• 11 10 92 L'énergie des pleines lunes - La destruction des principes


    Venons-en à la question qui m’a été posée parce qu’elle est très intéressante.
    Comment utiliser l’énergie des différentes pleines lunes et les différentes phases de la lune ?

    En fait, il ne s’agit pas d’une énergie lunaire, mais il s’agit, encore et toujours, d’une énergie en provenance du soleil, mais aussi des différentes planètes du système et quelque fois des constellations.

    Lorsque quelque chose fait miroir, canal, c’est pour tout que la chose fait canal et miroir. Donc il ne faudrait pas tant s’arrêter à considérer la lune ou à voir la lune, mais plutôt considérer les différentes planètes qui vont passer par la réverbération de la lune pour vous atteindre d’une manière un petit peu différente.

    Si le soleil rayonne sur vous, que ce soit d’une manière spirituelle ou un petit peu plus vibratoire par son prana et ses particules, vous avez donc une relation directe avec le soleil.
    Que se passe-t-il pendant les phases de la lune montante et de la pleine lune?

    Le soleil va passer à travers la canalisation que permet la lune. La lune ne va pas transformer l’énergie, mais va lui donner un petit aspect bien particulier qui fait que, cette énergie qui au début était solaire va devenir une énergie plus accessible pour l’humanité. Alors que l’énergie solaire ne rentre que dans vos chakras supérieurs dans la mesure où ils sont développés, une énergie solaire qui passe par la lune est acceptée est intégrée par tout individu quel que soit le plan où il se trouve.

    Ce qui veut dire que sans différencier l’énergie du soleil, la lune va lui donner simplement un ton en dessous. Il ne faut pas croire que la lune abîme l’énergie du soleil, c’est tout simplement une note parmi tant d’autres, absolument nécessaire pour la nature. L’humanité n’étant pas suffisamment développée en tant que chakra majeur, elle ne peut pas entretenir sa propre planète. Ce travail est attribué, pour certains départements, à la hiérarchie des frères aînés tant que vous ne pouvez pas le faire.

    Une autre part est attribuée à la nature elle-même et à la lune. C’est pour cela que la lune à cette influence particulière sur la nature, faire pousser un petit peu plus vite, ou les marées. Ce n’est pas à cause de sa proximité avec la terre, mais la volonté de la planète terre s’exerce aussi sur la lune pour puiser une fonction, un moyen de faire un certain ouvrage que son humanité encore trop jeune ne peut pas encore accomplir. Alors la planète a besoin de toutes les aides possibles, des frères aînés, de ses fonctionnements naturels et de cette vieille tante qu’est la lune. C’est une vielle tati, elle est bientôt à la fin de sa vie, elle s’effrite comme toutes les vielles tatis. Elle se ride de plus en plus et arrivera à vous donner finalement et enfin son véritable héritage, et à ce moment-là, vous serez enrichis de l’énergie lunaire. Mais ce n’est pas pour les prochaines générations.

    Laissez-moi vous en dire un petit peu, ne serait-ce que pour vous tenir éveillés. Lorsqu’il va y avoir cette transmission de l’héritage de la mémoire lunaire, de l’énergie lunaire et du peu de corps éthérique qui persiste encore maladivement sur la lune, il va y avoir dans l’humanité un très grand exorcisme de toute la phase ménurienne de la vie.

    Il faut savoir qu’à l’époque de cette grande race, la lune avait une plus grande importance que maintenant. La lune était utilisée en tant que transmetteur d’une manière beaucoup plus importante. L’humanité le sentait et travaillait énormément avec la lune. Au fur et à mesure de son évolution, l’humanité se mit en résonance avec d’autres planètes et, notamment depuis la fin de la ménurie, de plus en plus avec la planète Vénus et cette résonance s’est poursuivie tout au long de la grande race athlantéenne.

    Mais comme on n’est pas spécialement raccordé à une seule planète, en même temps que vénus devenait de plus en plus prédominante dans la vie et les mouvements de vibration et de l’évolution de l’athlantéen, Mars prenait aussi gentiment de l’importance et envoyait l’énergie qu’il fallait pour cristalliser l’égo.
    Bien sûr, quiconque connaît un petit peu les planètes et ce que veut dire l’égo comprend tout à fait les problèmes que cela pouvait apporter.

    Pourquoi l’égo s’est imposé avec violence, avec passion et pourquoi dans un premier temps il prenait ses raisons de vivre dans le corps astral, le corps des plaisirs, des désirs et de l’émotion?

    C’est à cause de cette influence particulière de Mars. Mais il ne faut pas croire que l’humanité est assujettie à l’énergie vénusienne et martienne. C’est lorsque l’humanité a besoin de l’apport d’une certaine énergie pour une maturité, pour une création, une évolution, que la planète correspondante ouvre les vannes et vous envoie son énergie.

    Ensuite libre à vous de l’exprimer de la manière la plus terre à terre ou de la manière la plus magnifique. Vous connaissez cet éternel problème du choix. Mais c’est un choix individuel. Ce qui fait qu’en même temps que se sont forgés des atlantes avec un égo de plus en plus passionné, ce qui a donné une dilatation extraordinaire de leur corps astral et diminué par là même les chances de développer dans le futur leur corps mental, il y avait des atlantes qui correspondaient au profil idéal de l’évolution que l’on prévoyait pour eux et qu’eux-mêmes voulaient pour leur avenir.
    Sont donc apparus des égos qui n’étaient ni violents ni passionnés mais qui étaient sensitifs, car toute énergie peut aboutir à une sensitivité, à un psychisme, il suffit de ne pas l’employer d’une manière physique, donc violente.

    Au fur et à mesure différentes planètes, Vénus, Mars, etc., comme on touche les notes d’un piano, envoient leur note, elles déversent leur énergie particulière qui provoque dans l’humanité des points d’évolution, des points de friction, et ce déversement est maintenu pendant tout le temps que l’ouvrage est nécessaire.

    La planète que vous allez devoir petit à petit intégrer, qui va vous donner votre future mission est la planète Jupiter.
    Jupiter n’aura pas des aspects plus importants que d’habitude dans ses mouvements dans l’espace, ils ne seront pas non plus à une place prédominante dans les thèmes des enfants qui vont naître, cela est indépendant des mouvements faits dans le ciel et des aspects que l’on trouve dans les thèmes de naissance. Il s’agit d’un travail mental qu’envoie l’entité de Jupiter.

    Tout cela pourquoi?

    Pour aboutir à une nouvelle communication plus juste, pour aboutir à un nouveau partage plus égalitaire, à un phénomène de société où les gens se regardent, s’apprécient, s’écoutent, s’entraident, où l’on découvre un nouveau système social, où l’on va favoriser l’expression, ce qui va donner une expansion économique à la terre entière.

    Cela, seul Jupiter peut l’accorder. Mais attention, cela voudra dire que l’on va devoir faire la justice en soi, être juste, car on ne pourra pas dire à son ami: ne renifle pas sans être totalement l’amour dont j’ai parlé et sans accepter qu’il nous fasse aussi une remarque. Si cela n’était pas fait, Jupiter deviendrait une énergie de catastrophes, détruirait les institutions, détruirait les hommes. Dans un premier temps, c’est ce qui risque de se passer dans votre société.

    Dans un premier temps on aura l’impression de faire le nettoyage que ce soit à propos des différentes mafias, à propos des spéculations abusives, de la fermeture de certains laboratoires qui ne cherchent rien et qui ne vivent qu’aux détriments des donateurs. On aura l’impression qu’il y a une grande purge et que l’on vit dans un monde plus juste. Mais au moment où la purge va vous atteindre vous-même, vous aurez l’impression que le monde devient dur. Tant que l’on tue les méchants mon Dieu que c’est joli, mais sitôt que l’on me touche, moi, moi qui me croie un gentil, un gentil de Dieu, voila que de nouveau je vais identifier le monde à la dureté, à l’impartialité, à l’épreuve. C’est parce que la justice totale doit se faire, dehors et dedans.

    Alors je vous informe de l’impact de cette énergie, du travail que vous aurez à faire sur vous-même et de l’attitude juste par laquelle vous pouvez effectuer ce travail et qui mènera d’ailleurs la vie dans la société pendant les prochaines générations.

    Comment utiliser correctement et avec bénéfice les énergies qui se précipitent à travers cette canalisation spéciale qu’est la Lune ?

    Il faut d’abord être conscient que ce n’est pas avec la lune que vous allez travailler, et cette petite démarche intellectuelle est très importante. Ensuite il faut considérer dans quel signe se trouve la lune croissante où la pleine lune. Tous les signes ne sont pas favorables à l’expansion de l’énergie. Tous les signes ne sont pas favorables pour vous aider à méditer, ou vous aider à ouvrir les chakras, vous aider à planter, à devenir psychique. Il y a des signes qui au contraire contractent, rétracte l’énergie. Ce qui fait qu’aujourd’hui pour une certaine pleine lune vous vous asseyez et vous pensez que la méditation va être bonne parce que vous aurez une abondance d’énergie et voila que pendant la méditation vous êtes accablés de tristesse, de chagrin, de remords, que vous avez du mal à maîtriser votre pensée.

    Qu’est-ce que cela veut dire?

    Cela veut dire qu’à ce moment-là l’énergie qui passe, qui se canalise par la lune, mais aussi par l’intermédiaire de certains signes dans le ciel, que ce n’est pas une énergie expansion qui vous fait méditer, qui vous rend plein, mais une énergie qui va déraciner de mauvais souvenir, vos traumatismes d’enfance, vos complexes, ou qui met à jour vos désirs, ce qui fait que d’un coup vous êtes pris de grandes pulsions sexuelles par exemple.

    À ce moment-là, la lune devient éducatrice. Elle vous montre ce qui ne va pas et vous le dit très fort et vous propose de travailler dessus. Alors que dans certains signes la lune est comme une bonne mère, elle ne vous parle pas de vos mauvais souvenirs, de mauvaises vibrations, elle apparaît comme une bienfaitrice aux hanches et aux seins très enflés pour vous rassurer, pour vous donner toute l’énergie, tout l’amour dont vous avez besoin. Ce sont ces deux aspects de la lune avec lesquels vous devez travailler. Une fois avec furie elle vous reproche toutes vos limites et l’autre fois elle est une mère qui vous console, vous nourrit et vous encourage.

    Est-ce qu’on doit la redouter?

    Non, il faut tout simplement accepter sa parole, accepter sa démonstration pour: soit travailler sur vous, ou pour vous remplir d’énergie. Maintenant, pour des choses un peu plus magiques, nous n’avons pas à considérer le niveau que je viens de parler, vous allez uniquement utiliser l’énergie qui vient de la lune, quel que soit le signe dans lequel elle se trouve. 
    C’est à ce moment-là où il faut faire attention à l’heure précise du lever de la lune, car c’est à ce moment-là que démarre l’envoi de l’énergie, c’est à ce moment-là que la concentration de ce rayon est la plus forte. Ensuite le rayon diminue d’intensité.

    Le véritable magicien travaille au moment du lever exact, soit de la lune croissante, soit de la pleine lune. Ce qui fait que son travail en vérité est court et par la suite, s’il veut utiliser la lune, ce sera pour des ouvrages inférieurs. Mais bien sûr, là il s’agit d’un travail plus magique, plus rituel, et pas tout le monde dans cette salle est prédisposé à ce rituel et à s’instruire pour savoir l’exécuter.
    Alors parlons tout simplement d’une méditation.

    Comment méditer au moment d’une pleine lune?

    D’abord il faut vous réunir. Utiliser la pleine lune d’une façon solitaire n’est pas assez efficace. Pourquoi?
    Parce que la lune ainsi que les énergies qui passent à travers elle visent l’humanité et pas un seul homme. Se déversant sur l’humanité si l’on se propose en tant que groupe, on va recevoir beaucoup plus d’énergie et une énergie qui sera beaucoup plus créatrice, génératrice que si l’on est tout seul. C’est une question en fait de contenant, le contenant est plus grand si l’on est un groupe.

    Admettons que vous soyez un groupe, que vous disposez d’un local, que la pleine lune se lève et envoie son premier rayon, qu’allez-vous faire?

    Vous n’allez pas du tout penser à la lune, vous axer sur elle. C’est juste une tati qui envoie ses étrennes. Vous allez vous focaliser sur la hiérarchie si vous y croyez, si vous l’aimez, où vous allez vous focaliser sur la divinité si vous préférez cette démarche-là, ou vous restez focalisé sur le groupe lui-même si vous voulez le renforcer, le destiner à un travail et recevoir suffisamment d’énergie pour pouvoir exécuter ce travail.

    Admettons que vous vous focalisez sur la hiérarchie, sur les Maîtres, sur les guides comment procéder? 

    Faites le vide à votre tour, il faut apprendre à être une lune, à recevoir, à canaliser. Videz-vous complètement par une méditation appropriée et lorsque vous sentez que vous avez atteint un taux de réceptivité, présentez soit le groupe à la hiérarchie, soit vous construisez une relation et cela vous fait utiliser le mental, le pouvoir de visualisation, vous construisez une relation entre le centre des Maîtres, le centre de la terre et vous-même.

    Cette réceptivité est détectable. Lorsque vous sentirez que le corps devient de moins en moins sensible, que vous vous sentez moins ancrés dans la matière, même si vous avez encore des pensées qui arrivent, dans la mesure où le corps devient de moins en moins sensible, sachez que vous devenez réceptif et que vous canalisez une énergie. 

    Utilisez ainsi toute l’énergie qui se déverse pour construire cette canalisation de façon à ce que lorsque la pleine lune sera passée, lorsque le groupe sera dissous, vous puissiez vous améliorer dans votre méditation et que vous puissiez commencer une collaboration avec les guides par ce canal qui s’est amorcé et commence à fonctionner.

    De la même manière que la lune c’est la mère, le cordon ombilical, si vous prenez toute cette énergie pour créer  une relation vis-à-vis de la hiérarchie, de la divinité, étrangement vous coupez le cordon ombilical pour en créer un uniquement mental, et à ce moment-là, vous devenez un véritable disciple. Vos canaux étant ouverts, fonctionnels, vous recevez la part du plan ce que vous devez exécuter, la part de plan qui vous concerne, c’est-à-dire ce que vous devez faire pour vous-même dans votre vie pour votre évolution et la part du petit travail que vous devez faire aussi pour vos frères, pour vos semblables.
    Mais tant que vous êtes inconsciemment raccordés à la lune qui se prend pour votre mère, vous ne pouvez pas ni vous développer psychiquement, ni devenir un véritable disciple.

    Pourtant il est dit que la lune donne beaucoup d’énergie psychique et que tous ceux qui sont particulièrement psychiques ont une lune bizarre ou très forte et ayant des aspects spécifiques. Mais il va sans dire que ce genre de psychisme n’a rien à voir avec le psychisme que peut utiliser le mental d’un disciple, encore moins d’un guide, d’une hiérarchie ou d’une divinité. Il s’agit simplement d’une relation sentimentale avec la lune elle-même, avec le reste de l’humanité, certains guides qui voyagent sur le plan où se trouvent les désincarnés et qui n’ont pas trouvé de refuge dans le repos. Mais c’est par une corde , une vibration totalement sentimentale que va se dérouler ce psychisme.

    Ce qui fait que par la suite vous allez développer votre propre corps émotionnel. C’est pour cela que l’individu psychique de cette manière ne peut pas se développer spirituellement, il ne peut se développer qu’astralement.

    C’est pour cela que l’exercice de ce genre de psychisme est redouté par les guides, les Maîtres, les divinités, il est renié, refusé. On voudrait qu’il soit totalement oublié.

    Comment se défaire de ce genre de psychisme?

    Ce n’est pas difficile, même si on est né avec, parce qu’on l’a un petit peu développé, ou parce que l’on a tout simplement un peu trop traîné pendant trop d’incarnations dans les jupes de sa mère.
    On se demande souvent comment on développe tel talent psychique, il y a des choses tout à fait banales qui les développent. Quelqu’un qui pendant des incarnations était très attaché à sa mère, donc très attaché à la lune, devient très psychique est médium un jour. C’est d’une logique évidente pour nous, alors que  pour vous cela devrait venir du monde occulte, pourtant il n’en est rien.

    Admettons que vous soyez nés avec ce genre de talent, avec cette activité, ,ne vous sentez pas condamné, ne vous sentez pas inférieur, ne vous voyez pas face à un obstacle, mentalisez-vous davantage c’est tout. Même si vous êtes nés avec et vivrez avec toute votre vie, il ne vous dominera plus autant.

    Comment se mentaliser ?

    Qu’est-ce que cela veut dire et comment on y aboutit?

    Se mentaliser ne veut pas dire s’intellectualiser. Bien sûr un être mental aura davantage accès à l’intellect et manipulera plus facilement l’intellect que quelqu’un qui n’est pas mentalisé, c’est certain. Mais ce n’est pas quelque chose qui crée le mental. L’intellect n’a jamais pu créer une once de mental, au contraire il en est même le destructeur.

    Se mentaliser, c’est s’individualiser. S’individualiser c’est dire quelque fois «Moi Je pense». Pour arriver à ce «moi je pense», il faut essayer de décoder à quel point j’intègre la pensée des autres, la pensée de mon guide spirituel, la pensée dans les livres, la pensée de la famille, de la nation et de la république, et lorsque  je m’aperçois que je ne suis pas une pensée authentique, et bien je commence à me mentaliser.

    Cela veut dire, que comme dans toutes les phases de changement, je passe d’abord par une phase de déstabilisation et de destruction. Je ne veux plus rien penser de ce que pensent les autres. Je deviens insupportable et ça peut durer toute une vie si je ne sais pas sortir très vite de cette phase. C’est comme cela que l’on voit des enfants intempestifs, entêtés, qui brisent leur vie parce qu’ils vont faire le contraire de ce qu’on leur propose, pour avoir le plaisir de faire le contraire, parce qu’ils ont une anxiété. Ils ont un ardent désir de commencer à exister réellement, mais ils s’y prennent de façons maladroites, mais au moins ils commencent quelque chose.

    La seconde phase qui n’est pas obligée d’être violente, vous penser vos propres pensées tranquillement, sans obliger qui que ce soit à vous croire ou aborder dans votre sens.
    La seconde étape, maintenant que je suis un peu plus individualisé, maintenant donc que j’ai une plus grande existence, maintenant que j’ai un «Moi Je» capable d’exister, d’agir, il faut que j’agisse.

    Je m’aperçois en même temps que la phase d’individualisation et de mentalisation suit son cours, il y a une recherche de l’accomplissement.
    Pour vous démontrer ce mécanisme, regardez les gens autour de vous qui ne sont pas spécialement responsables, spécialement créatifs, qui ont une petite culture non pas qu’ils ne soient pas allés suffisamment à l’école, mais parce qu’ils ne pensent pas suffisamment par eux-mêmes et observez le comportement de ces personnes, observez ces personnes discuter. La personne sort des idées toutes faites, des principes non réfléchis, non médités, non expérimentés, guidés le plus souvent par l’effet de groupe, de la peur du lendemain, et regardez à quel point cela les emmène à la paresse. Cela les emmène devant la télévision nuit et jour, à l’écoute de la radio, sans être capable d’apprécier un moment de silence. Cela les amène à voter pour la majorité qui à ce moment-là est la majorité, et voyez que le manque de penser, le manque d’individualisation, amène le manque de mouvement, donc le manque de vie.

    Observez maintenant quelqu’un assez responsable, assez créatif et discutez avec lui et voyez à quel point il a ses propres idées, qu’il ne prétend pas être toujours juste et même si parfois il se trompe lourdement, mais voyez à quel point il existe, s’accomplit et s’investit dans différentes associations, dans des recherches scientifiques ou paranormales ou à propos de Dieu. Voyez à quel point l’individualisation et liée à la force d’accomplissement et au mouvement de la vie, et faites votre choix.

    Est-ce que je garde mes pantoufles en regardant la télévision, en attendant que les autres pensent et me disent ce que je dois penser, ou est-ce que je me chausse et cherche sur tous les sentiers le sens de la vie, que je m’interroge sur quoi je vais penser, qu’est-ce que je dois en penser et prendre des risques. Et là, je me découvre tout un nouvel espace.

    Faites votre choix, même lorsque vous êtes en train de m’écouter, faites le bon choix. Ne m’écoutez pas avec des oreilles creuses en espérant tout pouvoir mémoriser, en espérant pouvoir comprendre. Écoutez-moi en adulte, en personne qui s’affirme, qui ne va pas forcément m’affirmer sa contradiction, car vous pouvez avoir tort dans vos remarques, dans vos idées. Donc il n’est pas nécessaire de lutter avec moi, ce n’est pas une lutte que je vous demande, pas du tout. La sagesse est la sagesse et de toute façon il faudra la découvrir telle qu’elle est et non pas telle que vous la voulez.

    Cependant, que cela ne vous empêche pas de m’écouter et de venir vers moi d’une manière adulte, c’est-à-dire avec un certain détachement: J’entends, j’apprécie ou je n’apprécie pas, mais à partir de ce que j’entends je pense, je réfléchis. Après, ce que je crois ou je ne crois pas est ma liberté. Mais le simple fait d’avoir pensé, réfléchi,  afin  d’intégrer plus tard, est bien meilleur que de me croire d’un coup, de m’écouter avec de grandes oreilles, d’exécuter ce que je vous dis, parfois par dévotion ou parce que vous décidez que j’ai toujours raison.

    Celui qui pense et réfléchit va intégrer. Celui qui me croit parce qu’il m’aime, je ne peux rien pour lui. C’est décevant n’est-ce pas ? Parce qu’il semblerait que puisse
    qu’on aime, qu’on apprécie, on pourrait avoir une meilleure relation que ce soit avec moi, la hiérarchie, les frères aînés qui se sont responsabilisés pour venir vous éduquer un petit peu. C’est décevant, parce que vous croyez que l’amour allait créer cette belle relation, que l’amour pourrait permettre cette évolution. Eh! bien, il n’en est rien.

    Pourquoi ?

    Parce que là n’est pas le propos des frères aînés qui vous parlent. Si c’était leurs propos, ce serait le mécanisme propre à développer. Ce qu’ils veulent, c’est développer votre individualité au maximum, développer votre plan mental autant qu’il se peut. Donc, vous ne devez pas utiliser une relation d’amour avec eux, mais apprendre à penser.
    Par les sujets de réflexion qu’ils vous proposent, les détails, les reliefs qu’ils vous proposent, réfléchissez. Ainsi construisez votre corps mental, construisez votre individualité, et au moment où cette individualité existe, avec amour ou pas le contact se fait, l’inspiration a lieu.
    Aujourd’hui on ne peut pas s’y prendre autrement. Autrefois oui, on pouvait peut-être utiliser plus fortement cette énergie d’amour, parce qu’il s’agissait de construire autre chose, maintenant non.

    Comment va-t-on s’individualiser encore plus ?

    Si vous avez compris pourquoi vous devez penser, comment vous devez penser que ce soit vis-à-vis d’un guide ou même de Dieu, qu’est-ce que je vous conseillerais comme exercice pour vous aider un peu plus alchimiquement dans cette transformation?

    Lorsque vous vous asseyez pour méditer, bien sûr faites le calme, faites taire cette pensée autant que vous le pouvez, utilisez la contemplation si vous aimez cela, mais ce que je vous demande, c’est que systématiquement à la fin de chaque méditation de faire un exercice de visualisation et d’invocation.
    Cela ne paraît pas avoir de l’importance, et pourtant c’est un mécanisme qui crée ou aide directement cette construction du plan mental et de l’individualisation.

    orsque je fais un effort de visualisation, d’abord je me concentre, donc je dois travailler sur mon corps astral, c’est lui qui m’empêche de me concentrer, parce qu’il est soit surdimensionné, soit habité par une multitude de pensées semences qui s’agitent et qui crient en moi. Donc visualisation impliquant la concentration me demande de recalibrer mon corps astral et ceci se fait au fur et à mesure de mes jours, de ma vie, de mes expériences et de mes méditations.

    Lorsque ce corps astral s’est recalibré d’une manière correcte, ma concentration va aboutir à une focalisation. Depuis le point de concentration il va y avoir le rayonnement d’une énergie, une énergie de mon mental, de ma pensée qui existe depuis toujours, mais ce point de concentration  était mêlé, il était descendu, engoncé dans le corps physique et dans le corps astral. Je ne pouvais donc pas l’utiliser, à proprement parlé, comme un corps mental, et donc, lui-même ne pouvait pas se développer en tant que tel. Il restait un potentiel engoncé dans le physique et l’astral.

    Lorsque le mental commence à monter dans les plans supérieurs, pour qu’il monte à coup sûr vers les plans qui lui sont les plus nécessaires, il faut que je dirige ce réseau et que l’invocation, ou la prière, l’appel à une hiérarchie, divinité, ou votre ange solaire, votre âme, devient nécessaire.

    Donc dans un premier temps, je me concentre, dans un deuxième temps j’émets et dans un troisième temps, pour que cette émission arrive à un endroit où je peux retirer une énergie qui va me servir à mon évolution, je canalise, dirige cette émission vers un point d’intelligence, là où vivent des êtres dont l’intelligence est amplement développée. Lorsqu’ils vont recevoir mon impact, automatiquement celui qui a reçu le message écrit le sien: Bien reçu, nous t’aimons, continue, n’aie pas peur, mais donne un accent plus particulier à telle méditation, à tel livre, ou n’est pas peur d’affronter ton patron, ta bien aimée, tes enfants. Il envoie sur vous sa pensée, comme une petite boule, qui est un peu comme un mantra, qui va entrer par votre troisième œil, parce que là est l’endroit par lequel on émet et par lequel cela entre. Que vous en preniez connaissance objectivement ou pas, cela n’a pas d’importance, mais le fait est que vous recevez une réponse, vous recevez un conseil, vous recevez une énergie et vous en verrez les faits au fur et à mesure de vos journées.

    Il ne faut pas penser que dès la première méditation vous allez recevoir un abondant courrier et que l’on va vous instruire sur tout. Il ne se passera pas des miracles de la sorte. Cependant au fur et à mesure votre corps mental va se renforcer ainsi que votre individualité. C’est par là, qu’effectivement, vous allez oser affronter votre employeur. Ce n’est pas parce que l’on vous aura mis un turbot quelque part, mais parce que cette énergie va développer en vous l’appareil qu’il vous faut pour assumer une telle rencontre. Une fois cet appareil développé, vous l’avez pour toujours.

    Donc au fur et à mesure vous allez voir qu’une énergie vous vient, qu’elle vous rend plus indépendant, plus créatif, que vous osez davantage, que vous vous aimez, en même temps que vous vous manifestez davantage et sitôt que vous sentirez cela, en vous, criez: Alléluia. Je suis arrivé à un moment magnifique de mon évolution, pas simplement de ma vie. J’ai le besoin, l’impérative nécessité de me manifester.

    Mais vous allez manifester quoi?

    C’est bien de se manifester mais je manifeste quoi, je deviens guérisseur, astrologue, naturopathe, ingénieur, je reste la mère, le père de mes enfants, qu’est-ce que je deviens?

    C’est là où se pose un petit choix pour vous, qui vous embête, qui vous dérange, parce que l’humain ne supporte pas une vie en pointillé et avec des suspensions comme cela.
    Chaque fois que vous sentez dans votre vie une suspension où vous ne voyez pas clair, ne pensez pas, essayez des choses, mais n’attendez pas forcément des résultats. Par contre méditez, méditez.

    Que veut dire un point de suspension?

    Que veut dire un moment de votre vie où vous ne savez pas quoi faire, où vous ne voyez pas l’avenir?

    Cela veut dire: rentre en toi-même, intériorise-toi. L’avenir attend, il est là de toute façon, mais il attend que tu te sois suffisamment introverti, que tu sois suffisamment mûri par la méditation, par certaines énergies pour avoir lieu. Car le prochain pas n’est pas tout simplement là devant toi, il est un escalier plus haut. Pour atteindre cet escalier il ne s’agit pas de lever le pied, il faut lever la tête, lever l’être tout entier, donc s’intérioriser, méditer, lire, s’instruire quant à soi-même.

    Faire des bilans mais pas simplement à propos de la psychologie, mais à propos de la tendance des évolutions que l’on a eue ces dernières années, voir ce que l’on a bien accompli, pas bien maîtrisé et y revenir pour s’entraîner à mieux le faire. Ainsi jour après jour on a l’impression de ne pas voir davantage l’avenir, mais on a l’impression de devenir chaque jour quelqu’un de plus fort, de plus décidé, de plus grand, quelqu’un qui commence non pas à voir simplement son avenir, mais à être l’avenir. C’est complètement différent.

    À quoi cela te sert de connaître ton avenir?

    Tu vas me dire: c’est très important, on peut éviter des problèmes, prendre de meilleures décisions. Non, non, tu ne prends pas des décisions, tu fais ce que l’on te dit de faire parce qu’on le voit dans la prévision. Ce n’est pas toi qui décides. Vous vous dites: «puisque vous insistez et que les astres s’y mettent et les voyantes aussi et bien je vais le faire.» Mais ce n’est pas toi qui fais. C’est la pensée que les autres ont vue, sentie, qui tournait autour de toi, mais qui n’était pas forcément ton destin, qui était une potentialité parmi tant d’autres.
    On pourrait te dire que demain tu vas te marier parce que vénus est là, parce tout le monde s’y met même ton fiancé, et tu crois que voilà le moment du mariage, que c’est ton destin et tu l’accomplis.
    C’est ton destin, c’est vrai, si tu vis à un certain niveau de conscience, au niveau où tu as besoin d’une famille, d’un conjoint d’une manière assez particulière. Ce n’est pas ton destin si tu vis ta relation  et ces énergies à un niveau plus développé. Cela devient non pas à un mariage avec un fiancé, mais avec ton âme ou avec les aspects supérieurs de ton fiancé, par exemple qu’il te dévoile quelque chose qu’il n’avait jamais avoué et qui t’aide à mieux comprendre la vie, même si tu quittes ce fiancé. Et c’était pourtant le plus grand moment d’union que tu aies connu avec lui ou avec elle.

    Cela aboutit à une séparation pourquoi?

    Parce que par cette belle union, par cette maturité qu’il te transmet ou par ce mot, cette expérience acquise qu’il te transmet, tu découvres tout un nouvel espace à vivre sans lui, sans elle.
    Alors ne te dit pas qu’il y a un espace à vivre et que l’on peut le voir. Pas du tout. L’avenir n’est pas visible et restera à jamais et pour tous invisible.

    Comment se fait-il que des voyances puissent le décoder?

    Les voyantes ne décodent pas ton avenir, elles te ressentent. Elles voient, non pas comme si elles n’étaient pas de vraies voyantes et qui ne font que de la psychologie, mais une vraie voyante voit quel destin est le plus facilement accessible par rapport aux énergies avec lesquelles tu viens, par rapport aux principes qui font ta détermination, tes entêtements.

    La voyante devrait te dire: attention tu es tellement entêté dans tel et tel principe que cela va t’obliger à épouser un tel, ou à être un petit employé toute ta vie, à être un patron martyr toute ta vie, alors que si tu changes tel principe, je ne sais pas ce que tu vas devenir, mais tu deviendras quelque chose de mieux.
    La voyante ne pourra pas te dire ce que tu vas devenir en changeant, mais elle voit que tu peux changer.
    L’avenir reste à jamais invisible.

    On croit, à cause du karma notamment, que l’avenir est écrit, que l’avenir est comme une suite de bornes sur le chemin que l’on rencontre. Une suite de tuiles, de peaux de bananes ou de chances et que systématiquement on va les rencontrer sur le chemin. L’homme est tellement paresseux qu’il croit que tout est à ce point rangé, ordonné, prévu. Il n’en est rien. Ce n’est pas comme cela que la vie s’anime et que tu t’animes.

    Quand est-il alors des faits karmiques ?

    Pour mieux comprendre ce qu’est un fait karmique qui semblerait prédisposer à un certain destin, que donc on va accepter comme étant écrit, pour bien considérer et penser juste à propos d’un fait karmique et à propos de cet espace étrange qu’est le destin, il va falloir préciser que le karma ce n’est pas quelque chose qui nous revient en pleine figure. J’ai giflé Bertrand, je vais dans une autre vie retrouver Bertrand qui va me gifler. Mais comme il m’aura giflé est-ce que je vais devoir retrouver Bertrand pour qu’à son tour il soit giflé par moi, auquel cas puisque je l’aurai regiflé j’aurai à retrouver Bertrand pour qu’il me regifle etc. etc.

    C’est comme cela qu’en pensant faux à propos du karma, si l’on était un tout petit peu logique, on s’apercevrait que si le karma fonctionnait de la sorte on ne s’en sortirait pas et par logique on aboutirait à se dire c’est voulu et on se mettrait en colère après Dieu en disant: c’est lui qui a inventé le mal. C’est la conclusion logique à en tirer. Heureusement il n’en est rien.

    Alors que penser d’un fait karmique, de cette gifle que tu as donné à Bertrand?

    D’abord, lorsque tu donnes une gifle à Bertrand, tu ne dois rien à Bertrand et Bertrand a le choix de penser s’il veut te rendre cette gifle ou pas. Donc lui-même par sa propre évolution, ses propres principes, ses propres choix, peut s’impliquer dans un karma vis-à-vis de toi ou pas. Il est libre de te revoir ou pas.

    Alors que toi, avec force et rancune, tu donnes une gifle à Bertrand, que se passe-t-il du point de vue karmique?

    Ce n’est pas la gifle qui compte, ce n’est pas Bertrand qui compte, c’est ta colère. Ce qui fait que dans une autre vie tu n’auras pas forcément à rencontrer Bertrand et à recevoir sa gifle, tu auras à faire face à cette colère. Soit elle sera complètement en toi et te dévorera par une maladie quelconque ou par un déséquilibre mental quelconque, soit, tu auras en face de toi d’autres gens qui ont fait la même erreur et qui te renverront cette même colère que tu devras subir.

    C’est la colère, ce n’est pas la gifle, ce n’est pas Bertrand.

    Alors maintenant tu comprends mieux le destin. Tu n’es pas prédestiné à épouser Marie Pierre, ou à devenir l’amant inépuisable de Joséphine, pas plus qu’à devenir un grand alchimiste.
    Tu peux bien sûr être orienté vers toutes ces tendances dans la mesure où tu en auras créé le climat avant. Mais en cours de route tu changes tes principes. Si en cours de route tu élèves ta pensée, tu vas vivre ce karma d’une façon complètement différente.
    Dans une incarnation tu as de la colère, tu donnes une gifle à Jacques, tu te crées un climat pour une autre vie. Mais entre-temps tu penses juste, tu te développes, tu t’élèves, que se passe-t-il?

    D’abord vont se représenter à toi les preuves de ta colère pour être sûr que tu n’auras plus envie de regifler, donc il y a comme un petit passage à travers la même situation que tu as vécu autrefois. Mais ensuite si tu fais tes preuves absolues, tu te destines par exemple soigner ceux qui ont été giflés et éduquer ceux qui ont giflé à ne plus gifler.
    À ce moment-là tu as une orientation complètement différente par rapport au sujet. C’est par ce genre d’exemple que les grands tirants deviennent en quelques incarnations, s’ils sont bien récupérés par une bonne éducation, une bonne civilisation et un réel repentir, à devenir de grands humanitaires, de grands professeurs de philosophie par exemple qui distribuent de grandes idées sur comment on s’aime, comment on fait la paix, ou de grands politiciens qui essayent de faire accorder les hommes. Il n’aura pas à s’incarner dans un pays pour subir le tirant de ce pays. Il se bat contre la tyrannie entière, à tous les niveaux et dans tous les sous-entendus.

    Donc, je te le répète, ton avenir reste invisible. Il y a simplement un climat: j’ai réagi de la sorte, j’ai développé une haine, une bêtise, une qualité, et cette donnée me poursuit et quand je me réincarne cette donnée revient vers moi et va typifier mon environnement, mon type de relation avec les autres, mon type d’intelligence,
    mais je ne suis pas destiné à cela.

    Est-ce que tu comprends que le destin est une succession de créations et que donc tu peux créer ton destin lorsque tu te crées toi-même, que tu prends ta propre élaboration, ton propre développement en main?

    À ce moment-là, qu’est-ce que ton destin?


    Un grand destin, c’est ce que tu veux. Tu veux devenir prophète, tu le seras. Tu veux devenir guérisseur, tu le seras. C’est toi qui choisis , c’est toi qui décides. Tu sais comment ne pas impliquer ta vie, ta manifestation, dans des étroitesses, pour exécuter un beau dessein. Pour certaines phases de la vie c’est la même chose.

    Tu essaies, tu ne sais pas trop comment faire, et puis tu penses à autre chose. Il y a une multitude de vies qui sont vécues de la sorte. Tu essaies un peu, sans expérience, d’une manière maladroite, de très loin, en ayant peur. Tu te projettes dans la vie extérieure, aux grandes stars, aux starlettes, mais tu n’es pas dans ta vie, dans ton travail, l’expérience, puis la mort arrive.

    Dans une autre vie, tu essaies de recommencer par de petits brouillons et au fur et à mesure tu t’essaies au dessein, tu prends goût à ce dessein, tu as envie de réussir, et tu redoutes le manque de concentration et d’être dans la lune. Ainsi un jour tu aboutis à une vie totalement vécue où chaque expérience est vécue avec toute ta présence, tous tes sentiments, et aussi avec ton imaginaire, peu importe, on n’est pas parfait, mais tu es totalement là.

    C’est ce que je vous propose de faire. Arrêtez de faire des brouillons, des esquisses, de méditer un petit peu, dix minutes par ci, trois minutes par là. Je suis un peu végétarien, mais il y a toujours trois ou quatre fois dans le mois où je dérape sur mon bifteck. Je ne vous demande pas d’être des absolutistes, non, je vous demande d’être totalement présents dans votre expérience.

    Tu es végétarien, aujourd’hui ne dis pas je veux être végétarien pour quinze ans, pour vingt ans ou jusqu’à ma mort. Arrête de préfabriquer, de penser à ton avenir de préméditer ton avenir. Aujourd’hui tu es, tu es vivant et tu peux être végétarien. Alors déguste ton plat en t’acceptant comme tel et ne dis pas aujourd’hui je suis végétarien, mais dis aujourd’hui je mange végétarien. Aujourd’hui je mange un fruit, je mange des légumes, je bois du lait et ressemblez à ce que cela veut dire, à ce que cela fait.

    Ne dis pas je suis végétarien, car dans deux minutes tu voudras être autre chose. Ce qui fait qu’en même temps, tu te laisses une grande liberté et demain tu pourras aller manger ton steak frites, il n’y aura aucun problème à cela. Tu seras totalement dans ton expérience, tu seras totalement là en train de manger ton steak frites. C’est en étant totalement là que tu t’aperçois que les frites sont trop salées,  qu’authentiquement cela n’a pas un bon goût et que ça charge ton estomac, que ça coince par ci, que ça coince par là, et tu n’as pas envie de vivre avec tous ces blocages.

    À ce moment-là c’est une richesse, c’est un enseignement. La frite existe et elle t’enseigne qu’elle n’est pas pour toi et tu étais à même de ressentir et de recevoir son message. Ce n’est donc pas parce que tu es végétarien que tu te jettes sur ton bol de riz, c’est parce que tu as plus plaisir au bol de riz, c’est parce que tu es plus heureux avec un bol de riz. C’est parce que tu sens que déjà la méditation entre mieux,  rien qu’avec la légèreté qu’implique un bol de riz. Tu n’es pas végétarien, tu es sage; tu n’es pas végétarien, tu es sensible et tu comprends la nature des choses et tu t’entoures de ce qui peut être le mieux ton allié.

    En étant sensible rien ne t’empêche de manger tes frites, mon Dieu, manger un bifteck. À ce moment-là, amuse-toi avec tes frères pour qui c’est un amusement. Je ne t’empêche pas de t’amuser avec les autres. Tes frères mangent des frites, mange des frites avec eux. Tes frères boivent un alcool, bois un alcool avec eux, tu n’es pas obligé, mais si tu veux être avec eux, t’amuser avec eux, comme les parents savent faire l’enfant avec leur enfant et bien tu peux pratiquer ces choses.

    Moins tu vas penser sur ce que tu dois être, sur ce qu’il faut faire, plus tu vas devenir présent et plus tu seras une âme expérimentant la vie. Tu ne seras pas un menteur qui va se mentir à lui-même et mentir aux autres. Je suis végétarien, mais tous les samedis soir, puisse mes amis mangent des biftecks, moi aussi je mange mon bifteck. Mais en fait pour toi, c’est une bonne excuse pour manger ton bifteck, parce que tu continues à aimer la viande.

    Est-ce que tu vois toutes les petites ruses que crée la personnalité pour finalement vivre dans un état de confusion lamentable, dans un état où il n’y a pas un moment de paix. Ce n’est pas important de manger de la viande ou pas, de boire un alcool ou pas, ce n’est pas important. Cela à une influence c’est vrai sur le corps, sur l’oscillation des cellules pendant la méditation, mais cela ne veut pas dire que c’est important.

    Ce qui est important avant de préparer ton corps à la meilleure  méditation, c’est que tu prépares ton esprit à ne plus être attaché à ces pensées-là.  Je suis végétarien et d’une manière malicieuse je mange mon bifteck en prétendant que c’est la faute des autres. C’est là que commence ton moment de méditation, c’est dans l’évacuation de ce mensonge.

    Comment peux-tu méditer sur le bruit que fait ce mensonge, et pour cause, dès que tu médites qu’est-ce que tu vois apparaître: des biftecks. Tu as décidé de méditer,  tu es sincère, tu te bombardes de mantras et voilà que tu as une envie démente de bifteck bien grillé, et au travers de l’odeur de l’encens, tu sens déjà cette odeur de grillade qui arrive et qui te chatouille les narines. Comment faire Seigneur, comment lutter, pourquoi m’as-tu fait si faible?

    Ce qui fait que tu es harcelé par cette grillade en plein milieu de ta méditation, ce n’est pas parce que tu es attaché à la viande, ce n’est pas parce que tu es un mangeur de viande qui a un gros problème de choix, Dieu ou mon bifteck. Ce n’est pas cela le problème. Le problème, c’est que tu te mens. Tu aimes la viande, mais tu aimerais encore mieux être végétarien parce que c’est plus propre, plus divin, plus spirituel, parce que tout le monde fait ça.

    Mais tout le monde fait comme toi, tout le monde mange le bol de riz pendant l’assemblé du groupe et tout le monde va au restaurant manger un bifteck et personne ne se le dit le lundi matin, parce qu’il vaut mieux penser que je suis végétarien.

    Il faut avoir le courage d’assumer ses choix. Si je veux un jour manger une grillade, alors que je suis considéré comme un grand méditant, comme quelqu’un de bien orienté spirituellement, je vais donc devoir assumer la critique, assumer que les gens doutent que je sois un bon méditant, un grand spirituel.

    Qu’est-ce que ça peut faire, laisse-les douter. Observe ta propre méditation, tu vois bien que c’est ce qui arrive. Il y a le visage de celui que tu n’apprécies pas, qui t’a vexé, que tu ne comprends pas ou qui te révolte. Cela devient ton problème.
    Alors que celui qui aura pacifiquement, gentiment mangé sa grillade sera en paix, le ventre plein, l’esprit heureux et pourra méditer et ressentir la présence des anges. Pendant que toi qui penses que le végétarisme crée la pureté, qui t’amène à méditer ainsi, tu n’arrives à aucun moment de relaxation.

    Portez donc d’avantage votre attention et votre énergie non pas dans les principes, mais dans la destruction des principes.

    Alors tu vas penser que cela voudrait dire que tu n’as plus de référence, tu ne sais donc plus ce qu’est le bien ce qu’est le mal. Tu vois, dans quel piège tu es. Si ce n’est noir, c’est donc blanc, si ce n’est toi, c’est donc ton frère.

    Pourquoi?

    Pourquoi penser: si c’est le noir qui crée des inconvénients, il faut être tout de blanc vêtu. Pourquoi penser de manière conflictuelle. Ne pense plus de la sorte. J’ai essayé de te l’expliquer au cours de toutes ces années par maintes démonstrations. Ne tombe plus dans ce piège de la dualité. Commence cependant sans penser au bien et au mal, savoir discerner le bien du mal. Change ta pensée, au lieu de penser le bien le mal, pense le vrai et le faux, le sommeil et l’éveil.

    Je suis peut-être encore une jeune âme et j’ai plaisir aux plaisirs, j’ai plaisir à une grillade, mais en même temps cela ne m’empêche pas de vouloir évoluer, alors comment je vais vivre cela?

    Prends ton plaisir, mange ta grillade, mais mange-la en ayant une conscience totale, sans être dans ce repère malsain qu’est la demi-conscience, où tu te trompes, où tu caches ton bifteck. Vis-le consciemment, totalement, pleinement et tu verras que tu as tout le loisir d’être une jeune âme, d’aimer les plaisirs et de t’y adonner, et de te donner la liberté et le loisir de savoir te développer aussi. Cela n’est pas contradictoire.

    Tu n’as pas besoin de te flageller, de te martyriser, de toute façon tu ne le feras pas, tu iras manger ta grillade quitte à te donner des coups de fouet après, mais de toute façon tu vas la manger ta grillade. Alors arrête ce cirque, arrête ce cercle vicieux, sache assumer ta jeunesse. Regarde les jeunes personnes, elles vont à l’école, elles étudient, et puis le soir elles donnent libre cours à leur jeunesse, elles s’amusent en groupe, ou se réunissent à la fin de la semaine pour faire des choses folles et le lundi matin elles retournent à l’école. Eh! bien administre de la même manière ta vie.

    Tu es un adulte et tu ne te permets plus ces choses, tu veux des choses très sérieuses, très équilibrées, très spirituelles ou scientifiques et c’est là où tu te mens, parce que tu n’es peut-être pas à ce moment précis aussi adulte. Tu as encore une part de jeunesse, alors fais comme quand tu étais jeune: ma part de travail lorsque j’ai décidé de méditer, ma part de travail lorsque j’ai décidé de travailler et puis des moments où je suis totalement la jeunesse, totalement le plaisir d’exister, le plaisir d’être en relation avec mes sens, avec des grillades, avec le sexe, la peinture. 

    Accorde-toi ce loisir, personne ne veut te le retirer. Tu penses que les Maîtres vont t’en faire le reproche, qu’ils pensent que c’est mauvais, que ça te retarde? Tu vois, encore l’élaboration des principes. C’est toi qui te retardes en étant ce faux personnage renfrogné, frustré, qui en se privant de grillade, va devenir intolérant.

    Vois-tu le cercle vicieux. J’espère te l’avoir d’écrit suffisamment en profondeur pour que tu t’aperçoives de ce qu’est la vie, des engrenages, pour que tu puisses mieux gérer ta vie.

    Alors tout de suite accepte ta jeunesse, comme les Maîtres acceptent ta jeunesse. Ils ne t’ont jamais demandé de devenir un porteur de chapeau très sérieux. De temps en temps lance le chapeau et tire un coup de fusil dedans. Sache le faire, donne-toi ce temps et avec cette grande joie développée, tu verras que tu serviras encore mieux le Seigneur, mieux que si tu avais mangé que du riz complet.

    Maintenant on pourrait se demander: Est-ce que les Maîtres sont adultes, rien qu’adultes. Ah! ce serait un bon thème à méditer. Mais là, tu t’aperçois que tu ne vas pas savoir répondre, parce que tu ne sais pas ce qu’est un Maître. Alors je vais te donner quelques idées.

    Non seulement pour moi un Maître n’est pas du tout adulte, et en plus pas du tout sérieux. Ce n’est pas que je voudrais abonder dans le sens mon discours où je prétends ces choses et que je prétends une certaine vérité pour pouvoir appuyer ma thèse. Non, un Maître n’est pas sérieux du tout, un Maître n’est pas adulte du tout. Ce qui ne veut pas dire qu’il est enfant et insouciant. C’est toi qui le penses en tombant dans les pièges du noir du blanc.

    Un Maître est la vie et le mouvement, l’expression. Il est aussi une série de mouvements pour répondre à vos nécessités, et s’il voit en face de lui un enfant qui à envie de s’amuser et bien le Maître va devenir un enfant. Il va s’amuser comme lui, sans ne plus se soucier si la planète tourne, si le soleil irradie sa lumière, si la hiérarchie est bien en place et s’il est vraiment lui-même un maître. Il rentre totalement dans l’identité de l’enfant et comme lui, il s’amuse avec un amour total. Et étrangement le moment où cela à lieu, non seulement l’enfant s’amuse et retrouve sa joie, mais cela éveille l’homme qui est en lui. 

    Lorsque tu donnes à l’autre ce dont il a besoin, tu réveilles en lui le meilleur et le plus élevé. Rappelle-toi bien de cette chose.

    Je ne propose pas de détruire toutes références au bien et au mal lorsque je te propose de détruire tes principes, je te demande simplement d’être honnête avec toi-même, et que cela soit ton premier principe.

    Aujourd’hui,  je suis totalement fou, j’ai envie de chanter, de manger de la viande, de danser et j’irai au bal ce soir. Sois totalement honnêtement à cela. Bien sûr ce que je te dis, ce n’est une permission pour délirer sans arrêt, inconsciemment et uniquement de manière astrale. Au moment où tu délires, au moment où tu as ton plaisir, où tu fais ta folie, soit totalement conscient, c’est ce qui te permet de gérer ta folie. C’est ce qui te permet de délirer pendant trois jours et le quatrième de te consacrer uniquement à la méditation comme s’il n’y avait eu que le calme les jours précédant.
    Étrange, possible, si tu fais tes trois jours de fête d’une manière totalement consciente. Alors que si tu n’es pas vraiment conscient et que tu prends plaisir qu’avec ton corps astral, le quatrième jour tu ne pourras pas aller au travail, tu ne pourras pas méditer, et tu en voudras encore plus, encore plus, et tu iras jusqu’à partir de ton travail pour pouvoir t’amuser tous les jours et tu tomberas dans la misère.

    Ce genre de plaisir vécu dans le monde astral amène à la misère, à la pauvreté, parce qu’elle amène à la dépendance, parce qu’on n’est pas totalement conscient. N’en étant pas conscient on ne s’affranchit pas de la chose que l’on voudrait se débarrasser et surtout de l’inconvénient.

    C’est que l’endroit où l’on vit cette chose, c’est-à-dire sur le plan astral, il y a une multitude d’entités qui se disent: “la bonne affaire, voila un compère à moitié endormi , on va se glisser dans son caleçon et on va faire la foire à travers lui”. C’est ce qui se passe.

    Alors le quatrième, jour bien tu saches que tu dois aller travailler parce qu’il faut gagner ta vie, parce que c’est plus sympathique d’avoir un peu d’argent devant soi, tu n’y arrives pas. Il y a comme un démon en toi, il y a comme une hystérie, une envie trop forte à laquelle tu ne peux pas résister. Cela n’a rien à voir avec une crise existentiel, ou bien la part de plaisir que tu recherches dans la vie, tu étais inconscient et hop, une entité a profité de ton sommeil pour vivre les choses à ta place, à travers toi et à ton insu.

    Ce qui fait qu’il t’en faut de plus en plus, tu ne contrôles pas du tout la situation et tu t’abîmes dans la misère chaque fois. Et lorsque tu t’abîmes dans quelque chose de plus physique, alors tu peux t’abîmer dans la maladie et aucun médecin n’arrivera à te guérir. Pourquoi?
    Parce que tu n’es pas malade à cause du corps, mais à cause d’une entité qui s’est logée dans un organe et là, elle prend toute la vitalité qu’elle peut prendre à l’intérieur de ta vie.
    Donc comment classer cette maladie?

    Impossible. Il faut te faire nettoyer. Il faut que tu en sois d’abord conscient, parce que quelquefois simplement en étant conscient cela permet d’envoyer le rayon mental à l’intérieur de ce corps astral et de faire ce nettoyage et l’entité s’en va. Elle ramasse son baluchon et se dit: “Le penseur s’est réveillé, fini les vacances, il faut que je cherche un autre endormi.”

    Quelquefois, il n’est pas suffisant, on ne peut pas simplement compter sur la pénétration du rayon du mental, alors il faut utiliser certains artifices comme l’encens, ou un nettoyage de l’aura administré  par des gens qui s’y connaissent, ou que parce qu’effectivement en utilisant ta volonté pendant plusieurs jours, tu ne pratiques plus rien de ce qui intéresse l’entité qui s’est glissée en toi. Alors n’ayant pas l’énergie dont elle a besoin, elle finit par te quitter.

    Mais bien sûr c’est difficile, c’est très difficile. D’où l’importance d’être conscient. Fais attention.

    Lorsque tu manges une pomme, est-ce vraiment toi qui manges une pomme, ou est-ce qu’il n’y a pas un petit malin à côté qui pour moitié croque dans cette pomme, te vole ton propre plaisir et t’enchaîne à cette pomme. Pose-toi la question.

    Je trouverai bien un moyen de te stimuler à être conscient, que ce soit en te faisant un peu peur, ou en t’inspirant par de belles poésies, je trouverai un moyen d’entrer cela dans ta tête. C’est mon but, et si ta tête ne suffit pas, j’ajouterai mon pied dans tes fesses.

    Se réveiller est la chose la plus difficile, car bien sûr pour être conscient il faut être éveillé. Puisque tu en as pris conscience, ce n’est plus si grave. Alors n’ai pas peur, fais tes méditations, fais tes relaxations, fréquente quelques amis qui stimulent ton orientation spirituelle et qui par l’effet de groupe vont dynamiser ta qualité de présence.
    Gentiment, doucement oriente-toi vers cela, sans panique et surtout sans principe. Car si tu es venu avec des principes, nous serions obligés de détruire tes principes au lieu de t’apprendre à partager le pain avec nous, la joie avec nous, la vie avec nous.

    Vois tout le temps que j’ai utilisé pour te parler, pour t’expliquer certaines pensées, certains phénomènes, certains mécanismes qui sont en toi et que tu ne vois même pas alors qu’ils ont lieu en toi, et vois tout le temps que j’aurais pu passer à partager avec toi une marche dans les bois et à répandre mon énergie sur toi. Pas forcément parce que j’aurais été physique ou incarné par mon canal qui me prête sa voix. Mais simplement et dès que tu penses à moi, ou disons à nous, à l’âme, aux frères aînés, à la divinité et que tu y penses sans principe préétabli, nous sommes avec toi, et tu n’as plus besoin de venir dans ces réunions.

    Je suis avec toi, dehors, de l’autre côté, tu es avec moi dehors et de l’autre côté, peu importe que tu sois instruit ou pas, on fait le chemin ensemble, non pas parce que je te tiendrai la main, et ce n’est forcément moi d’ailleurs que tu rencontreras, mais ensemble nous vivrons les parts d’expérience. Moi je t’apporterai mon peu d’expérience, et toi tu m’apporteras ton peu d’expérience, et si j’arrive à mieux te comprendre, j’arrive à mieux te donner, car l’homme change, à chaque génération il est différent. Nous devons apprendre à le comprendre pour devenir de meilleurs instructeurs.

    Je vous parlerai encore pendant des heures, mais j’ai conscience que je dois vous laisser aller. Trouve la force de défaire tes principes, de mourir, et plonge ton esprit dans le nôtre.

    Je te salue

    « 11 10 92 La relation dans l'entreprise04 05 90 S'ouvrir à la lumière »
    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    Tags Tags :
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :