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Par Lodela le 12 Avril 2018 à 12:03
Conférence du 07 07 89 à Périgueux Dordogne France (13’’ retranscrite)
J’ai réécouté cette conférence récemment et j’ai trouvé cette introduction de Pastor particulièrement pertinente.
Je crois que si j’ai pu tant et tant écouter et lire les propos de Pastor, c’est qu’à un moment je n’ai plus trop projeté et que je me suis finalement attaché à la vibration et aux principes évoqués sans rechercher de multiples représentations de ce
qui était dit. Et lorsque les représentations se font encore, laissons-les tranquillement, se dissoudre. Bonne lecture à tous. Lodela FontaineQuestion :
Comment manifester la joie dans un monde ou la souffrance est trop souvent un lot quotidien et quels sont les besoins prioritaires de notre époque auxquels on doit consacrer toute notre attention ?
Je vous souhaite la bienvenue dans ce nouveau dialogue et comme je le dis chaque fois à toutes les personnes que je rencontre partout où je passe, ce n'est pas parce que je me présente et que je parle que vous devez forcément non seulement croire ce que je vais dire et en plus imaginer que je sois un Maître ou un guide suffisamment lumineux pour que vous puissiez me donner toute votre vie et me suivre.
Dans ce sens, je veux dire que, lorsque l'on parcourt quelque part un petit bout de chemin dans la voie spirituelle, il ne faut pas s'imaginer qu'il y est quelqu'un à rencontrer ou que l'on doive absolument appartenir à quelqu'un comme le disciple pourrait appartenir à son Maître, ou le disciple pourrait appartenir à un ashram.
La spiritualité est avant tout une grande libération et un phénomène de liberté donc vous n'avez en vérité personne à rencontrer. C'est pour cela qu'à chaque fois que je rencontre des personnes, je leur dis et je précise que même si, moi ou d'autres frères ou d'autres personnages qu'ils soient considérés comme éminemment cosmiques ou simplement astraux, tous ces personnages-là, ne parlent pas pour être cru, comme l'on croirait par exemple des Dieux ou des demi-Dieux. Ils ne travaillent pas non plus pour être suivi comme l'on voudrait suivre une lumière capable d'être consolatrice. Si un verbe est donné, si un geste est donné si une vibration est envoyée, ce n'est pas pour que cette vibration soit suivie, mais au contraire, qu'elle soit accueillie dans l'esprit de l'individu et quelques fois jusqu'à dans le corps afin qu’elle puisse y accomplir un changement. C'est pourquoi je demande toujours que les personnes réunies ne soient pas là pour m'écouter, mais pour accepter certains principes, de cette manière-là, ils arriveront à les mettre en œuvre dans la vie quotidienne et c'est ainsi au niveau de la vie quotidienne ainsi transformée que les individus témoigneront de leur fidélité à la spiritualité ou fidélité à un Maître ou fidélité à un ashram ou fidélité tout simplement au bien du monde.
Donc ne m'écouter pas moi comme si j'étais un personnage mais essayé de comprendre à l'intérieur de vous-même ce qui peut vous parler à vous-même afin que votre vie dès demain soit différente, et non pas pour être meilleure mais pour apporter un plus à l’humanité et vous permettre de faire un pas supplémentaire dans la spiritualité.
Enlever donc tout visage que vous aimeriez poser sur le mien, enlever aussi toutes les tonalités que vous aimeriez disposer sur la voie, tout ceci en fait n’existe pas car si toutes ces choses existaient, cela voudrait dire que je participe à une illusion hors mon principe est justement de combattre l’illusion, donc je ne vais vous donner aucune image, aucun son, aucune voix, de façon à ce que seule résonne la voix de votre propre cœur. Et ce n’est qu’en écoutant la voix de votre propre cœur que vous pourrez ainsi non seulement entendre la mienne mais aussi celle de tous les autres frères qu’ils soient de la hiérarchie planétaire, qu’ils soient de la hiérarchie solaire ou d’ailleurs, cela n’a aucune importance.
Que votre cœur soit ouvert et que votre esprit se ferme sur toute projection, sur toute identification. Là est un énorme danger. Nous ne parlons pas des Maîtres, nous ne parlons pas de Shamballa, nous ne parlons pas des auras ou bien de chakras pour que l’homme fasse des projections. Si l’homme projette tout de suite à cause d’un renseignement, d’une information qui a été donnée, il déforme immédiatement le renseignement qui a été donné. Ce qui fait qu’au lieu d’œuvrer au niveau du changement, le renseignement va petit à petit enfermer l’individu dans un schéma qui va se cristalliser, cristallisation qui va devenir petit à petit une prison. Une tour carrée dans laquelle l’individu est enfermé. Et il se dit pour continuer, pour aller plus loin, pour évoluer, pour aller vers Dieu, je vais alors continuer de construire ma tour.
Et qu’est-ce qui se passe ? Il donne des étages supérieurs à la tour mais la tour est toujours là. Où est le problème ? Le problème est que la tour enferme l’individu et lorsque l’individu est enfermé dans une tour et puisqu’il repose sur le sol que voit-il du ciel ? Il ne voit presque rien, car plus il bâtît sa tour, plus elle devient longue plus elle va rétrécir le champ de vision. Alors qu’il lui semble bâtir une tour immense et qu’il va pouvoir aller jusqu’au fond du ciel. Et au contraire, il crée un tunnel qui petit à petit rétrécit le champ de vision, si bien que s’il pousse encore en sa construction, au bout d’un moment le ciel est complètement bouché parce que le tunnel n’est plus capable de laisser passer un seul rayon de lumière.
Il en est ainsi pour tout individu qui se nourrit largement de toutes les informations, toutes les instructions qu’il peut glaner de droite et de gauche et se nourrissant de ces informations sans prendre la protection d’évacuer de son mental la projection, il ne crée pas un pont vers l’avenir, un pont vers les Maîtres, un pont vers la lumière, ou ne serait-ce qu’un pont au niveau de lui-même. Il crée une tour qui rétrécit de plus en pus le coin de ciel qu’il croyait voir. Autrement dit ce genre d’individu rétrécit son évolution au fur et à mesure qu’il lui semble la construire, il était beaucoup évolué lorsque son mur n’avait qu’un mètre de hauteur. Alors au contraire au bout de sa vie lorsque le tunnel au contraire mesure des dizaines de mètres, il n’y a plus rien d’autre à faire qu’à détruire. C’est pourquoi, il faut absolument que l’individu chasse du mental tout système de projection.
Qu’est-ce que je veux dire quand je dis cela. Je dis tout simplement lorsque les informations vous sont données, vous ne devez pas construire des schémas, imaginer que c’est à peu près comme ceci, à peu près comme cela, que ça doit avoir à peu près telle couleur, tel goût ou telle résonance et que si je fais ceci je vais forcément rencontrer cela, et si je mange telle chose, je fais forcément développer cela. Tout ce genre de comportement appartient à la lignée des projections. La projection appartient à la fabrication d’un mental qui n’est pas suffisamment discipliné et qui pour être encore trop inférieur est susceptible aux illusions.
Pour donc faire un pas authentique et véritable dans la spiritualité, il ne faut pas tant accumuler les informations mais grâce à ces informations, de dépouiller en soi ce qui peut faire naître tout système de projection ou système de référence à des illusions. C’est pour cela que les informations vous sont données. On ne vous décrit pas Shamballa pour que dans votre tête, vous vous dressiez le paysage. Qui vous dit que lorsque vous, vous allez rencontrer Shamballa, Shamballa va ressembler à ce que vous imaginiez ou à ce que vous avez dressé dans votre tête comme paysage après ce que vous avez entendu. Shamballa peut être fort différend, et non pas parce que Shamballa sera différent mais tout simplement parce que ce que l’homme projette est toujours nécessairement faux, puisque la projection n’a pas ses bases dans la vérité mais dans la dualité et dans l’illusion, il y a toujours une base d’ignorance.
Quels que soient les efforts d’imagination que l’homme puisse faire pour contempler Shamballa, pour contempler un Maître ou Dieu, il sera toujours à des années-lumière de la vérité ; d’autant plus il va construire la chose avec imagination, d’autant plus il sera éloigné de la vérité. Alors que s’il n’imagine rien, s’il se contente de savoir que la chose existe et s’il se moque de savoir que cette chose existe en rose, en vert ou en bleu, en forme carrée en forme octogonale ou quoique ce soi d’autre. Du moment qu’il sait par essence que le principe de la chose existe et qu’il travaille sur ce principe, automatiquement il construit une pureté et une limpidité intérieure qui lui permette de contempler ce qui est vrai, car la contemplation viendra à ce moment-là.
Donc, n’éparpillez pas votre mental dans toutes ces projections, soyez soigneux dans la façon dont vous digérez les informations. Partout, particulièrement dans le monde occidental, on s’aperçoit qu’il a une overdose d’informations et ces overdoses créent quoi, comme les overdoses de la drogue, les overdoses de l’information créent de véritables mirages, si bien qu’on se demande s’il n’y a pas eu plus de mal que de bien que de donner de tels fleuves d’informations aux hommes car ils construisent des projections, des identifications qui sont à des années-lumière de la réalité que l’on essayait de décrire.
Donc je précise, sans que vous soyez obligés de me suivre dans mon comportement vous pouvez très bien faire ce que vous voulez, mais je précise que dans le cas où vous voulez construire un pas spirituel authentique, il faut apprendre à dépouiller le mental des projections. Chaque fois qu’une information vous est donnée qu’elle vous ouvre le cœur et qu’elle n’embarrasse pas votre tête. Si elle embarrasse votre tête alors vous ne faites qu’ajouter des poids au corps de votre âme, et vous n’allez nulle part au contraire vous ne pouvez que sombrer davantage. Que le mot ouvre le cœur avant tout. J’ai pris le temps de faire cette longue introduction pour que ce soit votre cœur qui soit ouvert et non pas votre tête car comme je le dis si souvent, j’en ai rien à faire de distribuer des informations. Je ne veux absolument pas enseigner, je ne veux renseigner les hommes sur rien du tout. Plus l’on renseigne les êtres humains, plus ils se distancent de Dieu et de la vérité. Seulement, il se trouve que pour toucher du bout du doigt, le doigt de l’homme qui est de l’autre côté de la vie, il faut quelquefois utiliser la tête et utiliser le verbe. Alors je précise, j’utilise le verbe d’acord et beaucoup de frères utilisent le verbe, mais vous, soyez correct vis-à-vis du verbe. Lorsque vous écoutez n’amener pas votre tête dans l’écoute mais amener votre cœur. De cette façon-là nous pourrons diffuser toutes les informations du cosmos, il n’y aura aucun danger, ni pour vous, ni pour nous. Maintenant, nous allons passer à la question qui a été posée.
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Par Lodela le 9 Septembre 2017 à 15:53
A un moment donné, il sera fatigué, il dira, Non, je vais me reposer un peu, non là je vais prendre quelques temps ; après tout, j'ai plusieurs incarnations disponibles face à moi, j’ai même plusieurs cycles. Si on ne connaît pas l'involution, on ne va pas pouvoir « concevoir » véritablement l'évolution parce qu’on ne saura pas ce qui est primordial dans l'évolution. On ne saura pas sur quels points il va falloir véritablement insister.
Le bon alignement
Il faut se rendre donc de plus en plus conscient, tout simplement ; et ensuite tous les phénomènes que l’on appelle, que ce soit la mort ou que ce soit l'incarnation elle-même, ainsi que tous les autres phénomènes qui accompagnent la vie sur un plan physique, que ce soit l'intuition ou la capacité de sortir hors de son corps, toutes ces choses là deviennent simples, naturelles, facile à expérimenter. Ce qui ne veut pas dire que vous allez pouvoir expérimenter toutes ces choses forcément ici et maintenant, mais ces choses deviennent une spontanéité et non plus un exercice auquel on doit s'entraîner, un but que l'on essaie d'atteindre. Cela devient une spontanéité, toutes les notions sont rangées, toutes les choses sont estimées à leur juste valeur et dans l'axe qu'il faut. Donc tous les atomes qui constituent l'âme, et le lien entre l'âme et la personnalité, et la personnalité elle-même, tous ces atomes là sont bien rangés, alignés, et ils arrivent donc à produire des expériences, des phénomènes et tout ce qui semble difficile à obtenir aujourd'hui devient facilement accessible, tout simplement parce qu'il y a l'alignement correct, la conception correcte, donc il n'y a pas perte d'énergie.
Pour qu'il y ait expérience, que ce soit en méditation ou à propos de quelque autre exercice, il faut que toutes les énergies soient bien concentrées, bien conservées, bien alignées, pour qu'il y ait là l'occasion d'un dynamisme. Si au contraire, il n'y a pas d'alignement, si les conceptions vont dans toutes les directions de façon confuse, et que la pyramide n'est donc pas construite sur des fondations solides, droites, géométriques, automatiquement les énergies vont elles aussi être dispersées, et le bâtiment va aller de gauche, de droite, trembler, ne pas être assez solide, comme s'il y avait sans cesse dans le sol un séisme qui dérange l'individu et qui le menace de le faire s'écrouler à tout instant ; s'écrouler, non seulement dans sa détermination, dans sa capacité à faire des efforts, à être discipliné, mais aussi dans ses convictions donc par rapport aux textes qu'il étudie, aux sagesses qu'il est en train d'étudier, aux idées qu'il en tire.
C'est pour cela que vous voyez dans la vie des gens qui vont sans cesse d'une école à une autre, d'un gourou à un autre, et qui ne savent pas lequel dit la meilleure chose. Tout simplement, ils ne sont pas alignés.
Même si l'on à faire à des débutants, qui ne savent rien, qui ne connaissent rien, il faut avant tout apprendre le soin, avoir le soin de les faire s'aligner. De ce fait, même leur discernement, même s'il n'est donc pas instruit, ce discernement va quand même pouvoir avoir lieu. Parce que quand il y a alignement, qu’il y a concentration de cette énergie, il y a un bon sens naturel, puisque que tout devient spontanéité, qui se crée automatiquement. Et alors l'homme sait où il doit aller, sait à qui il doit se référer. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne commettra pas d’erreurs, mais lorsqu'il s'en référera chaque fois à son intuition, il sera bien guidé Donc pour cette âme en évolution -je dirais plutôt en révolution, car il s'agit de faire le tour de la roue, involution, évolution - il s'agit de s'approcher de plus en plus, de la cristallisation que permet l'incarnation, et au moment où la cristallisation est la plus dure, au moment où aussi l'âme est la plus proche de la matière, ensemble alors ces deux pôles fusionnent et créent une unité, et c'est ce moment-là que l'on appelle la naissance. La plupart des individus croient que l'instant de la naissance est l'instant où au contraire l'âme s'échappe de la matière, du corps, du conditionnement de la personnalité. C'est vrai qu'à ce moment-là, la personnalité elle, doit être complètement dissoute ; cependant, il est une autre vérité, c'est que l'âme se trouve complètement dans la matière, et plus que jamais à ce moment là, et c'est pour cela que l'instant où l'âme est considéré comme la plus libre, et l'esprit aussi, c'est en même temps l'instant où l'âme est aussi la plus enchaînée à la matière ; et en même temps, pour se désenchaîner de cette matière elle use de cette même liberté, qui est issue de cette matière, de cette cristallisation.Et c'est pour cela qu'il y a le passage sur la croix. La croix paraît être donc l'endroit où l'homme est comme fixé, dont il ne pourra pas se débarrasser, l'endroit où l'homme est complètement figé ; et c'est en même temps de là, de cet endroit même où il est figé, fixé, qu'il va pouvoir renaître.
Pour bien pouvoir intuitionner ce moment, il faut pouvoir balancer avec le paradoxe ; et comme je l'ai déjà dit tout à l'heure, pour pouvoir bien contempler le blanc, il faut aussi contempler le noir, et vice-versa.
De l’autre côté
Lorsqu'il y a donc la décorporation, lorsque l'âme sort de son corps, à cause de la mort, à ce moment là, l'âme suivant son niveau va soit immédiatement être réintégrée dans la capacité d'être une auto-conscience, et qui est propre à la substance de l'âme, soit l'âme va retourner à son sommeil, son sommeil divin certes, mais sommeil quand même, soit elle va, grâce à la cristallisation peu à peu acquise par les incarnations, va pouvoir rester dans certains endroits, célestes, dans certains plans où une certaine activité a lieu, et qui est en directe correspondance avec le type de cristallisation acquis.
Ce qui fait que, lorsqu'un individu passe de l'autre côté, il ne va pas nécessairement rester à côté de ses proches, comme le croient beaucoup de voyants, de sentimentaux et de romantiques. Celui qui passe de l'autre côté ne va pas non plus nécessairement devenir un guide, même s'il est petit, même s'il ne fera que les choses dont il est capable ; parce qu'il ne va pas forcément pouvoir garder son auto-conscience dès qu'il va passer de l'autre côté, puisqu'il va être défait, démuni de la cristallisation que permettait la matière. Il y a donc des personnes qui vont être réintégrées tout de suite dans leur sommeil divin. C'est pourquoi il y a des zones, dans le pays de la mort, si je puis m’exprimer ainsi, où l'on dort profondément. Les gardiens surveillent d’ailleurs ce sommeil, non pas pour voir si tout se passe bien mais pour voir si le jeu avec les quelques symboles qui ont été acquis durant la cristallisation, l'incarnation, pour voir si ce jeu se passe bien, s'il demeure constructif, si le « rêve », en quelque sorte, est bien vécu.Pour ceux donc qui ont des symboles très négatifs, parce que leur incarnation a été très négative, très néfaste, pour les autres, surtout, pour ces individus là, donc, l'accès aux symboles est complètement effacé. C’est à dire que la mémoire devient « noire », il n'y a même plus la capacité à être « légèrement » auto-conscient. On plonge cette unité de conscience dans un oubli complet et profond. Il semble que face à la loi du karma, cela soit une faveur qui est faite à ces individus qui ont fait beaucoup de mal. Cependant il faut savoir que lorsqu'un individu réintègre sa nature cosmique, la nature et en plus le degré auquel il exprime cette nature, donc lorsqu'il est réabsorbé juste et simplement dans son état d'être, si on le laisse s'amuser avec les symboles négatifs qu'il a crées pendant sa cristallisation, il va polluer, on peut dire le mot, le plan sur lequel il se retire. Ainsi tout un plan de vie va continuer à être embêté, ennuyé, agressé de la même façon que cet individu lorsqu'il était incarné agressait le plan physique des autres personnes. C'est pour cela qu'il faut absolument plonger l'individu dans l'oubli, dans le sommeil profond, pour que le plan ne soit pas contaminé, et pour que ces individus ne se contaminent pas encore les uns les autres.
Lorsque l'on a à faire à quelqu'un d'un peu plus évolué, qui en plus a commencé une bonne cristallisation, une bonne capacité à être auto-conscient, et à pouvoir diriger des activités, diriger des flux d'énergie et les commander, à ce moment là la mort est complètement différente, cela n'a plus rien à voir avec la mort des autres personnes. Ce n'est plus la mort d’ailleurs, c'est tout simplement un changement de plan. Il n'y a pas le risque de perte de la conscience, d'identification donc ; puisque la cristallisation est assez avancée, l'individu peut pleinement garder la même conscience qu'il avait sur le plan physique, avec en plus l'avantage de ne plus être limité par le conditionnement qu'apportait cette personnalité spécifique, et éventuellement certains défauts, comme l'exagération de certaines de ces qualités. Et c'est dans ce niveau là que l'on peut rencontrer des êtres intéressants qui vont continuer à travailler pour l'avancement, soit de leurs frères, soit d'un groupe plus grand comme le groupe d'une région, ou le groupe d'une religion, ou le groupe d'une nation, ou soit l'humanité entière. Il faut monter un peu plus haut pour rencontrer des gens qui, en plus de cette capacité à rester conscient, vont aussi être très actif comme ils peuvent l'être en pleine activité sur le plan physique, mais ceci par rapport à un égrégore, par rapport donc à un collège de guides, d'initiés et de Maîtres. Pour rencontrer ces êtres là il faut monter « un petit peu plus haut » dans la capacité à être auto-conscient, parce que, en plus donc de l'auto-conscience, il aura fallu développer, par un réel effort de disciple, la connexion avec ces Maîtres, avec le temple, avec l'égrégore.
Ce qui fait que vous pouvez rencontrer dans le plan moyen, où beaucoup d'individus peuvent servir de petits guides, de petits protecteurs, et que vous pouvez rencontrer à l'occasion de rêves, de dédoublement, où qui arrivent, s'ils ont assez de pouvoir, à se faire apparaître, à se faire rendre visible, dans cette zone là donc, vous pouvez rencontrer beaucoup d'individus. Mais chaque fois que vous rencontrerez ces individus, vous allez rencontrer l'équivalent des capacités qu'ils avaient sur la terre, et aussi l'équivalent de leurs limites. Par contre dès que vous rencontrez quelqu'un qui est un cran au-dessus, qui est donc connecté avec un temple, connecté avec une tradition, connecté éventuellement même avec un Maître, cet individu ne va pas vous dire automatiquement ce qu'il conçoit, ce qu'il comprend, ce qu'il a imaginé à propos des choses, il va être le simple transmetteur de ce que le guide a à vous dire, de ce que le maître a à vous dire, et qu'il ne peut venir vous dire, parce que par exemple, vous n'êtes pas encore assez ouvert à ces vibrations, ou pas assez en connexion avec le temple, ou que ce n'est pas encore le moment d'une véritable rencontre ; et ce sont ces êtres là, ces petits intermédiaires là qui peuplent tout le monde de la spiritualité. Avant de vouloir ou de pouvoir rencontrer le Maître, il faudrait que vous essayiez, ou que vous désiriez, et de façon calme et sereine, rencontrer cet intermédiaire là d'abord, car lui va pouvoir vous dire comment vous préparer pour rencontrer le Maître ou l'initiateur. Lui, va pouvoir finir de raboter par ci, par là, ce qui ne va pas. C'est lui qui va en même temps vous prendre la tête et vous l'enfoncer dans ce qui ne va pas dans votre vie, vos habitudes. C'est lui en même temps qui va s'engager vis-à-vis de vous, qui va être responsable vis-à-vis de vous, qui va s'engager pour que vous compreniez ce qui est à comprendre et pour essayer de vous faire arriver à la bonne heure, au bon endroit, face à l'initiateur. C'est lui qui va s'engager sur son âme, exactement comme vous, vous engagez sur votre vie à prendre soin d'un plus petit que vous, à prendre soin d'un enfant aussi par exemple. Mais, il ne prend pas pour autant le poste d'éducateur, il n'a pas cet orgueil, ni cette folie, ni cette prétention, ni cette ignorance. Il n'est pas l'éducateur, il est le transmetteur, et l'éveilleur. C’est lui qui éveille aux choses qui sont négatives en vous, de même qu'aux choses qui sont positives et que vous ignoriez complètement. Pour en revenir au passage de l'autre côté, lorsque donc vous avez toute votre vie fait un travail de disciple, que vous avez cherché la vérité, que vous avez essayé de « tendre » de toute votre force vers la vérité, il y a simplement donc le passage de l'autre côté hors du corps, à travers le rideau de lumière. Il n'y a plus le tunnel dont on parle si souvent. Si vous pourriez, très facilement, par exemple en ce moment, parler avec les morts qui sont de l'autre côté, ils vous diraient : mais j'ai pris un tunnel qui n'en finissait pas, et plus longue a été ma vie, et plus long a été ce tunnel, et plus j'ai fait d'erreurs, plus j'ai connu d'obstacles que je ne suis pas arrivé à résoudre, et plus il y avait de secousses dans ce tunnel. Alors que, pour ceux qui ne meurent pas, pour ceux dont l'auto-conscience est déjà suffisamment développée, de même qu'une certaine spiritualité, il y a simplement un voile qui est traversé, exactement comme vous passez un seuil. Il n'y a plus de tunnel parce que vous n'avez plus besoin de passer à travers « une » dimension, et d'une dimension à une autre, puisque la dimension de l'âme, la dimension spirituelle existait déjà en vous. Donc quand vous connaissez la mort, vous n'avez simplement qu'à vous débarrasser du corps physique. Et il y a simplement le petit voile, la petite cloison qu'il y a entre ces deux plans à passer, c'est tout. Et vous vous trouvez de l'autre côté immédiatement et tout de suite souriant et plein d'amour, content enfin de pouvoir rencontrer vraiment, sans devoir passer par l'épaisseur de l'intellect, l'épaisseur du rationnel qu'émet le cerveau physique, votre guide.
La « chambre »
Quand je dis guide, je dis celui qui s'est engagé comme intermédiaire à veiller sur vous, à éveiller de temps en temps votre feu, à essayer de vous faire prendre conscience de votre négativité, comme de votre positif. C'est celui-là qui vient vers vous, et vous reçoit comme un frère ; il n’est pas comme un guide qui attend la grande venue, et qui attend à être remercié pour tout le travail qu'il a fait. C'est un frère qui vous sert la main, qui vous retrouve après un long voyage de l'autre côté, et c'est lui qui vous amène à la chambre, où là pendant un certains temps, vous allez devoir vous débarrasser des vibrations un peu trop épaisses en provenance de votre incarnation physique. 26’31 Dans cette chambre qui existe vraiment, qui est comme une chambre physique sur un plan physique, dans cette chambre vous allez apprendre à oublier un petit peu le jeu de certaines vibrations physiques qui vous ont collé à la peau, à la peau de la conscience. Lorsque ce nettoyage, cette purification est accomplie, alors si vous êtes de ceux qui pouvez et qui devez vivre dans l'aura d'un Maître, qui pouvez connaître le Maître, alors vous êtes amenés tout simplement dans le sein du temple, et vous menez là la vie que l'on mène dans tous les temples, avec par instants la cohabitation avec le Maître ou avec les Initiés, et par instants la vie avec vous-même et le travail à faire sur d'autres frères incarnés, ou pas d’ailleurs ; car il y a beaucoup de travail qui est effectué sur le plan subtil, sur le plan invisible, vis-à-vis d'autres personnes elles-mêmes devenues invisibles, ayant donc passé par la mort. Tous les guides, tous les intermédiaires, tous les frères, une fois désincarnés ne vont pas exclusivement travailler en connexion avec l'humanité physique ; étant donné qu'il y a beaucoup plus d'âmes dans le domaine de la désincarnation que de l'incarnation, il est normal de pouvoir soupçonner que certains vont travailler avec d'autres individus aussi désincarnés.
Les classes (préparation de l’incarnation)
Alors il y a le système de ce que l'on peut appeler les classes, tout simplement, où l'on donne des cours, où l'on fait faire certains exercices, exactement comme un Maître incarné ou un guide incarné le ferait sur la terre.
Et celui qui est d'une évolution suffisante va se retrouver responsable d'une certaine classe avec un certain nombre d'âmes, donc d'unités de conscience à renforcer, à développer et à préparer pour leur incarnation physique ; car il ne s'agit pas simplement de s'incarner, et puis de lancer simplement la roulette du hasard, on verra ce qui arrivera, on verra si je comprends, on verra si je peux faire, on verra si je peux compter sur mon acquis des incarnations pour voir si tout ça va finalement pouvoir marcher et donner lieu à une évolution. Non, une incarnation, ça se prépare et ça se prépare minutieusement, parce qu'on a pas de temps à perdre, on ne peut pas se permettre de gaspiller un corps, on ne peut pas se permettre de gaspiller cette seconde que représente l'incarnation. Il faut donc la préparer pour que tous les choses qui sont à traiter, tous les dossiers qui sont à vivre, à ouvrir, à traiter, à étudier, à conclure et à absorber, pour que tous ces dossiers là aient une chance d’être abordés. Donc il faut donc préparer l’incarnation, et c'est là où interviennent justement ces êtres d'une certaine évolution, qui vont préparer d'autres êtres qui leur sont inférieurs, à leur incarnation, et qui vont leur dire attention, l'incarnation c'est comme ça, comme ça, comme ça, vous allez vivre telle et telle expérience à tel ou tel niveau, donc vous allez rencontrer tel type de résistance, tel type de don, tel type de faculté, de facilité, et vous allez développer tel type de feu. Et au fur et à mesure de ces explications, les individus qui assistent et qui se renforcent de ces conseils, les mettent dans leur mémoire. Ce qui fait que lorsque cette âme, ensuite, est projetée dans la matière, dans l'incarnation, eh bien cette âme arrive avec un certain nombre de données, ce qui fait que spontanément elle va chercher son destin, qui fait aussi que typiquement son ciel de naissance, son thème astrologique va être typé, très déterminé. Automatiquement, la vie qui se déroule ensuite devient plus facile, et arrive ce qui doit arriver, en tout cas pour les points majeurs, pour les points importants. Et aucune âme ne peut rejeter le dossier qu'elle s'est promis d'étudier lorsqu'elle était là-haut dans la classe. C'est comme cela aussi que l'on trouve le développement de certaines facultés, parce qu’il y a certaines facultés qui ne se développent absolument pas depuis le plan physique, mais qui se développent complètement dans ces classes grâce aux exercices que l'on fait dans ces classes, qui ont lieu dans le monde subtil. Ensuite, la personnalité s'en trouve dotée. Et en fait la personnalité, l'unité physique, n'aurait jamais pu, n'aurait jamais su, développer telle ou telle faculté. Par contre, elle arrive très bien à articuler la faculté ou à profiter de la faculté. Ceci est la raison majeure ou la racine majeure de l’existence de nombreux guérisseurs par exemple. Un guérisseur ne peut pas se former sur un plan physique. Un guérisseur n'existe pas un jour, parce qu'il a essayé pendant de nombreuses incarnations de guérir ses semblables ; si dans le réseau de son âme, n'ont pas déjà été formés des processus, d'envoi d'énergie, d'extériorisation d'énergie, et de capacité à diriger cette énergie jusqu'à un plan physique, l'unité que l'on va ensuite appeler la personnalité ne pourra jamais agir en tant que transmetteur de ces énergies, si elles ne sont pas envoyées d'abord par l'âme ; ce qui fait que de nombreux talents sont développés dans les classes, projetés ensuite dans la matière donc dans l'expérience, dans la cristallisation encore une fois, donc dans la possibilité du pouvoir ; ce qui est capacité dans les classes devient pouvoir ensuite quand cela passe dans la cristallisation de la matière, et cela devient un bénéfice aussi pour les autres.
La mort n’est pas la même pour tout le monde
Donc lorsque l'on parle de la désincarnation ou de la mort, la mort n'est pas du tout la même pour tout le monde, elle est particulière à chaque personne, à chaque niveau de conscience, et en fait, pour parler véritablement de la mort, il faudrait dire qu'il n'y a pas véritablement de région où la mort existe et où la vie existe, donc où l'incarnation existe et où la décorporation existe. C'est tout simplement le mouvement d'une seule et même énergie qui passe, non pas à travers différents états, mais à travers différents types de mouvements et d'accès, à un mouvement. Lorsque l'on est dans la matière, le type de mouvement de l'âme est très cristallisé, très spécifique, c'est l'expérience. Lorsque l'on se trouve sur d'autres plans, le type de mouvement n'a plus tellement lieu d'expérience. C'est un mouvement de contemplation, ou d'absorption par exemple, ou de distribution. Cela dépend complètement de la nature de l'évolution de l'individu. Donc l’on ne peut pas dire, la mort c'est ceci, la vie c'est cela ; il y a un mouvement, qui est le mouvement de l'âme, qui est ce mouvement de révolution, à travers l'involution et l'évolution, et à l'intérieur de ce grand mouvement, il y a d'autres mouvements, plus petits, qui permettent des réajustements des énergies et des niveaux de conscience. 34’55’’. Lorsque l'on veut savoir comment bien passer de l'autre côté pour pouvoir se trouver là-haut frais et dispos, se lever d'un bon pied comme on se lève d'une bonne nuit, et pour pouvoir tout de suite commencer à travailler avec les guides, pour le bien des hommes, il faut avoir mené une vie qui soit semblable à celle que l'on veut mener de l'autre côté. Ce que l'on fait ici, on le fera là-haut en correspondance directe. Si ici, vous êtes un méditant, et bien là-haut vous allez continuer à méditer, puisque c'est la chose que vous êtes capable de faire, si ici vous êtes un guérisseur et bien là-haut vous allez continuer à guérir.
L’hôpital cosmique
Comment ! Là-haut il y a des âmes malades ? Est-ce que l'âme peut-être malade ?Il ne s'agit pas bien sûr du même acte de guérison. Simplement il faut savoir qu'en passant à travers l'incarnation et en passant sur des planètes comme la terre, où l'on sait que la torture est quotidienne, où l'on sait que l'on peut mourir brutalement d'accident, que l'on peut mourir de façon traumatisante ou avoir vécu une vie extrêmement traumatisante, il faut donc savoir que les âmes qui vont ensuite sortir de ce conditionnement, vont être un peu comme un canard boiteux en quelque sorte, vont manquer d'énergie quelque part, ou bien avoir des protubérances d'énergie d’autre part, ou bien avoir comme des ulcères accolés à leur substance de l'âme, ou bien avoir des pertes d'auto-conscience. Et tout cela, il faut le corriger. Et les médecins de l'âme à ce moment là interviennent, et rectifient la substance. Rectifient en passant d'abord par le corps éthérique, qui lui donc, pendant les trois jours qui suivent la mort constinue à exister ; en passant par l'intermédiaire de ce corps physique, les médecins de l'âme arrivent à corriger tous les problèmes que l'individu a connus et qui ont déformé son aspect, et aussi sa substance et son énergie. Ensuite l'opération depuis le corps éthérique est complètement abandonnée car le corps éthérique n'est plus assez transmetteur puisqu’il commence à dévitaliser, et c'est à ce moment où l'on met ces âmes-là dans ce que l'on pourrait appeler véritablement un hôpital 37’,23 ... cosmique, un hôpital céleste, où ces individus se déplacent, miment leurs problèmes. Pour quelqu'un qui se déplace à ce niveau-là, il trouverait cela, ou très comique, ou horrifiant tout simplement, parce que les substances, les individus en désincarnation, miment et se déplacent de la façon dont elles éprouvent leur problème. Si c'est par exemple quelqu'un qui a connu sans arrêt des peines de coeur, qui a été trompé, qui a été troublé et qui finalement peut-être, est mort de chagrin, ou s'est suicidé à cause d'une douleur intolérable, cette personne là va être automatiquement, si on l'imagine comme une boule, puisque l'âme est ainsi, cette personne va être complètement introvertie, comme si l’on étirait les bords de la boule, exactement comme si on voulait en faire une assiette, et que l'on prenne ces bords et qu'on les enfonce à l'intérieur de la substance. De même, d'autres douleurs vont déclencher d'autres formes, si bien que tout d'un coup, lorsque l'on entre dans ces hôpitaux des âmes, on a plus du tout l'impression d'avoir à faire à des âmes avec la forme spécifique et typique d'une âme ; il y a simplement des formes plus ou moins grises, plus ou moins ulcérées, plus ou moins rouges, plus ou moins cubiques ou triangulaires, tout cela parce que la fréquence vibratoire qu'est l'esprit, qu'est la conscience, s'habille d'une substance qui équivaut au problème qu'elle a vécu sur la terre. C'est pourquoi il y a toujours dans les anciennes religions ce que l'on appelle le culte des ancêtres, et à l'heure actuelle, on ne comprend rien du tout à ce culte des ancêtres, et pourtant il est bon que cela revienne. Il ne s'agit pas d'honorer les ancêtres, il ne s'agit pas de nourrir les ancêtres, mais bien de soigner la mémoire des ancêtres. L'énergie, même si elle provient de la planète et du plan physique, va trouver son chemin jusqu'à l'endroit de cet hôpital et favoriser le retour à une dimension et une forme normale pour ces âmes-là.
Donc, lorsqu'un individu veut sur un plan subtil, lorsqu'il sera désincarné, devenir tout de suite opérationnel, pour continuer à répendre le bien, continuer aussi à être opérationnel vis-à-vis de lui même pour continuer à évoluer, il faut que sa vie physique ait eu cette même tendance, sinon il n'y aura pas de continuité. Il ne faut pas croire que la vie physique est une chose, que la vie de l'âme en est une autre, et parce que l'on trouve une dimension nouvelle avec des subtilités nouvelles, avec une conscience nouvelle, on va être mieux, on va pouvoir faire plus de choses et l'on va pouvoir comprendre davantage.
Tout est dans la continuité, il est certain que de l'autre côté, on va pouvoir comprendre différemment, ce qui ne veut pas dire que l'on va comprendre plus, mais l'on va comprendre différemment, parce qu'il n'y a plus l'obstacle du conditionnement du cerveau physique et de la matière. Mais cela ne veut pas dire que l'on va comprendre plus, cela va être différent. Par exemple, la notion d'énergie sera évidente, alors que pour l'instant sur un plan physique c'est une abstraction que l'on essaie de comprendre, mais que l'on ne ressent pas de l'intérieur. Lorsque l'on est désincarné cette notion devient évidente depuis l'intérieur. Vous allez me dire mais c'est un monde de différence, mais ça justement c'est un plus ; bien sûr c'est un plus. Mais ce qu’il faut savoir c’est que la même perception vous est tout à fait accessible même sur un plan physique, et il vous suffit pour cela de rentrer dans le monde de cette dimension, dans le monde où cette énergie vit et prend mouvement. Il ne faut rester là dans la matière et attendre de comprendre les choses, avec ce que l'on peut imaginer, ce que l’on peut comprendre, ce que l’on peut abstraire depuis le cerveau.
La méditation
Il faut utiliser la méditation, et pas simplement comme un moyen d'ouvrir les chakras, de s'ouvrir sur l'âme, il faut l'utiliser aussi comme un moyen d'enseignement, de connexion avec la vérité. Qu'est-ce que la méditation donc ?, véritablement, on en revient à se poser la question. On peut dire que la méditation est beaucoup de choses, qu’elle est un moyen alchimique pour ouvrir les chakras. Si on ouvre les chakras, on développe le taux de conscience. On peut dire aussi que c’est une technique pour trouver un lien avec l’âme, et ainsi recevoir les intuitions, et de plus en plus devenir, l’essence même, de l’âme. On peut dire beaucoup de choses parce que la méditation peut être beaucoup de choses. Qu’est-ce en fait que l’acte de la méditation ? C’est ouvrir une porte, et ouvrir une porte c’est quelque chose de très simple. Mais vous pouvez ouvrir la porte pour faire une multitude de choses, ça vous ouvre simplement la porte ; ce que vous allez faire ensuite après la porte, cela vous regarde, cela dépend avec quelle détermination, avec quel but vous avez ouvert la porte. Donc quand vous avez ouvert la porte, quand vous vous placez en méditation, si vous ouvrez la porte pour rencontrer votre âme, vous allez méditer par le moyen traditionnel, la contemplation, la perception du divin, et l’attraction du divin en vous, et l’ouverture au divin. Si vous ouvrez la porte pour rencontrer la sagesse, automatiquement vos énergies vont prendre un autre chemin, réveiller d’autres pétales, du même chakra, dans lequel et par lequel vous méditez, parce que tel est votre rayon, ou tel est votre niveau d’évolution pour l’instant, tel est votre type d’ouverture. Mais c’est simplement à l’intérieur de la fleur du chakra un autre pétale qui va entrer en résonnance, et qui va vous permettre, par réflexion, par phénomène de reflet, d’aller voir ce qui est écrit dans le pétale cosmique correspondant ; alors que dans votre pétale à vous il y a la question, dans le pétale cosmique correspondant il y a la réponse. Et par le phénomène de la réflexion, par le phénomène aussi du voyage des informations, d’un endroit à un autre, vous allez obtenir la réponse, et précisément dans ce pétale là. Ce qui fait que le travail n’est pas fini. Une fois que le pétale a reçu l’information, il faut qu’ensuite l’information puisse être traitée de façon intellectuelle, de façon cérébrale par le cerveau physique. Et c’est là où il y a souvent le plus de problèmes. Ce n’est pas tant dans la réception, de nombreux disciples arrivent à faire une réelle réception, une très bonne réception. Simplement parfois il y a des petits ajustements qui ne permettent pas de laisser passer l’entier de ce qui a été reçu. Pour que l’entier de ce qui a été reçu puisse passer, devenir audible, sur un plan mental ; devenir donc concret, intelligible, que l’on puisse contempler ce qui a été reçu, il faut donc que le cerveau, lui aussi, soit souple, comme était l’individu tout entier, toute l’aura de l’individu, au moment de l’ouverture, de l’envoi de la question et de la réception de la réponse. Il faut que le cerveau lui aussi soit très souple, et c’est là aussi où il y a des fois des problèmes, parce que l’individu a souvent des conceptions, des certitudes, des peurs aussi, où tout simplement une certaine paresse, à essayer de percer, d’inclure certaines conceptions. C’est trop difficile, je ne comprends pas, oh ce n’est pas mon niveau, et alors on ralentit la capacité du cerveau à jongler avec des abstractions, et plus loin donc avec des énergies ; puisqu’une pensée peut devenir très vite une idée, et l’idée si elle est suffisamment abstraite et poussée à son zénith va devenir une pure énergie. D’où la capacité ensuite pour l’initié de penser et de produire tout de suite ; je pense, et je produis, je pense une énergie, et elle va sur telle ou telle personne, que je veux bénir, ou que je veux aider, ou que je veux empêcher.
3 commentaires -
Par Lodela le 13 Août 2017 à 17:53
Bonjour,
Voici la première question. Après la disparition du corps physique, de quelle manière l'âme survit ou poursuit une activité sur d'autres plans ?
Je vous salue tous. Puisque la conversation s'engage sur ce qui est appelé, comme étant l'après-vie, nous allons en parler mais nous reviendrons sur des sujets un peu plus quotidien selon les sujets qui bien sûr vous intéressent et qui sont importants, mais parlons d'abord de ce que vous m'avez demandé.
Qu'est-ce qu'en fait l'après-vie, car c'est de cela que la question traite. Si l'on peut s'imaginer ce que cela représente en lisant les livres ou en ayant soi-même quelques expériences de sorties, ou en ayant soi-même l'expérience de l'autre côté par l'intermédiaire des rêves ou des projections, on peut se demander ce qu'est la substance de l'âme réellement, une fois qu'elle est décorporée, hors de son corps. Car qui dit substance de l'âme va en même temps et automatiquement décrire le style et le type de vie qu'occupe cette âme dans son plan.
Ce qui fait que l'on s'interroge lorsque l'on est incarné à propos de la vie qui existe de l'autre côté, et ce que l'on peut éventuellement faire pour poursuivre l'évolution vient du fait justement que l'on ne connaît pas exactement la substance de l'âme. Si l'on connaît exactement la substance de l'âme, cette question là ne peut pas jaillir dans l'esprit. Il y a donc, puisque question, forcément barrière, et quelle est cette barrière ? Elle existe puisqu'elle fait naître la question du fait du cloisonnement des plans, des sections de vie, soit des diverses activités d'une conscience qui est plongée dans la matière ou sortie de la matière.
Pour comprendre la différence qu'il y a et en même temps l'unité qu'il y a dans la vie physique et la vie de l'au-delà, et la vie invisible, la vie de l'âme, il faut comprendre ces délimitations qui cloisonnent les différents plans. Autrement dit, si l'on veut se rendre en pays étranger, il faut absolument devenir tel que l'on vit et tel que l'on est dans ce pays étranger, c'est comme si vous vouliez aller au pôle Nord, il vous faudrait non seulement vous vêtir de la façon adéquate, mais en plus ressembler aux gens, qui habitent, qui vivent dans le pôle, de façon à pouvoir aller dans le pays.
De la même façon, lorsque l'entité humaine descend dans la vie physique, dans la matière, il lui faut se revêtir d'un certain conditionnement pour pouvoir passer dans le pays, sinon on ne fait pas véritablement parti du pays, on ne va pas pouvoir agir et avoir une efficacité dans le pays. C'est pour cela que malgré l'apparente facilité qu'aurait certains esprits, certains guident, certains frères à travailler depuis l'invisible à un moment donné, il devient absolument nécessaire de passer à l'incarnation pour véritablement avoir une pression sur le monde matériel, l'organisation matérielle, soit la société, soit une religion, soit un système politique ou financier, ou quoique ce soit d'autre.
Mais revenons à cette cloison qui sert en même temps de conditionnement. Quand l'entité descend dans la matière, elle va nécessairement passer à travers ce voile, comme vous passeriez à travers le rideau d'une chute d'eau même si vous alliez simplement à l'intérieur de la grotte qui se trouve cachée derrière ce rideau d'eau et si cette grotte est sèche vous arriveriez quand même mouillés. Lorsque vous vous incarnez, car parler de l'âme lorsqu'elle est débarrassée de son corps ne vous permettra pas de comprendre ce qui est écrit, en ce qui concerne sa vie, si je ne vous décris pas d'abord sa descente dans la matière.
Quand l'âme va s'incarner, elle va de façon incontournable se trouver en face de ce rideau de conditions, en face de ce rideau d'informations, non seulement d'informations dues à la matière, à l'époque où elle va s'incarner mais aussi dues à son propre karma et au karma collectif avec lequel elle va devoir jouer pendant toute son incarnation. Et toutes ces informations sont un peu comme des bulles d'air, ou comme des étincelles, des coups de grisou si vous préférez et toutes ces informations s'accolent par l'exercice d'un magnétisme qui provient directement de l'atome central de l'âme. C'est plutôt comme cela qu'il faut considérer l'âme, comme un petit soleil ou un petit atome qui a une très forte attraction magnétique et qui exerce partout pour pouvoir s'incarner, pour pouvoir puiser les informations, puiser le conditionnement qui lui est nécessaire pour s'incarner et aussi pour pouvoir disposer d'une mémoire.
Il ne peut pas y avoir d'incarnation s'il n'y a pas la possibilité de mémoriser. Cette faculté se retrouve par la-même sur le plan physique au niveau cérébral, mais c'est avant tout la particularité de l'âme de pouvoir mémoriser. C'est grâce à cette faculté d'attraction, un magnétisme attractif très puissant que l'âme va pouvoir mémoriser, qu'elle va pouvoir être en relation avec sa personnalité, qu'elle va pouvoir par là même s'ancrer dans sa personnalité et avoir un pont jeté entre elle et la personnalité. Pouvoir aussi puiser dans tous les événements qui vont arriver à la personnalité, pouvoir puiser les informations de façon à s'en enrichir. Un manteau est ainsi revêtu, car il s'agit de cela, de revêtir un manteau, un manteau d'informations, un manteau de conditionnements, qui dépend comme je l'ai déjà dit du système d'évolution dans lequel l'âme va s'incarner, de son karma individuel et du karma collectif dans lequel elle va aussi s'incarner.
Une fois que tous ceci est acquis, que le manteau est taillé, c'est comme une main qui rentre dans un gant et c'est à ce moment-là, que vous, que l'homme traditionnel va s'éveiller à la vie. Au moment en fait où il a parfaitement revêtu le gant. A ce moment là, sa conscience subjective qui est la conscience de l'âme qui est donc l'esprit, cette conscience là va partir très loin, non pas dans l'espace, non pas dans le temps, non pas dans la capacité d'être conscient , mais un peu comme deux planètes s'étant trop rapprochées sont obligées pour ne pas se détruire ensuite de se séparer et créer deux pôles. Et c'est par le jeu des forces de ces deux pôles qu'une troisième vie a lieu, que l'on va appeler ensuite la personnalité. Autrement dit, il y a l'âme dans son domaine avec sa puissance magnétique, avec son pont jeté jusqu'à la matière et il y a au bout la matière avec tout le code génétique, tout le code du karma individuel et du karma collectif. Ce conditionnement-là est complètement inconscient, il peut exister sans qu'il y est forcément la prise de possession d'une âme. C'est quelque chose qui est vide comme une coque. Ce qui va engendrer la vie, c'est le rapprochement des deux puis l'éloignement des deux et qui va engendrer ce que l'on appelle la personnalité.
La personnalité est à traiter comme une psychologie, plus que comme la somme des données génétiques et des données karmiques. Quelqu'un qui va traiter les informations de cette matière et venant de cette âme et qui va essayer d'y voir clair et d'agir dans le jeu, clairement ou pas bien sûr. Lorsque cette troisième personne est née que l'on appelle la personnalité, c'est elle qui va ensuite poser des questions et réclamer des réponses.
Il faut donc faire le cheminement inverse. Quand on se pose une question, quand on est à la recherche de quelque chose, d'une intuition ou d'une réponse directe, il ne faut jamais utiliser, ni le cerveau physique, ni des perceptions qui sont trop à rapprocher avec les sens physiques comme par exemple des activités psychiques ou des activités de transmissions de pensées ou de pénétrations par la pensée de la vérité. Il faut complètement laisser de côté ces activités-là, qui sont par trop des éléments de la matière et il faut se remettre entièrement à l'intérieur de l'âme. Ce n'est pas un exercice qui est réservé au seul disciple ou aux initiés, ni aux gens qui sont entraînés ou qui croient à la vie de l'âme. C'est quelque chose qui est accessible à chacun et qui est faisable à tout instant.
Lorsque l'on veut se placer pour avoir une réponse, lorsque l'on veut se placer à l'intérieur de l'âme, soit dans le centre de l'âme, il suffit d'avoir la connaissance élémentaire et la conviction élémentaire que l'individu est avant tout, cette âme. Et c'est là où chez beaucoup de personnes le conflit se réveille, car beaucoup d'individus croient à l'âme, beaucoup d'individus connaissent aussi leur personnalité, beaucoup d'individus croient en Dieu ou aux Maîtres ou à toutes ces choses de l'univers particulier de la sagesse. Cependant, en eux, il y a la conviction trop profonde de n'être pas assez évolués, pas assez ouverts ou pas assez doués. En fait, ils n'ont pas la conviction profonde et véritable d'être une âme, ils se savent untel, ils savent qu'un jour, ils arriveront à une certaine lumière, ils savent qu'un jour, ils découvriront leur âme, mais ils n'arrivent pas à être persuadés pour l'instant d'être avant tout et véritablement cette âme.
Donc pour obtenir, des révélations, des intuitions, ou des clichés provenant de la sagesse, il ne faut pas travailler sur la sagesse elle-même, il faut travailler sur la connexion avec l'âme. Une fois que ceci est compris, non seulement le livre est ouvert pour rencontrer à l'intérieur de ces lignes toute la sagesse mais, en plus une paix intérieure est installée, une dimension nouvelle est donnée à l’Être.
Quand vous pensez, quand vous réfléchissez, quand vous vous questionnez, quand vous vivez peut-être même des angoisses à propos de questions ou de textes que vous ne comprenez pas, il ne faut pas persister dans la voix de la sagesse ou de la connaissance, il faut vous tourner à l'intérieur et développer le contact avec l'âme. De ce fait, ce qui est profondément intellectuel ou qui apparaît comme l'étant parce que ne dépendant que de mots pour être exprimé et ne venant vers vous que sous la forme de mots parce que les livres seuls pour l'instant vous sont offerts, alors pour éviter ce malaise autour de ce qui est intellectuel, il faut s'en remettre simplement à l'âme.
L'âme est toute intellectuelle autant qu'elle est spirituelle, il n'y a pas de délimitation à l'intérieur de l'âme, il n'y a pas l'activité intellectuelle propre au cerveau physique et il n'y a pas l'activité spirituelle propre à la vie de l'âme. Rien n'est séparé dans la vie qui est unique, dans la vie qui est un tout absolu et complémentaire, rien donc ne peut-être séparé.
La séparativité est une vision humaine, un projet de destruction humain, ce n'est pas un projet divin. Au contraire le projet divin est un projet de construction donc tout va être nécessairement une unité et même l'intellect va pouvoir être une activité de l'âme.
Comment peut-on décrire l'âme comme pouvant être intellectuelle sans se tromper ? Je ne veux pas dire que l'âme va avoir une pensée cérébrale comme la pensée que vous entretenez à propos de tout quand vous réfléchissez, quand vous êtes dans vos activités ou quand votre pensée vous échappe pour se mettre à divaguer ou spéculer sur n'importe quoi, sans que même vous en soyez véritablement conscient. Non, ce type-là, d'activité intellectuelle n'a rien a voir avec l'activité intellectuelle de l'âme.
L'activité intellectuelle de l'âme va être légèrement différente. Cela se passe plutôt comme une contemplation de ce qui existe. Ce qui ne veut pas dire que tout va être d'une passivité absolue parce que le mot contemplation évoque la passivité. L'âme peut-être très active, elle peut avoir une activité mentale et tout à fait mentale et comment cela se peut ? Cela se peut car, dans les plans cosmiques, dans l'activité cosmique ou dans l'activité du grand Être, si vous préférez cette énonciation, l'activité mentale existe elle aussi, la pensée existe, elle aussi. C'est la différence entre ce que l'on pourrait appeler le mental supérieur et le mental inférieur. Dans l'activité du mental inférieur tout est spéculatif, on tourne autour d'un point que l'on ne connaît pas et on utilise la pensée spéculative, la pensée rationnelle, la pensée interrogative pour pouvoir faire le tour de ce point et essayer de le comprendre, de le disséquer. Tandis que le mental supérieur, lui va aussi trouver dans ce point, un point d'interrogation. Il ne va pas forcément en savoir plus que le mental inférieur, cependant sa façon de procéder pour percer ce mystère va être complètement différent. La façon va être la pénétration.
Tandis que le mental inférieur tourne autour comme un satellite, comme une chose projetée dans la création, comme une planète tourne autour du soleil parce qu'elle est solide, parce qu'elle est physique et qu'elle ne peut pas faire autre chose que de tourner autour du soleil, le mental supérieur lui est plutôt comme l'essence de cette planète qui tourne et alors que son corps solide doit garder l'orbite, doit rester satellite du soleil, son essence au contraire va pouvoir comme un rayon pénétrer l'intérieur du soleil, ce qui est impossible pour le corps solide de la planète, sinon tout simplement la planète serait détruite comme le soleil.
Une fois que ce rayon a percé l'intérieur du soleil, il y a rencontre avec la substance solaire et ainsi le rayon va voyager du soleil à la planète solide et transmettre les informations sans arrêt, sans arrêt, sans arrêt, ce qui fait que l'individu peut paraître comme étant favorisé, parce qu'il sait tout ou du moins arrive à intuitionner la vérité, la profondeur, le sens des choses.
Donc quand un homme veut destiner sa vie à percer le secret de l'univers, ou tout simplement à rencontrer la vérité, la réalité, simple et pure, il doit utiliser cette connexion avec l'âme et déclencher donc son essence, comme un rayon pour aller au cœur des choses.
Ceci n'est pas une simple théorie, si la théorie parfois est utile c'est parce qu'elle déclenche des images et l'homme arrive à travailler parfois très bien avec les images, ayant une image il arrive à déclencher un fonctionnement mental. La réalité de l'homme est pratiquement et essentiellement mentale, non pas que l'homme soit un mental depuis son étincelle la plus pure jusqu'à l'activité de son intellect la plus pratique et la plus quotidienne, mais tout simplement car jusqu'à un certain point de l'évolution, jusqu'à un certain point de libération hors de la matière, l'homme est avant tout une activité mentale, pas forcément cérébrale, j'insiste sur ce point, mais mentale.
C'est pour cela qu'au fur et à mesure de l'évolution jusqu'à ce point de libération hors de la matière, il faudra que l'homme passe nécessairement par la maîtrise de son mental et par la fusion, la communion avec son mental, de façon à pouvoir bien utiliser cette énergie primordiale dans l'avancement et le reste du chemin qui est à parcourir. Un homme qui ne connaît pas son énergie mentale et ce qu'est véritablement le mental va être comme freiné dans son évolution, il ne va pas pouvoir diriger les choses, prendre en main les choses et diriger ce qui est le flux de l'âme.
Nécessairement à un moment donné de l'évolution, à un moment donné de l'ouverture du disciple vis-à-vis de son âme, il va devoir agir peut-être pas comme un magicien mais presque, dans le sens où il va devoir diriger les choses et dès qu'il y a direction, qu'il n'y a plus contemplation, dès qu'il y a donc acte, il y a une sorte de magie. Cela ne veut pas dire que l'homme devient un être magique, mais il y a une sorte de magie.
L'énergie mentale est un feu qui équivaut à la pensée de Dieu elle-même. Quand je parle de la pensée de Dieu, c'est un concept. Je ne veux pas dire que Dieu pense ou que l’Être céleste pense, il est plus juste d'admettre ou d'essayer d'imaginer qu'il existe dans son mental des conceptions, comme il existe sur la terre des constructions et ce sont ces conceptions qui s'érigent en phénomène de pensée et constitue ce que l'on pourrait appeler la loi. Cela fait que les choses ont lieu, que les lois arrivent à régir la matière, le plan physique. Cela fait aussi que la création arrive à se développer, même si cela apparaît comme quelque chose de très compliqué et cela se développe au fur et à mesure et comme par enchantement.
Il ne faut imaginer que l’Être céleste pense mais il y a en lui des conceptions, et lorsque l'homme arrive à développer cette même capacité, ce même plan, ou il rencontre la conception de ce plan où il est la conception, il sait alors parfaitement ce qu'est le plan mental.
Revenons à cette âme qui descend dans la matière qui se recouvre de conditionnement, de mental. Cette âme va agir par l'intermédiaire de la personnalité. Il va y avoir la vie, les événements, les données, les informations vont circuler de l'un à l'autre et puis un beau jour la nécessité d'obtenir des informations, n'a plus lieu d'être. Il se passe alors, l'arrêt de l'envoi, l'arrêt de l'émission de la nécessité des informations.
Cette émission provient de l'âme, c'est en fait comme un radar, ou comme un sonar, qui envoie des appels, qui demande l'information, la cristallisation de tel ou tel information pour que ce soit véritablement, une expérience, une donnée qui est une puissance et une réalité, soit plus tard, un moyen d'action.
Lorsque cette donnée est envoyée, émise, il y a incarnation, il y a besoin incarnation, la personnalité est mise sous pression, elle doit agir, si elle n'agit pas, elle sent le malaise, elle sent le mal-être, elle sent parfois la dépression, elle sent l'angoisse et quelque fois cela peut même la conduire jusqu'au suicide. Suppression de l'instrument qui ne répond pas, qui n'envoie pas des informations en retour.
Lorsque l'âme n'éprouve plus le besoin d'utiliser cette personnalité, cet instrument parce qu'il n'y a plus besoin d''avoir des informations pour l'instant, soit parce que l'instrument ne peut plus correspondre au besoin d'informations qui vient après et qui est beaucoup plus profond, beaucoup plus subtil, il y a cessation d'envoi d'émission. Le radar n'envoie plus de code, le sonar n'envoie plus de son. Automatiquement, il se passe une dévitalisation qui finit très vite par dessécher les liens électriques, les liens de feu, qui sont comme des liens attachant la main du marionnettiste, à la marionnette.
Dès que ces fils commencent à être desséchés, la vitalité ne circule plus, et l'homme qui est au bout et qui ne vivait que part ce circuit d'énergie commence à perdre tout ce qui était sa vie, commence à perdre sa capacité à être conscient, à se défendre mentalement, mais aussi physiquement contre l'extérieur et petit à petit, il y a la mort qui s'installe.
Pour les morts qui arrivent ainsi et ceci est une bénédiction, cela est très facile de pouvoir concevoir ce qu'est le retour des informations, la substance qui va sortir de cette entité qui s'était incarnée. Lorsqu'un individu meurt, on a tendance à dire, son corps éthérique ne va survivre que trois jours, son corps astral peut-être un peu plus selon l'attachement, et puis il y a lui, l'homme, elle, la femme, on ne sait pas véritablement, cette substance qui forcément va retourner au divin, va retourner quelque part.
Ce qu'il faut comprendre, et ce qui remet par la même en cause et en question, tout le sens et la réalité de vie, ou de la réincarnation elle-même, ce qu'il faut comprendre en vérité, c'est que tout ce qui est dans le corps physique n'est pas l'individu lui-même. Tout ce qui est dans le corps physique et qui représente le corps physique, c'est l'animation et le mouvement de ces données, de ces informations, qui vont tantôt de l'extérieur, tantôt de l'intérieur, dans la direction de l'âme.
Autrement dit, quand la mort survient, il est vrai que le corps éthérique persiste quelque temps, que le corps astral peut persister quelque temps. Mais il ne faut pas s'attendre à voir la personne se lever de son corps comme par exemple un double ou un fantôme et retourner quelque part où il y a son âme, quelque part où sa zone céleste lui correspond.
Si l'on conçoit les choses de la sorte, l'on conçoit que l'âme s'est profondément incarnée dans sa chair, dans sa matière, hors cela ne se passe pas de la sorte. J'en ai pour preuve le problème qu'énormément de personnes ne sont pas suffisamment incarnées, et ont un terrible problème pour méditer, pour rester calme, pour pourvoir se relaxer, ou se concentrer ne serait-ce que pour étudier à l'école, car pour eux, pour l'instant, l'incarnation n'est pas la projection de l'âme dans la matière.
Au contraire, l'âme reste très loin et joue avec sa personnalité et toutes les données qui sont dans la personnalité exactement comme quelqu'un jouerait ou s'amuserait à faire des ombres chinoises sur un mur de très loin et par reflet. C'est pour cela que ces individus-là sont parfois capables de faire des actes fort négatifs, car ils n'ont pas la conscience suffisante, la présence de l'âme suffisante pour pouvoir discerner entre ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui leur est profitable et ce qui leur est préjudiciable.
Quand on parle d'incarnation, on parle de chute de l'âme dans la matière, il est vrai que l'on peut admettre ce concept, je ne veux pas faire des guerres de théorie, des guerres de religions à propos de cela, c'est complètement infantile ; cependant, si l'on veut être juste dans la notion des choses, il faut savoir que ce qui habite en vous ici et maintenant, ce n'est pas votre âme qui habite votre corps.
Ce qui est dans votre corps, est un réseau d'énergie en provenance de votre âme d'où la difficulté pour vous-mêmes d'être si centré, d'être aligné, d'être toujours aussi spirituel que vous le voudriez, d'être toujours positif comme vous le voudriez, de voir la vie comme vous savez que les saints arrivent à voir la vie.
Tout est projection et qui dit projection dit que la partie principale va rester à sa place tandis que les faisceaux d'énergie vont être envoyés pour siéger dans les endroits précis prévus pour cela, pour recevoir le lien, le cordon ombilical avec l'âme. Ces endroits dans le corps sont très précis, ce sont l'emplacement des glandes.A chacun de ces emplacements il y a l'aboutissement d'un rayon, d'un cordon qui, si vous arrivez à le remonter consciemment, vous allez rencontrer véritablement l'âme.
C'est pourquoi dans la méditation, il vous faut, si vous voulez avoir une méditation constructive, méditer sur un chakra. Un chakra qui correspond à ce moment-là de votre méditation ou d'une étape de votre vie ou à une étape de votre évolution qui peut inclure plusieurs incarnations. Pendant plusieurs incarnations, vous allez devoir ou pouvoir méditer sur un chakra précis, alors que dans d'autres moments vous allez devoir méditer sur un chakra précis que pendant quelques mois ou quelques années, cela dépend des transferts d'énergie qui sont à opérer.
Ne pas méditer sur un chakra, c'est ne pas connaître la connexion entre ces sièges, ces glandes, le cordon ombilical et l'âme. Dès que l'homme médite sur son chakra, ce qui ne veut pas dire qu'il doit être en contemplation face à son chakra comme certains se contemplent le nombril, cela n'amènera à rien du tout, mais il faut pouvoir s'intérioriser dans le chakra, s'introvertir dans le chakra, et petit à petit savoir déclencher les sons qui correspondent au chakra.
Vous n'allez pas du tout être maître de ce déclenchement, vous ne pouvez pas déclencher les sons, vous ne connaissez pas les sons qui correspondent. Les anciens sages indiens connaissent parfaitement ces sons et ils sont à la base des majeurs mantras qui ont été répétés et chantés au cours des âges dans le pays que l'on appelle l'Inde.
Lorsque l'on utilise ces sons, on va pouvoir travailler magiquement sur le chakra. Cependant, pour le méditant aujourd'hui, pour le méditant actuel, il ne faut pas qu'il compte pouvoir obtenir cette connaissance, il ne faut pas non plus qu'il attende d'entendre ce son, il va falloir qu'il s'en remette à la profondeur de la méditation qui va déclencher l'activité de ce son.
En déclenchant l'activité de ce son, qui ne va pas forcément être audible, quand je dis son, il ne faut pas imaginer musique, il ne faut pas imaginer un son véritable. Il faut imaginer plutôt une vibration. Mais dire vibration n'est pas suffisamment exact, car il y a véritablement une note à l'intérieur de cette vibration et ce qui fait la puissance de la vibration est qu'il y ait une note.
Autrement dit, on en revient à parler ce que les Pères de l'église appelaient le verbe. Le verbe est la vibration, mais c'est aussi une note qui est dans la vibration et qui fait que les deux vont faire que cet ensemble va être créatif. Créatif en descendant dans la matière ou créatif en remontant dans le ciel. Donc lorsque vous méditez profondément et essayer de faire un certain lien avec l'âme, automatiquement vous déclenchez des sons, qui s'échappent de vous et plus particulièrement du chakra sur lequel vous êtes centré.
Lorsque ces sons commencent à être émis, il y a dans le cœur de l'âme, dans la substance de l'âme qui demeure sur son plan, le même son qui vient à votre rencontre, car tout se fait en correspondance, tout est miroir en fait, la personnalité peut-être le miroir de l'âme et l'âme peut être le miroir de la personnalité et dans ce jeu de miroirs les lois arrivent à s'accorder parfaitement.
Lorsque vous faites cela durant la méditation, l'âme envoie aussitôt l'équivalent depuis sa substance, lorsque vous méditez vous n'accomplissez donc, pas seulement un acte qui monte vers le ciel, qui monte vers votre divinité mais vous accomplissez bien aussi un acte qui vous permet de recevoir depuis le ciel, de recevoir depuis votre âme et c'est la raison pour laquelle la méditation paraît si constructive, paraît aussi vitalisante, vous rendant rayonnant.
Lorsque vous êtes rayonnant après une méditation c'est que vous avez reçu autant que vous avez donné, vous avez essayé de monter, donc vous êtes sorti hors de vous-même. Quand ces sons sont émis, vous n'êtes pas seulement entendu de votre âme, il y a aussi toutes les autres notes qui sont les mêmes que la vôtre. Toutes les autres notes qui correspondent à des êtres incarnés ou des êtres désincarnés ou des guides ou des maîtres comme vous voulez, des êtres de lumières donc. Il y a aussi toutes ces autres notes qui se mettent en correspondance avec vous et automatiquement comme des atomes sont attirés les uns par les autres et constituent d'un seul coup une boule immense. Il y a autour de vous une magnifique aura de lumière qui se constitue. Toutes ces notes, qui correspondent à votre note, et qui sont sur la même fréquence, que votre note, et bien toutes ces autres notes, toutes ces boules de lumière, toutes ces étincelles d'énergies qui vous correspondent qui sont à la même longueur d'onde viennent vers vous, constituent autour de vous un champ magnétique, un champ vibratoire dans lequel vous allez pouvoir continuer la méditation sera alors une nourriture, dans laquelle vous allez pouvoir pratiquer votre évolution les jours qui vont suivre.
S'il n'y avait pas cette constitution d'une aura de vibration immédiate, la méditation serait seulement un phénomène qui vous viderait de votre substance et méditer équivaudrait à mourir, hors tout le contraire se présente. Il y a vitalisation du corps physique, vitalisation du cerveau, vitalisation des glandes et petit à petit autant que la matière, autant que la personnalité, autant que ces deux pôles le permettent, petit à petit, il y a descente de l'âme. Autrement dit, lorsque l'on a à faire à un individu qui est jeune, sa personnalité va être rustre, grossière et son âme très lointaine. Plus quelqu'un est évolué, moins il y aura de particules dues au plan physique, à l'entité collective et plus il y aura la présence l'âme, jusqu'à un point tel qu'un jour, seul l'âme, l'entier de l'âme habitera dans le corps, ou dans la chair, et ce moment-là tout en étant un moment le plus fort dans l'incarnation et dans l'évolution, est en même temps, le plus terrible et le plus douloureux. Non pas parce qu'il y aurait encore une épreuve initiatique ou parce qu'il aurait véritablement une douleur de l'âme à être dans sa matière, mais tout simplement au moment, où l'âme est la plus incarnée, au moment où l'âme est la plus proche de la matière, elle doit aussi s'en séparer.
C'est le même tiraillement que pendant l'accouchement que connaissent bien les femmes, où elles perdent l'enfant qui était attaché à leurs entrailles, c'est la naissance à ce moment-là, et c'est la naissance que l'on peut appeler véritablement l'esprit. Pour comprendre ce que je viens de dire, il faut savoir, il faut pouvoir soupçonner, intuitionner que dans sa vie substantielle, l'âme si on peut la considérer comme divine, comme spirituelle, comme étant pure esprit, en étant justement pur esprit, l'âme est cependant dépourvue de moyens d'action, de moyens réflexion, pas réflexion au sens de la pensée qui réfléchit, de réflexion au sens de miroir qui reflète.
Cette capacité de réflexion est primordiale, car si dans un premier temps elle apporte la douleur que vous connaissez au fur et à mesure des incarnations, la tromperie aussi, du fait que l'homme ne s'identifie plus qu'à son corps, ou à sa personnalité, si pendant un certain temps il y a toute cette douleur, il y a en même temps un jour, un point capital qui est atteint, et qui justement donne le sens, qui permet de faire payer le prix à cette douleur, c'est le point où l'homme va pouvoir, où l'entité disons qui s'incarne où l'âme va pouvoir se connaître elle-même, où elle va pouvoir dire et savoir qu'elle existe elle-même.
C'est comme si, en étant pur esprit, en étant à l'origine des choses, l'âme n'avait pas le pouvoir d'identification vis-à-vis d'elle-même, non pas le pouvoir d'identification par rapport au cosmos, mais surtout vis-à-vis d'elle-même. Dans les premiers moments de la vie, ce que l'on appelle le pur esprit, ce que l'on appelle la pure conscience ressemble étrangement à une zone que l'on ne peut pas qualifier d'inconscience, mais c'est une conscience qui dort. Pour rendre pleinement rayonnante et active cette unité de conscience, il va falloir la plonger dans un processus qui s'appelle l'identification et l'identification ne peut pas avoir lieu s'il n'y a pas de séparativité, donc si l'on ne sépare pas les unités de conscience, les unes vis-à-vis des autres, ce qui revient à les enfermer dans des bouteilles que l'on va ensuite appeler Pierre, Paul ou Jacques, ce qui n'empêche que dans ces bouteilles, est présente la même substance que dans toutes les autres bouteilles, la même unité, mais pour un certain temps jusqu'à ce que le pouvoir soit réveillé, jusqu'à ce que l'auto-conscience soit générée, il va falloir enfoncer ces unités dans la différenciation, dans l'identification, et admettre, supporter, attendre que tout le négatif de ce processus d'identification et de séparativité soit complètement écumé. C'est ce que l'on va appeler ensuite l'évolution, c'est ce que les hommes appellent l'évolution, que toutes les théories occultes appellent l'évolution, c'est tout ce processus, où l'esprit doit sortir du négatif de l'identification.
Apprendre à se vivre en même temps qu'unité, apprendre à se vivre comme identité particulière et dans la spiritualité pour pouvoir véritablement intuitionner les choses et être sur le juste fil de la conception, il faut pouvoir balancer avec le paradoxe.
Les choses ne sont pas forcément toutes blanches ou toutes noires, car l'univers n'est pas forcément comme cela. Toutes les conceptions, toutes les abstractions vont dépendre aussi de ce principe, il ne va pas y avoir le principe un point c'est tout, le principe va être composé de part deux pôles complémentaires, de là, va naître justement le paradoxe, de la va naître des remarques dans l'esprit du disciple qui va dire, je ne comprends pas, ici, on me dit telle chose, là on me fait soupçonner telle autre chose et ça ne veut pas dire la même chose qu'est-ce qui se passe ? Est ce qu'ils se contredisent, est-ce qu'ils ne sont pas d'accord, est-ce donc les niveaux qui émettent des façons de penser tellement différentes les unes des autres, est-ce que je dois croire l'initié de telle initiation, de tel degré, et laisser tomber l'initié de tel autre degré. Pour y voir clair, il faut comme un équilibriste savoir jouer avec le paradoxe, trouver le fil conducteur entre les contradictions. Cela ne veut pas dire que l'on doit s'amuser par rapport à tous les textes, tous les livres.
Il y a des gens qui malheureusement ne savent rien ou ne savent très peu ce qu'ils sont en train de dire et ils émettent véritablement des contradictions. Il ne va pas falloir sous le prétexte de vouloir jouer ou d'avancer grâce aux paradoxes, construire une vérité, sur des négativités, des erreurs et des contradictions qui sont de toutes évidences des erreurs fondamentales de l'esprit. Il faut s'en référer pour pouvoir jouer avec le paradoxe à des textes reconnus comme essentiels, sinon vous allez vous troubler l'esprit.
Mais revenons à cette âme, à cette âme qui est descendue, qui essaie de descendre de plus en plus au fil des incarnations, pour pouvoir prendre complètement la notion d'identification, pour pouvoir se cristalliser un maximum, puisque dans sa vie divine, elle est en fait à comparer à un grand esprit large qui ne sait pas être divin, qui profite de sa divinité, qui vit dans sa divinité, mais qui ne peut véritablement expérimenter sa divinité parce qu'il ne peut pas dire, je suis.
La capacité de dire, je suis, viens de la cristallisation et l'oiseau qui vient de refermer ses ailes autour de lui, l'oiseau qui va même replier ses ailes dessus sa tête, au point de ne plus savoir qu'il est un oiseau et qu'il va ramper comme un ver de terre ce qui est le cas de la personnalité de l'être humain, cet oiseau qui replie ces ailes et qui va essayer de descendre de plus en plus dans la matière, dans le solide, va trouver là l'occasion par cette cristallisation enfin se rencontrer. Donc il y a là (début audio 1B), autant d'évolution que ce qu'il y en a pour le ver de terre à essayer de nouveau de se transformer en papillon et en oiseau géant. C'est pour cela que, les conceptions humaines ou les théories qui sont distribuées, largement, dans les textes, sont des conceptions qui sont valables, parce qu’il faut bien que l'intellect démarre sur certaines bases, mais sitôt que l'on est capable d'un peu d'intuition, d'un peu de vision, d'un peu d'ouverture, de connexion avec l'âme, il faut oublier tout ce qui a été appris, parce que sinon, les conceptions ne semblent pas amener à une réalité, ni à une vérité.
Et c’est ce qui fait que sur le chemin, beaucoup de disciples à un moment donné rejettent les livres, ou rejettent la théorie, sont complètement allergiques à tout ce qui peut être instruction. Ce phénomène-là, est nécessaire, il n'est pas obligé de de le faire durer toute la vie, mais c’est un phénomène nécessaire pour pouvoir déclencher la connexion avec l'âme, pour pouvoir remettre en question les conceptions, les conceptions qui nécessairement dans les livres n'aboutissaient pas à cette intuition qui vient plus tard. Mais il fallait commencer à parler des choses, il fallait structurer l'enfant qui commençait à penser.
Comprendre l’évolution « et » l’involution
Donc l'évolution ce n'est pas le seul phénomène qui part de la matière pour remonter à Dieu. L'évolution commence au moment même où l'âme était mise hors de Dieu, hors de la substance du Père. C’est à ce moment là que commence l’évolution. Donc l'évolution, si on veut en parler en entier et de façon juste, quand on parle d’évolution il faut aussi inclure le phénomène d'involution. Et si vous voulez savoir pourquoi vous évoluez, pourquoi l'âme doit s'incarner, quel drôle de jeu l'âme joue dans cet univers, et pourquoi est-ce qu’il faut évoluer. Eh bien il faut tout autant étudier, et réfléchir, et essayer d’intuitionner l'involution.
Je veux dire simplement, pour terminer sur ce petit sujet, que si l'homme veut comprendre, non seulement le mécanisme, non seulement la substance, le pourquoi de la face blanche, il faut aussi qu’il aille voir, et qu'il étudie tout autant la face noire, sinon il ne pourra pas comprendre ce qu'est le phénomène de la face blanche, il pourra bien sûr essayer d'ériger des théories, de percer le secret, mais la racine sera toujours inconnue ; or, si vous voulez connaître l'entier du lotus, il ne faut pas simplement rester sur le bord
des pétales, regarder le haut des pétales, et comme un papillon, ou comme un insecte, vous ravir du parfum des pétales ;le disciple qui veut connaître la vérité en entier et de façon essentielle, pure, doit en même temps, plonger dans les eaux et aller jusqu'à la racine du lotus ; et là, il prendra conscience et connaissance du principe de vie qui anime ce lotus et qui fait que, en arrivant à la surface de l'eau, le lotus ait la couleur spécifique des lotus, la senteur spécifique des lotus et la forme spécifique des lotus. Tant que l’on essaye, depuis la région du lotus, de comprendre le lotus, savoir pourquoi il a telle odeur, telle forme, tel nombre de pétales, et pourquoi est-ce qu’il repose sur l’eau, tant que l’on essaye depuis cette zone de comprendre, on n’y arrivera pas. Ou du moins à un moment donné, les explications ne seront plus valables. Cela ne donnera plus nourriture, cela ne sera plus une certitude, pour l’individu. Et à un moment donné il plongera nécessairement jusque dans la racine. Donc il faut expliquer tout autant l'involution que l'évolution, et de ce fait on s'aperçoit que l'univers est une grande roue, qui va, je ne dirais pas d’inconscience, mais d'un point de stagnation en soi-même, où bien sur il est très profitable de vivre, mais où il n'y a pas véritablement la vie active, de ce point là jusqu'à la cristallisation ; puis on retourne à la grande vie mais avec cette fois la proximité d'un feu qui a permis justement la cristallisation, et c'est ce feu que l'on tire de la matière, des expériences physiques, de la douleur physique, c'est ce feu que l'on appelle ensuite la conscience, l'auto-conscience, la capacité de se diriger, la capacité d'être aussi un créateur parce que non seulement, on arrive à voir la loi, à comprendre la loi, mais aussi à concevoir d'autres lois. Ce qui ne veut pas dire que ensuite dans son évolution l'âme ou l'homme va dépasser Dieu, supplanter Dieu. Non, mais cela veut dire qu’à un moment donné, l'homme va devoir être suffisamment actif pour pouvoir participer à la vie cosmique, à la vie de la création. Et là, s'il n'est pas une entité capable d'être auto-consciente, capable de diriger des forces, d'être l'intermédiaire, le transmetteur, de certaines forces, automatiquement la création ne pourra plus avoir lieu.
Or, la création doit continuer à avoir lieu, sans cesse, parce que exactement comme le blanc est la racine du noir et le noir la racine du blanc, automatiquement, si l'on transporte ce principe au niveau de la vie divine, de l'état divin je dirais plutôt, si l’on transporte ce principe eh bien on s'aperçoit que le phénomène de la création est indissociable de la vie de l'esprit divin. Onc il est aussi absolument nécessaire que l'homme, ou que cette étincelle divine qui a commencé une vie dans la matière, puisse un jour, lui aussi cet homme, participer à la création ; il faut donc qu'il devienne lui aussi créateur, que ce soit d'une façon restreinte, d’une façon assez enviable, ou d'une façon complètement divine, complètement cosmique, parce qu’ayant à ce moment là pleinement rejoint la source qui émet la vie.
Ce qui veut dire donc que lorsqu’un homme essaie de se comprendre lui-même, de faire le point sincèrement, non seulement sur son évolution, mais aussi sur ce qu'est la nature, sa nature, cosmique, sa nature divine, sa nature humaine, il ne doit pas simplement imaginer le phénomène évolutif, il faut aussi qu'il arrive à concevoir le phénomène involutif, sinon il n'arrivera pas au cours de l'évolution à faire tous les efforts nécessaires, tous les sacrifices nécessaires.
1 commentaire -
Par Lodela le 25 Janvier 2016 à 18:30
L'évolution c'est le processus de sortie de l'identification - Il faut savoir jouer avec les paradoxes et trouver le fil qui dépasse les apparentes contradictions - La capacité de dire "je suis" vient de la cristallisation
A propos des énergies que l'homme vient chercher dans la matière ?
Le Guide n'enseigne rien, il ne fait que réveiller la conscience. La conscience humaine est en sommeil. Du sommeil à l'éveil. Quand l'âme dort elle rêve - L'astral, matrice de la création - Aligner la personnalité avec l'âme ...
Quels changements sont attendus pour le nouveau monde ?
Ce que le plan attend du disciple : se défaire des conditionnement de la société; se dépouiller, Comment s'y prend on ? Cesser l'agitation du mental et des émotions. Être le témoin spirituel qui est en soi. Libérer l'ego inférieur de toute tendance inférieure. pourquoi le besoin de s'individualiser ? Le cheminement de Dieu. De la cristallisation à la libération. Pour devenir un disciple ? Servir les hommes, l'humanité. Pluton, son action sur l'homme, son action sur le plan astral - Le disciple et l'instructeur.
La loi du Karma, et la question de la loi, (la loi n'est pas au-dessus de l'homme mais dans l'homme), les énergies de Saturne, les principes masculin et féminin, le danger de l'initiation, le rôle du mental supérieur, le Maître.
Lucinges 01 10 89 2h19 Les 20 premières secondes sont inaudibles
Thème : Mettre la lumière dans le chaos - La vie est le plus grand des Maîtres - La richesse de l'humilité - le réveil du Maître intérieur - Le rôle de l'épreuve - Le karma des Maîtres - La mort n'est pas une réalité, c'est un état - La vrai mort c'est le sommeil de l'esprit - L'attachement - projections et identifications - Le vêtement de lumière - Technique de méditation - Relaxation et prières
( belle écoute à tous !)
1 commentaire -
Par Lodela le 13 Décembre 2015 à 08:14
Thèmes :
- Technique pour élever ses vibrations.
- La dilatation excessive d’un chakra peut provoquer la mort.
- Technique pour purifier la pensée
- L’homme a d’autres corps à part les sept corps majeurs.
- Les flammes qui font fonctionner les divers corps.
- Explication de comment fonctionne la flamme mentale.
- Pourquoi est-ce qu’un crâne est rond ?
(Fin du 2/4)
« Tu te calmes et tu essaies d’approfondir le degré de pénétration de ta conscience, c’est-à-dire, chaque jour médite et ainsi développe ton degré vibratoire, de façon à ce que tu puisses contempler le symbole avec une plus grande pénétration, donc médite et lève tes vibrations. »
Et voilà un autre problème, je dis : lève tes vibrations.
(suite)
Lève tes vibrations.
Qu’est-ce que cela veut dire ?
Et maintenant beaucoup de personnes du public vont tout de suite tendre l’oreille dix fois plus que depuis le début du discours, parce qu’en fait, c’est cela qui les intéresse. Ils se disent :
« Pastor va maintenant nous expliquer comment faire pour monter les vibrations. Là, j’écoute avec les deux oreilles, parce que la philosophie ésotérique, c’est bien, mais ça, ça m’intéresse beaucoup plus ! »
N’est-ce pas ?
(Rires)
Comment s’y prend-on ?
Comment lever les vibrations dans le cadre de l’évolution dont je viens de parler ?
Je vous préviens que je ne vais pas indiquer comment élever les vibrations pour avoir le plaisir de se contempler un beau chakra bien rougeoyant et bien ouvert.
Cela il n’en est pas question !
Il y a déjà assez de gens qui se suicident dans l’actualité comme cela, sans que j’en rajoute, car c’est à cela que souvent conduit la dilatation excessive d’un chakra.
Donc, comment élever les vibrations pour que vous puissiez être davantage réceptifs, et grâce à cette réceptivité, davantage contempler les symboles et les interpréter ?
Il faut chaque jour se réserver, dans un endroit de la maison, un coin tranquille. Ça vous le comprenez très bien et j’insiste sur le fait que cet endroit ne doit pas être un endroit de passage. Donc, même si vous ne pouvez réserver que l’espace d’une descente de lit dans un coin de la maison, du moment que vous êtes sûr qu’à cet endroit-là, il n’y aura pas de passage, alors cela suffit, même si cela n’a l’espace que d’une descente de lit. Et à cet endroit-là, et toujours au même endroit, vous allez vous asseoir en tailleur si vous le pouvez.
Pour les personnes qui ne peuvent pas s’asseoir en tailleur, vous pouvez vous agenouiller en surélevant un petit peu les pieds grâce aux orteils et en posant un coussin entre vos pieds et vos fessiers. Si vous ne supportez pas ces deux positions-là, vous pouvez aussi tout simplement vous asseoir sur une chaise, mais veillez à ce que cette chaise permette que vos jambes soient en ligne parfaitement horizontale, donc perpendiculaire avec le torse. Car il ne faut pas qu’il ait une légère inclinaison pour les personnes qui sont petites ou qu’il ait une remontée de la cuisse pour les personnes qui sont trop grandes. Veuillez donc à ce que cela soit bien dans l’axe. Ça c’est important, très important !
Pourquoi ?
Tout simplement parce que les vibrations vont utiliser chaque fois des voies naturelles et il faut que ces voies naturelles soient bien positionnées, pour que les énergies puissent s’articuler correctement, parce que le corps est un véritable temple, et si je mets ma jambe comme ceci ou comme cela, alors cela n’a pas du tout le même effet sur ma méditation.
Bien sûr des absolutistes pourraient me dire :
« Mais même si je mets mes jambes derrière mon cou, je peux méditer, puisque lorsque l’on est dans la méditation, on se moque bien de la position qu’occupe le corps, puisque je dois être capable de méditer même si je me trouve en train de marcher dans la rue et qu’il y a des poids lourds qui passent autour. »
Et c’est vrai.
C’est absolument vrai.
Cependant c’est une chose qui est vraie lorsque l’énergie est montée. Mais avant qu’elle monte, il faut faire un petit peu d’alchimie. Il faut mettre en place tous les paramètres, tous les ingrédients, et bien les positionner, les uns derrière les autres, dans un équilibre parfait, dans une figure géométrique parfaite. C’est pourquoi, si tu sais bien t’asseoir, tu sauras déjà bien méditer, même si tu ne vas pas très haut ou très loin dans ta médiation, mais tu t’achemineras vers une bonne méditation.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que les énergies que tu vas éveiller, vont pouvoir circuler et vont pouvoir donc élever ton niveau de conscience.
Donc, une fois que tu es assis de la manière que tu le souhaites et que je t’ai indiquée, que faire ?
Une chose très simple, et en vous disant cette chose, je ne veux pas que se construise une quelconque école autour de cela. C’est-à-dire que je ne veux pas entendre des demandes d’individus qui vont répéter :
« Pastor a dit ceci, il faut donc faire comme cela. Pastor nous a donné la combine, il faut faire comme ceci. Maintenant, je vais faire comme Pastor a dit et toi aussi fais-le ainsi, et dis-le à ton voisin, et dis-le à ton frère, etc. »
Non, je ne veux pas que vous pensiez de la sorte, parce qu’il y a en fait, mille façons de faire la chose, et comme je suis un partisan de la simplicité, je vais vous donner la méthode la plus simple, la plus souple, et en même temps la plus vivante.
Tu t’assois et tu essaies d’avoir le dos bien droit. Tu fais bien tomber tes épaules pour que la colonne soit bien dégagée, tu positionnes la tête bien droite, sans crispation, et tu imagines un trait de lumière qui se constitue instantanément en rapprochant ton aura près de ton corps. C’est-à-dire que tu dois imaginer que ton aura est dispersée, ta personnalité est dispersée, et je te le prouve en te disant que tu penses à mille et une choses, ce qui fait que tu es en train de faire quelque chose et de penser en même temps à autre chose.
Donc sache bien qu’au moment où tu vas t’asseoir pour méditer, sache bien que ton corps astral est dispersé, que ton corps mental est dispersé. Donc au moment où tu t’assois, imagine que tu es en train d’aimanter ces corps-là et que tu les rassembles puissamment à l’intérieur de toi. Recentre-toi. Et dans cet effet de centralisation, au moment où les deux parties se rejoignent, tu crées un axe de lumière qui monte, comme cela, à dix centimètres hors de ton corps et qui part du bas de ton buste jusqu’en haut de ta tête, et tu restes avec cette ligne blanche autant de temps que tu le peux.
Ceci est important pour t’entraîner à la concentration et à la suspension de la pensée. Et tu verras qu’en même temps que tu essaies de créer cette ligne blanche et de la tenir, parce que tu es en train en même temps de compresser tous tes atomes (les atomes subtils de ton corps énergétique et de ton corps astral), tu verras qu’en même temps que tu essaies de créer par cette compression, cette lame blanche comme une épée, en même temps ton souffle va devenir plus intérieur.
Tu ne pourras pas respirer aussi pleinement que tu pourrais le faire dans des conditions normales, et tu t’apercevras que ton souffle devient aussi plus court. À ce moment-là, c’est le signe que tu es bien concentré et décidé à créer cette ligne. Mais il ne faut pas rester avec le souffle court, car ce serait très mauvais pour ton rythme cardiaque et pour la répartition des énergies. Donc, dès que tu sens que ta concentration est intense, en même temps que tu ne quittes pas des yeux dans ton imaginaire cette lame blanche, commence à te fixer sur ton souffle. Et tu vas faire une chose simple : tu vas imaginer que ton souffle sort comme un arc, depuis ta bouche et se glisse dans cette lame jusqu’à en certain niveau, puis ,depuis ce niveau-là, tu imagines que le souffle revient et qu’il rentre en toi et se loge dans ton centre cardiaque. Et tout doucement tu fais cet arc où tu sors ton souffle et tu le poses sur la lame et tu le rentres, donc tu inspires et tu le poses dans ton cœur. Et tout ceci sans jamais quitter des yeux, de ton imaginaire, cette lame blanche.
Ceci va développer ta concentration et ceci va purifier tes pensées, car malheureusement, chaque fois qu’un individu se sent suffisamment talentueux pour conduire des méditations, il se passe toujours la même catastrophe. C’est très simple. Nous n’avons pas besoin de faire des prédictions, parce que nous savons très bien que cette catastrophe va avoir lieu. Exactement comme lorsque l’on lâche un éléphant dans un magasin de porcelaine. Nous savons très bien que tout va être ravagé et détruit. De la même manière, lorsque nous voyons se lancer dans la méditation des individus qui se croient prêts et qui ne connaissent même pas ce qu’est la nature de la pensée, nous savons aussi qu’il y aura énormément de casse et de catastrophes, et des catastrophes qui sont plus de l’ordre de l’humour que des ténèbres.
Heureusement d’ailleurs.
C’est pour cela que nous laissons les choses continuer, car de temps en temps, il faut bien que nous riions nous aussi.
Eh oui !
Nous n’avons pas les spectacles que vous créez, mais c’est vous notre spectacle de temps en temps.
Alors, qu’est-ce que je leur dis à tous mes éléphants roses, car il y en a beaucoup, qu’est-ce que je leur dis ?
Je leur dis de faire attention à une chose simple mais extrêmement puissante. Lorsque l’on cultive la méditation et lorsque l’on veut entraîner tout un groupe dans l’acte de la méditation, il faut connaître une chose fondamentale du fonctionnement de la nature humaine, et c’est la pensée.
La pensée ce n’est pas simplement la production d’idées. Si la pensée n’était que cela, nous n’aurions aucun problème pour faire de vous des initiés. Il suffirait de s’armer avec des immenses marteaux et vous taper sur la tête trois fois le matin, trois fois le soir et à minuit vous seriez tous des initiés (je plaisante). Seulement la pensée n’est pas simplement une production d’idées. En réalité, la pensée c’est quelque chose de beaucoup plus puissant, d’essentiel et d’extraordinairement divin. C’est une part de l’âme et c’est pour cela que lorsque l’on veut conduire une méditation ou induire quelqu’un dans la méditation, il va falloir prendre soin de la pensée et trouver le moyen de purifier la pensée chez les gens.
Et pour purifier la pensée il y a des méthodes très simples. Ces méthodes-là d’ailleurs ne sont pas catégorisées ou dénommées comme ayant une action sur la purification des pensées, la raison est tout simplement parce que cela va de soi, cela coule de source, comme vous dites vous-même : c’est une résultante normale.
Donc, lorsque je fais un exercice de concentration et que j’essaie de maintenir cette concentration, automatiquement je purifie mon corps mental, et je le purifie non seulement pour dix minutes ou une heure, qui est le temps de la méditation, mais je le purifie aussi pour toute ma journée. C’est-à-dire qu’il y a dans le corps mental, un certain nombre de mauvaises choses, un certain nombre de corpuscules disgracieux qui peuvent être brûlés, simplement parce qu’à un moment donné, j’arrête ma pensée, je me concentre et je déclenche le feu. Car il faut savoir que si l’on veut purifier la pensée, on va devoir donc faire appel à un feu.
Quel est ce feu ?
Comment fonctionne-t-il ?
Comment le déclencher ?
Il existe un feu dans chaque corps qui constitue la nature occulte de l’homme. Car vous devez savoir que l’homme a de nombreux corps. On parle des sept corps majeurs, mais en fait, il y en a beaucoup d’autres qui sont des corps intermédiaires, puis des corps à l’intérieur des corps intermédiaires, mais restons à sept corps majeurs pour maintenir le discours simple.
L’homme a donc ces sept corps majeurs et chacun de ces corps dispose d’une flamme particulière qui permet au corps d’exister et de fonctionner selon sa nature. Par exemple, lorsque je contemple le corps physique et que je regarde cela avec les yeux de l’esprit, je m’aperçois que le corps physique a une flamme physique, ce qui permet au corps physique d’avoir la vie, le mouvement, sa chaleur, sa santé et son autodéfense. De la même manière, lorsque je regarde le corps astral, je m’aperçois que ce corps astral a lui-même sa propre flamme et c’est ce qui permet au corps astral de pouvoir vivre en tant que corps astral. Et lorsque je regarde le corps mental, je m’aperçois que lui-même a sa propre flamme et c’est ce qui lui permet à mon corps mental d’être mon corps mental.
L’homme est donc une succession de flammes. Vous, vous dites une succession de corps, et ce n’est pas faux, mais ce serait plus correct dire que l’homme est avant tout une succession de flammes.
Alors il y a une flamme qui paraît être physique et qui est le corps physique. Et puis, il y a une autre flamme qui commence déjà à être plus subtile et qui est la flamme de la réceptivité, réceptivité qui vient depuis le plan physique, donc des sens, donc les émotions. Puis il y a une autre flamme qui est le monde de l’Idée, avec un grand “I”, et c’est ce que l’on va appeler le corps mental.
Lorsque la flamme du corps mental brûle avec la pointe vers le bas (au lieu de brûler avec la pointe vers le haut) cette flamme mentale va habiter complètement le cerveau et exactement comme une petite pieuvre, elle va se localiser dans tous les endroits du cerveau, dans tous les endroits de la conscience objective et de la conscience cérébrale. Et c’est comme cela que vous pouvez imaginer votre cerveau comme étant une sorte d’éponge, et qu’à chaque petit trou de cette éponge (puisque l’éponge se trouve trouée) réside une petite étincelle. Cette petite étincelle c’est ce qui va donner activité à une particularité de la conscience objective et de la conscience cérébrale. C’est-à-dire que lorsque cette flamme du mental descend dans le cerveau, elle se ramifie à l’intérieur du cerveau et crée des étincelles.
Ces petites étincelles vont dynamiser des activités qui paraissent être tout à fait banales, comme par exemple, le fait de pouvoir regarder, le fait de pouvoir apprendre l’alphabet, de pouvoir apprendre les langues, ou apprendre la musique, ou apprendre quoi que ce soit d’autre, comme faire des chaussures, des ponts, des autoroutes, tout ce que vous voulez.
Alors, on est capable de mémoriser et on est capable d’apprendre, uniquement parce qu’il y a un endroit de cette activité qui est, par exemple, la mémorisation de l’alphabet, et il y a une petite étincelle qui est en train d’envoyer son énergie et de dynamiser ce siège.
Lorsque l’individu meurt, toutes les petites étincelles se rassemblent autour de la flamme principale et cette flamme qui était pointée vers le bas, remonte vers le haut et va s’encastrer dans une autre flamme qui elle n’avait pas cessé de brûler pointe en haut. Et c’est ainsi que la flamme inférieure transmet à la flamme supérieure, toutes les substances que vous avez réussies durant votre réincarnation, toutes les substances que vous avez réussies à ramasser, toutes les instructions que vous avez pu prendre de ci et de là.
Ce qui fait que lorsqu’il y a une nouvelle incarnation et que les deux flammes se desserrent, elles se désaccouplent une nouvelle fois, il y en a une qui retourne vers le bas, et qu’en allant vers le bas, elle se réinvestit dans le cerveau de la nouvelle réincarnation et recrée son réseau d’étincelles, et cette flamme qui elle n’a pas cessé d’exister entre les deux incarnations, cette flamme dépose un sédiment dans ce nouveau cerveau, et ce sédiment c’est ce que l’on va appeler la prédisposition. Soit prédisposition pour la musique, ou prédisposition pour la cuisine, ou prédisposition pour les langues, ou pour l’occultisme, etc. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que ces prédispositions n’existent pas simplement parce la flamme l’a déjà étudié dix fois dans d’autres vies. Cette flamme-là va pouvoir extérioriser ses étincelles, uniquement, grâce à une impulsion qui vient des étoiles.
Et c’est pourquoi, un clairvoyant rien qu’en regardant la carte des étincelles qui se trouvent dans le cerveau, il arrive à savoir de quoi l’individu est capable plus ou moins. De la même manière qu’un astrologue arrive à regarder dans les étoiles du ciel de naissance exactement les mêmes possibilités, parce que c’est le même ciel, c’est la même voûte.
Pourquoi est-ce qu’un crâne est rond ?
Il pourrait être carré.
Qu’est-ce qui aurait empêché aux Maîtres de la Création de vous faire avec une tête carrée ?
Pourquoi pas ?
Elle pourrait même être triangulaire.
Pourquoi donc est-ce que le crâne est rond ?
Tout le corps de l’homme, en plus d’être un temple, est un temple parce qu’il est la somme des symboles de l’Univers. L’Univers lui-même étant le Grand Temple cosmique. C’est pourquoi si le crâne est rond, c’est donc par imitation de la voûte céleste.
Alors les petits plaisantins pourraient me dire :
« Mais qui me dit que la voûte céleste est ronde, car lorsque l’on bascule dans l’espace, on s’aperçoit qu’il n’y a aucune rondeur à l’horizon ? »
Et je leur dirai qu’il ne faut pas me répondre par des choses trop terre-à-terre.
Revenons donc à notre voûte céleste.
Il faut savoir que si l’on appelle le ciel étoilé ou la voûte céleste, c’est simplement parce qu’un « ciel » dans un système solaire ou dans la galaxie, est une matrice avant tout. Et on ne peut pas imaginer un ciel qui soit plat, rectiligne.
C’est impossible !
Ce symbole n’existe pas, car il n’est pas porteur. Un ciel est toujours une matrice, c’est pourquoi il y a la voûte, mais c’est une matrice qui n’est pas comme le seraient logiquement toutes les matrices, qui n’est donc pas pointée vers le haut, mais c’est une matrice qui est renversée vers le bas.
Lorsque donc il y a en bas la coupe de votre matière et en haut la voûte de votre ciel, automatiquement il y a la création d’un œuf que l’on appelle cosmique, et à l’intérieur de cet œuf il y a un petit homme. Un petit homme qui essaye de devenir Dieu, ou plus précisément qui réessaye d’être Dieu. Et ainsi couvé par ces deux matrices, il obtient toutes les énergies pour faire son évolution, jusqu’au jour où ayant suffisamment grandi, il crève la matrice, il éclate la matière et il déchire le ciel, parce que même si le ciel est une chose intéressante, le ciel ne représente qu’un seuil, et sur chaque seuil il y a un voile. Donc le ciel lui-même est un voile et doit être déchiré pour basculer dans ce qu’il y a derrière et que l’on peut symboliser simplement par un point et un grand silence.
Mais revenons à cette méditation dont je me suis écarté un peu du sujet en voulant vous expliquer ce qu’est la pensée. La pensée est donc fondamentale dans l’acte de la méditation, mais elle doit d’abord être purifiée parce qu’elle est tout simplement l’expression de la conscience. La pensée est l’expression mentale de la conscience et pas de la conscience qui dit simplement : « tiens, je suis conscient de ceci, conscient de cela ». Mais la conscience en tant que principe spirituel.
Si donc, je prends soin de ma pensée, en essayant de la clarifier et de la purifier, alors automatiquement je vais par là même, me permettre d’entrer en résonance avec la conscience absolue. Donc, toute méditation doit être précédée d’une longue phase de concentration, ceci pour déclencher le feu du plan mental. Le feu du corps mental, afin que celui-ci, étant vivifié, se mette à brûler les corpuscules disgracieux. Ce qui fait qu’après la phase de concentration, il se pourrait très bien que l’individu ne puisse pas basculer dans ce qu’il attend, c’est-à-dire la méditation. Mais au contraire, il peut basculer dans un rêve profond et revivre par exemple un épisode de l’enfance où il a été traumatisé, complexé, martyrisé. Ou il peut basculer dans un rêve complètement symbolique qui n’a rien à voir avec des événements ayant eu lieu. Mais tout simplement ayant la vision de quelques symboles, ce sont à ce moment-là, ces symboles-là qui sont en train de brûler en lui quelque chose de disgracieux, et donc cette combustion est en train d’opérer une accélération de sa spiritualité.
Car sachez une chose, chaque fois que vous vous asseyez quelque part pour vous concentrer et aboutir un peu plus loin dans la méditation, vous accélérez votre spiritualité, vous accélérez votre initiation, vous accélérez votre réintégration, vous accélérez la prise de conscience de votre divinité. Ce qui ne veut pas dire que vous devez dès demain passer des heures et des heures à ne faire que méditer, car il ne faut pas faire une application sotte de mes paroles.
Pourquoi ?
Parce qu’il ne sera pas utile pour vous dès demain de passer des heures et des heures à la méditation, simplement parce que lorsque vous marchez dans la rue, lorsque vous êtes en relation avec le monde, et tout en étant en relation avec le monde, si vous avez soin de rester centré à l’endroit de cette lame, automatiquement vous pouvez être en méditation, sans devoir passer des heures accroupies à genoux ou en tailleur, pour répéter, ou des mantras, ou projeter des lumières, ou en intégrer des autres, ou promener des parfums partout dans la pièce pour attirer les Dévas ou je ne sais trop quoi. Par contre du moment que vous êtes centré et érigé, automatiquement vous êtes l’endroit de la méditation.
Alors nous en venons à dire : qu’est-ce que la méditation en fait ?
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Par Lodela le 13 Décembre 2015 à 08:07
TU ES déjà UN ÊTRE LUMINEUX
(fin du 1/4)
L’initié a ce souci, non seulement parce qu’il a quelque chose à faire sur la Terre et que la chose doit être faite de la meilleure manière possible, mais aussi et avant tout parce qu’en lui-même les fondements mêmes de la loi et de la perfection, ces fondements-là ont érigé un rayonnement qui se veut parfait, donc discipliné et équilibré, car il n’y a pas de direction sans équilibre. Et je veux dire par là que l’on ne peut pas se discipliner soi-même ou se diriger soi-même sans l’équilibre. Il y a donc un équilibre fondamental à acquérir avant d’espérer se diriger soi-même.
(2/4 suite)
Thèmes :
- Avant de commencer un chemin spirituel, il faut commencer à rétablir l’équilibre en soi.
- Parabole de la caverne (de ton illumination).
- Exercice d’entrer dans son foyer dans l’obscurité.
- Tu es déjà un être lumineux mais ta lumière ne brille pas encore.
- Parabole des briques (du karma).
- Relation entre l’intuition et les rêves.
Beaucoup d’individus se lancent dans le chemin spirituel et essayent la méditation, les relaxations profondes, essayent de se contraindre à ne plus faire ceci ou à ne plus faire cela, à masquer la pensée quand elle devient mauvaise et à rayonner des bonnes pensées au moins dix minutes pendant la méditation. Mais malheureusement ces bonnes pensées ne sont d’ailleurs pas du tout entendues, pas du tout reçues, parce qu’elles ont un rayonnement très pâle, extrêmement pâle, d’une toute petite lampe de poche. Si bien que si ce disciple-là devait compter sur ce rayonnement-là pour y voir clair dans sa nuit, il ne verrait pas plus loin que le bout de ses pieds.
Pourquoi ?
Parce que tout simplement avant de commencer un chemin spirituel, il faut commencer à rétablir l’équilibre en soi, et en fait, c’est le premier travail en spiritualité à faire : trouver un équilibre.
De quel équilibre est-ce que je parle et comment le conquérir ?
Je parle d’un équilibre qui est tout simplement un niveau de la paix entretenue avec soi-même, car un individu ne peut pas être équilibré, s’il a vis-à-vis de lui-même de trop fortes rancœurs. S’il se dit tous les matins :
« Je ne suis pas capable de ceci » ou bien « Je ne vaux pas ce que vaut mon voisin » ou « Je ne suis pas encore au stade de faire cela, car moi je ne suis qu’un petit individu avec de tout petits moyens » etc.
Or, dès que l’on se lève le matin en pensant ces choses-là, automatiquement on se prédispose royalement au déséquilibre.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que la conscience originelle de l’individu est une conscience de plénitude, une conscience d’amour, une conscience de paix. Et sitôt donc que l’on envoie dans cette conscience un élément disgracieux, un élément agressif, comme le non-être (et je ne parle pas ici du non-être que citait Bouddha, mais je parle du non-être négatif). Alors, automatiquement la conscience refoule cet intrus, cette larve, parce qu’il ne faut pas que la conscience puisse être attaquée par des illusions et des illusions qui plus est, sont très inférieures, venant de l’enfer humain, l’enfer de négativité dans lequel vous êtes.
Que faut-il donc penser à propos de soi-même ?
Si en me levant le matin, je ne peux plus penser que je suis petit, je ne peux plus penser que je ne vaux pas la peine ou que ne suis pas encore à ce niveau-là.
Est-ce que je dois penser, alors, que je suis très grand, prêt à tout, et que je peux tout ?
Est-ce que je dois penser, alors, que je suis déjà parvenu à tous les degrés de l’initiation ?
Si vous connaissez un peu mon style de pensée, vous pourrez conclure très vite que je ne vous demande pas de remplacer une bêtise par une autre bêtise, et qu’automatiquement il va falloir encore chercher la voie que j’appelle du juste milieu. Alors, je te le dis, et essaye de le recevoir avant que je l’ai énoncé. Essaye de le sentir, de le faire germer en toi avant que je l’ai dit. Car de cette façon-là, tu entraînes ton Maître intérieur à te donner les réponses dont tu as besoin tout au long de ta vie.
Essaye.
Donc, si tu ne peux plus penser que tu n’es pas élevé, et que tu ne peux pas non plus te permettre de penser que tu es capable de toutes les élévations, cela veut dire que tu vas faire quoi ?
Eh bien, cela veut dire tout simplement que tu ne vas plus penser du tout à cela.
Vois-tu, si tu ne peux plus penser de façon péjorative et si tu ne peux pas non plus penser de façon prétentieuse, cela veut dire que tu ne dois plus penser du tout. Et dans ce mouvement de la pensée suspendue, la pureté dont j’ai si souvent parlé à propos du mental, cette pureté-là va jaillir tout simplement.
Mais les individus croient qu’il faut faire des alchimies compliquées qui demandent des années et des années d’efforts. Des alchimies qui feront intervenir les énergies venant de Sirius, de Pluton ou de je ne sais où. Voire même, des excentricités comme des énergies qui auraient besoin de l’or potable pour prétendument pouvoir véritablement intégrer la vibration jusque dans la cellule. Or, il n’y a rien de plus risible et de plus ridicule qu’un alchimiste qui essaye d’atteindre Dieu, avec son four d’alchimiste. Il n’est donc pas question de faire des mayonnaises. Il faut tout simplement à un moment donné, arrêter de battre les œufs (c’est-à-dire les pensées). Tous les œufs ! Évidemment les mauvais œufs, mais même aussi ceux qui apparaissent comme étant de très bons œufs. Il faut arrêter de battre les œufs.
Pourquoi ?
Parce que, qu’est-ce qui se produit lorsque vous battez les œufs ?
La mousse monte et un jour elle finit par vous envahir. Ce qui fait que l’individu dilate son corps astral, dilate son corps émotionnel ou son corps mental, et il se trouve envahi par ces substances qui viennent (comme des voiles) lui cacher la vision véritable de Dieu. Et pendant tout ce temps, il pédalait et pédalait dans son bol pour faire monter la mayonnaise, croyant bien faire, croyant que c’était comme cela que l’on allait vers Dieu. Mais moi je te dis : si tu veux suivre un petit peu mes conseils, si tu veux écouter un tant soit peu ma parole, et je te dirai que si j’en suis arrivé où je suis, c’est en m’écoutant moi-même, en écoutant ma propre parole, donc je peux t’assurer qu’elle donne des résultats.
Donc si tu veux quelque part faire le travail et porter tes efforts où j’ai porté les miens, ARRÊTE DE PENSER. Et n’écoute pas ceux qui te donnent des recettes compliquées pour méditer sur tel chakra, pour faire monter telle énergie, pour rayonner depuis tel centre, pour incorporer l’énergie de Sirius, pour se brancher avec la Hiérarchie solaire, ou pour essayer d’aller fouiner dans l’Agartha au centre de la Terre. Car rien n’est plus simple que d’être instantanément la divinité.
Pour être instantanément la divinité, il suffit simplement d’arrêter d’être tout ce qui n’est pas la divinité, et automatiquement entre ces deux colonnes qui soudain se dressent, parce qu’elles ne sont plus en train de s’entrechoquer, entre ces deux colonnes droites, silencieuses et absolues, automatiquement l’aube arrive. Et l’âme se lève elle aussi et elle vient se poser entre les deux colonnes et tu n’as plus besoin de te demander si à partir de ce moment-là, tu es un petit initié, un moyen initié ou un grand initié. Tu n’as plus besoin de te demander si tu es à la première, à la deuxième ou à la troisième initiation majeure, ou s’il te faudra encore te réincarner dix fois, quarante fois ou si tu peux lui dire adieu à la réincarnation.
Ne te demande plus rien, simplement reste dans cet instant-là, et en restant dans cet instant-là, ton être intérieur va t’indiquer ce que tu dois faire pour constamment demeurer dans cet état et non pas seulement y basculer pendant une bonne méditation. Il t’indiquera ce que tu dois travailler, et là, il te dira véritablement quelle énergie tu dois incorporer, et à ce moment-là son indication sera une bonne indication et véritablement tu devras incorporer une énergie qui vient du Soleil, ou une énergie qui vient de Sirius ou qui vient de l’Agartha, peu importe.
Mais à ce moment-là, la chose sera réelle et tu ne pourras pas en douter. Et de la même manière qu’elle sera réelle, tu n’en diras rien à personne. Tout simplement le silence retombera sur toi parce que tu sauras que c’est dans le silence, avant tout, que cette alchimie a lieu.
Il ne peut y avoir aucun témoin, aucun ami, aucun père, aucune mère, aucun Dieu même. Tu es seul avec toi-même dans cette caverne, et tu dilates le soleil qu’il a en toi, petit à petit. Et comme un forgeron tu vas tirer depuis le Soleil, l’énergie qu’il faut à un moment donné, puis tu vas tirer depuis Sirius une autre énergie qu’il faut à un autre moment, et puis de l’Agartha une autre énergie qu’il faut à un autre moment. Et comme un forgeron, patiemment, patiemment, tu modèles ta clé de sol, et lorsque cette clé de sol sera finie d’être modelée, avec un tout petit marteau tu taperas en son centre et un son extraordinaire en sortira qui envahira toute ta caverne, toute l’alcôve dans laquelle tu as travaillé. Et grâce à ce son, toutes tes limites, toutes tes parois vont se dissoudre, et sais-tu ce qui apparaîtra ?
Il apparaîtra ce qui a toujours existé mais que tu ne voyais pas, il apparaîtra l’azur, tout simplement l’azur.
Et tout étonné tu te diras :
« Mais ce n’est pas possible que pendant tant de temps, tant de siècles, j’aie cru que j’étais enfermé dans cette alcôve, dans cette caverne. J’ai cru que là était ma vie, ma position, que là était un endroit du cosmos où il n’avait pas de lumière et que je devais en sortir par un tunnel, pour un jour espérer rejoindre une dimension lumineuse qui se trouve plus loin dans le cosmos.
Je ne comprends pas pourquoi j’ai imaginé toutes ces choses alors que les parois ayant disparu, je m’aperçois que tout était azur depuis le commencement, depuis le premier jour où j’ai ouvert les yeux, où j’ai commencé à respirer et à penser. Tout était azur ! Complètement azur ! Et moi je croyais que j’étais là dans ma caverne, à l’ombre, dans les ténèbres et qu’il fallait que j’aille ailleurs. »
Tu te feras cette réflexion-là le jour où l’azur resurgira en toi. Le jour en fait où ton azur sera éclairé, tout simplement. Parce que pour l’instant ce qui te fait croire que tu es un être ténébreux, ce qui te fait croire que tu n’as pas les qualités pour ceci ou les capacités pour cela, et que donc, en faisant le bilan de toutes ces incapacités tu te dis :
« Je suis en dessous du seuil de l’initiation, donc je suis un homme du torrent comme on dit aussi, donc je suis un enfant submergé dans les ténèbres. »
Aujourd’hui donc, ce qui te donne l’impression d’être un enfant dans les ténèbres, c’est tout simplement parce que ton azur n’est pas allumé. Et si ton azur n’est pas allumé, il te donne l’impression qu’il est tout petit, tout rétréci et que le seul azur dont tu disposes c’est celui qui est tout pâle autour de toi, dressé comme un cocon et qui ne va pas plus loin qu’un simple pas, une simple enjambée autour de toi.
Mais sais-tu simplement que tu n’as cette vision que parce que tu ne sais pas éclairer davantage ?
Je te l’assure !
Si seulement tu pouvais me croire, absolument, jusque dans le fond de tes cellules, jusque dans la racine de tes cheveux. Si tu pouvais simplement me croire avec absolu et inconditionnellement :
- tu es déjà l’azur, mais ton azur n’est pas éclairé.
Ce soir quand tu m’auras quitté et que tu vas rentrer chez toi, essaye de faire une petite expérience, pour que ta psychologie participe pleinement à l’acceptation de ce que je viens de dire. Quand tu vas rentrer dans ta maison, n’éclaire pas, ne tourne pas le bouton d’électricité, rentre dans ta pièce ou dans ton couloir sans électricité, et regarde l’épaisseur des ténèbres qui semblent être là autour de toi. Et tu verras de quelle manière toi aussi dans ta vie il te semble avancer dans les mêmes ténèbres. Soudain tu ne sais plus où il est ton portemanteau et tu accroches ton chapeau ou ta veste n’importe où et ça tombe. Alors tu te dis :
« Tiens, c’est étrange, j’ai mis des dizaines et des dizaines de fois ma veste à cet endroit-là et je n’arrive plus à le repérer. »
Et de la même manière, c’est ce que se dit l’individu quand il est mort et qu’il renaît à une autre vie, quand il se réincarne. Alors qu’il a déjà appris à lire et à écrire maintes fois dans d’autres vies, il lui faut réapprendre à lire et à écrire comme si c’était la première fois. Tout simplement parce qu’entre-temps, on a éteint la maison, et dans les premiers temps où on recommence à marcher, la lumière n’est pas tout à fait installée dans toutes les pièces, dans toutes les cases du cerveau, si vous voulez. Donc il faut à tâtons, recommencer et rechercher à nouveau les points de repère.
Mais revenons à votre maison sans lumière. Allez plus loin encore dans le couloir et vous allez voir que vous allez chercher la porte de votre cuisine ou de votre chambre. Et vous allez vous dire :
« Tiens, mais il me semblait bien que pourtant la porte n’était qu’à quelques pas, comment ce fait-il que je ne la trouve pas ? Là il n’y a qu’un mur. »
Et lorsque finalement vous serez entré dans votre chambre, regardez à quel point les ténèbres, encore une fois, s’engloutissent dans cette pièce. Et prenez bien conscience que votre temple intérieur est exactement dans la même condition. Et à ce moment-là seulement, mettez la lumière, enclenchez l’électricité et regardez à quel point tout devient lumineux, regardez à quel point vous pouvez repérer où se trouve la lampe de chevet, le tableau et le portrait de l’oncle Émile, l’armoire, la descente de lit, tous vos objets familiers. Tout devient repérable, tout devient connu, tout devient palpable, tout devient en même temps une communication entre les couleurs et les formes. Et tout cela simplement parce que vous avez mis la lumière.
Eh bien, dans votre vie intérieure, c’est exactement la même chose, dans votre temple intérieur il y a lieu exactement le même phénomène. Vous vous croyez des enfants incapables, des enfants inaptes, des enfants parfois même véreux. C’est ce que vous dites, entre vous à propos des uns et des autres. Mais tout cela vient du fait que votre temple n’a pas encore reçu la Lumière. Et lorsque la Lumière sera installée, alors le Temple vous deviendra quelque chose de connu, de palpable, tout simplement un royaume dans lequel il sera possible vivre sans se cogner la tête sans arrêt contre une porte ou contre l’arête de l’armoire, ou se taper les pieds contre le lit ou contre je ne sais pas quel autre objet, car c’est cela ce qui se passe dans la vie : j’essaye de marcher à tâtons dans ma vie qui est obscure et automatiquement je reçois des événements négatifs, je reçois des catastrophes, tout simplement parce que je n’ai pas su voir.
Voilà une phrase révélatrice : je n’ai pas su voir.
L’homme dit exactement ce qui lui manque, avec des mots de tous les jours, mais qui sont de très grands symboles pour l’esprit : je n’ai pas su voir dans cette situation qu’un tel était un ennemi. Là, je n’ai pas su voir qu’à ce moment-là je devais faire telle chose, parce que la situation ne m’est pas apparue dans son entier. Alors bien sûr, puisque je n’ai pas su voir la commode qui était au milieu du passage, eh bien, comme je courais, je suis tombé sur la commode et me voilà blessé, empaillé et demain j’irai au travail couvert de pansements et de blessures.
C’est ce que l’homme pense à propos de sa vie. Alors, il y a celui qui est un peu plus malin que celui qui est pleinement aveugle, et celui-là se dit :
« Bon, cela fait dix fois que je me tape contre cette commode, dix fois que je me fais le trou au même endroit, dix fois que je saigne à cause de la même chose. Alors comme je suis malin, depuis ma porte d’entrée, j’ai compté le nombre de pas qui me distance de la commode. Ce qui fait que chaque soir, quand je rentre, je compte soigneusement les pas et ainsi j’évite la commode. »
Les individus qui établissent leur discernement sur ce genre de repérage croient qu’ils ont compris la vie, tout simplement parce que dix fois on leur a tapé sur la tête et à l’onzième ils se sont dit :
« Eh bien, je ne vais plus passer sous cette échelle, parce que là chaque fois je reçois une brique qui tombe du toit. »
Mais le fait de tirer cette conclusion ne veut pas dire que l’individu a évolué pour entrer dans un authentique discernement. Cela veut dire tout simplement qu’il a été assez éveillé pour savoir qu’il n’était pas prêt à recevoir une onzième fois une brique qui tombe du toit. Donc il évite de passer sous l’échelle. Mais cela ne veut pas dire qu’il connaît la nature de la brique. Cela ne veut pas dire qu’il sait pourquoi la brique tombe chaque fois qu’il passe. Cela ne veut pas dire qu’il sait pourquoi il a mal et pourquoi cette brique peut être quelque chose d’agressif.
Ce qui fait que bien qu’il ne passe plus sous l’échelle, mais comme il continue à faire des maladresses dû à son ignorance, la brique va continuer à tomber où qu’il se trouve, même s’il se trouve à des kilomètres de toute habitation, car il aura toujours un nuage qui transportera la brique pour qu’elle lui tombe sur la tête. Et c’est comme cela que les individus au cours de leur vie se disent :
« Mais ce n’est pas possible, j’évite ceci, j’évite cela, je prends soin de ne pas faire ceci, de ne pas aller dans tel endroit, de ne pas fréquenter ceci, de ne pas penser à cela, et voilà que c’est comme si le Seigneur n’avait que faire de toutes mes dispositions, et voilà qu’il m’envoie encore une fois un problème, à moi, dans ma vie. »
Donc, si tu veux éviter les briques qui tombent du toit, mais aussi qui tombent du ciel, depuis la main de certains petits anges gardiens, si tu veux éviter toutes ces briques qui tombent, il faut que tu apprennes tout simplement ce qu’est la brique.
Quand donc une brique (un problème) te tombe sur la tête, n’essaie pas seulement de t’en protéger et d’éviter l’endroit où elle est tombée. Prends cette brique, prends-la dans tes mains, regarde-la bien, fais en bien le tour, tâte-la bien. Essaie de savoir comment elle a pu tomber ? Pourquoi elle est tombée ? Quelle est sa nature ? Qu’est-ce qui lui permet d’avoir le poids suffisant pour tomber et de te faire mal ?
Et lorsque tu auras déplié cette énigme, tu t’apercevras qu’à l’intérieur, eh bien, il n’y avait rien. Qu’il n’y avait aucun poids qui serait suffisant pour pouvoir s’abattre sur toi et te blesser. Simplement il faut que tu apprennes que souvent, lorsqu’il pleut des briques, c’est parce qu’on les a soi-même envoyées, tout simplement. Souvent quand il pleut des briques, c’est parce qu’à un moment donné, on a fait un tas de tout ce qu’il y avait de malsain en soi, et que de façon négligente on en a rempli un seau et qu’on en a envoyé tout ça chez le voisin.
Et que fait le voisin ?
Si le voisin est de nature très réactive, il reprend les mêmes briques et il les renvoie chez celui qui les a envoyées, ou bien s’il est timide, il ne va rien faire, mais sa rancœur restera, et c’est à ce moment-là qu’interviendra la divinité (avec le karma).
Et de quelle manière va intervenir la divinité ?
Tout simplement en faisant évaporer les briques, comme s’il s’agissait d’évaporer un étang. La divinité va prendre la substance de ces briques et en faire un nuage. Et elle va transporter ce nuage à l’endroit où tu te trouves, même si tu cours à toute vitesse pour éviter le voisin à qui tu as tout balancé. Ce nuage est très intelligent, il n’a pas besoin de carburant et il a tout son temps, et il te poursuivra jusqu’à la fin des temps, jusqu’à ce qu’il ait réussi à pleuvoir sur toi toutes les briques.
Donc quand les briques pleuvent, il ne faut pas te demander pourquoi Dieu ne t’a pas protégé, pourquoi les maîtres ne viennent pas aider l’humanité, pourquoi est-ce qu’ils ne sont pas plus visibles pour instruire et pour initier (puisqu’ils veulent tant que les hommes avancent).
Alors, pourquoi est-ce qu’ils ne viennent pas nous faire avancer ?
Se disent les hommes. Bien sûr je comprends cette revendication, elle apparaît d’ailleurs très logique à l’esprit de l’homme. Cependant il faut savoir que la logique divine est un petit peu différente, plus parfaite disons, et tenant compte de beaucoup plus de paramètres que l’homme est capable de juger et d’interpréter.
Que va faire donc la divinité à ce moment-là ?
La divinité va avoir souci, uniquement de te faire prendre conscience des différentes briques que tu as créées toi-même, donc des faux murs que tu as construits jour après jour, avec de fausses idées, avec de faux sentiments, avec des pensées erronées, avec des jugements trop rapides ou trop remplis de venin. Et chaque fois que tu vas construire une de ces briques-là et que tu vas la cuire dans ton four, dans ton four intérieur, chaque fois que tu vas prendre cette brique-là et que tu la mettras sur ton mur, le mur va se trouver évaporé, tout simplement parce que la divinité (commençant par la tienne d’abord) essaye à chaque fois d’aller prendre la substance de tout ce que tu accomplis comme expériences sur la Terre, c’est-à-dire dans ton incarnation.
Vois-tu, l’âme prend la substance de chaque chose et quand tu crées une brique qui est mauvaise, la substance est forcément mauvaise, et l’âme qui est comme un grand soleil qui fait évaporer tout ce que tu construis pour en retirer la substance, quand l’âme voit venir vers elle une substance négative, une substance nuisible à son éternité, automatiquement elle renvoie la brique. Et toi qui es le créateur de cette brique, tu te demandes pourquoi Dieu ne te protège pas, pourquoi Dieu t’envoie tous ces problèmes, pourquoi Dieu ne t’a pas montré la voie à cet endroit-là, pourquoi est-ce qu’il ne t’a pas donné l’intuition, et pourquoi décidément est-ce qu’il t’a fait naître sans intuition, alors que le chemin est si difficile à trouver. C’est ce que se disent de nombreux disciples :
« Mais ce n’est pas possible, les maîtres savent que le chemin est difficile, et en plus de ça ils nous disent eux-mêmes qu’ils ont mis des pièges pour l’initiation. Alors comment se fait-il qu’ils aient le culot de nous faire naître sans le minimum d’intuition, pour que l’on puisse s’en sortir ? »
Beaucoup de disciples éprouvent cette révolte et ils se disent :
« Mais c’est inacceptable, et ceci montre que le jeu est injuste depuis le début, car ils l’ont compliqué à plaisir, nous rendant nous-mêmes infirmes exprès pour que l’on ne s’en sorte pas, exprès pour que l’on n’arrive jamais dans leur domaine divin et qu’ils soient les seuls, eux, les douze, à se partager le Royaume du Père. »
Quand le disciple est en colère et que sa pensée se perd dans cette grogne, c’est ce qu’il se dit, c’est ce qu’il envoie comme pensée aux maîtres. Et à ce moment-là, je vous dirai que nous sommes assez gênés, non pas parce qu’un individu pense que nous puissions être capables d’égoïsme, non pas parce qu’il pense que nous ne voulons pas partager le Royaume et que nous avons compliqué à plaisir les chemins de l’initiation.
Non
Cela nous est égal. Nous sommes gênés tout simplement parce que si un disciple pense cela, il nous est très difficile de lui envoyer l’intuition qu’il réclame, alors qu’il ne réclame que cela. Mais dans le brouhaha qu’il est en train de générer, dans le fracas des vibrations qu’il est en train de produire dans son aura, nous n’arrivons pas à faire passer l’intuition, nous n’arrivons pas à faire passer notre message. Et même si on essaye de faire passer ce message avec des dizaines et des dizaines de trompettes, avec des dizaines des cors, et tout ça passant à travers les amplifications que vous connaissez bien. Malgré cela rien ne serait entendu. Ce qui fait que lorsque tu te crois seul, lorsque tu te dis que Dieu ne t’a pas protégé, ou Dieu ne te montre pas le chemin, ou le maître t’a abandonné, ou bien il se trouve trop loin et il n’a pas le désir de s’occuper de toi, lorsque tu penses toutes ces choses-là, aies tout de suite à l’esprit que tu es en train de créer un brouhaha complètement insurmontable pour ta propre écoute et pour notre propre émission. Tu es en train de faire du bruit, du vacarme.
Alors si tu veux recevoir notre guide à travers une intuition ou si tu veux recevoir tout simplement une aide (que cette aide vienne par une personne extérieure ou pas) suspend ta pensée.
Et donc, encore une fois, que ce soit pour obtenir la propreté du cœur, ou la propreté de la pensée, ou que ce soit pour obtenir l’équilibre en soi-même, et plus loin, que ce soit pour obtenir l’intuition, suspend ta pensée. Dis-toi :
« Stop ! J’arrête ! »
Comment cela se passe ?
Qu’est-ce que tu vas rencontrer à ce moment-là ?
Si tu suspends ta pensée, tu vas entendre le silence, et c’est ce que tu nous diras quand tu nous enverras ton bulletin, c’est-à-dire tout simplement tes revendications. Tu te diras :
« Écoute grand frère, j’ai fait tout ce que tu m’as dit, j’ai tout suspendu, j’ai tout arrêté, tout bloqué, les machines en haut, en bas, les essuie-glaces, l’accélérateur, tout était au point mort, mais je n’entendais rien. Il n’y avait que le silence, un profond silence. Je n’ai pas entendu la voix de Dieu, je n’ai même pas entendu ta voix pour me dire :
- va là, fais ceci, ne fais pas cela, maintenant médite comme ceci ou pense comme cela.
Rien ! »
Quand le disciple fait ce bilan, il a l’impression donc que rien n’a eu lieu, ou il pense que son oreille interne n’est peut-être pas encore assez développée pour entendre la voix de l’intuition. C’est ce qu’ils se disent tous. Ils se disent :
« Attention, j’arrête tout, je vais essayer de capter, je force, je force, je force. »
Mais il n’y a que silence et silence. Et donc, pas d’information. Alors l’individu se lève et se dit :
« Apparemment je ne suis pas encore assez évolué, assez réceptif. Ce sera donc pour plus tard. »
Et moi je te dis : erreur, tu commets une erreur fondamentale, car la nuit tu rêves, n’est-ce pas ?
La nuit tout le monde rêve, et toi aussi, tu es capable de rêver, n’est-ce pas ?
Et même si ce n’est pas à chaque fois, du moins quelques fois tu te souviens de tes rêves. Tu es convaincu que le rêve existe en toi, n’est-ce pas ?
Alors, je vais prendre cet argument pour te démontrer que tu es capable d’intuition, que tu es capable de te laisser mener à l’endroit où il faut, que tu es capable de te laisser guider vers la personne qu’il faut.
Si la nuit, quand ton réseau cérébral s’arrête (comme tu dois le faire lorsque tu es réveillé et que tu arrêtes ta pensée) si la nuit donc, lorsque ton réseau cérébral s’arrête et qu’une autre partie de ta conscience commence à rêver, à articuler les symboles en correspondance avec ce que tu as vécu, cela veut dire qu’il y a en toi une conscience pour moitié qui est réceptive. Et le rêve ne peut avoir lieu que dans le siège réceptif de la conscience. Alors que l’objectivité ne peut avoir lieu que dans le siège émetteur de la conscience. Ce qui fait que chaque individu se promène avec deux types de conscience :
1) Une conscience qui envoie, qui émet, et c’est là que l’on trouve la production des pensées, la création de la philosophie, l’accomplissement du mental, la capacité d’être objectif, d’être alerte.
2) Et il y a une autre partie qui est pure réception, qui ne fonctionne qu’avec les symboles. Cette partie-là est incapable de contempler la vie moderne que vous menez, la vie concrète que vous menez. Elle l’observe de loin en loin, mais ne retire que la substance, substance qui avant d’être intégrée par cette partie-là de la conscience, est avant transformée en symboles.
C’est pourquoi, lorsque vous rêvez, tout devient éminemment symbolique, car cette partie-là de la conscience qui vit surtout la nuit, quand le réseau objectif s’est endormi, cette partie-là est pure réceptivité.
Qu’est-ce que cela veut dire : être réceptivité ?
Cela ne veut pas dire être un radar tout vide qui attend de se faire remplir par le cosmos. Cela ne veut pas dire cela du tout. Quand je dis réceptif, cela veut dire que la communication est possible, une communication entre le bas et le haut, le haut et le bas.
Et la dimension de la conscience qui est réceptive est une dimension intermédiaire, entre la partie objective de l’homme que l’on peut appeler la conscience éveillée (c’est-à-dire la personnalité) et son âme. Et c’est grâce à cette réceptivité (qui est cette deuxième partie de la conscience, ce yin de la conscience) que l’on va pouvoir en fait, commencer à dialoguer avec l’âme, et petit à petit, à se rapprocher de l’âme, pour un jour complètement basculer dans l’âme. Et c’est là où la communication devient un peu compliquée.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que comme je l’ai dit tout à l’heure, dans ce réseau-là, il n’y a pas de cerveau, donc il n’y a pas de nom, il n’y a pas d’alphabet, il n’y a pas de grammaire. Il y a un langage bien particulier qui appartient à la sphère cosmique et qui est le langage des symboles, tout simplement.
Ce qui fait que lorsque vous êtes en communication, que vous soyez à tendance psychique, médiumnique ou que vous ayez un rêve tout simplement, quand vous êtes donc en communication, tout votre art va être de savoir interpréter les symboles, de savoir d’abord regarder le symbole, car si dans cette conscience intermédiaire se met à résonner un symbole qui est placé trop haut, trop divin par exemple, si votre conscience, votre niveau de conscience initiatique se trouve bloqué par exemple à ce stade-là, alors que le symbole se trouve là en résonance, vous n’arriverez pas à voir le symbole. Il restera inconnu pour vous, et vous n’arriverez pas à l’entendre non plus.
Donc, lorsque l’on va se mettre en réceptivité, tout le problème va être de savoir si l’on peut voir les symboles, et ensuite les ayant vus, si l’on arrive suffisamment ensuite à les comprendre grâce à l’intelligence objective, et ainsi pouvoir les interpréter pour s’en servir, pour savoir ce que l’on doit faire dans la vie, pour savoir ce que l’on doit dire à un tel moment, le choix que l’on doit faire. Car beaucoup d’individus sont submergés par des intuitions qui en fait sont là comme des accablements vibratoires.
Ils se disent :
« Je sais que je ne dois pas le faire, mais je ne sais pas pourquoi ?
Et puis je ne sais pas par quoi remplacer cette chose que je ne dois pas faire. »
Et en fait l’individu se trouve dérangé par ses premières intuitions.
Alors, à ce genre d’individus je leur dis une chose très simple :
« Tu te calmes et tu essaies d’approfondir le degré de pénétration de ta conscience, c’est-à-dire, chaque jour médite et ainsi développe ton degré vibratoire, de façon à ce que tu puisses contempler le symbole avec une plus grande pénétration, donc médite et lève tes vibrations. »
Et voilà un autre problème, je dis : lève tes vibrations.
Qu’est-ce que cela veut dire ?
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Par Lodela le 13 Décembre 2015 à 08:01
Thèmes :
- Tout est communication.
- Comment il faut vivre nos vices et nos plaisirs profanes ?
- Il faut être en paix avec soi-même pour avancer dans la spiritualité.
- L’importance de l’intention.
- Cultivez la propreté et la direction de la pensée.
- Malgré tous ses défauts, la société est indispensable pour faire évoluer à l’humanité.
- Plus quelqu’un s’approche de la perfection et plus il devient structuré.
Question:
Nous avons deux grands devoirs :
1) Le premier est la prise de conscience de notre divinité par le développement de notre conscience intérieure.
2) Le second est notre participation à l’évolution de la conscience de l’humanité ainsi que de tous les règnes de notre planète, par un travail en groupe et au niveau planétaire.
Maintenant, sachant que notre évolution personnelle rejaillira sur l’ensemble et que les pensées positives concernant l’évolution planétaire, redescendront sur chaque créature (donc aussi sur nous), sur quel plan devons-nous travailler pour être le plus efficace pour l’ensemble ?
Je vous souhaite la bienvenue dans ce nouveau dialogue, car comme je le dis si souvent, j’espère chaque fois, qu’à chaque rencontre, cela devienne un dialogue. Bien sûr, vous, vous ne pouvez pas me parler, ou du moins, vous ne pouvez pas prendre la parole pour intervenir. Mais je souhaiterais que cela soit ainsi, du moins dans votre pensée et dans votre cœur, car comme je le dis si souvent, il ne faut pas simplement venir m’écouter en espérant repartir avec les valises pleines d’informations, parce que cela n’est pas du tout le travail que j’ai décidé d’accomplir. Je voudrais au contraire qu’il y ait des échanges entre votre esprit et le mien. C’est pourquoi, n’hésitez pas à m’envoyer des questions par la pensée. N’hésitez pas non plus à me déverser ce que vous sentez ici, pour que je puisse le lire, et si j’ai le temps ou si cela peut entrer dans mon discours, j’essayerai, autant que cela se peut, de répondre aux circonstances qui mènent votre vie. Et quand je vous dis cela, ce n’est pas pour faire ressortir le fait que j’arrive à répondre à vos esprits, ou à éclaircir les circonstances de votre vie, car je ne veux pas faire allusion à un quelconque pouvoir. Je veux tout simplement remettre en place le dialogue, parce que sans le dialogue, en fait, il n’y a pas d’évolution.
Or, on me pose ce soir une question sur l’évolution, sur l’interaction des règnes, notamment du règne humain avec les règnes inférieurs de la nature. Mais il faut savoir que l’évolution des règnes plus élevés que le vôtre et que l’on appelle par exemple le règne des dévas, le règne des maîtres, le règne des initiés, toute cette évolution a aussi une incidence sur votre règne à vous, qui est inférieur à eux. Donc, il ne faut pas croire que les choses sont acquises uniquement parce qu’on les a entendues. Et il ne faut pas croire non plus que l’on va recevoir parce que l’on a ouvert la valise et qu’en sortant d’ici on va renfermer et transporter le tout chez soi pour y réfléchir et éventuellement le partager avec des amis.
Il faut comprendre que tout est communication et c’est pour cela que je communique d’ailleurs. Tout est dialogue. C’est pourquoi comme fondement même de notre relation, il faut que votre cœur et que votre esprit soient en résonance avec le mien, sinon il n’y aura pas un véritable travail. Vous serez juste venus pour écouter et vous aurez entendu, c’est certain. Mais si vous n’ouvrez que vos oreilles, il n’y aura que cette écoute comme possible interaction entre nous. Cependant, comme je l’ai dit si souvent, je me moque de vous donner des informations. Donc, vous allez repartir avec les oreilles frustrées. Frustrées de n’avoir pas entendu parler des plus grands mystères du Cosmos. Par contre, si vous installez un dialogue et pas seulement avec moi, mais en sortant d’ici, avec le Cosmos lui-même tout entier, et aussi avec votre nature spirituelle. Alors à ce moment-là, tous les développements pourront avoir lieu.
Et tous les développements auront lieu, pourquoi ?
Non pas parce que vous allez faire des efforts sur votre nature dite inférieure, c’est-à-dire des efforts sur votre personnalité. Comme par exemple :
- comment contrecarrer tel ou tel défaut ou comment développer telle ou telle qualité ?
Par contre, lorsque l’on développe tout simplement la voie de la correspondance, il se trouve que tous les efforts que l’on doit porter sur la nature inférieure deviennent alors très faciles. Et en fait, à partir de ce moment-là, il n’y a plus véritablement un effort à faire, mais il y a tout simplement un épanouissement à laisser survenir.
Alors que, si en bon constructeur et en bon maçon, on essaye de prendre tous les instruments pour creuser d’abord les fondations de l’édification. Puis ensuite, pour aller tailler dans la carrière les pierres qu’il faut pour monter la maison. Puis pour aller tailler un arbre pour créer le toit, etc. On s’aperçoit que l’on a à faire aux éléments de la nature, et par-là, aux éléments de la nature humaine.
Et lorsque l’on est incarné, il se trouve que l’on va avoir à faire aux éléments d’une nature dite inférieure, d’où toutes les difficultés et tous les problèmes pour arriver à faire jaillir hors de soi quelque chose de spirituel, même quand on en a l’intention, même quand on le veut. Mais il se trouve à un moment donné un point sur lequel on va immanquablement déraper. Et lorsque le dérapage a lieu, la conscience de l’individu n’est pas du tout satisfaite, et alors, il agit un peu comme le scorpion qui retourne son dard contre lui-même et il se pique lui-même. Et de la même manière, c’est à ce moment-là qu’ayant commencé à marcher sur la voie d’amour qu’est la spiritualité, l’individu soudainement change de terrain et se met à marcher sur la voie de la haine. La haine contre lui-même, la haine pour ne pas être encore capable de ceci ou de cela. La haine contre lui-même pour ne pas être encore capable de maîtrise, de vision, de détachement, de clairvoyance, de guérison, etc.
Or si vous voulez commencer à travailler quelque part pour méditer, ou pour donner de votre rayonnement, ou tout simplement pour basculer dans un état spirituel gentil et simple, il faut commencer par être en paix avec vous-même, et comprendre que vous n’allez pas forcément dès les premiers pas de la spiritualité, aller combattre les éléments qui constituent votre nature humaine et qui dans la nature incarnée s’expriment de façon inférieure.
C’est par contre, un peu plus en avant sur le chemin du développement que vous allez devoir mâter ces énergies-là. Mais pour démarrer et pour faire une première distance, vous n’avez pas du tout besoin de contrecarrer votre nature humaine et de constater que vous n’êtes pas encore capable de maîtriser ceci ou cela, et que vous avez encore des défaillances pour tel plaisir ou pour telle joie bien terrestre.
Le premier pas donc qu’il faut faire quand on commence à avancer sur le chemin de la spiritualité (et il est fort simple) c’est d’être en paix avec soi-même.
Or, être en paix avec soi-même, dans le début de la spiritualité, cela veut dire quoi ?
Cela veut dire quelque chose de très simple :
- il faut simplement changer la vision de ce que l’on fait de profane, même si on le fait encore.
Et de quelle manière changer cette vision ?
Tout simplement en étant sûr que l’intention qui nous porte vers tel objet ou l’intention qui nous porte vers telle action, est une intention qui n’aura plus sa source dans quelque chose d’égocentrique ou de ténébreux, mais dans une joie qui s’accomplit (même si elle est profane). Ce qui fait que lorsque vous allez éprouver un sentiment, alors que vous savez très bien que l’initié n’éprouve pas ce genre de sentiment (de désir de sexualité, de gourmandise, etc.), ce que vous pourrez faire, c’est de vous laisser aller à éprouver ce sentiment. Mais entourez-le de joie, de beauté, de propreté, de dignité et quelque part d’une forme de grandeur.
Et par ce fait, le sentiment que vous éprouvez et que vous savez très bien qu’il appartient encore à un règne inférieur de la conscience, ce sentiment-là ne devient pas quelque chose de pernicieux, de négatif ou d’inférieur. Mais il se trouve au contraire sublimé par la petite poudre d’or qui est la conscience de la joie et la conscience de la dignité. Ce qui fait par là-même que le monde est absolument en vous. Et vous n’avez pas besoin, sous prétexte que vous commencez un chemin spirituel, vous n’avez pas besoin de vous couper de telle ou telle relation, de vous efforcer à ne plus faire ceci ou à ne plus penser à cela. Ainsi par exemple, que dès demain, vous ne devez plus regarder ni les filles, ni les garçons, ou que vous ne pouvez plus manger des tartes aux pommes, ou que le petit verre d’alcool du dimanche après la messe, est désormais quelque chose de définitivement à bannir.
Il faut que vous compreniez que chaque fois que vous accomplissez une action profane (quelle qu’elle soit) et que vous l’entourez avec une attitude qui est sale ou qui est coupable, une attitude qui est pleine de soupçons, alors cette action va être salie. Ce qui fait que lorsque vous allez l’intégrer dans votre vie, vous allez en même temps vous imprégner de cette salissure. Tandis que, quelle que soit l’action profane que vous accomplissez, si vous l’effectuez avec une attitude propre, lorsque vous allez l’intégrer dans votre vie, il n’y aura que de la propreté en vous. C’est pourquoi il faut faire extrêmement attention aux intentions lorsque l’on commence sur le chemin spirituel. Et si l’on veut véritablement faire un effort quelque part, c’est là qu’il faut le porter avant tout : sur l’intention.
Pourquoi est-ce que je mets le point sur ce concept-là ?
Cela paraît ne pas être spirituel, cela paraît ne pas être profondément alchimique, cela paraît ne pas aller très loin. Et pourtant si, cela est fondamental.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que l’intention provient d’une attitude du cœur et d’un aspect de la pensée. L’intention n’est pas pour autant quelque chose de vague. Ce n’est pas quelque chose qui appartient aux simples aléas de la vie :
« Tiens, aujourd’hui, je suis de bonne humeur et je n’ai que des bonnes intentions.
Mais, oh non, tiens, aujourd’hui je suis de mauvaise humeur et pour autant je n’aurais que des mauvaises intentions... »
Non. L’intention ne doit pas fluctuer avec l’humeur, car l’intention n’appartient pas à l’humeur et au tempérament de l’individu. L’intention est tout simplement une résultante du cœur et de la pensée. Ce qui fait que, lorsque vous allez travailler sur vos intentions, automatiquement, vous verrez que vous serez en train de travailler sur la propreté de la pensée et sur la direction de la pensée, sur la propreté du cœur et sur la direction du cœur. Et par là même, une voie royale va être tracée devant vous.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que j’ai utilisé deux mots qui vont éveiller en vous tout un schéma :
- la propreté et la direction.
Et lorsqu’un homme s’attache à cultiver une propreté et à découvrir chaque jour la direction que cette propreté doit prendre, et vers quoi elle doit tendre, alors automatiquement, même s’il n’a jamais rencontré un être spirituel, même s’il ne lit aucun livre spirituel, même s’il ne cherche pas à rencontrer aucun instructeur spirituel, la voie s’est déjà dressée devant lui. Et ainsi il peut être son propre maître. Peut-être pas son propre initiateur, mais jusqu’au moment de l’initiation, il peut être son propre guide.
Cultiver la propreté et la direction sont deux concepts fondamentaux qui obligent l’individu à devenir authentiquement spirituel. Et je veux dire par là véritablement spirituel et pas simplement curieux de la spiritualité. Ceci est dû parce que dès qu’il y a le souci d’être propre, l’individu doit prendre soin de la nature de ses sentiments et faire en sorte qu’ils s’élèvent le plus haut possible pour rassembler aux sentiments de l’archétype divin, aux sentiments de l’initié.
Et lorsque l’individu veut rendre propre sa pensée, il est obligé de purifier sa pensée. Il ne peut plus laisser le mental vagabonder dans tous les sens, créer des chimères, des prétextes à ses défauts, des projections, des identifications, des prévisions de la réaction de tel ou tel homme. Ce qui fait qu’ayant prévu la réaction de tel ou tel homme, je prévois moi aussi la mienne. Et dès que je me lève le matin, j’ai en tête la réaction que je dois avoir lorsque l’individu m’aura dit ou m’aura fait ce que je suppose qu’il doit me faire ou me dire. Mais voilà que bien souvent le château de cartes s’écroule, parce qu’en rencontrant l’individu en question, je m’aperçois qu’il ne réagit pas du tout comme je l’avais imaginé. Et c’est alors que je suis pris de court et que je n’arrive même pas, ni à dire bonjour, ni à le remercier pour avoir démêlé une situation que j’avais patiemment et consciemment emmêlée.
Donc, lorsque l’on essaye d’être propre et de tendre vers cette direction, automatiquement l’individu devient une flèche, une flèche qui pénètre l’air, et cet air qui passe sur les côtés de la flèche, va faire en sorte d’arracher tous les corps disgracieux de la pensée et du cœur. Tandis que tant qu’un homme n’a pas de direction, il ne se soucie pas d’être vibratoirement propre. Et c’est pour cela que lorsque vous regardez le monde extérieur, les actions des hommes que l’on dit profanes, vous vous apercevez qu’il y a peu de bonheur dans leurs actions, peu de bonté aussi, qu’il y a au contraire énormément d’agressivité. Et lorsque l’on observe ce comportement au niveau des nations, on voit qu’il y a la guerre, les jeux de force et la domination.
Pourquoi ?
Ce n’est pas tellement parce que l’homme est mauvais, parce que sa nature humaine inférieure est décidément méchante. Ce n’est pas pour cela. C’est simplement parce qu’un individu qui ne connaît pas encore sa direction, ou qui n’a pas encore décidé de marcher dans cette direction, va utiliser les énergies avec lesquelles il est né, de façon complètement inverse à la direction correcte et dans un champ de possibilités où il se permettra tout, même de nuire à son voisin.
C’est pourquoi lorsque l’on parle de direction, nous sommes en même temps obligés de considérer toutes les structures qui permettent de diriger l’individu, mais aussi qui permettent de diriger les peuples, que ce soit du point de vue social, ou que ce soit du point de vue de la morale ou de la spiritualité. Et on s’aperçoit soudain, alors, pourquoi le monde est structuré comme il est structuré. Tandis que des fois, on voudrait secouer le monde pour le faire bouger un peu, ébranler les structures pour que quelque chose de nouveau arrive, ou bien (pour les plus anarchistes) tout simplement le voir se faire sauter parce qu’on ne l’aime pas tel qu’il se présente actuellement, car on lui trouve des défauts partout, dans tous les coins, dans tous les placards, derrière de tous les rideaux.
Or, ce bon vieux monde a tous les défauts possibles et imaginables au jugement de certains. Et c’est vrai que les structures sont très difficiles à vivre, et c’est vrai qu’elles sont difficiles à supporter, qu’elles semblent toujours vouloir conditionner l’individu, donc à le typer, et par là même à l’empêcher d’être libre. Mais c’est aussi un fait que s’il n’y avait pas cette structure, les individus qui ne connaissent pas encore de direction, se mettraient à faire absolument n’importe quoi. Même si on est au siècle que l’on connaît, au siècle d’aujourd’hui, même si on est donc au moment de la culture, au moment de l’ère nucléaire, au moment des sciences et de la grande médecine, très vite dans les villages, chacun se remettrait à vivre de façon ancestrale comme si le monde moderne n’avait jamais existé, comme si les génies de la race humaine n’avaient jamais rien inventé, que ce soit de la chose la plus simple comme l’électricité, à la chose la plus compliquée comme le nucléaire ou les interventions chirurgicales.
D’un seul coup tout serait balayé.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que la structure sociale ne conduirait plus l’énergie humaine à tendre vers un but qui est la découverte et à la perfection. C’est pourquoi bien sûr on peut lui reprocher énormément de choses à cette vieille structure. On peut lui reprocher par exemple de s’être trop appuyée sur la religion qui est la base même sur laquelle est construite la société actuelle. Mais les choses bougent et la religion maintenant n’est plus le fondement de la société.
On peut aussi lui reprocher d’avoir un aspect trop financier et d’écraser donc, par l’argent, la liberté et l’épanouissement des individus. Mais il faut savoir que sans la nécessité de gagner de l’argent, la plupart des individus ne se seraient jamais souciés de se former pour une profession et d’être ainsi utiles quelque part à la communauté puis à leur famille.
On peut aussi trouver à cette société le défaut d’être trop politisée, et politisée d’une mauvaise politique. C’est certain, on peut le dire, car c’est vrai. Mais cependant il faut savoir que s’il n’existait pas des dirigeants pour contenir les groupes humains, pour contenir la pensée humaine et donc par là même, faire mûrir ce groupe humain, cette pensée humaine, eh bien, il n’aurait jamais eu de constitution d’une quelconque civilisation que ce soit, car tout le monde serait resté à un état tribal, même si la tribu se serait agrandie pour former des villes. Mais malgré cela, chacun serait resté dans son clan et les clans un jour auraient finit par s’affronter. Et là, je ne vous parle pas de quelque chose d’hypothétique, car vous savez très bien en regardant l’histoire que les choses se sont passées comme cela.
Donc il ne faut pas vouloir à tout prix détruire les structures et enlever les anciennes structures du monde, en s’imaginant que le nouveau monde sera un monde sans structures où chacun (inondé ou pas de la spiritualité) fera ce qu’il voudra. Non. Il ne faut pas croire que le nouveau monde va de pair avec la non-structure, car c’est faux. Et c’est au contraire : plus une chose s’approche de la perfection ou travaille à cette perfection, et plus elle devient structurée.
Regardez ce qu’est l’initié, vous avez lu suffisamment de livres, ou vous avez suffisamment parlé avec des amis pour pouvoir vous faire une idée du comportement de l’initié.
Est-ce que l’initié est quelqu’un qui improvise sa vie ?
Est-ce que l’initié est quelqu’un qui se gratte le ventre chaque matin pour se dire : qu’est-ce que je vais faire aujourd’hui ?
Est-ce que l’initié est quelqu’un qui regarde les étoiles pour se dire : comme je ne sais pas où je vais, je vais suivre la comète qui passe par là.
Est-ce que l’initié est quelqu’un qui mouille son doigt et qui le met dans le vent pour savoir s’il doit se diriger dans telle ou telle direction ?
Absolument pas.
L’initié est quelqu’un de très discipliné. Il commence donc par se diriger lui-même, avant de diriger les autres, puis plus loin, avant de diriger un groupe humain tout entier.
Alors, pourquoi ce souci de discipline, d’exactitude, d’efficacité et de perfection ?
L’initié a ce souci, non seulement parce qu’il a quelque chose à faire sur la Terre et que la chose doit être faite de la meilleure manière possible, mais aussi et avant tout parce qu’en lui-même les fondements mêmes de la loi et de la perfection, ces fondements-là ont érigé un rayonnement qui se veut parfait, donc discipliné et équilibré, car il n’y a pas de direction sans équilibre. Et je veux dire par là que l’on ne peut pas se discipliner soi-même ou se diriger soi-même sans l’équilibre. Il y a donc un équilibre fondamental à acquérir avant d’espérer se diriger soi-même.
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Par Lodela le 7 Novembre 2015 à 10:45L’amour, la passion.
L’identification.(suite…)
Qu’est-ce qui fait que cet amour va soudain aller du manifesté au non manifesté et faire ainsi cesser la passion par exemple ?
Ce qui va provoquer le phénomène, c’est tout simplement le fait que la chose que vous extériorisez dans le monde n’est pas l’Absolu de l’Amour.
S’il a une quelconque démarche spirituelle, il se trouve même très profane ce gars, je ne suis pas prêt pour toutes ces choses, voilà que je m’enflamme pour l’une et puis je me refroidis pour m’enflammer pour une autre, décidément Koutoumi aura bien à faire avec moi.
Pour que ce conflit cesse à l’intérieur de toi-même et que tu saches l’interpréter, et que tu saches le faire cesser, comprends qu’il est tout à fait normal, logique, que tu sentes de la passion, et personne ne pense à te le reprocher. C’est normal, je vais te démontrer pourquoi c’est normal et tu vas par là même te déculpabiliser. Mais attention, du fait que je te le dis, et du fait donc que tu vas comprendre, tu devras ensuite exécuter, car si tu comprends et que tu n’exécutes pas, alors sors de la salle avant d’entendre ma parole, parce que tu seras plus perdu que sauvé, je te le garantis.
C’est très beau de venir écouter les guides parler, mais sachez que ce n’est pas sans risques pour vous, ce n’est pas sans risques du tout, vous risquez énormément.
Vous risquez quoi ?
Vous risquez que votre mauvaise foi vous entraîne dans l’inaction et vous rende donc véritablement coupable de ce que vous avez compris et que vous n’avez pas fait. Il vaut mieux être un ignorant, ainsi vous restez des innocents quoique vous fassiez. Mais si vous avez entendu, que vous avez compris et que vous continuez de faire autrement, vous devenez des coupables, vous devenez même des blasphémateurs, vous devenez des assassins mentalement, verbalement et ça, c’est quelque chose de très grave.
Donc, si vous comprenez quoique ce soit, dépêchez-vous d’exécuter, car si vous n’exécutez pas, il vous arrivera toutes sortes de problèmes. C’est-à-dire que le point où vous avez arrêté un instant votre compréhension, mais qu’ensuite vous le négligez spirituellement, ce point-là va être comme porté à l’évidence. Comme un magicien qui procède à son premier rituel, il se rend visiblement occulte, et les occultistes me comprennent, dès qu’il a appelé, invoqué les esprits, il s’est rendu visible dans le monde astral. S’étant rendu visible dans le monde des esprits, il va lui falloir être très prudent, très fort, pour que jamais cette visibilité soit une faille et un moyen pour les esprits de l’envahir et de l’attaquer.
La même chose existe avec vos propres obstacles, vos propres limites. Dès que vous comprenez quelque chose, votre manque ou votre limite, votre défaut, vous devenez occultement visible en quelque sorte et si vous ne faites rien pour développer la vertu ou pour éloigner cette limite, le défaut vous envahit tout entier et vous ronge jusqu’à moisir votre vie tout entière. C’est comme cela que l’on voit des disciples, ou des occultistes finir leur vie dans un caractère épouvantable, rongés par presque toutes les vilaines attitudes du caractère, parfois même tous les vices, et pourtant cela avait si bien commencé.
Comment se fait-il que cela se finisse si mal ?
C’est parce qu’entre-temps, il y a eu un homme, qui a rendu visiblement occulte tout son gardien du seuil, c’est-à-dire toutes ses ténèbres, toutes ses limites, et ce gardien du seuil devenant visible, devenant connaissable, s’il n’est pas maîtrisé, il devient un monstre qui dévore l’homme qui a pu une fois le regarder.
Mais je reviens à ce que je disais, je dis donc aux disciples qu’il est tout à fait normal qu’ils sentent de la passion, pourquoi ?
Parce que lorsqu’on est un être appartenant à la moyenne de l’évolution, le capital d’amour qui caractérise l’âme n’est pas connu de l’individu, ce n’est donc pas l’état naturel expérimenté constamment, c’est un état qui ne peut s’exprimer que par petits à coups, lorsqu’il y a un objet qui favorise son extériorisation, qui attire cette flamme. C’est comme cela, que vous-mêmes, vous pouvez vous contempler pendant des semaines, pendant des mois, aller tristement au travail, regarder toujours la même télévision sans plus rire, regarder toujours les mêmes amis sans ne plus sentir qu’il se passe véritablement quelque chose, regarder toujours le même paysage, pourtant très beau, mais ça ne dit plus rien.
Et vous voyez toutes ces choses se répéter jour après jour, insipides, et pourtant tout devient beau, tout devient clair et pétillant, si ayant croisé le regard de quelqu’un qui a attiré votre flamme, vous sentez par là même cette flamme, cette flamme vous réchauffer. Rien de mieux pour égayer les murs de la maison que de se sentir amoureux, n’est-ce pas, rien de mieux pour égayer le bus dans lequel on est transporté tous les matins, rien de mieux pour l’égayer que de se sentir amoureux, rien de mieux pour avoir l’impression que la lumière brille plus fort dans le bureau, rien de mieux que de se sentir amoureux.
Tout devient plus beau, plus lumineux, tout devient largement supportable, on saute sur le trottoir, on se sent des ailes, pourquoi ?
Parce qu’on se sent amoureux, mais qu’est-ce que cela veut dire être amoureux ? Posez-vous la question, n’attendez pas que je réponde tout le temps, qu’est-ce que ça veut dire ?
La plupart des gens vont dire être amoureux c’est être épris de quelqu’un. Alors moi je vous pose la question suivante, comment cela se fait-il qu’un individu qui est assis dans un coin, que vous ne connaissez pratiquement pas, qui ne représente après tout qu’un tas de viande, d’os, comment cela se fait-il que ce quelqu’un est capable de faire naître en vous cette attraction amoureuse ?
Comment est-ce que ce corps, ce sourire, voir même ces vibrations pour ceux qui sont plus développés ou plus psychiques, comment cela se fait-il que ce réseau est capable de vous mettre dans un tel état ?
Réfléchissez à cela, vous mettre dans un tel état ?
En fait, vous n’êtes amoureux de personne et je ne vais pas le répéter pour vous faire rire une nouvelle fois, mais je vais le redire parce que cela est utile, aucun tas de viande, aucun tas d’os n’est capable de rendre un autre tas d’os amoureux même si on met un petit peu de vibrations et des auras au milieu.
Qu’est-ce donc qui créé l’atmosphère ? Qu’est-ce qui va créer cet état en vous ?
Puisqu’il y a création d’un état, un état d’amour, ce qui créé cet état d’amour qui soudain peut exister en vous, c’est tout simplement qu’il vous semble avoir reçu suffisamment d’énergie, et une énergie qui vous ressemble pour attiser l’amour qui est en vous et cette énergie elle se transmet par le regard, par le sourire, par le toucher ou par l’intellect, car il y en a qui s’aiment grâce à la tête, aux idées partagées. Si en fait c’est donc le réveil d’une énergie qui est en vous, par l’énergie qui est en quelqu’un d’autre, il va de soi de comprendre qu’il s’agit là d’une initiation à l’amour. C’est exactement ce que fait le Maître, quand il veut vous donner l’initiation, il se présente, il donne une étincelle de son énergie qui est l’amour et qui réveille en vous l’amour.
Donc, quand vous tombez amoureux, ne vous serrez pas le ventre en disant « Ça y est, j’ai encore échoué, voilà que je tombe dans les mirages, voilà que je me parjure, voilà que je renie le ciel et mon âme et Koutoumi, qu’est-ce qu’il va dire de moi ».
Voyez cela au contraire comme un moment initiatique, mais attention, il faut le prendre de façon initiatique jusqu’au bout, car c’est bien beau de voir l’initiation au début et de voir des oreillers à la fin. Eh oui !
Donc comment faire pour que l’instant initiatique soit présent du début à la fin ?
Tout simplement en y pensant, ce n’est pas compliqué, la spiritualité n’est jamais compliquée, tout ce qui fait que l’amour peut être à un moment donné et dégénérer pour devenir quelque chose de pitoyablement humain, dans une chambre d’hôtel ou ailleurs, c’est que le regard qui était le regard de l’âme au début au moment de l’étincelle, devient ensuite le regard de l’homme puis le regard du corps. Ce qui fait que dans les premiers temps, les amoureux sont capables de se regarder pendant des heures et ne pensent jamais à se toucher, mais c’est ce qui fait que quelques mois plus tard, ils ne se regardent plus dans les yeux, ils ne font que se toucher.
Parce qu’entre-temps, le regard a changé d’objet. Ils ne regardent plus ce moment magnifique où le feu envahit l’être, où le bonheur existe où la joie existe ou le partage existe, ou on a envie d’embrasser le monde entier, de courir en Afrique, créer des puits d’eau pour ceux qui ont soif, ou l’on voudrait monter sur la lune et lancer des œillets à toute la Terre.
Ce regard, petit à petit, semble se déplacer et ne se fixer que sur la bouche, les seins, le sexe, la voix, l’odeur, les paroles, la parole surtout. Ce qui fait que même, après une belle nuit, si l’amant a le malheur de dire une mauvaise parole, voilà la fiancée tout ébouriffée qui se dit « Mais qu’est-ce que j’ai fait pour céder à cet imbécile. Me voilà encore bien attrapée, il me dit que je n’ai pas de belles dents, mais est-ce qu’il a vu les siennes ? »
C’est souvent pour des choses aussi simples que, ce que l’on croyait l’absolu une heure avant, devient un cauchemar une heure après. Et ainsi l’homme s’interroge sur la nature de l’amour, et tout est gris. Il conclut que l’amour n’existe pas, alors il se dit « je ne tombe plus amoureux, c’est terminé, je veux bien collaborer, faire un couple, d’accord parce qu’il faut bien faire des enfants, et puis sinon, je m’ennuierais tout seul, et je ne sais pas cuisiner, je ne sais pas coudre, et puis il me faut quelqu’un sur qui crier, zut ! »
Alors, petit à petit, celui qui se voulait un célibataire endurci accepte finalement de se marier, mais il se marie tellement mal, il crée l’enfer pour lui, pour elle, pour les enfants, pour le monde entier, car ils sont des millions à travers le monde à se marier de cette façon-là.
Sache garder initiatique l’éveil de cette flamme qui est l’amour en toi, même si ton initiateur est simplement un autre être humain et c’est très beau que cela soit ainsi, c’est très beau.
Les maîtres ne veulent pas s’accaparer toute la gloire de l’initiation.
Vous savez, nous, moins on initie et mieux on se porte, pourquoi ?
Mais parce que l’on garde notre liberté, plus personne à surveiller, plus personne à redresser, plus personne à comptabiliser, fini les disciples qui nous secouent la robe pour nous dire « je voudrais ceci, je voudrais cela, quand je vais mourir, viens me chercher. »
On aurait une paix fantastique, on pourrait voir les chevaux volants partir de Shamballa pour porter le courrier plus loin dans le soleil, on pourrait regarder les colombes s’envoler, se raconter des blagues avec Koutoumi, avec Moria en buvant de la grenadine.
Ca vous semble surréaliste, complètement dément, et pourquoi pas ? Après tout le bonheur, c’est aussi cela, vous en convenez vous-mêmes sur la terre, lorsque vous avez beaucoup travaillé, vous vous dites bien, tout cet argent après tout ça ne sert à rien, rien ne vaut une bonne pêche au bord de l’eau. Pour nous aussi, le bonheur c’est cette même tranquillité, seulement je peux vous assurer dès que l’on regarde l’humanité, la tranquillité, c’est terminé, c’est le travail qui commence.
Bon, nous avons assez souri pour l’instant, c’est nécessaire dans le discours. Et reprenons maintenant la vie de ce pauvre disciple qui a vu la passion naître en lui et se refroidir.
Que dois-tu faire quand cela t’arrive ?
Quand cela t’arrive, tu dois penser que l’autre n’est pas l’objet de ton amour, comme le disciple doit absolument penser que le Maître n’est pas l’objet de sa quête. Car de la même manière que l’amoureux pense que l’autre est l’objet de l’amour, le disciple peut penser que l’objet est le Maître. Il y a l’erreur dans les deux royaumes, et de la même manière il y aura un enlèvement de l’objet, on va faire disparaître l’objet.
Ce qui fait que la fiancée va disparaître, et l’amoureux se trouve dans la douleur. Le maître va disparaître et le disciple se trouve dans la douleur, une douleur encore plus grande, car il s’agit de la douleur de l’âme. Alors il crie, il voudrait s’anéantir dans une mort définitive et absolue, il voudrait se jeter dans l’abysse de l’antimatière pour être désintégré.
Il souffre en fait du même chagrin d’amour que l’amoureux de la terre, et il en souffre pourquoi ?
Comme l’amoureux de la terre, il s’est trompé d’objet, il a aimé le Maître, puissamment, fortement, il s’est attaché, il a projeté tout sur lui de la même manière que l’amoureux l’a fait.
Mais l’objet de la quête, l’objet de l’amour, ce n’est ni la fiancée, ni le Maître.
La fiancée comme le maître sont des instruments révélateurs de l’objet que tu portes en toi-même, de l’amour qui est en toi-même. Donc quand tu es amoureux, ne crois pas être amoureux d’un tel ou d’une telle, d’abord sache que tu es amoureux de l’amour.
De ce fait, l’autre n’a pas d’importance, mais tu ne dois pas t’en arrêter là, car tu serais injuste. Tu dois te dire certes, l’autre n’a pas d’importance, car il est simplement l’énergie qui révèle l’amour qui est en moi, il fait naître le feu qui est en moi, ce feu ne peut pas exister s’il n’est pas en moi.
Et là où tout devient puissamment spirituel, c’est que cela ne t’empêche pas pour autant de pouvoir aimer l’autre, et c’est à ce moment-là que tu peux lui donner un véritable amour.
De quel amour s’agira-t-il ?
D’un amour qui est toute compréhension, tout pardon. Car même s’il se lève le matin en disant « tu es mal coiffée, tu as des poils aux jambes, vas te brosser les dents, tu parles mal, vas te parfumer, tu ne sens pas bon. » même s’il vous répète cela dix fois par jour, cela n’entamera jamais l’amour que vous avez pour lui, tout simplement parce que l’amour est en vous et plus dans le miroir.
Car, tant que l’amour se trouve dans le miroir, donc tant que vous projetez sur l’autre, et qu’il commence à y avoir un peu de buée sur ce miroir, la buée de la colère, la buée de l’incompréhension, de la différence du caractère, la buée des petites mauvaises humeurs, qui fait que l’on dit n’importe quoi, et que l’on regrette, mais qu’on ne dit pas que l’on regrette, cette buée finit par obscurcir ce miroir, et soudainement, un jour on s’aperçoit qu’on ne voit plus rien dans le miroir. C’est là que l’on croit que l’amour a disparu, c’est là que l’on divorce et que l’on ne s’occupe plus du conjoint, et que l’on va faire sa vie ailleurs et que tout recommence encore une fois.
Il ne faut plus regarder dans les miroirs, ce sont des instruments trompeurs, la buée peut les envahir, le teint peut se piquer, ils peuvent même être cassés, la mort ça existe.
Si votre amour a pris l’habitude d’exister que par reflet dans le miroir, alors quand le miroir se brise, plus rien n’existe. Si plus rien n’existe, ça veut dire aussi que plus rien n’existe en vous et c’est pour cela que vous sentez soudainement que l’amour vous quitte. C’est pour cela que le veuf sans qu’il se trouve dans la douleur et le malheur, son objet a disparu, sa femme s’est éteinte, le miroir est brisé. Alors il se dit : « je ne serai plus jamais heureux, c’est fini, elle est partie, pour moi les larmes commencent et cela durera jusqu’à la fin de ma vie. »
Erreur. Je ne te dis pas que pour être un initié, tu dois te transformer en un pilier inébranlable de froideur, ce n’est pas cela l’amour, l’amour c’est une existence, c’est quelque chose qui existe.
Une existence, ça veut dire quoi ?
Cela veut dire que cela existe en vous comme une existence, donc cela est à tout instant, et cela n’a pas besoin de prétexte pour exister puisque c’est une existence.
Par contre, pour arriver à cette existence continue, de la même manière que vous vous subissez des vies et des morts, les naissances et les morts, cette existence qui est en vous, et qui est l’amour, va aussi subir des naissances et des morts tant que vous-mêmes vous subissez des naissances et des morts. C’est comme cela que l’amour paraît et disparaît, semble venir et repartir, il naît et il meurt, comme vous, vous naissez et vous mourrez, vous vous manifestez et vous retourner au non manifesté.
L’amour fait de même, il se manifeste, il devient un état, il vous fait sentir sa flamme, mais comme l’autel n’est pas encore prêt, pas encore dressé, pas encore droit, alors il retourne au non manifesté, il retourne dans l’âme. Et l’homme qui est le théâtre sur lequel se passe ce phénomène se sent d’un seul coup plein, et d’un seul coup vide, comme lorsqu’il y a la représentation puis le tombé du rideau. Le tombé du rideau est toujours douloureux. Un vrai artiste ne veut jamais que le rideau tombe, il veut toujours jouer. C’est comme cela que la femme veut sans cesse être amoureuse. Il faut sans cesse que son mari la séduise, « Pique-moi, pique-moi, fais-moi vibrer. » « Je t’aime, mais je t’aime encore plus quand tu me séduis, j’aime bien quand ça fait des bulles partout. »
C’est ce que disent les femmes, parce que la femme ne veut jamais que le rideau tombe, le mari, lui, dit la même chose mais plutôt pour la scène du monde, il ne veut jamais que sa puissance tombe, il veut toujours être sur la scène, cette scène c’est l’endroit le plus dramatique. C’est pour cela que la vie est un drame.
Pourquoi est-ce l’endroit le plus dramatique ?
Parce qu’il y a un instant où l’on rentre et un instant où l’on doit sortir. Mais si l’acteur est assez fou pour croire à son personnage, il n’arrive plus à sortir et il s’accroche à son personnage, il s’accroche à la scène, aux rideaux, à son texte. Il supplie le public de ne pas partir, il supplie le public de le croire, de mettre les mêmes habits que lui pour jouer la scène, la même que lui, et il s’étonne que le public soit habillé tout différemment, alors que lui représente Hamlet, et il voudrait que tout le monde quitte les pantalons et les cravates d’aujourd’hui, pour monter sur la scène et jouer avec lui.
Dans le public, il y a toujours des esprits suffisamment faibles pour accepter de se travestir, pour accepter de jouer un personnage de la scène. Les acteurs sont très habiles, leur folie est tellement collective, qu’ils arrivent à contaminer les autres. Ils n’ont pas peur de s’approcher des sièges pour venir prendre les hommes qui sont dans le public, pour les habiller et leur dire :
« Voilà ton texte et maintenant joue. Joue et donne-moi la réplique, donne-moi cette occasion d’être le roi, d’être la reine, d’être le dominant, donne-moi l’occasion de me faire ce plaisir immense, car c’est moi qui aie le rôle qui tient l’épée. Toi bien sûr, tu as le rôle de celui qui va se trouver au bout de l’épée, et qui sera transpercé. Mais joue bien ton rôle, si tu savais comme ce rôle est important. Tout mon rôle dépend de ton rôle, si tu le joues, alors je peux exister. Alors crois à ton existence, laisses toi habiller, laisse-toi grimer, laisse-toi maquiller et joue avec moi. »
Et dès que le pauvre homme qui est monté sur la scène a accepté d’enfiler le vêtement, la perruque et de se laisser maquillé, il est perdu.
Il va se trouver immanquablement au bout de l’épée, il va être transpercé, et il voudra fuir à ce moment-là la scène et il cherchera, il va se débattre, mais trop tard, il va mourir puisqu’il est transpercé.
Il est transpercé pourquoi, par quelle magie ?
il n’était qu’un homme du public venu écouter, il n’est pas celui qu’il doit mourir. Comment se fait-il que sa mort devienne une réalité ?
Sa mort devient effective simplement parce qu’en enfilant l’habit, en enfilant la perruque, en mettant le maquillage, il s’est dit : je suis le valet, je vais jouer le valet, et au moment où il a prononcé les premiers mots, il s’est complètement identifié au valet. Les valets ont toujours une vie de courte durée et très vite il s’est retrouvé transpercé.
Toutes les consciences, tous les hommes jouent ce jeu, tous les hommes à un moment donné sont attirés par la scène, acceptent d’enfiler le vêtement, apprennent leur texte et même certains l’apprennent très consciencieusement. Et l’on voit ainsi dans le non manifesté, des âmes se préparer à leur future incarnation et répéter, répéter, tout ce qui devrait leur arriver. Je devrais faire ceci, je devrais faire cela, être une bonne mère, je devrais être un bon instituteur, un bon commerçant, un bon acteur, et l’âme fait le compte de tout ce qu’elle ne doit pas oublier.
Ce qui fait qu’au moment où il y a l’incarnation, il y a la chute, et c’est pour ça que l’enfant cri, il comprend à ce moment-là l’erreur qui a été commise, et il se débat comme celui qui veut sortir de la scène, qui sent que l’épée l’a transpercée, il se débat, il cherche à sortir de la scène, à reprendre son siège de spectateur. Trop tard, le piège s’est refermé, la matière se referme sur lui, le corps l’a complètement encerclé, il ne lui reste plus qu’à apprendre à marcher, mais à marcher droit.
Ce que vous devez tirer comme conclusion de ce que je viens de dire, c’est que tant que le monde exerce une fascination sur vous, vous êtes prisonnier de la scène si tôt que vous comprenez que le rôle que vous jouez n’est pas quelque chose qui vous correspond, quelque chose qui est votre vie, votre destinée, que ce n’est qu’un rôle à jouer sur la terre.
À partir de ce moment-là, et si vous êtes un valet qui doit être transpercé par l’épée, puisque tel est le rôle, simplement vous allez dans les coulisses enlever le vêtement et vous pourrez continuer à regarder le spectacle assis à votre siège de spectateur, et vous pourrez dire aux acteurs qui eux sont restés sur la scène : « Attention, tu te prends un peu trop pour Hamlet, un peu trop pour Don Juan, tu t’identifies trop, joues le jeu d’accord mais n’y crois pas ».
Il y a une grande différence entre mourir parce que l’on quitte son corps puisqu’il le faut, et mourir parce que l’on ne sait pas continuer à vivre.
Il y a une grande différence entre ces deux morts-là, celui qui meurt parce qu’il quitte son corps, parce qu’il faut laisser le corps à la terre, il faut le rendre à la nature, celui-là ne meurt pas, il sort c’est tout, et de l’autre côté, il est tout aussi vivant que s’il disposait de son corps, et même encore plus vivant.
Mais il y a l’autre qui est tombé dans le piège du théâtre, le piège du drame, l’autre qui a cru, et celui-là lorsqu’il meurt, il meurt aussi avec toute sa conscience. Il connaît la véritable mort, et celui-là a peur de mourir parce qu’il sait qu’il va mourir, même si les curés sont là pour lui dire : Mais non l’âme est éternelle. Rien n’arrive à lui faire croire cela, et il a raison. Je soutiens que tous ceux qu’ils se disent athées, ou même qui ont des convictions spirituelles mais qui ont peur de la mort.
Je soutiens que ces gens-là ont raison, car la mort existe, elle existe pour vous tous, elle vous attend, elle est là, elle est déjà là, elle est en vous, vous la transportez, elle fait partie de vous, vous la respirez, et vous l’expirez constamment, elle est votre moisissure et votre moiteur. C’est ce qui fait qu’il y a des gens qui ne vous aiment pas, et c’est ce qui fait que vous n’aimez pas d’autres gens, parce que vous sentez le coefficient de mort qu’ils transportent.
Qu’est-ce que ce coefficient de mort ?
Ce sont toutes les énergies que vous sentez qui ne sont pas la vie, qui sont donc encore ténèbres, encore repliées sur elles-mêmes, et en sentant ce coefficient de mort, vous vous dites « je n’aime pas un tel, son caractère ne me convient pas, je n’aime pas le regard ! »
Ce n’est pas le regard que tu n’aimes pas, ce n’est pas l’homme que tu n’aimes pas, c’est la mort qu’il transporte et qui te fait froid dans le dos. Toute l’ignorance, tout l’égoïsme qu’il transporte, toute sa cupidité, tout son manque de loyauté, etc. c’est tout cela la mort. Vous êtes la mort, vous êtes déjà morts.
Qu’est-ce que je fais moi ici ? Ce ne sont pas des cadavres qui vont pouvoir me répondre ?
D’ailleurs, c’est pour cela qu’il y a tant de silence. Si vous étiez vivant, vous me parleriez parce que vous sauriez ce que je suis et vous ne seriez pas assis sur des chaises en train de m’écouter et de penser : Tiens ça ressemble à ce que j’ai lu là, ça correspond un peu à ce que j’ai expérimenté. Ou bien : Non, non ce n’est pas du tout ce qu’à dit l’autre. Il faudra que je réfléchisse quelque temps, peut être n’a-t-il pas tort, peut être n’a-t-il pas raison. Et puis des guides, il y en a tellement aujourd’hui.
Vous ne seriez pas là en train d’agir comme cela, en train d’écouter même, je n’aurais rien à dire et vous n’auriez rien à écouter. On serait en train de danser, on serait en train de fêter nos présences réciproques. C’est ce que je voudrais qu’il se passe au cours des contacts comme vous dites, je voudrais que nous apprenions à fêter nos présences réciproques. Je veux pouvoir fêter vos présences, et sentir votre cœur fêter ma présence, non pas parce que c’est moi et que je suis le guide. Je n’en ai rien à faire d’être plus beau que vous, plus grand que vous, plus intelligent que vous, plus lumineux que vous, je ne me soucie pas de ces choses, il n’y a que vous pour penser de la sorte.
Je voudrais que vous puissiez fêter ma présence simplement parce que nous sommes ensemble au lieu de réfléchir à ce que je dis, au lieu de l’interpréter, au lieu de penser à peser, sous-peser, au lieu de réfléchir aussi à la question que vous allez m’envoyer par l’esprit. Parce que vous avez remarqué que je peux répondre par télépathie, « voyons je fais faire le compte de tout ce que je ne sais pas, de tout ce qui m’interroge, je vais me concentrer, lui envoyer, et il va me répondre c’est certain. »
Si vous, vous aimez le tennis, moi je ne le pratique guère, même s’il s’agit d’un tennis mental. Il est vrai que je réponds à vos questions même celles qui ne sont que pensées, mais sachez que cela n’est vraiment pas mon plaisir.
Je voudrais au contraire que vous ne pensiez plus, c’est comme cela que j’arriverai à vous montrer ce qui existe, alors ne pensez plus.
D’ailleurs, je parlerai de moins en moins, vous le remarquerez, ce ne sera que pour tuer le mental, vous dégoûter de penser, d’avoir construit une question, pour vous habituer au silence.
C’est dans ce silence qu’il peut y avoir la célébration des présences, et vous-mêmes quand vous accueillez des amis chez vous, faites de même. Pourquoi perdre tout ce temps à jacasser, à parler sur l’un sur l’autre, sur l’inflation, le chômage, les derniers modèles de voitures sorties, la construction de maisons, la valeur des billets de banque, la grandeur des ourlets pour les robes de cet été. Pourquoi parler de toutes ces choses, elles arriveront, alors laissez-les arriver, et n’en parlez pas, faites-les, mais n’en parlez pas. Et quand vous êtes ensemble, partager le silence, partager la présence, parce que c’est dans la présence qu’il y a la révélation.
Si vous ne faites jamais un instant de silence, comment est-ce que votre propre présence va pouvoir se révéler à vous-mêmes ?
Silence je te dis.
Comment est-ce que je pourrais m’y prendre ?
De façon très simple, en utilisant le marteau. Il y a des tas de marteaux dans la vie, il y a le marteau du travail, avec lequel on va t’empêcher d’accéder au poste que tu convoites. Il y a le marteau de l’amour, c’est très facile d’utiliser ce marteau-là, il suffit qu’on te retire à chaque fois l’être que tu aimes, et si possible, il faut qu’en partant, cet être se moque de toi, c’est encore pire comme cela.
Tout est marteau dans la vie, pourquoi ?
Parce que l’homme est une pierre et que la pierre ça se taille, la pierre doit devenir parfaite. Tout est marteau dans la vie, alors ne vous étonnez que les coups de marteau pleuvent. Ne soyez pas en train de penser au Nouveau Monde comme si dans le futur monde tout ira bien.
Au contraire, plus le Nouveau Monde arrive, plus le marteau grandit, pourquoi ?
Est-ce qu’il y a un mystère à cela ?
Il y a le mystère de l’alchimie. Si le marteau grandit c’est que son coup doit devenir de plus en plus fort pour enlever les derniers morceaux qui sont les plus résistants, les derniers morceaux de calcaire, de granit.
Que sont ces derniers morceaux résistants qui empêchent que la pierre soit absolument lisse ?
Les derniers morceaux les plus résistants sont les habitudes de l’identification. Un disciple arrive assez bien être un disciple. Je dirais même que les premiers degrés, les initiés y arrivent assez bien. Ils savent assez bien ne pas trop juger, et quand ils jugent ils se trouvent bien des raisons, donc leur conscience est tranquille. Ils savent, assez bien, agir pour le bien des autres, ils savent, assez bien, être responsables. Tout cela ça va, mais c’est encore un vêtement, c’est un meilleur vêtement que le précédent mais ce n’est qu’un vêtement.
Le dernier écueil qu’il faut enlever et qui nécessite donc ce gros marteau, c’est l’écueil de l’habitude de l’identification, et c’est le plus dur. Si un disciple arrive facilement à être gentil, à être secourable, il va cependant commettre l’erreur de s’identifier à la gentillesse, de s’identifier au secours qu’il apporte, et finalement de s’identifier tout simplement à lui-même, en tant que disciple. Il va dire : « je » un « je » qui sera peut être un peu plus propre, mais qui est un « je » quand même et qui est donc le même piège. Et ce piège-là est toujours le plus dur à rompre, parce qu’il a fonctionné pendant tellement de temps, tellement d’incarnations, il est comme rivé dans la substance mentale inférieure, car c’est bien de cela qu’il s’agit.
Tous les conditionnements s’installent dans le mental inférieur, il n’y a rien dans le mental supérieur, il n’y a que le nom que vous connaissez sous l’appellation de votre nom d’éternité, par exemple.
Quel est mon nom d’éternité ?
Comment est-ce que je m’appelle en tant qu’âme dans l’univers ?
Quel est ce nom-là, m’a-t-on demandé, et je n’ai rien dit ?
Pourquoi je n’ai rien dit ?
Tout simplement parce que ce nom n’est pas quelque chose qui s’écoute ou qui se conçoit, il se regarde et on plonge dedans.
Connaître son nom d’éternité, c’est en fait se connaître soi-même, donc on ne pourra jamais dire quel est votre nom. Malgré le temps que je pourrais employer à vous décrire à vous-mêmes, vous ne comprendrez pas qui vous êtes, donc vous n’entendrez pas votre nom.
Tout le temps que je vais employer, ce sera pour casser le mental, casser l’archaïsme, je veux que votre mental soit épuisé. D’ailleurs, si j’étais suffisamment de mauvais goût je ne ferais que répéter :
nananananananananananananananananannananana.
Et vous verrez qu’au bout d’un quart d’heure, vous allez être complètement épuisés, et je ne veux pas que vous soyez venus pour des nananana.
Il y a d’autres moyens pour tuer le mental. Je peux tuer le mental par exemple, en vous parlant de choses que vous ne pouvez pas forcément comprendre de temps en temps, juste pour vous faire décoller un petit peu plus haut et vous couper les ailes au moment où il vous semble que vous pouvez voler.
Vous allez penser que c’est quelque chose d’un peu cruel, mais c’est comme cela qu’on l’on tue le mental, c’est comme cela que l’on peut réveiller la présence, coupant les ailes que l’on a fait mine d’ouvrir un temps par la compréhension. Alors un moment, je vous porte vers la compréhension et le moment d’après, je parle de quelque chose qui dépasse le compréhensible, même si l’on utilise la substance abstraite, et vos ailes retombent lourdement.
Alors dans ce va-et-vient incessant, un jour vous finirez par baisser les bras.
C’est à ce moment-là que je serais là, moi ou les autres, peu importe, nous sommes tous de la même essence et de la même lumière, c’est à ce moment-là que je serais là.
Donc, il suffit que vous décidiez pendant combien de temps vous allez perpétuer ces allers et ces retours, pendant combien de temps vous allez continuer à monter et à descendre.Alors dans ce va-et-vient incessant, un jour vous finirez par baisser les bras.
C’est à ce moment-là que je serais là, moi ou les autres, peu importe, nous sommes tous de la même essence et de la même lumière, c’est à ce moment-là que je serais là.
Donc, il suffit que vous décidiez pendant combien de temps vous allez perpétuer ces allers et ces retours, pendant combien de temps vous allez continuer à monter et à descendre.
(suite 4/4)
Tu te demandes pourquoi tu es comme ça, pourquoi un jour tu as l’impression de connaître Dieu et pourquoi le lendemain tu veux tout renier, jusqu’à Dieu lui-même, lui reprochant tous les malheurs du monde ?
Tu es comme ça tout simplement parce que tu montes et tu descends, il y a le manifesté et le non manifesté, et tant que tu joues ce jeu du manifesté et du non manifesté, tu vas forcément aller vers la lumière et retourner vers les ténèbres.
Il faut arrêter les mouvements du balancier, et pour l’arrêter il existe quelque chose de très simple. Quand tu respires, observe ta respiration. Quand tu regardes, observe ton regard. Quand tu écoutes, observe ce que tu entends. Quand tu sens, observe ce que tu éprouves, et quand tu bouges, observe ton mouvement. Ton mouvement, comme ce que tu entends, ce que tu vois, ce que tu sens, tout cela va appartenir au mouvement, c’est normal, cela va appartenir au balancier.
Cependant toi, tu ne seras pas entraîné dans le mouvement du balancier, tu observeras et tu resteras dans le centre.
Qu’est-ce que cela veut dire ?
Qu’est-ce que cela déclenche dans l’individu ?
Qu’est-ce que le fait d’observer peut créer comme alchimie ?
Cela crée tout simplement mais aussi merveilleusement le fait que ton âme puisse exister.
Lorsque tu respires et que tu observes ce que tu respires, ce n’est plus simplement ton enveloppe physique qui respire, te laissant ainsi le loisir de penser à autre chose, de regarder du coin de l’œil autre chose et que ton pantalon te gratte les fesses ; beaucoup de choses à faire en même temps.
Et c’est pour cela qu’en faisant toutes ces choses à la fois, ton esprit est dilué dans l’espace et ne sait plus qui il est. S’il est divisé, c’est normal qu’il s’oublie.
Dans une symphonie, lorsque tu écoutes de la musique, es-tu capable de repérer ce que jouent les violons ? Es-tu capable de repérer ce que joue la flûte ? Non, tu entends simplement une musique, c’est comme cela que tu l’appelles, il y a de la musique et puis de temps en temps il y a quelque chose d’un peu plus fort qui se détache, là tu entends les violons, là tu entends la flûte, là tu entends le violoncelle, et pendant que tu entends le violoncelle, tu n’arrives plus à entendre tout le reste de la symphonie, tu as perdu l’oreille pour la flûte, et pourtant la flûte est toujours là, eh bien le monde, pour toi, est pareil.
Voilà une jolie fille qui passe et toute ta conscience va sur la jolie fille, tandis que tu oublies que tu es en train de traverser la route et qu’il y a des voitures. De la même manière tout à lieu dans la vie, je regarde une chose et j’oublie les autres, et pour essayer d’être conscient de tout, je dilue trop mon esprit.
Si encore j’étais parfaitement conscient de la fille qui passe, je serais suffisamment et paradoxalement vide pour que l’intuition m’indique qu’une voiture arrive et que je dois me reculer. Mais même ma conscience de la jolie fille qui passe n’est pas suffisamment pleine, parce que ma conscience est tellement avide de connaître le monde, de voir le monde, de se précipiter dans le monde, qu’en même temps je vais essayer d’avoir conscience d’un ami qui vient en sens inverse. Je prévois déjà le bonjour que je vais lui dire et ce que je dois lui transmettre. Et en même temps je me dis que cette jolie fille a de jolies jambes, que je n’ai pas le temps de penser à toutes ces choses, parce que je suis en retard pour mon travail et qu’il faudra que j’abrège avec mon ami.
Ce qui fait qu’en même temps que la conscience voudrait s’accaparer le monde entier, le monde entier échappe à l’homme et l’oblige à ne voir qu’une seule chose à la fois, mais le désir d’avoir voulu contempler le monde entier a déjà commis sa dilution. Ce qui fait qu’au moment où l’on va s’intéresser à un objet précisément, on aura plus que 1 % de la capacité de la conscience, de la capacité du cerveau.
C’est pour cela qu’en ayant admiré la jolie fille, on sera incapable de dire comment elle était habillée, on sera incapable de dire comment était son sac à main, si elle marchait sur le trottoir qui monte ou sur le trottoir qui descend, si elle descendait d’un bus, ou si elle disait bonjour à un ami, on sera incapable de dire toutes ces choses.
Le tableau de la jeune fille se sera simplement fixé sur le choc qu’il aura transmis et pas pour l’existence qu’il avait au moment ou on l’a regardée.
Donc pour éviter cette dilution, pour se permettre une meilleure observation, donc une plus grande existence, je vous conseille d’être toujours comme une épée, rassemblée dans le milieu. Imaginez n’importe quoi pour cela, pensez au Roi Arthur, à Perceval, à ce que vous voulez, cela m’est égal, prenez l’image, cette épée c’est votre vie, c’est votre conscience, c’est votre feu, c’est votre force, et fixez cette épée dans le milieu, portez là droite montant vers le ciel et érigez votre conscience le long de cette épée jusqu’à l’endroit ultime de sa pointe qui va toucher le ciel. Rassemblez-vous en une épée comme cela, fantastique et indestructible, et depuis cette épée, marcher dans le monde, regardez le monde, observer le monde.
Et en faisant de la sorte, le jour où vous sentirez encore l’amour venir sur vous, le coup de foudre vous envahir, vous vous apercevrez que votre comportement sera complètement différent. Il ne s’agira plus de se précipiter sur l’autre pour consommer l’objet qui a allumé ce feu, il s’agira au contraire de se retirer en soi-même, silencieusement, pour développer, attiser le feu qui a été enclenché, sans oublier de remercier au passage celui qui a été cet initiateur, que ce soit quelqu’un d’anodin ou que ce soit un Maître, peu importe, prenez la richesse qui vous est offerte à ce moment-là, observez.
Cette observation c’est ce qui va vous permettre d’avoir accès au mental supérieur comme vous dites, quand vous le souhaitez. C’est ce qui vous permettra donc de pouvoir basculer dans l’intelligence de l’âme, car c’est de cela que je voulais vous parler, c’est pour cela que je vous ai parlé.
C’est ce qui vous permettra de basculer dans l’intelligence de l’âme et de savoir vous diriger. Lorsque vous ne savez pas quelque chose, l’épée qui a été rendue vivante par vous-même, va vous diriger, vous montrer l’endroit où vous devez aller, l’endroit où vous devez penser, vous n’aurez qu’à suivre l’indication qu’elle vous donnera exactement comme une boussole vous donnerait le nord.
Vous appellerez cela « intuition ». Bien sûr, il faut que vous appeliez toujours quelque chose par quelque chose, donc appelez cela « intuition » très bien, mais sachez que c’est l’épée de vie qui vous guide. C’est très facile de construire cette épée, mais pour la construire, il ne faut pas vouloir simplement qu’elle existe, il faut véritablement ne plus exister soi-même, c’est là tout le problème.
Les hommes veulent bien que Dieu vienne.
Les initiés, les hommes aiment bien que le Maître apparaisse, pour venir ouvrir les chakras, dilater la conscience, aplanir tous les problèmes, mais laissez-moi vous dire et je terminerai là-dessus, que si le Maître venait, si Dieu venait et s’ils se mettaient ensemble à diriger le monde, eh bien très vite, vous ne voudriez plus des Maîtres, et vous feriez une grande pétition que vous adresseriez au Bon Dieu :
« Notre Père qui est aux cieux, la vie était bien jolie avant, avant qu’ils arrivent. Avant qu’ils soient là, je pouvais m’amuser avec les voitures, je pouvais dire toutes les grossièretés, je pouvais me vautrer dans le chocolat, dans le ventre des filles, je pouvais aussi prévoir dans ma tête un délire de gourmandises, un banquet au restaurant, je pouvais aussi me vautrer dans les glaces, dans les étoffes précieuses, je pouvais me couvrir d’or et de bijoux, je pouvais faire pâlir tous les garçons ou bien toutes les filles, je pouvais m’amuser aussi à boxer mon voisin, Seigneur, ça n’a jamais fait de mal une petite bagarre, surtout quand il s’agit de grimper dans la hiérarchie de l’usine. »
« Je pouvais faire toutes ces choses, je pouvais même appuyer sur les boutons des commandes des armes nucléaires, je pouvais me croire au Far West, plonger dans les océans, aller sur la Lune, mais depuis qu’ils sont là, comme la vie est triste. »
« Dès que j’ai une mauvaise pensée, il y a le coup de marteau, dès que je me tiens mal, que je ne suis plus très droit, il y a le coup de pied aux fesses, dès que j’oublie de bénir ma nourriture, de la conscienciser, de savoir qu’elle apporte de l’énergie en moi, je reçois une gifle, dès que je regarde le jupon de ma voisine je me retrouve au cachot, tu parles d’une vie depuis qu’ils sont là. »
Eh oui ! C’est ce que les gens diraient s’ils n’avaient plus le droit ni le temps de vivre, c’est terminé la belle vie.
Tout simplement, parce que tout en voulant le bonheur, paradoxalement et de façon incompréhensible pour nous qui en avons fini avec ce conflit, en même temps que l’homme veut le bonheur, il ne veut pas quitter l’objet de sa torture.
L’énigme je vous la remets, vous seul pouvez y répondre, c’est l’objet de la méditation la plus profonde, en même temps que vous êtes en quête du bonheur, vous ne voulez pas quitter l’objet de votre torture, comment cela se fait-il ?
En même temps que la fille veut rencontrer le grand amour, l’amour avec un grand A, elle ne veut pas quitter l’homme qui la fera souffrir lorsqu’il partira, lorsqu’il dira « tu es laide, vulgaire, tu fais fuir mes amis et tous les chiens du quartier quand tu passes ». Le jour où il lui dira ça, elle va s’effondrer et elle le sait que ce jour-là va arriver, d’une façon ou d’une autre, ce jour-là arrivera, soit parce qu’il regardera une autre fille, soit parce que tout simplement il vieillira et que l’amour ne sera plus la même chose. Malgré cela, elle veut continuer à rester autour du garçon, de l’objet de l’amour.
Pour pouvoir naître, il faut accepter de mourir, là est toute la condition de la spiritualité.
En fait, la spiritualité se résume en quelques mots, et pourtant, ça fait cinq ans que je parle. La spiritualité se résume à la vie ou la mort, rien de plus.
Mais autour de cela, on écrit des livres, on fait des écoles, on fait des rituels, on fait des lignées initiatiques, et dans ces lignées initiatiques, on fait des sous branches qui s’affrontent, et qui s’appellent un beau jour, Cathares ou Eglise Catholique Romaine, Culte d’Egypte ou je ne sais trop quoi.
C’est la vie ou la mort et entre les deux, il y a un homme qui choisit de vivre ou de mourir, c’est un oui ou un non.
Ce n’est pas le fait que, je dois apprendre ceci ou cela, je dois méditer ceci ou cela, je dois répéter le mantra tant de fois, je dois connaître toutes ces choses, je dois appeler Michaël, je dois invoquer le Christ et je dois connaître sa nature.
On m’a posé la question et je n’ai pas répondu. Pourquoi je vais répondre à quelque chose que vous connaissez déjà.
Vous ne le savez pas ?
Comment ça, vous ne savez pas ?
Vous ne savez pas ce qui est en vous, c’est dommage.
C’est dommage parce qu’il y avait justement la réponse en vous, le Maître ça ne sert qu’à ça, le Maître ne sert qu’à ne pas répondre, c’est son travail.
Le Maître appelle tout le monde et dit « je répondrai ». Puis quand ils sont tous là pour écouter, il dit « je n’ai rien à dire ». C’est ça être Maître, ce n’est pas beaucoup de travail, et pourtant ça fait cinq ans que je travaille, ça fait cinq ans que je parle, pour dire que je n’ai rien à dire et que vous n’avez rien à entendre, cela fait cinq ans que je répète :
il y a la vie et la mort et entre les deux il y a toi, toi qui dis oui ou dis non.
Ce n’est pas plus compliqué, alors en sortant d’ici, si tu ne veux pas m’avoir fait parler pour vraiment ne rien dire du tout, je te demande de faire ce choix en toi-même, pas besoin de le crier à qui que ce soit, de t’engager vis-à-vis de qui que ce soit, Dieu, ton Maître, il t’entendra, il te connaît, il t’attend, il attend ton oui.
Mais attention, si tu lui dis en sortant d’ici ou demain matin en te levant ou dans quinze jours quand tu auras compris ce que j’ai dit sans le dire, si tu dis oui, il faut qu’en même temps tu dises non, à tout ce à quoi tu disais oui autrefois, il faut donc que tu renverses le jeu.
Je disais non à Dieu, maintenant je lui dis oui, mais je dis non au monde, et en même temps que je dis non au monde, j’apporte le oui de Dieu au Monde pour que le monde tout entier dise oui à sa Divinité, à son Christ.
Tu veux savoir qui est Christ ? Dis-lui oui et il se montrera, ce n’est pas plus compliqué, c’est pour cela que je peux te parler du Christ pendant des âges, tu ne le comprendras pas, tu ne le verras pas, parce que toi seul as le pouvoir de dire oui jusqu’au fond de tes chaussures, jusqu’au bout de tes pieds, jusqu’au bout de tes cheveux, de tes cils, de tes doigts, dis oui, oui à quoi ?
Oui à la vie, oui à la liberté, oui à l’amour, au rayonnement, oui à la vie, la vie de l’Esprit.
De ce fait, toi-même tu sortiras le glaive qui mettra à mort ce que tu appelles ta matière, et au moment où tu sortiras le glaive et où tu le dresseras pour mettre à mort cette matière à laquelle tu dis non, tu t’apercevras soudainement que tu ne feras que briser un vase, que tu ne tues rien mais que tu casses un pot de terre et que dans ce pot de terre, il y a une perle extraordinaire, un feu puissant qu’il te fallait prendre, mais pour pouvoir le prendre, il fallait que tu comprennes, que tu casses le vase.
Lorsque ce vase est cassé et que le feu apparaît et que tu le ramasses, alors tu t’aperçois de tout ce qu’était le jeu et tu te mets à rire, à rire !
« Mais ça fait des millénaires que je joue ce jeu, ce n’est pas possible »
C’est un jeu tellement simple, casses le vase, dans le vase est le feu, prends ce feu et remonte dans le Ciel.
Plus de guerres, plus de conflits, plus même de spiritualité, tout est devenu la VIE, c’est ce que je te souhaite, dis OUI et CASSE LE VASE et tu le connaîtras.
Je vous salue.
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Par Lodela le 7 Novembre 2015 à 10:41
L’intelligence.
De la beauté du corps
à la quête de l’âme.
L’amour, la passion.L’intelligence pour nous c’est donc la somme du mental abstrait et du mental concret. Un être qui est largement développé sur le plan mental concret n’est pas pour nous un être intelligent, c’est un être intellectuel, bien sûr mais il n’est pas intelligent, il n’est pas dépositaire de l’intelligence, il ne sera pas capable d’agir avec intelligence.
Cependant, dès que le mental abstrait, dès que l’intuitif commence à bouger en lui, il y a immédiatement installation de l’intelligence et pour nous, en fait, l’être commence à vivre. C’est à ce moment-là que l’on peut dire et affirmer que l’homme est vivant. Avant il ne l’est pas, il est complètement mort et pas simplement au sens spirituel, mais dans tous les sens possibles et imaginables. Il est mort car il n’est pas capable de soupçonner quoi que ce soit à propos de l’envergure de la vie, de la beauté de la vie, de l’espace, des autres étoiles, de l’amour ou quoi que ce soit d’autre.
C’est un être très petit qui ne pense qu’à son petit univers et qui ne prend même pas la peine d’essayer de se demander ce que peuvent représenter les milliards de milliards de kilomètres qui séparent la terre du soleil par exemple. Il se sent recouvert par le manteau du ciel et pour lui, le monde s’arrête là entre la terre et le ciel. Ça, c’est la vision que donne l’intellect.
Dés que l’on commence à s’intéresser à une autre dimension, même si elle ne paraît que spatiale, c’est le signe que le mental abstrait a commencé à fonctionner et que la naissance est en train petit à petit d’avoir lieu. Autrement dit, un homme n’est vivant que lorsqu’il arrive à abstraire, à intelligencer les grands arcanes, mais non pas avec l’intellect, mais avec la substance de l’intelligence, et c’est de cela que je voudrais vous parler aujourd’hui.
Si vous repartez sans avoir compris, j’aurai parlé pour ne rien dire et les frères savent que j’ai horreur de parler pour ne rien dire. Déjà que parler ne signifie pas grand-chose, si en plus c’est pour rien !
Dans cette prise de conscience je vais vous demander toute votre collaboration, car je ne vais pas seulement essayer de faire un beau discours, je me moque des beaux discours. Si vous savez à quel point il m’a fallu que je m’entraîne pour arriver à manipuler la substance de la pensée des hommes pour arriver un jour à concrétiser des paroles. Ce n’est pas si facile que ça. Faire le tri dans toutes les substances et les images de l’esprit humain, arriver à ordonner les idées qui sont comme des poissons qui s’enfuient, arriver à les tenir, à les construire pour qu’en suite ils soient projetés en tant que paroles, c’est tout un travail. Donc je vous demande toute votre collaboration, et pour qu’elle ait lieu, essayez d’ouvrir pleinement votre cœur.
Qu’est-ce que la substance de l’intelligence, l’intelligence de l’âme ?
Celui qui veut véritablement travailler à son évolution, au bien commun, ou s’avancer vers l’initiation, il doit absolument comprendre ce qu’est l’intelligence de l’âme, car il lui faudra compter sur cette intelligence. Lorsque je dis intelligence de l’âme, il ne faut pas imaginer avec caricature que l’âme a un cerveau, que l’âme pense, que l’âme tire des conclusions et qu’elle envoie ses conclusions dans le cerveau physique de l’individu.
Pour comprendre que l’âme a une intelligence, il faut se souvenir de ce qu’est l’essence de l’homme, se souvenir que l’homme est une conscience, que tout est conscience dans l’univers, dans l’infini. Tout est conscience.
Cette conscience est en état de contemplation constante de ce qu’elle est elle-même. C’est-à-dire qu’elle se connaît parfaitement et c’est du fait qu’elle a cette connaissance parfaite d’elle-même, que la conscience a tous les pouvoirs, et qu’elle peut par là même développer ce que l’on pourrait appeler tous les univers, toutes les alchimies et tous les effets possibles et imaginables dans le matériel.
Le pouvoir ne vient donc pas du pouvoir lui-même tel qu’il est imaginé par les hommes, c’est-à-dire une énergie extraordinaire, dans laquelle on peut puiser ou un beau jour qu’on incarne parfaitement. Le pouvoir n’est donc pas une énergie, le pouvoir est avant, tout tel que nous nous l’entendons en tout cas, un état de conscience. Grâce à l’état de conscience qui est ainsi développé, contemplé, l’homme a par là même accès à tout ce que contient en fait cette conscience.
Autrement dit, nous faisons une différence majeure entre la manipulation des énergies en provenance du royaume terrestre et les émanations de la conscience.
Les manipulations en provenance du royaume physique semblent être le plus grand des pouvoirs, parce que l’on peut faire des choses extraordinaires, on peut matérialiser des fleurs, des cendres, une horde de chiens qui va attaquer l’ennemi, et l’on pourrait comme cela attaquer toutes les nations sans pour cela avoir besoin de créer des armes nucléaires.
On peut faire absolument tout avec les énergies qui proviennent du royaume physique. Cependant, ce n’est pas le pouvoir, et je vais le démontrer.
Tout simplement si l’on met en présence le magicien qui est capable de créer ces hordes sauvages et l’initié qui connaît le fond de son âme, imaginons qu’ils soient en conflit, le magicien pourra créer toutes les hordes de lions qu’il veut, la horde de lions sera immédiatement désagrégée par le regard de l’initié.
Quel est donc le plus grand pouvoir ?
Forcement celui de l’initié, celui de la réalité. C’est pour cela que la horde de chiens ne pourra pas tenir sa vraisemblance dans le conflit, parce que cette horde est une illusion, même si elle paraît très réelle aux yeux du profane, elle est une illusion. Et lorsqu’une illusion se dresse en face de la réalité, la réalité dissout l’illusion. C’est aussi simple que cela.
Le véritable pouvoir donc, c’est tout simplement le rayonnement de la réalité. C’est ce qui fait qu’un homme va pouvoir passer de la mort à la vie, simplement parce que l’initié va effleurer son front. Passer de la mort à la vie, cela vous le pouvez, même si vous êtes seul, en développant l’intelligence de l’âme, donc je reviens au sujet.
Qu’est-ce que l’intelligence de l’âme ?
L’intelligence de l’âme, c’est le regard de la conscience tournée sur elle-même.
Avoir un regard intériorisé et méditatif, là, est tout le problème pour l’homme. Parce ce que l’homme tourne son regard vers le monde, vers ses ongles s’ils sont bien peints, si le rouge est préférable au rose. L’homme tourne son regard vers son pantalon, sa robe, mes hanches ressortent-elles suffisamment, est-ce que mes dents sont bien blanches. L’homme est tout tourné vers l’extérieur lorsqu’il se dit, « je vais devenir un directeur puissant, je vais rentrer dans tel établissement et d’ici peu j’y ferai ma loi ». L’homme est tout tourné vers l’extérieur chaque fois qu’il regarde avec trop de profondeur ces choses en mouvement.
Je ne me moque pas de la femme qui s’interroge à propos de la minceur de sa taille, je ne me moque pas non plus de l’homme qui s’interroge à propos du pouvoir de sa position sociale, je me moque simplement du fait que, si la femme autant que l’homme, poussent leur regard trop profondément dans cette chose, la conscience, qui est pure lumière et pure liberté, va devenir active et sans cesse va devoir réfléchir sur le sujet de la minceur de la taille ou de la puissance sociale, ce sera son objet de méditation. Ce qui fait qu’en peu de temps l’on retrouve une conscience qui était toute divine, avoir des obsessions très triviales, car se sont des obsessions.
Ces attitudes-là, ne sont pas des perversions de l’esprit qui a involué, ces attitudes-là ne sont pas non plus les conclusions ou les justes conséquences d’un individu qui est trop pris dans l’incarnation et dans l’état de profane, ces attitudes-là sont simplement des obsessions, et ces obsessions-là il faut les combattre, il faut les détruire.
Je ne vous propose pas, dès demain, pour vous prouver que vous ne vous souciez plus de la minceur de votre taille que vous preniez dix kilos et d’être bedonnant. Cela ne sert à rien ce genre de témoignage. Je vous propose qu’au moment où vous tirez sur votre ceinture pour être très élégante, que vous soyez complètement détachée du phénomène et qu’il n’y ait plus que la recherche d’une beauté spirituelle.
Cette beauté spirituelle peut être marquée dans le corps. Donc le disciple ne doit subir les moqueries lorsqu’il va par exemple continuer à vouloir embellir son corps et sa tenue. Il faut qu’il se rende beau. Un être qui n’essaie pas de se rendre beau est un être qui a de nombreux problèmes. Un être qui s’habille n’importe comment, qui se tient n’importe comment, se coiffe n’importe comment, est un être très malade à l’intérieurement. C’est pour cela qu’il est malheureux et qu’il continue à s’habiller n’importe comment, à être négligé dans tous les sens du terme, car autant que tu négliges ta tenue, saches que tu négliges ton esprit.
De la même façon qu’un homme qui est équilibré va entretenir la toiture de sa maison, le jardin de sa maison, tandis que s’il n’est pas équilibré, il va se moquer que le vent emporte les tuiles et que les rats ou toutes sortes d’animaux envahissent le potager.
L’équilibre intérieur, la beauté intérieure, cherchera donc toujours à se refléter dans une beauté extérieure, mais il faut que ce soit motivé par une beauté intérieure. C’est pourquoi, il est inutile notamment pour les filles, c’est à elles que je m’adresse plus précisément, car se sont surtout les filles qui ont à négocier avec le concept de la beauté, les hommes négocient plutôt avec le concept de la puissance, c’est pourquoi pour une fille, il est absolument inutile de cultiver sa beauté extérieure tant qu’il n’y a pas l’équilibre à l’intérieur. Un jour ou l’autre son pouvoir attractif tombera complètement.
C’est comme cela que vous pouvez comprendre pourquoi les grandes stars du cinéma, de votre cinéma, car il s’agit bien du vôtre, malgré toute la beauté, malgré tous les délices physiques qu’elles sont capables de démontrer, pourquoi ces femmes-là ont des vies très malheureuses, des vies amoureuses pratiquement inexistantes, pourquoi certaines d’entre elles, sont mêmes battues, comme de vulgaires femmes de ménage, des femmes de harem quelconques. Cela existe pour ces femmes-là, tout simplement parce qu’il existe un pouvoir supérieur à celui de l’allure et qui complète le pouvoir de l’allure, c’est le pouvoir de l’équilibre, le pouvoir de la beauté intérieure.
J’ai fait ce petit détour pour donc vous expliquer que, je vous engage tout autant qu’avant, à soigner votre corps, à soigner vos attitudes, à soigner votre langage, à soigner votre chevelure, à même pratiquer un peu de maquillage, pourquoi pas. C’est joli de faire un peu la fête.
Cependant pour que le vêtement, le maquillage, la coiffure ne soient pas un piège, une prison pour la conscience, il faut que vous fassiez cela depuis votre âme, et non plus depuis votre psychologie, votre souci de plaire, d’être accepté, et donc plus loin d’être aimé et de ravager les cœurs.
Quelqu’un qui veut ravager les cœurs est un être très malheureux. Quelqu’un qui est à ce point à la recherche de l’amour, prouve par là même qu’il y a longtemps, quand lui-même, il s’est séparé du concept de l’amour, et c’est pourquoi cet individu cherche l’amour si puissamment à l’extérieur. Dites-vous bien que, autant qu’à l’intérieur, vous êtes séparés du concept de l’amour, à l’extérieur vous allez vous précipiter pour le retrouver.
Si au contraire vous commencer à vous intérioriser pour découvrir la fontaine d’amour qui est en vous, d’autant vous allez vous détacher de l’extérieur, vous détachez de l’aventure amoureuse, vous détachez de la douleur que vous provoque le manque d’attention des amis, de la famille, de vos enfants.
Vous aimez vos enfants parce qu’en fait vous voulez que vos enfants vous aiment. La plupart des parents n’ont pas compris cela, et c’est pour cela qu’ils deviennent insupportables et qu’un jour les enfants sont obligés de les abandonner, et qu’un jour les enfants finissent même par les haïr, tellement ces parents-là sont des prisons.
Vous aimez vos enfants d’abord parce que vous voulez qu’ils vous aiment.
Autrement dit, dans une main qui est tendue, il y a toujours bien sûr l’idée que l’on souhaite qu’elle se remplisse. Elle n’est pas tendue pour aller vers l’autre et prendre l’autre, aimer l’autre, elle est tendue pour recevoir de l’autre. C’est pour ça que vous êtes si dur parfois avec vos enfants. Dès que votre enfant ne colle plus, ne joue plus le jeu, dès qu’il ne correspond plus à l’image idéale que vous vous en faites, du bon élève, de l’enfant poli, de l’enfant très sage, dès qu’il ne fait plus selon ce type-là, courir le sentiment d’amour et de perfection dans le foyer, automatiquement vous vous prenez à être dur avec lui.
Pourquoi ?
Simplement parce que le genre d’amour que vous avez pour l’enfant, lorsqu’il est stimulé en fait par une quête spirituelle, qui vous dit : « cherche l’amour de Dieu, cherche l’absolu, » vous allez attendre que votre enfant soit lui-même cet absolu. Donc il devra être sage, il devra être bien portant, il devra être bon élève, parce qu’il devra être cet absolu. Mais il n’est qu’un enfant, et comme vous, il n’est qu’un être humain, qui aura des faiblesses, qui pourra être capable de méchanceté, de désintéressement, de crise de nerfs, et pour les épaules d’un enfant c’est un peu trop lourd de représenter Dieu et la quête de l’absolu. Vous ne trouvez pas ?
Donc immanquablement, les parents seront déçus et ils diront au bout d’un certain temps à leurs voisins « faites des enfants vous, vous verrez ce qu’ils vous réservent. »
Si tout va de travers, comme vous dites, entre les parents et les enfants, ce n’est pas parce que les enfants ont de drôles de personnalités, ce n’est pas parce que les nouvelles générations sont plus difficiles, ce n’est pas parce qu’elles vont noircir le monde et que l’on ne sait pas toujours quel rejeton on a mis au monde, c’est tout simplement, parce que les parents, comme tout individu sur la terre, sont des êtres humains, sont en quête de l’absolu.
La psychologie a cela de très difficile à vivre, c’est que lorsqu’elle commence à soupçonner les besoins de l’âme, de se contempler elle-même, donc de retourner à elle-même, la psychologie fait des projections. Si elle n’a pas la réponse, elle va essayer de projeter pour avoir une réponse malgré tout. Ce qui fait que l’être qui est en évolution, qui a cette ouverture inconditionnelle vers l’amour, qui a besoin d’amour, tout simplement parce qu’en fait son âme lui envoie l’impulsion qu’elle doit commencer à s’intérioriser, qu’elle doit commencer à se contempler elle-même, puisque c’est cela le jeu, l’individu qui reçoit cette impulsion ne sait pas toujours l’interpréter.
Ce qui fait qu’il va y avoir traduction dans le comportement psychologique, que ce qui était quête de l’absolu dans l’âme, va devenir aussi quête d’un absolu dans la personnalité, mais malheureusement pas du même absolu, de la même nature. Alors que cette impulsion aurait dû amener l’homme à réfléchir à propos de son essence, et commencer par là donc une intériorisation, la psychologie va chercher satisfaction de l’amour, de la puissance etc. dans le monde extérieur.
C’est là que tout commence, que tout commence pour la conscience, que tout devient difficile, problématique, que l’homme croit qu’il doit absolument se marier et que la femme croit qu’elle doit absolument tomber amoureuse, que c’est ça la vie et que hors de cela, il n’y a pas véritablement de vie. C’est là que le couple s’étant ainsi formé, pense qu’il faut absolument faire des enfants et pense que ces enfants doivent absolument être sages, etc.
Qu’est-ce que je démontre là ?
Je démontre tout simplement que, si vous étiez en train de contempler toutes vos aspirations, les aspirations qui paraîtraient quotidiennes, vous verriez noir sur blanc, écrites devant vous, quelles sont vos aspirations spirituelles.
Chaque fois que vous avez envie d’aimer quelqu’un, que votre vie vous semble un peu trop vide parce que cela fait quelques mois que plus personne n’est entré dans votre vie, chaque fois que vous sentez que vous allez partir vers quelqu’un, le premier qui sourira ou qui viendra vers vous, il faut que vous ayez à l’esprit le réflexe de penser que ce n’est pas une quête de votre cœur, ni de votre incarnation, c’est un besoin d’amour de votre âme.
Mais de quel amour ?
Le besoin d’intensifier son propre feu. Donc, la quête humaine, qui devient par déformation quête sociale, quête amoureuse, quête financière, car l’argent est très lié au 7ème rayon et au pouvoir, à l’alchimie, c’est l’argent qui mène le monde et qui fait les castes sociales, lorsque la quête humaine, tombée par incompréhension dans une quête du monde, vous pouvez voir un homme qui se trouve stimulé à gagner de l’argent alors que son âme, par exemple, le stimule à faire du rituel.
Ce sont deux choses complètement opposées, qui n’ont aucun sens, l’âme d’un côté qui demande de l’alchimie, et l’homme de l’autre, sourd comme je ne sais pas quoi, qui essaie de gagner autant d’argent qu’il peut. Ce qu’il faut comprendre pour faire le pont entre ces deux indications, c’est que l’homme essaie de comprendre ce qu’il peut comprendre de la voie de l’âme, et il comprend très très peu. Sa vision est très restreinte. Lorsqu’il se dit, « j’ai envie d’être puissant, j’ai envie d’avoir le pouvoir » déjà il se trompe sur la nature du mot pouvoir. Il regarde le monde, le monde très concret bien sûr, et il s’aperçoit que ce qui fait le pouvoir, c’est le commerce, c’est la spéculation, c’est l’argent, c’est le mot politique, alors il se lance à corps perdu dans ces activités.
Est-ce que cela veut dire que, je demande à tous ceux qui font de la finance, de la spéculation et de la politique, de laisser tomber Wall Street, de laisser tomber l’Élysée ou quoique ce soit d’autre pour devenir de grands alchimistes à l’intérieur des caves, non.
Je veux simplement démontrer ce qu’est une impulsion divine à l’origine et ce qu’il en reste au bout de l’incarnation lorsque l’homme, pas suffisamment développé, interprète cette impulsion. En comprenant toutes ces déformations à propos de tous les sujets, vous pourrez vous-mêmes mieux comprendre votre monde, comprendre pourquoi il y a des accélérations par exemple dans la finance à l’heure actuelle, pourquoi est-ce que la spéculation est menée dans ses sommets les plus hauts, les plus intenses, pourquoi maintenant.
Et quand vous aurez lu dans les livres ou quand vous aurez entendu votre ami vous dire que le 7ème rayon s’approche de plus en plus de la planète et que ce 7ème rayon c’est l’énergie de l’alchimie, alors vous aurez tout compris.
Le monde devient soudain un livre ouvert, qui vous indique tout, il n’y a plus de mystères.
Lorsque vous êtes dans la quête de l’amour, que vous souhaitez rencontrer l’amour, partager la vie avec quelqu’un, sachez reconnaître, même si cela est intense à l’intérieur de vous et que le souhait est très ardent, sachez reconnaître, que cela n’en est pas moins une attitude purement humaine, une attitude de l’incarnation.
Tandis que votre âme, elle, dans ses plans supérieurs, ne pense qu’à orienter son regard dans la contemplation de ses vertus, car l’amour est une vertu de l’âme, c’est un composant de l’âme, appelons la chose comme cela.
Donc ce qui stimule la vie de couple, c’est en fait la quête spirituelle, quand les hommes et les femmes auront compris cela, la vie de couple deviendra quelque chose de merveilleux, au lieu d’être une série de « poêles à frire et de casseroles » qui traversent la cuisine. Eh oui.
Quand le couple terrestre aura compris que chacun est en train de travailler à retrouver son androgyna, alors le couple sera quelque chose éminemment divin et chaque individu sera par là même un véritable complément de l’autre, sera un véritable couloir, une véritable rampe de lancement pour une plus grande alchimie, une plus grande évolution.
C’est ce qui donnera en même temps beaucoup plus de dimension à l’amour tout simplement humain. C’est ce qui fera que l’amour du couple sera moins égoïste et ne se passera plus simplement dans le lit, mais sera donné aussi en rayonnement sur tout le quartier. Lorsque je dis cela, n’imaginez pas que les amoureux vont ouvrir la fenêtre pour que le quartier puisse voir ce qui se passe dans le lit. Je dis tout simplement que, la richesse qui sera déclenchée par l’œuvre qui s’accomplit dans le lit, cette richesse, cette intensité de la beauté, va ensuite être une substance de rayonnement, une substance de vie lorsque le couple sera à l’extérieur. Ce qu’il vous faut cultiver c’est cette beauté.
Qu’est-ce donc que la beauté ?
La beauté ce n’est rien d’autre qu’un individu qui a fini de se faire la guerre.
Lorsque vous regardez le paysage de la conscience d’un être qui est en évolution, vous vous apercevez qu’il y a une guerre intense dans ce paysage. Il y a le complexe X qui se lève, qui remonte ses manches, pour affronter le traumatisme Y, sans compter qu’entre les deux, il y a la conscience de ce pauvre homme qui se trouve par là même boxé par le complexe, frappé par le traumatisme. Sans compter que lui-même, lorsqu’il va dans la vie, il rencontre les épreuves que lui tendent les autres hommes. Il n’est donc pas étonnant qu’au bout de quelques années de ce genre d’exercice, les hommes finissent dépressifs. Tout à fait normal.
Cette guerre intérieure c’est ce qui amène la guerre à l’extérieur, c’est ce qui fait qu’un homme devient si puissamment vil pour vouloir manifester la guerre dans le monde, car on ne manifeste dans le monde que ce que l’on crée à l’intérieur.
Donc, si la beauté et la paix retrouvées, cela veut dire que le chemin qui mène à cette beauté, c’est le chemin spirituel, le chemin de réintégration.
Pour retrouver cette paix, pour édifier cette beauté, cet équilibre, il y a l’intelligence de l’âme.
L’intelligence de l’âme c’est ce qu’on appelle aussi le 3e rayon qui est en vous. C’est un intermédiaire puissant qui va permettre à la conscience de passer du stade personnel à un stade universel. C’est ce qui va donc permettre à l’âme de sortir du petit cube de la matière pour retrouver son statut de vie universelle, car ce qui a été fait du haut pour aller en bas, peut se faire du bas pour aller en haut. Lorsqu’elle a involué, lorsqu’elle est descendue dans la matière, l’âme a emprunté ce même chemin. L’âme a dû s’individualiser, se rétrécir, se compacter, et il y avait une puissante raison à cela, je vous l’ai déjà dit, il s’agissait pour elle de raviver ses feux dans la matière, dans le compact, dans le divisé.
Lorsque cette réanimation a eu lieu, eh bien il faut gentiment prendre le chemin inverse et donc repartir à l’universalité.
Cela n’est pas si difficile, mais entre-temps, si votre regard s’arrête trop sur les vitrines du monde alors cela devient très difficile. Parce que l’on voit une âme qui veut partir en haut et une personnalité qui veut rester en bas, exactement comme une maman qui veut amener son enfant à l’école, alors que l’enfant veut rester avec ses jouets à la maison.
Que va-t-il se passer ?
Comme la mère est plus âgée et qu’elle est la mère et qu’elle a toute autorité, elle va « bâtonner » son enfant. C’est ce que le disciple appelle les épreuves, et lui fait baisser les bras lorsque cela lui arrive, s’arracher les cheveux quand les problèmes surviennent et lui fait dire, mais Dieu que t’ai-je fait pour que tu m’envoies tous ces problèmes ? Ou comment ai-je pu être assez bête pour choisir cette femme et vice versa ?
Rien n’arrive qui ne soit pas utile à la libération, même si les choses qui vous arrivent ne sont pas vos épreuves, c’est-à-dire si elles font tout simplement partie du mouvement des hommes et de la vie sur terre. Il faut cependant que vous utilisiez toutes ces occasions pour en faire des mouvements de libération, car la liberté c’est ce qui constitue le troisième aspect de la vie de l’âme.
il y a la beauté, l’intelligence, la liberté.
Est-ce que cela ne vous semble pas étrangement, ressembler à la quête humaine ? Tout le monde veut être beau, très intelligent et très libre.
Ce que l’homme veut, Dieu le veut donc lui aussi, sauf que l’homme veut ces choses sur la terre, alors que Dieu, qui est en lui, veut ces choses dans son Ciel. Le conflit vient de ce que l’homme qui veut ces choses sur la Terre empêche Dieu, qui est en lui, d’obtenir ces choses dans le Ciel.
Et c’est pour cela que sont mises au point les épreuves. C’est pour cela que des dizaines de milliers d’anges sont monopolisés, et se grattent la tête, se grattent le fin fond de l’intelligence, pour savoir comment ils vont faire un plan qui va s’appeler karma, pour tenir des dossiers ligne par ligne pour savoir lequel va s’incarner à tel moment, dans quelles circonstances, avec quel corps, dans quelle école, avec quels parents. Qu’est-ce qu’il va rencontrer comme épreuves comme problèmes à telle époque de sa vie, ou à tel autre, est-ce qu’il y aura la guerre ou l’inflation ou la paix ? C’est un plan extraordinairement compliqué, alors que tout serait si simple.
Les anges ont autre chose à faire que de dresser les plans karmiques. Pourtant c’est ce qu’ils doivent faire. Ils préféreraient beaucoup venir vous aider à l’alchimie qui est proposée, à la libération qui vous est proposée. Alors si j’étais un ange, un de ces anges, je vous dirais, c’est simple :
« Fais toute chose comme un ange le ferait. Fais toute chose avec le sourire. Fais toute chose sans vouloir les retenir. Fais toute chose sans avoir peur, fais toute chose comme un ange le fait », et tu seras plus qu’un ange. Car l’ange est celui qui vient te baiser les pieds lorsque tu es un homme accompli, il devient ton serviteur parce qu’il a ce rôle, il est le collaborateur.
Comment faire toutes ces choses ?
Pour pouvoir les faire, il faut avoir compris quelque chose de simple mais de capital. Il faut avoir compris le mot drame, et s’apercevoir que l’homme a mis du drame partout dans sa vie, comme un mauvais poète, comme un mauvais écrivain. Du drame. « Je me suis coupé le doigt, c’est un drame. Tout le monde doit regarder mon doigt, il est en sang. Je suis veuf ou divorcé, c’est mon drame. Alors que la terre s’arrête de tourner pour contempler mon drame qui est là au centre de mon nombril. Mon enfant m’a quitté ou mon enfant est un vaurien, il se drogue ou bien ma fille se prostitue, c’est ma douleur. Alors écoutez-moi tous et venez me consoler, cela m’est arrivé à moi, à moi. Et puisque cela m’est arrivé à moi, cela est donc moi ».
Ce qui fait que la mère pense très vite, qu’à travers sa fille qui se prostitue, c’est elle qui est prostituée, et c’est pour cela que la mère n’arrive pas à supporter que sa fille soit une prostituée, et c’est pour cela qu’elle redouble de violence pour essayer de l’en sortir. Mais comme elle ne l’en sort pas par amour, c’est pour cela que cela échoue. Elle essaie de l’en sortir par égoïsme, pour protéger sa propre image. Au fond d’elle-même, au fond de sa psychologie, c’est cela : je protège ma vie, celle qui vit à travers ma fille, et si ma fille est une prostituée, alors elle me prostitue, je suis moi-même déshonorée.
Et voilà encore la mauvaise habitude de la projection. Je ne te dis pas que tu dois laisser ta fille être une prostituée, je ne te dis pas ces choses, je te dis simplement, que si tu veux la sauver, n’agis pas pour toi-même, n’agis pas parce que tu as honte d’elle. Car si tu as honte d’elle, tu vas agir pour toi-même, tu seras égoïste et tu es pire qu’une prostituée, tu es pire qu’elle, car tu te prostitues vis-à-vis de chaque individu, dans la pensée, tu te vends pour être vue comme étant la meilleure, la plus propre, mais tu te vends. Tu te vends au jugement de l’autre, et pour paraître belle et propre, alors tu vas dire oui quand tu penses non, tu vas sourire quand tu voudrais mordre et c’est la plus grande des prostitutions, c’est celle de l’esprit, celle du corps est peu de chose à côté de cela.
Donc je ne te dis pas que tu dois laisser ta fille continuer à être prostituée, je dis simplement que tu n’arriveras à la sortir de cette prostitution que lorsque tu auras cessé d’avoir honte, car ta honte ce n’est que de l’égoïsme. Quand cet égoïsme t’aura quitté, tu auras véritablement envie de sauver ta fille et tu sauras à ce moment-là, comment t’y prendre. Tu commenceras par ne plus lui dire qu’elle fait mal, qu’elle est sale, qu’elle est coupable, qu’elle est une honte.
Ton regard aura complètement changé et tu la regarderas comme l’initié dont j’ai parlé tout à l’heure. Tu verras la lumière intacte qui est en elle, dont elle est ignorante, et tu verras le manteau de cette lumière s’abîmer dans la prostitution. Tu essaieras de laver ce manteau sans plus jamais culpabiliser la lumière qui est dans le manteau. C’est comme cela que tu vas gagner, c’est comme cela que tu enlèveras le besoin de la drogue à ton fils, ou que tu enlèveras d’autres défauts très vilains chez le mari ou chez la femme ou chez le voisin.
Il faut que tu commences pour avoir une action alchimique sur les autres, il faut que tu commences par ne plus juger les autres, par ne plus voir ta vie à l’intérieur de la vie des autres, déclenchant ainsi le phénomène de la honte. Il faut que tu sois déjà toi-même un entier, un homme que rien ne peut avilir, même si tu as dix filles, et que ces dix filles dix soient des prostituées. Il faudrait qu’en ayant dix filles prostituées, tu sentes que toi-même tu restes un homme propre. À ce moment-là, tu peux véritablement regarder la lumière du Christ en face, tu en es digne, et il pourra te la donner sa lumière pour pouvoir aller rechercher ces enfants qui sont avant tout les siens, pas les tiens.
Donc, lorsqu’un homme se trouve dans la vie, on s’aperçoit en fait, qu’il est à la recherche de la même chose que son âme, sauf qu’il se trompe dans le type des matériaux à utiliser. Tout le monde veut être beau, intelligent et libre, c’est exactement la même chose que cherche l’initié, il veut être beau, il cherche la beauté de l’âme, il ne se permet donc plus une mauvaise pensée, une mauvaise parole, un mauvais acte, même si de temps en temps, lorsque cela est nécessaire, il doit agir avec le tranchant de l’épée, avec le tranchant de la parole, le tranchant de la pensée.
L’initié, lui aussi, cherche l’intelligence, c’est-à-dire qu’il cherche à entrer en contact avec l’omniscience de son âme, il cherche aussi la libération, la plus grande, celle qui lui permettra de dire, définitivement adieu à la matière, à la planète, à tous les hommes.
Vous qui êtes donc dans le monde, vous cherchez la même chose que les initiés. Les initiés cherchent donc la même chose que vous, vous êtes les mêmes, comme je l’ai dit tout à l’heure, il n’y a ni initiés, ni profanes, il y a une lumière qui cherche, qui veut se retrouver, parce qu’elle est allée suffisamment en bas de l’échelle où elle devait aller et qu’il lui faut maintenant remonter l’échelle.
Dans ce schéma, il n’y a ni initiés, ni profanes, il y a un homme qui sait ce qu’il cherche et il y a un homme qui ne sait pas. Mais comme il sent qu’il doit chercher, alors il cherche. Il se dit, si je cherche, je dois trouver, mais qu’est-ce que je dois trouver ? Puisque je suis dans le monde, je dois trouver les objets du monde, et ainsi il se met à la recherche de l’argent et il trouve l’argent, il se met à la recherche de l’amour et il trouve l’amour.
Mais soudain que lui démontre le monde ?
Le monde lui démontre une loi qui lui semble inacceptable, qui ne lui semble pas divine, et c’est là que le disciple commence à envoyer des feuillets incessants de réclamations au Bon Dieu, et le disciple écrit :
Notre Père qui est aux cieux, tu m’as mis sur terre, sur terre je dois manger, pour manger je dois gagner de l’argent, pour gagner de l’argent je dois travailler, dis-moi donc pourquoi tu ne viens pas à régler le problème du chômage ?
Notre Père qui est aux cieux, tu m’as fait homme et tu as fait une femme et tu as fait l’amour, cela veut donc dire que l’homme va se rapprocher de la femme et qu’il doit pour cela trouver une femme, pourquoi est-ce que tu me laisses dans le célibat ?
Et ainsi de suite la liste s’allonge, s’allonge, s’allonge jusqu’à ce qu’un jour le disciple dit au Bon Dieu, pourquoi tu as inventé la mort ?
Ceci vient du fait que le monde offre des instruments mais ces instruments n’étant pas l’aboutissement de la quête, ces instruments sont très versatiles, alors que les instruments qui sont l’aboutissement de la quête, ceux-là sont éternels.
C’est pourquoi, l’homme qui est à la recherche de l’amour mais qui se trompe d’endroit, va chercher l’amour dans le monde, il va peut être le connaître, quinze jours, trois mois puis très vite c’est le divorce, où bien la cessation de la passion ou bien voir certaines fois la mort de l’être aimé.
Alors le disciple s’interroge et se dit : Mais il n’y a pas d’amour possible, d’abord parce que la passion ne dure pas longtemps, maintenant c’est trop connu, j’ai assez vu de films pour le savoir et puis aussi parce qu’un corps n’est pas éternel, le corps de ma bien-aimée ou de mon bien-aimé peut m’être ravi par la mort à tout instant, donc cet amour que je veux, se dérobe toujours à moi.
À ce moment-là, le disciple commence à regarder d’un œil, très réprobateur, tout le plan de Dieu, et il commence à reprocher à Dieu le fait qu’il est inventé la mort, où qu’il est fait que la passion ne dure pas, que le pouvoir sexuel ne dure pas, et qu’un jour, eh bien oui, à la fin de l’âge, on ne doit plus se contenter que de se regarder dans les yeux.
Ce n’est pas Dieu qui a invité ces choses, ce n’est pas Dieu qui a décidé que la mort existerait, ce n’est pas Dieu qui a décidé que la passion ne se perpétuerait pas, pas plus que l’activité sexuelle et toutes les autres choses. C’est la nature qui a construit ces choses de la manière dont elles vous apparaissent, c’est-à-dire inconstantes et versatiles.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que la nature, c’est-à-dire Dieu incarné dans le monde et dans la matière est régie par la loi du balancier. Comme la nature est la matérialisation de Dieu, cela veut dire que cela sera Dieu dans son effet d’apparition et de disparition, car qui dit matière, dit forcément manifesté. Réfléchissez un peu plus loin, si je vous dis que matière veut dire manifesté, vous savez qu’il existe en même temps le non manifesté. Qui dit nature, nature du monde, dit donc manifesté, non manifesté. La nature est construite sur ce type-là, le manifesté et le non manifesté, avec cela de différent par rapport à la manifestation géante du macrocosme qui dure beaucoup plus longtemps que la manifestation d’un arbre, de votre vie physique ou de votre passion amoureuse etc., puisque l’on se trouve en bas de l’échelle de la création où tout va vibrer extrêmement rapidement, on va donc subir le passage de la manifestation à la non manifestation de façon très rapide aussi.
C’est pourquoi la passion apparaît puis disparaît. Ce n’est pas parce que Dieu a fait en sorte qu’il existe une épreuve émotionnelle et qu’au moment où vous voyez une jolie fille tombée amoureuse de vous il lui fait croiser un très beau garçon et que celle-ci s’en va avec celui-là et que vous vous retrouvez dans la douleur.
Dieu n’a pas créé la passion comme étant éphémère, il n’a pas créé les émotions comme étant éphémères.
Il a créé, ou du moins il est et il vous permet d’être, l’Amour.
Par contre, ce qui paraîtra éphémère ce sont les différents mouvements de cet amour dans le monde, les différents degrés de manifestations.
Qu’est-ce qui fait que cet amour va soudain aller du manifesté au non manifesté et faire ainsi cesser la passion par exemple ?
Ce qui va provoquer le phénomène, c’est tout simplement le fait que la chose que vous extériorisez dans le monde n’est pas l’Absolu de l’Amour.
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Par Lodela le 7 Novembre 2015 à 10:38Le Rôle du Christ.
Pourquoi le sang.Question :
Comment pouvons-nous aujourd’hui mieux servir le plan de la hiérarchie à l’entrée de l’ère du Verseau, et quel est le rôle du christ actuellement ?
Soyez les bienvenus pour ce nouveau partage et sachez que, quoique vous entendiez ce jour, à cette heure, ce qu’il faudra surtout faire avec la parole entendue, c’est quelques actes. Il faudra pétrir la parole comme on pétrit une pâte afin que cette pâte devienne un pain et que ce pain se partage avec les autres et que le partageant avec les autres, cette parole soit en même temps un pain de vie.
Comme je l’ai déjà dit si souvent, il ne sert à rien de parler, surtout pas lorsque l’on est un Maître, comme les hommes nous appellent, pas non plus lorsqu’on est supérieur à un Maître ou même si l’on est simplement un initié ou tout simplement qu’un homme de bonne volonté. Il ne sert absolument à rien de parler, d’indiquer ce qu’est Dieu, comment peut-on aller vers Dieu, quelle est la nature du chemin, la nature des couleurs, l’origine des sons, et la magie de tous ces sons.
Il ne sert à rien de décrire toutes ces choses, car la parole malheureusement est trop descriptive, alors qu’elle devrait être un moyen d’expérimentation. Si donc je suis limité, en ce sens qu’aujourd’hui je ne peux que vous parler, il appartient cependant à vous de faire ensuite l’effort et de faire le pas d’aller vers l’expérience.
Lorsqu’une parole est donnée et qu’elle vienne de quelqu’un dont l’esprit est suffisamment développé, cette parole tombe dans l’esprit des hommes d’abord comme des mots, puis lorsque les mots sont entrés et que les mots se sont fanés, exactement comme fane une fleur, lorsque les mots donc sont entrés puis sont fanés, il reste dans le centre du cerveau de celui qui a écouté, l’énergie. C’est sur cette énergie qu’il faut compter pour que ce qui a été entendu puisse donc devenir un pain d’alchimie à partager avec d’autres, ou simplement pour s’en nourrir soi-même et se développer soi-même.
Si je précise cette chose, ce n’est pas pour que vous m’écoutiez très religieusement, et que vous ayez peur de rater un seul mot, une seule virgule, comme si par là même vous auriez raté l’occasion d’emmagasiner de l’énergie à l’intérieur de votre pinéale. Ne confondez pas : « attention avec ouverture ».
Autrement dit, pour que l’énergie se dépose autant que le mot qui ensuite va faner et être oublié, il ne faut pas tant que vous soyez dans une écoute absolue, tendue à l’extrême, dans l’attention intellectuelle, même si vous n’écoutez rien de ce que je dis, il faut que vous puissiez suivre le flot de la parole, en pleine ouverture sans même vous préoccuper du sujet que l’on aborde.
Ce que je vous propose, comme attitude, à l’égard de ce genre de discours, c’est de l’écouter le plus possible, si cela vous convient, les yeux fermés dans l’intériorisation. Ce qui ne veut pas dire que celui qui aura les yeux ouverts n’accomplira rien de ce que je viens de dire, car on peut avoir les yeux ouverts et être aussi en profonde intériorisation, tout dépend de vous. Si votre ouverture n’est pas gênée par le fait que les yeux regardent quelque chose, eh bien, restez les yeux ouverts.
Pourquoi est-ce que je mets aujourd’hui l’accent sur l’énergie ?
Non pas parce depuis le temps que je parle je voudrais que le dialogue s’oriente vers une autre alchimie, que je suis fatigué de parler depuis ces cinq années, je voudrais simplement qu’au fur et à mesure que les égrégores se constituent, qu’il y ait des individus qui ne soient plus là simplement pour m’écouter mais pour commencer à travailler, car c’est de cela qu’il s’agit. Je n’annonce pas en ce sens un changement dans mes attitudes de travail, les auditeurs seront toujours les bienvenus. Je ne dis pas que je vais cesser de parler en public, tout le monde sera toujours accueilli, seulement, celui qui n’a pas décidé de travailler ne reviendra pas.
C’est pourquoi, je signale à mes collaborateurs, en même temps que ce contact est public, qu’ils s’attendent à ce que le public rétrécisse avec le temps pour s’intensifier en même temps. Excusez-moi de partager avec vous, le public, les histoires de notre petite famille interne. Le fait est que je n’ai pas suffisamment l’occasion de leur parler en privé, car même s’ils croient en moi, même s’ils m’aiment, ils négligent ce que l’on appelle « l’attitude de groupe ». Alors je suis obligé de profiter des rares occasions où je peux m’exprimer en public, pour rappeler au groupe qu’il faut constituer un groupe.
Ceci étant dit, je vais de nouveau m’intéresser à vous, au large public et à la question qui a été posée.
La question comporte deux niveaux :
- La hiérarchie et le service ?
- La nature du Christ, l’emploi que l’on peut faire du Christ, à quoi sert le Christ ?
Même si intellectuellement on pourrait y voir plusieurs niveaux, il existe cependant une seule et même réponse, avec la vision spirituelle. Il n’y a pas de hiérarchie s’il n’y a pas de Christ, il n’y a pas de Christ s’il n’y a pas de hiérarchie et il n’y a pas d’humanité s’il n’y a pas de Christ, et l’inverse existe aussi.
Qu’est-ce que je veux dire ?
Je veux dire que lorsqu’on s’interroge sur la nature du Christ, sur sa fonction, la catégorie de son travail et la nature de son travail, je suis obligé en même temps de parler de la nature de la vie. On ne peut pas dissocier la vie, son mouvement et le Christ. C’est un peu comme si, au niveau cosmique, il fallait un être d’une envergure telle, que grâce à cette envergure il devienne le réceptacle de la vie, la brique de la vie. Exactement comme le sang à l’intérieur du corps humain est la brique de la vie. C’est grâce au sang que la vie circule dans l’homme.
C’est grâce au sang que toutes les informations sont transportées dans l’homme et dans son intelligence. C’est grâce aussi au sang, qu’il existe une sensibilité nerveuse, une sensibilité de l’épiderme, une sensibilité émotive, affective, car le sang a une fourchette d’oscillation vibratoire extrêmement large. Le sang oscille en harmonie parfaite avec le rythme vibratoire de la matière, ce qui lui permet d’imprégner les cellules et d’apporter la vie aux cellules et en même temps dans sa partie subtile, je dirais gazeuse, il est capable de vibrer de façon relativement émotionnelle, ce qui lui donne une directe incidence sur le système nerveux.
C’est pour cela aussi qu’il y a toujours un très grand rapport, chez le mystique, entre le symbole que représente le sang, lors de la Messe par exemple, et son ouverture lors de la prière. C’est pour cela que l’être du sixième rayon est prédisposé à se proposer en sacrifice, il est toujours partant pour offrir sa vie, pour offrir son sang, c’est ce qui le caractérise, sacrifice de lui-même, sacrifice de son sang.
L’être du sixième rayon a une tonalité très mystique, et lorsqu’il pense à servir l’humanité ou à servir Dieu, cela va donc passer forcément par le don de son âme.
Ce qui représente les méthodes ou les réseaux de circulation de l’âme, dans le royaume physique, c’est justement le sang, donc comme un et un font deux, il est donc très simple de conclure, que si l’être du sixième rayon veut servir à quelque chose, il va imaginer devoir donner son sang.
Pourquoi est-ce que je parle du sang ?
Je parle du sang pour en venir à une image très simple, qui est celle du sacrifice du Christ. Lorsque l’on parle du sacrifice du Christ, il ne faut pas toujours penser forcément à la croix. On se moque de la croix, on se moque des sacrifices physiques, cela ne représente rien pour un initié, cela ne représente rien pour un Maître. Alors il n’est pas nécessaire, à la suite d’un sacrifice physique, que les disciples de celui qui a été sacrifié, commencent à se mortifier, à pleurer la mort, à pleurer la douleur, et à vouloir perpétuer cet instant de douleur et à le marquer dans le conscient ou l’inconscient collectif humain comme étant une culpabilité partagée.
La souffrance n’est rien pour un initié, elle n’est rien pour un Maître. Vous pouvez découper son corps en trente-six morceaux, vous ne serez jamais coupable de rien, tout simplement parce qu’il n’aura jamais mal. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne va pas sentir la douleur, mais il sera incapable d’éprouver la douleur. Tout simplement, parce qu’elle sera localisée dans son corps physique et n’entrera jamais dans le cœur de son esprit.
Là est toute la différence, une différence très grande qui fait que les hommes pourront assassiner les initiés, assassiner les maîtres, le karma ne sera jamais retenu contre eux, tout simplement parce que l’assassinat qui est commis n’est pas ressenti comme une douleur jusqu’au creux de l’esprit du Maître, cela reste localisé dans son corps. Ne devient karma que ce qui pénètre dans le cœur de l’esprit de quelqu’un, cela devient un point noir, cela devient un traumatisme, et il faut que ce point noir ressorte ou soit compensé un jour. S’il n’y a pas de création de point noir, il n’y a pas de karma, il n’est pas besoin de compensation.
Donc, je veux absolument déculpabiliser les chrétiens, du fait que l’homme avec un grand H, qui signifie tout simplement Humanité, a été capable de crucifier et d’abattre qui que ce soit, et de recommencer à travers les âges le même sacrifice. Cette culpabilité ne mène à rien, si ce n’est à construire une église qui ne se tiendra debout que par la « farce dramatique » entretenue. Rien ne tient debout sur une « farce dramatique » entretenue, il ne faut pas sans cesse rejouer la même scène, il faut au contraire tirer une sagesse de cette scène.
Qu’est-ce que je veux dire donc par sacrifice, si je ne mentionne pas la croix ?
Je parle d’un sacrifice bien plus grand, un sacrifice qui est de l’Ordre Cosmique, c’est comme ça que vous l’appelleriez si votre conscience le contemplait.
Lorsqu’il y a Création, il faut que les âmes viennent de quelque part, on ne peut pas créer comme cela des âmes sur un ordre, en façonnant des énergies, en émettant des sons. Tout le monde imagine que l’homme est né un jour parce que Dieu a prononcé un son, le son est sorti hors de lui, et au bout du son, il y a eu un petit homme, et depuis ce temps-là, cet homme essaie de retrouver le son primordial.
Cela ne va pas exactement de cette façon-là dans le Cosmos. Si il y a vie, s’il existe le phénomène de la vie, c’est parce que cette vie est sortie d’une autre vie, c’est parce qu’elle appartient à une vie plus grande qu’elle, qui s’est subdivisée pour constituer les différentes petites vies.
Lorsqu’une femme est enceinte et qu’on imagine qu’elle ferait l’ouvrage de Dieu, par exemple, cette femme-là ne serait pas simplement en train de fabriquer un corps, et n’aurait donc pas seulement à donner de son calcium, de son sang, de l’air qu’elle respire, de toutes les substances qui composent son corps, elle aurait en plus à donner cette chose indescriptible et subtile, qui s’appelle son âme. Ce qui fait qu’en créant le corps, au moment où le corps s’échappe hors d’elle, une part de son âme lui serait empruntée pour pouvoir animer ce corps.
C’est cela le principe Christique, c’est cela qui est en vous, c’est cela qui fait que vous-mêmes, vous êtes ce que l’on appelle le Christ et c’est ce qui fait qu’en même temps celui qui est appelé le Christ Cosmique, est à l’intérieur de vous tous. Donc, par là même présent sur la Terre, à tout instant, à travers chaque être.
Au niveau cosmique donc, la substance christique est l’élément de base de la Vie, comme le sang est la cristallisation la plus dense de l’âme. Lorsque l’on comprend l’aspect christique de l’univers est l’essence de toute vie, il est donc facile de comprendre qu’elle est la nature humaine. Vous devez pouvoir immédiatement concevoir sur quoi vous devez travailler, comment vous devez travailler, quel est votre véritable Maître, quel est votre véritable devoir.
Si vous connaissez ce qui vous constitue, si vous connaissez votre essence, en même temps cela vous donne toute la ligne d’actions à suivre, cela vous donne en même temps toutes les intuitions favorables, pour pouvoir édifier votre propre chemin sans jamais regarder celui des autres. C’est ce qui doit vous faire en même temps comprendre que l’Humanité ne fait qu’un seul être, et que ce n’est pas simplement par sympathie, par fraternité, par idéalisme, que les hommes doivent se sentir frères, ce genre de fraternité là n’existe pas. Il est impossible que des hommes puissent fraterniser si on imagine, qu’à l’origine, leur naissance provient de la division. Par contre, on peut tout de suite comprendre que les hommes sont véritablement frères, si l’on sait que, dès l’origine, ils étaient un seul être et que l’âme est un seul être.
C’est pourquoi dans le début de mes discours, j’ai souvent appelé l’Humanité du nom deHumanos pour faire comprendre aux hommes qu’il s’agissait d’un seul et même être planétaire, et non pas de différents hommes éparpillés, et parmi ces hommes il y a les bons et puis les mauvais, les initiés et puis les profanes. Il n’y a pas d’initiés et il n’y a pas de profanes, ce type de catégories n’existe pas dans notre esprit. C’est pour cela que chaque fois que vous entendrez quelqu’un parler de la sorte, il faudra rire. Rire abondamment, ne jamais essayer de le contredire, car ces gens-là sont tellement cristallisés autour de leur système de penser qu’il est inutile d’aller les bousculer. Par contre, mettez de l’humour là où il y a les ténèbres, de l’ignorance, mettez de l’humour et riez.
Il n’y a pas des disciples et des profanes, il n’y a pas des initiés et des profanes. Dans notre esprit je peux vous assurer que la catégorie n’existe pas, pour nous tout est Christ, tout est la Lumière de la Vie. S’il existe une différence, c’est simplement dans le fait que, certaines de ces lumières, se trouvent encore sous un épais manteau, tandis que d’autres l’ont déjà déchiré, et elles se connaissent, se reconnaissent, jouent ensemble, se regroupent formant ainsi un homme parfaitement constitué, un homme à 7°. (Je suppose que c’est sept degrés vibratoires, puisqu’il y a sept rayons, donc sept formes d’énergies en l’homme.)
Tandis que les lumières qui ont encore un épais manteau continuent à croire, à cause de ce manteau, qu’elles s’appellent, Pierre, Paul, Jacques, Annie, Rose-Marie, qu’il y ait des supposés initiés qui se lèvent et disent :
« Toi, qui te crois encore t’appeler un tel ou un tel, tu prouves que tu es un profane. D’ailleurs regarde ce que tu fais, tu ne fais jamais rien de bien, tu es encore jaloux, encore perfide, encore cupide et je ne sais quoi d’autres, tu es même un assassin . Il est impossible que tu fasses partie de notre collège, tu ne seras jamais des nôtres, tu dois changer avant d’être des nôtres. »
Ceux qui se pensent initiés et qui agissent et parlent de la sorte, prouvent tout simplement une chose, c’est qu’ils ont sans doute beaucoup lu, mais qu’ils n’ont rien compris. Car s’ils avaient compris, un temps soit peu la parole de quel que soit l’initié qui l’est prononcée, s’il avait un tant soit peu compris la parole, cet individu-là n’aurait pas reproché à cette lumière qui est cachée dans le manteau de n’être qu’un affreux diable.
Cet homme-là aurait, au contraire, compris sa douleur, senti sa souffrance, et aurait essayé de s’approcher de lui pour lui éviter de faire davantage de mal, aurait essayé de l’entraîner à voir le bien, la liberté, la libération.
Celui qui fait des catégories, est un homme qui est encore lui-même dans les ténèbres, car il ne connaît pas la différence qu’il y a entre la vie et la mort. S’il connaissait cette différence, il ne ferait pas de catégories, il irait partout dans les caves humides relever celui qui est couvert de boue, celui qui a été fait avec le limon du monde, celui qui est recouvert de la chair, et il essaierait de défaire son manteau pour le faire sortir de la cave humide. En sortant de la cave, celui qui était prisonnier, s’apercevrait qu’en fait, il brille de la même lumière que son libérateur.
Sur ce seuil-là, il n’y a ni maître, ni disciple, ni profane, ni initié, il y a deux lumières semblables qui se rencontrent et qui se reconnaissent.
Maintenant certes, il y a des différenciations dans l’épaisseur du manteau qui recouvre la lumière, dans l’épaisseur de l’incarnation, disons donc. Les petites lumières qui sont tombées il y a fort longtemps dans la boue, et qui ont roulé dans cette boue sur plusieurs longueurs, de façon à constituer cet œuf d’argile, ces petites lumières ont eu le temps d’apprendre aussi à défaire le manteau. Il est donc tout à fait normal, qu’un jour, on puisse rencontrer des gens qui en savent plus ou des gens plus évolués, le temps a été de leur côté, puisqu’ils sont nés avant.
Pour celui qui a fait sa boule d’argile, il n’y a pas si longtemps, et je dirais tout à l’heure pourquoi on fait une boule d’argile, il n’a pas eu forcément encore le temps de casser sa boule et de s’apercevoir de la lumière qu’il y a à l’intérieur. Donc je vous en prie, il ne sert à rien de juger celui qui est divin, juger celui qui ne l’est pas, de s’énerver à propos des profanes qui vont nous faire sauter cette pauvre planète, il n’est pas nécessaire de s’énerver à propos de qui que ce soit et de quoi que ce soit.
Et alors, si la planète saute qu’est-ce que cela fait ?
Qu’est-ce que cela peut vous faire ?
Vous avez la Foi non, donc, rien de mal ne se passera pour vous. Vous irez le retrouver Papa Koutoumi comme vous dites ou Tonton « Moria ». Ils vont de toute manière vous reconnaître puisque vous avez la Foi, donc ne vous inquiétez pas.
Inquiétez-vous plutôt des implosions dramatiques qu’il y a à l’intérieur de ces petites boules d’argile qui vivent l’enfer, ce qui fait qu’au lieu de vous regrouper entre disciples, entre initiés comme vous vous dites souvent, au contraire, éclater le groupe. Aller à l’extérieur, allez dans les prisons, allez dans les bas quartiers, vous ne pouvez pas vous imaginer les méditations fantastiques que l’on peut faire dans les quartiers des criminels.
Cela paraît complètement contradictoire, et pourtant, je vous l’assure, celui qui comprend suffisamment la Loi pour faire en lui le sacrifice d’aller méditer, d’aller rayonner dans un quartier de criminels, à celui-là, il lui sera donné davantage d’énergie, plus que l’énergie qu’il méritait pour faire sa méditation, non seulement parce qu’il fait sacrifice pour aller aider ceux qui sont dans les ténèbres, mais aussi parce qu’il a compris la Vérité. À celui qui comprend la Vérité, tout est donné en surplus, il suffit donc de comprendre pour pouvoir accélérer l’alchimie de l’évolution et de l’initiation.
Il est étonnant de voir des gens qui passent, toute leur vie, à lire, à essayer d’intellectualiser les arcanes de Dieu. Il est étonnant de les voir avouer à la fin de leur vie, que rien ne leur est arrivé, qu’ils n’ont jamais rencontré aucun Maître, qu’ils n’ont jamais vu de lumière, qu’ils n’ont jamais senti le feu de l’âme pendant la méditation, pourtant toute leur vie ils ont étudié, ils ont concentré leur esprit, ils ont même essayé de méditer, ils ont même appelé le Maître ou le Bon Dieu.
Pourquoi est-ce qu’au bout d’une telle vie d’efforts, rien n’est venu ?
Tout simplement parce que cela n’a pas été compris. Dès qu’il y a compréhension, il y a une énergie qui vient, cela, il faut que vous le sachiez afin que vous concentriez votre énergie sur la compréhension des choses et non pas sur la collection des informations, le stockage des informations.
Assouvir la curiosité est une bonne chose, car souvent la curiosité peut amener à des moments initiatiques, mais il ne faut pas en rester uniquement sur cette lancée. Il ne faut pas simplement vouloir comprendre ou connaître Dieu et ses mystères, il faut à un moment donné prendre un seul mot dans un mystère qui vous est décrit et travailler à ce mot-clé. Chaque mot, surtout si c’est un mot-clé, contient une énergie, je vous l’ai dit au début du discours. Si donc vous prenez chaque mot comme étant en fait une serrure et que vous considérez votre compréhension comme étant la clé allant dans la serrure, il vous suffira de mettre la clé et au moment où vous allez tourner, il va arriver sur votre esprit une pluie d’énergie. Travaillez donc à la compréhension.
Qu’est-ce que je veux dire par là ?
Comment s’y prendre, comment favoriser cet entendement ?
De manière très simple, il faut absolument cesser d’aller vers Dieu avec la tête. On va sur terre avec la tête, la tête c’est le premier membre qui sort hors du corps de la mère. L’enfant fait sortir sa tête en premier, il doit toucher la Terre et dans ce symbole il y a une grande vérité qui est démontrée, mais plus les vérités sont démontrées, et plus elles s’en trouvent par là même cachées aux yeux de celui qui regarde.
Autrement dit, pour que Dieu soit le plus inaccessible, il ne lui est pas nécessaire de s’enfermer à Shamballa à double tours. Il suffit qu’il soit au milieu d’un supermarché, vous pouvez être certain que tous les gens qui vont passer ne le regarderont même pas, alors que ces mêmes gens qui ne l’ont pas remarqué au supermarché, vont aller chez eux s’enfermer dans leur chambre, ouvrir leur livre, répéter les invocations, les incantations pour faire descendre Michaël, afin qu’il apparaisse dans la chambre. Ils vont essayer de sortir de leur corps pour essayer de se projeter dans Shamballa et voir enfin le nez que peut avoir Koutoumi. Pourtant tout aurait pu avoir lieu au supermarché.
Donc revenons au symbole de la naissance, pourquoi je dis qu’il est important de comprendre le fait que l’enfant passe sa tête en premier et que sa tête doit toucher le sol, tout simplement parce que l’âme est venue dans l’incarnation pour pouvoir toucher la terre.
Qu’est-ce que cela veut dire ?
Cela veut dire que si l’on symbolise l’âme par un triangle, la pointe dirigée vers le bas, la tête va représenter le sommet du triangle et va descendre dans la matière, ce triangle a pour but d’aller toucher le carré de la Terre.
Pourquoi ?
Tout simplement parce qu’à l’intérieur de la terre, autrement dit, à l’intérieur de l’incarnation, il y a une puissante énergie à récupérer, cela, je vous l’ai déjà dit très souvent, il y a une extraordinaire énergie à développer, pour se régénérer, pour se perpétuer. La vie est perpétuelle non pas éternelle, elle est perpétuelle, elle doit donc retrouver sa jeunesse.
Donc pour celui que veut aller vers Dieu, trouver Dieu, il va s’agir non pas d’y aller avec la tête, comme au jour de la naissance, quand il faut descendre dans la matière, il faudra y aller avec le cœur.
Qu’est-ce que je veux dire par là ?
Quand je mentionne le cœur, je ne mentionne pas la voie cardiaque, comme étant la suprême voie, le chemin unique, la voie cardiaque soit, le rayon 2 ou le rayon 6, cette voie-là n’est pas la voie unique. Cependant il faut savoir qu’en développant le chakra du cœur, on développe en même temps la capacité intuitive de l’individu, sa capacité de contemplation, de pénétration par l’entendement, alors que si on va loger toutes les énergies dans la tête, et principalement dans les centres intellectuels, on arrivera vers Dieu avec un intellect et pas du tout avec une porte ouverte.
Je ne veux pas dire que l’intellect n’est pas nécessaire et je ne dis pas non plus qu’on doit se défaire absolument de l’intellect pour aller vers Dieu. Je dis simplement qu’au moment où on veut cesser d’intellectualiser pour pénétrer le mystère, il faut décrocher la tête et ressortir le cœur.
Concrètement donc, comment je vais m’y prendre quand je suis devant un livre ou à l’écoute d’une parole ?
Concrètement, je ne vais plus monopoliser mon activité mentale dans la recherche et l’interrogation, car il va de soit, que si je m’intéresse à un mystère, c’est parce que je ne connais pas ce mystère, mon activité mentale va être toute tournée vers l’interrogation. Il faut donc que je cesse de m’interroger pendant un cours instant et que je fasse un vide nécessaire pour entendre la parole, recevoir l’intuition, avoir la vision en quelque sorte. Donc mon intellect m’a permis d’arriver jusqu’à l’endroit où je pouvais prendre connaissance de l’existence d’un mystère en me posant la question. Sitôt que j’ai pris connaissance de l’existence de ce mystère, je dois cesser d’utiliser le mental, je dois le transformer en une cuvette limpide qui immédiatement tracera une voie vers le mental abstrait, le mental intuitif. Dès que cette voie est tracée comme un axe brillant, les deux parties de l’intelligence vont pouvoir entrer en résonance.
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