• 24 07 87 Le rayon de son âme - Vivre par la lumière de l'âme

     

    Question:

    Pour la construction de l’anthakarana, comment connaître l’énergie du rayon de l’âme sous son aspect volonté auquel on est affilié. Existe-t-il quelque part une réelle école initiatique dirigée par d’authentiques initiés, qui peuvent guider les élèves en connaissance de cause ? Est-ce que vous nous suivez d’en haut ?

     
    Existe-t-il une véritable école éthérique et initiatique ?

    En fait, l’école véritable se trouve sur un plan éthérique. Tout ce que l’on pourra trouver sur un plan physique ne sera que de formation humaine, même si un initié en a été la pierre de la base.

    Pourquoi il y a-t-il toujours déformations lorsqu’il y a projection dans la matière ou dans la race humaine ?

    C’est à cause de l’interprétation humaine. Ainsi, la religion, bien qu’elle soit pure dans son sein, dans son verbe, est toujours quelque chose de très pâle à côté de la réalité cosmique.
    Le principe de la religion est de mettre la parole de Dieu à la portée de compréhension des enfants. C’est pour cela, qu’à chaque cycle, il y a une religion appropriée, un rituel approprié, parce qu’une énergie doit être intégrée par l’humanité, qui en est à un certain degré initiatique et cette énergie correspond à un certain rayon, à un certain type d’intelligence.

    Les véritables écoles ésotériques ont existé dans le temps. Chaque fois qu’une civilisation arrive à son apogée, il y a manifestation d’une école ésotérique véritable, avec des initiés authentiques, avec une masse, donc un peuple lui aussi initié dans la masse. Mais cela arrive comme une conclusion, comme à l’école, lorsqu’un grand examen couronne tous vos cours. Cet examen de valeur existe, mais parce que vous avez fait tous les cours. Il n’existe pas la première année, ni la deuxième année, il existe à la fin de tous les cycles. Donc il ne faut pas critiquer l’humanité à son stade actuel puisqu’elle n’a pas terminé son cycle, elle est en pleine évolution.

    Donc je ne peux pas parler de votre civilisation, car ce serait la condamner avant même qu’elle ait poussé. Ce qu’il faut c’est comprendre les choses telles qu’elles arrivent, comprendre leur nécessité, et comprendre la volonté qui pousse les choses à la manifestation.
    Si vous comprenez les nécessités et la volonté qui pousse ces nécessités à devenir de grandes lumières, vous connaissez la raison d’être de chaque chose, et les choses véritables ne vous manquent pas.
    Car celui qui se désespère, par exemple, de ne pas trouver une école ésotérique véritable sur un plan physique, n’a pas compris qu’il doit, en fait, laisser les hommes prendre la nourriture dont ils ont besoin, et lui, aller tendre son assiette ailleurs, et où se situe cet ailleurs ? Dans le plan invisible.

    Lorsque l’individu est allé au bout de l’expérience que l’on peut faire dans les cercles ésotériques ou initiatiques de la terre, et lorsqu’il n’est plus satisfait, il doit regarder tout simplement en l’air, en haut, là où se situent toutes les extériorisations de la sagesse.

    Qu’est-ce qu’une religion, une école initiatique, éthérique ou quoi que ce soit d’autre ?

    Ces groupes-là sont des extériorisations de la sagesse, et ainsi, quelle que soit la religion ou le groupe, on les retrouve à l’intérieur même du centre sacré de la sagesse que l’on connaît à l’heure actuelle sous le nom de Shamballa.
    C’est un peu comme s’il y avait une sagesse une et unique dirigée par des maîtres absolument réalisés qui se situent dans le centre sacré de Shamballa, et que ces maîtres ayant à diriger chaque pays, chaque civilisation, ont la charge d’extérioriser cette sagesse. Ils considèrent la culture de ces gens, leur type vibratoire, leur type génétique, leur avenir, leur destinée, et leur rayon, considèrent une sorte d’intermédiaire de traduction de la sagesse, pour que les individus puissent avoir un moyen d’évoluer.

    C’est toujours une mise à portée de l’individu. Et puis arrive un jour où chaque pays ayant acquis ce qu’il devait acquérir, chaque maître ayant donc fait son travail, il s’opère une synthèse.
    L’humanité n’est plus scindée en races différentes, en civilisations, en continents différents, il y a une seule race, une seule civilisation, et c’est là où l’on atteint la synthèse des religions et des langues. Et cela existe, cela arrive périodiquement sur les planètes de manifestation. Mais pour cela, il faut attendre la fin des cycles.

    Ce qu’il faut comprendre, c’est que la terre représente un terrain d’apprentissage, une école, une pépinière d’âmes en quelque sorte, et que le but n’est pas que cette terre soit parfaite dès le premier jour, que la société, la civilisation, l’homme, soient parfaits dès le premier jour. Non, c’est une erreur.
    Ce qu’il faut, c’est participer à l’évolution, donc il faut comprendre l’imperfection.

    Si l’on veut travailler pour la perfection, et que l’on ne considère que la perfection, on ne comprend pas l’imperfection de ce monde. Ce monde au contraire rebute l’individu, et on se sent agressé, mal à l’aise, en conflit. Or si l’on fait l’inverse, si l’on comprend d’abord l’imperfection, puisque c’est la zone sur laquelle vous vous situez sur un plan physique, il faut d’abord vous dire :
    « Je suis sur la terre, mais dans quoi suis-je ?
    Autour de moi, qu’y a-t-il ?
    La haine, l’agressivité, l’égoïsme, la méchanceté, le mensonge.
    Qu’est-ce que toute cette imperfection, quelle est sa réalité, sa valeur, le pourquoi, son origine ? »

    Lorsque vous vous renseignez par l’intermédiaire des études occultes, et que vous vous apercevez que l’humanité vit tout simplement son enfantement dans le ventre de sa mère terre, alors vous êtes beaucoup plus compatissants, compréhensifs vis-à-vis de l’imperfection. Vous vous apercevez que c’est simplement une crise de croissance, et qu’un individu qui se démène et se déchaîne face à sa haine, face à son égoïsme, ne vous agresse pas, ne vous tue pas, ne vous vole pas, ne vous méprise pas, c’est lui-même qu’il vole, qu’il humilie, parce que vivant une énergie qui n’est pas la sienne.

    Lorsqu’un individu vous humilie, vous vous sentez humilié à cause de la phrase qui a été dite. C’est une erreur, car en fait, celui qui s’humilie c’est celui qui prononce la parole. C’est lui qui vit cette énergie puisqu’il la porte, qu’il la déclenche, qu’il en est le terrain, le germe. Le seul humilié c’est celui qui a humilié. Vous, vous n’avez pas extériorisé cette énergie, donc elle n’est pas en vous. Alors pourquoi vous en charger ?

    Lorsque quelqu’un fait un geste d’ignorance de la sorte, il ne faut pas que vous vous en chargiez, que vous le viviez. Il faut que vous considériez l’autre comme étant perdu dans son égoïsme, dans son humiliation, dans sa méchanceté, et il faut l’aider à en sortir. C’est dans ce sens qu’il a dit : « Si on te frappe sur la joue droite, tends l’autre joue. »

    Il n’a pas dit cette phrase pour que vous vous laissiez battre, que vous vous laissiez avoir par les autres. Il voulait signifier à celui qui vit une imperfection, montre-lui ton autre face, celle qui est parfaite, et tu verras qu’il ne la battra pas.


    Lorsque l’on montre sa face droite, le côté droit, c’est le côté de la matière, c’est donc le côté grossier qui peut être imparfait. Lorsque l’on montre le côté gauche, c’est le côté de l’âme, c’est donc la perfection. Lorsqu’on bat ton imperfection, montre ta perfection. C’est en ce sens qu’il parlait.

    Question:

    Comment vivre motivé par la lumière de l’être intérieur alors qu’on ne la perçoit pas, et que ne l’apercevant pas l’inertie est la plus forte.


    Le problème n’est pas de vivre malgré le manque de perception, l’effort à apporter est sur le développement de la perception. Quelqu’un qui veut essayer de vivre pour la lumière malgré le handicap de ne pas la sentir, ou le peu de conviction qu’il peut en avoir, c’est fournir un effort qui peut porter l’individu au découragement, à la névrose. Donc, il ne faut pas vivre de cette manière.

    Il faut prendre chaque problème à la base et vivre tout simplement chaque chose en son temps. Tout le monde veut dans une grande exaltation et un grand élan de joie, vivre la lumière servir la lumière, être un guide, ou vivre en rapport avec un maître, ou un initié. Cela est bon, mais il faut faire les choses en leur temps, et c’est là le secret du succès, en fait.

    Il ne suffit pas de demander la lumière pour que la lumière descende sur vous et que vous puissiez la servir. Non, c’est un acte inutile. Il ne faut pas non plus vous en vouloir de ne pas la sentir. Faites les choses tranquillement, logiquement et n’y mêlez pas l’émotionnel. Travaillez à développer les moyens d’être la lumière, de percevoir cette lumière.

    Vous voulez par exemple travailler pour la paix, puisque nous en avons parlé, mais vous ne savez pas exactement ce qu’est la paix. Tant que vous ne saurez pas ce qu’est la paix, vous ne pourrez pas travailler véritablement pour la paix. Donc attachez-vous à développer en vous cette notion de paix, à être la paix, et ensuite, sans problème, vous allez pouvoir travailler pour la paix.

    Vous voulez travailler pour l’amour, de la même manière, ne vous jetez pas à corps perdu dans des actes de service, que ce soit le bénévolat ou autre chose, tout heureux d’être martyrisé, en pensant que c’est au nom de l’amour. « Regarde Jésus comme je me martyrise. » ou « Regarde maître comme je fais oubli de ma personne. » Interrogez-vous plutôt sur les notions de l’amour, sur l’alchimie de l’amour, et sur les grandeurs de l’amour. Donc, développez le discernement.

    Pour collaborer et vivre la lumière, il faut pouvoir la discerner.
    Ce qu’il faut donc tout d’abord c’est être sûr que l’on voit bien, donc ne pas être un aveugle. Pour ne pas être un aveugle, il faut avoir un certain discernement, connaître certaines lois. Alors, comme je l’ai déjà dit mille fois, instruisez-vous.

    Beaucoup de gens arrivent sur un nuage d’ignorance, et l’ignorance fait faire énormément d’erreurs. L’individu ne sait pas choisir, ne sait pas ce qu’il doit faire pour entrer en communication, pour vivre une expérience invisible.

    Donc, première des choses, instruisez-vous, que ce soit en vous inscrivant dans des groupes ésotériques, ou en lisant les ouvrages des maîtres et des sages. Instruisez-vous, et ne prenez pas cette instruction comme une carte qui vous montre où vont les routes et ce que vous devez faire, mais plutôt comme une substance que vous devez digérer et qui doit provoquer en vous un déclic, l’entendement.

    Qu’est que l’entendement ?

    L’entendement est une connaissance qui devient spontanée. C’est-à-dire que vous apprenez le b a ba de certaines lois, de certaines techniques, vous apprenez donc quelque chose qui est très anatomique, en fait, à propos des lois et des énergies. C’est le squelette, et ce qui se dégage après, de ce squelette par maturité et l’expérience, c’est une essence. Ce qui fait que, même en ayant appris peu de chose, du moment que ce sont les choses primordiales, principales, lorsque vous serez face à un événement, face à un choix, face à une interrogation, il va y avoir cette substance qui va créer la réponse. C’est cela l’entendement.

    Première réaction donc, ne plus être un aveugle, pour diriger et permettre de faire le choix juste, d’apprécier les choses à leur juste valeur. C’est la boussole. Deuxièmement, se purifier. Car avoir la connaissance, déclencher un entendement à propos des choses supérieures, ne veut pas dire que l’on a atteint la purification. Se purifier, c’est s’aligner avec la volonté du plan, c’est véritablement intégrer le rôle cosmique que le père créateur, que Dieu a prévu pour cette race que vous appelez l’homme.

    Lorsque l’homme comprend cela, il peut aller partout, parce qu’il sait à ce moment-là, ce qu’il a à faire. Ce qui ne veut pas dire qu’il devienne esclave du plan et qu’il ne puisse pas faire autre chose que ce que le plan exige, pour l’harmonie du plan. Absolument pas. Vous comprendrez cette notion quand vous serez proche d’elle.

    Il y a des choses dont on ne peut pas parler véritablement parce qu’il est question de nature, et qu’on ne peut jamais trop expliquer la nature, il faut la sentir. Le fait de faire la volonté du ciel n’implique pas que l’homme soit esclave du ciel.
    Au contraire, lorsqu’il a conscience de son poste, c’est là où l’homme devient véritablement un Roi. Mais lorsque l’on dit à l’homme : « Tu sais, il existe une volonté divine, il existe un plan, un plan d’évolution et tu dois faire ta part de travail », alors il regarde le Maître et lui dit : « Ça ne va pas, je veux faire ce que je veux sur la terre, je veux faire selon mon idée, selon mon plan. »

    Tous les messages reçus ne considérant l’homme que comme un esclave, ne sont pas issus de la lumière, mais issus du mental d’un l’homme qui voyait les choses de manière déformées, et du mental d’un homme qui acceptait la volonté de Dieu par soumission et non par fusion, ce qui est complètement différent.

    Parmi les initiés, il y en a encore qui ont un égo puissant et qui tout en reconnaissant la nécessite d’aimer Dieu et de servir le plan, le font en se crucifiant pratiquement. Alors ils se plient, ils se soumettent et ils se disent : « je suis esclave de Dieu », et ils font croire aux hommes que l’humanité doit être esclave. Quelle erreur. Il en est tout autrement.

    La vie est simple. Imaginons très schématiquement qu’il y a Dieu, les anges, la création, et l’homme, et chacun à son poste pour que tout aille bien. C’est le fait de prendre son poste, le travail et les outils qui lui sont réservés, le travail que lui seul peut faire avec grandeur, que l’homme devient un Roi. Vous l’appelez un Maître, et avez vous déjà entendu un Maître dire que Dieu est un meneur d’esclaves ? Non. Un Maître dit qu’il est amour, qu’il est pardon, qu’il est lumière et abondance. Alors, chaque fois que vous rencontrerez un écrit où il est question d’être esclave de Dieu, sachez que malgré le niveau initiatique de la personne qui s’exprime, cette personne n’était pas encore parfaite, et que son orgueil était encore fort grand.

    Être un initié, n’est pas être un Maître. Cela ne représente pas le summum de la spiritualité.
    Dans une université, quelqu’un qui en est à la première année d’études n’est pas encore docteur, à la deuxième non plus, même pas en dernière année. Il faut avoir obtenu le diplôme et à ce moment-là le doctorat est acquis.

    Il en est de même avec l’énergie spirituelle qui, en fait, est l’énergie de la volonté. L’homme doit développer en lui la volonté spirituelle, et c’est pour cela que c’est si dur, si problématique et dangereux. Ce qui s’éveille en vous au cours de l’évolution et que vous appelez la kundalini, soit le feu sacré ou le Saint-Esprit, c’est la volonté spirituelle, c’est le rayon un, c’est le père que vous réveillez en vous.

    Le fils, soit le rayon deux, vous l’êtes déjà, c’est votre âme, la tonalité de votre âme. Le simple fait, même maladroit, d’avoir besoin d’amour, d’avoir besoin de chaleur, d’amis, c’est la manifestation du rayon deux. Mais ce que vous devez développer, c’est un attribut de votre nature athmique, c’est le rayon un, et c’est la volonté spirituelle, c’est donc être ce feu cosmique, cette énergie transcendantale, cette énergie cosmique.
    Lorsque vous avez retrouvé votre rayon un, il fusionne avec le deuxième rayon, qui est le Christ en vous, et il y a naissance de la troisième personne, l’enfant cosmique. C’est à ce moment-là que vous commencez votre aventure cosmique.

    Donc, pour l’instant, vous n’êtes qu’à l’état d’un petit christ, parce que dans sa nature profonde, l’âme a toujours la tonalité christique. L’acte créateur est un acte d’amour, c’est pour cela que le gardien de la création est aussi le maître de ce rayon deux : le Christ.
    Mais le Christ ne peut rien faire sans le Père soit le rayon un, car celui qui maintient la vie de ce rayon deux, c’est justement le rayon un. Le feu qui est dans la vie, c’est le père, et c’est cela que vous devez aller chercher tout au fond de vous, tout au fond de votre matière, de votre corps éthérique, c’est le père. Et lorsqu’il commence à rayonner, vous savez à quel point il est puissant.

    C’est justement ce feu que l’on appelle la kundalini, et qui se situe sur plusieurs plans. On confond beaucoup la nature de Kundalini. La plupart des gens, en fait, lorsqu’ils parlent de kundalini, en parlent sur un plan éthérique, et ce n’est pas sa meilleure représentation. La kundalini dont je parle se situe sur un plan athmique, et ne considère que le rayonnement de l’âme, soit la puissance de l’âme.

    Il existe donc la nature de l’âme qui est l’amour sagesse, puis la puissance de l’âme, soit, la volonté ou le pouvoir, et ces deux fusionnent par l’acquit des expériences dans la matière qui déclenche les compréhensions, qui déclenche la vie des chakras. Les chakras ne sont là, en fait, que pour réveiller petit à petit le pouvoir en l’homme, la volonté spirituelle. Les chakras ne sont que des attributs de cette kundalini du plan athmique dont je parle, donc la kundalini de l’âme en fait.

    Regardez l’analogie. Dans la Trinité, il y a le Père, le Fils et le Saint-Esprit. De ces trois personnes sont nés sept rayons, sept notes, sept vibrations, sept couleurs, qui maintiennent la vie dans le cosmos. Dans l’homme, existe cette trinité, qui par projection, crée sept centres de force, soit les sept chakras. Et lorsque l’homme arrive, petit à petit, à prendre conscience de ces sept différentes forces, il se déclenche une synthèse, la volonté ou pouvoir, soit le Père. Et là il y a la véritable naissance de l’enfant cosmique.

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