• Le Karma.
    Le son originel
     
     
    Le karma

    Le karma n’est pas une simple affaire de « gifle » que l’on reçoit parce qu’on l’a infligée à quelqu’un dans un autre temps. 
    Le Karma n’est ni une punition et encore moins un jugement ; ce n’est pas non plus quelque chose qui est distribué par un ange vorace de vengeance et de châtiments.
    Donc, il ne faut pas croire que la Loi soit ce genre de châtiment aveugle et pervers. 

    Le karma est une éducation et une rééducation, Ce qui fait, que lorsque le Seigneur du karma dit à l’âme qui s’incarne : « attention, dans ta vie, nous attendons que tu accomplisses telle et telle chose et que tu t’en détaches de certaines, là est ton point karmique, mais pour que tu t’en sortes, il faut que tu considères certains éléments ». Et le Seigneur du karma fait la liste des éléments qui sont à considérer pour le succès de l’affaire, que ce soit pour se libérer soi-même d’un karma négatif ou pour accomplir son destin, qui lui aussi peut être karmique.

    Puisque ce n’est pas un châtiment et que l’important est de sauver l’âme, il est donc tout à fait normal que le Seigneur du karma soit juste et qu’il donne la rétribution exacte de ce que l’homme a créé comme problèmes ou comme avantages. 
    Mais en même temps, il est tout à fait normal, puisqu’il s’agit de sauver une âme et non pas de la châtier, qu’en lui donnant les instruments de son épuration, on lui donne aussi les conseils pour pouvoir tenir le coup au cours de cette épuration.

    Les conseils sont donnés mais ils sont aussi très vite oubliés,  tout simplement, parce qu’au cours de la vie, naissent les préférences des « volontés inférieures », naissent des nouveaux mirages, des nouvelles illusions, de nouveaux gouffres et à force de s’enfoncer en ces gouffres, non seulement l’homme n’arrive pas à se « dépouiller » de son karma négatif qu’il a collecté dans d’autres vies, mais il s’en ajoute.

    C’est ce qui fait qu’à un moment donné, pour ces entités, il vaut mieux mourir.
    Il y a un grand nombre de personnes qui meurent avant leur heure, parce que tout ce qu’elles font de leur vivant est d’accumuler un mauvais karma, en n'ayant pas pu épurer leur ancien karma.
    Alors la Loi de Compassion se dit: « si je le laisse vivre encore, cet individu va se noircir tellement l’âme, et va se noircir tellement le corps éthérique et le corps astral qu’il faudra que je le désintègre », car l’Éternité ne suffirait pas à purger un tel karma, d’autant plus que s’il n’a pas la force de se dépouiller actuellement du peu de karma qu’on lui demande, il n’aura jamais la force de se dépouiller d’un plus grand.

    À ce moment-là il se passe un phénomène très intéressant :
    l’Ange de la Compassion n’a pas besoin d’envoyer un rayon de destruction et un rayon de mort sur la personne, il est un Ange de Compassion, il n’est pas un ange de mort. 
    Il envoie simplement une bénédiction pleine d’amour, pleine de félicité, pleine de paix, et en tombant dans le réseau vibratoire de l’individu torturé, violant, noirâtre, le réseau vibratoire ne peut pas le supporter, il y a comme une électrocution et un détachement brutal entre cet « égo inférieur » à qui on ne peut rien faire comprendre et l’âme en tant qu’archétype, c’est-à-dire le réseau d’énergie positive archétypale, l’âme est coupée de la personnalité et la mort s’en suit très rapidement.

    Si les problèmes ne sont pas si nombreux que cela, on peut espérer une nouvelle incarnation avec l’adombrement de l’âme et une possibilité d’évolution. Si le mal qui a été fait est véritablement trop important, trop noir, il y a de nouvelles incarnations sans l’adombrement de l’âme.

    Ces entités évolutives s’incarnent en tant que personnalité comme si c’était la personnalité qui servait d’âme. Ces individus-là ne sont pas laissés au hasard de la vie, ne sont pas comme cela lancés dans l’incarnation sans aucune protection. Il y a, si je peux m’exprimer ainsi, une sorte de « messagerie spéciale », un « bureau spécial », un certain nombre d’entités célestes qui surveillent l’évolution et l’épuration de ces personnalités-là. 
    Lorsque l’épuration est accomplie, le lien est refait avec l’âme et automatiquement la vie reprend. 
    La véritable évolution peut reprendre, une vie pleine de conscience, pleine de bonheur.

    Il faut donc à chaque pas se soucier non seulement si l’on a la Foi, si l’on est croyant, si l’on fait bien sa méditation chaque matin, si l’on est dans les principes généraux du Nouvel Âge, si l’on est bien incarné dans une acceptation totale de la vie et du risque de vie en même temps.

    Je dirais que c’est la plus belle des choses, d’avoir une vie si pleine et absolue qu’elle représente aussi la notion de risque. Que serait une vie si tout était parfait ? Vous qui vous ennuyez dès que vous avez vu trois fois le même film, comment vous paraîtrait la vie si elle était parfaite ? Si vous n’aviez pas le choix, si vous n’aviez pas un certain libre arbitre, une certaine capacité d’improvisation, de dépassement et de chute aussi, vous avez le choix en espérant que vous allez favoriser le dépassement.

    Si tout le monde roulait sur la même route, à la même vitesse, chacun resterait dans sa position de départ, il n’y aurait pas de course. Il n’y aurait pas la possibilité de rencontre avec d’autres pilotes, avec d’autres modèles de voiture.
    Non, chacun, comme des wagons accrochés à la locomotive, tirés à la vitesse de la locomotive et c’est la locomotive qui tirerait tout. C’est cela que l’on demande au messie.

    Lorsque le disciple demande à Christ ou Maitreya, et qu’en plus on affuble le Christ de prénoms extraterrestres : « je t’en supplie, viens arranger tous les problèmes du Monde, viens arranger mes problèmes, rends ta présence effective pour que tout se planifie, pour que la Paix soit ».

    Bien sûr il est beau et il est généreux de vouloir la Paix, mais si on réclame la Paix par l’action du messie, c’est qu’on réclame une locomotive.





    Alors je te le dis, si tu veux la paix, fais la paix. 

    Parce que la vie ce n’est pas simplement un réseau de wagons rangés les uns à la suite des autres et qui, cycliquement au début de chaque ère, attendent la locomotive qui les amènera à la prochaine station.

    C’est ce que font beaucoup de disciples, ils se disent « voilà avec le message de Jésus nous sommes arrivés jusqu’à la station x. Là, je prends mon temps et j’attends le Christ. 
    Là, j’attends, je suis très patient, je suis très conscient. Je suis assis sur mon banc, tandis que les autres s’agitent dans tous les sens et font du bruit; moi je suis silencieux, je prie et j’attends le Christ ».
    Les autres essaient de prendre d’autres trains, les trains de l’illusion, des faux Messies, voire de l’antéchrist. 
    Moi je suis très conscient et très lucide, j’attends sur le banc de la gare et je prie.
    - Mais tu attends quoi dit le Maître ? Qu’est-ce que tu attends, assis sur ce banc, en train de prier dans cette gare où Dieu n’est pas, une gare est une gare?
    Le disciple dit:
    - Mais Seigneur, tu ne comprends pas, tu ne comprends pas que j’attends le Christ? 
    Et le Maître éclate de rire et le disciple ne comprend pas, il est très vexé, il se dit: 
    - Ce Maître-là a dû recevoir une kundalini qui vraiment l’a ébranlé dans sa santé mentale.
    Et pourtant le Maître a raison de rire, car il vaut mieux en rire qu’en pleurer.

    Que fait le disciple, il est arrivé à la gare parce que la locomotive datant de deux mille ans l’a amené jusque-là et depuis deux mille ans il attend à la même gare. Et il attend quoi, une autre locomotive qui l’emmènera à une autre gare où il attendra encore pendant deux mille ans. 
    Et conscient d’attendre, il égrènera son chapelet en invoquant le nom de Dieu.

    Seulement il y a un problème, puisqu’il s’agit d’aller dans une autre gare, le Christ ne passera pas par l’ancienne gare. Et le disciple qui est là, à la gare, se demande ce qu’il se passe, et commence à crier à cor et à cris et à sangloter, il se sent donc perdu et commence à vivre l’enfer.

    C’est à ce moment-là que passe des âmes de bonne volonté, celles qui attendaient à la bonne gare, et voyant le disciple torturé lui demandent :
    - Que se passe-t-il ? 
    Le disciple explique qu’il attendait à la gare la venue du Christ comme il était prévu, mais il n’est pas venu.
    - Mais dans quelle gare l’attendais-tu ?
    - À cette gare-là, il n’y en a pas trente-six pour attendre le Christ.
    Alors les âmes de bonne volonté sourient et disent au pauvre homme:
    - Mais vois-tu, à chaque nouvelle ère, nouvelle gare. Ton travail n’était pas d’attendre le Christ, mais de chercher l’endroit où il allait passer. Et cet endroit était un endroit nouveau puisqu’il s’agissait de créer un nouveau pays, un Nouveau Monde.

    C’est pourquoi je vous le dis, ne pratiquez plus la dévotion, vous risqueriez de vous trouver dans la mauvaise gare, à l’endroit où ne passe plus le Christ. Mais par contre dépouillez votre dévotion, c’est-à-dire toute l’aspiration vécue par le corps astral, montez là jusque sur le plan mental, là est la nouvelle gare où passera le Christ.


    Montez consciemment dans ce « mental supérieur » et vous allez vous apercevoir qu’il n’y avait pas d’heure pour rencontrer le Christ, que toutes les heures sont l’heure du Christ, sont l’heure du Maître, sont l’heure de la Libération, il suffit simplement de se donner le droit, la possibilité, le moment. 
    Il n’est donc pas nécessaire d’attendre et de prévoir un centre extraordinaire pour recevoir le Christ.
    Beaucoup de personnes pensent à bâtir des centres sur la terre. Il faut bâtir un centre superbe et je choisis avec le pendule l’endroit où le tellurisme est le meilleur, la forme architecturale la meilleure et je bâtis à Jésus un temple extraordinaire. C’est ce que font les disciples lorsqu’ils se mettent à bâtir, bâtir, bâtir…

    Pauvre fou ! ne sais-tu pas qu’il y a des énergies de destruction qui s’abattent aujourd’hui sur la Terre ! Tout ce que tu bâtis sera détruit, même si tu le bâtis au nom de Dieu, surtout si tu le bâtis au nom de Dieu. Car tu ne connais pas le nouveau nom de Dieu, celui qui sera utilisé pour l’ère du verseau. Donc tu vas bâtir quelque chose qui vibrera selon l’ancien nom de Dieu, mais cet ancien nom va périr. Ce nom va être effacé, parce que sa charge vibratoire a largement été incorporée, intégré par les âmes, et qu’il faut donc passer à une autre lettre de l’alphabet.

    Qu’est-ce que je veux dire par là ?

    II. Le son originel

    Lorsque l’on considère des langues fortes anciennes et surtout des langues qui ont une résonance vibratoire, elles sont une forme de cristallisation primordiale du verbe, du verbe créateur. Lorsque l’on dispose d’une telle langue, comme par exemple la langue hébraïque, il faut savoir que chaque ère correspond à une lettre, que chaque lettre émet une énergie, que cette énergie correspond aussi à une planète, ou plus loin hors du système solaire à un soleil, comme par exemple le soleil Sirius, ou à une autre galaxie, de façon que chaque lettre soit adombrée par une énergie évolutive. Chacune de ces lettres préside à la destinée d’une ère et c’est la lettre qui va conditionner par l’énergie qu’elle émet, le développement de la civilisation qui est attendue sur la terre.
    C’est la lettre qui va conditionner aussi le type d’évolution, si on passe à une ère de dévotion, ou si on passe à une ère mentale ou d’un autre type. C’est la lettre qui détermine cela. 
    La lettre est l’instrument, ce qui ne veut pas dire que la lettre a un pouvoir en elle-même. La lettre a un pouvoir parce qu’elle est la forme cristallisée du verbe qui s’est démultiplié en une multitude de sons.

    Au début était le verbe, puis ce verbe a donné lieu à différents sons qui sont équivalant à des énergies et ces énergies se sont à nouveau démultipliées pour donner une autre gamme. 
    Mais si l’on analyse cela pour la puissance de la parole, de la langue et de la lettre, il y a donc le verbe, puis démultiplication du verbe pour un certain nombre de sons, puis, par phénomène de cristallisation, vont devenir des lettres.
    Ce genre de lettre est donc non seulement un son mais aussi un symbole.
    C’est pour cela que le son est émis, parce que la lettre n’est pas simplement la lettre, elle est aussi un symbole comme il existe des pentacles, des pentagrammes. C’est pourquoi les lettres hébraïques sont capables de provoquer la venue de certains anges, de certains archanges ou de certaines énergies venues des tréfonds de la Terre que l’on pourrait appeler démoniaque parce qu’elles sont très difficiles de nature, très difficiles à contrôler, elles n’ont aucun discernement.

    Pourquoi est-ce que dans la kabbale on mettrait des lettres si ces lettres n’étaient pas un symbole? Seul le symbole est capable d’être manipulé pour l’évocation ou l’invocation. Essayez de faire une invocation avec la lettre b ou c de l’alphabet français, aucune invocation n’est possible, parce que la lettre n’est plus un symbole, et c’est d’ailleurs pour cela que l’homme peut parler sans danger. Lorsqu’il dit quelque chose, il suffit de la noirceur de sa pensée, s’il y avait en plus la puissance du verbe où irions-nous ? Il n’y aurait plus de terre depuis bien longtemps. C’est pour cela que l’homme a perdu le mot, l’homme a perdu la langue et lorsque la tour de Babel a été détruite, il est dit que les hommes se sont mis à parler différentes langues et ils ne se comprirent plus les uns les autres.

    Pourquoi ? Qu’est-ce que cela veut dire ?
    Cela veut dire que la conscience androgyne qui ne parlait que selon le verbe émis, qui ne prononçait donc que le seul verbe émis dans l’univers, le seul mot que le cosmos n’ait jamais entendu prononcer, cet homme androgyne devait prendre le tunnel de l’incarnation. C’est cela que représente la tour de Babel, entre autres, tout dépend si on lit le symbole depuis le bas jusqu’en haut, mais si on lit le symbole depuis le haut vers là-bas, il s’agit tout simplement du tunnel de la naissance.
    Donc en prenant ce tunnel de l’incarnation, la conscience androgyne ne pouvait plus prononcer le mot sacré, elle ne pouvait prononcer que des mots de la langue humaine, les mots de la Terre.

    Ce qui fait que par là même, la conscience devait donner un nom à chaque chose, car elle ne savait pas quel était le nom de chaque chose. Par exemple un arbre ne s’appelle pas arbre. C’est pour cela que lorsque vous vous approchez d’un arbre vous dites avec amour tiens voila un bel arbre et l’arbre ne bouge pas, parce qu’il ne sait pas qui vous êtes en train d’appeler. Un arbre porte un nom très spécial qui est le nom qui lui a permis d’être créé. 
    C’est donc le Son qui est à l’origine de sa création, de sa formation. C’est son moule créateur.

    Lorsque vous connaissez son nom, automatiquement vous pouvez l’invoquer, et travailler avec l’esprit de l’arbre. Et l’arbre est capable d’un comportement extraordinaire. Il vous fait de l’ombre si le soleil est trop brûlant, vous protège des coups de vent trop forts. 
    Il y a tout un langage que l’homme a perdu parce qu’il s’est incarné.

    Vous allez dire : C’est dommage. Bien sûr c’est dommage, mais c’est en même temps inévitable, car tant que vous ne savez pas suffisamment bien qui vous êtes, quelles énergies sont votre nature et ce que vous devez faire pour éviter que ces énergies s’expriment de façon négative, nous devons absolument vous retirer la véritable parole. C’est pour cela que dans les temples initiatiques on se plaint toujours de la parole qui a été perdue. Le problème ce n’est pas de savoir quand elle sera retrouvée, s’il y a quelque chose d’initiatique à comprendre, c’est pourquoi elle a été perdue.
    En s’interrogeant sur la fonction initiatique de cet égarement, de cette disparition, comme par hasard, l’initié est initié à la parole et pour lui, elle devient la parole retrouvée.

    Celui qui cherche la parole perdue sans savoir pourquoi elle a été perdue ne trouvera jamais rien, car cela veut dire qu’il n’a pas compris la leçon. Seulement une fois qu’il l’aura trouvée, il devra participer au secret qui la maintient dans le silence, silence protecteur, protecteur de la parole, de l’humanité. Car si on la livrait à l’humanité, en peu de jours il n’y aurait que des cendres sur la Terre. Simplement parce que le commun des mortels avec ses idées noires, de possession, de richesse personnelle, de pouvoir, les énergies déclenchées raseraient tout sur la Terre.

    C’est pourquoi dans l’évolution, vous ne devez pas avoir peur du diable ou des énergies contraires. Vous n’en faites qu’une bouchée à partir du moment où vous-mêmes, vous arriver à vous positionner dans l’alignement avec l’âme, dans le Bien, dans l’accomplissement. Automatiquement, vous générez en vous des ondes de lumière extraordinaires et vous êtes capable d’avaler toutes les ténèbres qui existent qui pourraient receler des esprits astraux, ou des esprits du monde tellurique.

    À partir du moment où l’homme tue le diable qui est en lui, il n’y a plus aucun diable nulle part. Il y a juste après, des formes de vie à perfectionner et ces formes de vie réclament beaucoup de travail. Elles émettent des ondes négatives, mais ce n’est pas à cause d’un diable cosmique, c’est à cause de la Génèse de la vie.

    Donc, qu’est-ce que vous devez faire concrètement si vous voulez rencontrer et accueillir le maître ?

    Si vous voulez être sûr d’être suffisamment ouvert pour pouvoir approcher le Maître, vous ne devez rien imaginer à propos de lui, rien schématiser, parce que comme je vous l’ai dit, vous risqueriez fort d’être incapable de le reconnaître et ce serait le moindre mal, mais vous risqueriez de le renier, de le tuer, parce qu’il ne correspond pas, et puisqu’il ne correspond pas il est donc l’antéchrist.

    C’est ce que disent toujours les gens de bonne conscience qui ont des livres et des livres de références sur ce qu’est la spiritualité, sur ce qu’est la vérité et sur le Messie qui est attendu. Alors, pour ne pas commettre cette erreur, dépouillez-vous non seulement de vous-mêmes, mais de toutes les images que vous construisez à propos de Dieu, à propos du Maître. Car le Maître est au-delà de ce que vous pouvez imaginer. C’est une beauté encore bien plus grande que celle que votre pauvre imagination pourrait se forcer de construire.

    Pour le connaître, il faut le rencontrer, et avant que vous ne l’ayez rencontré n’imaginez rien à propos de lui. N’imaginez pas qu’il soit oriental, qu’il arrive en longue tunique blanche. N’imaginez pas non plus qu’il sera d’un caractère doux, ou lui mettre un caractère très fort. Vous serez déçu et vous irez chercher ailleurs.

    Il ne faut donc rien imaginer, imaginer est le pire ennemi. Le rêve, c’est celui-là le diable, c’est celui-là l’antéchrist qui va vous empêcher de recevoir le Christ, et vous ne doutez pas que c’est celui-là, parce qu’il sait tellement bien vous séduire, entrer dans votre esprit, dans vos tripes, manipuler votre substance mentale et y mettre un certain plaisir, si bien que vous pensez sincèrement que là est la vérité parce qu’il y a du plaisir. Ce qui fait que lorsque le Maître arrive, vous ne pouvez pas le laisser abattre ce rêve.

    Donc, soyez distant vis-à-vis de vos rêves, soyez en garde vis-à-vis de vos rêves comme vous seriez en garde vis-à-vis d’un serpent. Car il est le serpent. Le rêve c’est le serpent, serpent démoniaque, parce que c’est l’illusion. Soyez un être sans rêve, et vous verrez que la vie est bien plus belle lorsque vous ne rêvez pas. 

    La vie devient magnifique dès que vous ne rêvez plus.
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    Maintenant je vais répondre à la question.

    Pourquoi la loi divine serait-elle à l’encontre de l’exercice de ce qui est astrologie, médiumnité, voyance, et guérison par invocation des esprits?
     

    Il ne faut pas imaginer que la loi et Dieu soient à l’encontre de quoi que ce soit à partir du moment où la chose est faite de façon juste. Pour comprendre la phrase, il faut se replacer à l’époque où elle a été dite, il faut donc retrouver le contexte.
     

    Autrefois, l’homme était de façon naturelle très superstitieux. La population était amplement fournie de la capacité de médiumnité, et les sorciers faisaient grandes boutiques de tous les sorts à jeter ou à défaire. En fait, la sorcellerie est ce qu’il y a de plus vivace, de plus répandu quand l’homme est aux balbutiements  de son développement. 


    Si l’on veut comprendre ce qui est dit sur la mise en garde qui est faite, il faut comprendre que l’esprit divin mettait en garde les hommes qui, à une époque où, étant encore trop sauvages, pas suffisamment développés dans l’amour et la connaissance de l’axe divin, pouvaient commettre n’importe quelle aberration sur la base de n’importe quelle science qui plus tard s’est développée dans un axe lumineux ou ésotérique.



    Aujourd’hui, il est complètement aberrant de penser que l’astrologie soit à l’encontre de Dieu et que l’acte de guérison, même s’il agit par invocation de noms divins, de noms d’esprits, soit un acte diabolique. Cependant, à une époque où les hommes n’étaient pas suffisamment en relation avec leur propre âme et l’âme de la hiérarchie comme cela a lieu aujourd’hui, ces hommes faisaient n’importe quoi avec les énergies astrales dont ils disposaient. Cette énergie astrale n’était pas couverte par l’énergie mentale que l’homme connaît aujourd’hui.

    Automatiquement, les émotions étaient beaucoup plus fortes, plus grandes, plus primaires. C’est pourquoi, chaque fois que l’homme désirait quelque chose, il entourait son désir de magie et jetait des sorts en regardant pour cela l’heure la plus favorable, en employant l’astrologie, et celle-ci devenait un instrument de sorcellerie.

    Aujourd’hui, on ignore complètement que pour jeter un sort, il faut attendre une certaine heure astrologique. C’est pourquoi, les jeteurs de sorts d’aujourd’hui se font vite expulser avec deux ou trois maniements de baguettes, un peu d’eau bénite et quelques grains de sel. Il n’est pas besoin d’être un grand exorciste, et ce dans tous les cas de figure. 
    Autrefois, la chose était un véritable ensorcellement, il fallait un vrai exorciste. 
    Le sorcier savait choisir l’heure et le moment exact où, les astres étaient en désaccord suffisant pour déclencher une énergie de fracas, une apocalypse et  envoyait toute cette énergie, grâce à des sceaux sur la personne qu’il voulait détruire, charmer ou manipuler.

    Donc, l’astrologie s’est vue, par là même, taxée de diabolique, mais elle n’y est pour rien. Seulement l’homme arrive à transformer tout ce qu’il touche et avec un couteau qui est créé pour couper le pain, il en arrive à tuer son voisin. Avec l’astrologie et la médiumnité, il en a fait de même. 

    Cependant, ce n’est pas l’objet qui est en cause, mais l’utilisation qui en a été faite à une certaine époque où chacun était sorcier parce que cela réglait la vie de tout le monde. Cette sorcellerie était très prédominante. 

    C’était un commerce que l’on faisait dans la rue, sans se cacher. Cela faisait partie de la vie, comme aujourd’hui on se dit «bonjour». Tout le monde avait développé une certaine connaissance pour contrecarrer le mauvais sort. À chaque fois que quelqu’un voyait un coup d’œil suspect, la personne réagissait en faisant un signe contraire en protection. Ce qui fait que dans la rue, on voyait un ballet très étrange : des gens qui s’envoyaient et se rejetaient des choses. Ils ne prenaient même pas le temps de se parler.

    À ce moment-là, la vie était très spectaculaire. Au balcon, tous les maîtres se regardaient et se demandaient quand est-ce que tout cela allait se terminer. Et comme cela durait et durait encore, les maîtres se sont dits: cela ne peut plus durer, il faut que nous réagissions. Si on coupe leurs énergies astrales, ils risquent de ne pas être aussi vivants et humains que ce qu’ils sont, ils risquent même de ne plus être aussi vibrants, même vis-à-vis de la divinité potentielle qu’ils représentent. 
    Donc, il ne faut pas trop couper l’énergie astrale, donc en mettre un petit peu en sommeil et  les pousser à ne plus croire à l’astral. 

    Créons une grande révolution, nous allons inventer le matérialisme et l’athéisme.

    De ce fait, la sorcellerie n’intéressait plus personne. Non pas, parce qu’elle n’existait plus, mais parce que l’homme se dit: ce que je ne vois pas, je ne le crois pas. C’est comme cela que petit à petit le matérialisme a sauvé l’homme de la sorcellerie. Bien sûr, il ne faut pas rester matérialiste, ce n’est qu’une étape, il faut s’ouvrir à la subtilité des mondes supérieurs. Mais en attendant, il est bon que l’homme soit matérialiste. L’astral n’a donc pas été touché, amoindri, simplement, une poudre a été jetée sur les yeux des hommes et cette poudre dit: «ce que tu ne vois pas, tu ne le crois pas».


    Par là même, dans un effet second, l’homme qui ne pouvait pas voir Dieu n’a plus cru en Dieu. Peu importe, l’amour de Dieu est si grand que pour sauver ses enfants, il est prêt à accepter que l’on ne croie plus en lui. Car l’important comme je vous l’ai dit tout à l’heure, ce n’est pas de croire en Dieu, d’aimer un Dieu dans le haut des cieux, mais d’apprendre à être soi-même un Dieu. Et s’il faut pour cela qu’un Dieu tombe dans l’oubli, il l’accepte. Puis, un jour, la communion recommence et celle-là, est une pure communion.

    Donc, si vous voulez comprendre toutes les phrases énigmatiques du style de la question que vous m’avez posée, il faut à chaque fois vous souvenir du contexte et de l’époque. Et pour véritablement en comprendre le sens, il faut étudier les mœurs qu’il y avait à cette époque : s’il y avait de la sorcellerie, quel était l’axe des idées majeures de la religion principale et les dogmes de cette religion ?

    Et vous verrez avec humour, car cela vous fera rire, que les principes d’une religion sont en fait les démolisseurs de la religion qu’il y avait avant, mais que ces principes ne sont encore pas la vérité.

    C’était la vérité qui permettait le mieux de se dégager des autres principes devenus trop retardataires ou restés trop primaires. De ce fait, vous comprendrez la valse des écoles initiatiques, la valse des temples, des rituels qui viennent les uns après les autres en détruisant les anciens. 

    Vous rirez de ces hommes qui croient détenir enfin, une fois pour toutes, la vérité: le temple, la lumière, la religion idéale, le rituel idéal. Vous sourirez  et ce sourire sera le signe que vous êtes remplis de sagesse et que vous êtes prêt à rencontrer la sagesse. Ne plus être à l’intérieur de ces temples qui passent, se dissolvent et renaissent. Vous êtes prêt pour le temple. 

    À ce moment-là, vous ne rencontrez rien sur terre, vous ne vous sentez pas capable d’appartenir à quoi que ce soit. Quelque chose vous pousse à aller vers des temples parce que vous connaissez une aspiration spirituelle et en même temps, quelque chose vous retient hors de ces temples. 

    Alors vous vous regardez de l’intérieur et vous vous demandez : qu’est-ce qui se passe en moi. Est-ce que je veux ou est-ce que je ne veux pas, et si je ne veux pas, est-ce que ce ne serait pas le signe que je ne suis pas si spirituel que ça.

    Alors, je te le dis, ne te trompe pas de jugement. Ce n’est pas parce que tu n’es pas vraiment spirituel que tu as envie de faire un pas et que tu ne le fais pas. C’est parce que tu n’es plus fou de la folie des autres, tu n’as plus envie de vivre ces signes idiots, de croire une nouvelle doctrine et de brûler l’ancien dogme. Tu as envie enfin de la vérité.
    Alors, je te le dis, si tu as ce désir, tu es prêt pour nous, pour nous rencontrer, pour travailler avec nous. 
    Mais en même temps que tu es prêt pour cette rencontre, tu seras désespéré de la proposition que l’on te fait, car avant de nous rencontrer, ou avant de nous «intuitionner» ou être adombré par nous, il va te falloir durement travailler, changer, te transformer.
    Il est attendu le même effort de ta part, et quand  cela se sera  accompli, la rencontre aura lieu, que ce soit sur la Terre, dans le ciel,  par l’âme toute seule ou par la vision.

    Donc, je te le dis, travaille sur toi, ne perds pas d’énergie à chercher  un nouveau Messie. Même si tu ignores tout ce que l’on te dit, mais que tu es fondamentalement authentique avec toi-même, absolu dans tes décisions, dans ton axe de vie, alors, je te le dis, tu rencontreras Dieu. Et mieux que de le rencontrer, je te l’affirme, tu es Dieu.

    Ne cherche plus, assieds-toi, sois simplement cette authenticité, cette pureté, cet absolu et laisse Dieu couler à travers toi. Je ne peux pas te donner de meilleurs encouragements que celui-là. Tout ce que tu crois que tu n’es pas, oublie-le.

    Moi-même, je m’y assois dessus et je n’écoute rien de ce que tu dis.
    Quoi? Tu dis que tu es bête.
    Ce n’est pas grave, il y a plus bête que toi.
    Tu dis que tu ne sais pas te concentrer.

    Si tu savais le mal que j’ai eu à apprendre la concentration, tu ne serais pas étonné que toi aussi tu éprouves les mêmes lourdeurs.
    Tu es encore attaché au sexe, mais nous le sommes tous mon pauvre, même Dieu, la preuve puisqu’il est toi. C’est bien lui qui fait l’amour. 

    Et puis je vais te dire une chose, si tu crois que tu es attaché au sexe, lorsque je te dis que Dieu lui-même y est attaché, il faut que tu comprennes que la création dépend d’une seule et même énergie.
    Que tu crées un enfant, que tu crées une jouissance, un orgasme, une étoile, un monde ou une galaxie, c’est la même énergie. Donc si tu te plains d’être un peu trop attaché au partenaire, je te propose de faire l’amour avec les étoiles et tu verras que  tu sauras non seulement ce qu’est véritablement cette énergie et tu n’en feras plus un problème moral. Et en plus, tu deviendras un créateur encore plus grand. Et l’enfant que tu feras, si tu en fais un à ce moment-là, sera véritablement un enfant né des étoiles, car son esprit sera allé le chercher là-haut et pas en bas.

    Alors, que vas-tu faire en sortant de cette salle, est-ce que tu vas essayer de tout repenser, de redéfinir ta vie, redéfinir tes valeurs, est-ce que dès demain tu vas vivre ces cahots ? 
    Je ne t’y encourage pas. Ne redéfinis rien du tout, ne repense rien, laisse tout comme cela est, comme une maison que tu quittes pour ne plus y revenir. C’est-à-dire que demain, lorsque tu te rappelleras comment tu pensais à propos de la divinité, ou à propos du bien et du mal, ne te dis pas: je pensais cela, j’avais tort, maintenant je vais penser d’une autre manière, parce que Pastor nous l’a dit et que je crois en Pastor. 

    Si tu fais cela, c’est que tu n’as rien compris à ce que je t’ai dit. Alors il faudra que l’on se revoie encore une fois et que l’on perde du temps, au lieu que tu viennes t’asseoir à côté de moi et que nous fassions ensemble le travail.

    Ferme ta maison simplement, comme un lieu où tu ne reviendras plus. Ta première maison, tu l’as bâtie comme tu as pu. 
    Tu as glané un peu d’ésotérisme, un peu de connaissance, d’expérience  par là, et tu as bâti  ton premier temple, un temple qui ressemble à la tour de Pise d’ailleurs. Ce n’est pas grave, rassure-toi. Tu as encore toute l’éternité pour apprendre comment bâtir l’univers. Ferme la porte de cette première construction, regarde-la, et souris.

    Si tu pouvais savoir combien l’humour permet de se sortir de tous ces tracas. Combien l’humour est signe d’évolution et te permet d’évoluer, de bouger, de partir sans avoir la larme triste ou le jugement sévère vis-à-vis de toi-même. Si je te dis la vérité, ce n’est pas pour que tu t’autocritiques et que tu te détruises. Emploie l’humour et regarde ta bêtise.

    Peu importe, elle n’est pas la tienne de toute manière, elle n’a existé que le temps où tu ne connaissais pas la vérité, mais elle n’est pas toi. 
    Alors souris, personne ne dit que tu es bête et surtout pas celui qui est sage, car il sait combien tu es capable toi aussi de sagesse et de connaissance. 

    Donc, regarde et souris. Et commence à bâtir ta nouvelle maison, ton nouveau temple et là, oui, utilise ce que tu as entendu : ta nouvelle pensée, les nouveaux fonctionnements de ton esprit et le nouveau fonctionnement des lois à travers toi. Avec cela, bâtis une nouvelle maison. Mais attention, ne t’y attache pas, car de la même façon qu’il t’a fallu quitter la première, il te faudra quitter la seconde. La seconde bien que meilleure, plus avancée que la première, n’est pas encore le véritable temple. C’est pourquoi il te faut garder un grand humour pour te permettre la liberté de bouger et de changer à tout instant. Celui qui n’a pas cet humour, n’a pas la liberté non plus, parce qu’il est orgueilleux.
    Un orgueilleux ne peut pas rire de lui-même.

    Observez dans la vie quelqu’un qui vient de tomber par terre. La plupart des gens vont être très gênés, vont presque faire un tremblement nerveux dans leur corps tellement ils se trouvent stupides, idiots. Ca n’arrive qu’à moi, je suis ridicule, qu’est-ce qu’ils vont rire… ! 
    Ceci est la réaction de l’orgueilleux. Il ne peut pas rire de lui-même, car il est, n’est-ce pas, et il doit toujours paraître. L’orgueil ce n’est que cela, ce n’est que du paraître et c’est pour cela qu’ils sont si fragiles, si agressifs, parce que dès que le paraître est défait, l’homme ne sait plus qui il est.
    Il se dit, si je ne suis plus cette apparence, je ne suis plus moi-même, je ne suis rien, et ce rien me dérange et j’en veux aux autres d’avoir réussi à faire sortir de moi ce rien que je suis.

    Tout cela, parce qu’à la base, l’homme a manqué d’humour. Ris de toi, ris de ce que tu croyais et qui n’était pas juste. Ton ignorance n’est pas ton identité, et ton ignorance n’est pas ta stupidité, il ne faut pas associer ignorance et stupidité. Si tu fais cela, c’est que tu ignores Dieu. Cela veut dire que dans le cas contraire, tu diras: « j’ai bien pensé, j’ai bien conçu donc, je suis très bien ».
    Mais dès que je me trompe, je ne suis plus personne, je suis l’idiot du village et j’ai honte, très honte.

    Je peux faire quelque chose contre ton ignorance, je ne peux rien contre ta honte, car ta honte est ton fruit, c’est toi qui l’as produit, qui l’as créé. Nous, nous n’avons rien créé de semblable, nous essayons simplement de te tirer de l’ignorance.

    Alors, si tu veux que tout aille plus vite et mieux, libère tes énergies, ris, ris de toi, de ce que tu n’es pas, de ce qui n’est plus, et même de ce que tu seras. Car, ce que tu seras, ce n’est pas encore ce que tu peux être. Alors, dans cette valse de non-sens, ris tout simplement.

    Je vous salue.

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  • L’Éternel a horreur des astrologues, devins, médiums.
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    L’état d’être 2/3
     
    ( fin de 1/3 )
    ........faites méditer votre esprit sur un autre objet et ainsi vous verrez que petit à petit, sans aucun mal, et sans aucun effort martyr sur vous-même, vous allez pouvoir vous détacher de ce que vous appelez les vices, les bas instincts de la nature humaine.
    ( suite de 1/3 )

    Il n’y a rien de mal en soit, et le fait de méditer toute sa vie sur le sexe, n’est pas quelque chose de critiquable. Si cela vous rend heureux tant mieux, mais nous savons que cela ne fait pas le bonheur de l’homme. Et si vous venez, donc, nous demander comment être heureux et comment être épanoui, nous devons vous dire que méditer là-dessus ne représente pas l’apothéose de la vie humaine. Essaie donc, essaie d’aller voir un peu ailleurs et notamment du côté du service, du côté de la bonne humeur, du côté de la création, même si tu ne fais simplement que de petits ouvrages, de petites peintures, vêtements ou broderies, peu importe, crée, fais quelque chose.
     
    Si tu investis ton énergie dans cette chose, sans avoir fait aucun effort, tu pourras constater au bout de quelque temps que ton esprit ne sera plus en méditation sur le sexe, mais que ton esprit va méditer sur l’axe de la création. Cela est possible parce que c’est la même énergie qui est à la base des deux phénomènes.
     

    Donc, pour celui qui veut méditer et qui veut apprendre à méditer véritablement, je lui dis que la méditation ne vaut rien s’il n’essaie pas de vivre dans un état méditatif toute la journée.

    Qu’est-ce que je veux dire par état méditatif ?

    Je veux dire que l’individu doit prendre soin de l’investissement qu’il fait de son esprit, qu’il doit donc choisir méticuleusement les objets vis-à-vis desquels il compte s’investir, puisque la nature de son esprit veut qu’il soit en méditation sur les objets.
    Et si un jour, donc, à la suite d’une action de son voisin ou d’un collègue de travail, vous vous trouvez en grande colère, en grande irritation et que vous voulez vivre cela de façon alchimique, comment allez-vous faire ?

    Je ne vous dis pas de cesser votre colère, de vous juger en vous trouvant si peu spirituel que vous avez failli et que vous êtes tombés dans la colère. On arrête les critiques, on arrête de se regarder le nombril, car ceux qui se trouvent petits, laids, inférieurs, pas évolués, sont des gens qui commettent le même acte narcissique que ceux qui se trouvent beaux, grands, divins. Simplement c’est un narcissisme négatif.

    Alors, que ce soit pour se donner des caresses ou se donner des baffes, on arrête de se regarder le nombril. Je ne suis ni beau, ni laid, je suis moi, et ce que je suis, Seigneur, je te l’offre, je te donne tout cela, tout entier, fais-en ce que tu veux.

    Qu’allez-vous faire avec cette colère ?

    Il faut tout simplement concevoir cette irritation comme une somme d’énergie. Lorsque vous êtes en colère vous remarquez que vous débordez d’énergie, vous êtes bouillonnant d’énergie, le sang circule partout, les joues deviennent rouges, la poitrine s’essouffle, les cheveux se hérissent, les oreilles chauffent, et l’on vit profondément cette colère. Je vous demande, puisque vous avez réussi à réveiller cette formidable énergie, ayez l’intelligence de vite l’investir ailleurs et sur un point positif. Donc, il va vous falloir passer très vite du noir de la colère au blanc de la joie.

    Comment faire ?

    Soit, vous prenez l’entier de cette énergie pour concevoir de suite un projet. C’est ce que vous faites souvent sans vous en apercevoir. 

    Vous avez un projet et vous vous trouvez paresseux, vous laissez languir la chose, vous ne savez pas par où commencer, vous ne savez pas exactement comment faire, et le temps passe, le temps passe et vos amis qui attendent vous le reprochent, vous traitant de paresseux. 

    À ce moment-là, la colère monte en vous et vous donne toute l’énergie qu’il faut, et en deux heures, vous faites ce qu’en trois mois vous n’avez pas fait. Vous le savez, vous l’avez expérimenté et puisque je prends un exemple que vous avez expérimenté couramment, vous comprenez ce que je vous dis. Lorsque je vous dis prenez cette énergie et faites-en une énergie de création et d’exécution instantanée, car, c’est le même feu. Bon, bien sûr, il y aura un peu de colère, mais ça, c’est simplement un peu d’humeur qui traîne ; l’énergie, elle, aura été pleinement investie dans la création de la chose.

    Donc, lorsque vous vivez cette grosse colère dont je parle et admettons que vous n’avez pas de projet dans lequel l’investir, c’est immédiatement éclaté de rire. Mais vous pouvez me dire : Grand Frère, je suis en colère, comme tu viens de le dire, je suis immensément, profondément en colère, alors comment veux-tu que je rie, comment veux-tu que je fabrique un éclat de rire en moi, c’est impossible?

    Alors je te réponds, puisque tu me dis que c’est impossible.
    C’est vrai, c’est certain, il est absolument impossible pour toi de sortir de cet état. Si avant même d’avoir commencé tu trouves que c’est impossible parce que les choses sont contraires, et bien, je te conseille de sortir de la salle et d’aller boire en mon honneur ou de prendre une glace. Tu auras mieux occupé ton temps, plutôt que de venir m’écouter.
    Alors soyons sérieux. Essayons, toi et moi, de te considérer comme un être intelligent et j’admets comme tu dois admettre que tu arrives à comprendre les contraires dont je parle et que tu sais parfaitement passer de la colère à la joie. 

    Essaie, et pour te donner une indication, je te dirais que tu ne dois pas t’attendre, aussitôt après ton état de colère, à un grand état de joie intérieure. Je te dis simplement essaie de rire, même si au début ton rire est pincé, même s’il est noir, très amer, même si tu ne penses qu’à une chose, c’est d’aller donner un grand coup de pied au derrière de celui qui t’a irrité. Ris quand même, et tu verras qu’en quelques secondes, ou, en quelques minutes, si tu es un peu lent, tu vas rire non seulement du coup de pied au derrière de celui à qui tu rêves de le donner, mais tu vas rire de la vie entière et tu diras en donnant des coups de pieds à toutes les poubelles sur le trottoir, mais qu’est-ce que la vie est bête, mais qu’est-ce que la vie est légère !

    Et comme celui qui se promène avec la veste sur l’épaule, tu trouveras que la vie est comme un grand champ de blé et tu mettras une marguerite dans ta bouche et tu riras en pensant à tous les hommes qui essaient de comprendre ce qu’est Dieu lorsqu’ils étudient dans les temples. Tu riras, en entendant tous les hommes parler dans les universités à essayer, par de vaines équations, de comprendre ce que sont les énergies de l’univers, ce que sont le temps et l’espace. Grand mystère…!

    Tu riras de tout cela et tu marcheras dans la ville comme un homme libre, un fou, c’est certain, mais comme un homme libre avant tout! 

    Et cette illumination à qui tu la devras ?
     
    À quelque chose que tu ne soupçonnais pas, à quelque chose que tu reléguais même à l’enfer et que tu jugeais bonne juste pour le diable ou pour la nature inférieure de l’homme. Ton illumination, tu la devras à ta colère, et là, il y a une grande sagesse. Si tu ressens la sagesse dont je parle, alors, tu t’arrêteras, et en pleine ville, tu loueras le mal qui existe parce qu’il révèle le bien. Tu ne seras plus l’idiot boursouflé de sa science ésotérique, ou de sa morale religieuse ou sociale, qui dit ceci est bien, ceci est mal et je déteste ce qui est mal et je prône ce qui est bien. Tu ne seras plus l’idiot qui pense que Dieu viendra à grands coups de tonnerre, et avant que vienne le nouvel âge, il séparera les bonnes âmes des mauvaises, et comme cela, on sera entre braves gens et on se regardera le nombril pendant encore deux mille ans.
    C’est cela que pensent les gens de petite conscience. Et quand je dis de petite conscience, ce n’est pas par moquerie, ni même par jugement, c’est par douleur. Car ces gens que nous pouvons nommer de petite conscience sont pour nous une douleur. Non pas parce qu’ils sont le contraire de la lumière, mais parce qu’étant la lumière ils se perpétuent dans son contraire et là, est la douleur.

    Si les hommes étaient tous des diables et que cela était leur fonction, leur principe, leur essence, nous les trouverions très bien, et ils seraient très heureux eux-mêmes d’être diaboliques. Mais le principe de vie de l’homme est d’être la lumière, est d’être la plénitude, la fertilité de Dieu. Alors lorsqu’il vit mesquinement, cet homme, qui est la lumière, déclenche la douleur non seulement dans sa vie, mais dans la vie du cosmos tout entier. Pourquoi ?

    Non pas parce que le cosmos compatit et qu’il souffre avec lui, mais parce que l’homme est une partie de l’univers. L’homme est une étincelle dans cet univers et lorsqu’une partie de l’univers a mal, l’univers a mal et lorsque des millions de parties de l’univers ont mal, c’est toute une zone de l’univers qui est en souffrance.

    Vous n’existez pas comme cela sur la terre, et hop ! On envoie l’ascenseur, on injecte l’âme dans le corps et le petit homme fera ce qu’il peut pour vivre. Ce n’est pas cela, la réalité du monde et de la vie.
    La réalité est que le cosmos est un Tout, et ce Tout existe parce que vous existez. Il n’y a donc pas le cosmos d’un côté en haut, et les âmes à faire évoluer en bas. Et arrive qui peut au paradis…

    Regardez comment est composé votre corps et vous comprendrez ce que je veux dire. Regardez comment une cellule après l’autre ces cellules forment un tout, forment un organe, un cheveu, un œil et le corps tout entier. Et quand une cellule vit mal, on peut dire que c’est le corps qui a mal, parce que la cellule est le corps et une partie sensible du corps. Donc, l’univers n’existe que parce que vous tous existez. 

    La vie est une vie collective. C’est une cellule mise après l’autre, c’est un composé, et votre âme est le composant. C’est pourquoi, il ne faut pas imaginer qu’il y a l’univers d’un côté, le cosmos, le paradis d’un côté, et le pauvre petit homme de l’autre. Vous existez déjà dans le cosmos, vous y êtes, vous en faites partie. Ce n’est pas par idéal philosophique, c’est un principe de vie, d’existence. La seule différence ou le seul problème, c’est que vous n’êtes conscient que de la petite partie d’activité que vous pouvez avoir sur la terre. Mais, vous n’avez pas conscience de l’activité globale que vous pouvez avoir dans l’univers. Alors, si vous limitez votre vérité à ce que vous pouvez voir, comme Thomas, alors la vie sera aussi pour vous très limitée. Automatiquement, votre esprit sera très limité, votre éternité sera remise en cause et vous allez croire à la mort.
    Si vous êtes un peu plus développés, que vous ne croyez plus à la mort, vous en aurez peur quand même, et vous vous direz qu’elle soit le plus tard possible et  sans douleur.

    Si vous ne croyez que ce que vous voyez, votre monde sera ce que vous voyez et votre douleur aussi. Elle sera d’autant plus grande qu’existe une large partie que vous ne voyez pas. L’angoisse c’est ça. L’angoisse ou la crise existentielle, le mal de vivre ne vient que de cela, ne vient que de la partie de l’existence que l’on ne voit pas. Alors le petit bout d’existence que l’on voit ne suffit pas, et c’est normal, parce que l’homme sait même inconsciemment que la vie ce n’est pas cela, ce n’est pas que ce petit bout. Beaucoup de gens se disent dans leur crise de désespoir : qu’est-ce que c’est que cette vie ?

    Je tourne en rond, je travaille, je dors, je mange, je fais des enfants. Forcément, si l’on ne voit que cela, c’est une détresse épouvantable, il y a de quoi devenir fou, il y a de quoi courir se suicider, et certains le font.
    Cependant, si les hommes étaient suffisamment éduqués et s’ils acceptaient suffisamment de s’ouvrir et commencer par le principe de la confiance et croire même en ce qu’il ne voit pas, alors leur vie deviendrait magnifique. Non seulement ils seraient conscients de leur éternité, mais seraient aussi investis, tout inondés d’amour.

    Pourquoi les hommes manquent-ils d’amour ? Réfléchissez un instant à cela en considérant tout ce que je viens de vous dire.

    Les hommes ne manquent pas d’amour parce qu’ils n’ont pas d’amour en eux. C’est faux. En tout homme existe l’amour et vous le voyez bien, vous dites que même chez les méchants il existe une étincelle d’amour. C’est ce qui fait que le méchant qui frappe sur son voisin, un jour, va embrasser un enfant qu’il croisera dans la rue. On se dira, il n’y avait pas que du mauvais en lui.

    Pourquoi ce genre de comportement existe-t-il ?

    Le manque d’amour ne vient donc pas de la non-existence de l’amour en l’homme. Il faut savoir que toutes les valeurs de la divinité, toutes les valeurs de l’âme sont complètement sclérosées, parasitées, entravées, dès que la conscience de l’individu se centre sur un niveau de vie trop petit.
    L’individu croit que la vie c’est d’essayer d’obtenir un métier, se défendre contre les autres, essayer d’obtenir le bonheur en choisissant bien un époux, une épouse, d’avoir de beaux enfants, que l’on va bien élever pour qu’ils ne donnent pas trop de soucis, pour qu’ils ne deviennent pas des marginaux ou des bandits. 

    Pour l’individu qui croit que la vie c’est cela, automatiquement, ses énergies divines vont se trouver sclérosées. Car la vie, ce n’est pas cela. Les énergies divines étant sclérosées, l’individu ne les reçoit pas et ne les recevant pas, il se sent faible, il se sent agressé. C’est alors qu’il vit le monde comme une véritable agression. Alors il est constamment en défense vis-à-vis des autres hommes, si bien que vous n’avez qu’à frôler le pare-chocs d’une voiture pour que cela déclenche une colère immense. Et c’est le conducteur de la voiture qui se sent touché. Il suffit que vous fassiez mine de dépasser quelqu’un dans une file d’attente, pour que cela déclenche une colère, une indignation. Tous les hommes sont agressifs de la sorte, les uns envers les autres, pas par manque d’amour, ça, ce n’est que l’effet second, mais par manque d’esprit. Comprenez la chose.

    Ce qui fait qu’il ne sert à rien de critiquer les gens, de leur dire : tu es un être vulgaire, vil, tu n’es pas évolué, tu n’as pas d’amour, tu ne fais jamais de cadeaux, tu ne fais jamais un sourire, tu cries sur tout le monde, tu n’as pas d’amour et Dieu qui te regarde te demande si tu veux évoluer ?

    Lorsque vous parlez de la sorte, vous parlez comme un ignorant. C’est certain que l’amour manque, mais ce n’est que l’effet second d’une chose qui manque avant tout, avant même l’amour, c’est l’esprit.

    Donc, si vous voulez amener les autres à l’amour, si vous voulez dilater les autres à cet amour ou à toute autre qualité divine, attachez-vous à développer d’abord l’esprit de l’autre. Vous n’arriverez pas à lui faire émettre de l’amour, de la joie, de la conscience, de la générosité, si vous n’arrivez pas à lui apporter un autre esprit, à lui faire comprendre comment être un autre esprit, un esprit plus grand, plus ouvert. L’enseignement et l’alchimie commencent là. Cela ne commence pas à l’endroit des qualités que sont par exemple l’amour, la générosité, l’aspiration spirituelle. Ces qualités-là viennent en suite tout à fait naturellement lorsqu’un esprit plus grand s’est installé.

    Autrement dit, vous ne pouvez pas critiquer un petit ruisseau de n’avoir qu’un petit filet d’eau, et vous ne pouvez pas lui dire et lui répéter : mais coule, coule, vas-y, utilise ta force, enlève les rochers et cela va forcément apporter un afflux d’eau et tu seras plein, tu seras Dieu. Vous pouvez enlever les cailloux, les rochers, vous n’augmenterez pas le volume d’eau, et surtout vous ne créerez aucune énergie, au contraire. Vous allez en faire simplement un filet d’eau qui stagne, alors que malgré tout, les petits endroits de rocher créaient des nœuds et donnaient du tempérament au ruisseau. Si vous enlevez tout, il n’y a plus qu’une platitude qui se languit et qui n’arrive même plus à aller jusqu’à la mer et qui meurt un jour dans une gorge un peu trop profonde.

    Ça, c’est ce que font les gens qui tuent leur ego, leur astral, en se disant dans l’astral il n’y a que de basses émotions, tous les bas instincts de l’homme. Tuons, tuons l’astral, tuons l’ego, tuons la sexualité, la gourmandise, l’ambition, la créativité, tuons tout et que de cette platitude Dieu sorte.
    Le problème et le grand désarroi de celui qui fait cela, c’est que Dieu ne sortira pas de cette platitude. Dieu est beaucoup plus présent et vivant chez celui qui fait les choses même si c’est par défaut. Dieu est beaucoup plus vivant, par exemple, dans celui qui a construit un temple par orgueil. Ce n’est pas spirituel de construire un temple par orgueil parce que l’on veut être le chef, le Roi. C’est vrai, ce n’est pas spirituel. Cependant c’est le défaut qui a permis une construction et cette construction va servir à des personnes pour être alimentées en spiritualité ou en connaissances. Tandis que celui qui ne veut être rien, parce qu’il croit que cela est la voie, celui qui se rend donc tout plat et inerte, ne fait rien pour le temple, ne fait rien pour ses frères, il est tout simplement à s’entraîner à être plat.

    Que peut faire Dieu avec la platitude ?
     
    Rien. Alors qu’il peut le faire même, s’il existe l’imperfection. Il fera davantage avec un être imparfait, mais qui bouge, qui investit et qui essaie de se transformer un peu. Car il faut quand même essayer de se transformer un peu. Il ne faut pas dire au Bon Dieu : j’ai plein de défauts, mais il paraît que tu les tolères. On ne peut pas passer ce genre d’accord avec Dieu, c’est certain, il faut quand même travailler sur soi, mais les défauts ne sont pas un obstacle, c’est ce que je veux vous dire.

    Et cela vous est dit dans la bible. La parole dit : Dieu n’aime pas les tièdes. C’est ce que je viens de vous expliquer en disant que Dieu n’aime pas les plats. C’est pour cela qu’il vous faut garder confiance en vous-même. C’est pour cela que malgré tout ce que vous savez à propos de vous-même qui n’est pas encore clair, divin, pur, vous ne devez pas en faire des obstacles face à la divinité. Car vous qui vous croyez impur, du moment que vous avez l’amour et que vous avez le feu du service et de la transformation, Dieu agira à travers vous, plus qu’à travers le moine qui est en train d’égrener son chapelet en pensant qu’il doit créer une pureté plate comme un miroir.

    Dans ce miroir, il se regardera un jour, et une fois de plus il n’y verra que lui-même, toujours pas Dieu. Alors que toi petit bonhomme qui es informe, avec tes puanteurs intérieures, avec ta bosse dans le dos, avec tes mains crochues, tu es là et tu pries Dieu et tu fais Dieu, tu le donnes et tu le partages. Je te le dis : toi informe et bossu, qui que tu sois, tu es plus près de Dieu que le moine qui prie. Je te le dis, c’est la vérité, je ne te mens pas. Tu es plus vivant que celui qui croit aimer Dieu et qui le contemple platoniquement dans le fond de sa cellule.

    Tu n’as pas besoin d’être un moine, un être de perfection pour aller vers Dieu. Dieu te prend comme tu es. C’est au fur et à mesure que tu avances vers lui avec cette fougue, cet amour, ce partage que tu fais avec les autres qu’il te transforme et que, bossu, tu deviens un Roi. Et ceux qui riaient de ta bosse ne rient plus. Ils se disent : mais qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce que nous avons fait ? 

    Qu’est-ce que nous avons dit, il n’était pas bossu, ce n’était qu’une apparence. C’était même un leurre pour nous montrer notre propre idiotie et notre propre laideur quand nous avons jugé et ri sur cet homme. Ce qui se passe à ce moment-là, c’est que la bosse qui disparaît de ton dos, grossit dans le dos de ceux qui se moquaient de toi. Et toi qui as le cœur pur, tu implores Dieu : Seigneur, ne leur donne pas la bosse que j’avais, j’en ai moi-même assez souffert, je ne veux pas qu’ils souffrent la souffrance que j’ai connue. Et Dieu te répond et te dit : ne t’inquiète pas, ils ne souffriront pas car ils ont déjà compris, mais seulement il faut qu’ils purifient les gestes qu’ils ont commis envers toi. Alors, pendant quelque temps, ils auront la bosse, mais ils ne la sentiront pas vraiment, car ils sauront que c’est par purification et pas par châtiment. À ce moment-là, tout devient clair pour celui qui est devenu Roi, comme pour ceux qui sont devenus bossus. Et le jour où ceux qui sont bossus retrouvent leur dos bien droit, ils disent qu’ils ont rencontré Dieu. Et ensemble, celui qui a été raillé et ceux qui ont raillé, constituent un nouveau temple.

    C’est dans cet esprit que Jésus a dit : 
    Pardonnez-leur Seigneur car ils ne savent pas ce qu’ils font.

    Mais le Seigneur n’a rien entendu parce qu’il connaît la loi. Bien sûr, le Seigneur n’en a pas voulu à ceux qui ont fabriqué cette situation et qui amené Jésus sur la croix. Simplement une énergie avait été créée, et il fallait la purger. Et le tonnerre a éclaté et l’orage s’est déchaîné. Dieu en personne ne peut rien contre les énergies qui ont été déchaînées, créées par les hommes. Aussi puissant soit-il, il ne peut pas aller à l’encontre de la création humaine. 

    Pourquoi ?

    Parce que l’homme est lui-même un Dieu, et il a donc droit de création même si sa création est mauvaise. Seulement, si sa création est mauvaise, elle n’apporte aucun fruit, elle n’apporte que des gros cailloux qui tombent du ciel et qui font d’énormes blessures, et c’est ce qui se passe. Et on appelle cela le karma. L’ignorant dit : Dieu a jugé, Dieu a châtié. Les Seigneurs du karma ont statué et ils ont rendu aveugle tel homme, tel autre infirme, tel autre impotent, ou déséquilibré mental, ou à tel autre une vie infernale où il sera assassiné, violé. 

    Les hommes de petit esprit se disent : si telle chose est arrivée à tel homme c’est parce qu’il l’a mérité. L’esprit de l’homme, même de l’homme qui se dit civilisé, est tellement superstitieux qu’il voit le châtiment de Dieu partout. Car c’est cela la superstition et on croit que la vision est juste, que l’argument est juste et repose sur une vérité fondamentale, l’ésotérisme, parce que celui qui dit cela fait partie du monde civilisé. Nous sommes capables de faire des équations, de calculer énormément, d’inventer des musiques extraordinaires, de comprendre même l’ésotérisme, et rempli de sa suffisance, l’homme ne s’aperçoit même pas que son esprit réagit comme celui des tribus les plus lointaines.

    Car franchement, qui peut soupçonner que dire que tel acte ou telle situation est un châtiment de Dieu ? C’est faire preuve de superstition ?
    Je suis évolué, je suis européen, je ne crois même plus en Dieu, alors vous pensez que la superstition je m’en moque. Grand Frère, tu es en train de te tromper complètement, je ne crois même pas en Dieu. D’ailleurs, je suis là uniquement pour voir si tu ne dis pas trop de bêtises. Je ne te crois même pas. Alors me dire superstitieux, moi, tu plaisantes.
    Et pourtant je te le dis, tu es superstitieux. Tu es superstitieux lorsque tu dis que tel homme est bon parce qu’il a fait un acte bon, superstitieux lorsque tu dis que tel homme est mauvais parce qu’il a fait un acte mauvais, lorsque tu dis que le monde va mourir parce que les hommes ont tout dénaturé, parce qu’ils ont tout pollué, parce qu’ils ont fait de l’argent un monstre qui mange la société. Tu es superstitieux lorsque tu dis ces choses. Pourquoi ?

    Tout simplement parce que tu t’en arrêtes à juger une situation, au lieu de savoir et d’admettre que la situation n’existe que parce que l’homme l’a créée. Cette situation existe parce que l’homme, qui est un Dieu, a droit de création. Simplement lorsqu’il crée et que sa création est mauvaise, il n’en retire que du mauvais.
    Ne va pas plus loin, dans le jugement est la vérité. La vérité, c’est uniquement cela. Il n’est pas besoin de rajouter des valeurs morales, des valeurs de jugement dernier, ou des valeurs d’extériorisation de la hiérarchie, de venue du Messie et de retour du diable, juste pour embêter le Messie quand il revient, parce qu’il fallait bien lui faire un coup tordu au Messie, le diable devait être là. Ce qui fait que tout le monde est curieux, tout le monde cherche dans le monde où peut être l’antéchrist, car il est dit qu’avant le Christ viendrait l’antéchrist. Et pour être sûr que l’on approche de l’heure du Christ, on cherche l’antéchrist, car si je vois l’antéchrist, je suis sûr que le christ est derrière.
    Et comme cela, l’esprit, le mental vacillent dans tous les arguments, dans toutes les sphères et c’est une folie insondable. 

    Tu récoltes ce que tu as semé, un point c’est tout.

    Il n’existe pas plus de diable que de bon Dieu, il y a toi, toi et ta force, toi et ta puissance, toi et ton héritage divin, et par cet héritage divin le droit de création, toi et ton droit de création, toi et ta création.


    Alors qu’ensuite, au milieu de tout cet apprentissage, pour savoir comment créer et que créer, si tu imagines un Dieu et puis un diable et puis un jeu entre les deux et puis l’ésotérisme qui va te sortir de là, les écoles initiatiques qui vont t’aider à juguler ce diable pour ne voir que le bon Dieu, c’est ton affaire. Mais en imaginant toutes ces choses, tu ne fais que perpétuer ton délire.

    Je ne te dis pas que Dieu n’existe pas, au contraire, je te le dis : il existe. Seulement, ce que tu crois de lui et ce que tu crois de toi, lorsque j’observe cela, cela ne permet pas d’affirmer que Dieu existe, mais uniquement si je considère ce que tu penses à propos de Dieu et à propos de toi.

    Alors, je te le dis, Dieu n’existe pas, et par là même, je te le dis, toi non plus tu n’existes pas. Tu es une nullité et sur ces chaises, il n’y a que des trous vides, de l’antimatière, des antiesprits. Si tu sais que tu existes et que tu affirmes chaque jour ton existence, il te faut aussi accepter que Dieu existe, mais pas comme un Dieu au-dessus de toi qui a déjà tout prévu et qui attend le dernier métro pour te rencontrer.

    Dieu existe et n’existe que par toi. Ce qui fait que hors de toi il n’y a aucun Dieu. C’est pourquoi je te le dis : si tu comptes trouver Dieu hors de toi, tu ne le trouveras jamais. 

    Ce qui fait que si tu veux adorer un Dieu, tu te trompes. Ce qui fait que si tu veux t’asseoir une heure par jour en méditation pour envoyer tes énergies, plaire à Dieu et attendre qu’il vienne t’illuminer, tu te trompes aussi. Parce que Dieu n’est pas celui qui, là-haut, voyant tes efforts t’adombre de bénédictions et t’envoie un jour l’illumination, en disant : celui-là a bien travaillé, choisissons-le. Non!

    En imaginant qu’il existe un Dieu en haut, un Père de tous les hommes, un Dieu qui châtie ou qui chérit, tu te coupes par là même des énergies qui vont te permettre d’évoluer. Je te le dis, Dieu n’existe qu’en toi, que par toi en tant que toi. Donc, tu es obligé, pour évoluer, d’être absolument authentique vis-à-vis de toi-même, d’être absolument pur vis-à-vis de toi-même, dépouillé de tout ce qui n’est pas véritablement toi-même. Tu es absolument obligé de retourner ton regard sur toi et de dire : mais aujourd’hui, qu’est-ce que j’ai fait de divin?

    Puisque tu mets un Dieu là-haut dans les cieux alors qu’il n’y est pas, quand tu t’ouvres, quand tu médites, il est normal que tu ne reçoives rien, car tu envoies la balle là où il n’y a aucun mur pour la renvoyer.

    Par contre, rentre en toi-même, ouvre-toi à toi-même et là, tu rencontreras la divinité. Je te le dis, Dieu n’est pas extérieur, il est intérieur. Si tu veux comprendre véritablement l’évolution, il faut méditer sur cette idée, profondément.
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  • L’état d’être 1/3

    Je vous souhaite la bienvenue dans notre conversation de ce soir et j’espère que vous saurez en tirer non pas un enseignement, car je ne parle pas pour enseigner, mais que vous saurez dilater votre cœur et partir chez vous avec cette dilatation.

    Alors nous allons parler un peu d’enseignement, c’est-à-dire que je vais plutôt vous donner des renseignements et nous allons beaucoup parler de l’état d’être.

    Cet état d’être est primordial et si l’enseignement y mène, c’est tant mieux, si l’enseignement n’y mène pas, alors il faut taire l’enseignement. C’est pourquoi, dans le développement que je vous dirai, il vous faudra toujours essayer «d’intuitionner» et de visualiser ce que le mot équivaut en état intérieur. Si vous ne faites pas cela, si vous ne créez pas ce décalage, les mots ne seront que des renseignements et vous n’irez nulle part.

     

     

    Ces renseignements ne décrivent pas une carte pour aller dans un endroit, dans un pays ou dans un paradis. Le mot ne désigne aucune carte parce qu’il n’y a aucun cheminement à suivre, comme si on suivait une route précise avec des étapes et des balises.

    Tout est ici et maintenant, quel que soit l’enseignement dont je parlerai tout à l’heure pour répondre et cerner la question posée. Il vous faut bien comprendre que, avant  tout ce que vous pouvez imaginer, avant tout ce que vous avez pu apprendre et avant tout ce que vous apprendrez, l’instant divin, cette expérience de votre propre divinité, n’existe pas en suivant une méthode, en suivant un groupe, en suivant une méditation, un mantra ou un gourou.

    Cette rencontre avec la divinité n’existe que si vous vous le permettez et si vous vous permettez l’instant. Quand vous dites créer l’instant, cela veut dire qu’à un moment donné, il faut cesser toute activité, qu’elle soit une activité cérébrale profonde, comme lorsque vous utilisez votre cerveau pour essayer d’«intelligencer” les choses de Dieu pendant une lecture par exemple, ou pendant certaines méditations actives où vous utilisez la pensée. Il faut cesser ses activités et faire expérience d’un état présent hors du temps. Ce qui ne veut pas dire qu’il faut s’exercer à ne plus rien faire. Cet état de néant dont je parle ne signifie pas que vous deviez vous entraîner à un état qui serait comme suspendu dans le non-faire.

    Au contraire, l’état dont je parle, l’instant dont je parle est une profonde vie, mais une vie qui n’a rien à voir avec la vie que vous connaissez. 
    J’entends par là, la vie que vous percevez à travers l’activité de votre pensée, à travers l’activité de votre désir divin et l’activité de vos émotions. Il faut savoir que même  l’aspiration divine est un désir, une émotion.

    Alors, dès que vous voulez expérimenter cet état «suspendu», cet état que l’on appelle hors de toute chose et qui est un état de vie fantastique, un état fabuleux, un état qui dépasse tout ce que l’on peut imaginer tant la vie y est pleine et entière, il ne faut pas simplement cesser le mental, cesser l’intellect, cesser l’émotion, cesser les soucis, les préoccupations, il faut aussi apprendre à déplacer en soi le point de concentration.

    Lorsque le point de concentration ne peut plus être appliqué aux choses émotionnelles, affectives, financières, professionnelles, il doit se poser quelque part : là où votre vie est justement la plus intense. Certains vous parleront de la vie de l’âme, c’est le terme que moi-même j’ai utilisé bien souvent. Mais en fait, pour parler de la vie de l’âme, il faudrait aussi parler de la vie de cette part de l’individu qui en fait se moque de ce qui est bien et de ce qui est mal, de ce qui est lumineux et de ce qui est ténébreux, de ce qui est la vérité, de ce qui est le mensonge.

    Qu’est-ce que je veux dire par là ?

    Je veux dire que pour contacter l’endroit de l’être où vit le véritable être, c’est-à-dire, en vous-même, en tant que principe divin, il faut en même temps avoir dépouillé dans son esprit les valeurs conflictuelles, les valeurs dualistes de bien et de mal, de noir de  blanc, de chaud et de froid. J’en ai déjà parlé mais je vais le répéter pour vous.

    Tant que les valeurs morales, les valeurs intellectuelles, les valeurs de l’être, les valeurs objectives oscillent entre le bien et le mal, le noir et le blanc, la méditation de l’individu ne va pas pouvoir être ascensionnelle. Cela, il faut que vous le compreniez. Donc, avant de méditer, il vous faut travailler sur les principes et les valeurs qui vous constituent.

    Quelles sont ces valeurs?

    Prenez un papier et essayez de marquer tout ce qui constitue vos valeurs, et, vous vous apercevrez que lorsque vous écrivez : 
    - je crois en ceci parce que cela est bien,
    - je ne veux pas cela parce que cela est mal, 
    - j’admets ceci parce que cela est bien, 
    - je refuse cette autre chose parce qu’elle est mauvaise. 

    Vous allez voir que vous allez écrire toute une liste de choses qui vont sans cesse balancer entre le bien et le mal, le jugement que l’on fait de ce qui est bien et de ce qui est mal. 
    Lorsqu’après avoir fait le répertoire de toutes vos valeurs, de ce qui vous anime en tant qu’être social, émotionnel, vous vous apercevrez, en faisant la somme de toutes ces choses, que vous n’êtes pas un individu entier, vous êtes un individu qui balance entre le jour et la nuit, et que vous aimez le jour parce que le jour est blanc et vous détestez la nuit parce que la nuit est noire. Où est l’entier de l’être là-dedans ?

    Où est cet instant d’éternité qui vous permettra de concevoir votre âme, de l’approcher et de fusionner avec elle ?

    L’âme se moque complètement de ce qui est noir, de ce qui est blanc. Elle n’a d’ailleurs aucune évaluation mentale, morale pour dire ce qui est bien, ce qui est mal. Car en elle-même, il n’y a qu’une sorte de bien inné. Quand je dis bien inné, je ne veux pas dire que de façon définitive l’âme s’est positionnée dans le camp du bien. Car le bien que vous imaginez, que vous conceptualisez c’est le bien qui est contraire au mal, donc c’est un bien qui est tout à fait différent de celui dont je parle. Le bien dont je parle ne rivalise aucunement avec un mal existant quelque part, que ce soit dans une galaxie  ou dans le cosmos.

    C’est un état de vie inhérent à toute chose et du fait que son état est vie, c’est forcément un principe de bien. Là est la clef que je veux vous voir utiliser. Aimer le bien parce qu’il est bien et qu’il est mieux que le mal. Positionnez-vous dans ce principe de vie qui est plein, qui est fertile, qui est rayonnant, qui est transporteur non seulement de la gloire de Dieu, mais de la force de Dieu, de la fertilité de Dieu.

    Positionnez-vous dans ce bien-là et vous verrez que vous ne serez  plus des juges. Celui qui oscille entre le bien et le mal, de la façon dont je viens de le décrire est un être malade, un esprit torturé qui va sans cesse se taper la tête contre ce qui est bien, ce qui est mal, faire des catégories entre les êtres humains, entre les bons et les mauvais, les inférieurs, ceux qui sont évolués et ceux qui sont de grands initiés. 

    Et dans ce monde hyperhiérarchisé, hyperclassifié, il ne va trouver aucune liberté, et il a parfaitement raison. Beaucoup de disciples sortent de la méditation ou du temple, l’âme en peine parce qu’ils ne sont arrivés à rien. Ils se disent : je suis un disciple débutant, je ne suis pas encore un Initié, je ne suis pas encore un Maître, donc il ne peut rien m’arriver.

    Et si je médite, c’est justement pour essayer d’avancer petit à petit sur le chemin, de rencontrer une initiation qui fasse de moi un Initié. Mais, ici maintenant, il ne peut rien m’arriver, d’ailleurs il ne m’arrive rien. La preuve, j’ai médité et je n’ai entendu aucune voix, rencontré aucun Dieu, ressenti aucune chaleur, aucun feu. Et le disciple qui s’analyse de cette façon-là se dit : c’est parce que je suis petit. S’il est capable de s’intérioriser, de se dire petit, c’est qu’il utilise en lui un raisonnement complètement erroné. Il hiérarchise la vie, il la classe entre ce qui est bien, ce qui est mal et en deux camps opposés. 

    Alors, il y a les grands d’un côté et les petits de l’autre. Et les grands sont heureux, sont contents parce qu’ils sont sortis de la bataille, et les petits sont encore dans de gros problèmes. Et lui qui est là au milieu se dit : je ne suis plus tout à fait aussi petit que celui qui est plus petit que moi, mais je ne suis pas assez grand pour être parmi les grands, et la douleur commence.
    Si ce n’était que la douleur, ce ne serait pas grave, elle peut passer. On peut envoyer des images positives, des vibrations pour que le malheur s’enlève. Ce qui est plus grave et que l’on ne peut pas enlever, quel que soit l’amour que l’on porte au disciple, c’est l’incapacité dans laquelle il se met définitivement.

    Il se dit : je suis petit, je ne suis pas encore un initié.

    Et que se passe-t-il au niveau de ses énergies ?

    Si vous pouviez voir ses auras  et le travail des énergies et surtout la direction que prennent les énergies  après avoir subi ces influences mentales, vous verriez que ses énergies au lieu de continuer à monter, essayer de communier avec le cosmos, elles sont comme avortées et elles se précipitent dans le plexus de l’individu. Et le plexus solaire reçoit en masse toutes ces énergies qui ont été quelque peu Initiées par un moment de méditation, un moment d’ouverture, et c’est le fracas. C’est un moment dangereux.

    Pourquoi ?

    C’est un moment dangereux pour l’aura et le mental de l’individu, parce qu’ayant réussi à élever quelque peu ses énergies, même s’il ne l’a pas senti, même s’il ne l’a pas vu, mais le phénomène s’est accompli, dès qu’il se dit je suis petit, parce que je n’ai pas vu, je n’ai pas senti, pas reçu, en faisant cela, il précipite ses énergies dans le plexus solaire, qui y crée une surcharge qui ne va pas pouvoir être utilisée de façon spirituelle, parce que le plexus solaire n’est pas l’endroit de la vie et du rayonnement de la divinité.

    Que se passe-t-il ?

    Il se passe une chose désastreuse et je vous le dis pour que vous en soyez conscient et que vous puissiez combattre ce processus. Car, si vous n’en êtes pas conscient, je dirais que je peux et j’ai le droit de vous interdire de méditer, de prier, d’aimer Dieu et même de le chercher. Ces énergies, qui viennent dans le plexus, apportent une surcharge d’énergies nouvelles et fortes pour vivre ses émotions.

    Ce qui fait que croyant évoluer ou travailler à son évolution, croyant monter un peu dans la gamme de la vie et de la hiérarchie de la vie, l’homme qui immédiatement après sa méditation est envahie d’un complexe d’infériorité ne fait que renforcer sa nature humaine inférieure. Ses énergies, qu’il a réussi à élever, se précipitent dans le plexus solaire et dilatent un peu plus son activité émotionnelle. Et au lieu d’évoluer, le voilà plus irritable, nerveux, agressif, soumis au désir de la chaire, de la gourmandise, du sexe ou quoi que ce soit d’autre.

    Constatant ce qui lui arrive, il dit : je ne comprends pas, j’étais bien plus calme quand j’ignorais Dieu et que je ne faisais rien pour le rencontrer. Voilà que je deviens plus humain qu’autrefois, encore plus émotionnel, encore plus nerveux. Hum ! Si je deviens nerveux, c’est que les énergies bougent, ce n’est peut-être pas si mauvais que ça après tout. C’est ce que se disent de nombreux disciples. Ils confondent leur nervosité, leur irritabilité avec un changement vibratoire auquel ils ont un certain mal à s’adapter et ils prennent cela pour du bon argent. Erreur !

    Non seulement ce n’est pas du bon argent, mais en plus c’est une poignée de vers qui entrent dans votre ventre et qui vont commencer par vous ronger de l’intérieur.

    Ce qui veut dire que dans tout acte d’évolution, tout acte de méditation, de prière, d’ouverture au Divin, il faut être suffisamment soigneux envers les énergies pour ne pas commettre l’erreur de soudainement redevenir soi-même, c’est-à-dire l’être autocritique, l’être qui se juge inférieur. Il faut continuer un certain temps à porter ses énergies haut, très haut, avec un état d’esprit positif, un état d’esprit qui soit un moyen d’avancer. Un état d’esprit, même s’il est revenu objectif parce que vous avez ouvert les yeux, parce que vous êtes revenus dans le monde, mais un état d’esprit qui va continuer sa méditation.
    Et vous verrez, si vous faites la chose, non seulement votre prochaine méditation ira plus loin et plus vite, mais en plus vous allez vous trouver dans une méditation qui va se prolonger jusque dans votre activité objective, lorsque vous ne serez plus en méditation.

    Il ne peut pas y avoir une flèche lancée très fort depuis un arc, qui monte très haut, autant qu’elle le peut et redescendre et se planter dans la terre. Il ne peut pas y avoir ce mouvement pour l’esprit.

    L’arc doit être tiré avec calme et une paix profonde, et surtout, une immense confiance en soi. Si vous ne pouvez pas avoir confiance en vous-même, parce que vous ne vous aimez pas assez pour ça, ayez confiance en Dieu qui habite en vous. Portez votre confiance sur lui et tirer votre arc avec cette même confiance. Appropriez-vous cette confiance et vous verrez qu’elle va développer votre force sans que vous ayez l’impression de forcer votre volonté ou votre confiance. Au moment où vous lancez la flèche, vous allez la voir monter très haut sans jamais revenir et ce sera le signe que vous avez bien médité, bien invoqué le nom de Dieu ou d’une hiérarchie, que vous avez bien ouvert votre cœur, bien prié.

    Qu’est ce que je veux dire quand je dis que vous ne devez ne plus voir la flèche retomber?

    Je veux dire que bien après la fin de la méditation, de la prière ou de l’ouverture, vous devez sentir votre esprit continuer à méditer. Vous devez sentir l’état méditatif poursuivre, même lorsque vous ouvrez les yeux et que vous parlez à un voisin ou que vous regardez la télévision, ou que vous allez au lit. Vous devez pouvoir sentir cet état se transporter et faire encore quelques pas. Je dis quelques pas parce que vous n’allez pas pouvoir le garder longtemps.

    La première fois ce sera peut-être dix minutes, puis un quart d’heure, puis une journée, puis une semaine et un jour ce sera pour toute la vie. Mais chaque fois que vous aurez réussi à garder l’état méditatif que vous avez atteint, c’est un pas de plus fait véritablement dans la conscience. Et à force d’ajouter ces pas les uns derrière les autres, petit à petit, au bout de quelque temps vous vous apercevrez que vous aurez fait un grand pas et que vous aurez véritablement changé d’état. Car le grand pas, c’est cela, changer d’état.
     
    Vous pouvez me dire: je vais essayer de le faire, mais dis-moi, Grand Frère, comment peut-on transporter cet état jusque dans la vie quotidienne, même si ce n’est que pour dix minutes ?

    Est-ce qu’il faut que je continue à répéter le mantra, à voir une lumière, qu’est-ce que je dois faire?

    Je te dirai qu’il n’y a pas grand-chose à faire, car l’état va se poursuivre de lui-même à partir du moment où tu auras su atteindre ce point de confiance et de communion dans l’être. Tant que tu ne l’auras pas véritablement atteint, tu n’arriveras pas à revenir avec ce que tu as gagné. Ce que tu as gagné, tu devras le laisser là ou tu l’as trouvé, parce que ce que tu auras gagné à ce moment-là ne sera pas une véritable victoire, ne sera pas la vérité. 
    Donc, les énergies vont rester là où elles sont.

    Comment faire pour se préparer à obtenir cet état et ce petit moment de communion, car c’est cela le point le plus important ?

    Ne vous souciez pas si vous allez pouvoir le retenir, souciez-vous si vous allez pouvoir l’atteindre. En l’ayant atteint, vous arriverez à chaque fois à en ramener un petit bout.

    Comment l’atteindre, donc, comment méditer ?

    Certains vous diront que c’est s’asseoir en lotus ou en position de Pharaon, visualiser des couleurs, répéter des sons, appeler Dieu ou la vierge Marie, ou un gourou quelconque, visualiser un chakra et faire monter son énergie, dilater son feu et le maîtriser par la volonté et l’envoyer à tel ou tel endroit.
    Bien sûr, tous ceux qui vous parlent de cette façon-là n’ont pas véritablement tort, mais je dirais qu’ils ne sont pas pour autant dans la vérité. Lorsque vous décrivez un bateau sur la mer et que vous faites partie des ignorants, vous direz à l’enfant qui vous interroge : le bateau que tu vois,  est posé sur l’eau et a des voiles.

    Sur le bateau, il y a des marins, le gouvernail etc. Mais pour celui qui connaît véritablement le bateau parce qu’il l’a vu, étudié, il dira à l’enfant vois-tu le bateau, c’est avant tout une quille qui est dans l’eau et qui tient le reste en flottaison. Le reste vois-tu n’est pas important, il pourrait y avoir une planche, cela flotterait quand même, parce que l’important c’est la quille.

    Donc, parlons de la quille si l’on veut parler véritablement de la méditation.

    Quel est l’endroit, l’instant profond de la méditation ?

    Bien étonnamment, ce n’est pas l’instant où vous allez vous asseoir et invoquer Dieu, la lumière, ou visualiser un chakra. Ça, c’est la partie visible et c’est la partie qui n’est pas aussi importante que cela. La partie cachée est en même temps la partie la plus visible aux yeux de l’homme et pourtant il ne la voit pas. 

    Pourquoi?

    Parce que cette partie est cachée par son inconscient. Tout homme vie par ses automatismes et ces automatismes sont cette part inconsciente qui vient cacher les évidences de la vie, les évidences de la spiritualité, les évidences de l’enseignement de la vie. 
    Donc, si vous n’êtes pas attentif vis-à-vis de ces évidences, de l’enseignement de la vie, comment voulez-vous méditer ensuite ?

    Qu’est-ce que je veux dire par là ?

    Je veux dire que la méditation commence longtemps avant que vous passiez à la technique plus précisément. La méditation commence lorsque vous allez mettre le pied par terre le matin, comment vous allez dire bonjour à votre voisin, comment allez-vous régler le problème que vous avez avec votre voisin, avec votre famille ou avec vous-même, ou avec un souvenir,  avec un bruit, une couleur dans votre appartement que vous ne supportez plus, parce que ce n’est pas votre style, cela ne va pas avec la couleur de votre âme. Et vous engendrez une haine envers cette couleur, si bien que vous n’êtes pas bien chez vous.
    Et de fil en aiguille, pour une simple couleur, vous allez vous entraîner dans des endroits où vous risquez de rencontrer des gens qui vous sont contraires et qui peuvent vous entraîner à des choses qui vous sont aussi contraires. Tout cela pour une simple peinture au mur.

    Comment donc réagir vis-à-vis de tout cela, car c’est ça, se préparer à la méditation et c’est cela, méditer.

    Chaque matin, il faut vous dire que, sortant de la nuit, vous réveillant donc, dès l’instant où vous allez poser les pieds par terre, vous allez méditer, et pas simplement parce que vous allez réserver un quart d’heure, une heure pour entrer en communion avec Dieu ou votre âme. 

    Méditez constamment : cela veut dire quoi?

    Cela veut dire ce que je vous ai dit au début du discours, ce que je dis constamment à chaque rencontre : travaillez vos valeurs. Essayez de vivre comme l’Évangile vous indique qu’il faut vivre. Non pas parce que l’Évangile est la parole de Dieu et que je suis prêcheur de l’Évangile. Je me moque de l’Évangile. Je le dis simplement, parce qu’il se trouve que l’Évangile ne dit pas tant de bêtises que cela et que même si l’on regarde un peu, il dit bien la vérité.

    Que dit l’Évangile, que dit la parole du Christ ?
    Nommons-le, car aujourd’hui, nous avons tous peurs des mots. On ne se dit plus catholique, alors on ne prononce plus le nom du Christ. Parce qu’être catholique cela n’est plus à la mode, cela ne représente plus une voie d’élévation. Alors le nom du Christ est à bannir, c’est comme si l’on tuait les vieux Dieux avec les vieilles Églises, on fait un brasier de tout cela et on accueille le nouveau Dieu, en tout cas sa nouvelle figure, qui amène en même temps un nouveau temple, un nouveau rituel. On est content parce que c’est nouveau. La nouvelle mode arrive.

    Mais sachez, qu’il y a des noms qui sont éternels et que l’on ne peut pas dissoudre, même si l’on en invente d’autres, ère après ère, âge après âge, les noms sont exactement les mêmes dans leurs symboles et dans leurs vibrations.
    Donc, parlons du Christ. Pourquoi aller chercher un autre personnage. Même si vous l’imaginez avec des yeux tibétains ou chinois, ou des yeux d’un Indien d’Amérique du sud, ou du nouvel âge, ça, c’est votre histoire, c’est votre comédie, c’est votre film à vous. Mais la vérité se moque complètement de la forme que vous allez créer, mais aussi de l’appréciation que vous faites de telle ou telle autre forme.

    Aujourd’hui on attend tous un nouveau Christ comme étant venu d’Orient et si possible le plus loin possible en Orient, pourvu qu’il vienne des Indes. Et tout le monde espère cet homme oriental, très beau, très grand. Tout le monde met sur la lumière un aspect, l’aspect qui convient, parce que c’est l’aspect qui donne de l’espoir, ou en tout cas qui plaît parce que c’est nouveau. Il y a dans la religion un besoin de mode comme il existe dans les vêtements. Il faut que vous compreniez cela.
    Alors on ne veut plus d’un triste juif qui a eu le malheur de se faire crucifier. On ne veut plus non plus d’un Européen, parce qu’européen on l’est soi-même et que l’on ne voit pas ce qui a d’attirant chez lui. Par contre, on désire avec tout l’objectivisme que cela veut dire, quelqu’un qui vient d’orient. Ça oui, ça plaît énormément. Il vient d’orient, mais dans l’esprit de celui qui le dit, c’est comme s’il venait d’une autre planète où il fait bon vivre.
    Si vous voulez être juste, il vous faut être pur. Si vous voulez être pur, il faut vous détacher de tous ces mouvements, de tous ces remous de l’esprit qui subit les besoins de mode ; comme vous-même, vous avez besoin de changer de vêtements, de style, de voiture.

    Ce qui est Divin ne passe pas de mode, il n’y a pas de préférence à un âge ou à un autre, il y a tout simplement l’éclat de la pure divinité. Tous les chemins que les hommes mettent autour de cela ne sont que des folies et des murmures de l’illusion, et si vous voulez  faire une véritable méditation, il faut commencer par là, par calmer ces remous et défaire ces illusions.

    Donc, dès que vous vous réveillez le matin et que vous vous mettez debout, la première des choses qu’il va falloir faire, c’est prendre toute votre journée comme une méditation active. 
    Ce qui vous oblige toute la journée durant à vérifier :
    -  vos réactions, 
    -  à vérifier et contrôler vos pensées, 
    -  contrôler vos réactions et à les transformer.

    Et si à la fin d’une journée vécue comme cela, vous ne méditez pas, il n’y aura aucun problème, car vous aurez médité toute la journée, vous aurez fait plus d’alchimie que celui qui va se mettre deux heures par jour en méditation, et sitôt sa méditation finie, va recommencer à s’attacher à telle chose, à tel objet, à projeter telle ou telle folie, illusion, à renter dans ses spéculations mentales et à projeter plein d’images de toutes sortes, à juger les uns, les autres.

    Celui qui prie ou qui médite ne cultive pas une véritable vie intérieure pendant toute la journée, il lance des cailloux dans l’eau et il y en a plein comme cela sur la surface de la terre. L’existence de ces êtres ne nous est pas agréable. Cela suffit, il faut regarder les choses en face. Il faut savoir une bonne fois ce que l’on veut, et le faire, au lieu de se donner bonne conscience, un beau statut divin parce que l’on médite une heure par jour, penser à un séminaire à droite, un autre à gauche et que l’on connaît quelque peu les lois et que même on sait d’où vient Merlin.

    Mais qu’est-ce que Merlin et les lois en ont à faire que vous les connaissiez ou non ? 

    Tout ce qui intéresse la loi, c’est de savoir, si au moment où vous allez traverser la rue, vous allez penser à protéger l’enfant qui traverse avec vous, à aider la vieille dame qui traverse avec vous et à sourire aux piétons qui viennent en face pour leur donner un peu de lumière et qu’ils arrêtent d’être tristes ou trop matérialistes. C’est là que le Maître vous attend, ce n’est pas dans votre chambre quand vous allez prier ou méditer. Cet instant-là, il s’en moque complètement, c’est l’instant narcissique.
    Pourquoi ?

    Parce que c’est l’instant où l’individu se dit : Dieu va me regarder, va me voir ou le Maître va me ressentir, alors je vais faire une belle concentration, je vais répéter tous les mantras que je connais, je vais produire des sons nombreux et magnifiques et comme cela, mon âme sera contente de moi et viendra un petit peu plus près de moi.

    J’appelle cela, se moquer du monde et encore plus se moquer de soi-même. Vous n’offensez personne en faisant cette chose si ce n’est que vous-même.

    Vous vous offensez parce que vous ne regardez pas en vous-même ce dont vous avez besoin et comment vous pouvez combler ce besoin. Ce qui fait que vous êtes comme un affamé qui se dit : j’ai mangé, j’ai mangé, j’ai mangé, parce que j’ai senti simplement l’odeur de la nourriture. Vous êtes comme l’homme qui dit : j’ai passé tous mes examens, j’ai toute la connaissance de mes examens simplement parce qu’il a lu les livres et les textes du programme et qui n’est jamais allé à l’examen.

    Pour méditer, il faut être authentique. La méditation est un acte de pureté. Ce n’est pas simplement un acte de visualisation, d’alchimie, de concentration, de pénétration dans l’espace, ou de réception de l’univers.
    Comment voulez-vous que l’Univers entre en vous, si vous êtes plein de vous-même, de suffisance, de bêtises et d’erreurs. L’Univers ne peut pas passer. La méditation, la communion sont un acte de pureté et d’authenticité.

    Alors, comment vous préparer à la méditation ?
    Soyez intègre avec vous-même et dites-vous : là, j’ai fait telle chose. Bon, j’aurais pu faire mieux, cela ne fait rien, j’assume. La prochaine fois, je vais transformer mes actions, transformer mes réactions et en les transformant, il va se dégager une énergie telle que je vais me sentir en méditation même au milieu de la circulation, même dans un wagon de train ou un avion. Car, c’est cela, méditer, c’est consciemment transformer les énergies.

    Mais, qui vous a dit que cette transformation consciente ne s’opérait que lorsque vous étiez en méditation ? 

    Toute la vie est une longue méditation, une méditation très active. Je veux que vous compreniez bien cette chose, même si vous partez ce soir qu’avec ce concept, je veux qu’il soit compris. Lorsque vous êtes en train de vivre une colère et ce n’est pas la colère qui est en jeu ici, mais le fait que vous la viviez, sachez que tout votre être médite sur la colère.

    Là où se trouve l’objet de votre expérience, l’objet de votre attachement, se trouve aussi votre esprit. Lorsque vous vivez des relations sexuelles, sachez qu’il n’y a pas que le plaisir du sexe et le frisson du corps à ce moment-là, il y a toute une descente de l’esprit dans cette action et dans cette fusion. Votre esprit médite sur la relation sexuelle, sur l’accouplement, et il ne pourrait pas y avoir d’actions s’il ne pouvait pas y avoir l’investissement de l’esprit dans la chose qui est en mouvement. Autrement dit, si votre esprit n’était pas de nature méditative, vous n’auriez aucun moyen d’action. Étrange, n’est-ce pas ?

    Parce que l’action et la méditation semblent deux choses opposées. Mais c’est faux. L’action et la méditation sont des choses opposées si vous les séparez sciemment et que vous les vivez comme deux mondes opposés. Mais en vérité il n’y a aucune opposition, il n’y a qu’une seule et grande fusion. Lorsque vous êtes en train de conduire votre voiture, sachez que vous ne pouvez conduire la voiture que parce que votre esprit s’investit dans le mouvement de la conduite.

    Et c’est donc parce qu’il médite sur la conduite que vous êtes conscient que la voiture existe, que vous vous existez, que les autres voitures existent, qu’il y a une question de vitesse, de circulation et qu’il y a un mouvement de circulation à respecter dans lequel se faufiler. Si l’esprit n’était pas méditatif, vous n’arriveriez pas à être conscient que vous êtes vous-même, que vous êtes Paul ou Jacques au volant de votre voiture en train de conduire.

    La capacité d’être conscient, même s’il s’agit d’être conscient de plus petites choses, vient du fait que l’esprit vit dans une grande méditation et médite sur toute chose qu’il rencontre, médite sur tout ce qu’il voit. Vous pouvez voir une pomme et estimer sa beauté que parce que votre esprit se met à méditer sur cette pomme et ce, même si la méditation ne dure qu’une ou deux secondes, le temps où vous remarquez que la pomme est là.

    L’esprit est par nature méditatif.
     Sachez-le. Vous n’avez pas besoin de créer un état de méditation. Vous êtes la méditation.  Déjà, depuis la naissance et même hors de cette vie physique.

    L’esprit est une grande contemplation.

    Alors, la qualité de la vie va dépendre de l’objet que vous contemplez, de l’objet sur lequel  vous êtes,  donc en méditation. Si par exemple, vous êtes en méditation sur le sexe et bien toute votre vie va être fondée sur le sexe et vous n’allez rechercher que la sexualité, l’aventure, l’affection etc. Et votre esprit va demander d’autant plus de sexualité que vous allez le forcer, l’entraîner dans une méditation sur le sexe. Si donc, vous voulez vous dégager du charme de cet objet, il vous faudra le faire méditer sur quelque chose d’autre.


    Il ne s’agit donc pas de critiquer le sexe, de le juger, de le refouler, il faut simplement méditer sur autre chose. Vous n’avez pas besoin de trouver des moyens, des méthodes, des techniques, pour le refouler. Méditez sur un autre objet. Par exemple, prenez une pensée, une idée ou un objet qui vous intéresse, que ce soit une revue technique ou  un verset de la Bible, ou quoi que ce soit d’autre, faites méditer votre esprit sur un autre objet et ainsi vous verrez que petit à petit, sans aucun mal, et sans aucun effort martyr sur vous-même, vous allez pouvoir vous détacher de ce que vous appelez les vices, les bas instincts de la nature humaine.

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  • Question :
    Quel est le message qui convient le mieux à cette assemblée ce soir à Liège, au moment présent et pour le futur ?


    Nous venons d’en parler, non pas que la première question soit absolument en correspondance avec la précédente, mais parce que la substance, que je prends soin de détailler, est toujours en correspondance avec les besoins des enfants que je touche, qui, en fait, sont le besoin de l’humanité, et n’est pas spécialement les besoins de la salle. Je ne veux pas non plus me limiter à parler à une salle, à un nombre précis de personnes.

    Lorsque je parle, je pense toujours m’adresser à la terre entière, afin que le jour où la voix résonne, chacun se sente individuellement instruit ou renseigné. Si je mets la limitation dans l’esprit, dans la parole qui sera plus tard transportée, ne serait-ce que lorsque vous la répétez, il n’y aura pas de vie. C’est pour cela que je parle toujours comme si je n’avais qu’un enfant en face de moi, l’humanité. Mais ceci n’est qu’un détail, je ne veux pas m’y attarder.

    Il faut que vous compreniez cette unité qu’est la vie. Sans cela, les compréhensions que vous espérez acquérir dans votre esprit ne pourront pas vous apporter l’illumination. Il faut d’abord retrouver cette unité, mais non pas en pensant que chaque personne est frère d’une autre personne, que vous devez être aimable, que vous devez vous entraider, vous aimer. Non, ça, c’est une moralité. Il ne faut pas confondre spiritualité et moralité, c’est complètement différent et divergent.

    Lorsqu’un homme s’interroge, parce qu’il veut commencer un chemin de disciple, « Est-ce que je suis amour ? » et qu’il commence à douter de sa capacité, pour répondre à cette incapacité il va essayer d’aimer tout le monde, d’aider chacun dès qu’il le peut, de ne pas juger. Ainsi, il se crée un automatisme qu’il faut  juste enclencher au début, mais s’il en reste à cette programmation, à ce comportement psychologique, moral, religieux, il ne peut pas découvrir la réalité des concepts qu’il essaie de vivre.
    C’est pour cela qu’il y a dans le monde des milliers de disciples qui ont aidé leur voisin, nourri un tel, lui ont fait connaître telle et telle personne, lui ont fait gagner de l’argent, mais que personne n’aime, ou ils ont été trompés, ruinés, ou escroqués etc. C’est à ce moment-là que l’individu ne comprend plus dans quelle réalité il vit, parce qu’ayant essayé une réalité, il n’a pas vu cette réalité revenir vers lui. Alors il commence à douter de la véracité de cette réalité qu’on lui a enseignée. C’est l’énigme de tout le monde et c’est ce qui brise le courage et la foi de nombreux disciples.

    Alors je te dis, à toi, disciple, n’essaie pas d’être quelque chose, surtout pas, au nom du ciel n’essaie surtout pas d’être. Ne te force pas à être amour. Tu es la haine, eh! bien tant pis. Face à la gloire du soleil, sois la haine, mange la terre, mais, et c’est là où je te commande, fais en sorte de ne pas être la haine contre ton frère, sois la haine en toi-même. C’est ce que les humains ne comprennent pas, c’est ce qui crée le problème dans le monde.

    Un individu qui est la haine, qui ne sait pas être autre chose, ne va pas avoir l’idée d’être responsable, d’assumer sa haine, d’essayer de comprendre et d’en finir. C’est en allant au bout de l’expérience et en exorcisant cette expérience que l’homme va se libérer de cette écorce illusoire. Mais au lieu de faire cela, il souffre de cette haine, et il faut que quelqu’un paie, et comme ce n’est pas lui qui va faire l’effort d’être meilleur, eh! bien il va faire payer l’autre.

    C’est le drame d’Abel et de Caïn. Aucun des deux frères n’était méchant, même pas celui qui s’est avéré être méchant. Il y avait celui qui était lui-même et qui savait ce qu’il était, et il y avait celui qui ne savait pas et qui était tout le contraire de sa véritable nature, donc le contraire de l’amour, le contraire de l’immortalité, de l’abondance, de l’éternité, du rayonnement, du bonheur. Lorsque l’on ne sait pas qui l’on est, automatiquement, on vit dans la négation de l’être.

    Qu’est-ce que la négation de l’être ?

    Si, en vérité, vous êtes l’immortalité, lorsque vous vivez dans l’ignorance de cette immortalité, donc, dans la négation de l’immortalité, vous êtes la mort. Si vous vivez dans l’ignorance du bonheur, vous êtes le malheur. Si vous vivez dans l’ignorance de l’amour, vous êtes la haine. Et l’homme vivant dans l’ignorance de lui-même fini par être le contraire de lui-même.

    Il ne faut pas voir cela comme une erreur dans la création, dans l’évolution. Il faut le comprendre comme une nécessité, comme un moindre mal. Vous comprenez que, lorsque l’enfant vient au monde, qu’il ne sache ni lire ni écrire, vous comprenez qu’il a besoin d’apprendre.
    Faites de même, exercez cette même compréhension vis-à-vis de vos frères, vis-à-vis de l’imperfection de votre société, vis-à-vis de vous-même, et ainsi peut avoir lieu l’amour, la tolérance et la compréhension entre vous. Parce que si vous ne comprenez pas cette nécessité, ce moindre mal, vous ne comprenez rien au monde, rien à vous et vous ne pouvez pas être amour. Vous ne pouvez pas accepter de mourir pour l’autre, et vous vous demandez même, pourquoi le Christ a souffert.
    Si vous vous comprenez et comprenez ce qui vient d’être dit, vous pouvez entrer dans le plan de sauvetage du monde, du rappel du berger et être une de ces notes pour appeler chacune des brebis dans le monde, chacune des particules dans l’univers.
    Donc, en connaissant votre véritable nature, lorsqu’une âme redécouvre sa nature, cela déclenche l’amour, le véritable amour. Je ne parle pas des degrés divers d’amour, qu’ils soient actifs, ou qu’ils commencent à être spirituels et initiatiques. Je parle de l’amour véritable.


    En fait, qu’est-ce que l’amour ?

    L’amour, c’est la présence. Toutes les qualités divines, tous les attributs divins sont issus d’une seule et même chose, la présence. Lorsque vous êtes la présence, l’amour à lieu, l’immortalité à lieu, l’abondance à lieu. Hors de ces réalités, vous êtes dans la négation.
    Ce que vous appelez l’évolution, c’est se sortir de la négation. Ne croyez pas que c’est un piège, un jeu de mauvais humour, tel est le mouvement de la vie. Enfant calme-toi, calme ta révolte, n’aie pas de réaction, arrête, suspends-toi. Suspends en toi la négation, suspends en toi le positif. Ne sois rien, ni la négation, ni Dieu, et c’est au moment où tu es suspendu que la présence va se dégager, que la présence va avoir lieu et c’est dans cette résurgence que tu vas comprendre qui tu es.
    En fait, ce que j’énonce ce n’est pas d’accepter, votre divinité n’est pas un joug à porter, un esclavage à vivre. Tout cela ce sont des barrages, des obstacles qui s’érigent aussi longtemps que la négation est en vous, aussi longtemps que tous les contraires de Dieu sont en vous, donc aussi longtemps que, très schématiquement et grossièrement, le diable existe en vous.

    Comment savoir, jusqu’à quel point, vous êtes ce que l’on a appelé le diable, en fait l’antéchrist, l’anti-Dieu ?

    Dans l’évolution, à un jour très précis, le bilan total est fait, la dernière attache est rompue. C’est ce qui est donné en symbole dans la Bible, lorsque Jésus rencontre le Diable.

    Qu’est-ce que cela veut dire, quelle est sa réalité, le sens ésotérique, le sens initiatique ?
    Au fur et à mesure de l’évolution, un individu comprend les différents aspects de la divinité et arrive à admettre qu’il est Dieu. Il épure, il enlève, il éclaircit les différents aspects de sa conscience, donc les différentes négations, les différents aspects du diable. Lorsque l’on arrive à ce que les ésotéristes appellent la cinquième initiation majeure, où l’individu prend le titre de Maître, l’homme est plongé au fond de lui-même et va chercher la dernière attache de ce qui est contraire à Dieu, avant son grand plongeon dans le cosmique.

    C’est cela, la rencontre de Jésus avec le diable. Ce n’est pas autre chose. Un Maître n’a pas à se confronter avec toute l’armada du mal. Cela n’existe pas, j’en parlerai plus tard, mais elle n’existe pas telle qu’elle a été décrite, et telle qu’elle est comprise par les hommes. Tout le dogme qui a été élaboré autour, ne correspond pas à la réalité. Donc, le symbole initiatique est la confrontation d’un homme, arrivé au summum de l’initiation qu’offrent les hiérarchies planétaires, qu’offre l’évolution terrestre, et qui descend au plus profond de lui-même pour soulever la dernière négation.

    Que fait le diable pour tenter Jésus ?

    Il lui demande s’il veut être puissant, s’il veut régner sur une multitude de choses, de trésors et d’hommes. Il fait donc le test de savoir si l’individu est encore attaché au pouvoir temporel, à toutes les choses de terre. Il lui demande de faire preuve de sa divinité et c’est là le moment principal, ce qui a permis à Jésus de dire: « Tu ne donneras pas de preuves à celui qui t’en demande.» 

    Est-ce pour ne pas donner de perles aux pourceaux comme il a dit par ailleurs ? Non, pas du tout. Mais simplement, étant Dieu, pourquoi donnerait-il la preuve qu’il l’est. Au diable, ou à la petite personnalité qui essaie encore de rester vivante ? La confrontation du diable et de Jésus, c’est la confrontation de la personnalité et de la monade qui absorbe finalement sa personnalité, malgré les derniers débats et les derniers soubresauts de cette personnalité qui gesticule. Finalement en remarquant que le soleil est là, qu’il brille, que sa monade, que son âme est merveilleuse et qu’elle n’est que cela, la personnalité se laisse absorber et intégrer.

    C’est pour cela que nous, nous prétendons que le mal n’existe pas, que le diable n’existe pas. Ce qui existe et que l’homme appelle le mal ou le diable, ce sont des formes de vie et de manifestations de vie de l’astral qui ont un certain degré d’inconscience et de négation qui essaient d’accaparer la vie. Le problème, pour ces manifestations, c’est d’essayer d’accaparer la vie, parce que telle est leur pulsion, vivre, mais étant donné que ce n’est pas leur heure, qu’elles ne sont pas dans leurs moments d’évolutions, dans leurs moments de manifestations, elles désintègrent la forme, elles sont donc un ennemi de la forme, sans le vouloir. C’est un peu comme si on donnait un appareil ultra perfectionné et ultra fragile à quelqu’un qui a de gros doigts. Il écrase l’objet, l’objet lui échappe des mains et il va essayer de le recoller. C’est cela que l’on appelle la création d’un plan contre Dieu.

    Qui est le diable ?

    En occultisme, les initiés ont l’habitude de traduire cela en arbre de vie debout et en arbre de vie renversé. Ce que vous appelez le diable, c’est tout simplement l’involution de Dieu et de ses différentes particules, qui ne peuvent pas encore véritablement plonger dans l’évolution. Elles essaient tant bien que mal de vivre, et cela crée parfois des conflits avec ceux qui sont effectivement en train de vivre. Ce sont toutes les basses sphères de l’astral, ce que l’on appelle les sphères infernales, et non pas comme ayant été constituées à l’inverse des sphères divines. C’est la réserve énergétique, la réserve d’atomes pour la création de la matière et la perpétuité de l’univers. C’est la partie endormie.

    Les atomes qui constituent les ruisseaux, les éléments, le corps, la cellule, sont puisés dans une réserve de particules suffisamment endormies pour pouvoir être densifiées sur un plan physique. C’est pour cela que dans certaines religions, les sages concluent que tout est Dieu et disent à leurs disciples : «Quand tu regardes le rocher, sache que tu es face à Dieu, car en vérité il est Dieu, du fait que Dieu bâtit avec lui-même.»

    Dieu s’extériorise pour se plonger dans la forme qui est lui-même. Donc, la cellule de votre main est tout autant Dieu que votre âme, et un jour, à son tour, en tant qu’atome de conscience, lorsqu’elle sera libérée de son devoir qui est de constituer à l’heure actuelle votre derme, votre épiderme, votre foie, et qu’une autre heure aura sonné pour déclencher une nouvelle évolution, cet atome va devenir une individualité. Il y aura une société, et cette individualité va s’appeler Jeanine, Rodolphe, va se dire, mais d’où je viens? Qui suis-je? Mais que la vie est dure, que le monde est imparfait. Si elle savait!

    Tel que vous êtes, vous êtes tellement ancien, que le chiffre est incalculable, parce que vous avez été, par exemple, la cellule, qu’elle soit physique, éthérique, athmique, il y a fort longtemps, d’un être en évolution. Que ce soit un être individuel comme vous êtes aujourd’hui, ou que ce soit un être comme un logos planétaire, un logos cosmique etc.


    Dieu se subdivise et va de plus en plus profondément dans sa subdivision, et petit à petit, chacune de ces subdivisions émergent, en même temps que d’autres retombent au fin fond de la subdivision pour perpétuer le cycle. C’est cela la roue des ésotéristes, celle qui descend et qui remonte, la roue même des chakras, la roue de l’univers, la roue des étoiles. Étant donné que tout est roue, tout est donc involution et évolution. Dans cette perpétuité, chaque atome arrive à se renouveler.

    Quand y a-t-il eu le début, et quand y aura-t-il la fin ?

    En vérité, il y a un début et une fin dans les cycles intérieurs, c’est-à-dire dans la manifestation d’un univers et d’une humanité. Tout cela nous amène à parler des cycles cosmiques.

    Vous comprenez le cycle planétaire parce que vous y êtes. C’est, par exemple, le cycle de vos journées, les cycles de vos années, les cycles de vos vies, de vos naissances et de vos morts. Ce sont des cycles temporels courts que vous pouvez très bien comprendre.
    Maintenant imaginez un cycle un peu plus long, celui par exemple des étoiles. Puisque tout est entité et substance, et que tout est un support de vie et d’évolution, les étoiles sont elles-mêmes des entités qui évoluent, et leurs jours sont plus longs, parce qu’elles sont placées sur une autre roue, à une autre vitesse, un autre rythme, un autre cycle.

    L’homme, dans son cycle terrestre, est une petite roue qui tourne très vite. Il doit s’habituer à ce rythme, à ce cycle, et il doit le maîtriser. Il a des vies successives très rapides, la naissance et la mort de façon très rapprochée. Puis, lorsqu’il commence son évolution, lorsqu’il devient un initié, un Maître, il prend un autre diamètre, et il devient une roue qui tourne un petit peu plus lentement. Donc son cycle, sa vie,  va avoir un autre rythme.

    Il existe aussi une certaine naissance et une certaine mort pour le Maître, mais ce n’est plus la même que pour l’homme. Cela veut dire qu’il va y avoir pour lui une heure, un temps, où il doit se manifester dans le monde physique et un temps où il s’en retire. Lorsque l’heure sonne, lorsque l’axe de sa roue correspond à un certain axe de la petite roue qui est l’homme en évolution, il y a création d’un canal, et la projection du Maître à lieu. Et c’est à ce moment-là, à cette heure cosmique que vient un messie par exemple.
    Car le messie vient régulièrement, il naît, il se manifeste chaque fois que sonne l’heure de sa manifestation. Et puis il est réabsorbé, ce qui ne correspond pas à la mort de son corps physique, mais à une résorption de la sagesse, où toutes les choses redeviennent cachées.

    Au-dessus du Maître, il y a une autre roue qui tourne encore plus lentement, plus grandement, c’est l’heure du logos. Et lorsque les encoches, les axes de ces différentes roues sont en alignement parfait, il y a illumination de toute une humanité et projection du logos. C’est ce qui est attendu maintenant, ce grand alignement de toutes les portes, la porte de l’humanité, du Maître et du logos. 

    Tout est cycle, tout est minute, mais la minute n’est pas la même si l’on regarde la montre des humains, la montre du Maître, la montre du logos. Il arrive un temps, de toute manière, où l’aiguille aligne les minutes et il y a projection de l’heure universelle, donc, il y a projection de l’être universel, et c’est ce moment que les hommes attendent.

    Risque-il un jour, qu’un homme, ayant traîné un petit peu plus sur le chemin spirituel, n’ayant pas avancé aussi vite que les autres, se retrouve seul en incarnation ?

    Non, car en fait, quand on parle d’un atome, nous, nous considérons bien l’atome individuel que vous représentez, mais nous savons très bien qu’isolément si vous existez, vous existez aussi collectivement. Donc, nous nous occupons et nous considérons essentiellement l’atome de conscience que représente l’humanité, donc Oumanos notre enfant.
    Nous essayons d’initier, non pas les hommes dans leur individualité, mais le logos que vous composez et que vous allez être demain. En passant par les individualités et en les réveillant à la vie unitaire et à la réalité intérieure, nous composons ainsi un être qui, demain, va être Dieu, le nouveau Dieu.

    C’est celui-là que vont chanter les anges, c’est celui-là pour qui les cloches vont sonner comme il est écrit dans la Bible : « Et quand il naîtra, tous les anges entonneront un chant de joie, toutes les lyres et toutes les trompettes se mettront à chanter. »
    C’est cet enfant que nous avons le devoir de veiller, de faire grandir, d’initier et de faire naître. C’est lui que nous allons voir à l’intérieur de l’étable, qui porte la couronne, qui reçoit le sein de Marie et qui est nourri de son lait, qui reçoit la protection de Joseph, son père. C’est lui qui est porté par les anges, et qu’un Dieu, plus ancien que lui, reconnaît et consacre.
    « Nous sommes nés, nous pouvons continuer. »

    C’est pour cela que les Rois autrefois employaient cette terminologie du nous. Le vieux Roi continue à être lui-même et il devient ce vieux sage à barbe blanche que vous imaginez. Le nouveau né devient le fils, le christ que vous imaginez. Il devient la deuxième personne et de cette reconnaissance des deux se dégage la troisième personne, le Saint-Esprit.
    Puis, le père le plus ancien se projette à nouveau, recrée des étincelles, et le fils a la charge d’alimenter, de maintenir la projection et d’apprendre aussi à devenir le père qui, plus tard, pourra dans un autre cycle se projeter.

    C’est ainsi qu’il existe la théorie des Dieux imparfaits, parce qu’il existe des heures cosmiques où ces logos, ces Rois de l’univers étant nés, doivent apprendre à agir en tant que Roi, comme vous, vous apprenez en tant qu’individualité, et pour cela, ils prennent l’exemple du père. À leur tour ils deviennent mûrs, ils deviennent un père et la roue n’a pas de fin, pas de fin.

    J’espère que cela est compris. Il ne faut pas que ce soit accepté, il ne faut pas que vous me croyiez, c’est complètement inutile et cela ne sert à rien. C’est du temps perdu. Ce qu’il faut, c’est essayer d’entrer dans le concept. Donc, que vous me croyez ou non, il faut faire l’expérience du concept, l’expérience de cette réalité et c’est en entrant dans l’expérience que vous verrez si vous pouvez accepter, si vous pouvez être cette réalité.

    Tout ce que je veux, c’est déclencher en l’homme une prise de conscience de sa divinité. Je ne veux pas être plus que cela, je ne veux être rien d’autre. Je ne veux pas créer, comme je l’ai dit mille fois, une nouvelle religion, un nouvel enseignement où apporter un enseignement supérieur. Cela ne sert à rien, vous avez déjà tout ce qu’il vous faut, pour l’instant, pour la transition que vous avez à accomplir en ce moment. Mais par contre, pour utiliser tout ce que vous avez comme enseignement, il vous faut un entendement.

    À travers le monde et à travers tous ceux portés de bonne volonté, conscients ou à peu près conscients, nous essayons de répandre cette vibration, cette réalité, ce déclic, cette naissance. Oumanos réveille-toi. Roi, lève-toi, prends ton manteau et sois le Roi, marche. Mais avant que le Roi se lève et qu’Oumanos soit, il faut que chacune de ses particules ait conscience de cette réalité et de cette responsabilité.
    C’est pour cela que l’évolution d’Oumanos, passe par l’évolution individuelle. Ce n’est que lorsque chaque particule, chaque individualité se sera retrouvée en tant que divinité, puis, lorsqu’elles auront fusionné ensemble, que toute l’humanité arrivera au degré d’illumination, au degré de Bouddha comme disent les ésotéristes, que le logos pourra naître, que le logos aura lieu dans le ciel.

    Expérimentez, n’essayez pas de m’admettre, cela ne sert à rien, cela ne peut que créer des conflits. C’est ce qui créa les idéologies, les philosophies, les religions. Il y en a assez de tout cela. On se suspend, on écoute, on intègre et l’on devient. Et lorsqu’on devient, on s’aperçoit que le rôle de la personnalité et de la vie physique étant rempli, tout se dissout, et l’individu se réveille à la vraie vie, il se réveille, en fait, non pas à la divinité, mais la divinité a lieu en lui. Les suppositions, les spéculations de l’intellect humain n’ont plus lieu à l’heure dont je parle.

    Pour comprendre ce qui est illimité, il ne faut pas utiliser un instrument de mesure. Pour aller mesurer l’espace, est-ce que vous sortez votre décimètre ? Vous essayez de l’estimer avec ce qui se rapproche le plus d’un concept universel. Alors on prend, pour commencer, la lumière, et bientôt, cette notion même sera dépassée, parce que l’homme va enfin comprendre que l’univers, l’espace, n’est pas une distance, mais que l’espace est une conscience.
    Les voyages que vous essayez de faire à l’intérieur de l’espace à ce moment-là n’auront plus besoin de carburant. Il ne sera nécessaire que d’une projection. Fini les grandes énigmes des scientifiques, quel carburant,  quel alliage vais-je trouver pour que l’on puisse se propulser, s’arracher?

    L’espace n’est pas une distance. Si vous considérez l’espace comme une distance, vous n’avez pas fini de courir. Par contre, si vous comprenez que c’est une substance et que c’est une conscience, alors quelle que soit la distance qui sépare la terre de Vénus, la terre du soleil, la terre des pléiades, ou d’un autre univers, cela n’a pas d’importance. Non pas que vous alliez utiliser la projection astrale, mais vous serez exactement sur quelle fréquence vous mettre. Un peu comme un avion sait exactement choisir sa piste selon l’endroit où il veut arriver sur la surface de la terre.

    De la même manière, pour voyager dans l’espace, il suffit de connaître la fréquence du monde, de l’univers, du plan, que vous voulez atteindre. Vous transformez la fréquence moléculaire de tout ce qui compose votre ordinaire dans cette vie, la fréquence moléculaire de votre corps physique et lorsque vous arrivez à jouer avec cette fréquence moléculaire, automatiquement, c’est le faisceau de la fréquence qui vous transporte, comme s’il vous faisait passer à travers un canal, un tunnel, et vous débouchez de l’autre côté, au monde et à la manifestation physique ou éthérique qui correspond à la fréquence que vous avez choisie. C’est simple n’est-ce pas ?

    En vérité cela l’est. Et la science, les scientifiques découvriront cela, et sauront parfaitement mettre la chose au point quand ils comprendront davantage ce qu’est l’énergie. C’est pour cela qu’ils doivent absolument continuer leurs études sur l’atome, sur l’énergie et sur la conscience qu’ils découvriront dans cette énergie. Parce qu’en découvrant la conscience qui réside dans l’énergie, dans l’atome, ils vont comprendre que le monde est un vaste réseau de fréquences et que selon la fréquence, on a à faire à un atome d’une certaine densité, d’une certaine molécule, et que cela débouche sur un univers, et que les univers ne sont plus superposés ou parallèles, mais sont tous les uns dans les autres. 

    Quelle découverte vont-ils faire, lorsqu’ils s’apercevront que sur Vénus il y a la vie, qu’il y a des peuples, une civilisation, des Maîtres et une hiérarchie, alors qu’à l’heure actuelle leur sonde a beau gratter à droite, gratter à gauche, il n’y a que caillou, feu, et froid.
    Quelle découverte  vont-ils faire lorsqu’ils s’apercevront que le soleil est habité et qu’il y a une fabuleuse hiérarchie de Maîtres au mental puissant, et d’initiés au rayonnement fabuleux. Ils vont s’apercevoir que chaque caillou de l’univers est truffé de vie et de forme de vie.

    L’être humain qui vit sur sa fréquence se dit, à la manière de certains faux Maîtres, hors de moi, point de vie. Mais lorsqu’il aura compris que tout est fréquence, que toute vie se manifeste, que chaque fréquence manifeste une forme de vie, alors il pourra aller partout, dans les régions de l’esprit et dans les régions de la matière. Il pourra explorer le minéral, il pourra entrer dans la lave des volcans et y voir toutes les formes de vie qu’il y a, et ainsi la théorie des esprits de la nature sera une réalité. Parce qu’il va les voir presque comme on voit un microbe au microscope, non pas parce que son troisième œil sera développé, mais parce qu’en saisissant la fréquence de l’élément, l’entité de l’élément va apparaître, que ce soit des cristaux, des volcans, de l’eau, de l’air, des fleurs, ou sa propre âme.

    L’élément n’est donc que la forme d’une entité. C’est déjà ce que de grands scientifiques ont soupçonné, que Dieu est dans l’atome, qu’il est l’atome, et que tout est Dieu. Ce n’est pas que la phrase des initiés, c’est aussi la phrase des scientifiques, il faut le savoir.
    Mais pour cela, il va falloir faire encore une grande progression dans la science actuelle et perfectionner les appareils, pour voir plus loin que le visible, tomber carrément dans l’invisible. Car l’invisible n’est pas invisible en fait. Il est invisible parce que l’individu n’a pas suffisamment la vue perçante pour voir jusqu’au cœur des choses, ni l’appareil nécessaire pour voir.

    On peut mettre au point des appareils pour voir l’esprit de la nature et voir même l’âme de l’individu. Ce n’est pas un appareil tel qu’on peut l’imaginer à l’heure actuelle. Il faut aller encore beaucoup plus loin, mettre au point un appareil qui part captation sera capable de disséquer le spectre du soleil, et lorsque vous aurez cet appareil, vous pourrez contempler l’âme de l’homme, l’âme de toute chose.

    Alors, patience, tout cela doit arriver, mais à son heure, et cela dépend aussi de la bonne volonté des hommes. Il faut que les hommes clés, pour l’avancement général de l’humanité, soient en poste, et il faut pour cela qu’un certain pas soit encore fait, que tous les hommes se soient mis du côté du bien.

    C’est pour cela, qu’avant de parler de science, nous essayons de relier l’homme à la divinité. On pourrait très bien éveiller l’homme à plus de science, et vous pourriez penser que ce serait mieux, parce qu’ainsi, on pourrait amener l’homme à Dieu.
    Mais c’est faux, parce que l’on ne peut donner ces informations, que si la majorité des hommes s’est orientée vers la voie du bien. En captant la molécule du spectre solaire, vous captez la puissance totale du logos solaire, et si l’homme n’est pas orienté dans une voie de bien, s’il ne sait pas déjà maîtriser ses propres énergies très grossières du plan physique, de la société physique, c’est la catastrophe. Non pas parce qu’il devient un apprenti sorcier, mais c’est alchimique, parce qu’à l’instant même où il toucherait la première molécule, l’humanité entière serait désintégrée.

    Il faut donc, pour aller plus loin dans la science comme dans la spiritualité, chaque fois réadapter le niveau vibratoire de l’homme, son niveau vibratoire physique, culturel, psychologique, social, et son niveau vibratoire spirituel. C’est pour cela que pour découvrir la divinité, il faut d’abord avoir réaligné tous les éléments dont nous avons parlé au début. Il n’y a pas de secret. C’est lorsqu’ils sont alignés, que l’énergie descend et que la chose arrive.

    Pour parler encore un peu plus de cet appareil et de l’exploration possible, il faut savoir que toutes les ébauches qui sont faites à l’heure actuelle, par l’intermédiaire de la recherche nucléaire, aboutiront à cette science, mais il est absolument nécessaire que tous ceux qui sont les piliers de ces études soient en même temps orientés vers une dimension énergétique.

    C’est ainsi que la science a besoin de nouveaux scientifiques, que la science pour poursuivre son chemin a besoin d’initiés. Ces initiés sont en place et arriveront petit à petit. Même si nous faisons l'effort de mettre en place ces initiés, et si eux font l’effort de faire leur travail, il leur faut en même temps l’alignement collectif des âmes qui composent le peuple, afin que leurs découvertes puissent avoir lieu.
    Donc, cette découverte ne dépend pas seulement de la mise en place d’initiés dans le monde scientifique, cela dépend aussi et cela repose sur la responsabilité de chacun d’entre vous, de vivre un alignement, de vivre la volonté du bien, de vivre un certain rayonnement, pour constituer un égrégore de renouveau, pour augmenter la fréquence vibratoire de l’humanité, afin que, nourrie par cette fréquence vibratoire, comme un code de passage, un permis pour aller plus loin, la découverte ait lieu. Et ainsi, tout sera révélé, rien ne sera plus caché en terme de fréquence, d’énergie et d’âme. Tout pourra être révélé.

    Pour vous parler encore un peu plus de cet appareil, il est d’un fonctionnement très simple. Il y aura une partie qui va ressembler tout simplement à l’appareil déjà connu, qui n’est qu’une ébauche très grossière, et qui sert à briser l’atome, donc à dégager l’énergie, la fréquence qui est en lui. Et ensuite, il va falloir tout simplement trouver un adaptateur qui agisse comme un émetteur pour renvoyer cette fréquence.

    Cela n’est pas mon discours principal, et je ne veux pas faire rêver les hommes, car la réalité, celle d’ici et de maintenant, c’est ce dont je vous ai parlé au début. 

    Nourrissez vos quatre éléments, nourrissez ce qui est feu, terre, eau et air en vous. Donc, devenez un disciple. Là oui, faites un effort. Lorsque vous aurez cet alignement, cette ouverture, vous aurez l’expérience de ce qu’est l’âme, et vous pourrez travailler à vous retrouver. C’est cette réalité qu’il vous faut découvrir. C’est pour cela que je vous demande de faire l’effort.


    Je vous salue.
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  • Question :

    Un monde imparfait peut-il être issu d’un être parfait? Cela semble métaphysiquement impossible dans les limites des capacités de compréhension de l’esprit humain. Pourrait-on dire que l’information universelle, qui organise les mondes, matériels, subtils et spirituels, est encore imparfaite  et se cherche?

    La question posée a plusieurs sous-entendus, mais le trait majeur est l’imperfection ou plutôt l’évolution du monde. L’imperfection peut-elle naître d’un créateur parfait ?
    D’après la logique universelle, ou simplement la logique du mental humain, cela ne se peut pas, parce que les mots employés sont faux. Pour comprendre ce qu’est l’univers et ce qu’est Dieu, il ne faut pas leur associer la perfection et l’imperfection. Il faut donc employer d’autres mots, sinon l’individu et son esprit arrivent face à des concepts conflictuels et ne peut plus avancer dans la compréhension.
     
    C’est comme deux chevaux qui se font face et qui vont à toute allure, ils finiront bien sûr par se télescoper et par se faire beaucoup de blessures, éventuellement même se détruire. Donc il ne faut pas mettre les choses face à face, mais leur trouver une direction.
    Quand la pensée doit analyser quelque chose, elle ne doit pas se confronter à un concept qui lui est contraire, d’après sa théorie de base, mais chercher la direction dans laquelle la pensée va pouvoir trouver une ouverture. Si l’on imagine un être parfait et que l’on croit que le monde est imparfait, cela crée un terrain conflictuel et la pensée ne peut pas avancer, que ce soit la pensée du philosophe ou du disciple.

    Alors, comment penser pour comprendre l’univers et le créateur ?

    Il faut comprendre les termes d’équilibre, et voir l’univers comme un vaste champ en mouvement. Donc il faut introduire dans les notions d’imperfections et de perfections, une troisième, celle de l’évolution.
    Mais si l’on introduit la théorie de l’évolution, est-ce que ce n’est pas la confirmation que l’on parle d’un monde imparfait, pour trouver ensuite un monde parfait ?

    Ce n’est pas tout à fait cela. Ce n’est pas parce que j’emploie le terme évolution, qu’il faut partir de l’imperfection pour s’imaginer trouver la perfection. Étant donné que toute la substance cosmique, comme vous-mêmes, comme la substance des minéraux, la substance animale, ou des constellations, est conscience, le mot imperfection n’est donc pas celui à employer. Nous, nous employons les mots de sommeil et d’éveil, et le mot intermédiaire, évolution, est tout simplement une prise de conscience.

    En fait, en passant par l’évolution, le monde ne va pas d’une imperfection vers la perfection. Cela schématise trop le processus, ne rend pas l’idée claire, donc diminue le champ de compréhension. Il faut considérer que, tout étant substance, tous les atomes étant des atomes de conscience, que ces atomes sont en période d’éveil, et qu’ils ne vont donc pas vers une perfection, mais tout simplement vers une pleine connaissance et vers une pleine conscience.

    Donc la perfection n’est pas quelque chose à acquérir, ce n’est pas une performance à accomplir par les hommes, ou par les différentes créatures. Ce qui est à effectuer, le défi ou le travail, c’est tout simplement une prise de conscience, un éveil à la véritable conscience. L’homme se base trop, depuis sa cellule matérielle, pour comprendre l’univers.
    Dans un premier pas ce n’est pas faux, mais cela ne permet pas un comportement ou une pensée philosophique. Si on pense à l’évolution de cette matière et qu’on s’en arrête au concept matériel, on ne peut concevoir la réalité divine. Alors que, si l’on se place au niveau même de la conscience, alors on comprend mieux d’où l’on vient, par quel moyen l’on voyage et où l’on va.

    Qu’elle est l’imperfection du monde ?

    Toute l’imperfection du monde réside dans le fait que les atomes de conscience projetés dans l’univers par le mouvement de la vie, pour la beauté, la gloire de la vie, ne sont pas encore éveillés à leur taux de conscience, à leur propre conscience intérieure. L’imperfection du monde ne tient pas à plus que cela, car si le monde était imparfait il ne tiendrait pas, malgré l’intervention de milliers de maîtres, d’archanges, de guides, leurs actions ne seraient pas assez puissantes pour colmater les brèches d’un monde imparfait.

    Si tout fonctionne, si tout continue, si tout évolue, c’est bien qu’à la base il y a la perfection, la perfection des cycles, la perfection des lois, qui sont vibratoires, énergétiques. Ce sont les fréquences qui parcourent l’univers et qui déterminent la vie des étoiles, le jet, la rotation, la pulsation des étoiles; la rotation de la terre, sa trajectoire, son taux vibratoire, son feu intérieur lui permettant d’être vivante; le rythme des saisons, le rythme des races qui l’habitent. C’est tout cela la perfection, donc tout le cadre en quelque sorte, tout le décor, tout le terrain, parce que cela est composé par des lois pleinement conscientes d’elles-mêmes. 

    Ce qui est imparfait ou endormi, ce sont les atomes de conscience qui ont justement pour mission, de connaître la vie. C’est à leur tour de connaître la vie et de l’engendrer, de la perpétuer, de l’expérimenter. Donc ce n’est pas le monde, qui est imparfait, c’est celui qui l’habite, c’est vous, ce sont toutes les créatures formées ou en formation qu’elles soient humaines, végétales ou animales. Il faut donc dissocier, l’univers et les habitants de l’univers, soit les atomes de conscience qui grâce à cet univers vont prendre conscience de leur propre nature, et vont développer petit à petit leur règne sur eux-mêmes et en eux-mêmes. J’espère que cette notion-là est bien claire, sinon rien ne peut avoir lieu. 

    Si un monde est imparfait, si un univers est bancal, précaire, il meurt d’épuisement, comme une vieille maison s’écroule à force d’être fissurée, d’avoir ses fondations entamées ou parce que son toit laisse passer l’eau.

    Or, que se passe-t-il ? 

    L’univers se perpétue, donc la structure est saine. Les lois sont omniscientes, omniprésentes, omnipotentes, elles se connaissent, donc elles savent se perpétuer, et entretenir le monde. Par contre, les atomes de conscience pour qui c’est le tour d’expérimenter la vie, de prendre conscience et de devenir omnipotents, omniprésents, omniscients, eux sont imparfaits dans le sens où ils ne sont pas éveillés à leur propre nature.

    Donc, quand vous regardez le monde, ne le regardez pas comme étant imparfait. Demandez-vous, quelle imperfection me pousse à le comprendre comme étant imparfait, et quel est l’aspect de la vie qui me fait conclure à son imperfection ? Est-ce la guerre, les maladies, la famine ? Est-ce la torture et la prison que l’homme inflige à son frère ? Est-ce que ce sont toutes ces conditions qui me font juger que le monde est imparfait ?

    Si vous concluez que ce sont ces conditions-là, alors, allez jusqu’au bout de votre pensée, de votre propre conclusion. Si ce n’est pas le rythme des saisons, la beauté de la pierre, l’arrangement méthodique des lois qui conduisent la nature, à qui reprocher l’imperfection ? 

    À l’homme qui emprisonne, à l’homme qui fait la guerre, à l’homme qui ne sait pas partager la nourriture et crée la famine, à l’homme qui dérange le cycle de la nature, au point justement de dérégler son harmonie. Donc, c’est votre frère, votre semblable qui est imparfait et non pas la structure, le monde et l’univers. 

    Si par un coup de baguette magique les maîtres venaient et créaient une société parfaite, un système où tout homme aurait ce qu’il veut, dans l’abondance qu’il souhaite, personne ne comprendrait qu’il est dans la perfection, parce que toutes choses apparaîtraient, encore une fois, imperfection. Parce que l’homme regarde le monde avec ses yeux, donc avec la programmation, avec le substrat qu’il tire de ses expériences, avec les conclusions qu’il fait de ses propres actes, et de ceux qu’il subit. Tout cela lui compose des lunettes, et c’est à travers ces lunettes qu’il regarde le monde, qu’il le juge, qu’il juge sa propre anatomie, et se dit : si je suis malade, c’est bien parce que le monde est imparfait.

    Pourquoi Dieu n’a-t-il pas créé un homme qui ne tombe jamais malade, qui ne meure pas, qui n’ait jamais froid, ou jamais faim ? Pourquoi a-t-il créé cette pauvre bête pour qu’elle souffre sur la surface de la terre ?

    Il y a quelque chose que tu ne comprends pas. Si le père et la conscience divine t’ont créé avec un corps qu’il faut vêtir, avec une chaleur qu’il faut protéger, avec un estomac qu’il faut nourrir, avec un poumon qu’il faut remplir d’air,  c’est parce qu’il y a une grande nécessité cosmique. Ce n’est donc pas par faiblesse, ce n’est pas pour que tu sois fragile. C’est à cause de ta propre beauté, et comme toutes les beautés, il faut en prendre soin.

    Si tu dois manger, c’est pour régénérer ton énergie, et non pas pour t’asservir vis-à-vis de la terre de ses fruits et de la nécessité de gagner ton pain.
    Si tu dois respirer, c’est pour te régénérer en tant que corps vital, en tant que principe cosmique, pour que tu puisses capter l’énergie solaire, capter l’énergie de la terre, et devenir pratiquement immortel rien qu’en te nourrissant de ces flux-là.

    Si vous devez vous couvrir, c’est parce qu’en vous il y a un feu immense qui s’appelle kundalini, qui dirige toute la température de votre corps, et qu’il faut prendre soin de ce feu. Il y a donc une raison à toute chose, et une raison alchimique, une raison cosmique, rien n’est faiblesse ni imperfection.

    Par contre, si avec ces éléments-là, à un moment donné de votre vie, vous créez une maladresse, ou vous ne savez pas comment les vivre, vous vous mettez dans un climat discordant, vous créez un axe qui va bouleverser les relations, les correspondances entre ces éléments, alors forcément, l’élément va se trouver bouleversé et va dégager son contraire.

    En dégageant son contraire, il va créer un champ conflictuel où peuvent s’engendrer la maladie et la perturbation. N’oubliez pas que vous êtes composés de quatre éléments, et que ces  éléments sont importants, il faut en prendre soin, il ne faut pas en abuser comme vous le faites. Vous êtes composés de feu, de terre, d’eau, et d’air, et vous devez alimenter ces éléments. Si vous ne régénérez pas chaque élément qui vous compose, au fur et à mesure ces éléments vont finir par être carencés, une énorme friction aura lieu sur le plan du corps vital, et c’est dans la gaine de ce corps vital que va être dégagée la maladie, le déséquilibre, la déprime, l’angoisse, le désarroi, et tous les autres problèmes que l’on connaît.

    Au contraire, si l’homme se conçoit comme un équilibre entre ces quatre éléments pour commencer, et qu’il donne la nourriture et la protection nécessaires à chacun, automatiquement il devient épanoui, et étant en équilibre, il n’est plus sujet aux carences. Sur un simple plan alimentaire, remarquez ce qui se passe lorsque vous manquez de fruits, de légumes, de certaines céréales, vous subissez une carence. Regardez sur un simple plan physique tout ce que cela peut désorganiser, tout ce que vous rencontrez comme faiblesse à cause d’une simple vitamine, d’un simple sel minéral qui manque. Eh ! bien, il y a des vitamines beaucoup plus puissantes que celles que l’on tire du légume, ou du fruit et qui justement viennent des éléments qui vous composent.

    Alors comment faire en sorte que ces éléments restent équilibrés, et par quoi les équilibrer pour être parfait, pour retrouver sa perfection originelle ?

    Qu’est ce que le feu ?


    Ce n’est pas seulement la flamme que vous voyez brûler dans la nature. Le feu, de l’être humain, c’est le feu cosmique, c’est donc la puissance. Le feu est toujours allié à la puissance.
    Qu’est ce qui, spirituellement, correspond à la puissance et au feu dans l’homme ?

    C’est la kundalini. Donc l’homme, pour vivre correctement, doit entretenir son feu, et ne doit pas devenir froid. Sitôt que l’homme à froid, et au moment où il se met à avoir froid, il se sent seul au monde. Combien d’êtres humains se sentent seuls dans le monde, complètement isolés, sans que personne les aime, sans personne à aimer. Cela, c’est un manque de feu. Les sentiments de solitude, d’angoisse, de dépression, d’isolement par rapport au monde, les problèmes relationnels, tout cela provient d’un manque de feu, donc il faut nourrir votre feu intérieur.

    Comment nourrit-on ce feu, cette kundalini ?

    Dans un premier stade, en vivant très proche de la nature, pour que le corps puisse capter les énergies qui viennent de la nature, donc nourrir et irriguer la cellule par le tellurisme. Dans un second temps, en étant spirituel, sans forcément être un ascète, un disciple, ou un dévot, mais avoir une certaine hygiène spirituelle, au moins pour commencer.
    Avant de penser à un comportement psychologique, spirituel, pensons à un comportement corporel vis-à-vis du spirituel. C’est ce comportement corporel, qui nourrit le feu en l’homme, le besoin d’équilibre dans le corps, dans la cellule même, donc attention à l’alimentation.
    Un corps propre non surchargé de toxines, d’éléments viciés. Une pensée propre ne dégageant pas de mauvaises énergies risquant de perturber l’organisme. Un équilibre, ne pas se coucher trop tard, de façon trop répétée, pour que l’individu ait son repos, et que chaque cellule, chaque glande, chaque système, qu’il soit nerveux ou autre, puisse avoir son réservoir d’énergie, donc d’équilibre.

    Ensuite, passez à une purification, une élévation du taux vibratoire de la cellule, par des systèmes que l’on connaît bien à l’heure actuelle, que ce soit la relaxation pour commencer, la méditation, ou par des disciplines telles que le hatha-yoga, ou des formes du hatha-yoga, soit certaines postures du corps propres à déclencher et à nourrir le feu intérieur, donc le feu de la kundalini et le feu qui circule à l’intérieur des chakras.

    Maintenant, comment nourrir, retrouver l’équilibre par rapport à sa terre ?

    Dans les symboles ésotériques, la terre ou tout ce qui est terrestre, correspond toujours au carré, au cube, c’est ce qui est matériel. Il faut donc prendre soin de votre vie quotidienne. Ce sera la forme de vos réactions vis-à-vis de la vie, des événements et des autres qui vous entourent.

    Comment vais-je réagir vis-à-vis de l’humiliation ?
    Comment vais-je réagir vis-à-vis d’un manque d’argent ?
    Comment vais-je réagir vis-à-vis d’un désir, d’une pulsion, d’une joie, d’un rêve, d’une illusion, d’une promesse ?
    Donc comment dois-je gérer ma vie sur la terre ?

    C’est pour cela que la meilleure représentation de l’élément terre est le taureau. C’est celui qui a les quatre pattes sur terre, qui regarde l’obstacle, lui fait face, ou essaye de le désarçonner. Et c’est la position de l’homme sur la terre. Il fait face à l’obstacle et il essaye de l’enlever.
    La terre en vous, c’est toute votre capacité, toute votre performance dans la vie quotidienne, votre puissance à trouver votre place et à gérer votre place. Il faut faire là, un certain chemin de disciple, un cheminement dans le discernement, un cheminement aussi dans la science, dans la morale, dans la propreté, dans le respect, et toutes les valeurs qui, en fait, sont divulguées par les différents courants initiatiques ou religieux. C’est la loi, tu ne feras pas ceci, tu ne feras pas cela. Cherchez pourquoi vous ne devez pas faire ces choses et intégrez-les comme étant votre propre volonté, afin que cela ne devienne pas une obéissance, mais un besoin d’harmonie en vous.

    Qu’est ce que l’eau en vous ?

    C’est votre psychisme, et vous le nourrissez en l’exerçant.
    Comment fait-on tourner un moulin ? En envoyant du vent dans sa voile. Comment fait-on fonctionner, comment nourrit-on le psychisme? En envoyant de l’eau dans sa substance.

    Lorsque l’on commence à nourrir le feu intérieur, la kundalini, et que l’on arrive assez bien ou que l’on essaie en tout cas de gérer sa vie, sa vie de disciple, sa vie terrestre, automatiquement le psychisme se déclenche. Il y a création d’un plan que les ésotéristes appellent le plan de l’intuition. Il est important que l’homme découvre en lui cette nappe d’eau, c’est-à-dire son plan psychique et de créer ce plan de l’intuition, car sans ce plan, il ne peut pas faire grand-chose sur la terre. 

    Donc il n’y a pas un plan à nourrir avant l’autre pour pouvoir accéder à l’autre, mais tous les plans sont à nourrir en même temps, car ils sont en correspondance. Le psychisme que j’ai appelé le plan de l’intuition en vous, c’est aussi une partie que l’on pourrait appeler, pour schématiser, la voix de l’âme. Donc, il faut se mettre dans les meilleures dispositions possibles pour pouvoir tirer les codes venant du cosmos, venant de votre âme, ou venant de l’harmonie de la nature. 

    Qu’est ce que l’air, comment le nourrir,  comment lui donner sa part de vie et sa part d’action ?

    L’air c’est l’esprit, c’est votre substance athmique.
    Comment nourrir votre substance athmique?
    C’est une conclusion qui survient lorsque les trois premiers plans ont été nourris. Automatiquement cela donne la nourriture au plan athmique, donc à l’élément air qui est en vous. À part cela, il n’y a pas moyen de nourrir le plan athmique, il n’y a pas quelque chose que vous devez spécialement faire pour le nourrir. Il faut d’abord équilibrer, nourrir les trois premiers plans, pour qu’ensuite, se dégage une essence, qui va donner la nourriture à ce plan athmique, donc à tout ce qui est air en vous.

    Pour vous faire comprendre ce qui est air en vous, remarquez ce qui se passe à la naissance, comment vient la vie. Le corps s’est formé dans le ventre de la mère, il a composé avec les trois premiers éléments, et a fort bien composé.
    Avec le premier élément, il a composé le corps avec tout son système.
    Avec le deuxième élément, il a composé la destinée de ce corps et de cette âme sur la terre.
    Avec le troisième élément, il a fait descendre l’astral de la personne, donc toute la substance psychique de la personne.
    Mais il manque le quatrième élément, le principal, et il ne vient pas près de ce corps tant que l’enfant est encore dans le ventre de sa mère. L’élément air, élément principal en vous, vient à votre premier cri, le souffle. C’est à ce moment-là que l’âme incorpore véritablement son véhicule, c’est à ce moment-là que vous venez à la vie. Mais d’abord il a fallu créer les trois premiers plans, les équilibrer pour que se dégage la vie sur le quatrième, et  automatiquement commence le chemin vers la perfection.

    Donc, ne vous plaignez pas, comme je l’ai déjà dit mille fois, d’un monde imparfait, ou n’attendez pas que le père, étant perfection, crée un monde parfait. Toutes les lois  mises en route par les hiérarchies, les anges constructeurs, sont claires, nettes et sans reproches. Par contre les atomes de conscience qui doivent apprendre à manipuler ces forces, à vivre, à s’ouvrir, à se nourrir de ces forces, ont quelques difficultés à s’harmoniser, à s’ouvrir dans le champ exact du rayonnement de ces forces.

    Le problème de l’homme, c’est qu’il est comme une roue qui n’aurait qu’une ouverture, et qui à cause de sa rotation très rapide et rendue chaotique par ses désirs et ses pulsions, n’arrive pas à s’arrêter suffisamment longtemps, pour capter la nourriture venant successivement des rayons qu’il rencontre dans sa rotation. Il roule tellement vite, qu’il n’arrive plus à se nourrir, et l’homme, l’humanité meurt de faim, d’une faim vibratoire. C’est pour cela que l’homme se demande qui il est et où il va.

    Regardez ce que fait l’homme avec le soleil, alors qu’il est une grande source d’énergie, un grand moyen de devenir sain de corps, sain d’esprit : il s’en sert de lampe à bronzer, de décor dans le ciel, ou pour mesurer son humeur. Il fait soleil, je suis heureux; il est absent, comme c’est triste. Le soleil est une immense puissance de rayonnement, une ressource infinie d’énergie cosmique, ce n’est pas un secret, mais du moment que l’homme en est inconscient, cela devient un secret.

    Tout est à la face de l’homme, rien n’est caché. Mais tant que l’homme a un voile sur sa tête, il croit que tout lui est caché, Dieu n’a rien créé de caché, il ne le peut pas, il est à découvert. Donc le travail de l’homme, n’est pas de courir à droite, courir à gauche, mais de déchirer le voile. 

    Alors que faire avec ce soleil ?

    Prenons un exemple. Il chauffe, et par cette chaleur il fait pousser tout ce qu’il y a dans la terre, la graine, la fleur, l’arbre, il fait pousser l’homme et la race. Il fait donc vivre le plan physique. Il donne à l’homme l’exemple, vivre selon les équilibres de son plan physique, donc le nourrir et le diriger. Or, la plupart des gens ne savent pas vivre, ni diriger leur plan physique, ils en sont esclaves.

    Le soleil réveille l’esprit de l’homme, car c’est du soleil que vient la capacité d’être mental, ce n’est pas d’ailleurs. En fait, le mental de votre univers c’est le soleil. C’est lui qui ordonne, maintien et rythme les lois, les saisons, les cycles. C’est lui qui décide de l’évolution des races, qui maintient cette évolution. C’est par son rayonnement que votre propre mental existe, c’est par le soleil que vous vient l’intelligence. Donc, quand vous êtes face au soleil, vous devriez être de plus en plus intelligents, au lieu d’être de plus en plus bronzés. N’est-ce pas ?Question :

    Un monde imparfait peut-il être issu d’un être parfait? Cela semble métaphysiquement impossible dans les limites des capacités de compréhension de l’esprit humain. Pourrait-on dire que l’information universelle, qui organise les mondes, matériels, subtils et spirituels, est encore imparfaite  et se cherche?


    La question posée a plusieurs sous-entendus, mais le trait majeur est l’imperfection ou plutôt l’évolution du monde. L’imperfection peut-elle naître d’un créateur parfait ?
    D’après la logique universelle, ou simplement la logique du mental humain, cela ne se peut pas, parce que les mots employés sont faux. Pour comprendre ce qu’est l’univers et ce qu’est Dieu, il ne faut pas leur associer la perfection et l’imperfection. Il faut donc employer d’autres mots, sinon l’individu et son esprit arrivent face à des concepts conflictuels et ne peut plus avancer dans la compréhension.

    C’est comme deux chevaux qui se font face et qui vont à toute allure, ils finiront bien sûr par se télescoper et par se faire beaucoup de blessures, éventuellement même se détruire. Donc il ne faut pas mettre les choses face à face, mais leur trouver une direction.
    Quand la pensée doit analyser quelque chose, elle ne doit pas se confronter à un concept qui lui est contraire, d’après sa théorie de base, mais chercher la direction dans laquelle la pensée va pouvoir trouver une ouverture. Si l’on imagine un être parfait et que l’on croit que le monde est imparfait, cela crée un terrain conflictuel et la pensée ne peut pas avancer, que ce soit la pensée du philosophe ou du disciple.

    Alors, comment penser pour comprendre l’univers et le créateur ?

    Il faut comprendre les termes d’équilibre, et voir l’univers comme un vaste champ en mouvement. Donc il faut introduire dans les notions d’imperfections et de perfections, une troisième, celle de l’évolution.
    Mais si l’on introduit la théorie de l’évolution, est-ce que ce n’est pas la confirmation que l’on parle d’un monde imparfait, pour trouver ensuite un monde parfait ?

    Ce n’est pas tout à fait cela. Ce n’est pas parce que j’emploie le terme évolution, qu’il faut partir de l’imperfection pour s’imaginer trouver la perfection. Étant donné que toute la substance cosmique, comme vous-mêmes, comme la substance des minéraux, la substance animale, ou des constellations, est conscience, le mot imperfection n’est donc pas celui à employer. Nous, nous employons les mots de sommeil et d’éveil, et le mot intermédiaire, évolution, est tout simplement une prise de conscience.

    En fait, en passant par l’évolution, le monde ne va pas d’une imperfection vers la perfection. Cela schématise trop le processus, ne rend pas l’idée claire, donc diminue le champ de compréhension. Il faut considérer que, tout étant substance, tous les atomes étant des atomes de conscience, que ces atomes sont en période d’éveil, et qu’ils ne vont donc pas vers une perfection, mais tout simplement vers une pleine connaissance et vers une pleine conscience.

    Donc la perfection n’est pas quelque chose à acquérir, ce n’est pas une performance à accomplir par les hommes, ou par les différentes créatures. Ce qui est à effectuer, le défi ou le travail, c’est tout simplement une prise de conscience, un éveil à la véritable conscience. L’homme se base trop, depuis sa cellule matérielle, pour comprendre l’univers.
    Dans un premier pas ce n’est pas faux, mais cela ne permet pas un comportement ou une pensée philosophique. Si on pense à l’évolution de cette matière et qu’on s’en arrête au concept matériel, on ne peut concevoir la réalité divine. Alors que, si l’on se place au niveau même de la conscience, alors on comprend mieux d’où l’on vient, par quel moyen l’on voyage et où l’on va.

    Qu’elle est l’imperfection du monde ?

    Toute l’imperfection du monde réside dans le fait que les atomes de conscience projetés dans l’univers par le mouvement de la vie, pour la beauté, la gloire de la vie, ne sont pas encore éveillés à leur taux de conscience, à leur propre conscience intérieure. L’imperfection du monde ne tient pas à plus que cela, car si le monde était imparfait il ne tiendrait pas, malgré l’intervention de milliers de maîtres, d’archanges, de guides, leurs actions ne seraient pas assez puissantes pour colmater les brèches d’un monde imparfait.

    Si tout fonctionne, si tout continue, si tout évolue, c’est bien qu’à la base il y a la perfection, la perfection des cycles, la perfection des lois, qui sont vibratoires, énergétiques. Ce sont les fréquences qui parcourent l’univers et qui déterminent la vie des étoiles, le jet, la rotation, la pulsation des étoiles; la rotation de la terre, sa trajectoire, son taux vibratoire, son feu intérieur lui permettant d’être vivante; le rythme des saisons, le rythme des races qui l’habitent. C’est tout cela la perfection, donc tout le cadre en quelque sorte, tout le décor, tout le terrain, parce que cela est composé par des lois pleinement conscientes d’elles-mêmes. 

    Ce qui est imparfait ou endormi, ce sont les atomes de conscience qui ont justement pour mission, de connaître la vie. C’est à leur tour de connaître la vie et de l’engendrer, de la perpétuer, de l’expérimenter. Donc ce n’est pas le monde, qui est imparfait, c’est celui qui l’habite, c’est vous, ce sont toutes les créatures formées ou en formation qu’elles soient humaines, végétales ou animales. Il faut donc dissocier, l’univers et les habitants de l’univers, soit les atomes de conscience qui grâce à cet univers vont prendre conscience de leur propre nature, et vont développer petit à petit leur règne sur eux-mêmes et en eux-mêmes. J’espère que cette notion-là est bien claire, sinon rien ne peut avoir lieu. 

    Si un monde est imparfait, si un univers est bancal, précaire, il meurt d’épuisement, comme une vieille maison s’écroule à force d’être fissurée, d’avoir ses fondations entamées ou parce que son toit laisse passer l’eau.

    Or, que se passe-t-il ? 

    L’univers se perpétue, donc la structure est saine. Les lois sont omniscientes, omniprésentes, omnipotentes, elles se connaissent, donc elles savent se perpétuer, et entretenir le monde. Par contre, les atomes de conscience pour qui c’est le tour d’expérimenter la vie, de prendre conscience et de devenir omnipotents, omniprésents, omniscients, eux sont imparfaits dans le sens où ils ne sont pas éveillés à leur propre nature.

    Donc, quand vous regardez le monde, ne le regardez pas comme étant imparfait. Demandez-vous, quelle imperfection me pousse à le comprendre comme étant imparfait, et quel est l’aspect de la vie qui me fait conclure à son imperfection ? Est-ce la guerre, les maladies, la famine ? Est-ce la torture et la prison que l’homme inflige à son frère ? Est-ce que ce sont toutes ces conditions qui me font juger que le monde est imparfait ?

    Si vous concluez que ce sont ces conditions-là, alors, allez jusqu’au bout de votre pensée, de votre propre conclusion. Si ce n’est pas le rythme des saisons, la beauté de la pierre, l’arrangement méthodique des lois qui conduisent la nature, à qui reprocher l’imperfection ? 

    À l’homme qui emprisonne, à l’homme qui fait la guerre, à l’homme qui ne sait pas partager la nourriture et crée la famine, à l’homme qui dérange le cycle de la nature, au point justement de dérégler son harmonie. Donc, c’est votre frère, votre semblable qui est imparfait et non pas la structure, le monde et l’univers. 

    Si par un coup de baguette magique les maîtres venaient et créaient une société parfaite, un système où tout homme aurait ce qu’il veut, dans l’abondance qu’il souhaite, personne ne comprendrait qu’il est dans la perfection, parce que toutes choses apparaîtraient, encore une fois, imperfection. Parce que l’homme regarde le monde avec ses yeux, donc avec la programmation, avec le substrat qu’il tire de ses expériences, avec les conclusions qu’il fait de ses propres actes, et de ceux qu’il subit. Tout cela lui compose des lunettes, et c’est à travers ces lunettes qu’il regarde le monde, qu’il le juge, qu’il juge sa propre anatomie, et se dit : si je suis malade, c’est bien parce que le monde est imparfait.

    Pourquoi Dieu n’a-t-il pas créé un homme qui ne tombe jamais malade, qui ne meure pas, qui n’ait jamais froid, ou jamais faim ? Pourquoi a-t-il créé cette pauvre bête pour qu’elle souffre sur la surface de la terre ?

    Il y a quelque chose que tu ne comprends pas. Si le père et la conscience divine t’ont créé avec un corps qu’il faut vêtir, avec une chaleur qu’il faut protéger, avec un estomac qu’il faut nourrir, avec un poumon qu’il faut remplir d’air,  c’est parce qu’il y a une grande nécessité cosmique. Ce n’est donc pas par faiblesse, ce n’est pas pour que tu sois fragile. C’est à cause de ta propre beauté, et comme toutes les beautés, il faut en prendre soin.

    Si tu dois manger, c’est pour régénérer ton énergie, et non pas pour t’asservir vis-à-vis de la terre de ses fruits et de la nécessité de gagner ton pain.
    Si tu dois respirer, c’est pour te régénérer en tant que corps vital, en tant que principe cosmique, pour que tu puisses capter l’énergie solaire, capter l’énergie de la terre, et devenir pratiquement immortel rien qu’en te nourrissant de ces flux-là.

    Si vous devez vous couvrir, c’est parce qu’en vous il y a un feu immense qui s’appelle kundalini, qui dirige toute la température de votre corps, et qu’il faut prendre soin de ce feu. Il y a donc une raison à toute chose, et une raison alchimique, une raison cosmique, rien n’est faiblesse ni imperfection.

    Par contre, si avec ces éléments-là, à un moment donné de votre vie, vous créez une maladresse, ou vous ne savez pas comment les vivre, vous vous mettez dans un climat discordant, vous créez un axe qui va bouleverser les relations, les correspondances entre ces éléments, alors forcément, l’élément va se trouver bouleversé et va dégager son contraire.

    En dégageant son contraire, il va créer un champ conflictuel où peuvent s’engendrer la maladie et la perturbation. N’oubliez pas que vous êtes composés de quatre éléments, et que ces  éléments sont importants, il faut en prendre soin, il ne faut pas en abuser comme vous le faites. Vous êtes composés de feu, de terre, d’eau, et d’air, et vous devez alimenter ces éléments. Si vous ne régénérez pas chaque élément qui vous compose, au fur et à mesure ces éléments vont finir par être carencés, une énorme friction aura lieu sur le plan du corps vital, et c’est dans la gaine de ce corps vital que va être dégagée la maladie, le déséquilibre, la déprime, l’angoisse, le désarroi, et tous les autres problèmes que l’on connaît.

    Au contraire, si l’homme se conçoit comme un équilibre entre ces quatre éléments pour commencer, et qu’il donne la nourriture et la protection nécessaires à chacun, automatiquement il devient épanoui, et étant en équilibre, il n’est plus sujet aux carences. Sur un simple plan alimentaire, remarquez ce qui se passe lorsque vous manquez de fruits, de légumes, de certaines céréales, vous subissez une carence. Regardez sur un simple plan physique tout ce que cela peut désorganiser, tout ce que vous rencontrez comme faiblesse à cause d’une simple vitamine, d’un simple sel minéral qui manque. Eh ! bien, il y a des vitamines beaucoup plus puissantes que celles que l’on tire du légume, ou du fruit et qui justement viennent des éléments qui vous composent.

    Alors comment faire en sorte que ces éléments restent équilibrés, et par quoi les équilibrer pour être parfait, pour retrouver sa perfection originelle ?

    Qu’est ce que le feu ?


    Ce n’est pas seulement la flamme que vous voyez brûler dans la nature. Le feu, de l’être humain, c’est le feu cosmique, c’est donc la puissance. Le feu est toujours allié à la puissance.
    Qu’est ce qui, spirituellement, correspond à la puissance et au feu dans l’homme ?

    C’est la kundalini. Donc l’homme, pour vivre correctement, doit entretenir son feu, et ne doit pas devenir froid. Sitôt que l’homme à froid, et au moment où il se met à avoir froid, il se sent seul au monde. Combien d’êtres humains se sentent seuls dans le monde, complètement isolés, sans que personne les aime, sans personne à aimer. Cela, c’est un manque de feu. Les sentiments de solitude, d’angoisse, de dépression, d’isolement par rapport au monde, les problèmes relationnels, tout cela provient d’un manque de feu, donc il faut nourrir votre feu intérieur.

    Comment nourrit-on ce feu, cette kundalini ?

    Dans un premier stade, en vivant très proche de la nature, pour que le corps puisse capter les énergies qui viennent de la nature, donc nourrir et irriguer la cellule par le tellurisme. Dans un second temps, en étant spirituel, sans forcément être un ascète, un disciple, ou un dévot, mais avoir une certaine hygiène spirituelle, au moins pour commencer.
    Avant de penser à un comportement psychologique, spirituel, pensons à un comportement corporel vis-à-vis du spirituel. C’est ce comportement corporel, qui nourrit le feu en l’homme, le besoin d’équilibre dans le corps, dans la cellule même, donc attention à l’alimentation.
    Un corps propre non surchargé de toxines, d’éléments viciés. Une pensée propre ne dégageant pas de mauvaises énergies risquant de perturber l’organisme. Un équilibre, ne pas se coucher trop tard, de façon trop répétée, pour que l’individu ait son repos, et que chaque cellule, chaque glande, chaque système, qu’il soit nerveux ou autre, puisse avoir son réservoir d’énergie, donc d’équilibre.

    Ensuite, passez à une purification, une élévation du taux vibratoire de la cellule, par des systèmes que l’on connaît bien à l’heure actuelle, que ce soit la relaxation pour commencer, la méditation, ou par des disciplines telles que le hatha-yoga, ou des formes du hatha-yoga, soit certaines postures du corps propres à déclencher et à nourrir le feu intérieur, donc le feu de la kundalini et le feu qui circule à l’intérieur des chakras.

    Maintenant, comment nourrir, retrouver l’équilibre par rapport à sa terre ?

    Dans les symboles ésotériques, la terre ou tout ce qui est terrestre, correspond toujours au carré, au cube, c’est ce qui est matériel. Il faut donc prendre soin de votre vie quotidienne. Ce sera la forme de vos réactions vis-à-vis de la vie, des événements et des autres qui vous entourent.

    Comment vais-je réagir vis-à-vis de l’humiliation ?
    Comment vais-je réagir vis-à-vis d’un manque d’argent ?
    Comment vais-je réagir vis-à-vis d’un désir, d’une pulsion, d’une joie, d’un rêve, d’une illusion, d’une promesse ?
    Donc comment dois-je gérer ma vie sur la terre ?

    C’est pour cela que la meilleure représentation de l’élément terre est le taureau. C’est celui qui a les quatre pattes sur terre, qui regarde l’obstacle, lui fait face, ou essaye de le désarçonner. Et c’est la position de l’homme sur la terre. Il fait face à l’obstacle et il essaye de l’enlever.
    La terre en vous, c’est toute votre capacité, toute votre performance dans la vie quotidienne, votre puissance à trouver votre place et à gérer votre place. Il faut faire là, un certain chemin de disciple, un cheminement dans le discernement, un cheminement aussi dans la science, dans la morale, dans la propreté, dans le respect, et toutes les valeurs qui, en fait, sont divulguées par les différents courants initiatiques ou religieux. C’est la loi, tu ne feras pas ceci, tu ne feras pas cela. Cherchez pourquoi vous ne devez pas faire ces choses et intégrez-les comme étant votre propre volonté, afin que cela ne devienne pas une obéissance, mais un besoin d’harmonie en vous.

    Qu’est ce que l’eau en vous ?

    C’est votre psychisme, et vous le nourrissez en l’exerçant.
    Comment fait-on tourner un moulin ? En envoyant du vent dans sa voile. Comment fait-on fonctionner, comment nourrit-on le psychisme? En envoyant de l’eau dans sa substance.

    Lorsque l’on commence à nourrir le feu intérieur, la kundalini, et que l’on arrive assez bien ou que l’on essaie en tout cas de gérer sa vie, sa vie de disciple, sa vie terrestre, automatiquement le psychisme se déclenche. Il y a création d’un plan que les ésotéristes appellent le plan de l’intuition. Il est important que l’homme découvre en lui cette nappe d’eau, c’est-à-dire son plan psychique et de créer ce plan de l’intuition, car sans ce plan, il ne peut pas faire grand-chose sur la terre. 

    Donc il n’y a pas un plan à nourrir avant l’autre pour pouvoir accéder à l’autre, mais tous les plans sont à nourrir en même temps, car ils sont en correspondance. Le psychisme que j’ai appelé le plan de l’intuition en vous, c’est aussi une partie que l’on pourrait appeler, pour schématiser, la voix de l’âme. Donc, il faut se mettre dans les meilleures dispositions possibles pour pouvoir tirer les codes venant du cosmos, venant de votre âme, ou venant de l’harmonie de la nature. 

    Qu’est ce que l’air, comment le nourrir,  comment lui donner sa part de vie et sa part d’action ?

    L’air c’est l’esprit, c’est votre substance athmique.
    Comment nourrir votre substance athmique?
    C’est une conclusion qui survient lorsque les trois premiers plans ont été nourris. Automatiquement cela donne la nourriture au plan athmique, donc à l’élément air qui est en vous. À part cela, il n’y a pas moyen de nourrir le plan athmique, il n’y a pas quelque chose que vous devez spécialement faire pour le nourrir. Il faut d’abord équilibrer, nourrir les trois premiers plans, pour qu’ensuite, se dégage une essence, qui va donner la nourriture à ce plan athmique, donc à tout ce qui est air en vous.

    Pour vous faire comprendre ce qui est air en vous, remarquez ce qui se passe à la naissance, comment vient la vie. Le corps s’est formé dans le ventre de la mère, il a composé avec les trois premiers éléments, et a fort bien composé.
    Avec le premier élément, il a composé le corps avec tout son système.
    Avec le deuxième élément, il a composé la destinée de ce corps et de cette âme sur la terre.
    Avec le troisième élément, il a fait descendre l’astral de la personne, donc toute la substance psychique de la personne.
    Mais il manque le quatrième élément, le principal, et il ne vient pas près de ce corps tant que l’enfant est encore dans le ventre de sa mère. L’élément air, élément principal en vous, vient à votre premier cri, le souffle. C’est à ce moment-là que l’âme incorpore véritablement son véhicule, c’est à ce moment-là que vous venez à la vie. Mais d’abord il a fallu créer les trois premiers plans, les équilibrer pour que se dégage la vie sur le quatrième, et  automatiquement commence le chemin vers la perfection.

    Donc, ne vous plaignez pas, comme je l’ai déjà dit mille fois, d’un monde imparfait, ou n’attendez pas que le père, étant perfection, crée un monde parfait. Toutes les lois  mises en route par les hiérarchies, les anges constructeurs, sont claires, nettes et sans reproches. Par contre les atomes de conscience qui doivent apprendre à manipuler ces forces, à vivre, à s’ouvrir, à se nourrir de ces forces, ont quelques difficultés à s’harmoniser, à s’ouvrir dans le champ exact du rayonnement de ces forces.

    Le problème de l’homme, c’est qu’il est comme une roue qui n’aurait qu’une ouverture, et qui à cause de sa rotation très rapide et rendue chaotique par ses désirs et ses pulsions, n’arrive pas à s’arrêter suffisamment longtemps, pour capter la nourriture venant successivement des rayons qu’il rencontre dans sa rotation. Il roule tellement vite, qu’il n’arrive plus à se nourrir, et l’homme, l’humanité meurt de faim, d’une faim vibratoire. C’est pour cela que l’homme se demande qui il est et où il va.

    Regardez ce que fait l’homme avec le soleil, alors qu’il est une grande source d’énergie, un grand moyen de devenir sain de corps, sain d’esprit : il s’en sert de lampe à bronzer, de décor dans le ciel, ou pour mesurer son humeur. Il fait soleil, je suis heureux; il est absent, comme c’est triste. Le soleil est une immense puissance de rayonnement, une ressource infinie d’énergie cosmique, ce n’est pas un secret, mais du moment que l’homme en est inconscient, cela devient un secret.

    Tout est à la face de l’homme, rien n’est caché. Mais tant que l’homme a un voile sur sa tête, il croit que tout lui est caché, Dieu n’a rien créé de caché, il ne le peut pas, il est à découvert. Donc le travail de l’homme, n’est pas de courir à droite, courir à gauche, mais de déchirer le voile. 

    Alors que faire avec ce soleil ?

    Prenons un exemple. Il chauffe, et par cette chaleur il fait pousser tout ce qu’il y a dans la terre, la graine, la fleur, l’arbre, il fait pousser l’homme et la race. Il fait donc vivre le plan physique. Il donne à l’homme l’exemple, vivre selon les équilibres de son plan physique, donc le nourrir et le diriger. Or, la plupart des gens ne savent pas vivre, ni diriger leur plan physique, ils en sont esclaves.

    Le soleil réveille l’esprit de l’homme, car c’est du soleil que vient la capacité d’être mental, ce n’est pas d’ailleurs. En fait, le mental de votre univers c’est le soleil. C’est lui qui ordonne, maintien et rythme les lois, les saisons, les cycles. C’est lui qui décide de l’évolution des races, qui maintient cette évolution. C’est par son rayonnement que votre propre mental existe, c’est par le soleil que vous vient l’intelligence. Donc, quand vous êtes face au soleil, vous devriez être de plus en plus intelligents, au lieu d’être de plus en plus bronzés. N’est-ce pas ?

    Pourquoi cela ne se passe-t-il pas  ainsi ?

    Tout simplement parce que l’homme ne sait pas ouvrir, dans sa roue qui tourne, la petite porte au bon moment, au moment où cette énergie passe, et quand il voit le soleil, il ne pense pas à en nourrir ses cellules intellectuelles, et mentales. Il pense tout simplement à se réchauffer dans sa chaleur première. Parce que l’homme vit d’abord avec son émotion, avec sa pulsion sexuelle, et, très tardivement, avec son mental.
    Un être humain qui aime le soleil, et qui se baigne dans le soleil, doit devenir au fil des jours de plus en plus intelligent.

    Le centre qui équivaut au soleil dans votre organisme est la pinéale. Dans le corps il y a différentes places, différents organes qui équivalent aux différentes planètes du système. Tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, ne l’oubliez pas.

    Vous êtes de manière réduite une réplique du système solaire local, et du système universel cosmique. Le soleil, en vous, c’est la glande pinéale. À part les véritables disciples, et les véritables initiés, très peu de gens vivent grâce à leur glande pinéale, et c’est pour cela que peu de gens vivent en résonance avec le soleil. Ils vivent en résonance avec saturne, avec Jupiter, avec mars, avec toutes les autres planètes, donc ils vivent en résonance avec certains endroits spécifiques de leur corps, de leur anatomie, qui, par répercussions et analogies éthériques correspondent à différents chakras.

    Qui vit avec la pinéale ?

    Celui qui commence à vivre ne saurait ce qu’un petit peu, sur le plan mental. Il vit avec son soleil intérieur, et par résonance, la petite encoche de sa roue va savoir prendre l’énergie du soleil, le mental universel. C’est de cette manière que l’homme doit vivre, toujours en résonance avec les réseaux énergétiques, pour devenir de plus en plus solaire en fait. Devenir solaire, c’est agir d’après le soleil qui est en vous, d’après votre glande pinéale, le siège même de la conscience.

    La plupart des individus vivent dans le centre plexus solaire, qui est celui des émotions, de l’ancienneté de la race. Ils vivent d’après leur race et non pas d’après leur individualité. Ils se placent dans l’endroit où ils sont collectifs, où tout est alimenté par l’énergie collective. C’est par ce cordon ombilical, que tous les hommes sont en correspondance, qu’ils se ressentent les uns les autres, et qu’ils créent des effets de groupe.

    Qu’ils soient utilisés à des fins de groupes spirituels, politiques, idéologiques, philosophiques, c’est par cet endroit que l’homme se branche sur l’énergie collective. Donc, il va vivre dans l’âme collective, et non pas dans le siège de sa propre âme.

    Là, est tout le mal de la société. Les maux se transmettent d’un individu à l’autre, comme une épidémie, sans qu’un individu finalement ait mérité ce déséquilibre. Cela crée le karma collectif. C’est ce qui crée la nécessité du karma de la race, qu’un individu doive purger les erreurs d’une génération, alors que d’après son individualité il n’y est pas véritablement contraint, son alchimie ne l’y force pas vraiment. Mais faisant aussi, et surtout, parti de la collectivité, il se trouve responsable de la vibration de la collectivité, et a donc sa part dans ce travail d’élévation et de purification.

    Si l’individu se dégage de ce plexus, s’il devient un petit peu plus intelligent, un petit peu plus individuel, indépendant, si vous apprenez à penser, à choisir, à marcher par vous-même, donc plus influençable sur un plan idéologique, philosophique, politique, ou vestimentaire, alors il commence à monter dans les chakras. Et vis-à-vis de l’âme collective, d’une race ou d’une nation, vous n’êtes plus responsables pour payer la purification, vous devenez responsables de faire en sorte que s’accomplisse la libération des âmes collectives, encore prises dans la collectivité. Et petit à petit vous montez et vous vous installez dans chaque chakra sur un plan de conscience différent.

    Lorsque vous arrivez à vous installer dans le chakra du cœur, vous vous placez dans un état de conscience où la relation avec autrui va être prioritaire, relation d’aide, d’entraide, et une certaine forme de dévotion, donc d’amour pour l’autre, et du besoin de le nourrir, de l’aider, de l’aimer.

    Lorsque vous passez au chakra de la gorge, vous êtes dans un état de conscience, qui va vous porter à être en relation avec autrui par rapport à tout ce qui est intelligence. C’est le chakra que développent le plus les gens qui sont par exemple enseignants, professeurs, philosophes, penseurs. Ils communiquent la pensée aux hommes, l’idéologie.

    Lorsque vous êtes installés dans l’état de conscience du troisième œil, vous commencez à devenir énergie, et vous transmettez à l’autre l’énergie. C’est à ce chakra que l’on reconnaît les initiateurs, qu’ils soient de petite ou de grande envergure.
    S’éveiller à un de ces chakras, ne veut pas dire être arrivé au bout de la maîtrise du plan de conscience auquel équivaut ce chakra, car vous devez ensuite maîtriser tous les degrés de ce plan de conscience.

    Il y a donc des gens qui, même éveillés dans ces différents chakras doivent encore continuer à travailler pour maîtriser jusqu’au bout, donc pour pouvoir bien incorporer l’intégralité de la vibration, et savoir la faire rayonner. Donc au troisième œil, on reconnaît les occultistes, les initiateurs, les manipulateurs de la forme, de la force, et tous ceux qui essayent de chercher ou de comprendre la puissance du monde, que ce soit justement par l’intermédiaire de sciences qui paraissent un peu plus matérialistes, comme par exemple le nucléaire. Tout ce qui concerne  l’énergie et la manipulation de l’énergie correspond au troisième œil.

    Lorsque l’on s’est installé dans le chakra coronal et qu’il est pleinement actif, on s’est installé dans la conscience, dans la divinité. Naturellement, là encore, il y a tous les degrés. C’est à cela que l’on reconnaît les gens qui essayent de transmettre la divinité, ou qui parlent de Dieu, ou qui parlent d’une certaine forme de la divinité, que ce soit de manière religieuse, idéologique, exotérique, ou quoique ce soit d’autre. Un des pétales de ce chakra a commencé à vibrer, donc a commencé à recevoir l’énergie qui lui est propre et commence à l’intégrer, à la rendre vivante au niveau de la pinéale.
    La pinéale va envoyer tous les codes et les coordonnés de cette nouvelle énergie incorporée à tout le système pensant intellectuel, mais aussi à toutes les cellules du corps de l’individu, ce qui va lui permettre ensuite de rayonner, d’agir. Tant qu’une énergie n’a pas été enregistrée par la pinéale, qu’elle soit en provenance d’un quelconque chakra, l’individu n’est pas éveillé à cette réalité de cette énergie.

    C’est pour cela, qu’il y a des moments d’intégration, et des moments d’éveil. Au moment de l’intégration, les pétales commencent à s’ouvrir, commencent à capter l’énergie au fur et à mesure des expériences et des compréhensions de la vie, et commencent à vibrer.
    Lorsque le taux vibratoire est suffisant pour déclencher un circuit et monter jusqu’à la pinéale, lorsque l’énergie est assez puissante, la pinéale va la recevoir, l’enregistrer, et à la manière d’un ordinateur, elle va redistribuer l’information non seulement à tous les autres chakras, mais aussi aux cellules du cerveau physique et à toutes les cellules du corps, que ce soit la cellule de l’orteil, du foie ou du cheveu.

    C’est ainsi que va la transformation, elle part de l’expérience vécue là, ici, maintenant: je suis en colère, pourquoi le suis-je ? J’ai créé cette illusion, et je ramasse une désillusion. L’expérience commence là, le code commence là, dans la vie quotidienne. Vous enregistrez donc un code, une donnée, vous allez réfléchir à cette donnée, la vivre, ou en souffrir, et cela correspond à un pétale d’un chakra dont je viens de parler.
    Si vous réceptionnez bien cette énergie, au lieu de vous plaindre et de bloquer tout le processus avec votre comportement rétréci, que vous sachiez l’incorporer, donc que vous sachiez en faire quelque chose d’initiatique, automatiquement l’énergie va être envoyée à un de ces chakras. Le pétale va la recevoir, puis l’envoyer à la pinéale, et là, commence le processus alchimique. 

    Lorsque votre cœur cherche l’initiation en toute chose, vous déclenchez toute une alchimie, toute une correspondance, toute une résonance vibratoire, grâce à ces chakras, grâce à ces pétales, grâce à la pinéale. Et en accumulant les données, en accumulant les codes, vous réveillez petit à petit tous les pétales, tous les chakras, et ainsi un jour la pinéale arrive par éveils successifs, à se retrouver elle-même, et déclenche donc la présence, la présence qui est en vous, et qui est votre conscience divine.
    À moins d’avoir réveillé tous les chakras, tous les pétales qui le composent, l’homme n’arrive pas à recevoir sa propre conscience. Chaque individu fait partie de l’âme universelle. Au début il fait partie d’une âme collective, et pour qu’il devienne roi à l’image de son créateur, il faut qu’il devienne individuel, car Dieu le père est individuel.

    Le premier travail de l’homme est de sortir peu à peu de cette collectivité, pour devenir individuel dans le quotidien, comme dans le spirituel. Et petit à petit, en découvrant son individualité, il va se connecter, comme par hasard mais aussi paradoxalement sur l’universel.

    Comme je l’ai déjà dit souvent, tout est paradoxe dans l’univers comme dans l’évolution. C’est pour cela que l’homme se heurte à toutes ces notions, parce qu’il n’arrive pas très bien à comprendre et à mener ces deux chevaux, le blanc et le noir. Et pourtant, celui qui est roi, c’est celui qui sait parfaitement mener son chariot, mener les deux chevaux, le blanc et le noir, dans une direction tout à fait droite. Si le cheval blanc tire d’un côté et le cheval noir tire de l’autre, le conducteur qui est à l’intérieur du chariot va finir dans le décor comme vous dites.
    Un peu de maîtrise, donc, et comment faire.

    Il faut comprendre d’abord certaines lois, et bien situer votre évolution présente. Donc, savoir que vous venez du collectif, et que vous êtes pour l’instant une collectivité en tant qu’âme, que vous travaillez à trouver un peu d’individualité. Et c’est là où mon discours insiste, lorsque je dois absolument rendre les gens responsables, lorsque je veux les épanouir pour qu’ils puissent faire leur choix, assumer leur destinée, devenir leur propre maître, leur propre Dieu.

    Comme tout est paradoxe, en même temps que l’homme devient de plus en plus individuel, il devient aussi universel. Et ainsi, en même temps qu’il a conscience de sa propre vie une et indépendante, il est en correspondance avec toutes les autres formes de vie. Le maître sait qu’il est le maître, qu’il est un, qu’il est indépendant, mais il vit aussi à travers la vie de son disciple, la vie de la fourmi, à travers la vie du volcan. C’est pour cela qu’il a dit : « Si tu vas voir, si tu vas visiter quelqu’un qui est en prison, c’est moi que tu visites. Si tu donnes à manger à quelqu’un qui a faim, c’est moi que tu nourris. Si tu couvres quelqu’un qui a froid, c’est moi que tu réchauffes ».

    Comment et par quelle loi, le Christ, dit cette vérité ?


    Réfléchissez à cette correspondance, essayez de comprendre, et ainsi vous comprendrez l’universalité. Lorsque l’on devient de plus en plus individuel, lorsque l’on devient un maître donc, et que l’on place sa conscience complètement dans le chakra coronal, dans cette glande pinéale dont je parle, toute la vie cosmique tombe à flot dans votre être, et en même temps que vous êtes vous-même, vous êtes le tout et on peut dire que le tout est un, que la multiplicité est une en vérité, que la diversité est une. Regardez le paradoxe de l’univers, il est tout et il est un.

    Prenons la cellule de l’estomac. Cette cellule a son intelligence, sa chaleur, son degré vibratoire, son travail, et elle a son salaire. Elle vit à l’intérieur d’une entité qui est le corps, et l’esprit de ce corps c’est vous. Donc cette cellule de l’estomac vit à l’intérieur d’une identité qui est, par exemple, Pierre, Paul ou Jacques. Elle a son travail, son évolution à faire, elle a la divinité à découvrir pour schématiser, et en même temps, l’entité qui est Pierre, Paul ou Jacques, a le même travail à faire vis-à-vis d’une entité plus grande à l’intérieur de laquelle il vit, qui est le logos planétaire.

    La vie ne peut pas avoir lieu, hors d’un ventre, et c’est pour cela que le processus de l’enfantement existe tel qu’il existe dans la race humaine, par analogie avec l’enfantement cosmique, et la vie cosmique. Vous êtes toujours à l’intérieur de quelque chose.
    Comme la cellule est à l’intérieur de vous, vous êtes donc à l’intérieur d’une entité, qui, elle-même, est à l’intérieur d’une autre entité, d’un autre logos dont on ne peut rien dire, parce qu’il est trop immense pour la conception des êtres humains. C’est ce qui, petit à petit, crée les pyramides de la vie, ou les différentes phases de la vie, mais la vie se passe toujours à l’intérieur d’une autre vie, et ainsi on descend l’échelle vibratoire.

    L’homme, en évoluant à l’intérieur de cette entité, lorsqu’il a fini son évolution sur la terre, s’en dégage, ce qui correspond à ce que certains initiés appellent la naissance cosmique. Il y a accouchement d’un enfant de la part du logos planétaire, il va être propulsé dans un autre logos, à l’intérieur duquel une autre hiérarchie d’êtres, de degré vibratoire, va le recevoir le structurer pour continuer son évolution.
    Et ainsi de suite jusqu’à atteindre la troisième personne de La Trinité. Il y a donc le père, le fils, et le St. Esprit. Vous êtes donc à l’heure actuelle, dans le ventre de ce qui équivaut, et ceci très schématiquement, au St. Esprit, donc vous êtes en formation. Puis vous allez passer à l’intérieur de la substance du fils, vous serez donc en illumination. Ensuite vous passez à l’intérieur de la substance du père, et vous serez en révélation en tant que puissance. Vous allez ensuite être éjectés du père pour devenir un père, et créer à votre tour un univers.

    Finalement qui est Dieu dans tout cela ?

    Dieu c’est la plus grande erreur de conception des hommes. Parce que s’il est vrai que Dieu existe, il est une vérité, encore plus grande, que vous êtes Dieu, et que lorsque ce Dieu arrive à une totale et absolue résurgence , il repart, mais cette fois avec une absolue maîtrise de toutes ses composantes énergétiques, et il devient le père d’un nouvel univers. C’est ainsi que l’univers n’est pas éternel mais perpétuel.

    Autrement dit, Dieu ou vous, nous et tout ce qui existe, perpétuons son éternité, parce qu’il s’incarne, parce qu’il vit, parce qu’il est un mouvement. Si Dieu s’arrête, il meurt. Et oui, cela paraît complètement idiot, mais si on peut l’associer ou le symboliser par une énergie, si cette énergie s’arrête, le mouvement s’arrête et Dieu  sombre.

    Le principe de la vie, le principe même de Dieu, c’est d’être un mouvement, et dans ce mouvement se crée la perpétuité de la substance de la vie, donc votre propre éternité. Je vous parle en tant que Dieu, je te parle à toi, qui ne sais pas encore que tu es Dieu. Je te dis:
    « Ton éternité tu la trouves dans ta projection à travers la forme, n’oublies pas que c’est ta forme que tu dois conduire. Ne fais pas l’erreur de te prendre pour autre chose que le Dieu que tu es. Et moi qui ne suis rien de plus que toi, mais qui suis grâce à toi, si je me permets de te dire cela, c’est parce qu’étant toi, je ne voudrais pas te perdre, car je me perdrais aussi.» Et c’est pour cela qu’il a dit : « Tant qu’il restera une brebis égarée, je viendrai la chercher ». 
    En vérité, il est en train de dire : Tant qu’une partie de moi, n’est pas rentrée, je ne peux être moi-même. Je suis perdu.

    Je veux vous faire comprendre l’unité absolue de la vie, afin que vous ne sortiez d’ici qu’avec de belles notions sur les concepts de l’univers. Vous pouvez lire les livres, c’est vrai, il est bon, il faut que vous vous instruisiez pour aiguiser le discernement, je le recommande chaque fois. Mais pour déclencher, dégager un véritable mouvement d’évolution, ce qu’il vous faut comprendre, c’est cette unité de la vie et votre véritable nature.
    Lorsque vous connaissez votre véritable nature, ou du moins lorsque vous arrivez à peu prés à l’admettre, à soupçonner légèrement sa vérité, vous connaissez en même temps votre but, votre destinée, donc vous arrivez parfaitement à vivre votre vie quotidienne, physique, spirituelle, d’initié, vous savez où vous allez.
    On ouvre la voile, le vent souffle et on y va, au lieu de ramer, de ramer, de ramer. Connaître, c’est la force, c’est le bonheur, la conviction, c’est ce qui fait lever la montagne pour qu’elle se jette dans la mer.

    Ce qui permet à la montagne de se déplacer, ce n’est pas la puissance, c’est tout simplement la prise de conscience, la connaissance, et l’intégration absolue, que l’énergie et la conscience qui sont dans cette montagne sont les mêmes que celles qui sont en vous. Donc, si vous vous projetez dans l’eau, la montagne se projette dans l’eau. Si votre esprit se fixe sur les eaux, la montagne va se fixer sur les eaux. Ce n’est donc pas de la puissance, c’est un jeu, c’est un sourire, c’est la vie.

    Pourquoi cela ne fonctionne-t-il pas ? 

    Lorsque l’homme essaie de forcer les énergies à le rendre riche, beau, séducteur, célèbre, il n’a pas compris qu’il n’y a pas besoin d’exercer une puissance, mais il faut être ce qui est puissant. Il n’y a donc pas d’effort à faire avec la volonté, il y a un effort à faire avec l’ouverture, avec le : je suis cela. Si vous êtes cela, ce qui est cela va obéir. Parce qu’il y a correspondance, et non pas parce que toute chose doit obéir à son semblable.

    Donc, maintenant que je vous ai dit toutes ces choses,  je vous demande, qu’est ce que l’imperfection ? Réfléchissez maintenant à la question initiale, où est l’imperfection ? Est-ce qu’il vous semble encore que quelque chose d’imparfait existe? 

    Non bien sûr. Par contre il y a une multitude de choses, un énorme nombre de choses endormies. Il y a une multitude d’atomes de consciences qui ne vibrent pas encore, et ce manque de vibration crée le chaos. La matière  est la divinité, et vous en tant que substance d’évolution, vous êtes une âme, mais cependant vous êtes aussi la matière.

    L’atome qui compose le minéral, le litre de pétrole, le litre d’alcool est le même que celui qui compose votre âme. C’est pour cela que toute chose est nourriture, et que toute chose arrive à correspondre, et que tous les règnes doivent  entretenir une correspondance équilibrée et harmonieuse. La correspondance est une nécessité et une réalité à cause de cela, parce que tous les règnes, toutes les formes, toutes les créatures, et tous les états divers de conscience sont de la même substance, Dieu.

    Dieu entretient une chaîne, il n’a pas créé des casiers, là, le minéral, et là, le physique, l’homme, l’éthérique, le divin. À l’intérieur de toutes les différentes formes, il continue à être lui-même, il est vous et vous êtes lui sans le savoir. 

    Même si vous n’arrivez pas à admettre que vous êtes Dieu, n’oubliez pas ce concept, au moins, pour que le jour où l’ouverture de cette petite roue qui tourne, arrive à se mettre face à un rayonnement, l’énergie reçue puisse développer cette graine plantée ce soir. Vous êtes Dieu, non pas parce que c’est rassurant de le savoir, mais parce que c’est la vérité. Vous ne pouvez pas faire autrement, vous ne pouvez pas penser autrement, le nier c’est perdre son temps. Si vous n’étiez pas Dieu, vous n’auriez pas d’évolution spirituelle. 

    À quoi rime tout cet univers, toute cette création, cette manifestation, ce cosmos, ce Dieu qui s’ennuie, qui ne peut pas vivre s’il n’est pas dans la matière, et qui doit remonter pour replonger?

    On s’y perd un peu, c’est vrai, mais avec de la bonne volonté, on arrive à tout comprendre. Il faut se placer, non pas au niveau de l’être humain pour comprendre ces choses, mais se mettre à la place de Dieu tel que vous l’imaginez, en tant que présence, substance, conscience divine et grand créateur qui regarde son univers. Faites cette expérience.

    Fermez les yeux. Placez-vous et imaginez-vous à la place de Dieu, grande conscience au-dessus des constellations, grande présence au-dessus de tous les mondes. Vous êtes face à la loi, au mouvement, à l’éternité de la vie à travers le mouvement. Sentez ce déclic naître en vous. Sentez l’heure de la grande horloge cosmique sonner, et sentez-vous projetés dans l’univers, en millions de particules et d’étincelles.
    Maintenant, essayez de maintenir votre conscience dans ces millions d’étincelles. Vous n’y arrivez pas, parce que Dieu n’y est pas arrivé lui-même. C’est pour cela que finalement après cette explosion, ce grand big bang comme disent les scientifiques, chaque étincelle a pris sa propre conscience. Ainsi vous êtes nés, ainsi Dieu est devenu différent de lui-même, différent de son universalité.

    Maintenant que vous avez compris que vous ne pouvez pas avoir conscience et être dans ces milliards d’étincelles à la fois, centrez-vous sur une étincelle, et filez avec elle à travers un système solaire. Regardez-vous passer à côté des météores, des globes sans vie, dans le noir de l’espace et regardez-vous atterrir sur une planète.

    La loi veut que cette étincelle puisse avoir une expression sur ce globe, sur cette terre qu’elle touche, parce qu’en tant qu’étincelle elle ne peut rien voir, rien acquérir, rien faire sur le monde physique. Étant cette étincelle, roulez-vous dans la terre, roulez-vous dans le sable, dans la boue, et regardez la forme peu à peu se densifier. Vous avez une première coquille.
    Maintenant, cette boule de terre roule dans l’eau et prend une certaine souplesse, elle peut s’articuler, bouger, sentir le chaud, le froid, sentir l’extérieur de la vie. À présent, comme si vous aviez des ailes, volez à la surface de la terre. Gonflez cette boule pour qu’elle devienne consciente d’elle-même, et que, par le souffle, elle soit en relation avec l’extérieur. Roulez-vous maintenant dans le feu, pour qu’à toutes ces extériorisations puisse être associée l’action, l’intelligence. Et maintenant, regardez cette étincelle qui est dans sa forme, regardez-la agir. C’est vous. Est-ce que vous vous êtes compris ? 

    Le problème, c’est que cette étincelle, en se roulant dans la boue, en se roulant dans l’eau, dans l’air, dans le feu, lorsque tous les organes sont créés, elle se regarde, et ne voit que la main, le pied, elle ne sent que la faim, le froid, ou l’affectif, et elle croit qu’elle est cela.

    À partir de ce moment commence son chemin de vie. Tout son problème, tout votre problème, c’est de retrouver la réalité de cette étincelle. Dans un premier temps, c’est de découvrir la réalité de l’âme, car l’étincelle c’est l’âme, qui doit vivre à fleur de peau et manipuler sa forme. Ensuite cette étincelle doit reprendre conscience du soleil qu’elle est. Puis, dans un troisième stade,  chacune de ses particules s’étant retrouvée, le Dieu de l’univers se retrouve et s’extériorise à nouveau.
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  • Détruisez le rêve

     

     

    Détruisez le rêve, pourquoi ?

    Parce que le rêve, même s’il paraît magique, séduisant dans ses premiers atours, étant donné qu’il est le diable, le vrai, un rêve qui n’est pas assouvi devient une source de haine. Remarquez chez les hommes l’envie d’être heureux, c’est un rêve. Chacun rêve d’avoir une belle voiture de sport, une grande maison, des vacances à la mer, à la montagne; pour les hommes il s’agit d’avoir la plus belle fille du monde et les filles le plus beau garçon du monde ; c’est un rêve.

    Lorsque la vie tombe sur ce genre d’individu et que la femme s’aperçoit que son mari n’est que le mineur du coin, un mineur bien gentil, mais qui a un nez tellement disgracieux que ce n’est pas vraiment l’Apollon qu’elle désirait. Ce n’est qu’un mineur, il n’a pas beaucoup d’argent et c’est un homme fatigué lorsqu’il rentre le soir, alors la grande scène d’amour autant ne pas y compter. Automatiquement son rêve se trouve détruit et la femme devient hargneuse et reproche tout à son mari mineur. Le mineur ne comprend plus et un jour, il va dans sa mine et se dit : « ma femme ne m’aime plus et elle me hait et il demande à la terre de l’ensevelir ».
    Ainsi énormément de femmes rendent leur mari très malheureux, tout simplement parce qu’elle voulait un rêve et non pas un mari.

    De la même manière énormément d’hommes rendent leur femme malheureuse, parce qu’ils veulent épouser des femmes parfaites, des Miss monde, des femmes à fantasmes et un jour le fantasme n’existe plus, la séduction ne s’exerce plus et le mari reproche à sa femme de ne pas cacher ses horreurs. Et la femme à chaque fois qu’elle se regarde dans la glace, va prendre ses cheveux en haine et va accuser Dieu de la faire vieillir et d’avoir inventé les cheveux blancs, les poils aux jambes.

    Petit à petit avec des choses complètement anodines, quotidiennes, bêtes, enfantines, naissent des drames qui peuvent aller jusqu’au drame vis-à-vis de la divinité, au refus même de la divinité.

    C’est pourquoi je vous le dis, méfiez-vous des rêves, comme si vous aviez le Diable en face de vous, parce que c’est cela le diable. Pour éviter ces horreurs et ce karma trop lourd, débarrassez-vous des rêves. En vous débarrassant des rêves vous allez pouvoir contempler la belle vie que Dieu vous a réservée, une vie où vous pouvez être riche à millions, ou vous pouvez être beau comme des apollons ou comme des Dianes. Parce que dès qu’on est dans la vérité et que l’on regarde Dieu en face, c’est la beauté et la richesse qui descendent sur l’individu. Il n’y a pas de limite à la bénédiction de Dieu,  aussi bien que dans les biens matériels que dans le physique, c’est-à-dire la beauté du corps.

    Ce qui est comique, plein d’humour, tendrement comique à ce moment-là, c’est que lorsque l’individu arrive à ce point de beauté intérieure et de richesse intérieure, il se moque complètement d’être riche dans la société ou d’être beau physiquement.

    Ne vous trompez pas, vous pourrez très bien rencontrer sur la terre un être qui n’est pas beau et qui intérieurement véhicule la plus grande beauté, tout simplement parce qu’il s’en moque. Il a choisi avant tout le code génétique des parents parce que là est la meilleure vibration, mais le nez est vraiment tordu et depuis de nombreuses générations. Tant pis, je suis suffisamment heureux avec moi-même, en paix avec moi-même, plein d’amour, je me moque du nez que j’aurai. D’ailleurs si je veux bien y passer un peu de temps, je peux même le rectifier, alors je ne vais pas me priver de la possibilité d’avoir une génétique aussi belle et si proche de ma nécessité pour un simple nez.

    Beaucoup d’individus font le contraire, ils parlementent avec les Seigneurs du karma, non, non, non, je ne veux pas de cette lignée-là parce qu’elle me donnerait des jambes tordues ou un manque de musculature.
    C’est à ce moment-là que les Seigneurs du karma doivent pousser l’entité en incarnation et lui disent : « mais peu importe, tu auras la possibilité d’avoir un grand cœur et un mental performant, tu pourras comprendre toutes choses dans l’ésotérisme ».

    Que se passe-t-il ?

    Au moment où l’homme naît, il est en train de crier : « je ne veux pas, et l’enfant qui naît se met à pleurer de désespoir et comme plus spécialement il a refusé les jambes tordues, lorsqu’il vivra, il sera fixé sur ce point-là et il les verra d’autant plus qu’il les aura refusées ».

    Tout le monde est né avec quelque chose qui était refusé de la façon dont je viens de la décrire. Cependant il faut savoir que vous avez la possibilité et le pouvoir d’effacer tous ces refus que vous avez pu émettre au moment de la naissance.

    Comment ?

    D’une façon simple, puisque l’âme qui a refusé là-haut est la même que celle qui vit en bas, vous n’avez qu’à regarder vos jambes tordues et vous dire: les jambes après tout c’est fait pour marcher, pour me tenir debout, de courir, il y en a qui n’ont pas de jambes, qui ne peuvent pas courir, moi j’en ai qui me portent bien ; Bon, d’accord, l’esthétique reste peut-être à désirer, mais elles me portent et je peux aller partout. La vérité c’est d’être suffisamment vivant pour pouvoir se libérer de la matière et contempler le nom de Dieu.

    Merci Seigneur de ce que tu m’as donné des jambes, même si la matrice humaine ne permettait pas que ce soit des jambes parfaites, mais je préfère avoir des jambes tordues et un cœur fier et noble que d’avoir des jambes droites et un cœur tordu.

    Sitôt que vous faites l’inventaire de ce qui ne vous plaît pas ou refusé et que vous faites la paix avec vous-même alors, vous pouvez véritablement vous considérer comme disciple pas avant.

    Ce n’est que lorsque vous avez fait la paix en vous-mêmes et avec vous-mêmes que le vide sera suffisant en vous-mêmes pour que résonne le nom de Dieu et que le Maître apparaisse.

    Lorsqu’il n’y a pas le vide en vous-mêmes, le nom de Dieu ou le nom du Maître ne peut pas résonner. Et ce vide ne peut pas s’installer s’il n’y a pas la paix. La paix ne peut pas exister si l’homme se déteste, s’il regarde toujours son nez tordu, ou bien sa peau qui ne bronze pas au soleil, ses yeux marron au lieu d’être bleus, les hanches plates au lieu d’être rondes.
    Et pour en arriver à des choses qui sont un peu trop délicates à dire en publique et qui pourtant sont la préoccupation de chacun et de chacune ; beaucoup d’hommes se plaignent d’avoir un sexe trop petit. Combien d’hommes se plaignent de la petite dimension de ce que la nature leur a donné comme organe de reproduction et qu’ils assimilent à un organe de jouissance et de prestation virile.
    De même pour les femmes, elles se plaignent de ne pas avoir la poitrine idéale.

    Mais qu’est-ce qui est idéal ?

    Ce qui est idéal ce n’est pas d’avoir quatre-vingt-dix de tour de poitrine, certes pas. Les poitrines ne sont que des mamelles pour donner du lait à des petits qui viennent de naître. Cela n’a rien à voir avec la beauté, l’esthétique. Cela n’a rien à voir avec un critère de beauté. C’est un instrument de survie pour un nouveau-né. Cet instrument de survie peut être beau, c’est certain. Mais il sera beau dans la mesure exacte où l’individu accomplit l’acte de la vie ou l’acte de donner la nourriture à l’enfant comme un acte divin.

    À ce moment-là, la femme aura la poitrine la plus belle du monde, sans être pour autant désirable, car elle n’y aura mis aucun archétype inférieur, aucun fantasme ne pourra être déclenché, parce que sa poitrine ne sera pas la manifestation de sa beauté féminine, mais au niveau vibratoire, les seins seront des sources de vibrations et d’énergies pour nourrir les hommes pas seulement les enfants.

    De même, lorsqu’on imagine le sexe masculin, bien sûr il vaut mieux qu’un corps soit beau, bien sûr c’est agréable, je le comprends parfaitement. Bien sûr l’homme est content lorsqu’il déploie un organe satisfaisant, c’est certain. Mais étant donné que c’est un moyen d’éjecter des graines pour féconder une matrice afin que la vie ait lieu, il n’est pas besoin d’avoir quelque chose de si extraordinaire que ce que les hommes voudraient. Mais c’est certain, il faudrait aussi que cela soit beau, car l’harmonie dégage toujours la beauté.

    Alors, si vous voulez avoir de beaux sexes messieurs, de belles poitrines mesdames, n’inventez pas des moyens pour obtenir des dimensions supérieures à celles que vous possédez, ou ne vous inventez pas des complexes à cause des dimensions avec lesquelles vous vivez. Cultivez à l’intérieur de vous la beauté spirituelle et vous verrez que tout changera, votre forme changera. Cela mettra du temps car les cellules sont imprégnées avec un code pour un certain nombre d’années, et le code s’effectue cycliquement vis-à-vis de chaque cellule. Donc il faudra un certain temps, mais la forme changera.

    Seulement, je vous préviens, ne cultivez pas la richesse intérieure pour changer la forme, vous n’y arriverez jamais. C’est comme celui qui veut monter kundalini pour rencontrer Dieu. Il ne fait que monter kundalini, il se rend malade et il ne rencontre pas Dieu.

    Mais je peux vous l’assurer pour ceux qui sont quelques fois tristes à propos de leur enveloppe, si dès aujourd’hui vous cultivez une richesse intérieure, dans votre prochaine vie vous n’aurez pas à souffrir la disgrâce ou le manque de grâce, vous aurez la beauté. Mais je dois aussi vous dire que si vous arrivez à éveiller en vous une telle immensité spirituelle, vous vous moquerez dans une prochaine vie de la beauté de votre corps physique, car le principe, la vérité ne réside pas là.

    Donc, on peut dire que le côté doux-amer de l’évolution, c’est de donner à l’homme ce qu’il désire lorsqu’il ne le désire plus. C’est tout simplement parce que quand l’homme désire, il ne désire pas avec les feux qu’il faut pour déclencher l’harmonie suffisante qui elle est capable de créer la beauté. Lorsque le feu est inférieur il ne crée pas l’harmonie, il crée la destruction et ce n’est pas le meilleur creuset pour la beauté.

    Il faut reconnaître que ce n’est pas une règle universelle puisqu’il y a des gens forts beaux et qui sont forts méchants. C’est vrai, mais là, il y a d’autres raisons, d’autres paramètres à considérer. Je ne veux pas m’étendre là-dessus.

    Je dirais pour terminer mon discours et reprendre le début, que si vous voulez véritablement rencontrer le Maître, faites tout pour ne pas le rencontrer. Faites comme s’il n’avait pas d’importance, faites comme si vous n’aviez pas envie de le rencontrer, ainsi vous serez beaucoup plus naturel, et beaucoup plus dépouillé et étant dépouillé, étant donné que l’évolution donne ce que l’on ne désire plus, vous allez le rencontrer.

    C’est à l’instant où vous ne penserez plus au Maître que le Maître apparaîtra, parce qu’il n’y aura en vous, aucune substance mentale inférieure pour se soucier du Maître, quand viendra-t-il, où va-t-il passer, de quoi il aura l’air, si je suis prêt, si je suis bien habillé. Parce que pendant que vous vous demandez toutes ces choses, vous n’êtes pas réceptif, vous n’êtes pas vide pour entendre résonner, non seulement le pas du Christ dans la plaine lointaine, mais aussi votre propre divinité.

    Donc, pour rencontrer le Maître, il faut que vous ayez suffisamment d’humour pour vous détacher de vous-mêmes, vous détacher de tous vos rêves et ne considérer le Maître que comme un point nécessaire à votre destin, mais pas comme le but de votre incarnation, ce qui vous conduirait à un comportement dévotionnel et vous ferait retomber dans l’astral et dans tous les chemins que je viens de parler.

    Si vous êtes un être dépouillé avec des pensées pures, votre cœur sera pur et le Maître viendra. Effacez le rêve ! C’est tout ce que l’on vous demande.
    Non seulement le Maître apparaîtra, mais le Nouveau Monde existera, car il n’y aura plus de fou, suffisamment fou pour vouloir par exemple posséder un autre pays, posséder un marché commercial, posséder une femme parce qu’elle est le plus beau mannequin du monde.

    Quand le rêve sera dissous de la surface de la Terre, la Terre sera une planète Sacrée, car il n’y aura plus le diable, le diable qu’est l’homme couplé à son rêve.

    Je vous salue

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  • Question

    Est-ce que le message de paix et d’harmonie du bouddhisme tibétain s’inscrit dans le message christique décrit par le Maître Le Tibétain.

    Les différentes religions ont toujours un langage commun à propos des vérités principales qui les composent, même si, ensuite, dans le rituel, le credo de la religion, les choses sont différentes. Dans la graine même, donc dans la lumière de base, la réalité est la même.
    Cela veut dire, que dans le temple éthérique de la terre, dans Shamballa donc, le but de la religion n’est pas d’extérioriser la sagesse. Mais étant donné que tout vient par projection depuis la sagesse, cette sagesse s’y retrouve, même s’il faut la chercher dans les noirceurs, dans les voiles, dans les dogmes. Elle est là, elle est cachée. Et c’est pour cela que toutes les religions, que tous les groupes, même aussi éloignés de la lumière soient-ils, sont toujours initiatiques, car ils conviennent toujours à tout le monde.

    Pour répondre précisément à la question, je dirais qu’il faut créer un grand pont entre tout ce qui est de provenance bouddhique et le christianisme, parce que du même rayon. Je ne dirais pas la même chose d’autres religions. Chaque religion, chaque ascèse, chaque extériorisation de la sagesse, ne peuvent appartenir à différents rayons, et ne peuvent donc pas fusionner.
    Ces différences sont nécessaires à cause de la diversité humaine. Mais des religions appartenant au même rayon peuvent fusionner, et c’est ce qui se passe en ce moment avec la sagesse venant d’orient ou de l’Inde. Cette sagesse appartient au rayon deux, qui est un rayon chrétien.

    Les religions appartiennent au rayon deux principalement et premièrement, et ensuite, dans une manifestation beaucoup plus dogmatique, au rayon six. Mais je ne veux pas rentrer dans des choses trop techniques, restons-en à la similarité. Là où l’on ne peut pas faire de mélange, c’est, par exemple, avec certaines sociétés initiatiques : la Maçonnerie et la Religion. On ne peut pas faire non plus de fusion avec une religion et des organismes qui vouent une place primordiale à la kabbale.

    Non pas que ces organismes disent des choses différentes, ou croient des choses différentes. En vérité, les choses sont les mêmes, mais les énergies utilisées sont différentes. Les gens qui sont attirés ou pratiquent la kabbale ou le rituel ne sont pas du même rayon que ceux qui utilisent la religion, ou quelque chose qui se manifeste par le rayon deux. Ce sont des gens complètement différents qui doivent pour leur évolution travailler avec d’autres énergies, sinon ils ne peuvent pas évoluer.

    Donc, il ne s’agit pas d’imaginer un jour une religion universelle. Par contre, on peut imaginer un temple universel, et à l’intérieur de ce temple différents rituels. Chaque rituel correspondant à un rayon, et ainsi chaque être humain pourra trouver, selon son rayon et dans le temple universel, sa façon pour adorer le Seigneur. Ainsi personne n’est lésé.

    Je vous le rappelle, je l’ai dit souvent, mais je le rappelle pour vous, l’universalité n’est pas l’uniformité, le principe même de la création n’est pas celui-là. Le principe de la création est diversité.

    Ce qu’il faut donc, c’est respecter les diversités. Mais l’université n’empêche pas la synthèse, et c’est ce que les hommes confondent trop souvent. Avec leur étroitesse d’esprit ils se disent que tout le monde doit penser pareil, tout le monde doit aimer pareil, tout le monde doit faire la même chose, avoir le même Dieu, la même façon de croire en Dieu, etc. parce qu’ils comprennent mal ce que veut dire le mot synthèse. Ils pensent que synthèse, c’est uniformité.

    Synthèse a le même effet qu’entre le yin et le yang et qu’entre les aimants. C’est tout simplement la polarité des contraires, et l’harmonie par les contraires. Et ainsi, chacun a le bonheur d’être différent de l’autre et apporte à l’autre quelque chose. Et ainsi dans la grande chaîne planétaire, dans la grande chaîne de la création, chacun a une place primordiale et absolument nécessaire pour que la vie de l’autre soit aussi, parce que, sans l’autre, la vie n’est pas.

    Pourquoi par exemple, sans les âmes du septième rayon, les âmes du rayon trois ne peuvent-elles pas être ?

    Le septième rayon c’est l’ordre, la discipline et la cérémonie, sur un plan occulte. Mais sur un plan de manifestation sociale et d’extériorisation de la création, c’est l’ordre et la discipline. Or, on ne peut pas travailler avec le rayon sept sans passer par le rayon trois, étant l’intelligence active. On ne peut pas être l’intelligence, le verbe, sans être l’ordre, la discipline.
    Donc, chaque âme est nécessaire, pour l’existence d’une autre âme. Chacun a besoin de la différence des autres et dans ce jeu de polarité se crée l’équilibre et la vie a lieu. Donc, n’essayez pas de rendre l’autre semblable à vous-même, ou semblable à un schéma de perfection. Permettez-lui, dans sa différence, d’être au maximum de sa perfection, et travaillez sur votre propre perfection. Ainsi l’équilibre du monde peut avoir lieu.

    Tous les gouvernements essayent d’uniformiser, même les gouvernements non dictatoriaux, et que se passe-t-il ?

    Tout s’écroule. On essaie d’uniformiser la pensée, d’uniformiser les besoins, il faut que tout le monde ait besoin de sa radio, de sa voiture, de sa paie à la fin du mois. C’est cette uniformisation qui crée la lassitude chez l’être humain, et qui fini par déclencher les névroses, les psychoses.
    Finalement l’être humain n’est plus vivant, et il se révolte contre quelque chose qui est devenu un système. Le système devient plus fort que la vie, et il tue la vie. Comme une coquille qui ne veut pas libérer son germe et qui tue le germe à l’intérieur. Avant d’être tué, le germe va se débattre, se battre avec la coquille et finalement tous les deux mourront. C’est ce qui se passe maintenant.

    Personne n’a compris, que les rapports entre les hommes sont toujours des rapports de puissance, qu’il faut donc dominer quelqu’un. S’il faut dominer, il faut uniformiser. On ne peut pas dominer dans la diversité. Il faut dominer en uniformisant.
    L’erreur en politique est de s’imaginer que l’on doit dominer la masse pour la conduire, et pour cela uniformiser. Erreur, l’homme finit par se révolter, et tuer même la société. C’est ce qui déclenche les conflits de génération, les révolutions, et, ce qui en contrepartie déclenche les dictatures. Parce que finalement naît un jour quelqu’un, qui plus que les autres en a assez de cette emprise, et qui instaure la sienne.

    Ce qu’il faut donc, c’est respecter les différences. Ceux qui sont père et mère de famille vont davantage comprendre ce que je veux dire, parce qu’ils le voient avec leurs enfants. Aucun de leurs enfants n’est le même, et s’ils veulent un foyer harmonieux, il faut respecter la nature de chacun. Il ne faut pas dire tu dois apprendre cela, tu dois être comme cela, avoir telles valeurs. Cela est impossible, parce que l’enfant a un réseau énergétique différent de son frère. Il doit avoir une expérience différente, il a surtout un rôle différent à jouer sur la terre, et à l’intérieur de sa famille.

    Alors, tout en donnant les lois primordiales, les valeurs de base en exemple et en acceptation, il faut en même temps laisser à chacun sa liberté. Et c’est dans cette liberté que va naître le bonheur, qu’il soit social ou spirituel. Tant que les gouvernements n’auront pas compris cela et voudront conduire la masse, ils engendreront des civilisations qui mourront dans les révolutions, ou dans le chaos, que ce soit le chaos financier, économique, moral ou religieux, peu importe.

    Les hommes politiques, les gouvernements devraient considérer la masse non pas comme des gens anonymes, mais plutôt comme un seul être, un seul être qui a besoin d’un certain respir, et ainsi ne plus édicter des lois, mais connaître la loi de chacun des individus. C’est pourquoi, dans le futur, il sera absolument nécessaire que les chefs des nations soient des initiés, car ainsi ils pourront diriger la vie des gens d’après leur rayon.

    À l’heure actuelle, les gens ne sont pas heureux, parce que personne n’est véritablement à son poste, et personne ne peut véritablement vivre son rayon, donc, faire fonctionner ses propres énergies. Le bonheur de l’homme est de faire fonctionner ses énergies. La plupart des gens ne peuvent vivre leur rayon. Ils vivent le rayon de l’âme collective de la nation qu’ils représentent, et cet abrutissement ne leur permettant pas d’être eux-mêmes, cela déclenche l’écroulement de la société, pour qu’enfin, chacun retrouve sa liberté.
    Question:

    En complément de la dernière communication que nous avons eu au sujet de la réincarnation, voici une question complémentaire. Si chaque être est une réincarnation, d’où viennent les milliards d’âmes qui font croître la population terrestre, et pourquoi certains esprits s’occupent-ils du monde des vivants ? N’ont-ils pas d’autres choses à faire ?


    D’où viennent toutes ces âmes ?
    Il faut comprendre que le cosmos est un réservoir infini d’atomes de conscience. Et si l’on comprend que l’homme est un atome de conscience, on comprend qu’il puisse exister des milliards et des milliards d’atomes de conscience. Observez votre composition au niveau vos cellules, et que chaque cellule, par évolution doit pouvoir vivre sa propre vie, découvrir une individualité. Imaginez donc le stock que votre corps représente de consciences futures et d’individualités futures. Imaginez le nombre de cellules que vous avez, rien qu’au niveau du foie, de la moelle épinière, il y a de quoi ensuite peupler toute une planète.


    Pourquoi cela ?

    Tout simplement parce que tout est la vie. Ce n’est pas parce qu’il a été prévu un nombre x d’âmes, bien que cela soit vrai, mais je vais expliquer pourquoi, il ne faut pas s’arrêter à cette conception. C’est surtout parce que l’univers tout entier est un jaillissement de la vie et de la conscience.

    Comme je l’ai déjà dit, le créateur n’a pu créer qu’avec ce qu’il est lui-même. Étant lui même conscience, tout ce qu’il a créé est conscience, que ce soit l’atome que l’on brise lors de vos expériences nucléaires, ou l’atome qui vous compose, l’atome que vous êtes en tant que conscience, c’est exactement la même fréquence, mais dans un degré d’individualité différent. Et c’est là la seule différence.

    C’est-à-dire que l’atome qui compose un minéral ou l’arbre, le corps d’un animal ou d’une fleur, n’a pas du tout de degré d’individualité. Il ne sait pas, en lui, qu’il existe, et c’est pour cela que des esprits, appelés esprits de la nature ont le devoir d’entretenir la vie dans ces formations-là. Étant donné que seule la conscience éveillée produit la vie, donc le souffle, donc le feu, tout ce qui a une conscience endormie, a besoin d’une conscience transposée pour vivre, d’où l’intermédiaire et l’intervention des éléments de la nature : les gnomes dans le sol, les petites fées dans les fleurs etc.

    Ces éléments de la nature sont des vibrations, dont le rôle est justement de régénérer la matière et de la vivifier. Ils ne sont pas cantonnés dans ce travail, pour ce travail. Ils méritent aussi une évolution et ils ont leur évolution, mais je ne vais pas parler d’eux.

    Donc, quoi que ce soit dans l’univers sur un plan physique d’une planète ou sur un plan éthérique, ou simplement la substance qu’est l’espace, parce que l’espace c’est une substance, le vide c’est une substance, ce vide est un composé d’atomes, et donc il est aussi une conscience. Donc l’univers tout entier est un gigantesque réservoir d’atomes de conscience.

    Maintenant, ce qui fait que l’on peut déterminer le nombre d’âmes, c’est tout simplement parce qu’on ne peut pas permettre à tous les atomes d’évoluer en même temps. Il y a des cycles, il y a un certain ordre, un rythme, une harmonie dans l’univers, et chacun est au service de l’autre et lui est nécessaire.
    Au fur et à mesure, ces atomes prennent de plus en plus d’individualité et ainsi l’homme doit aussi apprendre à être individuel. L’homme de la rue n’est pas individuel, il fait partie de la masse, de l’âme collective, et peut être influencé. Il peut voter pour tel homme politique, alors qu’en fait, il ne croit pas à son discours. C’est pour cela qu’il peut être influencé pour suivre une mode, qu’elle soit vestimentaire, musicale, idéologique ou autre.

    Avec l’évolution, lorsqu’il devient de plus en plus individuel, l’homme n’est plus influençable. Il se rallie à une cause qu’il reconnaît vraie. C’est pour cela que la politique, les rapports de puissance ne peuvent avoir lieu dans une société avancée. Ce qui permet à un dictateur d’avoir prise sur une foule, c’est parce que cette foule est folle, cette foule n’est pas assez développée pour comprendre qu’elle a affaire à un dictateur, elle reste subjuguée, sous le charme, dans l’erreur.

    Mais revenons à nos atomes. Il y a donc, à cause de la création des hiérarchies, et à cause du rythme et des cycles, un certain nombre de ces atomes qui doivent passer à travers les différents règnes, jusque sur le plan des Maîtres, et plus loin jusque sur un plan cosmique. Il existe donc un rythme, que l’on appelle le souffle de Brama, et qui veut que Dieu, donc le créateur, extériorise un certain nombre de vies, extériorise un plan, un certain nombre de créatures pour maintenir ce plan. Comprenez ce qui est écrit justement dans la bible.

    Pourquoi parle-t-on du livre de vie et des noms qui y sont écrits ?
    Est-ce que cela veut dire qu’il y a les bons et les méchants, et que celui qui a son nom sur le livre aura le droit de continuer sa route vers Dieu ?


    Non, il ne faut pas voir le livre rédigé et servant de jugement au jour dernier de la terre. Il faut voir le livre comme étant simplement le nombre d’atomes ayant reçu le sceau de l’évolution. Et ainsi, à la fin des cycles, lorsque toute l’humanité aura atteint l’état que l’on appelle de Bouddha, on regardera si tous les atomes ayant été marqués du sceau de l’évolution, donc ayant reçu la permission d’évoluer et de passer à travers les différents règnes, sont bien arrivés au port, c’est-à-dire face au trône, face au Père.
    Ils passeront alors dans le monde complètement invisible, soit le monde ésotérique, et ceux qui ont composé la vie physique, la vie de ces atomes qui ont évolué, à leur tour, commenceront leurs cycles d’évolution. Un nouveau livre est écrit, on répertorie ainsi tous les atomes de conscience et on ouvre les portes pour qu’ils puissent se déverser dans la vie de la manifestation, la vie humaine.

    C’est pour cela qu’il y a un cycle où les portes sont ouvertes entre les différents règnes et un cycle où les portes sont fermées, règnes venant du monde animal, végétal, minéral ou humain. Ainsi, la terre reçoit perpétuellement, et les soleils aussi.

    On pense qu’il n’y a que les planètes physiques qui sont habitées, mais en fait, toutes les sphères sont habitées, chacune est habitée d’après son degré, d’après son rôle, son poste.
    La sphère du soleil reçoit les initiés, la vie et la manifestation des initiés.
    Les planètes très denses comme la terre reçoivent les disciples en probation et les initiés sur le chemin de l’évolution.
    Ensuite, les autres planètes, comme par exemple, Pluton ou Mercure, reçoivent les initiés très avancés, mais n’ayant pas atteint l’état de maître, tel que nous nous l’entendons bien sûr.
    Ainsi chaque sphère reçoit chaque fois une famille d’âmes arrivée à un certain degré vibratoire et nécessitant un certain degré de manifestation jusqu’à ce que l’on en arrive au soleil où l’homme a atteint un état absolument parfait de manifestation, où il devient un Christ.

    Le soleil n’est encore là qu’un seuil. Dès que l’individu est arrivé au soleil, en fait, il est au seuil de l’autre monde, il bascule dans le monde ésotérique, dans le monde complètement invisible, complètement divin, et il n’y a plus de retour en arrière. Ce qui fait que les Maîtres encore dans le soleil, peuvent influencer, aider, initier les hommes. Les Maîtres ayant atteint une évolution telle, que le soleil ne peut plus leur permettre de zone de manifestation, ils plongent dans la zone ésotérique, dans le monde divin, et ne peuvent plus jamais aider la matière, ils ne peuvent plus jamais aider les hommes et les initiés .

    C’est ainsi que dans la hiérarchie, il existe des postes plutôt que des Maîtres. C’est ainsi qu’il existe le poste du Christ ou le poste du chef du premier rayon, du deuxième rayon et que cycliquement ces postes sont tenus pas différentes âmes, par différents individus. Hors du soleil, ils ne peuvent plus rien pour la manifestation, ils sont dans le non manifesté, et du non manifesté on ne peut rien pour le manifesté.

    C’est pour cela que Dieu lui-même a besoin de son fils, de ses enfants sur la terre, et c’est pour cela qu’il a dit : « Je suis la porte, par moi vous irez au père. En me voyant vous voyez le père. » Il ne peut être fait autrement. Sinon, c’est se brûler et de toute façon être à un rendez-vous où il n’y aura personne.
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    Question:

    Pour la construction de l’anthakarana, comment connaître l’énergie du rayon de l’âme sous son aspect volonté auquel on est affilié. Existe-t-il quelque part une réelle école initiatique dirigée par d’authentiques initiés, qui peuvent guider les élèves en connaissance de cause ? Est-ce que vous nous suivez d’en haut ?

     
    Existe-t-il une véritable école éthérique et initiatique ?

    En fait, l’école véritable se trouve sur un plan éthérique. Tout ce que l’on pourra trouver sur un plan physique ne sera que de formation humaine, même si un initié en a été la pierre de la base.

    Pourquoi il y a-t-il toujours déformations lorsqu’il y a projection dans la matière ou dans la race humaine ?

    C’est à cause de l’interprétation humaine. Ainsi, la religion, bien qu’elle soit pure dans son sein, dans son verbe, est toujours quelque chose de très pâle à côté de la réalité cosmique.
    Le principe de la religion est de mettre la parole de Dieu à la portée de compréhension des enfants. C’est pour cela, qu’à chaque cycle, il y a une religion appropriée, un rituel approprié, parce qu’une énergie doit être intégrée par l’humanité, qui en est à un certain degré initiatique et cette énergie correspond à un certain rayon, à un certain type d’intelligence.

    Les véritables écoles ésotériques ont existé dans le temps. Chaque fois qu’une civilisation arrive à son apogée, il y a manifestation d’une école ésotérique véritable, avec des initiés authentiques, avec une masse, donc un peuple lui aussi initié dans la masse. Mais cela arrive comme une conclusion, comme à l’école, lorsqu’un grand examen couronne tous vos cours. Cet examen de valeur existe, mais parce que vous avez fait tous les cours. Il n’existe pas la première année, ni la deuxième année, il existe à la fin de tous les cycles. Donc il ne faut pas critiquer l’humanité à son stade actuel puisqu’elle n’a pas terminé son cycle, elle est en pleine évolution.

    Donc je ne peux pas parler de votre civilisation, car ce serait la condamner avant même qu’elle ait poussé. Ce qu’il faut c’est comprendre les choses telles qu’elles arrivent, comprendre leur nécessité, et comprendre la volonté qui pousse les choses à la manifestation.
    Si vous comprenez les nécessités et la volonté qui pousse ces nécessités à devenir de grandes lumières, vous connaissez la raison d’être de chaque chose, et les choses véritables ne vous manquent pas.
    Car celui qui se désespère, par exemple, de ne pas trouver une école ésotérique véritable sur un plan physique, n’a pas compris qu’il doit, en fait, laisser les hommes prendre la nourriture dont ils ont besoin, et lui, aller tendre son assiette ailleurs, et où se situe cet ailleurs ? Dans le plan invisible.

    Lorsque l’individu est allé au bout de l’expérience que l’on peut faire dans les cercles ésotériques ou initiatiques de la terre, et lorsqu’il n’est plus satisfait, il doit regarder tout simplement en l’air, en haut, là où se situent toutes les extériorisations de la sagesse.

    Qu’est-ce qu’une religion, une école initiatique, éthérique ou quoi que ce soit d’autre ?

    Ces groupes-là sont des extériorisations de la sagesse, et ainsi, quelle que soit la religion ou le groupe, on les retrouve à l’intérieur même du centre sacré de la sagesse que l’on connaît à l’heure actuelle sous le nom de Shamballa.
    C’est un peu comme s’il y avait une sagesse une et unique dirigée par des maîtres absolument réalisés qui se situent dans le centre sacré de Shamballa, et que ces maîtres ayant à diriger chaque pays, chaque civilisation, ont la charge d’extérioriser cette sagesse. Ils considèrent la culture de ces gens, leur type vibratoire, leur type génétique, leur avenir, leur destinée, et leur rayon, considèrent une sorte d’intermédiaire de traduction de la sagesse, pour que les individus puissent avoir un moyen d’évoluer.

    C’est toujours une mise à portée de l’individu. Et puis arrive un jour où chaque pays ayant acquis ce qu’il devait acquérir, chaque maître ayant donc fait son travail, il s’opère une synthèse.
    L’humanité n’est plus scindée en races différentes, en civilisations, en continents différents, il y a une seule race, une seule civilisation, et c’est là où l’on atteint la synthèse des religions et des langues. Et cela existe, cela arrive périodiquement sur les planètes de manifestation. Mais pour cela, il faut attendre la fin des cycles.

    Ce qu’il faut comprendre, c’est que la terre représente un terrain d’apprentissage, une école, une pépinière d’âmes en quelque sorte, et que le but n’est pas que cette terre soit parfaite dès le premier jour, que la société, la civilisation, l’homme, soient parfaits dès le premier jour. Non, c’est une erreur.
    Ce qu’il faut, c’est participer à l’évolution, donc il faut comprendre l’imperfection.

    Si l’on veut travailler pour la perfection, et que l’on ne considère que la perfection, on ne comprend pas l’imperfection de ce monde. Ce monde au contraire rebute l’individu, et on se sent agressé, mal à l’aise, en conflit. Or si l’on fait l’inverse, si l’on comprend d’abord l’imperfection, puisque c’est la zone sur laquelle vous vous situez sur un plan physique, il faut d’abord vous dire :
    « Je suis sur la terre, mais dans quoi suis-je ?
    Autour de moi, qu’y a-t-il ?
    La haine, l’agressivité, l’égoïsme, la méchanceté, le mensonge.
    Qu’est-ce que toute cette imperfection, quelle est sa réalité, sa valeur, le pourquoi, son origine ? »

    Lorsque vous vous renseignez par l’intermédiaire des études occultes, et que vous vous apercevez que l’humanité vit tout simplement son enfantement dans le ventre de sa mère terre, alors vous êtes beaucoup plus compatissants, compréhensifs vis-à-vis de l’imperfection. Vous vous apercevez que c’est simplement une crise de croissance, et qu’un individu qui se démène et se déchaîne face à sa haine, face à son égoïsme, ne vous agresse pas, ne vous tue pas, ne vous vole pas, ne vous méprise pas, c’est lui-même qu’il vole, qu’il humilie, parce que vivant une énergie qui n’est pas la sienne.

    Lorsqu’un individu vous humilie, vous vous sentez humilié à cause de la phrase qui a été dite. C’est une erreur, car en fait, celui qui s’humilie c’est celui qui prononce la parole. C’est lui qui vit cette énergie puisqu’il la porte, qu’il la déclenche, qu’il en est le terrain, le germe. Le seul humilié c’est celui qui a humilié. Vous, vous n’avez pas extériorisé cette énergie, donc elle n’est pas en vous. Alors pourquoi vous en charger ?

    Lorsque quelqu’un fait un geste d’ignorance de la sorte, il ne faut pas que vous vous en chargiez, que vous le viviez. Il faut que vous considériez l’autre comme étant perdu dans son égoïsme, dans son humiliation, dans sa méchanceté, et il faut l’aider à en sortir. C’est dans ce sens qu’il a dit : « Si on te frappe sur la joue droite, tends l’autre joue. »

    Il n’a pas dit cette phrase pour que vous vous laissiez battre, que vous vous laissiez avoir par les autres. Il voulait signifier à celui qui vit une imperfection, montre-lui ton autre face, celle qui est parfaite, et tu verras qu’il ne la battra pas.


    Lorsque l’on montre sa face droite, le côté droit, c’est le côté de la matière, c’est donc le côté grossier qui peut être imparfait. Lorsque l’on montre le côté gauche, c’est le côté de l’âme, c’est donc la perfection. Lorsqu’on bat ton imperfection, montre ta perfection. C’est en ce sens qu’il parlait.

    Question:

    Comment vivre motivé par la lumière de l’être intérieur alors qu’on ne la perçoit pas, et que ne l’apercevant pas l’inertie est la plus forte.


    Le problème n’est pas de vivre malgré le manque de perception, l’effort à apporter est sur le développement de la perception. Quelqu’un qui veut essayer de vivre pour la lumière malgré le handicap de ne pas la sentir, ou le peu de conviction qu’il peut en avoir, c’est fournir un effort qui peut porter l’individu au découragement, à la névrose. Donc, il ne faut pas vivre de cette manière.

    Il faut prendre chaque problème à la base et vivre tout simplement chaque chose en son temps. Tout le monde veut dans une grande exaltation et un grand élan de joie, vivre la lumière servir la lumière, être un guide, ou vivre en rapport avec un maître, ou un initié. Cela est bon, mais il faut faire les choses en leur temps, et c’est là le secret du succès, en fait.

    Il ne suffit pas de demander la lumière pour que la lumière descende sur vous et que vous puissiez la servir. Non, c’est un acte inutile. Il ne faut pas non plus vous en vouloir de ne pas la sentir. Faites les choses tranquillement, logiquement et n’y mêlez pas l’émotionnel. Travaillez à développer les moyens d’être la lumière, de percevoir cette lumière.

    Vous voulez par exemple travailler pour la paix, puisque nous en avons parlé, mais vous ne savez pas exactement ce qu’est la paix. Tant que vous ne saurez pas ce qu’est la paix, vous ne pourrez pas travailler véritablement pour la paix. Donc attachez-vous à développer en vous cette notion de paix, à être la paix, et ensuite, sans problème, vous allez pouvoir travailler pour la paix.

    Vous voulez travailler pour l’amour, de la même manière, ne vous jetez pas à corps perdu dans des actes de service, que ce soit le bénévolat ou autre chose, tout heureux d’être martyrisé, en pensant que c’est au nom de l’amour. « Regarde Jésus comme je me martyrise. » ou « Regarde maître comme je fais oubli de ma personne. » Interrogez-vous plutôt sur les notions de l’amour, sur l’alchimie de l’amour, et sur les grandeurs de l’amour. Donc, développez le discernement.

    Pour collaborer et vivre la lumière, il faut pouvoir la discerner.
    Ce qu’il faut donc tout d’abord c’est être sûr que l’on voit bien, donc ne pas être un aveugle. Pour ne pas être un aveugle, il faut avoir un certain discernement, connaître certaines lois. Alors, comme je l’ai déjà dit mille fois, instruisez-vous.

    Beaucoup de gens arrivent sur un nuage d’ignorance, et l’ignorance fait faire énormément d’erreurs. L’individu ne sait pas choisir, ne sait pas ce qu’il doit faire pour entrer en communication, pour vivre une expérience invisible.

    Donc, première des choses, instruisez-vous, que ce soit en vous inscrivant dans des groupes ésotériques, ou en lisant les ouvrages des maîtres et des sages. Instruisez-vous, et ne prenez pas cette instruction comme une carte qui vous montre où vont les routes et ce que vous devez faire, mais plutôt comme une substance que vous devez digérer et qui doit provoquer en vous un déclic, l’entendement.

    Qu’est que l’entendement ?

    L’entendement est une connaissance qui devient spontanée. C’est-à-dire que vous apprenez le b a ba de certaines lois, de certaines techniques, vous apprenez donc quelque chose qui est très anatomique, en fait, à propos des lois et des énergies. C’est le squelette, et ce qui se dégage après, de ce squelette par maturité et l’expérience, c’est une essence. Ce qui fait que, même en ayant appris peu de chose, du moment que ce sont les choses primordiales, principales, lorsque vous serez face à un événement, face à un choix, face à une interrogation, il va y avoir cette substance qui va créer la réponse. C’est cela l’entendement.

    Première réaction donc, ne plus être un aveugle, pour diriger et permettre de faire le choix juste, d’apprécier les choses à leur juste valeur. C’est la boussole. Deuxièmement, se purifier. Car avoir la connaissance, déclencher un entendement à propos des choses supérieures, ne veut pas dire que l’on a atteint la purification. Se purifier, c’est s’aligner avec la volonté du plan, c’est véritablement intégrer le rôle cosmique que le père créateur, que Dieu a prévu pour cette race que vous appelez l’homme.

    Lorsque l’homme comprend cela, il peut aller partout, parce qu’il sait à ce moment-là, ce qu’il a à faire. Ce qui ne veut pas dire qu’il devienne esclave du plan et qu’il ne puisse pas faire autre chose que ce que le plan exige, pour l’harmonie du plan. Absolument pas. Vous comprendrez cette notion quand vous serez proche d’elle.

    Il y a des choses dont on ne peut pas parler véritablement parce qu’il est question de nature, et qu’on ne peut jamais trop expliquer la nature, il faut la sentir. Le fait de faire la volonté du ciel n’implique pas que l’homme soit esclave du ciel.
    Au contraire, lorsqu’il a conscience de son poste, c’est là où l’homme devient véritablement un Roi. Mais lorsque l’on dit à l’homme : « Tu sais, il existe une volonté divine, il existe un plan, un plan d’évolution et tu dois faire ta part de travail », alors il regarde le Maître et lui dit : « Ça ne va pas, je veux faire ce que je veux sur la terre, je veux faire selon mon idée, selon mon plan. »

    Tous les messages reçus ne considérant l’homme que comme un esclave, ne sont pas issus de la lumière, mais issus du mental d’un l’homme qui voyait les choses de manière déformées, et du mental d’un homme qui acceptait la volonté de Dieu par soumission et non par fusion, ce qui est complètement différent.

    Parmi les initiés, il y en a encore qui ont un égo puissant et qui tout en reconnaissant la nécessite d’aimer Dieu et de servir le plan, le font en se crucifiant pratiquement. Alors ils se plient, ils se soumettent et ils se disent : « je suis esclave de Dieu », et ils font croire aux hommes que l’humanité doit être esclave. Quelle erreur. Il en est tout autrement.

    La vie est simple. Imaginons très schématiquement qu’il y a Dieu, les anges, la création, et l’homme, et chacun à son poste pour que tout aille bien. C’est le fait de prendre son poste, le travail et les outils qui lui sont réservés, le travail que lui seul peut faire avec grandeur, que l’homme devient un Roi. Vous l’appelez un Maître, et avez vous déjà entendu un Maître dire que Dieu est un meneur d’esclaves ? Non. Un Maître dit qu’il est amour, qu’il est pardon, qu’il est lumière et abondance. Alors, chaque fois que vous rencontrerez un écrit où il est question d’être esclave de Dieu, sachez que malgré le niveau initiatique de la personne qui s’exprime, cette personne n’était pas encore parfaite, et que son orgueil était encore fort grand.

    Être un initié, n’est pas être un Maître. Cela ne représente pas le summum de la spiritualité.
    Dans une université, quelqu’un qui en est à la première année d’études n’est pas encore docteur, à la deuxième non plus, même pas en dernière année. Il faut avoir obtenu le diplôme et à ce moment-là le doctorat est acquis.

    Il en est de même avec l’énergie spirituelle qui, en fait, est l’énergie de la volonté. L’homme doit développer en lui la volonté spirituelle, et c’est pour cela que c’est si dur, si problématique et dangereux. Ce qui s’éveille en vous au cours de l’évolution et que vous appelez la kundalini, soit le feu sacré ou le Saint-Esprit, c’est la volonté spirituelle, c’est le rayon un, c’est le père que vous réveillez en vous.

    Le fils, soit le rayon deux, vous l’êtes déjà, c’est votre âme, la tonalité de votre âme. Le simple fait, même maladroit, d’avoir besoin d’amour, d’avoir besoin de chaleur, d’amis, c’est la manifestation du rayon deux. Mais ce que vous devez développer, c’est un attribut de votre nature athmique, c’est le rayon un, et c’est la volonté spirituelle, c’est donc être ce feu cosmique, cette énergie transcendantale, cette énergie cosmique.
    Lorsque vous avez retrouvé votre rayon un, il fusionne avec le deuxième rayon, qui est le Christ en vous, et il y a naissance de la troisième personne, l’enfant cosmique. C’est à ce moment-là que vous commencez votre aventure cosmique.

    Donc, pour l’instant, vous n’êtes qu’à l’état d’un petit christ, parce que dans sa nature profonde, l’âme a toujours la tonalité christique. L’acte créateur est un acte d’amour, c’est pour cela que le gardien de la création est aussi le maître de ce rayon deux : le Christ.
    Mais le Christ ne peut rien faire sans le Père soit le rayon un, car celui qui maintient la vie de ce rayon deux, c’est justement le rayon un. Le feu qui est dans la vie, c’est le père, et c’est cela que vous devez aller chercher tout au fond de vous, tout au fond de votre matière, de votre corps éthérique, c’est le père. Et lorsqu’il commence à rayonner, vous savez à quel point il est puissant.

    C’est justement ce feu que l’on appelle la kundalini, et qui se situe sur plusieurs plans. On confond beaucoup la nature de Kundalini. La plupart des gens, en fait, lorsqu’ils parlent de kundalini, en parlent sur un plan éthérique, et ce n’est pas sa meilleure représentation. La kundalini dont je parle se situe sur un plan athmique, et ne considère que le rayonnement de l’âme, soit la puissance de l’âme.

    Il existe donc la nature de l’âme qui est l’amour sagesse, puis la puissance de l’âme, soit, la volonté ou le pouvoir, et ces deux fusionnent par l’acquit des expériences dans la matière qui déclenche les compréhensions, qui déclenche la vie des chakras. Les chakras ne sont là, en fait, que pour réveiller petit à petit le pouvoir en l’homme, la volonté spirituelle. Les chakras ne sont que des attributs de cette kundalini du plan athmique dont je parle, donc la kundalini de l’âme en fait.

    Regardez l’analogie. Dans la Trinité, il y a le Père, le Fils et le Saint-Esprit. De ces trois personnes sont nés sept rayons, sept notes, sept vibrations, sept couleurs, qui maintiennent la vie dans le cosmos. Dans l’homme, existe cette trinité, qui par projection, crée sept centres de force, soit les sept chakras. Et lorsque l’homme arrive, petit à petit, à prendre conscience de ces sept différentes forces, il se déclenche une synthèse, la volonté ou pouvoir, soit le Père. Et là il y a la véritable naissance de l’enfant cosmique.

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    Question :

    Pourriez-vous nous dire quelques mots sur l’argent, le type d’énergie qui se manifeste à travers lui, son rôle dans l’âge qui vient, son rôle dans notre vie de disciple, ou ce qui vous semblera approprié de dire ce soir.


    En fait, on me demande de parler d’une chose qui n’existe pas. Pour que je puisse parler d’une chose, il faut que cette chose soit réelle, et que cette réalité soit reproduite dans le sein même des énergies cosmiques.
    Or, sur la terre circulent des énergies qui n’ont aucune contrepartie cosmique.
    Si on essaie d’imaginer que l’argent est amour, dans le cas où l’argent est vécu et représente une contrepartie d’amour, l’amour ne résonne pas de cette manière dans le cosmos. Même si on essaie d’imaginer que l’argent est un principe énergétique, bien que cela ne soit pas une idée fausse, cela n’a aucune réalité cosmique, puisque l’énergie est un véritable feu, donc une fréquence et non pas un moyen.


    Il faut donc faire la différence entre les lois qui vivent en tant que réalité dans l’univers, le cosmos, et qui maintiennent la vie, l’atome, la cellule, et les lois qui sont tout simplement des institutions, qui ne vivent pas plus longtemps que le système social, soit la vie d’échange que les hommes entretiennent entre eux, un peu comme ils entretiennent le pouvoir de la parole et de la communication.

    La communication, la langue, qu’elle soit française, anglaise, latine ou autre, n’a aucune réalité dans le cosmos, aucune résonance.
    Plus on monte dans les degrés de la vie cosmique, plus on rencontre la parole, ou le pouvoir du son, en tant que télépathie, en tant qu’idée. Il y a une résonance, comme il existe une résonance dans les mots, mais il n’y a pas extériorisation par un organe. Ce qui fait que la parole n’est en fait qu’une extériorisation d’une institution vécue sur le plan de la terre, et non pas sur un plan cosmique.

    Sur un plan cosmique, c’est le verbe ou l’idée qui existent. Mais l’idée tombant dans la matière devient une parole et ainsi, toute idée qui tombe dans la matière, ou qui se confronte à un système, devient quelque chose qui n’est pas ou qui n’est plus. C’est là, la grande déformation du miroir. Un peu comme un grand oiseau dont la vie se trouverait dans l’immensité du ciel, et à cause de la force d’attraction de la terre, il se trouverait précipité dans le fond de la mer.

    Pour l’individu qui vit à la surface de ces eaux, lorsqu’il va regarder en direction de la chose tombée, il ne verra que son reflet, et encore, un reflet perturbé par le mouvement de la vague qui est à la surface. Même s’il est à l’intérieur des eaux, ce sera un reflet perturbé par le mouvement des flux marins. Tout n’est que reflet dans votre société, et c’est pour cela que vous n’arrivez pas à la diriger et à négocier avec les valeurs sociales.

    Alors comment négocier ces réalités sociales ?

    C’est simple, il faut y aller tout simplement avec un cœur ouvert et honnête, et non pas chercher les complications. Autrement dit, ne pas mettre une valeur sur la chose, mais la considérer telle qu’elle est vécue dans son principe social et donc ne pas y rajouter un certain principe émotionnel, mental ou intellectuel. Vous me parlez de l’argent, et je vous ai dit qu’il n’avait aucune réalité, à part ce code institutionnel que vous lui avez donné depuis l’origine. Si j’ai semblé vous choquer, je vais m’en expliquer.

    L’homme s’imagine que hors de l’argent il n’existe pas de pouvoir, même pas celui d’accomplir quoi que ce soit. C’est faux. Le véritable pouvoir, même celui d’accomplir ou de manifester, ne réside pas dans l’argent, le kilo d’or ou de pierres précieuses que l’homme possède. La manifestation et le pouvoir de manifestation n’appartiennent pas à ce trésor, ils appartiennent au rayonnement de l’être.
    Vous allez me dire que ce rayonnement peut être limité dans la manifestation ou dans les circonstances, seulement s’il y a une certaine monnaie, ou s’il existe un certain pouvoir d’achat. Si l’on considère les cinq principes humains, oui c’est certain, mais si l’on considère le pouvoir du rayonnement c’est complètement faux.

    À partir du moment où un rayonnement est suffisamment efficace pour véritablement fonctionner, tout ce qui est nécessaire arrive. Si c’est l’argent, il arrive. Si c’est une personne X ou Z, cette personne arrive. Si c’est un bateau ou un avion qu’il faut, le bateau ou l’avion arrive et pas par magie, mais par alchimie.

    La nécessité, lorsqu’elle est vécue, programmée, lorsqu’elle est envoyée par un individu capable de ce rayonnement et qui fait de cette nécessité une graine, donc qui lui donne vie, lorsqu’elle se présente sur la scène du monde, elle n’est plus un besoin, mais en germant, elle attire son objet ou son moyen de manifestation.

    Ainsi la nécessité n’est plus vécue comme un besoin ou un handicap, comme vous le vivez quotidiennement. Vous vivez vos nécessités comme des handicaps.
    Vous avez besoin de manger, c’est un handicap, parce que pour cela il va falloir gagner de l’argent.
    Vous avez besoin de vous chauffer, c’est un handicap, parce qu’il va falloir gagner de l’argent pour acheter du bois, du charbon ou du pétrole.
    Vous avez besoin de vous déplacer, vous avez besoin d’un véhicule, c’est un handicap, parce qu’il va falloir de l’argent pour acheter ce véhicule et son carburant.
    Les humains vivent donc tout comme un handicap, et ainsi, ils se chargent véritablement du handicap, au lieu de regarder la nécessité qui se présente. « Je dois me déplacer » Si ce déplacement est réellement un besoin sur le plan de son âme, soit dans l’activité même de sa destinée, automatiquement le déplacement va avoir lieu, et cette personne peut très bien croiser quelqu’un qui parte dans la même direction et va l’emmener.

    Ce qui ne veut pas dire que la vie est une suite de miracles ou de mirages. Il faut faire la différence entre ce que l’on appelle miracle et les nécessités germées que j’essaie de vous expliquer maintenant. L’homme ne s’en rend pas compte et ne sait pas utiliser l’immense pouvoir dans la terre, soit le pouvoir de la mère, parce qu’il l’associe trop à quelque chose qui ressemble au pouvoir du maître. Quand l’homme aura compris ce qu’est la terre et qu’il l’aura identifiée à la mère, qu’il saura jouer avec son pouvoir, il ne sera plus jamais pauvre, il n’aura même plus besoin de cultiver la terre pour en tirer du fruit. Le fruit sortira de lui-même en toute saison.

    Quel est ce pouvoir ?
    Tout simplement celui de l’abondance.

    D’où vient-il ?
    Du simple fait, que la loi cosmique veut, que chaque planète représente la mère de l’humanité.

    Quel est le principe d’une mère ?

    C’est d’avoir un sein, de fabriquer du lait et de le donner à son enfant pour le nourrir. C’est son principe immanent et intrinsèque. On ne peut pas renier ce principe-là, et ne pas le voir, c’est ne pas être initié aux lois mêmes de terre. Tout le monde veut être initié face à Dieu, tout le monde veut être initié face au père. Je ne renie pas le fait, car il est vrai. Mais il faut être aussi initié face à la mère et ça, c’est autre chose, c’est une partie cachée que l’homme ne comprend pas très bien. Même lorsqu’on lui parle, de manière déformée par la religion, de la vierge Marie, de la mère cosmique, l’homme ne comprend pas ce que cela veut dire parce qu’il ne sait pas de qui on parle.

    De qui parle-t-on ?
    On parle des forces nourricières de la terre. Regardez ce qui est écrit dans la Bible. Dans la Bible, au début, l’homme était considéré comme vivant dans un paradis, l’Éden, où tout lui était offert en abondance. Il vivait nu, il n’avait même pas froid. Cela veut dire que les saisons de l’hiver, de l’automne et du printemps n’existaient pas, seul l’été éternel existait. On ne parle même pas d’âge pour Adam et Ève, on ne les situe ni dans l’enfance, ni dans l’âge adulte, ni dans la vieillesse. On parle d’un homme et d’une femme. Ils étaient donc éternels. La forme elle-même pouvait se perpétuer éternellement.

    La cellule a ce pouvoir, elle n’est pas limitée, même si elle a des cycles, des biorythmes et qu’elle vit une certaine mort, elle peut, malgré la mort se renouveler et se perpétuer. Exactement comme après le sommeil, vous pouvez retrouver votre activité mentale. Pourtant vous êtes entrés dans le sommeil, et vous n’êtes pas morts pour autant.

    À la fin d’une grande vie, donc à la fin d’un cycle, prenons par exemple cent ou cent vingt ans, et comme le cycle veut qu’une mort existe, donc un sommeil existe, la cellule est capable d’entrer dans une sorte de mort sans pour cela être obligée de retourner à la poussière, mais simplement dans une zone de régénération. Ainsi l’homme peut reprendre sa forme et repartir dans une autre vie, faire une sorte de renaissance, pourtant il conserve le même corps. Mais ça, c’est un détail et je ne veux pas m’y éterniser.

    Reprenons Adam et Ève dans le jardin. La terre donnait tout à ce couple. Il n’avait pas besoin de travailler la terre, tous les fruits étaient là disponibles. Réfléchissez bien à cette allégorie. Pourquoi la terre est-elle devenue avare, et qu’elle n’a gardé ses fruits que pour les plus méritants, soit ceux qui travaillent ?

    Si l’on se place dans le camp de ceux qui travaillent, de ceux qui pensent que tout est mérite, dans ce sens-là, ils participent à la vie de la matière inconsciente et ignorante, ils sont donc en état de chute. Ceux-là vont devoir travailler. Il est écrit : « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front », mais tu gagneras ton pain à la sueur de ton front, si tu fais partie de cette humanité qui a tué son frère, qui a tué son semblable spirituel, qui a tué son âme.

    Dans le mythe d’Abel et Caïn, il ne s’agit pas simplement de deux frères qui s’entre-tuent et se pardonnent. Il s’agit d’une personnalité, qui pour ne plus entendre la voix mélodieuse de l’âme, trucide l’âme, l’étouffe, l’enterre. Depuis, il faut que la personnalité travaille la terre pour gagner son pain. Alors que, lorsque l’âme pouvait être à fleur de peau, pouvait être pleinement vivante sur la surface de la terre et dans son corps, l’âme n’avait qu’à se servir des fruits de la terre, mais si c’est la personnalité qui vit sur la terre, alors elle doit travailler.
    La personnalité n’est en contact qu’avec la croûte terrestre, et non plus avec l’âme, avec le ventre de la terre, donc avec la mère.

    Imaginons qu’un enfant désire ne voir en sa mère que la maîtresse de maison qui est fort sage, qui ne veut pas le forcer à l’amour, à l’obéissance, qui fait son lit, ne va pas le réveiller le matin avec un baiser sur le front, mais qui va simplement agiter la sonnette dans le couloir et dire : « Lève-toi, c’est l’heure. » Puis elle va descendre à la cuisine, préparer la nourriture et envoyer l’enfant à l’école, et tout ceci sans un mot.

    Un jour l’enfant va se dire : « Chez moi il n’y a pas d’amour, ma mère ne m’aime pas. » Erreur. Ce n’est pas la mère qui n’aime pas son enfant, qui ne prend pas soin de son enfant, c’est l’enfant qui ne sait pas aimer la mère et qui ne sait pas voir dans la mère un foyer d’amour. Les hommes se comportent de la même manière avec la terre.

    Si l’on commence à avoir un nouvel état d’esprit vis-à-vis de la terre et des forces nourricières de la terre, la société n’aura plus besoin de valeurs comme celles connues aujourd’hui, comme l’argent, comme la puissance.
    On parle de l’argent et je le remets en cause, mais ce n’est pas la seule valeur dont il faut parler dans ce jeu d’échange. Il y a aussi la puissance. Tout le système social est basé sur la puissance. Il y a l’esclave ou l’ouvrier, l’employer, et il y a la hiérarchie et il y a enfin le chef. Toutes les sociétés sont composées de cette manière-là.

    En fait, il n’y a aucun esprit communautaire et de synthèse, cela n’existe en aucun point de la terre. Il y a toujours des rapports de puissance entre celui qui est employé et celui qui dirige. Alors, étant donné que tout est rapport, dans la vie, dans les énergies qui composent l’âme sociale, tout devient aussi rapport de force, et c’est pour cela que des énergies comme l’argent et bien d’autres existent pour communiquer avec l’autre.

    Regardez, sur une simple analyse relationnelle, vous ne pouvez communiquer entre individus, que s’il y a un terrain de communication, un fil de communication. Il y a donc une sympathie et un avis commun. Sinon les humains ne sont pas capables de communiquer. Puisque tout est rapport, alors il faut une matière, une substance pour ce rapport. Ce sera tantôt les idées, tantôt la politique, tantôt l’argent ou la puissance. Et c’est à cause de cette manie qu’ont les hommes de tout hiérarchiser, mais aussi de tout vivre sous un angle du rapport, que des valeurs comme l’argent sont nées dans un principe social.

    Que faire avec cette réalité, puisqu’elle existe depuis si longtemps et ne peut être abolie en un seul jour ?

    C’est une réalité dont nous sommes conscients. Il faut en tirer un certain positif, y voir en tout cas le moindre mal et essayer de changer la chose pour qu’elle soit utile, comme mettre une semelle à un boiteux pour rectifier son pied, et qu’ainsi, sa démarche ne soit plus boiteuse.

    Ayez, face à l’argent, le même comportement que vous auriez face à vous-même, et vous serez sûr de bien vivre l’argent ou de bien le gérer. Que feriez-vous de votre propre sang, que feriez-vous de votre propre langue, de votre propre foi. Si vous respectez toute chose comme étant vous-même, automatiquement même si la chose n’a pas de réalité cosmique, elle ne sera pas un crime face aux réalités cosmiques.

    Mais pour déclencher ce respect, il faut savoir ce qu’est se respecter. Car beaucoup d’hommes maltraitent les valeurs, même artificielles, comme celle de l’argent ou de la puissance, la politique ou l’économie, simplement parce qu’ils ne connaissent pas ce qu’est le respect. C’est un des grands points où je voudrais éduquer l’homme s’il accepte de m’entendre.

    Le respect : le respect de tout, que ce soit le respect d’une pièce d’un sou, le respect d’un fruit qui pousse, le respect de soi, de la façon dont il se donne aux autres, dont il se traite, dont il pense, dont il se nourrit, le respect dans tous les aspects de la vie. Or, la preuve est faite que l’homme ne se respecte pas lui-même.

    Ce ne sont pas les valeurs qui sont à remettre en cause, même si elles sont artificielles, c’est plutôt le genre humain. Ce qui fait qu’en parlant de l’argent, il n’est pas nécessaire d’analyser ce qu’est l’argent, puisque pour nous cela n’a aucune réalité et n’en a que pour vous dans le système social. Il faut analyser ce qu’est l’être humain, ce que fait l’être humain de lui-même et immédiatement vous saurez comment vivre les valeurs artificielles de la société.
    Tant que l’homme n’a pas découvert des valeurs, je dirais supérieures, dans un champ de conscience beaucoup plus haut que la majorité des autres préoccupations, il ne saura pas vivre toutes les autres valeurs. Mais dès qu’il aura découvert ce champ de conscience supérieure, il saura vivre même la relation avec la mort, ou avec le fait de devoir tuer certaines fois, de devoir abattre une forêt pour faire des maisons ou faire du feu pendant tout l’hiver. Car il est un fait, et on ne le soupçonne pas souvent, qu’abattre une forêt puisse représenter un crime. Mais suivant comment l’esprit de l’homme accomplit la chose, le geste reste un crime ou devient un geste d’abondance que la nature fait à son enfant qu’est l’homme. Tout dépend donc comment on approche les lois de la terre et les lois sociales.

    La société devrait être une projection plus dense des lois de la nature. Or que se passe-t-il ?


    La société est au contraire une cristallisation des lois de la nature, et c’est pour cela que la société meurt, parce que la nature ne peut pas envoyer ses influx nourriciers. Lorsqu’une société est constituée de manière à ne représenter aucune densification des principes même de la nature, alors la nature peut continuer à envoyer ses flux et elle peut faire de cette civilisation, une civilisation éternelle, donc parfaite.

    Au contraire, si la société se cristallise, comme elle se cristallise pratiquement chaque fois, ou du moins tant que l’homme ne sera pas dans des états de conscience supérieure, comme il devra les atteindre plus tard, la terre ne pouvant pas pénétrer ce noyau, le laisse mourir et récupère l’enfant qu’est l’homme.
    Chaque fois qu’il y a chute d’une société, de ses artifices, de ses valeurs, donc chaque fois qu’une tour est démolie, la nature reprend son enfant et l’envoie redevenir berger, redevenir jardinier, ne dépendre que des fruits de la terre et ne s’intéresser qu’à la vie des saisons et de la culture.
    Chaque fois que l’enfant s’éloigne trop de la mère, la mère le laisse fuir parce qu’elle ne peut pas faire autrement, mais lorsqu’il tombe, elle vient le récupérer. C’est ce qui se passe à chaque cycle, et ceci se passera tant que l’homme n’aura pas compris qu’il doit vivre d’abord en rapport harmonieux avec les énergies de la terre, qu’il doit se nourrir à la terre, et non pas se nourrir de ses propres productions. Je n’ai pas peur de le dire.

    Que fait l’homme dans son imbécillité magistrale et dans son orgueil ?


    Il s’imagine que ce sont ses productions qui le nourrissent. Il se dit : « Si je ne travaille pas la terre, je n’aurai pas de fruit. Si je ne fais pas tel ou tel travail, je n’aurai pas l’argent, je n’aurai pas les relations nécessaires, je n’aurai pas ceci, je n’aurai pas cela. » C’est toujours : « si moi je ne fais pas. »

    La loi cosmique n’a pas été créée de cette manière.
    Le principal travail de l’homme n’est pas de gagner son pain, de remplir son estomac. Quelle évolution cela représente-t-il je vous le demande ? Quel est l’intérêt que Dieu crée les hommes afin qu’ils passent leurs jours à remplir leur estomac ?
    Tout a été créé pour que chaque forme puisse recevoir pleinement les esprits, et qu’à travers cette forme, l’esprit puisse pleinement se révéler et se manifester. La terre est prévue pour cela, donc pour nourrir son enfant avec abondance et dans tous ses besoins, et l’homme n’a ensuite qu’à transformer.

    Mais voila que se passe-t-il ?
    L’homme devenant fou, devenant aveugle, ne voit pas qu’il marche sur un sol qui n’attend que la graine de sa pensée pour donner du fruit. Alors forcément, il est obligé d’aller prendre une graine bien physique, venant d’une véritable plante, de la semer, et attendre que la pluie veuille bien venir l’arroser, que le soleil veuille bien venir la faire mûrir, parce qu’en plus, sans ces deux actions, il n’y a pas possibilité d’obtenir un fruit.

    Alors l’homme commence à dépendre en plus, et ceci à cause de sa folie, des impondérables des saisons, donc des caprices des esprits, qui vivent dans les nuages, pouvant apporter la sécheresse ou la pluie, qui sont dans la terre, car le sol lui-même est régénéré et sert de corps à une multitude d’esprits appelés gnomes.

    De la même manière qu’un homme peut être capricieux, si ces gnomes, pour des raisons X, ne veulent plus s’occuper du sol, le sol devient aride, et n’est plus fertile. Que l’homme sache diriger d’abord son esprit, donc sa semence, et il pourra ainsi diriger les esprits de la nature. C’est aux esprits de la nature de cultiver la terre, et ceci depuis toute éternité. Mais l’homme n’étant pas encore un Roi, le chaos existe et personne n’a pris sa place dans la hiérarchie de la création. Les gnomes régénèrent tout au plus. Or il a été dit dans la Bible que vous devez devenir des Rois qui commandent à toute chose sur la terre.

    Pourquoi ce verset-là vous a-t-il été donné ?

    Réfléchissez à cette vérité. Est-ce que Dieu vous a donné le pouvoir sur toute chose de la terre simplement pour que vous ayez le bonheur d’être puissant ?

    Dieu ou tout simplement la conscience cosmique, le créateur, ne donne jamais quelque chose sans raison, gratuitement ou pour la beauté du geste. Jamais. Tout est équilibre dans le cosmos, donc tout a une raison profonde.

    Pourquoi l’homme doit-il être un Roi sur chaque chose, régner sur tous les animaux, sur tous les éléments, sur l’eau, le feu, la terre, l’air ?

    Dans son habitacle qu’est la terre, et non pas le petit deux pièces qu’il habite, il doit pouvoir ordonner à tout ce monde invisible de travailler pour lui. Il a une chose beaucoup plus sainte à effectuer que le labour ou le crépi des maisons, il a sa réalisation spirituelle à effectuer.


    Alors vous voyez dans quel décalage vit l’humanité, lorsque l’on pense que des gens pendant des vies et des vies n’ont de souci que pour le cours de la bourse, ou la valeur du lingot d’or, ou pour extraire des pierres précieuses dans les mines. Ce n’est pas un reproche que je vous fais. C’est tout simplement pour montrer le décalage qui existe et où doit tendre l’humanité.
    Ce n’est pas une remise en cause de la société telle qu’elle est aujourd’hui, car si elle est comme cela aujourd’hui, c’est parce que l’humanité vient d’un certain germe et que l’humanité ne peut pas être parfaite du jour au lendemain. Les cycles sont là pour effectuer la perfection.

    Ce qu’il faut donc, c’est connaître la destinée et les forces de cette destinée, et que chaque individu, à l’intérieur des exigences sociales d’aujourd’hui et des exigences du plan d’évolution, puisse trouver petit à petit la réalité, même s’il est encore victime de certains artifices, mais il ne doit pas en être dupe. Car utiliser certaines énergies artificielles, comme la puissance, l’argent, la politique, la finance, le commerce, n’est pas un péché comme on pourrait le croire, mais il ne faut pas être dupe de la chose. C’est là où l’artifice devient un obstacle à la réalisation de l’esprit.

    Donc, comme je vous l’ai dit tout à l’heure, lorsque vous avez à faire à des vérités artificielles, mais qui sont vérités quand même, parce qu’elles font partie de la vie sociale, donc de l’institution, il faut que l’individu considère la chose comme son propre être, que cela déclenche en lui le respect.

    Donc, vis-à-vis de l’argent que faut-il avoir comme première réaction ?

    Le respect. Ce qui ne veut pas dire que vous ne devez pas toucher à l’argent, que vous ne devez pas monnayer l’argent, et que vous ne devez pas spéculer avec l’argent. Non, ce n’est pas un interdit. Si vous le faites dans un esprit correct, je ne veux pas parler d’honnêteté car tout de suite l’homme va déclencher des concepts qui ne sont pas faux, mais qui ne sont pas ceux que je voudrais éveiller. Le respect est la meilleure appréciation que vous pouvez faire, et ainsi toutes les valeurs vont reprendre leur place. Quand vous êtes en communication, avec respect avec un autre individu, la communication va immédiatement avoir lieu.

    Cela veut dire quoi ?

    Cela veut dire que vis-à-vis de l’autre vous allez être tolérants, à l’écoute, attentifs. Vous allez avoir de la compassion, mais aussi en même temps de la justice, parce que s’il engendre une erreur, vous allez pouvoir le lui montrer. Le respect est un regard neutre. L’important, c’est la neutralité, et vis-à-vis de l’argent, c’est ce qui manque justement.

    Un individu est souvent prisonnier du mirage de l’argent, de la griserie, de la puissance ou tout simplement de la sécurité que cela apporte. Beaucoup d’individus y voient une sécurité, plus que de la puissance. Certains ne se sentent jamais assez sécurisés.
    Le besoin qu’ont les hommes de sécurité est un grave problème sur la terre. La peur intérieure les fait agir au-delà de ce que leurs défauts les conduiraient à faire. Rien ne fait plus peur que le lendemain, de ne pas savoir de quoi vivre, se chauffer, manger. C’est pour cela que l’argent a pris une telle importance, et qu’il est le centre de tant de soucis dans la vie de la société, dans la vie de chacun. C’est parce que chacun a cet instinct de survie, « de quoi vais-je vivre » ?

    Votre interrogation est normale et je ne vais pas vous répondre comme il est écrit dans le livre, « Mais qu’importe, regarde, les oiseaux sont nourris par le père, ils ne se soucient pas de demain. » Car si cela est vrai pour une certaine espèce d’individus ayant un certain rayonnement, cela n’est pas vrai, pour la majorité de l’humanité, qui justement ne peut pas déclencher ce rayonnement, donc faire germer une graine qui ne se trouve qu’à l’état éthérique, puis la transporter dans le sol physique de terre afin qu’elle donne un fruit parfaitement physique.

    Donc, ce qu’il faut, avant tout, c’est remettre les choses à leur place, déjà sur un plan psychologique. C’est pour cela que je ne peux pas parler de l’argent comme étant une vulgaire monnaie, car cela met en jeu tous les rapports sociaux et toute la nature humaine.

    Je pourrai vous demander pourquoi l’argent existe ?
    Si vous voulez savoir comment l’utiliser, demandez-vous pourquoi il existe et vous connaîtrez mieux sa nature et en même temps vous connaîtrez mieux la faiblesse humaine, et si vous connaissez les faiblesses humaines qui ont donné lieu à l’argent, vous saurez immédiatement de quoi vous devez vous méfier dans votre démarche à propos de l’argent, et jusqu’où vous pouvez négocier avec l’argent. Donc, si vous voulez avoir une relation claire avec l’argent, premier réflexe, le respect.

    Second réflexe, éliminer la peur du lendemain qui est en vous, sinon vous ne pourrez pas avoir de respect pour l’argent. Même si vous le respectez de manière mentale en vous disant, je ne ferai jamais de choses malhonnêtes, ce qui est très bien, vous aurez malgré tout une démarche viciée ou parasitée, parce que vous allez sentir que vous avez besoin d’argent à cause de la peur du lendemain.
    Il ne s’agit pas de vous mettre un bandeau sur les yeux et vous dire, qu’importe ce que sera demain, Dieu m’aidera, les anges y pourvoiront. Je ne suis pas partisan de cette thèse. C’est au contraire un véritable travail alchimique, un véritable effort énergétique que je vous demande de faire, et ce n’est pas de l’insouciance. Demandez-vous : Pourquoi ai-je peur du lendemain ? Pourquoi ai-je peur de cette survie qui m’est nécessaire ?

    En analysant et en descendant tout au fond de cette peur, jusqu’à sa racine, à l’instant où elle jaillit pour en découvrir sa noirceur, vous verrez que ce n’est pas la peur du lendemain qui nécessite votre besoin d’argent, votre besoin de confort, votre besoin de trouver un compagnon, une compagne, d’être aimé. Vous serez étonnés de rencontrer le non-être que vous êtes.

    C’est en descendant profondément dans cette peur, qui est significative de la partie inconsciente de l’individu, que cette partie peut à tout moment devenir consciente, lorsque l’individu en fait l’effort. Et ainsi pour quelqu’un qui est la présence, donc pour quelqu’un qui a un alignement avec l’âme et qui fait rayonner l’âme, la peur n’existe pas. Elle n’existe pas, non pas parce qu’étant inondé des sphères divines il n’a pas peur de ne pas manger, il n’a pas peur d’avoir froid, de dormir dehors. Mais la réalité veut que, lorsqu’un individu est à ce point immergé dans son rayonnement, l’homme ne manque de rien. Cela ne veut pas dire qu’il vivra au crochet de quelqu’un. Cela veut simplement dire que la terre, la mère, va donner spontanément ce qu’il faut à son fils.

    Là, intervient une troisième notion :
    Quels sont les véritables besoins de l’homme ?

    Est-ce le fait d’avoir des éléments électroniques, une voiture, un chauffage qui marche avec de l’énergie à transformer, des vêtements d’un tel ou de telle mode, de telle qualité ? Est-ce que ce sont ces besoins-là qui comptent ?
    Vous allez me dire : « Cela fait partie de la nécessité. Le simple fait d’être en hiver nécessite qu’il y ait des manteaux. » C’est vrai.
    Quand l’homme se sera aligné comme je vous en ai parlé au début, quand l’homme aura fait alliance aussi bien avec sa mère qu’avec son père, (ce que je regrette que l’on taise, on ne parle pas beaucoup de la mère des hommes pour ne parler que du père des hommes), il s’apercevra que sur la terre le printemps sera éternel, comme dans ces pays qui bénéficient d’un climat propice où les fruits viennent à longueur d’année, et une monnaie d’échange pourra même exister.

    C’est certain, il faut du respect entre les hommes. Un travail mérite un autre travail, et comme on ne peut pas toujours se payer, se rembourser en tant que notion de travail, il est normal qu’il existe un moyen terme qui peut être une notion telle que l’argent.

    Une société ne doit pas nécessairement retourner à l’état de la nature. Une société peut être poussée très loin techniquement, très loin dans tout ce qui est électronique, scientifique, mais sans pour cela qu’elle soit une société artificielle comme elle l’est à l’heure actuelle.
    À l’heure actuelle la société n’est ni à l’état de la nature, ni a l’état de la science, puisque la science ne fait que ses premiers pas. Et c’est son problème justement, c’est sa grande transition à l’heure actuelle. Si en allant très loin dans la science, la société redécouvre avec une grande énergie sa relation avec la nature, alors elle va comprendre ce que sont les relations telles que l’argent et la puissance.

    C’est à ce monde idyllique auquel on croit tous. Le monde parfait de l’âge d’or, où les initiés dirigeront les choses, bien qu’ils ne soient pas là pour diriger. L’initié n’est là que pour garder, car comme je le dis souvent, nous ne considérons ni le maître, ni l’initié, comme quelqu’un qui dirige l’homme, mais comme quelqu’un qui veille, qui éduque et qui prend soin de l’homme.

    À l’intérieur de cette cité parfaite, l’initié ne sera que le gardien de la perfection, et l’homme qui aura parfaitement compris sa place d’après son rayon, sa spécialité énergétique, fera une parfaite fusion avec une des énergies cosmiques qu’il représente et une des énergies de terre qu’il représente aussi. Et ainsi, l’homme ayant uni les deux, étant donc la synthèse et l’intermédiaire, soit un pont dans la création, il va permettre à tout ce qui vient de la matière, à toutes les fréquences issues de la matière, de continuer leur évolution dans le monde invisible, soit le monde athmique.

    L’homme est un chaînon entre la matière et le monde athmique, entre la matière et Dieu. Tous les atomes qui composent la matière et qui ensuite par cycle deviennent différents aspects de l’évolution, différentes manifestations, arrivent un jour au stade de l’être humain. Mais l’être humain n’est pas le summum de la création et de la transition de la création. L’homme n’est véritablement qu’un transit de la fréquence, qui vient depuis l’atome, jusqu’au soi supérieur. Et c’est pour cela que l’homme doit apprendre à vivre aussi bien avec la mère qu’avec le père, car il vient de la mère et a été un de ses atomes à l’origine.

    À l’origine de l’univers il n’était que cela, un atome qui vibrait dans le ventre d’un volcan, ou dans le souffle des nuages. Et puis petit à petit, sa conscience s’étant développée, il a pu devenir, sous la forme physique qu’on lui connaît, un homme, c’est-à-dire une conscience qui peu à peu prend conscience justement.

    Son voyage n’est pas terminé et le fait de devenir un maître ne représente pas le terminus de l’évolution d’un homme. Cela n’est qu’un transit. Devenir un maître cela ne représente qu’un pas et le premier, le premier dans la vie athmique. Là, cet atome de conscience commence sa vie cosmique.

    L’humain, dans la création, n’est qu’une forme transitoire. Considérez-vous comme des fréquences, comme des sons, comme des atomes de conscience, et si vous vous dépolarisez de l’être humain, vous arrivez très bien à vivre toutes les notions de la vie sociale. Cela ne représentera plus une interrogation pour vous. Vous réajusterez chaque chose, et vous réajustant, la mère qui vous porte, qui vous permet de vivre, vous nourrit.

    C’est le fait d’avoir les deux pieds sur le sol, que la terre vous donne un corps éthérique, qu’elle vous donne le rythme cardiaque, car c’est le corps éthérique qui entretien le rythme cardiaque. Ce n’est pas l’âme qui sait que son corps a un cœur qu’elle doit pulser. C’est le corps éthérique qui connaît les fonctions du corps physique et qui entretient chaque organe.

    Le corps éthérique est un peu comme la bonne volonté de la terre, qui vient autour de chacun de ses enfants et les enveloppe pour les maintenir. Comme l’amour de votre mère qui crée une protection autour de vous quand vous partez sur le chemin de l’école. L’amour de la mère protège l’enfant et crée une coque autour de lui. De la même manière, lorsque la terre voit un nouveau né apparaître sur son ventre, elle l’enveloppe de son amour et de sa volonté de vivre, et c’est ce qui crée le corps éthérique dans l’humanité. Que la terre cesse de vouloir donner la vie et d’avoir des enfants, le corps éthérique de l’humanité disparaît et l’homme lui-même meurt parce qu’aucun organe ne peut fonctionner. Le corps est quelque chose de très bête. On le croit intelligent, mais en fait il est très bête, parce que sans le corps éthérique rien ne peut fonctionner.
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