• 12 03 89 Ce qu'est la substance de l'âme

    Bonjour,

    Voici la première question. Après la disparition du corps physique, de quelle manière l'âme survit ou poursuit une activité sur d'autres plans ?

    Je vous salue tous. Puisque la conversation s'engage sur ce qui est appelé, comme étant l'après-vie, nous allons en parler mais nous reviendrons sur des sujets un peu plus quotidien selon les sujets qui bien sûr vous intéressent et qui sont importants, mais parlons d'abord de ce que vous m'avez demandé.

    Qu'est-ce qu'en fait l'après-vie, car c'est de cela que la question traite. Si l'on peut s'imaginer ce que cela représente en lisant les livres ou en ayant soi-même quelques expériences de sorties, ou en ayant soi-même l'expérience de l'autre côté par l'intermédiaire des rêves ou des projections, on peut se demander ce qu'est la substance de l'âme réellement, une fois qu'elle est décorporée, hors de son corps. Car qui dit substance de l'âme va en même temps et automatiquement décrire le style et le type de vie qu'occupe cette âme dans son plan.

    Ce qui fait que l'on s'interroge lorsque l'on est incarné à propos de la vie qui existe de l'autre côté, et ce que l'on peut éventuellement faire pour poursuivre l'évolution vient du fait justement que l'on ne connaît pas exactement la substance de l'âme. Si l'on connaît exactement la substance de l'âme, cette question là ne peut pas jaillir dans l'esprit. Il y a donc, puisque question, forcément barrière, et quelle est cette barrière ? Elle existe puisqu'elle fait naître la question du fait du cloisonnement des plans, des sections de vie, soit des diverses activités d'une conscience qui est plongée dans la matière ou sortie de la matière.

    Pour comprendre la différence qu'il y a et en même temps l'unité qu'il y a dans la vie physique et la vie de l'au-delà, et la vie invisible, la vie de l'âme, il faut comprendre ces délimitations qui cloisonnent les différents plans. Autrement dit, si l'on veut se rendre en pays étranger, il faut absolument devenir tel que l'on vit et tel que l'on est dans ce pays étranger, c'est comme si vous vouliez aller au pôle Nord, il vous faudrait non seulement vous vêtir de la façon adéquate, mais en plus ressembler aux gens, qui habitent, qui vivent dans le pôle, de façon à pouvoir aller dans le pays.

    De la même façon, lorsque l'entité humaine descend dans la vie physique, dans la matière, il lui faut se revêtir d'un certain conditionnement pour pouvoir passer dans le pays, sinon on ne fait pas véritablement parti du pays, on ne va pas pouvoir agir et avoir une efficacité dans le pays. C'est pour cela que malgré l'apparente facilité qu'aurait certains esprits, certains guident, certains frères à travailler depuis l'invisible à un moment donné, il devient absolument nécessaire de passer à l'incarnation pour véritablement avoir une pression sur le monde matériel, l'organisation matérielle, soit la société, soit une religion, soit un système politique ou financier, ou quoique ce soit d'autre.

    Mais revenons à cette cloison qui sert en même temps de conditionnement. Quand l'entité descend dans la matière, elle va nécessairement passer à travers ce voile, comme vous passeriez à travers le rideau d'une chute d'eau même si vous alliez simplement à l'intérieur de la grotte qui se trouve cachée derrière ce rideau d'eau et si cette grotte est sèche vous arriveriez quand même mouillés. Lorsque vous vous incarnez, car parler de l'âme lorsqu'elle est débarrassée de son corps ne vous permettra pas de comprendre ce qui est écrit, en ce qui concerne sa vie, si je ne vous décris pas d'abord sa descente dans la matière.

    Quand l'âme va s'incarner, elle va de façon incontournable se trouver en face de ce rideau de conditions, en face de ce rideau d'informations, non seulement d'informations dues à la matière, à l'époque où elle va s'incarner mais aussi dues à son propre karma et au karma collectif avec lequel elle va devoir jouer pendant toute son incarnation. Et toutes ces informations sont un peu comme des bulles d'air, ou comme des étincelles, des coups de grisou si vous préférez et toutes ces informations s'accolent par l'exercice d'un magnétisme qui provient directement de l'atome central de l'âme. C'est plutôt comme cela qu'il faut considérer l'âme, comme un petit soleil ou un petit atome qui a une très forte attraction magnétique et qui exerce partout pour pouvoir s'incarner, pour pouvoir puiser les informations, puiser le conditionnement qui lui est nécessaire pour s'incarner et aussi pour pouvoir disposer d'une mémoire.

    Il ne peut pas y avoir d'incarnation s'il n'y a pas la possibilité de mémoriser. Cette faculté se retrouve par la-même sur le plan physique au niveau cérébral, mais c'est avant tout la particularité de l'âme de pouvoir mémoriser. C'est grâce à cette faculté d'attraction, un magnétisme attractif très puissant que l'âme va pouvoir mémoriser, qu'elle va pouvoir être en relation avec sa personnalité, qu'elle va pouvoir par là même s'ancrer dans sa personnalité et avoir un pont jeté entre elle et la personnalité. Pouvoir aussi puiser dans tous les événements qui vont arriver à la personnalité, pouvoir puiser les informations de façon à s'en enrichir. Un manteau est ainsi revêtu, car il s'agit de cela, de revêtir un manteau, un manteau d'informations, un manteau de conditionnements, qui dépend comme je l'ai déjà dit du système d'évolution dans lequel l'âme va s'incarner, de son karma individuel et du karma collectif dans lequel elle va aussi s'incarner.

    Une fois que tous ceci est acquis, que le manteau est taillé, c'est comme une main qui rentre dans un gant et c'est à ce moment-là, que vous, que l'homme traditionnel va s'éveiller à la vie. Au moment en fait où il a parfaitement revêtu le gant. A ce moment là, sa conscience subjective qui est la conscience de l'âme qui est donc l'esprit, cette conscience là va partir très loin, non pas dans l'espace, non pas dans le temps, non pas dans la capacité d'être conscient , mais un peu comme deux planètes s'étant trop rapprochées sont obligées pour ne pas se détruire ensuite de se séparer et créer deux pôles. Et c'est par le jeu des forces de ces deux pôles qu'une troisième vie a lieu, que l'on va appeler ensuite la personnalité. Autrement dit, il y a l'âme dans son domaine avec sa puissance magnétique, avec son pont jeté jusqu'à la matière et il y a au bout la matière avec tout le code génétique, tout le code du karma individuel et du karma collectif. Ce conditionnement-là est complètement inconscient, il peut exister sans qu'il y est forcément la prise de possession d'une âme. C'est quelque chose qui est vide comme une coque. Ce qui va engendrer la vie, c'est le rapprochement des deux puis l'éloignement des deux et qui va engendrer ce que l'on appelle la personnalité.

    La personnalité est à traiter comme une psychologie, plus que comme la somme des données génétiques et des données karmiques. Quelqu'un qui va traiter les informations de cette matière et venant de cette âme et qui va essayer d'y voir clair et d'agir dans le jeu, clairement ou pas bien sûr. Lorsque cette troisième personne est née que l'on appelle la personnalité, c'est elle qui va ensuite poser des questions et réclamer des réponses.

    Il faut donc faire le cheminement inverse. Quand on se pose une question, quand on est à la recherche de quelque chose, d'une intuition ou d'une réponse directe, il ne faut jamais utiliser, ni le cerveau physique, ni des perceptions qui sont trop à rapprocher avec les sens physiques comme par exemple des activités psychiques ou des activités de transmissions de pensées ou de pénétrations par la pensée de la vérité. Il faut complètement laisser de côté ces activités-là, qui sont par trop des éléments de la matière et il faut se remettre entièrement à l'intérieur de l'âme. Ce n'est pas un exercice qui est réservé au seul disciple ou aux initiés, ni aux gens qui sont entraînés ou qui croient à la vie de l'âme. C'est quelque chose qui est accessible à chacun et qui est faisable à tout instant.

    Lorsque l'on veut se placer pour avoir une réponse, lorsque l'on veut se placer à l'intérieur de l'âme, soit dans le centre de l'âme, il suffit d'avoir la connaissance élémentaire et la conviction élémentaire que l'individu est avant tout, cette âme. Et c'est là où chez beaucoup de personnes le conflit se réveille, car beaucoup d'individus croient à l'âme, beaucoup d'individus connaissent aussi leur personnalité, beaucoup d'individus croient en Dieu ou aux Maîtres ou à toutes ces choses de l'univers particulier de la sagesse. Cependant, en eux, il y a la conviction trop profonde de n'être pas assez évolués, pas assez ouverts ou pas assez doués. En fait, ils n'ont pas la conviction profonde et véritable d'être une âme, ils se savent untel, ils savent qu'un jour, ils arriveront à une certaine lumière, ils savent qu'un jour, ils découvriront leur âme, mais ils n'arrivent pas à être persuadés pour l'instant d'être avant tout et véritablement cette âme.

    Donc pour obtenir, des révélations, des intuitions, ou des clichés provenant de la sagesse, il ne faut pas travailler sur la sagesse elle-même, il faut travailler sur la connexion avec l'âme. Une fois que ceci est compris, non seulement le livre est ouvert pour rencontrer à l'intérieur de ces lignes toute la sagesse mais, en plus une paix intérieure est installée, une dimension nouvelle est donnée à l’Être.

    Quand vous pensez, quand vous réfléchissez, quand vous vous questionnez, quand vous vivez peut-être même des angoisses à propos de questions ou de textes que vous ne comprenez pas, il ne faut pas persister dans la voix de la sagesse ou de la connaissance, il faut vous tourner à l'intérieur et développer le contact avec l'âme. De ce fait, ce qui est profondément intellectuel ou qui apparaît comme l'étant parce que ne dépendant que de mots pour être exprimé et ne venant vers vous que sous la forme de mots parce que les livres seuls pour l'instant vous sont offerts, alors pour éviter ce malaise autour de ce qui est intellectuel, il faut s'en remettre simplement à l'âme.

    L'âme est toute intellectuelle autant qu'elle est spirituelle, il n'y a pas de délimitation à l'intérieur de l'âme, il n'y a pas l'activité intellectuelle propre au cerveau physique et il n'y a pas l'activité spirituelle propre à la vie de l'âme. Rien n'est séparé dans la vie qui est unique, dans la vie qui est un tout absolu et complémentaire, rien donc ne peut-être séparé.

    La séparativité est une vision humaine, un projet de destruction humain, ce n'est pas un projet divin. Au contraire le projet divin est un projet de construction donc tout va être nécessairement une unité et même l'intellect va pouvoir être une activité de l'âme.

    Comment peut-on décrire l'âme comme pouvant être intellectuelle sans se tromper ? Je ne veux pas dire que l'âme va avoir une pensée cérébrale comme la pensée que vous entretenez à propos de tout quand vous réfléchissez, quand vous êtes dans vos activités ou quand votre pensée vous échappe pour se mettre à divaguer ou spéculer sur n'importe quoi, sans que même vous en soyez véritablement conscient. Non, ce type-là, d'activité intellectuelle n'a rien a voir avec l'activité intellectuelle de l'âme.

    L'activité intellectuelle de l'âme va être légèrement différente. Cela se passe plutôt comme une contemplation de ce qui existe. Ce qui ne veut pas dire que tout va être d'une passivité absolue parce que le mot contemplation évoque la passivité. L'âme peut-être très active, elle peut avoir une activité mentale et tout à fait mentale et comment cela se peut ? Cela se peut car, dans les plans cosmiques, dans l'activité cosmique ou dans l'activité du grand Être, si vous préférez cette énonciation, l'activité mentale existe elle aussi, la pensée existe, elle aussi. C'est la différence entre ce que l'on pourrait appeler le mental supérieur et le mental inférieur. Dans l'activité du mental inférieur tout est spéculatif, on tourne autour d'un point que l'on ne connaît pas et on utilise la pensée spéculative, la pensée rationnelle, la pensée interrogative pour pouvoir faire le tour de ce point et essayer de le comprendre, de le disséquer. Tandis que le mental supérieur, lui va aussi trouver dans ce point, un point d'interrogation. Il ne va pas forcément en savoir plus que le mental inférieur, cependant sa façon de procéder pour percer ce mystère va être complètement différent. La façon va être la pénétration.

    Tandis que le mental inférieur tourne autour comme un satellite, comme une chose projetée dans la création, comme une planète tourne autour du soleil parce qu'elle est solide, parce qu'elle est physique et qu'elle ne peut pas faire autre chose que de tourner autour du soleil, le mental supérieur lui est plutôt comme l'essence de cette planète qui tourne et alors que son corps solide doit garder l'orbite, doit rester satellite du soleil, son essence au contraire va pouvoir comme un rayon pénétrer l'intérieur du soleil, ce qui est impossible pour le corps solide de la planète, sinon tout simplement la planète serait détruite comme le soleil.

    Une fois que ce rayon a percé l'intérieur du soleil, il y a rencontre avec la substance solaire et ainsi le rayon va voyager du soleil à la planète solide et transmettre les informations sans arrêt, sans arrêt, sans arrêt, ce qui fait que l'individu peut paraître comme étant favorisé, parce qu'il sait tout ou du moins arrive à intuitionner la vérité, la profondeur, le sens des choses.

    Donc quand un homme veut destiner sa vie à percer le secret de l'univers, ou tout simplement à rencontrer la vérité, la réalité, simple et pure, il doit utiliser cette connexion avec l'âme et déclencher donc son essence, comme un rayon pour aller au cœur des choses.

    Ceci n'est pas une simple théorie, si la théorie parfois est utile c'est parce qu'elle déclenche des images et l'homme arrive à travailler parfois très bien avec les images, ayant une image il arrive à déclencher un fonctionnement mental. La réalité de l'homme est pratiquement et essentiellement mentale, non pas que l'homme soit un mental depuis son étincelle la plus pure jusqu'à l'activité de son intellect la plus pratique et la plus quotidienne, mais tout simplement car jusqu'à un certain point de l'évolution, jusqu'à un certain point de libération hors de la matière, l'homme est avant tout une activité mentale, pas forcément cérébrale, j'insiste sur ce point, mais mentale.

    C'est pour cela qu'au fur et à mesure de l'évolution jusqu'à ce point de libération hors de la matière, il faudra que l'homme passe nécessairement par la maîtrise de son mental et par la fusion, la communion avec son mental, de façon à pouvoir bien utiliser cette énergie primordiale dans l'avancement et le reste du chemin qui est à parcourir. Un homme qui ne connaît pas son énergie mentale et ce qu'est véritablement le mental va être comme freiné dans son évolution, il ne va pas pouvoir diriger les choses, prendre en main les choses et diriger ce qui est le flux de l'âme.

    Nécessairement à un moment donné de l'évolution, à un moment donné de l'ouverture du disciple vis-à-vis de son âme, il va devoir agir peut-être pas comme un magicien mais presque, dans le sens où il va devoir diriger les choses et dès qu'il y a direction, qu'il n'y a plus contemplation, dès qu'il y a donc acte, il y a une sorte de magie. Cela ne veut pas dire que l'homme devient un être magique, mais il y a une sorte de magie.

    L'énergie mentale est un feu qui équivaut à la pensée de Dieu elle-même. Quand je parle de la pensée de Dieu, c'est un concept. Je ne veux pas dire que Dieu pense ou que l’Être céleste pense, il est plus juste d'admettre ou d'essayer d'imaginer qu'il existe dans son mental des conceptions, comme il existe sur la terre des constructions et ce sont ces conceptions qui s'érigent en phénomène de pensée et constitue ce que l'on pourrait appeler la loi. Cela fait que les choses ont lieu, que les lois arrivent à régir la matière, le plan physique. Cela fait aussi que la création arrive à se développer, même si cela apparaît comme quelque chose de très compliqué et cela se développe au fur et à mesure et comme par enchantement.

    Il ne faut imaginer que l’Être céleste pense mais il y a en lui des conceptions, et lorsque l'homme arrive à développer cette même capacité, ce même plan, ou il rencontre la conception de ce plan où il est la conception, il sait alors parfaitement ce qu'est le plan mental.

    Revenons à cette âme qui descend dans la matière qui se recouvre de conditionnement, de mental. Cette âme va agir par l'intermédiaire de la personnalité. Il va y avoir la vie, les événements, les données, les informations vont circuler de l'un à l'autre et puis un beau jour la nécessité d'obtenir des informations, n'a plus lieu d'être. Il se passe alors, l'arrêt de l'envoi, l'arrêt de l'émission de la nécessité des informations.

    Cette émission provient de l'âme, c'est en fait comme un radar, ou comme un sonar, qui envoie des appels, qui demande l'information, la cristallisation de tel ou tel information pour que ce soit véritablement, une expérience, une donnée qui est une puissance et une réalité, soit plus tard, un moyen d'action.

    Lorsque cette donnée est envoyée, émise, il y a incarnation, il y a besoin incarnation, la personnalité est mise sous pression, elle doit agir, si elle n'agit pas, elle sent le malaise, elle sent le mal-être, elle sent parfois la dépression, elle sent l'angoisse et quelque fois cela peut même la conduire jusqu'au suicide. Suppression de l'instrument qui ne répond pas, qui n'envoie pas des informations en retour.

    Lorsque l'âme n'éprouve plus le besoin d'utiliser cette personnalité, cet instrument parce qu'il n'y a plus besoin d''avoir des informations pour l'instant, soit parce que l'instrument ne peut plus correspondre au besoin d'informations qui vient après et qui est beaucoup plus profond, beaucoup plus subtil, il y a cessation d'envoi d'émission. Le radar n'envoie plus de code, le sonar n'envoie plus de son. Automatiquement, il se passe une dévitalisation qui finit très vite par dessécher les liens électriques, les liens de feu, qui sont comme des liens attachant la main du marionnettiste, à la marionnette.

    Dès que ces fils commencent à être desséchés, la vitalité ne circule plus, et l'homme qui est au bout et qui ne vivait que part ce circuit d'énergie commence à perdre tout ce qui était sa vie, commence à perdre sa capacité à être conscient, à se défendre mentalement, mais aussi physiquement contre l'extérieur et petit à petit, il y a la mort qui s'installe.

    Pour les morts qui arrivent ainsi et ceci est une bénédiction, cela est très facile de pouvoir concevoir ce qu'est le retour des informations, la substance qui va sortir de cette entité qui s'était incarnée. Lorsqu'un individu meurt, on a tendance à dire, son corps éthérique ne va survivre que trois jours, son corps astral peut-être un peu plus selon l'attachement, et puis il y a lui, l'homme, elle, la femme, on ne sait pas véritablement, cette substance qui forcément va retourner au divin, va retourner quelque part.

    Ce qu'il faut comprendre, et ce qui remet par la même en cause et en question, tout le sens et la réalité de vie, ou de la réincarnation elle-même, ce qu'il faut comprendre en vérité, c'est que tout ce qui est dans le corps physique n'est pas l'individu lui-même. Tout ce qui est dans le corps physique et qui représente le corps physique, c'est l'animation et le mouvement de ces données, de ces informations, qui vont tantôt de l'extérieur, tantôt de l'intérieur, dans la direction de l'âme.

    Autrement dit, quand la mort survient, il est vrai que le corps éthérique persiste quelque temps, que le corps astral peut persister quelque temps. Mais il ne faut pas s'attendre à voir la personne se lever de son corps comme par exemple un double ou un fantôme et retourner quelque part où il y a son âme, quelque part où sa zone céleste lui correspond.

    Si l'on conçoit les choses de la sorte, l'on conçoit que l'âme s'est profondément incarnée dans sa chair, dans sa matière, hors cela ne se passe pas de la sorte. J'en ai pour preuve le problème qu'énormément de personnes ne sont pas suffisamment incarnées, et ont un terrible problème pour méditer, pour rester calme, pour pourvoir se relaxer, ou se concentrer ne serait-ce que pour étudier à l'école, car pour eux, pour l'instant, l'incarnation n'est pas la projection de l'âme dans la matière.

    Au contraire, l'âme reste très loin et joue avec sa personnalité et toutes les données qui sont dans la personnalité exactement comme quelqu'un jouerait ou s'amuserait à faire des ombres chinoises sur un mur de très loin et par reflet. C'est pour cela que ces individus-là sont parfois capables de faire des actes fort négatifs, car ils n'ont pas la conscience suffisante, la présence de l'âme suffisante pour pouvoir discerner entre ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui leur est profitable et ce qui leur est préjudiciable.

    Quand on parle d'incarnation, on parle de chute de l'âme dans la matière, il est vrai que l'on peut admettre ce concept, je ne veux pas faire des guerres de théorie, des guerres de religions à propos de cela, c'est complètement infantile ; cependant, si l'on veut être juste dans la notion des choses, il faut savoir que ce qui habite en vous ici et maintenant, ce n'est pas votre âme qui habite votre corps.

    Ce qui est dans votre corps, est un réseau d'énergie en provenance de votre âme d'où la difficulté pour vous-mêmes d'être si centré, d'être aligné, d'être toujours aussi spirituel que vous le voudriez, d'être toujours positif comme vous le voudriez, de voir la vie comme vous savez que les saints arrivent à voir la vie.

    Tout est projection et qui dit projection dit que la partie principale va rester à sa place tandis que les faisceaux d'énergie vont être envoyés pour siéger dans les endroits précis prévus pour cela, pour recevoir le lien, le cordon ombilical avec l'âme. Ces endroits dans le corps sont très précis, ce sont l'emplacement des glandes.A chacun de ces emplacements il y a l'aboutissement d'un rayon, d'un cordon qui, si vous arrivez à le remonter consciemment, vous allez rencontrer véritablement l'âme.

    C'est pourquoi dans la méditation, il vous faut, si vous voulez avoir une méditation constructive, méditer sur un chakra. Un chakra qui correspond à ce moment-là de votre méditation ou d'une étape de votre vie ou à une étape de votre évolution qui peut inclure plusieurs incarnations. Pendant plusieurs incarnations, vous allez devoir ou pouvoir méditer sur un chakra précis, alors que dans d'autres moments vous allez devoir méditer sur un chakra précis que pendant quelques mois ou quelques années, cela dépend des transferts d'énergie qui sont à opérer.

    Ne pas méditer sur un chakra, c'est ne pas connaître la connexion entre ces sièges, ces glandes, le cordon ombilical et l'âme. Dès que l'homme médite sur son chakra, ce qui ne veut pas dire qu'il doit être en contemplation face à son chakra comme certains se contemplent le nombril, cela n'amènera à rien du tout, mais il faut pouvoir s'intérioriser dans le chakra, s'introvertir dans le chakra, et petit à petit savoir déclencher les sons qui correspondent au chakra.

    Vous n'allez pas du tout être maître de ce déclenchement, vous ne pouvez pas déclencher les sons, vous ne connaissez pas les sons qui correspondent. Les anciens sages indiens connaissent parfaitement ces sons et ils sont à la base des majeurs mantras qui ont été répétés et chantés au cours des âges dans le pays que l'on appelle l'Inde.

    Lorsque l'on utilise ces sons, on va pouvoir travailler magiquement sur le chakra. Cependant, pour le méditant aujourd'hui, pour le méditant actuel, il ne faut pas qu'il compte pouvoir obtenir cette connaissance, il ne faut pas non plus qu'il attende d'entendre ce son, il va falloir qu'il s'en remette à la profondeur de la méditation qui va déclencher l'activité de ce son.

    En déclenchant l'activité de ce son, qui ne va pas forcément être audible, quand je dis son, il ne faut pas imaginer musique, il ne faut pas imaginer un son véritable. Il faut imaginer plutôt une vibration. Mais dire vibration n'est pas suffisamment exact, car il y a véritablement une note à l'intérieur de cette vibration et ce qui fait la puissance de la vibration est qu'il y ait une note.

    Autrement dit, on en revient à parler ce que les Pères de l'église appelaient le verbe. Le verbe est la vibration, mais c'est aussi une note qui est dans la vibration et qui fait que les deux vont faire que cet ensemble va être créatif. Créatif en descendant dans la matière ou créatif en remontant dans le ciel. Donc lorsque vous méditez profondément et essayer de faire un certain lien avec l'âme, automatiquement vous déclenchez des sons, qui s'échappent de vous et plus particulièrement du chakra sur lequel vous êtes centré.

    Lorsque ces sons commencent à être émis, il y a dans le cœur de l'âme, dans la substance de l'âme qui demeure sur son plan, le même son qui vient à votre rencontre, car tout se fait en correspondance, tout est miroir en fait, la personnalité peut-être le miroir de l'âme et l'âme peut être le miroir de la personnalité et dans ce jeu de miroirs les lois arrivent à s'accorder parfaitement.

    Lorsque vous faites cela durant la méditation, l'âme envoie aussitôt l'équivalent depuis sa substance, lorsque vous méditez vous n'accomplissez donc, pas seulement un acte qui monte vers le ciel, qui monte vers votre divinité mais vous accomplissez bien aussi un acte qui vous permet de recevoir depuis le ciel, de recevoir depuis votre âme et c'est la raison pour laquelle la méditation paraît si constructive, paraît aussi vitalisante, vous rendant rayonnant.

    Lorsque vous êtes rayonnant après une méditation c'est que vous avez reçu autant que vous avez donné, vous avez essayé de monter, donc vous êtes sorti hors de vous-même. Quand ces sons sont émis, vous n'êtes pas seulement entendu de votre âme, il y a aussi toutes les autres notes qui sont les mêmes que la vôtre. Toutes les autres notes qui correspondent à des êtres incarnés ou des êtres désincarnés ou des guides ou des maîtres comme vous voulez, des êtres de lumières donc. Il y a aussi toutes ces autres notes qui se mettent en correspondance avec vous et automatiquement comme des atomes sont attirés les uns par les autres et constituent d'un seul coup une boule immense. Il y a autour de vous une magnifique aura de lumière qui se constitue. Toutes ces notes, qui correspondent à votre note, et qui sont sur la même fréquence, que votre note, et bien toutes ces autres notes, toutes ces boules de lumière, toutes ces étincelles d'énergies qui vous correspondent qui sont à la même longueur d'onde viennent vers vous, constituent autour de vous un champ magnétique, un champ vibratoire dans lequel vous allez pouvoir continuer la méditation sera alors une nourriture, dans laquelle vous allez pouvoir pratiquer votre évolution les jours qui vont suivre.

    S'il n'y avait pas cette constitution d'une aura de vibration immédiate, la méditation serait seulement un phénomène qui vous viderait de votre substance et méditer équivaudrait à mourir, hors tout le contraire se présente. Il y a vitalisation du corps physique, vitalisation du cerveau, vitalisation des glandes et petit à petit autant que la matière, autant que la personnalité, autant que ces deux pôles le permettent, petit à petit, il y a descente de l'âme. Autrement dit, lorsque l'on a à faire à un individu qui est jeune, sa personnalité va être rustre, grossière et son âme très lointaine. Plus quelqu'un est évolué, moins il y aura de particules dues au plan physique, à l'entité collective et plus il y aura la présence l'âme, jusqu'à un point tel qu'un jour, seul l'âme, l'entier de l'âme habitera dans le corps, ou dans la chair, et ce moment-là tout en étant un moment le plus fort dans l'incarnation et dans l'évolution, est en même temps, le plus terrible et le plus douloureux. Non pas parce qu'il y aurait encore une épreuve initiatique ou parce qu'il aurait véritablement une douleur de l'âme à être dans sa matière, mais tout simplement au moment, où l'âme est la plus incarnée, au moment où l'âme est la plus proche de la matière, elle doit aussi s'en séparer.

    C'est le même tiraillement que pendant l'accouchement que connaissent bien les femmes, où elles perdent l'enfant qui était attaché à leurs entrailles, c'est la naissance à ce moment-là, et c'est la naissance que l'on peut appeler véritablement l'esprit. Pour comprendre ce que je viens de dire, il faut savoir, il faut pouvoir soupçonner, intuitionner que dans sa vie substantielle, l'âme si on peut la considérer comme divine, comme spirituelle, comme étant pure esprit, en étant justement pur esprit, l'âme est cependant dépourvue de moyens d'action, de moyens réflexion, pas réflexion au sens de la pensée qui réfléchit, de réflexion au sens de miroir qui reflète.

    Cette capacité de réflexion est primordiale, car si dans un premier temps elle apporte la douleur que vous connaissez au fur et à mesure des incarnations, la tromperie aussi, du fait que l'homme ne s'identifie plus qu'à son corps, ou à sa personnalité, si pendant un certain temps il y a toute cette douleur, il y a en même temps un jour, un point capital qui est atteint, et qui justement donne le sens, qui permet de faire payer le prix à cette douleur, c'est le point où l'homme va pouvoir, où l'entité disons qui s'incarne où l'âme va pouvoir se connaître elle-même, où elle va pouvoir dire et savoir qu'elle existe elle-même.

    C'est comme si, en étant pur esprit, en étant à l'origine des choses, l'âme n'avait pas le pouvoir d'identification vis-à-vis d'elle-même, non pas le pouvoir d'identification par rapport au cosmos, mais surtout vis-à-vis d'elle-même. Dans les premiers moments de la vie, ce que l'on appelle le pur esprit, ce que l'on appelle la pure conscience ressemble étrangement à une zone que l'on ne peut pas qualifier d'inconscience, mais c'est une conscience qui dort. Pour rendre pleinement rayonnante et active cette unité de conscience, il va falloir la plonger dans un processus qui s'appelle l'identification et l'identification ne peut pas avoir lieu s'il n'y a pas de séparativité, donc si l'on ne sépare pas les unités de conscience, les unes vis-à-vis des autres, ce qui revient à les enfermer dans des bouteilles que l'on va ensuite appeler Pierre, Paul ou Jacques, ce qui n'empêche que dans ces bouteilles, est présente la même substance que dans toutes les autres bouteilles, la même unité, mais pour un certain temps jusqu'à ce que le pouvoir soit réveillé, jusqu'à ce que l'auto-conscience soit générée, il va falloir enfoncer ces unités dans la différenciation, dans l'identification, et admettre, supporter, attendre que tout le négatif de ce processus d'identification et de séparativité soit complètement écumé. C'est ce que l'on va appeler ensuite l'évolution, c'est ce que les hommes appellent l'évolution, que toutes les théories occultes appellent l'évolution, c'est tout ce processus, où l'esprit doit sortir du négatif de l'identification.

    Apprendre à se vivre en même temps qu'unité, apprendre à se vivre comme identité particulière et dans la spiritualité pour pouvoir véritablement intuitionner les choses et être sur le juste fil de la conception, il faut pouvoir balancer avec le paradoxe.

    Les choses ne sont pas forcément toutes blanches ou toutes noires, car l'univers n'est pas forcément comme cela. Toutes les conceptions, toutes les abstractions vont dépendre aussi de ce principe, il ne va pas y avoir le principe un point c'est tout, le principe va être composé de part deux pôles complémentaires, de là, va naître justement le paradoxe, de la va naître des remarques dans l'esprit du disciple qui va dire, je ne comprends pas, ici, on me dit telle chose, là on me fait soupçonner telle autre chose et ça ne veut pas dire la même chose qu'est-ce qui se passe ? Est ce qu'ils se contredisent, est-ce qu'ils ne sont pas d'accord, est-ce donc les niveaux qui émettent des façons de penser tellement différentes les unes des autres, est-ce que je dois croire l'initié de telle initiation, de tel degré, et laisser tomber l'initié de tel autre degré. Pour y voir clair, il faut comme un équilibriste savoir jouer avec le paradoxe, trouver le fil conducteur entre les contradictions. Cela ne veut pas dire que l'on doit s'amuser par rapport à tous les textes, tous les livres.

    Il y a des gens qui malheureusement ne savent rien ou ne savent très peu ce qu'ils sont en train de dire et ils émettent véritablement des contradictions. Il ne va pas falloir sous le prétexte de vouloir jouer ou d'avancer grâce aux paradoxes, construire une vérité, sur des négativités, des erreurs et des contradictions qui sont de toutes évidences des erreurs fondamentales de l'esprit. Il faut s'en référer pour pouvoir jouer avec le paradoxe à des textes reconnus comme essentiels, sinon vous allez vous troubler l'esprit.

    Mais revenons à cette âme, à cette âme qui est descendue, qui essaie de descendre de plus en plus au fil des incarnations, pour pouvoir prendre complètement la notion d'identification, pour pouvoir se cristalliser un maximum, puisque dans sa vie divine, elle est en fait à comparer à un grand esprit large qui ne sait pas être divin, qui profite de sa divinité, qui vit dans sa divinité, mais qui ne peut véritablement expérimenter sa divinité parce qu'il ne peut pas dire, je suis.

    La capacité de dire, je suis, viens de la cristallisation et l'oiseau qui vient de refermer ses ailes autour de lui, l'oiseau qui va même replier ses ailes dessus sa tête, au point de ne plus savoir qu'il est un oiseau et qu'il va ramper comme un ver de terre ce qui est le cas de la personnalité de l'être humain, cet oiseau qui replie ces ailes et qui va essayer de descendre de plus en plus dans la matière, dans le solide, va trouver là l'occasion par cette cristallisation enfin se rencontrer. Donc il y a là (début audio 1B), autant d'évolution que ce qu'il y en a pour le ver de terre à essayer de nouveau de se transformer en papillon et en oiseau géant. C'est pour cela que, les conceptions humaines ou les théories qui sont distribuées, largement, dans les textes, sont des conceptions qui sont valables, parce qu’il faut bien que l'intellect démarre sur certaines bases, mais sitôt que l'on est capable d'un peu d'intuition, d'un peu de vision, d'un peu d'ouverture, de connexion avec l'âme, il faut oublier tout ce qui a été appris, parce que sinon, les conceptions ne semblent pas amener à une réalité, ni à une vérité.

    Et c’est ce qui fait que sur le chemin, beaucoup de disciples à un moment donné rejettent les livres, ou rejettent la théorie, sont complètement allergiques à tout ce qui peut être instruction. Ce phénomène-là, est nécessaire, il n'est pas obligé de de le faire durer toute la vie, mais c’est un phénomène nécessaire pour pouvoir déclencher la connexion avec l'âme, pour pouvoir remettre en question les conceptions, les conceptions qui nécessairement dans les livres n'aboutissaient pas à cette intuition qui vient plus tard. Mais il fallait commencer à parler des choses, il fallait structurer l'enfant qui commençait à penser.

    Comprendre l’évolution « et » l’involution

    Donc l'évolution ce n'est pas le seul phénomène qui part de la matière pour remonter à Dieu. L'évolution commence au moment même où l'âme était mise hors de Dieu, hors de la substance du Père. C’est à ce moment là que commence l’évolution. Donc l'évolution, si on veut en parler en entier et de façon juste, quand on parle d’évolution il faut aussi inclure le phénomène d'involution. Et si vous voulez savoir pourquoi vous évoluez, pourquoi l'âme doit s'incarner, quel drôle de jeu l'âme joue dans cet univers, et pourquoi est-ce qu’il faut évoluer. Eh bien il faut tout autant étudier, et réfléchir, et essayer d’intuitionner l'involution.

    Je veux dire simplement, pour terminer sur ce petit sujet, que si l'homme veut comprendre, non seulement le mécanisme, non seulement la substance, le pourquoi de la face blanche, il faut aussi qu’il aille voir, et qu'il étudie tout autant la face noire, sinon il ne pourra pas comprendre ce qu'est le phénomène de la face blanche, il pourra bien sûr essayer d'ériger des théories, de percer le secret, mais la racine sera toujours inconnue ; or, si vous voulez connaître l'entier du lotus, il ne faut pas simplement rester sur le bord

    des pétales, regarder le haut des pétales, et comme un papillon, ou comme un insecte, vous ravir du parfum des pétales ;le disciple qui veut connaître la vérité en entier et de façon essentielle, pure, doit en même temps, plonger dans les eaux et aller jusqu'à la racine du lotus ; et là, il prendra conscience et connaissance du principe de vie qui anime ce lotus et qui fait que, en arrivant à la surface de l'eau, le lotus ait la couleur spécifique des lotus, la senteur spécifique des lotus et la forme spécifique des lotus. Tant que l’on essaye, depuis la région du lotus, de comprendre le lotus, savoir pourquoi il a telle odeur, telle forme, tel nombre de pétales, et pourquoi est-ce qu’il repose sur l’eau, tant que l’on essaye depuis cette zone de comprendre, on n’y arrivera pas. Ou du moins à un moment donné, les explications ne seront plus valables. Cela ne donnera plus nourriture, cela ne sera plus une certitude, pour l’individu. Et à un moment donné il plongera nécessairement jusque dans la racine. Donc il faut expliquer tout autant l'involution que l'évolution, et de ce fait on s'aperçoit que l'univers est une grande roue, qui va, je ne dirais pas d’inconscience, mais d'un point de stagnation en soi-même, où bien sur il est très profitable de vivre, mais où il n'y a pas véritablement la vie active, de ce point là jusqu'à la cristallisation ; puis on retourne à la grande vie mais avec cette fois la proximité d'un feu qui a permis justement la cristallisation, et c'est ce feu que l'on tire de la matière, des expériences physiques, de la douleur physique, c'est ce feu que l'on appelle ensuite la conscience, l'auto-conscience, la capacité de se diriger, la capacité d'être aussi un créateur parce que non seulement, on arrive à voir la loi, à comprendre la loi, mais aussi à concevoir d'autres lois. Ce qui ne veut pas dire que ensuite dans son évolution l'âme ou l'homme va dépasser Dieu, supplanter Dieu. Non, mais cela veut dire qu’à un moment donné, l'homme va devoir être suffisamment actif pour pouvoir participer à la vie cosmique, à la vie de la création. Et là, s'il n'est pas une entité capable d'être auto-consciente, capable de diriger des forces, d'être l'intermédiaire, le transmetteur, de certaines forces, automatiquement la création ne pourra plus avoir lieu.

    Or, la création doit continuer à avoir lieu, sans cesse, parce que exactement comme le blanc est la racine du noir et le noir la racine du blanc, automatiquement, si l'on transporte ce principe au niveau de la vie divine, de l'état divin je dirais plutôt, si l’on transporte ce principe eh bien on s'aperçoit que le phénomène de la création est indissociable de la vie de l'esprit divin. Onc il est aussi absolument nécessaire que l'homme, ou que cette étincelle divine qui a commencé une vie dans la matière, puisse un jour, lui aussi cet homme, participer à la création ; il faut donc qu'il devienne lui aussi créateur, que ce soit d'une façon restreinte, d’une façon assez enviable, ou d'une façon complètement divine, complètement cosmique, parce qu’ayant à ce moment là pleinement rejoint la source qui émet la vie.

    Ce qui veut dire donc que lorsqu’un homme essaie de se comprendre lui-même, de faire le point sincèrement, non seulement sur son évolution, mais aussi sur ce qu'est la nature, sa nature, cosmique, sa nature divine, sa nature humaine, il ne doit pas simplement imaginer le phénomène évolutif, il faut aussi qu'il arrive à concevoir le phénomène involutif, sinon il n'arrivera pas au cours de l'évolution à faire tous les efforts nécessaires, tous les sacrifices nécessaires.

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  • Commentaires

    1
    Loiret
    Lundi 14 Août 2017 à 11:48

    Bonjour,

    Merci pour votre transcription, car j'imagine fort bien le travail que cela représente. Ces conférences de Pastor/Omnia sont vraiment d'une très grande richesse et d'un apport "rarissime" pour notre monde francophone.

    Elles sont d'une honnêteté et d'une vérité "sans faille".

    Cependant, comme j'ai déjà pu l'écrire sur ce site il y a plusieurs mois, il y a des fautes de transcription qui parfois rendent certains passages du texte illisible.

    Il faudrait par ailleurs l'aérer, mettre des sous titres, etc..

    Pour cela, il y a plusieurs mois, je vous ai proposé mon aide, mais vous ne m'avez pas répondu.

    Ma proposition est toujours valable, dans la limite de ma disponibilité.

    Par exemple, pour ce texte, vous auriez pu m'envoyer sa version brute et je vous aurais proposé des corrections/améliorations à l'écoute de la conférence.

    Bien à vous.

    R.Loiret

    NB: Merci de me répondre sur mon mail, et non pas ici même.

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