• L’incarnation de Dieu

     

    Fin du 2/3
    .................... Et comme l’image de Dieu correspond à la nature profonde de ma conscience, il va se passer une prise de reconnaissance et à ce moment-là, la conscience qui pendant un certain temps s’était habituée à regarder des choses qui ne sont pas divines et qu’elle avait crues, va rebasculer dans sa nature propre, et c’est là, où l’individu ou l’initié va dire : Je suis cela.

    ( suite 3/3 )

    À ce moment-là, pour l’initié commence le véritable moment de la restitution, de la réintégration divine.

    Tant qu’à l’intérieur de vous, vous n’avez pas entendu ce son, ce qui ne veut pas dire que vous devez tendre l’oreille et entendre quelqu’un chanter je suis cela, cela va plutôt se traduire par la conviction dont je vous parlais tout à l’heure. C’est-à-dire que profondément en vous-même, vous ressentirez, comme à fleur de peau, que vous êtes une âme. Et vous n’aurez même plus envie que l’on vous appelle par votre prénom, ou que l’on vous rappelle des souvenirs d’enfance. Vous aurez l’impression que l’on vous parle d’une autre personne qui n’a presque jamais existé tellement elle est différente de ce que vous êtes maintenant.
     


    Lorsque vous aurez donc atteint cet endroit du chant et de la conviction, toutes les énergies qui pendant un certain temps, pendant des incarnations et des incarnations sont allées vers l’extérieur, vont faire le mouvement inverse et rentrer vers l’intérieur.
    Ce qui fait qu’à un certain moment de la roue de la vie, il est dit que ce genre d’initié n’a plus besoin de s’incarner. C’est ce que l’on appelle un libéré vivant.

    Étant donné que le regard de son âme ne se porte plus sur les objets extérieurs, qu’aucun objet extérieur n’arrive à attirer son regard, même si le regard voit les objets, commence la restitution et cette restitution fait aller la conscience vers le haut, alors que l’incarnation est un mouvement qui fait aller la conscience vers le bas.

    Si donc la conscience émet un mouvement vers le haut, le mouvement vers le bas va cesser complètement, et l’incarnation n’est plus une nécessité.
    Elle peut avoir lieu quand même, elle peut être un moyen d’aider l’humanité à cristalliser certaines énergies, de servir l’humanité, ou de servir un certain nombre d’hommes vis-à-vis desquels, anciennement, cette âme s’était engagée. Mais l’individu n’a plus à s’incarner pour sa propre évolution. La terre n’a plus rien à lui apporter. Tous les objets que la terre recèle ne sont plus synonymes de pesanteur. Ils se sont dissous, la conscience peut commencer à monter.

    Alors vous pouvez me dire, qu’imaginer ce moment de libération est quelque chose d’extraordinaire, c’est quelque chose de souhaitable, que vous voudriez rencontrer ce moment-là le plus tôt possible et qu’il est magnifique dans l’univers que cet instant existe.
    Mais sitôt que vous allez commencer à comprendre que cet instant est merveilleux, étant donné que le mental pense toujours par analyse, vous allez aussi me dire : Mais pourquoi ? Pourquoi faut-il tomber dans la matière si l’on doit de toute façon retourner vers Dieu et si l’on est profondément Dieu lui-même ?

    J’en ai déjà parlé suffisamment, mais je vais en redire simplement quelques mots pour la cohérence du discours.
    Lorsque l’on étudie, lorsque l’on essaie de sentir, d’intuitionner ce que peut être la conscience, pour tous ceux qui ont basculé quelque peu dans la conscience le discours sera facile.
    La conscience est un endroit où il y a que de la conscience, c’est-à-dire un état de contemplation sur un objet extérieur ou intérieur, comme par exemple Dieu se contemplant lui-même. Ce qui ne veut pas dire que Dieu n’a pas autre chose à faire que de se contempler lui-même dans un acte narcissique.

    Le fait qu’il soit conscient et que la conscience soit un processus de contemplation, fait que Dieu au moment où il se trouve dans le manifesté et que sa vie appartient au manifesté, sa conscience est en contemplation sur son processus de vie.

    Il y a donc la conscience, mais pour que cette conscience existe, il y a le feu de la conscience. C’est-à-dire que, si l’on résumait l’existence de Dieu à sa seule conscience, il n’y aurait pas d’existence. Ce qui permet l’existence de la conscience, c’est qu’à l’intérieur de chaque particule de la conscience se trouve logé le feu de la conscience, l’électricité de la conscience, le potentiel vibratoire de la conscience. Sans ce potentiel vibratoire il n’y a pas de conscience.

    Maintenant que nous avons un petit peu expliqué cela, analysons le pourquoi de l’incarnation.

    Il y a donc la conscience et pour être vivant, le besoin de rencontrer son énergie, le besoin de dilater l’énergie qui est recelée dans les particules de la conscience. Comme je l’ai déjà dit, il n’y a qu’un seul endroit où toute cette énergie abonde, parce que ces particules de conscience sont concentrées, sont compactées à un niveau inimaginable pour la conscience humaine, c’est la matière.
    Ce qui veut dire que d’un côté il y a la pensée divine, (décrochons-nous de la conscience pour prendre le mot pensée), et il y a, de l’autre côté, le moyen par lequel cette pensée est véritable et vivante et qui se trouve dans la matière, c’est l’énergie.

    Qu’est ce qui fait que la matière existe ?

    C’est qu’il y a à un moment donné de la contraction, de la cristallisation pendant la manifestation de Dieu dans sa conscience, une part de lui-même qui est plus particulièrement compactée et cristallisée, donc vouée à la matière. C’est un peu comme si l’on imaginait l’inexistence, le point zéro où tout repose lorsque l’univers n’est pas et vient un jour où l’univers est. Il y a donc extériorisation de la conscience et extériorisation d’une forme de la conscience beaucoup plus cristallisée, compactée, qui est la matière. Et ainsi, on trouve dès l’origine le couple conscience matière. Donc le couple Dieu et cosmos, car le cosmos c’est de la matière.

    Que va-t-il se passer lorsque ce cosmos est établi, lorsque la matière a été suffisamment cristallisée, même si elle n’est pas pour autant devenue très solide et sur un plan physique ?

    Il y a rencontre des deux. Ce qui ne veut pas dire que l’un et l’autre sont nés dans le but de se rencontrer, mais le simple fait qu’ils aient été créés les fait se rencontrer. Parce que tout simplement dans l’univers il y a une loi d’attraction. Cette attraction vous la subissez lorsque vous tombez en admiration devant par exemple un immense gâteau et que vous avez envie de le dévorer. C’est la même force d’attraction qui a lieu. Que ce soit la force d’attraction entre la conscience de Dieu et sa matière ou que ce soit la force d’attraction de votre petite conscience et le chou à la crème chez le pâtissier, c’est la même puissance d’attraction. C’est parce qu’existe la puissance d’attraction dans le premier couple Dieu et matière, que vous l’éprouvez pour des choses simples entre votre conscience et l’objet du désir.

    Donc, pour l’homme, pour trouver sa liberté ou sa dimension divine, tout le jeu va être d’arriver à dissocier, à découper cette force attraction que mettent les objets sur sa conscience. Et pour Dieu, lorsqu’il voudra se réintégrer lui-même à la fin de tous les âges, lorsqu’il s’approchera de ce que l’on appelle le Pralaya, il s’agira de découpler cette force d’attraction afin qu’il ne soit plus sans cesse rejeté dans sa matière, réinvesti dans sa matière.

    Autrement dit, il y a l’inexistence, puis arrive la création et l’existence à lieu.

    Dans cette existence il y a conscience de Dieu, matière de Dieu et la loi d’attraction se met en route et les deux vont commencer à fabriquer l’univers. C’est-à-dire que ce premier couple ne va pas rester tel qu’il est, il va se démultiplier. À l’intérieur de la petite sphère qu’il aura créée, ce premier couple va s’y incarner.

    Puis à travers cette incarnation, il y aura une autre incarnation plus petite dans une autre sphère, puis dans cette incarnation une autre incarnation plus petite encore et ainsi de suite jusqu’à ce que l’on arrive à la forme de couple que l’on a appelé Adam et Ève et qui ne correspond qu’aux archétypes humains et d’un humain en état de création.

    Il y a donc le couple originel tel que l’on entend dans les lois cosmiques et le couple originel tel que l’on entend dans le déroulement de cette loi du point de vue de la création de l’âme humaine.

    Lorsque je dis cela, je veux dire que pour l’homme qui arrive à comprendre facilement qu’il est Dieu et qu’il se rattache à la source unique, il devient très compliqué d’imaginer qu’il y a ensuite des subdivisions et que malgré ces subdivisions, il reste Dieu le grand archétype. Et pourtant, c’est comme cela qu’il faut le comprendre et que malgré les subdivisions son archétype n’est pas en fait diminué. Il est tout simplement adapté à une forme de vie qui va de plus en plus aller s’exprimer vers le plan physique.

    Le mouvement inverse à lieu au moment où le disciple, grâce à son illumination, commence la réintégration. Il se dépouille de tout ce qu’il avait d’humain, de tout ce qu’il avait même d’initié, pour petit à petit redevenir ce grand couple cosmique.

    Ce qui fait dire à certains sages que la vie humaine est un grand mirage.

    Qu’il y a simplement la vie d’un grand et unique Dieu qui s’amuse à travers une multitude de formes qu’elles soient humaines ou autres, mais c’est toujours lui et lui seul qui s’amuse et qui anime ces formes.
    Bien sûr, lorsque l’on regarde la vie du cosmos depuis le balcon le plus haut, il s’agit bien de cela. Mais lorsque l’on regarde l’animation du cosmos depuis des balcons un peu plus bas, on s’aperçoit qu’il n’y a pas ou plus que Dieu qui existe, il y a aussi une entité qui existe tout autant que Dieu et qui est capable de défier Dieu, c’est l’homme.

    En s’étant subdivisé pour aller au plus profond de la matière, Dieu a finalement abouti un jour à une forme humaine, à un statut humain et cet homme a cela de particulier, non seulement il est capable de comprendre qu’il est Dieu, mais il est aussi capable de comprendre qu’il est homme et qu’il a droit de faire ce qu’il veut grâce à ce statut divin. Ce qui fait que pendant longtemps, pendant des siècles, des générations, le Dieu qui est UN et UN seul s’abîme à être un homme, un homme qui ne veut pas redevenir un Dieu et qui veut devenir l’homme le plus puissant de monde.

    Pour les Maîtres, commence à ce moment-là, un long et difficile travail d’apprentissage, de conversion. Ils essaient autant qu’ils le peuvent de rappeler le Dieu qui est endormi dans l’homme.

    Pourquoi ?

    Non seulement parce qu’il ne faut pas laisser Dieu endormi derrière soi et qu’en tant que Maître on connaît l’étendue de la conscience divine, mais parce que toutes les particules de Dieu qui se sont projetées dans un cosmos, même si c’est un cosmos local comme par exemple le système solaire actuel, toutes ces particules de Dieu doivent suivant des âges très précis suivre un certain mouvement de réintégration.

    Il y a donc la conscience de Dieu qui s’incarne dans sa propre matière, elle-même n’étant que de la conscience contractée, mais il y a des âges qui passent, comme les pales d’une roue à aube d’un bateau et qui immanquablement viennent ramasser les particules de conscience, car il faut que Dieu se reconstitue.

    Dieu n’est pas fait pour rester éparpillé dans le cosmos. Cet éparpillement est nécessaire pour que ses énergies se réactualisent, se régénèrent, mais ce n’est pas sa nature de rester éparpillé. Sa nature est de rester concentré sur lui-même, dans cette zone que l’on appelle le néant.

    Donc immanquablement, les cycles vont aller racler dans le fond des mondes toutes les particules de conscience du Dieu qui s’est éparpillé. Et au fur et à mesure de la remontée, l’âge qui est en train de porter ces particules de conscience, fait un mouvement cyclique d’avant en arrière, un peu comme si vous deviez secouer une salade. Ce mouvement existe juste pour permettre de redynamiser ces particules, de les repolariser en tant que particule divine. Et un peu à la façon d’un tamis, l’âge à force d’avoir poussé en avant et en arrière, d’avoir essayé de dynamiser des consciences, rattrapé, purifié des consciences, va aussi laisser retomber les particules qui n’auront pas voulu se laisser dynamiser. Et ces particules non seulement vont perdre leur statut humain, mais vont retomber au niveau de la matrice qu’est la matière.

    Autrement dit, lorsque l’on en arrive à des phases d’évolution comme l’évolution humaine qui est une phase d’ouverture vers la conscience divine, toutes les particules de conscience, même si elles sont arrivées à un niveau humain, qui n’acceptent pas ou qui ne veulent pas être dynamisées par une divinité plus puissante que celle qui est uniquement potentielle, se trouvent renvoyées dans la matrice qu’est la matière.
    Une particule qui avait petit à petit remonté, remonté le temps, pour un jour, être arrivé à être un homme et à commencer sa réintégration avec Dieu, se trouve privée de toute ascension et retourne à la matière pour devenir par exemple l’atome d’un rocher, d’une goutte d’eau.

    Il est donc très important, non seulement que les hommes se réveillent, mais qu’ils se réveillent dans une vision spirituelle.

    Ce qui ne veut pas dire que ceux qui ne seront pas spirituels seront les damnés qui retourneront à la matière pour ne servir que de rocher. Il n’y a pas de jugement sur le fait qu’un individu accepte d’être spirituel ou pas. Un individu qui a le souci d’être simplement vrai, authentique, libre et de marcher libre et épanoui, de marcher debout et de servir à quelque chose dans le monde pour les autres hommes, cet individu, même s’il ne prie jamais Dieu et s’il ne croit pas en Dieu, est plus spirituel que celui qui éventuellement va s’installer dans un couvent ou un monastère.

    Donc, il ne s’agit pas d’un jugement moral, d’un jugement religieux, il s’agit d’un jugement sur le degré de vie, de brillance, d’électricité qu’émet votre particule de conscience.

    Lorsque je dis brillance, je ne veux pas le dire en terme de pureté religieuse, mais à cause de l’intensité vibratoire de la vie que votre particule a développée.

    Si donc votre particule a développé cette brillance automatiquement, l’âge qui vient la ramassera et ce sera un phénomène tout à fait naturel. Si par contre, votre brillance n’est pas là, le tamis de l’âge qui vient ne pourra pas les prendre, même si l’âge le voulait.
    C’est un peu comme un programme radio sur les ondes, typé par le programme qu’il représente, l’individu va devoir se mettre en accord avec ce type d’onde pour pouvoir capter le programme. Il s’agit de la même chose. Lorsqu’un âge arrive, il émet une certaine vibration et pour que les individus entrent dans cette vibration, il faut qu’eux-mêmes se soient adaptés à la vibration et sont transportés dans le nouvel âge.

    Heureusement, malgré cet aspect de justice fade que semblent comporter les âges, les âges sont assez dociles. Tant que l’on n’a pas bouclé la boucle de l’horoscope tout entier, les âges sont assez dociles. Et on voit des groupes qui n’auraient pas dû avoir droit de passage, passer quand même, parce que karmiquement quelque chose leur permet d’en bénéficier.

    Donc il ne faut pas imaginer que les âges sont là comme des grands juges de l’humanité, il y a tout de même une certaine souplesse, une certaine tolérance. Cependant pour ceux qui sont franchement en dessous du seuil de tolérance, on peut dire qu’il y a un certain jugement. Ce qui ne veut pas dire que ces âmes-là sont définitivement rejetées dans la matière pour servir à la fabrication de n’importe quel élément. Tant que la boucle n’est pas bouclée, les individus sont gardés dans un état que l’on appelle Pralaya qui est une sorte de sommeil, et petit à petit, par petits groupes, les Maîtres de l’évolution essaient de les faire se réintégrer dans les nouveaux âges, une fois que les âges sont bien implantés, donc, une fois que l’ère s’est véritablement épanouie sur la terre. C’est à ce moment-là que l’on voit arriver ce que l’on appelle les jeunes âmes.

    Mais en fait ce ne sont pas des jeunes âmes, ce sont tout simplement des âmes qui ont été suspendues un certain temps, mais qui karmiquement avaient un certain crédit. Il y avait quelque chose à leur apporter, elles le méritaient, et automatiquement la porte leur a été ouverte, mais à l’instant où cela était propice pour les âmes et le moins dérangeant pour les autres qui avaient pu passer dans le nouvel âge.

    Ce qui fait que l’on espère qu’au fur et à mesure des âges, ces portes que l’on ouvre, tout le compte des particules, qui avait été émis, va pouvoir réintégrer la source. C’est ce qui est espéré, c’est ce qui est voulu. Car, à partir du moment où Dieu s’est éparpillé pour s’incarner et qu’il s’est oublié dans cet éparpillement, pour tous les anges qui ont assisté à la création et qui maintiennent la création, pour tous les êtres qui ensuite sont arrivés à une évolution et qui sont arrivés à des niveaux comparables à ceux des anges, pour tous ces individus-là, il s’agit de prendre soin du Dieu qui est resté en arrière.

    Il ne s’agit pas simplement de se dire c’est Dieu depuis le début qui mène l’histoire, il s’est projeté quand il a voulu, dans tous les niveaux qu’il a souhaité, nous, on s’en est tiré parce qu’on a été très chanceux, mais on laisse Dieu se glisser derrière pour faire le reste de son histoire.

    Même si c’est Dieu qui a créé toute l’histoire, même si c’est lui qui a décrété son éparpillement et sont type d’incarnation, même s’il avait prévu ce type de prison avec tous les risques que cela comportait, il n’empèche qu’une fois qu’il est devenu homme, il appartient à tous ceux qui sont devenus plus que des hommes, qui sont devenus soit des maîtres, soit des guides de lumière, soit pour ceux qui sont restés des anges ou des archanges, il s’agit pour tous ces êtres-là de faire en sorte que l’entier de Dieu soit réintégré. Car s’il ne l’était pas, il ne pourrait pas y avoir de vie continue dans le cosmos.

    C’est pourquoi, tout le monde semble vous presser, tout le monde semble vous dire maintenant c’est urgent, il faut passer dans l’ère du verseau, passer dans une phase spirituelle de la terre.

    Pourquoi ? À qui cela sert-il ?
    Pourquoi est-ce que cela doit être fait ainsi ?


    Si Dieu s’est incarné, après tout, il a toute l’éternité pour revenir de sa matière.
    Bien sûr, il y a des âges extrêmement long que l’on peut appeler éternité, cependant il ne faut pas croire que le temps de la réintégration peut durer autant que l’éternité peut durer. C’est faux. Il y a un âge pour sortir et un âge pour rentrer et si à l’instant où la réintégration doit être faite, qui sonne comme une heure cosmique, si la réintégration n’est pas faite, c’est un peu comme un individu qui rentrerait chez lui qu’avec la moitié de son corps.

    Automatiquement, il lui faudrait se reprécipiter dans la réincarnation et dans la matière. Comme un homme mort par accident alors qu’il n’avait pas terminé son destin, automatiquement, son âme sait contrôler les lois et exercer des pressions sur les lois pour lui permettre d’être reprécipité tout de suite dans la matière, dans l’incarnation, et de ce fait, le destin peut terminer son cours.

    Si l’on prend le cosmos tout entier comme étant une seule et même incarnation de Dieu en personne et que l’on imagine qu’à un moment donné un certain nombre de ses particules qu’il a éparpillées dans le cosmos ne reviennent pas à l’heure du rendez-vous, il s’agit pour Dieu du même moment que je viens de citer. C’est-à-dire que le Pralaya dans lequel il s’endort normalement, le repos qu’il a normalement après toute création, ce repos-là ne peut pas avoir lieu. Il est créé, mais très vite dissous et replongé dans la matière pour aller chercher toutes les particules qui sont restées dans ce cosmos profond.

    Donc, lorsque vous me demandez ce qui va changer sur la terre, ou ce que vous devez faire pour évoluer, je vous trouve impitoyablement égoïstes.

    Vous n’avez pas à évoluer, vous n’êtes pas là pour évoluer. Qui êtes-vous pour évoluer, qui êtes-vous pour vouloir devenir disciple, initié, Maître, de vouloir être libéré de la roue des incarnations, pour vouloir avec votre petit moi obtenir la lumière, obtenir la vie paradisiaque, la vie à Shamballa ou ailleurs. Vous êtes complètement ignorant de la plus grande vie qui vous habite et de la plus grande cause qui est votre cause.

    Vous vous dites, si je dois évoluer, si je veux évoluer, c’est pour ma propre évolution. On me dit qu’il faut évoluer, qu’il faut aller vers Dieu, et moi petit homme je vais devenir Dieu parce qu’il se trouve que Dieu est très généreux et qu’il m’a donné en héritage son archétype, et si j’imite bien le Père, j’obtiendrai cet héritage et je redeviendrai Dieu.

    Personne ne devient Dieu, et un humain ne devient certainement pas Dieu.
    Il y a un Dieu qui s’incarne et toi l’homme psychologique qui existe à un moment donné de sa vie et de sa roue dans la matière, tu te dis : Je suis Dieu, je dois évoluer, devenir un initié, un Maître, et tu es là à pleurer, à crier ou invoquer le nom de Dieu, alors que tu dois prendre soin de la plus grande cause qui est en toi, de ramener Dieu à sa source.

    Maintenant, si tu veux appeler cela évolution, c’est libre à toi. Si tu veux appeler cela initiation, c’est libre à toi aussi. Mais avant tout, il s’agit d’un Dieu qui s’incarne dans son cosmos, qui passe par toutes les formes pour dynamiser, pour récupérer du feu, pour se rajeunir comme je l’ai déjà dit.

    Mais il ne faut pas croire que Dieu cherche vraiment à se rajeunir dans la matière. Il se réactualise, il se perpétue. En obtenant à chaque création des feux nouveaux, des feux réalimentés grâce à la friction de la conscience dans la matière, l’entité divine se perpétue.

    Ce qui ne veut pas dire que si cette perpétuité n’existait pas, n’était pas permise ou possible, Dieu ne serait pas éternel. Dieu est éternel, et comme je l’ai dit tout à l’heure, si l’on veut commencer à comprendre quelque chose en spiritualité, il faut très tôt commencer à manipuler les paradoxes. Le fait qu’il se perpétue ne remet en rien en cause son éternité. Il est éternel, et je ne veux pas jouer sur les mots en disant que son éternité pour exister à besoin de se perpétuer. Mais c’est quand même quelque chose qui ressemble à cela.

    Il y a donc une sorte existence profonde que l’on peut appeler le néant dans laquelle l’éternité peut être imaginée comme vous la concevez en tant qu’éternité, et il y a les cycles de l’éternité. Et ces cycles ne remettent en rien en cause la valeur éternelle de l’éternité. Car ces cycles ne sont pas des moments, des heures, ce n’est pas du temps, ce sont des époques comme un mouvement qui se fait l’un après l’autre sans qu’il y ait pour autant la notion du temps, dans un espace défini et dans une notion mentale. L’éternité a donc des cycles et ces cycles lui construisent une apparence perpétuelle, et grâce à cette perpétuité, le Dieu qui est éternelle nourrit son éternité.

    Autrement dit, si vous, vous voulez changer quelque chose sur la terre et pas simplement regarder ce qui se passe et profiter de ce qu’il y aura de bien et vous mettre à l’abri de ce qu’il y aura de mal, si vous voulez faire quelque chose sur la terre, vous devez avant tout essayer de vous convaincre vous-même et aussi tout votre entourage que la terre entière est une divinité, que l’humanité entière est une divinité et que l’humanité en entier représente le point d’incarnation d’un Dieu qui est en train de naître.

    Il naît, non pas comme s’il n’avait jamais vécu et qu’il venait à la vie pour la première fois. Il est en train de renaître, de se reformer, de se revitaliser, de se redonner en fait une jeunesse. Grâce à cette jeunesse il se trouve face à lui des millions, des millions d’années à vivre, des millions d’années qui n’ont rien à voir avec les années que vous supposez. C’est ce qu’on appelle des Yougas, des grands âges de Brahmâ.
    La partie que vous connaissez de la vie du grand être, cette partie qui est concrète est en fait la partie la plus petite. La partie la plus grande sera celle lorsque tout sera réintégré.

    Donc, votre premier travail, ce n’est pas simplement d’évoluer, d’être un bon disciple, de bien aligner les chakras, de ne plus manger de la viande, de faire des efforts sur soi-même, de se convaincre du bien-fondé de la spiritualité. Si l’on veut changer les choses sur la terre cela ne suffit pas, parce qu’il y aura toujours sur la terre un certain nombre d’hommes qui ne voudront rien entendre de ce type de valeur. Il faut parler de Dieu d’une façon différente.

    Il ne faut pas dire : tu dois évoluer, tu dois retourner vers Dieu, c’est de là que tu viens, c’est là que tu dois retourner, c’est la loi. Il ne faut pas dire ces choses, car l’homme qui vient de la tradition ne veut absolument pas réintégrer la divinité, laisser tomber son humanité pour retrouver la divinité. Il veut vivre et vivre une vie d’homme. Ce qu’il faut donc faire, c’est diviniser la vie tout simplement. C’est dépasser même le concept de l’évolution, du devoir du disciple, du devoir de l’initié, avec au bout le jugement dernier comme grand châtiment. Il faut sacraliser la vie tout entière et la voir comme l’expression d’une grande divinité que l’on appellera plus Dieu, que l’on appellera la vie, l’existence.

    Changeons tout le concept et en le changeant, on s’aperçoit que l’on peut faire admettre les grandes lois cosmiques.

    C’est ce que permettra l’âge du Verseau. L’âge du Verseau changera de fond en comble tous les concepts. Ce qui fait qu’a l’approche réelle de l’âge du Verseau, lorsque l’humanité aura vraiment la pointe des pieds sur son seuil, on s’apercevra qu’il y aura d’énormes crises religieuses et culturelles, parce que toutes les conceptualisations vont être complètement différentes. L’idée même de Dieu va être reniée. Aucun homme ne voudra plus croire en Dieu, prier un Dieu, imaginer même un Dieu.

    C’est pour cela que l’humanité, pour arriver à ce genre de conception, développe son mental abstrait, parce que les concepts qui vont être émis, qui vont être envoyés sur l’esprit des hommes, vont faire appel à l’intuition. On ne voudra plus de Dieu en tant que Dieu, mais par contre on voudra ressentir en soi la réalité d’un grand principe qu’est l’existence qui fait une grande roue, un grand mouvement depuis sa zone la plus éthérée jusque dans la matière et y retourne.

    Je vous salue.

    07 06 89 L'incarnation de Dieu

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  • Lève-toi et marche
    Se préparer à la méditation
      

    Lève-toi et marche, Qu’est-ce que cela veut dire ?

    On pense toujours aux diverses étapes de la mission de Jésus comme étant, tout simplement, le déroulement de la mission de Jésus. Mais, comme je l’ai déjà dit, et je vais le répéter ce soir, lorsque l’on observe la description de la mission de grands personnages comme Jésus ou autres personnage de cette envergure-là, on s’aperçoit que chaque événement n’a pas simplement existé physiquement, mais représente en plus un symbole de l’âme, un symbole de la vie de l’âme, du mouvement de la vie de l’âme ou de l’initiation de l’âme.

    Il y a donc plusieurs façons de lire non seulement la bible, mais tout particulièrement la description de la mission de Jésus. Si vous lisez simplement ce qu’a fait jésus vous direz : C’est très joli, dommage que Jésus ne soit pas là de nos jours, il continuerait le même travail. Il faut qu’il revienne, et, au lieu de regarder ce qu’il peut faire, l’homme commence à émettre des projections et commence à réclamer à un Dieu ou à un Messie de venir le sauver.

    Ce n’est pas la bonne façon de lire ni la bible, ni la description de la vie de Jésus. Il faut lire la description comme étant le symbole dont Jésus parle pour délivrer la conscience humaine de sa condition humaine inférieure.

    Lorsqu’il croise des paralytiques, ce n’est pas simplement pour venir soigner des paralytiques, il va aussi vers toutes ces personnes qui ont arrêté de vivre, qui n’osent même plus mettre le nez dehors, parce qu’elles ne veulent plus rencontrer de problèmes à l’extérieur. Je reste chez moi et je reste avec ma famille et j’élève mes enfants en les avertissant de tout le mal qu’il y a dehors. Je dis à mes enfants : tu ne feras pas ceci, tu ne feras pas cela, mais tu feras ceci et tu feras cela, comme cela, tu seras protégé et tu ne risqueras rien. Choisis toujours ce qui t’offre le plus de sécurité. Ne choisis jamais ce qui est teinté de l’aventure et qui présente un risque. Sois toujours intelligent et si tu veux être intelligent pense à ta sécurité mon enfant.

    De cette façon-là, les parents créent des enfants que l’on n’a même pas besoin de tuer parce qu’ils sont déjà morts. Ils ne vivront jamais ces enfants-là. Toute leur vie ils se diront : si je fais ça, je risque cela. J’ai peur, donc je ne fais rien. Si je quitte cet emploi, je risque de ne pas en trouver un autre, même si cet autre correspond mieux à ma vie, à ma destinée. Donc, je ne bouge pas. Et mon père qui est de bons conseils me dit la même chose. Ma mère m’a prouvé que c’est en agissant comme cela que l’on peut survivre.

    Lorsque l’individu pense de la sorte, non seulement il n’est pas en état de vie, mais il n’est même pas en état de survie, il est tout simplement en état d’anéantissement.
    Pour qu’un individu soit vibrant, heureux, épanoui, et que surtout en plus il puisse marcher sur le chemin de la spiritualité, il faut au contraire que cet individu soit un être qui ose. Lorsque je dis donc, soigner les paralytiques, il ne soignait pas que les paralytiques, mais il essayait d’extirper tous les individus dont la conscience était satellisée autour d’un certain anéantissement et autour de la peur. Lève-toi et marche.

    Admettons que maintenant tu te mettes debout et que tu aies envie de marcher, la question qui est logique et que tu pourrais me poser, ce serait : d’accord grand frère, je vais mettre de l’eau dans mon vin, je vais sortir ma force et aller dans la vie, je vais marcher, mais je vais marcher vers où, vers qui, pour qui ?

    Car en fait ce qui positionne de nombreux individus à s’asseoir systématiquement, à ne pas vouloir se lancer dans la vie, c’est avant tout parce qu’ils ne savent pas où ils doivent marcher, ce qu’est le fait de marcher, pour qui ils marchent et vers quoi ils marchent.
    C’est pourquoi quelque part, lorsque l’on veut expliquer la vie ou préparer un homme à la vie, quelques fois il est indispensable d’en revenir à des bases spirituelles. La grande scission vie quotidienne et vie spirituelle est une scission qui ne fait qu’engendrer des morts sur la terre, des morts vivants, mais des morts quand même.

    Une société ne peut pas espérer développer des citoyens plein de vie, si elle ne change pas fondamentalement de base de la vie, les mouvements de la vie.

    La société actuelle promet quoi ?

    Travailler pour pouvoir manger, pour pouvoir se permettre certains plaisirs, se mettre à l’abri sous le toit d’une maison. Lorsque l’on vit uniquement dans ce paramètre, automatiquement l’individu s’aperçoit que dans le cadre professionnel il y a de nombreuses ambitions, de la compétition, qu’il y a de nombreux obstacles, donc c’est une source de traumatismes, de complexes et il dit non.
    Lorsqu’il veut un toit pour se protéger, il s’aperçoit qu’il doit gagner de l’argent, et pour gagner de l’argent, il faut qu’il retourne dans le professionnel et à ce moment-là, il dit non. Si bien, qu’au fur et à mesure qu’il dit non à une multitude de choses, cet individu se retrouve exclu de la société.

    Ce qu’il faut donc faire à ce moment-là, ce n’est pas simplement essayer de retrouver goût à la société, essayer de lui trouver de bons côtés, de faire quand même malgré tout, en attendant avec espoir qu’un nouveau monde arrive et qu’il va balayer l’ancien monde et que tout ira mieux avec un nouveau Messie, avec de nouveaux dogmes et de nouvelles lois.
    Il ne faut pas simplement voir les choses de la sorte, il faut se donner une nouvelle vision de la vie elle-même, donc de la société tout entière. Si l’individu vit la société que pour les termes que je viens d’expliquer, il va nécessairement se retrancher et devenir marginal que ce soit au nom de Dieu ou par refus de cette société.

    Cependant, si l’on a une vision holistique de la vie, une vision initiatique de la vie, non seulement l’individu va retrouver une très forte envie de vivre, mais en plus, il va se trouver les prétextes pour exister. Ce qui fait que sa profession ne sera plus simplement l’endroit où bêtement il va gagner soin pain, la profession sera en même temps l’endroit, grâce aux frictions que cet endroit permet avec des collègues, l’endroit où l’individu va développer des qualités ou affirmer sa force.

    Rien n’est fait pour que tu sois submergé par l’obstacle, je te le dis. La société, la vie, toutes ces choses-là ne sont pas organisées pour que tu sois submergé par un tas de contraires qui seraient contraires à Dieu. Tout est un, ta vie, la vie de Dieu, ta vie professionnelle, affective, humaine. Tout est Dieu, tout est un. Il n’y a pas toi, ton âme vivant d’un côté et ta spiritualité qui essaie petit à petit de s’incorporer dans la personnalité.
    Les choses ne sont pas séparées, il n’y a aucune séparation et c’est en voulant croire qu’il existe des séparations entre Dieu et la matière, entre Dieu et la société, entre la spiritualité et la vie traditionnelle, c’est en croyant à cette séparativité que l’homme s’achemine vers un anéantissement, vers un manque de goût pour la vie, un manque de force et vers l’impossibilité de déboucher un jour dans l’initiation. Il n’y a pas trente-six manières de devenir un initié.

    Que fait un initié pour travailler dans le droit chemin ?

    Un initié commence par apprendre les lois de base de l’univers, car pour savoir où l’on doit marcher, de quel pas on doit marcher et vers qui on marche, il faut étudier les lois de base de l’univers.
    Qu’enseignent les lois de base de l’univers ?

    Elles disent que l’homme est une incarnation divine. Il n’y a donc pas Dieu d’un côté et le pauvre petit homme sur la terre qui essaie de plaire à Dieu et qui espère un jour découvrir le paradis divin.
    Il y a un Dieu qui descend et qui s’incarne. 
    D’où pour ce Dieu, le droit absolu de vivre l’entier de la vie, le droit absolu d’aller par toutes sortes de mouvements dans la vie. Si Dieu a mis au point suffisamment les choses du cosmos pour préparer son incarnation, il faut que l’incarnation et que la vie ait lieu. 

    Donc l’homme qui est là au bout, qui représente l’aspect psychologique de la conscience divine, et qui se permet de dire non, qu’il y a Dieu en haut et moi l’homme en bas; Dieu est au ciel et je dois le prier, mais il ne fera rien pour moi, je l’ai déjà tant prié et il n’a jamais rien fait. 
    Lorsqu’il y a donc dans cette grande vérité que je viens de citer, un Dieu incarné et une petite psychologie qui se promène là au milieu du champ et qui dit non, Dieu n’existe pas, non Dieu ne pourra pas, Dieu est trop loin, moi je ne suis qu’un homme, cette psychologie bien qu’elle soit petite est comme le grain de sable qui fait arrêter toute l’horloge et toute l’horlogerie cosmique.

    Que se passe-t-il lorsque l’horloge s’arrête ?

    Le temps s’arrête, la vie s’arrête. Le mouvement n’a plus lieu et l’individu se sent comme une coque vide et un mal existentiel se colle en lui. Pour évacuer le mal existentiel, le mal vivre, le mal être, pour évacuer les douleurs de croire que Dieu est en haut, loin, très loin et qu’il n’entend personne; pour évacuer les crises d’abandon comme ont souvent les disciples, ce qu’ils éprouvent lorsqu’ils prient un Maître et que le Maître ne vient pas, parce qu’il sait que le Maître est là-haut à Shamballa et qu’il a bien d’autres choses à faire que de regarder les hommes; pour éviter toutes ces petites douleurs, il suffit que l’homme comprenne une bonne fois pour toutes qu’il n’est pas simplement capable d’être un disciple, capable d’être un initié, puis plus tard un Maître, il faut qu’il admette ici et maintenant en une éclaire qu’il est avant tout un Dieu en incarnation.

    C’est ce que je veux vous faire comprendre. Je ne veux ni vous parler de Jupiter ou de Saturne ou des lois qui animent la rotation de la terre, puis plus tard la dissolution de la terre. Cela ne sert à rien à votre existence, car tous ces objets existent que parce que vous, vous allez être plus tard le Roi.

    Étudier par exemple une planète ne sert à rien parce que très tôt, vous allez tout savoir sur la planète, puisque vous allez être Roi d’une planète, Roi d’une sphère, créateur d’un monde. Il est donc beaucoup plus important ici et maintenant, que vous cessez éventuellement d’aller chercher la résolution de tous les grands mystères cosmiques, mais que vous arriviez à résoudre le plus grand des mystères qui est vous-même. 

    En faisant sans cesse des projections, l’homme regarde toujours les mystères qui sont hors de lui. Il se demande pourquoi l’escargot à deux antennes, pourquoi la mer connaît des marrées, pourquoi les étoiles sont si lointaines, la nature du soleil, combien il y a de plumes sur les ailes des anges. L’homme se demande toujours pourquoi, pourquoi, pourquoi, mais à propos de ce qui est extérieur à lui.


    Résous le plus grand des mystères, je te le dis. Et le plus grand des mystères n’est pas de savoir quelle est la plus grande hiérarchie archangélique et quelle est la hiérarchie archangélique qui a présidé à la formation de la terre, des océans, ou de savoir si le logos planétaire vient de Vénus ou d’ailleurs et à quelle date précise il repartira, ne serait-ce que pour lui dire au revoir avec le mouchoir.

    Tout ceci te sera donné, expliqué de surcroît, si tu résous le premier et le plus grand des mystères que tu ne vois même pas, parce que tu ne penses pas à te regarder, parce que toi, tu ne t’aimes pas. C’est pour cela que l’homme ne se regarde pas. C’est pour cela qu’il est incapable de se poser la question vis-à-vis de lui-même. Qui suis-je, Qui suis-je véritablement, profondément. Parce qu’il a besoin pour se poser cette question d’avoir une certaine paix vis-à-vis de lui-même, un certain amour, il est obligé de se concevoir comme étant le mental centre de l’univers, certes pas, mais comme étant l’objet de la quête. Donc son comportement psychologique tout entier doit changer.

    Celui qui ne s’aime pas et qui va chercher désespérément l’amour ailleurs de la part des autres et qui va chercher aussi tous les mystères ailleurs, dehors, dans les étoiles, celui-là ne comprendra jamais le mystère des étoiles, mais vivra toute sa vie comme un malheureux. Vous avez comme cela sur la terre des milliers de disciples qui sont malheureux comme des pierres mortes et qui pourtant étudient des livres à longueur de journée et de nuit.

    Qu’est-ce qui ne va pas ?

    Ils se disent : je ne suis qu’un petit initié après tout. Je suis peut-être né avec un gros mental qui fait que je peux lire tous ces livres, je peux imaginer des lois extraordinaires, mais finalement je ne suis qu’un petit disciple.

    Le problème, ce n’est pas que tu sois un petit disciple, car il n’y a que toi qui le dis, le problème c’est que tu ne t’aimes pas toi-même, c’est que tu ne fais pas une pose dans tes énergies et dans ton oscillation pour te contempler toi-même et comprendre que tu es l’objet de la quête.

    Comment doit-on agir lorsque l’on comprend que l’on est l’objet de la quête ?

    On doit profondément penser à se purifier, à s’aligner et à rentrer les énergies à l’intérieur. Ce qui ne veut pas dire qu’à ce moment-là se déclenche une vie contraire à celle que j’ai décrite tout à l’heure où il s’agit de se lever et de marcher. En même temps que tu lèves des énergies en toi pour marcher dans la vie, conquérir la vie, la compréhension, les obstacles, comme tout est paradoxe, comme je le dis si souvent, à l’intérieur, tu dois faire basculer un nombre égal d’énergie pour que ces énergies fortifient ton feu intérieur. C’est là, où la vie devient un petit peu plus compliquée pour le disciple débutant, parce que tout étant paradoxe, pour celui qui veut véritablement équilibrer sa vie et avoir une évolution correcte, pour celui-là, il va s’agir de concilier les paradoxes.

    En même temps que tu dois te lever et marcher, à l’intérieur tu dois t’asseoir et te taire. En même temps que tu dois chercher la solution de tous les mystères à l’extérieur et que tu dois construire, t’instruire afin de développer ton discernement, de développer tes archétypes mentaux, tu dois en même temps tout abandonner ce que tu as lu, ce que tu sais pour uniquement te poser la vraie question : Qui es-tu ? Qui suis-je ?

    C’est ce que la voie du Graal demande aux chevaliers qui s’approchent par la vision, et il te faut pouvoir répondre à cette question.

    Comment répondre à cette question, car il ne s’agit pas simplement de rencontrer en soi l’endroit où la voie divine te pose cette question et de lui dire : tu sais, j’ai quand même appris mes classiques en spiritualité et je peux te répondre tout de suite : Je suis Dieu.
    Si l’on répond animé avec la seule connaissance mentale, on ressentira en soi-même l’énergie de la voie qui basculera dans un gouffre et on comprendra que la chose a disparu, qu’il n’y a pas eu de communion et de communication.

    Comment faire pour déclencher en toi-même la conviction non seulement que tu es Dieu, mais retrouver en toi-même cet espace spirituel où la question te sera posée et où tu y répondras ? 

    À l’endroit où tu vas répondre, à l’instant où tu vas répondre, si tu réponds avec ton âme, tu auras l’expérience extraordinaire de pouvoir contempler ton âme, alors que, si tu ne réponds pas avec la conscience qu’il faut, ta voix basculera dans un gouffre et tu ne verras pas ton âme.

    Comment voir ton âme ?

    C’est simple. Tu t’assois tranquillement à la façon indienne ou européenne, peu importe du moment que tu es confortable et que ton corps te laisse tranquille, et tu laisses complètement aller ton corps, tu laisses complètement aller ton esprit sans chercher à méditer, simplement te relâcher complètement, et tu médites à ce moment-là sur ce que je te dis : Tu es l’objet de la quête, que tu es l’endroit du mystère. Il faut que consciemment tu acceptes cette chose, et tu ne peux l’accepter que si tu médites profondément dessus.

    Qu’est-ce que j’entends par méditer ?


    J’entends tout simplement prendre la phrase que je t’ai prononcée comme étant un paysage à contempler. Je suis l’endroit du mystère, je suis l’objet de la quête, et contemple cette phrase, cette idée comme un paysage. À ce moment-là, tu verras qu’en toi va se déclencher la compréhension non seulement du cœur de la phrase, mais du mystère que tu détiens à l’intérieur. Lorsque tu auras par ce fait-là été pleinement convaincu, alors tu peux commencer à méditer.

    De quelle manière ?

    Tu vas te relier à ton âme, car dès lors, l’âme ne sera plus pour toi qu’une simple hypothèse ou quelque chose qui plane au-dessus de toi et que tu n’as pas le bonheur de connaître. Ce feu que tu auras ressenti une fois par la conviction, tu sauras que c’est le feu de l’âme, et ayant senti son énergie il te sera facile de t’y remettre pendant la méditation.

    Comment diriger maintenant ta méditation ?

    Tout simplement en alignant tes feux.
    Il y a diverses façons d’aligner les feux, et je ne veux pas te dire que celle que je vais te donner soit la meilleure et la seule façon d’aligner les feux, l’important c’est que tu y arrives par un moyen simple.

    Premièrement, en évitant d’être perturbé, d’être excité avant de se mettre en méditation. C’est pourquoi il faut tout autant soigner la préparation à la méditation que la méditation elle-même. Autrement dit, on ne peut pas méditer sitôt après avoir fait un gros repas ou sitôt que l’on vient d’avoir des échanges coléreux ou trop joyeux avec une collectivité, dans la mesure où l’on ne sait pas, à l’intérieur de la colère ou de la joie, garder un centre d’équilibre inébranlable.

    Il faut donc avant de se préparer à la méditation défricher l’aura. En observant les réactions de votre propre vie psychologique et affective, vous saurez si vous devez vous préparer une heure, vingt minutes, ou dix minutes avant de méditer.
    Si vous avez besoin de vous préparer une heure avant la méditation essayez de vous préparer grâce à votre énergie mentale, c’est-à-dire utilisez le positif de la pensée et dites vous : je veux méditer, tout est calme autour de moi, tout est calme en moi, rien ne peut me déranger et petit à petit essayez d’évacuer les sujets qui sont des soucis. Si par exemple vous vous faites des soucis pour votre fils ou votre fille qui serait mal mariée et que cela puisse jaillir au milieu de la méditation, lorsque vous vous préparez à la méditation passez un certain temps à dire : pour le mariage, tout ira pour le mieux. Et ainsi de suite, une à une, vous allez passer devant les idées qui peuvent soulever dans votre aura des ronces.

    Donc une à une, lorsque vous rangez ces énergies, lorsque vous allez vous mettre en méditation, automatiquement vous allez vous trouver face à une aura complètement aplanie et vous n’aurez plus ce problème comme tant de débutants et de disciples qui commencent sur le chemin. Il est tout à fait normal que le mental, que la mémoire étale des souvenirs, des événements, des fantasmes. C’est une machine qui est faite pour produire. Il faut simplement prendre le temps d’arrêter la production de la machine, et petit à petit, par des pensées positives, donc par des ordres qui sont donnés mentalement, effacer ces idées et les ranger dans un endroit de sommeil, et vous verrez que de cette manière, non seulement votre méditation sera plus calme, mais vous ne serez plus perturbés par des idées, des soucis qui vont agiter votre méditation. De ce fait vous pourrez passer plus vite à une méditation alchimique, et ayant appris à vos idées à se ranger, à se mettre en sommeil, vous allez calmer dans votre être votre capacité à vous faire du souci et vous allez vous trouver comme devenant un individu capable de se détacher des soucis, de l’anxiété, de l’angoisse, de la projection.

    Une énergie ne vient jamais seule, elle est toujours accompagnée d’un certain nombre de sœurs jumelles. C’est pourquoi, lorsque vous avez une idée qui s’éveille, des dizaines d’autres viennent vous perturber, et si vous en calmez une, des dizaines d’autres aussi sont calmées. C’est pourquoi il est capital de penser avant la méditation à calmer les idées, à calmer le système nerveux.

    Une fois que vous vous sentez suffisamment prêt pour aller méditer, mettez-vous en méditation et là, faites une méditation active. Alignez tous vos feux, soit en imaginant une épée qui monterait depuis la base du corps, en traversant tout le corps et allant finir dans le chakra coronal et imaginez que dans cette épée une grande énergie circule qui irradie tout votre être. 
    Ou, vous pouvez aligner ces feux par des respirations. Respirez cycliquement par le bassin comme si des poumons étaient positionnés dans le bassin. Sentez de bassin se dilater à l’inspiration, puis s’affaisser lorsque vous expirez. Puis, de la même manière, passer ensuite à tout l’abdomen et toutes les parties du corps et lorsque vous êtes arrivés au sommet de la tête, il vous suffit, pour dynamiser l’entier de votre aura, de faire une respiration totale avec tout votre corps, en imaginant que votre aura respire, que votre corps éthérique est en train de respirer. 
    Car il est bon de commencer à soupçonner le corps éthérique et de vivre un petit peu en ressentant le corps éthérique. On parle toujours du corps solide, on ne voit et ne ressent que le corps solide. Mais il faut commencer un petit peu, puisque l’ère du verseau approche, à ressentir le corps éthérique, à le sentir au moins respirer, de façon que vous puissiez reconnaître les énergies qui viennent vers vous et qui sortent de vous.

    Lorsque vous avez respiré de cette façon-là, par tous les endroits de votre corps et votre corps entier, vous êtes certain d’avoir parfaitement aligné les énergies et d’avoir dilaté les endroits du corps et de l’aura pour recevoir une énergie.
    Il y a aussi un intérêt à cette dilatation, c’est que, s’il y a dilatation, il n’y a donc pas de blocage et la méditation se fera beaucoup mieux avec toutes les énergies disponibles. Car il y a des méditations qui se trouvent être empêchées, troublées, avortées, par des blocages d’énergie. C’est pourquoi il est bon de se préparer à méditer.

    Pour un individu qui a beaucoup travaillé au bureau, qui a donc énormément travaillé avec la tête, en penchant la tête pour regarder le bureau, ce genre d’individu aura tendance à bloquer les énergies au niveau de la nuque et sur le haut des épaules. S’il ne prend pas la peine de dilater les parties de son corps, de son aura, comme je viens de le décrire, ou par une méthode analogue, lorsqu’il va se mettre en méditation, toutes les énergies vont se trouver bloquées au niveau de la tête. Ce qui fait, en plus d’avoir un petit problème de musculation et de nerfs au niveau de la nuque et des épaules, il aura ensuite un gros mal de tête parce que toutes les énergies de la méditation seront précipitées dans la tête et y seront restées.

    C’est pourquoi généralement dans les anciennes écoles, il n’y avait pas de méditation sans d’abords une certaine récréation du corps, soit par des mouvements de gymnastique, soit de danse, soit par des massages ou élongations.

    Ce qui ne veut pas dire que méditer devient une affaire très compliquée et qu’il va falloir se préparer des jours à l’avance, passer chez le masseur, chez quelqu’un qui va donner des pensées positives pour calmer l’agitation mentale. C’est quelque chose de très simple mais qui a un certain fonctionnement et ce fonctionnement réclame du respect. Sinon, il ne peut pas y avoir de méditation. 

    Donc il vaut peut-être mieux méditer un peu moins, mais réserver du temps pour la préparation. De ce fait même, si vous méditez un peu moins que ce que vous avez prévu, avec le temps votre méditation sera bien meilleur et vous aurez beaucoup plus médité que si vous allez à la méditation n’importe comment, en vous forçant d’y rester de longues heures. L’important est la qualité pas la quantité.

    Je voudrais dire encore que, il est bon de méditer, c’est certain, alchimiquement l’acte de méditation est très important, cependant il est faux de croire que toute l’évolution va se satelliser autour de la méditation. Si l’individu qui médite ne pense pas en même temps à calmer ses émotions en lui-même, ou à dépasser ses craintes, sa timidité, sa maladresse, ses imperfections et de contempler bien en face son karma, de le régler et de donner à chaque homme la justice et l’amour qu’il faut, cet individu pourra méditer pendant des siècles, il ne se passera rien de spirituel.

    Donc, pour être un homme debout et qui marche vers Dieu et la liberté, il ne suffit pas d’avoir simplement les grandes oreilles ouvertes et de se dire : maintenant que j’ai bien entendu, je vais appliquer la méthode. Il n’y a pas de méthode. On ne peut pas aller vers Dieu par la méditation. C’est faux, c’est complètement faux.

    La méditation n’a jamais amené l’homme à Dieu.

    Il n’y a que l’ignorant qui croit que la méditation mène à Dieu. La méditation mène là où elle mène, tout simplement en satellite autour d’un objet de contemplation. Mais Dieu est autre chose qu’un objet à contempler, Dieu est votre propre nature. Donc, il ne suffit pas de méditer, il faut aussi devenir Dieu. Il ne faut pas simplement se satelliser autour d’un objet divin et méditer sur l’objet, un mantra, ou la forme et la couleur ou le son de Dieu. Ceci est satelliser sa conscience autour d’un objet. Mais l’objet c’est vous, l’objet divin c’est vous. Donc vous n’avez pas à satelliser votre conscience autour de vous-même, vous devez au contraire aller en vous-même et devenir ce vous-même.

    Automatiquement la méditation n’est plus la méthode ultime, n’est pas la seule voix d’évolution, la seule façon d’aller vers de plus hauts plans de conscience. La méditation est un travail plus particulier d’introspection des énergies et d’élévation des énergies. Mais en attendant tout le reste de la vie doit être aussi une grande méditation. La conscience n’est pas en méditation que lorsque vous daignez méditer et qu’en ensuite vous la laissez faire ce qu’elle veut, spéculer mentalement, désirer des plats en sauce, voir des films, des amis, désirer le phare de la vie.

    Si l’on veut évoluer, il faut prendre la vie entière, comme une longue et profonde méditation. C’est pourquoi, immanquablement au cours de votre vie, au cours de vos jours, vous allez devoir apprendre à vous détacher des objets qui attachent votre conscience dans une contemplation un peu trop statique. C’est ce que l’on appelle se défaire de ses défauts par exemple.

    Ceci, je l’ai déjà expliqué, mais je vais le redire pour vous ce soir.

    Pour comprendre que tout au long de la journée l’individu doit soigner sa conscience, soigner le type d’investissement qu’il fait des énergies de sa conscience vis-à-vis de certains objets, comme je l’ai dit, il n’y a pas simplement dix minutes de méditation réservées à Dieu et puis ensuite le reste où l’individu est comme il est. La conscience est exactement la même pendant les dix minutes où l’on va méditer et pendant le reste des longues heures où l’on va être soi-même. 
    La conscience est toujours en méditation. Ce qui fait que lorsque vous êtes en train de lire votre journal, il faut que vous compreniez que votre conscience est en méditation sur la lecture du journal. Lorsque vous êtes en train de regarder un arbre, votre conscience est en méditation sur l’image de l’arbre. Lorsque vous êtes en colère, votre conscience est en méditation sur votre colère. Tout est contemplation pour la conscience, que ce soit la colère, le journal ou la voiture qui passe, que ce soit l’instant où vous vivez un lien affectif ou une relation sexuelle, il s’agit tout au temps d’une méditation pour la conscience.

    La conscience est donc comme une entité, un royaume qui s’investit dans l’objet que vous regardez, dans l’objet que vous ressentez, que vous éprouvez. Ce qui fait que pour la conscience, lire un journal, c’est méditer sur le journal. Comme le journal n’est pas un objet divin, pour la conscience, lire un journal n’apportera aucune illumination spirituelle.

    Donc, pour celui qui veut un petit peu non seulement dynamiser sa vie, dynamiser sa spiritualité, dynamiser sa conscience, il va lui falloir comprendre qu’à tout instant le regard qu’il pose sur une chose, sa conscience médite sur l’image de cette chose. Si l’image est moi-même et que je soustrais mon image pour y mettre l’image de Dieu, ma conscience va méditer sur l’image de Dieu. Et comme l’image de Dieu correspond à la nature profonde de ma conscience, il va se passer une prise de reconnaissance et à ce moment-là, la conscience qui pendant un certain temps s’était habituée à regarder des choses qui ne sont pas divines et qu’elle avait crues, va rebasculer dans sa nature propre, et c’est là, où l’individu ou l’initié va dire : Je suis cela.
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  • La Conscience
    Vision holistique de l’Univers 

    Question :
    La question est inaudible, trop de bruits

    Quels changements sont attendus pour le Nouveau Monde ?

    Je vous souhaite la bienvenue dans ce nouveau dialogue et bien que la question ne soit pas intéressante, car pour y répondre il suffit de regarder la vie de tous les jours, je n’ai pas besoin de m’étaler pendant de longs quarts d’heure de conversation. Je vais quand même essayer d’y répondre et pour cela essayer de vous entraîner vers une vision globale non seulement du monde, mais de l’évolution avant tout. Car si l’on veut concevoir correctement le monde, il faut une bonne fois pour toutes connaître les bases et les termes de l’évolution.

    Pour donner un sens à la question nous allons essayer de la traiter comme si la personne avait demandé :
    Quels changements sont attendus pour le nouveau monde ? Car les changements qui ont lieu à l’heure actuelle ne sont pas les véritables changements qui sont attendus.

     

    Pourquoi les changements d’aujourd’hui ne sont-ils pas les plus importants ?

    Tout simplement parce qu’ils ne sont que le prolongement de la vie passée, de la vieille ère. C’est-à-dire que tout ce que vous voyez s’effectuer aujourd’ hui, tout ce qui semble changer et se précipiter aujourd’hui , en fait, ne sont que des mouvements qui ont commencé au début de l’ère ainsi dans son milieu et que vous êtes en train de terminer. Il est donc tout à fait normal, que quittant une ère, les dernières traces d’énergie qui ont conditionné cette ère présente, trouvent une sorte de précipitation.

    Précipitation pour quoi ?

    Tout simplement pour achever de les expérimenter et surtout de les annuler. C’est le terme qu’il faut pouvoir comprendre, si l’on veut comprendre aussi ce qui se passe.

    Pourquoi annuler ?

    Si l’homme est une entité qui semble évoluer au fur et à mesure au cours des ères et des incarnations, il est par contre des âges qui n’ont rien à voir avec une évolution lente et une évolution progressive. Les âges sont des conditionnements stricts et s’échangent très peu leurs données. Tout simplement parce que les vibrations de base qui alimentent l’ère ou l’âge en question ne sont pas du tout les mêmes d’un âge à un autre. Pourtant l’homme qui passe à travers les âges aura, lui, une évolution progressive.

    Donc, lorsqu’on passe d’un âge à un autre, il ne s’agit pas simplement de franchir un pas dans l’astrologie et dans un sens universel, il ne s’agit pas non plus de se découvrir de nouvelles valeurs morales, religieuses, culturelles, spirituelles, il s’agit bien d’incorporer une nouvelle énergie et c’est sur ce thème-là que je vais plutôt axer mon discours ce soir, pour que vous sachiez avec quelle énergie vous allez devoir vous aligner, non seulement pour entrer dans le nouveau monde, pour vivre dans le nouveau monde, mais pour vous donner une chance de vivre en tant qu’être humain véritable et épanoui. Car ce qui vous est demandé pour entrer dans la nouvelle ère, dans le nouveau monde comme on dit si facilement, n’est rien de plus que ce qui vous a toujours été demandé. Il ne s’agit donc pas d’agiter la carte du nouveau monde, le drapeau du nouveau monde pour dire : voilà le nouvel homme. Le nouvel homme a toujours été espéré, attendu de la part des Maîtres et de tous les guides.

    Le nouvel homme peut avoir lieu à n’importe quel âge de l’homme lui-même et n’importe quel âge de la terre, donc des ères qui s’écoulent. Mais il est vrai qu’aujourd’hui, pour être un nouvel homme, il faut pouvoir incorporer une certaine énergie, alors que pour être un nouvel homme alors que l’on entrait à peine dans l’ère des poissons, il n’était pas nécessaire d’incorporer l’énergie que vous devez incorporer aujourd’hui. Une autre énergie vous est nécessaire.

    Donc parlons d’aujourd’hui en évitant de penser que c’est aujourd’hui que tout à lieu et que tout se passe. Tout a déjà eu lieu auparavant. Éternellement, jour après jour les mêmes choses sont demandées. Il n’est donc pas d’âge plus précisément spirituel qu’un autre. Il n’est donc pas d’âge où un homme peut plus favorablement devenir spirituel ou pas, tout dépend de l’homme et de son intention. Mais pour parler de façon alchimique, car c’est cela qui est intéressant du point de vue des vibrations, parlons des vibrations que vous devez incorporer aujourd’hui pour être un nouvel homme.

    Lorsque l’on observe les étoiles qui vont être maîtresses de ce nouveau monde, on s’aperçoit qu’elles sont extrêmement exigeantes en ce qui concerne une certaine capacité, un certain degré de communion, d’altruisme, et d’abstraction mentale. Autrement dit, pour l’homme qui veut être un nouvel homme, il s’agira de développer les lois puissamment spirituelles de la fraternité, de l’altruisme, du partage et aussi développer le plan du mental supérieur. Car celui qui ne peut pas développer cet aspect du mental supérieur ne pourra pas passer dans la nouvelle ère.

    Pourquoi  est-il important de développer le plan mental supérieur ?


    Parce que les ordres qui seront à accomplir dans le nouveau monde et ces ordres viendront grâce à l’influence de certaines planètes, voire aussi de certaines galaxies lointaines, de certains soleils lointains, vont réclamer une grande capacité d’abstraction, une grande capacité d’intuition et surtout d’avoir une grande capacité holistique de l’univers et non plus mystique.

    Pour être mystique, il n’est pas besoin d’être développé sur le plan mental supérieur, celui où l’homme est davantage un philosophe qu’un religieux, où il est davantage un sage qu’un mystique ou un amoureux de Dieu ou un dévotionnel. C’est à ce point d’équilibre et de transparence que l’homme doit arriver et il ne peut y arriver que s’il arrive à concevoir l’univers, les données de l’univers, les lois cosmiques avec une vision d’unité. Or cette vision d’unité est absolument impossible par l’individu qui a été trop trempé par les énergies de l’ère des poissons où le mysticisme, la dévotion, la religion étaient trop développés et où la philosophie, l’athéisme, le matérialisme, se sont développés pour contre balancer ce mysticisme qui allait tous azimuts pour créer un certain équilibre dans la société. De cette façon-là, les deux parties du cerveau de l’être humain pouvaient avoir autant d’activité l’une que l’autre.

    Si par exemple, pendant l’ère des poissons nous avions laissé se développer uniquement l’aspect dévotionnel, mystique, religieux et une philosophie elle-même religieuse, il n’y aurait pas eu le développement de l’entier du cerveau dans la race, mais uniquement cette partie du cerveau qui représente cette spéculation abstraite et dévotionnelle.

    Or un homme est avant tout un entier. Il est un entier dans l’univers, un entier sur la terre et un entier dans son activité spirituelle. L’activité spirituelle ce n’est pas seulement ce qui vous pousse à prier ou aimer Dieu. L’activité spirituelle c’est ce qui vous pousse à être une vie en mouvement et en action. Donc il faillait nécessairement quand ces fortes énergies mystiques se développaient, que se développent de fortes énergies apparemment contraires, mais qui n’étaient là que pour équilibrer, ce que l’on appelle en fait le matérialisme.

    Le matérialisme, ce n’est pas simplement le fait d’être avide d’argent et d’être avide de bien. C’est avoir une vision quelque peu scientifique, une forme de science qui n’admet que ce qui est concret.

    De ce fait, si l’on pouvait faire une conclusion de la civilisation qui a eu lieu pendant l’ère des poissons, on dirait que l’équilibre a été assez bien maintenu. C’est-à-dire, que les âmes qui se sont incarnées pendant cette période ont pu expérimenter le mysticisme et la science.

    Bien sûr il est fort rare de pouvoir rencontrer une âme qui sache à l’intérieur d’une seule incarnation pouvoir dialoguer avec mysticisme qu’avec science. Mais comme ce qui est important c’est la synthèse que l’âme va pouvoir faire hors de l’incarnation, peu importe si cette âme a pu passer plusieurs vies à être uniquement religieuse et plusieurs vies à être uniquement scientifique. À la fin, lorsque le bilan est fait et que la synthèse est extraite, nous réunissons les deux données et c’est un être entier qui s’éveille et qui peut entrer dans le nouveau monde.

    Donc, pour le nouveau monde, il s’agit d’incorporer non seulement une nouvelle vibration, mais par cette nouvelle vibration une nouvelle vision holistique de l’univers. C’est pourquoi il faut cesser de créer des visions que l’on peut appeler religieuses ou des visions d’attachement qui visent encore une fois à s’attacher à un Maître, à un principe, à un groupe, à une philosophie, à une pensée, à un Dieu.

    Ce qui ne veut pas dire qu’éprouver de l’amour ou une dévotion est une chose inutile et complètement illusoire. Il n’est pas interdit d’éprouver une attraction que ce soit pour une religion, une philosophie, un Maître ou un quelconque sujet d’attachement. Ce qu’il faut, c’est que l’individu sache toujours moduler l’investissement qu’il fait de ses énergies et de sa substance mentale. Ainsi, il va pouvoir manipuler tous les sujets, tous les dogmes, tous les types de comportement, et cet individu ne sera jamais privé ni de sa liberté, ni de sa brillance, ni de son intelligence. C’est une fois que l’homme entre trop précisément dans quelque chose, qu’il perd non seulement sa liberté, mais aussi son intelligence.

    Pourquoi ?

    Parce que tout ce qui va déterminer son comportement, son affection, ses idées, voire un mode de vie, tout ce qui va déterminer à partir de cet attachement, va le conduire dans un monde qui ne vise qu’à imiter l’objet auquel il s’est attaché. S’il y a imitation de l’objet, il n’y a pas ouverture sur le cosmos, il y a tout simplement un être qui se satellise autour d’une idée, autour d’un Maître, d’un principe, d’une religion ou d’un autre être humain. Pour être un individu d’évolution, il faut pouvoir briser dans tous les cas ce type de satellisation.

    Autrement dit, qu’est ce que la conscience ?

    La conscience c’est un peu comme un grain de riz qui serait pourvu d’une certaine force attraction et d’une certaine vitesse de rotation. Chaque fois que ce grain de riz va penser qu’il veut aller tourner autour d’un petit pois, prenons cet exemple-là, le grain de riz va prendre toute sa force et toute sa vitesse pour aller se satelliser autour du petit pois. Si l’on regarde ce qui se passe alchimiquement, on s’aperçoit, qu’au bout d’un moment, il n’y a pas un grain de riz qui fait le tour d’un petit pois, mais un grain de riz qui devient un petit pois. Ce qui fait qu’il n’est plus du tout ce qu’il était à l’origine, tel qu’il était dans la rizière. Pour qu’il retrouve sa nature, il ne faut pas simplement qu’il se dise : je suis un grain de riz, je suis un grain de riz, comme les disciples qui veulent se persuader d’être Dieu et qui se le rappellent chaque jour soit avec des mantras, ou en se répétant : je suis Dieu, je suis la lumière, je suis la lumière. Il ne suffit pas de se dire les choses, même si ces choses sont divines ou spirituelles pour que ces choses deviennent en soi des vérités.

    Le mental est tout aussi content de se répéter je suis Dieu, que de se répéter je suis idiot. Pour lui la musique ne change pas, il a tout simplement quelque chose à répéter et il est très heureux d’avoir quelque chose à répéter. Que ce soit divin, que ce soit bête, il ne connaît pas le sens de ce qu’il dit.

    Pour que donc ce que vous êtes en train de répéter au fond de vous-même comme par exemple la parole de lumière qui dit : je suis la divinité, pour que cette parole ait une expérience véritable, pour qu’elle vous conduise vers un état d’être authentique dans lequel vous pouvez déboucher facilement sans effort. Il faut que vous puissiez casser la force d’attraction qui existe entre le grain de riz et le petit pois. Donc, entre votre conscience que l’on peut imaginer comme une planète et une autre planète qui exerce sur elle cette attraction qui va la faire agir comme un satellite.

    Autrement dit, pour être un homme du nouvel âge, ou pour être un homme de Dieu tout simplement, ou un être de lumière et de liberté, il faut que vous imaginiez votre conscience comme une planète, qui dans l’espace de la vie, des événements et des circonstances, va rencontrer d’autres planètes avec leur propre force d’attraction, que cette planète soit la planète du travail, ou la planète de l’amour, de l’affection, de la haine, de quoi que ce soit d’autre, ces planètes vont exercer une force d’attraction sur votre planète qu’est votre conscience. Si vous, en tant que planète, vous ne savez pas faire le tour de la chose et en suite déclencher une force d’ascension pour vous tirer de l’endroit où se trouve la puissance d’attraction, automatiquement vous allez devenir satellisé. C’est ce que les sages vous disent lorsqu’ils vous reprochent d’être trop attachés aux choses.

    En fait qu’est ce que l’attachement ?

    Beaucoup d’individus, beaucoup de disciples veulent se dépouiller de leur nature humaine, de leur ego inférieur comme ils disent, mais ils ne savent pas comment si prendre et dès qu’ils commencent à faire quelque chose ce n’est que par culpabilité et en flagellant la spiritualité. Ils se disent, je suis encore gourmand c’est affreux, être gourmand c’est antispirituel, cela prouve que je ne contrôle pas mes sens. Il va falloir que je contrôle ce sens qu’est le goût, comme cela, je pourrai dégager une plus grande énergie pendant la méditation.

    Que va faire l’individu, il va se priver, se priver de tous les gâteaux qu’il aime, de tous les plats en sauce, si bien qu’au bout d’un certain temps, à force de se priver, au lieu d’être un être de détachement, il va devenir un être en pleine méditation active sur sa gourmandise qu’il refuse d’assumer. Si bien, au lieu d’oublier que les gâteaux existent, toute la journée il ne va penser qu’à l’existence des gâteaux, en se disant non je ne dois pas et il est noble que je dise, non, je ne dois pas.

    Chaque fois que nous rencontrons ce genre d’effort, le cœur se serre dans notre poitrine parce que nous savons que ce n’est pas la bonne façon de faire et que l’individu développe un effort qui ne servira à rien. Il n’est pas nécessaire de te dire à toi-même, non je ne mangerai pas de gâteaux. Analyse avant tout ce qui t’attire et ce qui va te diriger vers le gâteau.

    Pour que tu puisses analyser le type d’attraction qu’il y a entre ta sphère du goût et la sphère qu’est le gâteau, pendant un certain temps regarde ta sphère du goût, du désir et du plaisir comme une sphère qui serait en train de bouger dans l’espace, comme une planète. Regarde bien cette sphère qui est en train de te faire monter l’eau à la bouche, regarde toutes les images que cette sphère est en train de projeter sur l’écran de ta conscience et au moment où ton désir est le plus fort et que tu crois que tu vas craquer, tu dois simplement regarder les gâteaux qui se présentent à toi. Simplement les regarder mais avec ta conscience et tu verras qu’au bout d’un certain temps, ta conscience ayant mangé, mangé tant de gâteaux, que ta langue, ta bouche n’auront plus faim.

    Parce qu’en fait, il faut que je te dise : qui a faim de gâteaux ? Crois-tu que c’est ta bouche et ton estomac ?

    Pas du tout. Le corps n’est pas fou. Le corps a été construit pour être attiré par ce qui lui est semblable. Donc, en tant qu’élément naturel, il va être attiré, que, parce qui est naturel. Celui qui a faim de gâteaux, qui réclame le gâteau, c’est tout autre chose, c’est tout simplement une sphère dans l’esprit qui a déterminé que telle image, tel mirage était une satisfaction pour la conscience inférieure.

    Pour se détacher, il ne faut donc non pas se priver des choses du monde, cela ne sert à rien et le monde n’y est pour rien quand il vous présente ses trésors, il faut étudier le type d’attraction que la conscience inférieure éprouve pour les trésors de la terre. Et lorsque l’on descend dans cette zone de la conscience où il y a des fabrications de toutes sortes, toutes sortes d’images, d’attractions, de pulsions, de réactions, aimantations, on s’aperçoit que c’est en fait un univers refermé sur lui-même et qui spécule. Il spécule sans arrêt et il ne demande ni l’avis de la personne qui lui sert de conscience et de corps, ni l’avis des lois supérieures, ni l’avis des lois physiques, de la nature, cet univers spécule, spécule, spécule.

    Si vous pouviez voir la conscience de ces individus à ce niveau-là, vous seriez étonnés de voir constamment des sphères ou des sortes de rectangles, de carrés ou de triangles qui jaillissent et qui crient ou qui pleurent et qui réclament la nourriture qu’ils veulent, ou l’être qu’ils désirent. Chaque forme émet le son qui correspond à la pensée qui l’a fait naître. Et un peu comme un individu, une entité, cette forme va ensuite se diriger dans son propre univers local vers les autres formes qui lui correspondent.

    Ce qui fait qu’un disciple qui essaie de se détacher un petit peu de tout ce qui compose sa vie quotidienne, qui essaie par exemple de se détacher de sa gourmandise, va trouver au bout d’un certain temps, qu’il n’a pas simplement à se détacher de sa gourmandise, mais de toutes ces autres attractions et attachements, qui vont se précipiter sur lui, parce qu’une forme qui a été mise dans l’aura va à la rencontre des autres formes qui lui correspondent.

    Ce qui fait que, lorsque vous créez le mouvement inverse et que vous voulez anéantir une forme, automatiquement, toutes les autres formes qui lui correspondent, s’approchent d’elle et réclament aussi d’être anéanties. C’est pourquoi, un disciple qui commence le détachement et qui commence à travailler sur un défaut, au bout de quelque temps se trouve submergé par une somme inouïe de défauts qu’il ne soupçonnait même pas. Il se dit, ce n’est pas possible, j’étais bien intentionné, voilà que j’essaie de travailler sur la patience, et au lieu de devenir plus patient, non seulement je deviens de plus en plus impatient, mais je suis aussi irascible, coléreux, je découvre un aspect de moi-même que j’ignorais complètement et je suis submergé par tous ces aspects noirs.

    Que doit faire un disciple dans ces cas-là ?

    Dans ces cas-là, il ne doit pas croire que pour lui le jugement divin est annoncé et parce qu’il a eu l’orgueil d’essayer de devenir un petit peu mieux que d’ordinaire, une certaine force lui est envoyée à la figure, tout ce qu’en fait il n’arriverait jamais à dépasser. Il faut tout simplement comprendre que le déclenchement est une suite logique d’énergies et que ces énergies obéissent à des lois occultes. Ces lois occultes sont toutes simples. Ces lois occultes se mettent en marche dès qu’un individu a commencé quelque part à nettoyer en lui.

     


    Le disciple qui avance sur le chemin et qui croit que demain sera un meilleur jour, ce disciple-là se trompe complètement.

    Demain ne sera jamais un meilleur jour en tout cas pas pour lui, parce qu’ayant commencé justement le travail d’évolution, le travail de purification et le travail pour aller chercher dans son inconscient toutes les formes qui dormaient et qui sont des formes impures qui ont été installées là avec les incarnations, avec les siècles, toutes ces formes montent à la surface et demande à être traitées, comme des informations qui viendraient d’un ordinateur.

    Ce qui fait que lorsque vous commencez à mettre un doigt dans la spiritualité, il ne faut pas penser que vous allez vers le bonheur. Si vous voulez aller vers le bonheur, il vous faut aller vers tout autre chose que la spiritualité. Ce qui ne veut pas dire que la spiritualité ne promet aucun bonheur. La spiritualité promet une forme de bonheur, elle promet la libération et c’est de cette libération dont l’homme est heureux, ce n’est pas d’autre chose.

    Beaucoup de gens s’engagent dans la voie de Dieu ou de la lumière pour essayer de régler leurs problèmes personnels, pour essayer de s’équilibrer, pour compenser une vie familiale qui ne va pas bien, ou une vie qui jusqu’à présent n’a pas donné grand-chose et ils se disent : Si je vais vers Dieu, Dieu va me recevoir et il va remplir mon cœur de tout ce qu’il dit détenir pour les hommes et il me donnera du bonheur chaque fois que je vais prier, il me donnera de la richesse chaque fois que je serai généreux avec quelqu’un, et autre chose quand moi aussi je donnerai autre chose.

    Le disciple débutant qui en fait cherche un papa, une maman, car c’est de cela qu’il s’agit quand ce genre de disciple imagine Dieu de la sorte, ne se prépare aucune arme pour marcher sur le chemin de l’initiation.

    Dieu n’est pas la voie du bonheur.

    La voie du bonheur ce n’est pas Dieu, ce qui ne veut pas dire que Dieu ne promette aucune plénitude et aucune grâce. Ce qu’il faut comprendre c’est que lorsque l’on veut commencer un chemin spirituel et que l’on veut être authentique et véritable sur ce chemin, il ne faut pas entrer dans ce chemin avec en tête un bonheur psychologique. Car tout le monde cherche un bonheur qui en fait ne dépasse pas la valeur et le rayonnement psychologique. Je cherche le bonheur, je cherche à être en paix, à ne plus avoir de souci, à être aimé, à être respecté, je cherche à ce qu’il n’y ait pas trop d’imprévu et si possible que ces imprévus ne soient pas trop négatifs, pas trop dérangeants.

    En fait l’individu qui cherche le bonheur de cette façon-là, cherche quoi ?


    Il cherche l’anéantissement de la vie, il ne cherche pas la vie, il cherche son anéantissement. Il ne va pas vers la vie, il a peur de la vie, il n’est pas un être qui dit : La vie, ce doit être ce point brillant là-haut qui est sur le sommet de la montagne et si je dois me déchirer les côtes, je monterai avec toute ma force et ma rage s’il le faut. Le mouvement de vie, l’éclat de la vie c’est cela. C’est celui qui monte en haut de cette montagne pour attraper un tout petit éclat, qui ne paraissait même pas briller lorsqu’il le regardait depuis le bas de la montagne.

    Celui-là est un disciple, celui-là a la connaissance de l’effort qu’il faut faire, à la connaissance des énergies justes qui doivent être utilisées.

    Par contre celui qui va vers la montagne Dieu, en disant : vois-tu, moi je cherche le bonheur. Là, je vais tasser un peu l’herbe qui est juste aux pieds de la montagne, je vais y planter ma tante et dans quelque temps y bâtir ma maison et dans ma maison j’y mettrai tout le confort, un très bon chauffage et je regarderai ta montagne Seigneur. Je te promets, chaque matin, je regarderai ta montagne et je louerai ta montagne et je dirai à tout le monde que ta montagne est belle et que tu es très beau.
    La plupart des individus agissent de la sorte. Ils se disent : Dieu est en haut, il faut le louer puisqu’il est en haut et le grand chef et moi qui suis en bas, je vais essayer de me faire une vie la plus confortable possible et j’aurai protection, amour et bien-être en louant très fort le nom de Dieu.

    S’installer dans ce genre de bonheur psychologique, non seulement n’amène pas le bonheur, car, au contraire, les forces de l’évolution amèneront toujours l’individu vers le mouvement et forcément, ces pulsions d’évolution iront jusqu’à lui casser sa maison, à lui faire éprouver le froid et la faim, pour que l’individu se dise là aux pieds de la montagne : il ne fait pas beau, je croyais que j’avais trouvé un endroit paradisiaque à l’abri du vent, des nuages, de la pluie, tranquille, loin des autres hommes et je m’aperçois qu’au contraire il y a un climat horrible. Alors je vais aller voir un peu plus haut sur le flanc de la montagne s’il n’y a pas un meilleur endroit. Et poussé comme cela par les événements, martelé par une vie qui lui semble être agressive, rude, incompréhensible, en tout cas pas humaine ni divine, l’individu est obligé à commencer à gravir la montagne. Et il n’est pas content, il grogne, ronchonne et il donne des coups de pieds dans les pierres et il se dit : mais pourquoi la vie n’est-elle pas simple, pourquoi est-ce que la vie ne me laisse pas m’installer moi et mon petit chalet aux pieds de la montagne, je ne dérange personne.

    L’individu qui veut s’installer dans le bonheur aura une vie toujours et sans cesse malheureuse, très malheureuse, parce que ce bonheur psychologique que je viens d’expliquer est en fait un arrêt des énergies d’évolution et du mouvement de la vie. Et cet arrêt, la vie ne peut pas l’admettre. Votre âme même ne peut pas admettre ce genre de stagnation, alors votre âme se met en colère contre vous-même. Ce qui fait qu’en plus d’avoir perdu votre maison qui a été foudroyée par l’éclair, perdu toute votre nourriture, d’avoir vu vos champs de blé complètement brûlés ou inondés, il se trouve que vis-à-vis de vous-même, vous déclenchez un mal existentiel, et vous retournez contre vous-même, dans les zones de l’inconscient, une agressivité qui vient du fait même que l’énergie d’évolution est prisonnière à l’intérieur de vous-même et à l’intérieur de votre vie.

    Cette énergie qui tourne en rond ne veut pas spécialement devenir agressive, elle ne prédétermine absolument rien, elle veut circuler. Ce qui la rend soudainement agressive vis-à-vis de vous et de votre santé mentale et physique, c’est le fait qu’elle ne peut sortir hors de vous, ni aller vers l’extérieur, vers les autres. Vous êtes à ce moment-là comme un circuit fermé, qui, à cause de l’aspect fermé du circuit, double, triple, quadruple la petite énergie qu’il a reçue par exemple à la naissance.

    L’individu qui multiplie comme cela son énergie, l’énergie de son maître, crée en lui-même l’occasion d’une véritable explosion atomique, et c’est ce qui se passe. Au bout d’un certain temps, d’un certain âge, les individus finissent par s’écrouler dans le ruisseau, que ce soit en dépression nerveuse, en ne pouvant plus soutenir un quelconque événement du monde par la force morale, ou en abandonnant complètement le plan physique et en laissant le corps aller à toutes les maladies ou à l’impossibilité à retrouver la santé. Les individus comme cela lâche leur vie et il y a énormément de personnes qui ont lâché leur vie, non seulement parce qu’elles n’osent plus se battre, mais parce qu’en elles tout s’est véritablement relâché.

    Comment faire alors pour réparer ce relâchement ?

    Étant donné, que l’énergie qui a été longtemps prisonnière à fini un jour par se désintégrer vouant ainsi le corps, la personnalité et l’âme à la dérive sur un océan de non-sens dans la vie, étant donné que cette énergie s’est désintégrée, il va falloir pour le guérisseur, pour le prêtre ou pour l’homme capable d’une certaine magie spirituelle, il va valoir reconstruire un pont entre l’âme et la personnalité, il va falloir créer une sorte de renaissance, car c’est de cela qu’il s’agit.

    Pour toutes les personnes qui sont tombées longtemps dans la dépression, ou que vous ressentiez que tout le relâchement s’est déjà opéré depuis pas mal de temps, sachez qu’il ne s’agit pas simplement de soigner ces personnes, de rééquilibrer ces personnes ou de leur redonner bon moral, des pensées positives, il faut véritablement leur faire opérer une renaissance.

    L’énergie s’étant désintégrée, il n’y a plus rien pour retenir l’âme dans la personnalité, dans un conditionnement humain. Et lorsque vous tâter l’aura de ce genre de personne, vous vous apercevez que certes la personnalité est là et toujours suffisamment active, mais l’âme est déjà fort loin. Elle est déjà comme presque rentrée dans son ciel d’éternité. Ce qui rend par là même la chose extrêmement difficile pour l’individu qui essaie de retrouver la santé ou de retrouver l’équilibre nerveux psychologique. Car l’âme s’étant retirée, elle n’envoie plus d’énergie et la personnalité qui est au bout, qui essaie de se refaire une santé ou de se refaire un équilibre, elle n’a plus d’énergie. Il semble donc à cette personnalité qu’elle doit soulever une masse énorme qui ne veut pas bouger. Ce qui fait que l’on essaie une fois, deux fois et à la troisième on relâche et on va pleurer dans les bras des amis, ou dans les bras du conjoint ou de l’épouse et on dit : c’est terminé, je ne suis plus capable de rien.

    Pour soigner ce genre de personnes, il ne faut pas simplement les aider à retrouver l’équilibre, il faut les aider à renaître.

    Comment est-ce que l’on peut renaître lorsque l’on est dans un état pareil ?
    Pour celui qui veut aider la personne, comment doit-il s’y prendre ?


    Il doit d’abord essayer de faire admettre à la personne de pratiquer certains exercices d’alignement. Cet alignement passe par la respiration. Des respirations profondes qui vont jusque dans le fond de la cage thoracique de façon à aller chercher la moindre petite trace d’énergie qui serait encore en présence dans cet endroit-là. En faisant une série de respirations de façon bien alignée, c’est-à-dire que l’individu qui respire, doit visionner sa personnalité comme étant un petit soleil, puis son âme comme étant un plus grand soleil et imaginer un transfert d’énergie d’un soleil à l’autre et le vivre en ayant bien conscience qu’il s’agit bien d’une renaissance. Donc, il faut que la personne, en fait, désire elle-même renaître.

    C’est pourquoi, tout ce que l’on pourrait essayer de faire, à ces personnes tombées si bas dans le relâchement, la dépression ou l’anéantissement pour leur redonner confiance, ou pour soigner le corps, ne compte pas et n’amène à rien, en tout cas pas à la guérison, tout simplement parce que l’individu n’a pas forcément le désir de renaître.

    Il y a fondamentalement chez tout individu qui a souffert, un refus de la vie, sans pour autant désirer la mort, mais un refus de la vie. L’individu souhaiterait une vie sans mouvement, parce que c’est dans ce non-mouvement qu’il semble qu’un bonheur existe. Si je n’ai pas de souci, je suis heureux. Si je ne tombe pas par terre et que donc je ne me fais pas mal, je suis heureux. Si je ne rencontre pas d’ennemi et que je n’ai donc que des amis, je suis heureux. C’est ce que se dit l’homme traditionnel, et quand la vie amène ses soucis, ses ennemis et qu’elle fait tomber l’homme par terre, l’homme dit : je ne veux pas de cette vie-là.

    Donc, pour tout individu qui soigne, qui soigne l’esprit mais aussi l’âme, qui essaie d’être utile à son voisin, pour l’amener vers un mieux vivre, mieux être, avant d’entrer dans l’ère du verseau, il lui faut savoir, que pour la plupart, ils ont arrêté de vivre et ont refusé de vivre. Il va donc falloir créer et passer par la grande réconciliation avec la vie, réconciliation qui passera aussi avec une réconciliation avec le corps, avec les choses naturelles, comme par exemple apprécier la nature, savoir respirer l’air frais, savoir regarder une rose, écouter les oiseaux.
    La réconciliation avec la vie c’est ça.
    Ce n’est pas se lever de bon matin et se dire : bon maintenant je suis réconcilié, je retrousse mes manches. Être réconcilié avec la vie ce n’est pas sortir une énergie de combat, c’est plutôt, laisser la vie passer en soi et la regarder comme un mouvement qui sort hors de vous-même pour aller s’effectuer à l’extérieur.

    Les individus qui refusent la vie, soit parce qu’ils ont rencontré quelques obstacles, ou que la vie ne leur plaît pas, ils se retirent à l’intérieur d’eux-mêmes, exactement comme un escargot rentre dans sa coquille. À partir de ce moment-là, non seulement la vie n’existe plus, mais atteindre Dieu est une impossibilité absolument infranchissable, cela devient complètement impossible. Un individu qui est replié sur lui-même parce qu’il a peur de la vie, parce qu’il ne veut plus rencontrer de problème, ne peut pas aller vers Dieu, et s’il croit aller vers Dieu en faisant une prière et en demandant plus particulièrement dans cette prière que Dieu sorte l’individu de ces problèmes, il ne se passera rien. Il faut sortir à l’extérieur.

    Qu’est-ce que cela veut dire ?

    Cela ne veut pas dire que vous devez devenir des individus extravertis. Pas du tout. Cela ne veut pas dire que vos énergies doivent aller tous azimuts et s’occuper uniquement de ce qu’il y a dehors. Pas du tout. Cela veut dire que vous devez marcher dans la vie. Aller à l’extérieur, cela veut dire marcher dans la vie.

    Lève-toi et marche. Si l’on croit que jésus a dit uniquement au paralytique lève-toi et marche pour qu’il retrouve ses jambes, c’est faux. Car en fait Jésus avait autre chose à faire que de soigner les paralytiques, ce qui ne veut pas dire que les paralytiques ne sont pas à soigner, mais je dis qu’il y a des gens qui sont encore plus paralysés que les paralytiques. Ce sont des paralysés dans la conscience. Ce ne sont pas seulement des gens qui sont dans un fauteuil roulant, mais qui sont sur une vie qui s’est arrêtée de tourner.

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  • Pourquoi cet équilibre ? Pourquoi cette nécessité ?

    Lorsque chaque chose se trouve dans un rapport équilibré, donc dans une égalité, il y a création du milieu. De la même manière, sans le père et la mère il n’y a pas création de l’enfant. Entre le bien et le mal, très schématiquement comme vous l’imaginez, la chose intéressante n’est pas l’existence de ces deux extrémités, c’est l’existence du neutre. Entre le chaos et la perfection, la chose intéressante n’est pas l’existence de ces deux extrêmes, mais l’existence du neutre, de la vie, la vie avec sa beauté, son mouvement, son expansion.



    Il ne faut jamais être dans les extrêmes, que ce soit du chaos, ou de la perfection, car, les cycles étant ce qu’ils sont, de la perfection vous êtes ramenés au chaos.
    Regardez, votre vie en est une démonstration. Un jour vous êtes heureux, c’est la perfection. Vous êtes amoureux, un grand feu envahit votre corps, votre cœur, votre esprit, tout vous paraît beau, vous êtes sensibles au chant de l’oiseau, à un parfum dans la rue, au ruissellement des eaux, tout vous paraît magnifique, et idyllique, et soudainement, le lendemain, rien ne va plus, c’est l’autre extrême.


    Vous avez connu un jour la perfection, et le lendemain vous connaissez le chaos, le chagrin, la disgrâce, la dépression, la déprime. Donc, ce qu’il est intéressant à trouver, c’est le milieu, la voie qui existe et qui naît de ces deux extrêmes. C’est cela votre destinée. Ce n’est pas connaître la joie et connaître le malheur. Devenir très riche en faisant un beau mariage, en ayant de belles voitures, en allant sur la lune, ce n’est pas connaître le bonheur. C’est un extrême, mais la joie ce n’est pas cela. La vie ce n’est pas non plus être malheureux, humilié, torturé.


    Alors mettons de l’ordre. Qu’est ce que la joie véritable ?


    La joie véritable est la complicité que vous devez construire jour après jour avec votre plan cosmique de naissance. C’est la complicité que vous devez créer avec le réseau énergétique de votre âme, qui vous envoie tout ce qu’il vous faut d’après les lois du ciel. Lorsque nous entendons les revendications humaines, de certains disciples, on entend : « Il me faut une voiture, il me faut un avion, il me faut un stade, il me faut des chaussures en cuir, il me faut du saumon chaque fois que j’invite mes beaux-parents, je voudrais bien un vison pour le prochain hiver. » On entend toutes ces revendications qui ne sont pas de véritables réclamations.


    La vie qu’imaginent les Dieux, n’est pas la vie qu’imaginent les hommes plongés dans leur système social. C’est là tout le drame entre Dieu et les hommes. C’est là toute la déconnexion, le malentendu. Ce que Dieu imagine être bon et utile pour les hommes, n’est pas nécessairement ce que l’homme imagine être bon pour lui. Alors forcément, c’est comme deux êtres humains qui se téléphonent et qui ne sont pas branchés sur la même ligne, ils n’arrivent pas à s’entendre.


    Alors, qu’est-il nécessaire à l’homme, pour vivre sa vie et pour avoir sa dignité d’homme ?


    Dieu est peut-être alchimiste certes, mais il n’est pas banquier. Dieu est un pourvoyeur, et il répond aux nécessités, il ne répond pas aux rêveries et aux spéculations de l’homme. Et quand il voit son fils dans le grand besoin de nourriture par exemple, il ne va pas matérialiser des poulets, des jambons, du pain, il va faire en sorte que cet homme puisse gagner son pain, et donc puisse trouver du travail.


    Si Dieu est un père plein d’abondance, il est aussi un éducateur, et il ne peut pas faire autrement que ce que font les lois qui sont sorties de lui.


    Que sont les lois du cosmos ?

    Elles sont résonances, donc, on ne peut rien obtenir qu’on ne mérite pas. Et un homme mérite sa nourriture quand il fait l’effort de la gagner. Je ne dirais pas que c’est froidement la loi, mais dans le cosmos tout est travail et tout est salaire, pour que tout soit vie. Pouvez-vous comprendre cette notion, pour que tout soit vie ?


    Si les anges n’avaient pas de salaire, ils ne construiraient pas, non pas qu’ils n’avancent qu’avec la carotte, mais parce que tout effort dégage une énergie, et que cette énergie est la nourriture même que l’individu attend.

    Quand un ange fait l’effort de construire un astre, veiller à l’élaboration des germes, des minéraux, ou quoi que ce soit d’autre, il déclenche un effort. Cet effort devient une roue qui tourne et qui aspire de l’énergie, et cette énergie aspirée devient la nourriture de l’ange. Ce qui fait qu’il a salaire pour son travail. Il en est de même pour l’homme.


    Sur un plan physique, quand vous produisez des actes, vous enclenchez une énergie, et ces actes vont pouvoir être négociables. Donc, le déclenchement de votre énergie va en amener une autre qui est l’argent, et ainsi, vous déclenchez votre salaire. Forcément le rapport d’énergie est plus lourd car là il s’agit d’argent par exemple, alors que pour les anges il s’agit seulement de prana et d’énergie cosmique.

    Étant donné que vous êtes sur un plan physique et social en plus, n’oublions pas ce plan-là, le plan social, il faut donc comprendre chaque chose à son niveau. Soyez donc plein de fierté quand vous recevez ne serait-ce qu’un franc, si ce franc est gagné, ou que ce soit de la nourriture. Il est vrai, qu’avec ce franc-là, vous n’allez pas pouvoir acheter ce qu’il vous fait envie dans telle ou telle vitrine, parce que c’est la mode, mais peu importe, ces choses-là ne durent pas.


    Si demain tout s’écroule, si demain les commerces n’existent plus, les lieux de réjouissance non plus, que sera votre vie ?


    Vous devez pouvoir continuer à vivre sans tout cela. Alors commencez dès maintenant. En vivant comme si ces choses n’existaient que peu ou pas, vous êtes plus près de la vie véritable et ainsi, quoi qu’il se passe à l’extérieur, vous ne risquez rien. Si demain il n’y a plus de pâtissier, vous pourrez malgré tout être heureux. Si demain les grands couturiers n’existaient plus, vous ne serez pas tristes d’être habillés avec une simple tunique. Qu’importe, ce n’est pas ça l’important, et quand je vous en parle maintenant, vous concluez comme moi que la chose n’est pas essentielle, mais dès que vous êtes dehors, dans la rue, chez vous face à votre garde-robe, ou au regard des autres, dites moi, soutenez moi encore que ce n’est pas important. C’est important pour vous. Travaillez votre authenticité.


    Que les mots que je prononce ne provoquent pas une conclusion trop rapide : « Oui, c’est certain », et dès que vous êtes dans la vie, dans son mouvement, vous oubliez et vous redevenez esclaves des mêmes chimères vieilles et idiotes.


    Que votre tempérament soit constant, ça aussi c’est une qualité spirituelle, la constance. La constance c’est la voile du bateau. Sans voile, vous allez ramer, ramer autant que vous le pouvez, autant que votre force et votre exaltation vous le permettent.

    Pendant un jour, deux jours, je rame pour Dieu, je rame pour le Christ, je rame pour Koutoumi, c’est merveilleux, c’est magnifique. Le premier jour pas de problème.
    Le deuxième jour je rame pour Dieu, je rame pour le Christ, je rame pour Koutoumi, que c’est fatiguant.
    Le troisième jour, je ne rame plus pour Dieu, ni pour Koutoumi, j’abandonne.


    C’est cela, l’être humain. Il part exalté, en ramant certes, il oublie tout ce qui lui manque, tout ce qui l’attache, mais ce qui est le plus drôle, c’est de voir ceux qui ont oublié d’enlever la corde qui les retient au quai. Ce n’est pas triste.


    Peu importe ce qu’il vous manque, partez avec un petit bateau à rames, le gouvernail est faible, la voile n’est pas très belle, qu’importe, du moment que vous avez un minimum de tout cela. Et qui n’a pas ce minimum ? Personne, sinon vous ne seriez pas vivants. Il est dit que Dieu vous a créés à son image, donc en vous existe la racine de toutes ces choses dont je parle. L’important est donc de partir en les éveillant un tout petit peu comme je vous ai dit tout à l’heure. On lâche les choses inutiles, on essaie d’obtenir un peu d’instruction par les livres, par le conseil de gens très avisés, par les guides, et on essaie de mettre en pratique. On fait un peu d’alchimie, par les méditations, le travail avec les énergies, et on se lance.


    Le petit bateau qui vogue doucement sur la mer se fait secouer, mais pas longtemps.


    Si tu as le discernement, tu as la boussole.

    Si tu as la foi, tu as le regard qui peut suivre les étoiles, donc tu sais où tu vas. Si tu as la force, tu vas pouvoir avec tes bras ramer et tu sais que tu peux y arriver.

    Au fur et à mesure que tu t’efforces et que tu avances sur le territoire de la mer, tu t’aperçois que l’eau devient de plus en plus calme. En fait l’eau n’est agitée qu’au bord du monde et pas au cœur du monde. C’est dans les extrémités qu’il y a le chaos, qu’il y a les grandes vagues et la falaise, mais au cœur du monde l’eau est plate comme un grand miroir. Et au moment où tu te trouves le plus parfaitement aligné, tu es aspiré et tu es transporté dans la nef céleste.


    Peu importe que tu sois parti sur un rafiot, sur un radeau, tu arriveras sur un grand galion, je te l’affirme. Peu importe donc qui tu es, ce que sont tes problèmes, ce qu’est ta laideur, ton épaisseur, je ne la vois pas. Je suis trop heureux de voir ton âme et de lui parler, pour m’arrêter à ton écorce, à ta personne. Ce qui compte, c’est que tu te lèves, c’est que ton âme soit debout sur tes jambes, qu’elle monte sur ton bateau, hisse la voile et parte, et quoi qu’il y ait, tempête ou mer d’huile, tu continues.


    Un être avec ce genre de conviction, même s’il y a la tempête ne chavirera pas. Les autres, vous les verrez chavirer, et c’est ce qui se passe dans la vie. Combien de gens sont sur le chemin spirituel, finissent malgré tout dans les dépressions et confient à leurs amis :

    « Je crois à toutes ces choses, je voudrais tellement y croire encore plus, mais que veux-tu la vie me réserve tellement d’ennuis . Je voudrais bien être tolérant mais les gens sont toujours en train de m’abuser, de me violenter, de se moquer. Je voudrais bien être amour mais je n’y arrive pas, je n’ai pas la patience, et je voudrais être aimé ».


    Tous vos manques nous les connaissons, toutes vos souffrances nous les connaissons, tout ce dont vous avez besoin nous le savons. Dans la mesure de nos moyens et dans nos interventions, nos efforts essaient de vous combler. Chaque fois donc, ce que nous allons vous donner ne va pas continuer à vous enfermer dans l’illusion, et c’est là, où vous et moi on ne s’entend pas. C’est parce que les disciples qui prient les guides, demandent la facilité, la lumière, un service à exécuter, le pouvoir même, ne serait-ce qu’au nom de la guérison, ou de l’élévation spirituelle.

    Oui, ils demandent toutes ces puissances, ils demandent toutes ces facilités. Si on les leur accordait, dans la plupart des cas, cela les entraînerait dans une illusion encore plus grande, dans un orgueil encore plus démentiel. Donc, où serait l’utilité de notre intervention ? Elle n’est pas dans tout ce dont nous pourrions vous combler, mais dans tout ce que nous pouvons vous arracher. Arracher est notre métier. Nous ne sommes pas des semeurs, nous sommes des arracheurs.


    Si on veut que l’unique semeur puisse faire pousser sa graine, il faut que nous arrachions. Nous ne sommes pas fous au point de croire que nous sommes le semeur. Le Christ est le seul. Notre humble travail est donc de préparer son terrain, sa terre, sa terre sacrée. Vous êtes sa terre où il pourra construire sa Jérusalem. Quand il a dit qu’il viendrait bâtir la cité céleste il n’a pas parlé d’un lieu sur la terre. La cité dont il parle doit se bâtir dans chacun de vos cœurs.


    C’est-à-dire que chaque âme, sur cette planète, qui vit l’expérience terrestre, représentera une brique de la cité céleste, et ainsi chacun a la lourde et difficile responsabilité de porter la cité.


    Alors demain, quand vous serez dans votre vie quotidienne, votre vie profane, et que vous vous sentirez happés par les réactions citées tout à l’heure, les traumatismes etc., déclenchez en vous cette motivation sublime qui vous donne l’énergie.


    Rappelez-vous que vous avez la responsabilité de la cité, et que vous devez être propres, solides, bien droits. Vous êtes le mur, la porte, la fenêtre, le trône du roi de la cité. Dieu n’a pas d’autres matériaux, que vous, pour construire. Il ne peut pas construire avec des bouts du bois, des roches, des diamants, ou quoi que ce soit, cela n’a pas la conscience suffisante. Les seules entités qui peuvent habiter ces éléments-là, sont justement les éléments de la nature, et l’élément de la nature n’est pas Dieu.

    Vous ne verrez jamais Dieu dans une roche, dans un minéral. Une énergie oui, une entité oui, mais l’esprit le rayonnement de Dieu non. Par contre, l’esprit, la force, la puissance, la lumière, le feu de Dieu tout cela vous pouvez le voir dans l’âme d’un de ses fils, dans votre âme. Donc sa cité, qui est semblable à lui et qui est son trône, sera bâtie par vos âmes, une à une, et l’une près de l’autre.


    C’est pour cela qu’il est si important que l’humanité se développe un peu, découvre une certaine cohésion et fraternité pour ainsi construire la cité. Sans cela, il n’y aura rien, parce que Dieu n’a pas envie de se bâtir un royaume qui s’appelle Shamballa, qui soit dans le désert de Gobi en Himalaya.


    Si l’esprit fantastique du cosmos a créé la vie, c’est bien pour qu’elle soit embrassée, et vous-mêmes qui êtes plongés dans cette vie en ce mouvement, vous ne pourrez supporter de la vivre que si vous embrassez la vie, et c’est pour cela que tout est porté pour la jouissance, pour le plaisir, le bonheur, la joie, le profit, parce que vous avez besoin d’embrasser la vie, d’embrasser sa richesse, sa chaleur, sa générosité, ses fruits, ses femmes, ses hommes.


    De la même manière que vous vous jetez à corps perdu dans la vie, Dieu aussi, et lorsque deux éléments commencent ce cheminement, un jour ils se rencontrent, et quand ils se rencontrent, c’est la création de la cité. Dieu retrouve ses hommes, ses enfants, ses formes, parce qu’en vérité vous n’êtes que les formes de Dieu pas autre chose. En vérité, vous n’êtes pas différents de Dieu, vous n’êtes pas loin de lui, vous n’êtes que la forme de Dieu, vous êtes Dieu se cherchant lui-même, vous êtes Dieu tel qu’il est au ciel cherchant sa réalité, et c’est pour cela que vous passez par les épreuves. Parce qu’au fur et à mesure que vous êtes purifiés, vous vous découvrez.


    Les autres règnes de la création ne sont pas de cette nature et n’ont pas d’épreuves, parce qu’ils ne sont pas dignes d’être éprouvés étant donné qu’ils n’ont rien à découvrir et rien de spirituel à conquérir, car ils ne sont pas la conscience de Dieu. Ils sont autre chose, un de ses rayons, une de ses énergies, mais pas sa conscience.


    Vous comprenez, Dieu a été placé face à une énigme, étant donné qu’il est le seul être de l’univers et le début de chaque chose. C’est pour cela que tout ce qui existe, notamment le règne humain, c’est Dieu, soit la conscience cosmique et c’est pour cela que je vous affirme que vous n’êtes rien, sinon Dieu dans une de ses formes. Je voudrais que cette vérité entre dans vos esprits pour que vous cessiez de vous considérer comme étant Pierre, Paul, ou Jacques, Martin, Geneviève, Évelyne, chacun avec son complexe, son petit boulet de traumatisme, son clou de terreur, et je ne sais quoi d’autre.


    En vérité, qui êtes-vous ?

    Vous allez pouvoir dire : « Je suis un tel, d’après mon état civil », ou bien, si vous êtes un plus malin, « Je suis une âme, je suis le fils de mon père, la fille de ma mère, je suis un héritage génétique », et pour celui qui est vraiment intelligent, « Je ne sais pas ».

    À tous ceux qui vont me donner une réponse, je ne pourrai pas leur parler, parce que leur esprit est plein de certitudes, mais à celui qui, avec la naïveté de l’enfant, mais aussi avec l’authenticité de la voix de son âme, me dira : « Mais je ne sais pas » à celui-là, je vais pouvoir répondre.


    Dans la vie beaucoup de personnes pourraient changer complètement, mais dès qu’il se passe quelque chose, elles réagissent comme si elles savaient, au lieu d’accepter d’être instruites, au lieu d’accepter de laisser un moment la chose, et courir chercher un conseil pour savoir comment il faut faire, et avec quel matériel. Les gens réagissent toujours de cette manière.


    C’est pour cela que l’épreuve doit toujours venir, revenir, se représenter, avant qu’ils comprennent qu’ils ne doivent pas réagir, mais réfléchir. Dans le moment suspendu où ils ne sont pas comme des animaux en train de réagir bêtement avec tous leurs instincts, leur intelligence adaptée au monde physique, il leur vient une illumination, une intuition, un réflexe juste et efficace, et ils s’étonnent. « C’est moi qui ai dit ça, c’est moi qui ai fait ça. Alors là, j’ai eu de la chance. »


    Elle a bon dos la chance. Ce n’est pas la chance, c’est ta lumière. Il faut déclencher ce réflexe : « Je ne sais pas, si je ne sais pas, je ne vais pas m’enfoncer dans une réaction. Je vais réfléchir, je vais m’instruire, je vais écouter la voix de mon âme. » Car l’âme sait réagir face aux choses. Non pas qu’elle soit la science infuse, car elle aussi doit se construire, mais elle en sait du moins davantage, parce qu’elle est moins prisonnière du monde physique que la personnalité, et étant un peu plus détachée, elle arrive mieux à juger la vérité des choses.


    Donc, je constate, je vois, j’analyse. Je connais, donc je peux agir. Je ne connais pas, alors j’étudie, je me renseigne. Et admettons, si vraiment la connaissance ne vous vient pas, le conseil ne vous vient pas, à ce moment-là, oui, prenez le risque, mais agissez en tant qu’être qui prend ses responsabilités. Vous n’êtes plus le sujet de vos instincts et de vos réactions. Vous êtes un être, qui, avec responsabilité, assume un acte. Et même si cet acte est faux, s’il déclenche donc des erreurs, l’acte sera malgré tout bon, parce qu’il va vous permettre d’être instruit. Vous rendant compte de l’erreur, puisque votre démarche était calculée comme un risque, vous n’êtes pas en chagrin. Essayez de gérer votre vie, et si vous y arrivez, je vous garantis que vous ne tarderez pas à connaître la paix, qui était justement notre discours initial.


    Maintenant que j’ai défriché tout cela, je peux vous parler un peu de la paix, juste quelques mots. Qu’est ce donc que la paix ?


    La paix est un attribut, une nuance d’un état de conscience. On ne peut pas parler de la paix sans parler aussi de l’amour, sans parler de la tolérance, sans parler de la justice et de la puissance. Dieu est tout cela.


    Une énergie n’existe pas comme étant une et une seule par rapport à une autre énergie. C’est-à-dire qu’il n’existe pas d’un côté l’amour, d’un côté la puissance, d’un côté la paix, d’un côté l’éternité. Sinon, il y aurait des univers spécialisés dans l’éternité : un univers spécialisé dans l’amour, un univers spécialisé dans la puissance, etc. Or lorsque l’on se détache de la falaise, donc de toutes les illusions de la matière et que l’on monte peu à peu dans les vérités de l’esprit, les vérités de l’énergie UNE, tous ces détails de l’énergie, toutes ces annexes de l’énergie UNE se révèlent à vous, une à une, et elles utilisent pour cela les différents rayons.


    C’est-à-dire que dans une vie, vous aurez à défricher telle ou telle énigme, à accomplir telle ou telle autre alchimie énergétique pour découvrir le calme, premier point.

    Puis dans une autre vie, ou une autre série de vies, vous vous incarnerez pour être éprouvés dans d’autres annexes de la vie, pour d’autres sujets et expériences, pour acquérir la maîtrise par exemple.

    Puis dans une autre série le discernement, jusqu’à ce que vous ayez fait le tour de tous les attributs et puissiez découvrir la synthèse. Lorsque vous découvrez la paix, vous êtes dans la synthèse de tous les attributs.


    Beaucoup de personnes sur terre ont par exemple le discernement, ont la connaissance, ou, ont la maîtrise d’eux-mêmes, comme les ascètes, les yogis, ou, ils ont le pouvoir comme souvent les occultistes, les magiciens. Beaucoup de personnes ont l’une de ces qualités, ou deux, mais très rare sont ceux qui les possèdent toutes, parce qu’une à une, ils découvrent les rayons de l’énergie Une.


    On ne peut pas demander à un homme de découvrir tous les rayons d’un seul coup, c’est impossible. Regardez le mal que vous avez à comprendre un aspect de l’énergie. Regardez ce qu’est votre vie, et vous saurez de quoi je parle. Si on vous envoyait toutes les épreuves sur tous les sujets, sur tous les attributs de la vie en même temps, vous n’y résisteriez pas. Il n’y aurait pas d’évolution, la mort surviendrait à coup sûr. Donc une à une toutes les énergies sont découvertes.


    Au fur et mesure des incarnations vous développez un peu de science, et une approche saine à propos de chacune de ces énergies. Vous devenez un initié. Puis, dans une autre série de vies, vous développez un petit peu plus de maîtrise dans chacune de ces sciences, en vous spécialisant un peu plus spécifiquement sur un rayon. C’est là que les choses commencent à devenir difficiles dans la vie. C’est là où l’on voit les épreuves arriver, qui ne sont pas forcément synonymes de malheur.

    Il y a des gens qui sont pleins d’épreuves et qui ont pourtant une vie matérielle tout à fait correcte, sans problème. Initiative, initiation, et épreuve ne veulent pas dire malheurs qui planent au-dessus de la tête. Lorsque l’on dit initiation et épreuve c’est tout simplement un terrain offert pour que l’individu déclenche une force, trouve sa force.


    L’épreuve n’est pas créée pour assommer l’individu, ou montrer l’étendue de ses ignorances. L’épreuve est là pour déclencher sa propre force. C’est quand un individu est jeté dans l’eau qu’il essaye de nager spontanément. Il en est de même avec les lois du ciel et la substance de la science.


    Donc au fur et à mesure que vous vous développez, vous apprenez un peu de chaque chose, et vous vous spécialisez dans une énergie. Puis, quand elle est vraiment bien acquise, au moins à quatre-vingts pour cent, vous pouvez commencer à en étudier d’autres, jusqu’à ce que chacune des énergies soit à peu près maîtrisée, et vous devenez alors un maître.

    Étant consacré à ce niveau, qui équivaut pour ceux qui connaissent le langage, la cinquième initiation majeure, vous avez la maîtrise totale sur ces énergies. Parce que l’initiation transmise à ce moment-là, permet cet ajout d’énergie qui va vous donner la maîtrise complète et totale, ce sont donc les vingt pour cent qui manquaient à l’homme à ce moment-là.

    Le chemin n’est pas fini pour autant, mais parler du reste ne sert à rien. Petit à petit donc, vous apprenez à connaître toutes ces énergies, et c’est ce que vous offre la vie quotidiennement, à votre bureau, au volant de votre voiture, à table en train de manger.


    Pourquoi mangez-vous ? Est-ce que vous vous êtes posé la question ?


    Certes c’est pour régénérer les cellules, certes c’est parce que votre estomac est vide, mais dans sa fonction suprême et véritable, vous mangez, avant tout, parce que la vie est un aliment et c’est par là qu’elle est régénérée et éternisée.


    Dieu ne pourra bâtir Jérusalem, la cité d’or et de pierres précieuses, qu’uniquement sur vos âmes et avec vos âmes, parce que vous êtes son aliment, et qu’il est le vôtre. Alors choisissez votre nourriture. Est-ce que vous voulez manger uniquement pour vos cellules, et ou aussi pour bâtir Jérusalem ? Parce que cela change toute votre démarche.


    Si vous pensez que vous mangez parce que vos cellules physiques en ont besoin, alors forcément c’est un acte tout à fait banal et quotidien, mais si vous mangez pour être rayonnant, pour avoir de la force, pour avoir de la puissance, alors, que ce soit un poireau, une carotte ou quoi que ce soit d’autre, cette nourriture n’est plus destinée à vos muscles, à vos cellules, cette nourriture est destinée à la force de votre âme.


    Comment un légume peut-il passer de votre estomac à votre âme ?


    Étrange comme parcours. Oui c’est vrai, mais c’est à cause du corps éthérique, qui permet de transformer toute l’énergie venue du plan physique et de l’envoyer au plan de l’âme, à la vie de l’âme, au réseau de l’âme. S’il est vrai, que l’âme aussi envoie ses énergies par l’intermédiaire du corps éthérique, via sa personnalité son corps physique, c’est parce que tout ce qui est en bas est comme tout ce qui est en haut.


    Le corps éthérique entretien donc une danse égale de résonance et de correspondance. Tout ce qui monte du bas peut s’infiltrer dans le haut, et tout ce qui vient du haut peut s’infiltrer dans le bas. Alors quand vous mangez quelque chose, je ne vous demande pas de tomber en extase face à une carotte, je vous demande de connaître l’énergie qui est dans cet aliment, l’énergie qui va être déclenchée par la décomposition de cet aliment, de toutes ses particules, de tous ses atomes, qui une fois séparés, cassés vont être une véritable pile énergétique.


    Si on peut faire de l’énergie nucléaire avec de l’uranium, pourquoi ne pourriez-vous pas puiser le rayonnement qu’utilise votre âme à partir de la nourriture terrestre ?


    L’atome qui compose la carotte, le poireau, la figue, à la capacité de rayonner de la même manière que l’atome de notre âme. La seule différence est que l’atome du légume n’est pas conscient de cette destinée, alors que votre âme oui, et que s’enrichissant de l’atome qu’elle puise dans les éléments inconscients comme les légumes, elle peut amplifier son réseau d’atomes pour se fortifier et rayonner davantage.


    C’est pour cela qu’il est important de soigner votre nourriture et que vous soyez conscients, lorsque vous mangez, que vous ne nourrissez pas seulement votre plan physique, mais aussi votre corps éthérique, et que par là même, votre âme va pouvoir avoir un meilleur rayonnement. Par le corps éthérique passent les énergies de l’âme, et c’est lui le point de rayonnement.


    Vous ne pourriez pas percevoir le rayonnement d’une personne si ce rayonnement n’était que dans son âme. Par contre étant donné qu’il vient du corps éthérique, vous pouvez le percevoir, le sentir en tirer bénéfice. Le corps éthérique se nourrit de l’énergie de l’âme, mais aussi, des énergies cassées, transformées par le corps physique, que ce soit l’air que vous respirez, les pensées que vous entretenez, la nourriture que vous mangez. Tout cela compose un réseau d’atomes plus ou moins dynamiques et harmonieux pour le corps éthérique.

    Si vous respirez des odeurs nauséabondes, polluées, si vous avez des mauvaises pensées, si vous mangez des choses trop lourdes, avariées, néfastes, chimiques, ou trop animales, vous finissez par vous constituer un corps éthérique complètement opaque, fermé, ténébreux, agressif, et toutes les maladies peuvent avoir lieu, toutes les déprimes, toutes les angoisses, toutes les possessions possibles.


    Vous voulez être un disciple ?

    Vous voulez connaître la paix ?

    Nettoyez aussi votre corps éthérique. Vous ne pouvez pas aller vers la paix en arrivant avec des chaussettes sales.


    Pourquoi Jésus a-t-il lavé les pieds à ses apôtres ? Réfléchissez à cela.


    Dans les pieds sont les racines de l’être humain, les racines qui montent jusque dans l’âme, comme les racines de l’arbre vont profondément dans la terre. C’est là qui se stocke aussi la racine du corps éthérique, et c’est là que se stockent toutes les lourdeurs quand le corps éthérique en a, toutes les toxines, tous les parasites. Lorsque la racine de l’homme est pourrie, avariée, ou sale, tout son corps est sale, tout son être est sale. Il faut donc nettoyer la racine, et peu à peu, nettoyant la racine, tout le tronc se trouve nettoyé, ainsi que les branches, les feuilles, et l’âme peut resplendir.


    On ne peut pas avoir un comportement de disciple en négligeant sa vie profane, en se disant je peux manger n’importe quoi, respirer n’importe quoi, me serrer la taille abusivement pour avoir l’air d’être très fine par exemple pour les dames. Que faites-vous du souffle à ce moment-là ?

    Un disciple est quelqu’un qui révise sa vie dans tous les aspects, et pour avoir un esprit clair, il faut aussi avoir un ventre clair, donc ne pas manger n’importe quoi, ne pas respirer n’importe comment, permettre aussi au prana, à l’énergie de rentrer profondément dans chaque cellule de votre corps, d’être bien oxygéné, donc de nettoyer l’organisme, de lui apporter la vitalité.


    Combien y a-t-il de disciples, qui ont l’air maussades, avec les bras qui tombent par terre, qui n’ont pas d’énergie, qui sont fatigués ?


    Apprenez à respirer, dégagez votre poitrine, tenez-vous droits, ne vous serrez pas le ventre, ne vous habillez pas avec des choses trop serrées, dégagez votre vitalité. Permettez à votre corps de bouger, de vivre, de s’ouvrir, de faire. Mangez des choses saines, des choses qui vous nourrissent au lieu de vous encombrer. Soyez vigilants de votre carburant.


    Vous êtes vigilants pour ce que vous mettez dans votre voiture. Pour la faire rouler, vous ne mettez pas de l’eau, du café, ou du sucre d’orge, vous y mettez de l’essence. Mais l’être humain s’imagine qu’il va pouvoir fonctionner avec du chocolat, de la bière, du vin rouge, du poulet rôti, de l’agneau grillé. Ce qu’il comprend pour la mécanique, il ne peut même pas le comprendre pour lui-même. Son plaisir passe avant sa santé, et le jour où tout se révolte, il est étonné, et il se demande « Mais qu’est ce que j’ai fait ? Qu’est ce que la vie, si je ne peux pas boire, si je ne peux pas manger ».


    Est-ce que la vie se résume à la jouissance ou à la dignité que tu puises en toi-même pour avoir maîtrisé telle ou telle chose ? À la dignité que tu te construis pour avoir fortifié ton être ?


    Ce que je regrette le plus c’est que les hommes aient perdu le sens de la chevalerie. Lorsqu’il y avait encore des chevaliers, l’homme savait se dépasser, faire l’effort, il savait ce que voulait dire prouver, mériter, gagner, conquérir. Au fur et à mesure, toutes ces notions se sont perdues et aujourd’hui on ne peut plus rien demander à l’homme.

    Si je demande à quelqu’un d’arrêter de fumer, ou d’arrêter de manger des sucreries, parce que tout simplement son organisme ne le supporte pas, la personne dit : « Oui mais cela me crée des fantasmes, et mon psychanalyste ne veut pas que j’aie des fantasmes. »


    Maintenant, face à Dieu, il y a le psychanalyste. « Dis donc Dieu, tu ne vas pas rendre mes clients malades avec tes histoires de privation et d’affectif. Mes clients ne doivent pas souffrir de manque et de fantasmes ». Alors Dieu reprend sa robe, son éternité, son amour éternel, il se dit « C’est l’ère des psychanalystes, un jour mon heure viendra ».


    Eh oui, aujourd’hui on ne peut presque pas demander d’effort aux gens, parce qu’encore une fois ils ont réponse à tout. « Oui, mais là, je ne peux pas, ça me déclenche telle ou telle nausée, tel ou tel problème, j’ai des convulsions tellement j’en ai envie. » Alors que voulez-vous, on leur dit : « Eh bien, si c’est à ce point, continue. »



    Question :

    Nous croyons que l’essentiel a été dit sur le chemin du disciple, et nous arrivons à deux heures de communication. Je ne sais pas si je peux me permettre d’ajouter encore quelque chose après cette longue communication. Peut-être, je ne sais pas, je n’ose pas demander une conclusion non plus.


    La seule conclusion qui soit, c’est vous qui pouvez l’apporter, ce n’est pas moi. Moi, je ne sais jamais conclure, je sais toujours commencer, mais jamais m’arrêter. Par contre, en sortant d’ici, si vous avez envie d’être nouveaux, si vous avez trouvé la force, et surtout si vous avez compris comment et quelle force utiliser pour vous changer, la conclusion c’est vous.
    Le bonheur que vous aurez demain en vivant, en vous dépassant et en devenant meilleurs, c’est cela la conclusion. Alors je la laisse donc à votre initiative.


    Bonsoir.
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  • L’Esprit de Paix 


    Question :
    Nous vous saluons.
    Pourriez-vous nous parler de l’esprit de paix, qui fit du Christ la lumière du monde et le prince de la paix.

    Comment parler de l’esprit de paix, de l’esprit qu’était Jésus, et du prince de la paix qu’il incarnait ?
    Il faut comprendre que Jésus, n’a pas été le seul représentant et ambassadeur de la paix sur la terre, bien qu’à l’heure actuelle, ce soit lui qui ait le plus marqué les esprits, à cause aussi de la mémoire transportée par les hommes. Il a vécu il y a 2 000 ans, mais si personne n’en avait transporté la mémoire et transplanté son germe, vous n’auriez jamais su qu’il avait existé.
    Il en est de même pour des milliers et des millions d’autres sages visibles ou invisibles, publiques ou anonymes, qui sèment autour d’eux et en chacun de vous une petite graine de paix.

     


    Cela nous porte à faire un discours sur l’utilité de rendre l’esprit de paix visible ou public. On pourrait croire, que pour sauver le monde, il faut que toute chose se voit et soit publique, pour que chacun puisse en parler, toucher la personne, toucher du doigt la philosophie ou un état de conscience en question. Or c’est faux. En fait, dès que l’on propose et met à la portée des gens quelque chose, elle n’est plus elle-même, elle n’est plus ce qu’elle est véritablement.

    Non pas que l’individu ne soit pas capable de la voir ou de la concevoir telle qu’elle est, bien que cela soit une raison, mais c’est que toute vérité a davantage une nature voilée qu’une nature dévoilée. C’est pour cela que, parler de la nature de la paix, ou parler de la nature de l’esprit christique qui vivait en Jésus, ce n’est pas parler de la paix.

    Parler de la paix ne veut rien dire et il n’y a rien à dire là-dessus. Je peux vous faire de belles phrases, une jolie prose, des poèmes qui vont enthousiasmer votre cœur, exalter votre esprit et peut-être, pendant un instant, vous faire comprendre ce que peut être la paix, mais ceci d’une façon plus intellectuelle qu’à l’état de la conscience. Donc, pour avoir une expérience de la paix, pour que l’événement soit compris dans son intégralité, dans sa nature absolue, il ne faut pas en parler, il faut créer l’expérience.

    Naturellement, parler de la paix sert, bien sûr, car il faut un moyen pour attirer la personne vers l’expérience. Le berger, lorsqu’il sonne dans sa corne pour appeler le troupeau, son but n’est pas de sonner dans la corne, mais par cet intermédiaire de rappeler le troupeau.
    À l’heure actuelle, les gens se contentent beaucoup de parler, de spéculer, de dogmatiser la vérité, d’en faire une religion, une philosophie, une technique spirituelle, bien qu’elles soient utiles dans un premier degré, elles ne sont pas la finalité, elles ne sont que des moyens d’appeler les individus à faire une expérience, car ils ne se sont pas forcément éveillés d’eux-mêmes, de manière spontanée à la vérité, aux réalités de la vie. Il faut parfois leur rappeler de manière concrète, que telle et telle chose existe. C’est pour cela que les discours ont tant de valeurs pour vous, mais en fait, ils n’en ont pas.

    Que dire donc de la paix et comment l’obtenir ?


    Je ne veux pas parler de Jésus, je ne veux pas parler non plus de la vierge Marie, des anges, des archanges ou de Dieu le Père, et dans quels draps roses ils vivent, là-haut, dans leur pays de bonheur. Par contre, vous, dans votre vie quotidienne, madame avec votre balai, avec votre chiffon à poussière à la main, monsieur avec vos crayons au bureau, ou vous qui êtes chauffeur de taxi ou conducteur de bus dans les embouteillages de la ville, vous qui êtes paysan sur votre tracteur, comment dans ces moments-là, comprendre, sentir, vivre, être la paix ? C’est cela qui m’intéresse, pas vous ?

    Alors, comment, en étant à votre bureau, à votre ménage, à votre travail, dans vos soucis, dans vos problèmes, dans vos tortures, dans votre tyrannie, comment découvrir la paix ? À cette condition-là, seulement, j’accepte de parler de la paix.

    Premier réflexe : être vigilant. L’homme se laisse entraîner dans le courant de la vie, et qu’est ce que la vie à ce niveau-là ?
    La vie est un déferlement de circonstances qui déclenchent chez l’individu une réaction en chaîne d’émotions, d’états de conscience, de sentiments. Au milieu de cette réaction en chaîne, de ce déferlement plus ou moins chaotique d’émotions, de sentiments et de réactions plus ou moins positives ou négatives, l’individu est pris comme dans une vague qui ne cesse de claquer, claquer contre la falaise.
    Imaginez-vous, une seconde, être un petit poisson et être prisonnier de cette grande vague des circonstances de la vie et d’être tapé comme un vieux linge contre la falaise des événements. Vous en aurez forcément assez, vous allez souffrir, être écorchés, être tués même.
    Quelle va être votre réaction ? Essayer de fuir.
    Vous allez essayer de concentrer un maximum de vos forces pour aller dans le flux inverse de la vague, et lui faire front et lui échapper.
    Que se passe-t-il ? Vous n’y arrivez pas, parce que la force de la vague est plus forte que votre volonté.

    Alors homme, je te demande : « Quand en auras-tu assez d’être écrasé contre la falaise ? »

    Tout est simple quand il s’agit de découvrir les lois et la vérité, par contre tout devient très compliqué quand on reste dans cette vague, face à cette falaise et qu’on essaye de remonter le courant. Le rôle de la vague est de se battre contre la falaise, alors ce n’est pas un petit poisson qui va changer la vie de l’océan.

    L’océan a sa propre vie, il a ses lois, sa force, ses entités, ses esprits. La vie a pour but de s’échouer dans la matière, de taper justement contre la matière, comme la vague tape contre la falaise. Alors si le petit poisson n’est pas conscient de sa nature et de la nature de la vague, du souffle de l’esprit qui l’entraîne là, il se fait torturer, massacrer, et il ne comprend rien. Il croit que Dieu a créé un jeu malsain, que toutes les forces de l’univers sont contre lui, que l’océan de la vie est très négatif, et que rien n’est adapté pour le bonheur de l’homme. Erreur.

    La falaise n’est, en fait, qu’un mur imaginaire, je vous l’affirme. La matière n’est qu’un mur complètement imaginaire, et vous pouvez passer à travers comme vous pouvez vous enfoncer dans le sable ou dans l’eau. La matière n’est pas plus que cela. Les atomes qui composent l’eau, l’air ou le sable, sont les mêmes que ceux qui composent la matière dense, le mur, le béton armé, le bus, le train ou je sais quoi d’autre.
    Alors qu’est ce qui vous empêche de percer cette même matière ?
    Ce n’est pas un grand secret chimique, c’est tout simplement un œil qui n’est pas assez averti de sa véritable nature.

    Mais je reviens à mon discours initial. Dans toutes les circonstances de la vie avec tous les problèmes que cela fait naître, comment être, sentir, et conquérir la paix ?

    Il faut comme je l’ai dit en premier être observateur . Il faut donc analyser la situation dans laquelle on se trouve. Connaître la paix, la conquérir, c’est avoir un comportement de disciple avant tout. On ne peut rien faire si on n’a pas pris la décision de se comporter en disciple vis-à-vis de la vie. Celui qui veut marcher dans le ciel en se disant : « Je vais pratiquer un petit quart d’heure selon les lois du ciel, puis un petit quart d’heure selon les lois de la terre et de la société, selon les lois de mes désirs et de mes envies », cela ne marche pas, ou alors dans les mêmes proportions, 50/50, mais pas plus.

    Que veut dire avoir un comportement de disciple ?

    Ce n’est pas très compliqué, ce n’est pas non plus une ascèse ou une astreinte. Être un disciple est la chose la plus simple du monde, c’est comme un sourire, ce n’est rien de plus. Mais avant de pouvoir sourire face à un problème, face à l’agressivité d’autrui, face au blocage, à la méchanceté du monde, combien de temps et d’efforts l’être humain doit faire pour déclencher en lui la compréhension que tout cela n’a pas d’importance.

    Être un disciple est la chose la plus simple au monde, pas besoin de recette compliquée, de technique compliquée qui vous rattache par un fil éthérique à ceci, à cela, à tel égrégore, à tel Maître ou je ne sais quoi d’autre. Toutes ces choses forcément ont une utilité, j’en parlerai après, car il faut penser aussi à l’alchimie énergétique. Mais il ne faut pas confondre l’alchimie et l’état de conscience qui est à votre disposition ici, tout de suite et maintenant.
    Si l’état vibratoire, soit état alchimique, ne vous est pas disponible ici et tout de suite, l’état de conscience est quelque chose que vous pouvez acquérir n’importe quand, du moment que vous faites l’effort d’être disciple. Je vais aller plus loin dans cette explication.

    Lorsque je dis qu’être dans l’état de disciple n’est pas plus compliqué qu’un sourire, c’est une phrase simple et pourtant très compliquée. Cela veut dire que lorsque l’homme a fait tomber beaucoup de barrières, d’illusions, d’égoïsme, et qu’il a acquis une grande compréhension, il commence à soupçonner ce que peuvent être la tolérance et l’amour. À moins de cela, on ne peut pas être disciple.

    Un disciple qui n’est pas tolérant, qui n’a pas l’amour, ne peut pas sourire, il ne peut pas être un souffle de liberté, donc il ne peut pas être la paix. La paix n’existe pas dans un esprit ou un état d’âme torturé par les obstacles de la vie, ou si l’individu s’énerve encore pour n’importe quoi, ou s’il est prisonnier d’une multitude de problèmes psychologiques, de traumatismes ou de complexes.

    Quoique je dise, il ne trouvera pas et il ne comprendra pas la paix, au contraire, il va croire que c’est une croix de plus à porter. Il va croire que la paix est de nouveau un sacrifice, et il va vivre la paix dont je parle et que j’essayerai de lui expliquer, comme un sacrifice supplémentaire que la vie et les Dieux lui demandent.

    Ce qu’il faut donc avant de parler de la paix, c’est déraciner dans vos esprits tout ce qui vous empêche de communiquer vous-mêmes avec la paix, sans que je sois obligé d’expliquer quoi que ce soit. Par contre, je veux être celui qui déracine tous vos blocages et qui enlève toutes vos illusions, les bêtises, les erreurs, les stupidités, les faussetés, les malices, et ainsi, je n’aurai pas besoin de parler de la vérité. Automatiquement, chez vous, lorsque vous serez dans un état de méditation ou de recueillement, elle s’ouvrira, et vous aurez là, plus que ma parole, vous aurez l’expérience, et vous n’aurez plus besoin de m’écouter. Vous pourrez simplement m’aimer, et me reconnaître.

    Donc, comment conquérir la paix ?

    Nous avons dit qu’il fallait être observateur, mais que pour pouvoir être observateur il fallait adopter un certain état de disciple. Que faire avec l’observation ?


    Analyser la situation dans laquelle vous vous trouvez. Ce qui ne veut pas dire que vous devez tout regarder d’une manière froide, et que vous deveniez un mécanisme spirituel, absolument pas. Au début, il faut un petit peu mécaniser la réaction pour qu’elle devienne un automatisme, et lorsqu’elle est installée, elle devient votre nature, et finalement vous ne pouvez plus vivre sans ce réflexe.

    Analysez, c’est se munir de l’arme du discernement et regarder ce qu’il y a de juste, de fondé et de réel dans la situation, donc, si vous devez ou non y investir votre énergie, si vous avez ou non le droit légitime d’être en peine, d’être en chagrin, d’être en douleur ou en grande joie, si la situation est une illusion, une erreur et qu’il vous faille retirer tous les investissements en énergie que vous auriez pu y faire, simplement par spontanéité et instinct.
    Le premier acte du disciple c’est celui-là, discerner les situations, sinon on n’est pas disciple. Tant qu’on ne sait pas choisir entre l’illusion et la réalité, soit le bien, le mal, comme vous avez l’habitude de le dire, vous ne pouvez pas être disciple, vous ne pouvez même pas soupçonner ce qu’est la paix. Il faut donc une grande pureté.

    Le discernement, lorsqu’il permet d’analyser la situation, accorde une pureté à l’esprit. Du fait de cette pureté, l’esprit est aligné avec l’âme, aligné avec son réseau d’énergie cosmique et devient super-actif.
    Sur son plan physique, l’individu devient efficace, rapide, clair, net, précis, concis, il ne se trompe pas ou peu, du moins par rapport à la majorité des autres êtres humains, et il avance plus droit sur le chemin du retour à la lumière.
    Les autres qui ne savent pas encore discerner, se heurtent et se font briser par tous les problèmes. Alors, après quelques jours à l’hôpital, après quelques jours dans le désespoir, dans l’humiliation, bossus, égratignés, ils repartent, mais boiteux. Et finalement, que voit-on arriver à la porte du temple ?
    Ce ne sont plus des hommes seigneur. Par quoi tient-il celui-là ? Des bandages par-ci, par-là, une ficelle, une canne, on dirait plutôt une momie et encore dans quel état. « Mais où es-tu passé mon brave lui dit le père, qui t’a mis dans cet état ? »
    Le pauvre bougre ne sait même pas expliquer pourquoi il est dans cet état. « C’est la vie que tu m’as donnée. Regarde un peu, depuis que tu as créé la terre et l’incarnation, regarde dans quel état nous arrivons. Si c’est le jeu que tu as inventé, je retire mes billes ».

    Que voulez-vous que nous répondions à ce genre de réflexions ?

    Il est normal que les individus réagissent de la sorte. Pour nous, l’important n’est pas du tout leurs réflexions, ou leurs remarques, l’important est de les mener à une juste estimation des chemins de la vie. Choisissez votre chemin. Il n’est pas besoin de parler de la paix, de la grandeur de l’âme, de la nature des Dieux. Toutes ces choses vous pouvez les approcher vous-mêmes, si vous permettez aux maîtres, aux guides, à l’esprit, de défricher tout ce qui vous empêche de voir clairement et nettement la surface de la terre, et la réalité de la vie. Et cela commence par des choses tout à fait simples.
    Les gens s’imaginent, qu’étant donné qu’ils veulent marcher sur le chemin de la spiritualité, qu’ils devront jongler avec des concepts très abstraits, très élevés, faire des sacrifices, et surtout ne plus accepter les aspects de la vie profane. C’est une erreur.

    La vie est un grand mouvement comme je l’ai dit mille fois, une grande roue immense qui tourne, et en tournant elle offre tous les autres mouvements issus d’elle. Ce qu’il faut donc connaître, c’est le rythme exact de chacun de ces sous mouvements et le rythme exact de la roue principale, soit, connaître les lois comme vous les appelez.

    Lorsque vous connaissez les rythmes de chaque mouvement, de chaque cycle, plus rien ne vous est inaccessible, la science, la connaissance, l’espace, tout est à disposition. Par contre, créez un autre mouvement à l’intérieur d’un mouvement, vous serez immanquablement déconnectés.

    Essayez d’imaginer que vous êtes à l’intérieur d’une grande roue qui tourne, qu’elle a son rythme, sa vitesse. Cela implique donc que vous-même à l’intérieur de cette roue, vous rouliez du même rythme et à la même vitesse, et dans le même sens. Mais l’homme est compliqué, il s’imagine qu’à l’intérieur de la roue, il va pouvoir créer un autre rythme, aller si possible dans le sens inverse.
    Que se passe-t-il ?
    Il ne fait pas deux pas que déjà il s’écroule. Mais la roue continue son mouvement, et ce n’est plus un homme debout qui est dans la roue, mais un homme couché, qui est pris à l’intérieur d’un tonneau, et cabossé par sa chute. Les hommes, au cours de leur vie, s’imaginent toujours chuter de problèmes en problèmes, de situations difficiles en situations encore plus difficiles, de conflits en d’autres conflits, et ils ont toujours l’impression d’être face à un abîme dans lequel ils sombrent. Si bien, que lorsqu’ils sont un moment sur la plage, ils se demandent :
    Que me réserve demain ?
    Dans quel trou vais-je encore tomber ?
    Que va me faire celui-ci ?
    Que va me dire celui-là ?
    Vais-je arriver à la fin du mois ?

    Alors que, si l’homme se tient debout et au centre, il s’aperçoit que le mouvement est un chemin. Il aura forcément des épreuves, les efforts ne lui seront pas épargnés, mais l’entendement des choses ne sera plus le même. Il n’aura plus l’impression de subir les épreuves, la vie, les problèmes, les obstacles, mais au contraire de s’enrichir de leur enseignement et c’est là, la preuve, d’avoir atteint l’état de disciple. Ne vous demandez pas :
    Quelle tuile va-t-il m’arriver ?
    Qu’est ce que j’ai fait à celui-là pour qu’il me crée tel et tel problème ?
    Pourquoi a-t-il dit tel mensonge sur mon compte ?

    Demandez-vous quel enseignement vous pouvez tirer de la situation.
    Lorsque vous êtes dans une situation suspecte, quelqu’un qui fait ou qui dit du mal de vous, n’ayez pas le réflexe de vous défendre, ne soyez pas non plus celui qui se laisse marcher dessus, attention, je n’ai pas dit l’autre extrême, mais avant d’avoir quoique ce soit comme réaction, interrogez-vous. Que ferait le Maître dans cette situation, et face à la lumière qui me regarde, quelle preuve dois-je donner des compréhensions que j’ai acquises ?

    Dans toutes les situations, il faut essayer de réagir selon la dignité spirituelle. Si cette dignité spirituelle n’est pas encore un réflexe en vous, parce que les traumatismes, les complexes et votre vie passée, vous ont plutôt fait réagir d’une façon profane, eh bien, pendant quelque temps efforcez-vous d’avoir ce recul, et observez.
    Est-ce que la situation est illusoire ?
    Est-ce qu’elle mérite que j’en souffre ?
    Est-ce qu’elle mérite que je m’investisse ?
    Est-ce que je dois me retirer ?
    Qu’est-elle pour moi ?

    Après cette analyse, face à lumière, et sans aucun problème, vous pouvez investir votre énergie. Ce qui compte, c’est que vous aurez analysé la chose. Peu importe que vous ayez analysé la vérité de la chose ou pas. On ne va pas forcément, dans les débuts, vous demander de conclure sur la vérité, sur la réalité ou l’illusion d’une chose. Car pour avoir le discernement il faut avoir aussi de la connaissance et de l’expérience, et ces choses-là arrivent en étudiant, en vivant tout simplement et en souffrant aussi.

    Donc, n’essayez pas d’être parfait tout de suite, en sortant d’ici, ou demain. Entraînez-vous à le devenir et faites l’effort qu’il faut pour cela, déclenchez l’automatisme. Voyant vos efforts, tous les guides qui sont autour de l’humanité et qui veillent chaque âme selon son rayon, prendront en charge votre développement de manière plus précise. Le guide qui est le vôtre et qui n’est pas un guide personnel, mais qui est celui du rayon énergétique auquel vous appartenez, veillera de façon plus précise.
    « Celui-là essaie de faire des efforts, il essaie d’élever sa nature inférieure en nature supérieure, il faut l’assister davantage, envoyons-lui davantage d’intuition, ce qui va lui permettre justement un meilleur discernement. Ou bien, mettons-le en présence de telle ou telle personne utile, qui lui apprendra telle ou telle chose, afin de mieux discerner. Allons le promener dans tel ou tel endroit, telle ou telle librairie pour qu’il achète tel ou tel livre, afin qu’il connaisse la sagesse. Mettons-le dans telle épreuve, afin qu’il se dépouille de son illusion, de son traumatisme ou de son complexe, acquis dans l’enfance, afin qu’il puisse devenir parfait. » Peu importe en fait ce que vous êtes à l’heure actuelle.

    Donc, avant d’essayer d’être parfait, il faut d’abord essayer d’être un enfant. Et c’est ce que vous a recommandé Jésus lorsqu’il a dit : redevenez simples comme des enfants. Redevenir comme un enfant, c’est se libérer de tout ce qui empêche de connaître cette paix.
    Regardez un nouveau né. Il est vierge, il n’a pas de trace de traumatisme, son karma n’est pas encore descendu sur lui, son thème astrologique, donc les énergies de sa personnalité et de son âme ne sont pas encore en jeu, car c’est dans l’adolescence que tout cela se réveille.
    Un enfant jusqu’à dix, douze ans, est aussi vierge que l’esprit de Dieu peut l’être. Il est ouvert, simple, il ne ressent aucun manque, il ne ressent ni la méchanceté, ni l’amour des gens, pour lui, tout est amour. Il ne peut pas imaginer que la vie, que ses parents, les gens qui l’entourent, soit autre chose qu’une relation d’amour. Toute sa nature est d’aimer, et c’est pour cela aussi qu’il a autant besoin d’amour et de caresses. C’est cette conviction-là qu’il vous faut retrouver.

    Ce qui ne veut pas dire qu’à la manière de l’enfant vous devez aussi retrouver la naïveté, et l’inconscience. La science de l’adulte, avec l’esprit de l’enfant, permet de devenir le disciple parfait, permet de connaître la paix et tous les autres attributs de l’univers et de votre âme.
    Si vous venez avec une conscience boursouflée de problèmes, de traumatismes, de complexes, d’insuffisance, d’orgueil, d’égoïsme, de besoins, d’envies et de je ne sais quoi d’autres encore, comment voulez-vous que votre conscience puisse connaître un état de béatitude. Impossible.

    Imaginez qu’au pire moment de ses crises de chagrin, au plus profond d’une dépression, du sentiment d’abandon, je demande à quelqu’un : « sois convaincu que tu es Dieu », il va me regarder avec de grands yeux vides et va me dire : « Mais, grand frère, tu me prends pour un imbécile, tu me dis n’importe quoi. Regarde dans quel état je suis, comment veux-tu que je croie en ta parole » et il aura raison.
    Si je suis un frère un peu sensé, il faut d’abord que je le console, que je le nettoie, que je l’habille de blanc, que je le nourrisse, que je le réchauffe, et lorsqu’il est calmé : « Regarde maintenant tu es un Dieu. » Il se retourne, il se voit dans la glace et il ne doute plus.

    Pour tous ceux qui veulent participer au mouvement qui veut à l’heure actuelle répandre la vérité ou plutôt claironner un appel, ayez souci d’éclaircir les gens sur leurs problèmes, de leur permettre d’en sortir, et après, vous pourrez parler des choses et des essences divines. Avant cela, ça ne sert à rien.
    Si vous ne mettez pas les roues à une voiture, vous pouvez essayer le démarreur tant que vous voulez, vous pouvez même mimer d’être sur la route, mais rien ne va se passer. Par contre, mettez les quatre roues, et vous verrez que vous allez partir.

    Ce qu’il faut donc, c’est régler vos problèmes. Parler de la paix ou imaginer la paix est une chose vaine, c’est bon pour ceux qui sont dans les cirques. « Regardez le beau ballon rouge, regardez la belle étoile, il faut grimper jusqu’au ciel pour l’attraper. » Mais le pauvre qui n’a que ses jambes pour marcher, et marcher sur terre et non pas dans le ciel, comment voulez-vous qu’il l’atteigne ? Apprenez-lui à se construire des ailes, et là il pourra atteindre l’étoile.

    Comment se construit-on des ailes ?
    En suivant la parole des sages, celle qui a été dite depuis l’éternité, le début des temps. Et que vous répètent inlassablement les sages avec passion et sacrifice ?

    « Aimez-vous les uns les autres, aidez-vous les uns les autres, soyez tolérants, ne dites pas de mal les uns des autres, n’abusez pas non plus de la charité des autres, soyez justes, sachez discerner, retrouvez la dignité, respectez-vous vous-mêmes et respectez les autres. »
    Lorsque vous saurez vivre et conduire votre vie terrestre aussi noblement que cela, la vie du ciel viendra vers vous. Vous voulez entrer dans la vie du ciel sans savoir mener votre vie terrestre.

    Comment peut-on atteindre le ciel, si on n’a pas su maîtriser la terre ?
    Impossible. C’est un peu comme si vous demandiez à un avion de décoller sans les ailes, sans carburant, sans pilote. Est-ce que la taupe a des ailes ? Est-ce que l’escargot a des ailes ? Non, l’aigle oui, l’oiseau oui, alors il faut devenir papillon.

    Qu’importe ce que vous êtes aujourd’hui, que vous soyez vilains, vicieux, méchants, agressifs, hypocrites. Peu importe, vous n’êtes jamais aussi mauvais que ce que vous croyez, cela, je peux vous l’affirmer. L’important est la détermination, quel que soit votre problème. Essayer de le comprendre et de le sublimer.

    Je ne dis pas de juguler votre problème, de l’enfoncer, de l’enfermer, de le faire taire, parce qu’un jour ou l’autre il essayera de ressortir, et finalement il vous aura, et mille fois plus fort qu’auparavant. C’est comme cela que se déclenchent les dépressions. Il ne faut pas faire comme les autruches, se mettre la tête dans la terre et se dire : non, non je ne veux pas voir le problème, je ne l’ai pas, je ne le vois pas. Au contraire, il faut bien le voir et s’en rendre compte.

    Je ne dis pas d’entrer dedans à la manière des psychanalystes, mais d’en avoir une conscience aiguë. Ça oui, et peu de gens ont une conscience aiguë de leurs problèmes, parce qu’ils ne sont qu’un réflexe, ils sont toujours en réaction. Ils ne cherchent pas à savoir pourquoi ils ont réagi, pourquoi, à telle parole d’un ami, ils ont eu mal. Ils ne comprennent pas. Tout ce qu’ils savent, tout ce qu’ils sentent, tout ce qu’ils ont compris, c’est qu’ils ont eu mal, et ils s’arrêtent là, et continuent à souffrir. Si bien que l’ami devient un ennemi et la haine s’installe.

    Donc, pour ne pas vous faire d’ennemis, analysez pourquoi vous réagissez de telle ou telle manière à certaines réflexions, en certaines circonstances. Ne vous accusez pas, regardez-vous, et n’oubliez pas que vous devez observer sans juger. Considérez-vous simplement et analysez.
    « Voyons, dans telle circonstance j’ai agi comme si je me sentais inférieur. La présence de telle ou telle personne, leurs paroles ou quoi que ce soit d’autre, m’a fait comprendre que j’étais peu de chose, ou bien j’avais l’impression d’être mis à part, de ne pas avoir droit à la vie, de ne pas avoir le droit d’être, et j’ai souffert. »
    Ne tirez pas à partir de cela la conclusion que vous êtes orgueilleux. Constatez simplement le fait, essayez de vous libérer du fait, et la prochaine fois, quand vous vous retrouverez dans la même circonstance qui a déclenché en vous une souffrance, ou une réaction d’humiliation, ou n’importe quoi d’autre, ne réfléchissez plus, n’essayez pas de combattre, ne vous forcez pas à sourire ou à vous dépasser au nom de la lumière. Lâchez tout.

    Dieu vous regarde et vous aime tel que vous êtes. Ce qui compte pour lui c’est l’effort que vous allez faire, et pas le plastron blanc que vous allez essayer de mettre sur la crasse qui est sur votre poitrine. Donc ne vous forcez pas à être spirituel, à être lumineux, au contraire, soyez vous-même et lâchez, lâchez.
    Vous sentez la souffrance revenir, l’humiliation revenir, fermez les yeux, asseyez-vous quelque part et lâchez tout. Lâchez les bras, lâchez votre esprit, lâchez l’intérêt que vous portez à la chose, et dites-vous : « Grand Dieu, je fais le sacrifice ».

    Imaginez que vous menez votre humiliation, ou votre complexe sur un autel, et que vous le sacrifiez, comme autrefois on sacrifiait le bélier. Sacrifiez cette énergie négative et inférieure sur l’autel de l’élévation spirituelle. Si vous essayez de la caser dans un petit coin pour qu’elle ne fasse pas trop de bruit, ça ne marche pas, mais asseyez-vous dans un coin et lâchez tout, cela oui, ça marche. Simplement parce que la réalité énergétique est telle, que lorsqu’une énergie n’est pas nourrie elle meurt, comme une plante qui n’est pas arrosée, sèche.

    Donc si vous lâchez cette énergie qui suscite cette émotion, qui se manifeste par tel ou tel complexe ou traumatisme, si vous lâchez cette énergie, elle n’a plus de carburant pour se perpétuer, elle ne peut plus puiser dans votre astral, dans votre système nerveux, vos glandes ou votre mental. Et au bout de quelques essais, elle va finir par se trouver toute seule, avec son seul réseau d’énergie, et étant une énergie basse et inférieure elle n’a pas beaucoup de réserves, alors elle meurt.

    Ce que je vous propose donc, ce n’est pas une ascèse, ce n’est pas un effort à faire sur vous-même, un contrôle, c’est tout simplement une petite ruse alchimique. Il faut lâcher, lâcher les intérêts stupides. Si vous vous cramponnez toujours à tous ces intérêts de la vie telle que vous la connaissez et que vous l’imaginez à votre niveau à l’heure actuelle, vous ne pourrez jamais voir la lumière. Mais si vous lâchez tout, vous aurez l’impression dans les premiers temps bien sûr de tomber, de tomber et de ne plus avoir en fait de références, de sol sous les pieds, ni même d’instruments pouvant guider votre vol, et vous aurez l’impression de tomber nulle part, et quelquefois cela peut faire peur, mais la liberté est à ce prix.

    Lorsque vous partez pour la première fois de chez vos parents, est-ce que vous savez exactement de quoi vous allez vous nourrir le lendemain ?
    Si vous aurez une belle maison ?
    Si vous aurez tout le confort ?
    Si vous trouverez compagne ou compagnon ou si vous allez mourir ? Non.
    Tout ce que vous savez, c’est que vous partez dans un grand élan de liberté, avec une envie immense de construire, et de vous trouver vous-même. Il en est de même dans cet élan spirituel dont je parle, lâcher, et attendre un petit peu qu’au cours de la chute les ailes poussent. Tant qu’on ne lâche pas, les ailes ne poussent pas, parce que les pieds sont trop occupés à marcher sur la terre, et que toute l’énergie descend dans les pieds pour faire fonctionner la marche, au lieu de faire naître des ailes.

    Si vous utilisez l’énergie de votre âme pour nourrir les désirs, les passions, les chagrins, les souffrances, les tortures, c’est tout autant d’énergie que vous n’aurez pas pour construire votre spiritualité, pour construire le pont qui vous permet de contempler la paix dont on parle. Il n’y a pas trente-six millions de réservoirs d’énergie. Il n’y en a qu’un avec une seule énergie, c’est celle de votre âme. Alors quand on a un seul réseau d’énergie, on ne l’emploie pas pour faire n’importe quoi. Il faut être vigilant, et investir cette énergie-là où il est correct de l’investir, pour le bien de votre âme. Sinon, l’âme n’a pas sa nourriture, ne connaît pas son chemin, et ne peut pas accomplir sa destinée.

    Il y a dans le monde des milliers de gens qui essayent d’être et qui n’y arrivent pas. Quelle n’est pas la secrétaire qui pleure en rentrant chez elle le soir, parce que tel ou telle collègue de bureau lui a fait remarquer qu’elle était laide, lente, ou pas efficace ! Combien de haine comme cela, il y a à l’intérieur de vos communautés de travail, que vous appelez usine ou entreprise, et qui déclenche de véritable drame intérieur. Tout cela parce que l’individu accorde à quelqu’un qui n’est pas plus avancé que lui, le droit de le détruire. Comme je l’ai déjà dit mille fois, mais je vous le répète : pourquoi donnez-vous aux autres le droit de vous détruire ? Pourquoi accorder aux autres ce pouvoir ?

    Certes ce n’est pas facile d’endurer l’ambition, l’égoïsme, l’intolérance des autres, c’est vrai, je vous l’accorde, et il est temps que cela change. Mais si cette stupidité existe pourquoi lui donnez-vous le pouvoir de vous détruire ? Quelle folie vous conduit à réagir de la sorte ?

    Reprenez vos esprits et donnez le pouvoir à celui qui en est digne. Donnez le pouvoir de vous influencer à celui qui peut dignement vous guider, pas à un autre. Quelqu’un vous humilie, vous fait comprendre que vous êtes trop petit, pas beau, raccourci, laid ou je ne sais quoi d’autre, eh bien, souriez, et si vous êtes vraiment petit, raccourci et laid, dites-lui : « eh bien, oui c’est vrai et après ? », et éclatez de rire.

    Votre rire sera pour lui une grande énigme, peut-être la plus grande de sa vie, et sans vous l’avouer il va réfléchir à la chose, et il va se demander : « Mais pourquoi a-t-il ri ? ». Car invisiblement un individu est parfois sensible aux leçons que donnent ses autres frères. Il ne l’avoue pas, cela reste invisible, car son orgueil l’empêche d’avouer, lui qui veut écraser, être le premier, le plus beau, comment peut-il imaginer être instruit par celui qu’il essaie d’écraser ? Impossible d’avouer.
    Mais ne faites pas de cette vérité-là une force pour vous-même. Ne vous emparez d’aucune force, sinon de celle de la lumière. Ne vous dites pas : « Il s’est moqué de moi, mais j’ai le discernement spirituel, j’ai la connaissance, je vais rire, je suis donc le plus fort et le plus intelligent ». Erreur.
    Si vous agissez de la sorte, l’erreur est encore plus grande que si vous souffrez de l’insulte, c’est mettre un emplâtre sur une jambe de bois. Ce qui fait que le jour où vous perdrez la volonté, le courage de sourire, vous allez vous écrouler, et pleurer, pleurer pour toutes les fois où, en fait, vous aurez été humiliés et que votre conscience, votre mémoire, n’aura pas effacé la chose.

    Il ne faut donc pas se jouer une comédie en spiritualité, car très vite le revers de la médaille vient et nous défigure encore plus fort. La spiritualité c’est l’authenticité, la vérité, et si votre comportement ne s’aligne pas dans la réalité, cette réalité vous tue, vous écroule, pour vous faire retrouver un terrain plus réel, pour vous sauver. Alors la petite poudre que l’on s’était mise sur le bout du nez : « c’est moi le plus beau, c’est moi le plus intelligent, parce que j’ai contrôlé ma réaction d’infériorité », s’écroule.


    Ce qu’il faut donc, c’est être sincère envers soi-même, et ne pas se jouer de comédie, ne pas se construire un personnage, ne pas se construire une force, mais utiliser la force qui existe, celle dont j’ai parlé tout à l’heure. Elle se manifeste d’abord par le détachement. Lâchez.

    Votre mari vous humilie, votre femme vous ridiculise, vous en souffrez profondément, vous pensez même au suicide. Je vous comprends et je veux vous consoler, mais avant, vous pouvez réagir et tout de suite, lâchez. Qu’importe qu’un être maladroit vous croie ridicule, qu’il se soit diverti pendant des années à vous faire sentir ce ridicule, et à s’amuser de votre souffrance. Lâchez tout.

    Est-ce que vous rentrez dans le jeu des enfants, quand ils veulent jouer à cache-cache ? Non. Quand un enfant saccage la maison sous prétexte de jouer aux cow-boys, aux indiens, est-ce que vous rentrez dans le jeu est-ce que vous acceptez cette souillure ? Non. Vous dirigez l’enfant, vous ne lui permettez pas de mettre à sac la maison, de jouer certes, mais en respectant l’ordre des choses.

    Faites de même avec votre entourage. Ne rentrez pas dans le jeu malsain de leur maladresse, de leur ignorance, de leur intolérance, de leur impuissance aussi. Pour trouver votre liberté, il faut couper toutes les dépendances que vous avez les uns envers les autres. Être dépendant de quelqu’un, ce n’est pas forcément avoir besoin de la personne pour faire telle ou telle chose, c’est être le sujet de cette personne, de la subir.
    Pour être libre il faut donc couper tous ces liens qui vous empêchent de monter comme une montgolfière vers le ciel. Tant qu’elle est attachée, elle ne monte pas. Comment votre âme peut-elle rejoindre ses sphères, son plan, tant qu’elle est amarrée à ces souffrances-là, à ces illusions-là ? Impossible. Même si vous aviez la grandeur des anges, tant que vous consentez à plier le dos et à subir les autres, vous ne pourrez déployer vos ailes.

    Que font les hommes ?
    Le jour où ils en ont vraiment assez, ils deviennent à leur tour agressif, et commencent à frapper, à faire comme les autres font, et les rapports entre les humains deviennent alors des rapports de puissance, c’est à celui qui va écraser l’autre, le plus ridiculiser l’autre. Erreur.

    Lorsque quelqu’un face à toi utilise une force inférieure, n’utilise pas une force inférieure en retour. Utilise la force supérieure, celle de ton âme, de ta lumière, la force de ton discernement qui va te dire : « Cet homme essaye de te ridiculiser, mais tu ne vas pas jouer son jeu, il n’y a aucune raison pour que tu t’abaisses à jouer ce personnage-là. »
    Vous savez sauvegarder votre argent, mais savez vous sauvegarder votre âme ? Je vous le demande ?

    Vous courez aux caisses d’épargne pour surveiller le cours de la bourse, ou ce que sera votre argent demain, mais dans la vie, et auprès des gens, est-ce que vous vous souciez de l’investissement de votre âme ? Non. La seule valeur que vous connaissez, c’est celle trop matérielle de votre argent, du plaisir, des jouissances, de la puissance temporelle.
    Pensez à économiser les énergies de votre âme, mettez-la dans une bonne caisse d’épargne. Je vous donne une bonne adresse, celle de Dieu, celle du maître, et là vous saurez qu’il y a des intérêts, très avantageux, en fait les seuls qui soient au monde. Sitôt que vous placez une énergie, vous en avez mille qui vous reviennent. « C’est très intéressant, je place tout de suite allez-vous me dire. »

    Je dis mille, parce que c’est la monnaie qu’utilisent les Dieux, ils ne sont pas regardants, ils sont l’abondance même. Alors quand un être humain fait un effort, quand il essaye un petit peu de se prendre en mains, de devenir indépendant face à ce jeu malsain du monde et des autres, automatiquement toute la confiance des guides, des maîtres se concentrent sur cet individu et ils essayent de l’enrichir, de l’enrichir, comme un jardinier entoure de soins une fleur prometteuse.
    Il lui donne de l’eau en quantité, du soleil, et ainsi la fleur peut être belle, mais il arrache celle qui fait grise mine ou pleine de mauvaises volontés. Donc il faut être vigilant. Pour être vigilant, il faut un peu connaître la vie. Il faut donc que vous vous instruisiez un petit peu sur ce que sont les lois, et quand je parle de lois, je ne parle pas de dogme sévère auquel l’homme doit obéir, je l’ai déjà expliqué mais je vais le dire à nouveau pour vous.

    Pour nous le terme de lois n’existe pas en vérité.
    Rien ne peut exister de manière dogmatique, sectaire, sévère, et inflexible, dans l’univers tout est épanouissement, tout est mouvement, liberté et expansion. Pour que ce mouvement, cette liberté ou cette expansion ait lieu, il y a la grande loi de l’équilibre. C’est ce que vous appelez véritablement la loi avec son concept rigide. Réfléchissez bien, sur ce mot-là, équilibre, et essayez d’entrer dans ce mot et dans son concept. Essayez d’imaginer les deux plateaux d’une balance, et de sentir ce qu’est l’équilibre. Si vous arrivez à ressentir parfaitement ce concept, vous allez comprendre où se trouve la paix, et qu’elle est sa nature.

    C’est dans cet équilibre qu’est déclenchée l’harmonie, et c’est dans cette harmonie que la vie a lieu, que l’homme trouve sa puissance, et Dieu son rayonnement. S’il n’y avait pas l’équilibre, Dieu lui-même ne serait pas, l’univers n’existerait pas, rien ne serait. Tout est issu de l’équilibre.

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    Question :

    Quel est le mécanisme d’un mantra, ou d’une prière, ou d’une invocation ?
    Est-il utile de les réciter même si l’on ne comprend pas le sens des mots, par exemple des phrases kabbalistiques, et faut-il les réciter à voix haute, ou suffit-il de les dire mentalement ?


    Voilà une question intéressante qui me permet de faire un rapprochement avec tout ce que l’on vient déjà de dire, pour vous faire comprendre ou est la manipulation, et l’esprit des gens.
    La manipulation est insidieuse, vous ne vous en apercevez même pas d’ailleurs. Le pouvoir du mot est avant tout le pouvoir de la pensée, parce que lorsque l’on prononce un mot, c’est d’abord parce qu’il a existé dans la pensée. Donc lorsque l’on parle du pouvoir du verbe, on parle du pouvoir de la pensée.



    Le pouvoir de la pensée est un pouvoir total parce qu’il est une vibration. Une pensée émet une onde, qui se répercute dans la mesure de sa fréquence vibratoire. C’est-à-dire qu’une onde de la pensée qui vibre très fort va se répercuter très, très loin et très longtemps, tandis qu’une pensée qui est très basse va avoir un ton vibratoire très bas aussi, très lent, donc elle va se répercuter moins loin, durer moins longtemps.

    Lorsque Dieu, pour employer ce mot, lorsque Dieu a voulu engendrer, il ne s’est pas coupé un bout de doigt en espérant que de ses cellules, de ses molécules, quelque chose qui lui ressemble, naisse. Il a pensé. Dans le mental cosmique un archétype est né, c’est-à-dire un homme parfait.

    Quel est cet archétype, celui que vous devez justement rejoindre ?

    Cet archétype, c’est ce que l’on appelle la monade pour certaines écoles, ou le soi supérieur pour d’autres. Puis, ce soi suprême, cette monade, a besoin d’expression. Dieu s’est exprimé en formant l’archétype, l’archétype étant la représentation de ce même Dieu, (il est écrit aussi dans votre bible que Dieu fit l’homme à son image), à son tour cet archétype va penser et créer. Il ne va créer un autre archétype, il va émettre une pensée qui va aller résonner dans l’espace comme un son, et c’est l’âme.

    L’âme c’est le son envoyé depuis l’archétype pour chercher un milieu créateur et créatif. Schématiquement, on peut dire que cet archétype est projeté dans l’espace et le temps, et qu’il se réveille en tant qu’âme. L’âme c’est donc un archétype prisonnier de l’espace et du temps, qui perd la notion de l’archétype qu’elle est.

    Là, commence toute l’aventure de la création et de la réincarnation, toute l’aventure aussi de l’évolution. Et c’est à cause de cela que sont nés tous les anges, qu’ont grandi tous les maîtres, qu’a été mis sur pieds tout le plan, pour que cet archétype se retrouve. Et cette âme qui est née de l’archétype, lorsqu’elle se projette elle-même dans la personnalité, reconnaît les mêmes vertus de création que celles qui sont dans l’archétype, et ainsi la personnalité peut créer et a besoin de créer.

    C’est ainsi que l’homme est devenu un artiste, un musicien, un peintre, un père aussi, car créer un enfant c’est un acte d’art, du moins nous voudrions que tout le monde le considère de cette manière. Et ainsi l’homme est devenu un philosophe et a voulu créer avec sa pensée et son mental tout le système des Dieux, le système de la vie, les valeurs et le sens de la vie. Mais dans la mesure où cette personnalité est plus ou moins alignée avec l’âme, les notions créatrices exprimées par l’âme vont être plus ou moins positives ou négatives.

    C’est pour cela que la plupart du temps je parle d’alignement, et que je ne mets pas tant l’accent sur l’évolution, en vous demandant d’être des disciples, des initiés, des chastes, des purs etc. Nous vous les demandons après, si vous voulez réellement faire un travail, mais pour vivre votre vie dans un sens de liberté, d’épanouissement, ce n’est pas directement ce qui vous est nécessaire.

    Avant tout, c’est l’alignement, comme je l’ai déjà dit. Les individus vivent dans la périphérie, secoués par tous les vents de la périphérie, alors qu’il faut découvrir le centre et être aligné avec l’âme. Ainsi l’âme peut créer autant qu’elle le veut à travers sa personnalité, et de façon positive, donc bénéfique pour la personnalité elle-même.

    C’est ainsi par exemple, pour citer quelque chose de tout à fait matériel et concret, l’homme a compris un jour comment édifier les maisons, les cathédrales, les grands bâtiments très compliqués. La personnalité a su s’aligner avec l’âme, l’individu a reçu l’impulsion, la découverte, la sagesse. Lorsqu’ensuite, l’homme repart dans la périphérie il refait forcément un petit peu n’importe quoi de sa découverte, à moins qu’il ne soit constamment dans le centre.

    L’âme est donc créatrice, et elle exprime son pouvoir créateur par un plan que l’on appelle le plan mental, et qui n’a rien à voir avec le plan intellectuel, c’est-à-dire le plan où l’on pense. Le plan mental est donc le plan créateur. Il est semblable au plan cosmique mais amoindri, à l’échelle de l’homme.

    Cette substance dans laquelle Dieu a pensé, pour créer l’archétype, existe aussi chez l’homme, et s’appelle le plan mental, et lorsqu’il maîtrise la vibration des atomes de ce plan, sa parole devient créatrice, et c’est là tout le pouvoir des mantras, des invocations, et des formules magiques. C’est là, aussi, le pouvoir tout court, par exemple, lorsque Jésus a dit au paralytique : « lève-toi et marche », ou à l’aveugle « maintenant, vois ». C’est la molécule du plan mental qui vibre en correspondance avec les activités de la personnalité incarnée qui crée le pont, et le pouvoir rayonne tout simplement.

    Revenons à cet atome du plan mental.

    Pour être éveillé sur un plan mental et en maîtriser les atomes, il faut avoir purifié complètement le plan astral. Combien de gens sont encore à pleurer sur les problèmes de leur nombril, je vous le demande ?
    « Maman ne m’a jamais aimée, c’est pour cela que je suis traumatisée. Quand j’étais petite, j’ai reçu des gifles parce que j’ai volé un pot de confiture, depuis, je n’aime plus les tartes aux fraises ».

    Combien de lamentations entend-on comme cela. Je dis quelque chose qui vous fait sourire, mais il y a pourtant de véritables misères qui sont engendrées avec ce genre de concept, avec ce genre de comportement, et cela va de la personne qui fait des complexes pour les petites choses que je viens de citer, jusqu’à celui qui a un pouvoir national et qui devient fou de pouvoir et du besoin de s’affirmer.

    Souvent les grands de ce monde ont des problèmes d’enfants, et ils brûlent le monde comme ils cassent leur poupée, leur train électrique, leur jeu de quilles, à cause de problèmes qu’ils n’arrivent pas à maîtriser, qu’ils ne connaissent même pas en fait. Dans l’intimité combien d’amis et de femmes de ces grands êtres soi-disant, peuvent conclure qu’en fait, ces individus ne sont que des enfants, qui n’ont pas de force, pas de force dans le ventre, dans la foi, dans le courage, et que, s’ils ne sont pas entourés de leur armada de fans, car à ce niveau-là il faut le dire comme cela, ils ne sont plus rien. Ils ne sont que dans la mesure où ils projettent une idée de pouvoir sur l’autre, et que l’autre veut bien jouer le jeu de lui reconnaître cette puissance.

    C’est là, où j’accuse les petites gens. Je vous accuse vous, de jouer ce jeu. Vous n’avez pas à reconnaître le pouvoir, en personne. Au contraire souriez, « Qu’est ce que tu réclames toi, un vote ? ».

    Naturellement il ne faut pas dire, ou prétendre que la vie politique ou économique d’un pays soit quelque chose de risible, c’est certain, mais il ne faut pas jouer le jeu de cette manière-là, avec ces individus qui en fait sont si faibles.

    Un individu fort est seul. Si vous voulez faire le choix des bons hommes politiques, de ceux qui ont donc un esprit fort et sain, qui peuvent maîtriser une situation, ne pas fléchir, ne pas se laisser influencer, et ne pas faire de ruses pour obtenir le pouvoir, ou quoi que ce soit, vous devez le regarder au nombre de groupies qu’il a autour de lui. Plus il en a, moins il est fort.

    Mais si par contre il se lève seul, et qu’il vous dise : « Bon, c’est certain j’appartiens à tel et tel courant de pensées, mais c’est moi qui parle, c’est moi qui vous invite à partager la vie de la nation, et c’est moi seul qui en prends la responsabilité », alors celui-là est un bon, et à celui-là vous pouvez faire confiance. Souriez à l’autre, invitez-le à manger un couscous chez vous, mais ne votez pas pour lui. Seulement, l’homme se laisse séduire, c’est la faiblesse qu’on lui reproche. Ne sois pas quelqu’un que l’on séduise. Je te le dis, sois quelqu’un qui pense et qui fait son choix, lucide, lucide.


    Revenons aux mantras.

    Nous avons parlé de cette substance créatrice en l’homme, qui est le mental supérieur. Il est composé d’une multitude d’atomes, parce qu’il n’y a pas de pouvoir sans la présence d’énergie, et que l’énergie est toujours concentrée dans des atomes, qui ne sont pas exactement ceux qu’étudient les scientifiques, mais qui leur ressemblent énormément, et qui sont simplement la partie invisible en fait de ces atomes physiques.
    Lorsque l’homme déclenche une invocation, il déclenche un pouvoir, il excite les atomes créateurs de son plan mental. Si les atomes créateurs ne sont pas encore assez éveillés, parce qu’il est encore en train de régler ses problèmes du plan astral, alors le mantra va l’aider à évoluer. Si l’individu est quelque peu développé sur le plan mental, cela va provoquer une montée des feux, une ouverture des chakras, et ainsi l’homme va acquérir plus de pouvoir.
    S’il est complètement réveillé sur le plan astral, la formule magique, le mantra, ou le mot, vont être des moyens d’exécuter sa volonté et le bien sûr les hommes. C’est pour cela qu’un mantra, dépend dans son efficacité, de l’individu qui le prononce, de son niveau d’évolution. Le mantra et la formule magique, sont intelligence et énergie.

    Tout mantra a le pouvoir et le devoir de vous faire rencontrer Dieu. Mais qui est assez élevé pour rencontrer Dieu ?

    C’est pour cela qu’il y a tant de malentendus autour du mot prêt, et que tant de gens disent : « J’ai répété celui-ci pendant dix ans et je n’ai jamais rencontré l’ange ».
    C’est vrai, mais c’est parce que l’énergie du mantra était occupée à rectifier vos erreurs d’abord, à trouver le moyen dans la vie quotidienne de vous apporter telle ou telle épreuve, pour vous dépouiller de tel ou tel encombrement énergétique, ou de vous ouvrir tel ou tel chakra, pour que vous puissiez rencontrer Dieu.

    Il en est de même pour l’invocation. Par l’invocation, l’homme déclenche une vibration dans son plan mental. Immédiatement cela crée, de manière schématique bien sûr, une sorte de lumière dans la substance mentale de la terre, et lorsqu’elle a atteint un certain nombre de vibrations seconde, de cette lumière un éclair jaillit et s’en va dans la zone où l’être invoqué vit et accomplit son plan d’évolution.

    Si l’être appelé, par exemple un ange, un maître, voit que la petite lumière qui clignote, ne clignote pas de façon assez claire, assez vive, assez efficace, il se dit : je ne peux pas descendre dans l’entier de mon être, parce que celui qui m’appelle n’est pas assez développé, et je risquerais de lui brûler son plan mental, et ensuite son plan éthérique. Donc je vais simplement envoyer ou un des guides ou bien ma bénédiction. Au fur et à mesure que l’individu fait l’invocation, c’est tout autant de bénédictions, mais tout autant de guides qu’il appelle autour de lui, et qui travaillent à lui développer le plan éthérique, et qui concourent à provoquer dans sa vie quotidienne les prises de conscience qu’il faut pour qu’il change de plan de conscience, de plan spirituel, et pour qu’il puisse rencontrer le maître, ou l’ange qu’il appelle.

    C’est là le pouvoir du rituel, le pouvoir des ascèses religieuses, de la discipline religieuse. C’est que même si l’individu n’est pas prêt à rencontrer Dieu, le fait de produire cet effort appelle tellement de guides, et d’autres types d’énergies, que ce sont ces énergies-là et ces guides-là qui le préparent à rencontrer celui qu’il appelle. S’il ne faisait pas ce travail, l’individu n’attirerait pas ces énergies et ces guides, et il mettrait une infinité de vies, d’incarnations, avant de pouvoir rencontrer Dieu.
     
    C’est donc une accélération. Le mantra, l’invocation, le rituel, le travail d’ascèse, le travail religieux, le travail mystique, sont une accélération de la descente de la spiritualité dans l’homme, ou de l’élévation de l’homme. Cela n’a pas été donné aux hommes en considérant que l’homme allait trop lentement.

    C’est parce que logiquement et humainement, on ne peut pas attendre que la race effectue toute seule, d’après la puissance et l’intelligence de ces atomes, une évolution à laquelle l’âme doit participer. Si on ne donne pas d’instruments à l’âme pour qu’elle descende dans sa personnalité, pour s’en enrichir et repartir vers Dieu, l’âme regarde sa personnalité faire n’importe quoi, selon la race, selon l’instinct, et elle est désespérée de voir qu’il n’y a pas d’évolution.
    Tandis que, si on donne un moyen à une race d’évoluer, soit par une religion d’abord, puis ensuite par une philosophie, une science et finalement par les thèses occultes, l’âme descend dans la matière, a plus de pouvoir sur elle et peut prendre encore plus possession de sa personnalité.

    Donc vous pouvez être davantage vous-même, et non plus seulement un composite d’atomes au niveau physique. Si l’humanité était laissée qu’aux comportements de ses atomes du plan physique, donc de ses cellules, il faudrait beaucoup, beaucoup plus de temps pour évoluer, que l’évolution que vous pouvez acquérir en faisant justement appel à votre âme et à toutes ces énergies du cosmos.

    C’est un fait que le corps physique a son intelligence, sa capacité d’évoluer, mais il est beaucoup plus long par son niveau de conscience, pas assez développé, mais de toute façon, l’évolution ne passe pas par l’action de la matière sur l’âme, mais par l’action de l’âme sur la matière, et cela est primordial.

    C’est pour cela que tous les gens imaginent que l’évolution se passe du bas vers le haut, mais c’est faux. Elle se passe d’un certain milieu appelé âme ou esprit, va vers le bas, puis remonte vers le haut. Par les expériences de la personnalité, l’âme oublieuse de son archétype va prendre possession de son individualité et se découvre par là même une âme capable d’agir, donc de créer. Redécouvrant un à un tous ses pouvoirs, l’âme se rend compte qu’elle est l’archétype, et elle devient l’archétype, celui qui est le fils de Dieu, l’éternel. Et c’est la roue qui remonte, qui remonte.

    Je vous écoute.
    - Oui mon frère nous sommes arrivés au terme de cette longue communication, et nous attendons une conclusion.
    - Vois-tu j’ai envie de m’amuser un peu avec toi, tu m’appelles ton frère, mais qui sait si je ne suis pas ton grand père ?
    - Oui, c’est un terme consacré.
    - C'était juste pour m’amuser avec toi.


    Très bien, puisqu’il est temps de se séparer, je voudrais, puisque nous avons commencé avec l’amour, terminer sur l’amour. Tout d’abord, sachez que tous nos cœurs réunis vous aiment. Nous sommes des milliers de guides, de disciples, d’initiés, d’entités, d’anges, imaginez qui vous voudrez, nous sommes des milliers à travers l’univers à apporter, en ce moment de changement, tout l’amour dont sont capables les cœurs des différentes races qui nous composent, et tout cet amour se déverse pour ajouter, à la lumière, la victoire, car la lumière a besoin de la victoire.

    L’amour a besoin de victoire. Un amour qui n’a pas de victoire n’est pas un amour vrai, un amour est toujours victorieux. Alors pour que l’amour soit dans ce nouveau monde, lorsque vous partirez de cette pièce, lorsque vous rentrerez chez vous, et chaque jour que vous aurez à vivre, je vous le demande, soyez victorieux. C’est cela le triomphe de l’amour, c’est cela la force de l’amour, croire à la victoire, et œuvrer pour la victoire, quels que soient les obstacles qui surgissent, tous les mécréants, tous les dragons qui viennent faire face. La victoire.

    Si l’amour a un synonyme qui est vie, elle a un flambeau, la victoire. Alors sortez, tous, pleins d’espoir et de victoire et au nom de l’amour, essayez de maîtriser tout ce qui ne va pas dans votre vie, au nom de l’amour, essayez d’arranger tout ce qui ne va pas aussi dans la vie de votre frère, de votre voisin, au nom de l’amour, essayez de changer ce monde.

    Si vous voulez que l’amour soit, il ne faut pas pleurer, il ne faut pas avoir peur, il faut au contraire sourire, et croire qu’il va gagner. Si nous sommes des millions à sourire, et si nous sommes des millions à porter cette torche du bien et de la lumière, la victoire sera là.

    Au nom de la victoire je vous salue, et dans l’amour je vous quitte.

     

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  • Question :

    Pourquoi les révélations sont-elles toujours données à de simples gens et pas aux chefs de file des églises et des organisations ou des autorités ?

    Vous savez, nous voudrions bien envoyer nos informations partout, même aux présidents, aux économistes du pays, à ceux qui détiennent le pouvoir comme je viens d’en parler, et à celui qui est berger sur sa colline. Tout le monde est inondé à chaque instant de l’information que nous lançons sans arrêt, un peu comme un émetteur lance son onde.

    La pulsion arrive, comme je vous ai dit, cette lumière de vérité arrive pour créer cette nouvelle ère. Mais elle ne peut pas arriver telle qu’elle est dans son énergie initiale, comme certains initiés l’ont décrite, parce qu’elle serait aveuglante et consumante, elle ne serait donc que destruction.
     

    Alors sur sa route, les hiérarchies la prennent en charge. D’abord, la hiérarchie solaire, c’est-à-dire tous les maîtres, toutes les entités qui résident dans le soleil la reçoivent et la mettent sur une certaine note universelle.
    Ensuite les hiérarchies des différentes planètes la transforment pour l’adapter et l’émettre à leur tour, afin que les différentes humanités, incarnées ou pas, puissent la recevoir.
    Et ainsi sur la terre, la hiérarchie planétaire de la terre reçoit cette lumière et constitue le relais. C’est pour cela qu’en ce moment, il y a une résurgence de tous ces maîtres et une extériorisation comme l’on dit de la hiérarchie, que tous ces maîtres deviennent un petit peu plus connus, publics, parce qu’ils ne peuvent pas faire ce relais sans devenir manifestés.

    L’énergie est un grand mouvement, il faut la prendre de cette manière, un immense mouvement qui va très vite. Alors ce mouvement ne peut pas être diffusé par un objet inerte. Prenez un maître qui, par exemple, veut rester inconnu de l’humanité, (il en existe qui suivent un chemin très solitaire), il représente un objet inerte, alors l’énergie de rédemption, de changement qui arrive ne peut pas utiliser ce maître-là.
    Par contre s’il existe un autre objet, comme un maître qui a accepté le service, qui s’est engagé et est devenu responsable de l’évolution des hommes pendant les siècles à venir, s’il a accepté ce poste, il devient une roue qui tourne, qui tourne très vite et il permet le passage de l’énergie, dans un degré acceptable pour l’humanité.

    Le maître reçoit et émet de manière constante. Donc, de jour, comme de nuit, et depuis des décennies, la terre est inondée de ces nouvelles informations, de ce nouvel état d’être, de ce nouvel état d’esprit, et s’ouvre tout simplement à celui qui entend, qu’il soit chef d’église, président, berger, ou garagiste cela ne compte pas.

    Est-ce que l’on ne pourrait pas faire quelque chose pour que ceux qui sont à la clef de la structure entendent ?

    N’oubliez pas une chose, c’est qu’un état de conscience n’est pas comme une boule kiés, on ne l’enlève pas comme cela. Un état de conscience c’est quelque chose qui se développe, et on en sort par une expérience personnelle, par une compréhension personnelle. La lumière qui vient n’a pas pour but de transformer les hommes contre leur volonté, mais de s’emparer des hommes de bonne volonté, pour établir dans le monde la bonne volonté, et la nouvelle Jérusalem.

    Ceux qui ne peuvent pas intégrer cette bonne volonté de la lumière, vont tout simplement s’écrouler, parce que ceux qui vont entendre vont être de plus en plus nombreux, ils seront, notamment, cette nouvelle race de jeunes gens dont j’ai parlé et qui prendront peu à peu le pouvoir sur un plan économique et politique. Ils ne seront pas spécialement les envoyés de Dieu, choisis, élus etc., mais des gens d’un certain niveau qui auront le choix d’entendre ou de ne pas entendre. Mais nous savons que pour la plupart ils entendront, parce que nous connaissons leur état de conscience, et qu’il faudrait vraiment un énorme accident pour qu’ils n’entendent pas.

    Cet accident-là n’est pas prévu, n’est pas admis, parce qu’ils se sont engagés depuis très longtemps. Une passation de pouvoir de cette sorte ne s’improvise pas d’une génération à l’autre, cela s’établit plusieurs siècles à l’avance. En fait, la France, puisque nous parlons de ce pays, a choisi son destin depuis la révolution de 1789, elle a choisi son destin typique, et depuis cette date, elle n’arrive pas à se sortir du destin qu’elle s’est choisi, elle tourne toujours autour du même problème de choix, autour du même problème de la sélection de la puissance, donc de la reconnaissance de la vraie puissance.

    En France, je ne dis pas cela parce que c’est un pays de tête ou un pays que nous préférons, mais si en France il y avait une masse de gens qui connaissait ce qu’est vraiment le pouvoir, le pouvoir réel, et qui repère qui le détient, (mais il n’est pas encore là), et le mette à la tête du pays, alors l’Europe serait complètement changée.

    Cela dépend de la France, parce qu’une grande horloge ne peut fonctionner que si tous les rouages sont en parfaite santé, et que s’il n’existe pas de grain de sable. Or à l’heure actuelle tous les pays sont plus ou moins positionnés, sont plus ou moins dans leur axe, celui qu’il devait véritablement suivre, la France ne l’est pas. La France est une puissance qui bascule, non pas vers les ténèbres ou quoi que ce soit d’autres, mais elle est dans les sables mouvants.

    Regardez comme cela bouge, bouge, c’est le mal de mer, parce que la France ne connaît pas ce qu’est le pouvoir réel, parce que la France n’a pas encore reconnu la valeur de la discipline, la France ne sait pas ce qu’elle veut, et ne sait pas non plus ce qu’elle se veut. Alors quand ce peuple aura fini de tourner à droite, tourner à gauche, tourner au centre, ou ailleurs, je ne dis pas cela pour signaler les étiquettes politiques, mais quand les Français auront vraiment une conscience politique, une conscience de citoyen, une conscience de groupes, alors l’Europe sera, la véritable Europe, pas celle qui est économique et juridique non, l’Europe des nations.

    Avant cela la véritable Europe ne sera pas, et avant que l’Europe soit, il faudra encore un certain temps. Tant que l’Europe ne sera pas, la paix dans le monde n’existera pas. Lorsque deux chiens sont face à face, ils veulent forcément déterminer leur puissance, se mordre, s’arracher l’os, vous en mettez un troisième, il n’y a plus cette confrontation, au contraire ils se suspectent, ils se regardent et ils attendent, mais comme ils voient que chacun reste tranquille, que chacun respecte son os, que personne n’essaye de se voler, alors chacun retourne dans son territoire. Un ménage à trois est toujours mieux qu’à deux, et ce n’est pas la vie de couple que j’expose là, c’est politique. Il ne faut jamais laisser les puissances sur un axe, c’est là le problème, il faut toujours créer un triangle.

    Vous pouvez me dire, qu’il n’y a pas que l’occident, que l’Europe qui existe à l’heure actuelle, il y a aussi la Chine, par exemple, qui représente un nombre immense d’individus et qu’il faut aussi prendre en compte. C’est vrai. Mais ce n’est pas véritablement les nations que l’on détermine dans ce genre de discours, mais les rayons. Le rayon comme celui de la Chine s’inscrit dans le rayon d’un autre pays, comme par exemple l’URSS. Chaque pays à son rayon, chaque continent a aussi son rayon, et c’est cela qui détermine les rapports de force en fait.

    Quand je parle de l’Europe, des États Unis et de l’URSS, ce n’est pas parce qu’il n’y a que ces trois continents-là, ou que ces trois civilisations-là qui nous intéressent et qui composent le destin du monde, mais à leur rayon, sont attachés d’autres pays, comme la Chine a le même rayon que l’URSS sur un plan politique, mais surtout sur le plan du développement de l’esprit et de l’âme. Ce qui fait que lorsque je parle par exemple de l’est, c’est tout l’est qu’il faut imaginer, l’URSS et les Chinois. Les Indes par exemple ont le même axe de développement, donc le même rayon d’âmes à développer que l’Europe, et plus principalement les Français.

    Chaque pays a un rayon qui le détermine plus spécifiquement, comme il y a aussi un rayon pour chaque province, comme il y a un rayon pour chaque être humain, et pourtant vous faites partie d’un rayon national. À l’intérieur de votre corps, chaque organe a aussi son rayon, c’est-à-dire son type vibratoire, son type d’énergie. Mais plus la vision grandit pour n’être plus qu’une vision universelle, et moins les rayons sont nombreux, et plus les peuples se fondent et se confondent dans un même rayon. Ce qui fait que, par exemple, le rayon de la France, celui de l’Italie, celui de l’Angleterre ou de n’importe quel pays, ne va pas forcément être le même rayon que leur rayon de destinée.

    Il existe un sceau magnifique sur cette terre, une image qui est trop souvent associée uniquement au peuple juif, parce qu’il est vrai que c’est lui qui l’a le plus vécu, le plus porté : le sceau-de-salomon, les deux triangles entrelacés. C’est la plus belle image de l’homme parfait, de l’univers réalisé. Lorsque le monde sera arrivé à ce point d’équilibre, c’est l’image qu’il y aura au fronton de tous les bâtiments officiels. Non pas en mémoire du peuple juif, mais tout simplement parce que c’est la vérité, c’est l’équilibre parfait.
     

    Pour en revenir à votre question, je peux quand même vous rassurer, dans les hautes sphères de la politique, de l’économie, de l’industrie, des religions, des théosophies, il y a quand même des gens qui comprennent ce qui doit avoir lieu, et ce qui se passe. Mais malheureusement ils sont bloqués par une telle armada de principes et d’individus sclérosés, qu’ils ne peuvent rien faire, simplement regarder tout s’écrouler, et faire un travail presque anonyme auprès de leurs alliés les plus directs, et auprès des gens qu’ils peuvent, par hasard, toucher.
     
    Pour changer de fond en comble les valeurs, il faut avoir la collaboration totale de tous ceux qui participent à la construction de ces valeurs, ou du peuple dans son entier. Pour changer les valeurs et faire arriver celle dont je parle, on ne peut pas compter sur le peuple, c’est impossible, parce qu’il n’y a pas assez d’initiés dans le peuple, il n’y a pas assez d’individus qui connaissent les véritables valeurs, puisqu’ils sont esclaves des fausses, donc on ne peut pas espérer que le changement vienne d’eux. Il faut donc miner les fausses valeurs à leur base, et faire en sorte que la société se dissolve. Mais rassurez-vous ils entendent, et il y en a plus que vous ne le croyez mais ils ne peuvent rien faire. C’est comme un bon président lorsqu’il est entouré de ministres qui ne valent rien, ou vice versa d’ailleurs.

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  • Amour et pouvoir.

    Question :
    L’amour et le pouvoir semblent être deux concepts qui s’affrontent. Comment conjuguer les deux ?

    Considérés d’après leur concept divin, amour et pouvoir sont une synthèse, alors que sur un plan physique ils se combattent. Amour et pouvoir ne sont pas thèse et antithèse, au contraire, comme je viens de le dire, ils sont synthèse, mais il faut savoir de quel pouvoir on parle et quel pouvoir est exercé sur la terre.
    Si l’on voulait parler correctement de l’amour, il faudrait remettre en cause le pouvoir. Mais établir l’amour ou un pacte d’amour sur la terre, par une religion, une église, ou enfin par une société d’amour, ne veut pas dire que le pouvoir n’existe plus, que l’on est tous dans les prés avec les marguerites et les coquelicots, et que tous les petits frères et toutes les petites sœurs s’embrassent, font la ronde, jouent à la marelle et ne se soucient plus de l’orage qui peut arriver, de la moisson qui est à faire, et de toutes les autres choses qui sont à structurer pour vivre sur un plan physique.


    Au contraire, l’amour a besoin du pouvoir et vit grâce au pouvoir, pour se perpétuer, et pour avant tout, se perpétuer dans l’équilibre et l’harmonie. L’amour sans le pouvoir est quelque chose de faux, d’illusoire, et de complètement vain. C’est l’amour que la plupart des disciples naissants connaissent, et c’est à cause de cet amour qu’ils se brûlent les ailes, et qu’ils se rendent compte qu’au bout de leurs actions plus au moins désintéressées, ils n’ont fait qu’y perdre, perdre d’eux-mêmes, de leur réputation, de leur crédibilité, de leur argent etc.

    Or, l’amour joint au pouvoir permet d’exercer un autre concept, la justice, car on ne peut pas parler d’amour sans parler de justice, ce qui permet de s’établir, et d’être crédible, d’être une force et d’être réel. Un individu qui veut être amour doit être justice.

    C’est pour cela qu’il y a toujours tant de problèmes à faire connaître la notion de l’amour à un disciple naissant, ou à un profane. Parce qu’il croit qu’aimer, c’est tout accepter de l’autre, d’être aveugle comme dit votre proverbe, l’amour rend aveugle. C’est faux.

    Au contraire, l’amour véritable permet de mieux connaître son prochain et de l’aimer malgré ce que l’on sait de lui. Ça, c’est l’amour. La plupart des gens qui aiment, dès qu’ils connaissent l’autre et cet autre qui n’est pas plus parfait qu’eux-mêmes, finissent par se refroidir à cause de toutes les négativités et les aspects morbides du caractère de l’autre.

    Le but de l’amour n’est pas de mettre un plâtre sur toutes les façades du monde et de dire : « Regardez comme les façades sont belles », peu importe si à l’intérieur les canalisations sont rouillées, si les rats ont infesté la cave et le grenier.
    L’amour ce n’est pas cela, ce n’est pas un masque, un plâtre d’argile, c’est au contraire une grande lucidité. « Très bien, tu es un loup, je vois tes longues dents, et je sais que tu vas me manger. Mais qu’importe, ça, je le sais. Mais tant que les forces du bien m’autorisent à te faire face, je te ferai face, et te faisant face, j’essaierai de te rendre agneau, de te montrer que derrière tes longues dents il y a quelqu’un qui sait aimer autant que je peux t’aimer malgré tes longues dents. »

    Aimer ce n’est pas regarder l’autre comme étant un enfant incapable de penser ou de faire le mal. Aimer, c’est aimer malgré tout, et c’est ce que je voudrais que les humains comprennent. Aimer, c’est aimer malgré tout.

    Ce n’est pas dans une grande exaltation, ouvrir son cœur à tout ce qui passe. « Je dois aimer le voleur parce que Jésus l’a dit, je dois aimer l’assassin parce que Jésus l’a dit ». La chose ne se passe pas ainsi. Si Jésus a dit vous devez aimer même celui qui pèche, ce n’est pas pour oublier sa disgrâce, les erreurs qu’il a commises. C’est tout simplement pour vous faire connaître quelle véritable partie de la personne a besoin de votre amour, et quelle autre partie de la personne est à corriger, donc nécessite votre jugement.

    Dans le voleur ou l’assassin, ce n’est pas la part de cet être qui a volé ou assassiné que vous devez aimer. Au contraire, vous devez la corriger cette part, la rééduquer, réinsérer l’individu. Là où vous commettez une erreur en n’aimant pas l’individu, c’est en oubliant, qu’avant tout, il est une étincelle divine, une part même de l’univers, exactement comme la fleur, le rocher, le chien, le chat et vous-même faites partie de l’univers.

    C’est à ce titre-là que vous devez aimer, pas à un autre, pas en aveugle. Aimer en aveugle n’est pas un amour réel, car sitôt que vous subissez une injustice, votre courage pour aimer est abattu. C’est ainsi que des gens sur le chemin, se mettent à aimer subitement parce qu’ils se sentent envahis d’une exaltation, d’une dévotion, ou d’une ferveur mystique, et au bout de quelques revers infligés par la société ou la vie commune avec les autres personnes, ils se refroidissent et se disent que finalement l’amour n’existe pas, que ce sont des inventions divines, des inventions d’artistes.

    Comme toutes choses venues d’ailleurs, comme toutes choses venues du ciel, l’amour a besoin d’un certain état de conscience pour s’effectuer à travers chaque individu et dans les sociétés. On ne peut pas réclamer de l’amour à quelqu’un qui est dans un état de conscience trop bas. Il aura besoin d’être aimé, il aura besoin d’aimer c’est certain, mais uniquement sur un plan affectif et émotionnel, c’est-à-dire exactement comme un enfant.

    Regardez dans la société, la plupart des adultes en sont encore là, dans leur négociation avec l’amour. Le mari, à travers la femme continue à chercher la mère, la protection. La femme, à travers le mari, continue à chercher le père, la protection, le soutien, la force, et quelquefois même le besoin d’obéir. Tant que l’humanité, bien que formée d’individus de quarante, soixante ou cent ans, restera à un niveau d’adolescent dans sa relation avec l’amour, elle ne pourra engendrer des hommes libres.

    Regardez tous les problèmes qu’ont les adolescents à cause de l’amour, toutes les jalousies que cela fait naître. Parce que, sitôt que l’on se place dans l’amour sur un niveau affectif et émotionnel, je dirais trop affectif, il y a la notion de propriété, d’exclusivité qui germe, et c’est la racine de toutes les jalousies, de toutes les déceptions, de toutes les détresses, de tous les manques si par malheur un divorce, une mort ou une séparation arrive.

    Lorsque vous m’entendez parler d’affection, et d’émotion quel est donc le synonyme parfait de l’amour pour que l’humain puisse le comprendre ?
    Si ce n’est pas affection et émotion c’est donc quoi ?


    Le meilleur synonyme de l’amour c’est le mot vie. Il transporte l’image exacte de ce qu’est l’amour. Imagez ce qu’est la vie, l’émotion que produit la  vie quand vous la voyez naître, quand vous êtes témoin d’une naissance, quand vous devenez père ou mère, ou quand votre chienne a des petits et que vous êtes devant le spectacle miraculeux de la vie. Est-ce que vous sentez ce frisson ? L’amour c’est cela, c’est la vie. Mais quelle vie ?

    Vous voyez donc qu’en voulant parler de l’amour on parle absolument de tout ce qui constitue l’être humain, le pouvoir et la nature de la vie. C’est pour cela que l’on ne peut pas parler de choses divines de manières dissociées, qu’on ne peut pas dire Dieu est ceci, Dieu est cela, le maître est ceci, le maître est cela, parce que tous ces concepts ne sont que des aspects composant une seule et même chose. Il ne sert donc à rien de travailler d’un côté le pouvoir et d’un autre côté l’amour, il faut au contraire faire la synthèse.

    Qu’est-ce donc la vie, si pour connaître l’amour il faut d’abord passer par la vie ?

    Regardez ce qu’est votre vie au quotidien, votre vie de couple, votre vie professionnelle, avec vos amis. À quoi sert tout ce déferlement d’expériences, d’actions, de compromis. Quel sens a cette vie ?

    À travers toutes ces expériences, tous ces mouvements, tous ces actes, ce qui vous est proposé c’est justement de découvrir l’amour. C’est pour cela que vous ne le connaissez pas, c’est pour cela que vous vous interrogez à propos de lui, parce que c’est la récompense finale en quelque sorte, c’est la découverte finale.

    Comme un maçon qui a d’abord creusé, enlevé tellement de terre, découvert des roches difficiles à retirer, découvert des nappes d’eau difficiles à neutraliser, qui est descendu au plus profond de la terre pour poser les fondations de son édifice. C’est cela que vous êtes en train de faire, c’est ce que permet justement l’incarnation. L’incarnation c’est descendre sur un plan physique, aller en bas, et comme un maçon creuser pour poser les fondations.

    Si on comprend que le maçon a besoin de poser des fondations, pourquoi l’homme a-t-il besoin de descendre dans la matière, pour quelles fondations ?

    Ce ne sont pas les mêmes c’est certain, mais cela représente les mêmes intérêts et c’est tout aussi primordial, ce sont les équilibres. Sans les fondations, l’édifice n’a pas d’équilibre et il s’écroule. De la même manière l’homme en descendant dans sa chair, dans la vie physique, dans les profondeurs, va découvrir les équilibres et ces équilibres découverts, il va rencontrer les grandes notions telles que l’amour, Dieu, l’éternité, l’immortalité etc. Et à ce moment-là, il devient une croix, au lieu d’être un cube dans lequel il est enfermé, cube qui représente la matière, le quatre.
    Lorsque les équilibres sont découverts, le quatre explose, se déploie et il devient une croix qui se met à tourner dans l’univers. Dès que l’homme associe au mouvement de l’univers son propre mouvement, il est à même de comprendre les grandes notions comme l’amour.

    Je reviens à la notion de la vie synonyme de l’amour.

    Dans votre vie quotidienne vous faites des expériences, vous avez des heurts, des problèmes, c’est une perpétuelle confrontation avec d’autres forces, avec d’autres états d’esprit, d’autres états de conscience, d’autres blocs. Tout ceci est comme un théâtre, un terrain où chacun a droit à sa découverte de la manière qu’il souhaite et comme il peut.
    C’est pour cela, comme je l’ai déjà dit, qu’il ne faut pas que vous espériez, où que vous vouliez un monde parfait, c’est inutile. Un monde parfait n’a plus de valeur, parce que l’individu ne peut ni apprendre, ni exercer sa liberté pour apprendre quelque chose. C’est comme s’il existait une immense université, avec tous les fonds qu’il faut pour cela, avec les meilleurs professeurs, les meilleurs instruments, les meilleurs livres, et qui n’accepterait pas des élèves à former, mais seulement des élèves qui ont tout compris.

    Vous comprendrez bien que dans cette université-là, aucun élève ne rentrera parce qu’en fait, il n’y aura que les professeurs qui seront capables d’y rentrer, ceux qui ont donc déjà compris. Mais une école, une université n’est pas là pour enseigner à ceux qui savent, elle n’a pas cette fonction. Une école a justement la fonction d’accueillir ceux qui ne savent pas, et représente une structure où ils pourront apprendre, et cette structure est animée par ceux qui savent.
    Mais vous connaissez l’ambiance des classes, vous savez que les élèves se comportent de façon bizarre même si le professeur arrive avec son autorité. Il y a des élèves qui, malgré tout, ne veulent rien apprendre, et d’autres qui apprennent très vite et avec bonne volonté.

    Le terrain de la terre est exactement comme celui-là, une école, avec par-ci, par-là, clairsemés tout autour du globe, des professeurs, des disciples, des initiés, des messies qui arrivent cycliquement pour enseigner aux hommes comment vivre. Ensuite, à l’intérieur de l’école, les individus sont libres d’apprendre et d’expérimenter ce qu’ils ont appris comme ils le veulent. Là, est tout l’intérêt de l’incarnation.

    Si vous étiez sur une terre où tout était réglementé pour avoir une histoire qui ressemble à un monde parfait, un monde idéal, personne ne serait heureux, personne ne pourrait expérimenter ce qu’il est, ne pourrait expérimenter une erreur. Et là, les plus jeunes me comprendront, parce que vous savez combien il est capital d’expérimenter, même une erreur. Ils se disent : « Même si je dois me tromper, je veux le faire quand même, parce que c’est ma vie, parce que je veux bouger, parce que je veux être ».

    Si un Dieu quelconque au nom de l’autorité ou au nom d’un monde parfait édictait des lois, « tu ne feras pas ceci, tu ne feras pas cela », l’individu ne pourrait même pas évoluer. Rien ne sert donc de mettre en place un plan d’évolution si on ne donne pas à l’homme la liberté d’évoluer, donc la liberté d’agir, la liberté de faire.

    Alors, vous pouvez me dire, puisque l’évolution doit se faire avec la liberté d’action, la liberté de faire des erreurs, si sous ce prétexte-là on doit endurer les erreurs des autres, même dans les cas les plus dramatiques où l’on risque sa propre vie comme vis-à-vis de l’assassin, du violeur, du voleur, du terroriste etc. est-ce qu’il ne faudrait pas que Dieu intervienne tout de même pour protéger les autres ?

    C’est naturellement une grave question, et ne croyez pas que les guides, les maîtres ou le conseil suprême négligent cette question, absolument pas. Mais le fait est que, la loi du karma existant, une erreur qui porte un très fort préjudice à quelqu’un, dans une autre vie, celui qui a porté préjudice va rencontrer le même préjudice qu’il a porté autrefois, et celui qui subit le préjudice, va au contraire être favorisé d’une aide supérieure qu’il n’aurait pas méritée en d’autres cas.
    Ce n’est pas qu’on donne un ticket bonus. « Tiens, puisque tu as reçu alors que ce n’était pas prévu, puisque tu as souffert alors que ce n’était pas ton tour, on te donne un ticket pour avoir droit à un bonheur dans ta prochaine vie. » Non, ce n’est pas une compensation légère. C’est vraiment l’œil des maîtres qui descend et qui prend en considération la situation, et qui essaie de rembourser par puissance dix, mille, et deux mille l’erreur qui a été supportée.

    Maintenant, la loi du monde étant équilibre et les guides étant si nombreux auprès des hommes et des individualités, que généralement ceux qui ne méritent pas du tout ne sont jamais face à de tels événements. Ce qui ne veut pas dire qu’ils ne vont pas les subir, mais ils ne vont pas en souffrir . Car là aussi il y a une autre loi que l’individu doit apprendre s’il veut vivre correctement, c’est le détachement.

    Pour un individu X subir par exemple un vol, cela va représenter la pire des catastrophes. « J’ai tellement travaillé pour m’acheter la télévision, le magnétoscope, les lits, le divan, et je me suis tellement privé. Pourquoi dans cette société existe-t-il des méchants, qui prennent plaisir à venir tout vous dérober ? » Et c’est les grands pleurs qui commencent.
    Pour un autre individu avec une conscience plus éveillée, je ne parle pas d’élévation mais simplement d’éveil, il va se dire : « Bon, c’est un fait, ce n’est pas plaisant du tout, il va falloir tout recommencer, mais j’ai la force, je suis un être vivant et j’écrase le voleur, je ne lui permets pas de me détruire jusque dans ma moralité. Qu’il emporte mes bijoux, qu’il emporte les télévisions, les frigos, les tables tout ce qu’il veut, mais il ne me détruit pas. »

    Qu’elle est l’importance de cette réaction ?
    Vous pouvez me dire que c’est très facile à imaginer, mais on ne voit pas ce que cela peut rapporter, et quelles réparations cela amène ?


    Cela opère sur tous les plans. Parce que cela prouve le sens que l’individu donne à la vie. Il y a celui qui se plaint d’avoir été volé et qui ne vit donc que par rapport à ce qu’il possédait. Il vivait par rapport à son magnétoscope et sa télé, par rapport à la couleur de son divan, au bois précieux du lit de sa chambre, à sa tapisserie. Et il y a l’autre, celui qui reconnaît que ce n’est pas très intelligent d’avoir été volé, mais il vit d’après les véritables lois et il sait que la véritable vie est en lui. Tout ce qu’il possédait n’était que des accessoires momentanés. Sa véritable vie et sa véritable valeur, sa véritable richesse sont en lui, et c’est là la différence.

    Si vous voulez vivre d’une manière libre il ne faut plus vivre d’après ce que vous possédez. Si vous vivez d’après ces clichés-là, ces valeurs-là, forcément dès que l’on vous vole le magnétoscope, ou dès qu’il tombe en panne votre vie s’arrête aussi. Si vous investissez les valeurs et le sens de votre vie dans votre entreprise, dès que votre entreprise fait faillite, automatiquement, votre vie fait aussi faillite.

    Si vous l’investissez dans la société, dès que la société est en mouvement, parce qu’elle doit changer, s’écrouler avant de renaître, alors vous aussi vous vous écroulez, parce que vous positionnez le sens et les valeurs de la vie sur quelque chose qui est toujours à l’extérieur de vous et non pas en vous.
    Vous utilisez donc toujours d’autres jambes que les vôtres pour faire la marche qui doit se faire sur la surface du monde. Si je n’ai pas mon ami, si je n’ai pas ma femme, si je n’ai pas mon mari, si je n’ai pas mon père, si je n’ai pas mon psychiatre, mon médecin, ceci, cela, je ne sais plus vivre.

    Pour vivre, il faudrait d’abord se trouver dans un dénuement le plus complet, et je souhaite que chacun se trouve suffisamment longtemps dans la pauvreté la plus grande pour qu’il retrouve une clarté d’esprit. Cette société a apporté de grandes et de bonnes choses, mais aussi de très mauvaises à cause de la consommation. Elle a trop permis le déplacement de la notion des valeurs, du sens de la propriété, des objets, de la notion de la vie.

    Autrefois un homme était heureux parce qu’il était face à sa terre, parce qu’il travaillait sa terre, parce qu’il voyait les saisons défiler, et il travaillait en rapport avec les saisons. Il y avait un équilibre, une harmonie. Il était heureux du fruit de la terre, il l’aimait, et la terre le lui rendait. Il y avait la vibration de la vie, la vibration de l’amour.
     
    Cela n’est pas suffisant pour évoluer, c’est certain, il faut aussi apprendre sur tous les plans, que ce soit de manière scientifique, théosophique ou occulte, mais sans négliger la notion de la vie, ce que l’homme néglige. Alors il fait des substitutions. Il commence par se dire, je suis si j’ai un métier, ou je suis si j’ai épousé tel homme, je suis madame un tel, madame la présidente, madame la générale, etc. Je suis si j’ai tant d’argent, je suis si j’ai mon appartement, et si j’ai un appartement à la mode.
    L’homme a déclenché comme cela de nombreux clichés qui, au lieu de lui apporter une sécurité, un bien être, lui apporte la névrose, la schizophrénie, le manque d’énergie, la peur, la crainte et finalement fait basculer la société.

    Pour qu’une société se perpétue, elle doit s’établir sur des fondations réelles et non pas sur des fondations illusoires. Car même si une société s’appuyait sur le pouvoir qu’est l’argent, cela ne représenterait pas un problème pour sa perpétuité. Le problème c’est que comme l’homme est faux, il imagine toujours des ruses, l’homme imagine toujours quelque chose pour la substituer de la véritable valeur, il ne peut pas s’en empêcher, c’est une maladie. Ce qui est vrai, il ne le comprend pas, alors dans son aveuglement il substitue, et il ne s’aperçoit de son erreur qu’une fois que tout s’est écroulé.
    Si, par exemple, la société ne s’appuyait que sur la valeur qu’est l’argent, elle durerait quand même. Mais le problème c’est que l’homme a substitué à l’argent sa véritable valeur. Il a fait du papier, et un papier qui n’a même pas de valeur en lui-même, puisque dès qu’une puissance le décide, le papier perd ou monte en valeur exagérément.

    Alors où est la véritable valeur de l’argent ?

    Elle est nulle en fait, puisqu’elle peut-être discutée, achetée, puisqu’on peut s’en servir pour faire du chantage. L’argent n’est donc pas la fondation de la société, et une société peut s’écrouler si ce n’est pas, au moins, cette fondation-là qui la soutient.
    C’est malgré tout la fondation de base, mais le jour où les hommes s’attaquent à cela, ils ne s’aperçoivent pas qu’ils scient la branche sur laquelle ils sont assis. Depuis longtemps l’or ne vaut plus rien dans l’esprit des hommes. On ne monnaie plus avec l’or, on monnaie avec du papier et c’est l’erreur tragique commise par les hommes. Ils ont voulu instituer un pouvoir qui n’existe pas, un pouvoir qui n’est vivant que dans l’esprit des puissances, qui ne repose que sur les acquis de ces puissances, comme le rayonnement politique, le rayonnement de la puissance des armes, la puissance atomique.

    Entre deux nations, lorsque l’on arrive à une certaine égalité de rayonnement politique et de la puissance armée, si on enlève le pouvoir de l’argent, mais de l’argent véritablement négociable, c’est-à-dire qui repose sur une véritable valeur telle que l’or, telle que l’argent, telle que les autres choses du fond des mines, si on enlève toutes ces véritables références, il n’y plus de circuit de négociations, il ne reste plus que la dégringolade où sont entraînés tous les rapports de force.
    Si les valeurs ne sont plus négociables, alors négocions les hommes, c’est tout ce qu’il reste. « Je te donne telle région, mais attention, tu ne vas pas empiéter sur celle-là, parce que celle-là est à moi. Je veux bien que tu commences à répandre une nouvelle philosophie ou une nouvelle politique dans telle région du monde, mais tu ne vas pas dans celle-là, parce que c’est là où j’ai le plus d’intérêts. » C’est ainsi que les puissances s’arrangent. Elles ne négocient plus que des zones d’influence. Donc, elles vous négocient.

    À l’heure actuelle, les hommes politiques ne pensent plus posséder des terres comme autrefois, ils détiennent des âmes et c’est ce qui a fait le grand changement dans la politique, que sont nés tous ces discours politiques, toutes les campagnes pour les élections. Il s’agit de vous convaincre messieurs, mesdames, de vous acheter messieurs, mesdames, de vous posséder messieurs, mesdames.

    Les puissances veulent négocier les hommes et c’est là où ils n’auront pas raison de moi. Si la puissance veut négocier avec les enfants de Dieu, et contre les enfants de Dieu, si les puissances les prennent pour marchandise, c’est là que j’écrase la puissance, que la puissance entende et comprenne ce qu’elle veut entendre et comprendre. Alors naturellement les gens puissants du monde peuvent rire, et dire mais qu’est ce qu’il peut faire celui qu’on ne voit même pas, le grand invisible ?

    Il ne faudrait pas oublier que nous avons parlé d’une grande notion, d’une notion primordiale au début du discours, la notion de pouvoir. Si nous tolérons que les hommes jouent, s’amusent avec ce qu’ils croient être le pouvoir, parce qu’on leur laisse d’après le plan et la loi de l’évolution disposer, dans une certaine limite de liberté, du pouvoir sur d’autres, du pouvoir sur la terre, nous avons, et avant tout le monde de la terre, le pouvoir.

    Que représente tous les discours des hommes politiques face à un seul archange de l’univers ?

    Toutes les bombes, tous les missiles du monde à l’endroit où descend l’archange n’y feraient rien. Par contre, un seul son de l’archange peut faire s’éveiller simultanément trente volcans. Un seul son de sa bouche peut soulever un océan. Même s’il est vrai que l’homme est une chose admirable, une création sublime et qu’il mérite tous nos soins, il est vrai aussi que dès qu’il s’amuse à bafouer trop longtemps les lois, et la vie de son prochain, il ne représente plus rien, qu’une misérable fourmi. Et que faites-vous des fourmis quand elles envahissent la maison ? Un petit coup d’insecticide par-ci, par-là, et vous en tuez des milliers durant une journée.

    Tant que la fourmi ne devient pas désagréable et nuisible dans votre maison, vous la respectez, mais si elle vient vers vous et qu’elle vous gène vous la détruisez. Je ne dirais pas qu’il en est de même avec les lois divines, mais, de temps en temps, il est bon de démolir l’édifice. Il ne s’agit donc pas de massacrer les hommes, de les tuer, mais de démolir leur édifice. Et lorsque l’édifice s’écroule, il semble aux hommes que tous les châtiments du ciel leur tombent sur la tête et qu’ils sont châtiés jusque dans leur chair, et ce n’est que l’édifice qui est soufflé comme un château de cartes.

    Une société qui n’a pas de véritables valeurs, qui ne reposent pas sur une véritable puissance, même si ces valeurs sont matérielles, cette société n’est rien, et il faut peu pour la souffler. C’est ce qui se passe à l’heure actuelle, non pas parce qu’un Dieu ou des Maîtres ont décidé qu’en occident les valeurs n’allaient plus et qu’il fallait démolir l’édifice. C’est simplement l’approche de la vérité qui crée un tel contraste avec la somme d’ignorances et d’illusions sur lesquelles les hommes ont bâti leur société, c’est cette confrontation qui fait écrouler l’illusion.

    Personne ne juge et se demande qui dois-je châtier maintenant, de quelle apocalypse suis-je l’ange de la mort, et combien d’âmes dois-je faucher ?
    Le jugement, c’est l’approche de la vérité à certains cycles, à certaines heures cosmiques, à certaines conjonctions planétaires et conjonctions du système solaire par rapport à des constellations. Car ce qui se passe ne concerne pas spécialement la terre, la petite terre, mais cela concerne aussi tout un système solaire, et après, cela devient un axe de système à constellation.

    Il se passe donc des moments où les axes sont les uns en face des autres et permettent la descente d’une énergie. À ces moments, la vérité, pure lumière, de grâce et de vie descend. Mais au fur et à mesure qu’elle descend, les hommes commencent à sentir son approche, et tout ce qui est ignorance, erreur, illusion, méchanceté, toutes ces choses commencent à s’écrouler. Non pas que cette lumière décrète que toute ignorance doit être combattue, mais simplement lorsque le soleil se lève, la nuit s’en va. Le fait même que la lumière apparaisse, les ténèbres en sont remplis.

    L’ignorance ne disparaît pas comme un diable en hurlant et en courant vers d’autres ténèbres pour exercer ces méfaits. C’est simplement l’espace qui est occupé par autre chose que l’ignorance. Et comme l’ignorance, l’illusion ou l’erreur ne sont que de l’éphémère, de l’irréel, automatiquement, dès que la réalité arrive et occupe son espace tout ce qui était irréel s’arrête, comme lorsque vous vous réveillez, vous arrêtez votre cauchemar.
    Mais quand vous y étiez dans votre cauchemar, vous étiez certains d’appartenir à ce cauchemar, vous étiez certains de subir toutes les choses que vous avez subies, d’être proche du délire, d’avoir eu peur, d’avoir frissonné, d’avoir tant couru parce que pourchassés, et si quelqu’un vient et vous réveille, vous vous réveillez à votre véritable monde, et vous concluez que ce n’était qu’un cauchemar.
     
    L’approche de la lumière fait exactement la même action. Les hommes sont embués dans des ténèbres, ou une forme de ténèbres, et à l’intérieur de ce magma d’ignorance et d’erreur, ils créent toutes sortes de choses, ils créent des sciences qui n’ont ni queue ni tête, qui ne les rapprochent pas de Dieu en tout cas.
    Ils font des erreurs, ils commettent des crimes, ils édifient des sociétés qu’ils détruisent eux-mêmes. Dieu n’a rien contre une société matérialiste. Ce n’est pas le matérialisme de la société qui est mis en jugement. C’est le fait que le matérialisme ne repose pas sur une véritable valeur, c’est ça le problème. Si le matérialisme reposait sur une véritable valeur comme par exemple celle de l’or, celle du diamant, des choses vraiment négociables, que l’homme puisse vraiment gagner de lui-même, et où chacun aurait sa chance en fait, d’après sa puissance de travail, sa puissance de commerce, son intelligence, Dieu n’aurait rien contre ce type de société, du moment qu’elle laisse la liberté et le respect à tous, même si cette société ne se souciait pas de Dieu.

    Le problème de la société actuelle c’est que votre structure, ou la puissance qui s’y est installée, ne donne plus la liberté aux hommes, la liberté d’expérimenter. Au contraire, les puissants de ce monde font tout pour investir l’esprit des gens, pour s’approprier la pensée des gens, pour programmer les gens. Et c’est là, où ça ne va plus. C’est là où Dieu et les Maîtres disent non.
    Même cet enfant qui était méritant, que j’ai envoyé dans ce monde, n’a pas pu trouver la place qui lui convenait, parce que les puissances dites politiques, d’institutions, ou autres, font tout pour prendre un pouvoir illusoire, qui n’est en fait qu’un pouvoir de personnalité, et ce pouvoir débouche sur une seule chose, la folie.

    Et je n’ai pas peur de le dire, et je les accuse. La plupart de ceux qui dirigent la vie politique et économique de ce monde, ne sont pas des gens sains d’esprit. Ils paraissent naturellement équilibrés, mais l’homme peut paraître mille choses et le diable aussi.

    Une course fanatique s’est déclenchée depuis quelques décennies sur ce monde et mène le monde à sa perte. Ces hommes ont un désir de puissance, mais un désir de puissance mal placé, mal vécu, comme un fou a un besoin maladif de régner sur ses sujets, d’être salué, et de pouvoir diriger le rire, la maladie ou la mort de ses sujets.

    C’est une caricature que je dresse là, mais elle est telle quelle. Pour eux, cela leur assure l’ordre, et à côté de cela on vous fait croire que vous avez certaines libertés, que vous avez le droit de lire le journal du parti politique que vous voulez, que vous avez le droit de parler quand vous voulez, de vous associer avec qui vous voulez, de vous marier autant de fois que vous voulez, d’aller voir toutes sortes de films, de pensées tout ce que vous voulez. Mais, à l’origine, qui aura fait le labour dans votre esprit, et qui aura planté la graine de la pensée ?

    Nous accusons donc, et en toute unanimité, les dirigeants de ce monde de ne plus laisser aux gens la liberté d’être. Pour les puissances dites économiques et pour tout simplement asseoir leur besoin de diriger les masses, ils créent une programmation des esprits. En fait, ils sont en train de créer des civilisations artificielles, et cela n’est pas tolérable.

    Alors, pour que vous soyez libres, pour que vos enfants vivent libres, pour que vos petits enfants vivent libres, cette société ne continuera pas. Lorsque viendra le changement, n’ayez pas peur, n’ayez pas peur quand vous verrez s’écrouler toutes les valeurs, toutes les structures. Ne vous demandez pas : « Quel mal ai-je fait, moi, dans mon foyer, ou, moi, prêtre dans mon église, qu’est ce que je n’ai pas compris à propos de Dieu pour qu’il m’arrive telle chose, ou moi rabbin en Israël, qu’est ce que je n’ai pas compris, ou moi prêtre d’une quelconque maison de la foi, qu’est ce que je n’ai pas fait auprès de mes fidèles pour leur faire comprendre le chemin de Dieu ? ».
     
    Ce n’est pas de ta faute. Ce n’est pas de ta faute à toi non plus qui est dans ta maison et qui prend soin de tes enfants, de ton mari. Ce n’est pas de ta faute à toi non plus l’époux qui essaie de gagner ta vie dignement. Ce n’est pas à cause de toi, ni contre toi que cette chose est faite, c’est au contraire pour toi, pour te libérer, car tu es dans la prison la plus vicieuse qui soit.

    Tu es dans une prison qui ne porte pas de nom, dont tu ne vois pas les murs, dans une prison que tu ne soupçonnes pas, parce qu’on t’a fait croire que c’était cette façon de vivre qui était véritable. Comme si, le jour où un enfant naît, on lui disait : « Tu sais, tu ne seras jamais quelqu’un, tu ne gagneras jamais d’argent, tu fais partie de la basse caste. Le pouvoir est à celui qui le détient déjà et qui le transmet à son fils ou à un autre loup de sa race. Toi, tu vas gentiment grandir, étudier pour avoir un petit métier, tu vas gentiment te marier, et surtout tu vas consommer. Consomme, pendant ce temps-là, tu ne penseras à rien, tu ne penseras pas à l’utilisation que je fais de toi-même, de l’entité que tu représentes. »

    Alors forcément, si l’on répète toujours cela à un individu, c’est ce qu’il va penser et faire, et tout naturellement il va se dire : « Mais je suis heureux, j’ai un métier, j’ai une femme, j’ai des enfants, la banque m’a même prêté de l’argent pour que j’aie ma maison. Je regarde des programmes à la télé, ce n’est pas toujours ce qu’il y a de mieux mais ça m’amuse quand même, et si elle n'existait pas je m’ennuierais. Et puis j’ai un mois de vacances par an, et j’ai ceci et j’ai cela. »

    L’homme ne s’aperçoit pas, qu’en fait, il a été programmé dans une seule direction, être un consommateur, être un moyen d’asseoir le pouvoir d’une puissance ou d’un être, et de n’être, en fait, que la veine qui permet à un cœur de battre. Quel cœur ? Pas le sien, mais celui des gens qui mènent la puissance du monde, qui ne sont pas forcément les présidents, les politiciens, ils sont quelque fois à la tête d’immenses trusts financiers. C’est cette puissance-là qu’il faut abattre, c’est cette puissance-là qui peu à peu, gentiment va mourir et disparaître.

    Naturellement pour celui qui vit sur la terre cela va ressembler à un immense cahot, cela va ressembler à quelque chose qui ne porte pas de nom. Et pourtant ce n’est pas un cahot, c’est une mise à mort. Quand on veut commencer un nouveau monde, il faut à un moment donné prendre l’épée et tuer l’ancien, comme à la corrida, lorsque le taureau est mis à mort. On ne peut pas laisser les énergies continuer ainsi, il faut les couper. L’épée est là pour trancher les énergies d’une ancienne ère et pour laisser les énergies de la nouvelle ère entrer en jeu et réclamer leur expression.

    Donc tous ceux qui ont bénéficié des anciennes énergies pour établir leur puissance vont être, avec cette même épée, mis à mort, mais mis à mort non pas dans leur chair, mais tout simplement dans leurs énergies, leur puissance, et tout ceci ne va pas tarder à arriver. Et quand je dis ces choses ce n’est pas que je veuille créer un climat de peur.
    Comme vous le savez, je suis contre ces choses-là, je ne veux créer aucun climat, je veux seulement vous dire que, pour la liberté, les choses doivent changer. L’apocalypse comme il est dit ne vient pas pour assommer les hommes, pour les culpabiliser de leurs péchés, c’est tout simplement les fondations qui doivent être nouvelles et réelles.

    Alors on démolit l’édifice. Si les hommes qui dirigent les puissances du monde étaient raisonnables et connaissaient les projets qui doivent arriver, c’est-à-dire l’établissement de la nouvelle ère, d’une plus grande liberté, d’un plus grand bien être, ils pourraient être de meilleurs constructeurs, de meilleurs alliés. Mais autant ils font résistance et perpétuent cette structure illusoire, autant le coup d’épée sera fort, et encore une fois pas sur eux, et pas comme une punition mais uniquement envers leurs œuvres.

    Tout ceci pourquoi, et quel rapport avec l’amour ?

    Lorsque l’on veut expliquer l’amour, il faut parler de la vie, et préciser que la vie telle qu’elle est structurée aujourd’hui ne permet pas à l’amour d’être. Dans le monde actuel, il n’y a que l’initié qui est capable de vivre l’amour, parce qu’il vit l’amour sur un plan cosmique. Alors, que tous les gens qui sont encore dans le monde profane et qui sont de braves gens, ne peuvent pas expérimenter l’amour, le recevoir, le donner, parce qu’ils sont prisonniers de cette structure complètement fausse, perpétuée par la puissance de quelques hommes qui s’amusent avec ce concept et qui ne le connaissent même pas. En fait, ces hommes-là, ne sont ni plus ni moins que des mages ratés.

    Celui qui a vraiment la nature du pouvoir et qui sait qu’il est le pouvoir, appartient à ce qu’on appelle le septième rayon. Il étudie pour développer le pouvoir d’ordonner à la nature, d’ordonner aux atomes, pour, ainsi, à partir de rien, fabriquer de l’or, des fleurs etc. Ça, c’est le pouvoir.

    Si vous saviez le peu d’hommes qui dirigent le monde, ils ne sont pas aussi nombreux qu’on le croit. Ils sont au même nombre que ceux qui dirigent la hiérarchie planétaire, et par là, on peut comprendre qu’il existe une hiérarchie qui va vers le haut et une hiérarchie qui va vers le bas. C’est donc une hiérarchie inversée. Il ne faut pas comprendre que ces gens sont des instruments du diable, ou qu’ils sont eux-mêmes des diables incarnés. Ils sont la folie du monde, à cause d’une erreur d’interprétation, à cause d’un aveuglement de leur esprit.

    Vous pouvez me demander pourquoi la hiérarchie, les guides, Dieu, leur laissent le pouvoir de continuer à exister et établir leur puissance ?


    Comme je vous l’ai dit, il est du choix de l’individu de construire ce qu’il a envie de construire, et d’élire celui qu’il a envie d’élire. Si étant charmés vous faites élire n’importe quel individu, vous allez devoir ensuite supporter la vie que vous impose celui-ci.

    Est-ce la responsabilité de Dieu ?
    Non, c’est votre responsabilité. Dieu vous a tous lancés dans la vie, mais c’est à vous de vous entendre sur le terrain, pour édifier la vie que vous avez envie de vivre. Et lorsque finalement vous n’y êtes pas arrivés, les maîtres arrivent et surtout l’archange, et ils détruisent l’édifice pour ne pas laisser cette tour continuer à grimper comme un serpent malsain. Rien qu’en sciant un petit bois par-ci par-là, en enlevant une brique ou deux par-ci par-là, tout va naturellement s’effondrer, et une nouvelle vie permettra de connaître ce qu’est l’amour.

    Je ne veux donc pas parler de l’amour aujourd’hui en vous disant que l’amour est cosmique, que l’amour est comme une belle fleur que l’on regarde. Aujourd’hui je voulais vous dire, que l’amour, cette énergie qu’est la vie, a un côté très réel et tangible, c’est la liberté, et pour reconquérir cette liberté, il faut changer le pouvoir en place, et au fur et à mesure substituer les hommes anciens, par des hommes ayant ce nouvel esprit. Petit à petit cela se fera.

    Donc tous ceux qui appartiennent, à l’ancienne génération d’esprit, j’entends, vont disparaître, ils vont mourir comme meurent les mouches, et il y aura des longs défilés de corbillards. Tous les hommes détenant le pouvoir vont comme s’effacer, soit par maladies, soit étant dans leur demie folie, ils ne vont pas supporter que les choses changent et qu’ils perdent le pouvoir, il y aura des suicides, ou tout simplement des gens qui vont partir loin en exil, loin d’un monde où ils n’auront plus d’influence.

    Petit à petit une nouvelle race d’hommes politiques, d’économistes, va prendre leur place, et c’est à partir de ce moment-là qu’il y aura le plus de changements, que véritablement tout va s’écrouler, et que les gens vont avoir finalement la plus grande peur, et vont se mettre contre eux. Ils vont avoir peur, enfin la masse en tout cas va avoir peur, parce que ces nouveaux dirigeants vont tenter de remettre en cause tout ce qui constitue le quotidien.

    Cela va demander un certain sacrifice, et va déclencher des rapports de forces. C’est le risque des révolutions, alors je vous le demande, enseignez à vos voisins, à vos enfants, de ne jamais se mettre en révolution contre les nouveaux dirigeants qui viendront. Ils seront jeunes, ils n’auront pas du tout l’aspect des dirigeants que vous connaissez aujourd’hui. Ils seront étonnamment jeunes, tout juste sortis de leurs classes. Vous devez savoir que vous ne devez pas y toucher, parce qu’ils viennent pour faire le bien, pour établir quelque chose de nouveau, parce qu’ils sont porteurs du nouvel ordre, même inconsciemment, sinon, cela renverrait à plus tard l’établissement du nouvel ordre.

    C’est le seul risque qui existe en fait, la révolte des gens contre le nouvel établissement de l’ordre. Cela paraîtra dictatorial dans un premier aspect. Il va falloir s’habituer à des notions telles que la discipline, et les hommes ne vont pas comprendre, ils vont réagir en croyant qu’une dictature leur est imposée, mais c’est faux.

    Qu’est ce qu’une dictature ?


    Une dictature c’est l’exercice d’une puissance, où rien ne peut être fait sans avoir été autorisée préalablement, où l’individu ne peut rien faire, penser, ou déclencher, sans avoir l’autorisation du pouvoir. La discipline n’est pas en référence à un pouvoir centralisé qui dirige les actions des gens. La discipline est quelque chose qui sera demandé à tous comme faisant partie de votre vie quotidienne et intérieure, comme le respect, ne plus gaspiller, ne plus dépenser aveuglément, respecter la nature, respecter la vie de l’autre, son droit au silence, son droit à la politesse, son droit sur la route, son droit donc de priorité.

    Cela va provoquer dans l’esprit des individus une grande réaction, puisque l’homme à envie de faire ce qu’il veut. S’il veut aller faire ses besoins contre le mur de son voisin, il ne veut pas que quelqu’un lui dise : « mais non enfin, tu as des wc chez toi ». S’il n’a pas envie de s’arrêter à un stop, il n’a pas envie qu’on lui dise qu’il devait s’y arrêter. Qui ne s’énerve pas au feu rouge, aux signalisations etc.

    La discipline qui va être demandée aux gens sera davantage une discipline de l’ordre, du respect, donc une élévation de la conscience collective, une élévation de la conscience de ce qu’est l’autre. Mais les hommes vont tellement se sentir atteints, jusque dans leur intimité, qu’ils vont penser à une dictature, mais c’est faux.

    Une dictature vous empêche de faire telle et telle chose par rapport au pouvoir, mais à l’intérieur de votre vie quotidienne vous avez le droit de commettre tous les méfaits. Une dictature par exemple n’a jamais éliminé la prostitution, l’alcoolisme, l’impolitesse. Par contre, la discipline qui vous sera demandée, par ces initiés qui vont venir diriger le monde, va vous obliger à corriger çà. Elle ne va pas vous empêcher d’aller librement d’un point à l’autre de la terre, de créer autant d’associations que vous voulez, de penser politiquement comme vous voulez, alors que cela est interdit sous une dictature. Mais par contre vous devrez porter respect à votre voisin, ne plus le troubler, lui accorder donc le droit au silence, respecter sa propriété, respecter le statut d’être humain. Tout cela, pour faire de vous de réels enfants de l’ère du verseau.

    Qu’est ce que l’ère du Verseau ?

    Est-ce une ère où le monde sera parfait, où Dieu va apporter l’abondance, les fruits et l’or, où tout le monde va se reconnaître comme fils de Dieu, va s’embrasser, manger ensemble et je ne sais quoi d’autre encore ?

    Non, ce n’est pas l’idée communautaire. Ce genre d’idée, c’est le péché des communautés, se croire tous enfants de Dieu, se regarder dans le blanc des yeux, et de ne pas voir les erreurs et les limites, et dès que l’erreur et la limite commencent à créer des problèmes, alors tout le groupe et la communauté s’effondrent. Si au contraire l’homme était vraiment lucide et pouvait voir quels sont les problèmes de l’autre et malgré tout l’aimer et l’aider à les dépasser, alors ce serait une bonne communauté. C’est ce qui va se passer dans l’ère du Verseau.

    L’homme ne sera pas meilleur, ne sera pas un plus grand initié qu’aujourd’hui, mais il sera vraiment lui-même, et en étant vraiment lui-même, il pourra rencontrer des gens, qui lui permettront de faire un avancement spirituel supérieur, alors qu’à l’heure actuelle les gens ne se font que du karma.

    Il faut vraiment être un disciple à l’heure actuelle, pour passer dans cette société en essayant de faire du bien et de ne pas se faire de karma. Parce que les gens débutants sur le chemin, étant tellement agressés, vont devenir eux-mêmes agressifs, ils vont frapper les enfants, alors que dans un autre temps, un autre lieu, face aux mêmes enfants ils auraient été des parents adorables, et auraient su dignement leur donner une éducation valable.

    Il en va de même pour toutes les autres relations entre individus, « je ne te supporte plus, on divorce ». Tout le monde est dans un délire, parce que tout le monde est victime de cette forme de pouvoir qui ne laisse plus à l’individu la liberté de son être et de sa pensée. Il est pollué, parasité. On lui a fait croire que d’autres valeurs existaient, des valeurs comme par exemple celles des grands couturiers, « Mais voyons très chers, vous ne serez pas dignes si vous ne portez pas la robe d’un tel. Tu n’auras l’air de rien si tu ne fais pas un canard à l’orange lorsque nous recevrons mon patron, ou cette grande relation que j’ai en politique. »

    Il en est de même avec tous les autres clichés, et personne, même pas un ange, ne pourrait vivre dans ce climat-là. Alors pensez donc, un être humain qui a des énergies fragiles parce qu’il est en train de les mettre en résonance. Il faut donc changer de père et de mère, changer la puissance, le pouvoir, et les remettre à une plus juste dimension.

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  • La race humaine et les catastrophes
    naturelles annoncées.
    Quelle est votre place dans tout cela ?

    Qu’est-ce que la lucidité ? 

    Question :
    Est-ce que la race humaine, dans l’époque actuelle, fait suffisamment le nécessaire pour prévenir, éviter si possible, les catastrophes naturelles que l’on nous annonce ?  
     

    Est-ce que l’humanité fait tout ce qu’elle peut faire, pour établir l’équilibre, afin de passer dans le nouveau monde ?
    Je peux dire oui et non, car dans le plan de l’évolution rien n’est tout à fait tranché, noir ou blanc. C’est toujours un équilibre à trouver entre les deux. Il serait souhaitable qu’il y ait beaucoup plus d’individus ayant un éveil spirituel, une action spirituelle, une responsabilité spirituelle. Mais dans la mesure où ils ne sont pas nombreux, il faut faire avec et conserver l’équilibre.

    Pour nous, créer ce nombre, ce n’est pas véritablement notre souci, parce que l’interprétation que vous faites de la spiritualité n’est pas la même que la nôtre. Pour nous, quelqu’un qui ne va jamais étudier l’ésotérisme ou la vie des Dieux, ne sera pas franchement un ignorant s’il vit dans un état de conscience harmonieux où cet échange de l’énergie de la vie a lieu. Il est tout autant spirituel que celui qui, depuis des réincarnations, à travers des temples ou des ascèses, essaie de rejoindre son moi spirituel.

    Donc, pour nous la spiritualité est une nature et pas une stature. C’est un état d’être.
    Celui qui est dans une certaine harmonie, permet au plan de s’établir, naturellement, il a son évolution à poursuivre, son alchimie à constituer et à prolonger. Parce qu’être illuminé dans la vie ne suffit pas, c’est certain, mais si cela était le cap de la plupart des êtres humains sur la terre, ce serait beaucoup. Sur la terre on rencontre tous les niveaux. Cela va de l’être le plus endormi à l’être le plus éveillé.

    Pourquoi n’est-il pas important de créer un état spirituel de masse ?

    Parce que la terre est avant tout un lieu de manifestation et qu’on ne peut pas exiger que toutes les âmes aient le même degré d’évolution, sinon ce serait priver un nombre incalculable d’âmes de la possibilité de s’incarner et de vivre les expériences.

    Le principal n’est pas d’uniformiser spirituellement une planète, mais de dégager une manière de vivre, pour que dans cette façon de vivre devenue une culture, une structure sociale, les âmes puissent avoir des expériences valables, aussi bien les moins, que les plus éveillées. C’est ce qui est en train de se passer, l’instauration d’un plan, plutôt qu’une exigence lancée de la part des maîtres, pour initier un plus grand nombre d’hommes, car il y aurait peu d’hommes capables d’être initiés au niveau où nous nous l’entendons naturellement.

    Par contre, le travail auquel n’importe quel disciple ou serviteur peut participer avec gloire, c’est à l’établissement du plan. Et pour cela il n’a pas besoin d’être un initié avancé, mais quelqu’un de bonne volonté, quelqu’un ayant compris la relation qu’il a avec l’énergie appelée vie, quelqu’un ayant compris les valeurs réelles, quelqu’un qui ressent donc la réalité.

    Rien que pour comprendre cela, il faut déjà un certain degré initiatique, c’est vrai, mais notre préoccupation n’est pas de former un maximum d’initié pour entrer dans l’ère du verseau, ou de faire en sorte que l’ère du verseau soit représentative d’un plus grand nombre d’initiés, non. Dans les livres de sagesse, on cite souvent le mot plan, réfléchissez à ce mot-là.

    Lorsque les maîtres envoient une prière, une invocation, c’est le mot plan, ordre ou volonté divine qui sont toujours cités : que ta volonté soit faite, ou que le plan s’accomplisse.
    Ce qui est plus important que l’initiation d’un homme, c’est un plan divin instauré dans un monde, déclenchant ainsi toute une nouvelle race d’hommes, et par là même, permettant une nouvelle lignée d’initiés. On ne peut pas d’abord créer des initiés, pour qu’il y ait ensuite un plan.

    Il faut d’abord créer le creuset qui va permettre d’élaborer l’initié. Il faut donc travailler sur un plan astral pour créer une nouvelle race, pour instaurer un nouveau plan sur l’astral de l’humanité. C’est pour cela que le nombre est plus concerné que l’individualité, et c’est pour cela qu’il vous est demandé de travailler pour le nombre plutôt que pour l’individualité.

    Que faut-il faire sur l’astral de l’humanité ?

    Il faut l’épurer, c’est d’ailleurs ce qui se passe en ce moment. Mais pour une humanité, passer à l’acte de la purification, cela équivaut à faire sortir tous les dragons de l’enfer. L’astral est la partie inconsciente de la personne.

    Que se passe-t-il quand vous vous endormez ?

    Vous quittez le plan objectif de la conscience pour entrer dans un plan subjectif, du conscient vous passez à l’inconscient, du monde physique manifesté, vous passez à une vie astrale. Regardez ce que vous rencontrez dans votre propre astral. Vous savez quel type de cauchemar, ou quel type de rêve utopique au possible vous êtes capable de faire. Imaginez que, si cela existe pour vous, cela existe pour l’entité appelée humanité, qui, seule pour nous, compte véritablement.

    Pour que l’humanité puisse naître, pour que ce grand logos puisse avoir lieu dans le ciel, il faut que ses atomes soient arrivés à un point maximum d’illumination et d’initiation, pouvant ainsi constituer à la fin des cycles, le corps de ce nouveau logos. C’est ainsi que se perpétuent les Dieux, que vous vous perpétuez, ce n’est pas en étant de réincarnation en réincarnation de plus en plus conscient de votre individualité même en devenant Bouddha, de l’envergure du Christ, et en pensant que cela va continuer sur les plans supérieurs.

    Il y a un immense saut que l’on vous demande de faire à un moment de votre vie spirituelle, c’est celui que l’on appelle la huitième initiation majeure, qui correspond au saut dans l’infini. On vous demande de plonger dans l’universalité. C’est une des initiations les plus dures à acquérir pour l’initié.

    Jusqu’à la huitième initiation, l’initié se sent être quelqu’un, une individualité, avec sa différence, pouvant bouger, avec même des notions de fraternité très poussées, des notions de correspondance vibratoire avec de nombreux plans, il est avant tout, et surtout une individualité pensante et agissante, avec une volonté très personnelle.

    Lors de la huitième initiation, il est demandé à l’individu, (mais pas exigé comme une loi, parce que telle est sa nature profonde, ou, ce que cette âme en évolution attend de son écorce spirituelle), c’est de casser sa notion d’individualité, et de replonger complètement dans l’universalité, et c’est le seuil d’une grande frayeur. Il semble à l’initié qu’il va vers la mort la plus immense qu’il n’ait jamais connue à travers toutes ses vies, il suffit d’une seconde et même moins pour qu’il rate tout.

    S’il se souvient qu’il est une individualité, il rate et il doit recommencer, se réaménager en quelque sorte et attendre à nouveau certaines conjonctions solaires en droite ligne avec certaines constellations pour replonger dans l’infini.

    Les initiations qui se font sur un plan terrestre peuvent se faire assez naturellement de façon constante. Mais lorsqu’il s’agit de ce genre d’initiation dont je parle, il ne faut plus considérer les énergies de l’individu, mais les énergies qu’il doit atteindre. Et ces portes-là ne se créent pas n’importe quand. Il y a certains moments cosmiques où le sas s’ouvre, et il s’agit, pour l’initié, d’y entrer à toute vitesse sans réfléchir. À la moindre réflexion le sas s’est déjà déplacé et il faudra à l’initié attendre une autre tournée d’aiguilles pour pouvoir, à nouveau, retrouver l’alignement des astres et replonger en eux.

    Il ne s’agit plus de rester au niveau de la planète, de la hiérarchie planétaire, ou du plan terrestre, il s’agit d’être percuté, envoyé dans les constellations. L’initié quitte son état d’initié issu de la hiérarchie planétaire, pour devenir un initié commençant sa course dans la hiérarchie des constellations. Pour pouvoir y entrer il faut admettre ce concept d’universalité, et rompre avec les concepts de l’individualité tels que vous les imaginez.

    Il y a toujours une individualité latente, même après ce saut dans l’infini, mais la notion n’est plus du tout la même. Lorsque l’initié a basculé dans le ventre des constellations, il n’y a plus moyen pour lui de revenir près de la terre, ou près d’un monde physique où il est né.

    À partir de ce moment-là il y a déconnexion totale, la marche en arrière est impossible. Par contre, depuis sa constellation, avec le groupe dont il fait partie, animé par l’âme puissance de cette hiérarchie, il va pouvoir envoyer sa vibration sur un astre x, qui va la ricocher sur une planète proche de votre système solaire pouvant aussi ricocher la vibration sur la terre.

    C’est ainsi que par l’intermédiaire de ces relais, les Maîtres, étant passés dans une évolution cosmique, peuvent continuer à alimenter en énergie et en impulsion spirituelle la petite fourmi, ou l’homme sur la terre, ou sur un quelconque autre monde physique. Dès qu’un individu évolue quelle que soit son évolution il devient un point de rayonnement.

    Lorsqu’un initié prend son statut d’initié, il se place dans la hiérarchie planétaire et depuis cette hiérarchie planétaire, il rayonne sur les hommes.
    Quand il a accompli toute l’évolution que lui permettait la hiérarchie planétaire, il passe dans une évolution cosmique, et depuis cette évolution cosmique, il continue à rayonner, jusqu’à ce qu’il passe dans une autre évolution, qui devient une réintégration. Ainsi, depuis le point le plus haut jusqu’au point le plus bas tout est animé par la vibration de l’évolution et du plan.

    Donc, il ne s’agit pas seulement de faire un rituel, de faire une méditation à la pleine lune, il faudrait aussi que vous connaissiez, ce que sont tous les astres et toutes les constellations.
    Un rituel lié à des constellations est plus fort qu’un rituel lié à votre soleil, comme ce dernier est plus fort qu’un rituel lié aux planètes de votre système solaire, parce que l’énergie y est beaucoup plus intense.

    Ce qu’il faut par contre connaître, c’est la façon d’utiliser cette énergie, et de s’y rendre sensible, d’où la nécessité d’une certaine évolution, d’un certain degré initiatique.
    C’est ce que font les maîtres lorsqu’il s’agit d’initier des disciples. Ils attendent que l’astre ou que la constellation soit dans l’axe, et au moment où le triangle est formé, où la force vient concrétiser la base du temple, l’individu est initié.
    Le cube que représente le disciple éclate, il n’est plus dans la forme dépendant du quatre, il devient un quatre déployé, et d’un cube il devient une croix, et forme une roue. Une roue qui se met à tourner, et qui devra elle-même se dissoudre peu à peu en se démembrant. Une branche tombe, puis une autre jusqu’à la dernière, jusqu’à ce qu’il ne reste que le centre. C’est à ce moment-là que l’individu saute dans l’infini.



    Quelle est votre place dans tout cela ?

    Je ne veux pas vous désespérer en vous disant que vous en êtes loin. Je ne veux pas vous mentir en vous disant que vous pouvez en être très près. Je vous dis simplement : connaissez votre nature et sachez sur quel chemin vous marchez, vers quel but vous vous dirigez. Ainsi vous saurez mieux vivre ce que vous êtes, vous saurez mieux gérer votre vie quotidienne, si vous savez ce qu’est la constitution du cosmos et des lois occultes.

    C’est pour cela, qu’à ce niveau, et vu sous cet aspect, la connaissance est un véritable moyen d’initiation. Ainsi chaque chose reprend sa place, et ayant aligné l’horizon, l’individu peut tracer sa ligne de destinée. Comment voulez-vous trouver votre chemin et un chemin droit si l’horizon que vous constituez est chaotique ? « J’ai entendu telle théorie, puis une autre, telle autre thèse », ou bien « Il paraît que les bouddhistes croient à ceci et les chrétiens à cela ».

    Du calme. Forcément, vous traçant un chemin chaotique, vous allez tomber, vous blesser, être déçus, rancuniers, tout renvoyer pendant des années, et puis au comble du désespoir, un jour, puisque tel est le vent de l’évolution, vous remettre à étudier, ou à exercer, mais avec combien de retard.
    D’abord de la clarté. Un homme ne peut avancer sur son chemin que si son horizon est clair. Peux-tu marcher dans le brouillard ? Non, tu vas tâtonner, et pour peu que tu ne saches pas bien tâtonner, tu vas tomber dans les précipices. Et en plus d’être aveugles il y en a qui sont sourds, il ne faut pas l’oublier.

    Il faut donc tracer un horizon calme et si tu n’arrives pas à le tracer parce que tu n’arrives pas à choisir entre telle ou telle théorie, je te propose d’utiliser une arme efficace, belle comme un grand soleil qui se lève.
    Prends en mains ton intelligence, tout l’instrument pensant qui est en toi, et regarde où se trouve l’équilibre dans toutes ces théories, dans toutes ces thèses et crée-le. Essaie de trouver les concepts qui créent l’osmose entre eux, et ainsi, crée ta ligne d’horizon.
    Même si tu es ignorant, il y a un moyen, en toi, de dépasser l’ignorance, c’est ton intelligence, ton bon sens, ta déduction, ton analyse, ton expérience, ton authenticité.

    Il y en a beaucoup qui veulent d’abord savoir si la théorie est bonne pour pouvoir s’investir. Moi je dis : « La vie est un grand jeu. Sur ce monde il y a des Saints et il y a des fous et si tu ne sais pas faire la différence entre un Saint et un fou, expérimente ce qui t’est dit. Sois quelqu’un qui s’assume, sois responsable, courageux et vas-y, bouge, accomplis et si tu accomplis avec authenticité, tu verras bien si tu as suivi la parole d’un fou ». Car tout ton corps, tout ton esprit et toute ton intelligence alignés avec l’âme, ne vont pas supporter quelque chose qui brise cet alignement, car toutes les fausses théories, les fausses paroles brisent l’alignement avec l’âme.

    Si donc vous constituez l’alignement avec l’âme, quand vous passez à l’expérimentation vous sentez tout de suite la disharmonie.
    Choisissez donc les concepts qui créent au contraire l’alignement encore plus parfait, ainsi vous êtes sûr d’avoir trouvé un Saint ou quelqu’un d’éclairé, un texte sacré, une technique fiable. Beaucoup de gens se perdent, à l’heure actuelle, parce qu’ils ne savent plus qui croire, dans ce brouhaha de spiritualité, dans cette abondance de théories, de techniques, de visualisations, d’ascèses, la spiritualité devient aussi problématique que la vie quotidienne.

    Que faire ?

    Lorsque vous êtes entrés dans votre vie quotidienne, professionnelle, votre vie d’homme ou de femme, vous avez fait un choix parmi tous les métiers, les niveaux de culture qui étaient mis à votre disposition. Vous avez choisi celui qui vous convenait, ou celui que la vie vous a apporté. Il en est de même avec la spiritualité. La spiritualité est très diverse. Il existe autant de spiritualités qu’il existe d’individus.

    À cause de mon esprit, à cause de la racine qui m’alimente, et du degré que je représente aujourd’hui je te parle ainsi. Mais la spiritualité qui vous anime, elle est à vous et elle est constituée par ce que vous êtes, par ce que vous faites, par ce que vous croyez. Donc, cette spiritualité que vous incarnez est tout aussi valable que celle que j’essaie de vous donner, parce qu’elle est existante et que tout ce qui est existant est réel.

    Donc, ce qu’il faut, c’est faire son choix, puisqu’il existe toutes sortes de spiritualités adaptables et adaptées à la grande multiplicité des exigences humaines. À     cause de leur différence de vibration, les humains ne sont pas tous fondus dans le même moule. L’astrologie, rien que pour cela, est là pour le prouver. Quelqu’un, alimenté par telle et telle énergie de telle et telle planète, ne va pas avoir besoin de la même ascèse qu’un autre qui a des énergies différentes.

    L’universalité n’est pas l’uniformité. Une religion universelle ou un plan universel n’est pas basé sur le même rituel, la même évolution pour tous. Au contraire, c’est le respect de toutes les différences et l’accomplissement de chacune de ces différences, accomplissement jusqu’au bout. Sois toi-même. N’essaie pas d’être comme, de t’affilier à, de ressembler à, de faire tel que. Sois, toi-même. Si tu es toi-même, le réseau énergétique que tu représentes va se mettre à fuser.

    C’est pour cela qu’il a dit : « Redevenez simples comme des enfants. Heureux les simples d’esprit ».
    Lorsqu’il a dit ces mots, il ne voulait pas dire : « Heureux ceux qui se contentent de peu. Heureux ceux qui ne peuvent pas faire d’abstraction et imaginer la complexité des choses. Heureux ceux qui se contentent du pain et de l’eau. » Simple d’esprit ne veut pas dire bêta, ne veut pas dire simplet, enfantin. Redevenir un enfant et être simple d’esprit, c’est être soi-même et être donc la clarté.

    Tant que cette clarté n’est pas, tant qu’il y a combat, conflit à l’intérieur, l’enfant qui est en vous, ne peut pas naître, il a beau pousser, il ne peut pas sortir du ventre de sa mère, et comme la personnalité est un œuf, l’âme ne peut pas un jour sortir de sa personnalité. Tout ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut.
    On pourrait aussi nommer la personnalité mater, soit matière, ou aussi mère. C’est un œuf qui doit être couvé et qui déclenche l’éclosion lorsque l’alignement est fait, et l’âme peut sortir jusqu’à fleur de peau de sa personnalité. C’est ainsi qu’on nomme l’initié, car l’initié que vous imaginez dans votre esprit, c’est celui-là. C’est celui qui, ayant fait un tel alignement avec son âme, n’est plus que son âme jusque sur le plan physique.

    Alors, faites-le. Soyez d’abord authentique et faites le nettoyage,. Pourquoi avez-vous des problèmes, un complexe par-ci, un traumatisme par-là, un obstacle qui se présente, se représente, et revient à la charge ? Réfléchissez et accomplissez. Et lorsque vous avez nettoyé, dépassé et aligné, vous pouvez devenir un initié. Avant cela, tous vos espoirs sont inutiles, toutes vos ascèses, toutes vos théories le sont aussi. Ce sont des coquilles de noix vides, un souffle et ça tombe. Soyez solides.

    Qu’est-ce qui crée la solidité ? Qu’est-ce qui crée l’épine dorsale pouvant faire tenir l’homme, qu’est-ce qui crée le tronc de l’arbre pour tenir toutes ses branches ?

    L’authenticité. Alors soyez-le. Mais combien d’hommes le sont ? Très peu. C’est pour cela qu’il a pu prononcer la phrase : « Laisse les morts enterrer les morts. » Parce que la plupart des hommes ne se permettent pas d’être. Ils sont leurs complexes, leurs traumatismes, leurs douleurs, leurs limites. Ils sont tout ce qu’il ne faut pas être et tout ce qui n’est pas. Ils sont toute la négation. Soyez donc ce qui est vraiment, c’est-à-dire le positif, soyez l’action, soyez l’accomplissement, l’espoir, la lumière.

    Est-ce que vous n’en avez pas assez d’être votre complexe ? Est-ce que vous n’en avez pas assez de vous regarder le soir dans la glace et de voir ces mêmes yeux, cette même conscience qui vous reprochent d’être moche, laid, difforme, d’avoir les jambes trop courtes, de ne pas avoir su vous affirmer auprès de vos collègues de travail, de ne pas être poète, ou grand magicien, parce que vous avez besoin d’être ?
    Est-ce que ces images-là ne commencent pas à vous taper sur les nerfs ?
    Là, est tout le problème. Au bout du compte, vous devenez tellement anxieux, tellement déprimés, que les nerfs se fatiguent, la personnalité s’use, les maladies commencent à germer, la dépression arrive. Et l’on retrouve comme cela des individus qui tombent en loques devant les églises, devant les temples, en face de leurs amis qui leur crient : « Mais tu n’es pas dans le vrai, tu ne regardes pas dans le bon miroir. Tu te regardes dans la face qui déforme. Tourne le miroir et regarde-toi ».

    Les gens s’écroulent à force de contempler ce qu’ils ne sont pas. Ils regardent leur destruction au lieu de regarder leur construction. Je ne vous dis pas d’être optimistes, ou d’avoir la pensée positive. Je vous demande d’avoir la pensée analyste, claire et lucide. La lucidité est une flamme fantastique. Quand l’homme aura su véritablement utiliser la lucidité, il ne sera plus esclave d’aucun problème, d’aucun autre pouvoir.

    Qu’est ce que la lucidité ?

    C’est savoir trouver la vérité de chaque chose et pour cela s’interroger.

    Vous souffrez d’un complexe à cause des épreuves, des relations entre les hommes, des offenses qu’ils se font. Il se crée à ce moment-là une faiblesse et cette faiblesse va déclencher un comportement. C’est ce comportement, que l’on appelle complexe. Je ne vous dis pas de renier votre complexe, d’oublier ce qui vous a provoqué cette faiblesse, donnant lieu à un automatisme, une réaction, donc une autodéfense.

    Si vous voulez être un disciple, la première chose à faire, c’est de laver, de nettoyer et de prendre en main toutes ces perturbations. Comment voulez-vous prendre la main de Dieu si vous ne pouvez pas vous prendre la main, marcher en harmonie avec vous-mêmes ?
    Découvrez d’abord l’harmonie en vous-mêmes, avec vous-mêmes, et créez-la. Vous avez un complexe, un traumatisme, ce n’est pas le doigt de la honte pointé sur vous. Essayez d’analyser ce qui a provoqué cette perturbation, quand, comment, pourquoi ? Quelle a été votre réaction et comment vous êtes devenus esclaves de cet automatisme, esclave donc d’un mal qui a été fait par ignorance, par la méchanceté d’un autre.

    Comment pouvez-vous tolérer de rester esclave pendant autant d’années, de donner autant de pouvoir à un ignorant sur votre évolution, sur votre état d’être.
    Pourquoi accordez-vous ce pouvoir à l’autre, alors qu’il a agi en toute ignorance, méchanceté, faiblesse, égoïsme ou négligence ?
    Pourquoi donnez-vous à la destruction le pouvoir de détruire le fils de Dieu ?

    Le fils de Dieu se construit, il ne fait pas de compromis, il devient lui-même lorsque tout ce qui essayait de ruiner ses fondations a été aboli, maîtrisé. Pour découvrir la face lumineuse de votre être, il faut en dissoudre la face négative. Les hommes ont toujours tendance à vivre par rapport à tout ce qui vient de la matière.

    La matière sur un plan énergétique, c’est le négatif, ce qui ne veut pas dire que c’est le mal et l’ignorance, mais d’après les lois énergétiques, elle vibre de façon négative . Il ne faut pas prendre ce mot dans le sens de négativité.

    La matière rythme de façon réceptive, pour être réceptive à l’esprit. Donc, pour que la matière puisse accueillir l’esprit, il faut qu’elle soit creuse, de la façon inverse à l’esprit qui se propulse. C’est pour cela que l’on détermine la matière comme étant soit négative, soit réceptive, endormie, inverse à l’esprit, afin de recevoir l’esprit, non pour faire la guerre à l’esprit.

    Si en entrant dans la matière, dans la forme réceptive, l’individu ne se met qu’à vivre d’après les vibrations de cette forme, automatiquement il arrive tout ce que vous connaissez, la méchanceté, l’égoïsme, la guerre, les complexes, les traumatismes.

    S’il faut une forme pour recevoir un esprit, pour recevoir les qualités divines, il faut donc des défauts, non pas que les défauts soient nécessaires, mais c’est le fait même que l’âme ne soit que qualité, en se projetant dans la matière formée de façon inverse pour la réception, la qualité devient défaut, mais pas tel que vous le concevez. C’est tout simplement l’inverse de la qualité. C’est pour cela que si vous voulez acquérir toutes les qualités, ne combattez pas vos défauts, vivez la qualité contraire à votre défaut. Vivez donc le positif de cette énergie que vous exploitez pour l’instant de manière négative, vivez l’action et non pas la réception.

    Pour comprendre l’univers et tout son développement, on parle souvent de l’opposition du bien et du mal. En fait, le bien et le mal n’existent pas, pas plus que l’altruisme et l’égoïsme. Il y a une certaine vibration de production, nommons cela amour. L’amour, c’est le don, le sacrifice, je te donne tout à toute heure et en toute quantité.
    La projection dans la matière veut que l’objet projeté crée son double mais de manière inverse, pas dans le sens de combat, mais simplement pour qu’il soit reçu. Alors d’une façon automatique l’homme croit que s’il y a l’amour il y a la haine. C’est faux.
    Si l’homme ne vit qu’au niveau de la matière, forcément la haine existe, et il le prouve chaque jour, mais si l’homme vit au niveau de l’esprit, il sait que l’amour existe et il peut le prouver tous les jours. La haine, il la regarde comme une ignorance du positif.

    C’est pour cela que le Maître, que Dieu ne juge pas. Tout simplement parce que tout ce que vous appelez défaut, n’existe pas en vérité, et n’existe que le temps où vous ignorez la qualité, où vous ignorez que vous êtes un Dieu, que vous êtes amour, beauté, puissance. Autant vous ignorez ces choses-là, autant vous vous croyez faibles, hideux, petits, mortels.
    La misère est, je ne vais pas la renier, elle existe, c’est le plancher même de votre évolution, mais sachez que tout ce que vous pouvez ressentir comme malheur, comme souffrance, n’est que la marque d’une ignorance et cela doit déclencher en vous l’espoir, la force d’accomplir, pour découvrir ce qu’il y a derrière cette ignorance. Vous avez un complexe, alors ayez le courage et l’espoir d’aller chercher derrière ce complexe l’épanouissement qui s’y cache. C’est simple n’est-ce pas ?

    Au lieu de perpétuer la souffrance, d’en manger, d’en manger à nouveau, faites un recul, et analysez-vous. « Si j’ai un complexe d’infériorité, c’est qu’en vérité je peux être et grandement. Mais il faut que j’oublie ce qui m’empêche d’être grandement. Si je souffre d’un manque d’amour, que j’en pleure et que je me sente seul, il ne faut pas que je reste aveuglé par ce jeu d’ombres et cette danse macabre d’émotions prisonnières dans ce manque d’amour. C’est au contraire pour moi, l’occasion d’aller puiser dans l’amour et d’être l’amour. »

    Développer la qualité et non pas l’inconscience, la partie voilée. Si je n’avais que de l’espoir à vous donner ce soir, je considérerais mon travail comme accompli. Je n’ai pas envie de vous parler des grandes thèses spirituelles, je n’ai pas envie de vous apporter davantage de connaissances, je n’ai pas envie de vous apporter des dénominations supérieures à celles que vous avez déjà. Elles sont largement suffisantes. Apprenez-les telles qu’elles sont écrites, c’est déjà tellement difficile.

    Ce que je veux transmettre c’est la vérité de l’énergie de la vie. Dépouillez en vous toutes les limites qui vous empêchent d’être cette vérité et vous donner l’énergie pour accomplir votre destinée, pour être.

    Je ne veux pas que vous veniez chercher auprès de ma parole un enseignement, un son, un chemin, un guide. Je vous renvoie. Je ne vous veux pas, je vous refuse. Je ne suis pas un guide. Je ne suis pas un enseignant. Je ne veux pas de disciple. Je ne veux pas d’oreilles attentives qui écoutent et qui vont répéter ce que je dis. Je refuse.

    Par contre, même si vous m’oubliez, mais que demain, dans votre jardin en regardant un escargot grimper sur un rocher, vous puissiez admirer le mouvement de la vie, alors j’aurai accompli et je serai davantage un Maître, que si vous m’aimez, que si vous perpétuez ma parole, que si vous m’écoutez, que si vous me trouvez gentil, grand et performant. Je n’ai rien à faire de tous ces qualificatifs et surtout pas de votre considération. Cela m’est égal au plus haut point. Oubliez-moi.

    Le fruit qui doit être ramassé, n’est pas celui de la célébrité, n’est pas celui du murmure de ma voix qui se perpétue dans votre cœur, votre tête, votre souvenir. Le fruit va être la lueur de votre âme que j’aurai su réveiller, uniquement celui-là.
    Alors si vous voulez m’aimer, si vous voulez me le prouver, si vous voulez enclencher, dégager une relation avec moi, n’ayez pas une attitude d’écoute, d’obéissance. Accomplissez et n’accomplissez pas parce que je vous l’ai dit, parce que je vous l’ai conseillé, accomplissez parce que vous avez senti le besoin de jaillir. Donc obéissez à votre âme, pas à ma parole.


    Vous ne devez jamais obéir à un Maître. Jamais. Et s’il y a bien un ordre que le Maître vous donne, c’est qu’il vous interdit d’obéir. Parce que le vrai Maître, sait très bien que son devoir envers le disciple n’est pas d’en faire un disciple, n’est pas d’en faire un serviteur, n’est pas d’en faire un être obéissant, esclave de Dieu, mais de l’affranchir de toutes limites et du besoin même d’avoir un Maître, du besoin même d’avoir un initiateur.
    Un Maître est un instrument de liberté, un instrument d’affranchissement de l’homme. Lorsqu’il vous voit, ce n’est pas pour vous faire plier le genou, mais à la manière du frère il vous dit : Lève-toi et marche.
    Le Maître est un phare et non une carte du mode d’emploi de la vie.

    Il y a des êtres qui ne peuvent pas vivre si le Maître X n’a pas dit comment chacun devait faire avec sa femme, s’il avait droit de la toucher deux, trois fois par jour, une fois par an. Est-ce que vous croyez que les Maîtres s’occupent de cela ?

    Et ceux qui se demandent s’ils ne peuvent manger que du poulet, que du lapin, s’ils ont droit au bœuf, au porc, à toutes sortes de céréales, s’il est bon pour l’évolution spirituelle de ne manger que des fruits, du miel ?
    Est-ce que vous croyez que les Maîtres se préoccupent de votre estomac ?


    C’est votre travail. C’est l’exercice de votre liberté. À l’intérieur de votre couple vous voulez vous prouver votre amour trois fois par jour, mais quel Dieu pourrait vous en empêcher ? Prouvez-vous votre amour trois fois par jour. Il n’existe aucune loi dans l’univers, aucun Dieu n’a dit à l’homme tu ne connaîtras pas la femme et à la femme tu ne connaîtras pas l’homme, parce que je suis le seul que tu dois aimer.

    Alors comment faire le choix ?

    En écoutant votre âme. Si pour des besoins alchimiques vous sentez, par exemple, que votre vie de couple ne doit se manifester qu’à certains moments, ou de façon répétée, alors écoutez la voix de votre âme, et ainsi vous respecterez la loi des énergies et cela deviendra votre loi, mais ce ne sera pas la loi de tout le monde.

    Certains ont fait le vœu de chasteté et voudraient que le monde entier soit chaste. Si Dieu a dit que chaque espèce se reproduirait d’elle-même, ce n’est pas pour dire : « Attention au bout de trois enfants c’est terminé. Si tu continues il va y avoir des problèmes, fini l’évolution spirituelle, fini la montée de la kundalini, fini l’ouverture des chakras. Maintenant c’est le lit ou le Bon Dieu ».

    Lorsque tout se passe harmonieusement, d’après une loi d’échanges, et que vous écoutez aussi la loi de l’alchimie propre à vos besoins présents, besoins de votre chair, besoins de vos chakras, vous êtes dans l’harmonie. Mais il faut écouter les besoins que vous envoient votre âme, vos chakras, vos cellules et aussi le besoin de l’autre.

    Donner, que ce soit par l’intermédiaire d’une caresse, d’un regard, ou d’un cadeau, n’a jamais été une offense à Dieu, ni à l’alchimie, ni à l’évolution spirituelle. Par contre prendre, prendre du plaisir à l’autre parce qu’il est le moyen, là oui, il y a problème, et là oui, l’acte exercé est contre l’évolution spirituelle. Ce n’est pas dans le fait de l’acte exercé, c’est dans la façon d’exercer l’acte.


    L’homme de demain sera un homme libre d’être tout ce qu’il est en tant qu’esprit et en tant que corps. Essayez de comprendre cette liberté. Il n’y a que dans la mesure où vous aurez découvert les harmonies que vous serez capables de vivre la liberté, pas avant.

    N’oubliez pas les jumelles, tout est dans la façon de voir les choses. Réglez vos jumelles et regardez dans la même direction que l’autre et surtout, sachez s’il y a vraiment quelque chose à voir. Parce qu’il y en a qui se font des mirages à n’en plus compter. Alors un peu de lucidité n’est-ce pas ?

    Tant que la pureté du cœur guidera vos actions, tout ce qui vous est offert sur le plateau de la vie, vous pourrez le faire. Sitôt que votre cœur sera troublé, voilé, intrigant, à ce moment-là les nourritures vont devenir des poisons.

    C’est comme celui qui était tant ambitieux, dévoré par la richesse ; il avait demandé aux Dieux de pouvoir tout transformer en or, oubliant le fait très simple et naturel qu’il aurait besoin de boire et de manger et que la vie ne se perpétue pas à travers l’or, mais à travers le mouvement même de la vie, à travers la régénération. Ainsi tout ce qu’il buvait se transformait en or et ne pouvait satisfaire sa soif. Tout ce qu’il touchait se transformait en or et ne pouvait satisfaire sa faim. Il est devenu très riche et depuis, on n’a jamais connu tant d’or sur la terre. Mais il est mort.

    Ainsi l’homme est fait. Il veut que tout lui apporte du plaisir, de l’ivresse, de la griserie, de la satisfaction. C’est transformer la vie en or.
    Mais que se passe-t-il ?.
    Lorsqu’il ne peut plus produire, lorsqu’il ne peut plus presser quelqu’un pour en soutirer l’or, le voler à quelqu’un d’autre, il se dit : « je n’ai plus rien, je suis pauvre » et il commence à hurler de terreur, et se sent démuni. D’autant plus, que pendant tout le temps où il a puisé comme il a voulu dans la satisfaction, il ne s’est jamais senti rassasié.

    Il faut donc découvrir la nature des choses et ne pas en exploiter un sens irréel. Si vous allez vers votre compagne, ou votre compagnon, uniquement guidés par le plaisir, vous le transformez en or, et vous ne pourrez pas consommer. Mais, au contraire, si vous le prenez tel que la nature l’a fait, comme une énergie et comme une synthèse à faire entre vous deux, cela devient un alignement et vous vous régénérez. N’oubliez pas cela.

    Il faut toujours conclure et toujours s’arrêter. Ce n’est pas que j’ai le verbe éternel, mais il y a continuité dans les esprits, alors que cela n’existe pas dans la voix.
    Pour reprendre ce que je vous ai dit et vous laisser une note sur laquelle partir, j’aurais aimé susciter en vous l’espoir d’être, la force de vous nettoyer et de vous accomplir, de vous accepter tel que vous êtes. Les gens se créent souvent des problèmes parce qu’ils ne s’acceptent pas tels qu’ils sont, parce qu’ils voudraient être quelque chose de mieux, de plus, de célèbre, de beau, de ceci, de cela, ils veulent être tout ce qu’il est impossible d’être, alors que s’ils commençaient à être eux-mêmes, ils pourraient ensuite travailler pour devenir toutes ces choses.

    Exactement comme un peintre doit d’abord apprendre à manipuler les couleurs, le pinceau, et ensuite il devient un talent. Mais celui qui veut être un talent, en se morfondant de ne pas l’être et en se disant : je vais quand même essayer et ruser pour faire croire que je le suis, celui-là est toujours insatisfait. Donc, acceptez-vous, faites un nettoyage de vos désirs, comme celui que je viens de citer, rétablissez tout cela dans la lucidité, acceptez-vous dans l’équilibre, et dans cet équilibre essayez de trouver en vous le divin, la présence, et vous verrez que c’est très beau.

    La beauté n’est pas dans la forme, la beauté même n’est pas dans le son, la beauté est dans l’essence, et lorsqu’une forme est sous l’emprise de l’essence, quelle que soit sa forme, quel que soit son aspect, son volume, elle devient bien belle. Ainsi pour nous un animal que vous trouverez sans doute sinistre, comme un hippopotame à autant de beauté que le plus bel archange du ciel. Qu’il soit beau ou laid, n’a pas de sens, sa forme véhicule une énergie, et du moment qu’il vit son énergie, et qu’il est authentique avec elle, il est beau.

    La rose n’est-elle pas née sur un tas d’épines ? Ce qui la constitue n’est-ce pas une vulgaire ronce, mais arrivée à un point de conscience telle que lorsque les pétales s’ouvrent cela paraît la chose la plus magnifique de l’univers.


    Faites pareil. Il est certain que vous avez des énergies peut-être lourdes, ce sont les ronces. Mais tout l’esprit qui est en vous, toute la rose qui doit éclore, n’appartient qu’à vous. Alors faites la naître.

    Je vous salue.
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  • Question :
    Le Christ est-il une âme supérieure ayant pris possession du corps de Jésus, à un certain âge, ou était-il déjà cet être supérieur dès sa conception ?

     

    Il y a toujours des énigmes autour des grands êtres, autour de ce qui paraît insondable. Qui était Jésus et qui est le Christ ?

    Jésus était un initié de grande envergure que tu appelles Maître, mais chez nous, nous l’appelons le veilleur. Il était donc un veilleur de grande envergure pouvant augmenter à volonté la puissance de sa vibration, et ainsi s’adapter aux êtres qui pouvaient se servir de sa forme pour effectuer un service. Tout est dans la résonance vibratoire.
      Lorsque l’on dit que Jésus fut adombré par le Christ, il s’agit d’imaginer deux énergies pouvant se rencontrer, vibrant avec la même intensité permettant l’osmose. De ce fait, il est juste de penser que Jésus était vraiment le Christ, jusque dans son âme, comme il est juste de penser, que Jésus n’était pas le Christ, que le Christ est une entité différente. Les deux théories sont justes, parce que lorsqu’un individu arrive à faire osmose, à ce point, avec une entité cosmique, c’est qu’il y a eu la révélation de la nature qui vibre en lui, soit une forme d’état Christique.


    Il y a deux façons d’imaginer le Christ : par la religion, ou par certaines définitions d’occultisme, imaginer que c’est un initié très ancien, ayant acquis le maximum des initiations qu’offre la hiérarchie planétaire.

    Ce que nous, nous nommons comme étant le Christ, c’est la substance de toute chose.
    Tout dépend donc de quel degré christique on parle. Il ne sert à rien de faire des guerres de religion ou entre groupements ésotériques ou occultistes parce que tout le monde a raison sans avoir vraiment raison.

    C’est un peu comme deux amis qui regardent l’océan et observent avec des jumelles deux bateaux. Le premier dit : « Je vois un bateau blanc qui file vers l’ouest ». Son ami dit : « Mais non, mon bateau est rouge et il va vers l’est ». Et ainsi les deux amis finissent par se disputer parce que l’un voit une chose et l’autre en voit une autre, parce qu’ils n’ont pas les mêmes jumelles et ne regardent pas dans la même direction.

    Alors on arrête, on s’aligne, on regarde tous dans le même télescope, ainsi il y aura une unité, on visera ensemble la même vérité. Cessez de parler de formes, parlez de la vérité. Tant que les sectes, les groupes et les religions s’amuseront à discuter sur les formes, les manifestations de la vérité, ils seront en désaccord. Lorsqu’uniquement le cœur de l’univers sera pris en compte, ce sera vraiment l’universalité de la conception, avant cela il n’y en aura pas.

    Mais revenons à nos deux hommes regardant sur la surface des eaux. Lorsque vous me demandez qui est le christ, si vous avez des jumelles qui voient jusqu’à tel degré de la hiérarchie, ou de la manifestation, vous verrez un certain être, un certain personnage, une certaine fonction. Si vous regardez dans un autre coin de l’horizon spirituel, vous verrez une autre personne, une autre dimension, une autre fonction. Tout cela, est-ce la même entité ? Oui et non.

    Oui, parce que dans la substance, depuis le point initial de la manifestation du Christ jusqu’à sa dernière manifestation à travers un homme, tel que Jésus, il est le même.
    Non, parce que si vous cherchez le Christ dans la personne de Jésus, vous ne le trouverez pas.

    Tout dépend donc avec quel concept vous approchez les choses. Si vous regardez en Jésus la substance Christique vous la trouverez et à ce titre vous trouverez le Christ. Mais si vous voulez serrer la robe de Jésus en croyant serrer la robe du Christ, c’est faux, parce que vous vous placez dans la forme au lieu de vous placer dans l’esprit.

    C’est lorsque vous vous placez dans l’esprit que toute chose devient accessible. Dès qu’il y a la forme, la chose n’est plus accessible. Elle est le témoignage, oui, donc un exemple à suivre, mais ce n’est pas la chose, et c’est là tout le problème de la déification et de toutes sortes de conceptions.

    La déification, c’est donner une forme à ce qui n’en a pas, donner une forme à ce qui n’est qu’essence. Cela, s’est passé pour le Christ à cause de Jésus. Il y a longtemps que Jésus n’entend plus les prières des chrétiens, par contre, le Christ est toujours à l’écoute, son omniprésence le lui permet.

    Qui pense envoyer sa prière à la conscience christique ? Pas grand monde. Par contre, ils sont nombreux à aller dans les endroits de pèlerinage, à allumer des cierges aux pieds de la statue du Christ, ou à vouloir toucher le Saint Suaire. Erreur.

    Je voudrais faire entrer dans votre esprit la notion d’universalité, de l’omniprésence. Ou le Christ est partout, ou le Christ est nulle part. Ou il est en Jésus et aussi en Bouddha, ou il n’est nulle part. Vous ne pouvez pas donner de limite à ce qui n’en a pas. Courir après le Christ, après sa forme, c’est vous éloigner de l’endroit où il se trouve.

    Comment concevons-nous le Christ ?

    Pour nous, le Christ est la substance de toute chose à travers le système. Il est la substance même de la vie. Il y a, dans les enseignements, la formation d’une trinité, le Père, le Fils le Saint-Esprit.
    Le Père éjecte, propulse, extériorise la création.
    Le Fils s’y infiltre, l’anime, la conserve et la fait évoluer.
    Le Saint-Esprit, soit la force, l’intelligence, permet la concrétisation de cette évolution, la sanctification de l’évolution acquise.

    Le Christ est donc le moteur, la dynamique de l’évolution et la substance de la vie. Mais, sans la consécration du St. Esprit, soit du feu cosmique, cette évolution ne peut être fixée. C’est-à-dire que, s’il n’y avait pas cette concrétisation par l’intervention du feu cosmique, l’individu serait perpétuellement sur une roue qui tourne, sur une roue d’évolution, sans jamais retrouver une nature, puisqu’il n’y aurait jamais l’introspection véritable, l’intégration véritable.

    Cette trinité dont je viens de parler, il faut la voir placée à l’origine de toute chose. Puisque comme tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, et que tout s’imbrique, la Trinité qui est en haut se retrouve aussi en bas, par l’intervention du roi du monde, celui qui est nommé dans la bible, comme étant celui qui n’est pas né et qui se présente sous l’aspect et la forme d’un éternel enfant. Celui dont il est dit, qu’il a l’éternelle jeunesse, puisque tel est son rôle, d’avoir la charge de l’évolution de la terre, a aussi la charge de représenter La Trinité sur le plan physique de la terre.

    Pour qu’il y ait la vie, pour qu’il y ait le mouvement à l’intérieur de chaque chose, la présence est nécessaire. Vous pouvez aussi l’appeler conscience divine, substance divine, appelez cela comme vous voulez, du moment que vous arrivez à vous créer le déclic de cette omniprésence de La Trinité, de la divinité en toute chose.

    Dès demain, lorsque vous verrez un tas de cailloux, demandez-vous quelle danse entretient tous ces atomes ?
    Par quelle force, soumis par quel ordre, il continue à constituer au travers des siècles ce morceau de rocher insignifiant que personne ne regarde. Quelle est la magie de la vie qui lui permet d’exister, de se perpétuer, d’être ce qu’il est ?

    Et en perçant le secret de la nature, d’un rocher, d’une vague, vous comprendrez votre propre énigme : tout dépend avec quelles jumelles vous regardez la nature, avec quelles lunettes vous regardez le monde.

    Alors vous allez me dire : quelles lunettes me proposes-tu, et quel regard dois-je avoir sur les choses ? Car il s’agit bien du regard à avoir sur les choses.

    Ne cherchez aucun regard, aucune lunette. Ce n’est pas moi qui vais vous en donner une paire. Posez-vous, devant la chose et essayez de la pénétrer, de contacter la vibration de sa vie, essayez de sentir sa résonance. Lorsque vous aurez senti sa résonance, vous comprendrez le lien indestructible qui existe entre tous les plans de la création et de la nature. Vous comprendrez quel mal se fait l’homme à lui-même, quand il décide de mettre à bas toute une forêt pour construire des maisons, ou pour faire du papier qui va servir uniquement à des choses profanes.

    Il ne vous est pas interdit d’utiliser les éléments de la nature, mais dans la mesure où il y a poursuite de leur manifestation, de leur évolution. Vous avez le droit d’abattre un arbre pour vous faire une maison, si vous respectez cette maison, si c’est le foyer où vous allez évoluer, où vous allez accueillir avec amour votre voisin, où vous allez amener vos amis pour qu’ils écoutent la parole, ou qu’ils découvrent leur divinité.

    Mais, couper les arbres pour faire du profit en vendant la maison. Non. En allant dans les forêts, si vous étiez suffisamment sensibles, vous entendriez leurs chants et leurs cris, un peu comme ces petits agneaux qui sentent qu’on va les sacrifier.

    Si vous allez vers l’arbre, la roche, l’animal, ou quoique ce soit de vivant, et que dans une relation d’âme à âme vous leur disiez : « J’ai besoin de ta matière, j’ai besoin de ton sacrifice, et dans le grand échange de la vie, reçois mon amour », ainsi, il n’y aurait aucune offense à la loi de la vie, et de l’échange de la vie. Car la vie est créée pour s’échanger. Il y a donc une certaine loi du sacrifice, sans que ce soit le sacrifice comme vous, vous l’imaginez. Simplement le don de la vie, animée de cette même impulsion lorsque Dieu a lancé la vie dans l’univers en disant : « Va, je te donne à la liberté ».

    Si vous faites les choses dans ce même état d’esprit, vous entrez dans le mouvement de cette grande énergie, l’échange de la vie, et vous pouvez abattre tous les arbres du monde il n’y aura pas d’offense. Mais il faut, pour cela, considérer l’arbre comme une entité réelle, vibrante, vivante, ce que ne font pas les hommes.

    Lorsque vous voulez tuer un animal pour vous en servir de nourriture, si vous courez après le canard en lui disant : « Attends que je t’attrape et que je te rôtisse », forcément le canard va trouver que c’est un assassinat, il va le vivre comme tel, et toutes les énergies qui l’animent vont aussi l’interpréter de cette manière, il y a rupture de l’harmonie, et il y a vraiment crime.
    Tandis que si vous vous approchez du canard en lui disant : « Substance qui t’anime, reprends ton vol vers le cosmos, j’ai besoin de ta forme pour vivre », ainsi il n’y a pas crime.

    Il faut d’abord parler à la substance pour qu’elle se dégage de la forme et qu’elle vous fasse don de la sienne. Ainsi tout devient un fabuleux échange d’amour et l’homme ne pèche contre rien, car l’amour a pour principe de se donner envers et contre tout sacrifice. Ainsi, l’animal va se retirer sans que vous ayez besoin de sortir la pointe du couteau.

    Il faudrait que l’homme vive de cette manière et non pas émotionnellement, je ne dois pas tuer, mais qu’il sache de quelle manière il peut prendre le don de la vie, de la forme et de la manifestation. Et ainsi il saura lui-même comment souffrir et ce qu’il est venu faire sur la terre, quel poste il a à remplir et de quelle manière il doit se sacrifier.

    Si l’égoïsme existe dans la race humaine, c’est parce que les hommes ne connaissent pas la réalité de la vie, cette grande fontaine d’où jaillissent mille eaux, sans jamais s’arrêter. Lorsqu’une goutte a touché le sol, elle redescend dans la caverne et remonte comme un geyser. Mais l’homme n’accepte pas que cette fontaine soit libre pour tout le monde « C’est ma fontaine, j’y mets un robinet, moi j’ai besoin de cent litres par jour, au diable ceux qui ont soif ». C’est ainsi que tout se passe chez les hommes.

    Alors faites sauter tous vos robinets. Lancez-vous dans ce grand élan d’échange qu’est la vie, et vous saurez davantage vivre les valeurs de la société, les valeurs d’échange tout à fait quotidiennes. Vous saurez où vous devez vous investir, comment, jusqu’à quel point, où donner, à qui demander, à qui reprendre. Et ainsi, la vie devient un grand jeu et non pas une série d’épreuves sinistres.

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