    Le soleil réveille l’esprit de l’homme, car c’est du soleil que vient la capacité d’être mental, ce n’est pas d’ailleurs. En fait, le mental de votre univers c’est le soleil. C’est lui qui ordonne, maintien et rythme les lois, les saisons, les cycles. C’est lui qui décide de l’évolution des races, qui maintient cette évolution. C’est par son rayonnement que votre propre mental existe, c’est par le soleil que vous vient l’intelligence. Donc, quand vous êtes face au soleil, vous devriez être de plus en plus intelligents, au lieu d’être de plus en plus bronzés. N’est-ce pas ?Question :

    Un monde imparfait peut-il être issu d’un être parfait? Cela semble métaphysiquement impossible dans les limites des capacités de compréhension de l’esprit humain. Pourrait-on dire que l’information universelle, qui organise les mondes, matériels, subtils et spirituels, est encore imparfaite  et se cherche?


    La question posée a plusieurs sous-entendus, mais le trait majeur est l’imperfection ou plutôt l’évolution du monde. L’imperfection peut-elle naître d’un créateur parfait ?
    D’après la logique universelle, ou simplement la logique du mental humain, cela ne se peut pas, parce que les mots employés sont faux. Pour comprendre ce qu’est l’univers et ce qu’est Dieu, il ne faut pas leur associer la perfection et l’imperfection. Il faut donc employer d’autres mots, sinon l’individu et son esprit arrivent face à des concepts conflictuels et ne peut plus avancer dans la compréhension.

    C’est comme deux chevaux qui se font face et qui vont à toute allure, ils finiront bien sûr par se télescoper et par se faire beaucoup de blessures, éventuellement même se détruire. Donc il ne faut pas mettre les choses face à face, mais leur trouver une direction.
    Quand la pensée doit analyser quelque chose, elle ne doit pas se confronter à un concept qui lui est contraire, d’après sa théorie de base, mais chercher la direction dans laquelle la pensée va pouvoir trouver une ouverture. Si l’on imagine un être parfait et que l’on croit que le monde est imparfait, cela crée un terrain conflictuel et la pensée ne peut pas avancer, que ce soit la pensée du philosophe ou du disciple.

    Alors, comment penser pour comprendre l’univers et le créateur ?

    Il faut comprendre les termes d’équilibre, et voir l’univers comme un vaste champ en mouvement. Donc il faut introduire dans les notions d’imperfections et de perfections, une troisième, celle de l’évolution.
    Mais si l’on introduit la théorie de l’évolution, est-ce que ce n’est pas la confirmation que l’on parle d’un monde imparfait, pour trouver ensuite un monde parfait ?

    Ce n’est pas tout à fait cela. Ce n’est pas parce que j’emploie le terme évolution, qu’il faut partir de l’imperfection pour s’imaginer trouver la perfection. Étant donné que toute la substance cosmique, comme vous-mêmes, comme la substance des minéraux, la substance animale, ou des constellations, est conscience, le mot imperfection n’est donc pas celui à employer. Nous, nous employons les mots de sommeil et d’éveil, et le mot intermédiaire, évolution, est tout simplement une prise de conscience.

    En fait, en passant par l’évolution, le monde ne va pas d’une imperfection vers la perfection. Cela schématise trop le processus, ne rend pas l’idée claire, donc diminue le champ de compréhension. Il faut considérer que, tout étant substance, tous les atomes étant des atomes de conscience, que ces atomes sont en période d’éveil, et qu’ils ne vont donc pas vers une perfection, mais tout simplement vers une pleine connaissance et vers une pleine conscience.

    Donc la perfection n’est pas quelque chose à acquérir, ce n’est pas une performance à accomplir par les hommes, ou par les différentes créatures. Ce qui est à effectuer, le défi ou le travail, c’est tout simplement une prise de conscience, un éveil à la véritable conscience. L’homme se base trop, depuis sa cellule matérielle, pour comprendre l’univers.
    Dans un premier pas ce n’est pas faux, mais cela ne permet pas un comportement ou une pensée philosophique. Si on pense à l’évolution de cette matière et qu’on s’en arrête au concept matériel, on ne peut concevoir la réalité divine. Alors que, si l’on se place au niveau même de la conscience, alors on comprend mieux d’où l’on vient, par quel moyen l’on voyage et où l’on va.

    Qu’elle est l’imperfection du monde ?

    Toute l’imperfection du monde réside dans le fait que les atomes de conscience projetés dans l’univers par le mouvement de la vie, pour la beauté, la gloire de la vie, ne sont pas encore éveillés à leur taux de conscience, à leur propre conscience intérieure. L’imperfection du monde ne tient pas à plus que cela, car si le monde était imparfait il ne tiendrait pas, malgré l’intervention de milliers de maîtres, d’archanges, de guides, leurs actions ne seraient pas assez puissantes pour colmater les brèches d’un monde imparfait.

    Si tout fonctionne, si tout continue, si tout évolue, c’est bien qu’à la base il y a la perfection, la perfection des cycles, la perfection des lois, qui sont vibratoires, énergétiques. Ce sont les fréquences qui parcourent l’univers et qui déterminent la vie des étoiles, le jet, la rotation, la pulsation des étoiles; la rotation de la terre, sa trajectoire, son taux vibratoire, son feu intérieur lui permettant d’être vivante; le rythme des saisons, le rythme des races qui l’habitent. C’est tout cela la perfection, donc tout le cadre en quelque sorte, tout le décor, tout le terrain, parce que cela est composé par des lois pleinement conscientes d’elles-mêmes. 

    Ce qui est imparfait ou endormi, ce sont les atomes de conscience qui ont justement pour mission, de connaître la vie. C’est à leur tour de connaître la vie et de l’engendrer, de la perpétuer, de l’expérimenter. Donc ce n’est pas le monde, qui est imparfait, c’est celui qui l’habite, c’est vous, ce sont toutes les créatures formées ou en formation qu’elles soient humaines, végétales ou animales. Il faut donc dissocier, l’univers et les habitants de l’univers, soit les atomes de conscience qui grâce à cet univers vont prendre conscience de leur propre nature, et vont développer petit à petit leur règne sur eux-mêmes et en eux-mêmes. J’espère que cette notion-là est bien claire, sinon rien ne peut avoir lieu. 

    Si un monde est imparfait, si un univers est bancal, précaire, il meurt d’épuisement, comme une vieille maison s’écroule à force d’être fissurée, d’avoir ses fondations entamées ou parce que son toit laisse passer l’eau.

    Or, que se passe-t-il ? 

    L’univers se perpétue, donc la structure est saine. Les lois sont omniscientes, omniprésentes, omnipotentes, elles se connaissent, donc elles savent se perpétuer, et entretenir le monde. Par contre, les atomes de conscience pour qui c’est le tour d’expérimenter la vie, de prendre conscience et de devenir omnipotents, omniprésents, omniscients, eux sont imparfaits dans le sens où ils ne sont pas éveillés à leur propre nature.

    Donc, quand vous regardez le monde, ne le regardez pas comme étant imparfait. Demandez-vous, quelle imperfection me pousse à le comprendre comme étant imparfait, et quel est l’aspect de la vie qui me fait conclure à son imperfection ? Est-ce la guerre, les maladies, la famine ? Est-ce la torture et la prison que l’homme inflige à son frère ? Est-ce que ce sont toutes ces conditions qui me font juger que le monde est imparfait ?

    Si vous concluez que ce sont ces conditions-là, alors, allez jusqu’au bout de votre pensée, de votre propre conclusion. Si ce n’est pas le rythme des saisons, la beauté de la pierre, l’arrangement méthodique des lois qui conduisent la nature, à qui reprocher l’imperfection ? 

    À l’homme qui emprisonne, à l’homme qui fait la guerre, à l’homme qui ne sait pas partager la nourriture et crée la famine, à l’homme qui dérange le cycle de la nature, au point justement de dérégler son harmonie. Donc, c’est votre frère, votre semblable qui est imparfait et non pas la structure, le monde et l’univers. 

    Si par un coup de baguette magique les maîtres venaient et créaient une société parfaite, un système où tout homme aurait ce qu’il veut, dans l’abondance qu’il souhaite, personne ne comprendrait qu’il est dans la perfection, parce que toutes choses apparaîtraient, encore une fois, imperfection. Parce que l’homme regarde le monde avec ses yeux, donc avec la programmation, avec le substrat qu’il tire de ses expériences, avec les conclusions qu’il fait de ses propres actes, et de ceux qu’il subit. Tout cela lui compose des lunettes, et c’est à travers ces lunettes qu’il regarde le monde, qu’il le juge, qu’il juge sa propre anatomie, et se dit : si je suis malade, c’est bien parce que le monde est imparfait.

    Pourquoi Dieu n’a-t-il pas créé un homme qui ne tombe jamais malade, qui ne meure pas, qui n’ait jamais froid, ou jamais faim ? Pourquoi a-t-il créé cette pauvre bête pour qu’elle souffre sur la surface de la terre ?

    Il y a quelque chose que tu ne comprends pas. Si le père et la conscience divine t’ont créé avec un corps qu’il faut vêtir, avec une chaleur qu’il faut protéger, avec un estomac qu’il faut nourrir, avec un poumon qu’il faut remplir d’air,  c’est parce qu’il y a une grande nécessité cosmique. Ce n’est donc pas par faiblesse, ce n’est pas pour que tu sois fragile. C’est à cause de ta propre beauté, et comme toutes les beautés, il faut en prendre soin.

    Si tu dois manger, c’est pour régénérer ton énergie, et non pas pour t’asservir vis-à-vis de la terre de ses fruits et de la nécessité de gagner ton pain.
    Si tu dois respirer, c’est pour te régénérer en tant que corps vital, en tant que principe cosmique, pour que tu puisses capter l’énergie solaire, capter l’énergie de la terre, et devenir pratiquement immortel rien qu’en te nourrissant de ces flux-là.

    Si vous devez vous couvrir, c’est parce qu’en vous il y a un feu immense qui s’appelle kundalini, qui dirige toute la température de votre corps, et qu’il faut prendre soin de ce feu. Il y a donc une raison à toute chose, et une raison alchimique, une raison cosmique, rien n’est faiblesse ni imperfection.

    Par contre, si avec ces éléments-là, à un moment donné de votre vie, vous créez une maladresse, ou vous ne savez pas comment les vivre, vous vous mettez dans un climat discordant, vous créez un axe qui va bouleverser les relations, les correspondances entre ces éléments, alors forcément, l’élément va se trouver bouleversé et va dégager son contraire.

    En dégageant son contraire, il va créer un champ conflictuel où peuvent s’engendrer la maladie et la perturbation. N’oubliez pas que vous êtes composés de quatre éléments, et que ces  éléments sont importants, il faut en prendre soin, il ne faut pas en abuser comme vous le faites. Vous êtes composés de feu, de terre, d’eau, et d’air, et vous devez alimenter ces éléments. Si vous ne régénérez pas chaque élément qui vous compose, au fur et à mesure ces éléments vont finir par être carencés, une énorme friction aura lieu sur le plan du corps vital, et c’est dans la gaine de ce corps vital que va être dégagée la maladie, le déséquilibre, la déprime, l’angoisse, le désarroi, et tous les autres problèmes que l’on connaît.

    Au contraire, si l’homme se conçoit comme un équilibre entre ces quatre éléments pour commencer, et qu’il donne la nourriture et la protection nécessaires à chacun, automatiquement il devient épanoui, et étant en équilibre, il n’est plus sujet aux carences. Sur un simple plan alimentaire, remarquez ce qui se passe lorsque vous manquez de fruits, de légumes, de certaines céréales, vous subissez une carence. Regardez sur un simple plan physique tout ce que cela peut désorganiser, tout ce que vous rencontrez comme faiblesse à cause d’une simple vitamine, d’un simple sel minéral qui manque. Eh ! bien, il y a des vitamines beaucoup plus puissantes que celles que l’on tire du légume, ou du fruit et qui justement viennent des éléments qui vous composent.

    Alors comment faire en sorte que ces éléments restent équilibrés, et par quoi les équilibrer pour être parfait, pour retrouver sa perfection originelle ?

    Qu’est ce que le feu ?


    Ce n’est pas seulement la flamme que vous voyez brûler dans la nature. Le feu, de l’être humain, c’est le feu cosmique, c’est donc la puissance. Le feu est toujours allié à la puissance.
    Qu’est ce qui, spirituellement, correspond à la puissance et au feu dans l’homme ?

    C’est la kundalini. Donc l’homme, pour vivre correctement, doit entretenir son feu, et ne doit pas devenir froid. Sitôt que l’homme à froid, et au moment où il se met à avoir froid, il se sent seul au monde. Combien d’êtres humains se sentent seuls dans le monde, complètement isolés, sans que personne les aime, sans personne à aimer. Cela, c’est un manque de feu. Les sentiments de solitude, d’angoisse, de dépression, d’isolement par rapport au monde, les problèmes relationnels, tout cela provient d’un manque de feu, donc il faut nourrir votre feu intérieur.

    Comment nourrit-on ce feu, cette kundalini ?

    Dans un premier stade, en vivant très proche de la nature, pour que le corps puisse capter les énergies qui viennent de la nature, donc nourrir et irriguer la cellule par le tellurisme. Dans un second temps, en étant spirituel, sans forcément être un ascète, un disciple, ou un dévot, mais avoir une certaine hygiène spirituelle, au moins pour commencer.
    Avant de penser à un comportement psychologique, spirituel, pensons à un comportement corporel vis-à-vis du spirituel. C’est ce comportement corporel, qui nourrit le feu en l’homme, le besoin d’équilibre dans le corps, dans la cellule même, donc attention à l’alimentation.
    Un corps propre non surchargé de toxines, d’éléments viciés. Une pensée propre ne dégageant pas de mauvaises énergies risquant de perturber l’organisme. Un équilibre, ne pas se coucher trop tard, de façon trop répétée, pour que l’individu ait son repos, et que chaque cellule, chaque glande, chaque système, qu’il soit nerveux ou autre, puisse avoir son réservoir d’énergie, donc d’équilibre.

    Ensuite, passez à une purification, une élévation du taux vibratoire de la cellule, par des systèmes que l’on connaît bien à l’heure actuelle, que ce soit la relaxation pour commencer, la méditation, ou par des disciplines telles que le hatha-yoga, ou des formes du hatha-yoga, soit certaines postures du corps propres à déclencher et à nourrir le feu intérieur, donc le feu de la kundalini et le feu qui circule à l’intérieur des chakras.

    Maintenant, comment nourrir, retrouver l’équilibre par rapport à sa terre ?

    Dans les symboles ésotériques, la terre ou tout ce qui est terrestre, correspond toujours au carré, au cube, c’est ce qui est matériel. Il faut donc prendre soin de votre vie quotidienne. Ce sera la forme de vos réactions vis-à-vis de la vie, des événements et des autres qui vous entourent.

    Comment vais-je réagir vis-à-vis de l’humiliation ?
    Comment vais-je réagir vis-à-vis d’un manque d’argent ?
    Comment vais-je réagir vis-à-vis d’un désir, d’une pulsion, d’une joie, d’un rêve, d’une illusion, d’une promesse ?
    Donc comment dois-je gérer ma vie sur la terre ?

    C’est pour cela que la meilleure représentation de l’élément terre est le taureau. C’est celui qui a les quatre pattes sur terre, qui regarde l’obstacle, lui fait face, ou essaye de le désarçonner. Et c’est la position de l’homme sur la terre. Il fait face à l’obstacle et il essaye de l’enlever.
    La terre en vous, c’est toute votre capacité, toute votre performance dans la vie quotidienne, votre puissance à trouver votre place et à gérer votre place. Il faut faire là, un certain chemin de disciple, un cheminement dans le discernement, un cheminement aussi dans la science, dans la morale, dans la propreté, dans le respect, et toutes les valeurs qui, en fait, sont divulguées par les différents courants initiatiques ou religieux. C’est la loi, tu ne feras pas ceci, tu ne feras pas cela. Cherchez pourquoi vous ne devez pas faire ces choses et intégrez-les comme étant votre propre volonté, afin que cela ne devienne pas une obéissance, mais un besoin d’harmonie en vous.

    Qu’est ce que l’eau en vous ?

    C’est votre psychisme, et vous le nourrissez en l’exerçant.
    Comment fait-on tourner un moulin ? En envoyant du vent dans sa voile. Comment fait-on fonctionner, comment nourrit-on le psychisme? En envoyant de l’eau dans sa substance.

    Lorsque l’on commence à nourrir le feu intérieur, la kundalini, et que l’on arrive assez bien ou que l’on essaie en tout cas de gérer sa vie, sa vie de disciple, sa vie terrestre, automatiquement le psychisme se déclenche. Il y a création d’un plan que les ésotéristes appellent le plan de l’intuition. Il est important que l’homme découvre en lui cette nappe d’eau, c’est-à-dire son plan psychique et de créer ce plan de l’intuition, car sans ce plan, il ne peut pas faire grand-chose sur la terre. 

    Donc il n’y a pas un plan à nourrir avant l’autre pour pouvoir accéder à l’autre, mais tous les plans sont à nourrir en même temps, car ils sont en correspondance. Le psychisme que j’ai appelé le plan de l’intuition en vous, c’est aussi une partie que l’on pourrait appeler, pour schématiser, la voix de l’âme. Donc, il faut se mettre dans les meilleures dispositions possibles pour pouvoir tirer les codes venant du cosmos, venant de votre âme, ou venant de l’harmonie de la nature. 

    Qu’est ce que l’air, comment le nourrir,  comment lui donner sa part de vie et sa part d’action ?

    L’air c’est l’esprit, c’est votre substance athmique.
    Comment nourrir votre substance athmique?
    C’est une conclusion qui survient lorsque les trois premiers plans ont été nourris. Automatiquement cela donne la nourriture au plan athmique, donc à l’élément air qui est en vous. À part cela, il n’y a pas moyen de nourrir le plan athmique, il n’y a pas quelque chose que vous devez spécialement faire pour le nourrir. Il faut d’abord équilibrer, nourrir les trois premiers plans, pour qu’ensuite, se dégage une essence, qui va donner la nourriture à ce plan athmique, donc à tout ce qui est air en vous.

    Pour vous faire comprendre ce qui est air en vous, remarquez ce qui se passe à la naissance, comment vient la vie. Le corps s’est formé dans le ventre de la mère, il a composé avec les trois premiers éléments, et a fort bien composé.
    Avec le premier élément, il a composé le corps avec tout son système.
    Avec le deuxième élément, il a composé la destinée de ce corps et de cette âme sur la terre.
    Avec le troisième élément, il a fait descendre l’astral de la personne, donc toute la substance psychique de la personne.
    Mais il manque le quatrième élément, le principal, et il ne vient pas près de ce corps tant que l’enfant est encore dans le ventre de sa mère. L’élément air, élément principal en vous, vient à votre premier cri, le souffle. C’est à ce moment-là que l’âme incorpore véritablement son véhicule, c’est à ce moment-là que vous venez à la vie. Mais d’abord il a fallu créer les trois premiers plans, les équilibrer pour que se dégage la vie sur le quatrième, et  automatiquement commence le chemin vers la perfection.

    Donc, ne vous plaignez pas, comme je l’ai déjà dit mille fois, d’un monde imparfait, ou n’attendez pas que le père, étant perfection, crée un monde parfait. Toutes les lois  mises en route par les hiérarchies, les anges constructeurs, sont claires, nettes et sans reproches. Par contre les atomes de conscience qui doivent apprendre à manipuler ces forces, à vivre, à s’ouvrir, à se nourrir de ces forces, ont quelques difficultés à s’harmoniser, à s’ouvrir dans le champ exact du rayonnement de ces forces.

    Le problème de l’homme, c’est qu’il est comme une roue qui n’aurait qu’une ouverture, et qui à cause de sa rotation très rapide et rendue chaotique par ses désirs et ses pulsions, n’arrive pas à s’arrêter suffisamment longtemps, pour capter la nourriture venant successivement des rayons qu’il rencontre dans sa rotation. Il roule tellement vite, qu’il n’arrive plus à se nourrir, et l’homme, l’humanité meurt de faim, d’une faim vibratoire. C’est pour cela que l’homme se demande qui il est et où il va.

    Regardez ce que fait l’homme avec le soleil, alors qu’il est une grande source d’énergie, un grand moyen de devenir sain de corps, sain d’esprit : il s’en sert de lampe à bronzer, de décor dans le ciel, ou pour mesurer son humeur. Il fait soleil, je suis heureux; il est absent, comme c’est triste. Le soleil est une immense puissance de rayonnement, une ressource infinie d’énergie cosmique, ce n’est pas un secret, mais du moment que l’homme en est inconscient, cela devient un secret.

    Tout est à la face de l’homme, rien n’est caché. Mais tant que l’homme a un voile sur sa tête, il croit que tout lui est caché, Dieu n’a rien créé de caché, il ne le peut pas, il est à découvert. Donc le travail de l’homme, n’est pas de courir à droite, courir à gauche, mais de déchirer le voile. 

    Alors que faire avec ce soleil ?

    Prenons un exemple. Il chauffe, et par cette chaleur il fait pousser tout ce qu’il y a dans la terre, la graine, la fleur, l’arbre, il fait pousser l’homme et la race. Il fait donc vivre le plan physique. Il donne à l’homme l’exemple, vivre selon les équilibres de son plan physique, donc le nourrir et le diriger. Or, la plupart des gens ne savent pas vivre, ni diriger leur plan physique, ils en sont esclaves.

    Le soleil réveille l’esprit de l’homme, car c’est du soleil que vient la capacité d’être mental, ce n’est pas d’ailleurs. En fait, le mental de votre univers c’est le soleil. C’est lui qui ordonne, maintien et rythme les lois, les saisons, les cycles. C’est lui qui décide de l’évolution des races, qui maintient cette évolution. C’est par son rayonnement que votre propre mental existe, c’est par le soleil que vous vient l’intelligence. Donc, quand vous êtes face au soleil, vous devriez être de plus en plus intelligents, au lieu d’être de plus en plus bronzés. N’est-ce pas ?

    Pourquoi cela ne se passe-t-il pas  ainsi ?

    Tout simplement parce que l’homme ne sait pas ouvrir, dans sa roue qui tourne, la petite porte au bon moment, au moment où cette énergie passe, et quand il voit le soleil, il ne pense pas à en nourrir ses cellules intellectuelles, et mentales. Il pense tout simplement à se réchauffer dans sa chaleur première. Parce que l’homme vit d’abord avec son émotion, avec sa pulsion sexuelle, et, très tardivement, avec son mental.
    Un être humain qui aime le soleil, et qui se baigne dans le soleil, doit devenir au fil des jours de plus en plus intelligent.

    Le centre qui équivaut au soleil dans votre organisme est la pinéale. Dans le corps il y a différentes places, différents organes qui équivalent aux différentes planètes du système. Tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, ne l’oubliez pas.

    Vous êtes de manière réduite une réplique du système solaire local, et du système universel cosmique. Le soleil, en vous, c’est la glande pinéale. À part les véritables disciples, et les véritables initiés, très peu de gens vivent grâce à leur glande pinéale, et c’est pour cela que peu de gens vivent en résonance avec le soleil. Ils vivent en résonance avec saturne, avec Jupiter, avec mars, avec toutes les autres planètes, donc ils vivent en résonance avec certains endroits spécifiques de leur corps, de leur anatomie, qui, par répercussions et analogies éthériques correspondent à différents chakras.

    Qui vit avec la pinéale ?

    Celui qui commence à vivre ne saurait ce qu’un petit peu, sur le plan mental. Il vit avec son soleil intérieur, et par résonance, la petite encoche de sa roue va savoir prendre l’énergie du soleil, le mental universel. C’est de cette manière que l’homme doit vivre, toujours en résonance avec les réseaux énergétiques, pour devenir de plus en plus solaire en fait. Devenir solaire, c’est agir d’après le soleil qui est en vous, d’après votre glande pinéale, le siège même de la conscience.

    La plupart des individus vivent dans le centre plexus solaire, qui est celui des émotions, de l’ancienneté de la race. Ils vivent d’après leur race et non pas d’après leur individualité. Ils se placent dans l’endroit où ils sont collectifs, où tout est alimenté par l’énergie collective. C’est par ce cordon ombilical, que tous les hommes sont en correspondance, qu’ils se ressentent les uns les autres, et qu’ils créent des effets de groupe.

    Qu’ils soient utilisés à des fins de groupes spirituels, politiques, idéologiques, philosophiques, c’est par cet endroit que l’homme se branche sur l’énergie collective. Donc, il va vivre dans l’âme collective, et non pas dans le siège de sa propre âme.

    Là, est tout le mal de la société. Les maux se transmettent d’un individu à l’autre, comme une épidémie, sans qu’un individu finalement ait mérité ce déséquilibre. Cela crée le karma collectif. C’est ce qui crée la nécessité du karma de la race, qu’un individu doive purger les erreurs d’une génération, alors que d’après son individualité il n’y est pas véritablement contraint, son alchimie ne l’y force pas vraiment. Mais faisant aussi, et surtout, parti de la collectivité, il se trouve responsable de la vibration de la collectivité, et a donc sa part dans ce travail d’élévation et de purification.

    Si l’individu se dégage de ce plexus, s’il devient un petit peu plus intelligent, un petit peu plus individuel, indépendant, si vous apprenez à penser, à choisir, à marcher par vous-même, donc plus influençable sur un plan idéologique, philosophique, politique, ou vestimentaire, alors il commence à monter dans les chakras. Et vis-à-vis de l’âme collective, d’une race ou d’une nation, vous n’êtes plus responsables pour payer la purification, vous devenez responsables de faire en sorte que s’accomplisse la libération des âmes collectives, encore prises dans la collectivité. Et petit à petit vous montez et vous vous installez dans chaque chakra sur un plan de conscience différent.

    Lorsque vous arrivez à vous installer dans le chakra du cœur, vous vous placez dans un état de conscience où la relation avec autrui va être prioritaire, relation d’aide, d’entraide, et une certaine forme de dévotion, donc d’amour pour l’autre, et du besoin de le nourrir, de l’aider, de l’aimer.

    Lorsque vous passez au chakra de la gorge, vous êtes dans un état de conscience, qui va vous porter à être en relation avec autrui par rapport à tout ce qui est intelligence. C’est le chakra que développent le plus les gens qui sont par exemple enseignants, professeurs, philosophes, penseurs. Ils communiquent la pensée aux hommes, l’idéologie.

    Lorsque vous êtes installés dans l’état de conscience du troisième œil, vous commencez à devenir énergie, et vous transmettez à l’autre l’énergie. C’est à ce chakra que l’on reconnaît les initiateurs, qu’ils soient de petite ou de grande envergure.
    S’éveiller à un de ces chakras, ne veut pas dire être arrivé au bout de la maîtrise du plan de conscience auquel équivaut ce chakra, car vous devez ensuite maîtriser tous les degrés de ce plan de conscience.

    Il y a donc des gens qui, même éveillés dans ces différents chakras doivent encore continuer à travailler pour maîtriser jusqu’au bout, donc pour pouvoir bien incorporer l’intégralité de la vibration, et savoir la faire rayonner. Donc au troisième œil, on reconnaît les occultistes, les initiateurs, les manipulateurs de la forme, de la force, et tous ceux qui essayent de chercher ou de comprendre la puissance du monde, que ce soit justement par l’intermédiaire de sciences qui paraissent un peu plus matérialistes, comme par exemple le nucléaire. Tout ce qui concerne  l’énergie et la manipulation de l’énergie correspond au troisième œil.

    Lorsque l’on s’est installé dans le chakra coronal et qu’il est pleinement actif, on s’est installé dans la conscience, dans la divinité. Naturellement, là encore, il y a tous les degrés. C’est à cela que l’on reconnaît les gens qui essayent de transmettre la divinité, ou qui parlent de Dieu, ou qui parlent d’une certaine forme de la divinité, que ce soit de manière religieuse, idéologique, exotérique, ou quoique ce soit d’autre. Un des pétales de ce chakra a commencé à vibrer, donc a commencé à recevoir l’énergie qui lui est propre et commence à l’intégrer, à la rendre vivante au niveau de la pinéale.
    La pinéale va envoyer tous les codes et les coordonnés de cette nouvelle énergie incorporée à tout le système pensant intellectuel, mais aussi à toutes les cellules du corps de l’individu, ce qui va lui permettre ensuite de rayonner, d’agir. Tant qu’une énergie n’a pas été enregistrée par la pinéale, qu’elle soit en provenance d’un quelconque chakra, l’individu n’est pas éveillé à cette réalité de cette énergie.

    C’est pour cela, qu’il y a des moments d’intégration, et des moments d’éveil. Au moment de l’intégration, les pétales commencent à s’ouvrir, commencent à capter l’énergie au fur et à mesure des expériences et des compréhensions de la vie, et commencent à vibrer.
    Lorsque le taux vibratoire est suffisant pour déclencher un circuit et monter jusqu’à la pinéale, lorsque l’énergie est assez puissante, la pinéale va la recevoir, l’enregistrer, et à la manière d’un ordinateur, elle va redistribuer l’information non seulement à tous les autres chakras, mais aussi aux cellules du cerveau physique et à toutes les cellules du corps, que ce soit la cellule de l’orteil, du foie ou du cheveu.

    C’est ainsi que va la transformation, elle part de l’expérience vécue là, ici, maintenant: je suis en colère, pourquoi le suis-je ? J’ai créé cette illusion, et je ramasse une désillusion. L’expérience commence là, le code commence là, dans la vie quotidienne. Vous enregistrez donc un code, une donnée, vous allez réfléchir à cette donnée, la vivre, ou en souffrir, et cela correspond à un pétale d’un chakra dont je viens de parler.
    Si vous réceptionnez bien cette énergie, au lieu de vous plaindre et de bloquer tout le processus avec votre comportement rétréci, que vous sachiez l’incorporer, donc que vous sachiez en faire quelque chose d’initiatique, automatiquement l’énergie va être envoyée à un de ces chakras. Le pétale va la recevoir, puis l’envoyer à la pinéale, et là, commence le processus alchimique. 

    Lorsque votre cœur cherche l’initiation en toute chose, vous déclenchez toute une alchimie, toute une correspondance, toute une résonance vibratoire, grâce à ces chakras, grâce à ces pétales, grâce à la pinéale. Et en accumulant les données, en accumulant les codes, vous réveillez petit à petit tous les pétales, tous les chakras, et ainsi un jour la pinéale arrive par éveils successifs, à se retrouver elle-même, et déclenche donc la présence, la présence qui est en vous, et qui est votre conscience divine.
    À moins d’avoir réveillé tous les chakras, tous les pétales qui le composent, l’homme n’arrive pas à recevoir sa propre conscience. Chaque individu fait partie de l’âme universelle. Au début il fait partie d’une âme collective, et pour qu’il devienne roi à l’image de son créateur, il faut qu’il devienne individuel, car Dieu le père est individuel.

    Le premier travail de l’homme est de sortir peu à peu de cette collectivité, pour devenir individuel dans le quotidien, comme dans le spirituel. Et petit à petit, en découvrant son individualité, il va se connecter, comme par hasard mais aussi paradoxalement sur l’universel.

    Comme je l’ai déjà dit souvent, tout est paradoxe dans l’univers comme dans l’évolution. C’est pour cela que l’homme se heurte à toutes ces notions, parce qu’il n’arrive pas très bien à comprendre et à mener ces deux chevaux, le blanc et le noir. Et pourtant, celui qui est roi, c’est celui qui sait parfaitement mener son chariot, mener les deux chevaux, le blanc et le noir, dans une direction tout à fait droite. Si le cheval blanc tire d’un côté et le cheval noir tire de l’autre, le conducteur qui est à l’intérieur du chariot va finir dans le décor comme vous dites.
    Un peu de maîtrise, donc, et comment faire.

    Il faut comprendre d’abord certaines lois, et bien situer votre évolution présente. Donc, savoir que vous venez du collectif, et que vous êtes pour l’instant une collectivité en tant qu’âme, que vous travaillez à trouver un peu d’individualité. Et c’est là où mon discours insiste, lorsque je dois absolument rendre les gens responsables, lorsque je veux les épanouir pour qu’ils puissent faire leur choix, assumer leur destinée, devenir leur propre maître, leur propre Dieu.

    Comme tout est paradoxe, en même temps que l’homme devient de plus en plus individuel, il devient aussi universel. Et ainsi, en même temps qu’il a conscience de sa propre vie une et indépendante, il est en correspondance avec toutes les autres formes de vie. Le maître sait qu’il est le maître, qu’il est un, qu’il est indépendant, mais il vit aussi à travers la vie de son disciple, la vie de la fourmi, à travers la vie du volcan. C’est pour cela qu’il a dit : « Si tu vas voir, si tu vas visiter quelqu’un qui est en prison, c’est moi que tu visites. Si tu donnes à manger à quelqu’un qui a faim, c’est moi que tu nourris. Si tu couvres quelqu’un qui a froid, c’est moi que tu réchauffes ».

    Comment et par quelle loi, le Christ, dit cette vérité ?


    Réfléchissez à cette correspondance, essayez de comprendre, et ainsi vous comprendrez l’universalité. Lorsque l’on devient de plus en plus individuel, lorsque l’on devient un maître donc, et que l’on place sa conscience complètement dans le chakra coronal, dans cette glande pinéale dont je parle, toute la vie cosmique tombe à flot dans votre être, et en même temps que vous êtes vous-même, vous êtes le tout et on peut dire que le tout est un, que la multiplicité est une en vérité, que la diversité est une. Regardez le paradoxe de l’univers, il est tout et il est un.

    Prenons la cellule de l’estomac. Cette cellule a son intelligence, sa chaleur, son degré vibratoire, son travail, et elle a son salaire. Elle vit à l’intérieur d’une entité qui est le corps, et l’esprit de ce corps c’est vous. Donc cette cellule de l’estomac vit à l’intérieur d’une identité qui est, par exemple, Pierre, Paul ou Jacques. Elle a son travail, son évolution à faire, elle a la divinité à découvrir pour schématiser, et en même temps, l’entité qui est Pierre, Paul ou Jacques, a le même travail à faire vis-à-vis d’une entité plus grande à l’intérieur de laquelle il vit, qui est le logos planétaire.

    La vie ne peut pas avoir lieu, hors d’un ventre, et c’est pour cela que le processus de l’enfantement existe tel qu’il existe dans la race humaine, par analogie avec l’enfantement cosmique, et la vie cosmique. Vous êtes toujours à l’intérieur de quelque chose.
    Comme la cellule est à l’intérieur de vous, vous êtes donc à l’intérieur d’une entité, qui, elle-même, est à l’intérieur d’une autre entité, d’un autre logos dont on ne peut rien dire, parce qu’il est trop immense pour la conception des êtres humains. C’est ce qui, petit à petit, crée les pyramides de la vie, ou les différentes phases de la vie, mais la vie se passe toujours à l’intérieur d’une autre vie, et ainsi on descend l’échelle vibratoire.

    L’homme, en évoluant à l’intérieur de cette entité, lorsqu’il a fini son évolution sur la terre, s’en dégage, ce qui correspond à ce que certains initiés appellent la naissance cosmique. Il y a accouchement d’un enfant de la part du logos planétaire, il va être propulsé dans un autre logos, à l’intérieur duquel une autre hiérarchie d’êtres, de degré vibratoire, va le recevoir le structurer pour continuer son évolution.
    Et ainsi de suite jusqu’à atteindre la troisième personne de La Trinité. Il y a donc le père, le fils, et le St. Esprit. Vous êtes donc à l’heure actuelle, dans le ventre de ce qui équivaut, et ceci très schématiquement, au St. Esprit, donc vous êtes en formation. Puis vous allez passer à l’intérieur de la substance du fils, vous serez donc en illumination. Ensuite vous passez à l’intérieur de la substance du père, et vous serez en révélation en tant que puissance. Vous allez ensuite être éjectés du père pour devenir un père, et créer à votre tour un univers.

    Finalement qui est Dieu dans tout cela ?

    Dieu c’est la plus grande erreur de conception des hommes. Parce que s’il est vrai que Dieu existe, il est une vérité, encore plus grande, que vous êtes Dieu, et que lorsque ce Dieu arrive à une totale et absolue résurgence , il repart, mais cette fois avec une absolue maîtrise de toutes ses composantes énergétiques, et il devient le père d’un nouvel univers. C’est ainsi que l’univers n’est pas éternel mais perpétuel.

    Autrement dit, Dieu ou vous, nous et tout ce qui existe, perpétuons son éternité, parce qu’il s’incarne, parce qu’il vit, parce qu’il est un mouvement. Si Dieu s’arrête, il meurt. Et oui, cela paraît complètement idiot, mais si on peut l’associer ou le symboliser par une énergie, si cette énergie s’arrête, le mouvement s’arrête et Dieu  sombre.

    Le principe de la vie, le principe même de Dieu, c’est d’être un mouvement, et dans ce mouvement se crée la perpétuité de la substance de la vie, donc votre propre éternité. Je vous parle en tant que Dieu, je te parle à toi, qui ne sais pas encore que tu es Dieu. Je te dis:
    « Ton éternité tu la trouves dans ta projection à travers la forme, n’oublies pas que c’est ta forme que tu dois conduire. Ne fais pas l’erreur de te prendre pour autre chose que le Dieu que tu es. Et moi qui ne suis rien de plus que toi, mais qui suis grâce à toi, si je me permets de te dire cela, c’est parce qu’étant toi, je ne voudrais pas te perdre, car je me perdrais aussi.» Et c’est pour cela qu’il a dit : « Tant qu’il restera une brebis égarée, je viendrai la chercher ». 
    En vérité, il est en train de dire : Tant qu’une partie de moi, n’est pas rentrée, je ne peux être moi-même. Je suis perdu.

    Je veux vous faire comprendre l’unité absolue de la vie, afin que vous ne sortiez d’ici qu’avec de belles notions sur les concepts de l’univers. Vous pouvez lire les livres, c’est vrai, il est bon, il faut que vous vous instruisiez pour aiguiser le discernement, je le recommande chaque fois. Mais pour déclencher, dégager un véritable mouvement d’évolution, ce qu’il vous faut comprendre, c’est cette unité de la vie et votre véritable nature.
    Lorsque vous connaissez votre véritable nature, ou du moins lorsque vous arrivez à peu prés à l’admettre, à soupçonner légèrement sa vérité, vous connaissez en même temps votre but, votre destinée, donc vous arrivez parfaitement à vivre votre vie quotidienne, physique, spirituelle, d’initié, vous savez où vous allez.
    On ouvre la voile, le vent souffle et on y va, au lieu de ramer, de ramer, de ramer. Connaître, c’est la force, c’est le bonheur, la conviction, c’est ce qui fait lever la montagne pour qu’elle se jette dans la mer.

    Ce qui permet à la montagne de se déplacer, ce n’est pas la puissance, c’est tout simplement la prise de conscience, la connaissance, et l’intégration absolue, que l’énergie et la conscience qui sont dans cette montagne sont les mêmes que celles qui sont en vous. Donc, si vous vous projetez dans l’eau, la montagne se projette dans l’eau. Si votre esprit se fixe sur les eaux, la montagne va se fixer sur les eaux. Ce n’est donc pas de la puissance, c’est un jeu, c’est un sourire, c’est la vie.

    Pourquoi cela ne fonctionne-t-il pas ? 

    Lorsque l’homme essaie de forcer les énergies à le rendre riche, beau, séducteur, célèbre, il n’a pas compris qu’il n’y a pas besoin d’exercer une puissance, mais il faut être ce qui est puissant. Il n’y a donc pas d’effort à faire avec la volonté, il y a un effort à faire avec l’ouverture, avec le : je suis cela. Si vous êtes cela, ce qui est cela va obéir. Parce qu’il y a correspondance, et non pas parce que toute chose doit obéir à son semblable.

    Donc, maintenant que je vous ai dit toutes ces choses,  je vous demande, qu’est ce que l’imperfection ? Réfléchissez maintenant à la question initiale, où est l’imperfection ? Est-ce qu’il vous semble encore que quelque chose d’imparfait existe? 

    Non bien sûr. Par contre il y a une multitude de choses, un énorme nombre de choses endormies. Il y a une multitude d’atomes de consciences qui ne vibrent pas encore, et ce manque de vibration crée le chaos. La matière  est la divinité, et vous en tant que substance d’évolution, vous êtes une âme, mais cependant vous êtes aussi la matière.

    L’atome qui compose le minéral, le litre de pétrole, le litre d’alcool est le même que celui qui compose votre âme. C’est pour cela que toute chose est nourriture, et que toute chose arrive à correspondre, et que tous les règnes doivent  entretenir une correspondance équilibrée et harmonieuse. La correspondance est une nécessité et une réalité à cause de cela, parce que tous les règnes, toutes les formes, toutes les créatures, et tous les états divers de conscience sont de la même substance, Dieu.

    Dieu entretient une chaîne, il n’a pas créé des casiers, là, le minéral, et là, le physique, l’homme, l’éthérique, le divin. À l’intérieur de toutes les différentes formes, il continue à être lui-même, il est vous et vous êtes lui sans le savoir. 

    Même si vous n’arrivez pas à admettre que vous êtes Dieu, n’oubliez pas ce concept, au moins, pour que le jour où l’ouverture de cette petite roue qui tourne, arrive à se mettre face à un rayonnement, l’énergie reçue puisse développer cette graine plantée ce soir. Vous êtes Dieu, non pas parce que c’est rassurant de le savoir, mais parce que c’est la vérité. Vous ne pouvez pas faire autrement, vous ne pouvez pas penser autrement, le nier c’est perdre son temps. Si vous n’étiez pas Dieu, vous n’auriez pas d’évolution spirituelle. 

    À quoi rime tout cet univers, toute cette création, cette manifestation, ce cosmos, ce Dieu qui s’ennuie, qui ne peut pas vivre s’il n’est pas dans la matière, et qui doit remonter pour replonger?

    On s’y perd un peu, c’est vrai, mais avec de la bonne volonté, on arrive à tout comprendre. Il faut se placer, non pas au niveau de l’être humain pour comprendre ces choses, mais se mettre à la place de Dieu tel que vous l’imaginez, en tant que présence, substance, conscience divine et grand créateur qui regarde son univers. Faites cette expérience.

    Fermez les yeux. Placez-vous et imaginez-vous à la place de Dieu, grande conscience au-dessus des constellations, grande présence au-dessus de tous les mondes. Vous êtes face à la loi, au mouvement, à l’éternité de la vie à travers le mouvement. Sentez ce déclic naître en vous. Sentez l’heure de la grande horloge cosmique sonner, et sentez-vous projetés dans l’univers, en millions de particules et d’étincelles.
    Maintenant, essayez de maintenir votre conscience dans ces millions d’étincelles. Vous n’y arrivez pas, parce que Dieu n’y est pas arrivé lui-même. C’est pour cela que finalement après cette explosion, ce grand big bang comme disent les scientifiques, chaque étincelle a pris sa propre conscience. Ainsi vous êtes nés, ainsi Dieu est devenu différent de lui-même, différent de son universalité.

    Maintenant que vous avez compris que vous ne pouvez pas avoir conscience et être dans ces milliards d’étincelles à la fois, centrez-vous sur une étincelle, et filez avec elle à travers un système solaire. Regardez-vous passer à côté des météores, des globes sans vie, dans le noir de l’espace et regardez-vous atterrir sur une planète.

    La loi veut que cette étincelle puisse avoir une expression sur ce globe, sur cette terre qu’elle touche, parce qu’en tant qu’étincelle elle ne peut rien voir, rien acquérir, rien faire sur le monde physique. Étant cette étincelle, roulez-vous dans la terre, roulez-vous dans le sable, dans la boue, et regardez la forme peu à peu se densifier. Vous avez une première coquille.
    Maintenant, cette boule de terre roule dans l’eau et prend une certaine souplesse, elle peut s’articuler, bouger, sentir le chaud, le froid, sentir l’extérieur de la vie. À présent, comme si vous aviez des ailes, volez à la surface de la terre. Gonflez cette boule pour qu’elle devienne consciente d’elle-même, et que, par le souffle, elle soit en relation avec l’extérieur. Roulez-vous maintenant dans le feu, pour qu’à toutes ces extériorisations puisse être associée l’action, l’intelligence. Et maintenant, regardez cette étincelle qui est dans sa forme, regardez-la agir. C’est vous. Est-ce que vous vous êtes compris ? 

    Le problème, c’est que cette étincelle, en se roulant dans la boue, en se roulant dans l’eau, dans l’air, dans le feu, lorsque tous les organes sont créés, elle se regarde, et ne voit que la main, le pied, elle ne sent que la faim, le froid, ou l’affectif, et elle croit qu’elle est cela.

    À partir de ce moment commence son chemin de vie. Tout son problème, tout votre problème, c’est de retrouver la réalité de cette étincelle. Dans un premier temps, c’est de découvrir la réalité de l’âme, car l’étincelle c’est l’âme, qui doit vivre à fleur de peau et manipuler sa forme. Ensuite cette étincelle doit reprendre conscience du soleil qu’elle est. Puis, dans un troisième stade,  chacune de ses particules s’étant retrouvée, le Dieu de l’univers se retrouve et s’extériorise à nouveau.
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  • Détruisez le rêve

     

     

    Détruisez le rêve, pourquoi ?

    Parce que le rêve, même s’il paraît magique, séduisant dans ses premiers atours, étant donné qu’il est le diable, le vrai, un rêve qui n’est pas assouvi devient une source de haine. Remarquez chez les hommes l’envie d’être heureux, c’est un rêve. Chacun rêve d’avoir une belle voiture de sport, une grande maison, des vacances à la mer, à la montagne; pour les hommes il s’agit d’avoir la plus belle fille du monde et les filles le plus beau garçon du monde ; c’est un rêve.

    Lorsque la vie tombe sur ce genre d’individu et que la femme s’aperçoit que son mari n’est que le mineur du coin, un mineur bien gentil, mais qui a un nez tellement disgracieux que ce n’est pas vraiment l’Apollon qu’elle désirait. Ce n’est qu’un mineur, il n’a pas beaucoup d’argent et c’est un homme fatigué lorsqu’il rentre le soir, alors la grande scène d’amour autant ne pas y compter. Automatiquement son rêve se trouve détruit et la femme devient hargneuse et reproche tout à son mari mineur. Le mineur ne comprend plus et un jour, il va dans sa mine et se dit : « ma femme ne m’aime plus et elle me hait et il demande à la terre de l’ensevelir ».
    Ainsi énormément de femmes rendent leur mari très malheureux, tout simplement parce qu’elle voulait un rêve et non pas un mari.

    De la même manière énormément d’hommes rendent leur femme malheureuse, parce qu’ils veulent épouser des femmes parfaites, des Miss monde, des femmes à fantasmes et un jour le fantasme n’existe plus, la séduction ne s’exerce plus et le mari reproche à sa femme de ne pas cacher ses horreurs. Et la femme à chaque fois qu’elle se regarde dans la glace, va prendre ses cheveux en haine et va accuser Dieu de la faire vieillir et d’avoir inventé les cheveux blancs, les poils aux jambes.

    Petit à petit avec des choses complètement anodines, quotidiennes, bêtes, enfantines, naissent des drames qui peuvent aller jusqu’au drame vis-à-vis de la divinité, au refus même de la divinité.

    C’est pourquoi je vous le dis, méfiez-vous des rêves, comme si vous aviez le Diable en face de vous, parce que c’est cela le diable. Pour éviter ces horreurs et ce karma trop lourd, débarrassez-vous des rêves. En vous débarrassant des rêves vous allez pouvoir contempler la belle vie que Dieu vous a réservée, une vie où vous pouvez être riche à millions, ou vous pouvez être beau comme des apollons ou comme des Dianes. Parce que dès qu’on est dans la vérité et que l’on regarde Dieu en face, c’est la beauté et la richesse qui descendent sur l’individu. Il n’y a pas de limite à la bénédiction de Dieu,  aussi bien que dans les biens matériels que dans le physique, c’est-à-dire la beauté du corps.

    Ce qui est comique, plein d’humour, tendrement comique à ce moment-là, c’est que lorsque l’individu arrive à ce point de beauté intérieure et de richesse intérieure, il se moque complètement d’être riche dans la société ou d’être beau physiquement.

    Ne vous trompez pas, vous pourrez très bien rencontrer sur la terre un être qui n’est pas beau et qui intérieurement véhicule la plus grande beauté, tout simplement parce qu’il s’en moque. Il a choisi avant tout le code génétique des parents parce que là est la meilleure vibration, mais le nez est vraiment tordu et depuis de nombreuses générations. Tant pis, je suis suffisamment heureux avec moi-même, en paix avec moi-même, plein d’amour, je me moque du nez que j’aurai. D’ailleurs si je veux bien y passer un peu de temps, je peux même le rectifier, alors je ne vais pas me priver de la possibilité d’avoir une génétique aussi belle et si proche de ma nécessité pour un simple nez.

    Beaucoup d’individus font le contraire, ils parlementent avec les Seigneurs du karma, non, non, non, je ne veux pas de cette lignée-là parce qu’elle me donnerait des jambes tordues ou un manque de musculature.
    C’est à ce moment-là que les Seigneurs du karma doivent pousser l’entité en incarnation et lui disent : « mais peu importe, tu auras la possibilité d’avoir un grand cœur et un mental performant, tu pourras comprendre toutes choses dans l’ésotérisme ».

    Que se passe-t-il ?

    Au moment où l’homme naît, il est en train de crier : « je ne veux pas, et l’enfant qui naît se met à pleurer de désespoir et comme plus spécialement il a refusé les jambes tordues, lorsqu’il vivra, il sera fixé sur ce point-là et il les verra d’autant plus qu’il les aura refusées ».

    Tout le monde est né avec quelque chose qui était refusé de la façon dont je viens de la décrire. Cependant il faut savoir que vous avez la possibilité et le pouvoir d’effacer tous ces refus que vous avez pu émettre au moment de la naissance.

    Comment ?

    D’une façon simple, puisque l’âme qui a refusé là-haut est la même que celle qui vit en bas, vous n’avez qu’à regarder vos jambes tordues et vous dire: les jambes après tout c’est fait pour marcher, pour me tenir debout, de courir, il y en a qui n’ont pas de jambes, qui ne peuvent pas courir, moi j’en ai qui me portent bien ; Bon, d’accord, l’esthétique reste peut-être à désirer, mais elles me portent et je peux aller partout. La vérité c’est d’être suffisamment vivant pour pouvoir se libérer de la matière et contempler le nom de Dieu.

    Merci Seigneur de ce que tu m’as donné des jambes, même si la matrice humaine ne permettait pas que ce soit des jambes parfaites, mais je préfère avoir des jambes tordues et un cœur fier et noble que d’avoir des jambes droites et un cœur tordu.

    Sitôt que vous faites l’inventaire de ce qui ne vous plaît pas ou refusé et que vous faites la paix avec vous-même alors, vous pouvez véritablement vous considérer comme disciple pas avant.

    Ce n’est que lorsque vous avez fait la paix en vous-mêmes et avec vous-mêmes que le vide sera suffisant en vous-mêmes pour que résonne le nom de Dieu et que le Maître apparaisse.

    Lorsqu’il n’y a pas le vide en vous-mêmes, le nom de Dieu ou le nom du Maître ne peut pas résonner. Et ce vide ne peut pas s’installer s’il n’y a pas la paix. La paix ne peut pas exister si l’homme se déteste, s’il regarde toujours son nez tordu, ou bien sa peau qui ne bronze pas au soleil, ses yeux marron au lieu d’être bleus, les hanches plates au lieu d’être rondes.
    Et pour en arriver à des choses qui sont un peu trop délicates à dire en publique et qui pourtant sont la préoccupation de chacun et de chacune ; beaucoup d’hommes se plaignent d’avoir un sexe trop petit. Combien d’hommes se plaignent de la petite dimension de ce que la nature leur a donné comme organe de reproduction et qu’ils assimilent à un organe de jouissance et de prestation virile.
    De même pour les femmes, elles se plaignent de ne pas avoir la poitrine idéale.

    Mais qu’est-ce qui est idéal ?

    Ce qui est idéal ce n’est pas d’avoir quatre-vingt-dix de tour de poitrine, certes pas. Les poitrines ne sont que des mamelles pour donner du lait à des petits qui viennent de naître. Cela n’a rien à voir avec la beauté, l’esthétique. Cela n’a rien à voir avec un critère de beauté. C’est un instrument de survie pour un nouveau-né. Cet instrument de survie peut être beau, c’est certain. Mais il sera beau dans la mesure exacte où l’individu accomplit l’acte de la vie ou l’acte de donner la nourriture à l’enfant comme un acte divin.

    À ce moment-là, la femme aura la poitrine la plus belle du monde, sans être pour autant désirable, car elle n’y aura mis aucun archétype inférieur, aucun fantasme ne pourra être déclenché, parce que sa poitrine ne sera pas la manifestation de sa beauté féminine, mais au niveau vibratoire, les seins seront des sources de vibrations et d’énergies pour nourrir les hommes pas seulement les enfants.

    De même, lorsqu’on imagine le sexe masculin, bien sûr il vaut mieux qu’un corps soit beau, bien sûr c’est agréable, je le comprends parfaitement. Bien sûr l’homme est content lorsqu’il déploie un organe satisfaisant, c’est certain. Mais étant donné que c’est un moyen d’éjecter des graines pour féconder une matrice afin que la vie ait lieu, il n’est pas besoin d’avoir quelque chose de si extraordinaire que ce que les hommes voudraient. Mais c’est certain, il faudrait aussi que cela soit beau, car l’harmonie dégage toujours la beauté.

    Alors, si vous voulez avoir de beaux sexes messieurs, de belles poitrines mesdames, n’inventez pas des moyens pour obtenir des dimensions supérieures à celles que vous possédez, ou ne vous inventez pas des complexes à cause des dimensions avec lesquelles vous vivez. Cultivez à l’intérieur de vous la beauté spirituelle et vous verrez que tout changera, votre forme changera. Cela mettra du temps car les cellules sont imprégnées avec un code pour un certain nombre d’années, et le code s’effectue cycliquement vis-à-vis de chaque cellule. Donc il faudra un certain temps, mais la forme changera.

    Seulement, je vous préviens, ne cultivez pas la richesse intérieure pour changer la forme, vous n’y arriverez jamais. C’est comme celui qui veut monter kundalini pour rencontrer Dieu. Il ne fait que monter kundalini, il se rend malade et il ne rencontre pas Dieu.

    Mais je peux vous l’assurer pour ceux qui sont quelques fois tristes à propos de leur enveloppe, si dès aujourd’hui vous cultivez une richesse intérieure, dans votre prochaine vie vous n’aurez pas à souffrir la disgrâce ou le manque de grâce, vous aurez la beauté. Mais je dois aussi vous dire que si vous arrivez à éveiller en vous une telle immensité spirituelle, vous vous moquerez dans une prochaine vie de la beauté de votre corps physique, car le principe, la vérité ne réside pas là.

    Donc, on peut dire que le côté doux-amer de l’évolution, c’est de donner à l’homme ce qu’il désire lorsqu’il ne le désire plus. C’est tout simplement parce que quand l’homme désire, il ne désire pas avec les feux qu’il faut pour déclencher l’harmonie suffisante qui elle est capable de créer la beauté. Lorsque le feu est inférieur il ne crée pas l’harmonie, il crée la destruction et ce n’est pas le meilleur creuset pour la beauté.

    Il faut reconnaître que ce n’est pas une règle universelle puisqu’il y a des gens forts beaux et qui sont forts méchants. C’est vrai, mais là, il y a d’autres raisons, d’autres paramètres à considérer. Je ne veux pas m’étendre là-dessus.

    Je dirais pour terminer mon discours et reprendre le début, que si vous voulez véritablement rencontrer le Maître, faites tout pour ne pas le rencontrer. Faites comme s’il n’avait pas d’importance, faites comme si vous n’aviez pas envie de le rencontrer, ainsi vous serez beaucoup plus naturel, et beaucoup plus dépouillé et étant dépouillé, étant donné que l’évolution donne ce que l’on ne désire plus, vous allez le rencontrer.

    C’est à l’instant où vous ne penserez plus au Maître que le Maître apparaîtra, parce qu’il n’y aura en vous, aucune substance mentale inférieure pour se soucier du Maître, quand viendra-t-il, où va-t-il passer, de quoi il aura l’air, si je suis prêt, si je suis bien habillé. Parce que pendant que vous vous demandez toutes ces choses, vous n’êtes pas réceptif, vous n’êtes pas vide pour entendre résonner, non seulement le pas du Christ dans la plaine lointaine, mais aussi votre propre divinité.

    Donc, pour rencontrer le Maître, il faut que vous ayez suffisamment d’humour pour vous détacher de vous-mêmes, vous détacher de tous vos rêves et ne considérer le Maître que comme un point nécessaire à votre destin, mais pas comme le but de votre incarnation, ce qui vous conduirait à un comportement dévotionnel et vous ferait retomber dans l’astral et dans tous les chemins que je viens de parler.

    Si vous êtes un être dépouillé avec des pensées pures, votre cœur sera pur et le Maître viendra. Effacez le rêve ! C’est tout ce que l’on vous demande.
    Non seulement le Maître apparaîtra, mais le Nouveau Monde existera, car il n’y aura plus de fou, suffisamment fou pour vouloir par exemple posséder un autre pays, posséder un marché commercial, posséder une femme parce qu’elle est le plus beau mannequin du monde.

    Quand le rêve sera dissous de la surface de la Terre, la Terre sera une planète Sacrée, car il n’y aura plus le diable, le diable qu’est l’homme couplé à son rêve.

    Je vous salue

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  • Question

    Est-ce que le message de paix et d’harmonie du bouddhisme tibétain s’inscrit dans le message christique décrit par le Maître Le Tibétain.

    Les différentes religions ont toujours un langage commun à propos des vérités principales qui les composent, même si, ensuite, dans le rituel, le credo de la religion, les choses sont différentes. Dans la graine même, donc dans la lumière de base, la réalité est la même.
    Cela veut dire, que dans le temple éthérique de la terre, dans Shamballa donc, le but de la religion n’est pas d’extérioriser la sagesse. Mais étant donné que tout vient par projection depuis la sagesse, cette sagesse s’y retrouve, même s’il faut la chercher dans les noirceurs, dans les voiles, dans les dogmes. Elle est là, elle est cachée. Et c’est pour cela que toutes les religions, que tous les groupes, même aussi éloignés de la lumière soient-ils, sont toujours initiatiques, car ils conviennent toujours à tout le monde.

    Pour répondre précisément à la question, je dirais qu’il faut créer un grand pont entre tout ce qui est de provenance bouddhique et le christianisme, parce que du même rayon. Je ne dirais pas la même chose d’autres religions. Chaque religion, chaque ascèse, chaque extériorisation de la sagesse, ne peuvent appartenir à différents rayons, et ne peuvent donc pas fusionner.
    Ces différences sont nécessaires à cause de la diversité humaine. Mais des religions appartenant au même rayon peuvent fusionner, et c’est ce qui se passe en ce moment avec la sagesse venant d’orient ou de l’Inde. Cette sagesse appartient au rayon deux, qui est un rayon chrétien.

    Les religions appartiennent au rayon deux principalement et premièrement, et ensuite, dans une manifestation beaucoup plus dogmatique, au rayon six. Mais je ne veux pas rentrer dans des choses trop techniques, restons-en à la similarité. Là où l’on ne peut pas faire de mélange, c’est, par exemple, avec certaines sociétés initiatiques : la Maçonnerie et la Religion. On ne peut pas faire non plus de fusion avec une religion et des organismes qui vouent une place primordiale à la kabbale.

    Non pas que ces organismes disent des choses différentes, ou croient des choses différentes. En vérité, les choses sont les mêmes, mais les énergies utilisées sont différentes. Les gens qui sont attirés ou pratiquent la kabbale ou le rituel ne sont pas du même rayon que ceux qui utilisent la religion, ou quelque chose qui se manifeste par le rayon deux. Ce sont des gens complètement différents qui doivent pour leur évolution travailler avec d’autres énergies, sinon ils ne peuvent pas évoluer.

    Donc, il ne s’agit pas d’imaginer un jour une religion universelle. Par contre, on peut imaginer un temple universel, et à l’intérieur de ce temple différents rituels. Chaque rituel correspondant à un rayon, et ainsi chaque être humain pourra trouver, selon son rayon et dans le temple universel, sa façon pour adorer le Seigneur. Ainsi personne n’est lésé.

    Je vous le rappelle, je l’ai dit souvent, mais je le rappelle pour vous, l’universalité n’est pas l’uniformité, le principe même de la création n’est pas celui-là. Le principe de la création est diversité.

    Ce qu’il faut donc, c’est respecter les diversités. Mais l’université n’empêche pas la synthèse, et c’est ce que les hommes confondent trop souvent. Avec leur étroitesse d’esprit ils se disent que tout le monde doit penser pareil, tout le monde doit aimer pareil, tout le monde doit faire la même chose, avoir le même Dieu, la même façon de croire en Dieu, etc. parce qu’ils comprennent mal ce que veut dire le mot synthèse. Ils pensent que synthèse, c’est uniformité.

    Synthèse a le même effet qu’entre le yin et le yang et qu’entre les aimants. C’est tout simplement la polarité des contraires, et l’harmonie par les contraires. Et ainsi, chacun a le bonheur d’être différent de l’autre et apporte à l’autre quelque chose. Et ainsi dans la grande chaîne planétaire, dans la grande chaîne de la création, chacun a une place primordiale et absolument nécessaire pour que la vie de l’autre soit aussi, parce que, sans l’autre, la vie n’est pas.

    Pourquoi par exemple, sans les âmes du septième rayon, les âmes du rayon trois ne peuvent-elles pas être ?

    Le septième rayon c’est l’ordre, la discipline et la cérémonie, sur un plan occulte. Mais sur un plan de manifestation sociale et d’extériorisation de la création, c’est l’ordre et la discipline. Or, on ne peut pas travailler avec le rayon sept sans passer par le rayon trois, étant l’intelligence active. On ne peut pas être l’intelligence, le verbe, sans être l’ordre, la discipline.
    Donc, chaque âme est nécessaire, pour l’existence d’une autre âme. Chacun a besoin de la différence des autres et dans ce jeu de polarité se crée l’équilibre et la vie a lieu. Donc, n’essayez pas de rendre l’autre semblable à vous-même, ou semblable à un schéma de perfection. Permettez-lui, dans sa différence, d’être au maximum de sa perfection, et travaillez sur votre propre perfection. Ainsi l’équilibre du monde peut avoir lieu.

    Tous les gouvernements essayent d’uniformiser, même les gouvernements non dictatoriaux, et que se passe-t-il ?

    Tout s’écroule. On essaie d’uniformiser la pensée, d’uniformiser les besoins, il faut que tout le monde ait besoin de sa radio, de sa voiture, de sa paie à la fin du mois. C’est cette uniformisation qui crée la lassitude chez l’être humain, et qui fini par déclencher les névroses, les psychoses.
    Finalement l’être humain n’est plus vivant, et il se révolte contre quelque chose qui est devenu un système. Le système devient plus fort que la vie, et il tue la vie. Comme une coquille qui ne veut pas libérer son germe et qui tue le germe à l’intérieur. Avant d’être tué, le germe va se débattre, se battre avec la coquille et finalement tous les deux mourront. C’est ce qui se passe maintenant.

    Personne n’a compris, que les rapports entre les hommes sont toujours des rapports de puissance, qu’il faut donc dominer quelqu’un. S’il faut dominer, il faut uniformiser. On ne peut pas dominer dans la diversité. Il faut dominer en uniformisant.
    L’erreur en politique est de s’imaginer que l’on doit dominer la masse pour la conduire, et pour cela uniformiser. Erreur, l’homme finit par se révolter, et tuer même la société. C’est ce qui déclenche les conflits de génération, les révolutions, et, ce qui en contrepartie déclenche les dictatures. Parce que finalement naît un jour quelqu’un, qui plus que les autres en a assez de cette emprise, et qui instaure la sienne.

    Ce qu’il faut donc, c’est respecter les différences. Ceux qui sont père et mère de famille vont davantage comprendre ce que je veux dire, parce qu’ils le voient avec leurs enfants. Aucun de leurs enfants n’est le même, et s’ils veulent un foyer harmonieux, il faut respecter la nature de chacun. Il ne faut pas dire tu dois apprendre cela, tu dois être comme cela, avoir telles valeurs. Cela est impossible, parce que l’enfant a un réseau énergétique différent de son frère. Il doit avoir une expérience différente, il a surtout un rôle différent à jouer sur la terre, et à l’intérieur de sa famille.

    Alors, tout en donnant les lois primordiales, les valeurs de base en exemple et en acceptation, il faut en même temps laisser à chacun sa liberté. Et c’est dans cette liberté que va naître le bonheur, qu’il soit social ou spirituel. Tant que les gouvernements n’auront pas compris cela et voudront conduire la masse, ils engendreront des civilisations qui mourront dans les révolutions, ou dans le chaos, que ce soit le chaos financier, économique, moral ou religieux, peu importe.

    Les hommes politiques, les gouvernements devraient considérer la masse non pas comme des gens anonymes, mais plutôt comme un seul être, un seul être qui a besoin d’un certain respir, et ainsi ne plus édicter des lois, mais connaître la loi de chacun des individus. C’est pourquoi, dans le futur, il sera absolument nécessaire que les chefs des nations soient des initiés, car ainsi ils pourront diriger la vie des gens d’après leur rayon.

    À l’heure actuelle, les gens ne sont pas heureux, parce que personne n’est véritablement à son poste, et personne ne peut véritablement vivre son rayon, donc, faire fonctionner ses propres énergies. Le bonheur de l’homme est de faire fonctionner ses énergies. La plupart des gens ne peuvent vivre leur rayon. Ils vivent le rayon de l’âme collective de la nation qu’ils représentent, et cet abrutissement ne leur permettant pas d’être eux-mêmes, cela déclenche l’écroulement de la société, pour qu’enfin, chacun retrouve sa liberté.
    Question:

    En complément de la dernière communication que nous avons eu au sujet de la réincarnation, voici une question complémentaire. Si chaque être est une réincarnation, d’où viennent les milliards d’âmes qui font croître la population terrestre, et pourquoi certains esprits s’occupent-ils du monde des vivants ? N’ont-ils pas d’autres choses à faire ?


    D’où viennent toutes ces âmes ?
    Il faut comprendre que le cosmos est un réservoir infini d’atomes de conscience. Et si l’on comprend que l’homme est un atome de conscience, on comprend qu’il puisse exister des milliards et des milliards d’atomes de conscience. Observez votre composition au niveau vos cellules, et que chaque cellule, par évolution doit pouvoir vivre sa propre vie, découvrir une individualité. Imaginez donc le stock que votre corps représente de consciences futures et d’individualités futures. Imaginez le nombre de cellules que vous avez, rien qu’au niveau du foie, de la moelle épinière, il y a de quoi ensuite peupler toute une planète.


    Pourquoi cela ?

    Tout simplement parce que tout est la vie. Ce n’est pas parce qu’il a été prévu un nombre x d’âmes, bien que cela soit vrai, mais je vais expliquer pourquoi, il ne faut pas s’arrêter à cette conception. C’est surtout parce que l’univers tout entier est un jaillissement de la vie et de la conscience.

    Comme je l’ai déjà dit, le créateur n’a pu créer qu’avec ce qu’il est lui-même. Étant lui même conscience, tout ce qu’il a créé est conscience, que ce soit l’atome que l’on brise lors de vos expériences nucléaires, ou l’atome qui vous compose, l’atome que vous êtes en tant que conscience, c’est exactement la même fréquence, mais dans un degré d’individualité différent. Et c’est là la seule différence.

    C’est-à-dire que l’atome qui compose un minéral ou l’arbre, le corps d’un animal ou d’une fleur, n’a pas du tout de degré d’individualité. Il ne sait pas, en lui, qu’il existe, et c’est pour cela que des esprits, appelés esprits de la nature ont le devoir d’entretenir la vie dans ces formations-là. Étant donné que seule la conscience éveillée produit la vie, donc le souffle, donc le feu, tout ce qui a une conscience endormie, a besoin d’une conscience transposée pour vivre, d’où l’intermédiaire et l’intervention des éléments de la nature : les gnomes dans le sol, les petites fées dans les fleurs etc.

    Ces éléments de la nature sont des vibrations, dont le rôle est justement de régénérer la matière et de la vivifier. Ils ne sont pas cantonnés dans ce travail, pour ce travail. Ils méritent aussi une évolution et ils ont leur évolution, mais je ne vais pas parler d’eux.

    Donc, quoi que ce soit dans l’univers sur un plan physique d’une planète ou sur un plan éthérique, ou simplement la substance qu’est l’espace, parce que l’espace c’est une substance, le vide c’est une substance, ce vide est un composé d’atomes, et donc il est aussi une conscience. Donc l’univers tout entier est un gigantesque réservoir d’atomes de conscience.

    Maintenant, ce qui fait que l’on peut déterminer le nombre d’âmes, c’est tout simplement parce qu’on ne peut pas permettre à tous les atomes d’évoluer en même temps. Il y a des cycles, il y a un certain ordre, un rythme, une harmonie dans l’univers, et chacun est au service de l’autre et lui est nécessaire.
    Au fur et à mesure, ces atomes prennent de plus en plus d’individualité et ainsi l’homme doit aussi apprendre à être individuel. L’homme de la rue n’est pas individuel, il fait partie de la masse, de l’âme collective, et peut être influencé. Il peut voter pour tel homme politique, alors qu’en fait, il ne croit pas à son discours. C’est pour cela qu’il peut être influencé pour suivre une mode, qu’elle soit vestimentaire, musicale, idéologique ou autre.

    Avec l’évolution, lorsqu’il devient de plus en plus individuel, l’homme n’est plus influençable. Il se rallie à une cause qu’il reconnaît vraie. C’est pour cela que la politique, les rapports de puissance ne peuvent avoir lieu dans une société avancée. Ce qui permet à un dictateur d’avoir prise sur une foule, c’est parce que cette foule est folle, cette foule n’est pas assez développée pour comprendre qu’elle a affaire à un dictateur, elle reste subjuguée, sous le charme, dans l’erreur.

    Mais revenons à nos atomes. Il y a donc, à cause de la création des hiérarchies, et à cause du rythme et des cycles, un certain nombre de ces atomes qui doivent passer à travers les différents règnes, jusque sur le plan des Maîtres, et plus loin jusque sur un plan cosmique. Il existe donc un rythme, que l’on appelle le souffle de Brama, et qui veut que Dieu, donc le créateur, extériorise un certain nombre de vies, extériorise un plan, un certain nombre de créatures pour maintenir ce plan. Comprenez ce qui est écrit justement dans la bible.

    Pourquoi parle-t-on du livre de vie et des noms qui y sont écrits ?
    Est-ce que cela veut dire qu’il y a les bons et les méchants, et que celui qui a son nom sur le livre aura le droit de continuer sa route vers Dieu ?


    Non, il ne faut pas voir le livre rédigé et servant de jugement au jour dernier de la terre. Il faut voir le livre comme étant simplement le nombre d’atomes ayant reçu le sceau de l’évolution. Et ainsi, à la fin des cycles, lorsque toute l’humanité aura atteint l’état que l’on appelle de Bouddha, on regardera si tous les atomes ayant été marqués du sceau de l’évolution, donc ayant reçu la permission d’évoluer et de passer à travers les différents règnes, sont bien arrivés au port, c’est-à-dire face au trône, face au Père.
    Ils passeront alors dans le monde complètement invisible, soit le monde ésotérique, et ceux qui ont composé la vie physique, la vie de ces atomes qui ont évolué, à leur tour, commenceront leurs cycles d’évolution. Un nouveau livre est écrit, on répertorie ainsi tous les atomes de conscience et on ouvre les portes pour qu’ils puissent se déverser dans la vie de la manifestation, la vie humaine.

    C’est pour cela qu’il y a un cycle où les portes sont ouvertes entre les différents règnes et un cycle où les portes sont fermées, règnes venant du monde animal, végétal, minéral ou humain. Ainsi, la terre reçoit perpétuellement, et les soleils aussi.

    On pense qu’il n’y a que les planètes physiques qui sont habitées, mais en fait, toutes les sphères sont habitées, chacune est habitée d’après son degré, d’après son rôle, son poste.
    La sphère du soleil reçoit les initiés, la vie et la manifestation des initiés.
    Les planètes très denses comme la terre reçoivent les disciples en probation et les initiés sur le chemin de l’évolution.
    Ensuite, les autres planètes, comme par exemple, Pluton ou Mercure, reçoivent les initiés très avancés, mais n’ayant pas atteint l’état de maître, tel que nous nous l’entendons bien sûr.
    Ainsi chaque sphère reçoit chaque fois une famille d’âmes arrivée à un certain degré vibratoire et nécessitant un certain degré de manifestation jusqu’à ce que l’on en arrive au soleil où l’homme a atteint un état absolument parfait de manifestation, où il devient un Christ.

    Le soleil n’est encore là qu’un seuil. Dès que l’individu est arrivé au soleil, en fait, il est au seuil de l’autre monde, il bascule dans le monde ésotérique, dans le monde complètement invisible, complètement divin, et il n’y a plus de retour en arrière. Ce qui fait que les Maîtres encore dans le soleil, peuvent influencer, aider, initier les hommes. Les Maîtres ayant atteint une évolution telle, que le soleil ne peut plus leur permettre de zone de manifestation, ils plongent dans la zone ésotérique, dans le monde divin, et ne peuvent plus jamais aider la matière, ils ne peuvent plus jamais aider les hommes et les initiés .

    C’est ainsi que dans la hiérarchie, il existe des postes plutôt que des Maîtres. C’est ainsi qu’il existe le poste du Christ ou le poste du chef du premier rayon, du deuxième rayon et que cycliquement ces postes sont tenus pas différentes âmes, par différents individus. Hors du soleil, ils ne peuvent plus rien pour la manifestation, ils sont dans le non manifesté, et du non manifesté on ne peut rien pour le manifesté.

    C’est pour cela que Dieu lui-même a besoin de son fils, de ses enfants sur la terre, et c’est pour cela qu’il a dit : « Je suis la porte, par moi vous irez au père. En me voyant vous voyez le père. » Il ne peut être fait autrement. Sinon, c’est se brûler et de toute façon être à un rendez-vous où il n’y aura personne.
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    Question:

    Pour la construction de l’anthakarana, comment connaître l’énergie du rayon de l’âme sous son aspect volonté auquel on est affilié. Existe-t-il quelque part une réelle école initiatique dirigée par d’authentiques initiés, qui peuvent guider les élèves en connaissance de cause ? Est-ce que vous nous suivez d’en haut ?

     
    Existe-t-il une véritable école éthérique et initiatique ?

    En fait, l’école véritable se trouve sur un plan éthérique. Tout ce que l’on pourra trouver sur un plan physique ne sera que de formation humaine, même si un initié en a été la pierre de la base.

    Pourquoi il y a-t-il toujours déformations lorsqu’il y a projection dans la matière ou dans la race humaine ?

    C’est à cause de l’interprétation humaine. Ainsi, la religion, bien qu’elle soit pure dans son sein, dans son verbe, est toujours quelque chose de très pâle à côté de la réalité cosmique.
    Le principe de la religion est de mettre la parole de Dieu à la portée de compréhension des enfants. C’est pour cela, qu’à chaque cycle, il y a une religion appropriée, un rituel approprié, parce qu’une énergie doit être intégrée par l’humanité, qui en est à un certain degré initiatique et cette énergie correspond à un certain rayon, à un certain type d’intelligence.

    Les véritables écoles ésotériques ont existé dans le temps. Chaque fois qu’une civilisation arrive à son apogée, il y a manifestation d’une école ésotérique véritable, avec des initiés authentiques, avec une masse, donc un peuple lui aussi initié dans la masse. Mais cela arrive comme une conclusion, comme à l’école, lorsqu’un grand examen couronne tous vos cours. Cet examen de valeur existe, mais parce que vous avez fait tous les cours. Il n’existe pas la première année, ni la deuxième année, il existe à la fin de tous les cycles. Donc il ne faut pas critiquer l’humanité à son stade actuel puisqu’elle n’a pas terminé son cycle, elle est en pleine évolution.

    Donc je ne peux pas parler de votre civilisation, car ce serait la condamner avant même qu’elle ait poussé. Ce qu’il faut c’est comprendre les choses telles qu’elles arrivent, comprendre leur nécessité, et comprendre la volonté qui pousse les choses à la manifestation.
    Si vous comprenez les nécessités et la volonté qui pousse ces nécessités à devenir de grandes lumières, vous connaissez la raison d’être de chaque chose, et les choses véritables ne vous manquent pas.
    Car celui qui se désespère, par exemple, de ne pas trouver une école ésotérique véritable sur un plan physique, n’a pas compris qu’il doit, en fait, laisser les hommes prendre la nourriture dont ils ont besoin, et lui, aller tendre son assiette ailleurs, et où se situe cet ailleurs ? Dans le plan invisible.

    Lorsque l’individu est allé au bout de l’expérience que l’on peut faire dans les cercles ésotériques ou initiatiques de la terre, et lorsqu’il n’est plus satisfait, il doit regarder tout simplement en l’air, en haut, là où se situent toutes les extériorisations de la sagesse.

    Qu’est-ce qu’une religion, une école initiatique, éthérique ou quoi que ce soit d’autre ?

    Ces groupes-là sont des extériorisations de la sagesse, et ainsi, quelle que soit la religion ou le groupe, on les retrouve à l’intérieur même du centre sacré de la sagesse que l’on connaît à l’heure actuelle sous le nom de Shamballa.
    C’est un peu comme s’il y avait une sagesse une et unique dirigée par des maîtres absolument réalisés qui se situent dans le centre sacré de Shamballa, et que ces maîtres ayant à diriger chaque pays, chaque civilisation, ont la charge d’extérioriser cette sagesse. Ils considèrent la culture de ces gens, leur type vibratoire, leur type génétique, leur avenir, leur destinée, et leur rayon, considèrent une sorte d’intermédiaire de traduction de la sagesse, pour que les individus puissent avoir un moyen d’évoluer.

    C’est toujours une mise à portée de l’individu. Et puis arrive un jour où chaque pays ayant acquis ce qu’il devait acquérir, chaque maître ayant donc fait son travail, il s’opère une synthèse.
    L’humanité n’est plus scindée en races différentes, en civilisations, en continents différents, il y a une seule race, une seule civilisation, et c’est là où l’on atteint la synthèse des religions et des langues. Et cela existe, cela arrive périodiquement sur les planètes de manifestation. Mais pour cela, il faut attendre la fin des cycles.

    Ce qu’il faut comprendre, c’est que la terre représente un terrain d’apprentissage, une école, une pépinière d’âmes en quelque sorte, et que le but n’est pas que cette terre soit parfaite dès le premier jour, que la société, la civilisation, l’homme, soient parfaits dès le premier jour. Non, c’est une erreur.
    Ce qu’il faut, c’est participer à l’évolution, donc il faut comprendre l’imperfection.

    Si l’on veut travailler pour la perfection, et que l’on ne considère que la perfection, on ne comprend pas l’imperfection de ce monde. Ce monde au contraire rebute l’individu, et on se sent agressé, mal à l’aise, en conflit. Or si l’on fait l’inverse, si l’on comprend d’abord l’imperfection, puisque c’est la zone sur laquelle vous vous situez sur un plan physique, il faut d’abord vous dire :
    « Je suis sur la terre, mais dans quoi suis-je ?
    Autour de moi, qu’y a-t-il ?
    La haine, l’agressivité, l’égoïsme, la méchanceté, le mensonge.
    Qu’est-ce que toute cette imperfection, quelle est sa réalité, sa valeur, le pourquoi, son origine ? »

    Lorsque vous vous renseignez par l’intermédiaire des études occultes, et que vous vous apercevez que l’humanité vit tout simplement son enfantement dans le ventre de sa mère terre, alors vous êtes beaucoup plus compatissants, compréhensifs vis-à-vis de l’imperfection. Vous vous apercevez que c’est simplement une crise de croissance, et qu’un individu qui se démène et se déchaîne face à sa haine, face à son égoïsme, ne vous agresse pas, ne vous tue pas, ne vous vole pas, ne vous méprise pas, c’est lui-même qu’il vole, qu’il humilie, parce que vivant une énergie qui n’est pas la sienne.

    Lorsqu’un individu vous humilie, vous vous sentez humilié à cause de la phrase qui a été dite. C’est une erreur, car en fait, celui qui s’humilie c’est celui qui prononce la parole. C’est lui qui vit cette énergie puisqu’il la porte, qu’il la déclenche, qu’il en est le terrain, le germe. Le seul humilié c’est celui qui a humilié. Vous, vous n’avez pas extériorisé cette énergie, donc elle n’est pas en vous. Alors pourquoi vous en charger ?

    Lorsque quelqu’un fait un geste d’ignorance de la sorte, il ne faut pas que vous vous en chargiez, que vous le viviez. Il faut que vous considériez l’autre comme étant perdu dans son égoïsme, dans son humiliation, dans sa méchanceté, et il faut l’aider à en sortir. C’est dans ce sens qu’il a dit : « Si on te frappe sur la joue droite, tends l’autre joue. »

    Il n’a pas dit cette phrase pour que vous vous laissiez battre, que vous vous laissiez avoir par les autres. Il voulait signifier à celui qui vit une imperfection, montre-lui ton autre face, celle qui est parfaite, et tu verras qu’il ne la battra pas.


    Lorsque l’on montre sa face droite, le côté droit, c’est le côté de la matière, c’est donc le côté grossier qui peut être imparfait. Lorsque l’on montre le côté gauche, c’est le côté de l’âme, c’est donc la perfection. Lorsqu’on bat ton imperfection, montre ta perfection. C’est en ce sens qu’il parlait.

    Question:

    Comment vivre motivé par la lumière de l’être intérieur alors qu’on ne la perçoit pas, et que ne l’apercevant pas l’inertie est la plus forte.


    Le problème n’est pas de vivre malgré le manque de perception, l’effort à apporter est sur le développement de la perception. Quelqu’un qui veut essayer de vivre pour la lumière malgré le handicap de ne pas la sentir, ou le peu de conviction qu’il peut en avoir, c’est fournir un effort qui peut porter l’individu au découragement, à la névrose. Donc, il ne faut pas vivre de cette manière.

    Il faut prendre chaque problème à la base et vivre tout simplement chaque chose en son temps. Tout le monde veut dans une grande exaltation et un grand élan de joie, vivre la lumière servir la lumière, être un guide, ou vivre en rapport avec un maître, ou un initié. Cela est bon, mais il faut faire les choses en leur temps, et c’est là le secret du succès, en fait.

    Il ne suffit pas de demander la lumière pour que la lumière descende sur vous et que vous puissiez la servir. Non, c’est un acte inutile. Il ne faut pas non plus vous en vouloir de ne pas la sentir. Faites les choses tranquillement, logiquement et n’y mêlez pas l’émotionnel. Travaillez à développer les moyens d’être la lumière, de percevoir cette lumière.

    Vous voulez par exemple travailler pour la paix, puisque nous en avons parlé, mais vous ne savez pas exactement ce qu’est la paix. Tant que vous ne saurez pas ce qu’est la paix, vous ne pourrez pas travailler véritablement pour la paix. Donc attachez-vous à développer en vous cette notion de paix, à être la paix, et ensuite, sans problème, vous allez pouvoir travailler pour la paix.

    Vous voulez travailler pour l’amour, de la même manière, ne vous jetez pas à corps perdu dans des actes de service, que ce soit le bénévolat ou autre chose, tout heureux d’être martyrisé, en pensant que c’est au nom de l’amour. « Regarde Jésus comme je me martyrise. » ou « Regarde maître comme je fais oubli de ma personne. » Interrogez-vous plutôt sur les notions de l’amour, sur l’alchimie de l’amour, et sur les grandeurs de l’amour. Donc, développez le discernement.

    Pour collaborer et vivre la lumière, il faut pouvoir la discerner.
    Ce qu’il faut donc tout d’abord c’est être sûr que l’on voit bien, donc ne pas être un aveugle. Pour ne pas être un aveugle, il faut avoir un certain discernement, connaître certaines lois. Alors, comme je l’ai déjà dit mille fois, instruisez-vous.

    Beaucoup de gens arrivent sur un nuage d’ignorance, et l’ignorance fait faire énormément d’erreurs. L’individu ne sait pas choisir, ne sait pas ce qu’il doit faire pour entrer en communication, pour vivre une expérience invisible.

    Donc, première des choses, instruisez-vous, que ce soit en vous inscrivant dans des groupes ésotériques, ou en lisant les ouvrages des maîtres et des sages. Instruisez-vous, et ne prenez pas cette instruction comme une carte qui vous montre où vont les routes et ce que vous devez faire, mais plutôt comme une substance que vous devez digérer et qui doit provoquer en vous un déclic, l’entendement.

    Qu’est que l’entendement ?

    L’entendement est une connaissance qui devient spontanée. C’est-à-dire que vous apprenez le b a ba de certaines lois, de certaines techniques, vous apprenez donc quelque chose qui est très anatomique, en fait, à propos des lois et des énergies. C’est le squelette, et ce qui se dégage après, de ce squelette par maturité et l’expérience, c’est une essence. Ce qui fait que, même en ayant appris peu de chose, du moment que ce sont les choses primordiales, principales, lorsque vous serez face à un événement, face à un choix, face à une interrogation, il va y avoir cette substance qui va créer la réponse. C’est cela l’entendement.

    Première réaction donc, ne plus être un aveugle, pour diriger et permettre de faire le choix juste, d’apprécier les choses à leur juste valeur. C’est la boussole. Deuxièmement, se purifier. Car avoir la connaissance, déclencher un entendement à propos des choses supérieures, ne veut pas dire que l’on a atteint la purification. Se purifier, c’est s’aligner avec la volonté du plan, c’est véritablement intégrer le rôle cosmique que le père créateur, que Dieu a prévu pour cette race que vous appelez l’homme.

    Lorsque l’homme comprend cela, il peut aller partout, parce qu’il sait à ce moment-là, ce qu’il a à faire. Ce qui ne veut pas dire qu’il devienne esclave du plan et qu’il ne puisse pas faire autre chose que ce que le plan exige, pour l’harmonie du plan. Absolument pas. Vous comprendrez cette notion quand vous serez proche d’elle.

    Il y a des choses dont on ne peut pas parler véritablement parce qu’il est question de nature, et qu’on ne peut jamais trop expliquer la nature, il faut la sentir. Le fait de faire la volonté du ciel n’implique pas que l’homme soit esclave du ciel.
    Au contraire, lorsqu’il a conscience de son poste, c’est là où l’homme devient véritablement un Roi. Mais lorsque l’on dit à l’homme : « Tu sais, il existe une volonté divine, il existe un plan, un plan d’évolution et tu dois faire ta part de travail », alors il regarde le Maître et lui dit : « Ça ne va pas, je veux faire ce que je veux sur la terre, je veux faire selon mon idée, selon mon plan. »

    Tous les messages reçus ne considérant l’homme que comme un esclave, ne sont pas issus de la lumière, mais issus du mental d’un l’homme qui voyait les choses de manière déformées, et du mental d’un homme qui acceptait la volonté de Dieu par soumission et non par fusion, ce qui est complètement différent.

    Parmi les initiés, il y en a encore qui ont un égo puissant et qui tout en reconnaissant la nécessite d’aimer Dieu et de servir le plan, le font en se crucifiant pratiquement. Alors ils se plient, ils se soumettent et ils se disent : « je suis esclave de Dieu », et ils font croire aux hommes que l’humanité doit être esclave. Quelle erreur. Il en est tout autrement.

    La vie est simple. Imaginons très schématiquement qu’il y a Dieu, les anges, la création, et l’homme, et chacun à son poste pour que tout aille bien. C’est le fait de prendre son poste, le travail et les outils qui lui sont réservés, le travail que lui seul peut faire avec grandeur, que l’homme devient un Roi. Vous l’appelez un Maître, et avez vous déjà entendu un Maître dire que Dieu est un meneur d’esclaves ? Non. Un Maître dit qu’il est amour, qu’il est pardon, qu’il est lumière et abondance. Alors, chaque fois que vous rencontrerez un écrit où il est question d’être esclave de Dieu, sachez que malgré le niveau initiatique de la personne qui s’exprime, cette personne n’était pas encore parfaite, et que son orgueil était encore fort grand.

    Être un initié, n’est pas être un Maître. Cela ne représente pas le summum de la spiritualité.
    Dans une université, quelqu’un qui en est à la première année d’études n’est pas encore docteur, à la deuxième non plus, même pas en dernière année. Il faut avoir obtenu le diplôme et à ce moment-là le doctorat est acquis.

    Il en est de même avec l’énergie spirituelle qui, en fait, est l’énergie de la volonté. L’homme doit développer en lui la volonté spirituelle, et c’est pour cela que c’est si dur, si problématique et dangereux. Ce qui s’éveille en vous au cours de l’évolution et que vous appelez la kundalini, soit le feu sacré ou le Saint-Esprit, c’est la volonté spirituelle, c’est le rayon un, c’est le père que vous réveillez en vous.

    Le fils, soit le rayon deux, vous l’êtes déjà, c’est votre âme, la tonalité de votre âme. Le simple fait, même maladroit, d’avoir besoin d’amour, d’avoir besoin de chaleur, d’amis, c’est la manifestation du rayon deux. Mais ce que vous devez développer, c’est un attribut de votre nature athmique, c’est le rayon un, et c’est la volonté spirituelle, c’est donc être ce feu cosmique, cette énergie transcendantale, cette énergie cosmique.
    Lorsque vous avez retrouvé votre rayon un, il fusionne avec le deuxième rayon, qui est le Christ en vous, et il y a naissance de la troisième personne, l’enfant cosmique. C’est à ce moment-là que vous commencez votre aventure cosmique.

    Donc, pour l’instant, vous n’êtes qu’à l’état d’un petit christ, parce que dans sa nature profonde, l’âme a toujours la tonalité christique. L’acte créateur est un acte d’amour, c’est pour cela que le gardien de la création est aussi le maître de ce rayon deux : le Christ.
    Mais le Christ ne peut rien faire sans le Père soit le rayon un, car celui qui maintient la vie de ce rayon deux, c’est justement le rayon un. Le feu qui est dans la vie, c’est le père, et c’est cela que vous devez aller chercher tout au fond de vous, tout au fond de votre matière, de votre corps éthérique, c’est le père. Et lorsqu’il commence à rayonner, vous savez à quel point il est puissant.

    C’est justement ce feu que l’on appelle la kundalini, et qui se situe sur plusieurs plans. On confond beaucoup la nature de Kundalini. La plupart des gens, en fait, lorsqu’ils parlent de kundalini, en parlent sur un plan éthérique, et ce n’est pas sa meilleure représentation. La kundalini dont je parle se situe sur un plan athmique, et ne considère que le rayonnement de l’âme, soit la puissance de l’âme.

    Il existe donc la nature de l’âme qui est l’amour sagesse, puis la puissance de l’âme, soit, la volonté ou le pouvoir, et ces deux fusionnent par l’acquit des expériences dans la matière qui déclenche les compréhensions, qui déclenche la vie des chakras. Les chakras ne sont là, en fait, que pour réveiller petit à petit le pouvoir en l’homme, la volonté spirituelle. Les chakras ne sont que des attributs de cette kundalini du plan athmique dont je parle, donc la kundalini de l’âme en fait.

    Regardez l’analogie. Dans la Trinité, il y a le Père, le Fils et le Saint-Esprit. De ces trois personnes sont nés sept rayons, sept notes, sept vibrations, sept couleurs, qui maintiennent la vie dans le cosmos. Dans l’homme, existe cette trinité, qui par projection, crée sept centres de force, soit les sept chakras. Et lorsque l’homme arrive, petit à petit, à prendre conscience de ces sept différentes forces, il se déclenche une synthèse, la volonté ou pouvoir, soit le Père. Et là il y a la véritable naissance de l’enfant cosmique.

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    Question :

    Pourriez-vous nous dire quelques mots sur l’argent, le type d’énergie qui se manifeste à travers lui, son rôle dans l’âge qui vient, son rôle dans notre vie de disciple, ou ce qui vous semblera approprié de dire ce soir.


    En fait, on me demande de parler d’une chose qui n’existe pas. Pour que je puisse parler d’une chose, il faut que cette chose soit réelle, et que cette réalité soit reproduite dans le sein même des énergies cosmiques.
    Or, sur la terre circulent des énergies qui n’ont aucune contrepartie cosmique.
    Si on essaie d’imaginer que l’argent est amour, dans le cas où l’argent est vécu et représente une contrepartie d’amour, l’amour ne résonne pas de cette manière dans le cosmos. Même si on essaie d’imaginer que l’argent est un principe énergétique, bien que cela ne soit pas une idée fausse, cela n’a aucune réalité cosmique, puisque l’énergie est un véritable feu, donc une fréquence et non pas un moyen.


    Il faut donc faire la différence entre les lois qui vivent en tant que réalité dans l’univers, le cosmos, et qui maintiennent la vie, l’atome, la cellule, et les lois qui sont tout simplement des institutions, qui ne vivent pas plus longtemps que le système social, soit la vie d’échange que les hommes entretiennent entre eux, un peu comme ils entretiennent le pouvoir de la parole et de la communication.

    La communication, la langue, qu’elle soit française, anglaise, latine ou autre, n’a aucune réalité dans le cosmos, aucune résonance.
    Plus on monte dans les degrés de la vie cosmique, plus on rencontre la parole, ou le pouvoir du son, en tant que télépathie, en tant qu’idée. Il y a une résonance, comme il existe une résonance dans les mots, mais il n’y a pas extériorisation par un organe. Ce qui fait que la parole n’est en fait qu’une extériorisation d’une institution vécue sur le plan de la terre, et non pas sur un plan cosmique.

    Sur un plan cosmique, c’est le verbe ou l’idée qui existent. Mais l’idée tombant dans la matière devient une parole et ainsi, toute idée qui tombe dans la matière, ou qui se confronte à un système, devient quelque chose qui n’est pas ou qui n’est plus. C’est là, la grande déformation du miroir. Un peu comme un grand oiseau dont la vie se trouverait dans l’immensité du ciel, et à cause de la force d’attraction de la terre, il se trouverait précipité dans le fond de la mer.

    Pour l’individu qui vit à la surface de ces eaux, lorsqu’il va regarder en direction de la chose tombée, il ne verra que son reflet, et encore, un reflet perturbé par le mouvement de la vague qui est à la surface. Même s’il est à l’intérieur des eaux, ce sera un reflet perturbé par le mouvement des flux marins. Tout n’est que reflet dans votre société, et c’est pour cela que vous n’arrivez pas à la diriger et à négocier avec les valeurs sociales.

    Alors comment négocier ces réalités sociales ?

    C’est simple, il faut y aller tout simplement avec un cœur ouvert et honnête, et non pas chercher les complications. Autrement dit, ne pas mettre une valeur sur la chose, mais la considérer telle qu’elle est vécue dans son principe social et donc ne pas y rajouter un certain principe émotionnel, mental ou intellectuel. Vous me parlez de l’argent, et je vous ai dit qu’il n’avait aucune réalité, à part ce code institutionnel que vous lui avez donné depuis l’origine. Si j’ai semblé vous choquer, je vais m’en expliquer.

    L’homme s’imagine que hors de l’argent il n’existe pas de pouvoir, même pas celui d’accomplir quoi que ce soit. C’est faux. Le véritable pouvoir, même celui d’accomplir ou de manifester, ne réside pas dans l’argent, le kilo d’or ou de pierres précieuses que l’homme possède. La manifestation et le pouvoir de manifestation n’appartiennent pas à ce trésor, ils appartiennent au rayonnement de l’être.
    Vous allez me dire que ce rayonnement peut être limité dans la manifestation ou dans les circonstances, seulement s’il y a une certaine monnaie, ou s’il existe un certain pouvoir d’achat. Si l’on considère les cinq principes humains, oui c’est certain, mais si l’on considère le pouvoir du rayonnement c’est complètement faux.

    À partir du moment où un rayonnement est suffisamment efficace pour véritablement fonctionner, tout ce qui est nécessaire arrive. Si c’est l’argent, il arrive. Si c’est une personne X ou Z, cette personne arrive. Si c’est un bateau ou un avion qu’il faut, le bateau ou l’avion arrive et pas par magie, mais par alchimie.

    La nécessité, lorsqu’elle est vécue, programmée, lorsqu’elle est envoyée par un individu capable de ce rayonnement et qui fait de cette nécessité une graine, donc qui lui donne vie, lorsqu’elle se présente sur la scène du monde, elle n’est plus un besoin, mais en germant, elle attire son objet ou son moyen de manifestation.

    Ainsi la nécessité n’est plus vécue comme un besoin ou un handicap, comme vous le vivez quotidiennement. Vous vivez vos nécessités comme des handicaps.
    Vous avez besoin de manger, c’est un handicap, parce que pour cela il va falloir gagner de l’argent.
    Vous avez besoin de vous chauffer, c’est un handicap, parce qu’il va falloir gagner de l’argent pour acheter du bois, du charbon ou du pétrole.
    Vous avez besoin de vous déplacer, vous avez besoin d’un véhicule, c’est un handicap, parce qu’il va falloir de l’argent pour acheter ce véhicule et son carburant.
    Les humains vivent donc tout comme un handicap, et ainsi, ils se chargent véritablement du handicap, au lieu de regarder la nécessité qui se présente. « Je dois me déplacer » Si ce déplacement est réellement un besoin sur le plan de son âme, soit dans l’activité même de sa destinée, automatiquement le déplacement va avoir lieu, et cette personne peut très bien croiser quelqu’un qui parte dans la même direction et va l’emmener.

    Ce qui ne veut pas dire que la vie est une suite de miracles ou de mirages. Il faut faire la différence entre ce que l’on appelle miracle et les nécessités germées que j’essaie de vous expliquer maintenant. L’homme ne s’en rend pas compte et ne sait pas utiliser l’immense pouvoir dans la terre, soit le pouvoir de la mère, parce qu’il l’associe trop à quelque chose qui ressemble au pouvoir du maître. Quand l’homme aura compris ce qu’est la terre et qu’il l’aura identifiée à la mère, qu’il saura jouer avec son pouvoir, il ne sera plus jamais pauvre, il n’aura même plus besoin de cultiver la terre pour en tirer du fruit. Le fruit sortira de lui-même en toute saison.

    Quel est ce pouvoir ?
    Tout simplement celui de l’abondance.

    D’où vient-il ?
    Du simple fait, que la loi cosmique veut, que chaque planète représente la mère de l’humanité.

    Quel est le principe d’une mère ?

    C’est d’avoir un sein, de fabriquer du lait et de le donner à son enfant pour le nourrir. C’est son principe immanent et intrinsèque. On ne peut pas renier ce principe-là, et ne pas le voir, c’est ne pas être initié aux lois mêmes de terre. Tout le monde veut être initié face à Dieu, tout le monde veut être initié face au père. Je ne renie pas le fait, car il est vrai. Mais il faut être aussi initié face à la mère et ça, c’est autre chose, c’est une partie cachée que l’homme ne comprend pas très bien. Même lorsqu’on lui parle, de manière déformée par la religion, de la vierge Marie, de la mère cosmique, l’homme ne comprend pas ce que cela veut dire parce qu’il ne sait pas de qui on parle.

    De qui parle-t-on ?
    On parle des forces nourricières de la terre. Regardez ce qui est écrit dans la Bible. Dans la Bible, au début, l’homme était considéré comme vivant dans un paradis, l’Éden, où tout lui était offert en abondance. Il vivait nu, il n’avait même pas froid. Cela veut dire que les saisons de l’hiver, de l’automne et du printemps n’existaient pas, seul l’été éternel existait. On ne parle même pas d’âge pour Adam et Ève, on ne les situe ni dans l’enfance, ni dans l’âge adulte, ni dans la vieillesse. On parle d’un homme et d’une femme. Ils étaient donc éternels. La forme elle-même pouvait se perpétuer éternellement.

    La cellule a ce pouvoir, elle n’est pas limitée, même si elle a des cycles, des biorythmes et qu’elle vit une certaine mort, elle peut, malgré la mort se renouveler et se perpétuer. Exactement comme après le sommeil, vous pouvez retrouver votre activité mentale. Pourtant vous êtes entrés dans le sommeil, et vous n’êtes pas morts pour autant.

    À la fin d’une grande vie, donc à la fin d’un cycle, prenons par exemple cent ou cent vingt ans, et comme le cycle veut qu’une mort existe, donc un sommeil existe, la cellule est capable d’entrer dans une sorte de mort sans pour cela être obligée de retourner à la poussière, mais simplement dans une zone de régénération. Ainsi l’homme peut reprendre sa forme et repartir dans une autre vie, faire une sorte de renaissance, pourtant il conserve le même corps. Mais ça, c’est un détail et je ne veux pas m’y éterniser.

    Reprenons Adam et Ève dans le jardin. La terre donnait tout à ce couple. Il n’avait pas besoin de travailler la terre, tous les fruits étaient là disponibles. Réfléchissez bien à cette allégorie. Pourquoi la terre est-elle devenue avare, et qu’elle n’a gardé ses fruits que pour les plus méritants, soit ceux qui travaillent ?

    Si l’on se place dans le camp de ceux qui travaillent, de ceux qui pensent que tout est mérite, dans ce sens-là, ils participent à la vie de la matière inconsciente et ignorante, ils sont donc en état de chute. Ceux-là vont devoir travailler. Il est écrit : « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front », mais tu gagneras ton pain à la sueur de ton front, si tu fais partie de cette humanité qui a tué son frère, qui a tué son semblable spirituel, qui a tué son âme.

    Dans le mythe d’Abel et Caïn, il ne s’agit pas simplement de deux frères qui s’entre-tuent et se pardonnent. Il s’agit d’une personnalité, qui pour ne plus entendre la voix mélodieuse de l’âme, trucide l’âme, l’étouffe, l’enterre. Depuis, il faut que la personnalité travaille la terre pour gagner son pain. Alors que, lorsque l’âme pouvait être à fleur de peau, pouvait être pleinement vivante sur la surface de la terre et dans son corps, l’âme n’avait qu’à se servir des fruits de la terre, mais si c’est la personnalité qui vit sur la terre, alors elle doit travailler.
    La personnalité n’est en contact qu’avec la croûte terrestre, et non plus avec l’âme, avec le ventre de la terre, donc avec la mère.

    Imaginons qu’un enfant désire ne voir en sa mère que la maîtresse de maison qui est fort sage, qui ne veut pas le forcer à l’amour, à l’obéissance, qui fait son lit, ne va pas le réveiller le matin avec un baiser sur le front, mais qui va simplement agiter la sonnette dans le couloir et dire : « Lève-toi, c’est l’heure. » Puis elle va descendre à la cuisine, préparer la nourriture et envoyer l’enfant à l’école, et tout ceci sans un mot.

    Un jour l’enfant va se dire : « Chez moi il n’y a pas d’amour, ma mère ne m’aime pas. » Erreur. Ce n’est pas la mère qui n’aime pas son enfant, qui ne prend pas soin de son enfant, c’est l’enfant qui ne sait pas aimer la mère et qui ne sait pas voir dans la mère un foyer d’amour. Les hommes se comportent de la même manière avec la terre.

    Si l’on commence à avoir un nouvel état d’esprit vis-à-vis de la terre et des forces nourricières de la terre, la société n’aura plus besoin de valeurs comme celles connues aujourd’hui, comme l’argent, comme la puissance.
    On parle de l’argent et je le remets en cause, mais ce n’est pas la seule valeur dont il faut parler dans ce jeu d’échange. Il y a aussi la puissance. Tout le système social est basé sur la puissance. Il y a l’esclave ou l’ouvrier, l’employer, et il y a la hiérarchie et il y a enfin le chef. Toutes les sociétés sont composées de cette manière-là.

    En fait, il n’y a aucun esprit communautaire et de synthèse, cela n’existe en aucun point de la terre. Il y a toujours des rapports de puissance entre celui qui est employé et celui qui dirige. Alors, étant donné que tout est rapport, dans la vie, dans les énergies qui composent l’âme sociale, tout devient aussi rapport de force, et c’est pour cela que des énergies comme l’argent et bien d’autres existent pour communiquer avec l’autre.

    Regardez, sur une simple analyse relationnelle, vous ne pouvez communiquer entre individus, que s’il y a un terrain de communication, un fil de communication. Il y a donc une sympathie et un avis commun. Sinon les humains ne sont pas capables de communiquer. Puisque tout est rapport, alors il faut une matière, une substance pour ce rapport. Ce sera tantôt les idées, tantôt la politique, tantôt l’argent ou la puissance. Et c’est à cause de cette manie qu’ont les hommes de tout hiérarchiser, mais aussi de tout vivre sous un angle du rapport, que des valeurs comme l’argent sont nées dans un principe social.

    Que faire avec cette réalité, puisqu’elle existe depuis si longtemps et ne peut être abolie en un seul jour ?

    C’est une réalité dont nous sommes conscients. Il faut en tirer un certain positif, y voir en tout cas le moindre mal et essayer de changer la chose pour qu’elle soit utile, comme mettre une semelle à un boiteux pour rectifier son pied, et qu’ainsi, sa démarche ne soit plus boiteuse.

    Ayez, face à l’argent, le même comportement que vous auriez face à vous-même, et vous serez sûr de bien vivre l’argent ou de bien le gérer. Que feriez-vous de votre propre sang, que feriez-vous de votre propre langue, de votre propre foi. Si vous respectez toute chose comme étant vous-même, automatiquement même si la chose n’a pas de réalité cosmique, elle ne sera pas un crime face aux réalités cosmiques.

    Mais pour déclencher ce respect, il faut savoir ce qu’est se respecter. Car beaucoup d’hommes maltraitent les valeurs, même artificielles, comme celle de l’argent ou de la puissance, la politique ou l’économie, simplement parce qu’ils ne connaissent pas ce qu’est le respect. C’est un des grands points où je voudrais éduquer l’homme s’il accepte de m’entendre.

    Le respect : le respect de tout, que ce soit le respect d’une pièce d’un sou, le respect d’un fruit qui pousse, le respect de soi, de la façon dont il se donne aux autres, dont il se traite, dont il pense, dont il se nourrit, le respect dans tous les aspects de la vie. Or, la preuve est faite que l’homme ne se respecte pas lui-même.

    Ce ne sont pas les valeurs qui sont à remettre en cause, même si elles sont artificielles, c’est plutôt le genre humain. Ce qui fait qu’en parlant de l’argent, il n’est pas nécessaire d’analyser ce qu’est l’argent, puisque pour nous cela n’a aucune réalité et n’en a que pour vous dans le système social. Il faut analyser ce qu’est l’être humain, ce que fait l’être humain de lui-même et immédiatement vous saurez comment vivre les valeurs artificielles de la société.
    Tant que l’homme n’a pas découvert des valeurs, je dirais supérieures, dans un champ de conscience beaucoup plus haut que la majorité des autres préoccupations, il ne saura pas vivre toutes les autres valeurs. Mais dès qu’il aura découvert ce champ de conscience supérieure, il saura vivre même la relation avec la mort, ou avec le fait de devoir tuer certaines fois, de devoir abattre une forêt pour faire des maisons ou faire du feu pendant tout l’hiver. Car il est un fait, et on ne le soupçonne pas souvent, qu’abattre une forêt puisse représenter un crime. Mais suivant comment l’esprit de l’homme accomplit la chose, le geste reste un crime ou devient un geste d’abondance que la nature fait à son enfant qu’est l’homme. Tout dépend donc comment on approche les lois de la terre et les lois sociales.

    La société devrait être une projection plus dense des lois de la nature. Or que se passe-t-il ?


    La société est au contraire une cristallisation des lois de la nature, et c’est pour cela que la société meurt, parce que la nature ne peut pas envoyer ses influx nourriciers. Lorsqu’une société est constituée de manière à ne représenter aucune densification des principes même de la nature, alors la nature peut continuer à envoyer ses flux et elle peut faire de cette civilisation, une civilisation éternelle, donc parfaite.

    Au contraire, si la société se cristallise, comme elle se cristallise pratiquement chaque fois, ou du moins tant que l’homme ne sera pas dans des états de conscience supérieure, comme il devra les atteindre plus tard, la terre ne pouvant pas pénétrer ce noyau, le laisse mourir et récupère l’enfant qu’est l’homme.
    Chaque fois qu’il y a chute d’une société, de ses artifices, de ses valeurs, donc chaque fois qu’une tour est démolie, la nature reprend son enfant et l’envoie redevenir berger, redevenir jardinier, ne dépendre que des fruits de la terre et ne s’intéresser qu’à la vie des saisons et de la culture.
    Chaque fois que l’enfant s’éloigne trop de la mère, la mère le laisse fuir parce qu’elle ne peut pas faire autrement, mais lorsqu’il tombe, elle vient le récupérer. C’est ce qui se passe à chaque cycle, et ceci se passera tant que l’homme n’aura pas compris qu’il doit vivre d’abord en rapport harmonieux avec les énergies de la terre, qu’il doit se nourrir à la terre, et non pas se nourrir de ses propres productions. Je n’ai pas peur de le dire.

    Que fait l’homme dans son imbécillité magistrale et dans son orgueil ?


    Il s’imagine que ce sont ses productions qui le nourrissent. Il se dit : « Si je ne travaille pas la terre, je n’aurai pas de fruit. Si je ne fais pas tel ou tel travail, je n’aurai pas l’argent, je n’aurai pas les relations nécessaires, je n’aurai pas ceci, je n’aurai pas cela. » C’est toujours : « si moi je ne fais pas. »

    La loi cosmique n’a pas été créée de cette manière.
    Le principal travail de l’homme n’est pas de gagner son pain, de remplir son estomac. Quelle évolution cela représente-t-il je vous le demande ? Quel est l’intérêt que Dieu crée les hommes afin qu’ils passent leurs jours à remplir leur estomac ?
    Tout a été créé pour que chaque forme puisse recevoir pleinement les esprits, et qu’à travers cette forme, l’esprit puisse pleinement se révéler et se manifester. La terre est prévue pour cela, donc pour nourrir son enfant avec abondance et dans tous ses besoins, et l’homme n’a ensuite qu’à transformer.

    Mais voila que se passe-t-il ?
    L’homme devenant fou, devenant aveugle, ne voit pas qu’il marche sur un sol qui n’attend que la graine de sa pensée pour donner du fruit. Alors forcément, il est obligé d’aller prendre une graine bien physique, venant d’une véritable plante, de la semer, et attendre que la pluie veuille bien venir l’arroser, que le soleil veuille bien venir la faire mûrir, parce qu’en plus, sans ces deux actions, il n’y a pas possibilité d’obtenir un fruit.

    Alors l’homme commence à dépendre en plus, et ceci à cause de sa folie, des impondérables des saisons, donc des caprices des esprits, qui vivent dans les nuages, pouvant apporter la sécheresse ou la pluie, qui sont dans la terre, car le sol lui-même est régénéré et sert de corps à une multitude d’esprits appelés gnomes.

    De la même manière qu’un homme peut être capricieux, si ces gnomes, pour des raisons X, ne veulent plus s’occuper du sol, le sol devient aride, et n’est plus fertile. Que l’homme sache diriger d’abord son esprit, donc sa semence, et il pourra ainsi diriger les esprits de la nature. C’est aux esprits de la nature de cultiver la terre, et ceci depuis toute éternité. Mais l’homme n’étant pas encore un Roi, le chaos existe et personne n’a pris sa place dans la hiérarchie de la création. Les gnomes régénèrent tout au plus. Or il a été dit dans la Bible que vous devez devenir des Rois qui commandent à toute chose sur la terre.

    Pourquoi ce verset-là vous a-t-il été donné ?

    Réfléchissez à cette vérité. Est-ce que Dieu vous a donné le pouvoir sur toute chose de la terre simplement pour que vous ayez le bonheur d’être puissant ?

    Dieu ou tout simplement la conscience cosmique, le créateur, ne donne jamais quelque chose sans raison, gratuitement ou pour la beauté du geste. Jamais. Tout est équilibre dans le cosmos, donc tout a une raison profonde.

    Pourquoi l’homme doit-il être un Roi sur chaque chose, régner sur tous les animaux, sur tous les éléments, sur l’eau, le feu, la terre, l’air ?

    Dans son habitacle qu’est la terre, et non pas le petit deux pièces qu’il habite, il doit pouvoir ordonner à tout ce monde invisible de travailler pour lui. Il a une chose beaucoup plus sainte à effectuer que le labour ou le crépi des maisons, il a sa réalisation spirituelle à effectuer.


    Alors vous voyez dans quel décalage vit l’humanité, lorsque l’on pense que des gens pendant des vies et des vies n’ont de souci que pour le cours de la bourse, ou la valeur du lingot d’or, ou pour extraire des pierres précieuses dans les mines. Ce n’est pas un reproche que je vous fais. C’est tout simplement pour montrer le décalage qui existe et où doit tendre l’humanité.
    Ce n’est pas une remise en cause de la société telle qu’elle est aujourd’hui, car si elle est comme cela aujourd’hui, c’est parce que l’humanité vient d’un certain germe et que l’humanité ne peut pas être parfaite du jour au lendemain. Les cycles sont là pour effectuer la perfection.

    Ce qu’il faut donc, c’est connaître la destinée et les forces de cette destinée, et que chaque individu, à l’intérieur des exigences sociales d’aujourd’hui et des exigences du plan d’évolution, puisse trouver petit à petit la réalité, même s’il est encore victime de certains artifices, mais il ne doit pas en être dupe. Car utiliser certaines énergies artificielles, comme la puissance, l’argent, la politique, la finance, le commerce, n’est pas un péché comme on pourrait le croire, mais il ne faut pas être dupe de la chose. C’est là où l’artifice devient un obstacle à la réalisation de l’esprit.

    Donc, comme je vous l’ai dit tout à l’heure, lorsque vous avez à faire à des vérités artificielles, mais qui sont vérités quand même, parce qu’elles font partie de la vie sociale, donc de l’institution, il faut que l’individu considère la chose comme son propre être, que cela déclenche en lui le respect.

    Donc, vis-à-vis de l’argent que faut-il avoir comme première réaction ?

    Le respect. Ce qui ne veut pas dire que vous ne devez pas toucher à l’argent, que vous ne devez pas monnayer l’argent, et que vous ne devez pas spéculer avec l’argent. Non, ce n’est pas un interdit. Si vous le faites dans un esprit correct, je ne veux pas parler d’honnêteté car tout de suite l’homme va déclencher des concepts qui ne sont pas faux, mais qui ne sont pas ceux que je voudrais éveiller. Le respect est la meilleure appréciation que vous pouvez faire, et ainsi toutes les valeurs vont reprendre leur place. Quand vous êtes en communication, avec respect avec un autre individu, la communication va immédiatement avoir lieu.

    Cela veut dire quoi ?

    Cela veut dire que vis-à-vis de l’autre vous allez être tolérants, à l’écoute, attentifs. Vous allez avoir de la compassion, mais aussi en même temps de la justice, parce que s’il engendre une erreur, vous allez pouvoir le lui montrer. Le respect est un regard neutre. L’important, c’est la neutralité, et vis-à-vis de l’argent, c’est ce qui manque justement.

    Un individu est souvent prisonnier du mirage de l’argent, de la griserie, de la puissance ou tout simplement de la sécurité que cela apporte. Beaucoup d’individus y voient une sécurité, plus que de la puissance. Certains ne se sentent jamais assez sécurisés.
    Le besoin qu’ont les hommes de sécurité est un grave problème sur la terre. La peur intérieure les fait agir au-delà de ce que leurs défauts les conduiraient à faire. Rien ne fait plus peur que le lendemain, de ne pas savoir de quoi vivre, se chauffer, manger. C’est pour cela que l’argent a pris une telle importance, et qu’il est le centre de tant de soucis dans la vie de la société, dans la vie de chacun. C’est parce que chacun a cet instinct de survie, « de quoi vais-je vivre » ?

    Votre interrogation est normale et je ne vais pas vous répondre comme il est écrit dans le livre, « Mais qu’importe, regarde, les oiseaux sont nourris par le père, ils ne se soucient pas de demain. » Car si cela est vrai pour une certaine espèce d’individus ayant un certain rayonnement, cela n’est pas vrai, pour la majorité de l’humanité, qui justement ne peut pas déclencher ce rayonnement, donc faire germer une graine qui ne se trouve qu’à l’état éthérique, puis la transporter dans le sol physique de terre afin qu’elle donne un fruit parfaitement physique.

    Donc, ce qu’il faut, avant tout, c’est remettre les choses à leur place, déjà sur un plan psychologique. C’est pour cela que je ne peux pas parler de l’argent comme étant une vulgaire monnaie, car cela met en jeu tous les rapports sociaux et toute la nature humaine.

    Je pourrai vous demander pourquoi l’argent existe ?
    Si vous voulez savoir comment l’utiliser, demandez-vous pourquoi il existe et vous connaîtrez mieux sa nature et en même temps vous connaîtrez mieux la faiblesse humaine, et si vous connaissez les faiblesses humaines qui ont donné lieu à l’argent, vous saurez immédiatement de quoi vous devez vous méfier dans votre démarche à propos de l’argent, et jusqu’où vous pouvez négocier avec l’argent. Donc, si vous voulez avoir une relation claire avec l’argent, premier réflexe, le respect.

    Second réflexe, éliminer la peur du lendemain qui est en vous, sinon vous ne pourrez pas avoir de respect pour l’argent. Même si vous le respectez de manière mentale en vous disant, je ne ferai jamais de choses malhonnêtes, ce qui est très bien, vous aurez malgré tout une démarche viciée ou parasitée, parce que vous allez sentir que vous avez besoin d’argent à cause de la peur du lendemain.
    Il ne s’agit pas de vous mettre un bandeau sur les yeux et vous dire, qu’importe ce que sera demain, Dieu m’aidera, les anges y pourvoiront. Je ne suis pas partisan de cette thèse. C’est au contraire un véritable travail alchimique, un véritable effort énergétique que je vous demande de faire, et ce n’est pas de l’insouciance. Demandez-vous : Pourquoi ai-je peur du lendemain ? Pourquoi ai-je peur de cette survie qui m’est nécessaire ?

    En analysant et en descendant tout au fond de cette peur, jusqu’à sa racine, à l’instant où elle jaillit pour en découvrir sa noirceur, vous verrez que ce n’est pas la peur du lendemain qui nécessite votre besoin d’argent, votre besoin de confort, votre besoin de trouver un compagnon, une compagne, d’être aimé. Vous serez étonnés de rencontrer le non-être que vous êtes.

    C’est en descendant profondément dans cette peur, qui est significative de la partie inconsciente de l’individu, que cette partie peut à tout moment devenir consciente, lorsque l’individu en fait l’effort. Et ainsi pour quelqu’un qui est la présence, donc pour quelqu’un qui a un alignement avec l’âme et qui fait rayonner l’âme, la peur n’existe pas. Elle n’existe pas, non pas parce qu’étant inondé des sphères divines il n’a pas peur de ne pas manger, il n’a pas peur d’avoir froid, de dormir dehors. Mais la réalité veut que, lorsqu’un individu est à ce point immergé dans son rayonnement, l’homme ne manque de rien. Cela ne veut pas dire qu’il vivra au crochet de quelqu’un. Cela veut simplement dire que la terre, la mère, va donner spontanément ce qu’il faut à son fils.

    Là, intervient une troisième notion :
    Quels sont les véritables besoins de l’homme ?

    Est-ce le fait d’avoir des éléments électroniques, une voiture, un chauffage qui marche avec de l’énergie à transformer, des vêtements d’un tel ou de telle mode, de telle qualité ? Est-ce que ce sont ces besoins-là qui comptent ?
    Vous allez me dire : « Cela fait partie de la nécessité. Le simple fait d’être en hiver nécessite qu’il y ait des manteaux. » C’est vrai.
    Quand l’homme se sera aligné comme je vous en ai parlé au début, quand l’homme aura fait alliance aussi bien avec sa mère qu’avec son père, (ce que je regrette que l’on taise, on ne parle pas beaucoup de la mère des hommes pour ne parler que du père des hommes), il s’apercevra que sur la terre le printemps sera éternel, comme dans ces pays qui bénéficient d’un climat propice où les fruits viennent à longueur d’année, et une monnaie d’échange pourra même exister.

    C’est certain, il faut du respect entre les hommes. Un travail mérite un autre travail, et comme on ne peut pas toujours se payer, se rembourser en tant que notion de travail, il est normal qu’il existe un moyen terme qui peut être une notion telle que l’argent.

    Une société ne doit pas nécessairement retourner à l’état de la nature. Une société peut être poussée très loin techniquement, très loin dans tout ce qui est électronique, scientifique, mais sans pour cela qu’elle soit une société artificielle comme elle l’est à l’heure actuelle.
    À l’heure actuelle la société n’est ni à l’état de la nature, ni a l’état de la science, puisque la science ne fait que ses premiers pas. Et c’est son problème justement, c’est sa grande transition à l’heure actuelle. Si en allant très loin dans la science, la société redécouvre avec une grande énergie sa relation avec la nature, alors elle va comprendre ce que sont les relations telles que l’argent et la puissance.

    C’est à ce monde idyllique auquel on croit tous. Le monde parfait de l’âge d’or, où les initiés dirigeront les choses, bien qu’ils ne soient pas là pour diriger. L’initié n’est là que pour garder, car comme je le dis souvent, nous ne considérons ni le maître, ni l’initié, comme quelqu’un qui dirige l’homme, mais comme quelqu’un qui veille, qui éduque et qui prend soin de l’homme.

    À l’intérieur de cette cité parfaite, l’initié ne sera que le gardien de la perfection, et l’homme qui aura parfaitement compris sa place d’après son rayon, sa spécialité énergétique, fera une parfaite fusion avec une des énergies cosmiques qu’il représente et une des énergies de terre qu’il représente aussi. Et ainsi, l’homme ayant uni les deux, étant donc la synthèse et l’intermédiaire, soit un pont dans la création, il va permettre à tout ce qui vient de la matière, à toutes les fréquences issues de la matière, de continuer leur évolution dans le monde invisible, soit le monde athmique.

    L’homme est un chaînon entre la matière et le monde athmique, entre la matière et Dieu. Tous les atomes qui composent la matière et qui ensuite par cycle deviennent différents aspects de l’évolution, différentes manifestations, arrivent un jour au stade de l’être humain. Mais l’être humain n’est pas le summum de la création et de la transition de la création. L’homme n’est véritablement qu’un transit de la fréquence, qui vient depuis l’atome, jusqu’au soi supérieur. Et c’est pour cela que l’homme doit apprendre à vivre aussi bien avec la mère qu’avec le père, car il vient de la mère et a été un de ses atomes à l’origine.

    À l’origine de l’univers il n’était que cela, un atome qui vibrait dans le ventre d’un volcan, ou dans le souffle des nuages. Et puis petit à petit, sa conscience s’étant développée, il a pu devenir, sous la forme physique qu’on lui connaît, un homme, c’est-à-dire une conscience qui peu à peu prend conscience justement.

    Son voyage n’est pas terminé et le fait de devenir un maître ne représente pas le terminus de l’évolution d’un homme. Cela n’est qu’un transit. Devenir un maître cela ne représente qu’un pas et le premier, le premier dans la vie athmique. Là, cet atome de conscience commence sa vie cosmique.

    L’humain, dans la création, n’est qu’une forme transitoire. Considérez-vous comme des fréquences, comme des sons, comme des atomes de conscience, et si vous vous dépolarisez de l’être humain, vous arrivez très bien à vivre toutes les notions de la vie sociale. Cela ne représentera plus une interrogation pour vous. Vous réajusterez chaque chose, et vous réajustant, la mère qui vous porte, qui vous permet de vivre, vous nourrit.

    C’est le fait d’avoir les deux pieds sur le sol, que la terre vous donne un corps éthérique, qu’elle vous donne le rythme cardiaque, car c’est le corps éthérique qui entretien le rythme cardiaque. Ce n’est pas l’âme qui sait que son corps a un cœur qu’elle doit pulser. C’est le corps éthérique qui connaît les fonctions du corps physique et qui entretient chaque organe.

    Le corps éthérique est un peu comme la bonne volonté de la terre, qui vient autour de chacun de ses enfants et les enveloppe pour les maintenir. Comme l’amour de votre mère qui crée une protection autour de vous quand vous partez sur le chemin de l’école. L’amour de la mère protège l’enfant et crée une coque autour de lui. De la même manière, lorsque la terre voit un nouveau né apparaître sur son ventre, elle l’enveloppe de son amour et de sa volonté de vivre, et c’est ce qui crée le corps éthérique dans l’humanité. Que la terre cesse de vouloir donner la vie et d’avoir des enfants, le corps éthérique de l’humanité disparaît et l’homme lui-même meurt parce qu’aucun organe ne peut fonctionner. Le corps est quelque chose de très bête. On le croit intelligent, mais en fait il est très bête, parce que sans le corps éthérique rien ne peut fonctionner.
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  • L’incarnation de Dieu

     

    Fin du 2/3
    .................... Et comme l’image de Dieu correspond à la nature profonde de ma conscience, il va se passer une prise de reconnaissance et à ce moment-là, la conscience qui pendant un certain temps s’était habituée à regarder des choses qui ne sont pas divines et qu’elle avait crues, va rebasculer dans sa nature propre, et c’est là, où l’individu ou l’initié va dire : Je suis cela.

    ( suite 3/3 )

    À ce moment-là, pour l’initié commence le véritable moment de la restitution, de la réintégration divine.

    Tant qu’à l’intérieur de vous, vous n’avez pas entendu ce son, ce qui ne veut pas dire que vous devez tendre l’oreille et entendre quelqu’un chanter je suis cela, cela va plutôt se traduire par la conviction dont je vous parlais tout à l’heure. C’est-à-dire que profondément en vous-même, vous ressentirez, comme à fleur de peau, que vous êtes une âme. Et vous n’aurez même plus envie que l’on vous appelle par votre prénom, ou que l’on vous rappelle des souvenirs d’enfance. Vous aurez l’impression que l’on vous parle d’une autre personne qui n’a presque jamais existé tellement elle est différente de ce que vous êtes maintenant.
     


    Lorsque vous aurez donc atteint cet endroit du chant et de la conviction, toutes les énergies qui pendant un certain temps, pendant des incarnations et des incarnations sont allées vers l’extérieur, vont faire le mouvement inverse et rentrer vers l’intérieur.
    Ce qui fait qu’à un certain moment de la roue de la vie, il est dit que ce genre d’initié n’a plus besoin de s’incarner. C’est ce que l’on appelle un libéré vivant.

    Étant donné que le regard de son âme ne se porte plus sur les objets extérieurs, qu’aucun objet extérieur n’arrive à attirer son regard, même si le regard voit les objets, commence la restitution et cette restitution fait aller la conscience vers le haut, alors que l’incarnation est un mouvement qui fait aller la conscience vers le bas.

    Si donc la conscience émet un mouvement vers le haut, le mouvement vers le bas va cesser complètement, et l’incarnation n’est plus une nécessité.
    Elle peut avoir lieu quand même, elle peut être un moyen d’aider l’humanité à cristalliser certaines énergies, de servir l’humanité, ou de servir un certain nombre d’hommes vis-à-vis desquels, anciennement, cette âme s’était engagée. Mais l’individu n’a plus à s’incarner pour sa propre évolution. La terre n’a plus rien à lui apporter. Tous les objets que la terre recèle ne sont plus synonymes de pesanteur. Ils se sont dissous, la conscience peut commencer à monter.

    Alors vous pouvez me dire, qu’imaginer ce moment de libération est quelque chose d’extraordinaire, c’est quelque chose de souhaitable, que vous voudriez rencontrer ce moment-là le plus tôt possible et qu’il est magnifique dans l’univers que cet instant existe.
    Mais sitôt que vous allez commencer à comprendre que cet instant est merveilleux, étant donné que le mental pense toujours par analyse, vous allez aussi me dire : Mais pourquoi ? Pourquoi faut-il tomber dans la matière si l’on doit de toute façon retourner vers Dieu et si l’on est profondément Dieu lui-même ?

    J’en ai déjà parlé suffisamment, mais je vais en redire simplement quelques mots pour la cohérence du discours.
    Lorsque l’on étudie, lorsque l’on essaie de sentir, d’intuitionner ce que peut être la conscience, pour tous ceux qui ont basculé quelque peu dans la conscience le discours sera facile.
    La conscience est un endroit où il y a que de la conscience, c’est-à-dire un état de contemplation sur un objet extérieur ou intérieur, comme par exemple Dieu se contemplant lui-même. Ce qui ne veut pas dire que Dieu n’a pas autre chose à faire que de se contempler lui-même dans un acte narcissique.

    Le fait qu’il soit conscient et que la conscience soit un processus de contemplation, fait que Dieu au moment où il se trouve dans le manifesté et que sa vie appartient au manifesté, sa conscience est en contemplation sur son processus de vie.

    Il y a donc la conscience, mais pour que cette conscience existe, il y a le feu de la conscience. C’est-à-dire que, si l’on résumait l’existence de Dieu à sa seule conscience, il n’y aurait pas d’existence. Ce qui permet l’existence de la conscience, c’est qu’à l’intérieur de chaque particule de la conscience se trouve logé le feu de la conscience, l’électricité de la conscience, le potentiel vibratoire de la conscience. Sans ce potentiel vibratoire il n’y a pas de conscience.

    Maintenant que nous avons un petit peu expliqué cela, analysons le pourquoi de l’incarnation.

    Il y a donc la conscience et pour être vivant, le besoin de rencontrer son énergie, le besoin de dilater l’énergie qui est recelée dans les particules de la conscience. Comme je l’ai déjà dit, il n’y a qu’un seul endroit où toute cette énergie abonde, parce que ces particules de conscience sont concentrées, sont compactées à un niveau inimaginable pour la conscience humaine, c’est la matière.
    Ce qui veut dire que d’un côté il y a la pensée divine, (décrochons-nous de la conscience pour prendre le mot pensée), et il y a, de l’autre côté, le moyen par lequel cette pensée est véritable et vivante et qui se trouve dans la matière, c’est l’énergie.

    Qu’est ce qui fait que la matière existe ?

    C’est qu’il y a à un moment donné de la contraction, de la cristallisation pendant la manifestation de Dieu dans sa conscience, une part de lui-même qui est plus particulièrement compactée et cristallisée, donc vouée à la matière. C’est un peu comme si l’on imaginait l’inexistence, le point zéro où tout repose lorsque l’univers n’est pas et vient un jour où l’univers est. Il y a donc extériorisation de la conscience et extériorisation d’une forme de la conscience beaucoup plus cristallisée, compactée, qui est la matière. Et ainsi, on trouve dès l’origine le couple conscience matière. Donc le couple Dieu et cosmos, car le cosmos c’est de la matière.

    Que va-t-il se passer lorsque ce cosmos est établi, lorsque la matière a été suffisamment cristallisée, même si elle n’est pas pour autant devenue très solide et sur un plan physique ?

    Il y a rencontre des deux. Ce qui ne veut pas dire que l’un et l’autre sont nés dans le but de se rencontrer, mais le simple fait qu’ils aient été créés les fait se rencontrer. Parce que tout simplement dans l’univers il y a une loi d’attraction. Cette attraction vous la subissez lorsque vous tombez en admiration devant par exemple un immense gâteau et que vous avez envie de le dévorer. C’est la même force d’attraction qui a lieu. Que ce soit la force d’attraction entre la conscience de Dieu et sa matière ou que ce soit la force d’attraction de votre petite conscience et le chou à la crème chez le pâtissier, c’est la même puissance d’attraction. C’est parce qu’existe la puissance d’attraction dans le premier couple Dieu et matière, que vous l’éprouvez pour des choses simples entre votre conscience et l’objet du désir.

    Donc, pour l’homme, pour trouver sa liberté ou sa dimension divine, tout le jeu va être d’arriver à dissocier, à découper cette force attraction que mettent les objets sur sa conscience. Et pour Dieu, lorsqu’il voudra se réintégrer lui-même à la fin de tous les âges, lorsqu’il s’approchera de ce que l’on appelle le Pralaya, il s’agira de découpler cette force d’attraction afin qu’il ne soit plus sans cesse rejeté dans sa matière, réinvesti dans sa matière.

    Autrement dit, il y a l’inexistence, puis arrive la création et l’existence à lieu.

    Dans cette existence il y a conscience de Dieu, matière de Dieu et la loi d’attraction se met en route et les deux vont commencer à fabriquer l’univers. C’est-à-dire que ce premier couple ne va pas rester tel qu’il est, il va se démultiplier. À l’intérieur de la petite sphère qu’il aura créée, ce premier couple va s’y incarner.

    Puis à travers cette incarnation, il y aura une autre incarnation plus petite dans une autre sphère, puis dans cette incarnation une autre incarnation plus petite encore et ainsi de suite jusqu’à ce que l’on arrive à la forme de couple que l’on a appelé Adam et Ève et qui ne correspond qu’aux archétypes humains et d’un humain en état de création.

    Il y a donc le couple originel tel que l’on entend dans les lois cosmiques et le couple originel tel que l’on entend dans le déroulement de cette loi du point de vue de la création de l’âme humaine.

    Lorsque je dis cela, je veux dire que pour l’homme qui arrive à comprendre facilement qu’il est Dieu et qu’il se rattache à la source unique, il devient très compliqué d’imaginer qu’il y a ensuite des subdivisions et que malgré ces subdivisions, il reste Dieu le grand archétype. Et pourtant, c’est comme cela qu’il faut le comprendre et que malgré les subdivisions son archétype n’est pas en fait diminué. Il est tout simplement adapté à une forme de vie qui va de plus en plus aller s’exprimer vers le plan physique.

    Le mouvement inverse à lieu au moment où le disciple, grâce à son illumination, commence la réintégration. Il se dépouille de tout ce qu’il avait d’humain, de tout ce qu’il avait même d’initié, pour petit à petit redevenir ce grand couple cosmique.

    Ce qui fait dire à certains sages que la vie humaine est un grand mirage.

    Qu’il y a simplement la vie d’un grand et unique Dieu qui s’amuse à travers une multitude de formes qu’elles soient humaines ou autres, mais c’est toujours lui et lui seul qui s’amuse et qui anime ces formes.
    Bien sûr, lorsque l’on regarde la vie du cosmos depuis le balcon le plus haut, il s’agit bien de cela. Mais lorsque l’on regarde l’animation du cosmos depuis des balcons un peu plus bas, on s’aperçoit qu’il n’y a pas ou plus que Dieu qui existe, il y a aussi une entité qui existe tout autant que Dieu et qui est capable de défier Dieu, c’est l’homme.

    En s’étant subdivisé pour aller au plus profond de la matière, Dieu a finalement abouti un jour à une forme humaine, à un statut humain et cet homme a cela de particulier, non seulement il est capable de comprendre qu’il est Dieu, mais il est aussi capable de comprendre qu’il est homme et qu’il a droit de faire ce qu’il veut grâce à ce statut divin. Ce qui fait que pendant longtemps, pendant des siècles, des générations, le Dieu qui est UN et UN seul s’abîme à être un homme, un homme qui ne veut pas redevenir un Dieu et qui veut devenir l’homme le plus puissant de monde.

    Pour les Maîtres, commence à ce moment-là, un long et difficile travail d’apprentissage, de conversion. Ils essaient autant qu’ils le peuvent de rappeler le Dieu qui est endormi dans l’homme.

    Pourquoi ?

    Non seulement parce qu’il ne faut pas laisser Dieu endormi derrière soi et qu’en tant que Maître on connaît l’étendue de la conscience divine, mais parce que toutes les particules de Dieu qui se sont projetées dans un cosmos, même si c’est un cosmos local comme par exemple le système solaire actuel, toutes ces particules de Dieu doivent suivant des âges très précis suivre un certain mouvement de réintégration.

    Il y a donc la conscience de Dieu qui s’incarne dans sa propre matière, elle-même n’étant que de la conscience contractée, mais il y a des âges qui passent, comme les pales d’une roue à aube d’un bateau et qui immanquablement viennent ramasser les particules de conscience, car il faut que Dieu se reconstitue.

    Dieu n’est pas fait pour rester éparpillé dans le cosmos. Cet éparpillement est nécessaire pour que ses énergies se réactualisent, se régénèrent, mais ce n’est pas sa nature de rester éparpillé. Sa nature est de rester concentré sur lui-même, dans cette zone que l’on appelle le néant.

    Donc immanquablement, les cycles vont aller racler dans le fond des mondes toutes les particules de conscience du Dieu qui s’est éparpillé. Et au fur et à mesure de la remontée, l’âge qui est en train de porter ces particules de conscience, fait un mouvement cyclique d’avant en arrière, un peu comme si vous deviez secouer une salade. Ce mouvement existe juste pour permettre de redynamiser ces particules, de les repolariser en tant que particule divine. Et un peu à la façon d’un tamis, l’âge à force d’avoir poussé en avant et en arrière, d’avoir essayé de dynamiser des consciences, rattrapé, purifié des consciences, va aussi laisser retomber les particules qui n’auront pas voulu se laisser dynamiser. Et ces particules non seulement vont perdre leur statut humain, mais vont retomber au niveau de la matrice qu’est la matière.

    Autrement dit, lorsque l’on en arrive à des phases d’évolution comme l’évolution humaine qui est une phase d’ouverture vers la conscience divine, toutes les particules de conscience, même si elles sont arrivées à un niveau humain, qui n’acceptent pas ou qui ne veulent pas être dynamisées par une divinité plus puissante que celle qui est uniquement potentielle, se trouvent renvoyées dans la matrice qu’est la matière.
    Une particule qui avait petit à petit remonté, remonté le temps, pour un jour, être arrivé à être un homme et à commencer sa réintégration avec Dieu, se trouve privée de toute ascension et retourne à la matière pour devenir par exemple l’atome d’un rocher, d’une goutte d’eau.

    Il est donc très important, non seulement que les hommes se réveillent, mais qu’ils se réveillent dans une vision spirituelle.

    Ce qui ne veut pas dire que ceux qui ne seront pas spirituels seront les damnés qui retourneront à la matière pour ne servir que de rocher. Il n’y a pas de jugement sur le fait qu’un individu accepte d’être spirituel ou pas. Un individu qui a le souci d’être simplement vrai, authentique, libre et de marcher libre et épanoui, de marcher debout et de servir à quelque chose dans le monde pour les autres hommes, cet individu, même s’il ne prie jamais Dieu et s’il ne croit pas en Dieu, est plus spirituel que celui qui éventuellement va s’installer dans un couvent ou un monastère.

    Donc, il ne s’agit pas d’un jugement moral, d’un jugement religieux, il s’agit d’un jugement sur le degré de vie, de brillance, d’électricité qu’émet votre particule de conscience.

    Lorsque je dis brillance, je ne veux pas le dire en terme de pureté religieuse, mais à cause de l’intensité vibratoire de la vie que votre particule a développée.

    Si donc votre particule a développé cette brillance automatiquement, l’âge qui vient la ramassera et ce sera un phénomène tout à fait naturel. Si par contre, votre brillance n’est pas là, le tamis de l’âge qui vient ne pourra pas les prendre, même si l’âge le voulait.
    C’est un peu comme un programme radio sur les ondes, typé par le programme qu’il représente, l’individu va devoir se mettre en accord avec ce type d’onde pour pouvoir capter le programme. Il s’agit de la même chose. Lorsqu’un âge arrive, il émet une certaine vibration et pour que les individus entrent dans cette vibration, il faut qu’eux-mêmes se soient adaptés à la vibration et sont transportés dans le nouvel âge.

    Heureusement, malgré cet aspect de justice fade que semblent comporter les âges, les âges sont assez dociles. Tant que l’on n’a pas bouclé la boucle de l’horoscope tout entier, les âges sont assez dociles. Et on voit des groupes qui n’auraient pas dû avoir droit de passage, passer quand même, parce que karmiquement quelque chose leur permet d’en bénéficier.

    Donc il ne faut pas imaginer que les âges sont là comme des grands juges de l’humanité, il y a tout de même une certaine souplesse, une certaine tolérance. Cependant pour ceux qui sont franchement en dessous du seuil de tolérance, on peut dire qu’il y a un certain jugement. Ce qui ne veut pas dire que ces âmes-là sont définitivement rejetées dans la matière pour servir à la fabrication de n’importe quel élément. Tant que la boucle n’est pas bouclée, les individus sont gardés dans un état que l’on appelle Pralaya qui est une sorte de sommeil, et petit à petit, par petits groupes, les Maîtres de l’évolution essaient de les faire se réintégrer dans les nouveaux âges, une fois que les âges sont bien implantés, donc, une fois que l’ère s’est véritablement épanouie sur la terre. C’est à ce moment-là que l’on voit arriver ce que l’on appelle les jeunes âmes.

    Mais en fait ce ne sont pas des jeunes âmes, ce sont tout simplement des âmes qui ont été suspendues un certain temps, mais qui karmiquement avaient un certain crédit. Il y avait quelque chose à leur apporter, elles le méritaient, et automatiquement la porte leur a été ouverte, mais à l’instant où cela était propice pour les âmes et le moins dérangeant pour les autres qui avaient pu passer dans le nouvel âge.

    Ce qui fait que l’on espère qu’au fur et à mesure des âges, ces portes que l’on ouvre, tout le compte des particules, qui avait été émis, va pouvoir réintégrer la source. C’est ce qui est espéré, c’est ce qui est voulu. Car, à partir du moment où Dieu s’est éparpillé pour s’incarner et qu’il s’est oublié dans cet éparpillement, pour tous les anges qui ont assisté à la création et qui maintiennent la création, pour tous les êtres qui ensuite sont arrivés à une évolution et qui sont arrivés à des niveaux comparables à ceux des anges, pour tous ces individus-là, il s’agit de prendre soin du Dieu qui est resté en arrière.

    Il ne s’agit pas simplement de se dire c’est Dieu depuis le début qui mène l’histoire, il s’est projeté quand il a voulu, dans tous les niveaux qu’il a souhaité, nous, on s’en est tiré parce qu’on a été très chanceux, mais on laisse Dieu se glisser derrière pour faire le reste de son histoire.

    Même si c’est Dieu qui a créé toute l’histoire, même si c’est lui qui a décrété son éparpillement et sont type d’incarnation, même s’il avait prévu ce type de prison avec tous les risques que cela comportait, il n’empèche qu’une fois qu’il est devenu homme, il appartient à tous ceux qui sont devenus plus que des hommes, qui sont devenus soit des maîtres, soit des guides de lumière, soit pour ceux qui sont restés des anges ou des archanges, il s’agit pour tous ces êtres-là de faire en sorte que l’entier de Dieu soit réintégré. Car s’il ne l’était pas, il ne pourrait pas y avoir de vie continue dans le cosmos.

    C’est pourquoi, tout le monde semble vous presser, tout le monde semble vous dire maintenant c’est urgent, il faut passer dans l’ère du verseau, passer dans une phase spirituelle de la terre.

    Pourquoi ? À qui cela sert-il ?
    Pourquoi est-ce que cela doit être fait ainsi ?


    Si Dieu s’est incarné, après tout, il a toute l’éternité pour revenir de sa matière.
    Bien sûr, il y a des âges extrêmement long que l’on peut appeler éternité, cependant il ne faut pas croire que le temps de la réintégration peut durer autant que l’éternité peut durer. C’est faux. Il y a un âge pour sortir et un âge pour rentrer et si à l’instant où la réintégration doit être faite, qui sonne comme une heure cosmique, si la réintégration n’est pas faite, c’est un peu comme un individu qui rentrerait chez lui qu’avec la moitié de son corps.

    Automatiquement, il lui faudrait se reprécipiter dans la réincarnation et dans la matière. Comme un homme mort par accident alors qu’il n’avait pas terminé son destin, automatiquement, son âme sait contrôler les lois et exercer des pressions sur les lois pour lui permettre d’être reprécipité tout de suite dans la matière, dans l’incarnation, et de ce fait, le destin peut terminer son cours.

    Si l’on prend le cosmos tout entier comme étant une seule et même incarnation de Dieu en personne et que l’on imagine qu’à un moment donné un certain nombre de ses particules qu’il a éparpillées dans le cosmos ne reviennent pas à l’heure du rendez-vous, il s’agit pour Dieu du même moment que je viens de citer. C’est-à-dire que le Pralaya dans lequel il s’endort normalement, le repos qu’il a normalement après toute création, ce repos-là ne peut pas avoir lieu. Il est créé, mais très vite dissous et replongé dans la matière pour aller chercher toutes les particules qui sont restées dans ce cosmos profond.

    Donc, lorsque vous me demandez ce qui va changer sur la terre, ou ce que vous devez faire pour évoluer, je vous trouve impitoyablement égoïstes.

    Vous n’avez pas à évoluer, vous n’êtes pas là pour évoluer. Qui êtes-vous pour évoluer, qui êtes-vous pour vouloir devenir disciple, initié, Maître, de vouloir être libéré de la roue des incarnations, pour vouloir avec votre petit moi obtenir la lumière, obtenir la vie paradisiaque, la vie à Shamballa ou ailleurs. Vous êtes complètement ignorant de la plus grande vie qui vous habite et de la plus grande cause qui est votre cause.

    Vous vous dites, si je dois évoluer, si je veux évoluer, c’est pour ma propre évolution. On me dit qu’il faut évoluer, qu’il faut aller vers Dieu, et moi petit homme je vais devenir Dieu parce qu’il se trouve que Dieu est très généreux et qu’il m’a donné en héritage son archétype, et si j’imite bien le Père, j’obtiendrai cet héritage et je redeviendrai Dieu.

    Personne ne devient Dieu, et un humain ne devient certainement pas Dieu.
    Il y a un Dieu qui s’incarne et toi l’homme psychologique qui existe à un moment donné de sa vie et de sa roue dans la matière, tu te dis : Je suis Dieu, je dois évoluer, devenir un initié, un Maître, et tu es là à pleurer, à crier ou invoquer le nom de Dieu, alors que tu dois prendre soin de la plus grande cause qui est en toi, de ramener Dieu à sa source.

    Maintenant, si tu veux appeler cela évolution, c’est libre à toi. Si tu veux appeler cela initiation, c’est libre à toi aussi. Mais avant tout, il s’agit d’un Dieu qui s’incarne dans son cosmos, qui passe par toutes les formes pour dynamiser, pour récupérer du feu, pour se rajeunir comme je l’ai déjà dit.

    Mais il ne faut pas croire que Dieu cherche vraiment à se rajeunir dans la matière. Il se réactualise, il se perpétue. En obtenant à chaque création des feux nouveaux, des feux réalimentés grâce à la friction de la conscience dans la matière, l’entité divine se perpétue.

    Ce qui ne veut pas dire que si cette perpétuité n’existait pas, n’était pas permise ou possible, Dieu ne serait pas éternel. Dieu est éternel, et comme je l’ai dit tout à l’heure, si l’on veut commencer à comprendre quelque chose en spiritualité, il faut très tôt commencer à manipuler les paradoxes. Le fait qu’il se perpétue ne remet en rien en cause son éternité. Il est éternel, et je ne veux pas jouer sur les mots en disant que son éternité pour exister à besoin de se perpétuer. Mais c’est quand même quelque chose qui ressemble à cela.

    Il y a donc une sorte existence profonde que l’on peut appeler le néant dans laquelle l’éternité peut être imaginée comme vous la concevez en tant qu’éternité, et il y a les cycles de l’éternité. Et ces cycles ne remettent en rien en cause la valeur éternelle de l’éternité. Car ces cycles ne sont pas des moments, des heures, ce n’est pas du temps, ce sont des époques comme un mouvement qui se fait l’un après l’autre sans qu’il y ait pour autant la notion du temps, dans un espace défini et dans une notion mentale. L’éternité a donc des cycles et ces cycles lui construisent une apparence perpétuelle, et grâce à cette perpétuité, le Dieu qui est éternelle nourrit son éternité.

    Autrement dit, si vous, vous voulez changer quelque chose sur la terre et pas simplement regarder ce qui se passe et profiter de ce qu’il y aura de bien et vous mettre à l’abri de ce qu’il y aura de mal, si vous voulez faire quelque chose sur la terre, vous devez avant tout essayer de vous convaincre vous-même et aussi tout votre entourage que la terre entière est une divinité, que l’humanité entière est une divinité et que l’humanité en entier représente le point d’incarnation d’un Dieu qui est en train de naître.

    Il naît, non pas comme s’il n’avait jamais vécu et qu’il venait à la vie pour la première fois. Il est en train de renaître, de se reformer, de se revitaliser, de se redonner en fait une jeunesse. Grâce à cette jeunesse il se trouve face à lui des millions, des millions d’années à vivre, des millions d’années qui n’ont rien à voir avec les années que vous supposez. C’est ce qu’on appelle des Yougas, des grands âges de Brahmâ.
    La partie que vous connaissez de la vie du grand être, cette partie qui est concrète est en fait la partie la plus petite. La partie la plus grande sera celle lorsque tout sera réintégré.

    Donc, votre premier travail, ce n’est pas simplement d’évoluer, d’être un bon disciple, de bien aligner les chakras, de ne plus manger de la viande, de faire des efforts sur soi-même, de se convaincre du bien-fondé de la spiritualité. Si l’on veut changer les choses sur la terre cela ne suffit pas, parce qu’il y aura toujours sur la terre un certain nombre d’hommes qui ne voudront rien entendre de ce type de valeur. Il faut parler de Dieu d’une façon différente.

    Il ne faut pas dire : tu dois évoluer, tu dois retourner vers Dieu, c’est de là que tu viens, c’est là que tu dois retourner, c’est la loi. Il ne faut pas dire ces choses, car l’homme qui vient de la tradition ne veut absolument pas réintégrer la divinité, laisser tomber son humanité pour retrouver la divinité. Il veut vivre et vivre une vie d’homme. Ce qu’il faut donc faire, c’est diviniser la vie tout simplement. C’est dépasser même le concept de l’évolution, du devoir du disciple, du devoir de l’initié, avec au bout le jugement dernier comme grand châtiment. Il faut sacraliser la vie tout entière et la voir comme l’expression d’une grande divinité que l’on appellera plus Dieu, que l’on appellera la vie, l’existence.

    Changeons tout le concept et en le changeant, on s’aperçoit que l’on peut faire admettre les grandes lois cosmiques.

    C’est ce que permettra l’âge du Verseau. L’âge du Verseau changera de fond en comble tous les concepts. Ce qui fait qu’a l’approche réelle de l’âge du Verseau, lorsque l’humanité aura vraiment la pointe des pieds sur son seuil, on s’apercevra qu’il y aura d’énormes crises religieuses et culturelles, parce que toutes les conceptualisations vont être complètement différentes. L’idée même de Dieu va être reniée. Aucun homme ne voudra plus croire en Dieu, prier un Dieu, imaginer même un Dieu.

    C’est pour cela que l’humanité, pour arriver à ce genre de conception, développe son mental abstrait, parce que les concepts qui vont être émis, qui vont être envoyés sur l’esprit des hommes, vont faire appel à l’intuition. On ne voudra plus de Dieu en tant que Dieu, mais par contre on voudra ressentir en soi la réalité d’un grand principe qu’est l’existence qui fait une grande roue, un grand mouvement depuis sa zone la plus éthérée jusque dans la matière et y retourne.

    Je vous salue.

    07 06 89 L'incarnation de Dieu

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  • Lève-toi et marche
    Se préparer à la méditation
      

    Lève-toi et marche, Qu’est-ce que cela veut dire ?

    On pense toujours aux diverses étapes de la mission de Jésus comme étant, tout simplement, le déroulement de la mission de Jésus. Mais, comme je l’ai déjà dit, et je vais le répéter ce soir, lorsque l’on observe la description de la mission de grands personnages comme Jésus ou autres personnage de cette envergure-là, on s’aperçoit que chaque événement n’a pas simplement existé physiquement, mais représente en plus un symbole de l’âme, un symbole de la vie de l’âme, du mouvement de la vie de l’âme ou de l’initiation de l’âme.

    Il y a donc plusieurs façons de lire non seulement la bible, mais tout particulièrement la description de la mission de Jésus. Si vous lisez simplement ce qu’a fait jésus vous direz : C’est très joli, dommage que Jésus ne soit pas là de nos jours, il continuerait le même travail. Il faut qu’il revienne, et, au lieu de regarder ce qu’il peut faire, l’homme commence à émettre des projections et commence à réclamer à un Dieu ou à un Messie de venir le sauver.

    Ce n’est pas la bonne façon de lire ni la bible, ni la description de la vie de Jésus. Il faut lire la description comme étant le symbole dont Jésus parle pour délivrer la conscience humaine de sa condition humaine inférieure.

    Lorsqu’il croise des paralytiques, ce n’est pas simplement pour venir soigner des paralytiques, il va aussi vers toutes ces personnes qui ont arrêté de vivre, qui n’osent même plus mettre le nez dehors, parce qu’elles ne veulent plus rencontrer de problèmes à l’extérieur. Je reste chez moi et je reste avec ma famille et j’élève mes enfants en les avertissant de tout le mal qu’il y a dehors. Je dis à mes enfants : tu ne feras pas ceci, tu ne feras pas cela, mais tu feras ceci et tu feras cela, comme cela, tu seras protégé et tu ne risqueras rien. Choisis toujours ce qui t’offre le plus de sécurité. Ne choisis jamais ce qui est teinté de l’aventure et qui présente un risque. Sois toujours intelligent et si tu veux être intelligent pense à ta sécurité mon enfant.

    De cette façon-là, les parents créent des enfants que l’on n’a même pas besoin de tuer parce qu’ils sont déjà morts. Ils ne vivront jamais ces enfants-là. Toute leur vie ils se diront : si je fais ça, je risque cela. J’ai peur, donc je ne fais rien. Si je quitte cet emploi, je risque de ne pas en trouver un autre, même si cet autre correspond mieux à ma vie, à ma destinée. Donc, je ne bouge pas. Et mon père qui est de bons conseils me dit la même chose. Ma mère m’a prouvé que c’est en agissant comme cela que l’on peut survivre.

    Lorsque l’individu pense de la sorte, non seulement il n’est pas en état de vie, mais il n’est même pas en état de survie, il est tout simplement en état d’anéantissement.
    Pour qu’un individu soit vibrant, heureux, épanoui, et que surtout en plus il puisse marcher sur le chemin de la spiritualité, il faut au contraire que cet individu soit un être qui ose. Lorsque je dis donc, soigner les paralytiques, il ne soignait pas que les paralytiques, mais il essayait d’extirper tous les individus dont la conscience était satellisée autour d’un certain anéantissement et autour de la peur. Lève-toi et marche.

    Admettons que maintenant tu te mettes debout et que tu aies envie de marcher, la question qui est logique et que tu pourrais me poser, ce serait : d’accord grand frère, je vais mettre de l’eau dans mon vin, je vais sortir ma force et aller dans la vie, je vais marcher, mais je vais marcher vers où, vers qui, pour qui ?

    Car en fait ce qui positionne de nombreux individus à s’asseoir systématiquement, à ne pas vouloir se lancer dans la vie, c’est avant tout parce qu’ils ne savent pas où ils doivent marcher, ce qu’est le fait de marcher, pour qui ils marchent et vers quoi ils marchent.
    C’est pourquoi quelque part, lorsque l’on veut expliquer la vie ou préparer un homme à la vie, quelques fois il est indispensable d’en revenir à des bases spirituelles. La grande scission vie quotidienne et vie spirituelle est une scission qui ne fait qu’engendrer des morts sur la terre, des morts vivants, mais des morts quand même.

    Une société ne peut pas espérer développer des citoyens plein de vie, si elle ne change pas fondamentalement de base de la vie, les mouvements de la vie.

    La société actuelle promet quoi ?

    Travailler pour pouvoir manger, pour pouvoir se permettre certains plaisirs, se mettre à l’abri sous le toit d’une maison. Lorsque l’on vit uniquement dans ce paramètre, automatiquement l’individu s’aperçoit que dans le cadre professionnel il y a de nombreuses ambitions, de la compétition, qu’il y a de nombreux obstacles, donc c’est une source de traumatismes, de complexes et il dit non.
    Lorsqu’il veut un toit pour se protéger, il s’aperçoit qu’il doit gagner de l’argent, et pour gagner de l’argent, il faut qu’il retourne dans le professionnel et à ce moment-là, il dit non. Si bien, qu’au fur et à mesure qu’il dit non à une multitude de choses, cet individu se retrouve exclu de la société.

    Ce qu’il faut donc faire à ce moment-là, ce n’est pas simplement essayer de retrouver goût à la société, essayer de lui trouver de bons côtés, de faire quand même malgré tout, en attendant avec espoir qu’un nouveau monde arrive et qu’il va balayer l’ancien monde et que tout ira mieux avec un nouveau Messie, avec de nouveaux dogmes et de nouvelles lois.
    Il ne faut pas simplement voir les choses de la sorte, il faut se donner une nouvelle vision de la vie elle-même, donc de la société tout entière. Si l’individu vit la société que pour les termes que je viens d’expliquer, il va nécessairement se retrancher et devenir marginal que ce soit au nom de Dieu ou par refus de cette société.

    Cependant, si l’on a une vision holistique de la vie, une vision initiatique de la vie, non seulement l’individu va retrouver une très forte envie de vivre, mais en plus, il va se trouver les prétextes pour exister. Ce qui fait que sa profession ne sera plus simplement l’endroit où bêtement il va gagner soin pain, la profession sera en même temps l’endroit, grâce aux frictions que cet endroit permet avec des collègues, l’endroit où l’individu va développer des qualités ou affirmer sa force.

    Rien n’est fait pour que tu sois submergé par l’obstacle, je te le dis. La société, la vie, toutes ces choses-là ne sont pas organisées pour que tu sois submergé par un tas de contraires qui seraient contraires à Dieu. Tout est un, ta vie, la vie de Dieu, ta vie professionnelle, affective, humaine. Tout est Dieu, tout est un. Il n’y a pas toi, ton âme vivant d’un côté et ta spiritualité qui essaie petit à petit de s’incorporer dans la personnalité.
    Les choses ne sont pas séparées, il n’y a aucune séparation et c’est en voulant croire qu’il existe des séparations entre Dieu et la matière, entre Dieu et la société, entre la spiritualité et la vie traditionnelle, c’est en croyant à cette séparativité que l’homme s’achemine vers un anéantissement, vers un manque de goût pour la vie, un manque de force et vers l’impossibilité de déboucher un jour dans l’initiation. Il n’y a pas trente-six manières de devenir un initié.

    Que fait un initié pour travailler dans le droit chemin ?

    Un initié commence par apprendre les lois de base de l’univers, car pour savoir où l’on doit marcher, de quel pas on doit marcher et vers qui on marche, il faut étudier les lois de base de l’univers.
    Qu’enseignent les lois de base de l’univers ?

    Elles disent que l’homme est une incarnation divine. Il n’y a donc pas Dieu d’un côté et le pauvre petit homme sur la terre qui essaie de plaire à Dieu et qui espère un jour découvrir le paradis divin.
    Il y a un Dieu qui descend et qui s’incarne. 
    D’où pour ce Dieu, le droit absolu de vivre l’entier de la vie, le droit absolu d’aller par toutes sortes de mouvements dans la vie. Si Dieu a mis au point suffisamment les choses du cosmos pour préparer son incarnation, il faut que l’incarnation et que la vie ait lieu. 

    Donc l’homme qui est là au bout, qui représente l’aspect psychologique de la conscience divine, et qui se permet de dire non, qu’il y a Dieu en haut et moi l’homme en bas; Dieu est au ciel et je dois le prier, mais il ne fera rien pour moi, je l’ai déjà tant prié et il n’a jamais rien fait. 
    Lorsqu’il y a donc dans cette grande vérité que je viens de citer, un Dieu incarné et une petite psychologie qui se promène là au milieu du champ et qui dit non, Dieu n’existe pas, non Dieu ne pourra pas, Dieu est trop loin, moi je ne suis qu’un homme, cette psychologie bien qu’elle soit petite est comme le grain de sable qui fait arrêter toute l’horloge et toute l’horlogerie cosmique.

    Que se passe-t-il lorsque l’horloge s’arrête ?

    Le temps s’arrête, la vie s’arrête. Le mouvement n’a plus lieu et l’individu se sent comme une coque vide et un mal existentiel se colle en lui. Pour évacuer le mal existentiel, le mal vivre, le mal être, pour évacuer les douleurs de croire que Dieu est en haut, loin, très loin et qu’il n’entend personne; pour évacuer les crises d’abandon comme ont souvent les disciples, ce qu’ils éprouvent lorsqu’ils prient un Maître et que le Maître ne vient pas, parce qu’il sait que le Maître est là-haut à Shamballa et qu’il a bien d’autres choses à faire que de regarder les hommes; pour éviter toutes ces petites douleurs, il suffit que l’homme comprenne une bonne fois pour toutes qu’il n’est pas simplement capable d’être un disciple, capable d’être un initié, puis plus tard un Maître, il faut qu’il admette ici et maintenant en une éclaire qu’il est avant tout un Dieu en incarnation.

    C’est ce que je veux vous faire comprendre. Je ne veux ni vous parler de Jupiter ou de Saturne ou des lois qui animent la rotation de la terre, puis plus tard la dissolution de la terre. Cela ne sert à rien à votre existence, car tous ces objets existent que parce que vous, vous allez être plus tard le Roi.

    Étudier par exemple une planète ne sert à rien parce que très tôt, vous allez tout savoir sur la planète, puisque vous allez être Roi d’une planète, Roi d’une sphère, créateur d’un monde. Il est donc beaucoup plus important ici et maintenant, que vous cessez éventuellement d’aller chercher la résolution de tous les grands mystères cosmiques, mais que vous arriviez à résoudre le plus grand des mystères qui est vous-même. 

    En faisant sans cesse des projections, l’homme regarde toujours les mystères qui sont hors de lui. Il se demande pourquoi l’escargot à deux antennes, pourquoi la mer connaît des marrées, pourquoi les étoiles sont si lointaines, la nature du soleil, combien il y a de plumes sur les ailes des anges. L’homme se demande toujours pourquoi, pourquoi, pourquoi, mais à propos de ce qui est extérieur à lui.


    Résous le plus grand des mystères, je te le dis. Et le plus grand des mystères n’est pas de savoir quelle est la plus grande hiérarchie archangélique et quelle est la hiérarchie archangélique qui a présidé à la formation de la terre, des océans, ou de savoir si le logos planétaire vient de Vénus ou d’ailleurs et à quelle date précise il repartira, ne serait-ce que pour lui dire au revoir avec le mouchoir.

    Tout ceci te sera donné, expliqué de surcroît, si tu résous le premier et le plus grand des mystères que tu ne vois même pas, parce que tu ne penses pas à te regarder, parce que toi, tu ne t’aimes pas. C’est pour cela que l’homme ne se regarde pas. C’est pour cela qu’il est incapable de se poser la question vis-à-vis de lui-même. Qui suis-je, Qui suis-je véritablement, profondément. Parce qu’il a besoin pour se poser cette question d’avoir une certaine paix vis-à-vis de lui-même, un certain amour, il est obligé de se concevoir comme étant le mental centre de l’univers, certes pas, mais comme étant l’objet de la quête. Donc son comportement psychologique tout entier doit changer.

    Celui qui ne s’aime pas et qui va chercher désespérément l’amour ailleurs de la part des autres et qui va chercher aussi tous les mystères ailleurs, dehors, dans les étoiles, celui-là ne comprendra jamais le mystère des étoiles, mais vivra toute sa vie comme un malheureux. Vous avez comme cela sur la terre des milliers de disciples qui sont malheureux comme des pierres mortes et qui pourtant étudient des livres à longueur de journée et de nuit.

    Qu’est-ce qui ne va pas ?

    Ils se disent : je ne suis qu’un petit initié après tout. Je suis peut-être né avec un gros mental qui fait que je peux lire tous ces livres, je peux imaginer des lois extraordinaires, mais finalement je ne suis qu’un petit disciple.

    Le problème, ce n’est pas que tu sois un petit disciple, car il n’y a que toi qui le dis, le problème c’est que tu ne t’aimes pas toi-même, c’est que tu ne fais pas une pose dans tes énergies et dans ton oscillation pour te contempler toi-même et comprendre que tu es l’objet de la quête.

    Comment doit-on agir lorsque l’on comprend que l’on est l’objet de la quête ?

    On doit profondément penser à se purifier, à s’aligner et à rentrer les énergies à l’intérieur. Ce qui ne veut pas dire qu’à ce moment-là se déclenche une vie contraire à celle que j’ai décrite tout à l’heure où il s’agit de se lever et de marcher. En même temps que tu lèves des énergies en toi pour marcher dans la vie, conquérir la vie, la compréhension, les obstacles, comme tout est paradoxe, comme je le dis si souvent, à l’intérieur, tu dois faire basculer un nombre égal d’énergie pour que ces énergies fortifient ton feu intérieur. C’est là, où la vie devient un petit peu plus compliquée pour le disciple débutant, parce que tout étant paradoxe, pour celui qui veut véritablement équilibrer sa vie et avoir une évolution correcte, pour celui-là, il va s’agir de concilier les paradoxes.

    En même temps que tu dois te lever et marcher, à l’intérieur tu dois t’asseoir et te taire. En même temps que tu dois chercher la solution de tous les mystères à l’extérieur et que tu dois construire, t’instruire afin de développer ton discernement, de développer tes archétypes mentaux, tu dois en même temps tout abandonner ce que tu as lu, ce que tu sais pour uniquement te poser la vraie question : Qui es-tu ? Qui suis-je ?

    C’est ce que la voie du Graal demande aux chevaliers qui s’approchent par la vision, et il te faut pouvoir répondre à cette question.

    Comment répondre à cette question, car il ne s’agit pas simplement de rencontrer en soi l’endroit où la voie divine te pose cette question et de lui dire : tu sais, j’ai quand même appris mes classiques en spiritualité et je peux te répondre tout de suite : Je suis Dieu.
    Si l’on répond animé avec la seule connaissance mentale, on ressentira en soi-même l’énergie de la voie qui basculera dans un gouffre et on comprendra que la chose a disparu, qu’il n’y a pas eu de communion et de communication.

    Comment faire pour déclencher en toi-même la conviction non seulement que tu es Dieu, mais retrouver en toi-même cet espace spirituel où la question te sera posée et où tu y répondras ? 

    À l’endroit où tu vas répondre, à l’instant où tu vas répondre, si tu réponds avec ton âme, tu auras l’expérience extraordinaire de pouvoir contempler ton âme, alors que, si tu ne réponds pas avec la conscience qu’il faut, ta voix basculera dans un gouffre et tu ne verras pas ton âme.

    Comment voir ton âme ?

    C’est simple. Tu t’assois tranquillement à la façon indienne ou européenne, peu importe du moment que tu es confortable et que ton corps te laisse tranquille, et tu laisses complètement aller ton corps, tu laisses complètement aller ton esprit sans chercher à méditer, simplement te relâcher complètement, et tu médites à ce moment-là sur ce que je te dis : Tu es l’objet de la quête, que tu es l’endroit du mystère. Il faut que consciemment tu acceptes cette chose, et tu ne peux l’accepter que si tu médites profondément dessus.

    Qu’est-ce que j’entends par méditer ?


    J’entends tout simplement prendre la phrase que je t’ai prononcée comme étant un paysage à contempler. Je suis l’endroit du mystère, je suis l’objet de la quête, et contemple cette phrase, cette idée comme un paysage. À ce moment-là, tu verras qu’en toi va se déclencher la compréhension non seulement du cœur de la phrase, mais du mystère que tu détiens à l’intérieur. Lorsque tu auras par ce fait-là été pleinement convaincu, alors tu peux commencer à méditer.

    De quelle manière ?

    Tu vas te relier à ton âme, car dès lors, l’âme ne sera plus pour toi qu’une simple hypothèse ou quelque chose qui plane au-dessus de toi et que tu n’as pas le bonheur de connaître. Ce feu que tu auras ressenti une fois par la conviction, tu sauras que c’est le feu de l’âme, et ayant senti son énergie il te sera facile de t’y remettre pendant la méditation.

    Comment diriger maintenant ta méditation ?

    Tout simplement en alignant tes feux.
    Il y a diverses façons d’aligner les feux, et je ne veux pas te dire que celle que je vais te donner soit la meilleure et la seule façon d’aligner les feux, l’important c’est que tu y arrives par un moyen simple.

    Premièrement, en évitant d’être perturbé, d’être excité avant de se mettre en méditation. C’est pourquoi il faut tout autant soigner la préparation à la méditation que la méditation elle-même. Autrement dit, on ne peut pas méditer sitôt après avoir fait un gros repas ou sitôt que l’on vient d’avoir des échanges coléreux ou trop joyeux avec une collectivité, dans la mesure où l’on ne sait pas, à l’intérieur de la colère ou de la joie, garder un centre d’équilibre inébranlable.

    Il faut donc avant de se préparer à la méditation défricher l’aura. En observant les réactions de votre propre vie psychologique et affective, vous saurez si vous devez vous préparer une heure, vingt minutes, ou dix minutes avant de méditer.
    Si vous avez besoin de vous préparer une heure avant la méditation essayez de vous préparer grâce à votre énergie mentale, c’est-à-dire utilisez le positif de la pensée et dites vous : je veux méditer, tout est calme autour de moi, tout est calme en moi, rien ne peut me déranger et petit à petit essayez d’évacuer les sujets qui sont des soucis. Si par exemple vous vous faites des soucis pour votre fils ou votre fille qui serait mal mariée et que cela puisse jaillir au milieu de la méditation, lorsque vous vous préparez à la méditation passez un certain temps à dire : pour le mariage, tout ira pour le mieux. Et ainsi de suite, une à une, vous allez passer devant les idées qui peuvent soulever dans votre aura des ronces.

    Donc une à une, lorsque vous rangez ces énergies, lorsque vous allez vous mettre en méditation, automatiquement vous allez vous trouver face à une aura complètement aplanie et vous n’aurez plus ce problème comme tant de débutants et de disciples qui commencent sur le chemin. Il est tout à fait normal que le mental, que la mémoire étale des souvenirs, des événements, des fantasmes. C’est une machine qui est faite pour produire. Il faut simplement prendre le temps d’arrêter la production de la machine, et petit à petit, par des pensées positives, donc par des ordres qui sont donnés mentalement, effacer ces idées et les ranger dans un endroit de sommeil, et vous verrez que de cette manière, non seulement votre méditation sera plus calme, mais vous ne serez plus perturbés par des idées, des soucis qui vont agiter votre méditation. De ce fait vous pourrez passer plus vite à une méditation alchimique, et ayant appris à vos idées à se ranger, à se mettre en sommeil, vous allez calmer dans votre être votre capacité à vous faire du souci et vous allez vous trouver comme devenant un individu capable de se détacher des soucis, de l’anxiété, de l’angoisse, de la projection.

    Une énergie ne vient jamais seule, elle est toujours accompagnée d’un certain nombre de sœurs jumelles. C’est pourquoi, lorsque vous avez une idée qui s’éveille, des dizaines d’autres viennent vous perturber, et si vous en calmez une, des dizaines d’autres aussi sont calmées. C’est pourquoi il est capital de penser avant la méditation à calmer les idées, à calmer le système nerveux.

    Une fois que vous vous sentez suffisamment prêt pour aller méditer, mettez-vous en méditation et là, faites une méditation active. Alignez tous vos feux, soit en imaginant une épée qui monterait depuis la base du corps, en traversant tout le corps et allant finir dans le chakra coronal et imaginez que dans cette épée une grande énergie circule qui irradie tout votre être. 
    Ou, vous pouvez aligner ces feux par des respirations. Respirez cycliquement par le bassin comme si des poumons étaient positionnés dans le bassin. Sentez de bassin se dilater à l’inspiration, puis s’affaisser lorsque vous expirez. Puis, de la même manière, passer ensuite à tout l’abdomen et toutes les parties du corps et lorsque vous êtes arrivés au sommet de la tête, il vous suffit, pour dynamiser l’entier de votre aura, de faire une respiration totale avec tout votre corps, en imaginant que votre aura respire, que votre corps éthérique est en train de respirer. 
    Car il est bon de commencer à soupçonner le corps éthérique et de vivre un petit peu en ressentant le corps éthérique. On parle toujours du corps solide, on ne voit et ne ressent que le corps solide. Mais il faut commencer un petit peu, puisque l’ère du verseau approche, à ressentir le corps éthérique, à le sentir au moins respirer, de façon que vous puissiez reconnaître les énergies qui viennent vers vous et qui sortent de vous.

    Lorsque vous avez respiré de cette façon-là, par tous les endroits de votre corps et votre corps entier, vous êtes certain d’avoir parfaitement aligné les énergies et d’avoir dilaté les endroits du corps et de l’aura pour recevoir une énergie.
    Il y a aussi un intérêt à cette dilatation, c’est que, s’il y a dilatation, il n’y a donc pas de blocage et la méditation se fera beaucoup mieux avec toutes les énergies disponibles. Car il y a des méditations qui se trouvent être empêchées, troublées, avortées, par des blocages d’énergie. C’est pourquoi il est bon de se préparer à méditer.

    Pour un individu qui a beaucoup travaillé au bureau, qui a donc énormément travaillé avec la tête, en penchant la tête pour regarder le bureau, ce genre d’individu aura tendance à bloquer les énergies au niveau de la nuque et sur le haut des épaules. S’il ne prend pas la peine de dilater les parties de son corps, de son aura, comme je viens de le décrire, ou par une méthode analogue, lorsqu’il va se mettre en méditation, toutes les énergies vont se trouver bloquées au niveau de la tête. Ce qui fait, en plus d’avoir un petit problème de musculation et de nerfs au niveau de la nuque et des épaules, il aura ensuite un gros mal de tête parce que toutes les énergies de la méditation seront précipitées dans la tête et y seront restées.

    C’est pourquoi généralement dans les anciennes écoles, il n’y avait pas de méditation sans d’abords une certaine récréation du corps, soit par des mouvements de gymnastique, soit de danse, soit par des massages ou élongations.

    Ce qui ne veut pas dire que méditer devient une affaire très compliquée et qu’il va falloir se préparer des jours à l’avance, passer chez le masseur, chez quelqu’un qui va donner des pensées positives pour calmer l’agitation mentale. C’est quelque chose de très simple mais qui a un certain fonctionnement et ce fonctionnement réclame du respect. Sinon, il ne peut pas y avoir de méditation. 

    Donc il vaut peut-être mieux méditer un peu moins, mais réserver du temps pour la préparation. De ce fait même, si vous méditez un peu moins que ce que vous avez prévu, avec le temps votre méditation sera bien meilleur et vous aurez beaucoup plus médité que si vous allez à la méditation n’importe comment, en vous forçant d’y rester de longues heures. L’important est la qualité pas la quantité.

    Je voudrais dire encore que, il est bon de méditer, c’est certain, alchimiquement l’acte de méditation est très important, cependant il est faux de croire que toute l’évolution va se satelliser autour de la méditation. Si l’individu qui médite ne pense pas en même temps à calmer ses émotions en lui-même, ou à dépasser ses craintes, sa timidité, sa maladresse, ses imperfections et de contempler bien en face son karma, de le régler et de donner à chaque homme la justice et l’amour qu’il faut, cet individu pourra méditer pendant des siècles, il ne se passera rien de spirituel.

    Donc, pour être un homme debout et qui marche vers Dieu et la liberté, il ne suffit pas d’avoir simplement les grandes oreilles ouvertes et de se dire : maintenant que j’ai bien entendu, je vais appliquer la méthode. Il n’y a pas de méthode. On ne peut pas aller vers Dieu par la méditation. C’est faux, c’est complètement faux.

    La méditation n’a jamais amené l’homme à Dieu.

    Il n’y a que l’ignorant qui croit que la méditation mène à Dieu. La méditation mène là où elle mène, tout simplement en satellite autour d’un objet de contemplation. Mais Dieu est autre chose qu’un objet à contempler, Dieu est votre propre nature. Donc, il ne suffit pas de méditer, il faut aussi devenir Dieu. Il ne faut pas simplement se satelliser autour d’un objet divin et méditer sur l’objet, un mantra, ou la forme et la couleur ou le son de Dieu. Ceci est satelliser sa conscience autour d’un objet. Mais l’objet c’est vous, l’objet divin c’est vous. Donc vous n’avez pas à satelliser votre conscience autour de vous-même, vous devez au contraire aller en vous-même et devenir ce vous-même.

    Automatiquement la méditation n’est plus la méthode ultime, n’est pas la seule voix d’évolution, la seule façon d’aller vers de plus hauts plans de conscience. La méditation est un travail plus particulier d’introspection des énergies et d’élévation des énergies. Mais en attendant tout le reste de la vie doit être aussi une grande méditation. La conscience n’est pas en méditation que lorsque vous daignez méditer et qu’en ensuite vous la laissez faire ce qu’elle veut, spéculer mentalement, désirer des plats en sauce, voir des films, des amis, désirer le phare de la vie.

    Si l’on veut évoluer, il faut prendre la vie entière, comme une longue et profonde méditation. C’est pourquoi, immanquablement au cours de votre vie, au cours de vos jours, vous allez devoir apprendre à vous détacher des objets qui attachent votre conscience dans une contemplation un peu trop statique. C’est ce que l’on appelle se défaire de ses défauts par exemple.

    Ceci, je l’ai déjà expliqué, mais je vais le redire pour vous ce soir.

    Pour comprendre que tout au long de la journée l’individu doit soigner sa conscience, soigner le type d’investissement qu’il fait des énergies de sa conscience vis-à-vis de certains objets, comme je l’ai dit, il n’y a pas simplement dix minutes de méditation réservées à Dieu et puis ensuite le reste où l’individu est comme il est. La conscience est exactement la même pendant les dix minutes où l’on va méditer et pendant le reste des longues heures où l’on va être soi-même. 
    La conscience est toujours en méditation. Ce qui fait que lorsque vous êtes en train de lire votre journal, il faut que vous compreniez que votre conscience est en méditation sur la lecture du journal. Lorsque vous êtes en train de regarder un arbre, votre conscience est en méditation sur l’image de l’arbre. Lorsque vous êtes en colère, votre conscience est en méditation sur votre colère. Tout est contemplation pour la conscience, que ce soit la colère, le journal ou la voiture qui passe, que ce soit l’instant où vous vivez un lien affectif ou une relation sexuelle, il s’agit tout au temps d’une méditation pour la conscience.

    La conscience est donc comme une entité, un royaume qui s’investit dans l’objet que vous regardez, dans l’objet que vous ressentez, que vous éprouvez. Ce qui fait que pour la conscience, lire un journal, c’est méditer sur le journal. Comme le journal n’est pas un objet divin, pour la conscience, lire un journal n’apportera aucune illumination spirituelle.

    Donc, pour celui qui veut un petit peu non seulement dynamiser sa vie, dynamiser sa spiritualité, dynamiser sa conscience, il va lui falloir comprendre qu’à tout instant le regard qu’il pose sur une chose, sa conscience médite sur l’image de cette chose. Si l’image est moi-même et que je soustrais mon image pour y mettre l’image de Dieu, ma conscience va méditer sur l’image de Dieu. Et comme l’image de Dieu correspond à la nature profonde de ma conscience, il va se passer une prise de reconnaissance et à ce moment-là, la conscience qui pendant un certain temps s’était habituée à regarder des choses qui ne sont pas divines et qu’elle avait crues, va rebasculer dans sa nature propre, et c’est là, où l’individu ou l’initié va dire : Je suis cela.
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  • La Conscience
    Vision holistique de l’Univers 

    Question :
    La question est inaudible, trop de bruits

    Quels changements sont attendus pour le Nouveau Monde ?

    Je vous souhaite la bienvenue dans ce nouveau dialogue et bien que la question ne soit pas intéressante, car pour y répondre il suffit de regarder la vie de tous les jours, je n’ai pas besoin de m’étaler pendant de longs quarts d’heure de conversation. Je vais quand même essayer d’y répondre et pour cela essayer de vous entraîner vers une vision globale non seulement du monde, mais de l’évolution avant tout. Car si l’on veut concevoir correctement le monde, il faut une bonne fois pour toutes connaître les bases et les termes de l’évolution.

    Pour donner un sens à la question nous allons essayer de la traiter comme si la personne avait demandé :
    Quels changements sont attendus pour le nouveau monde ? Car les changements qui ont lieu à l’heure actuelle ne sont pas les véritables changements qui sont attendus.

     

    Pourquoi les changements d’aujourd’hui ne sont-ils pas les plus importants ?

    Tout simplement parce qu’ils ne sont que le prolongement de la vie passée, de la vieille ère. C’est-à-dire que tout ce que vous voyez s’effectuer aujourd’ hui, tout ce qui semble changer et se précipiter aujourd’hui , en fait, ne sont que des mouvements qui ont commencé au début de l’ère ainsi dans son milieu et que vous êtes en train de terminer. Il est donc tout à fait normal, que quittant une ère, les dernières traces d’énergie qui ont conditionné cette ère présente, trouvent une sorte de précipitation.

    Précipitation pour quoi ?

    Tout simplement pour achever de les expérimenter et surtout de les annuler. C’est le terme qu’il faut pouvoir comprendre, si l’on veut comprendre aussi ce qui se passe.

    Pourquoi annuler ?

    Si l’homme est une entité qui semble évoluer au fur et à mesure au cours des ères et des incarnations, il est par contre des âges qui n’ont rien à voir avec une évolution lente et une évolution progressive. Les âges sont des conditionnements stricts et s’échangent très peu leurs données. Tout simplement parce que les vibrations de base qui alimentent l’ère ou l’âge en question ne sont pas du tout les mêmes d’un âge à un autre. Pourtant l’homme qui passe à travers les âges aura, lui, une évolution progressive.

    Donc, lorsqu’on passe d’un âge à un autre, il ne s’agit pas simplement de franchir un pas dans l’astrologie et dans un sens universel, il ne s’agit pas non plus de se découvrir de nouvelles valeurs morales, religieuses, culturelles, spirituelles, il s’agit bien d’incorporer une nouvelle énergie et c’est sur ce thème-là que je vais plutôt axer mon discours ce soir, pour que vous sachiez avec quelle énergie vous allez devoir vous aligner, non seulement pour entrer dans le nouveau monde, pour vivre dans le nouveau monde, mais pour vous donner une chance de vivre en tant qu’être humain véritable et épanoui. Car ce qui vous est demandé pour entrer dans la nouvelle ère, dans le nouveau monde comme on dit si facilement, n’est rien de plus que ce qui vous a toujours été demandé. Il ne s’agit donc pas d’agiter la carte du nouveau monde, le drapeau du nouveau monde pour dire : voilà le nouvel homme. Le nouvel homme a toujours été espéré, attendu de la part des Maîtres et de tous les guides.

    Le nouvel homme peut avoir lieu à n’importe quel âge de l’homme lui-même et n’importe quel âge de la terre, donc des ères qui s’écoulent. Mais il est vrai qu’aujourd’hui, pour être un nouvel homme, il faut pouvoir incorporer une certaine énergie, alors que pour être un nouvel homme alors que l’on entrait à peine dans l’ère des poissons, il n’était pas nécessaire d’incorporer l’énergie que vous devez incorporer aujourd’hui. Une autre énergie vous est nécessaire.

    Donc parlons d’aujourd’hui en évitant de penser que c’est aujourd’hui que tout à lieu et que tout se passe. Tout a déjà eu lieu auparavant. Éternellement, jour après jour les mêmes choses sont demandées. Il n’est donc pas d’âge plus précisément spirituel qu’un autre. Il n’est donc pas d’âge où un homme peut plus favorablement devenir spirituel ou pas, tout dépend de l’homme et de son intention. Mais pour parler de façon alchimique, car c’est cela qui est intéressant du point de vue des vibrations, parlons des vibrations que vous devez incorporer aujourd’hui pour être un nouvel homme.

    Lorsque l’on observe les étoiles qui vont être maîtresses de ce nouveau monde, on s’aperçoit qu’elles sont extrêmement exigeantes en ce qui concerne une certaine capacité, un certain degré de communion, d’altruisme, et d’abstraction mentale. Autrement dit, pour l’homme qui veut être un nouvel homme, il s’agira de développer les lois puissamment spirituelles de la fraternité, de l’altruisme, du partage et aussi développer le plan du mental supérieur. Car celui qui ne peut pas développer cet aspect du mental supérieur ne pourra pas passer dans la nouvelle ère.

    Pourquoi  est-il important de développer le plan mental supérieur ?


    Parce que les ordres qui seront à accomplir dans le nouveau monde et ces ordres viendront grâce à l’influence de certaines planètes, voire aussi de certaines galaxies lointaines, de certains soleils lointains, vont réclamer une grande capacité d’abstraction, une grande capacité d’intuition et surtout d’avoir une grande capacité holistique de l’univers et non plus mystique.

    Pour être mystique, il n’est pas besoin d’être développé sur le plan mental supérieur, celui où l’homme est davantage un philosophe qu’un religieux, où il est davantage un sage qu’un mystique ou un amoureux de Dieu ou un dévotionnel. C’est à ce point d’équilibre et de transparence que l’homme doit arriver et il ne peut y arriver que s’il arrive à concevoir l’univers, les données de l’univers, les lois cosmiques avec une vision d’unité. Or cette vision d’unité est absolument impossible par l’individu qui a été trop trempé par les énergies de l’ère des poissons où le mysticisme, la dévotion, la religion étaient trop développés et où la philosophie, l’athéisme, le matérialisme, se sont développés pour contre balancer ce mysticisme qui allait tous azimuts pour créer un certain équilibre dans la société. De cette façon-là, les deux parties du cerveau de l’être humain pouvaient avoir autant d’activité l’une que l’autre.

    Si par exemple, pendant l’ère des poissons nous avions laissé se développer uniquement l’aspect dévotionnel, mystique, religieux et une philosophie elle-même religieuse, il n’y aurait pas eu le développement de l’entier du cerveau dans la race, mais uniquement cette partie du cerveau qui représente cette spéculation abstraite et dévotionnelle.

    Or un homme est avant tout un entier. Il est un entier dans l’univers, un entier sur la terre et un entier dans son activité spirituelle. L’activité spirituelle ce n’est pas seulement ce qui vous pousse à prier ou aimer Dieu. L’activité spirituelle c’est ce qui vous pousse à être une vie en mouvement et en action. Donc il faillait nécessairement quand ces fortes énergies mystiques se développaient, que se développent de fortes énergies apparemment contraires, mais qui n’étaient là que pour équilibrer, ce que l’on appelle en fait le matérialisme.

    Le matérialisme, ce n’est pas simplement le fait d’être avide d’argent et d’être avide de bien. C’est avoir une vision quelque peu scientifique, une forme de science qui n’admet que ce qui est concret.

    De ce fait, si l’on pouvait faire une conclusion de la civilisation qui a eu lieu pendant l’ère des poissons, on dirait que l’équilibre a été assez bien maintenu. C’est-à-dire, que les âmes qui se sont incarnées pendant cette période ont pu expérimenter le mysticisme et la science.

    Bien sûr il est fort rare de pouvoir rencontrer une âme qui sache à l’intérieur d’une seule incarnation pouvoir dialoguer avec mysticisme qu’avec science. Mais comme ce qui est important c’est la synthèse que l’âme va pouvoir faire hors de l’incarnation, peu importe si cette âme a pu passer plusieurs vies à être uniquement religieuse et plusieurs vies à être uniquement scientifique. À la fin, lorsque le bilan est fait et que la synthèse est extraite, nous réunissons les deux données et c’est un être entier qui s’éveille et qui peut entrer dans le nouveau monde.

    Donc, pour le nouveau monde, il s’agit d’incorporer non seulement une nouvelle vibration, mais par cette nouvelle vibration une nouvelle vision holistique de l’univers. C’est pourquoi il faut cesser de créer des visions que l’on peut appeler religieuses ou des visions d’attachement qui visent encore une fois à s’attacher à un Maître, à un principe, à un groupe, à une philosophie, à une pensée, à un Dieu.

    Ce qui ne veut pas dire qu’éprouver de l’amour ou une dévotion est une chose inutile et complètement illusoire. Il n’est pas interdit d’éprouver une attraction que ce soit pour une religion, une philosophie, un Maître ou un quelconque sujet d’attachement. Ce qu’il faut, c’est que l’individu sache toujours moduler l’investissement qu’il fait de ses énergies et de sa substance mentale. Ainsi, il va pouvoir manipuler tous les sujets, tous les dogmes, tous les types de comportement, et cet individu ne sera jamais privé ni de sa liberté, ni de sa brillance, ni de son intelligence. C’est une fois que l’homme entre trop précisément dans quelque chose, qu’il perd non seulement sa liberté, mais aussi son intelligence.

    Pourquoi ?

    Parce que tout ce qui va déterminer son comportement, son affection, ses idées, voire un mode de vie, tout ce qui va déterminer à partir de cet attachement, va le conduire dans un monde qui ne vise qu’à imiter l’objet auquel il s’est attaché. S’il y a imitation de l’objet, il n’y a pas ouverture sur le cosmos, il y a tout simplement un être qui se satellise autour d’une idée, autour d’un Maître, d’un principe, d’une religion ou d’un autre être humain. Pour être un individu d’évolution, il faut pouvoir briser dans tous les cas ce type de satellisation.

    Autrement dit, qu’est ce que la conscience ?

    La conscience c’est un peu comme un grain de riz qui serait pourvu d’une certaine force attraction et d’une certaine vitesse de rotation. Chaque fois que ce grain de riz va penser qu’il veut aller tourner autour d’un petit pois, prenons cet exemple-là, le grain de riz va prendre toute sa force et toute sa vitesse pour aller se satelliser autour du petit pois. Si l’on regarde ce qui se passe alchimiquement, on s’aperçoit, qu’au bout d’un moment, il n’y a pas un grain de riz qui fait le tour d’un petit pois, mais un grain de riz qui devient un petit pois. Ce qui fait qu’il n’est plus du tout ce qu’il était à l’origine, tel qu’il était dans la rizière. Pour qu’il retrouve sa nature, il ne faut pas simplement qu’il se dise : je suis un grain de riz, je suis un grain de riz, comme les disciples qui veulent se persuader d’être Dieu et qui se le rappellent chaque jour soit avec des mantras, ou en se répétant : je suis Dieu, je suis la lumière, je suis la lumière. Il ne suffit pas de se dire les choses, même si ces choses sont divines ou spirituelles pour que ces choses deviennent en soi des vérités.

    Le mental est tout aussi content de se répéter je suis Dieu, que de se répéter je suis idiot. Pour lui la musique ne change pas, il a tout simplement quelque chose à répéter et il est très heureux d’avoir quelque chose à répéter. Que ce soit divin, que ce soit bête, il ne connaît pas le sens de ce qu’il dit.

    Pour que donc ce que vous êtes en train de répéter au fond de vous-même comme par exemple la parole de lumière qui dit : je suis la divinité, pour que cette parole ait une expérience véritable, pour qu’elle vous conduise vers un état d’être authentique dans lequel vous pouvez déboucher facilement sans effort. Il faut que vous puissiez casser la force d’attraction qui existe entre le grain de riz et le petit pois. Donc, entre votre conscience que l’on peut imaginer comme une planète et une autre planète qui exerce sur elle cette attraction qui va la faire agir comme un satellite.

    Autrement dit, pour être un homme du nouvel âge, ou pour être un homme de Dieu tout simplement, ou un être de lumière et de liberté, il faut que vous imaginiez votre conscience comme une planète, qui dans l’espace de la vie, des événements et des circonstances, va rencontrer d’autres planètes avec leur propre force d’attraction, que cette planète soit la planète du travail, ou la planète de l’amour, de l’affection, de la haine, de quoi que ce soit d’autre, ces planètes vont exercer une force d’attraction sur votre planète qu’est votre conscience. Si vous, en tant que planète, vous ne savez pas faire le tour de la chose et en suite déclencher une force d’ascension pour vous tirer de l’endroit où se trouve la puissance d’attraction, automatiquement vous allez devenir satellisé. C’est ce que les sages vous disent lorsqu’ils vous reprochent d’être trop attachés aux choses.

    En fait qu’est ce que l’attachement ?

    Beaucoup d’individus, beaucoup de disciples veulent se dépouiller de leur nature humaine, de leur ego inférieur comme ils disent, mais ils ne savent pas comment si prendre et dès qu’ils commencent à faire quelque chose ce n’est que par culpabilité et en flagellant la spiritualité. Ils se disent, je suis encore gourmand c’est affreux, être gourmand c’est antispirituel, cela prouve que je ne contrôle pas mes sens. Il va falloir que je contrôle ce sens qu’est le goût, comme cela, je pourrai dégager une plus grande énergie pendant la méditation.

    Que va faire l’individu, il va se priver, se priver de tous les gâteaux qu’il aime, de tous les plats en sauce, si bien qu’au bout d’un certain temps, à force de se priver, au lieu d’être un être de détachement, il va devenir un être en pleine méditation active sur sa gourmandise qu’il refuse d’assumer. Si bien, au lieu d’oublier que les gâteaux existent, toute la journée il ne va penser qu’à l’existence des gâteaux, en se disant non je ne dois pas et il est noble que je dise, non, je ne dois pas.

    Chaque fois que nous rencontrons ce genre d’effort, le cœur se serre dans notre poitrine parce que nous savons que ce n’est pas la bonne façon de faire et que l’individu développe un effort qui ne servira à rien. Il n’est pas nécessaire de te dire à toi-même, non je ne mangerai pas de gâteaux. Analyse avant tout ce qui t’attire et ce qui va te diriger vers le gâteau.

    Pour que tu puisses analyser le type d’attraction qu’il y a entre ta sphère du goût et la sphère qu’est le gâteau, pendant un certain temps regarde ta sphère du goût, du désir et du plaisir comme une sphère qui serait en train de bouger dans l’espace, comme une planète. Regarde bien cette sphère qui est en train de te faire monter l’eau à la bouche, regarde toutes les images que cette sphère est en train de projeter sur l’écran de ta conscience et au moment où ton désir est le plus fort et que tu crois que tu vas craquer, tu dois simplement regarder les gâteaux qui se présentent à toi. Simplement les regarder mais avec ta conscience et tu verras qu’au bout d’un certain temps, ta conscience ayant mangé, mangé tant de gâteaux, que ta langue, ta bouche n’auront plus faim.

    Parce qu’en fait, il faut que je te dise : qui a faim de gâteaux ? Crois-tu que c’est ta bouche et ton estomac ?

    Pas du tout. Le corps n’est pas fou. Le corps a été construit pour être attiré par ce qui lui est semblable. Donc, en tant qu’élément naturel, il va être attiré, que, parce qui est naturel. Celui qui a faim de gâteaux, qui réclame le gâteau, c’est tout autre chose, c’est tout simplement une sphère dans l’esprit qui a déterminé que telle image, tel mirage était une satisfaction pour la conscience inférieure.

    Pour se détacher, il ne faut donc non pas se priver des choses du monde, cela ne sert à rien et le monde n’y est pour rien quand il vous présente ses trésors, il faut étudier le type d’attraction que la conscience inférieure éprouve pour les trésors de la terre. Et lorsque l’on descend dans cette zone de la conscience où il y a des fabrications de toutes sortes, toutes sortes d’images, d’attractions, de pulsions, de réactions, aimantations, on s’aperçoit que c’est en fait un univers refermé sur lui-même et qui spécule. Il spécule sans arrêt et il ne demande ni l’avis de la personne qui lui sert de conscience et de corps, ni l’avis des lois supérieures, ni l’avis des lois physiques, de la nature, cet univers spécule, spécule, spécule.

    Si vous pouviez voir la conscience de ces individus à ce niveau-là, vous seriez étonnés de voir constamment des sphères ou des sortes de rectangles, de carrés ou de triangles qui jaillissent et qui crient ou qui pleurent et qui réclament la nourriture qu’ils veulent, ou l’être qu’ils désirent. Chaque forme émet le son qui correspond à la pensée qui l’a fait naître. Et un peu comme un individu, une entité, cette forme va ensuite se diriger dans son propre univers local vers les autres formes qui lui correspondent.

    Ce qui fait qu’un disciple qui essaie de se détacher un petit peu de tout ce qui compose sa vie quotidienne, qui essaie par exemple de se détacher de sa gourmandise, va trouver au bout d’un certain temps, qu’il n’a pas simplement à se détacher de sa gourmandise, mais de toutes ces autres attractions et attachements, qui vont se précipiter sur lui, parce qu’une forme qui a été mise dans l’aura va à la rencontre des autres formes qui lui correspondent.

    Ce qui fait que, lorsque vous créez le mouvement inverse et que vous voulez anéantir une forme, automatiquement, toutes les autres formes qui lui correspondent, s’approchent d’elle et réclament aussi d’être anéanties. C’est pourquoi, un disciple qui commence le détachement et qui commence à travailler sur un défaut, au bout de quelque temps se trouve submergé par une somme inouïe de défauts qu’il ne soupçonnait même pas. Il se dit, ce n’est pas possible, j’étais bien intentionné, voilà que j’essaie de travailler sur la patience, et au lieu de devenir plus patient, non seulement je deviens de plus en plus impatient, mais je suis aussi irascible, coléreux, je découvre un aspect de moi-même que j’ignorais complètement et je suis submergé par tous ces aspects noirs.

    Que doit faire un disciple dans ces cas-là ?

    Dans ces cas-là, il ne doit pas croire que pour lui le jugement divin est annoncé et parce qu’il a eu l’orgueil d’essayer de devenir un petit peu mieux que d’ordinaire, une certaine force lui est envoyée à la figure, tout ce qu’en fait il n’arriverait jamais à dépasser. Il faut tout simplement comprendre que le déclenchement est une suite logique d’énergies et que ces énergies obéissent à des lois occultes. Ces lois occultes sont toutes simples. Ces lois occultes se mettent en marche dès qu’un individu a commencé quelque part à nettoyer en lui.

     


    Le disciple qui avance sur le chemin et qui croit que demain sera un meilleur jour, ce disciple-là se trompe complètement.

    Demain ne sera jamais un meilleur jour en tout cas pas pour lui, parce qu’ayant commencé justement le travail d’évolution, le travail de purification et le travail pour aller chercher dans son inconscient toutes les formes qui dormaient et qui sont des formes impures qui ont été installées là avec les incarnations, avec les siècles, toutes ces formes montent à la surface et demande à être traitées, comme des informations qui viendraient d’un ordinateur.

    Ce qui fait que lorsque vous commencez à mettre un doigt dans la spiritualité, il ne faut pas penser que vous allez vers le bonheur. Si vous voulez aller vers le bonheur, il vous faut aller vers tout autre chose que la spiritualité. Ce qui ne veut pas dire que la spiritualité ne promet aucun bonheur. La spiritualité promet une forme de bonheur, elle promet la libération et c’est de cette libération dont l’homme est heureux, ce n’est pas d’autre chose.

    Beaucoup de gens s’engagent dans la voie de Dieu ou de la lumière pour essayer de régler leurs problèmes personnels, pour essayer de s’équilibrer, pour compenser une vie familiale qui ne va pas bien, ou une vie qui jusqu’à présent n’a pas donné grand-chose et ils se disent : Si je vais vers Dieu, Dieu va me recevoir et il va remplir mon cœur de tout ce qu’il dit détenir pour les hommes et il me donnera du bonheur chaque fois que je vais prier, il me donnera de la richesse chaque fois que je serai généreux avec quelqu’un, et autre chose quand moi aussi je donnerai autre chose.

    Le disciple débutant qui en fait cherche un papa, une maman, car c’est de cela qu’il s’agit quand ce genre de disciple imagine Dieu de la sorte, ne se prépare aucune arme pour marcher sur le chemin de l’initiation.

    Dieu n’est pas la voie du bonheur.

    La voie du bonheur ce n’est pas Dieu, ce qui ne veut pas dire que Dieu ne promette aucune plénitude et aucune grâce. Ce qu’il faut comprendre c’est que lorsque l’on veut commencer un chemin spirituel et que l’on veut être authentique et véritable sur ce chemin, il ne faut pas entrer dans ce chemin avec en tête un bonheur psychologique. Car tout le monde cherche un bonheur qui en fait ne dépasse pas la valeur et le rayonnement psychologique. Je cherche le bonheur, je cherche à être en paix, à ne plus avoir de souci, à être aimé, à être respecté, je cherche à ce qu’il n’y ait pas trop d’imprévu et si possible que ces imprévus ne soient pas trop négatifs, pas trop dérangeants.

    En fait l’individu qui cherche le bonheur de cette façon-là, cherche quoi ?


    Il cherche l’anéantissement de la vie, il ne cherche pas la vie, il cherche son anéantissement. Il ne va pas vers la vie, il a peur de la vie, il n’est pas un être qui dit : La vie, ce doit être ce point brillant là-haut qui est sur le sommet de la montagne et si je dois me déchirer les côtes, je monterai avec toute ma force et ma rage s’il le faut. Le mouvement de vie, l’éclat de la vie c’est cela. C’est celui qui monte en haut de cette montagne pour attraper un tout petit éclat, qui ne paraissait même pas briller lorsqu’il le regardait depuis le bas de la montagne.

    Celui-là est un disciple, celui-là a la connaissance de l’effort qu’il faut faire, à la connaissance des énergies justes qui doivent être utilisées.

    Par contre celui qui va vers la montagne Dieu, en disant : vois-tu, moi je cherche le bonheur. Là, je vais tasser un peu l’herbe qui est juste aux pieds de la montagne, je vais y planter ma tante et dans quelque temps y bâtir ma maison et dans ma maison j’y mettrai tout le confort, un très bon chauffage et je regarderai ta montagne Seigneur. Je te promets, chaque matin, je regarderai ta montagne et je louerai ta montagne et je dirai à tout le monde que ta montagne est belle et que tu es très beau.
    La plupart des individus agissent de la sorte. Ils se disent : Dieu est en haut, il faut le louer puisqu’il est en haut et le grand chef et moi qui suis en bas, je vais essayer de me faire une vie la plus confortable possible et j’aurai protection, amour et bien-être en louant très fort le nom de Dieu.

    S’installer dans ce genre de bonheur psychologique, non seulement n’amène pas le bonheur, car, au contraire, les forces de l’évolution amèneront toujours l’individu vers le mouvement et forcément, ces pulsions d’évolution iront jusqu’à lui casser sa maison, à lui faire éprouver le froid et la faim, pour que l’individu se dise là aux pieds de la montagne : il ne fait pas beau, je croyais que j’avais trouvé un endroit paradisiaque à l’abri du vent, des nuages, de la pluie, tranquille, loin des autres hommes et je m’aperçois qu’au contraire il y a un climat horrible. Alors je vais aller voir un peu plus haut sur le flanc de la montagne s’il n’y a pas un meilleur endroit. Et poussé comme cela par les événements, martelé par une vie qui lui semble être agressive, rude, incompréhensible, en tout cas pas humaine ni divine, l’individu est obligé à commencer à gravir la montagne. Et il n’est pas content, il grogne, ronchonne et il donne des coups de pieds dans les pierres et il se dit : mais pourquoi la vie n’est-elle pas simple, pourquoi est-ce que la vie ne me laisse pas m’installer moi et mon petit chalet aux pieds de la montagne, je ne dérange personne.

    L’individu qui veut s’installer dans le bonheur aura une vie toujours et sans cesse malheureuse, très malheureuse, parce que ce bonheur psychologique que je viens d’expliquer est en fait un arrêt des énergies d’évolution et du mouvement de la vie. Et cet arrêt, la vie ne peut pas l’admettre. Votre âme même ne peut pas admettre ce genre de stagnation, alors votre âme se met en colère contre vous-même. Ce qui fait qu’en plus d’avoir perdu votre maison qui a été foudroyée par l’éclair, perdu toute votre nourriture, d’avoir vu vos champs de blé complètement brûlés ou inondés, il se trouve que vis-à-vis de vous-même, vous déclenchez un mal existentiel, et vous retournez contre vous-même, dans les zones de l’inconscient, une agressivité qui vient du fait même que l’énergie d’évolution est prisonnière à l’intérieur de vous-même et à l’intérieur de votre vie.

    Cette énergie qui tourne en rond ne veut pas spécialement devenir agressive, elle ne prédétermine absolument rien, elle veut circuler. Ce qui la rend soudainement agressive vis-à-vis de vous et de votre santé mentale et physique, c’est le fait qu’elle ne peut sortir hors de vous, ni aller vers l’extérieur, vers les autres. Vous êtes à ce moment-là comme un circuit fermé, qui, à cause de l’aspect fermé du circuit, double, triple, quadruple la petite énergie qu’il a reçue par exemple à la naissance.

    L’individu qui multiplie comme cela son énergie, l’énergie de son maître, crée en lui-même l’occasion d’une véritable explosion atomique, et c’est ce qui se passe. Au bout d’un certain temps, d’un certain âge, les individus finissent par s’écrouler dans le ruisseau, que ce soit en dépression nerveuse, en ne pouvant plus soutenir un quelconque événement du monde par la force morale, ou en abandonnant complètement le plan physique et en laissant le corps aller à toutes les maladies ou à l’impossibilité à retrouver la santé. Les individus comme cela lâche leur vie et il y a énormément de personnes qui ont lâché leur vie, non seulement parce qu’elles n’osent plus se battre, mais parce qu’en elles tout s’est véritablement relâché.

    Comment faire alors pour réparer ce relâchement ?

    Étant donné, que l’énergie qui a été longtemps prisonnière à fini un jour par se désintégrer vouant ainsi le corps, la personnalité et l’âme à la dérive sur un océan de non-sens dans la vie, étant donné que cette énergie s’est désintégrée, il va falloir pour le guérisseur, pour le prêtre ou pour l’homme capable d’une certaine magie spirituelle, il va valoir reconstruire un pont entre l’âme et la personnalité, il va falloir créer une sorte de renaissance, car c’est de cela qu’il s’agit.

    Pour toutes les personnes qui sont tombées longtemps dans la dépression, ou que vous ressentiez que tout le relâchement s’est déjà opéré depuis pas mal de temps, sachez qu’il ne s’agit pas simplement de soigner ces personnes, de rééquilibrer ces personnes ou de leur redonner bon moral, des pensées positives, il faut véritablement leur faire opérer une renaissance.

    L’énergie s’étant désintégrée, il n’y a plus rien pour retenir l’âme dans la personnalité, dans un conditionnement humain. Et lorsque vous tâter l’aura de ce genre de personne, vous vous apercevez que certes la personnalité est là et toujours suffisamment active, mais l’âme est déjà fort loin. Elle est déjà comme presque rentrée dans son ciel d’éternité. Ce qui rend par là même la chose extrêmement difficile pour l’individu qui essaie de retrouver la santé ou de retrouver l’équilibre nerveux psychologique. Car l’âme s’étant retirée, elle n’envoie plus d’énergie et la personnalité qui est au bout, qui essaie de se refaire une santé ou de se refaire un équilibre, elle n’a plus d’énergie. Il semble donc à cette personnalité qu’elle doit soulever une masse énorme qui ne veut pas bouger. Ce qui fait que l’on essaie une fois, deux fois et à la troisième on relâche et on va pleurer dans les bras des amis, ou dans les bras du conjoint ou de l’épouse et on dit : c’est terminé, je ne suis plus capable de rien.

    Pour soigner ce genre de personnes, il ne faut pas simplement les aider à retrouver l’équilibre, il faut les aider à renaître.

    Comment est-ce que l’on peut renaître lorsque l’on est dans un état pareil ?
    Pour celui qui veut aider la personne, comment doit-il s’y prendre ?


    Il doit d’abord essayer de faire admettre à la personne de pratiquer certains exercices d’alignement. Cet alignement passe par la respiration. Des respirations profondes qui vont jusque dans le fond de la cage thoracique de façon à aller chercher la moindre petite trace d’énergie qui serait encore en présence dans cet endroit-là. En faisant une série de respirations de façon bien alignée, c’est-à-dire que l’individu qui respire, doit visionner sa personnalité comme étant un petit soleil, puis son âme comme étant un plus grand soleil et imaginer un transfert d’énergie d’un soleil à l’autre et le vivre en ayant bien conscience qu’il s’agit bien d’une renaissance. Donc, il faut que la personne, en fait, désire elle-même renaître.

    C’est pourquoi, tout ce que l’on pourrait essayer de faire, à ces personnes tombées si bas dans le relâchement, la dépression ou l’anéantissement pour leur redonner confiance, ou pour soigner le corps, ne compte pas et n’amène à rien, en tout cas pas à la guérison, tout simplement parce que l’individu n’a pas forcément le désir de renaître.

    Il y a fondamentalement chez tout individu qui a souffert, un refus de la vie, sans pour autant désirer la mort, mais un refus de la vie. L’individu souhaiterait une vie sans mouvement, parce que c’est dans ce non-mouvement qu’il semble qu’un bonheur existe. Si je n’ai pas de souci, je suis heureux. Si je ne tombe pas par terre et que donc je ne me fais pas mal, je suis heureux. Si je ne rencontre pas d’ennemi et que je n’ai donc que des amis, je suis heureux. C’est ce que se dit l’homme traditionnel, et quand la vie amène ses soucis, ses ennemis et qu’elle fait tomber l’homme par terre, l’homme dit : je ne veux pas de cette vie-là.

    Donc, pour tout individu qui soigne, qui soigne l’esprit mais aussi l’âme, qui essaie d’être utile à son voisin, pour l’amener vers un mieux vivre, mieux être, avant d’entrer dans l’ère du verseau, il lui faut savoir, que pour la plupart, ils ont arrêté de vivre et ont refusé de vivre. Il va donc falloir créer et passer par la grande réconciliation avec la vie, réconciliation qui passera aussi avec une réconciliation avec le corps, avec les choses naturelles, comme par exemple apprécier la nature, savoir respirer l’air frais, savoir regarder une rose, écouter les oiseaux.
    La réconciliation avec la vie c’est ça.
    Ce n’est pas se lever de bon matin et se dire : bon maintenant je suis réconcilié, je retrousse mes manches. Être réconcilié avec la vie ce n’est pas sortir une énergie de combat, c’est plutôt, laisser la vie passer en soi et la regarder comme un mouvement qui sort hors de vous-même pour aller s’effectuer à l’extérieur.

    Les individus qui refusent la vie, soit parce qu’ils ont rencontré quelques obstacles, ou que la vie ne leur plaît pas, ils se retirent à l’intérieur d’eux-mêmes, exactement comme un escargot rentre dans sa coquille. À partir de ce moment-là, non seulement la vie n’existe plus, mais atteindre Dieu est une impossibilité absolument infranchissable, cela devient complètement impossible. Un individu qui est replié sur lui-même parce qu’il a peur de la vie, parce qu’il ne veut plus rencontrer de problème, ne peut pas aller vers Dieu, et s’il croit aller vers Dieu en faisant une prière et en demandant plus particulièrement dans cette prière que Dieu sorte l’individu de ces problèmes, il ne se passera rien. Il faut sortir à l’extérieur.

    Qu’est-ce que cela veut dire ?

    Cela ne veut pas dire que vous devez devenir des individus extravertis. Pas du tout. Cela ne veut pas dire que vos énergies doivent aller tous azimuts et s’occuper uniquement de ce qu’il y a dehors. Pas du tout. Cela veut dire que vous devez marcher dans la vie. Aller à l’extérieur, cela veut dire marcher dans la vie.

    Lève-toi et marche. Si l’on croit que jésus a dit uniquement au paralytique lève-toi et marche pour qu’il retrouve ses jambes, c’est faux. Car en fait Jésus avait autre chose à faire que de soigner les paralytiques, ce qui ne veut pas dire que les paralytiques ne sont pas à soigner, mais je dis qu’il y a des gens qui sont encore plus paralysés que les paralytiques. Ce sont des paralysés dans la conscience. Ce ne sont pas seulement des gens qui sont dans un fauteuil roulant, mais qui sont sur une vie qui s’est arrêtée de tourner.

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  • Pourquoi cet équilibre ? Pourquoi cette nécessité ?

    Lorsque chaque chose se trouve dans un rapport équilibré, donc dans une égalité, il y a création du milieu. De la même manière, sans le père et la mère il n’y a pas création de l’enfant. Entre le bien et le mal, très schématiquement comme vous l’imaginez, la chose intéressante n’est pas l’existence de ces deux extrémités, c’est l’existence du neutre. Entre le chaos et la perfection, la chose intéressante n’est pas l’existence de ces deux extrêmes, mais l’existence du neutre, de la vie, la vie avec sa beauté, son mouvement, son expansion.



    Il ne faut jamais être dans les extrêmes, que ce soit du chaos, ou de la perfection, car, les cycles étant ce qu’ils sont, de la perfection vous êtes ramenés au chaos.
    Regardez, votre vie en est une démonstration. Un jour vous êtes heureux, c’est la perfection. Vous êtes amoureux, un grand feu envahit votre corps, votre cœur, votre esprit, tout vous paraît beau, vous êtes sensibles au chant de l’oiseau, à un parfum dans la rue, au ruissellement des eaux, tout vous paraît magnifique, et idyllique, et soudainement, le lendemain, rien ne va plus, c’est l’autre extrême.


    Vous avez connu un jour la perfection, et le lendemain vous connaissez le chaos, le chagrin, la disgrâce, la dépression, la déprime. Donc, ce qu’il est intéressant à trouver, c’est le milieu, la voie qui existe et qui naît de ces deux extrêmes. C’est cela votre destinée. Ce n’est pas connaître la joie et connaître le malheur. Devenir très riche en faisant un beau mariage, en ayant de belles voitures, en allant sur la lune, ce n’est pas connaître le bonheur. C’est un extrême, mais la joie ce n’est pas cela. La vie ce n’est pas non plus être malheureux, humilié, torturé.


    Alors mettons de l’ordre. Qu’est ce que la joie véritable ?


    La joie véritable est la complicité que vous devez construire jour après jour avec votre plan cosmique de naissance. C’est la complicité que vous devez créer avec le réseau énergétique de votre âme, qui vous envoie tout ce qu’il vous faut d’après les lois du ciel. Lorsque nous entendons les revendications humaines, de certains disciples, on entend : « Il me faut une voiture, il me faut un avion, il me faut un stade, il me faut des chaussures en cuir, il me faut du saumon chaque fois que j’invite mes beaux-parents, je voudrais bien un vison pour le prochain hiver. » On entend toutes ces revendications qui ne sont pas de véritables réclamations.


    La vie qu’imaginent les Dieux, n’est pas la vie qu’imaginent les hommes plongés dans leur système social. C’est là tout le drame entre Dieu et les hommes. C’est là toute la déconnexion, le malentendu. Ce que Dieu imagine être bon et utile pour les hommes, n’est pas nécessairement ce que l’homme imagine être bon pour lui. Alors forcément, c’est comme deux êtres humains qui se téléphonent et qui ne sont pas branchés sur la même ligne, ils n’arrivent pas à s’entendre.


    Alors, qu’est-il nécessaire à l’homme, pour vivre sa vie et pour avoir sa dignité d’homme ?


    Dieu est peut-être alchimiste certes, mais il n’est pas banquier. Dieu est un pourvoyeur, et il répond aux nécessités, il ne répond pas aux rêveries et aux spéculations de l’homme. Et quand il voit son fils dans le grand besoin de nourriture par exemple, il ne va pas matérialiser des poulets, des jambons, du pain, il va faire en sorte que cet homme puisse gagner son pain, et donc puisse trouver du travail.


    Si Dieu est un père plein d’abondance, il est aussi un éducateur, et il ne peut pas faire autrement que ce que font les lois qui sont sorties de lui.


    Que sont les lois du cosmos ?

    Elles sont résonances, donc, on ne peut rien obtenir qu’on ne mérite pas. Et un homme mérite sa nourriture quand il fait l’effort de la gagner. Je ne dirais pas que c’est froidement la loi, mais dans le cosmos tout est travail et tout est salaire, pour que tout soit vie. Pouvez-vous comprendre cette notion, pour que tout soit vie ?


    Si les anges n’avaient pas de salaire, ils ne construiraient pas, non pas qu’ils n’avancent qu’avec la carotte, mais parce que tout effort dégage une énergie, et que cette énergie est la nourriture même que l’individu attend.

    Quand un ange fait l’effort de construire un astre, veiller à l’élaboration des germes, des minéraux, ou quoi que ce soit d’autre, il déclenche un effort. Cet effort devient une roue qui tourne et qui aspire de l’énergie, et cette énergie aspirée devient la nourriture de l’ange. Ce qui fait qu’il a salaire pour son travail. Il en est de même pour l’homme.


    Sur un plan physique, quand vous produisez des actes, vous enclenchez une énergie, et ces actes vont pouvoir être négociables. Donc, le déclenchement de votre énergie va en amener une autre qui est l’argent, et ainsi, vous déclenchez votre salaire. Forcément le rapport d’énergie est plus lourd car là il s’agit d’argent par exemple, alors que pour les anges il s’agit seulement de prana et d’énergie cosmique.

    Étant donné que vous êtes sur un plan physique et social en plus, n’oublions pas ce plan-là, le plan social, il faut donc comprendre chaque chose à son niveau. Soyez donc plein de fierté quand vous recevez ne serait-ce qu’un franc, si ce franc est gagné, ou que ce soit de la nourriture. Il est vrai, qu’avec ce franc-là, vous n’allez pas pouvoir acheter ce qu’il vous fait envie dans telle ou telle vitrine, parce que c’est la mode, mais peu importe, ces choses-là ne durent pas.


    Si demain tout s’écroule, si demain les commerces n’existent plus, les lieux de réjouissance non plus, que sera votre vie ?


    Vous devez pouvoir continuer à vivre sans tout cela. Alors commencez dès maintenant. En vivant comme si ces choses n’existaient que peu ou pas, vous êtes plus près de la vie véritable et ainsi, quoi qu’il se passe à l’extérieur, vous ne risquez rien. Si demain il n’y a plus de pâtissier, vous pourrez malgré tout être heureux. Si demain les grands couturiers n’existaient plus, vous ne serez pas tristes d’être habillés avec une simple tunique. Qu’importe, ce n’est pas ça l’important, et quand je vous en parle maintenant, vous concluez comme moi que la chose n’est pas essentielle, mais dès que vous êtes dehors, dans la rue, chez vous face à votre garde-robe, ou au regard des autres, dites moi, soutenez moi encore que ce n’est pas important. C’est important pour vous. Travaillez votre authenticité.


    Que les mots que je prononce ne provoquent pas une conclusion trop rapide : « Oui, c’est certain », et dès que vous êtes dans la vie, dans son mouvement, vous oubliez et vous redevenez esclaves des mêmes chimères vieilles et idiotes.


    Que votre tempérament soit constant, ça aussi c’est une qualité spirituelle, la constance. La constance c’est la voile du bateau. Sans voile, vous allez ramer, ramer autant que vous le pouvez, autant que votre force et votre exaltation vous le permettent.

    Pendant un jour, deux jours, je rame pour Dieu, je rame pour le Christ, je rame pour Koutoumi, c’est merveilleux, c’est magnifique. Le premier jour pas de problème.
    Le deuxième jour je rame pour Dieu, je rame pour le Christ, je rame pour Koutoumi, que c’est fatiguant.
    Le troisième jour, je ne rame plus pour Dieu, ni pour Koutoumi, j’abandonne.


    C’est cela, l’être humain. Il part exalté, en ramant certes, il oublie tout ce qui lui manque, tout ce qui l’attache, mais ce qui est le plus drôle, c’est de voir ceux qui ont oublié d’enlever la corde qui les retient au quai. Ce n’est pas triste.


    Peu importe ce qu’il vous manque, partez avec un petit bateau à rames, le gouvernail est faible, la voile n’est pas très belle, qu’importe, du moment que vous avez un minimum de tout cela. Et qui n’a pas ce minimum ? Personne, sinon vous ne seriez pas vivants. Il est dit que Dieu vous a créés à son image, donc en vous existe la racine de toutes ces choses dont je parle. L’important est donc de partir en les éveillant un tout petit peu comme je vous ai dit tout à l’heure. On lâche les choses inutiles, on essaie d’obtenir un peu d’instruction par les livres, par le conseil de gens très avisés, par les guides, et on essaie de mettre en pratique. On fait un peu d’alchimie, par les méditations, le travail avec les énergies, et on se lance.


    Le petit bateau qui vogue doucement sur la mer se fait secouer, mais pas longtemps.


    Si tu as le discernement, tu as la boussole.

    Si tu as la foi, tu as le regard qui peut suivre les étoiles, donc tu sais où tu vas. Si tu as la force, tu vas pouvoir avec tes bras ramer et tu sais que tu peux y arriver.

    Au fur et à mesure que tu t’efforces et que tu avances sur le territoire de la mer, tu t’aperçois que l’eau devient de plus en plus calme. En fait l’eau n’est agitée qu’au bord du monde et pas au cœur du monde. C’est dans les extrémités qu’il y a le chaos, qu’il y a les grandes vagues et la falaise, mais au cœur du monde l’eau est plate comme un grand miroir. Et au moment où tu te trouves le plus parfaitement aligné, tu es aspiré et tu es transporté dans la nef céleste.


    Peu importe que tu sois parti sur un rafiot, sur un radeau, tu arriveras sur un grand galion, je te l’affirme. Peu importe donc qui tu es, ce que sont tes problèmes, ce qu’est ta laideur, ton épaisseur, je ne la vois pas. Je suis trop heureux de voir ton âme et de lui parler, pour m’arrêter à ton écorce, à ta personne. Ce qui compte, c’est que tu te lèves, c’est que ton âme soit debout sur tes jambes, qu’elle monte sur ton bateau, hisse la voile et parte, et quoi qu’il y ait, tempête ou mer d’huile, tu continues.


    Un être avec ce genre de conviction, même s’il y a la tempête ne chavirera pas. Les autres, vous les verrez chavirer, et c’est ce qui se passe dans la vie. Combien de gens sont sur le chemin spirituel, finissent malgré tout dans les dépressions et confient à leurs amis :

    « Je crois à toutes ces choses, je voudrais tellement y croire encore plus, mais que veux-tu la vie me réserve tellement d’ennuis . Je voudrais bien être tolérant mais les gens sont toujours en train de m’abuser, de me violenter, de se moquer. Je voudrais bien être amour mais je n’y arrive pas, je n’ai pas la patience, et je voudrais être aimé ».


    Tous vos manques nous les connaissons, toutes vos souffrances nous les connaissons, tout ce dont vous avez besoin nous le savons. Dans la mesure de nos moyens et dans nos interventions, nos efforts essaient de vous combler. Chaque fois donc, ce que nous allons vous donner ne va pas continuer à vous enfermer dans l’illusion, et c’est là, où vous et moi on ne s’entend pas. C’est parce que les disciples qui prient les guides, demandent la facilité, la lumière, un service à exécuter, le pouvoir même, ne serait-ce qu’au nom de la guérison, ou de l’élévation spirituelle.

    Oui, ils demandent toutes ces puissances, ils demandent toutes ces facilités. Si on les leur accordait, dans la plupart des cas, cela les entraînerait dans une illusion encore plus grande, dans un orgueil encore plus démentiel. Donc, où serait l’utilité de notre intervention ? Elle n’est pas dans tout ce dont nous pourrions vous combler, mais dans tout ce que nous pouvons vous arracher. Arracher est notre métier. Nous ne sommes pas des semeurs, nous sommes des arracheurs.


    Si on veut que l’unique semeur puisse faire pousser sa graine, il faut que nous arrachions. Nous ne sommes pas fous au point de croire que nous sommes le semeur. Le Christ est le seul. Notre humble travail est donc de préparer son terrain, sa terre, sa terre sacrée. Vous êtes sa terre où il pourra construire sa Jérusalem. Quand il a dit qu’il viendrait bâtir la cité céleste il n’a pas parlé d’un lieu sur la terre. La cité dont il parle doit se bâtir dans chacun de vos cœurs.


    C’est-à-dire que chaque âme, sur cette planète, qui vit l’expérience terrestre, représentera une brique de la cité céleste, et ainsi chacun a la lourde et difficile responsabilité de porter la cité.


    Alors demain, quand vous serez dans votre vie quotidienne, votre vie profane, et que vous vous sentirez happés par les réactions citées tout à l’heure, les traumatismes etc., déclenchez en vous cette motivation sublime qui vous donne l’énergie.


    Rappelez-vous que vous avez la responsabilité de la cité, et que vous devez être propres, solides, bien droits. Vous êtes le mur, la porte, la fenêtre, le trône du roi de la cité. Dieu n’a pas d’autres matériaux, que vous, pour construire. Il ne peut pas construire avec des bouts du bois, des roches, des diamants, ou quoi que ce soit, cela n’a pas la conscience suffisante. Les seules entités qui peuvent habiter ces éléments-là, sont justement les éléments de la nature, et l’élément de la nature n’est pas Dieu.

    Vous ne verrez jamais Dieu dans une roche, dans un minéral. Une énergie oui, une entité oui, mais l’esprit le rayonnement de Dieu non. Par contre, l’esprit, la force, la puissance, la lumière, le feu de Dieu tout cela vous pouvez le voir dans l’âme d’un de ses fils, dans votre âme. Donc sa cité, qui est semblable à lui et qui est son trône, sera bâtie par vos âmes, une à une, et l’une près de l’autre.


    C’est pour cela qu’il est si important que l’humanité se développe un peu, découvre une certaine cohésion et fraternité pour ainsi construire la cité. Sans cela, il n’y aura rien, parce que Dieu n’a pas envie de se bâtir un royaume qui s’appelle Shamballa, qui soit dans le désert de Gobi en Himalaya.


    Si l’esprit fantastique du cosmos a créé la vie, c’est bien pour qu’elle soit embrassée, et vous-mêmes qui êtes plongés dans cette vie en ce mouvement, vous ne pourrez supporter de la vivre que si vous embrassez la vie, et c’est pour cela que tout est porté pour la jouissance, pour le plaisir, le bonheur, la joie, le profit, parce que vous avez besoin d’embrasser la vie, d’embrasser sa richesse, sa chaleur, sa générosité, ses fruits, ses femmes, ses hommes.


    De la même manière que vous vous jetez à corps perdu dans la vie, Dieu aussi, et lorsque deux éléments commencent ce cheminement, un jour ils se rencontrent, et quand ils se rencontrent, c’est la création de la cité. Dieu retrouve ses hommes, ses enfants, ses formes, parce qu’en vérité vous n’êtes que les formes de Dieu pas autre chose. En vérité, vous n’êtes pas différents de Dieu, vous n’êtes pas loin de lui, vous n’êtes que la forme de Dieu, vous êtes Dieu se cherchant lui-même, vous êtes Dieu tel qu’il est au ciel cherchant sa réalité, et c’est pour cela que vous passez par les épreuves. Parce qu’au fur et à mesure que vous êtes purifiés, vous vous découvrez.


    Les autres règnes de la création ne sont pas de cette nature et n’ont pas d’épreuves, parce qu’ils ne sont pas dignes d’être éprouvés étant donné qu’ils n’ont rien à découvrir et rien de spirituel à conquérir, car ils ne sont pas la conscience de Dieu. Ils sont autre chose, un de ses rayons, une de ses énergies, mais pas sa conscience.


    Vous comprenez, Dieu a été placé face à une énigme, étant donné qu’il est le seul être de l’univers et le début de chaque chose. C’est pour cela que tout ce qui existe, notamment le règne humain, c’est Dieu, soit la conscience cosmique et c’est pour cela que je vous affirme que vous n’êtes rien, sinon Dieu dans une de ses formes. Je voudrais que cette vérité entre dans vos esprits pour que vous cessiez de vous considérer comme étant Pierre, Paul, ou Jacques, Martin, Geneviève, Évelyne, chacun avec son complexe, son petit boulet de traumatisme, son clou de terreur, et je ne sais quoi d’autre.


    En vérité, qui êtes-vous ?

    Vous allez pouvoir dire : « Je suis un tel, d’après mon état civil », ou bien, si vous êtes un plus malin, « Je suis une âme, je suis le fils de mon père, la fille de ma mère, je suis un héritage génétique », et pour celui qui est vraiment intelligent, « Je ne sais pas ».

    À tous ceux qui vont me donner une réponse, je ne pourrai pas leur parler, parce que leur esprit est plein de certitudes, mais à celui qui, avec la naïveté de l’enfant, mais aussi avec l’authenticité de la voix de son âme, me dira : « Mais je ne sais pas » à celui-là, je vais pouvoir répondre.


    Dans la vie beaucoup de personnes pourraient changer complètement, mais dès qu’il se passe quelque chose, elles réagissent comme si elles savaient, au lieu d’accepter d’être instruites, au lieu d’accepter de laisser un moment la chose, et courir chercher un conseil pour savoir comment il faut faire, et avec quel matériel. Les gens réagissent toujours de cette manière.


    C’est pour cela que l’épreuve doit toujours venir, revenir, se représenter, avant qu’ils comprennent qu’ils ne doivent pas réagir, mais réfléchir. Dans le moment suspendu où ils ne sont pas comme des animaux en train de réagir bêtement avec tous leurs instincts, leur intelligence adaptée au monde physique, il leur vient une illumination, une intuition, un réflexe juste et efficace, et ils s’étonnent. « C’est moi qui ai dit ça, c’est moi qui ai fait ça. Alors là, j’ai eu de la chance. »


    Elle a bon dos la chance. Ce n’est pas la chance, c’est ta lumière. Il faut déclencher ce réflexe : « Je ne sais pas, si je ne sais pas, je ne vais pas m’enfoncer dans une réaction. Je vais réfléchir, je vais m’instruire, je vais écouter la voix de mon âme. » Car l’âme sait réagir face aux choses. Non pas qu’elle soit la science infuse, car elle aussi doit se construire, mais elle en sait du moins davantage, parce qu’elle est moins prisonnière du monde physique que la personnalité, et étant un peu plus détachée, elle arrive mieux à juger la vérité des choses.


    Donc, je constate, je vois, j’analyse. Je connais, donc je peux agir. Je ne connais pas, alors j’étudie, je me renseigne. Et admettons, si vraiment la connaissance ne vous vient pas, le conseil ne vous vient pas, à ce moment-là, oui, prenez le risque, mais agissez en tant qu’être qui prend ses responsabilités. Vous n’êtes plus le sujet de vos instincts et de vos réactions. Vous êtes un être, qui, avec responsabilité, assume un acte. Et même si cet acte est faux, s’il déclenche donc des erreurs, l’acte sera malgré tout bon, parce qu’il va vous permettre d’être instruit. Vous rendant compte de l’erreur, puisque votre démarche était calculée comme un risque, vous n’êtes pas en chagrin. Essayez de gérer votre vie, et si vous y arrivez, je vous garantis que vous ne tarderez pas à connaître la paix, qui était justement notre discours initial.


    Maintenant que j’ai défriché tout cela, je peux vous parler un peu de la paix, juste quelques mots. Qu’est ce donc que la paix ?


    La paix est un attribut, une nuance d’un état de conscience. On ne peut pas parler de la paix sans parler aussi de l’amour, sans parler de la tolérance, sans parler de la justice et de la puissance. Dieu est tout cela.


    Une énergie n’existe pas comme étant une et une seule par rapport à une autre énergie. C’est-à-dire qu’il n’existe pas d’un côté l’amour, d’un côté la puissance, d’un côté la paix, d’un côté l’éternité. Sinon, il y aurait des univers spécialisés dans l’éternité : un univers spécialisé dans l’amour, un univers spécialisé dans la puissance, etc. Or lorsque l’on se détache de la falaise, donc de toutes les illusions de la matière et que l’on monte peu à peu dans les vérités de l’esprit, les vérités de l’énergie UNE, tous ces détails de l’énergie, toutes ces annexes de l’énergie UNE se révèlent à vous, une à une, et elles utilisent pour cela les différents rayons.


    C’est-à-dire que dans une vie, vous aurez à défricher telle ou telle énigme, à accomplir telle ou telle autre alchimie énergétique pour découvrir le calme, premier point.

    Puis dans une autre vie, ou une autre série de vies, vous vous incarnerez pour être éprouvés dans d’autres annexes de la vie, pour d’autres sujets et expériences, pour acquérir la maîtrise par exemple.

    Puis dans une autre série le discernement, jusqu’à ce que vous ayez fait le tour de tous les attributs et puissiez découvrir la synthèse. Lorsque vous découvrez la paix, vous êtes dans la synthèse de tous les attributs.


    Beaucoup de personnes sur terre ont par exemple le discernement, ont la connaissance, ou, ont la maîtrise d’eux-mêmes, comme les ascètes, les yogis, ou, ils ont le pouvoir comme souvent les occultistes, les magiciens. Beaucoup de personnes ont l’une de ces qualités, ou deux, mais très rare sont ceux qui les possèdent toutes, parce qu’une à une, ils découvrent les rayons de l’énergie Une.


    On ne peut pas demander à un homme de découvrir tous les rayons d’un seul coup, c’est impossible. Regardez le mal que vous avez à comprendre un aspect de l’énergie. Regardez ce qu’est votre vie, et vous saurez de quoi je parle. Si on vous envoyait toutes les épreuves sur tous les sujets, sur tous les attributs de la vie en même temps, vous n’y résisteriez pas. Il n’y aurait pas d’évolution, la mort surviendrait à coup sûr. Donc une à une toutes les énergies sont découvertes.


    Au fur et mesure des incarnations vous développez un peu de science, et une approche saine à propos de chacune de ces énergies. Vous devenez un initié. Puis, dans une autre série de vies, vous développez un petit peu plus de maîtrise dans chacune de ces sciences, en vous spécialisant un peu plus spécifiquement sur un rayon. C’est là que les choses commencent à devenir difficiles dans la vie. C’est là où l’on voit les épreuves arriver, qui ne sont pas forcément synonymes de malheur.

    Il y a des gens qui sont pleins d’épreuves et qui ont pourtant une vie matérielle tout à fait correcte, sans problème. Initiative, initiation, et épreuve ne veulent pas dire malheurs qui planent au-dessus de la tête. Lorsque l’on dit initiation et épreuve c’est tout simplement un terrain offert pour que l’individu déclenche une force, trouve sa force.


    L’épreuve n’est pas créée pour assommer l’individu, ou montrer l’étendue de ses ignorances. L’épreuve est là pour déclencher sa propre force. C’est quand un individu est jeté dans l’eau qu’il essaye de nager spontanément. Il en est de même avec les lois du ciel et la substance de la science.


    Donc au fur et à mesure que vous vous développez, vous apprenez un peu de chaque chose, et vous vous spécialisez dans une énergie. Puis, quand elle est vraiment bien acquise, au moins à quatre-vingts pour cent, vous pouvez commencer à en étudier d’autres, jusqu’à ce que chacune des énergies soit à peu près maîtrisée, et vous devenez alors un maître.

    Étant consacré à ce niveau, qui équivaut pour ceux qui connaissent le langage, la cinquième initiation majeure, vous avez la maîtrise totale sur ces énergies. Parce que l’initiation transmise à ce moment-là, permet cet ajout d’énergie qui va vous donner la maîtrise complète et totale, ce sont donc les vingt pour cent qui manquaient à l’homme à ce moment-là.

    Le chemin n’est pas fini pour autant, mais parler du reste ne sert à rien. Petit à petit donc, vous apprenez à connaître toutes ces énergies, et c’est ce que vous offre la vie quotidiennement, à votre bureau, au volant de votre voiture, à table en train de manger.


    Pourquoi mangez-vous ? Est-ce que vous vous êtes posé la question ?


    Certes c’est pour régénérer les cellules, certes c’est parce que votre estomac est vide, mais dans sa fonction suprême et véritable, vous mangez, avant tout, parce que la vie est un aliment et c’est par là qu’elle est régénérée et éternisée.


    Dieu ne pourra bâtir Jérusalem, la cité d’or et de pierres précieuses, qu’uniquement sur vos âmes et avec vos âmes, parce que vous êtes son aliment, et qu’il est le vôtre. Alors choisissez votre nourriture. Est-ce que vous voulez manger uniquement pour vos cellules, et ou aussi pour bâtir Jérusalem ? Parce que cela change toute votre démarche.


    Si vous pensez que vous mangez parce que vos cellules physiques en ont besoin, alors forcément c’est un acte tout à fait banal et quotidien, mais si vous mangez pour être rayonnant, pour avoir de la force, pour avoir de la puissance, alors, que ce soit un poireau, une carotte ou quoi que ce soit d’autre, cette nourriture n’est plus destinée à vos muscles, à vos cellules, cette nourriture est destinée à la force de votre âme.


    Comment un légume peut-il passer de votre estomac à votre âme ?


    Étrange comme parcours. Oui c’est vrai, mais c’est à cause du corps éthérique, qui permet de transformer toute l’énergie venue du plan physique et de l’envoyer au plan de l’âme, à la vie de l’âme, au réseau de l’âme. S’il est vrai, que l’âme aussi envoie ses énergies par l’intermédiaire du corps éthérique, via sa personnalité son corps physique, c’est parce que tout ce qui est en bas est comme tout ce qui est en haut.


    Le corps éthérique entretien donc une danse égale de résonance et de correspondance. Tout ce qui monte du bas peut s’infiltrer dans le haut, et tout ce qui vient du haut peut s’infiltrer dans le bas. Alors quand vous mangez quelque chose, je ne vous demande pas de tomber en extase face à une carotte, je vous demande de connaître l’énergie qui est dans cet aliment, l’énergie qui va être déclenchée par la décomposition de cet aliment, de toutes ses particules, de tous ses atomes, qui une fois séparés, cassés vont être une véritable pile énergétique.


    Si on peut faire de l’énergie nucléaire avec de l’uranium, pourquoi ne pourriez-vous pas puiser le rayonnement qu’utilise votre âme à partir de la nourriture terrestre ?


    L’atome qui compose la carotte, le poireau, la figue, à la capacité de rayonner de la même manière que l’atome de notre âme. La seule différence est que l’atome du légume n’est pas conscient de cette destinée, alors que votre âme oui, et que s’enrichissant de l’atome qu’elle puise dans les éléments inconscients comme les légumes, elle peut amplifier son réseau d’atomes pour se fortifier et rayonner davantage.


    C’est pour cela qu’il est important de soigner votre nourriture et que vous soyez conscients, lorsque vous mangez, que vous ne nourrissez pas seulement votre plan physique, mais aussi votre corps éthérique, et que par là même, votre âme va pouvoir avoir un meilleur rayonnement. Par le corps éthérique passent les énergies de l’âme, et c’est lui le point de rayonnement.


    Vous ne pourriez pas percevoir le rayonnement d’une personne si ce rayonnement n’était que dans son âme. Par contre étant donné qu’il vient du corps éthérique, vous pouvez le percevoir, le sentir en tirer bénéfice. Le corps éthérique se nourrit de l’énergie de l’âme, mais aussi, des énergies cassées, transformées par le corps physique, que ce soit l’air que vous respirez, les pensées que vous entretenez, la nourriture que vous mangez. Tout cela compose un réseau d’atomes plus ou moins dynamiques et harmonieux pour le corps éthérique.

    Si vous respirez des odeurs nauséabondes, polluées, si vous avez des mauvaises pensées, si vous mangez des choses trop lourdes, avariées, néfastes, chimiques, ou trop animales, vous finissez par vous constituer un corps éthérique complètement opaque, fermé, ténébreux, agressif, et toutes les maladies peuvent avoir lieu, toutes les déprimes, toutes les angoisses, toutes les possessions possibles.


    Vous voulez être un disciple ?

    Vous voulez connaître la paix ?

    Nettoyez aussi votre corps éthérique. Vous ne pouvez pas aller vers la paix en arrivant avec des chaussettes sales.


    Pourquoi Jésus a-t-il lavé les pieds à ses apôtres ? Réfléchissez à cela.


    Dans les pieds sont les racines de l’être humain, les racines qui montent jusque dans l’âme, comme les racines de l’arbre vont profondément dans la terre. C’est là qui se stocke aussi la racine du corps éthérique, et c’est là que se stockent toutes les lourdeurs quand le corps éthérique en a, toutes les toxines, tous les parasites. Lorsque la racine de l’homme est pourrie, avariée, ou sale, tout son corps est sale, tout son être est sale. Il faut donc nettoyer la racine, et peu à peu, nettoyant la racine, tout le tronc se trouve nettoyé, ainsi que les branches, les feuilles, et l’âme peut resplendir.


    On ne peut pas avoir un comportement de disciple en négligeant sa vie profane, en se disant je peux manger n’importe quoi, respirer n’importe quoi, me serrer la taille abusivement pour avoir l’air d’être très fine par exemple pour les dames. Que faites-vous du souffle à ce moment-là ?

    Un disciple est quelqu’un qui révise sa vie dans tous les aspects, et pour avoir un esprit clair, il faut aussi avoir un ventre clair, donc ne pas manger n’importe quoi, ne pas respirer n’importe comment, permettre aussi au prana, à l’énergie de rentrer profondément dans chaque cellule de votre corps, d’être bien oxygéné, donc de nettoyer l’organisme, de lui apporter la vitalité.


    Combien y a-t-il de disciples, qui ont l’air maussades, avec les bras qui tombent par terre, qui n’ont pas d’énergie, qui sont fatigués ?


    Apprenez à respirer, dégagez votre poitrine, tenez-vous droits, ne vous serrez pas le ventre, ne vous habillez pas avec des choses trop serrées, dégagez votre vitalité. Permettez à votre corps de bouger, de vivre, de s’ouvrir, de faire. Mangez des choses saines, des choses qui vous nourrissent au lieu de vous encombrer. Soyez vigilants de votre carburant.


    Vous êtes vigilants pour ce que vous mettez dans votre voiture. Pour la faire rouler, vous ne mettez pas de l’eau, du café, ou du sucre d’orge, vous y mettez de l’essence. Mais l’être humain s’imagine qu’il va pouvoir fonctionner avec du chocolat, de la bière, du vin rouge, du poulet rôti, de l’agneau grillé. Ce qu’il comprend pour la mécanique, il ne peut même pas le comprendre pour lui-même. Son plaisir passe avant sa santé, et le jour où tout se révolte, il est étonné, et il se demande « Mais qu’est ce que j’ai fait ? Qu’est ce que la vie, si je ne peux pas boire, si je ne peux pas manger ».


    Est-ce que la vie se résume à la jouissance ou à la dignité que tu puises en toi-même pour avoir maîtrisé telle ou telle chose ? À la dignité que tu te construis pour avoir fortifié ton être ?


    Ce que je regrette le plus c’est que les hommes aient perdu le sens de la chevalerie. Lorsqu’il y avait encore des chevaliers, l’homme savait se dépasser, faire l’effort, il savait ce que voulait dire prouver, mériter, gagner, conquérir. Au fur et à mesure, toutes ces notions se sont perdues et aujourd’hui on ne peut plus rien demander à l’homme.

    Si je demande à quelqu’un d’arrêter de fumer, ou d’arrêter de manger des sucreries, parce que tout simplement son organisme ne le supporte pas, la personne dit : « Oui mais cela me crée des fantasmes, et mon psychanalyste ne veut pas que j’aie des fantasmes. »


    Maintenant, face à Dieu, il y a le psychanalyste. « Dis donc Dieu, tu ne vas pas rendre mes clients malades avec tes histoires de privation et d’affectif. Mes clients ne doivent pas souffrir de manque et de fantasmes ». Alors Dieu reprend sa robe, son éternité, son amour éternel, il se dit « C’est l’ère des psychanalystes, un jour mon heure viendra ».


    Eh oui, aujourd’hui on ne peut presque pas demander d’effort aux gens, parce qu’encore une fois ils ont réponse à tout. « Oui, mais là, je ne peux pas, ça me déclenche telle ou telle nausée, tel ou tel problème, j’ai des convulsions tellement j’en ai envie. » Alors que voulez-vous, on leur dit : « Eh bien, si c’est à ce point, continue. »



    Question :

    Nous croyons que l’essentiel a été dit sur le chemin du disciple, et nous arrivons à deux heures de communication. Je ne sais pas si je peux me permettre d’ajouter encore quelque chose après cette longue communication. Peut-être, je ne sais pas, je n’ose pas demander une conclusion non plus.


    La seule conclusion qui soit, c’est vous qui pouvez l’apporter, ce n’est pas moi. Moi, je ne sais jamais conclure, je sais toujours commencer, mais jamais m’arrêter. Par contre, en sortant d’ici, si vous avez envie d’être nouveaux, si vous avez trouvé la force, et surtout si vous avez compris comment et quelle force utiliser pour vous changer, la conclusion c’est vous.
    Le bonheur que vous aurez demain en vivant, en vous dépassant et en devenant meilleurs, c’est cela la conclusion. Alors je la laisse donc à votre initiative.


    Bonsoir.
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