• 11 10 92 La respiration de la Terre - La communication

    La respiration de la terre.
    Les énergies du centre de la terre.
    La communication.
    Les relations dans l’entreprise.
    Qu’est-ce que communiquer?
    Comment utiliser l’énergie des pleines lunes ?
    Pourquoi la visualisation ?
    La destruction des principes.

     

    Question:
    C’est aujourd’hui la pleine lune de la balance, comment utiliser positivement les énergies des pleines lunes?
    Pourquoi y a-t-il de plus en plus de couples ayant des problèmes de stérilité en occident alors que dans les pays du tiers-monde il y a surtout des problèmes de surnatalité ?



    Je vous souhaite, à tous, la bienvenue et je reçois avec joie l’énoncé de ces questions qui sont très intéressantes et qui me permettront de faire un discours suffisamment large et détaillé.
    Quoi qu’il en soit, je tiens à spécifier, comme à chaque fois, même si cela paraît répétitif, il faut chaque fois le réactualiser, qu’il est nécessaire que ce soit au fur et à mesure de votre vie, ou dans des occasions spéciales comme notre rencontre ou avec d’autres personnages, vous devez absolument procéder à des moments de nettoyage et à des moments de protection.

    Ceci, je le redirai à chaque rencontre, jusqu’à ce que je sente que cette habitude  se soit installée parmi ceux qui viennent à ma rencontre. Je vous en parlerai chaque fois que je verrai qu’un trop grand nombre continue à ne pas le faire, jusqu’à ce qu’un jour  vous expérimentiez vous-même les dégâts que cela peut donner.

    Si j’insiste autant pour que vous le sachiez, ce n’est pas uniquement pour un nouveau chapitre que j’aborde, ou une nouvelle fantaisie, ou une nouvelle information.

    Il se trouve que lorsque j’insiste sur certaines informations tout au long de ces rencontres, c’est dans le but de vous épargner l’accrochage avec certaines vibrations, qu’elles soient en provenance de l’humanité lorsqu’elle se trouve dans des moments de crise, ou en provenance de certaines étoiles, car nous savons que les entre-chocs provoqueront des effets désagréables chez certaines personnes.

    Ce qui ne veut pas dire que nous pouvons éviter les moments de crise et éviter les chocs, que nous pouvons éviter que telle planète, que telle constellation provoque en vous un dérangement. Cependant nous pouvons minimiser l’impact et ainsi vous ne saurez touchés que dans la mesure où cela concerne votre taux d’évolution ou votre karma par exemple.

    Donc il est nécessaire, je dirais urgent, sans pour autant que je veuille soulever un vent de panique en vous annonçant des choses difficiles et noires. Ce n’est pas du tout mon propos. Mais je spécifie qu’il y a une grande intensification de certaines énergies et notamment des énergies en provenance du centre de la terre. Car si on lève souvent son nez pour des énergies qui viennent d’en haut, il faudrait en faire autant avec les énergies qui viennent du centre de la terre, et spécialement en ce moment.

    Cette énergie va petit à petit se diffuser sous des aspects très différents. D’abord dans la nature en bouleversant certaines choses, ne pensez pas pour autant à des cataclysmes, car je ne veux pas être l’annonciateur des catastrophes, vous le savez très bien. Seulement, je vous instruis sur le mouvement des énergies et les mutations qui ont lieu à la suite de cela. On verra ces mouvements à l’œuvre dans le monde de la nature y compris le règne animal qui fait partie intégrante de la nature. On verra ces mouvements dans l’atmosphère qui est un décor subtil de la planète, mais en prolongement direct avec sa croûte solide, et on verra ces bouleversements jusque dans l’humanité puisque l’homme vit en étroite relation, comme une relation de souffle en vérité avec la planète.

    Pourquoi est-ce que je dis que c’est une relation de souffle qui est entretenue?
    Si on avait la clairvoyance suffisante pour s’en apercevoir, ou juste un peu de sensibilité, on s’apercevrait que le mouvement respiratoire de la planète existe bel et bien. Il ne faut pas pour autant imaginer que la planète possède quelque part un poumon éthérique quelconque. La planète respire par tous ses pores, respire des flux de particules d’énergie en provenance de la forme pensée qu’émettent par exemple les hiérarchies, les maîtres, les entités solaires, les constellations, ou des énergies un peu plus physiques comme le prana en provenance des planètes et de la nature elle-même.
    Donc la planète respire. Elle prend littéralement son souffle, de même qu’elle expire. Si l’on ne voit pas ce mouvement à l’œil nu, même si l’on pense utiliser un voyage spatial et mesurer chaque oscillation pour effectivement voir quelques millimètres de dilatation on ne s’en apercevrait pas.

    Pourquoi ?

    Parce qu’il ne faut pas penser à une respiration humaine, à un mouvement physique, pas plus que quelque chose d’éthérique. C’est quelque chose qui est entre les deux et c’est pour cela qu’il faut avoir une sensibilité exercée pour s’en apercevoir.

    On ne peut pas voir la montagne se soulever lorsqu’elle respire, cependant il est faux de penser que cela se passe que dans la partie éthérique de la montagne. Cela se passe au niveau des molécules. Apparemment en surface on ne voit rien bouger, rien se déplacer, rien se dilater. Et pourtant, si l’on savait adapter son œil spirituel pour aller voir dans la vie et le mouvement des molécules, des particules qui composent la face de granit d’une montagne, on verrait que tout cela bouge et que tout cela respire dans un certain espace qui est propre à un type de densité pour faire une montagne.

    Ce qui fait que cet espace ne bouge pas, c’est que l’espace qui se trouve entre chaque particule qui compose le granit suffit à contenir la dilatation des molécules, et l’homme qui a l’impression de voir quelque chose de solide se trompe complètement. En fait, il n’est pas à même, et ce n’est pas un reproche, de voir l’espace qui se trouve entre toutes ces particules. Il a, avec l’effet du sens qu’est la vue , un effet de contraction, et l’homme perçoit tout simplement la surface d’une peau. Il ne voit pas qu’en fait il pourrait facilement passer le doigt au travers de la peau pour aller toucher un organe, pour aller soulever une veine. C’est tout à fait faisable et certains guérisseurs en sont capables. Il ne suffit pas pour cela de disposer d’un pouvoir psychique magnifique, il faut pouvoir remarquer où se trouvent ces fameux espaces.

    Bien sûr cela paraît difficile, parce que tout est tellement serré, homogène, on ne comprend pas comment un doigt pourrait arriver à trouver l’espace afin de tirer sur cet espace pour en écarter la trame d’un tissu. Et pourtant c’est bien de cela qu’il s’agit. En même temps que cela paraît difficile pour certains et facile pour d’autres, il n’est pas naturel de procéder à cet exercice. Si la nature a créé quelque chose qui paraît dense et qui a l’ouvrage typique d’exercer sa densité à des fins de recevoir par exemple une entité psychologique pour l’être humain, une âme, il va s’en dire que si l’on connaissait l’endroit exact où se trouvent ces interstices que l’on peut dilater, on saurait, en même temps, très facilement comment sortir du corps.

    Pour la plupart des personnes de l’humanité faire cette expérience n’amènerait pas  l’équilibre et la joie. L’individu refuserait de revenir, refuserait l’accablement de ses problèmes, refuserait de faire face à ses épreuves. Il se contenterait d’être toute la journée dehors, exactement comme un drogué est heureux de retrouver sa drogue et son paradis artificiel, refusant tout problème avec la société.

    Donc en même temps que je vous indique cela, il ne faut pas penser que dès demain vous allez passer à l’exercice et découvrir comment on fait cela. Sortir du corps n’est pas un voyage que je conseille à la majorité des personnes qui se trouvent ici dans cette salle. Car les problèmes que vous avez au cours de votre vie, qui vous paraissent si difficiles et accablants, ne sont pas faits pour vous détruire, pas plus que pour vous rendre triste et vous accabler comme si c’était là le cheminement obligé de la purification. Mais il faut savoir y faire face et avoir une certaine capacité de confrontation. 

    Il ne faut pas penser que  compte tenu de votre fragilité et de votre chagrin, si vous aviez les moyens de sortir de cet enfer en allant de l’autre côté, et que vous apercevant de certaines vérités vous vous renforceriez, et qu’en revenant vous pourriez combattre, eh! bien non. Vous diminueriez vos forces, vos chances de faire face à l’obstacle, et d’autant plus pour les personnes trop émotionnelles, qui ont des problèmes émotionnels.

    Si je voulais dire toutes ces choses en abordant ce sujet, c’est bien pour vous expliquer qu’en ce moment il y a une énergie particulière en provenance de la terre, de ses entrailles, des éléments, et que petit à petit par la respiration commune qui lie la terre  à l’homme, ces énergies vont entrer en l’homme pour y accomplir tout un rituel de purifications qui d’ailleurs ne seront pas appréciées par la majorité des hommes.

    Pourquoi je dis que la terre et l’homme respirent?

    Lorsque la terre inspire, l’homme est dans la phase d’expiration et lorsque la terre expire, l’homme inspire. 

    Cela veut dire quoi?

    Cela veut dire que l’homme va inspirer ce que la terre exhale.
    Ce qui veut dire que pendant très longtemps et aussi longtemps que l’homme n’est pas suffisamment constitué, il faut que l’homme sache faire face aux confrontations qui sont devant lui, qui visent cette constitution, qui visent cette cristallisation. 
    Au fur et à mesure que l’homme devient une individualité, il respire de moins en moins ce que la terre exhale. Il commence véritablement à respirer le souffle de certaines autres planètes avec lesquelles il a des relations plus particulières, des planètes qui sont considérer comme étant supérieures, comme Jupiter, Vénus, le Soleil, voire pour les plus grands êtres certaines constellations.
    C’est ainsi qu’ils sont à même de rayonner, d’irradier cette même énergie sur leur environnement.
    Mais tant que l’homme n’est pas assez cristallisé, individuel, il ne fait que respirer ce que la terre a transformé. Ainsi, l’homme ne peut pas respirer directement le souffle de Dieu en quelque sorte, le souffle des planètes sacrées, des soleils ou des grandes hiérarchies. Sans cela, il serait littéralement brûlé, d’abord dans son corps éthérique et ensuite dans son corps physique.

    La planète par sa respiration va créer une première transformation de cette énergie, des différents courants qui la composent, et l’homme ne s’aperçoit pas que ce rythme existe. Mais en fait toute personne sensible arrivera un jour à se concentrer sur ce rythme exact, pour savoir dans un premier temps respirer avec la planète, ce qui vous recharge d’une grande énergie et ensuite, au fur et à mesure de votre évolution, respirer avec certaines planètes, en découvrir le rythme. Là bien sûr il faut disposer d’une certaine science, mais aussi quelque fois il suffit d’une certaine sensibilité.

    Pourquoi est-ce que je parle du rythme, car il est vrai que ce rythme est important?

    Autant que la planète à un certain rythme respiratoire, autant l’homme, l’animal, les plantes  ont un rythme respiratoire, ainsi que le cosmos entier. Chacun a son rythme.
    De ce rythme dépendent le niveau d’éveil de la conscience et la longévité de la vie. C’est donc quelque chose qui régule, que ce soit la conscience et son éveil, ou son temps d’expérience dans un règne quelconque.

    Ce qui fait que lorsque je suis un initié et que je veux respirer l’énergie de Vénus, ce qui serait pour moi un meilleur acquit que de faire un rituel  kabbalistique afin d’attirer la hiérarchie vénusienne, je dois découvrir de quel rythme vénus s’anime.
    Si je suis un astrologue suffisamment fin et intuitif je peux le trouver. Cela n’a rien à voir avec la rotation de la planète, cela à avoir avec quelque chose de plus subtil, avec ses déplacements dans l’espace, mais sans que cela implique sa rotation sur elle-même.

    Bien sûr je ne vais pas imaginer suspendre mon souffle en attendant que Vénus traverse telle ou telle portion de l’espace. Ce que je veux dire par respirer en même temps que Vénus, c’est pendant les phases très précises dans certains de ses déplacements, de ses positions, pratiquer un véritable exercice de souffle en ayant l’impression, et ceci est relatif à un travail de méditation et de visualisation, en ayant l’impression d’inspirer, d’intégrer littéralement la substance vénusienne.

    Pour cela il faut vous lever en même temps qu’elle, c’est-à-dire vous placer face à la planète au moment de son lever, si possible vous entourer de toutes les choses qui sur terre sont réceptives de l’énergie vénusienne, comme par exemple le cuivre, la couleur verte, tout ce que sont les composants terrestres de l’énergie vénusienne.

    Et vous allez voir qu’en passant chacune des planètes en revue, vous allez non pas accélérer votre évolution, mais vous allez agrandir une certaine possibilité, comme vous faites connaissance de votre voisin, vous faites connaissance de cette substance qu’est Vénus, Saturne, Jupiter. Ce ne sont pas tout simplement des planètes dont il faut s’instruire dans les livres en passant par l’intellect et la tête. D’un coup, ce sont des présences, des substances que petit à petit, au fur et à mesure de l’exercice, vous commencez à ressentir de mieux en mieux, comme vous ressentez sur la planète ce que veut dire le chaud, le froid, comme votre œil peut distinguer le jour, la nuit, vous savez maintenant ce que cela représente.
    De la même manière vous allez pouvoir ressentir ce qu’est l’énergie vénusienne, ce qu’est l’énergie de Saturne, de Jupiter et plus loin du soleil.

    Je vous laisse la charge d’étudier non pas forcément l’astrologie, mais le rythme des mouvements des planètes dans l’espace. Je vous laisse tout le loisir de vous y exercer, car en même temps, ce sera pour vous l’occasion de vous exercer intellectuellement à certaines lectures et je ne veux pas systématiquement tout vous apporter. N’oubliez pas que je ne suis pas un enseignant, mais que je vous donne simplement des bonnes idées pour aller travailler dans des secteurs qui vous représentent le plus d’inspiration et accélération.

    Donc maintenant à vous de faire l’autre partie du travail.



    Si je tenais tellement à vous dire qu’il faut vous protéger, nettoyer l’aura, c’est que cette énergie qui provient du centre de la terre va secouer en vous tout ce qu’il y a d’endormi, va réveiller en vous le maximum de souvenir en rapport avec les incarnations passées. Bien sûr que ce ne sont pas des phases forcément agréables.

    Je ne veux pas parler de grands nettoyages karmiques, je n’aime pas faire peur aux personnes présentes, et ce n’est pas vraiment le propos dans cette situation. Il s’agit de secouer dans l’homme tout ce qui est resté endormi, tout ce qui depuis un certain nombre d’incarnations même à force d’épreuves, de bons conseils de la part des frères aînés et des personnes éclairées que vous avez pu rencontrer, tout ce qui n’a pas réussi à être éveillé. Soit parce qu’il y avait trop de paresse en vous, soit trop préoccupé par un malheur personnel, trop préoccupé par une profession, ce que vous n’avez pas réveillé ce qu’il fallait réveiller au cours de ces différentes vies. Tout ceci va être secoué, ça veut dire quoi?

    Ce qui veut dire malaises. Malaises physiques, perturbation de la cellule elle-même, mais pas forcement maladie. Je ne suis spécialement en train d’annoncer des maladies. Je parle d’un tas de petits bobos pour lesquels on essaiera de se faire soigner par toute sorte de médecin et qu’aucun ne pourra comprendre, parce qu’un jour on aura mal au genou et le lendemain derrière l’œil, à la racine des cheveux et c’est le cœur qui s’emballe et lorsque l’on fait l’examen, on n’a rien de particulièrement malade.

    C’est l’énergie qui circule et qui essaie de secouer d’abord les cellules. Ensuite elle va essayer de nettoyer le fond de casserole qui représente les chakras inférieurs. Là, où petit à petit avec le temps, les souvenirs, les choses inachevées, ratées, espérées, trop désirées sont venues en bas s’y déposer et qu’il faut aller nettoyer. Ce n’est pas mauvais, maladroit de votre part d’avoir créé cela. C’est un fait, lorsque l’on est un être humain, qu’on est en incarnation on va créer tous ces dépôts comme un calcaire.

    Mais voila que l’énergie arrive de temps en temps comme une grosse éponge gratteuse qui nettoie le fond de votre casserole. Ce qui veut dire que vous aller en même temps être envahi par des souvenirs que vous n’allez pas identifier pour les vôtres, puisque vous ne connaissez pas vos anciennes incarnations. D’un coup, vous allez avoir une crise à propos de l’Égypte, de l’Inde, de l’Italie ancienne, de César, et vous allez être littéralement secoués, que ce soit en étant intéressé ou en étant dégoutté.
    Il faut laisser passer ces choses, les regarder arriver, essayer de vous en détacher, essayer de voir comme si c’était d’un autre individu et petit à petit laisser l’énergie s’en charger.

    Mais cette énergie va remonter un peu plus loin et atteindre le domaine de votre cœur, là où il y a certaines énergies à aligner, à purifier. Ce qui fait qu’il va y avoir une intensification des problèmes de relation, et ceci autant sur la place mondiale, que dans les affaires économiques, les affaires politiques ou privées, que dans les affaires intérieures, c’est-à-dire les relations que vous entretenez avec vous-même: je ne me comprends plus, je ne me tolère plus, je ne m’aime plus, je veux ceci et ne veux plus cela.

    Les gens auront l’impression de ne plus avoir envie de communiquer. Chacun obstinément voudra prétendre  valoriser sa chose, s’accrocher à son principe, à une idée fixe ou à son intérêt. Et on aura l’impression, au lieu que cela annonce le fameux nouvel âge, la fameuse ère où tout doit aller mieux, il y aura une grande confusion des langues. Exactement comme cet épisode de la bible où l’on parle de la tour de Babel, où tout le monde commence à parler une langue que l’autre ne comprend pas. Et même si l’on parlait la même langue on ne se comprendrait plus parce que l’on en aurait plus envie.

    Pour moi aussi ce sera une grande période de trouble car en fait vous voudrez quelque chose de moi que je ne voudrai pas vous accorder de la manière que vous voulez.

    Donc il se pourrait qu’en même temps pour certains et peut-être en grand nombre, vous ne m’aimiez plus et que vous n’apprécierez plus ni mes propos, ni mes conseils, ni ma façon de voir les choses.  Cependant je continuerai d’être là et pour ceux qui continueront de m’apprécier, il y aura encore des échanges. Je suis conscient que tout cela n’est qu’une crise et qu’il me faudra bien attendre, avoir la patience d’attendre que votre poussée d’urticaire soit terminée.

    Car il s’agit en fait que de cela, une poussée d’urticaire, mais ça rend les gens très nerveux, en colère et qui dit nervosité et colère dit égocentrisme et c’est à cause de cet égocentrisme que les hommes ne pourront plus aussi bien discuter.
    D’où la difficulté pour certaines décisions politiques par exemple. Alors qu’on est à l’heure où les nations doivent discuter, doivent partager littéralement le monde, on s’aperçoit que chacun est dans son isoloir, chacun prétendra ceci et cela, on aura l’impression de patiner alors que tant de bonne volonté semble chaque fois s’asseoir autour des tables.
    Vous verrez aussi le phénomène dans votre famille, dans votre travail et aussi à propos de vous-même.

    Cela veut dire quoi?

    Cela veut dire que l’on va redéfinir la communication.
    D’abord on va s’interroger sur ce qu’elle est, et on sera obligé de s’apercevoir qu’en vérité on ne communique pas. Que l’on essaie de faire admettre ceci, que l’on essaie de faire avaler cela, que l’on essaie plus ou moins chaque fois par pression, par dialectique, par puissance politique ou psychologique de faire prévaloir son point de vue sur un autre qui demeure le plus faible, le plus impressionnable; donc il croit devoir vous obéir.

    Dans la véritable communication il n’est pas question de savoir qui a raison et si la raison existe, si une vérité existe et doit être défendue. C’est ce qui provoque une multitude de problèmes entre les nations, individuellement entre les membres d’une famille et aussi vis-à-vis de moi-même lorsque j’essaie de penser à propos de moi-même, de prendre certaines décisions.

    Tout le monde discute, tout le monde a établi la communication sur la base du conflit. Moi je sais quelque chose, j’y crois. Moi je suis sûr de quelque chose et je vais le faire passer. Moi je vais faire prévaloir mon point de vue parce qu’il a tel ou tel intérêt et tout le monde a d’ailleurs intérêt à ce que cet intérêt soit protégé. Et il y a comme cela des conséquences qui, les unes derrières les autres, amènent plus de problèmes que le peu de terrain qui a été gagné dans les négociations.

    On commence à s’apercevoir qu’on a jamais vraiment communiqué, que l’on a toujours dialectiquement ou psychologiquement tendu des pièges pour influencer, pour faire part à l’autre qu’il a lui-même prit la décision, alors qu’on l’a accablé, au fur et à mesure de certaines situations, à penser de la sorte. En fait, il n’aura à aucun moment eut une pensée personnelle authentique. Il a plus ou moins été programmé  insidieusement.

    Pour que les hommes apprennent à mieux communiquer, il va falloir qu’ils aillent au bout de leur non-communication, et ça va prendre du temps. Politiquement cela va créer des détresses, économiquement cela va avoir quelques effets désagréables, mais au milieu de tout ce cahot, ce charivari, ce tintamarre, vont se lever des gens qui connaissent la véritable communication et qui vont que ce soit dans le domaine politique, financier, familial, même spirituel, vont apprendre aux hommes comment communiquer.

    Tout d’abord, qu’est-ce que la communication ?

    Je m’aperçois puisque je suis un être humain incarné, communiquer c’est dire quelque chose à l’autre, et que pour dire ce quelque chose je dispose de ma pensée qui, avant que je puisse émettre le son, est en train de précréer tout un dialogue, et en train d’observer pour savoir comment ajuster tel ou tel mot, ou le ton de la voix, ou le comportement du corps.

    Par exemple si je veux impressionner le plus sensible d’entre vous pour vous dire par exemple : “fais ce que je viens de te dire”, je vais devoir me tenir droit, appuyer le ton de ma voix, et peut-être faire les gestes. Vous aurez l’impression à la fois illusoire et vraie de recevoir le mot, de recevoir une énergie, en tout cas, vous êtes terrassés pour les plus sensibles et dans l’obligation d’exécuter.

    Pour ceux qui sont un peu plus individuels, ils pourront me regarder sans être impressionnés et choisiront authentiquement, depuis une pensée qui pèse tout ce qu’elle entend, s’ils veulent exécuter ou pas.

    Je ne suis pas en train de me moquer de ceux qui sont impressionnables et de valoriser ceux qui le sont moins, ce sont deux natures d’être humains complètement différentes. Même à niveau spirituel et psychologique égal ces deux natures sont différentes et l’un va être impressionné, l’autre à être plus déterminé.

    Mais au fur et à mesure que l’on va s’interroger sur ce qu’est la communication et ceci dans tous les secteurs, on va savoir de quelle manière en tant que peuple on est manipulé à travers les siècles. De quelle manière les chefs ont réussi, soit à des fins militaires, soit à des fins commerciaux, ou tout simplement le père de famille à des fins personnelles, comment ils ont réussi par quel mot, tel mouvement du corps à installer une autorité à laquelle, moi, je crois que je dois me soumettre.

    Je ne propose pas que dès demain règne la hiérarchie, ou l’anarchie, de mettre trop d’ordre ou de supprimer tout l’ordre existant qui pourrait être bon finalement pour l’être humain.

    Il s’agit authentiquement de redéfinir à travers la communication: qu’est-ce que l’être humain ? Quelle est sa place, quel est le sens de la vie, pourquoi je suis venu?

    Si persiste un président qui est en même temps un chef militaire quel qu’il soit,  que je persiste à me croire son peuple et qu’ensemble nous persistons à jouer ces deux rôles, que le monde entier continue à être structuré de cette manière, je m’aperçois que je ne trouve pas mon rôle véritable sur cette planète. Petit à petit, si je suis inspiré et orienté, je vais aller vers la spiritualité. Mais de toute façon, cela ne va mieux m’aider à assumer ma partie concrète, ma vie professionnelle ou politique par exemple. Il restera toujours une scission, dans la vie spirituelle je fais ceci, mais au travail je fais autre chose.

    Alors qu’en redéfinissant la communication et à travers elle la nature de la vie, le rôle de l’être humain sur la terre, je vais pouvoir constituer une société complètement différente. C’est pour cela que l’on a tellement empêché l’homme de parler, empêché l’homme de penser. C’est pour cela que l’on a eu recours à une certaine dialectique, à des compositions de personnages pour avoir, en fait, accès à la pensée de l’homme, et par sa pensée, accès à lui. Et en ayant accès à lui, à sa vie, pouvoir le manipuler, pouvoir l’asseoir dans un endroit.

    Les hommes ont toujours pensé qu’il fallait diriger les autres hommes. Attention, je ne tiens pas un discours d’anarchiste, mais il faut passer par une phase plus ou moins anarchiste dans la tête pour découvrir un nouvel ordre. Je ne peux pas simplement passer dans un nouvel ordre, je dois apprendre à détruire l’ordre qui existe.

    L’homme pense qu’il doit diriger l’autre. Chaque fois qu’un humain a essayé de faire quelque chose dans sa famille, dans son quartier, dans une association, pour la nation, pour le monde, il a l’impression qu’il est celui qui a un programme, qu’il sait quelque chose, qu’il est organisé, qu’il a la bonne qualité d’être à l’heure. Les autres sont ceux que l’on doit sans arrêt réprimander, rappeler qu’il faut être à huit heures au travail, que le travail doit être de qualité. Comme s’il y avait définitivement dans le monde ceux qui aiment le travail et l’organise, et ceux beaucoup plus paresseux qu’il faut traîner au travail et qu’il faut surveiller de très près pendant l’exécution du travail.

    Temps que l’on persistera à croire à ce schéma, je dois être un patron sévère ou je serais un employé malheureux, je dois être un Dieu rempli de courroux et de principes ou je suis un disciple rempli d’épreuves, de problèmes et de purifications, or il n’en est rien.  La voie est beaucoup plus simple, mais en même temps je dois redéfinir ma relation avec les autres.

    Qu’est-ce que veut dire être le chef, être un employé, être un Maître et être un disciple?

    Je m’aperçois qu’en apportant une éducation, on prépare à la fois celui qui va être un créatif, c’est-à-dire un chef qui prend une initiative et qui crée, et l’employé qui n’ayant pas forcément eu l’initiative ou les moyens de son initiative va participer à l’élaboration de cette création.

    Donc autant l’un que l’autre sont indispensables. Mais il est vrai que pour que l’exécution de cette initiative soit parfaite, au mieux de la perfection atteignable, il va falloir surveiller les exécutants.

    Mais si je suis un patron, un guide ou un Maître, on a à surveiller l’exécution, cela ne veut pas dire que je dois inférioriser l’exécutant. Cela ne veut pas dire que je dois le juger infantile, incapable d’être à l’heure, d’être conscient  de son travail et de donner le meilleur de son rendement. Car à ce moment-là, je détruis toute communication possible, je m’enferme dans un certain rôle, l’employé aussi. C’est comme cela, qu’éternellement on n’en sort pas et il n’y aura que des grèves, que des grèves, que des grèves.

    D’une certaine manière le clan des employés va essayer de faire pression sur le clan des patrons et vis versa, et on ne voit pas une énergie de création sortir pour améliorer le monde. On voit tout simplement deux clans qui s’affrontent. C’est un véritable miracle qu’une création ait lieu, que le travail se poursuive. Et c’est bien parce qu’il y a la faim et la peur de mourir de faim que l’employé continue à aller travailler pour ce patron et que ce patron continue à employer des ouvriers.

    Si donc avant toute cette escalade, je suis en employeur ou un responsable qui ne pense pas à infantiliser, à inférioriser les employés, je vais observer de quelle manière le travail peut être fait au mieux de la qualité, au mieux du rendement en tenant compte des employés que j’ai en face de moi. Non pas que je me mêle de leur vie privée, savoir que si l’un divorce je dois accepter qu’il travaille moins vite ou moins bien. Mais je vais, par une certaine connaissance de la psychologie, savoir adapter la tâche que je demande à l’employé.
    Ce qui fait que je peux continuer à le respecter profondément humainement, parce que je ne lui demande pas l’impossible.

    À partir de ce moment, l’employé le sait, il le ressent et pour lui, travailler  devient un moment d’épanouissement complet. Il fait au mieux ce qu’il peut faire et ce qu’il sait faire. Alors que pour l’instant l’employé est celui qui d’une manière générale essaie d’en faire le moins possible et le moins bien possible. Comme pour, sur le dos de l’employeur et de tout le système de la société, il essaie de récupérer un peu de temps pour lui-même et sa propre paresse, ou pour avoir quelques minutes de pause.

    Dans la nouvelle définition que j’annonce, c’est ce qui va se produire dans l’humanité, l’employeur comme l’employé ne s’affronteront plus et chacun effectuera son travail magnifiquement.

    Et cela part de quoi?

    Dans le respect réciproque. Ce n’est plus la chose à créer qui compte, mais avant tout, de considérer quel humain est le plus à même de créer telle chose ou telle partie de la chose.

    À partir du moment où j’adapte en tant qu’employeur les tâches, je crée une entreprise idéale.
    Ce qui ne veut pas dire que je vais devoir systématiquement adapter les tâches au profil psychologique de chacun de mes employés. Mais au fur et à mesure tout ceci va se mettre en place et déjà cela se dessine. 

    En même temps que la société va devenir plus riche d’expression, les futurs employés vont pouvoir mieux considérer leurs acquis, leurs talents et leurs envies.
    Ce qui fait que celui qui se sent attiré par les chiffres, ne refusera pas d’être comptable et va assurer son poste avec une relation heureuse avec les chiffres et ce type de travail. Ce qui fait qu’en tant qu’employeur je vais sélectionner cette personne, je serai à même de compter sur l’efficacité, la joie de vivre, la bonne humeur de cet employé.

    Mais bien sûr, tant que la société n’offre pas une palette plus grande d’activités professionnelles, il y aura toujours une majorité d’individus qui vont faire un métier, non désiré, parce que c’est la voie la plus facile à une époque où il y a de l’embauche possible.

    Donc il s’agit bien de l’évolution de toute une société, de toute une économie aussi, pour aboutir à une meilleure relation entre les hommes. Chaque fois la relation humaine est déterminée  par le niveau économique du pays ou l’importance que l’homme accorde au niveau économique et cet accès à cette richesse ou pas.

    Il y a des tribus qui vivent de manière très démunie et ils considèrent que ce n’est pas  un problème de n’avoir qu’une seule femme, qu’une seule sarbacane, qu’une seule hutte, et cela ne ruine pas les relations à l’intérieur de la tribu.

    Par contre il y a certains groupes humains qui considèrent très important de pouvoir manger de bons plats, de pouvoir s’habiller à la mode, de pouvoir prendre trois fois par an des vacances dans les endroits les plus fantaisistes, les plus à la mode, de pouvoir s’acheter des éléments de confort, changer de voiture, etc.

    Ce qui fait que de plus en plus je me trouve dans l’obligation de gagner de l’argent. Je me trouve dans un impératif économique  comme les autres hommes qui sont en face de moi, employeurs ou employés, et cela va parasiter ma relation. Soit j’ai en face de moi un concurrent, soit un employeur qui ne me donne pas assez d’argent pour que je puisse me payer tout ce dont j’ai envie.

    Systématiquement l’argent est lié au type de communication que les groupes humains entretiennent et que les individus entretiennent aussi à l’intérieur de la famille. Il y a par exemple des enfants qui peuvent devenir très rancuniers à l’égard de leurs parents si les parents ne leur donnent pas de l’argent de poche.

    Ce qui veut dire que communiquer, dépenser et gagner de l’argent, sont en étroite relation. Bien sûr cela vaut pour l’occidental, cela ne vaut pas pour une tribu sur le plateau africain, parce qu’il ne connaît pas ce type de relation.

    Mais au fur et à mesure l’accès à l’argent va devenir une chose mieux répartie. Ce qui ne veut pas dire que ce sera à la charge du gouvernement, soit par des versements complémentaires, d’agrandir le portefeuille d’une famille ou d’un groupement de la société.
    Mais l’accès à l’argent, en même temps qu’il restera dépendant de l’initiative et du talent individuel, sera beaucoup plus facile qu’aujourd’hui, parce que l’on va diversifier les tâches.

    Aujourd’hui, il y a une grande concentration des tâches. Il y a des usines entières occupées à traiter un produit, depuis sa création, son extraction du sol, jusqu’aux objets que l’on va fabriquer.
    Si l’on éclate cette centralisation, si l’on éclate les moyens de production, on permet de créer tout un artisanat que l’on a jamais connu, pas même avant la guerre, pas même pendant votre siècle. Car l’artisanat n’est pas forcément quelque chose que l’on fait avec ses petites mains. Je moule moi-même.

    L’artisanat c’est:  j’ai une idée, même si en fait j’ai besoin de moyens industriels et technologiques pour l’exécuter. Voila, j’ai une idée.
    La notion même de l’artisanat va se déplacer de la capacité de fabriquer avec mes mains vers une zone beaucoup plus intellectuelle et mentale.

    J’ai une idée, je l’analyse, je la compose, je la structure comme un projet, et je la présente, que ce soit aux banques ou simplement à un groupe qui me permettra par des apports financiers, ou des compléments intellectuels, en créant une coopérative à passer à l’exécution.

    Donc, tout l’artisanat va se trouver dans le monde intellectuel et c’est ainsi que l’on verra un grand épanouissement de la société pour les générations futures. Car on va en fait, en vérité et enfin, pouvoir créer selon son idée.

    L’homme est très créatif. S’il vous semble que vous ne l’êtes pas, c’est parce que vous ne vous en donnez pas le droit, c’est parce qu’on vous a appris à obéir. Maintenant  je vais savoir être à l’écoute de mes petits talents, de mes expressions et si au début je m’y prends que pendant mes heures de loisir, au fur et à mesure je m’aperçois que je vais pouvoir en créer un moyen d’existence.

    Ce qui va amener un changement de communication, parce qu’en face de moi, je n’ai pas simplement un employé, mais j’ai un créateur potentiel. J’ai peut-être été le premier à créer le projet d’une manière générale, mais voilà qu’avec le temps ce projet doit s’améliorer, s’adapter à des nouvelles nécessitées à cause des mutations de cette société, des goûts ou de la mode. Si je m’en tiens uniquement à ma première idée je vais perdre mon entreprise et mon marché.

    Maintenant, si mon employé peut devenir mon collaborateur, un créateur à part entière comme moi, je ne suis pas simplement un patron qui donne une tâche à faire à un employé, j’organise des réunions, je regroupe régulièrement tous les employés. Ensemble, nous discutons sur les moyens d’améliorer, soit qu’ils sont eux-mêmes les consommateurs de l’objet ou de la chose qu’ils créent, ou ayant une motivation beaucoup plus physique, plus personnelle et en voir les adaptations et les faire.

    Ce qui fait qu’on ne verra plus dans les entreprises le patron et les employés, mais une véritable coopération, et ceci même dans l’élaboration financière de l’entreprise. Tout cela fonctionnera davantage sur le phénomène de la coopérative, plus que sur le phénomène d’une société.

    Pourquoi la coopérative est l’avenir de la société occidentale ?

    Tout simplement parce que ce sera le seul moyen de survivre. On s’apercevra que laisser la monopolisation à des individus qui s’accaparent tout, qui ne sont pas très bons gestionnaires, ou s’amusent avec les bénéfices, l’argent et la bonne santé de l’entreprise, spéculent dans des endroits très scabreux aux risques de tout perdre, on verra que ce n’est pas la solution de s’en remettre à un seul homme ou à un groupe, qui de toute façon se comporte de la même manière, en un seul homme.

    Plus l’employé va prendre des initiatives et devenir comme coresponsables de la santé de son entreprise et plus l’économie sera calme, stable et moins cela donnera de l’importance aux hommes politiques.

    Cela va faire changer le pouvoir de camp. Aujourd’hui, tout est dans les mains de ceux qui prennent les décisions en tant que grands employeurs, que ce soit au niveau de l’entreprise ou au niveau de la politique.

    Si moi, de plus en plus je deviens créatif, je deviens responsable, je deviens gestionnaire ou du moins je m’en mêle, on ne peut plus diriger pour moi, on ne peut plus prendre des décisions pour moi, on est obligé de m’en tenir compte. Ce qui fait, qu’en même temps, on va se libérer de ce fardeau qu’est la politique et que sont les politiciens.

    Je n’accuse pas et ne condamne pas les politiciens, il y a parmi eux de véritables humanistes, de très bons gestionnaires qui essaient de faire du mieux qu’ils peuvent, mais leur vision n’est pas exécutable aujourd’hui, parce que le peuple ne suit pas, parce qu’il n’a pas compris de quelle manière il peut faire peser son rôle dans la balance.

    Au fur et à mesure, à cause de conflits, de manque de communication, de perturbations vibratoires et économiques, le peuple va devenir mécontent et va descendre dans la rue et grogner. Il va renvoyer tout autant qu’ils sont les hommes de la politique, de l’industrie et tous les gestionnaires. La politique va devoir s’adapter et devenir un endroit où ensemble on discute de quelle manière on vit la vie, pas simplement de quelle manière on fait marcher l’industrie, mais de quelle manière on vit la vie.

    En incorporant à l’intérieur de l’industrie, de l’économie, de l’enseignement, de la recherche scientifique, ou de quoi que ce soit, en y incorporant une dimension humaine qui n’existe pas du tout aujourd’hui, on fera en sorte que les choses soient paisibles, belles et puissent évoluer.

    Ce qui fait que l’économie se sclérose, qu’une entreprise meure, qu’une politique se sclérose et arrive au pied de son exécutant, c’est qu’il n’y a pas suffisamment de part humaine. Il y a une idée, il y a une gestion, ou il y a un mécanisme industriel, mais ce n’est pas au nom de l’homme pour l’homme.

    Donc forcément un phénomène d’usure se crée, les hommes se désintéressent, les hommes se mettent en colère et détruisent. Alors que si on intègre une partie humaine à l’intérieur de quel que soit le métier, ou quelle que soit la politique  ou idée même religieuse à qui est à faire vibrer ou exploiter, à ce moment-là, l’homme va faire évoluer l’idée sans qu’il y ait de crise. Cela se transformera comme la graine devient une tige, devient des feuilles, une fleur et exhale son parfum.

    Est-ce que l’on imagine une marguerite entrer en crises politiques pour  créer des feuilles. Est-ce que l’on imagine une marguerite passer par des crises psychologiques, philosophiques, intellectuelles, pour créer ses pétales? Non. L’énergie est à l’œuvre et on va chaque jour un peu plus loin, vers plus de perception, plus de beauté jusqu’à l’exhalation de ce parfum magnifique que l’on trouve dans certaines fleurs.

    Pour toute activité il en est de même. On ira au fur et à mesure des mouvements et des concertations ouvertes, à une expression de plus en plus parfaite, jusqu’à ce que l’on aboutisse  à ce qui pourrait ressembler à une méditation et l’on découvrira une belle fraternité.

    Bien sûr, ça a l’air idéaliste ce que je raconte, mais c’est une réalité que tout le monde pourra vivre si on s’en donne la peine. Car en fait, se réunir pour discuter d’une recette de cuisine, ou comment fabriquer une boîte de conserve, c’est une chose qui n’est qu’un prétexte pour faire en sorte que les hommes se réunissent, réunissent leurs pensées, leur énergie de travail, leurs créativités.

    Et lorsqu’enfin une bonne fois pour toutes les hommes vont se réunir pour leurs créativités, vous allez ressentir des énergies magnifiques circuler, vous aurez l’impression que ce n’est plus simplement vous qui devez réfléchir pour créer une voiture, un objet, un vase, mais qu’il y a la voiture parfaite, le vase parfait et la recette parfaite, entant qu’idée, qui plane au-dessus de vous, comme une présence qui essaie de se faire connaître de vous.
    Ce qui fait que la recette des petits pois devient une occasion de méditation. Et cela l’est absolument. Mais ce n’est pas pour demain bien sûr.

    Mais redéfinissons un petit peu mieux ce qu’est cette communication dont je parlais tout à l’heure  et qui doit amener une sorte de nouvelle société, non pas entièrement nouvelle, mais humaine, et ça, c’est une grande nouveauté c’est vrai.

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