• 27 06 87 Amour et pouvoir

    Amour et pouvoir.

    Question :
    L’amour et le pouvoir semblent être deux concepts qui s’affrontent. Comment conjuguer les deux ?

    Considérés d’après leur concept divin, amour et pouvoir sont une synthèse, alors que sur un plan physique ils se combattent. Amour et pouvoir ne sont pas thèse et antithèse, au contraire, comme je viens de le dire, ils sont synthèse, mais il faut savoir de quel pouvoir on parle et quel pouvoir est exercé sur la terre.
    Si l’on voulait parler correctement de l’amour, il faudrait remettre en cause le pouvoir. Mais établir l’amour ou un pacte d’amour sur la terre, par une religion, une église, ou enfin par une société d’amour, ne veut pas dire que le pouvoir n’existe plus, que l’on est tous dans les prés avec les marguerites et les coquelicots, et que tous les petits frères et toutes les petites sœurs s’embrassent, font la ronde, jouent à la marelle et ne se soucient plus de l’orage qui peut arriver, de la moisson qui est à faire, et de toutes les autres choses qui sont à structurer pour vivre sur un plan physique.


    Au contraire, l’amour a besoin du pouvoir et vit grâce au pouvoir, pour se perpétuer, et pour avant tout, se perpétuer dans l’équilibre et l’harmonie. L’amour sans le pouvoir est quelque chose de faux, d’illusoire, et de complètement vain. C’est l’amour que la plupart des disciples naissants connaissent, et c’est à cause de cet amour qu’ils se brûlent les ailes, et qu’ils se rendent compte qu’au bout de leurs actions plus au moins désintéressées, ils n’ont fait qu’y perdre, perdre d’eux-mêmes, de leur réputation, de leur crédibilité, de leur argent etc.

    Or, l’amour joint au pouvoir permet d’exercer un autre concept, la justice, car on ne peut pas parler d’amour sans parler de justice, ce qui permet de s’établir, et d’être crédible, d’être une force et d’être réel. Un individu qui veut être amour doit être justice.

    C’est pour cela qu’il y a toujours tant de problèmes à faire connaître la notion de l’amour à un disciple naissant, ou à un profane. Parce qu’il croit qu’aimer, c’est tout accepter de l’autre, d’être aveugle comme dit votre proverbe, l’amour rend aveugle. C’est faux.

    Au contraire, l’amour véritable permet de mieux connaître son prochain et de l’aimer malgré ce que l’on sait de lui. Ça, c’est l’amour. La plupart des gens qui aiment, dès qu’ils connaissent l’autre et cet autre qui n’est pas plus parfait qu’eux-mêmes, finissent par se refroidir à cause de toutes les négativités et les aspects morbides du caractère de l’autre.

    Le but de l’amour n’est pas de mettre un plâtre sur toutes les façades du monde et de dire : « Regardez comme les façades sont belles », peu importe si à l’intérieur les canalisations sont rouillées, si les rats ont infesté la cave et le grenier.
    L’amour ce n’est pas cela, ce n’est pas un masque, un plâtre d’argile, c’est au contraire une grande lucidité. « Très bien, tu es un loup, je vois tes longues dents, et je sais que tu vas me manger. Mais qu’importe, ça, je le sais. Mais tant que les forces du bien m’autorisent à te faire face, je te ferai face, et te faisant face, j’essaierai de te rendre agneau, de te montrer que derrière tes longues dents il y a quelqu’un qui sait aimer autant que je peux t’aimer malgré tes longues dents. »

    Aimer ce n’est pas regarder l’autre comme étant un enfant incapable de penser ou de faire le mal. Aimer, c’est aimer malgré tout, et c’est ce que je voudrais que les humains comprennent. Aimer, c’est aimer malgré tout.

    Ce n’est pas dans une grande exaltation, ouvrir son cœur à tout ce qui passe. « Je dois aimer le voleur parce que Jésus l’a dit, je dois aimer l’assassin parce que Jésus l’a dit ». La chose ne se passe pas ainsi. Si Jésus a dit vous devez aimer même celui qui pèche, ce n’est pas pour oublier sa disgrâce, les erreurs qu’il a commises. C’est tout simplement pour vous faire connaître quelle véritable partie de la personne a besoin de votre amour, et quelle autre partie de la personne est à corriger, donc nécessite votre jugement.

    Dans le voleur ou l’assassin, ce n’est pas la part de cet être qui a volé ou assassiné que vous devez aimer. Au contraire, vous devez la corriger cette part, la rééduquer, réinsérer l’individu. Là où vous commettez une erreur en n’aimant pas l’individu, c’est en oubliant, qu’avant tout, il est une étincelle divine, une part même de l’univers, exactement comme la fleur, le rocher, le chien, le chat et vous-même faites partie de l’univers.

    C’est à ce titre-là que vous devez aimer, pas à un autre, pas en aveugle. Aimer en aveugle n’est pas un amour réel, car sitôt que vous subissez une injustice, votre courage pour aimer est abattu. C’est ainsi que des gens sur le chemin, se mettent à aimer subitement parce qu’ils se sentent envahis d’une exaltation, d’une dévotion, ou d’une ferveur mystique, et au bout de quelques revers infligés par la société ou la vie commune avec les autres personnes, ils se refroidissent et se disent que finalement l’amour n’existe pas, que ce sont des inventions divines, des inventions d’artistes.

    Comme toutes choses venues d’ailleurs, comme toutes choses venues du ciel, l’amour a besoin d’un certain état de conscience pour s’effectuer à travers chaque individu et dans les sociétés. On ne peut pas réclamer de l’amour à quelqu’un qui est dans un état de conscience trop bas. Il aura besoin d’être aimé, il aura besoin d’aimer c’est certain, mais uniquement sur un plan affectif et émotionnel, c’est-à-dire exactement comme un enfant.

    Regardez dans la société, la plupart des adultes en sont encore là, dans leur négociation avec l’amour. Le mari, à travers la femme continue à chercher la mère, la protection. La femme, à travers le mari, continue à chercher le père, la protection, le soutien, la force, et quelquefois même le besoin d’obéir. Tant que l’humanité, bien que formée d’individus de quarante, soixante ou cent ans, restera à un niveau d’adolescent dans sa relation avec l’amour, elle ne pourra engendrer des hommes libres.

    Regardez tous les problèmes qu’ont les adolescents à cause de l’amour, toutes les jalousies que cela fait naître. Parce que, sitôt que l’on se place dans l’amour sur un niveau affectif et émotionnel, je dirais trop affectif, il y a la notion de propriété, d’exclusivité qui germe, et c’est la racine de toutes les jalousies, de toutes les déceptions, de toutes les détresses, de tous les manques si par malheur un divorce, une mort ou une séparation arrive.

    Lorsque vous m’entendez parler d’affection, et d’émotion quel est donc le synonyme parfait de l’amour pour que l’humain puisse le comprendre ?
    Si ce n’est pas affection et émotion c’est donc quoi ?


    Le meilleur synonyme de l’amour c’est le mot vie. Il transporte l’image exacte de ce qu’est l’amour. Imagez ce qu’est la vie, l’émotion que produit la  vie quand vous la voyez naître, quand vous êtes témoin d’une naissance, quand vous devenez père ou mère, ou quand votre chienne a des petits et que vous êtes devant le spectacle miraculeux de la vie. Est-ce que vous sentez ce frisson ? L’amour c’est cela, c’est la vie. Mais quelle vie ?

    Vous voyez donc qu’en voulant parler de l’amour on parle absolument de tout ce qui constitue l’être humain, le pouvoir et la nature de la vie. C’est pour cela que l’on ne peut pas parler de choses divines de manières dissociées, qu’on ne peut pas dire Dieu est ceci, Dieu est cela, le maître est ceci, le maître est cela, parce que tous ces concepts ne sont que des aspects composant une seule et même chose. Il ne sert donc à rien de travailler d’un côté le pouvoir et d’un autre côté l’amour, il faut au contraire faire la synthèse.

    Qu’est-ce donc la vie, si pour connaître l’amour il faut d’abord passer par la vie ?

    Regardez ce qu’est votre vie au quotidien, votre vie de couple, votre vie professionnelle, avec vos amis. À quoi sert tout ce déferlement d’expériences, d’actions, de compromis. Quel sens a cette vie ?

    À travers toutes ces expériences, tous ces mouvements, tous ces actes, ce qui vous est proposé c’est justement de découvrir l’amour. C’est pour cela que vous ne le connaissez pas, c’est pour cela que vous vous interrogez à propos de lui, parce que c’est la récompense finale en quelque sorte, c’est la découverte finale.

    Comme un maçon qui a d’abord creusé, enlevé tellement de terre, découvert des roches difficiles à retirer, découvert des nappes d’eau difficiles à neutraliser, qui est descendu au plus profond de la terre pour poser les fondations de son édifice. C’est cela que vous êtes en train de faire, c’est ce que permet justement l’incarnation. L’incarnation c’est descendre sur un plan physique, aller en bas, et comme un maçon creuser pour poser les fondations.

    Si on comprend que le maçon a besoin de poser des fondations, pourquoi l’homme a-t-il besoin de descendre dans la matière, pour quelles fondations ?

    Ce ne sont pas les mêmes c’est certain, mais cela représente les mêmes intérêts et c’est tout aussi primordial, ce sont les équilibres. Sans les fondations, l’édifice n’a pas d’équilibre et il s’écroule. De la même manière l’homme en descendant dans sa chair, dans la vie physique, dans les profondeurs, va découvrir les équilibres et ces équilibres découverts, il va rencontrer les grandes notions telles que l’amour, Dieu, l’éternité, l’immortalité etc. Et à ce moment-là, il devient une croix, au lieu d’être un cube dans lequel il est enfermé, cube qui représente la matière, le quatre.
    Lorsque les équilibres sont découverts, le quatre explose, se déploie et il devient une croix qui se met à tourner dans l’univers. Dès que l’homme associe au mouvement de l’univers son propre mouvement, il est à même de comprendre les grandes notions comme l’amour.

    Je reviens à la notion de la vie synonyme de l’amour.

    Dans votre vie quotidienne vous faites des expériences, vous avez des heurts, des problèmes, c’est une perpétuelle confrontation avec d’autres forces, avec d’autres états d’esprit, d’autres états de conscience, d’autres blocs. Tout ceci est comme un théâtre, un terrain où chacun a droit à sa découverte de la manière qu’il souhaite et comme il peut.
    C’est pour cela, comme je l’ai déjà dit, qu’il ne faut pas que vous espériez, où que vous vouliez un monde parfait, c’est inutile. Un monde parfait n’a plus de valeur, parce que l’individu ne peut ni apprendre, ni exercer sa liberté pour apprendre quelque chose. C’est comme s’il existait une immense université, avec tous les fonds qu’il faut pour cela, avec les meilleurs professeurs, les meilleurs instruments, les meilleurs livres, et qui n’accepterait pas des élèves à former, mais seulement des élèves qui ont tout compris.

    Vous comprendrez bien que dans cette université-là, aucun élève ne rentrera parce qu’en fait, il n’y aura que les professeurs qui seront capables d’y rentrer, ceux qui ont donc déjà compris. Mais une école, une université n’est pas là pour enseigner à ceux qui savent, elle n’a pas cette fonction. Une école a justement la fonction d’accueillir ceux qui ne savent pas, et représente une structure où ils pourront apprendre, et cette structure est animée par ceux qui savent.
    Mais vous connaissez l’ambiance des classes, vous savez que les élèves se comportent de façon bizarre même si le professeur arrive avec son autorité. Il y a des élèves qui, malgré tout, ne veulent rien apprendre, et d’autres qui apprennent très vite et avec bonne volonté.

    Le terrain de la terre est exactement comme celui-là, une école, avec par-ci, par-là, clairsemés tout autour du globe, des professeurs, des disciples, des initiés, des messies qui arrivent cycliquement pour enseigner aux hommes comment vivre. Ensuite, à l’intérieur de l’école, les individus sont libres d’apprendre et d’expérimenter ce qu’ils ont appris comme ils le veulent. Là, est tout l’intérêt de l’incarnation.

    Si vous étiez sur une terre où tout était réglementé pour avoir une histoire qui ressemble à un monde parfait, un monde idéal, personne ne serait heureux, personne ne pourrait expérimenter ce qu’il est, ne pourrait expérimenter une erreur. Et là, les plus jeunes me comprendront, parce que vous savez combien il est capital d’expérimenter, même une erreur. Ils se disent : « Même si je dois me tromper, je veux le faire quand même, parce que c’est ma vie, parce que je veux bouger, parce que je veux être ».

    Si un Dieu quelconque au nom de l’autorité ou au nom d’un monde parfait édictait des lois, « tu ne feras pas ceci, tu ne feras pas cela », l’individu ne pourrait même pas évoluer. Rien ne sert donc de mettre en place un plan d’évolution si on ne donne pas à l’homme la liberté d’évoluer, donc la liberté d’agir, la liberté de faire.

    Alors, vous pouvez me dire, puisque l’évolution doit se faire avec la liberté d’action, la liberté de faire des erreurs, si sous ce prétexte-là on doit endurer les erreurs des autres, même dans les cas les plus dramatiques où l’on risque sa propre vie comme vis-à-vis de l’assassin, du violeur, du voleur, du terroriste etc. est-ce qu’il ne faudrait pas que Dieu intervienne tout de même pour protéger les autres ?

    C’est naturellement une grave question, et ne croyez pas que les guides, les maîtres ou le conseil suprême négligent cette question, absolument pas. Mais le fait est que, la loi du karma existant, une erreur qui porte un très fort préjudice à quelqu’un, dans une autre vie, celui qui a porté préjudice va rencontrer le même préjudice qu’il a porté autrefois, et celui qui subit le préjudice, va au contraire être favorisé d’une aide supérieure qu’il n’aurait pas méritée en d’autres cas.
    Ce n’est pas qu’on donne un ticket bonus. « Tiens, puisque tu as reçu alors que ce n’était pas prévu, puisque tu as souffert alors que ce n’était pas ton tour, on te donne un ticket pour avoir droit à un bonheur dans ta prochaine vie. » Non, ce n’est pas une compensation légère. C’est vraiment l’œil des maîtres qui descend et qui prend en considération la situation, et qui essaie de rembourser par puissance dix, mille, et deux mille l’erreur qui a été supportée.

    Maintenant, la loi du monde étant équilibre et les guides étant si nombreux auprès des hommes et des individualités, que généralement ceux qui ne méritent pas du tout ne sont jamais face à de tels événements. Ce qui ne veut pas dire qu’ils ne vont pas les subir, mais ils ne vont pas en souffrir . Car là aussi il y a une autre loi que l’individu doit apprendre s’il veut vivre correctement, c’est le détachement.

    Pour un individu X subir par exemple un vol, cela va représenter la pire des catastrophes. « J’ai tellement travaillé pour m’acheter la télévision, le magnétoscope, les lits, le divan, et je me suis tellement privé. Pourquoi dans cette société existe-t-il des méchants, qui prennent plaisir à venir tout vous dérober ? » Et c’est les grands pleurs qui commencent.
    Pour un autre individu avec une conscience plus éveillée, je ne parle pas d’élévation mais simplement d’éveil, il va se dire : « Bon, c’est un fait, ce n’est pas plaisant du tout, il va falloir tout recommencer, mais j’ai la force, je suis un être vivant et j’écrase le voleur, je ne lui permets pas de me détruire jusque dans ma moralité. Qu’il emporte mes bijoux, qu’il emporte les télévisions, les frigos, les tables tout ce qu’il veut, mais il ne me détruit pas. »

    Qu’elle est l’importance de cette réaction ?
    Vous pouvez me dire que c’est très facile à imaginer, mais on ne voit pas ce que cela peut rapporter, et quelles réparations cela amène ?


    Cela opère sur tous les plans. Parce que cela prouve le sens que l’individu donne à la vie. Il y a celui qui se plaint d’avoir été volé et qui ne vit donc que par rapport à ce qu’il possédait. Il vivait par rapport à son magnétoscope et sa télé, par rapport à la couleur de son divan, au bois précieux du lit de sa chambre, à sa tapisserie. Et il y a l’autre, celui qui reconnaît que ce n’est pas très intelligent d’avoir été volé, mais il vit d’après les véritables lois et il sait que la véritable vie est en lui. Tout ce qu’il possédait n’était que des accessoires momentanés. Sa véritable vie et sa véritable valeur, sa véritable richesse sont en lui, et c’est là la différence.

    Si vous voulez vivre d’une manière libre il ne faut plus vivre d’après ce que vous possédez. Si vous vivez d’après ces clichés-là, ces valeurs-là, forcément dès que l’on vous vole le magnétoscope, ou dès qu’il tombe en panne votre vie s’arrête aussi. Si vous investissez les valeurs et le sens de votre vie dans votre entreprise, dès que votre entreprise fait faillite, automatiquement, votre vie fait aussi faillite.

    Si vous l’investissez dans la société, dès que la société est en mouvement, parce qu’elle doit changer, s’écrouler avant de renaître, alors vous aussi vous vous écroulez, parce que vous positionnez le sens et les valeurs de la vie sur quelque chose qui est toujours à l’extérieur de vous et non pas en vous.
    Vous utilisez donc toujours d’autres jambes que les vôtres pour faire la marche qui doit se faire sur la surface du monde. Si je n’ai pas mon ami, si je n’ai pas ma femme, si je n’ai pas mon mari, si je n’ai pas mon père, si je n’ai pas mon psychiatre, mon médecin, ceci, cela, je ne sais plus vivre.

    Pour vivre, il faudrait d’abord se trouver dans un dénuement le plus complet, et je souhaite que chacun se trouve suffisamment longtemps dans la pauvreté la plus grande pour qu’il retrouve une clarté d’esprit. Cette société a apporté de grandes et de bonnes choses, mais aussi de très mauvaises à cause de la consommation. Elle a trop permis le déplacement de la notion des valeurs, du sens de la propriété, des objets, de la notion de la vie.

    Autrefois un homme était heureux parce qu’il était face à sa terre, parce qu’il travaillait sa terre, parce qu’il voyait les saisons défiler, et il travaillait en rapport avec les saisons. Il y avait un équilibre, une harmonie. Il était heureux du fruit de la terre, il l’aimait, et la terre le lui rendait. Il y avait la vibration de la vie, la vibration de l’amour.
     
    Cela n’est pas suffisant pour évoluer, c’est certain, il faut aussi apprendre sur tous les plans, que ce soit de manière scientifique, théosophique ou occulte, mais sans négliger la notion de la vie, ce que l’homme néglige. Alors il fait des substitutions. Il commence par se dire, je suis si j’ai un métier, ou je suis si j’ai épousé tel homme, je suis madame un tel, madame la présidente, madame la générale, etc. Je suis si j’ai tant d’argent, je suis si j’ai mon appartement, et si j’ai un appartement à la mode.
    L’homme a déclenché comme cela de nombreux clichés qui, au lieu de lui apporter une sécurité, un bien être, lui apporte la névrose, la schizophrénie, le manque d’énergie, la peur, la crainte et finalement fait basculer la société.

    Pour qu’une société se perpétue, elle doit s’établir sur des fondations réelles et non pas sur des fondations illusoires. Car même si une société s’appuyait sur le pouvoir qu’est l’argent, cela ne représenterait pas un problème pour sa perpétuité. Le problème c’est que comme l’homme est faux, il imagine toujours des ruses, l’homme imagine toujours quelque chose pour la substituer de la véritable valeur, il ne peut pas s’en empêcher, c’est une maladie. Ce qui est vrai, il ne le comprend pas, alors dans son aveuglement il substitue, et il ne s’aperçoit de son erreur qu’une fois que tout s’est écroulé.
    Si, par exemple, la société ne s’appuyait que sur la valeur qu’est l’argent, elle durerait quand même. Mais le problème c’est que l’homme a substitué à l’argent sa véritable valeur. Il a fait du papier, et un papier qui n’a même pas de valeur en lui-même, puisque dès qu’une puissance le décide, le papier perd ou monte en valeur exagérément.

    Alors où est la véritable valeur de l’argent ?

    Elle est nulle en fait, puisqu’elle peut-être discutée, achetée, puisqu’on peut s’en servir pour faire du chantage. L’argent n’est donc pas la fondation de la société, et une société peut s’écrouler si ce n’est pas, au moins, cette fondation-là qui la soutient.
    C’est malgré tout la fondation de base, mais le jour où les hommes s’attaquent à cela, ils ne s’aperçoivent pas qu’ils scient la branche sur laquelle ils sont assis. Depuis longtemps l’or ne vaut plus rien dans l’esprit des hommes. On ne monnaie plus avec l’or, on monnaie avec du papier et c’est l’erreur tragique commise par les hommes. Ils ont voulu instituer un pouvoir qui n’existe pas, un pouvoir qui n’est vivant que dans l’esprit des puissances, qui ne repose que sur les acquis de ces puissances, comme le rayonnement politique, le rayonnement de la puissance des armes, la puissance atomique.

    Entre deux nations, lorsque l’on arrive à une certaine égalité de rayonnement politique et de la puissance armée, si on enlève le pouvoir de l’argent, mais de l’argent véritablement négociable, c’est-à-dire qui repose sur une véritable valeur telle que l’or, telle que l’argent, telle que les autres choses du fond des mines, si on enlève toutes ces véritables références, il n’y plus de circuit de négociations, il ne reste plus que la dégringolade où sont entraînés tous les rapports de force.
    Si les valeurs ne sont plus négociables, alors négocions les hommes, c’est tout ce qu’il reste. « Je te donne telle région, mais attention, tu ne vas pas empiéter sur celle-là, parce que celle-là est à moi. Je veux bien que tu commences à répandre une nouvelle philosophie ou une nouvelle politique dans telle région du monde, mais tu ne vas pas dans celle-là, parce que c’est là où j’ai le plus d’intérêts. » C’est ainsi que les puissances s’arrangent. Elles ne négocient plus que des zones d’influence. Donc, elles vous négocient.

    À l’heure actuelle, les hommes politiques ne pensent plus posséder des terres comme autrefois, ils détiennent des âmes et c’est ce qui a fait le grand changement dans la politique, que sont nés tous ces discours politiques, toutes les campagnes pour les élections. Il s’agit de vous convaincre messieurs, mesdames, de vous acheter messieurs, mesdames, de vous posséder messieurs, mesdames.

    Les puissances veulent négocier les hommes et c’est là où ils n’auront pas raison de moi. Si la puissance veut négocier avec les enfants de Dieu, et contre les enfants de Dieu, si les puissances les prennent pour marchandise, c’est là que j’écrase la puissance, que la puissance entende et comprenne ce qu’elle veut entendre et comprendre. Alors naturellement les gens puissants du monde peuvent rire, et dire mais qu’est ce qu’il peut faire celui qu’on ne voit même pas, le grand invisible ?

    Il ne faudrait pas oublier que nous avons parlé d’une grande notion, d’une notion primordiale au début du discours, la notion de pouvoir. Si nous tolérons que les hommes jouent, s’amusent avec ce qu’ils croient être le pouvoir, parce qu’on leur laisse d’après le plan et la loi de l’évolution disposer, dans une certaine limite de liberté, du pouvoir sur d’autres, du pouvoir sur la terre, nous avons, et avant tout le monde de la terre, le pouvoir.

    Que représente tous les discours des hommes politiques face à un seul archange de l’univers ?

    Toutes les bombes, tous les missiles du monde à l’endroit où descend l’archange n’y feraient rien. Par contre, un seul son de l’archange peut faire s’éveiller simultanément trente volcans. Un seul son de sa bouche peut soulever un océan. Même s’il est vrai que l’homme est une chose admirable, une création sublime et qu’il mérite tous nos soins, il est vrai aussi que dès qu’il s’amuse à bafouer trop longtemps les lois, et la vie de son prochain, il ne représente plus rien, qu’une misérable fourmi. Et que faites-vous des fourmis quand elles envahissent la maison ? Un petit coup d’insecticide par-ci, par-là, et vous en tuez des milliers durant une journée.

    Tant que la fourmi ne devient pas désagréable et nuisible dans votre maison, vous la respectez, mais si elle vient vers vous et qu’elle vous gène vous la détruisez. Je ne dirais pas qu’il en est de même avec les lois divines, mais, de temps en temps, il est bon de démolir l’édifice. Il ne s’agit donc pas de massacrer les hommes, de les tuer, mais de démolir leur édifice. Et lorsque l’édifice s’écroule, il semble aux hommes que tous les châtiments du ciel leur tombent sur la tête et qu’ils sont châtiés jusque dans leur chair, et ce n’est que l’édifice qui est soufflé comme un château de cartes.

    Une société qui n’a pas de véritables valeurs, qui ne reposent pas sur une véritable puissance, même si ces valeurs sont matérielles, cette société n’est rien, et il faut peu pour la souffler. C’est ce qui se passe à l’heure actuelle, non pas parce qu’un Dieu ou des Maîtres ont décidé qu’en occident les valeurs n’allaient plus et qu’il fallait démolir l’édifice. C’est simplement l’approche de la vérité qui crée un tel contraste avec la somme d’ignorances et d’illusions sur lesquelles les hommes ont bâti leur société, c’est cette confrontation qui fait écrouler l’illusion.

    Personne ne juge et se demande qui dois-je châtier maintenant, de quelle apocalypse suis-je l’ange de la mort, et combien d’âmes dois-je faucher ?
    Le jugement, c’est l’approche de la vérité à certains cycles, à certaines heures cosmiques, à certaines conjonctions planétaires et conjonctions du système solaire par rapport à des constellations. Car ce qui se passe ne concerne pas spécialement la terre, la petite terre, mais cela concerne aussi tout un système solaire, et après, cela devient un axe de système à constellation.

    Il se passe donc des moments où les axes sont les uns en face des autres et permettent la descente d’une énergie. À ces moments, la vérité, pure lumière, de grâce et de vie descend. Mais au fur et à mesure qu’elle descend, les hommes commencent à sentir son approche, et tout ce qui est ignorance, erreur, illusion, méchanceté, toutes ces choses commencent à s’écrouler. Non pas que cette lumière décrète que toute ignorance doit être combattue, mais simplement lorsque le soleil se lève, la nuit s’en va. Le fait même que la lumière apparaisse, les ténèbres en sont remplis.

    L’ignorance ne disparaît pas comme un diable en hurlant et en courant vers d’autres ténèbres pour exercer ces méfaits. C’est simplement l’espace qui est occupé par autre chose que l’ignorance. Et comme l’ignorance, l’illusion ou l’erreur ne sont que de l’éphémère, de l’irréel, automatiquement, dès que la réalité arrive et occupe son espace tout ce qui était irréel s’arrête, comme lorsque vous vous réveillez, vous arrêtez votre cauchemar.
    Mais quand vous y étiez dans votre cauchemar, vous étiez certains d’appartenir à ce cauchemar, vous étiez certains de subir toutes les choses que vous avez subies, d’être proche du délire, d’avoir eu peur, d’avoir frissonné, d’avoir tant couru parce que pourchassés, et si quelqu’un vient et vous réveille, vous vous réveillez à votre véritable monde, et vous concluez que ce n’était qu’un cauchemar.
     
    L’approche de la lumière fait exactement la même action. Les hommes sont embués dans des ténèbres, ou une forme de ténèbres, et à l’intérieur de ce magma d’ignorance et d’erreur, ils créent toutes sortes de choses, ils créent des sciences qui n’ont ni queue ni tête, qui ne les rapprochent pas de Dieu en tout cas.
    Ils font des erreurs, ils commettent des crimes, ils édifient des sociétés qu’ils détruisent eux-mêmes. Dieu n’a rien contre une société matérialiste. Ce n’est pas le matérialisme de la société qui est mis en jugement. C’est le fait que le matérialisme ne repose pas sur une véritable valeur, c’est ça le problème. Si le matérialisme reposait sur une véritable valeur comme par exemple celle de l’or, celle du diamant, des choses vraiment négociables, que l’homme puisse vraiment gagner de lui-même, et où chacun aurait sa chance en fait, d’après sa puissance de travail, sa puissance de commerce, son intelligence, Dieu n’aurait rien contre ce type de société, du moment qu’elle laisse la liberté et le respect à tous, même si cette société ne se souciait pas de Dieu.

    Le problème de la société actuelle c’est que votre structure, ou la puissance qui s’y est installée, ne donne plus la liberté aux hommes, la liberté d’expérimenter. Au contraire, les puissants de ce monde font tout pour investir l’esprit des gens, pour s’approprier la pensée des gens, pour programmer les gens. Et c’est là, où ça ne va plus. C’est là où Dieu et les Maîtres disent non.
    Même cet enfant qui était méritant, que j’ai envoyé dans ce monde, n’a pas pu trouver la place qui lui convenait, parce que les puissances dites politiques, d’institutions, ou autres, font tout pour prendre un pouvoir illusoire, qui n’est en fait qu’un pouvoir de personnalité, et ce pouvoir débouche sur une seule chose, la folie.

    Et je n’ai pas peur de le dire, et je les accuse. La plupart de ceux qui dirigent la vie politique et économique de ce monde, ne sont pas des gens sains d’esprit. Ils paraissent naturellement équilibrés, mais l’homme peut paraître mille choses et le diable aussi.

    Une course fanatique s’est déclenchée depuis quelques décennies sur ce monde et mène le monde à sa perte. Ces hommes ont un désir de puissance, mais un désir de puissance mal placé, mal vécu, comme un fou a un besoin maladif de régner sur ses sujets, d’être salué, et de pouvoir diriger le rire, la maladie ou la mort de ses sujets.

    C’est une caricature que je dresse là, mais elle est telle quelle. Pour eux, cela leur assure l’ordre, et à côté de cela on vous fait croire que vous avez certaines libertés, que vous avez le droit de lire le journal du parti politique que vous voulez, que vous avez le droit de parler quand vous voulez, de vous associer avec qui vous voulez, de vous marier autant de fois que vous voulez, d’aller voir toutes sortes de films, de pensées tout ce que vous voulez. Mais, à l’origine, qui aura fait le labour dans votre esprit, et qui aura planté la graine de la pensée ?

    Nous accusons donc, et en toute unanimité, les dirigeants de ce monde de ne plus laisser aux gens la liberté d’être. Pour les puissances dites économiques et pour tout simplement asseoir leur besoin de diriger les masses, ils créent une programmation des esprits. En fait, ils sont en train de créer des civilisations artificielles, et cela n’est pas tolérable.

    Alors, pour que vous soyez libres, pour que vos enfants vivent libres, pour que vos petits enfants vivent libres, cette société ne continuera pas. Lorsque viendra le changement, n’ayez pas peur, n’ayez pas peur quand vous verrez s’écrouler toutes les valeurs, toutes les structures. Ne vous demandez pas : « Quel mal ai-je fait, moi, dans mon foyer, ou, moi, prêtre dans mon église, qu’est ce que je n’ai pas compris à propos de Dieu pour qu’il m’arrive telle chose, ou moi rabbin en Israël, qu’est ce que je n’ai pas compris, ou moi prêtre d’une quelconque maison de la foi, qu’est ce que je n’ai pas fait auprès de mes fidèles pour leur faire comprendre le chemin de Dieu ? ».
     
    Ce n’est pas de ta faute. Ce n’est pas de ta faute à toi non plus qui est dans ta maison et qui prend soin de tes enfants, de ton mari. Ce n’est pas de ta faute à toi non plus l’époux qui essaie de gagner ta vie dignement. Ce n’est pas à cause de toi, ni contre toi que cette chose est faite, c’est au contraire pour toi, pour te libérer, car tu es dans la prison la plus vicieuse qui soit.

    Tu es dans une prison qui ne porte pas de nom, dont tu ne vois pas les murs, dans une prison que tu ne soupçonnes pas, parce qu’on t’a fait croire que c’était cette façon de vivre qui était véritable. Comme si, le jour où un enfant naît, on lui disait : « Tu sais, tu ne seras jamais quelqu’un, tu ne gagneras jamais d’argent, tu fais partie de la basse caste. Le pouvoir est à celui qui le détient déjà et qui le transmet à son fils ou à un autre loup de sa race. Toi, tu vas gentiment grandir, étudier pour avoir un petit métier, tu vas gentiment te marier, et surtout tu vas consommer. Consomme, pendant ce temps-là, tu ne penseras à rien, tu ne penseras pas à l’utilisation que je fais de toi-même, de l’entité que tu représentes. »

    Alors forcément, si l’on répète toujours cela à un individu, c’est ce qu’il va penser et faire, et tout naturellement il va se dire : « Mais je suis heureux, j’ai un métier, j’ai une femme, j’ai des enfants, la banque m’a même prêté de l’argent pour que j’aie ma maison. Je regarde des programmes à la télé, ce n’est pas toujours ce qu’il y a de mieux mais ça m’amuse quand même, et si elle n'existait pas je m’ennuierais. Et puis j’ai un mois de vacances par an, et j’ai ceci et j’ai cela. »

    L’homme ne s’aperçoit pas, qu’en fait, il a été programmé dans une seule direction, être un consommateur, être un moyen d’asseoir le pouvoir d’une puissance ou d’un être, et de n’être, en fait, que la veine qui permet à un cœur de battre. Quel cœur ? Pas le sien, mais celui des gens qui mènent la puissance du monde, qui ne sont pas forcément les présidents, les politiciens, ils sont quelque fois à la tête d’immenses trusts financiers. C’est cette puissance-là qu’il faut abattre, c’est cette puissance-là qui peu à peu, gentiment va mourir et disparaître.

    Naturellement pour celui qui vit sur la terre cela va ressembler à un immense cahot, cela va ressembler à quelque chose qui ne porte pas de nom. Et pourtant ce n’est pas un cahot, c’est une mise à mort. Quand on veut commencer un nouveau monde, il faut à un moment donné prendre l’épée et tuer l’ancien, comme à la corrida, lorsque le taureau est mis à mort. On ne peut pas laisser les énergies continuer ainsi, il faut les couper. L’épée est là pour trancher les énergies d’une ancienne ère et pour laisser les énergies de la nouvelle ère entrer en jeu et réclamer leur expression.

    Donc tous ceux qui ont bénéficié des anciennes énergies pour établir leur puissance vont être, avec cette même épée, mis à mort, mais mis à mort non pas dans leur chair, mais tout simplement dans leurs énergies, leur puissance, et tout ceci ne va pas tarder à arriver. Et quand je dis ces choses ce n’est pas que je veuille créer un climat de peur.
    Comme vous le savez, je suis contre ces choses-là, je ne veux créer aucun climat, je veux seulement vous dire que, pour la liberté, les choses doivent changer. L’apocalypse comme il est dit ne vient pas pour assommer les hommes, pour les culpabiliser de leurs péchés, c’est tout simplement les fondations qui doivent être nouvelles et réelles.

    Alors on démolit l’édifice. Si les hommes qui dirigent les puissances du monde étaient raisonnables et connaissaient les projets qui doivent arriver, c’est-à-dire l’établissement de la nouvelle ère, d’une plus grande liberté, d’un plus grand bien être, ils pourraient être de meilleurs constructeurs, de meilleurs alliés. Mais autant ils font résistance et perpétuent cette structure illusoire, autant le coup d’épée sera fort, et encore une fois pas sur eux, et pas comme une punition mais uniquement envers leurs œuvres.

    Tout ceci pourquoi, et quel rapport avec l’amour ?

    Lorsque l’on veut expliquer l’amour, il faut parler de la vie, et préciser que la vie telle qu’elle est structurée aujourd’hui ne permet pas à l’amour d’être. Dans le monde actuel, il n’y a que l’initié qui est capable de vivre l’amour, parce qu’il vit l’amour sur un plan cosmique. Alors, que tous les gens qui sont encore dans le monde profane et qui sont de braves gens, ne peuvent pas expérimenter l’amour, le recevoir, le donner, parce qu’ils sont prisonniers de cette structure complètement fausse, perpétuée par la puissance de quelques hommes qui s’amusent avec ce concept et qui ne le connaissent même pas. En fait, ces hommes-là, ne sont ni plus ni moins que des mages ratés.

    Celui qui a vraiment la nature du pouvoir et qui sait qu’il est le pouvoir, appartient à ce qu’on appelle le septième rayon. Il étudie pour développer le pouvoir d’ordonner à la nature, d’ordonner aux atomes, pour, ainsi, à partir de rien, fabriquer de l’or, des fleurs etc. Ça, c’est le pouvoir.

    Si vous saviez le peu d’hommes qui dirigent le monde, ils ne sont pas aussi nombreux qu’on le croit. Ils sont au même nombre que ceux qui dirigent la hiérarchie planétaire, et par là, on peut comprendre qu’il existe une hiérarchie qui va vers le haut et une hiérarchie qui va vers le bas. C’est donc une hiérarchie inversée. Il ne faut pas comprendre que ces gens sont des instruments du diable, ou qu’ils sont eux-mêmes des diables incarnés. Ils sont la folie du monde, à cause d’une erreur d’interprétation, à cause d’un aveuglement de leur esprit.

    Vous pouvez me demander pourquoi la hiérarchie, les guides, Dieu, leur laissent le pouvoir de continuer à exister et établir leur puissance ?


    Comme je vous l’ai dit, il est du choix de l’individu de construire ce qu’il a envie de construire, et d’élire celui qu’il a envie d’élire. Si étant charmés vous faites élire n’importe quel individu, vous allez devoir ensuite supporter la vie que vous impose celui-ci.

    Est-ce la responsabilité de Dieu ?
    Non, c’est votre responsabilité. Dieu vous a tous lancés dans la vie, mais c’est à vous de vous entendre sur le terrain, pour édifier la vie que vous avez envie de vivre. Et lorsque finalement vous n’y êtes pas arrivés, les maîtres arrivent et surtout l’archange, et ils détruisent l’édifice pour ne pas laisser cette tour continuer à grimper comme un serpent malsain. Rien qu’en sciant un petit bois par-ci par-là, en enlevant une brique ou deux par-ci par-là, tout va naturellement s’effondrer, et une nouvelle vie permettra de connaître ce qu’est l’amour.

    Je ne veux donc pas parler de l’amour aujourd’hui en vous disant que l’amour est cosmique, que l’amour est comme une belle fleur que l’on regarde. Aujourd’hui je voulais vous dire, que l’amour, cette énergie qu’est la vie, a un côté très réel et tangible, c’est la liberté, et pour reconquérir cette liberté, il faut changer le pouvoir en place, et au fur et à mesure substituer les hommes anciens, par des hommes ayant ce nouvel esprit. Petit à petit cela se fera.

    Donc tous ceux qui appartiennent, à l’ancienne génération d’esprit, j’entends, vont disparaître, ils vont mourir comme meurent les mouches, et il y aura des longs défilés de corbillards. Tous les hommes détenant le pouvoir vont comme s’effacer, soit par maladies, soit étant dans leur demie folie, ils ne vont pas supporter que les choses changent et qu’ils perdent le pouvoir, il y aura des suicides, ou tout simplement des gens qui vont partir loin en exil, loin d’un monde où ils n’auront plus d’influence.

    Petit à petit une nouvelle race d’hommes politiques, d’économistes, va prendre leur place, et c’est à partir de ce moment-là qu’il y aura le plus de changements, que véritablement tout va s’écrouler, et que les gens vont avoir finalement la plus grande peur, et vont se mettre contre eux. Ils vont avoir peur, enfin la masse en tout cas va avoir peur, parce que ces nouveaux dirigeants vont tenter de remettre en cause tout ce qui constitue le quotidien.

    Cela va demander un certain sacrifice, et va déclencher des rapports de forces. C’est le risque des révolutions, alors je vous le demande, enseignez à vos voisins, à vos enfants, de ne jamais se mettre en révolution contre les nouveaux dirigeants qui viendront. Ils seront jeunes, ils n’auront pas du tout l’aspect des dirigeants que vous connaissez aujourd’hui. Ils seront étonnamment jeunes, tout juste sortis de leurs classes. Vous devez savoir que vous ne devez pas y toucher, parce qu’ils viennent pour faire le bien, pour établir quelque chose de nouveau, parce qu’ils sont porteurs du nouvel ordre, même inconsciemment, sinon, cela renverrait à plus tard l’établissement du nouvel ordre.

    C’est le seul risque qui existe en fait, la révolte des gens contre le nouvel établissement de l’ordre. Cela paraîtra dictatorial dans un premier aspect. Il va falloir s’habituer à des notions telles que la discipline, et les hommes ne vont pas comprendre, ils vont réagir en croyant qu’une dictature leur est imposée, mais c’est faux.

    Qu’est ce qu’une dictature ?


    Une dictature c’est l’exercice d’une puissance, où rien ne peut être fait sans avoir été autorisée préalablement, où l’individu ne peut rien faire, penser, ou déclencher, sans avoir l’autorisation du pouvoir. La discipline n’est pas en référence à un pouvoir centralisé qui dirige les actions des gens. La discipline est quelque chose qui sera demandé à tous comme faisant partie de votre vie quotidienne et intérieure, comme le respect, ne plus gaspiller, ne plus dépenser aveuglément, respecter la nature, respecter la vie de l’autre, son droit au silence, son droit à la politesse, son droit sur la route, son droit donc de priorité.

    Cela va provoquer dans l’esprit des individus une grande réaction, puisque l’homme à envie de faire ce qu’il veut. S’il veut aller faire ses besoins contre le mur de son voisin, il ne veut pas que quelqu’un lui dise : « mais non enfin, tu as des wc chez toi ». S’il n’a pas envie de s’arrêter à un stop, il n’a pas envie qu’on lui dise qu’il devait s’y arrêter. Qui ne s’énerve pas au feu rouge, aux signalisations etc.

    La discipline qui va être demandée aux gens sera davantage une discipline de l’ordre, du respect, donc une élévation de la conscience collective, une élévation de la conscience de ce qu’est l’autre. Mais les hommes vont tellement se sentir atteints, jusque dans leur intimité, qu’ils vont penser à une dictature, mais c’est faux.

    Une dictature vous empêche de faire telle et telle chose par rapport au pouvoir, mais à l’intérieur de votre vie quotidienne vous avez le droit de commettre tous les méfaits. Une dictature par exemple n’a jamais éliminé la prostitution, l’alcoolisme, l’impolitesse. Par contre, la discipline qui vous sera demandée, par ces initiés qui vont venir diriger le monde, va vous obliger à corriger çà. Elle ne va pas vous empêcher d’aller librement d’un point à l’autre de la terre, de créer autant d’associations que vous voulez, de penser politiquement comme vous voulez, alors que cela est interdit sous une dictature. Mais par contre vous devrez porter respect à votre voisin, ne plus le troubler, lui accorder donc le droit au silence, respecter sa propriété, respecter le statut d’être humain. Tout cela, pour faire de vous de réels enfants de l’ère du verseau.

    Qu’est ce que l’ère du Verseau ?

    Est-ce une ère où le monde sera parfait, où Dieu va apporter l’abondance, les fruits et l’or, où tout le monde va se reconnaître comme fils de Dieu, va s’embrasser, manger ensemble et je ne sais quoi d’autre encore ?

    Non, ce n’est pas l’idée communautaire. Ce genre d’idée, c’est le péché des communautés, se croire tous enfants de Dieu, se regarder dans le blanc des yeux, et de ne pas voir les erreurs et les limites, et dès que l’erreur et la limite commencent à créer des problèmes, alors tout le groupe et la communauté s’effondrent. Si au contraire l’homme était vraiment lucide et pouvait voir quels sont les problèmes de l’autre et malgré tout l’aimer et l’aider à les dépasser, alors ce serait une bonne communauté. C’est ce qui va se passer dans l’ère du Verseau.

    L’homme ne sera pas meilleur, ne sera pas un plus grand initié qu’aujourd’hui, mais il sera vraiment lui-même, et en étant vraiment lui-même, il pourra rencontrer des gens, qui lui permettront de faire un avancement spirituel supérieur, alors qu’à l’heure actuelle les gens ne se font que du karma.

    Il faut vraiment être un disciple à l’heure actuelle, pour passer dans cette société en essayant de faire du bien et de ne pas se faire de karma. Parce que les gens débutants sur le chemin, étant tellement agressés, vont devenir eux-mêmes agressifs, ils vont frapper les enfants, alors que dans un autre temps, un autre lieu, face aux mêmes enfants ils auraient été des parents adorables, et auraient su dignement leur donner une éducation valable.

    Il en va de même pour toutes les autres relations entre individus, « je ne te supporte plus, on divorce ». Tout le monde est dans un délire, parce que tout le monde est victime de cette forme de pouvoir qui ne laisse plus à l’individu la liberté de son être et de sa pensée. Il est pollué, parasité. On lui a fait croire que d’autres valeurs existaient, des valeurs comme par exemple celles des grands couturiers, « Mais voyons très chers, vous ne serez pas dignes si vous ne portez pas la robe d’un tel. Tu n’auras l’air de rien si tu ne fais pas un canard à l’orange lorsque nous recevrons mon patron, ou cette grande relation que j’ai en politique. »

    Il en est de même avec tous les autres clichés, et personne, même pas un ange, ne pourrait vivre dans ce climat-là. Alors pensez donc, un être humain qui a des énergies fragiles parce qu’il est en train de les mettre en résonance. Il faut donc changer de père et de mère, changer la puissance, le pouvoir, et les remettre à une plus juste dimension.

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