• Grenoble 30 04 93

    1A - Création mentale d'un cercle - Par sa propre évolution, l'homme a pour mission d'élaborer le monde de la matière. La matière n'est pas dense. Placez la raison cosmique d'exister au premier plan - Les raisons de la chue du jardin d'Eden - Les éléments sont des canaux pour la manifestation des énergies. Les quatre éléments sont quatre manifestations du feu. Les correspondances des 4 éléments dans l'homme. L'entité du soleil - L'influence des planètes. Comment ressentir les entités planétaires ?

    1B - L'homme doit avoir conscience de son acte créateur pour se responsabiliser dans le monde - Le concept de la liberté - La connaissance du but à atteindre transforme le travail en joie - L'entêtement est la forme animale de la volonté. La qualité de ton existence est définie par la qualité de ta volonté et par conséquent de tes pensées. La qualité du silence : plus tu parles moins tu existes.

    2A - Comment un défaut peut devenir une qualité - Dieu n'aime pas les tièdes - Fais de chaque jour, un jour nouveau - Tous les aliments doivent être absorbés de manière consciente, de manière à ce que leur charge vibratoire puisse effectuer son travail - Fais de tout acte, un acte de louange. Regarde tes limites comme un programme de travail qu'il te reste à faire. Travaille et amuse toi - Le jeu chez les Maîtres - Comment se recueillir - Rends-toi conscient que la divinité est partout et que tu baignes dans sa substance - il faut aimer Dieu en esprit et en vérité - si tu fais le premier pas, tu seras aidé pour les suivants.

    2B - Les Maîtres n'ont pas le droit d'obliger à faire le premier pas - Tout changement en toi provoque une réorganisation de tes énergies et de ta vie. *"Méditation" - Tu es à la fois celui qui reçoit du Seigneur et celui qui accomplit dans le monde.

    Grenoble 07 05 93

    Grenoble 28 05 93

     

    Lucinges 16 05 93

     

    Lucinges 06 06 93

     

    Lucinges 16 05 93 (doublon)

     

    Annecy 03 07 93

     

    Genève 25 09 1993

     

    Lucinges 03 10 93

     

    Genève 09 10 93

     

    Genève 23 10 93

     

    Thonon les Bains 31 10 93

     

    Genève 13 11 93

     

    Genève 20 11 93

     

    Lucinges 28  11 93 

    1A - L'appel de l'Âme - C'est l'éparpillement qui empêche d'être efficace et présent - nécessiter de se centre avant de pouvoir rayonner - La purification ne se traduit pas par un châtiment mais par la libération de ce qui est enfermé en soi - Si les illusions ne peuvent être rectifiées par l'enseignement ou la compréhension, elles sont poussées à la manifestation pour qu'elles se détruisent elles-mêmes. Lorsque l'homme prend conscience que ses échecs sont dûs à son manque de lucidité, il devient par le même coup qu'il est seul responsable de ses moyens de création - Avant d'être objectivée, la lumière n'est que ténèbres - Avant d'être éveillé, l'homme ne peut interpréter les message en provenance de l'âme. Les appels de la divinité. La faiblesse et la méchanceté ne sont pas des natures, ce sont les résultantes d'une vision déformée - L'intelligence ne peut prendre racine que dans l'esprit de vérité et de justice - Tant ue tun n'entends pas ta voix intérieure, tu as peur.

    1B - L'énergie sexuelle est une énergie de vitalité qui a pour mission d'assurer la pérennité de toutes les formes de vie - L'origine du désir - Les différents aspects de l'énergie vitale - Lorsqu'il y a gaspillage de l'énergie, l'homme en reçoit de moins en moins - L'homme doit toujours faire le premier pas tout seul car c'est la marque de son engagement - Respectez toujours les termes de la loi car l'univers dépend lui-même de ces lois - Le premier pilier de l'équilibre est la lucidité et l'honnêteté - Comment conserver le capital énergie en provenance de l'âme - La cause de la lévitation - La rencontre du feu et de la matière - La chaleur du corps est dûe à des échanges électriques - L'homme doit apprendre à travailler avec ses feux pour apprendre à se créer lui-même.

    Genève 04 12 93

     

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    Thèmes :
    - Technique pour élever ses vibrations.
    - La dilatation excessive d’un chakra peut provoquer la mort.
    - Technique pour purifier la pensée
    - L’homme a d’autres corps à part les sept corps majeurs.
    - Les flammes qui font fonctionner les divers corps.
    - Explication de comment fonctionne la flamme mentale.
    - Pourquoi est-ce qu’un crâne est rond ?


    (Fin du 2/4)
    « Tu te calmes et tu essaies d’approfondir le degré de pénétration de ta conscience, c’est-à-dire, chaque jour médite et ainsi développe ton degré vibratoire, de façon à ce que tu puisses contempler le symbole avec une plus grande pénétration, donc médite et lève tes vibrations. »

    Et voilà un autre problème, je dis : lève tes vibrations.

    (suite)
    Lève tes vibrations.

    Qu’est-ce que cela veut dire ?

    Et maintenant beaucoup de personnes du public vont tout de suite tendre l’oreille dix fois plus que depuis le début du discours, parce qu’en fait, c’est cela qui les intéresse. Ils se disent :

    « Pastor va maintenant nous expliquer comment faire pour monter les vibrations. Là, j’écoute avec les deux oreilles, parce que la philosophie ésotérique, c’est bien, mais ça, ça m’intéresse beaucoup plus ! »

    N’est-ce pas ?

    (Rires)

    Comment s’y prend-on ?

    Comment lever les vibrations dans le cadre de l’évolution dont je viens de parler ?

    Je vous préviens que je ne vais pas indiquer comment élever les vibrations pour avoir le plaisir de se contempler un beau chakra bien rougeoyant et bien ouvert.

    Cela il n’en est pas question !

    Il y a déjà assez de gens qui se suicident dans l’actualité comme cela, sans que j’en rajoute, car c’est à cela que souvent conduit la dilatation excessive d’un chakra.

    Donc, comment élever les vibrations pour que vous puissiez être davantage réceptifs, et grâce à cette réceptivité, davantage contempler les symboles et les interpréter ?

    Il faut chaque jour se réserver, dans un endroit de la maison, un coin tranquille. Ça vous le comprenez très bien et j’insiste sur le fait que cet endroit ne doit pas être un endroit de passage. Donc, même si vous ne pouvez réserver que l’espace d’une descente de lit dans un coin de la maison, du moment que vous êtes sûr qu’à cet endroit-là, il n’y aura pas de passage, alors cela suffit, même si cela n’a l’espace que d’une descente de lit. Et à cet endroit-là, et toujours au même endroit, vous allez vous asseoir en tailleur si vous le pouvez.

    Pour les personnes qui ne peuvent pas s’asseoir en tailleur, vous pouvez vous agenouiller en surélevant un petit peu les pieds grâce aux orteils et en posant un coussin entre vos pieds et vos fessiers. Si vous ne supportez pas ces deux positions-là, vous pouvez aussi tout simplement vous asseoir sur une chaise, mais veillez à ce que cette chaise permette que vos jambes soient en ligne parfaitement horizontale, donc perpendiculaire avec le torse. Car il ne faut pas qu’il ait une légère inclinaison pour les personnes qui sont petites ou qu’il ait une remontée de la cuisse pour les personnes qui sont trop grandes. Veuillez donc à ce que cela soit bien dans l’axe. Ça c’est important, très important !

    Pourquoi ?

    Tout simplement parce que les vibrations vont utiliser chaque fois des voies naturelles et il faut que ces voies naturelles soient bien positionnées, pour que les énergies puissent s’articuler correctement, parce que le corps est un véritable temple, et si je mets ma jambe comme ceci ou comme cela, alors cela n’a pas du tout le même effet sur ma méditation.

    Bien sûr des absolutistes pourraient me dire :

    « Mais même si je mets mes jambes derrière mon cou, je peux méditer, puisque lorsque l’on est dans la méditation, on se moque bien de la position qu’occupe le corps, puisque je dois être capable de méditer même si je me trouve en train de marcher dans la rue et qu’il y a des poids lourds qui passent autour. »

    Et c’est vrai.

    C’est absolument vrai.

    Cependant c’est une chose qui est vraie lorsque l’énergie est montée. Mais avant qu’elle monte, il faut faire un petit peu d’alchimie. Il faut mettre en place tous les paramètres, tous les ingrédients, et bien les positionner, les uns derrière les autres, dans un équilibre parfait, dans une figure géométrique parfaite. C’est pourquoi, si tu sais bien t’asseoir, tu sauras déjà bien méditer, même si tu ne vas pas très haut ou très loin dans ta médiation, mais tu t’achemineras vers une bonne méditation.

    Pourquoi ?

    Tout simplement parce que les énergies que tu vas éveiller, vont pouvoir circuler et vont pouvoir donc élever ton niveau de conscience.

    Donc, une fois que tu es assis de la manière que tu le souhaites et que je t’ai indiquée, que faire ?

    Une chose très simple, et en vous disant cette chose, je ne veux pas que se construise une quelconque école autour de cela. C’est-à-dire que je ne veux pas entendre des demandes d’individus qui vont répéter :

    « Pastor a dit ceci, il faut donc faire comme cela. Pastor nous a donné la combine, il faut faire comme ceci. Maintenant, je vais faire comme Pastor a dit et toi aussi fais-le ainsi, et dis-le à ton voisin, et dis-le à ton frère, etc. »

    Non, je ne veux pas que vous pensiez de la sorte, parce qu’il y a en fait, mille façons de faire la chose, et comme je suis un partisan de la simplicité, je vais vous donner la méthode la plus simple, la plus souple, et en même temps la plus vivante.

    Tu t’assois et tu essaies d’avoir le dos bien droit. Tu fais bien tomber tes épaules pour que la colonne soit bien dégagée, tu positionnes la tête bien droite, sans crispation, et tu imagines un trait de lumière qui se constitue instantanément en rapprochant ton aura près de ton corps. C’est-à-dire que tu dois imaginer que ton aura est dispersée, ta personnalité est dispersée, et je te le prouve en te disant que tu penses à mille et une choses, ce qui fait que tu es en train de faire quelque chose et de penser en même temps à autre chose.

    Donc sache bien qu’au moment où tu vas t’asseoir pour méditer, sache bien que ton corps astral est dispersé, que ton corps mental est dispersé. Donc au moment où tu t’assois, imagine que tu es en train d’aimanter ces corps-là et que tu les rassembles puissamment à l’intérieur de toi. Recentre-toi. Et dans cet effet de centralisation, au moment où les deux parties se rejoignent, tu crées un axe de lumière qui monte, comme cela, à dix centimètres hors de ton corps et qui part du bas de ton buste jusqu’en haut de ta tête, et tu restes avec cette ligne blanche autant de temps que tu le peux.

    Ceci est important pour t’entraîner à la concentration et à la suspension de la pensée. Et tu verras qu’en même temps que tu essaies de créer cette ligne blanche et de la tenir, parce que tu es en train en même temps de compresser tous tes atomes (les atomes subtils de ton corps énergétique et de ton corps astral), tu verras qu’en même temps que tu essaies de créer par cette compression, cette lame blanche comme une épée, en même temps ton souffle va devenir plus intérieur.

    Tu ne pourras pas respirer aussi pleinement que tu pourrais le faire dans des conditions normales, et tu t’apercevras que ton souffle devient aussi plus court. À ce moment-là, c’est le signe que tu es bien concentré et décidé à créer cette ligne. Mais il ne faut pas rester avec le souffle court, car ce serait très mauvais pour ton rythme cardiaque et pour la répartition des énergies. Donc, dès que tu sens que ta concentration est intense, en même temps que tu ne quittes pas des yeux dans ton imaginaire cette lame blanche, commence à te fixer sur ton souffle. Et tu vas faire une chose simple : tu vas imaginer que ton souffle sort comme un arc, depuis ta bouche et se glisse dans cette lame jusqu’à en certain niveau, puis ,depuis ce niveau-là, tu imagines que le souffle revient et qu’il rentre en toi et se loge dans ton centre cardiaque. Et tout doucement tu fais cet arc où tu sors ton souffle et tu le poses sur la lame et tu le rentres, donc tu inspires et tu le poses dans ton cœur. Et tout ceci sans jamais quitter des yeux, de ton imaginaire, cette lame blanche.

    Ceci va développer ta concentration et ceci va purifier tes pensées, car malheureusement, chaque fois qu’un individu se sent suffisamment talentueux pour conduire des méditations, il se passe toujours la même catastrophe. C’est très simple. Nous n’avons pas besoin de faire des prédictions, parce que nous savons très bien que cette catastrophe va avoir lieu. Exactement comme lorsque l’on lâche un éléphant dans un magasin de porcelaine. Nous savons très bien que tout va être ravagé et détruit. De la même manière, lorsque nous voyons se lancer dans la méditation des individus qui se croient prêts et qui ne connaissent même pas ce qu’est la nature de la pensée, nous savons aussi qu’il y aura énormément de casse et de catastrophes, et des catastrophes qui sont plus de l’ordre de l’humour que des ténèbres.

    Heureusement d’ailleurs.

    C’est pour cela que nous laissons les choses continuer, car de temps en temps, il faut bien que nous riions nous aussi.

    Eh oui !

    Nous n’avons pas les spectacles que vous créez, mais c’est vous notre spectacle de temps en temps.

    Alors, qu’est-ce que je leur dis à tous mes éléphants roses, car il y en a beaucoup, qu’est-ce que je leur dis ?

    Je leur dis de faire attention à une chose simple mais extrêmement puissante. Lorsque l’on cultive la méditation et lorsque l’on veut entraîner tout un groupe dans l’acte de la méditation, il faut connaître une chose fondamentale du fonctionnement de la nature humaine, et c’est la pensée.

    La pensée ce n’est pas simplement la production d’idées. Si la pensée n’était que cela, nous n’aurions aucun problème pour faire de vous des initiés. Il suffirait de s’armer avec des immenses marteaux et vous taper sur la tête trois fois le matin, trois fois le soir et à minuit vous seriez tous des initiés (je plaisante). Seulement la pensée n’est pas simplement une production d’idées. En réalité, la pensée c’est quelque chose de beaucoup plus puissant, d’essentiel et d’extraordinairement divin. C’est une part de l’âme et c’est pour cela que lorsque l’on veut conduire une méditation ou induire quelqu’un dans la méditation, il va falloir prendre soin de la pensée et trouver le moyen de purifier la pensée chez les gens.

    Et pour purifier la pensée il y a des méthodes très simples. Ces méthodes-là d’ailleurs ne sont pas catégorisées ou dénommées comme ayant une action sur la purification des pensées, la raison est tout simplement parce que cela va de soi, cela coule de source, comme vous dites vous-même : c’est une résultante normale.

    Donc, lorsque je fais un exercice de concentration et que j’essaie de maintenir cette concentration, automatiquement je purifie mon corps mental, et je le purifie non seulement pour dix minutes ou une heure, qui est le temps de la méditation, mais je le purifie aussi pour toute ma journée. C’est-à-dire qu’il y a dans le corps mental, un certain nombre de mauvaises choses, un certain nombre de corpuscules disgracieux qui peuvent être brûlés, simplement parce qu’à un moment donné, j’arrête ma pensée, je me concentre et je déclenche le feu. Car il faut savoir que si l’on veut purifier la pensée, on va devoir donc faire appel à un feu.

    Quel est ce feu ?
    Comment fonctionne-t-il ?
    Comment le déclencher ?

    Il existe un feu dans chaque corps qui constitue la nature occulte de l’homme. Car vous devez savoir que l’homme a de nombreux corps. On parle des sept corps majeurs, mais en fait, il y en a beaucoup d’autres qui sont des corps intermédiaires, puis des corps à l’intérieur des corps intermédiaires, mais restons à sept corps majeurs pour maintenir le discours simple.

    L’homme a donc ces sept corps majeurs et chacun de ces corps dispose d’une flamme particulière qui permet au corps d’exister et de fonctionner selon sa nature. Par exemple, lorsque je contemple le corps physique et que je regarde cela avec les yeux de l’esprit, je m’aperçois que le corps physique a une flamme physique, ce qui permet au corps physique d’avoir la vie, le mouvement, sa chaleur, sa santé et son autodéfense. De la même manière, lorsque je regarde le corps astral, je m’aperçois que ce corps astral a lui-même sa propre flamme et c’est ce qui permet au corps astral de pouvoir vivre en tant que corps astral. Et lorsque je regarde le corps mental, je m’aperçois que lui-même a sa propre flamme et c’est ce qui lui permet à mon corps mental d’être mon corps mental.

    L’homme est donc une succession de flammes. Vous, vous dites une succession de corps, et ce n’est pas faux, mais ce serait plus correct dire que l’homme est avant tout une succession de flammes.

    Alors il y a une flamme qui paraît être physique et qui est le corps physique. Et puis, il y a une autre flamme qui commence déjà à être plus subtile et qui est la flamme de la réceptivité, réceptivité qui vient depuis le plan physique, donc des sens, donc les émotions. Puis il y a une autre flamme qui est le monde de l’Idée, avec un grand “I”, et c’est ce que l’on va appeler le corps mental.

    Lorsque la flamme du corps mental brûle avec la pointe vers le bas (au lieu de brûler avec la pointe vers le haut) cette flamme mentale va habiter complètement le cerveau et exactement comme une petite pieuvre, elle va se localiser dans tous les endroits du cerveau, dans tous les endroits de la conscience objective et de la conscience cérébrale. Et c’est comme cela que vous pouvez imaginer votre cerveau comme étant une sorte d’éponge, et qu’à chaque petit trou de cette éponge (puisque  l’éponge se trouve trouée) réside une petite étincelle. Cette petite étincelle c’est ce qui va donner activité à une particularité de la conscience objective et de la conscience cérébrale. C’est-à-dire que  lorsque cette flamme du mental descend dans le cerveau, elle se ramifie à l’intérieur du cerveau et crée des étincelles.

    Ces petites étincelles vont dynamiser des activités qui paraissent être tout à fait banales, comme par exemple, le fait de pouvoir regarder, le fait de pouvoir apprendre l’alphabet, de pouvoir apprendre les langues, ou apprendre la musique, ou apprendre quoi que ce soit d’autre, comme faire des chaussures, des ponts, des autoroutes, tout ce que vous voulez.

    Alors, on est capable de mémoriser et on est capable d’apprendre, uniquement parce qu’il y a un endroit de cette activité qui est, par exemple, la mémorisation de l’alphabet, et il y a une petite étincelle qui est en train d’envoyer son énergie et de dynamiser ce siège.

    Lorsque l’individu meurt, toutes les petites étincelles se rassemblent autour de la flamme principale et cette flamme qui était pointée vers le bas, remonte vers le haut et va s’encastrer dans une autre flamme qui elle n’avait pas cessé de brûler pointe en haut. Et c’est ainsi que la flamme inférieure transmet à la flamme supérieure, toutes les substances que vous avez réussies durant votre réincarnation, toutes les substances que vous avez réussies à ramasser, toutes les instructions que vous avez pu prendre de ci et de là.

    Ce qui fait que lorsqu’il y a une nouvelle incarnation et que les deux flammes se desserrent, elles se désaccouplent une nouvelle fois, il y en a une qui retourne vers le bas, et qu’en allant vers le bas, elle se réinvestit dans le cerveau de la nouvelle réincarnation et recrée son réseau d’étincelles, et cette flamme qui elle n’a pas cessé d’exister entre les deux incarnations, cette flamme dépose un sédiment dans ce nouveau cerveau, et ce sédiment c’est ce que l’on va appeler la prédisposition. Soit prédisposition pour la musique, ou prédisposition pour la cuisine, ou prédisposition pour les langues, ou pour l’occultisme, etc. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que ces prédispositions n’existent pas simplement parce la flamme l’a déjà étudié dix fois dans d’autres vies. Cette flamme-là va pouvoir extérioriser ses étincelles, uniquement, grâce à une impulsion qui vient des étoiles.

    Et c’est pourquoi, un clairvoyant rien qu’en regardant la carte des étincelles qui se trouvent dans le cerveau, il arrive à savoir de quoi l’individu est capable plus ou moins. De la même manière qu’un astrologue arrive à regarder dans les étoiles du ciel de naissance exactement les mêmes possibilités, parce que c’est le même ciel, c’est la même voûte.

    Pourquoi est-ce qu’un crâne est rond ?

    Il pourrait être carré.

    Qu’est-ce qui aurait empêché aux Maîtres de la Création de vous faire avec une tête carrée ?

    Pourquoi pas ?

    Elle pourrait même être triangulaire.

    Pourquoi donc est-ce que le crâne est rond ?

    Tout le corps de l’homme, en plus d’être un temple, est un temple parce qu’il est la somme des symboles de l’Univers. L’Univers lui-même étant le Grand Temple cosmique. C’est pourquoi si le crâne est rond, c’est donc par imitation de la voûte céleste.

    Alors les petits plaisantins pourraient me dire :

    « Mais qui me dit que la voûte céleste est ronde, car lorsque l’on bascule dans l’espace, on s’aperçoit qu’il n’y a aucune rondeur à l’horizon ? »

    Et je leur dirai qu’il ne faut pas me répondre par des choses trop terre-à-terre.

    Revenons donc à notre voûte céleste.

    Il faut savoir que si l’on appelle le ciel étoilé ou la voûte céleste, c’est simplement parce qu’un « ciel » dans un système solaire ou dans la galaxie, est une matrice avant tout. Et on ne peut pas imaginer un ciel qui soit plat, rectiligne.

    C’est impossible !

    Ce symbole n’existe pas, car il n’est pas porteur. Un ciel est toujours une matrice, c’est pourquoi il y a la voûte, mais c’est une matrice qui n’est pas comme le seraient logiquement toutes les matrices, qui n’est donc pas pointée vers le haut, mais c’est une matrice qui est renversée vers le bas.

    Lorsque donc il y a en bas la coupe de votre matière et en haut la voûte de votre ciel, automatiquement il y a la création d’un œuf que l’on appelle cosmique, et à l’intérieur de cet œuf il y a un petit homme. Un petit homme qui essaye de devenir Dieu, ou plus précisément qui réessaye d’être Dieu. Et ainsi couvé par ces deux matrices, il obtient toutes les énergies pour faire son évolution, jusqu’au jour où ayant suffisamment grandi, il crève la matrice, il éclate la matière et il déchire le ciel, parce que même si le ciel est une chose intéressante, le ciel ne représente qu’un seuil, et sur chaque seuil il y a un voile. Donc le ciel lui-même est un voile et doit être déchiré pour basculer dans ce qu’il y a derrière et que l’on peut symboliser simplement par un point et un grand silence.

    Mais revenons à cette méditation dont je me suis écarté un peu du sujet en voulant vous expliquer ce qu’est la pensée. La pensée est donc fondamentale dans l’acte de la méditation, mais elle doit d’abord être purifiée parce qu’elle est tout simplement l’expression de la conscience. La pensée est l’expression mentale de la conscience et pas de la conscience qui dit simplement : « tiens, je suis conscient de ceci, conscient de cela ». Mais la conscience en tant que principe spirituel.

    Si donc, je prends soin de ma pensée, en essayant de la clarifier et de la purifier, alors automatiquement je vais par là même, me permettre d’entrer en résonance avec la conscience absolue. Donc, toute méditation doit être précédée d’une longue phase de concentration, ceci pour déclencher le feu du plan mental. Le feu du corps mental, afin que celui-ci, étant vivifié, se mette à brûler les corpuscules disgracieux. Ce qui fait qu’après la phase de concentration, il se pourrait très bien que l’individu ne puisse pas basculer dans ce qu’il attend, c’est-à-dire la méditation. Mais au contraire, il peut basculer dans un rêve profond et revivre par exemple un épisode de l’enfance où il a été traumatisé, complexé, martyrisé. Ou il peut basculer dans un rêve complètement symbolique qui n’a rien à voir avec des événements ayant eu lieu. Mais tout simplement ayant la vision de quelques symboles, ce sont à ce moment-là, ces symboles-là qui sont en train de brûler en lui quelque chose de disgracieux, et donc cette combustion est en train d’opérer une accélération de sa spiritualité.

    Car sachez une chose, chaque fois que vous vous asseyez quelque part pour vous concentrer et aboutir un peu plus loin dans la méditation, vous accélérez votre spiritualité, vous accélérez votre initiation, vous accélérez votre réintégration, vous accélérez la prise de conscience de votre divinité. Ce qui ne veut pas dire que vous devez dès demain passer des heures et des heures à ne faire que méditer, car il ne faut pas faire une application sotte de mes paroles.

    Pourquoi ?

    Parce qu’il ne sera pas utile pour vous dès demain de passer des heures et des heures à la méditation, simplement parce que lorsque vous marchez dans la rue, lorsque vous êtes en relation avec le monde, et tout en étant en relation avec le monde, si vous avez soin de rester centré à l’endroit de cette lame, automatiquement vous pouvez être en méditation, sans devoir passer des heures accroupies à genoux ou en tailleur, pour répéter, ou des mantras, ou projeter des lumières, ou en intégrer des autres, ou promener des parfums partout dans la pièce pour attirer les Dévas ou je ne sais trop quoi. Par contre du moment que vous êtes centré et érigé, automatiquement vous êtes l’endroit de la méditation.

    Alors nous en venons à dire : qu’est-ce que la méditation en fait ?

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  • TU ES déjà UN ÊTRE LUMINEUX

     

     

    (fin du 1/4)
    L’initié a ce souci, non seulement parce qu’il a quelque chose à faire sur la Terre et que la chose doit être faite de la meilleure manière possible, mais aussi et avant tout parce qu’en lui-même les fondements mêmes de la loi et de la perfection, ces fondements-là ont érigé un rayonnement qui se veut parfait, donc discipliné et équilibré, car il n’y a pas de direction sans équilibre. Et je veux dire par là que l’on ne peut pas se discipliner soi-même ou se diriger soi-même sans l’équilibre. Il y a donc un équilibre fondamental à acquérir avant d’espérer se diriger soi-même.

    (2/4 suite)
    Thèmes :

    - Avant de commencer un chemin spirituel, il faut commencer à rétablir l’équilibre en soi.
    - Parabole de la caverne (de ton illumination).
    - Exercice d’entrer dans son foyer dans l’obscurité.
    - Tu es déjà un être lumineux mais ta lumière ne brille pas encore.
    - Parabole des briques (du karma).
    - Relation entre l’intuition et les rêves.



    Beaucoup d’individus se lancent dans le chemin spirituel et essayent la méditation, les relaxations profondes, essayent de se contraindre à ne plus faire ceci ou à ne plus faire cela, à masquer la pensée quand elle devient mauvaise et à rayonner des bonnes pensées au moins dix minutes pendant la méditation. Mais malheureusement ces bonnes pensées ne sont d’ailleurs pas du tout entendues, pas du tout reçues, parce qu’elles ont un rayonnement très pâle, extrêmement pâle, d’une toute petite lampe de poche. Si bien que si ce disciple-là devait compter sur ce rayonnement-là pour y voir clair dans sa nuit, il ne verrait pas plus loin que le bout de ses pieds.

    Pourquoi ?

    Parce que tout simplement avant de commencer un chemin spirituel, il faut commencer à rétablir l’équilibre en soi, et en fait, c’est le premier travail en spiritualité à faire : trouver un équilibre.

    De quel équilibre est-ce que je parle et comment le conquérir ?

    Je parle d’un équilibre qui est tout simplement un niveau de la paix entretenue avec soi-même, car un individu ne peut pas être équilibré, s’il a vis-à-vis de lui-même de trop fortes rancœurs. S’il se dit tous les matins :

    « Je ne suis pas capable de ceci » ou bien « Je ne vaux pas ce que vaut mon voisin » ou  « Je ne suis pas encore au stade de faire cela, car moi je ne suis qu’un petit individu avec de tout petits moyens » etc.

    Or, dès que l’on se lève le matin en pensant ces choses-là, automatiquement on se prédispose royalement au déséquilibre.

    Pourquoi ?

    Tout simplement parce que la conscience originelle de l’individu est une conscience de plénitude, une conscience d’amour, une conscience de paix. Et sitôt donc que l’on envoie dans cette conscience un élément disgracieux, un élément agressif, comme le non-être (et je ne parle pas ici du non-être que citait Bouddha, mais je parle du non-être négatif). Alors, automatiquement la conscience refoule cet intrus, cette larve, parce qu’il ne faut pas que la conscience puisse être attaquée par des illusions et des illusions qui plus est, sont très inférieures, venant de l’enfer humain, l’enfer de négativité dans lequel vous êtes.

    Que faut-il donc penser à propos de soi-même ?

    Si en me levant le matin, je ne peux plus penser que je suis petit, je ne peux plus penser que je ne vaux pas la peine ou que ne suis pas encore à ce niveau-là.

    Est-ce que je dois penser, alors, que je suis très grand, prêt à tout, et que je peux tout ?

    Est-ce que je dois penser, alors, que je suis déjà parvenu à tous les degrés de l’initiation ?

    Si vous connaissez un peu mon style de pensée, vous pourrez conclure très vite que je ne vous demande pas de remplacer une bêtise par une autre bêtise, et qu’automatiquement il va falloir encore chercher la voie que j’appelle du juste milieu. Alors, je te le dis, et essaye de le recevoir avant que je l’ai énoncé. Essaye de le sentir, de le faire germer en toi avant que je l’ai dit. Car de cette façon-là, tu entraînes ton Maître intérieur à te donner les réponses dont tu as besoin tout au long de ta vie.

    Essaye.

    Donc, si tu ne peux plus penser que tu n’es pas élevé, et que tu ne peux pas non plus te permettre de penser que tu es capable de toutes les élévations, cela veut dire que tu vas faire quoi ?


    Eh bien, cela veut dire tout simplement que tu ne vas plus penser du tout à cela.

    Vois-tu, si tu ne peux plus penser de façon péjorative et si tu ne peux pas non plus penser de façon prétentieuse, cela veut dire que tu ne dois plus penser du tout. Et dans ce mouvement de la pensée suspendue, la pureté dont j’ai si souvent parlé à propos du mental, cette pureté-là va jaillir tout simplement.

    Mais les individus croient qu’il faut faire des alchimies compliquées qui demandent des années et des années d’efforts. Des alchimies qui feront intervenir les énergies venant de Sirius, de Pluton ou de je ne sais où. Voire même, des excentricités comme des énergies qui auraient besoin de l’or potable pour prétendument pouvoir véritablement intégrer la vibration jusque dans la cellule. Or, il n’y a rien de plus risible et de plus ridicule qu’un alchimiste qui essaye d’atteindre Dieu, avec son four d’alchimiste. Il n’est donc pas question de faire des mayonnaises. Il faut tout simplement à un moment donné, arrêter de battre les œufs (c’est-à-dire les pensées). Tous les œufs !  Évidemment les mauvais œufs, mais même aussi ceux qui apparaissent comme étant de très bons œufs. Il faut arrêter de battre les œufs.

    Pourquoi ?

    Parce que, qu’est-ce qui se produit lorsque vous battez les œufs ?

    La mousse monte et un jour elle finit par vous envahir. Ce qui fait que l’individu dilate son corps astral, dilate son corps émotionnel ou son corps mental, et il se trouve envahi par ces substances qui viennent (comme des voiles) lui cacher la vision véritable de Dieu. Et pendant tout ce temps, il pédalait et pédalait dans son bol pour faire monter la mayonnaise, croyant bien faire, croyant que c’était comme cela que l’on allait vers Dieu. Mais moi je te dis : si tu veux suivre un petit peu mes conseils, si tu veux écouter un tant soit peu ma parole, et je te dirai que si j’en suis arrivé où je suis, c’est en m’écoutant moi-même, en écoutant ma propre parole, donc je peux t’assurer qu’elle donne des résultats.

    Donc si tu veux quelque part faire le travail et porter tes efforts où j’ai porté les miens, ARRÊTE DE PENSER. Et n’écoute pas ceux qui te donnent des recettes compliquées pour méditer sur tel chakra, pour faire monter telle énergie, pour rayonner depuis tel centre, pour incorporer l’énergie de Sirius, pour se brancher avec la Hiérarchie solaire, ou pour essayer d’aller fouiner dans l’Agartha au centre de la Terre. Car rien n’est plus simple que d’être instantanément la divinité.

    Pour être instantanément la divinité, il suffit simplement d’arrêter d’être tout ce qui n’est pas la divinité, et automatiquement entre ces deux colonnes qui soudain se dressent, parce qu’elles ne sont plus en train de s’entrechoquer, entre ces deux colonnes droites, silencieuses et absolues, automatiquement l’aube arrive. Et l’âme se lève elle aussi et elle vient se poser entre les deux colonnes et tu n’as plus besoin de te demander si à partir de ce moment-là, tu es un petit initié, un moyen initié ou un grand initié. Tu n’as plus besoin de te demander si tu es à la première, à la deuxième ou à la troisième initiation majeure, ou s’il te faudra encore te réincarner dix fois, quarante fois ou si tu peux lui dire adieu à la réincarnation.

    Ne te demande plus rien, simplement reste dans cet instant-là, et en restant dans cet instant-là, ton être intérieur va t’indiquer ce que tu dois faire pour constamment demeurer dans cet état et non pas seulement y basculer pendant une bonne méditation. Il t’indiquera ce que tu dois travailler, et là, il te dira véritablement quelle énergie tu dois incorporer, et à ce moment-là son indication sera une bonne indication et véritablement tu devras incorporer une énergie qui vient du Soleil, ou une énergie qui vient de Sirius ou qui vient de l’Agartha, peu importe.

    Mais à ce moment-là, la chose sera réelle et tu ne pourras pas en douter. Et de la même manière qu’elle sera réelle, tu n’en diras rien à personne. Tout simplement le silence retombera sur toi parce que tu sauras que c’est dans le silence, avant tout, que cette alchimie a lieu.

    Il ne peut y avoir aucun témoin, aucun ami, aucun père, aucune mère, aucun Dieu même. Tu es seul avec toi-même dans cette caverne, et tu dilates le soleil qu’il a en toi, petit à petit. Et comme un forgeron tu vas tirer depuis le Soleil, l’énergie qu’il faut à un moment donné, puis tu vas tirer depuis Sirius une autre énergie qu’il faut à un autre moment, et puis de l’Agartha une autre énergie qu’il faut à un autre moment. Et comme un forgeron, patiemment, patiemment, tu modèles ta clé de sol, et lorsque cette clé de sol sera finie d’être modelée, avec un tout petit marteau tu taperas en son centre et un son extraordinaire en sortira qui envahira toute ta caverne, toute l’alcôve dans laquelle tu as travaillé. Et grâce à ce son, toutes tes limites, toutes tes parois vont se dissoudre, et sais-tu ce qui apparaîtra ?

    Il apparaîtra ce qui a toujours existé mais que tu ne voyais pas, il apparaîtra l’azur, tout simplement l’azur.

    Et tout étonné tu te diras :

    « Mais ce n’est pas possible que pendant tant de temps, tant de siècles, j’aie cru que j’étais enfermé dans cette alcôve, dans cette caverne. J’ai cru que là était ma vie, ma position, que là était un endroit du cosmos où il n’avait pas de lumière et que je devais en sortir par un tunnel, pour un jour espérer rejoindre une dimension lumineuse qui se trouve plus loin dans le cosmos.

    Je ne comprends pas pourquoi j’ai imaginé toutes ces choses alors que les parois ayant disparu, je m’aperçois que tout était azur depuis le commencement, depuis le premier jour où j’ai ouvert les yeux, où j’ai commencé à respirer et à penser. Tout était azur !  Complètement azur !  Et moi je croyais que j’étais là dans ma caverne, à l’ombre, dans les ténèbres et qu’il fallait que j’aille ailleurs. »


    Tu te feras cette réflexion-là le jour où l’azur resurgira en toi. Le jour en fait où ton azur sera éclairé, tout simplement. Parce que pour l’instant ce qui te fait croire que tu es un être ténébreux, ce qui te fait croire que tu n’as pas les qualités pour ceci ou les capacités pour cela, et que donc, en faisant le bilan de toutes ces incapacités tu te dis :

    « Je suis en dessous du seuil de l’initiation, donc je suis un homme du torrent comme on dit aussi, donc je suis un enfant submergé dans les ténèbres. »

    Aujourd’hui donc, ce qui te donne l’impression d’être un enfant dans les ténèbres, c’est tout simplement parce que ton azur n’est pas allumé. Et si ton azur n’est pas allumé, il te donne l’impression qu’il est tout petit, tout rétréci et que le seul azur dont tu disposes c’est celui qui est tout pâle autour de toi, dressé comme un cocon et qui ne va pas plus loin qu’un simple pas, une simple enjambée autour de toi.

    Mais sais-tu simplement que tu n’as cette vision que parce que tu ne sais pas éclairer davantage ?

    Je te l’assure !

    Si seulement tu pouvais me croire, absolument, jusque dans le fond de tes cellules, jusque dans la racine de tes cheveux. Si tu pouvais simplement me croire avec absolu et inconditionnellement :

    -  tu es déjà l’azur, mais ton azur n’est pas éclairé.

    Ce soir quand tu m’auras quitté et que tu vas rentrer chez toi, essaye de faire une petite expérience, pour que ta psychologie participe pleinement à l’acceptation de ce que je viens de dire. Quand tu vas rentrer dans ta maison, n’éclaire pas, ne tourne pas le bouton d’électricité, rentre dans ta pièce ou dans ton couloir sans électricité, et regarde l’épaisseur des ténèbres qui semblent être là autour de toi. Et tu verras de quelle manière toi aussi dans ta vie il te semble avancer dans les mêmes ténèbres. Soudain tu ne sais plus où il est ton portemanteau et tu accroches ton chapeau ou ta veste n’importe où et ça tombe. Alors tu te dis :

    « Tiens, c’est étrange, j’ai mis des dizaines et des dizaines de fois ma veste à cet endroit-là et je n’arrive plus à le repérer. »

    Et de la même manière, c’est ce que se dit l’individu quand il est mort et qu’il renaît à une autre vie, quand il se réincarne. Alors qu’il a déjà appris à lire et à écrire maintes fois dans d’autres vies, il lui faut réapprendre à lire et à écrire comme si c’était la première fois. Tout simplement parce qu’entre-temps, on a éteint la maison, et dans les premiers temps où on recommence à marcher, la lumière n’est pas tout à fait installée dans toutes les pièces, dans toutes les cases du cerveau, si vous voulez. Donc il faut à tâtons, recommencer et rechercher à nouveau les points de repère.

    Mais revenons à votre maison sans lumière. Allez plus loin encore dans le couloir et vous allez voir que vous allez chercher la porte de votre cuisine ou de votre chambre. Et vous allez vous dire :

    « Tiens, mais il me semblait bien que pourtant la porte n’était qu’à quelques pas, comment ce fait-il que je ne la trouve pas ?  Là il n’y a qu’un mur. »

    Et lorsque finalement vous serez entré dans votre chambre, regardez à quel point les ténèbres, encore une fois, s’engloutissent dans cette pièce. Et prenez bien conscience que votre temple intérieur est exactement dans la même condition. Et à ce moment-là seulement, mettez la lumière, enclenchez l’électricité et regardez à quel point tout devient lumineux, regardez à quel point vous pouvez repérer où se trouve la lampe de chevet, le tableau et le portrait de l’oncle Émile, l’armoire, la descente de lit, tous vos objets familiers. Tout devient repérable, tout devient connu, tout devient palpable, tout devient en même temps une communication entre les couleurs et les formes. Et tout cela simplement parce que vous avez mis la lumière.

    Eh bien, dans votre vie intérieure, c’est exactement la même chose, dans votre temple intérieur il y a lieu exactement le même phénomène. Vous vous croyez des enfants incapables, des enfants inaptes, des enfants parfois même véreux. C’est ce que vous dites, entre vous à propos des uns et des autres. Mais tout cela vient du fait que votre temple n’a pas encore reçu la Lumière. Et lorsque la Lumière sera installée, alors le Temple vous deviendra quelque chose de connu, de palpable, tout simplement un royaume dans lequel il sera possible vivre sans se cogner la tête sans arrêt contre une porte ou contre l’arête de l’armoire, ou se taper les pieds contre le lit ou contre je ne sais pas quel autre objet, car c’est cela ce qui se passe dans la vie : j’essaye de marcher à tâtons dans ma vie qui est obscure et automatiquement je reçois des événements négatifs, je reçois des catastrophes, tout simplement parce que je n’ai pas su voir.

    Voilà une phrase révélatrice : je n’ai pas su voir.

    L’homme dit exactement ce qui lui manque, avec des mots de tous les jours, mais qui sont de très grands symboles pour l’esprit : je n’ai pas su voir dans cette situation qu’un tel était un ennemi. Là, je n’ai pas su voir qu’à ce moment-là je devais faire telle chose, parce que la situation ne m’est pas apparue dans son entier. Alors bien sûr, puisque je n’ai pas su voir la commode qui était au milieu du passage, eh bien, comme je courais, je suis tombé sur la commode et me voilà blessé, empaillé et demain j’irai au travail couvert de pansements et de blessures.

    C’est ce que l’homme pense à propos de sa vie. Alors, il y a celui qui est un peu plus malin que celui qui est pleinement aveugle, et celui-là se dit :

    « Bon, cela fait dix fois que je me tape contre cette commode, dix fois que je me fais le trou au même endroit, dix fois que je saigne à cause de la même chose. Alors comme je suis malin, depuis ma porte d’entrée, j’ai compté le nombre de pas qui me distance de la commode. Ce qui fait que chaque soir, quand je rentre, je compte soigneusement les pas et ainsi j’évite la commode. »

    Les individus qui établissent leur discernement sur ce genre de repérage croient qu’ils ont compris la vie, tout simplement parce que dix fois on leur a tapé sur la tête et à l’onzième ils se sont dit :

    « Eh bien, je ne vais plus passer sous cette échelle, parce que là chaque fois je reçois une brique qui tombe du toit. »

    Mais le fait de tirer cette conclusion ne veut pas dire que l’individu a évolué pour entrer dans un authentique discernement. Cela veut dire tout simplement qu’il a été assez éveillé pour savoir qu’il n’était pas prêt à recevoir une onzième fois une brique qui tombe du toit. Donc il évite de passer sous l’échelle. Mais cela ne veut pas dire qu’il connaît la nature de la brique. Cela ne veut pas dire qu’il sait pourquoi la brique tombe chaque fois qu’il passe. Cela ne veut pas dire qu’il sait pourquoi il a mal et pourquoi cette brique peut être quelque chose d’agressif.

    Ce qui fait que bien qu’il ne passe plus sous l’échelle, mais comme il continue à faire des maladresses dû à son ignorance, la brique va continuer à tomber où qu’il se trouve, même s’il se trouve à des kilomètres de toute habitation, car il aura toujours un nuage qui transportera la brique pour qu’elle lui tombe sur la tête. Et c’est comme cela que les individus au cours de leur vie se disent :

    « Mais ce n’est pas possible, j’évite ceci, j’évite cela, je prends soin de ne pas faire ceci, de ne pas aller dans tel endroit, de ne pas fréquenter ceci, de ne pas penser à cela, et voilà que c’est comme si le Seigneur n’avait que faire de toutes mes dispositions, et voilà qu’il m’envoie encore une fois un problème, à moi, dans ma vie. »

    Donc, si tu veux éviter les briques qui tombent du toit, mais aussi qui tombent du ciel, depuis la main de certains petits anges gardiens, si tu veux éviter toutes ces briques qui tombent, il faut que tu apprennes tout simplement ce qu’est la brique.

    Quand donc une brique (un problème) te tombe sur la tête, n’essaie pas seulement de t’en protéger et d’éviter l’endroit où elle est tombée. Prends cette brique, prends-la dans tes mains, regarde-la bien, fais en bien le tour, tâte-la bien. Essaie de savoir comment elle a pu tomber ?  Pourquoi elle est tombée ?  Quelle est sa nature ?  Qu’est-ce qui lui permet d’avoir le poids suffisant pour tomber et de te faire mal ?

    Et lorsque tu auras déplié cette énigme, tu t’apercevras qu’à l’intérieur, eh bien, il n’y avait rien. Qu’il n’y avait aucun poids qui serait suffisant pour pouvoir s’abattre sur toi et te blesser. Simplement il faut que tu apprennes que souvent, lorsqu’il pleut des briques, c’est parce qu’on les a soi-même envoyées, tout simplement. Souvent quand il pleut des briques, c’est parce qu’à un moment donné, on a fait un tas de tout ce qu’il y avait de malsain en soi, et que de façon négligente on en a rempli un seau et qu’on en a envoyé tout ça chez le voisin.

    Et que fait le voisin ?

    Si le voisin est de nature très réactive, il reprend les mêmes briques et il les renvoie chez celui qui les a envoyées, ou bien s’il est timide, il ne va rien faire, mais sa rancœur restera, et c’est à ce moment-là qu’interviendra la divinité (avec le karma).

    Et de quelle manière va intervenir la divinité ?

    Tout simplement en faisant évaporer les briques, comme s’il s’agissait d’évaporer un étang. La divinité va prendre la substance de ces briques et en faire un nuage.  Et elle va transporter ce nuage à l’endroit où tu te trouves, même si tu cours à toute vitesse pour éviter le voisin à qui tu as tout balancé. Ce nuage est très intelligent, il n’a pas besoin de carburant et il a tout son temps, et il te poursuivra jusqu’à la fin des temps, jusqu’à ce qu’il ait réussi à pleuvoir sur toi toutes les briques.

    Donc quand les briques pleuvent, il ne faut pas te demander pourquoi Dieu ne t’a pas protégé, pourquoi les maîtres ne viennent pas aider l’humanité, pourquoi est-ce qu’ils ne sont pas plus visibles pour instruire et pour initier (puisqu’ils veulent tant que les hommes avancent).

    Alors, pourquoi est-ce qu’ils ne viennent pas nous faire avancer ?

    Se disent les hommes. Bien sûr je comprends cette revendication, elle apparaît d’ailleurs très logique à l’esprit de l’homme. Cependant il faut savoir que la logique divine est un petit peu différente, plus parfaite disons, et tenant compte de beaucoup plus de paramètres que l’homme est capable de juger et d’interpréter.

    Que va faire donc la divinité à ce moment-là ?

    La divinité va avoir souci, uniquement de te faire prendre conscience des différentes briques que tu as créées toi-même, donc des faux murs que tu as construits jour après jour, avec de fausses idées, avec de faux sentiments, avec des pensées erronées, avec des jugements trop rapides ou trop remplis de venin. Et chaque fois que tu vas construire une de ces briques-là et que tu vas la cuire dans ton four, dans ton four intérieur, chaque fois que tu vas prendre cette brique-là et que tu la mettras sur ton mur, le mur va se trouver évaporé, tout simplement parce que la divinité (commençant par la tienne d’abord) essaye à chaque fois d’aller prendre la substance de tout ce que tu accomplis comme expériences sur la Terre, c’est-à-dire dans ton incarnation.

    Vois-tu, l’âme prend la substance de chaque chose et quand tu crées une brique qui est mauvaise, la substance est forcément mauvaise, et l’âme qui est comme un grand soleil qui fait évaporer tout ce que tu construis pour en retirer la substance, quand l’âme voit venir vers elle une substance négative, une substance nuisible à son éternité, automatiquement elle renvoie la brique. Et toi qui es le créateur de cette brique, tu te demandes pourquoi Dieu ne te protège pas, pourquoi Dieu t’envoie tous ces problèmes, pourquoi Dieu ne t’a pas montré la voie à cet endroit-là, pourquoi est-ce qu’il ne t’a pas donné l’intuition, et pourquoi décidément est-ce qu’il t’a fait naître sans intuition, alors que le chemin est si difficile à trouver. C’est ce que se disent de nombreux disciples :

    « Mais ce n’est pas possible, les maîtres savent que le chemin est difficile, et en plus de ça ils nous disent eux-mêmes qu’ils ont mis des pièges pour l’initiation. Alors comment se fait-il qu’ils aient le culot de nous faire naître sans le minimum d’intuition, pour que l’on puisse s’en sortir ? »

    Beaucoup de disciples éprouvent cette révolte et ils se disent :

    « Mais c’est inacceptable, et ceci montre que le jeu est injuste depuis le début, car ils l’ont compliqué à plaisir, nous rendant nous-mêmes infirmes exprès pour que l’on ne s’en sorte pas, exprès pour que l’on n’arrive jamais dans leur domaine divin et qu’ils soient les seuls, eux, les douze, à se partager le Royaume du Père. »

    Quand le disciple est en colère et que sa pensée se perd dans cette grogne, c’est ce qu’il se dit, c’est ce qu’il envoie comme pensée aux maîtres. Et à ce moment-là, je vous dirai que nous sommes assez gênés, non pas parce qu’un individu pense que nous puissions être capables d’égoïsme, non pas parce qu’il pense que nous ne voulons pas partager le Royaume et que nous avons compliqué à plaisir les chemins de l’initiation.

    Non

    Cela nous est égal. Nous sommes gênés tout simplement parce que si un disciple pense cela, il nous est très difficile de lui envoyer l’intuition qu’il réclame, alors qu’il ne réclame que cela. Mais dans le brouhaha qu’il est en train de générer, dans le fracas des vibrations qu’il est en train de produire dans son aura, nous n’arrivons pas à faire passer l’intuition, nous n’arrivons pas à faire passer notre message. Et même si on essaye de faire passer ce message avec des dizaines et des dizaines de trompettes, avec des dizaines des cors, et tout ça passant à travers les amplifications que vous connaissez bien. Malgré cela rien ne serait entendu. Ce qui fait que lorsque tu te crois seul, lorsque tu te dis que Dieu ne t’a pas protégé, ou Dieu ne te montre pas le chemin, ou le maître t’a abandonné, ou bien il se trouve trop loin et il n’a pas le désir de s’occuper de toi, lorsque tu penses toutes ces choses-là, aies tout de suite à l’esprit que tu es en train de créer un brouhaha complètement insurmontable pour ta propre écoute et pour notre propre émission. Tu es en train de faire du bruit, du vacarme.

    Alors si tu veux recevoir notre guide à travers une intuition ou si tu veux recevoir tout simplement une aide (que cette aide vienne par une personne extérieure ou pas) suspend ta pensée.

    Et donc, encore une fois, que ce soit pour obtenir la propreté du cœur, ou la propreté de la pensée, ou que ce soit pour obtenir l’équilibre en soi-même, et plus loin, que ce soit pour obtenir l’intuition, suspend ta pensée. Dis-toi :

    « Stop !  J’arrête ! »

    Comment cela se passe ?

    Qu’est-ce que tu vas rencontrer à ce moment-là ?

    Si tu suspends ta pensée, tu vas entendre le silence, et c’est ce que tu nous diras quand tu nous enverras ton bulletin, c’est-à-dire tout simplement tes revendications. Tu te diras :

    « Écoute grand frère, j’ai fait tout ce que tu m’as dit, j’ai tout suspendu, j’ai tout arrêté, tout bloqué, les machines en haut, en bas, les essuie-glaces, l’accélérateur, tout était au point mort, mais je n’entendais rien. Il n’y avait que le silence, un profond silence. Je n’ai pas entendu la voix de Dieu, je n’ai même pas entendu ta voix pour me dire :

    - va là, fais ceci, ne fais pas cela, maintenant médite comme ceci ou pense comme cela.

    Rien ! »

    Quand le disciple fait ce bilan, il a l’impression donc que rien n’a eu lieu, ou il pense que son oreille interne n’est peut-être pas encore assez développée pour entendre la voix de l’intuition. C’est ce qu’ils se disent tous. Ils se disent :

    « Attention, j’arrête tout, je vais essayer de capter, je force, je force, je force. »

    Mais il n’y a que silence et silence. Et donc, pas d’information. Alors l’individu se lève et se dit :

    « Apparemment je ne suis pas encore assez évolué, assez réceptif. Ce sera donc pour plus tard. »

    Et moi je te dis : erreur, tu commets une erreur fondamentale, car la nuit tu rêves, n’est-ce pas ?

    La nuit tout le monde rêve, et toi aussi, tu es capable de rêver, n’est-ce pas ?

    Et même si ce n’est pas à chaque fois, du moins quelques fois tu te souviens de tes rêves. Tu es convaincu que le rêve existe en toi, n’est-ce pas ?

    Alors, je vais prendre cet argument pour te démontrer que tu es capable d’intuition, que tu es capable de te laisser mener à l’endroit où il faut, que tu es capable de te laisser guider vers la personne qu’il faut.

    Si la nuit, quand ton réseau cérébral s’arrête (comme tu dois le faire lorsque tu es réveillé et que tu arrêtes ta pensée) si la nuit donc, lorsque ton réseau cérébral s’arrête et qu’une autre partie de ta conscience commence à rêver, à articuler les symboles en correspondance avec ce que tu as vécu, cela veut dire qu’il y a en toi une conscience pour moitié qui est réceptive. Et le rêve ne peut avoir lieu que dans le siège réceptif de la conscience. Alors que l’objectivité ne peut avoir lieu que dans le siège émetteur de la conscience. Ce qui fait que chaque individu se promène avec deux types de conscience :

    1) Une conscience qui envoie, qui émet, et c’est là que l’on trouve la production des pensées, la création de la philosophie, l’accomplissement du mental, la capacité d’être objectif, d’être alerte.

    2) Et il y a une autre partie qui est pure réception, qui ne fonctionne qu’avec les symboles. Cette partie-là est incapable de contempler la vie moderne que vous menez, la vie concrète que vous menez. Elle l’observe de loin en loin, mais ne retire que la substance, substance qui avant d’être intégrée par cette partie-là de la conscience, est avant transformée en symboles.

    C’est pourquoi, lorsque vous rêvez, tout devient éminemment symbolique, car cette partie-là de la conscience qui vit surtout la nuit, quand le réseau objectif s’est endormi, cette partie-là est pure réceptivité.

    Qu’est-ce que cela veut dire : être réceptivité ?

    Cela ne veut pas dire être un radar tout vide qui attend de se faire remplir par le cosmos. Cela ne veut pas dire cela du tout. Quand je dis réceptif, cela veut dire que la communication est possible, une communication entre le bas et le haut, le haut et le bas.

    Et la dimension de la conscience qui est réceptive est une dimension intermédiaire, entre la partie objective de l’homme que l’on peut appeler la conscience éveillée (c’est-à-dire la personnalité) et son âme. Et c’est grâce à cette réceptivité (qui est cette deuxième partie de la conscience, ce yin de la conscience) que l’on va pouvoir en fait, commencer à dialoguer avec l’âme, et petit à petit, à se rapprocher de l’âme, pour un jour complètement basculer dans l’âme. Et c’est là où la communication devient un peu compliquée.

    Pourquoi ?

    Tout simplement parce que comme je l’ai dit tout à l’heure, dans ce réseau-là, il n’y a pas de cerveau, donc il n’y a pas de nom, il n’y a pas d’alphabet, il n’y a pas de grammaire. Il y a un langage bien particulier qui appartient à la sphère cosmique et qui est le langage des symboles, tout simplement.

    Ce qui fait que lorsque vous êtes en communication, que vous soyez à tendance psychique, médiumnique ou que vous ayez un rêve tout simplement, quand vous êtes donc en communication, tout votre art va être de savoir interpréter les symboles, de savoir d’abord regarder le symbole, car si dans cette conscience intermédiaire se met à résonner un symbole qui est placé trop haut, trop divin par exemple, si votre conscience, votre niveau de conscience initiatique se trouve bloqué par exemple à ce stade-là, alors que le symbole se trouve là en résonance, vous n’arriverez pas à voir le symbole. Il restera inconnu pour vous, et vous n’arriverez pas à l’entendre non plus.

    Donc, lorsque l’on va se mettre en réceptivité, tout le problème va être de savoir si l’on peut voir les symboles, et ensuite les ayant vus, si l’on arrive suffisamment ensuite à les comprendre grâce à l’intelligence objective, et ainsi pouvoir les interpréter pour s’en servir, pour savoir ce que l’on doit faire dans la vie, pour savoir ce que l’on doit dire à un tel moment, le choix que l’on doit faire. Car beaucoup d’individus sont submergés par des intuitions qui en fait sont là comme des accablements vibratoires.

    Ils se disent :

    « Je sais que je ne dois pas le faire, mais je ne sais pas pourquoi ?
    Et puis je ne sais pas par quoi remplacer cette chose que je ne dois pas faire. »

    Et en fait l’individu se trouve dérangé par ses premières intuitions.

    Alors, à ce genre d’individus je leur dis une chose très simple :

    « Tu te calmes et tu essaies d’approfondir le degré de pénétration de ta conscience, c’est-à-dire, chaque jour médite et ainsi développe ton degré vibratoire, de façon à ce que tu puisses contempler le symbole avec une plus grande pénétration, donc médite et lève tes vibrations. »

    Et voilà un autre problème, je dis : lève tes vibrations.

    Qu’est-ce que cela veut dire ?

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  • Thèmes :

    - Tout est communication.
    - Comment il faut vivre nos vices et nos plaisirs profanes ?
    - Il faut être en paix avec soi-même pour avancer dans la spiritualité.
    - L’importance de l’intention.
    - Cultivez la propreté et la direction de la pensée.
    - Malgré tous ses défauts, la société est indispensable pour faire évoluer à l’humanité.
    - Plus quelqu’un s’approche de la perfection et plus il devient structuré.


    Question:
    Nous avons deux grands devoirs :

    1) Le premier est la prise de conscience de notre divinité par le développement de notre conscience intérieure.
    2) Le second est notre participation à l’évolution de la conscience de l’humanité ainsi que de tous les règnes de notre planète, par un travail en groupe et au niveau planétaire.

    Maintenant, sachant que notre évolution personnelle rejaillira sur l’ensemble et que les pensées positives concernant l’évolution planétaire, redescendront sur chaque créature (donc aussi sur nous), sur quel plan devons-nous travailler pour être le plus efficace pour l’ensemble ?




    Je vous souhaite la bienvenue dans ce nouveau dialogue, car comme je le dis si souvent, j’espère chaque fois, qu’à chaque rencontre, cela devienne un dialogue. Bien sûr, vous, vous ne pouvez pas me parler, ou du moins, vous ne pouvez pas prendre la parole pour intervenir. Mais je souhaiterais que cela soit ainsi, du moins dans votre pensée et dans votre cœur, car comme je le dis si souvent, il ne faut pas simplement venir m’écouter en espérant repartir avec les valises pleines d’informations, parce que cela n’est pas du tout le travail que j’ai décidé d’accomplir. Je voudrais au contraire qu’il y ait des échanges entre votre esprit et le mien. C’est pourquoi, n’hésitez pas à m’envoyer des questions par la pensée. N’hésitez pas non plus à me déverser ce que vous sentez ici, pour que je puisse le lire, et si j’ai le temps ou si cela peut entrer dans mon discours, j’essayerai, autant que cela se peut, de répondre aux circonstances qui mènent votre vie. Et quand je vous dis cela, ce n’est pas pour faire ressortir le fait que j’arrive à répondre à vos esprits, ou à éclaircir les circonstances de votre vie, car je ne veux pas faire allusion à un quelconque pouvoir. Je veux tout simplement remettre en place le dialogue, parce que sans le dialogue, en fait, il n’y a pas d’évolution.

    Or, on me pose ce soir une question sur l’évolution, sur l’interaction des règnes, notamment du règne humain avec les règnes inférieurs de la nature. Mais il faut savoir que l’évolution des règnes plus élevés que le vôtre et que l’on appelle par exemple le règne des dévas, le règne des maîtres, le règne des initiés, toute cette évolution a aussi une incidence sur votre règne à vous, qui est inférieur à eux. Donc, il ne faut pas croire que les choses sont acquises uniquement parce qu’on les a entendues. Et il ne faut pas croire non plus que l’on va recevoir parce que l’on a ouvert la valise et qu’en sortant d’ici on va renfermer et transporter le tout chez soi pour y réfléchir et éventuellement le partager avec des amis.

    Il faut comprendre que tout est communication et c’est pour cela que je communique d’ailleurs. Tout est dialogue. C’est pourquoi comme fondement même de notre relation, il faut que votre cœur et que votre esprit soient en résonance avec le mien, sinon il n’y aura pas un véritable travail. Vous serez juste venus pour écouter et vous aurez entendu, c’est certain. Mais si vous n’ouvrez que vos oreilles, il n’y aura que cette écoute comme possible interaction entre nous. Cependant, comme je l’ai dit si souvent, je me moque de vous donner des informations. Donc, vous allez repartir avec les oreilles frustrées. Frustrées de n’avoir pas entendu parler des plus grands mystères du Cosmos. Par contre, si vous installez un dialogue et pas seulement avec moi, mais en sortant d’ici, avec le Cosmos lui-même tout entier, et aussi avec votre nature spirituelle. Alors à ce moment-là, tous les développements pourront avoir lieu.

    Et tous les développements auront lieu, pourquoi ?

    Non pas parce que vous allez faire des efforts sur votre nature dite inférieure, c’est-à-dire des efforts sur votre personnalité. Comme par exemple :

    - comment contrecarrer tel ou tel défaut ou comment développer telle ou telle qualité ?

    Par contre, lorsque l’on développe tout simplement la voie de la correspondance, il se trouve que tous les efforts que l’on doit porter sur la nature inférieure deviennent alors très faciles. Et en fait, à partir de ce moment-là, il n’y a plus véritablement un effort à faire, mais il y a tout simplement un épanouissement à laisser survenir.

    Alors que, si en bon constructeur et en bon maçon, on essaye de prendre tous les instruments pour creuser d’abord les fondations de l’édification. Puis ensuite, pour aller tailler dans la carrière les pierres qu’il faut pour monter la maison. Puis pour aller tailler un arbre pour créer le toit, etc. On s’aperçoit que l’on a à faire aux éléments de la nature, et par-là, aux éléments de la nature humaine.

    Et lorsque l’on est incarné, il se trouve que l’on va avoir à faire aux éléments d’une nature dite inférieure, d’où toutes les difficultés et  tous les problèmes pour arriver à faire jaillir hors de soi quelque chose de spirituel, même quand on en a l’intention, même quand on le veut. Mais il se trouve à un moment donné un point sur lequel on va immanquablement déraper. Et lorsque le dérapage a lieu, la conscience de l’individu n’est pas du tout satisfaite, et alors, il agit un peu comme le scorpion qui retourne son dard contre lui-même et il se pique lui-même. Et de la même manière, c’est à ce moment-là qu’ayant commencé à marcher sur la voie d’amour qu’est la spiritualité, l’individu soudainement change de terrain et se met à marcher sur la voie de la haine. La haine contre lui-même, la haine pour ne pas être encore capable de ceci ou de cela. La haine contre lui-même pour ne pas être encore capable de maîtrise, de vision, de détachement, de clairvoyance, de guérison, etc.

    Or si vous voulez commencer à travailler quelque part pour méditer, ou pour donner de votre rayonnement, ou tout simplement pour basculer dans un état spirituel gentil et simple, il faut commencer par être en paix avec vous-même, et comprendre que vous n’allez pas forcément dès les premiers pas de la spiritualité, aller combattre les éléments qui constituent votre nature humaine et qui dans la nature incarnée s’expriment de façon inférieure.

    C’est par contre, un peu plus en avant sur le chemin du développement que vous allez devoir mâter ces énergies-là. Mais pour démarrer et pour faire une première distance, vous n’avez pas du tout besoin de contrecarrer votre nature humaine et de constater que vous n’êtes pas encore capable de maîtriser ceci ou cela, et que vous avez encore des défaillances pour tel plaisir ou pour telle joie bien terrestre.

    Le premier pas donc qu’il faut faire quand on commence à avancer sur le chemin de la spiritualité (et il est fort simple) c’est d’être en paix avec soi-même.

    Or, être en paix avec soi-même, dans le début de la spiritualité, cela veut dire quoi ?

    Cela veut dire quelque chose de très simple :

    - il faut simplement changer la vision de ce que l’on fait de profane, même si on le fait encore.

    Et de quelle manière changer cette vision ?

    Tout simplement en étant sûr que l’intention qui nous porte vers tel objet ou l’intention qui nous porte vers telle action, est une intention qui n’aura plus sa source dans quelque chose d’égocentrique ou de ténébreux, mais dans une joie qui s’accomplit (même si elle est profane). Ce qui fait que lorsque vous allez éprouver un sentiment, alors que vous savez très bien que l’initié n’éprouve pas ce genre de sentiment (de désir de sexualité, de gourmandise, etc.), ce que vous pourrez faire, c’est de vous laisser aller à éprouver ce sentiment. Mais entourez-le de joie, de beauté, de propreté, de dignité et quelque part d’une forme de grandeur.

    Et par ce fait, le sentiment que vous éprouvez et que vous savez très bien qu’il appartient encore à un règne inférieur de la conscience, ce sentiment-là ne devient pas quelque chose de pernicieux, de négatif ou d’inférieur. Mais il se trouve au contraire sublimé par la petite poudre d’or qui est la conscience de la joie et la conscience de la dignité. Ce qui fait par là-même que le monde est absolument en vous. Et vous n’avez pas besoin, sous prétexte que vous commencez un chemin spirituel, vous n’avez pas besoin de vous couper de telle ou telle relation, de vous efforcer à ne plus faire ceci ou à ne plus penser à cela. Ainsi par exemple, que dès demain, vous ne devez plus regarder ni les filles, ni les garçons, ou que vous ne pouvez plus manger des tartes aux pommes, ou que le petit verre d’alcool du dimanche après la messe, est désormais quelque chose de définitivement à bannir.

    Il faut que vous compreniez que chaque fois que vous accomplissez une action profane (quelle qu’elle soit) et que vous l’entourez avec une attitude qui est sale ou qui est coupable, une attitude qui est pleine de soupçons, alors cette action va être salie. Ce qui fait que lorsque vous allez l’intégrer dans votre vie, vous allez en même temps vous imprégner de cette salissure. Tandis que, quelle que soit l’action profane que vous accomplissez, si vous l’effectuez avec une attitude propre, lorsque vous allez l’intégrer dans votre vie, il n’y aura que de la propreté en vous. C’est pourquoi il faut faire extrêmement attention aux intentions lorsque l’on commence sur le chemin spirituel. Et si l’on veut véritablement faire un effort quelque part, c’est là qu’il faut le porter avant tout : sur l’intention.

    Pourquoi est-ce que je mets le point sur ce concept-là ?

    Cela paraît ne pas être spirituel, cela paraît ne pas être profondément alchimique, cela paraît ne pas aller très loin. Et pourtant si, cela est fondamental.

    Pourquoi ?

    Tout simplement parce que l’intention provient d’une attitude du cœur et d’un aspect de la pensée. L’intention n’est pas pour autant quelque chose de vague. Ce n’est pas quelque chose qui appartient aux simples aléas de la vie :

    « Tiens, aujourd’hui, je suis de bonne humeur et je n’ai que des bonnes intentions.

    Mais, oh non, tiens, aujourd’hui je suis de mauvaise humeur et pour autant je n’aurais que des mauvaises intentions... »

    Non. L’intention ne doit pas fluctuer avec l’humeur, car l’intention n’appartient pas à l’humeur et au tempérament de l’individu. L’intention est tout simplement une résultante du cœur et de la pensée. Ce qui fait que, lorsque vous allez travailler sur vos intentions, automatiquement, vous verrez que vous serez en train de travailler sur la propreté de la pensée et sur la direction de la pensée, sur la propreté du cœur et sur la direction du cœur. Et par là même, une voie royale va être tracée devant vous.

    Pourquoi ?

    Tout simplement parce que j’ai utilisé deux mots qui vont éveiller en vous tout un schéma :

    -  la propreté et la direction.

    Et lorsqu’un homme s’attache à cultiver une propreté et à découvrir chaque jour la direction que cette propreté doit prendre, et vers quoi elle doit tendre, alors automatiquement, même s’il n’a jamais rencontré un être spirituel, même s’il ne lit aucun livre spirituel, même s’il ne cherche pas à rencontrer aucun instructeur spirituel, la voie s’est déjà dressée devant lui. Et ainsi il peut être son propre maître. Peut-être pas son propre initiateur, mais jusqu’au moment de l’initiation, il peut être son propre guide.

    Cultiver la propreté et la direction sont deux concepts fondamentaux qui obligent l’individu à devenir authentiquement spirituel. Et je veux dire par là véritablement spirituel et pas simplement curieux de la spiritualité. Ceci est dû parce que dès qu’il y a le souci d’être propre, l’individu doit prendre soin de la nature de ses sentiments et faire en sorte qu’ils s’élèvent le plus haut possible pour rassembler aux sentiments de l’archétype divin, aux sentiments de l’initié.

    Et lorsque l’individu veut rendre propre sa pensée, il est obligé de purifier sa pensée. Il ne peut plus laisser le mental vagabonder dans tous les sens, créer des chimères, des prétextes à ses défauts, des projections, des identifications, des prévisions de la réaction de tel ou tel homme. Ce qui fait qu’ayant prévu la réaction de tel ou tel homme, je prévois moi aussi la mienne. Et dès que je me lève le matin, j’ai en tête la réaction que je dois avoir lorsque l’individu m’aura dit ou m’aura fait ce que je suppose qu’il doit me faire ou me dire. Mais voilà que bien souvent le château de cartes s’écroule, parce qu’en rencontrant l’individu en question, je m’aperçois qu’il ne réagit pas du tout comme je l’avais imaginé. Et c’est alors que je suis pris de court et que je n’arrive même pas, ni à dire bonjour, ni à le remercier pour avoir démêlé une situation que j’avais patiemment et consciemment emmêlée.

    Donc, lorsque l’on essaye d’être propre et de tendre vers cette direction, automatiquement l’individu devient une flèche, une flèche qui pénètre l’air, et cet air qui passe sur les côtés de la flèche, va faire en sorte d’arracher tous les corps disgracieux de la pensée et du cœur. Tandis que tant qu’un homme n’a pas de direction, il ne se soucie pas d’être vibratoirement propre. Et c’est pour cela que lorsque vous regardez le monde extérieur, les actions des hommes que l’on dit profanes, vous vous apercevez qu’il y a peu de bonheur dans leurs actions, peu de bonté aussi, qu’il y a au contraire énormément d’agressivité. Et lorsque l’on observe ce comportement au niveau des nations, on voit qu’il y a la guerre, les jeux de force et la domination.

    Pourquoi ?

    Ce n’est pas tellement parce que l’homme est mauvais, parce que sa nature humaine inférieure est décidément méchante. Ce n’est pas pour cela. C’est simplement parce qu’un individu qui ne connaît pas encore sa direction, ou qui n’a pas encore décidé de marcher dans cette direction, va utiliser les énergies avec lesquelles il est né, de façon complètement inverse à la direction correcte et dans un champ de possibilités où il se permettra tout, même de nuire à son voisin.

    C’est pourquoi lorsque l’on parle de direction, nous sommes en même temps obligés de considérer toutes les structures qui permettent de diriger l’individu, mais aussi qui permettent de diriger les peuples, que ce soit du point de vue social, ou que ce soit du point de vue de la morale ou de la spiritualité. Et on s’aperçoit soudain, alors, pourquoi le monde est structuré comme il est structuré. Tandis que des fois, on voudrait secouer le monde pour le faire bouger un peu, ébranler les structures pour que quelque chose de nouveau arrive, ou bien (pour les plus anarchistes) tout simplement le voir se faire sauter parce qu’on ne l’aime pas tel qu’il se présente actuellement, car on lui trouve des défauts partout, dans tous les coins, dans tous les placards, derrière de tous les rideaux.

    Or, ce bon vieux monde a tous les défauts possibles et imaginables au jugement de certains. Et c’est vrai que les structures sont très difficiles à vivre, et c’est vrai qu’elles sont difficiles à supporter, qu’elles semblent toujours vouloir conditionner l’individu, donc à le typer, et par là même à l’empêcher d’être libre. Mais c’est aussi un fait que s’il n’y avait pas cette structure, les individus qui ne connaissent pas encore de direction, se mettraient à faire absolument n’importe quoi. Même si on est au siècle que l’on connaît, au siècle d’aujourd’hui, même si on est donc au moment de la culture, au moment de l’ère nucléaire, au moment des sciences et de la grande médecine, très vite dans les villages, chacun se remettrait à vivre de façon ancestrale comme si le monde moderne n’avait jamais existé, comme si les génies de la race humaine n’avaient jamais rien inventé, que ce soit de la chose la plus simple comme l’électricité, à la chose la plus compliquée comme le nucléaire ou les interventions chirurgicales.

    D’un seul coup tout serait balayé.

    Pourquoi ?

    Tout simplement parce que la structure sociale ne conduirait plus l’énergie humaine à tendre vers un but qui est la découverte et à la perfection. C’est pourquoi bien sûr on peut lui reprocher énormément de choses à cette vieille structure. On peut lui reprocher par exemple de s’être trop appuyée sur la religion qui est la base même sur laquelle est construite la société actuelle. Mais les choses bougent et la religion maintenant n’est plus le fondement de la société.

    On peut aussi lui reprocher d’avoir un aspect trop financier et d’écraser donc, par l’argent, la liberté et l’épanouissement des individus. Mais il faut savoir que sans la nécessité de gagner de l’argent, la plupart des individus ne se seraient jamais souciés de se former pour une profession et d’être ainsi utiles quelque part à la communauté puis à leur famille.

    On peut aussi trouver à cette société le défaut d’être trop politisée, et politisée d’une mauvaise politique. C’est certain, on peut le dire, car c’est vrai. Mais cependant il faut savoir que s’il n’existait pas des dirigeants pour contenir les groupes humains, pour contenir la pensée humaine et donc par là même, faire mûrir ce groupe humain, cette pensée humaine, eh bien, il n’aurait jamais eu de constitution d’une quelconque civilisation que ce soit, car tout le monde serait resté à un état tribal, même si la tribu se serait agrandie pour former des villes. Mais malgré cela, chacun serait resté dans son clan et les clans un jour auraient finit par s’affronter. Et là, je ne vous parle pas de quelque chose d’hypothétique, car vous savez très bien en regardant l’histoire que les choses se sont passées comme cela.

    Donc il ne faut pas vouloir à tout prix détruire les structures et enlever les anciennes structures du monde, en s’imaginant que le nouveau monde sera un monde sans structures où chacun (inondé ou pas de la spiritualité) fera ce qu’il voudra. Non. Il ne faut pas croire que le nouveau monde va de pair avec la non-structure, car c’est faux. Et c’est au contraire : plus une chose s’approche de la perfection ou travaille à cette perfection, et plus elle devient structurée.

    Regardez ce qu’est l’initié, vous avez lu suffisamment de livres, ou vous avez suffisamment parlé avec des amis pour pouvoir vous faire une idée du comportement de l’initié.

    Est-ce que l’initié est quelqu’un qui improvise sa vie ?

    Est-ce que l’initié est quelqu’un qui se gratte le ventre chaque matin pour se dire : qu’est-ce que je vais faire aujourd’hui ?

    Est-ce que l’initié est quelqu’un qui regarde les étoiles pour se dire : comme je ne sais pas où je vais, je vais suivre la comète qui passe par là.

    Est-ce que l’initié est quelqu’un qui mouille son doigt et qui le met dans le vent pour savoir s’il doit se diriger dans telle ou telle direction ?

    Absolument pas.

    L’initié est quelqu’un de très discipliné. Il commence donc par se diriger lui-même, avant de diriger les autres, puis plus loin, avant de diriger un groupe humain tout entier.

    Alors, pourquoi ce souci de discipline, d’exactitude, d’efficacité et de perfection ?

    L’initié a ce souci, non seulement parce qu’il a quelque chose à faire sur la Terre et que la chose doit être faite de la meilleure manière possible, mais aussi et avant tout parce qu’en lui-même les fondements mêmes de la loi et de la perfection, ces fondements-là ont érigé un rayonnement qui se veut parfait, donc discipliné et équilibré, car il n’y a pas de direction sans équilibre. Et je veux dire par là que l’on ne peut pas se discipliner soi-même ou se diriger soi-même sans l’équilibre. Il y a donc un équilibre fondamental à acquérir avant d’espérer se diriger soi-même.

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  • - Qui est Pastor ?
    - Fanatisme dans l’ésotérisme.
    - Les différents aspects de la divinité.

    - Qui a écrit les grands livres ésotériques ?
    - Le sens ésotérique du mot rose-croix.

    Question :

    Pourrais-tu nous dire ton nom et si tu peux tracer ton signe sur une feuille de papier ?


    Il fallait bien de toute façon qu’un jour cette question arrive et je m’étonnais aussi que depuis que je parle on ne m’ait pas demandé de me nommer. Je parle d’ici dans ce pays.


    Vois-tu, je ne peux dévoiler mon visage, en ce sens que pour chacun le nom va résonner différemment. Pour toi je serais un tel, pour un autre je serais un autre. Contente-toi de savoir que je suis le principe.


    Et en ce sens ne va pas dire :
    « Mais non, ce n’est pas possible ! »

    Alors je te dirais tout simplement qu’il y a des représentants du principe, comme si tu veux, des bougies qui seraient allumées et formeraient la grande bougie, un gros cierge, mais les bougies ne sont pas nommées, elles sont tout simplement les émanations du cierge central. Nous, nous ne les nommons pas, ce sont les esprits des hommes qui les nomment, parce qu’ils ont besoin de savoir chaque fois à quoi ou à qui ils se réfèrent, mais en réalité nous n’avons pas de nom. Nous sommes les innommables. Nous sommes vingt-quatre et nous sommes conseil ce soir.


    (Commentaires dans la salle)


    Pour te répondre puisque ton esprit n’est pas satisfait, je te dirais que celui qui est assis au centre de nous a la crosse et qu’il est attendu sur la terre, parce que c’est lui, le faucheur. En ce sens, je te dis que tous les aspects sont représentés et que l’aspect qui est désiré vient se présenter tout simplement. Le grand faucheur est attendu, alors il se prépare. Tu sais très bien que je parle de la moisson.



    Question :
    Un jour j’ai eu un travail à faire sur la liberté et j’ai dit que la liberté était conditionnée. Là, ce soir, on en a encore la preuve, nous travaillons sous la gouverne d’une certaine hiérarchie ou des maîtres.
    Ne sommes-nous pas à ce moment-là conditionnés par leur désir et quelle est notre liberté ?


    Il y a double question. D’abord, qu’est-ce que la liberté ? Puis, à quoi sert le conditionnement ?


    Comme je te l’ai dit tout à l’heure, des fois il faut être beaucoup en prison pour pouvoir devenir libre. En ce sens-là aussi tu me demandes de parler de toute l’évolution humaine, c’est très long, mais je peux te répondre assez rapidement à ton esprit qui a réfléchi là-dessus, alors tu comprendras les mots et les phrases clés.


    Je te dirais que pour un certain type d’êtres humains, pour un certain type d’évolution, j’entends degré d’évolution, il faut pouvoir les canaliser, il faut pouvoir les mettre, si je peux m’exprimer ainsi, sur les rails, de façon, je ne dirais pas qu’ils ne s’égarent pas, mais de façon qu’un chemin d’évolution soit au moins suivi. Car tenant compte de son libre arbitre, tu comprends qu’il y a souvent des occasions de se perdre. Tandis que si on trace pour ceux qui ont envie au moins d’entamer la voie du détachement, d’entamer la voie initiatique, il faut qu’au moins au début ils aient des rails. Mais les rails sont une illusion et les mots qui sont donnés, l’enseignement qui est donné, que le rituel qui est donné n’est qu’un support. Ainsi, il ne se laisse pas emprisonner. Il utilise le support comme simple support, il ne s’arrête pas à l’apparence du support, il ne s’arrête pas à l’aspect extérieur du support. Il sait que plus loin il y a autre chose, et que c’est ce plus loin qu’il va chercher, par l’expression d’un rituel, ou d’un enseignement, ou d’une religion, ou d’un groupe ésotérique.


    Ce qui compte c’est ce que tu as dans l’esprit. Celui qui entre dans un groupe ésotérique et qui entend ne jurer que par ce groupe-là, que par ces thèses-là, que par tout simplement la ligne de conduite qui est donnée par ce groupe, celui-là n’est pas plus ésotériste que celui qui va faire toutes ses prières à l’église et dès qu’il sort va faire du mal. Non. Ces ésotéristes-là ne sont pas des véritables ésotéristes, ils sont au même titre que ceux qui vont dans les églises et que vous appelez bigotes. Mais comme il a l’esprit un peu plus ouvert, alors disons que pour cette forme de fanatisme, il utilise des concepts plus hauts. Par contre, le véritable ésotériste est celui qui se sert des instruments que son intelligence a pu découvrir, comme les concepts, comme les rituels, afin de dépasser son intelligence pour s’immerger dans l’ABSOLU.

    Vois-tu, ne crains pas d’avoir peu de liberté, ne crains pas de passer à côté de la liberté spirituelle, parce que tu suis un tel enseignement. Non. Tu peux exercer cet enseignement si tu sais toujours regarder par la fenêtre du temple, et t’apercevoir que le temple n’est pas constitué par des murs fermés, mais qu’en réalité il est posé dans l’espace [le véritable temple est toute la création]. Celui qui croit que le temple a des murs fermés, a l’esprit carré et il ne sortira pas du temple physique, mais celui qui voit que le temple est dans l’espace, alors celui-là a compris et il est cosmique.

    Vois-tu, tout est dans l’attitude de l’esprit, et uniquement cela. Mais il ne faut pas renier l’utilité du conditionnement. Je veux dire que tout est fait, que tout est mis en œuvre pour qu’un conditionnement soit efficace sur la terre, comme sur d’autres planètes, parce qu’au début il faut bien vous éduquer, parce qu’au début il vous faut faire certaines démonstrations. Nous, nous n’appelons pas l’enseignement comme vous vous le nommez, c’est-à-dire une éducation, mais il est plutôt à nos yeux une démonstration de ce que vous pouvez faire pour arriver à être nos égaux, à être nos frères. C’est une démonstration, et c’est pour cela qu’il y a plusieurs enseignements proposés, c’est pour cela qu’il y a plusieurs religions et philosophies proposées, parce qu’il y a plusieurs démonstrations. Vous n’avez qu’à choisir celle qui vous convient le mieux, mais en réalité tout cela n’est que démonstration de ce qui vous est accessible.

    Maintenant si vous faites de ces démonstrations quelque chose de dogmatique dans lequel vous allez vous enfermer, c’est votre problème, c’est votre degré d’évolution. Je veux dire que celui qui va prendre l’enseignement ésotérique comme presque un fanatisme, ou si tu veux comme quelque chose de dogmatique, quelque chose qui va l’enfermer dans l’enseignement, celui-là va démontrer exactement son degré d’évolution. C’est une façon aussi à chacun de montrer sa véritable face pour nous. Tandis que celui qui va vivre les enseignements comme un instrument, et uniquement comme un instrument pratique, alors celui-là montre son véritable degré d’avancement, et avec nous, il ira plus loin.



    Question :
    Je pense qu’il ne m’est pas possible en tant qu’être humain de concevoir la divinité dans son aspect le plus profond, tel que nous l’offrent les kabbalistes par exemple. Mais par contre, si sa projection dans le manifesté, ce que nous nous appelons Dieu, les musulmans Alla, etc. j’aimerais savoir si cette conception que j’ai est juste ?

    Tu parles d’un Dieu aux mille visages pour chaque homme. Vois-tu, si tu m’interroges sur la divinité, tu me demandes encore de parler de l’innommable. Si tu veux véritablement concevoir la divinité, alors intériorise-toi. Il n’y a que dans cette intériorisation que tu arriveras justement à avoir la conception juste, parce que ce ne sera plus une conception d’ici, mais une conception de là. Et tu peux le faire, si ta quête est soutenue. Tu peux le faire, si ta quête est sincère.

    Maintenant pour répondre à ta question, je te dirais tout simplement qu’il y a des degrés. Et je reviens toujours à cette image, il y a, admettons le grand huit. Mais le huit n’est pas perceptible par tous, le huit n’est pas imaginable par tous. Donc, il y a toute une série de petits huit qui sont des degrés amoindris, mais pourtant de même nature. C’est comme si c’était un grand feu central, qui aurait créé une multitude de foyers qui brûlent de la même flamme, mais qui sont plus petits. Ainsi les hommes, qui sont eux-mêmes petits, pourront venir se chauffer sans être brûlés, pourront venir se recueillir sans être brûlés, pourront venir prier sans être brûlés.

    Dans tout ce que l’on a appelé DIVINITÉ il y a une multitude d’aspects. Ainsi, il y a par exemple, les divinités types hindoues, qui sont des aspects d’énergies que certains voyants et clairvoyants leur ont donné des images, parce qu’étant donné que les énergies sont vivantes, que les énergies sont intelligentes, elles peuvent se manifester avec tel ou tel aspect. Mais en réalité elles ne sont que des vibrations.

    Mais la création est ainsi. À l’origine il n’y avait qu’une seule vibration, il n’y avait qu’un seul son. Et pourtant regarde toute la diversité que cela a donnée. Regarde tous les mondes que cela a donnés. Pour les énergies c’est pareil. Lorsque quelqu’un a pu contempler ou être en communion avec une énergie spécifique, c’est-à-dire qu’elle a un travail bien spécial à faire, cette énergie étant perçue par un homme qui a encore une constitution mentale, cela crée une image, une image qui a été adorée comme une divinité.

    Cela est une première réponse à ta question, mais en réalité derrière l’image, il n’y a que vibration. Il n’y a aucun être dans le cosmos véhiculant ces images, ces images qui ont été considérées justement comme divinités à adorer. En fait, il n’y a que vibration. Mais la vibration étant créatrice, tombant dans un esprit qui est lui-même image, c’est-à-dire le mental de l’homme, alors l’énergie a constitué une image. Et là, il y a une sorte d’entente entre l’homme et l’énergie, de façon à ce que la même énergie se représente toujours avec la même image.

    Chaque fois qu’un prêtre hindouiste invoque Shiva par exemple, il appelle l’énergie qui est derrière l’image de Shiva.

    Cela est aussi dû en partie à l’intelligence globale de la terre, c’est-à-dire au niveau et degré d’évolution de la terre. Si les hommes de la terre, d’après l’intelligence globale terrestre qui fonctionne comme un filtre, imagine cela comme un filtre, si les hommes ne peuvent percevoir de cette énergie qu’un certain aspect, alors l’énergie en passant à travers ce filtre, pour aller jusqu’au mental humain, va constituer la permanence de l’apparence, c’est-à-dire la permanence d’une certaine image. Mais sitôt que les hommes évoluant en masse, changent la nature de ce filtre, changent la nature de l’aura terrestre, alors la même énergie lorsqu’elle se manifestera, soit elle n’aura plus d’aspect, ou soit elle aura un autre aspect, parce que passant à travers le filtre terrestre, cet entendement tacite entre l’intelligence terrestre et l’énergie qui arrive, aura disparu, et permettra à l’énergie de se révéler telle qu’elle est ou bien sous un autre visage, plus ou moins évolué selon la situation de la terre.

    Maintenant par divinité, on entend aussi sur la terre la divinité intérieure. En ce sens, il est fait référence en fait à la flamme intérieure, au maître intérieur, à la conscience intérieure. Les hommes n’osent pas s’avouer Dieu tout de suite, alors je te dirais que c’est dommage, parce que s’ils prenaient davantage conscience qu’il y a un principe cosmique en eux, ils n’auraient pas véhiculé plus longtemps la différence de leur être par rapport à Dieu, parce que l’homme, même sachant intellectuellement qu’il est Dieu, se sent différent de Dieu. Parce qu’il entretient la différence, mais si une bonne fois pour toutes, il se dit :

    « Je suis Dieu, je suis le Principe. »

    Alors, toutes les réalités des ténèbres inférieures vont finir par se dissoudre et disparaître, parce qu’il aura inclus le principe en lui. Ce qui compte, c’est de l’inclure et d’y prendre enfin conscience.

    Et par divinité est exprimé aussi le grand Dieu [l’innommable]. Certains le nomment divinité, parce que c’est le mot qui a été véhiculé depuis des générations, mais en réalité je te le dis, celui qui le connaît ne le nomme pas, parce que celui qui le connaît, lui-même n’a pas de nom. 



    Question :
    Les livres de Blavatsky et autres messagers sont-ils inspirés par la hiérarchie, ou sont-ils des livres écrits par eux-mêmes ?

    Tu nommes des personnes qui sont dans un ciel lumineux, non pas comme récompense de leur travail, mais parce qu’elles ont réintégré justement leur maison. Si tu veux, dans un premier principe, avant même de venir, elles étaient porteuses du livre. On ne peut envoyer personne sur la terre, si déjà dans leur être, ce qu’ils doivent faire, n’a pas été écrit, programmé, déjà marqué. Ensuite, c’est une sorte de souvenir qui s’éveille, mais pour le processus que tu nommes et que je vois dans ton esprit, c’est-à-dire communication avec des maîtres, je te dirais que le maître a eu pour fonction de faire ressurgir l’acquis. Vois-tu, c’est très difficile de t’expliquer cela parce qu’il faut que tu puisses envisager le subtil, que tu puisses envisager la mécanique du subtil.

    C’est comme deux vagues, vois-tu. Il y a d’un côté celle que tu nommes Blavatsky, et de l’autre, il y a les maîtres qui sont venus parler. Dans ces êtres-là, il y avait déjà l’eau divine qui devait être distribuée. Le maître lui-même étant déjà l’eau qui devait être distribuée. Cependant, il ne pouvait pas y avoir distribution de cette eau, si elle n’était pas déjà porteuse de cette eau, c’est-à-dire si les livres n’étaient pas déjà écrits dans leur esprit, si les livres n’étaient pas déjà créés dans leur esprit.

    Comme les livres étaient déjà créés dans l’esprit des messagers, le maître n’a eu qu’à venir gommer, effacer le voile qui était dessus. Et en ce sens, il répétait les phrases qui étaient inscrites dans son esprit, et c’est comme cela que les livres sont sortis. Ce qui ne veut pas dire que les maîtres n’ont pas parlé. Ce qui ne veut pas dire que ce ne sont pas les maîtres qui ont écrit les livres, parce qu’ils l’avaient déjà écrit avant. C’étaient eux qui l’avaient écrit dans l’être subtil de Blavatsky. Ils l’avaient déjà écrit, mais lorsque Blavatsky et les autres se sont incarnés, le fait de s’incarner leur a fait oublier les choses subtiles. Alors les maîtres étaient là, pour revenir leur susurrer à leur oreille :

    « Mais rappelle-toi ce que j’ai écrit dans ton esprit. Rappelle-toi ce que tu portes ».

    Et ainsi les choses se sont créées. Mais il y a avant tout un dépôt initial qui est absolument primordial, sinon rien ne se fait. Le maître venant là si tu veux, uniquement pour ressortir ce qui est dedans, parce que disons que l’individu incarné s’oublie tellement, a tellement des problèmes, est tellement soumis par l’énergie terrestre, et est tellement souillé par les horreurs environnantes, qu’il ne pourrait retrouver qu’un maigre pourcentage de ce qui est déjà écrit en lui. Alors le maître est là, il vient faire cette protection et faire cette résurgence. Et en ce sens tu peux très bien considérer que ce sont les maîtres qui on écrit les livres, parce qu’ils l’avaient déjà écrit dans leur être avant qu’il s’incarne. Alors, maintenant tu me demandes : mais est-ce que le maître faisait partie de l’ordre ?

    Je te dirais que lorsque tu voles un peu plus haut de la terre, il n’y a plus question de tel ou tel ordre. Il y a tout simplement l’Ordre, un point c’est tout. Maintenant, il y a ces êtres qui tout en faisant partie de l’ordre primordial, effectuent des descentes dans différents ordres. C’est pourquoi même certains ordres se disputent l’appartenance du même être dans différents groupes, parce que justement, ils font un rayonnement sur différentes écoles qui ont un type vibratoire similaire, ou du moins un enseignement à peu près similaire. Alors, cela leur permet un certain rayonnement sur des groupes et des écoles différentes. Mais cela ne veut pas dire que tel être appartienne à tel ordre. Non. Ils font comme je te dis, des visites dans tel ou tel ordre, pour maintenir l’ordre sur la terre, pour maintenir cette façon d’évoluer, cette façon de penser qui permet et sert de canal à certains individus pour avoir accès au seul Ordre cosmique.

    Parce qu’en dehors de la terre, il n’y a qu’un seul ordre. Mais comme on parlait de la divinité tout à l’heure et des mille aspects, des mille visages de l’infini et de l’innommable pour pouvoir aller toucher tous ses enfants, selon leur type mental, selon leur type vibratoire, selon ce conditionnement donc, alors le grand Ordre prend lui aussi, à l’image de celui dont il vient, mille façons de se manifester pour être utile à tous. Comme on parlait tout à l’heure de ce Dieu manifesté qui prend mille visages, il se manifeste pour faire évoluer les gens. Non pas pour les rendre tout de suite pareils à Lui, mais pour les amener à devenir pareil à Lui, considérant leur libre arbitre, considérant leur spécificité. C’est comme une graine vois-tu. Il y a plusieurs prairies. De là-haut, la même graine est lancée, mais selon la terre, il va pousser une fleur d’une telle espèce, une fleur d’une autre espèce, avec un autre aspect, et ainsi toutes les prairies seront remplies. Mais selon la terre, la graine aura pris différents aspects. Alors, ceux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez vont se dire :

    « Mais il n’y a là aucune comparaison possible, toutes ces fleurs sont très différentes ».

    Mais celui qui a l’entendement juste, alors verra qu’en réalité la nature de la fleur est la même, et s’il regarde vers le ciel, il s’apercevra, qu’elles ont toutes un rayonnement convergeant qui les rattachent à la source unique. Je vous l’ai déjà dit. Ne voyez pas la diversité comme quelque chose de sectaire et de divisé. Non. Regardez la multiplicité, c’est-à-dire une fusion de l’universalité, tout simplement. Quelque chose qui se déverse, quelque chose qui se multiplie. Et non pas qui se divise en aspects différents. Tout simplement la richesse de la multiplicité, sans oublier qu’il y a toujours l’universalité.


    Question :
    Peux-tu nous dire où se trouve actuellement le temple de la Rose-Croix ?

    Rose-Croix, cela dépend de laquelle tu parles. En ce sens je veux dire que le nom a été beaucoup employé, parce que dans le Temple cosmique, il veut dire quelque chose de bien précis. Il veut dire tout simplement l’état du cœur que l’être a atteint. Il n’y a donc pas à le dire, il n’y a donc pas de nom pour cela. Ce sont tout simplement les hommes qui l’ont utilisé comme symbole d’un temple qui permettait justement d’avoir accès à cet état-là. C’était l’accès qu’il promettait, c’était l’accès qu’il donnait aux hommes qui rentraient dans ce temple. Mais vois-tu, dans cette spécificité, il ne faut pas voir quelque chose d’arrêté. Cela veut dire que cet état qui était promis, qui était possible d’accès aux hommes qui rentraient dans ce temple n’était pas promis simplement par ce temple, je veux dire qu’il n’y a pas de temple rose-croix type. Il y a les états rose-croix tout simplement, c’est-à-dire les frères qui sont arrivés à cet état d’universalité. Il n’y a pas d’un côté des frères illuminés rose-croix, et de l’autre des frères illuminés martinistes ou hindouistes. Non. Ils sont tous si tu veux rose-croix, en ce sens qu’ils se réunissent tous dans le même temple.

    Maintenant, il y a des cellules d’étude rosicruciennes, rose-croix comme tu dis, différentes. D’après la spécificité de certaines écoles qui créent un égrégore, ils créent aussi des cellules d’étude, c’est-à-dire des réseaux énergétiques typiques auxquels ils vont avoir référence sans cesse pour pouvoir continuer leur chemin, pour pouvoir avoir accès à certaines entités cosmiques, à certains maîtres, à certains guides qui leur permettront d’après la spécificité du chemin qu’ils ont choisi, de continuer et d’évoluer, mais ils ne sont pas typiquement rose-croix je te le dis. Rose-croix, tous les frères illuminés le sont. Il n’y a pas de temple rose-croix. Il y a si tu veux dans l’invisible, mais quand je dis dans l’invisible, n’imagine pas quelque chose d’astral. C’est quand même plus que cela. Mais cela ne fait pas partie du grand seuil, cela reste dans ses demeures séparées où les gens n’ont pas encore éteint l’état d’universalité, où ils sont encore canalisés par des enseignements qui les constituent, qui les protègent, et qui les portent.

    Le jour où ils n’auront plus besoin d’être portés par ces spécificités, alors ils s’aperçoivent qu’ils sont tout simplement dans le temple. Que leur cœur les porte à le nommer temple de la Rose-Croix, ou temple de la Rose d’Or, ou tous ces noms multiples, peu importe. Parce que s’ils ont atteint cet état-là, de toute façon, ils ne le nommeront plus, ils le dégusteront, ils le contempleront et uniquement cela.

    Mais disons que le temple dont tu me parles, toi et que tu veux voir situer est tout simplement placé dans un certain ciel, il est dans la quatrième dimension. Et quand je dis quatrième dimension, ne va pas chercher quelque chose qui à avoir après la troisième dimension. Non. Quand je parle de quatrième dimension je parle de ceux qui ont atteint l’état qui est ici, c’est-à-dire ceux qui peuvent voyager par ici. Ce qui correspond dans l’invisible à ce que nous nommons quatrième dimension.


    Celui qui dirige la conférence dit : « nous vous remercions infiniment pour les lumières qui nous ont été communiquées ce soir. »

    Je vous dirais qu’aucune lumière n’a été communiquée. Vous avez été mes lumières. Le peu de mots que je vous ai dits ce soir, que j’aimerais vous dire souvent et que j’aimerais vous entendre répéter aussi. C’est vous maintenant qui êtes les lumières, parce que vous m’avez permis justement de faire passer à travers vous quelque chose qui fera de vous des agents lumineux. C’est pour cela que c’est moi qui vous remercie, parce que faisant cela, faisant cet agent entre nous et eux, c’est-à-dire ceux qui sont plus bas sur la terre, vous nous permettez d’effectuer un travail plus performant. C’est pourquoi je vous demande que votre enseignement, celui auquel vous croyez, la vibration dont vous êtes dépositaires, véhiculez-la. Ne la gardez pas pour vous, ne priez pas pour vous, ne vous enseignez pas pour vous-même. Le peu que vous savez, le peu que vous avez appris ce soir et que vous apprendrez demain, ou que vous avez appris hier, donnez-le.

    Mais vous allez me dire :
    « Mais on ne donne pas des perles aux pourceaux. »

    Je vous répondrais que vous, vous devez adapter la perle à celui à qui vous parlez. Si celui que vous avez en face n’a pas la possibilité de voir que vous donnez une perle, alors voilez-la un petit peu, pour que cela soit accessible à son esprit. Mais donnez ce que vous avez, donnez ce que vous savez, donnez ce que vous êtes, parce qu’ainsi vous travaillez main dans la main avec nous, et vous nous permettez d’avancer plus vite. Et surtout gardez confiance en nous, gardez l’esprit positif. Bâtissez la nouvelle Jérusalem par justement la force de vos esprits. Croyez dans le nouveau monde, croyez dans le monde du bien, croyez dans le monde de lumières.

    Nous, nous utiliserons justement cet égrégore que vous constituerez par votre bonne volonté et votre bonne croyance pour faire arriver le bien. Et si vous êtes nombreux à faire cela, alors je vous le dis, je vous le promets, il n’y aura pas de catastrophes, il n’y aura pas de déluge, il n’y aura pas de grands avènements. Non. Si vous êtes des milliers à penser cela, ce sera, je dirais en images, comme un accouchement sans douleur. Au contraire, le nouveau monde se bâtira dans un sourire au lieu de naître d’après les ruines. Pour nous ce serait beaucoup plus agréable et pour vous aussi.

    Alors ce soir lorsque vous vous coucherez, pensez à nous, aidez-nous, et de ce relais que vous établirez entre vous et nous, nous ferons en sorte que l’effectif augmente sur la terre. Et quand je dis effectif, j’entends toucher davantage ceux qui nous restent inaccessibles d’après leur attitude mentale, leur environnement aurique. C’est ceux-là qui nous préoccupent le plus. Et ceux-là nous ne pouvons les toucher que grâce à vous, parce que c’est vous qui les connaissez, c’est vous qui les comprenez, c’est vous qui pouvez faire quelque chose pour eux. Parce que pour eux vous êtes tangibles, alors que nous, nous sommes intangibles pour eux. Ils ont besoin de preuves, ils ont besoin d’entendre, ils ont besoin qu’on leur explique. Alors, faites-le à notre place, et nous, nous vous donnerons une nourriture bien plus grande.

    Je vous salue.

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  • -  L’égrégore.
    -  L’innommable.
    -  L’Église a-t-elle chuté ?
    -  La prière.
    -  Numérologie ésotérique.


    Question:
    Qu’est-ce qu’un égrégore ? Est-ce une entité spirituelle ou psychique ?

    Pour te répondre, il y a les deux. En ce sens, une entité est toujours constituée d’abord psychiquement. En disant cela, je veux dire que ce qui n’est pas créé par Dieu, mais qui est créé par l’homme ou par un groupe d’hommes, est d’abord engendré par leur esprit, par la force de leur esprit. Que ce soit par l’appui d’incantations, que ce soit par l’appui de certains symboles, ou par l’appui de certains objets. Il y a d’abord et toujours construction et constitution d’après un chemin qui est né de l’esprit humain, selon des lignes qui ont été enseignées et qui viennent  d’un certain degré spirituel, mais cela passe par le chemin de l’intelligence humaine. Donc, à l’origine, un égrégore est avant tout une constitution donnée par les hommes. Je ne te parle pas des égrégores qui sont constitués cosmiquement. Je te parle, puisque telle est ta question, des égrégores qui sont constitués par les hommes de la terre, en fonction sur la terre.

    Alors, ces hommes-là construisent psychiquement. C’est pourquoi il faut un certain temps et une préoccupation journalière des hommes, à cette construction. C’est un peu comme un édifice qui monte petit à petit. C’est le même chemin finalement que la vie dans le ventre de la mère : il y a d’abord une graine, puis il faut un certain nombre de jours pour que naisse l’être. Avec l’égrégore c’est pareil. C’est pourquoi il faut un certain nombre de personnes, il faut aussi un certain nombre de jours, et que chaque personne est ainsi porteuse du jour à engendrer. C’est-à-dire que là-haut, la loi, l’énergie, se sert de l’énergie que chaque personne dégage chaque jour, pour pouvoir constituer un entier que vous, vous appelez égrégore.

    Il a de nombreuses spécificités dans l’égrégore. En ce sens je veux dire que selon la constitution mentale et psychique des êtres humains qui le créent, l’entité nommée égrégore va avoir un rôle spécifique. C’est pour cela que sur la terre il vous est demandé actuellement d’être positif, c’est pour cela qu’il vous est demandé actuellement de croire au nouveau monde, de faire le bien. Parce que justement ainsi, vous constituez l’égrégore qui permettra la matérialisation de ce nouveau monde. C’est pour cela que je viens toujours vous demander d’être positifs, d’être nos frères, d’être des serviteurs pour ceux qui en ont l’âme, parce que c’est justement par cette construction psychique que vous faites entre vous tous (des milliers sur la planète si vous acceptez) que nous pourrons justement alors matérialiser concrètement sur la terre ce nouveau monde. Tandis que si vous continuez à croire à l’ancien monde, l’ancien monde continuera à se perpétuer.

    Cependant, tant que vous n’aurez pas eu la force suffisante, tant que vous ne serez pas un nombre suffisant pour constituer l’égrégore dont nous avons besoin, c’est-à-dire la force psychique qui est en vous, dont nous avons besoin pour arriver à matérialiser le nouveau monde, nous ne pourrons pas. En ce sens je veux dire que nous pourrons de toute façon faire le nouveau monde, mais alors il faudra éliminer beaucoup de gens, et cela ne nous plaît pas. Or nous avons encore la possibilité de choisir et pour cela nous comptons sur les meilleurs, en ce sens je veux dire que votre force psychique est pour nous comme un matériel. Un matériel comme des briques et du ciment. Nous pouvons puiser dans votre force psychique justement ce matériel dont nous avons besoin pour construire le nouveau monde.

    Voyez-vous, l’égrégore a deux fonctions, deux aspects :

    Premier aspect, première fonction, l’égrégore est constitué pour donner une image dans le ciel, c’est-à-dire que les hommes l’ayant construit, le projettent dans le ciel comme une force invisible. Il aura pour première fonction de refléter sur la terre les forces psychiques de ces individus. C’est pour cela que ces individus pourront toujours aller piocher la force psychique, la protection, ou une certaine forme de magie, dans ce foyer d’énergie et d’intelligence qu’ils ont consacré et qui est cet égrégore. Mais il y a aussi une autre fonction qui est de relier l’égrégore à plus haut, c’est-à-dire à la force et aux intelligences cosmiques. C’est-à-dire que les égrégores positifs, les égrégores construits pour la paix, construits pour l’évolution, ne sont pas simplement des reflets, des miroirs, que seuls les hommes vont utiliser. Non. Ils vont servir de canal et d’écluse pour les forces et les entités cosmiques qui vont justement prendre cet égrégore, cette constitution psychique comme un être pour le projeter et le matérialiser sur la terre.

    Si vous construisez l’être du nouveau monde, alors nous, nous allons lui donner  corps de plus en plus, et un jour la nouvelle Jérusalem pourra naître. Mais il faut qu’elle soit d’abord dans vos esprits, parce que justement le monde est le reflet de vos esprits.

    Question
    Les Orientaux attachent beaucoup d’importance au guru. En ce qui concerne l’Occidental, nous avons une mentalité différente. Le guru pour l’Occidental, est-il exclusivement intérieur ou est-ce que les rituels peuvent être pour nous les Occidentaux également un guru ?

    Guru ou Maître, alors là, il a beaucoup à dire, il faudrait des soirées et des livres et des livres. Parce que comme tu l’as soulevé toi-même, pour chaque esprit, il y a nuance. Il en est de même pour tous les aspects de la philosophie ou de Dieu par rapport aux êtres humains. Chacun le voit comme il est capable de le voir : je suis celui que tu veux que je sois, et c’est par ta volonté que je me manifeste, parce que seul par ta volonté je peux avoir accès à toi. Si tu me veux voilé, je serais voilé. Si tu me veux d’une certaine couleur, je serais d’une certaine couleur. Ce qui compte, c’est qu’avant tout tu me veuilles.

    Maintenant pour revenir aux notions exactes du guru, alors comme tu l’as dit et comme tu le sais, il est forcément le seul et l’unique. C’est-à-dire le seul puissant, le seul très haut. Il réside en tous et se nomme du nom de l’innommable comme il a été dit.

    L’innommable pourquoi ?

    Parce que justement lorsqu’on l’a découvert, on s’aperçoit qu’il n’a pas de nom, puisqu’on a fusionné avec lui, et ayant oublié notre propre identité, on a oublié aussi la sienne, et il y a tout simplement une sorte d’étalage dans la paix. Un grand déploiement de l’esprit dans la paix. C’est pour cela que l’on dit innommable, parce que lorsqu’il a perte de l’esprit-dualité qui veut donner identité à tout, qui veut donner nom à tout, alors on dit qu’il n’a plus de nom, puisque l’esprit qui donne nom n’est plus. Mais il y a aussi une autre notion beaucoup plus  terre à terre. En ce sens je veux dire que celui qui est maître peut être maître à tout instant à partir du moment où il aura face à lui quelqu’un de plus petit que lui.

    Toi, tu es maître dans ta partie, lorsque tu rencontres un plus petit que toi. Un autre sera maître pour toi lorsqu’il sera plus grand que toi. La notion de maître vois-tu est très fluctuante. Tout dépend tout simplement de celui qu’on a en face de soi. Mais la notion supérieure, la notion innommable, c’est justement le principe cosmique. Le seul maître qui soit. Le seul maître que nous adorons, si nous sommes capables d’adoration, mais en ce sens je ne parle pas de la vôtre d’adoration, c’est uniquement le principe cosmique. Nous ne lui donnons ni nom, ni Dieu, ni union cabalistique, ni même symbole. Il n’y a que principe cosmique, et lorsque nous sentons le cosmos, il n’y a aucune définition. Il y a tout simplement le COSMOS, il y a le PRINCIPE.

    Vois-tu, toutes les définitions viennent de l’esprit qui est encore dans la dualité, parce que justement pour sortir même de la dualité, il lui faut se servir de ces armes, des mêmes armes qui l’ont enfermé, et c’est en se consumant dans sa propre erreur qu’il finit par disparaître. C’est en réfléchissant que l’esprit ne réfléchit plus, parce que lorsqu’il arrive au bout de sa réflexion, il s’aperçoit qu’il ne peut plus, alors il s’arrête. C’est comme si tu veux, c’est en courant que l’individu se fatigue et qu’il s’assied. Pour l’esprit c’est la même façon. Il faut qu’il réfléchisse pour ne plus réfléchir.

    Question:

    Concernant la chute dans notre civilisation judéo-chrétienne, la chute a une influence assez négative. Est-ce que cette chute correspond à la réalité ou n’est qu’une légende ?

    Pourquoi parles-tu de chute ?
    Pourquoi parles-tu de gouffre ?

    En réalité il y a tout simplement absence. Vois-tu ce qui est parti du cœur des hommes, ce qui a chuté comme tu dis, ce n’est pas la foi. Non. Ceux qui avaient la foi, la foi spirituelle, se sont déplacés ailleurs. Seulement sont restés ceux qui n’avaient pas de foi. Ainsi, il n’y a pas eu de chute. Ceux qui avaient la foi ont trouvé une meilleure maison. Sont restés dans ces locaux, ceux qui n’avaient rien compris, ceux qui n’avaient pas la foi. Alors, apparemment, forcément l’Église a chuté. Alors, apparemment, forcément tout ce groupe dont tu parles, a semblé chuter, mais il n’y a pas eu de chute en vérité. Il y a eu tout simplement, si tu veux, une sorte d’occupation des locaux par des gens qui n’avaient plus la foi en eux, plus exactement par des gens qui n’avaient pas l’expression suffisante.

    Et pourquoi cela s’est-il produit ?

    Est-ce que c’est parce que les gens ont perdu la foi ?

    Non, ce n’est pas eux qui ont chuté. C’est tout simplement ce groupe dont tu parles qui n’a pas su donner la nourriture spirituelle qu’il fallait, au moment qu’il fallait. À l’heure actuelle, les gens sont plus ouverts. À l’heure actuelle, les gens cherchent. Ils entendent parler des phénomènes paranormaux, ils entendent parler de mille et une thèses. Toutes les thèses d’Orient viennent et abreuvent l’Occident. Et que raconte l’église ?

    Rien de tout cela. Alors, ceux qui avaient la foi dans cette église-là, sont partis chercher ailleurs leur nourriture. Ne sont restés que ceux qui n’avaient qu’un esprit fermé aux nouvelles nourritures spirituelles. Mais il n’y a pas eu de chute. Non. Il a eu tout simplement séparation. Mais en ce sens-là, alors tu vas me dire :

    « Mais pourtant, alors, d’après les faits logiques, l’église a bien chuté, puisqu’elle a perdu ses lumières. »

    Mais non je te dirais, elle n’a rien perdu du tout. Vois-tu, il ne faut pas juger d’après les pertes, d’après ce qui a chuté ou de ce qui est monté. Nous ne jugeons pas comme ça. Il y a tout simplement utilité de ce qui est sur la terre. Certains dogmes qui ont été instaurés sur la terre, qui ont eu une utilité à un moment donné et ces dogmes-là n’ont plus évolué.

    Que s’est-il donc passé ?

    Les gens sont allés ailleurs. L’esprit inspirateur les a poussés à aller ailleurs. Il n’a pas changé les dogmes, puisque les dogmes étaient tenus par les hommes, et ces hommes ont le droit de continuer à exercer ces dogmes. Pour autant, l’esprit a tout simplement inspiré à ceux qui avaient besoin d’autres enseignements d’aller ailleurs, parce que ces dogmes continuent d’être utiles pour certains êtres.

    Vois-tu, il ne faut pas voir selon la loi du plus ou du moins. Il faut voir tout simplement ce qui est bien pour celui qui en a besoin. Si tu veux, c’est une attitude mentale beaucoup plus calme que je te propose, tout simplement.

    Question :
    La prière est reconnue comme un acte important dans la pratique de tous les cultes, et ceci depuis l’aube des temps. Or un être a dit : aimez  vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous persécutent et vous calomnient. Et encore toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. Reconnais-tu qu’un tel maître est un guide sûr dans tous les plans de la création et peux-tu me dire son nombre ?

    Tu me demandes de parler de celui qui est mon frère. Je te dirais que celui qui est mon frère, qui a prononcé ces paroles, qui est venu pour vous dire ces paroles et qui est reparti,  vous a laissé son manteau. Celui-là était le Maître. En ce sens je veux dire tel qu’il a été exprimé tout à l’heure, qu’il n’était plus celui que l’on a nommé, mais qu’il était l’innommable, parce que justement l’innommable s’était révélé en lui. Lorsqu’il dit : « priez », lorsqu’il vous a enseigné la prière, ce n’était pas simplement pour donner à manger à vos bouches. Ce n’était pas simplement pour vous montrer comment être nobles dans le ciel, comment être noble face à Dieu, noble face à vos frères. Non. Ce n’était pas de la compétition cosmique qu’il vous proposait. C’était tout simplement de devenir pareil à lui. Lui n’a jamais eu d’ennemis. Lui n’a jamais eu quelqu’un qui lui fasse du mal, même lorsque le mal fût fait. Non. Son esprit était tel, que même le mal était un bien, parce que ce qui est utile est toujours un bien, même si en apparence cela est un mal, même si en apparence cela est violent. Lorsque c’est utile, c’est un bien. C’est pourquoi, il pouvait tout pardonner. Parce que pour lui, toute chose qui arrivait était un bien utile, même contre lui, parce qu’il s’est donné en pâture.

    Vois-tu, il ne faut pas juger la prière comme quelque chose qui vient nourrir la bouche. Lorsqu’il a donné la prière, la clé qui vous a manqué, la clé que l’on vous a cachée et qui ne vous a pas permis justement de la voir, c’était tout simplement la contemplation qu’on devait mettre dans la prière. La prière n’est pas une série de mots. La prière ce n’est pas la parole. Non. La prière c’est un processus de sons qui met en contemplation. En ce sens, je veux dire que la prière ne devrait être dite que par ceux qui ont la foi, autrement c’est un blasphème. Ceux qui ont la foi, lorsqu’ils prononcent le mot « Seigneur » et qu’ils disent les mots de la prière qui leur convient, ne sont pas seulement en train de dire des mots. La plupart du temps dans leurs esprits ces mots viennent tous seuls. Ils connaissent la prière si bien que les mots viennent tous seuls. Ils ne réfléchissent pas à ce qu’ils disent, tandis que le cœur vient et s’ouvre, et s’ouvre, et s’ouvre.

    La prière est un moyen d’aller à la contemplation, elle a été donnée que pour ça. Ceux qui font la prière pour avoir telle ou telle chose, pour obtenir telle ou telle chose, exercent tout simplement la faculté de leur esprit, c’est-à-dire la force de leur pensée. La pensée positive et uniquement cela. Et ils tapent à la porte de Dieu pour simplement utiliser leurs facultés psychiques. Et cela, dans un certain sens c’est honteux, parce qu’ils se servent du sacré pour faire des choses que leur simple force psychique intérieure pourrait vite régler. La prière a été donnée pour la contemplation. La prière a été donnée pour la méditation, la prière a été donnée pour la communion. Et quiconque fait la prière dans un autre esprit n’arrive à rien, mais en plus se fait moquer par le haut, parce que l’on dit :

    « Tiens celui-là, tiens celle-là, ils n’ont rien compris les pauvres. Il va pouvoir méditer longtemps ou elle va pouvoir méditer longtemps, prier longtemps, et il n’arrivera rien ! »

    La prière c’est l’entrée dans le temple, la prière c’est le recueillement face à toi-même, face à ton Seigneur. Et celui qui a dit cela était mon frère, et son nombre est neuf. Neuf en ce sens qu’il était plus haut, neuf en ce sens qu’il était l’innommable, le constructeur, l’architecte, le grand concepteur cosmique. En ce sens, il était immergé en LUI et devenu LUI. Il a pu bâtir, il a pu donner. Et remarque bien que si tu renverses le neuf, cela donne le six, c’est le sacrifice. Le neuf se sacrifie toujours par le six, pour venir faire évoluer ce qui est quatre, afin qu’il devienne sept.



    Question :
    Concernant l’égrégore, je voudrais encore une précision. Peut-on dire que l’égrégore est un composé du détachement des particules auriques de chacun des membres de la collectivité qu’il compose ?

    Tu viens de donner le processus. Nous les appelons « atomes-psy » dans le ciel d’où je te parle. Constitué d’abord par l’homme, par l’intelligence de l’homme, parce que ce que toi tu appelles le corps aurique. Nous nous le nommons corps de l’intelligence, car c’est là-dedans qu’en réalité réside l’intelligence, mais au sens énergétique, pas au sens intellectuel, c’est-à-dire l’intelligence qui est créatrice. C’est pour cela que les entités que certains appellent pour constituer cet égrégore, le font d’après justement certains nombres, pour pouvoir chaque jour prendre la dose d’énergie qu’il faut pour bâtir quelque chose de cohérent et de solide, et pratiquement d’éternel si cela a été la volonté de ceux qui ont fait l’égrégore au début. Parce qu’il y a des égrégores qui sont constitués pour un certain nombre de temps, d’années ou de siècles ou pour l’éternité même. Tout dépend de la volonté de l’ordre qui a été donnée à l’énergie et aux entités d’abord, parce que la force de l’homme est dans l’ordre qu’il peut donner aux énergies et aux forces. Mais comme tu viens de le dire, c’est une sorte d’ablation que les gens acceptent de faire sur eux-mêmes, sur leurs corps d’intelligence énergétiques pour constituer l’égrégore.

    C’est pour cela que la plupart du temps, ces égrégores ne sont constitués que par des gens puissants, parce qu’ils doivent accepter de faire tirer hors d’eux cette substance psychique, cette substance énergétique. Alors que dans une autre partie, si vous réunissez des millions d’hommes, l’égrégore sera facilement constructible dans la mesure où il y aura des millions d’hommes. C’est pourquoi sur le nombre, il faut absolument constituer des groupes, des cellules pour que justement ce que j’ai appelé l’aura terrestre devienne positive, face à l’autre qui est négative et tourne dans l’autre sens. Parce que justement actuellement, ces millions d’auras humaines, ces millions d’atomes-psys constituent un égrégore négatif, heureusement celui-là n’est pas éternel, parce que les gens ne pensent pas à le consacrer. Mais vous qui avez la puissance et la connaissance, vous pouvez consacrer justement un certain égrégore personnel pour travailler pour le nouveau monde, et ainsi, même si vous êtes peu nombreux, vous ferez plus de travail et vous nous permettrez d’en accomplir davantage, alors que ceux qui sont négatifs sont justement débordants d’après leur nombre. Mais vous qui avez la puissance d’ordonner et la connaissance d’ordonner, vous pourrez vaincre ce nombre, parce que vous avez l’intelligence et que l’intelligence est toujours victorieuse.


    Peux-tu me donner la forme de l’égrégore que je te présente là ?

    Tu veux connaître sa représentation dans le cosmos et dans le ciel ?

    Oui

    Alors je te dirais qu’il se représente tout simplement comme cela, et en ce signe tu reconnais naturellement l’infini.

    [Malheureusement on ne sait pas à quel égrégore se réfère la personne qui pose la question, quant au signe, c’est probablement celui-ci: ]

    Le signe est assez explicatif de lui-même. Pour simplement te détailler la fonction du huit sur la terre, c’est le relais. Il a été donné comme un relais pour le huit pour qu’il vienne pénétrer l’aura terrestre, pour que certains puissent l’utiliser afin d’être en jonction entre terre et ciel. Alors je te dirais pour plus de détails de ce qui se passe comme mécanisme entre le huit et ce signe, c’est une sorte de régulateur, d’écluse par rapport au huit.

    Le huit est tout puissant, puisqu’il est l’infini. Il trempe de sa royauté, de sa noblesse, de sa lumière tout le monde, il asperge tous les mondes. Le problème c’est que certains mondes par la constitution aurique des civilisations qui l’occupent, forment une certaine coque (comme du calcaire) où la lumière  ne peut plus pénétrer. À ce moment-là, des êtres sont envoyés pour faire des sortes de brèches, pour que le monde continue à être alimenté en lumière. Les hommes qui viennent sur ces planètes ne sont pas immortels, puisque le processus génétique ne le permet pas. Alors, il faut que cette lumière soit transmise d’homme en homme mortel. Il faut pour autant que quelque chose d’impérissable soit transmis, et ce symbole c’est la flamme.

    Si tu veux, c’est un peu comme la chaîne d’initiation. Les initiateurs sont périssables, mais la flamme qui se transmet des uns aux autres est impérissable. Mais il a fallu « qu’un » descende un jour pour la donner. Et c’est cette brèche-là que viennent faire tous ceux que vous appelez les hauts saints, les grands dignitaires de l’ordre.

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  • Thèmes :

    -  La dualité permet qu’il y ait l’évolution.

    -  Symbolisme dans l’homme de l’étoile à cinq branches.
    -  Pourquoi il y a tant de mal sur la terre.
    -  L’homme doit apprendre le correct exercice de sa liberté.
    -  Le mage noir.

    Question:

    Dans une des communications que nous avons eue dernièrement, nous avons parlé de l’aura de la terre. Nous savons que nous vivons dans une période excessivement difficile à traverser pour la terre. Une période cruciale en fait. Nous savons que l’aura de la terre est polluée psychiquement, et nous savons également que partout dans le monde il y a des groupes de gens de bonne volonté, qui par des méditations et par des émissions de pensées, essayent de contrebalancer les forces maléfiques qui manœuvrent dans le monde. Nous les appelons des forces maléfiques, parce que ce sont des forces involutionnaires.
    La question est: Comment pouvons-nous aider tous ces groupes qui travaillent dans le monde ?


    Tu parles des forces involutionnaires et pourtant je te le dis : il n’y a pas des forces involutionnaires au sens que toi, tu l’emploies. Il y a tout simplement une potentialité de chute qui fait que justement par cette potentialité de chute, la terre pourra déclencher un phénomène d’évolution. Je tiens toujours à corriger la nature et le sens des mots que vous employez, afin que vous ne vous accrochiez pas à un sectarisme autour du mot, et de cette façon, que vous ne limitiez pas la vérité qui vous est enseignée. Je te le dis, il n’y a pas proprement des forces involutionnaires, des légions noires, de diables, et toutes ces choses que vous avez dénommées sur la terre : les forces du mal.


    Il y a tout simplement une dynamique qui tire vers le bas, afin que justement cela engage une vibration propre à l’être humain, par interaction de son intelligence à le faire aller vers le haut. Sans ces deux polarités se faisant face, sans ce conflit entre ces deux forces, il n’y aurait pas la friction nécessaire pour qu’il y ait justement une évolution, une échappée vers le ciel.


    Si tout était déjà dans une vibration stagnante, c’est-à-dire une vibration où il n’y aurait pas de conflit, c’est-à-dire un monde où il n’y aurait pas d’antagonisme, il ne pourrait pas avoir évolution sur ce monde. Je veux dire par là, que les mondes qui sont programmés pour évoluer à un certain plan, font partie des mondes antagonistes, parce que justement il n’y a que dans ce conflit qu’une dynamique peut se déclencher afin de les faire monter dans les vibrations et les faire monter dans l’intelligence. Parce que l’homme est ainsi. Il faut toujours lui couper les doigts pour qu’il s’aperçoive qu’il a une main. Il faut qu’il lui manque les doigts pour que l’homme s’aperçoive du travail qu’il ne peut pas accomplir justement parce que ses doigts lui manquent. Et c’est en lui montrant le travail qu’il ne peut pas accomplir, qu’alors, il regarde le travail qu’il peut accomplir. Et dès qu’il commence à réfléchir au travail qu’il aurait pu accomplir avec un doigt en plus, alors par son intelligence, petit à petit, il fait pousser les doigts qui lui manquent, et il devient justement l’homme aux mains parfaites, ou si tu veux, comme tu le nommes: l’étoile à cinq branches.


    C’est à cette image que l’homme a cinq doigts, parce que justement avec ses mains il est la représentation de l’étoile à cinq branches. Parce que par ses mains il peut donner des ordres à la nature. Il peut donner des ordres aux esprits, il peut fabriquer, il peut guérir, il peut bénir. Les étoiles sont dans les mains, et c’est par les mains que tous les mages œuvrent, et c’est par les mains que mon frère a guéri, et c’est par les mains que toutes choses seront faites. Parce que par les mains justement, vous pouvez avoir accès à l’étoile du berger, parce que l’étoile du berger est dans les mains. Seulement tout dépend si vous utilisez la droite ou la gauche.


    Celui qui dirige la conférence demande : « par la gauche, vous vous referez au sentier du chemin gauche ? Le sentier des magiciens ? »


    Tout dépend si tu veux l’utiliser pour ton propre bien, c’est-à-dire ton désir, toutes les choses relatives à ton moi inférieur et à ta personnalité, ou si tu veux l’utiliser pour le plan et celui de la hiérarchie. Tout dépend si tu veux être ton maître à toi, ou si tu veux être le disciple de la hiérarchie, le disciple du Maître, le disciple de Dieu.


    Celui qui travaille pour lui-même, utilise la main qui est propre à la matière, et ainsi ordonne avec cette main. Celui qui travaille pour Dieu ou pour le ciel, utilise la main du ciel. Parce qu’il y a dans l’homme deux pôles que vous avez appelé le positif et le négatif, le yin et le yang. Et en cela je te le dis, je te le répète : ce que vous avez nommé le yin et le yang, le positif et le négatif, c’est tout simplement en tant que négatif, la part matérielle de la personne. Cette part matérielle a été nommée négative, parce que justement elle incline toujours l’être incarné à aller vers le bas, à aller vers les choses matérielles, à écouter son moi inférieur, à faire les désirs de la personnalité. Tandis que l’autre part qui a été nommée positive, elle cherche à aller vers le haut, vers le ciel. Et c’est de ce conflit, n’oublie pas, que l’être parfait doit justement émerger.


    Alors tout dépend si tu l’utilises pour la matière ou pour le ciel. Pour la matière, c’est-à-dire ton être matériel, avec son moi inférieur, ses désirs et sa personnalité, ou si tu le fais pour le moi supérieur qui lui est en relation avec toutes les hiérarchies et aussi avec le Père. Mais n’empêche que cette main matérielle peut ouvrer en collaboration avec la main droite, pour justement faire les œuvres du ciel, et c’est à ce moment-là que l’on devient UN, parce qu’il n’y a plus positif ou négatif, mais il y a tout simplement l’unité en soi. Et les deux mains se rejoignent et ne forment plus qu’une : l’étoile à cinq branches.


    Question:
    Est-ce qu’il est vraiment nécessaire que tant de mal se fasse ?

    En ce sens je te le dis et j’insiste à chaque séance pour corriger la pensée de l’homme. Vois-tu ma fille, il ne peut y avoir pénétration des esprits. Il ne peut y avoir avènement du nouveau monde, il ne peut y avoir un concept universel, c’est-à-dire qu’il ne peut y avoir conscience cosmique intégrée dans l’individu, si l’on utilise toujours les anciens mots, si l’on utilise toujours les anciens concepts, si l’on utilise toujours les mêmes vieilles idées. C’est pourquoi j’essaye de produire dans les assemblées où je passe une sorte de nettoyage du cerveau, c’est-à-dire que je redonne au sens des mots une notion et une grandeur nouvelle, celle de mon ciel, une grandeur cosmique, dépouillée de la culture humaine terrienne qui vous vient depuis des milliers et des milliers d’années. Qui vient de l’obscurantisme, qui vient justement de l’ignorance. J’enlève tout cela, afin que d’abord, avant que je puisse parler, avant que je puisse vous faire comprendre ce que je dis, vous-même puissiez comprendre ce que vous avez dit.


    Quand tu utilises le mot « mal ». À quoi penses-tu ?


    Tu l’associes au mot horreur, tu l’associes au mot crime, tu l’associes au mot sang, tu l’associes au mot violence, tu l’associes au mot dépression. Tu l’associes à toutes ces choses qui certes sont négatives, mais que tant que les humains les génèrent, servent de moteur pour l’évolution. Et en ce sens je ne veux pas dire que toutes les guerres, que tous les actes de barbarie, que toutes les horreurs commises sur la terre sont des choses utiles parce qu’elles ont été tolérées par la hiérarchie, parce qu’elles ont été permises d’arriver.


    Non.


    Je dirais simplement que les êtres humains doivent apprendre, par justement tous les conflits qu’ils engendrent entre eux, doivent apprendre à trouver le chemin qui les unit. Lorsqu’ils auront fini de se battre, lorsqu’ils auront fini de se ruiner, alors ensemble dans une déprime totale, dans une déprime mondiale, dans une déprime globale, ils pencheront vers la solidarité.


    As-tu vu par exemple les gens davantage solidaires que justement lorsqu’il y avait eu une guerre ?


    Il y a deux blocs qui s’affrontent et dans cette confrontation, certes, il n’y a pas de solidarité puisqu’ils sont guerriers et se tuent. Mais dans chacun des deux blocs se développe la solidarité. Et lorsque la guerre est finie, que se passe-t-il ?


    La guerre froide intérieure recommence.


    Il faut donc utiliser davantage le sens des choses que la chose elle-même. En ce sens je veux dire : ne regarde pas si quelqu’un a été tué, que son sang a jailli, que sa gorge a été tranchée. Regarde avec les yeux du corps astral ce que cela a produit comme enseignement sur l’esprit qui a subi cela. Vous voyez tout avec les yeux d’un cœur, émotif, vous voyez tout avec les yeux d’une intelligence intellectuelle. Si vous aviez le regard sur l’astral, vous verriez l’enseignement que cela apporte aux gens. Vous verriez aussi l’enseignement que cela apporte à la planète et l’épuration que cela fait aussi dans la vibration planétaire. Et vous ne seriez pas en train de vous lamenter sur la guerre qui est ici, ou le crime qui a eu lieu là, ou sur la torture que l’on a fait subir à un enfant, ou à une femme, ou à un curé, ou à un prêtre. Non. Ce que j’enseigne c’est le sens des choses, afin que justement le sens cosmique puisse pénétrer dans l’esprit des gens.


    Maintenant, tu me demandes : est-ce que le mal est nécessaire sur la planète ?


    Alors, je te répondrai tel que je l’ai déjà enseigné. Comme il n’y a pas proprement de mal, je te dirais qu’il y a certaines actions qui sont nécessaires sur la planète afin de faire évoluer les esprits, nécessaires au sens vibratoire, nécessaires au sens fréquentiel. En ce sens je veux dire que ce n’est pas l’acte de tuer que nous tolérons, ou que nous inspirons, ou que nous laissons produire sur la terre.


    Non


    C’est tout simplement la vibration que les individus vont pouvoir acquérir à force d’effectuer cet acte [la leçon karmique]. En ce sens je t’explique, quand il y a une guerre, quand il y a des meurtres collectifs, il y a sur la planète des gens qui sont concernés par cette guerre, par ces meurtres collectifs. Ce ne sont pas tous les gens de la planète. C’est un groupe de gens. Ces gens sont donc visés par cette épreuve, visés si tu veux par ce karma. Dans ce karma ils trouvent une sorte d’épuration. Alors, pourquoi empêcherions-nous ces êtres venus consciemment subir cette chose, de justement la ressentir et la subir afin d’y trouver une évolution ?


    Qu’en sais-tu si autrefois, ils n’ont pas fait autant ou pire d’atrocités ?


    Et que c’est justement leur façon de venir se racheter, devenant à leur tour les victimes. Il ne faut donc pas voir les choses sur le plan terrien, il faut les voir avec autant de détachement qu’il est enseigné justement dans tous les livres sacrés. Il est dit que le sage ne pleure pas, ni devant un acte de joie, ni devant un acte de haine, ni devant un acte d’horreur, parce que lui a le sens de l’acte. Il ne regarde pas l’acte dans son prolongement, il ne regarde pas l’acte dans sa façon d’être exécuté, mais il regarde l’essence de l’acte. Sur la terre bien sûr il y a des aberrations. C’est en ce sens que le libre arbitre terrestre joue, et c’est dans ce sens que tu poses ta question :


    Pourquoi laissez-vous alors agir des gens beaucoup plus loin que les lois les permettent ?


    En fait c’est cela ta question. Vois-tu, il faut que j’apprenne aux gens toujours à poser correctement la question, afin qu’à leur tour ils enseignent aux autres à poser correctement la question, afin que seulement en ayant posé la question, ils aient déjà la réponse. Et la réponse tu la trouves dans ta question. Parce que justement les gens ont un libre arbitre, et ce libre arbitre leur permet d’aller au-delà de la loi, leur permet de franchir justement la limite de la loi cosmique. Mais cela leur permet de la franchir dans un temps très présent et non pas un temps prolongé, dans le futur, non pas dans une éternité, si tu veux, de violation de la loi.


    Il y a, à un moment donné, un espace-temps qui permet à un individu, selon son état, sa fréquence, son niveau d’évolution, de dépasser les lois cosmiques. Cela lui est accordé, cela lui est donné, comme un enfant qu’on ferait sortir hors de l’école, lui permettant de faire une fois l’école buissonnière, afin qu’il voie depuis l’extérieur, que dans l’école, il a justement les moyens de s’enseigner, les moyens de devenir grand, les moyens de devenir adulte. Pour que justement, ayant pris conscience de cela, il retourne à l’école pour apprendre à être un homme, pour apprendre à être en accord avec la société, en accord avec la loi cosmique. De la même manière, toutes ces choses, ces aberrations sont permises sur la terre.


    C’est un peu l’école buissonnière qui est permise aux êtres humains, afin que dans cette embardée, ils apprennent le véritable sens des lois cosmiques. Le véritable sens de leur propre vie aussi, et de l’exercice surtout de leur liberté. Parce qu’il ne faut pas oublier, il ne faut jamais perdre de vue, que sur la terre vous apprenez l’exercice de la liberté. Or l’exercice de la liberté ne s’apprend jamais sans qu’il y ait, si je peux m’exprimer ainsi : « de la casse ». En ce sens je t’explique, vous êtes des enfants, vous avez un pouvoir énorme, vous êtes libres. Pour s’exercer ce pouvoir doit s’apprendre. Ce pouvoir doit être intégré, de façon à ce que cette liberté vous permette d’avoir une identité cosmique. Tout en étant dans la loi, elle vous permet d’avoir une identité cosmique propre à vous, et unique à vous. Or pour justement acquérir cette identité cosmique unique qui sera votre fréquence, votre vibration, il faut que vous passiez d’abord par une identification qui se situe sur le plan matériel, et qui passe par des individualités nommées personnalités, nommées caractère, nommées moi inférieur.


    Lorsque vous avez appris à manipuler cette liberté, ce champ de liberté, vous devenez un homme accompli. Et c’est à ce moment-là que les pouvoirs vous sont donnés, parce que justement vous exercez cette liberté pleinement, mais toujours en connaissance de cause, et toujours en harmonie avec le cosmos. À ce moment-là, vous êtes un homme accompli. Vous avez tous les pouvoirs, et vous régnez sur la terre telle qu’il a été écrit, en tant que roi sur tous les éléments et sur tout ce qui vit.


    Mais avant justement d’arriver à ce stade, il vous faut comprendre ce que vous pouvez faire et ne pas faire. Et c’est là, si je puis dire, que les problèmes commencent et arrivent. C’est là, que les guerres arrivent, c’est là, que les viols arrivent, c’est là que les crimes arrivent, que toutes ces choses aberrantes arrivent. Que les mères frappent leur enfant, alors que l’enfant ne doit jamais être touché, que les maris frappent leur femme, alors qu’ils s’étaient dit un,  je t’aime pour l’éternité. C’est à ce moment-là que tout devient friction, parce que justement dans la liberté il y a aussi la friction, car la liberté c’est aussi une force, c’est une force spirituelle, c’est la principale force de votre spiritualité et de votre évolution. Vous êtes venus pour apprendre à exercer votre liberté, mais en harmonie avec les lois cosmiques. C’est cela le but de votre évolution : la liberté, mais en rapport avec les lois cosmiques.

    La liberté vous a été donnée parce que justement vous avez été faits à l’image de celui qui est pure liberté, de celui qui invente à toute heure, de celui qui rénove à toute heure, de celui qui recommence à tout instant, qui détruit et recommence, et refait, redémarre. Étant donné que vous êtes à l’image de cette liberté cosmique, vous devez l’intégrer. Mais vous devez au même temps, étant donné que vous vous réveillez peu à peu dans l’échelle de l’évolution, vous devez peu à peu aussi réveiller cette liberté par rapport à votre personnalité matérielle, à votre personnalité physique, et c’est là que sont les problèmes. Parce que la personnalité matérielle et physique est toujours tirée vers le bas, vers la matière, vers les désirs, vers les passions. Et cette liberté lorsqu’elle s’exerce au niveau des désirs et des passions, c’est là qu’elle crée les problèmes et les difficultés.


    C’est pour cela qu’il vous a été enseigné (à tort d’ailleurs) à une certaine époque de réduire les désirs, d’éliminer les passions, de façon à que cette liberté soit carrément en accord cosmique quasi permanent. Mais cela ne peut pas marcher, cela ne peut pas fonctionner, parce que vous devenez esclaves, et le peuple du ciel ne veut pas un peuple de la terre esclave. Non. Le peuple du ciel veut marcher avec le peuple de la terre main dans la main, frère avec frère. Et pour cela il vous faut donc apprendre, comme nous l’avons appris, à exercer la liberté pleinement, consciemment, à tout instant, en rapport avec les lois cosmiques. Un être divin est un être libre, et un être libre veut dire qu’il a beaucoup expérimenté justement toutes les aberrations que pouvait donner la liberté.


    Alors, ne t’en fais pas à propos du mal sur la terre. Cela n’est pas ton problème. Si je puis dire, c’est uniquement le problème des maîtres, car ce sont les maîtres qui dirigent de monde. Ils manipulent le monde, ils essayent d’orienter le monde. Crois-tu qu’ils n’auraient pas pu changer les choses depuis les temps qu’ils exercent leurs forces ?


    S’il n’y a avait pas eu justement une condition à l’exercice de cette force. La condition, c’est que vous par votre liberté, le principe cosmique et divin de la liberté, dont vous êtes les dépositaires, vous avez une force presque aussi grande que celles des maîtres, parce que vous pouvez dire non au maître, vous pouvez dire non à la loi. De ce fait, le maître vous attend, il est là, à la porte, et lorsque vous avez fini de dire non, vous vous approchez et ensemble vous dites oui.


    Tant que vous n’avez pas fait cette approche, vous êtes  aussi fort que lui, parce que vous pouvez lui tenir tète. La loi cosmique vous le permet, et c’est dans cet aspect que vous êtes aussi fort que lui. Parce qu’autant lui a de son côté la loi cosmique, qui lui permet justement d’être divin et illuminé, autant vous, vous êtes aussi soutenus par la loi cosmique, qui vous permet et vous autorise de dire non. Mais étant donné que l’évolution ne peut se faire qu’en harmonie avec le principe de l’amour, le principe de l’éternité, le principe de la fraternité, un jour ou l’autre vous y venez, et vous ne faites plus qu’un avec celui que vous reniez au début.


    Alors je te le dis, ton esprit doit chasser l’idée du mal sur la terre, parce que ta pensée seule crée le mal sur la terre. Si tu penses au mal, alors le mal régnera sur la terre. Si tu penses que le bien règne, alors le bien régnera sur la terre. Pour autant, n’ai pas peur de croire à ce qui semble être une folie, n’ai pas peur de croire à ce qui semble être une utopie. N’ai pas peur, parce que demain matin en allumant ton poste radio, tu auras entendu qu’encore une bombe a explosée quelque part. N’aie pas peur de dire :


    « Non, le bien existe sur la terre ! »


    Parce que justement ton travail c’est celui-là. Puisque tu es sur le chemin, puisque tu es dans la foi, puisque tu veux travailler pour la lumière, puisque tu veux sauver les hommes, puisque tu veux aider le plan, alors soit le dépositaire du bien, et ne fait pas le jeu de ceux qui n’ont pas compris et qui croient au mal. Toi, ne crois qu’au bien. Ceux qui croient au mal sont ceux qui pratiquent le mal, parce que le mal est dans leur cœur, parce que le mal est dans leur esprit. Ils sont le mal, ils sont le négatif, alors le mal existe. Mais toi, es-tu dans notre monde oui ou non?


    Si tu es pour le monde du bien, alors pour toi, il n’y a que le bien qui existe, parce que vois-tu. Entre le bien et le mal, la seule différence qui existe, c’est que celui qui fait le mal ne se rend pas compte qu’il est dans les ténèbres et l’ignorance, tandis que celui qui fait le bien est dans la lumière et dans la connaissance. La seule différence qu’il y a entre ces deux êtres qui pratiquent ces deux voies, le bien et le mal, c’est que l’un est illuminé et que l’autre est ignorant. Et lorsque justement ces deux êtres se rencontrent, c’est celui qui est illuminé, qui doit avoir suffisamment de foi et d’amour pour faire comprendre à celui qui ne l’est pas que la lumière et l’amour sont aussi en lui, afin justement de la réveiller en lui. C’est un cheminement très simple, c’est une question de cœur.


    Vois-tu, nous quand nous regardons la terre, nous ne comptabilisons pas le nombre des gens qui ont été assassinés dans la journée, nous ne comptabilisons pas le nombre des morts qu’il a eus sur tel champ de bataille, nous ne comptabilisons pas le nombre d’enfants qui ont été martyrisés par leurs parents. Nous ne faisons pas cela. Non. Nous savons que ces choses arrivent. Mais nous nous concentrons à voir combien d’ignorants il y aura encore à sauver, et sur combien d’êtres lumineux nous pouvons compter pour justement arriver par leur intermédiaire à sauver ces ignorants.


    Je sais que c’est difficile à ton esprit de croire que celui qui fait le mal et même la magie noire, est un être ignorant, et pourtant je te le dis, c’est exactement la même différence que celle que je t’ai enseignée tout à l’heure. Même le magicien noir est un être ignorant, parce qu’il est enfoncé dans la matérialité, il est enfoncé dans les ténèbres, il est enfoncé et tiraillé par son moi inférieur. Il n’a aucune lumière, il a tout simplement la force de la nature de son côté qu’il a réussi à la manipuler, parce qu’il a trouvé les clés pour la manipuler, mais il n’a pas la lumière, donc il est encore ignorant, donc il est encore dans les ténèbres. Et au moment où il sera prêt, il suffira d’un petit enfant lumineux pour lui faire comprendre cela. Il n’aura pas besoin d’un maître, il n’aura pas besoin de Jésus ou du Bouddha. Il suffira d’un enfant plein d’amour qui viendra un jour lui tenir la main, pour qu’il comprenne et qu’il se réveille à la lumière.


    Je sais que pour toi, c’est difficile d’accepter que même un magicien noir soit un être ignorant qu’il faut sauver, parce que tu t’imagines que le magicien noir est quelqu’un qui a beaucoup d’intelligence et qui a beaucoup de relations avec les forces cosmiques. Mais moi je te le dis : le magicien noir n’a aucune relation avec les forces cosmiques, car celui qui a des relations avec les forces cosmiques est un individu qui est en harmonie avec le cosmos, et celui qui est en harmonie avec le cosmos ne peut être qu’un être de lumière. Tandis que celui qui fait de la magie noire est un individu qui est en harmonie avec les basses forces de la matière, les basses forces de la nature, les basses forces de l’astral. Et toutes ces forces-là sont encore la matière, donc encore l’ignorance, donc encore le moi inférieur, donc encore les ténèbres.


    Il n’y a que les ténèbres qui peuvent se laisser utiliser par un être ténébreux, comme il n’y a que la lumière qui peut se laisser utiliser par un être lumineux. Si un magicien noir appelait une force cosmique lumineuse, il serait réduit en cendres à l’instant, parce qu’il appellerait au même temps la loi d’amour et d’harmonie qui est contenue dans cette force. À l’instant où il l’appellerait il serait réduit en cendres parce qu’il abattrait sur lui la loi, il abattrait sur lui l’épée de Damoclès que constitue cette loi. Le mage noir fait appel justement aux basses forces, parce que pour lui, elles ne représentent pas un danger puisqu’il est en harmonie avec ces basses forces, et ces forces à leur manière sont grandes aussi, ce qui fait qu’il peut œuvrer. Mais sitôt qu’arrive un être de lumière, il s’apercevra très bien (et les exemples ont été donnés) qu’aucune magie noire ne peut rien faire, parce que justement la lumière sublime tout, transforme tout, dilue tout. C’est un peu comme le soleil quand il écarte les nuages, les nuages disparaissent. Il n’y a même plus de magie noire, il y a simplement un ciel serein.


    Alors je te le dis, si tu veux travailler pour le plan, si tu veux être quelqu’un d’actif pour l’établissement du bien dans ce monde, ne t’apitoie pas sur le mal, mais espère le bien, parce qu’ainsi ton cœur va se dilater, et par ton cœur, nous pourrons envoyer la vibration. Cela fera un cœur de plus, un diffuseur de plus sur cette terre, afin que nous envoyions une vibration toujours de plus en plus grande, toujours de plus en plus intense. Et si nous avons comme ça, des centaines de personnes à travers lesquelles nous pouvons diffuser, alors nous pourrons aussi sublimer et réduire en cendres les ténèbres. Nous pourrons arrêter les chars de la guerre, nous pourrons arrêter le cœur de la haine, parce qu’au contact de vos cœurs d’amour il y aura sublimation de leur propre haine.


    Alors je te le dis, travaille pour l’établissement du nouveau monde et ne te lamente pas sur ce vieux monde qui meurt. L’agonie de toute façon est quelque chose de difficile à contempler, mais ne te prends pas de pitié pour quelque chose de vil qui est en train de mourir. Prends-toi d’amour pour quelque chose de neuf qui est en train de naître, et ne t’interroge pas sur le secret des temps, quand ce nouveau monde surgira ?. Le secret des temps nous appartient, comme le secret du plan. Soit simplement amour sur la terre.

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