• Le pouvoir des Étoiles.

    La grande énigme : Qu’est l’autre ?

     

    (Fin du 3/4)

    Ce qui fait qu’il y a des gens qui vont marcher sur toutes les peaux de banane, qu’ils croient en Dieu ou pas, cela est écrit dans le ciel.
    Pour ceux qui sont dans cet état-là et qui pourraient me dire comment s’en sortir, je dis : ne t’inquiète pas, car quel que soit le signe et le dessein des étoiles, si avant tout tu dessines le soleil par ta Foi, tu vas redéterminer le plan des étoiles, mais il faudra mériter ce nouveau schéma, cette renaissance en quelque sorte. Car si tu as mérité qu’aujourd’hui la malchance soit à chaque coin de rue, c’est que tu as fait beaucoup d’erreurs, pas forcément de méchantes erreurs mais beaucoup d’erreurs.

     

    (Suite)

    Alors il faudra mériter que le dessein s’efface pour laisser la place à un autre. C’est ce qui se passe souvent dans la vie des gens. Quand l’homme arrive à développer une grande spiritualité, une grande pureté intérieure, sans avoir besoin de mourir, ils connaissent une nouvelle naissance. Le thème astrologique ancien ne compte plus du tout alors. Le problème c’est que ces gens-là ne savent pas à quel moment ils ont connu cette renaissance, ils ne peuvent donc plus parler de leurs étoiles.

    Ton signe solaire représente les énergies de ton âme, toujours tout le temps. Donc le soleil du ciel se place à l’endroit où le soleil de ton âme lui ressemble, tout simplement. Et on ne sort pas du jeu des miroirs, mais tu peux redéterminer ses axes de puissance, je te l’ai dit, en plaçant ton âme ailleurs, autrement.

    La vie des disciples c’est donc quoi en fait ?

    Ce n’est pas de chercher Dieu, comme tant de gens le disent. Ce n’est pas de trouver le Maître, ce n’est pas de trouver sa formule de méditation et de la faire, ce n’est pas de devenir ascète, de devenir un initié. On se moque des initiés, il n’y a rien qui nous fasse plus rire que ce spectacle des initiés de la terre, avec leurs longues robes, leurs longs manteaux, leurs grands livres et leurs grandes discutions à propos du nombril de Dieu. Tous ces grands docteurs de la loi, sont des initiés pourtant, c’est certain, mais il n’y a rien de plus ridicule qu’un initié.

    Moi je préfère un simple berger, un gardien de troupeau qui regarde qu’une seule chose, l’étoile polaire chaque fois qu’elle se rend visible, et qui fait toutes ses prières à cette étoile, qui ne connaît qu’une chose la course des ruisseaux et qui propose à ses amis une eau bien fraîche. Je préfère ce berger-là qui garde bien ses brebis, qui les caresse et qui ne les mène jamais à l’abattoir.

    Alors que les autres, ceux qui sont dans les grandes écoles, ou même les grands temples, ceux-là non seulement font venir les brebis pour les tondre, mais aussi pour les sacrifier, car ils disent que cela plaît à Dieu. Bien sûr, si aujourd’hui on ne sacrifie plus les agneaux, il y a mille manières mentalement de les sacrifier.

    Chaque fois que l’homme devient suffisamment évolué pour avoir un peu de connaissance il en profite pour tuer Dieu avec cette connaissance et non pas pour le découvrir. C’est pour cela que j’ai dit si souvent : il y a un temps pour lire le livre, mais un temps aussi pour le fermer et regarder Dieu en face.

    Le livre ne vous amène pas à Dieu, au contraire, parfois il vous rend contraire à Dieu, même s’il ne parle que de Dieu. Mais ce n’est pas le livre qui fait cela, c’est votre fausse lecture et l’égo qui s’amplifie.

    Vous pouvez éviter tous ces maux dès le début, en sachant qu’il faut faire un acte double. D’un côté je m’instruis et de l’autre j’intuitionne, je développe mes abstractions, mes pensées, mes conclusions, ma métaphysique. Je crée mon équilibre, je me stabilise et je médite.

    Quelques mots sur la stabilisation.

    Qu’est-ce que la véritable stabilité, le véritable équilibre ?

    Je l’ai expliqué tout à l’heure comme étant la pensée juste, l’émotion juste. Mais il va de soi que l’on pourrait à la rigueur quelques instants découvrir la pensée juste, l’émotion juste, mais que très vite, repris par le flot de la vie, de nouveau les hommes se perdent dans des remous.

    Donc, comment faire pour que cet axe soit de plus en plus présent et qu’il devienne même votre nature de manière que vous n’ayez plus à vous y contraindre ?

    Il faut travailler à tous les conseils qui vous ont été donnés, que ce soit dans la bible, dans les œuvres de Krishna, de Bouddha, ou d’autres grands illuminés. Tous les conseils vous ont été donnés dans ces textes anciens. Partout on vous a dit comment vivre en société, car là, est le gros problème.

    Un homme n’aurait pas de problème s’il vivait tout seul sur une île déserte. Il n’aurait que le problème de l’ennui, mais il ne connaîtrait pas l’envie de dominer ou l’ennui d’être dominé. Il n’aurait pas de relation de pouvoir. Donc le plus gros obstacle, la plus grosse énigme aussi pour le disciple, ce n’est simplement l’énigme de Dieu, mais l’énigme : qu’est l’autre. Et comme on remplace souvent un mystère par un autre mystère pour se cacher du mystère le plus important, l’homme cache le mystère de l’autre en ne pensant qu’à Dieu et en cherchant Dieu.

    C’est faux. L’homme ne trouvera pas Dieu tant qu’il n’aura pas résolu le mystère et l’énigme : Qu’est l’autre ?
    Comment vais-je me comporter vis-à-vis de l’autre ?
    Qu’est-ce qu’il attend de moi ?
    Que suis-je pour lui ?
    Comment vais-je réagir, que vais-je lui donner ?

    Et une fois que l’on a répondu à toutes ces questions, que l’on a trouvé chaque fois le bon comportement, et le bon comportement ne veut pas dire que l’on va faire plaisir chaque fois, mais une fois que l’on aura trouvé le comportement juste, chaque fois on aura trouvé Dieu.

    Pourquoi ?
    Pourquoi est-ce que je dis cela ?

    Tout simplement parce qu’il n’y a pas d’autres manières de le dire. Si je sais comment être un homme en vie, c’est que j’ai su me réveiller, et si j’ai su me réveiller, c’est que je connais Dieu.
    Celui qui me stimule à cet éveil comme aux multiples erreurs aussi, c’est l’autre, c’est celui qui va me voler, celui qui va m’insulter, c’est celui qui va venir à un rendez-vous trop tard ou trop tôt. C’est celui que j’épouse et qui ne va pas, c’est celui dont je veux me débarrasser et qui ne veut pas. C’est lui Dieu à ce moment-là et non pas le Dieu que je dois respecter, que je dois aimer. Non.

    C’est lui l’énigme divine qui me propose le test.
    Qu’est-ce que je vais être, qu’est-ce que je vais faire ?
    Comment vais-je le faire et quelle est ma motivation pour le faire ?
    Et dans ma façon de le faire, quelle mesure il y aura entre le mental et les émotions ?
    Quel mental, quelles émotions ?

    L’autre est Dieu sans le savoir, il propose l’énigme de Dieu sans être au courant. Il ne fait qu’être un être humain comme un autre avec tous ses problèmes. Mais toi qui as l’œil pour le voir, comprends qu’à ce moment-là, il est l’énigme divine en réflexion vis-à-vis de toi-même pour te forcer à aller plus loin à l’intérieur de toi-même.

    Au moment où tu saisis quel est le juste comportement, ton problème n’existe plus, il se rétablit comme par miracle, ce fameux miracle qu’attendent tous les disciples. Mais ce miracle que tu attends et que tu veux voir venir comme protection sur ceci ou cela, ne peut avoir lieu que si tu déclenches l’état d’esprit juste. Déclenche l’état d’esprit juste et l’énergie que tu pries pour l’instant pour qu’elle rétablisse tout, pour qu’elle aplanisse tout, cette énergie trouvera l’aboutissement, pourra venir en toi, sortir de toi et régler le problème.

    Tu es la porte d’entrée et de sortie des énergies et cette porte c’est la conception, le mental. Si tu n’as pas la conception juste, la porte reste fermée, l’énergie ne peut pas venir. Même si tu pries pendant des heures, l’énergie ne viendra pas et le problème subsistera.

    Développe l’idée juste, la porte s’ouvre, l’énergie vient et elle rétablit. Car l’homme n’est pas celui qui doit faire l’action. l’homme est celui qui doit concevoir l’action et l’énergie dont il est le récipient et qui passe à travers lui fait l’action. C’est cela le détachement vois-tu.

    Beaucoup d’homme se demande ce qu’est le détachement, surtout lorsqu’ils deviennent des serviteurs de Dieu. Ils se disent : je veux servir et en même temps je ne dois pas m’attacher à mon service.
    Comment je dois faire, qu’est-ce que cela veut dire ?

    Cela veut dire ce que je viens de t’expliquer. Ce que tu dois vouloir, c’est le comportement juste, l’idée juste. Le non-attachement doit être vis-à-vis de cette énergie qui passe. Tu ne dois pas penser : c’est mon énergie, c’est ma trouvaille, c’est mon talent et l’action alors s’effectue de manière dépersonnalisée et de ce fait complètement divine.

    Donc, si j’ai un dernier conseil à te donner, pour que tu sois venu ici vraiment pour quelque chose, je te dirais oublie Dieu et pense un peu plus à toi-même. Mais non pas à ce petit confort dont tu t’entoures dans ta maison, pense à toi-même en tant qu’objet de ta recherche, objet de tes efforts, objet de ta purification. Tu ne pries pas pour Dieu ou tu ne pries pas un Dieu. Cesse d’extravertir tes conceptions et tes énergies. Quand tu pries tu tentes de faire, UN, avec Dieu pour que toi-même tu t’améliores.

    Beaucoup de gens prient comme s’il s’agissait de tirer une sonnette à une porte. Et comme Dieu ne répond pas, alors ils se mettent en groupe et comme la prière ne fait toujours rien, ils font des groupes encore plus grands en pensant que là Dieu entendra. Les hommes font des groupes en pensant pouvoir influencer Dieu ou être suffisamment puissants pour attirer la puissance, le regard de Dieu.
    Mais quel serait ce Dieu s’il se mettait à répondre à ses enfants que s’ils se mettaient par milliers à crier ce dont ils ont besoin.

    Comme je le dis si souvent, si un tel Dieu existait, depuis longtemps je l’aurais cherché, traqué à travers l’univers pour le corriger. Un tel Dieu, je l’aurais levé de son trône, comme une plume, je l’aurais destitué et j’aurais mis à sa place le plus illuminé d’entre nous, le frère qui est sur la droite et qui parle peu. Pour le moment il ne parle pas quoiqu’en pensent les gens. Lorsque je dis cela tout le monde pense au Christ et c’est vrai. Pour l’instant il ne parle pas, cela ne veut pas dire qu’il ne travaille pas. C’est une indication que je donne pour ceux qui croient que Christ pourrait parler.

    Donc si un tel Dieu existait, nous l’aurions, nous tous vos frères, destitué et nous aurions contre lui et malgré lui érigé un ordre bien meilleur. Seulement voilà, ce Dieu que tu imagines n’existe pas et celui qui existe est vraiment aimable, vraiment plein de divinité et digne de ta vénération. Seulement je t’en supplie, essaie de le concevoir avec exactitude et si je te donne un travail pour l’instant, ce n’est que celui-là. Tu méditeras après, tu feras monter kundalini après, tu ouvriras tes chakras après. Tout viendra naturellement après. Conçois Dieu avec exactitude.

    Et tu verras que pour le concevoir avec exactitude, le travail ne se reporte que sur toi-même et tu en viens à te demander qui tu es. Tu en viens à remettre en cause toutes sortes d’idées reçues, que ce soit sur la société, les finances, la rotation de la terre, ou la position de ton sexe dans ton corps. Tu réfléchis ensuite à tout en te posant seulement la question de Dieu. Et ensuite tu t’aperçois que l’autre est la plus grande énigme, que vivre en société est la plus grande énigme et que c’est là, la plus grande des épreuves.
    C’est là que tu reconnais le disciple, c’est là que tu reconnais l’initié. Est-ce qu’il sait vivre en société. Est-ce qu’il sait laisser à chacun sa place. Ou est-ce un tyran du haut de sa grande initiation dirige tout, contrôle tout, veut tout comme ceci, comme cela et comme Dieu le veut prétend-il.

    Est-ce au contraire quelqu’un qui sait amener chacun à son propre développement et qui lui laisse la liberté de ses actions, de ses pensées, même de ses erreurs, parce que dans ses erreurs il découvre une vérité.

    Chaque fois que tu verras un tel être, tu peux le prendre comme exemple, parce qu’il est un exemple, tandis que les autres n’en sont pas, ils sont des tyrans, des fanatiques. Trop souvent l’homme a suivi les fanatiques, parce que les fanatiques ça le rassure. Les fanatiques semblent savoir où ils vont. Ils disent : Dieu c’est tout droit, allons-y ensemble.

    Tous ceux qui ont trop peur de la vie se disent : celui-là semble savoir si fort et si puissamment, il a dit c’est tout droit alors je vais avec lui. Mais tout droit c’est nulle part, ce n’est que le culte dont j’ai parlé.

    Alors n’aie pas peur. Même s’il te semble que Dieu est un chemin difficile à parcourir, n’aie pas peur. Non seulement tu as toute l’éternité, mais tu as toute la protection des Maîtres. À ce moment-là, oui, tu l’as, parce que tu te places dans une idée juste, un comportement juste, tu ne risques rien. N’aie ni peur de rater Dieu ou de passer à côté de Dieu et surtout ne tiens pas compte du temps qui passe, le temps qui passe et qui te fait être sur la terre alors que tu voudrais déjà être au moins en esprit auprès de Dieu.

    Défais-toi de cette envie qui est la plus mauvaise, elle n’est pas bonne inspiratrice. Tous les disciples sont pressés d’arriver à la plénitude, pressés d’arriver à l’initiation, pressés à ceci, à cela.
    Il y a un acte d’humilité que tu dois commettre, ce n’est pas de dire à tout le monde que tu es peu de chose. Tout ce qui est parole n’est que parole. On se moque de tes paroles et il y en a assez de tes prétentions. Prétention à être humble, à ne pas te croire ceci, ne pas te croire cela, ou n’être que ceci ou que cela. Alors que, lorsque l’on regarde dans ton cœur on y voit un monstre d’orgueil.

    Je vais te dire quel est l’acte véritable d’humilité, c’est de savoir être toi-même, tolérer être toi-même, patienter encore quelque temps d’être toi-même, alors que tu sais que potentiellement tu es Dieu. C’est ça, l’acte d’humilité.

    C’est par cet acte d’humilité fondamental que tu trouves ensuite toutes les autres humilités. À ce moment-là, lorsque tu vas dire je ne suis que cela, alors ce sera vrai, authentique. Cela sera conçu jusque dans le plus profond l’âme et ta parole sera une perle de vérité.

    Alors que celui qui est pressé de se libérer, pressé de rencontrer le Maître, pressé d’ouvrir un chakra, pressé de rencontrer Dieu, pressé de ne plus être ce qu’il est et qui ensuite dit : je suis peu de chose, celui-là est prisonnier encore de la dualité. Il peut à un moment savoir qu’il n’est rien et à un autre moment prétendre extraordinairement être tout.

    Le plus gros des problèmes pour les disciples débutants qui font confiance à tel ou tel meneur de groupe, c’est qu’ils le voient pendant les heures de travail avoir une certaine humilité et sur un parking ou à un feu rouge sortir son orgueil démesuré. Alors le débutant ne sait plus, il commence à douter même de Dieu.

    Où est Dieu et la vérité ?

    Si tu débutes je te dis une chose simple. Sur terre il y a beaucoup de gens qui parlent, beaucoup de gens qui font comme, beaucoup de gens qui ressemblent “à”.
    Tolère-les, comme tu tolères existence de quelque chose qui ne t’apporte rien. N’identifie pas Dieu et les Maîtres à ces êtres intermédiaires, n’attends rien d’eux, mais avec le peu qu’ils te donnent, puisqu’ils te donnent quelque chose, sers-toi de ce matériel pour te trouver toi-même.

    N’aie pas le réflexe de cet enfant qui pour respecter son père à besoin de l’admirer. Sois un adulte. Et si pour l’instant le seul guide que tu as est un être peu recommandable ou qui est bourré d’orgueil à côté de quelques connaissances dont il dispose, pour apprendre le b a ba de l’univers, tolère-le comme il est. Ne joue jamais son jeu et ne tombe pas dans le piège enfantin de l’admirer pour le suivre, l’admirer pour le croire. Un disciple est toujours deux pas derrière son Maître, non pas parce qu’il doute de son Maître, c’est au contraire par amour. Il accorde à son Maître de pouvoir de temps en temps être en peine, commettre une erreur. C’est un acte d’amour, ce n’est pas un acte de doute.

    S’il est capable cet acte d’amour, le Maître et le disciple vont vivre une relation extraordinaire. Chaque erreur qui sera commise par le Maître va devenir une démonstration de la vérité, une expérience qui sera comme vécue par le disciple qui observe. Alors que si le disciple a besoin d’admirer son Maître, s’il ne laisse pas, par amour, cette marge d’erreur ou de comportement humain, alors le Maître et le disciple ne peuvent rien faire ensemble et l’erreur du Maître rejaillit sur le disciple et le disciple prend cette chose pour en faire une désertion, un refroidissement de sa Foi.

    Ne sois pas dans le doute vis-à-vis du guide, non, sois plein d’amour. Sache lui donner quelques repères où il peut à sa manière commettre encore un acte d’humanité ou une erreur. Mais chaque fois, sache bien que l’acte de trop d’humanité qu’il commettra n’est pas le même que le tien et l’erreur qu’il commettra n’est pas la même que la tienne. Donc, tu ne peux pas juger ton émotion ou son erreur, car ce ne sont pas des choses engendrées au même niveau. Toi-même tu ne serais pas capable de son erreur. Ou du moins l’erreur que commet le guide à ce moment-là est pour toi la plus haute vérité, c’est pour cela que tu ne peux pas juger l’erreur de ton guide.

    Par contre sois toujours observateur de façon que son expérience devienne par osmose la tienne et ainsi il te fait évoluer comme s’il te portait et cela devient très riche.

    Alors, que vas-tu faire demain ?

    Demain, tu vas peser chaque chose dans ta pensée, dans tes émotions, comme je viens de te l’expliquer. Tu vas travailler l’exactitude de la conception et quand tu seras prêt, je te dirais comment on médite. Mais pour l’instant apprends à penser.

    Penser est un acte réservé à l’homme, méditer est un acte réservé aux disciples.

    Sois un homme et pense juste, et au point d’intersection de cette pensée juste tu me trouveras, que ce soit moi ou un autre, et nous te dirons tous comment méditer.




    Je vous salue

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    (fin du 2/4)
    Mais vouloir éviter l’explosion simplement en disposant des couches interminables de coton, de matelas, de murs de toutes sortes, c’est un rêve d’enfant. Et du point de vue financier, on voit bien aujourd’hui sur la planète entière, quoi que l’on fasse pour colmater la brèche, rien ne va empêcher l’argent de s’écrouler et les pays riches devenir des pays pauvres. Vous m’avez bien entendu, les pays riches devenir des pays pauvres. On n’y croit pas n’est pas, on a tellement d’argent en banque, on a tellement d’industries, ou tellement de découvertes, on sait tellement mieux faire que les autres. Il est impossible de devenir pauvre. C’est très facile au contraire.

    (suite)
    Votre système est extrêmement fragile aujourd’hui, pourquoi ?
    Parce que rien n’est fondé sur ce que vous venez de me rétorquer. Rien n’est fondé sur l’intelligence, sur l’industrie, sur la capacité de travail d’une nation, d’un peuple. Au contraire, tout s’est transformé pour devenir manipulé par quelques rares personnes. Ce qui fait que le blanc devient noir, l’or devient gris et le pétrole devient de l’or et vice versa. Cela, ce ne sont pas des valeurs.

    La spéculation n’est pas une machine profitable. L’homme pensait pouvoir en tirer suffisamment profit pour ne plus être là quand les problèmes allaient commencer. Mais comme les hommes sont devenus de plus en plus gourmands, de plus en plus exigeants, ils ont accéléré la phase ascension. Ce qui fait que très vite, ceux-là qui pensaient être à l’abri des premières retombées, vont se trouver aux premières loges pour recevoir tout le plomb qui va tomber du ciel. Ce n’est pas un plomb qui vient de Dieu ou des Maîtres. C’est leur propre plomb.

    Ce qui fait qu’il faut s’attendre, non pas seulement à un effondrement des monnaies, ce serait une chose que l’homme de la rue ne remarquerait même pas. Mais il faut bien s’attendre à un écroulement économique de tout le monde occidental, toutes nations confondues, il n’y aura aucune exception.

    Et ceci pourquoi ?

    Tout simplement parce que les pays pauvres vont en avoir assez d’être les éternels pauvres, d’être les éternels affamés et ils ne vont pas aller tendre la main aux pays riches. Ils ont bien compris, depuis longtemps, qu’il ne faut rien attendre des pays riches, qu’il ne faut surtout pas leur demander de l’aide, même si elle s’arrête au niveau de la culture. Surtout pas leur demander de l’aide, car très vite ils en profitent pour faire des colonies, même si c’est au niveau culturel.

    Donc, les pays pauvres vont constituer un club entre eux. Ils vont se couper des pays riches et vont vivre entre eux en ignorant totalement la décadence de l’occident, le riche occident. C’est comme cela que petit à petit ils vont sortir de la misère, non pas pour devenir l’égal de l’occident en richesse, mais ils vont découvrir une véritable stabilité, un très bel équilibre et c’est cette force qui est la véritable richesse.

    Tandis que l’occident va petit à petit dégringoler et chacun va trouver que la vie devient de plus en plus dure, car Monsieur et Madame Dupont ne sont plus du tout habitués à planter des radis sur le balcon pour faire leur hors-d’œuvre. Alors qu’un noir qui est habitué à ne manger que trois grains de riz par jour, lorsqu’il en aura cinq dans l’assiette, ce sera le cri du luxe. Tandis que lorsque Clotilde ou Raymonde vont devoir planter des laitues, ce sera le cri d’horreur.

    Celui qui sera capable de planter ses choux et d’en rire sera véritablement un homme libre. Un homme qui n’aura plus peur de la richesse et de la pauvreté aura tout ce qu’il lui faudra et son chou ne sera pas attaqué par les vers. Il n’aura pas à craindre qu’un nuage passe et qu’il ne pleuve pas. Il aura tout ce qu’il faut.

    Par contre, celui qui ne sera pas capable d’en rire et qui dédaignera de planter son radis, qui dédaignera cette nouvelle vie, celui-là souffrira, non pas parce que Dieu va le condamner, va l’accabler, mais simplement parce que s’il refuse de planter ses choux, il n’aura pas les choux ou les radis à manger. Il endurera la faim à cause de lui-même et de sa fainéantise, de son snobisme et de son mauvais mental mal équilibré, la mauvaise vision des choses.

    La vie qui change, ne change pas pour faire du mal aux hommes. Elle change pour revenir au milieu. Elle change pour retrouver un équilibre. L’homme porte la vie dans l’extrême et la vie ne veut pas y aller. Alors dès qu’elle le peut, dès qu’elle voit que l’homme manque d’énergie, la vie cherche à revenir au milieu. Et comme par hasard au moment où tout le monde commencera à planter ses radis et ses choux, les hôpitaux seront comme désertés.

    Tiens, est-ce qu’en mangeant ma salade, mes patates, mes carottes, je ne retrouverais pas la santé. Ce qui fait qu’aujourd’hui les hôpitaux sont pleins, c’est que l’homme ne mange plus les carottes de son jardin. Et celui qui est malade à cause de cela, est-ce qu’il pense à cultiver sa carotte ? Non. Il sort la photo de Kouthoumi, de Jésus ou de Morya et il s’accroche à cette photo en demandant pourquoi le ciel ne l’a pas protégé.

    Que peut dire kouthoumi ?

    Kouthoumi ne peut que lui dire : « Si tu avais mangé des carottes tous les jours, tu ne serais pas aujourd’hui dans un tel état de santé ».

    Si kouthoumi se levait pour ne dire que cela, le malade en deviendrait fou de colère ou refuserait de croire que c’est la parole d’un Maître et se raillerait de toute la hiérarchie.
    Que fait Kouthoumi ? Il garde sa carotte et il ne parle qu’à celui qui est capable d’entendre et il lui dit : « Cultive ta carotte dans ton jardin car elle apporte la santé. Fais comme moi, mange des carottes tous les matins. »

    On croit que les Maîtres n’ont à dire que de grandes paroles à propos de l’univers, de l’électricité du monde, du karma, des chakras. Mais quelque fois le confort, le bonheur, la santé, le rire ne tient qu’à une simple carotte.

    Lorsque la vie tente de revenir vers le milieu, c’est aussi à cette simplicité-là, à cette pureté-là qu’elle tente de revenir. Les hommes ont trop excité leur mental, ils sont allés très loin en tout, dans la technologie, dans l’industrie, dans l’ésotérisme aussi, et il n’y a pas plus mauvais mangeur qu’un grand ésotériste. Il se bourre de livres du matin au soir, mais il mange les plats les plus nuisibles à la santé et lorsqu’il se trouve en difficulté, ils ne pensent pas que c’est leur comportement qui a créé cela. Ils trouvent encore dans les livres des raisons pour que le chakra x ou y soit bloqué. Et au lieu de se mettre à manger des carottes, ils vont vers les guérisseurs qui eux aussi, grâce encore aux livres, à grands coups de chapitres ésotériques leur démontrent pourquoi le chakra x s’est bouché ou pourquoi la glande y est mal formée. Et à cause de tous ces érudits on passe à côté de la santé, à côté de la vérité, à côté de la pureté.

    Tu veux savoir quel est le meilleur guérisseur ?
    Demande lui ce qu’il pense des carottes. C’est très bête, c’est très simple et c’est la vérité. S’il te dit que la carotte est un légume merveilleux qui permet non seulement à tout l’estomac de respirer et de se régénérer, et au sang de mieux fixer l’oxygène et à chaque cellule de se faire un manteau tout neuf capable de retenir la moiteur qui circule dans le corps, dans les cellules qui ont besoin d’eau. Il y a des gens qui boivent, qui boivent toute la journée et qui cependant n’ont pas les cellules suffisamment humectées. Ce qui fait que les cellules s’amoindrissent, distribuent moins facilement les messages, appauvrissent la mémoire, désorganisent la sensibilité et l’on voit un homme parce qu’assoiffé de l’intérieur, privé complètement de vie.

    Pour qu’une cellule fixe l’humidité dont elle a besoin, il faut qu’elle ait un certain nombre de minéraux, de vitamines et d’un tas d’autres choses, et il faut que tous ces constituants soient pris à l’état naturel et à des heures respectables.

    Par exemple du point de vue de l’alimentation on ne peut pas prétendre manger n’importe quoi n’importe quand. C’est faux. Un homme qui ne donne pas la nourriture au corps au bon moment est un homme qui favorise non seulement la désorganisation, mais toutes les maladies imaginables.

    Il est par exemple classique que le matin les hommes prennent le déjeuner, que vous connaissez tous, avec du lait, du café ou du chocolat, avec du sucre, des confitures, ou bien du salé avec du jambon, des œufs comme on le fait dans certains pays. En fait il ne faut rien manger de tout cela.

    Le matin le corps n’est disposé à travailler que vis-à-vis d’un type d’aliment très sélectionné. Ce qui fait, que si l’on ingère un autre type d’aliment, les parties du corps qui doivent assimiler cet aliment ne sont pas réveillés et l’aliment ne peut pas être assimilé. Donc il devient un élément toxique dans le corps. En devenant un élément toxique et en ingérant cette toxine chaque jour, chaque matin, il n’est pas étonnant qu’à quarante ans tel ou tel se découvre une dépression nerveuse, une baisse fulgurante de la vue, de l’ouï, de la mobilité des membres, un cancer ou autre chose. À force d’empoisonner le corps, le corps vous empoisonne. C’est normal.

    Que faut-il manger le matin ?

    Le matin le corps est disposé et à assimiler et il le réclame, tout ce qui est céréale et avec ces céréales il faut prendre peu de liquide. Si vous prenez des liquides, cela ne doit pas dépasser un verre et doit être pris avant les céréales. Ensuite, quelque temps après les céréales vous pouvez manger quelques fruits. À ce moment-là le corps est assez réveillé pour pouvoir jouer avec les vitamines.

    Les vitamines sont des énergies extraordinaires, elles sont très subtiles. Ce sont comme des balles de jongleur qui vont réveiller le corps entier, mais il y a un créneau horaire pour assimiler les vitamines et le meilleur moment en fait est entre dix heures du matin et midi, en admettant que les hommes se lèvent tous entre six heures et huit heures du matin. Là, le corps est suffisamment réveillé et actif pour distribuer les vitamines partout sans les brûler exagérément, sans les transformer en toxines.

    À midi, il ne faudrait pas manger. Lorsque l’on prend un bol de céréale au levé, quelques fruits à dix heures, il ne faut pas manger à midi. À midi c’est le moment du soleil au point le plus fort. À midi, la seule nourriture que l’homme doit ingérer c’est la prière. Arrêter son travail, arrêter toute mastication, étendre un tapis et prier. Absorber tout le prana qui est à ce moment-là au plus fort depuis le soleil. Car cela est bien de se nourrir par la bouche, mais il faut aussi se nourrir par l’esprit et par le prana.

    À midi le prana est d’une nature très particulière. On pourrait dire que le matin très tôt le prana vise à régénérer les cellules, c’est pour cela que l’on dit que le prana est revitalisant. À midi le prana est non seulement revitalisant pour le corps, mais aussi pour l’esprit. Il faut savoir qu’un homme réveillé depuis six heures commence à avoir une glande pinéale en difficulté. Il y a donc un cycle d’énergie, une oscillation plus basse à ce moment-là, puisque toute l’énergie a été mangée par la pinéale dans la matinée.

    Cette pinéale il faut la recharger et on peut la recharger non pas avec des plats de spaghetti comme tout le monde fait à midi, mais avec une belle prière en alignement avec le soleil. Faites-le. Je ne vous dis pas de prendre une heure, ne faites que cinq minutes et vous verrez à quel point votre vie sera renforcée, enrichie, à quel point vos forces seront nouvelles. Et ensuite vers une heure vous pouvez manger des vitamines ou des céréales. Là, c’est votre choix, c’est selon votre goût, votre tempérament, selon le type d’effort que vous avez à faire.

    Le soir, autant que vous le pouvez, évitez de manger. Et pour ceux qui ont eu des travaux difficiles à faire ou une multitude d’occupations et qui arrivent le soir affamés, mangez peu, mangez léger et dans le calme. Le repas du soir qui ne serait pas absorbé dans le calme devient le prétexte de cauchemars dans la nuit. Mauvaise digestion, mauvaise assimilation, engorgement des veines, vieillissement des cellules. Sachez que l’émotion que vous éprouvez au moment où vous mastiquez quelque chose se transmet à l’aliment et devient comme son aura.

    Ce qui fait, que si par exemple au moment où vous mangez vous pensez à la haine que vous éprouvez pour quelqu’un, vous mastiquez, vous mangez et vous digérez votre propre haine.

    Ce n’est pas pour rien qu’à travers les siècles tous les sages vous ont dit qu’au moment du repas il fallait tout pardonner, tout oublier, ne penser qu’à une prière, ne penser qu’à Dieu. Ce n’est pas pour la gloire et le plaisir de Dieu. Comme je l’ai dit si souvent, Dieu s’en moque et il n’est pas narcissique au point de se voir aimé par tous ses disciples. Ce n’est donc que pour vous lorsque l’on vous dit des choses, ce n’est pas pour Dieu, pour qu’il soit aimé, reconnu, comme le disent si souvent trop de disciples.

    Certains même disent que Christ n’est pas encore venu parce qu’il voit du haut de son balcon qu’il n’est pas assez attendu. Mais où va-t-on avec de tels jugements, je vous le demande. Pour moi c’est une énigme.

    Est-ce que Christ ne voudrait venir que si on lui prévoit un tapis rouge, de l’adoration, de la foi, que s’il voit les cœurs se presser avec ferveur autour de sa venue et de son nom. Remplacez toujours la foi par le bon sens et ainsi vous aurez plus de foi, vous aurez la vraie foi.

    Combien de disciples vous disent que la terre n’est pas prête pour recevoir le Christ, parce que les hommes n’attendent plus ou pas le Christ, parce ce qu’ils n’espèrent pas suffisamment. Donc ils perdent leur temps à essayer de convertir les hommes à l’espérance du Christ pour que le Christ vienne.

    Je peux vous affirmer qu’en fait ils ne font que convaincre les hommes à leurs propres bêtises, et rien d’autre. Que fait le Christ pendant ce temps ?

    Comme il est le Christ et qu’il ne changera jamais, et Dieu sait que je le connais, comme il est lui et qu’il ne peut faire que selon ce grand amour qu’il a pour les hommes, il pleure et se dit : « Décidément ça ne sert à rien. J’ai beau monter sur la croix tous les deux mille ans, de temps en temps faire des descentes à travers des grands Saints que l’on martyrise, ils ne comprennent jamais. Ils s’entêtent chaque fois à imaginer un Dieu qui n’est pas, à aimer un Dieu que je ne connais pas moi-même, parce que ce n’est pas celui-là qui existe. Et souvent il pleure.

    Pourquoi est-ce que je dis cette chose ?
    Est-ce pour vous apitoyer ? Non.
    Pour vous montrer votre responsabilité ? Non.
    Pour vous dire qui est le Christ et quel est son grand cœur ? Non.

    Je vous le dis parce que c’est la vérité.

    On pense trop souvent que les grands êtres de la hiérarchie sont des êtres au-delà de tout et qu’ils planent dans une grande indifférence, parce que c’est à cela que trop souvent le disciple assimile au détachement. Mais qui es-tu pour connaître le cœur du Christ. Qui es-tu pour savoir de quelle manière Christ est capable de pleurer en même temps qu’il est capable de laisser les hommes mourir et de ne rien faire pour celui qui meurt.

    Que connais-tu de ses lois pour juger si Christ pleure ou ne pleure pas, qu’il est encore là ou plus là. Lorsque je te dis qu’il pleure, c’est qu’il pleure. Ne mets pas en doute ma parole.

    Maintenant, de quelle manière est-ce qu’il pleure ? De cela, oui, nous pouvons discuter, mais de son action nous ne pouvons pas. Je dirais pour faire une image que l’on pourrait raconter aux enfants les soirs de veillée, chaque fois qu’il pleut vois-tu c’est lui, comme ça, tu t’en rappelleras.

    Quelque fois il faut prendre les hommes comme des enfants, parce que quelque fois c’est la meilleure façon de les rendre humains. C’est pour cela d’ailleurs qu’il vous a dit : redevenez comme des enfants.

    Que dire donc de cette vie ?
    Que dire de cette vie que l’homme doit prendre entre les mains ?
    Pourquoi est-ce qu’il doit la prendre ?
    Au nom de quoi, pour qui ?
    Qui est l’homme ?

    Toutes ces questions sont très vastes et chaque fois que vous en trouverez une toute petite réponse, sachez que vous aurez accompli un acte de spiritualité.
    Il ne faut pas simplement penser à dévorer les livres ésotériques qui expliquent tout de par la définition. À la définition il faut rajouter l’esprit.

    Celui qui par trop de mental s’intéresse à la définition est un homme qui ne cultive que la mort. Une mort très intellectuelle bien sûr, mais la mort. Celui qui veut être un véritable disciple ne doit pas être un scientifique qui ne pense qu’à analyser. Il doit en prendre une moitié pour l’analyser, pour tout voir à l’intérieur et l’autre moitié pour s’en nourrir et pour qu’il connaisse véritablement le goût des atomes, le goût de la forme.

    C’est cela que doit faire un véritable disciple, pour toute chose, il doit la couper en deux. Étudier avec son mental, son esprit rationnel la définition. Cela ajoute un discernement qui ne peut s’établir que sur un plan concret. Puis l’autre part, il doit la cultiver par l’esprit, par la méditation, par les épreuves, par les expériences, la réflexion, qu’elle soit individuelle ou en groupe, et ainsi, il obtient le goût de la chose. Et en obtenant le goût, il ajoute un discernement qui est intuitif.

    Ce qui fait qu’armé de ces deux discernements, l’homme va pouvoir juger toute chose, toute situation sans aucun problème. Les choses qui peuvent être analysées et jugées par les indications de la définition vont être très vite classées. Puis les choses qui résistent à l’entendement concret et qui ne peuvent être réglées que par l’intuition seront réglées aussi, si l’homme développe son esprit.

    À ce moment-là on est devant un homme entier, un homme debout. Un homme qui n’est donc plus au piège avec la dualité, mais un homme qui au contraire, sans pour autant réunir les deux aspects, détruire la dualité pour en faire une unité comme pensent tant de disciples, mais un homme qui est le point d’union de la dualité.

    Il n’a pas fait en sorte de réunir la dualité pour qu’elle devienne une unité. C’est ce que pensent les hommes si souvent. Non. Régler la dualité ce n’est pas en faire une unité. Ce qui est complémentaire restera complémentaire, parce que telle est la mission de la complémentarité. Par contre, il y a un point d’unité est c’est l’homme, l’âme de l’homme.

    L’homme devient donc à ce moment-là la pointe du triangle. Il ne réunit pas la dualité, il est lui-même le point d’unité de la dualité, les deux extrêmes. Il en devient le milieu et il joue savamment sans problème avec ces deux énergies, qui à ce moment-là ne se font plus la guerre, mais qui se complètent.

    C’est pour cela que tant que l’homme n’est pas réveillé, n’est pas vivant, il croit qu’il est dans un piège. Dès qu’il est vivant il devient le point d’union de ce que l’on appelle le bon et le mauvais, le blanc et le noir, la matière et l’esprit. Alors lève-toi et fais ce trait d’union.

    Comment allons nous le faire ?

    Je le dis à chaque réunion et je vais le répéter brièvement pour vous.
    D’abord épurez la pensée, épurez les conceptions comme je viens de le faire, que ce soit à propos de l’amour, de la justice, de l’incarnation, épurez les conceptions. Ne soyez pas esclaves, porteurs de toutes ces illusions et de ces vaines revendications qui ne tiennent pas debout.

    Analysez chaque revendication et vous verrez qu’il se cache là un profond problème philosophique. Et en vous demandant : pourquoi est-ce que je réclame ceci au Seigneur, pourquoi est-ce que j’attends cela, vous allez soulever la page d’un livre qui devient profondément philosophique et métaphysique. Et en commençant par vous regarder vous-même vous verrez que vous avez énormément de travail et que vous n’avez pas besoin de rentrer dans un groupe, de trouver un maître pour être son serviteur ou sa servante, ou de taper à la porte de la hiérarchie pour qu’ils fassent de vous son grand serviteur. Vous commencez d’abord par vous servir vous-même.

    Une fois que vous faites ce travail et Dieu sait qu’il est long, mais à côté de ce travail qui est donc purement au niveau de la pensée juste, la conception juste, vous allez essayer d’obtenir l’émotion juste. Je ne peux pas simplement analyser, je ne peux pas simplement philosopher, je dois aussi purifier mon émotion.

    Comment je vais m’y prendre ?

    De la même manière que j’analyse chaque pensée, chaque revendication, je vais analyser chaque émotion. Tiens, un tel me met dans un état d’infériorité. Je dois saisir cette occasion pour analyser non pas l’action de l’autre ou sa grosse voix ou ses termes extraordinaires, mais pour m’analyser moi-même. Qu’est-ce qui fait qu’en moi je me sente désemparée lorsqu’un homme en quelques mots est capable de me faire éprouver un complexe d’infériorité. Où est ma faille ? Travaillez sur cette émotion et vous verrez que vous ouvrez une grande page métaphysique à propos de vous-même et de l’univers.

    Lorsque vous avez équilibré la pensée et les émotions, cela veut dire que vous êtes stabilisé. Là vous avez le devoir de commencer les méditations. Avant ce point d’équilibre, que vous méditiez ou pas cela ne vous est pas valorisant ni dévalorisant. Il n’est pas attendu de vous que vous soyez fidèle à la méditation ou pas. On ne va pas faire un compte pour voir quelle est votre discipline vis-à-vis de la méditation.

    Tant que l’homme n’est pas dans cette stabilité nous ne pouvons pas lui demander de miracles, nous en sommes conscients. Donc il ne faut pas se taper la poitrine, se trouver des culpabilités parce que l’on se sait infidèle dans l’acte de la méditation, c’est normal.

    Il n’y a que lorsque l’homme est parfaitement stabilisé qu’il a envie de méditer. Avant cette stabilisation, il doit aller à l’encontre de lui-même, il doit se forcer à méditer et c’est normal et nous comprenons cela. Pourquoi ?

    Tout simplement parce qu’un homme ou un esprit dans un état de déséquilibre sent très bien, pour avoir médité quelquefois, que la méditation est un axe de puissant équilibre et lorsque l’on est dans un état de déséquilibre être confronté à ce puissant axe d’équilibre est très désagréable. En premier c’est désagréable pour y aller parce qu’il faut faire des efforts sur soi et l’on pense à des souvenirs, à des réflexions, on ressent les émotions de la journée ou de dix ou quinze ans.

    Donc déjà contacter cet axe d’équilibre est un gros effort sur soi-même. Puis pour le maintenir, c’est très difficile. Il y a comme une brûlure qui s’inscrit dans l’être, parce que l’être n’est pas profondément équilibré et lorsqu’il retourne à sa vie normale, toute sa vie est un déséquilibre.

    Donc pendant un instant connaître un profond moment d’équilibre, c’est connaître aussi une brûlure. Et c’est pour cela que méditer est si difficile pour beaucoup. C’est pour cela qu’ils leur semblent aller à l’encontre d’eux-mêmes alors qu’ils veulent profondément faire un effort spirituel, accélérer leur évolution ou leur purification. Ils veulent toutes ces choses et en même temps ils en sont incapables, ils n’ont pas envie.

    Ce que veut la tête et ce que veut l’envie sont donc deux choses très différentes. Le disciple qui est dans cet état-là ne doit pas se désespérer ni se juger. C’est le plus mauvais réflexe. On ne doit pas se juger. Tu ne médites pas tous les jours, ce n’est pas que tu n’as pas envie, déculpabilise-toi. Ce n’est pas non plus que tu n’es pas prêt, il faut simplement que tu établisses l’équilibre. Si tu établis cet équilibre, tu verras que chaque jour, sans aucun problème, sans même avoir à te le rappeler, exactement comme tu respires, tu iras à ta méditation et avec le temps, chaque minute sera même un moment de méditation. Tu n’auras même pas besoin de réserver un moment spécial pour cela. L’équilibre te mettra dans une méditation continuelle.

    Donc, ce que tu dois chercher pour l’instant ce n’est pas tant Dieu, Dieu te trouvera au moment où tu seras accessible à sa lumière. Ne cherche pas Dieu, cherche-toi toi-même, cherche ton équilibre. Exactement comme un homme qui est sur un pont. Prends cette image dans ta tête et travail avec cette image. Dis-toi que la vie est comme une falaise à franchir. Une falaise qui d’un côté est la matière et de l’autre l’esprit. Sur cette gorge géante tu dois jeter un pont et ce pont c’est l’équilibre que tu cherches et une fois trouvée te permettra de méditer et d’avoir la foi, les idées justes, d’être un disciple.

    Alors chaque jour construis ce pont. Chaque fois que tu as une pensée pense au pont et imagine comment tu penserais si tu étais au milieu de ce pont. Chaque fois que tu as une émotion, mets-toi sur ton pont, regarde l’abîme qui est en bas, l’étendue qui est en haut et de chaque côté et décide de ton émotion.

    Tu n’as pas besoin de rencontrer de grands thérapeutes, de grands guides pour savoir quoi faire avec ton émotion, pour qu’on te dise de quelle manière tu es attaché, si c’est à dix pour cent ou à vingt pour cent.

    Les disciples ont des réclamations plus extraordinaires les unes que les autres. Ils commencent la spiritualité, alors ils veulent à se tâter le pouls. Et pour se tâter le pouls ils veulent rencontrer un guide qui leur dise tout en pourcentage. Tes émotions sont bonnes à cinquante pour cent, ton mental est bon à vingt pour cent, ton chakra cardiaque est bon à soixante pour cent. Ils sont tellement repliés sur des idées fausses qu’ils s’attendent à ce que le guide agisse de cette manière-là, toute aussi fausse que lui.

    Beaucoup de disciples décrètent d’ailleurs de la valeur de tel ou de tel autre guide d’après ce qu’il leur aura répondu et qui leur aura convenu. Un guide un tel vous dit tout sur les chakras, alors il est très bon. Mais un autre vous dit qu’il ne faut rien dire sur les chakras, alors il est mauvais. Beaucoup hommes jugent de la valeur d’autres hommes, d’autres guides d’après le plaisir qu’ils ont eu à écouter, d’après des confirmations qu’ils ont obtenues de leurs petites idées.

    Bien sûr avec cette méthode on devient très vite le nouveau Christ. À force d’avoir tant d’amis compatissants, à force d’avoir tant de personnes que l’on rassasie, on est porté par ces personnes, mais ce n’est qu’un culte, ce n’est pas la vérité. Le culte n’a jamais mené plus loin que le trône où l’homme ou l’être adoré est assis. Le culte n’a jamais mené à Dieu.

    Donc réfléchissez un peu lorsque vous jugez les personnes. Si vous les jugez d’après les plaisirs que vous avez eu, soyez suspect, soyez très suspect. Comment se fait-il que toutes mes pensées soient confirmées, ce n’est pas normal, sinon cela veut dire que je suis un très grand initié, dans ce cas qu’est-ce que je fais ici.

    Si donc il y a des points de confirmation et des points qui sont détruits, qui leur ressemble, cela me ressemble, je me sens bien en lisant telle chose, cela a confirmé ma pensée, cela a confirmé mon comportement. Bien sûr il y en aura toujours un qui dit qu’il est et qui confirme ce que vous êtes, parce qu’entre amis qui se serrent la main on a plus de chance de déclencher un culte. C’est normal. Mais quand je vous dis ces choses je ne veux pas dire méfiez-vous et allez vers ceux qui vous hérissent de contradictions. Ne faites pas l’abus contraire. Non, le juste équilibre.

    Votre intuition n’est pas toujours mauvaise, elle est quelquefois divine. Alors il faut que quelque part quelque chose vous corresponde pour entrer ne serait-ce qu’en vous. Mais il faut saisir ce lien qui vous correspond comme un lien de confiance et d’amour et que vous laissiez l’autre main du guide libre pour qu’elle arrache de vous tout ce qui ne va pas afin que vous soyez libérés.

    C’est cela la relation d’un guide et d’un disciple, d’un maître et d’un élève. C’est une relation d’amour, une relation de confiance. Je ne recherche pas le maître qui me ressemble, le maître qui a les mêmes idées que moi, ou le Maître qui redit ce que le Maître a dit il y a deux mille ans.

    Je cherche celui qui a la possibilité par son essence, par son talent, sa vibration de rentrer en moi et je le sens qu’en il rentre en moi. Et le reste de la relation sera de laisser ce guide détruire en vous tout ce qui doit être détruit, sans plus continuer à le comparer, le comparer à d’autres versets de loi qui viennent d’autres temps, d’autres peuples, d’autres civilisations. Il faut donc avoir une grande confiance, je n’ai pas dit Foi. La Foi est un acte que vous devez réserver pour Dieu.

    Confiance dans le Maître. Un disciple qui n’a pas confiance ne peut pas vaincre la dualité que représentent la vie et son propre réseau d’énergie. Ce n’est que par imitation de la confiance envers le Maître que l’homme arrivera à créer cette même confiance entre ces deux énergies opposées et qu’il deviendra donc le trait d’union.

    Un disciple qui est de la tête aux pieds un doute ambulant, ne pourra jamais être l’endroit du neutre et le trait d’union de ces énergies opposées. Il sera sans cesse dans un mouvement de déséquilibre. C’est un déséquilibre qui n’est plus émotionnel, il est mental, mais c’est un déséquilibre quand même.

    Même si le disciple ne voit pas ou ne connaît pas son Maître, s’il se remet entre ses mains avec confiance, il ne doit pas pour autant voir la main et l’acte du Maître partout. « Tiens j’ai réussi à obtenir une voiture à un prix très intéressant, il ne faut y voir là la protection du Maître, ou bien, tiens j’ai réussi à me sortir de cette maladie mieux que prévu, il ne faut pas y voir non plus la protection du Maître. »

    La confiance vis-à-vis du Maître doit s’établir sur une motivation de l’esprit et pas sur une superstition. Car c’est de la superstition si vous pensez que le Maître est là pour vous protéger du rhume, des mauvais achats, et des peaux de bananes dans les escaliers. C’est parce que vous pensez aux Maîtres et à la protection du Maître pour tous ces aspects-là de votre vie, qu’ensuite vous êtes déçu et que vous vous sentez seul.

    Et pourtant c’est sur ces bases-là que trop souvent le disciple établit sa confiance vis-à-vis de Dieu ou du Maître. Mais ça, ce n’est que de la superstition.
    Ce travail-là, les étoiles savent le faire très bien, elles n’ont pas besoin de Dieu ou du Maître. Elles s’arrangent dans le ciel et elles donnent à l’un la chance et à l’autre, celui qui n’a pas compris, la malchance.

    Ce qui fait qu’il y a des gens qui vont marcher sur toutes les peaux de banane, qu’ils croient en Dieu ou pas, cela est écrit dans le ciel.
    Pour ceux qui sont dans cet état-là et qui pourraient me dire comment s’en sortir, je dis : ne t’inquiète pas, car quel que soit le signe et le dessein des étoiles, si avant tout tu dessines le soleil par ta Foi, tu vas redéterminer le plan des étoiles. Mais il faudra mériter ce nouveau schéma, cette renaissance en quelque sorte. Car si tu as mérité qu’aujourd’hui la malchance soit à chaque coin de rue, c’est que tu as fait beaucoup d’erreurs, pas forcément de méchantes erreurs mais beaucoup d’erreurs.

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  • Donc la terre n’est pas un endroit conçu pour que l’homme soit l’aboutissement de l’acte créateur de Dieu et qu’il y vive une belle vie. La terre est un endroit où chaque âme va avoir droit à son expression pleine et entière, que cela porte préjudice aux autres ou pas.

    Lorsque je dis que cela porte préjudice ou pas, des êtres pourraient me rétorquer qu’il est bien beau de laisser la liberté aux uns et aux autres, mais lorsqu’ils commencent à être dangereux, lorsqu’ils commencent à tuer, lorsqu’ils mettent en péril l’ordre établi d’une société où chacun suit une évolution, il faudrait peut-être bien réglementer la vie.

    Je prétends que l’expression absolue est nécessaire du point de vue de l’âme, tout simplement parce qu’une âme qui n’a pas droit à cette expression n’arrive pas à se connaître et à se réveiller. Les autres âmes qui sont autour ne doivent pas penser égoïstement à leur propre confort sur la terre, à leur propre sauvegarde. S’il y a un acte d’amour, s’il y a un partage d’amour à faire c’est bien dans ce sens-là, donner la possibilité à l’autre, quel que soit le risque pour soi, d’aller au bout de son expression. C’est ça le partage, c’est ça l’amour.

    L’amour ce n’est pas avec anxiété penser à la survie de mon voisin et de prévoir des systèmes d’alarmes pour que le bandit ne puisse pas aller le cambrioler. L’amour ce n’est pas ça, du moins ce n’est pas que cela. L’amour ça va être aussi de regarder le voleur cambrioler son voisin et de ne voir en cela qu’une expression et de voir dans cet acte la possibilité pour cette âme de trouver le réveil. Non pas en commettant le vol, mais parce qu’en ayant commis le vol, par le karma et la souffrance ensuite endurée, trouver la possibilité d’un juste comportement. C’est ça le réveil.

    C’est pour cela qu’il est si difficile de faire comprendre aux terriens la notion qu’a Dieu de la justice. Apparemment nous n’avons pas les mêmes notions car sans cesse il y a des hommes qui réclament et qui tambourinent à la porte des Maîtres et disent : « Ce n’est pas possible, on ne vous comprend plus. Il y a de plus en plus de crimes, de guerres, mais qu’est-ce que vous faites là-haut. »

    Qu’est-ce que la justice pour nous ?

    Pour nous la justice est d’abord conçue depuis un endroit sans égocentrisme. Voilà la notion importante, sans égocentrisme. Pour nous la justice va être quelque chose qui ne va pas chercher à se protéger elle-même, qui ne va pas chercher à me protéger moi-même. La justice va être au contraire un mouvement de liberté qui va simplement faire le poids et la mesure de ce qui est fait, pensé et dit, et qui va chaque fois redéterminer les événements par rapport à ces mesures qui ont été prises.

    Vous, vous appelez cela le karma, pour nous c’est une question de miroir, tout simplement. Vous faites quelque chose de blanc, le miroir renvoie du blanc. Vous faites quelque chose de noir, le miroir renvoie du noir. Personne, depuis une conception de bien ou de mal, va juger un acte. La justice n’est pas un acte de jugement. Sur la terre la justice est rendue par un tribunal. On fait référence à des lois et d’après ces lois on juge si l’homme est bon ou mauvais, s’il a droit à des circonstances atténuantes ou pas. Au ciel il n’y a rien de cela, le miroir fait reflet instantanément.

    Mais il faut savoir que le miroir a plusieurs profondeurs.
    Il y a un miroir dont je dirais qu’il a un impact instantané, c’est-à-dire que si maintenant vous frappez votre voisin, votre voisin va vous rendre votre gifle.

    Puis il y a, plus vers le centre du miroir, une zone d’action différée. C’est-à-dire qu’un certain nombre d’actions, de pensées, de comportements vont se refléter dans cette deuxième bande et ne vont pouvoir être projetées de nouveau vers l’homme que dans un certain temps, le temps qu’il lui faudra pour revenir depuis cette zone de miroir d’ailleurs.

    Puis, il y a une troisième zone tout au centre du miroir qui est une zone profonde. C’est ce que l’on appelle véritablement le karma que l’on colporte de vie en vie. Ce n’est plus un karma que l’on retrouve demain ou dans dix ans, c’est un karma que l’on retrouvera dans la prochaine vie.

    Et avec ces trois mesures la justice n’effectue non pas sa justice, mais son éducation. C’est complètement différent. Lorsqu’un homme entend dire qu’un tel s’est fait assassiner, immédiatement l’homme veut la justice, il veut que l’assassin soit puni et parfois le paie de sa vie. Œil pour œil, dent pour dent.

    Je ne veux pas féliciter les assassins du monde, pas plus que je cherche à minimiser leurs crimes, je parle au niveau des conceptions et des émotions qui sont soulevées par vos conceptions. Lorsqu’un homme assassine, du point de vue de la justice divine, il n’est pas question de faire un jugement comme vous jugeriez quelqu’un qui a donné la mort.

    Du point de vue de la justice divine, c’est tout simplement la mort qui lui est renvoyée. On ne cherche pas à savoir si c’est horrible, si c’est mal ce qu’il a fait, si c’est un acte que l’on ne peut pas accepter. Rien de tout cela n’est éprouvé dans la justice divine. Il y a simplement un couteau qui s’est levé contre un homme, alors un couteau se lèvera contre celui qui a levé le couteau.

    Si les hommes pensaient un peu plus de cette manière-là, ils arriveraient à faire régner d’avantage de justice auquel ils aspirent. Pourquoi ?

    Tout simplement parce que l’émotion serait réduite. L’émotion étant réduite, le juge humain ne commettrait pas lui-même de karma émotionnel vis-à-vis de l’assassin et de l’assassiné. Car sitôt qu’un spectateur se met à éprouver de la répulsion, du dégoût, de l’horreur vis-à-vis de l’acte, il se met lui-même dans une résonance et il contracte par là même une forme de karma, le karma de son émotion et de sa conception vis-à-vis du bien, vis-à-vis du mal et vis-à-vis de la terre entière et de l’incarnation.

    Ce qui fait que la justice divine devient très compliquée parce qu’il ne s’agit pas de juger simplement un assassin et un assassiné, mais aussi un spectateur qui se trouve dans toutes sortes d’émotions, de conceptions et de révoltes.

    Pour que l’assassin et l’assassiné règlent leur compte plus vite et pour que cette justice s’effectue vraiment et plus radicalement comme l’homme le souhaite, il faut que l’homme ne juge pas l’homme et que surtout il ne dégage pas toutes ces émotions dans lesquelles il se laisse entraîner.

    Alors, comment faire régner la justice, comment prendre soin de la ville, de la vie des autres gens, parce qu’il faut bien prendre soin de la sécurité d’une société ?

    Bien sûr. Je te dis simplement fais régner les mêmes articles de lois, édicte les mêmes jugements vis-à-vis des mêmes assassins et des mêmes assassinés, mais pour toi-même. Ne te commets pas dans l’émotion, dans cette révolte, dans cette peur. Reste à part, non pas comme si cela ne te concernait pas.

    Il y a une grande différence entre ne pas entrer dans l’horreur d’un geste, dans l’émotion suscitée par un geste et ne pas se soucier d’un geste. Il y a une subtile différence et là est l’endroit de la spiritualité. Lorsque l’homme découvre cette subtile différence, alors on peut dire qu’il a découvert la spiritualité.

    Quelle est donc cette notion difficile si subtile qui permet à l’homme de ne pas être révolté, dégoûté face à un assassinat, tout en ne basculant pas dans l’indifférence, qui est de se laver les mains ?

    Toute la différence c’est l’émotion. Vous pouvez tout autant vous sentir concernés et responsable de la vie, de la sécurité de vos voisins, de toute une cité et le faire avec un énorme sens du devoir, jusqu’à y perdre votre vie même, sans qu’il y ait jamais l’ombre d’une émotion qui tombe vers le bas, qui tombe vers l’anxiété, vers la révolte, vers le dégoût, vers la peine vis-à-vis de l’assassiné, la colère vis-à-vis de l’assassin.

    Dans quel sentiment va-t-on se trouver ?

    C’est un sentiment très difficile à décrire, puisqu’il est au-delà de l’émotion, sans être devenu de l’indifférence. C’est un sentiment épuré, épuré de la peur, épuré de la révolte et qui ne se soucie donc que du bien qu’il peut faire. Ce qui fait que la justice à ce moment-là n’est pas rendue depuis un point de révolte, de peur et d’anxiété, de vengeance, mais est rendue depuis un point qui ne cherche qu’à rééduquer celui qui a commis cet acte horrible.

    Depuis ce point où l’homme va chercher à rééduquer, il va pouvoir établir la véritable justice et passer par de véritables châtiments, exactement comme le fait la loi de karma. Si bien qu’il sera capable de donner des châtiments très sévères si c’est le châtiment sévère qui est nécessaire. Si par exemple il faut battre un homme à coup de fouet jusqu’à ce qu’il souffre terriblement, le juge qui donnera ce jugement saura que ce n’est que par cette action que cet homme pourra réagir et trouver un meilleur sens à la vie.

    Et vis-à-vis d’un autre qui aura peut-être commis la même action, mais qui est différent, il rendra un autre jugement. Le juge verra que cet homme-là ne doit pas être harassé par de la violence, mais qu’au contraire il faut le soigner, en prendre soin. Chaque fois cette justice sera un succès.

    Mais pour que l’homme arrive à cette grande justice, il ne faut plus qu’il soit un homme capable d’être révolté ou capable d’être émerveillé, il faut qu’il connaisse la loi, la loi de Dieu et ainsi il est capable de l’appliquer.

    Mais avant de connaître la loi de Dieu, il faudra beaucoup, beaucoup évoluer. C’est dans ce sens qu’à chaque âge nous essayons de revoir les conceptions pour que l’homme évolue sans cesse, pour qu’il s’approche de plus en plus de cette véritable justice et que ce ne soit pas simplement le fait de rendre à César ce qui est à César, de rendre à l’assassin ce qu’il a fait, mais pour qu’il y ait une véritable justice.

    Donc, après tout ce que je viens de dire, que penser sur le rôle de la terre, que représente-t-elle ?
    Que penser de votre incarnation, que représente-t-elle ?
    Pourquoi sommes-nous vivants ?
    Pourquoi nous rencontrons des gens qui sont capables de faire toutes sortes d’actions ?
    Pourquoi Dieu laisse arriver la guerre, laisse faire les assassins, les cambrioleurs ?
    Pourquoi laisse-t-il mourir les malades ?

    Dieu ne laisse rien avoir lieu, comme s’il tournait le dos un instant pour se reposer.
    Il faut comprendre que la terre n’est pas née ni d’aujourd’hui ni d’hier et que donc elle a une histoire ancienne et que des groupes humains ont contracté les uns vis-à-vis des autres des jeux de miroirs, du karma comme vous dites vous-même. Et à un moment donné, il faut bien que ces groupes s’affrontent, affrontent leurs miroirs et règlent leurs comptes.

    C’est cela Dieu, ce n’est pas autre chose. Ce n’est pas le fait qu’une immense sagesse va descendre sur la terre pour faire en sorte que les hommes se pardonnent et oublient. Dans la mesure où nous savons que les âmes ne sont pas encore vivantes, nous n’allons pas, nous-mêmes, tomber dans l’illusion et le rêve, et penser qu’en envoyant la sagesse les hommes vont se pardonner, vont se voir frères et sœurs. Ce n’est pas possible.

    Donc, pendant un certain temps les miroirs vont s’affronter avec leurs reflets et des nations entières, des peuples vont s’affronter. Et pendant encore des âges et des âges des groupes entiers vont être détruits, vont connaître la souffrance, la mort, les maladies, les incendies, des tremblements de terre.

    Alors vous allez me dire : « Mais où est-ce que je vais avec ma foi en Dieu. Si l’on ne peut pas changer le monde puisque des peuples, des groupes humains ont contracté des karmas les uns vis-à-vis des autres depuis très longtemps et que l’on ne peut pas dévier ce karma, qu’est-ce que je fais moi, là, au milieu avec ma foi, avec tout ce que je dis et je prétends à propos du nouveau monde, à propos du nouveau messie, à propos de meilleurs hommes et de la fraternité ? »

    Bien sûr si je te dis ces choses c’est la question que tu vas te poser : « De quoi ai-je l’air, si finalement tout aura lieu malgré tout ce que je pense, malgré tout ce que je crois, malgré le nouveau monde, malgré mes prières ? À quoi je sers ?

    Je m’amuse avec toi, mais là est un moment très important, je ne vais pas te répondre tout de suite, je veux que tu réfléchisses et que tu obtiennes la réponse toi-même. Là est un moment de spiritualité, pas avant ni après. Trouve.

    Si je te dis : « Tu n’empêcheras pas les peuples de s’affronter, les maladies de dégringoler. » Alors je te pose la question : « Toi qui as la foi, toi qui fais des prières, toi qui fais des visualisations, toi qui fais des méditations, à quoi tout cela va servir ? »

    Tu vas me dire, il vaut mieux faire cela que rien du tout et même s’il y a la guerre partout, il vaut mieux qu’un homme soit sur le champ de bataille en train de prier plutôt que de ne rien faire.
    D’autres me diront, puisque l’évolution est un voyage intérieur, un voyage personnel, au milieu de la bataille il vaut mieux que je démontre que j’ai compris, que je ne crois qu’en Dieu malgré tout ce qui se passe.
    D’autres me diront, puisque Dieu est grand il ne permettra pas la bataille bien longtemps et que peut-être il ne la laisse arriver que comme épreuves sur les hommes, une épreuve de foi, d’endurance et que donc il faut continuer à croire en Dieu au cas où la guerre ne serait qu’une épreuve que Dieu nous enverrait pour savoir si on l’aime, si on le veut, si on est prêt.
    C’est de façons très générales ce que les humains vont me donner. Tous ceux qui m’auront donné cette réponse je m’amuse avec eux, je les embrasse et je leur dis : « Ce n’est pas si mal que ça, mais c’est encore prendre Dieu pour quelque chose qu’il n’est pas. »

    Tu as trouvé une réponse mais elle peut satisfaire que ta propre peur et la calmer, elle peut de redonner envie d’exister, de croire en Dieu ou d’espérer du moins que Dieu existe. Mais sitôt que l’on te donne un argument pour continuer à avoir de l’espoir, il arrive un événement encore plus fort qui détruit tout cet espoir.

    Parce qu’au milieu de la bataille tu veux bien croire qu’il n’y a là, pour toi, qu’une épreuve de la foi, mais si ton père meurt dans la bataille, si ton enfant est tué, tu n’es plus capable de ce même espoir. Et vraiment jusqu’au fond de toi tu vas te demander où était Dieu à ce moment-là, qu’est-ce qu’il a fait pour ton enfant et tu vas te replier sur toi-même et tu ne croiras plus en lui. Ou du moins si tu tolères son existence tu ne voudras plus en entendre parler. Et c’est normal, parce que tu n’auras pas sorti hors de toi la bonne énergie, la véritable énergie.

    Quelle est la conception donc à découvrir à propos de cet homme qui est au milieu de la bataille, des morts, des maladies et qui se demande quoi faire avec sa prière, avec Dieu en personne ?

    Quelle conception doit-on découvrir ?

    Suis le développement de ma pensée et tu verras que ma logique n’est pas si bête que cela.

    Si depuis deux mille ans il est prévu que tel groupe et tel autre groupe s’affrontent et s’entre-tuent, si déjà depuis dix mille ans il est prévu que tel groupe âmes ait un karma vis-à-vis de tel autre groupe d’âmes ou telle énergie (puisqu’il y a plein atlantes en incarnation en ce moment), on pourrait croire qu’on ne peut pas améliorer les choses et que l’on doit se laver les mains et laisser les deux lutteurs ensemble jusqu’à ce qu’ils s’exterminent.

    Cependant, c’est mal connaître les principes de Dieu et la Loi de la vie en allant d’un extrême à l’autre, de penser à un moment donné que l’on peut tout et à un autre moment que l’on ne peut rien et que finalement tout est déjà tracé. La vérité se trouve dans le milieu.

    Tu ne peux pas empêcher que des peuples s’affrontent si leur karma est très ancien et que celui qui a été dominé va devenir le dominant. Tu ne peux pas empêcher cela. Mais à l’intérieur de ce karma tu peux faire en sorte que les hommes se libèrent de leur karma. Voilà la raison de ton action, la raison de ta prière, la raison de tes visualisations, la raison de ton sacrifice.

    Ne fais plus en aveugle des prières pour que la justice vienne malgré tout, comme si on essayait de mettre une nouvelle tapisserie sur une vieille et qu’en plus on espère cacher toutes les difformités du mur, les endroits de moisissure. Un homme mauvais restera un homme mauvais et ce n’est pas parce que Christ va revenir, va apparaître et va le oindre qu’il va devenir bon. Ce n’est pas parce que le nouveau monde sera là, que tous les hommes vont devenir bons. Au contraire le nouveau monde peut être un monde d’horreur si les gens ne changent pas. On ne change pas forcément pour le meilleur.

    La raison de ton action et de ton sacrifice est qu’à l’intérieur du karma que tu verras se développer entre les peuples, entre les êtres, ou entre les êtres et les énergies comme dans le cas de maladies, n’est pas d’aller à l’encontre de ce karma pour éviter qu’il ait lieu, pour faire en sorte qu’il n’ait plus lieu. C’est cela que tu désires lorsque tu penses établir le nouveau monde, établir la justice. Tu ne t’en étais pas douté parce que tu n’analyses pas assez ta pensée et la portée d’un concept. Et pourtant c’est cela.

    Ce qu’il faut donc, c’est qu’à l’intérieur de ce mouvement karmique tu te places comme éducateur et que tu fasses en sorte que ces êtres se libèrent de leur karma. Tu deviens alors non pas seulement celui qui parle du nouveau monde et qui fait et qui fabrique le nouveau monde, tu deviens le pardon de Dieu, l’exorciste qui vient au nom de Dieu, le rédempteur.

    C’est bien mieux que de faire d’un seul coup et en un seul jour un nouveau monde et de nouvelles lois pour que tout ce qui s’y passe soit pour le mieux et qu’il y ait une nouvelle société et de nouveaux hommes, des nouveaux hommes qui croient en de nouvelles règles. C’est très mauvais d’obéir à des règles, très mauvais. Cela cache toujours un diable à l’intérieur et qui ne va pas manquer de se réveiller un jour ou l’autre.

    C’est pour cela que le nouveau monde, votre nouveau monde, votre bon monde je n’en veux pas, je n’y mettrai pas les pieds. Tout ne serait que mensonge, tromperie, illusion et tout s’écroulerait au premier souffle de désaccord.

    Je les vois tous ces hommes bâtir un monde idéal où ils prévoient tout, comment cela serait organisé, depuis la boulangerie jusqu’à la justice qui serait rendue au tribunal. Mais ce monde-là ne tiendrait pas une minute, car il y aurait forcément au coin de la rue une prostituée et pourtant, il était prévu qu’elle n’existerait plus. Puis, dans un autre coin de rue quelqu’un pense à ouvrir un débit de boissons et pourtant il est dit, au nom de la nouvelle loi, qu’on ne boirait plus, car l’alcool détruit les cellules, cela rend les gens mauvais et les porte même à l’assassinat, au viol, au vol. Et puis un peu plus loin un commerçant commence à demander un peu plus qu’il ne le devrait et voilà que les idées de la spéculation arrivent à grands pas.

    En très peu de temps ce nouveau monde vers lequel tout le monde s’était embarqué dans l’espoir d’une vie superbe, libre, où il n’y aurait que papillons, chants d’oiseaux et marguerites en fleurs, cela deviendrait une prison, une affreuse, une terrible prison.

    Est-ce que cela veut dire que j’aime les prostituées, les bars et la spéculation ? Non.
    Est-ce que cela veut dire que j’autorise les prostituées, les bars, les spéculations ? Non.
    Mais il y a un amour supérieur à celui que les hommes conçoivent qui est l’amour du sacrifice. Je n’aime pas les prostituées, elles sont mauvaises, elles réveillent le vice, elles apportent toutes sortes de maladies et elles avilissent leur chaîne d’incarnation.

    Cependant lorsqu’une prostituée décide de se prostituer, il faut qu’elle aille jusqu’au bout de son acte pour qu’elle en revienne et mon amour sera de la laisser aller jusqu’au bout de l’action. Elle a le droit d’être prostituée. Par contre, ce que je trouve très drôle dans le tableau, irrésistiblement drôle, c’est qu’il y ait tant d’hommes qui aillent vers elles. Car c’est la question qu’il faut se poser voyez-vous. Ce n’est pas le fait que la prostitution existe, c’est le fait qu’il y ait tant d’hommes qui vont vers la prostituée.

    Le problème, ce n’est pas non plus qu’il y ait autant de bars et tant alcool, tant de marques de vin tous pires les uns que les autres. Mais le problème c’est qu’il y ait des hommes pour les boire.

    Le problème, ce n’est pas qu’il y ait des commerces et des commerçants. Le problème c’est qu’il y ait un acheteur pour acheter, alors qu’il a déjà tout ce qu’il lui faut à la maison. Mais il achète parce que c’est son plaisir. C’est une autre forme de loisir aujourd’hui. Pour acheter il lui faudra de l’argent, pour avoir de l’argent il va travailler et il n’aura, après, même plus le temps d’acheter. Alors il achètera par catalogues, juste avant de fermer les yeux, de s’endormir. Une dernière petite commande, comme ça, je ferai un joli rêve.

    Ce que l’homme ne comprend pas, c’est que pour avoir ce pantalon, cette robe, cette paire de chaussures, il va lui falloir se réveiller à six heures du matin, pour aller gagner de l’argent. Et que pendant ce temps, il n’aura pas le temps de voir ses enfants, d’embrasser sa femme. Et qu’en rentrant de sa journée de travail il n’aura pas l’humeur de voir ses enfants et sa femme. Et dès qu’un enfant aura un problème il va plutôt le corriger du haut de son autorité et l’enfant va finir par détester son père. Et en quelques années pour n’avoir acheté que des pantalons, des chaussures, des voitures et des transistors on voit un père et un fils qui ne se parlent plus, qui se détestent.

    Est-ce que le problème vient du commerçant ? Non.

    Je dirais pour reprendre un de vos proverbes : le commerçant propose et l’homme dispose. Il appartient donc plutôt, pour employer un mot moderne, aux consommateurs d’être des consommateurs éduqués, plutôt qu’il appartienne à un Dieu ou à une hiérarchie céleste de venir réglementer les prix de vente dans les commerces.

    Personne ne vous contraint à tous ces achats. Personne ne vous contraint à boire, à aller vers les prostituées. Ce n’est que vous-même qui créé cet esclavage. Mais aveugle, tant aveugle que sont les hommes et ceux qui dirigent les hommes, ils préfèrent rejeter la faute sur une organisation défectueuse.

    Vous pensez que les Maîtres pourraient venir et nettoyer les rues de toutes ces prostituées. Que les Maîtres pourraient venir et enlever la bourse de dessus le toit du monde pour qu’il y ait un meilleur argent qui circule. Il faudrait que les Maîtres réparent tout. Il faudrait que les Maîtres viennent et corrigent tout ce que les hommes font de travers.
    Mais les Maîtres n’ont aucune envie ni d’être les caissiers, ni d’être les directeurs de la spéculation, de la bonne morale vis-à-vis de la prostituée. Ils ne veulent pas être des tyrans, ils veulent être des frères debout à côté d’un homme également debout et responsable.

    Si à tes pieds se trouve un précipice, est-ce que tu vas y sauter ? Non
    Les choses sont parfois aussi aberrantes que cela, tristement aberrantes, plus que les assassinats. Un homme qui ne sait pas vivre, c’est pire qu’un homme qui est en train de tuer. Ne pas savoir vivre et la plus triste des morts.

    Pensez combien vous redoutez la mort, même si vous avez confiance en la survie de l’âme. Personne n’aime mourir. Alors pourquoi votre vie ne vous fait pas cette même peur. Pourquoi lorsque vous vous levez le matin vous n’avez pas cette même peur, peur de ne pas être assez vivant.

    Essayez de capter cette émotion. Même si elle est une émotion, celle-ci, au moins, vous fera être des hommes et des femmes différents.
    Ce matin je me lève et est-ce que je vais être assez vivant toute la journée ?
    Est-ce que je vais être assez réceptif à tous les parfums de la nature, aux sons des voix, aux sons de la musique ?
    Est-ce que je vais être assez conscient de toutes mes pensées ?
    Est-ce que je vais être assez observateur ?
    Est-ce que je vais être totalement là ?

    C’est ce souci-là que tu dois avoir chaque matin en te levant. Tu ne dois pas avoir peur de la mort que tu auras dans dix, quinze ou trente ans. Je souhaite ne pas mourir noyé seigneur, je souhaite ne pas mourir brûlé, dans un accident de voiture, ou je souhaite mourir conscient. Nous entendons toutes sortes de réclamations. Pas un ne fait la démarche correcte. Seigneur aujourd’hui je vais être vivant. Ça me ferait tant de bien une fois entendre cette réclamation-là. Je vais être vivant, regarde-moi et aide-moi et apprends-moi.

    On entend plutôt je ne veux pas mourir brûlé, je ne veux pas mourir noyé. Tu ne veux pas mourir mais tu es déjà mort.

    Par contre si un seul instant tu permets à une brèche de s’ouvrir dans ton esprit et que par cette brèche tu acceptes ma parole, mais aussi celles d’autres. Accepte d’autres concepts, accompagne-moi dans la pensée sur les chemins de la bonne conception et tu verras que ta vie va être radicalement transformée. Non pas que tu deviendras un bon disciple, non pas que tu verras la lumière de Dieu, on s’en moque de Dieu, mettons-le de côté quelques instants, s’il te plaît.

    Il ne met pas agréable de parler de Dieu, Pourquoi ?

    Non pas que je n’aime pas parler de quelqu’un qui est plus grand que moi et en ce sens je fais un trait d’humour. Mais il n’est pas nécessaire de parler de quelque chose à un l’homme qui prie dans la dualité et ne pourrait concevoir. Laisse-moi tout le temps de te parler de cette dualité et de t’en retirer et ensuite tout seul comme un grand va voir Dieu.

    Qu’est-ce que la dualité ?

    La dualité c’est quand on est prisonnier de ce genre de problème dont j’ai longuement développé le sujet tout à l’heure. Prisonnier d’une émotion, ce n’est que cela.

    Quelle est cette prison, quelle est cette émotion ?

    Si je dis prison cela évoque l’idée du piège. Si je dis piège cela évoque l’idée de l’étau. Être serré entre deux murs, deux marteaux, deux notions, deux idées.
    Si je dis émotion, cela veut dire que considérant un homme qui est dans cette trappe, il va générer une réaction. Il va générer tout un monde et il va s’en faire un monde d’ailleurs. Si bien que lorsqu’il va voir tel ou tel événement disgracieux avoir lieu, il va créer ses propres lois pour éviter que l’événement se répète.
    Mais comme il n’a pas compris les raisons de l’événement, l’événement se répète.

    Ce qui fait que malgré toutes les lois des hommes, la criminalité ne baisse pas, les tremblements de terre ne cessent pas et pourtant les sociétés deviennent de plus en plus structurées, voire internationales.

    Donc, quoi que fasse l’homme, quoi qu’il invente comme structure pour empêcher le monde d’exploser, il ne pourra pas l’empêcher. C’est pour cela que l’homme doit changer complètement sa vision du monde, afin qu’il soit à l’intérieur de cette explosion comme un doigt de rédemption et ainsi il peut éviter l’explosion.

    Mais vouloir éviter l’explosion simplement en disposant des couches interminables de coton, de matelas, de murs de toutes sortes, c’est un rêve d’enfant. Et du point de vue financier, on voit bien aujourd’hui sur la planète entière que quoi que l’on fasse pour colmater la brèche, rien ne va empêcher l’argent de s’écrouler et les pays riches devenir des pays pauvres. Vous m’avez bien entendu, les pays riches devenir des pays pauvres. On n’y croit pas n’est pas, on a tellement d’argent en banque, on a tellement d’industries, on tellement de découvertes, on sait tellement mieux faire que les autres. Il est impossible de devenir pauvre. C’est très facile au contraire.

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  • La vraie Foi.

     

    Question :

    Pourriez-vous nous parler du mystère du sommeil et des rêves. Y a-t-il une possibilité d’utiliser l’information reçue pendant les rêves de façon pratique.

    Je vous souhaite la bienvenue dans cette nouvelle rencontre. Comme je le dis à chaque fois, la relation que j’attends, entre vous et moi, ne doit pas être une relation d’écoute, ou une relation studieuse de celui qui va entendre et retenir, de celui qui va faire acte de foi auprès de la parole ou du symbole qui est décrit.

    En fait, lorsque quelqu’un m’approche que ce soit par l’esprit ou tout son être, je souhaiterais qu’avant tout il ait dans son cœur une attitude d’homme ou de femme adulte, complètement mûr et détaché de l’objet que je représente.

    Souvent j’ai à me batailler dans le subconscient des hommes avec l’idée qu’ils se font des choses, des guides, de moi ou des autres lorsqu’ils les écoutent ou qu’ils les lisent, l’idée qu’ils se font des Maîtres ou de Dieu.

    Chaque fois que l’homme va ériger en fait une ressemblance, il sera très loin du véritable visage. Tout le problème pour un guide lorsqu’il prend la parole, ce n’est pas tant d’être écouté, mais plutôt d’être reconnu. Il y a une très grande différence entre être entendu, être écouté, être cru, être suivi et être reconnu.

    Je vais perdre un peu de temps pour vous expliquer cela, simplement parce que c’est ma nature et que je vais répondre à la question après, elle viendra naturellement dans mon discours.

    Lorsque donc vous approchez un guide ou un Maître, que ce soit par une relation paranormale, par l’intervention des rêves ou d’un livre ou de la foi, dans quel comportement devez-vous vous trouver ?

    Tout le monde pense qu’il va falloir écouter la parole et qui dit écoute, dit obéissance à la parole. Ensuite à cette obéissance les gens vont y rajouter la foi. Ils vont déclencher en eux un feu de croyance et ce que le Maître ou le guide dit va devenir une loi de chaque jour. Une loi avec laquelle ils vont mesurer leur voisin, la nation et toute la planète.

    Ensuite lorsque l’individu aura intégré la foi, il va attendre de la part de ce Maître qu’il aime l’acte d’illumination. Ce qui fait qu’en partant d’une simple écoute, nous voyons après quelques mois seulement un disciple qui va de la bonne volonté à un acte d’exigence absolu vis-à-vis du maître.

    Pourquoi ?
    Parce qu’entre eux deux le disciple aura placé simplement la foi. Si je n’ai pas foi en un guide, à un maître, je ne vais pas pouvoir aller de la bonne écoute à l’exigence qu’il me donne l’illumination, l’initiation, ou qu’il me dise comment travailler sur l’illumination. Je ne peux donc aller vers un Maître, travailler avec sa substance et désirer un résultat que par un acte de foi. C’est ce que les hommes pensent et c’est ce que je refuse. C’est ce que je renie systématiquement. Ce qui ne veut pas dire que je remets en cause l’existence de la foi, la bonne foi que l’on nomme chrétienne, la bonne foi en Dieu le Père.

    Chaque fois mon effort porte sur le fait que l’homme n’est pas encore assez mûr pour déclencher en lui ce que j’appellerais la bonne foi, la vraie foi. Il est un artisan qui essaie de se forger quand même les armes de la vie ou les armes du disciple, avec un feu trop maigre, un métal vulgaire et une enclume qui n’a pas assez de poids. Et il reproche au Maître ou à Dieu de ne pas lui avoir démontré suffisamment les grands principes ou de ne pas avoir suffisamment d’intimité pour que cette foi puisse être grandie.

    Et puis, lorsqu’il voit que finalement le métal n’est pas assez fondu et que c’est parce que le feu n’est pas assez fort, il se dit pour avoir plus d’énergie, je vais trouver un Maître intermédiaire à mon Maître qui est Christ, Bouddha ou un autre. C’est comme cela qu’il se met à chercher un guide sur la planète, bien incarné, bien accessible. Et on le voit courir que ce soit en Inde ou au Japon dans le but de rencontrer celui qui va lui ouvrir les chakras, animer la foi ou donner le paragraphe de sagesse qu’il faut pour être dorénavant invulnérable sur la terre face à tous les événements.

    On déclenche comme cela non pas une vague de spiritualité, mais une vague de ce que j’appellerais simplement du tourisme. Et il y a beaucoup de tourisme en spiritualité. Et non pas simplement ceux qui font les valises pour partir en Inde ou dans un autre pays lointain. Il y en a qui sont dans leur village et qui font tout autant de voyage dans leur tête. On les voit collectionner une multitude de livres à propos de tous les auteurs du monde, à propos de tous les guides, de tous les Maîtres, de tous les télépathes, de tous les guérisseurs.

    Est-ce que je cite ces exemples pour me moquer de ces personnes ? Non.
    Je démontre simplement un fait et en étirant le fait nous allons analyser ensemble si l’action peut amener à un résultat ou si au contraire elle ne fait qu’apporter un autre mouvement, qui en apporte un autre et qui n’amène pas de fruits.

    Dans toute spiritualité, il faut commencer par désirer agir justement. On ne peut ni aller à la rencontre d’un Maître ou d’un guide, ni obtenir sa parole bienveillante ou son conseil, si l’on ne commence pas ici et maintenant à agir juste.

    Qui dit agir juste dit penser juste, faire économie de la pensée et du mouvement. Cela veut dire que l’homme se trouve beaucoup plus centré, donc moins éparpillé. Moins éparpillé, cela veut dire qu’il sera moins enclin aux émotions, aux changements d’idées, aux changements de sentiments, aux revirements brutaux. Ce qui veut dire que l’homme va connaître une certaine stabilité.

    Pour entrer en relation avec un guide, qu’il soit de la terre ou d’une autre planète, qu’il soit accessible physiquement ou pas, que ce soit par le paranormal ou par le rêve, pour répondre à la question est soulevée, quelle que soit la méthode, quel que soit le guide, ce que le disciple doit faire à la base, c’est l’économie de la pensée, l’économie de l’action, pour que pensée et action soient juste, et qu’ainsi il s’intègre dans une certaine stabilité.

    C’est la stabilité qui ouvre la porte pour regarder le disciple qui se cache derrière. Dès que le disciple est stable le maître ouvre la porte et il voit le disciple automatiquement. Tant qu’il y a instabilité, la porte reste fermée, comme un isoloir. C’est cette sensation qu’ont les disciples où les gens du monde profane, ils se sentent isolés. Isolés de la source de la vie, isolés les uns des autres et n’arrivent que de temps en temps à faire des brèches au nom de l’amitié, de l’amour. Alors ils cherchent un époux ou une épouse, un ami, et de petite brèche en petite brèche ils leur semblent que leur vie devient un peu plus vivable.

    Cependant dès que l’ami, l’époux, l’épouse s’en va la brèche se referme, le soleil s’en va et l’isoloir se reforme tout de suite. Et l’homme ne peut pas supporter la pression de cet isoloir et c’est pour cela qu’il a des problèmes existentiels. L’homme ne peut pas supporter au-delà de tout, de vivre seul, complètement seul.

    La solitude éprouvée à l’intérieur est bien plus terrible que celle qui est due au fait que personne ne partage le lit ou l’appartement. La solitude qui est là, dans l’être est insupportable, parce qu’elle est une solitude de l’esprit, qui est vécu au niveau du cosmos tout entier, donc de nombreux échanges d’énergies ne peuvent pas avoir lieu.

    À partir du moment où les échanges ne peuvent pas avoir lieu l’homme se sent dépérir. Il n’y a pas plus triste qu’un homme de solitude et il va vieillir beaucoup plus vite que les autres qui vivent dans la joie, le partage et quelques fois dans les colères, les crises de nerfs.

    Un homme de solitude est donc un être qui est comme coupé, pas simplement de la vie et de la relation avec la vie, mais des énergies de la vie. Il se trouve aussi coupé un peu du prana.

    Sitôt qu’un homme développe trop de solitude par impression intérieure, il va se calcifier, son corps éthérique va devenir de plus en plus épais. Il va donc commencer à perdre sa sensibilité. Une sensibilité toute naturelle que nous nommerions vous et moi la faculté d’être humain, de réagir aux sons, à la musique, à la poésie, au trait d’humour d’un ami. Il va se recouvrir d’une carapace et petit à petit sa sensibilité va diminuer. C’est comme si sa vie cessait d’être à fleur de peau. Elle se retire de plus en plus dans le centre, mais un centre qui n’est pas un centre spirituel, au contraire, c’est un centre de sommeil. C’est pour cela que la sensibilité s’endort.

    De ce fait, la capacité d’être vivant sera diminuée et le vieillissement physique va être accéléré. Le prana va moins entrer dans l’individu par la porte qu’est la rate, ou le chakra coronal qui est une porte immense pour le prana. On ne le cite jamais, parce que ce n’est pas le même prana qui entre par le coronal. C’est un prana légèrement supérieur à celui qui ne fait qu’alimenter le corps physique.

    Celui qui entre par le chakra coronal alimente dans un premier temps les glandes afin que l’individu soit réceptif à toute sorte de faisceaux lumineux que vous ne pouvez pas voir, ni même sentir de façon épidermique. Mais ces faisceaux sont absolument nécessaires non seulement à votre survie sur la planète en tant que femme et homme incarné, mais aussi à votre survie en tant qu’âme dans le cosmos.

    Ici je veux dire que si on imaginait un cosmos qui ne rayonnerait plus et où une âme qui ne capterait plus ce rayonnement cosmique, on verrait cette âme mourir. L’âme est éternelle que dans la mesure où elle est alimentée. Elle n’est pas éternelle parce que Dieu l’a décrété, qu’il l’a formée ainsi. Une âme est un soleil en état constant d’alimentation. Elle n’a pas eu encore son statut d’éternité.

    Ce n’est pas parce qu’elle est divine qu’elle est forcément éternelle. C’est pour cela d’ailleurs que l’on peut la juger, la rétrécir, et lorsqu’il le faut la dissoudre complètement dans l’univers quand elle n’est pas véritablement valable, lorsqu’elle a porté dans ses vies plus de mal que de bien.

    C’est parce qu’elle n’est pas éternelle que l’on peut la juger, la dissoudre. Si elle était éternelle, aucun jugement ne pourrait avoir lieu. Dans ce terme-là je ne voudrais pas que vous ressortiez tous les concepts chrétiens de la chose. Il faut donc penser que l’âme est un soleil qui s’alimente.

    C’est un soleil qui deviendra éternel, tel que Dieu l’a conçu au moment où elle aura atteint un certain stade de maturité. Avant cette maturité elle est comme un fœtus dans le ventre du cosmos et ce fœtus a besoin d’être alimenté. Il est donc capital pour tout être et surtout les êtres en incarnation d’être absolument vivant et de ne pas être simplement sur la terre et ne faire que passer.

    Il faut absolument recevoir ces énergies et les rayonner afin qu’il y ait un mouvement d’aspiration. L’homme se remplit doublement sitôt qu’il s’est vidé. C’est une loi et c’est un phénomène bien pratique pour tous ceux qui ont envie ou besoin de se régénérer. Ils n’ont qu’à donner quelque chose pour que le double leur soit envoyé et cela va aussi bien pour les intentions que pour les énergies qui doivent alimenter le corps physique et le corps éthérique.

    Chaque fois que vous allez donner, que ce soit par projection de la pensée, par magnétisme ou la projection de l’amour par le chakra cardiaque, vous allez recevoir le double d’énergie.

    Pourquoi ?

    Parce que l’énergie se dit : Tiens, là j’ai un bon ouvrier. Alors il faut que je lui donne vite le pourcentage d’énergie qu’il vient d’utiliser, qu’il lui manque sur son plan physique, mais aussi le pourcentage d’énergie qu’il va utiliser tout à l’heure pour quelqu’un d’autre. Puisque c’est un ouvrier et qu’il travaille, il faut que je lui donne des réserves afin qu’il ne soit pas toujours en train de prendre sur lui-même. C’est ce que fait l’énergie.

    Vous vous retrouvez avec, à disposition, une double ration et c’est normal que de ce fait vous soyez victorieux. Je ne dis pas que vous ne serez jamais fatigués, mais vous allez être victorieux chaque fois. Même les jours où il vous manquera un peu d’énergie sur le plan physique ce qui est votre pourcentage à vous, votre capacité de travail ne sera pas entamée puisque le pourcentage d’énergie pour le travail dans le corps éthérique est intact.

    Il faut donc faire confiance pour cela, non pas par acte de foi vis-à-vis des Maîtres ou de Dieu, mais dans la grande organisation de la vie, plutôt que systématiquement utiliser l’acte de foi.

    Ce qui ne veut pas dire que l’acte de foi est bête, manque de maturité et de grandeur spirituelle, absolument pas. Je dis simplement que pour être mûr, pour être un homme debout, pour être un homme qui sera capable non seulement de servir Dieu au moment où il fait beau, mais surtout au moment où il fait mauvais, il faut petit à petit remplacer la foi aveugle des débutants par une confiance envers les principes qui mènent le monde, qui sont le monde et qui sont sous-tendus par la hiérarchie.

    Si par exemple vous rouler à bord d’une voiture et que ce jour-là vous vous sentez fatigué, si vous savez que votre voiture a une sorte de pilote automatique capable de faire pour vous la moitié de votre travail, vous allez avoir confiance et vous savez que vous irez à l’endroit prévu, parce que la voiture sera capable de faire un bon nombre d’opérations pour la conduite.

    Lorsque vous entrez dans votre voiture vous ne faites pas un acte de foi vis-à-vis du Dieu moteur, mais vous avez une confiance mûre et établie vis-à-vis du principe et de la loi qui mène ce moteur.

    Et c’est bien mieux, pourquoi ?

    Parce que beaucoup de disciples à la première panne se demandent : Tiens, qu’est-ce qu’il se passe, Dieu n’est plus avec moi. Depuis tant d’année je me suis leurré avec un Dieu mais qui en fait ne vient jamais aider les hommes.

    À force d’avoir foi en Dieu, l’homme n’y croit plus et c’est normal, parce que la foi qu’il a en Dieu n’est motivée que par des idées qui ne sont pas applicables, qui sont irrecevables.

    L’homme traditionnel a foi en Dieu parce qu’il sait que Dieu a tous pouvoirs, parce qu’il sait que sa justice est grande et qu’un jour ou l’autre le voisin qui lui a tant fait de mal sera châtié. Alors il a foi en ce Dieu, ce Père qui va venir corriger le méchant et va le récompenser lui qui a enduré tout ça.

    Ou bien, les gens ont foi en Dieu, parce qu’ils savent que Dieu a la capacité de tout voir, de tout entendre et qu’il marque tout sur le grand-livre et au jour de la mort il va ressortir tous les actes et toutes les paroles. Ces personnes qui ont cette foi-là se disent, moi je ne dis jamais du mal comme cela le jour du jugement je serai parmi les élus, parmi ceux qui vont ressusciter ou survivre tout simplement.

    Cette foi-là est la plus répandue et ce n’est pas la foi en Dieu. Au contraire, c’est la foi en un tyran. Car il est tyran ce Dieu qui prend le temps de répertorier tout ce que les hommes ont dit, ont fait, et que patiemment, depuis son ciel, il prévoit un jugement. Il est même sadique parce qu’il laisse le temps à tous ces hommes de faire beaucoup de mal, comme pour mieux les punir. Il est tyran aussi ce Dieu qui ne fait rien à propos des maladies, du péril de la guerre, des tremblements de terre, de la pollution.

    Alors où va-t-on avec un Dieu comme cela ?

    Qu’allez-vous faire avec cette foi que vous me proposez généralement, la foi en un super-Dieu, comme en un super-homme et un super-principe, celui qui vient tous les deux mille ans. Il arrive tous les deux mille ans et il redresse les méchants, il récompense les gentils, il ressuscite les morts.
    Et avec l’argument de l’amour et du grand pardon il demande aux hommes d’oublier tout ce qui s’est fait, tout ce qu’ils se sont fait entre eux. Voilà, l’argument de l’amour et du grand pardon.

    Mais si à ce moment-là se levait un homme non pas de foi, mais de sagesse, de simplicité et de bon sens, comme le sont souvent les gents de la terre qui ne connaissent pas encore Dieu, mais ne se demande rien à propos de lui et disait : “Mais dis donc, il parait que tu existes depuis le début du monde jusqu’à sa fin, tu viens tous les deux mille ans et à cette occasion tu tries les uns, tu juges les autres, ne serait-il pas plus sage que tu restes avec nous et que tu éduques celui qui risque de devenir mauvais, que tu éduques tous les gens afin qu’ils sachent la vraie religion, la vraie sagesse.

    Alors si Dieu était le Dieu et que le Christ était le Christ que les hommes imaginent, ils seraient bien embêtés tous deux de répondre à cette remarque, parce que cet homme de bon sens, prouverait qu’à son stade de simple être humain, il saurait mieux que Dieu et mieux que Christ gérer le cosmos tout entier.

    En effet un père qui s’en va, qui quitte ses enfants, n’a pas ensuite le droit de reprocher à ses enfants d’avoir mis la maison à sac. C’est normal, l’autorité n’est plus là et les enfants sont des enfants et font comme les enfants.

    Donc, imaginer Dieu comme un super-Dieu, avec tous ses super-pouvoirs, toute sa super-sagesse, est une idée qui ne tient pas debout puisque je viens de vous la démontrer comme étant ridicule, comme ne pouvant supporter le miroir de la logique. Dieu est donc autre chose et la foi doit donc devenir autre chose pour que par cette nouvelle foi vous puissiez atteindre le vrai cœur de Dieu et non pas un Dieu d’illusion.

    On m’a posé une question sur les rêves et j’ai envie de vous dire que l’homme est déjà tellement dans le rêve, tellement dans l’illusion que je voudrais qu’il ne s’endorme jamais afin qu’il ne puisse pas rencontrer un rêve encore plus profond que celui qu’il fait lorsqu’il est debout.

    Parce que c’est ce qui se passe. Pendant la journée je fais des rêves, je m’imagine, je crois à cela. Et dans la nuit qu’est-ce qui se passe ? Je rencontre la même profondeur du même rêve. Avec cela en plus, mystérieusement le rêve devient une réalité puisque je ne suis plus limité par les réalités d’un monde concret, je peux fabriquer ce que je veux de l’autre côté. Si j’imagine Dieu avec une barbe blanche il va m’apparaître avec une barbe blanche. Tout va obéir à la loi de mon esprit.

    Sur le plan concret l’homme est limité dans son rêve, il ne peut que rêver les choses dans sa tête. Un beau jour la réalité du monde et des lois de la nature viennent contre ce rêve et c’est parfois douloureux. L’incarnation a cela de beau et de particulier qu’à un moment donné quel que soit le rêve qu’est en train d’entretenir l’homme, l’incarnation tue le rêve.

    Pour arrêter de rêver il faut donc se taper contre un mur à un moment donné et ce n’est pas toujours agréable. Il y a ceux qui se tapent toute la journée la tête contre les murs et qui ne s’en aperçoivent pas, parce que leur rêve est tellement profond à l’intérieur qu’ils ne sentent même pas la douleur physique. C’est ce qui se passe pour des millions de gens. Il leur arrive toujours la même épreuve, le même problème et ils ne comprennent pas que là il y a un point d’attachement, un point émotionnel, un point mental à dépasser. Ils disent c’est la vie. Bien sûr c’est la vie, mais c’est ta vie, c’est le point sur lequel tu dois travailler.

    Deuxième point à travailler lorsque l’on veut être un disciple qui monte, après avoir reconsidéré la foi, donc Dieu, il faut apprendre à observer tous les langages de la vie et remarquer à chaque minute quel est l’endroit d’analyse, quel est l’endroit de détachement que tel ou tel événement propose. L’observation.

    Sitôt que je me mets dans un état d’observation, je suis plus à même de faire de ma vie une vie initiatique. Je suis plus à même de voir la main du maître partout, même si le Maître n’est pas encore apparent. Je peux voir ce qu’il me propose à chaque instant comme travail sur moi-même ou pour les autres. Mais si je n’ai pas l’œil pour voir les choses, je vais faire partie de ceux qui éternellement réclament à force de prières et de visualisations des initiations, des épreuves et qui ne voient même pas que ces épreuves sont là à sa porte.

    Ceux qui réclament sont de toute manière ceux qui refusent de manger l’assiette qui est proposée. Nous avons des critères très simples pour sélectionner les disciples, nous regardons celui qui a la bouche ouverte afin de réclamer quelque chose et si l’on entend monter de son gosier des paroles qui réclament ceci ou cela, nous savons que ce n’est pas encore un disciple. Cet être peut être une belle âme, avec de belles intentions, un bel idéal. Mais avoir un idéal, de belles intentions cela fait encore partie d’un certain rêve. Une belle âme qui ne conçoit que de beaux sentiments pour tout le monde, c’est encore un rêve.

    Il n’y a pas d’idéal. Je suis peut-être désagréable car j’ai la manie de tout couper sous les pieds et sur la tête des gens qui m’écoutent. Mais c’est à force de couper et de couper que l’homme fini par grandir, c’est automatique.
    Il n’y a aucun idéal, Dieu se moque de votre idéal et lorsqu’il voit la ribambelle de disciples venir vers un rituel ou vers un autel, ou vers une messe avec un cœur remplit d’idéal divin, il sait que c’est surtout ces disciples-là qu’il faut éviter. Parce qu’au nom de l’idéal ils vont faire ou prétendre faire mieux que Dieu lui-même.

    Que fait Dieu ?

    Dieu maintient une planète en vie pour que des âmes puissent avoir une expérience. Et que font les disciples qui ont un idéal, ils vont absolument faire cesser l’action, tout réglementer afin qu’il n’y ait que la paix, que la justice, afin que toutes les idées soient les mêmes, qu’il n’y ait qu’un seul Dieu, qu’une seule culture, une seule époque, une seule civilisation. Et si par chance ils arrivaient à installer ce système, on verrait très vite les individus à n’avoir droit qu’à un seul souffle, qu’à une seule pensée, qu’à une seule miette de pain par jour, car l’idéal ne serait jamais assez beau, assez pur, pour ressembler à l’idéal de Dieu.

    Donc l’idéal des hommes est toujours nécessairement une autre illusion.
    Bien sûr, il y a des illusions meilleures que d’autres. Il vaut mieux avoir un idéal d’un meilleur monde, d’un nouveau monde fraternel, rempli de divinité, plutôt que d’avoir l’idéal de l’argent, de la vente des armes et du trafic des monnaies. Bien sûr, je suis d’accord, et pourtant je suis obligé de renier ce fait, cette évidence.

    Pour que vous puissiez me comprendre je vous demande de m’accompagner quelques minutes dans le développement de ma pensée et je vous demande de juger ma pensée qu’une fois que je l’aurai pleinement développée. Ne sortez vos contradictions que lorsque mon discours sera terminé.

    Je vais vous démontrer pourquoi un monde idéal est nocif, pourquoi un monde où l’on aimerait que Dieu est un monde mort, pourquoi un monde où tous les hommes seraient frères serait un monde inutile.

    Il faut savoir que la terre n’a pas été créée pour le plaisir de l’homme, pour que l’homme y ait une belle vie, qu’il y rencontre son épouse et qu’il fasse de beaux enfants, qu’il ait des responsabilités, qu’il se comporte bien afin qu’il soit bien jugé par son bon Dieu et qu’à la fin de tous ces bons et loyaux services, comme récompense, Dieu le retire de l’incarnation et lui promette le paradis.
    C’est un schéma absurde, tellement absurde que je ne vais pas prendre la peine de le démonter.

    La terre n’est pas créée pour le plaisir de l’homme. Elle n’est pas créée comme un lieu de vie, pour que l’homme y ait une vie, comme si la vie était l’aboutissement de l’acte créateur de Dieu. Non, et pourtant c’est ce que vous imaginez tous, tout le temps, chaque fois que vous demandez à Dieu un monde parfait, chaque fois que vous êtes hérissés par l’injustice, que vous êtes agressés par la parole d’un menteur, par le geste d’un violent, ou par un canon qui est en train de tuer des dizaines d’enfants, parce que l’acte est horrible.

    Cependant, il faut savoir que la terre n’est pas aboutissement de l’acte créateur et du but créateur de Dieu, c’est pour tout autre chose. La terre est un passage et en tant que passage, il faut qu’il soit laissé libre. Liberté d’expression. C’est ce qu’en d’autres termes vous nommez le libre arbitre.

    Liberté d’expression, cela veut dire quoi ?

    Cela veut dire que sur la terre, par cette porte étroite, par l’incarnation, l’âme va devoir faire la preuve de son état de discernement ou d’aveuglement. Toutes les âmes qui auront fait la preuve de leur discernement vont être reconnues comme âmes vivantes. Donc âmes dignes d’être Dieu et d’être réintégrées en Dieu qu’elles vont régénérer et permettre la vie et l’éternité.

    Les âmes qui ne pourront pas faire preuve de discernement et qui démontreront sans arrêt leur état d’aveuglement, en étant des êtres sanguinaires, des êtres de violence, des êtres qui ne savent qu’exploiter ou médire, ces âmes-là ne sont pas reconnues comme vivantes et elles sont renvoyées dans la matrice du cosmos qu’est la matière à l’état brut, au niveau des atomes tout simplement.

    C’est dans ce sens qu’il faut comprendre le grand jugement dont on parle dans la Bible. Il ne s’agit pas de juger les hommes sur ce qu’ils ont fait de bon ou de mauvais, il ne s’agit pas de juger Paul, Pierre ou Jacques, as-tu dit un mauvais mot, as-tu fait un mauvais geste. Non ça ne compte pas. C’est pour cela qu’il ne faut pas avoir peur d’être jugé par Dieu.

    Par contre, s’il y a quelque chose à craindre, c’est de ne pas être assez vivant. Ça oui. Ce n’est pas Dieu qui va vous juger, mais faisant du mal l’homme prouve son état d’aveuglement, il n’arrive donc pas à se réveiller à sa nature divine. Puisse qu’il n’arrive pas à se réveiller à sa nature divine, la particule de conscience qui jusqu’alors n’était qu’humaine est renvoyée dans la matrice du cosmos et cela va servir d’atome pour n’importe quoi, tout dépend de l’histoire de cet atome.

    Si au contraire l’homme choisi le discernement, à partir de ce moment-là son âme devient vivante, tout simplement parce qu’il a prouvé par ses actes et par ses pensées qu’il était capable de cet éveil.

    Il n’y a donc aucun Dieu avec une balance quelconque qui va faire le poids du bien et du mal dont l’homme est capable. C’est quelque chose qui est automatique. Je fais du mal, donc je suis inconscient de la divinité. Je fais du bien, donc je commence à être conscient de ma divinité, je commence à me réveiller, à être une âme vivante et en tant qu’âme vivante je commence à appartenir au cosmos tout entier, et au cosmos en tant que feu de l’esprit et plus en tant que matière qui dort.

    Le jugement se fait donc de manière automatique à l’intérieur de l’individu. C’est pour cela que comptabiliser, comme le font de si nombreux disciples, les bonnes et les mauvaises actions en espérant que Dieu ait tout bien noté, est un acte enfantin. Ceux qui se donnent bonne conscience de la sorte sont des enfants du point de vue cosmique.
    Bien sûr il vaut mieux être un enfant qui essaie de faire de bonnes choses pour le grand-papa qui est au ciel, plutôt que d’être un diable qui ne fait que de mauvaises choses, bien sûr. Mais il y a encore une grande différence entre faire du bien et être une âme vivante. C’est de cela dont je parle chaque fois.

    Ne faites pas seulement du bien dans le monde, cela n’aboutit pas à quelque chose de divin, du moins pas spécialement. Essayez d’être des âmes vivantes avant tout et ensuite faites du bien, un bien qui sera ensuite comme un rayonnement du soleil. Faire le bien d’abord et espérer être remarqué par Dieu ensuite afin qu’il vous rende vivant, ce n’est pas un bon calcul.

    L’action c’est le suintement de l’être intérieur. Si je fais une action en la faisant pour faire plutôt du bien que du mal, cette action ne vient pas de l’être intérieur, ce n’est pas mon Dieu intérieur à qui je permets enfin d’être vivant et qui commence à agir.

    Non, c’est un calcul très mental. Je connais la loi, on m’a dit qu’il y a le bien, qu’il y a le mal, si je fais le bien j’irais au paradis ou je me ferai un bon karma, j’aurai une vie meilleure. Il vaut mieux que je fasse le bien. C’est un calcul, qui peut arranger vos vies bien sûr, mais ce n’est pas un calcul qui pourra amener à l’éveil de la divinité. C’est pour cela que tant de gens font du bien et lorsqu’il leur arrive du mal en retour ils se disent : Je ne comprends pas. C’est à ce moment-là que l’on voit que l’homme faisait un calcul, de manière très inconsciente souvent, mais il faisait un calcul.

    Alors je prétends et je dis que l’on ne réveille pas la divinité depuis une activité mentale, je fais ceci pour avoir cela, je fais ceci, je mérite cela. Non. Je réveille d’abord ma divinité et je passe à l’action et l’action devient le rayonnement de ma divinité et à ce moment-là il n’y a plus de problème. Je sens que chaque geste qui est fait est un acte de justice.

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  •   Lieu Date BOX Année Présente sur le site
    1 Conférence n°3 1984 h 84 oui
    2 Conférence n°4 19/10/1984 h 84 oui
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    8 Conférence du 05 07 85 05/07/85 h 85 oui
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    10 Conférence n°12 1985 h 85 oui
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    23 Vatzeret-Contet 08 08 86 08/08/86 L 86 oui
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    25 Lausanne 21 09 86 21/09/86 G 86 oui
    26 Genève 24 09 86 24/09/86 L 86 oui
    27 Sullens 27 09 86 27/09/86 L 86 oui
    28 Thonon 4 octobre 1986 04/10/86 L 86 oui
    29 Evian 10 10 86 10/10/86 L 86 oui
    30 Genève 14 10 86 14/10/86 L 86 oui
    31 Rue des Gares 18 10 86 18/10/86 L 86 oui
    32 Montreux 23 10 86 23/10/86 L 86 oui
    33 Rue des Gares 25 10 86 25/10/86 L 86 oui
    34 Genève 01 11 86 01/11/86 G 86 oui
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    36 Rue des Gares 15 11 86 15/11/86 L 86 oui
    37 Groupe C.Tripet 27 11 86 27/11/86 L 86 oui
    38 Rue des Gares 29 11 86 29/11/86 L 86 oui
    39 Lucinges 24 06 87 24/06/87 h 87 oui
    40 Bruxelles 24 07 87 24/07/87 4 87 oui
    41 Bruxelles 27 07 87 27/07/87 4 87 oui
    42 Liège 29 07 87 29/07/87 h 87 oui
    43 Paris 04 09 87 04/09/87 h 87 oui
    44 Genève 19 09 87 19/09/87 2 87 oui
    45 Genève 17 10 87 17/10/87 2 87 oui
    46 Genève 7 11 87 07/11/87 4 87 oui
    47 Genève 21 11 87 21/11/87 5 87 oui
    48 Annecy 27 06 87 27/06/87 h 87 oui
    49 Lyon 06 05 88 06/05/88 5 88 oui
    50 Liège 18 mai 1988 18/05/88 3 88 oui
    51 Namur 20 05 88 20/05/88 2 88 oui
    52 La Louvière 23 mai 1988 23/05/88 5 88 oui
    53 Liège 25 05 88 25/05/88 5 88 oui
    54 Bruxelles 27 05 88 27/05/88 2 88 oui
    55 Charleroi 29 05 88 29/05/88 6 88 oui
    56 Lucinges 05 06 88 05/06/88 6 88 oui
    57 Neuchatel 18 06 88 10/06/88 6 88 oui
    58 Lucinges 26 06 88 26/06/88 8 88 oui
    59 Lucinges 02 10 88 02/10/88   88 oui
    60 Lyon 17 09 88 17/09/88 3 88 oui
    61 Paris 7 10 88 07/10/88 7 88 oui
    62 Genève 22 10 88 22/10/88   88 oui
    63 Lucinges 23 10 88 23/10/88   88 oui
    64 Genève 15 10 88 15/10/88 7 88 oui
    65 Nyon 04 11 88 04/11/88 7 88 oui
    66 06 11 88 06/11/88   88 oui
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    68 Genève 26 11 88 26/11/88 7 88 oui
    69 Ville La Grand 04 12 88 04/12/88 3 88 oui
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    72 Lyon 19 05 89 19/05/89 h 89 oui
    73 Nyon 26 05 89 26/05/89 8 89 oui
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    75 Liège 2 juin 1989 02/06/89 1 89 oui
    76 Namur 4 juin 1989 04/06/89 9 89 oui
    77 Bruxelles 07 06 89 07/06/89 9 89 oui
    78 Stocken-Arlon 09 06 89 09/06/89 2 89 oui
    79 Périgueux 07 07 89 07/07/89 1 89 oui
    80 Plazac 08 07 89 08/07/89 G 89 oui
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    120 Lucinges 11 10 92 11/10/92   92 oui
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    123 Lucinges 15 11 92 15/11/92   92 oui
    124 Genève 21 11 92 21/11/92   92 oui
    125 Genève 28 11 92 28/11/92 G 92 oui
    126 Grenoble 30 04 93 30/04/93 h 93 oui
    127 Grenoble 07 05 93 07/05/93 h 93  
    128 Grenoble 28 05 93 28/05/93   93 oui
    129 Lucinges 16 05 93 16/05/93   93 oui
    130 Lucinges 06 06 93 06/06/93 G 93 oui
    131 Annecy 03 07 93 03/07/93 G 93 oui
    132 Genève 25 09 93 25/09/93 G 93 oui
    133 Lucinges 03 10 93 03/10/93 h 93 oui
    134 Genève 09 10 93 09/10/93 h 93 oui
    135 Genève 23 10 93 23/10/93 h 93 oui
    136 Thonon 31 10 93 31/10/93 h 93 oui
    137 Genève 13 11 93 13/11/93 h 93 oui
    138 Genève 20 11 93 20/11/93 h 93 oui
    139 Lucinges 28 11 93 28/11/93 h 93 oui
    140 Genève 04 12 93 04/12/93 G 93 oui
    141 Lucinges 24 04 94 24/04/94 G 94 oui
    142 Lucinges 28 05 94 28/05/94 G 94 oui
    143 Lucinges 26 06 94 26/06/94   94 oui
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  • Pourquoi Dieu descend-il dans la matière ? - 5/5
    La nature de Dieu


    Mais revenons à ce Dieu qui était unique et qui a plongé dans la matière.

    On en était au point où j’essayais d’expliquer pourquoi il s’est plongé dans la matière.
    Tout simplement parce qu’en lui, existe un réseau de lois, nous en avons parlé, le troisième rayon, le verbe, la loi. Cela veut dire, qu’existe en Dieu et pareil à Dieu la nécessité de la création, où l’acte pur de la création. C’est ce qui fait que par là même, lorsqu’il est incarné, l’homme imite Dieu en étant lui-même un créateur. Que ce soit en devenant père de plusieurs enfants, ou en essayant de copier la nature, ou d’inventer la nature comme font certains artistes en chantant, ou de faire quoi que ce soit d’autre qui appartient à la création ou la production d’une création.

    Vous créez, parce qu’en vous il y a le principe créateur, parce qu’en vous il y a Dieu et qu’en Dieu existe le principe créateur. Donc, nous n’avons pas besoin de nous demander pourquoi Dieu crée, ce qui supposerait que Dieu a une raison pour créer. Tout ceci n’a pas lieu, il y a simplement à un moment donné un acte de création parce que cela fait partie de Dieu. Comme il y a en vous un acte de respiration, d’inspir et d’expir. Vous ne réfléchissez pas, automatiquement vous respirez, parce que cela fait partie de votre vie physique. C’est une loi dans votre corps.

    Cette respiration qui est en l’homme est très fortement liée à l’acte divin de la création. Dieu lui-même lorsqu’il crée, il est soumis à une respiration. Lui aussi vit un inspir et un expir et c’est ce qui donne lieu à la création.

    Toute la création vibre, sort et rentre, c’est-à-dire est créée ou est dissoute, dans la mesure où Dieu respire. Cette respiration est le fondement même de votre respiration à vous. C’est le fondement même de la dilatation et de la rétractation du cosmos et de la loi que l’univers existe, se manifeste un jour et se désintègre un autre jour, s’endort plus exactement.

    Ce qu’il y a d’intéressant dans la respiration, c’est qu’il n’y a pas simplement l’ouverture des poumons, ce qui est important de comprendre, c’est que le souffle entre. Le souffle entre dans l’homme par l’ouverture des poumons et le souffle entre dans la matière par la respiration de Dieu.
    Lorsque l’on sait ce qu’est le souffle, de quoi il est le symbole, il n’est pas étonnant de constater qu’en respirant l’homme soit en vie et qu’en respirant, Dieu donne vie au cosmos. Le souffle c’est la vie.

    Donc il y a le verbe, l’impulsion en quelque sorte, qui n’est pas déterminée par une volonté, par un verdict, par une heure qui sonne et qui rappelle Dieu à ses devoirs. Il y a tout simplement un rythme dans l’univers qui est du à la respiration de Dieu et qu’à un moment donné la création a lieu, le verbe agit. Ce qui vient au cœur du verbe à ce moment-là, c’est le souffle, donc la vie.

    Donc après le verbe il y a le souffle, et avec le souffle et le verbe il y a l’homme qui enfin apparaît. Il y a toute la création qui commence à foisonner, à se dilater, à géométriser, il y a le soleil qui brille et les anges qui reprennent vie, un nouveau champ de vie est à enflammer.

    Forcément à l’intérieur de ce champ de vie, l’homme qui est sur sa petite planète, que ce soit la Terre, Vénus ou autre chose, lorsqu’il regarde tout cet édifice qu’est le cosmos, lorsqu’il essaie de comprendre l’énigme qu’est Dieu, l’énigme que sont les Maîtres, de comprendre le bazar qui est autour de lui, il se dit : « Je ne sais pas à quoi tout cela sert, je ne sais pas d’où cela vient, où ça va. Il baisse les épaules et dit : Tu chantes Dieu, mais tu chantes pour toi, pas pour moi, parce que moi je suis toujours aussi malheureux. Je ne vois pas pourquoi tu m’as envoyé dans cette galère, où je suis esclave et où je dois ramer nuit et jour. »

    Il est vrai que lorsque le disciple parle de la sorte, ou quand l’homme effondré parle de la sorte, c’est tout à fait légitime. Il est tout à fait normal que l’âme accablée dans le désespoir, accablée dans les obligations, dans les imperfections des relations humaines, il est normal qu’il imagine un ailleurs idyllique et qu’il reproche à Dieu de ne pas avoir fait ce présent idyllique.

    Lorsqu’il y a ce genre de réclamations, si je puis m’exprimer ainsi, nous ne disons rien. Nous ne disons pas il est bête, il faut attendre qu’il soit intelligent. Nous ne disons pas non plus qu’il a tort et qu’il faut attendre qu’il comprenne. Nous ne disons pas non plus qu’il a raison.

    Nous savons que ce Dieu qui s’est projeté par sa respiration dans la matière, nous savons que par nécessité et pour aller au bout du jeu de la loi et de l’évidence de la création, qu’il n’a pu que tomber dans le plus bas de la matière.

    Il ne pouvait pas faire autrement. C’était aller partout ou nulle part. Vous-même vous avez ce même besoin d’expérimenter, de connaître, d’aller jusqu’au bout. Ce besoin aventurier de tout voir à propos de la vie. Si ce besoin d’aventure existe en vous, cela existe dans le Dieu qui est en vous. Vous n’êtes rien que Dieu n’est lui même et vous ne pouvez rien n’être en dehors de ce que Dieu est lui-même.

    Si donc vous avez le besoin d’aller chercher plus loin un Eldorado, d’aller sur la Lune, d’aller sur Mars, d’aller aux confins du système solaire, d’aller jusqu’au cœur de l’atome pour y trouver le secret, quelque chose, c’est parce que Dieu qui est en vous se dit aussi la même chose. “Je veux aller partout, je veux aller plus loin, plus loin, expérimenter, voir, sentir. Je veux tout savoir, tout être, je veux tout connaître. Lorsque j’aurai tout expérimenté, tout vécu, je pourrai commencer à me reposer.”

    Vous cherchez un ailleurs, qu’il soit paradisiaque, religieux, scientifique, ou simplement une aventure, c’est parce que Dieu lui-même est poussé dans la matière par le même sens de l’aventure. Ce qui ne veut pas dire que Dieu a le sens de l’aventure et le besoin de s’aventurer.

    Cela veut simplement dire que lorsqu’il y a création, il y a par cette conscience qui  crée la création, la capacité de jouer complètement et à fond le jeu de la création. Et dans ce jeu, lorsque Dieu arrive à un certain point de l’involution, c’est-à-dire un certain point de la descente dans la matière, dans ce jeu il arrive un moment où il ne peut plus véritablement tricher, c’est-à-dire continuer à être lui-même tout en jouant la matière.

    À un moment donné, il y a un seuil, le seuil où il y a justement la fabrication de ce que l’on appelle l’âme par différentiation avec la monade  qui est le pur Esprit Saint. Au moment où l’on arrive à ce seuil, il faut que Dieu devienne différent de lui-même, sinon il ne peut pas descendre plus loin, il ne peut pas continuer à jouer le jeu. Alors il prend un premier vêtement, l’âme, la lumière de l’âme, l’intelligence de l’âme, la substance de l’âme.

    Et cette âme sait très bien que pour descendre encore, pour jouer encore le jeu, il va falloir qu’elle se voile à son tour, parce qu’elle est tellement belle, elle ne peut pas descendre dans la matière, elle est tellement légère qu’elle n’arrive pas à descendre. Il faut donc qu’elle s’alourdisse et elle va se voiler. Ce qui fait qu’il faut autant de temps et autant d’efforts initiatiques à Dieu pour involuer, qu’il vous en faut à vous pour évoluer. Donc il lui faut faire autant d’efforts dans un laps de temps à peu près similaire pour involuer, descendre dans la matière, qu’il lui en faut pour sortir de cette matière.

    Alors vous allez me dire, pourquoi ? Pourquoi il prend la peine d’involuer, de descendre, de se voiler au fur et à mesure dans les étages ?

    Imaginons un homme qui se trouve en haut d’une tour, d’un immeuble. Il est proche du soleil et de l’air pur. Alors il vit tout nu, parce qu’il n’a jamais froid.

    Mais il est Dieu et cet homme décide de descendre dans la rue. Au fur et à mesure qu’il va descendre d’un étage, il va s’apercevoir que pour descendre, il va devoir être semblable à l’étage dans lequel il descend. Il se trouve qu’à un étage tout est bleu, alors il va se voiler de bleu. À un autre étage, tout est violet, alors il va se couvrir de violet. À un autre étage tout est orange, à un autre tout est vert et se couvre de vert, et ceci jusqu’à ce que tous les plans soient revêtus, soient intégrés.

    Et pour Dieu qui sait tout, qui est tout, qui a été capable de créer l’univers, descendre dans le plan mental et être ce plan mental, c’est quelque chose de très difficile. Autant que cela lui sera difficile, lorsqu’il sera au bas de l’involution, de retrouver son plan mental et d’être ce plan mental.


    Pourquoi Dieu fait-il cela ?

    En premier lieu, comme je vous l’ai expliqué, parce que la création est spontanée.
    En second lieu, c’est parce qu’il y a en Dieu, ou dans le logos que l’on pourrait appeler le logos cosmique, il y a sans cesse des particules qui sont comme neuves, comme si Dieu refaisait sa peau ou ses cellules et qui nécessitent le passage dans la matière, ce passage étroit que représente l’individualisation vécue fortement au niveau de l’homme. Il y a donc ces cellules fraîches de Dieu qui utilisent cette individualisation pour véritablement être le pouvoir de Dieu.

    Ce qui fait que lorsque Dieu descend dans la matière ce n’est pas vraiment sans raison, pas en tout cas les raisons qu’imaginent les hommes, mais il y a qu’en même quelque part une petite raison, un petit intérêt, une petite direction et c’est pour cela que l’évolution existe. Car si Dieu descendait dans la matière parce qu’il ne peut pas s’empêcher de créer, il n’aurait pas besoin d’installer le processus de l’évolution.

    Rien n’est figé, tout évolue pourquoi ?

    Pace que tout à une direction, non pas parce qu’il faut retourner à Dieu.
    Car retourner à Dieu ressemble à quoi ?
    Cela ne ressemble à rien. Essayez de comprendre pourquoi il faut retourner à Dieu ?

    Si Dieu s’est jeté dans la matière et veut remonter à lui-même, c’est parce que sa véritable vie est en lui-même, pas dans la matière. Cependant pour être sa véritable vie, il lui faut initier ses particules à être véritablement lui-même.

    Ce qui ne veut pas dire que toutes les particules de Dieu ne sont pas conscientes d’elle-même lorsqu’elles sont en Dieu. Elles sont conscientes d’elle-même. Seulement lorsqu’il descend dans la matière il se réénergise. Ce qui fait que Dieu n’est pas une éternité comme on le croit, il n’y a pas un Dieu éternel, il y a un Dieu perpétuel. C’est-à-dire un Dieu qui se recommence à chaque fois.

    Ce qui ne veut pas dire qu’un jour Dieu a commencé. Le phénomène même de la vie, le phénomène de Dieu est un phénomène perpétuel, même s’il a commencé nulle part, qu’il a toujours été d’après le Sacro-Saint principe de l’éternité, toujours là, encore là et il sera toujours là.

    La perpétuité est la nature de Dieu et c’est pour cela qu’il descend dans la matière. S’il était fondamentalement éternel, comme les humains le croient lorsqu’ils imaginent tout le concept à propos de l’éternité, votre mort n’existerait pas. La déchéance dans le phénomène naturel n’existerait pas. Un arbre serait planté depuis le début du monde jusqu’à la fin.

    Or tout bouge. Regardez comme la vie est en mouvement. Il y a le printemps, l’été, l’automne, l’hiver. Il y a le mouvement de la mer et des océans. Il y a le mouvement des plaques de la croûte terrestre, le mouvement des étoiles.

    Tout bouge pourquoi ?

    Si tout bouge, c’est que ce principe est une réalité dans la vie divine. Or, si Dieu était éternel comme généralement les hommes croient, cela voudrait dire que Dieu n’est pas en mouvement.

    Dieu est en mouvement, mais comment ?
    Parce qu’il est une perpétuité.

    Lorsque les astres bougent, lorsque les constellations bougent, lorsqu’un océan, les plaques de la croûte terrestre, un animal, un homme bouge de cette façon-là, cela veut dire que l’univers entier imite le mouvement divin. Car tout ce qui se fait en bas, se fait en haut, parce que tout ce qui se fait en haut va être projeté dans le bas, pour répondre à la loi que vous connaissez et que je cite souvent :
    « Tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut et tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. »

    Qu’est-ce que cela veut dire ?

    Dieu est avant tout une double fonction. Il y a en lui-même un aspect qui existe et un aspect qui n’existe pas. C’est là où tout se complique.

    Comment aller dans l’abstraction ?

    Je vais essayer de vous y emmener et pour cela essayez de me suivre avec l’esprit décroché, avec le cœur, fermez vos yeux pour mieux faire la chose.

    Comment intuitionner, sentir que Dieu est composé d’une partie qui est et d’une partie qui n’est pas et pourquoi ?

    Cela vient du fait qu’il y a en Dieu une zone où il y a le repos, où il y a non pas l’absence du néant et l’anéantissement, mais tout simplement « Je suis » et ce « je suis » ne prend pas le temps de s’identifier à l’univers, aux formes, aux sons, aux couleurs. Ce « Je suis » est le même principe même de l’âme. Cette âme comme par hasard dit la même chose que Dieu, que cet aspect de Dieu, « Je suis cela », mais simplement « Je suis ».

    C’est-à-dire qu’il y a une part de Dieu qui est une forte présence, une forte plénitude et il y a un étalement de sa présence dans cette plénitude. De la même façon, il y a en vous cette présence que l’on appelle l’âme, que l’on appelle Dieu, et il y a à côté de cela et en cela un autre aspect de Dieu qui ne dit plus « Je suis cela » en tant que présence divine, en tant qu’absence de tout processus identification et de création, il y a tout le contraire dans le sens « Je fais cela ». Donc, je fais la création et je suis la création, je fais la fleur et je suis la fleur.

    Seulement comme rien n’est tout à fait séparé, il y a « Je suis cela » dans « Je fais cela ». Dans la fleur, qui est l’expression de « Je fais cela », il va y avoir « Je suis cela ». C’est pour cela que l’on peut dire qu’existent l’esprit et l’âme de Dieu en toute forme et qu’existe l’âme de Dieu en tout homme. Un homme, même un homme psychologique n’est qu’une forme. Il y a « Je suis cela » dans « Je fais cela » et vice-versa.

    C’est ce qui permet à l’univers d’être, ce que les occultistes appellent une dualité dès qu’il y a extériorisation. Car tant qu’il y a intériorisation, c’est-à-dire tant que Dieu n’est pas dans son phénomène d’expérience, d’identification et de création, il n’y a que « je suis cela » Dieu lui-même compris.

    Lorsque l’autre aspect de Dieu entre en vitalité, le « Je suis cela » devient « Je fais cela ». D’où aussi psychologiquement la grande particularité des hommes à s’identifier à tout ce qu’ils font. Ils se disent : Je suis un ingénieur. Je suis un prêtre.
    Je suis parce que je fais. Ce processus psychologique existe dans l’homme parce qu’il existe dans ce que l’on pourrait appeler la psychologie de Dieu.

    Ce processus d’identification existe dans le divin, mais dans un but complètement différent du but vécu et poursuivi par l’homme lorsqu’il dit : Je suis ingénieur, je suis le pilote de ma voiture.

    C’est pour cela que quoi que fasse l’homme il a le droit de le faire. C’est pour cela que les Maîtres tolèrent tant l’existence d’un plan profane, parce que les hommes font exactement la même chose que Dieu.

    Il faut que petit à petit l’homme apprenne à ne plus s’identifier au fait qu’il est l’ingénieur, mais au fait que c’est le Dieu qui est en lui qui est l’ingénieur pour créer un creuset d’évolution, une société pour les autres âmes.

    Tout ce que vous faites de façon très profane Dieu le fait et vous le faites parce que Dieu le fait. Même le bandit, lorsqu’il tue quelqu’un, il imite Dieu, parce que Dieu tue aussi. On ne soupçonne pas que Dieu puisse tuer. Que fait-il lorsqu’il décide que la nature doit connaître l’hiver, que la fleur doit faner, lorsqu’il décrète que les arbres doivent vivre que deux cents ans ou un homme que soixante ans ?

    Je vous le confirme, Dieu tue. Lorsque le criminel tue son voisin, il imite Dieu, mais de manière très basse, très négative. Lorsque la loi de la nature prévoit que l’arbre doit mourir au bout de deux cents ans, c’est parce que tout le processus d’atomes, et le processus chimique et alchimique qui construit l’arbre ne peut se perpétuer dans un état valable que pendant deux cents ans. Ce n’est donc pas du tout le même
    motif.

    L’homme crée et fait le même acte de Dieu qui est la mort, donc la destruction, le côté Shiva de l’univers, mais dans un aspect complètement négatif et je dirais très humanisé. La divinité en l’homme ne va donc pas commettre cet acte au nom d’un ordre cosmique, mais au nom d’une pulsion émotionnelle ou d’un désir, le désir d’argent ou quoi que ce soit d’autre.

    Pour admettre votre propre mort, la mort de vos proches, pour comprendre aussi la naissance et la mort des étoiles, la dilatation, l’explosion et l’anéantissement des soleils et de l’univers lui-même, il faut comprendre que la mort fait partie de l’univers et de la vie.

    Pourquoi ?
    Puisque Dieu est perpétuel, pourquoi n’a-il pas inventé une vie continue où il n’y aurait pas de phase brute comme la mort ?

    Cela ne peut pas exister parce que dès que l’on tombe dans les lois d’une nature comme une planète, la planète ne peut engendrer la vie que selon des lois très mesurées, très strictes. C’est pour cela que la vie n’est pas partout dans l’univers, la vie physique j’entends.

    Si donc il faut des doses très précises de ceci de cela pour générer une vie physique, pour générer des minéraux, des végétaux, des animaux, des hommes, il est facile de comprendre que ces éléments sont donc concrets. Ce qui est subtil n’a pas besoin de mesure pour effectuer la vie. Ce qui est subtil étale sa vie tout simplement, comme Dieu lorsqu’il dit « Je suis cela ».

    Dès que l’on tombe dans l’infiniment petit, dès qu’il y a concrétisation, cristallisation, on dépend par là même du réseau, du carburant qui peut être mis dans l’atome qui va générer la création, qui va générer la matière, le corps humain. Tout dépend donc du réservoir.

    Lorsque l’on va concrétiser, matérialiser, on va nécessairement, parce qu’il n’y a pas moyen de faire autrement, rétrécir l’atome qui existe dans les plans subtils pour devenir un atome concret sur le plan physique.

    Cet atome concret représente un petit réservoir d’énergie. Il n’est plus grand, étalé et pouvant voyager dans l’univers, dans les dimensions. Il est très petit, sur le plan physique et il ne dispose que de son réservoir propre d’énergie pour vivre et pour perpétuer par exemple un chêne ou le corps d’un homme.

    Ce qui veut dire que ce réservoir va nécessairement un jour s’épuiser, d’où la mort. Lorsqu’un corps meurt, c’est parce que dans tout le réseau d’atomes qui le compose il n’y a plus d’énergie.

    Qu’est-ce que cela veut dire, plus d’énergie ?

    Est-ce que cela veut dire que la matière meurt avant que l’âme se retire ? Non.
    Parce qu’il faut comprendre ce qu’est véritablement l’énergie. L’énergie ne va être la vibration ou le feu mis à l’intérieur de l’atome, mais ce feu sera actif et rayonnant  suivant la potentialité du réservoir d’énergie qu’il représente et sera en relation directe avec le motif de son existence.

    Par exemple, si l’on prend un atome qui constitue un arbre, on s’aperçoit que cet atome dispose d’un certain quota d’énergie et que cette énergie va permettre ensuite à l’arbre de régénérer ses cellules, de se transformer, de grandir, de se réparer, de se soigner et d’exister. Lorsque ce quota d’énergie sera terminé, l’arbre n’arrivera plus à se régénérer et ses cellules vont d’ailleurs stopper la régénération. C’est là que va se déclencher un processus de dégénération et automatiquement l’arbre va mourir.

    Il en est de même pour tout ce qui existe, même pour la planète terre, pour les astres, pour l’univers. Par rapport à l’homme, qu’est ce que cela donne ?

    Le quota d’énergie qui est à l’intérieur des atomes qui composent l’être humain et en relation directe avec le quota d’énergie dans l’atome qui compose la vie de l’âme. Si on essaie d’imaginer l’âme au niveau de l’âme, c’est-à-dire à ce palier différent de Dieu, pour imaginer correctement l’âme, il ne faut pas l’imaginer comme un grand soleil, une grande conscience qui sait tout. Il y a forcément atome, tout passe par l’atome, même l’âme. Dès qu’il y a différenciation de Dieu il y a construction de l’atome.

    Pourquoi l’atome ?

    Parce que c’est le plus petit symbole capable de ressembler à Dieu. Que font les ésotéristes quand ils veulent représenter l’esprit de Dieu ? Ils font un cercle. Lorsque l’on veut propulser Dieu dans la matière ce sera toujours en imitant le cercle, donc les atomes. Donc aussi, la rotondité plus ou moins parfaite des planètes et de tous les astres, de vos différents corps, de l’univers, cars l’univers est comme un ballon.

    Lorsque votre corps astral se décolle du corps physique et qu’il ne se profile plus le long des formes des membres, automatiquement vous devenez une sphère.  C’est pour cela que beaucoup de Maîtres apparaissent en tant que sphère lumineuse. Comme ils n’ont plus de corps depuis très longtemps il n’y a plus de superposition et on ne voit que des sphères.

    Puisque tout est rond, pourquoi l’homme à la forme qu’il a ?

    Pour comprendre la forme de l’homme, il faut s’en remettre au fonctionnement de la nature de la planète. C’est-à-dire, en supposant qu’il existe une autre vie physique ailleurs, si les lois de la nature sont différentes sur cette autre planète, la forme des hommes sera aussi différente.

    Un homme est construit selon des proportions, parce qu’il est un élément de la nature et un élément divin. Mais son corps appartient avant tout à la nature et est une production de la nature. D’où aussi comme le disent certains initiés son apparente imperfection, par exemple, sa capacité à être malade, à être difforme, parce que le corps est une affaire qui appartient à la nature et au fonctionnement naturel.

    Le corps de l’homme a ce type d’apparence, parce qu’il est proportionné par rapport aux lois physiques dans la nature, et l’on retrouve dans le corps de l’homme toutes les lois qui existent dans la nature, dans une proportion égale à leur prédominance dans la vie de la nature. L’homme est avant tout une proportion, une proportion de lois, comme si la loi à un moment donné devenait mesurable.

    Puisque le mouvement existe dans la nature, l’océan bouge, les oiseaux volent, il y a le jour et la nuit, donc si l’on crée une humanité, nécessairement il va lui falloir obéir à la loi de la nature d’abord. Donc cette humanité va bouger, c’est-à-dire qu’elle va marcher, il lui faut donc des jambes. On ne construit pas des jambes pour le plaisir de montrer des jambes, mais pour qu’un mouvement ait lieu. Et ainsi de suite pour tous les membres, pour tous les organes, pour tout ce qui compose le corps humain.

    Vous êtes une somme de lois proportionnées, d’où à l’intérieur de l’homme, dans sa conception, la grande présence du nombre d’or, la technique et la magie des nombres.

    Pourquoi une main a cinq doigts ?

    Pour écrire ? Non. Mais parce qu’il y a manifestation de tout l’aspect supérieur de l’homme, l’aspect supérieur de Dieu. Avec les mains on lance des énergies, et le mage, l’homme du septième rayon sait ce que je dis. Un homme ne peut pas exister s’il n’a pas de mains, parce qu’il ne peut pas capter et envoyer des énergies.

    Regardez tout ce que font les guérisseurs et certains voyants avec les mains. Dans la main, il y a une proportion magnifique, divine qui s’exprime, qui est la capacité de manipuler l’univers, concrétiser l’univers, comme un potier fait sa poterie. Ce qui va le mieux permettre à l’homme d’imiter l’acte créateur de Dieu, va être, avant de passer par la tête, de passer par ses mains.

    Avant d’être un penseur, car l’homme se targue et est très fier d’être aujourd’hui un philosophe et de pouvoir infiniment parler de Dieu et des problèmes de chômage, l’homme avant tout est un fabriquant, donc un artisan. C’est en essayant d’imiter l’acte créatif de Dieu que son intelligence d’homme, donc sa pensée est née. Il n’y a pas eu d’abord la pensée et ensuite la capacité d’utiliser la main.

    Qu’est-ce que cela veut dire ?

    Tant que l’on ne touche pas la matière en étant artisan ou artiste qui manipule les formes, les sons, les couleurs ou les émotions dans le théâtre, on aura beaucoup de mal à exercer une pensée qui soit propre et qui soit fondamentale, parce qu’il n’y a pas de vécu, de rencontre avec la matière.

    C’est pour cela qu’à l’heure actuelle, il y a beaucoup de philosophes, beaucoup de penseurs qui vous semblent complètement farfelus, dans les nuages, parce qu’ils se gargarisent, comme vous dites, avec des mots et des abstractions et que cela ne contient rien de divin, rien d’humain, rien même de philosophique. Ce sont simplement des notions que l’on envoie en l’air pour simplement avoir le plaisir de penser.

    Toutes ces pensées, cette capacité à jongler avec cette substance mentale trouverait son sens et une immense envergure initiatique si l’homme y rajoutait la rencontre avec la matière, comme le fait l’artisan, comme le fait l’artiste.

    Bien sûr il faut que cette rencontre avec la matière soit bien vécue, car c’est ce qui peut par là même causer beaucoup de problèmes, c’est ce qui peut aussi causer des artistes mal inspirés. Il faut prendre contact avec son propre potentiel créateur et vous ne pouvez pas vous en empêcher.

    Tout le corps humain remplit des fonctions divines accordées aux fonctions naturelles. Je dirais, plus exactement, que le corps est composé d’après le type d’incarnation que peuvent faire les énergies divines dans la nature d’une planète. De la même façon que les énergies divines vont être typées dans votre corps, elles sont aussi typées dans la nature.




    Je voudrais que vous essayiez de garder au fond de vous ce petit essai de comprendre la nature de Dieu, comprendre cet aspect binaire de Dieu, cet aspect qui cependant est unique. Car lorsque l’on parle d’un Dieu unique, c’est-à-dire que d’un point unique il y a création de deux points qui deviennent la dualité et ainsi la création a lieu, l’humanité a lieu, c’est faux.

    Il faut comprendre qu’il y a l’unique qui se propulse dans la création et à côté l’aspect de Dieu différent. Ainsi vous avez véritablement le sens de ce qu’est Dieu.

    Si l’on croit que Dieu est un et qu’il se sépare en deux, en quoi se sépare-t-il ?
    En positif en négatif, oui. Mais qu’est ce que cela veut dire ?
    Cela n’est pas compréhensible. Il y a donc un Dieu qui n’est pas et que l’on appelle le néant, mais qui est au contraire une grande présence. Cela ressemble au néant pour l’homme, car pour Dieu, ce n’est plus être ce qu’il est humainement.

    Donc, il y a un côté néant et un côté existence. C’est là où Dieu devient le binaire dont parlent les occultistes. Ce qui ne veut pas dire que ce côté binaire de Dieu est fondamentalement différent de l’aspect unitaire de Dieu. Car l’unitaire continue à exister puisqu’il est une part même de l’aspect binaire.

    Simplement pour que la vie existe, lorsqu’il y a ce respir, lorsqu’il y a l’entrée en action de ce rayon trois, lorsque l’heure sonne, lorsque le rythme arrive, il faut qu’existe ce double jeu qu’est capable de vivre Dieu : « Je fais cela ».

    On peut appeler cela le négatif bien sûr, mais cela devient le négatif, le réceptif, le féminin aussi, uniquement lorsque cette loi tombe dans le règne d’une nature physique, donc dans le règne de la nature d’une planète. Tant que cela reste au niveau cosmique cela n’est ni négatif, ni féminin, ni réceptif. Ce sont tout simplement des potentialités de l’autre aspect de Dieu. Mais lorsque cette potentialité tombe dans le règne de la nature d’une planète, automatiquement ce potentiel devient le réceptif, le négatif, le féminin par opposition au positif, au principe émetteur et au masculin.


    C’est sur ces mots que je vous quitte. Je vous conseille d’aller toujours plus loin dans cette prise de conscience de votre propre aspect binaire. Par là même vous arriverez mieux à frôler la nature de Dieu, sans plus voir, en vous, de dualité, de conflits, ni de contraintes à la matière et à la personnalité. Soyez simplement ouvert. Équilibrez un peu votre vie en imitant la vie de l’âme dont vous ont parlé tous les Saints, les Maîtres et les prophètes et vous allez voir que vous pourrez intuitionner cette part de Dieu qui est en vous et qui est « Je suis cela ».

    Je vous salue.

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  • Dieu est tout en tout - 4/5
    (Tout est dans le tout
    et le tout est dans tout)

    Pourquoi Dieu descend-il dans la matière ? - 5/5
    La nature de Dieu



    C’est pour cela qu’à travers toutes les religions, les Maîtres, les Saints, les Prophètes, essaient de vous faire comprendre en le criant très fort, vous êtes tous frères.

    Pourquoi crient-ils cela ?

    Pourquoi à travers les siècles ils sont même devenus ridicules à force de le dire, alors que toute la vie sociale et physique semble organisée comme n’étant pas une fraternité.

    Suite 4/5

    Pourquoi est ce qu’ils le crient autant?

    Est-ce pour que vous vous aimiez les uns les autres?
    Est-ce pour que vous soyez des petits angelots bien tranquilles, très gentils, qui soient  capables de partager le bien entre eux?
    Non. Sachez que la vérité n’est jamais morale. La vérité est toujours fondamentalement séparée et elle ne sera jamais sœur d’une quelconque manière avec la moralité. C’est quelque chose de complètement différent. La moralité est une tentative qui ne découle pas d’une aspiration vers la vérité, ou d’un cheminement vers la vérité.

    La moralité découle du septième rayon, de l’ordre, de la technique. C’est donc aussi une forme de rangement, une forme d’ordonnancement des gens, d’une société, d’une culture. C’est une forme très souple bien sûr, parce qu’elle ne fait de mal physiquement à personne, même si elle peut créer parfois des maux. C’est une forme de dictature, c’est une forme de domination.

    La domination, la dictature n’existe que par le septième rayon, et pas du tout pas le premier rayon qui est le rayon du pouvoir. On pourrait croire que la dictature vient du premier rayon, mais c’est faux. Le guerrier, lui, va naître du premier rayon.

    Lorsque l’on voit un guerrier très actif, très passionné, on peut conclure qu’il est du premier rayon, ou qu’en lui, il y a l’existence d’un premier rayon pas assez évolué encore. Tandis que le dictateur est plus froid, il ne prend pas plaisir à la bataille, il laisse se batailler les autres, il instrumente les autres pour s’accaparer le pouvoir. Celui-là est très mental, il n’est pas le passionnel qui se rue sur le champ de bataille, il est très mental et appartient au septième rayon.

    Donc, la moralité sera toujours séparée de la vérité. La vérité est quelque chose de complètement différent. La vérité peut parfois ressembler à un sens moral, mais ce sens moral ne sera pas exclusif, il sera inclusif.

    C’est-à-dire que celui qui détient la vérité sera capable de comprendre l’autre, de comprendre l’action de l’autre et d’être la justice s’il faut la justice et d’être la tolérance si la tolérance est nécessaire. Tandis que celui qui est la moralité ne va pas comprendre, il va émettre des verdicts, des diktats et automatiquement l’individu qui ne cadre pas dans ce règlement va être éjecté, brûlé, emprisonné.

    La vérité est donc quelque chose d’inclusif, quelque chose qui va fermer toutes les circonstances avant d’émettre un choix, un jugement et de catégoriser.

    Revenons à ce Dieu qui existe en unité dans le ciel et en multiplicité  sur les planètes.

    Si donc les Prophètes, les Saints, tous les Maîtres les guides et tous ceux qui ont quelque part la conviction vivante que Dieu existe, que l’amour existe et que l’amour est possible, tous ces gens-là crient que vous êtes frères.

    Vous êtes fondamentalement frères parce que vous êtes un seul et même Dieu. Non pas parce qu’étant divers il se trouve que la spiritualité veut que vous fassiez la paix entre tous et que vous vous comportiez de façon réglementaire par rapport aux harmonies divines.

    Vous êtes frère parce qu’en vérité vous êtes tous ce même Dieu. Il n’y a aucune différence, même si aujourd’hui vous êtes Pierre et que l’autre est Paul ou Valérie, ce n’est pas cela qui compte. Ce qui compte, c’est lorsque l’on s’intéresse à la source de la vie, il n’y a qu’un seul et même Dieu.

    Alors vous allez me dire que s’il y a une seule et même âme pour l’humanité, un seul est même pouls pour le monde, un seul et même Dieu en expérience et en vie dans le cosmos, pourquoi s’est-il multiplié?
    Pourquoi nous a-t-il créés si différents les uns des autres, avec des rayons, des initiations, avec des règnes d’évolution, pourquoi cette diversité?

    Il est logique que vous vous posiez la question, cependant y répondre totalement et fondamentalement réclamerait de nombreuses heures. Je vais donc résumer.

    Essayez de me capter plutôt que de me comprendre et je vous assure que vous arriverez à un meilleur travail, je vous l’assure. Même si vous n’avez rien compris à ce que j’ai dit, du moment que vous intuitionnez quelque chose, vous allez repartir avec quelque chose.

    Pour essayer un peu d’approcher cette compréhension de l’unité devenue multiplicité et dans quel but, il faut comprendre que toute la vie du cosmos n’existe que par une seule et même substance que l’on pourrait par exemple appeler Dieu. Dieu qui crée l’univers et Dieu qui entre dans l’univers et qui crée ensuite les humanités, tout est de la même substance.

    Cela veut donc dire que Dieu ne peut créer l’univers qu’avec lui-même, qu’avec son propre matériau et que Dieu ne peut ensuite animer cet univers, que ce soit en constellations ou en humanités qu’avec toujours et encore son propre matériau, c’est-à-dire lui-même. 

    C’est pourquoi il y a des écoles qui ont le symbole du serpent se mordant la queue. Cela symbolise non pas l’initié revenu au point d’émission, donc au point de réintégration.
    Cela signifie que Dieu est tout en tout. Il est donc la peau du serpent, l’extérieur du cosmos, il est le centre crée par le fait que le serpent se retourne sur lui-même, il est aussi le centre que l’on pourrait appeler le centre mystique de l’univers donc le besoin d’évolution. L’appel que chacun connaît vers une perfection que l’on se situe dans le règne minéral, végétal, animal, ou humain. Tout va vers une perfection.

    Lorsque l’on s’aperçoit que Dieu est le matériau de tout, on peut commencer à s’interroger du pourquoi de l’expérience. Je comprends que Dieu est la brique et l’âme de l’univers, mais pourquoi dans quel but?

    Il se trouve dans l’univers des lois qui fonctionnent d’elles-mêmes. C’est-à-dire que les lois n’existent pas en dehors de Dieu. Les lois sont Dieu. Observez ce qui est écrit dans votre Bible: Au commencement était le verbe et le verbe était Dieu.....

    Le verbe est toujours associé à Dieu, pourquoi?
    Qu’est-ce que le verbe?

    Si l’on transpose le verbe dans le langage ésotérique actuel, on s’aperçoit qu’il est le troisième rayon, soit l’intelligence active. L’intelligence active est tout le réseau des lois qui sous-tend l’univers et qui crée l’univers. Ce qui fait que dans la Bible, de votre Bible est écrit le pourquoi de la création.
    Au commencement était le verbe, au commencement était la loi et la loi était Dieu, et la loi était en Dieu et avec Dieu.

    Maintenant pour comprendre cette première traduction de l’ouvrage ,il faut essayer de percer le sens de la loi.
    Qu’est-ce que la loi?

    Si la loi n’est pas une règle, un pouvoir auquel vous devez obéir, qu’est-elle ?
    La loi est un fonctionnement et un fonctionnement s’établit toujours sur des règles pour fonctionner. C’est pourquoi, que l’homme lorsqu’il va être lui-même en fonctionnement ou en rapport avec un fonctionnement, que ce soit un fonctionnement physiologique, ou en rapport avec la terre ou cosmique, il va devoir faire en rapport avec les règlements qui tiennent ce fonctionnement.

    C’est pourquoi, si vous vous mettez à trop manger, cela ne correspond pas à la loi et au fonctionnement physiologique, vous allez grossir ou devenir malade. Et celui qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez va dire: Mais pourquoi Dieu a inventé le rationnement des sens? Pourquoi est-ce qu’il a inventé la capacité de pouvoir goûter avec la bouche les mets si divers pour que je m’abîme dans cette dépendance.

    Dieu ne sait pas soucié de créer le goût, la bouche, le plaisir et s’est dit, là je vais positionner les pièges et l’on va voir ce que l’on va voir quand le petit homme va s’incarner.

    S’il existe réseau de sens, un réseau de capacité à éprouver, ce n’est pas pour que l’homme s’y attache comme il le fait, mais tout simplement pour qu’il reconnaisse la chose qu’il a en face de lui. Car si physiologiquement vous avez besoin de manger une pomme, parce que la pomme va pouvoir vous épurer, va pouvoir vous apporter les vitamines et les minéraux dont vous avez besoin, si l’on ne vous permet pas de reconnaître ou d’intuitionner que vous avez besoin d’une pomme, vous allez mourir, parce que vous ne saurez jamais que vous avez besoin des minéraux et des vitamines qui se trouvent dans la pomme. Vous mangerez n’importe quoi parce que tout aura le même goût.

    Pour que votre corps puisse articuler ses besoins et puisse donc fonctionner en tant qu’intelligence, il faut qu’il ait les moyens d’expérimenter le plan physique, donc la nourriture. Il est tout à fait normal qu’une intelligence physique soit adaptée et cette intelligence s’appelle par exemple le goût. C’est le goût qui va guider l’individu qui s’est incarné pour savoir ce dont son corps à besoin.

    L’âme ne sait pas si elle a besoin de vitamine A ou B, de minéraux ou d’eau. L’âme est étrangère au corps, l’âme n’est que conscience. Lorsqu’elle descend dans un véhicule physique elle ne comprend pas ce qu’il lui arrive. Elle se dit: Tiens ça fonctionne bizarrement cette mécanique. Si l’homme ne savait pas identifier la soif, il mourait de soif. Seulement en lui, en plus du goût, se trouve tout un réseau de sensations qui se loge tout le long des nerfs et qui permet à chaque cellule de communiquer avec l’intelligence du cerveau qui gère la décision. 

    Lorsqu’une cellule à besoin d’eau, elle envoie par le système nerveux le besoin d’eau, que reçoit le cerveau automatique besoin d’eau, besoin d’eau. Que dit l’âme qui s’est incarnée ou l’être qui est l’aboutissement de ces deux principes physique et spirituel, il se dit: j’ai soif.

    De la même façon tout à lieu lorsqu’un homme se dit j’ai besoin d’amour, j’ai besoin d’être aimé. C’est le même fonctionnement. Cela ne veut pas dire que toutes les âmes de l’univers se jettent dans l’incarnation pour trouver l’élu de son cœur et que la vie ne peut pas exister si l’on n’a pas l’amoureux ou l’amoureuse.

    Seulement il se trouve que la vie psychologique va émettre ses besoins et cette vie psychologique va sentir qu’elle a besoin de chaleur et elle sait très bien que cette chaleur vient de l’amour des autres. Donc cette psychologie va dire: besoin d’amour, besoin d’amour. Et que va faire l’homme qui est l’aboutissement des deux plans, il va se dire: j’ai besoin d’être aimé. Il faut que je trouve un amour et il va crier à son partenaire aime-moi, je t’en supplie, je suis trop malheureux si tu ne m’aimes pas.

    De la même façon tous les aspects physiques, psychologiques, mentaux de l’individu vont réclamer leur nourriture. Cela vient du fait que l’individu, l’âme qui s’incarne, s’incarne dans un réseau d’intelligence. Il y a une intelligence que l’on pourrait appeler astral et qui va réclamer de l’émotion, donc son comptant de vibration. Il y a le plan mental qui va réclamer son type de nourriture, donc de la pensée, des idées, de l’abstraction. Et il y a le plan physique qui va lui aussi réclamer son dû, ses vitamines, ses minéraux, son repos. Et ce réseau d’intelligence ne pourra pas faire autrement que de nourrir tous ces plans.

    Seulement s’il est facile de comprendre que l’on peut faire tenir le corps tranquille avec des vitamines, on ne comprend pas comment on pourrait faire tenir tranquille le corps astral, alors que l’on a tous besoin d’amour. On ne comprend pas non plus comment on peut faire tenir tranquille le corps mental, alors que la pensée vient d’elle-même, qu’elle explose et prend l’individu.

    Si l’on essaie de contrôler ce corps mental, astral ou physique, on s’aperçoit que l’on est complètement dépassé, parce que le corps, même s’il est futile, continue de réclamer sa nourriture.

    Si donc l’individu qui est en incarnation vit sur le plan de l’émotion, sur le plan astral, il va s’apercevoir que le plan astral va réclamer énormément de nourriture. S’il vit sur le plan mental, il va s’apercevoir que ce plan va réclamer énormément de nourriture mentale.

    Pour donc se dégager du mouvement et de la boulimie de ces différents corps, il faut tout simplement se placer au niveau de l’âme et plus de problème.

    Que veut dire se placer au niveau de l’âme?

    Cela veut dire ne plus jouer le jeu des balanciers et de ne plus être captif de l’interaction des pôles. Un jour dans le noir, un jour dans le blanc, un jour dans les idées positives et un jour dans les idées négatives, un jour ingénieur, un jour balayeur. 

    Être avant tout une âme, et ensuite, cette âme ira largement manipuler les substances des corps qui se trouvent en dessous d’elle. Alors que dans la vie des gens il se passe complètement le contraire. L’âme est complètement manipulée par les corps qui se trouvent en dessous d’elle. C’est pour cela qu’il y a malheur, c’est pour cela qu’il y a crise existentiel, angoisse, terreur.

    Si au contraire l’homme se positionne au niveau de son âme, même s’il ne sait pas où est son âme, mais qu’il essaie chaque fois d’être semblable à ce que tous les Saints, les Maîtres, les Guides ont dit et redit à propos de la nature de l’âme, tout rentre dans l’ordre.

    Si l’on vous dit les choses, ce n’est pas pour que vous les connaissiez, c’est pour qu’un jour vous essayiez de les imiter. C’est complètement différent. Si l’on vous parle de l’âme, ce n’est pas pour vous rassurer en vous disant:  vous ne mourrez jamais parce que vous êtes une âme. Si l’on vous parle de l’âme, ce n’est pas pour vous parler de Dieu et sucrer votre après midi avec de grandes réalités métaphysiques.

    Si l’on vous parle de l’âme, c’est pour que vous essayiez, lorsque vous êtes chez vous, lorsque vous êtes à votre travail, dans votre voiture, dans l’autobus, face à un drame, face à un décès, c’est pour que vous essayiez d’être l’âme dont on vous a parlé. Sinon à quoi cela vous sert de savoir que l’âme existe ?

    C’est une chose qui à ce moment-là n’existerait pas pour vous. Oui, l’âme, l’âme, les corps subtils, les maîtres, les guides. Bien sûr on connaît tout ça, en attendant  j’ai toujours mon problème de facture. Et c’est vrai, malgré tout cela il y a toujours le problème de facture à la fin du mois. Il y a toujours la peur entre les époux, parce que la femme rentre trop tard et que le mari très possessif bat sa femme.

    Mais ce sont ces femmes qui se tapent elles-mêmes sur les doigts. Car cela revient au même, donner à l’autre le pouvoir de vous battre, cela revient au même que de vous frapper vous-même.

    Qu’est-ce que cela veut dire ?

    Est-ce que pour tirer une conclusion de ce que je viens de vous énoncer, dès demain vous devez vous remonter les manches et vous battre dans les couloirs ? Non bien sûr. Ce n’est pas une bagarre générale que je veux déclencher, quoique si elle est faite dans ce but-là, dans cette raison-là, pour nous, ce serait l’occasion véritablement de rigoler. Mais je  ne veux pas déclencher de western.

    Simplement, je veux faire comprendre aux individus qui sont prisonniers d’un autre individu ou d’une situation, je veux leur faire comprendre qu’il ne faut pas mettre du ketchup karma partout, parce que le goût de toute façon ne sera pas meilleur. La chose ne passera pas, personne n’aime être frappé et ce n’est pas en se disant : c’est sans doute mon karma que l’on arrivera à l’accepter et à pardonner à son mari, c’est impossible. Un jour ou l’autre la haine va ressortir et un jour ou l’autre cela va être catastrophique.

    Ce qu’il faut donc, ce n’est pas faire prévaloir sa propre puissance, mais de faire prévaloir l’amour. De quelle manière dans un couple déchiré de cette manière va-t-on faire prévaloir l’amour ?

    La femme va penser que c’est en se soumettant. Pas du tout. C’est au contraire en essayant d’initier son mari au respect de l’autre. C’est pourquoi, eh ! bien pour la première fois, il faut frapper et il ne faut pas hésiter. Bien sûr si l’on est une petite femme on prendra une poêle à frire. Je vous le dis, n’hésitez pas.

    Pourquoi est-ce que je recommande ce genre d’intervention dans le premier acte ?

    Je ne favorise pas la violence et je ne veux pas inspirer et légitimer le recours à la violence. Je dis tout simplement que face à certaines situations sclérosées, car si l’homme frappe sa femme, c’est parce qu’il en a l’habitude. Si la femme déclenche  une psychose à l’idée de rentrer tard, c’est parce qu’il en a l’habitude de la frapper, a l’habitude d’exiger qu’elle rentre à telle heure.

    Donc, quelque part l’homme, le mari, est complètement prisonnier d’une sorte de fixation, de folie et de la possessivité et pour donc dans un premier temps briser cette fixation, il va falloir prouver que l’on est quelqu’un d’autre. Donc il va falloir ne plus accepter les coups et s’il le faut en donner, pour briser l’idée que le mari va pouvoir continuer à frapper. « Maintenant tu ne me bats plus, sinon c’est moi qui frappe. C’est clair ? »

    Vous allez voir qu’en renversant les polarités du pouvoir, vous allez non seulement vous réserver une vie meilleure, mais en plus vous allez initier l’autre. Car si pour vous il ne faisait pas partie de votre karma d’être battue, il est certain que celui qui vous bat se fait un karma, et qu’à son tour, dans une autre vie, pour lui c’est juste la loi sera un véritable karma et la loi s’établira comme devant être un homme ou une femme frappée. Donc celui-là sera véritablement en train de purger un acte ancien.

    Mais toutes les choses qui arrive sur la terre et Dieu sait qu’elles ne sont pas en majorité bonnes, il n’y a qu’à regarder la vie de ses voisins ou sa propre vie pour s’apercevoir que ce qui arrive le plus souvent est négatif.

    Comment donc un homme peut-il avoir suffisamment de masochisme pour penser que tout ce qui lui arrive de négatif est forcément son karma ? Il faut être vraiment masochiste pour penser ça. Aujourd’hui une tuile me tombe sur la tête, c’est mon karma, j’en suis sûr. Dans l’ascenseur ma voisine m’a giflé, ce doit être mon karma, je dois être trop orgueilleux. Je me retrouve encore une fois au chômage, le karma n’arrête pas de m’accabler. Et au bout de 40 ans, à force de penser que karma est toujours là, on retrouve qu’un petit filet de disciple qui essaie timidement de bouger encore ses dix doigts dans la matière. Parce qu’il s’est mis sur le dos tout le karma du monde et un karma qui n’existe pas.

    Ce qu’il faut comprendre là-dedans, c’est que l’individu qui est incarné dépend des lois d’une société, des lois que sont capables d’émettre les groupes humains en évolution. Si ces groupes ne sont pas suffisamment évolués, automatiquement les lois qu’ils vont générer, les exigences qu’ils vont générer, le type de vie qu’ils vont créer, vont être la conséquence directe du manque d’évolution.

    C’est pour cela, lorsque vous remontez dans le temps, vous vous apercevez que l’on vivait moins bien, dans une moins grande sécurité et plus difficilement au moyen âge par exemple. Vous reconnaissez les avantages de la sécurité sociale et de l’école. Il y a là, tout un réseau social qui porte l’individu, et l’individu est sûr de trouver un refuge ou de trouver un épanouissement dans ce réseau.

    Mais pour que ce réseau soit véritablement un confort, un lieu de partage, il faut que le groupe qui construit ce réseau soit un groupe évolué. Lorsque l’on regarde la société actuelle et lorsque l’on accuse Dieu de tous les maux qui existent dans la société, on s’aperçoit que ce sont les hommes qui créent ces maux. Dieu n’a pas créé la société, les Maîtres n’ont pas créé la société. Les Maîtres inspirent des structures, inspirent des nations et la constitution de communautés. Mais de communautés au sens très large du terme, c’est-à-dire au sens de Nation et de Patrie, pour que ces communautés soient un creuset d’évolution, pour que l’on y apprenne quelque chose. Il faut donc qu’il y ait une structure pour que l’on soit un homme et non pas un animal qui va couler ses jours sur la terre.

    L’homme est différent de l’animal, de la fleur, et de tout ce que l’on voudra qui est en dessous de lui, de tous les autres règnes, parce qu’il a l’autorisation, le pouvoir, le devoir et la liberté gigantesque de dessiner sa vie. Un minéral ne dessine pas sa vie, un singe non plus. Pour toute sa vie de singe il est un mangeur de bananes, grimper aux arbres.

    Par contre qu’est l’homme ?

    L’homme est fondamentalement différent, c’est un créateur. Donc en faire simplement un paysan sur son coin de terre qui va faire pousser sa pomme de terre, sa courgette et sa carotte, ce n’est pas cela vivre, attendre que la vie se passe.

    Si donc l’homme va de plus en plus vers une vie qui paraît artificielle, parce qu’elle devient de plus en plus sociale, technique, intellectuelle et que la vie naturelle semble disparaître, si l’homme commet cet abus, s’il détermine ce cheminement, c’est que l’homme est avant tout un penseur et un créateur.

    On ne peut pas sans cesse penser et créer si le réseau d’évolution s’en tient uniquement à être un planteur de pommes de terre. Tout a commencé dans le rural pour aller vers la ville. Lorsque je dis cela, je ne veux pas dire que tous ceux qui sont à l’heure actuelle agriculteurs ou paysans sont des gens de petite évolution. Il ne faut pas tout confondre, il faut être intelligent et lorsque je parle, savoir transposer à des plans supérieurs.

    Lorsque l’on regarde dans le passé de l’évolution, on s’aperçoit que lorsque l’homme a commencé à cultiver la terre, il a commencé une forme d’intelligence. L’agriculture ou l’approche de la domestication de la nature était déjà pour lui un éclair d’intelligence. Il était donc normal qu’il lui faille beaucoup de temps pour aller jusqu’au bout.

    Puis ensuite est venu le travail du fer où on a commencé à domestiquer des formes plus dures, plus complexes de la nature. Ensuite est venue la domestication du milieu, de l’environnement. On a commencé à faire des canaux ou avoir l’idée de faire des canaux, de faire l’irrigation. Puis on a domestiqué la substance que représente la vie individuelle et à ce moment-là on a véritablement commencé à penser.

    Ce qui ne veut pas dire qu’avant l’homme ne pensait pas, il avait une pensée attachée au développement de l’agriculture, à la domestication des métaux et de l’environnement, mais il  n’était pas une pensée libre pour pouvoir penser.

    Penser à quoi ?
    À sa liberté, au pourquoi de la pousse d’une carotte, et analyser cette pousse. Penser au mouvement des vents, au pourquoi de son existence, s’interroger à propos d’une source, d’un feu, d’un Dieu, d’un culte.

    Ainsi toute la vie que vous connaissez aujourd’hui a pu petit à petit avoir lieu. À l’heure actuelle, ce n’est pas que l’homme manque de nature ou de naturel, une ville est une chose très belle, même si c’est une ville en béton. Il ne faut pas systématiquement retourner à la ferme pour être un bon disciple et pour être heureux. Il faut simplement aménager à l’intérieur de la ville des endroits où la nature a encore sa place, donc aménager des grandes allées d’arbres, de fleurs et de pelouse, des points d’eau, des points de repos.

    Ainsi la ville va devenir quelque chose extraordinaire et quelque chose de puissant parce que c’est là que l’homme va pouvoir rencontrer un autre homme et qu’il va pouvoir parler de Dieu.

    Tandis que si l’homme se met en exile en montagne ou dans une ferme très loin dans la campagne, il ne rencontrera jamais un autre homme. Le choix de ces expériences va être fort restreint et il va être en sommeil le restant de sa vie. Donc il n’y a pas de meilleur endroit, l’endroit où se trouvent tous les autres hommes, pour aimer, pour aider, pour être Dieu et pour rencontrer Dieu.

    Bien sûr, pour que la psychologie soit en équilibre, que la nature soit en équilibre, la nature humaine soit en équilibre et que son corps soit une santé, il faut y inclure encore des espaces naturels et à ce moment-là la ville ne représente plus aucun problème.

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  • La seule vérité est le Soi - 3/5

    Dieu est tout en tout - 4/5
    (Tout est dans le tout
    et le tout est dans tout)

    Pourquoi Dieu descend-il dans la matière ? - 5/5
    La nature de Dieu

     


    De la même façon, vous ne pourrez penser que dans la mesure où une énergie va être attirée, même si vous pensez mal. Vous allez donc ouvrir une porte, car c’est plutôt comme cela que ça se passe, au moment où vous pensez, où vous émettez une prépensée, automatiquement il y a une sorte de valve qui s’ouvre dans votre corps astral, votre corps éthérique ou votre corps mental. Tout dépend de l’endroit où vous vibrez à l’instant où vous pensez ou vous faites la chose.


    Suite

    Cela se passe presque simultanément en fait. Il n’y a pas d’abord un désir de penser, l’homme ne se dit pas je vais penser, je dilate mon corps astral, je reçois l’énergie, maintenant je peux penser et émettre ma pensée. Tout cela se fait en même temps avec un très léger décalage imperceptible par la notion de temps des hommes. Seul un Maître peut voir ce type de décalage. Heureusement d’ailleurs, car c’est à ce moment qu’il peut intervenir parfois auprès de ses disciples pour dire non, attention, ne pense pas ça, ne fait pas ça. Et l’on se trouve par là même coupé d’une sorte d’automatisme qui aurait abouti à l’expression d’une pensée ou d’une action. Et l’homme se dit : tiens j’allais faire ça et j’ai été empêché, ma conscience m’a retenu, mon guide m’a empêché.

    Ce qu’il faut donc comprendre c’est que l’individu n’est pas une structure figée. Il n’y a pas le corps physique, le corps éthérique autour qui fait son circuit éthérique et qui ne sort pas de ce circuit-là. Il n’y a pas après le corps astral qui fait son petit circuit d’émotions et de réactions. Il n’y a pas ensuite le corps mental qui fait son petit circuit de pensées, de principes, d’attractions.

    Tout cela au contraire se dilate exactement comme un cœur. Les ventricules d’un cœur qui s’ouvrent et se ferment pour prendre et envoyer l’énergie. Car la concrétisation d’une émotion ne peut avoir lieu que comme cela. L’homme ne pourrait avoir aucune émotion, même avec un corps astral, si une énergie ne lui était pas donnée pour faire vibrer cette émotion.

    Lorsque l’on joue du piano, on a beau avoir les touches et savoir jouer du piano, le piano lui a besoin de l’espace, de l’air pour faire résonner la note. Mettez un piano dans un espace où il n’y a pas d’air, vous n’obtiendrez aucune note.

    Donc, lorsque l’on transpose au niveau des énergies, on s’aperçoit que dans le corps astral il a la fibre de l’émotionnel négatif, la fibre d’un amour supérieur ou inférieur et toutes ces fibres, ces cordes, ne vont pouvoir émettre une note, ne vont pouvoir véritablement devenir un ressenti dans la vie intime de l’individu, que dans la mesure où une énergie va être déversée sur cette corde.

    Maintenant, ce qui vous appartient à vous, c’est la décision d’appel d’énergie, quelle corde allez-vous articuler, quelle corde allez-vous toucher, et par là même, quelle énergie allez-vous appeler pour faire vibrer cette corde afin qu’elle émette son son. Ça, c’est votre histoire, votre responsabilité, c’est votre chemin d’évolution, c’est votre vie, c’est votre liberté aussi.

    Si vous touchez en vous que les cordes négatives, basses, graves, qui n’émettent pas de sons mélodieux, automatiquement, vous serez envahis par une robe sonore complètement discordante et vous allez dire, qu’est-ce que je suis mal avec moi-même, j’ai toujours le cafard, j’ai toujours de l’angoisse, je ne crois en rien, je n’aime personne, je ne sais pas où allez, que choisir. Je ne sais toujours pas qui je suis.

    Tout cela, parce que l’homme joue les fausses notes, les mauvaises touches, les mauvaises cordes et il ne peut pas supporter de vivre dans la cacophonie. Impossible, car l’homme est moulé pour vivre heureux, il n’est pas moulé pour vivre malheureux. Sinon tout le monde vivrait heureux dans le malheur et vous chercheriez au contraire les blessures, les drames.

    L’homme n’est pas moulé pour être malheureux, l’homme est fait pour être heureux, pour être un grand éclat de joie et un grand mouvement de liberté. Car la joie n’existe que dans la liberté. Si donc l’homme est fait pour être heureux et si fondamentalement en lui et dans son âme il est heureux, chaque fois qu’il va émettre quelque chose de malheureux, il va se provoquer une crise existentielle.

    Encore une fois, il va vivre le désordre et il va en souffrir. C’est simple à comprendre. Imaginez une substance crée pour être toujours blanche, si en roulant sur une planète quelconque elle devient noire, elle ne va pas devenir noire dans le cœur, elle va se recouvrir de noir et elle va se sentir mal à l’aise. Parce que ce n’est pas sa véritable nature, elle va se dire mais qui suis-je, qui suis-je en vérité ?

    Cette boule ne va voir en fait que le noir, elle ne va pas savoir qu’en fait qu’au cœur elle est blanche. D’où ensuite toute la quête de soi, quête que l’on pourrait appeler divine. La recherche de Dieu, c’est la recherche de soi-même. Je ne veux pas que vous sortiez d’ici avec d’autres convictions que celle-là.

    Lorsque vous cherchez Dieu, que vous essayez de comprendre comment aimer Dieu, comment vous approcher de Dieu, être bon disciple, comment recevoir les initiations, comment percevoir la présence du Maître, sachez que véritablement vous vous cherchez vous-même.

    Il n’y a pas d’autre vérité que ce que l’on pourrait appeler le soi, l’âme, la monade ou la lumière ou Dieu, appelez cela comme vous voulez, il n’y a pas d’autre vérité, pas d’autre existence que soi. Ce soi qui est multiple, qui est le soleil, qui est l’archange, qui est l’ange, qui est l’homme, qui est le rocher, mais le soi tout simplement.

    Donc, lorsqu’un disciple s’efforce à rencontrer Dieu, s’efforce à rencontrer une initiation, même s’il tombe à genou, qu’il pleure tellement il souffre de ne pas savoir comment faire, pour nous il est dans l’erreur. Essayer d’obtenir une initiation, c’est faux. Essayer de rencontrer un Maître, c’est faux, de rencontrer Dieu, c’est faux. La démarche morale, la démarche mentale est complètement fausse.

    Donc si la démarche mentale est fausse, il va sans dire que la compréhension de la chose, de la nature humaine et de l’évolution, est également fausse.

    Pour donc économiser beaucoup de souffrance, beaucoup d’énergie, de temps, économiser aussi le passage des Maîtres, il faut savoir fondamentalement que ce que vous cherchez c’est vous-même et rien d’autre.

    Mais quel est cet autre vous-même ?

    Ce n’est pas ce que l’on peut imaginer à propos de soi lorsque l’on essaie de se sentir Divin, entouré de gloire, que l’on essaie de prendre le pôle le plus positif qui existe par rapport au pôle négatif que l’on vit en ce moment. C’est-à-dire que nécessairement lorsque l’on dit à un disciple, en fait, tu es Dieu et tu es toute la grandeur de Dieu, si vous arrivez en entrer dans les déclics psychologiques, mentaux qui se passent chez l’homme auquel vous dites cela, vous allez vous apercevoir que si le disciple est né, il va s’imaginer être très beau. S’il se trouve lamentablement équipé intellectuellement, il va se croire très intelligent à l’autre bout dans sa Divinité.
    Si le disciple est un raté, qu’il n’a jamais su faire les bons choix, il va s’imaginer être un grand vainqueur de l’autre côté en tant que divinité.

    C’est pourquoi, il ne faut rien imaginer, parce que l’homme va imaginer sur la base de sa pensée et de ses projections, cela va être le contraire de ce qu’il est sur un plan physique, social et intellectuel.
    Or, la vérité n’a rien à voir avec le fait d’être une grande intelligence, un individu capable de triompher de tout et d’une grande beauté. Cela est faux. Et si l’on va au fond de cette pensée, on s’aperçoit que cosmiquement cela ne tient pas debout.

    Un homme très beau, très intelligent, très fort, n’a pas été jeté dans la matière pour qu’il soit laid, bête et faible. S’il est fondamentalement beau, intelligent et fort, comment voulez-vous en vous incarnant être le contraire.

    Vous allez me dire qu’il y a le jeu de l’individualité, il y a l’oubli que créent la matière et l’incarnation. Je vous dis non, cela ne joue pas.

    Si donc un individu peut être bêta alors que fondamentalement il est divin, si donc un individu peut être très intelligent sans forcément être divin, c’est que le Dieu qui est en lui, n’est ni l’intelligence ni la bêtise et que l’intelligence comme la bêtise sont des pôles qui n’appartiennent qu’à l’expérience dans la matière. Et que nécessairement un jour le balancier de la conscience se trouvera dans la zone de l’intelligence et une autre fois dans la zone de la bêtise. Car tant que l’on n’a pas trouvé le centre, vous passerez d’une incarnation à l’autre de la plus grande intelligence à la plus grande bêtise.

    C’est inévitable car tout est mouvement entre ces deux pôles. Il est donc normal qu’après avoir été un grand ingénieur, vous allez être un jour un grand balayeur. C’est inévitable, et l’on n’en comprend pas la logique, on se dit : ce n’est pas l’évolution ça.

    Et vous avez raison pourquoi ?

    Parce que l’évolution ne se trouve pas dans le fait d’être un jour ingénieur et un jour balayeur. L’évolution se trouve dans le fait qu’un jour finalement on se trouve au centre, que l’on soit ingénieur ou balayeur. Par contre ensuite, puisse qu’il existe un plan physique, pour faire fonctionner ce plan physique, pour structurer la vie de la communauté, il faudra que vous soyez ingénieur ou balayeur.

    Lorsque vous êtes dans une communauté il y a une structure, il y a un ordre, il y a des nécessités, il y a donc une hiérarchie et cette hiérarchie n’est pas vue de façon péjorative lorsqu’elle pose ses pieds dans l’inférieur et de façon très idéaliste lorsqu’elle pose la tête dans le supérieur.

    C’est une hiérarchie de nécessité tout simplement. Ce qui fait que le plus grand des Saints pourra se contenter d’être un balayeur et d’en être fort content.

    Donc, ce que vous faites socialement n’a rien à voir avec ce que vous êtes spirituellement. Il y a toujours une certaine interaction, c’est certain, mais vous n’êtes pas l’image que vous occupez.

    Lorsqu’une femme est secrétaire, cela ne veut pas dire qu’elle n’est pas assez évoluée pour être médecin, cela ne veut pas dire qu’elle n’est pas assez évoluée pour être dans un temple et être une grande prêtresse. C’est faux. Cela veut dire qu’elle a son évolution respectable, qu’elle a à faire des efforts comme tous les autres individus et qu’à l’intérieur de la société pour renforcer son évolution, pour trouver des occasions de service, pour être utile à la structure sociale et groupes humains, elle a choisi d’être secrétaire, parce que c’est ce qui lui plaisait le plus. C’est ce qui convenait le mieux à l’alignement de ses énergies, mais pas forcément les énergies spirituelles, mais les énergies acquises au niveau du mental, de tout le réseau de qualités qu’il faut pour être secrétaire, comme par exemple la patience, l’organisation, l’exactitude, le sens littéraire, etc.

    N’oubliez pas lorsque vous vous incarnez, lorsque vous vivez dans un plan physique, il n’y a pas égoïstement que votre évolution à faire. Essayez d’être moins égocentrique. Même quand vous pensez à Dieu et à l’évolution, vous êtes encore égocentrique. Essayez de voir et de comprendre qu’il existe autour de vous une communauté humaine, une patrie, une nation, et que vous avez un rôle à jouer dans cette patrie. Un rôle pas forcément politique, mais un rôle parfois sociale ou tout à fait technique. Vous avez un rôle à jouer pour que la communauté, pour que la structure soit. Parce que si cette communauté n’est plus, si cette patrie n’est plus, le champ d’expérience disparaît automatiquement. Il faut donc que l’homme assume son évolution et soit capable aussi par compréhension spirituelle, d’assumer aussi son poste social.

    On parle aujourd’hui de poste social et le mot social est devenu quelque chose de très déshumanisé. Il faudrait donc remplacer le cliché poste social par fonction dans la communauté. Quelle est ma fonction dans la nécessité de la communauté, dans le bien communautaire.

    Naturellement lorsque je parle du bien communautaire, beaucoup de gens vont hausser les épaules et me dire : Tu sais grand frère, nous n’en sommes pas encore là, le bien communautaire c’est sans doute pas pour demain. C’est vrai qu’à l’heure actuelle la vie n’est pas encore organisée comme étant le partage d’un bien communautaire.

    Mais la faute est à qui, je vous le demande ?
    Dès qu’il faut faire une heure de plus, une heure supplémentaire comme vous dites pour faire bien fonctionner un service, par exemple médical, on s’aperçoit que tout le monde s’en va à la maison parce que ce qui va compter, ce n’est pas la responsabilité que l’on occupe, mais de renter chez soi et d’avoir la paix, ne plus être soi disant stressé, être enfin libre, avoir du plaisir, ne plus penser à rien, ne plus être obligé au travail.

    Lorsqu’un individu n’est pas capable par responsabilité de dépenser un peu plus de son temps pour remplir correctement sa fonction, il n’est pas étonnant de voir la société devenir de plus en plus égoïste. Parce que chacun va vite renter chez soi ou éviter même de travailler pour pouvoir rester tranquillement à la maison, tranquillement avec ses loisirs, avec l’être aimé, sa passion amoureuse, les enfants, avec sa voiture pour se promener.

    Vous n’êtes pas nés pour être seul et de façon solitaire sur une planète. Si vous deviez vivre seul on vous aurait donné une planète pour chacun. Mais il se trouve que l’homme est fait pour vivre en communauté.

    Pourquoi est-ce que je dis cela ?

    Non pas que cela fasse partie d’un principe divin, mais il se trouve que l’individu est fait pour fonctionner en groupe. Comment concilier ces deux aspects ?

    Pour comprendre la responsabilité de chacun dans une communauté, pour comprendre pourquoi l’humanité est une humanité, pourquoi il y a toujours des groupes humains, il faut se reporter un peu plus haut dans le ciel et dans les dimensions et de s’apercevoir que fondamentalement vous n’êtes pas des êtres séparés, mais que vous êtes un et un seul Dieu.

    Étant un et un seul Dieu, par la suite et au fur et à mesure de la descente dans la matière multipliée, vous pouvez vous rendre compte que lorsqu’il va y avoir une vie quelque part sur une planète, cette vie par là même va être multiple puisqu’au cours de sa descente Dieu s’est multiplié et que pour être tout à fait lui-même et encore entier, il va mettre en présence ces diverses particules. C’est pour cela qu’à travers toutes les religions, les Maîtres, les Saints, les Prophètes, essaient de vous faire comprendre en le criant très fort, vous êtes tous frères.

    Pourquoi crient-ils cela ?

    Pourquoi à travers les siècles ils sont même devenus ridicules à force de le dire, alors que toute la vie sociale et physique semble organisée comme n’étant pas une fraternité.

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  • Question :
    Par l’étude et la méditation sur la nature des rayons, les disciples peuvent éventuellement reconnaître la nature des rayons de l’âme et celui de sa personnalité. Qui reconnaît le rayon de l’âme ? Comment utiliser la sensibilité au rayon de l’âme et de la personnalité pour facilité le processus d’intégration entre l’âme et la personnalité.

    C’est une question qui n’est pas de façon générale en attente dans la salle et les participants. Toutefois nous viendrons à en parler, car en fait ce que j’aimerais expliquer ici ce soir, c’est le but de l’existence de l’ordre, qu’est que l’ordre et dans quelle mesure un homme peut-il s’aligner à un ordre.

    Lorsque je parle d’ordre, bien sûr je parle d’un alignement avec un principe, avec un état de fait naturel ou un état de fait cosmique. Quand donc on veut parler des rayons, on en vient à parler de l’ordre. Si l’on veut comprendre les rayons, les rayons qui composent la personnalité, qui composent aussi la nature du numéro, ou les rayons qui composent par énergie et par émanation le cœur de l’âme, ou le rayon qui est le cœur de la monade, on en vient par là même à étudier l’architecture du monde et surtout le principe du monde. Donc l’ordre, en fait la loi.

    Lorsqu’un homme veut approcher son propre fonctionnement de base, lorsqu’il veut intuitionner sa propre loi, son propre Maître intérieur, c’est rencontrer son rayon, rencontrer son Maître intérieur.

    Beaucoup de disciples, à l’heure actuelle, parce qu’ayant lu, mal lu ou trop lu, se disent je dois chercher mon rayon, je dois être mes rayons, je dois savoir avec quel rayon je dois travailler, faire synthèse et ensuite le développer. La recherche d’un rayon n’est pas un but spirituel, ni une démarche, ni une nécessité spirituelle.
    Simplement le fait de connaître les mouvements du Maître intérieur, vous fait supposer à quelle loi vous appartenez, à quel rayon vous supposez appartenir.

    Pourquoi je parle de la sorte ?

    Tout simplement parce que la science des rayons ne vous a pas été donnée pour tenir un fichier à propos de vous-même, un fichier d’identité spirituelle. Il n’y a aucune identité spirituelle. La seule identité qui soit, doit être absolument dépouillée pour que l’homme sente une universalité en lui-même.

    Donc si l’on est à la recherche d’une identité spirituelle, que ce soit à propos ou à cause des rayons, ou à cause d’un Dieu quelconque avec lequel on s’identifie selon les siècles et selon les groupes, la démarche est fondamentalement fausse.

    Le disciple moyen, car il n’y a que le disciple moyen qui s’amuse à faire cela, qui essaie de répertorier ses énergies, ses rayons, dans le but de mieux se connaître est fondamentalement dans l’erreur. Il ne peut pas avancer, car il va, encore une fois, comme celui qui met toujours un voile devant ses yeux ou une idole ou un Maître, il va ainsi mettre de l’identité.

    Or, pour basculer complètement dans la libération, dans un état de liberté de l’âme et de l’esprit il ne faut plus construire autour de soi et en soi des systèmes de projection, des systèmes d’identification, même si ces projections paraissent spirituelles, elles sont qu’en même fondamentalement fausses. Il vaut mieux donc s’en écarter.

    Ces rayons ont été donnés, davantage pour faire comprendre la nature de l’univers, la nature occulte de l’homme, que pour inspirer à chaque disciple la recherche de son propre rayon. Cela n’a rien à voir avec le développement spirituel. Si vous vivez bien, si vous vivez d’après le flux qui vous pénètre, le flux d’évolution qui s’impose à vous, si vous vivez avec un souci constant de perfectionnement et de libération, automatiquement vous allez prendre conscience, non seulement de votre rayon, mais de tous les autres rayons. Car vous n’êtes pas seulement un, deux ou trois rayons, vous êtes l’ensemble des rayons de l’univers, pour déclencher l’existence de ce que l’on appelle le rayon de synthèse, et par là même être un Dieu absolu, soit un Maître puissant, un véritable humain divinisé.

    Il ne faut donc pas chercher le rayon, il faut tout simplement apprendre chaque jour à devenir de plus en plus libre et essayer quelque part d’imiter la perfection qui est déjà en soi mais qui ne s’exprime pas. C’est de cette façon-là que l’homme rencontrera son rayon, mais apprendra aussi à manipuler tous les autres rayons, car un homme n’est pas figé dans un ou deux rayons.

    L’homme a à disposition l’entier des feux cosmiques. Rien ne peut lui être retranché. Lorsqu’il est né, il a été expulsé dans la matière et dans le cosmos dans un grand mouvement de liberté et d’abondance. Si on l’avait répertorié ou limité à utiliser son seul rayon, il n’aurait même pas de vie possible. Car si quelque chose est très typé d’après un rayon particulier, donc un principe particulier, il n’empêche que tous les autres principes de la loi, de la loi cosmique, le pénètrent aussi.

    Il n’y a que comme cela que la vie existe. De la même façon, lorsque l’on regarde le corps humain, on pourrait imaginer, par exemple, que la construction du corps physique appartient au rayon trois, car c’est vrai, cela appartient à l’intelligence active, le seul principe de construction véritable de la matière et du cosmos. Mais il n’empêche qu’à l’intérieur du corps humain, chaque corps d’homme représente ensuite par voie d’ouverture un rayon. Ce qui fait qu’à l’intérieur du corps que l’on peut résumer à un rayon, il y a toute la synthèse des autres rayons. Et ainsi le corps peut fonctionner lui-même d’après un rayon particulier.

    De la même façon, vous qui êtes typés par un rayon au niveau de la personnalité, un rayon vécu au niveau de l’âme, il n’empêche qu’ensuite au niveau de la psychologie, au niveau de votre affectif, vous allez expérimenter des rayons complètement différents et complémentaires. C’est pour cela que vous allez être un individu entier, capable d’avoir des émotions, un intellect, de l’intuition, de l’inspiration, de méditer, de marcher.

    Tout est synthèse. Ce qui fait que lorsque vous cherchez votre rayon, lorsque vous voulez connaître votre rayon d’évolution, vous ne devez pas tant chercher par là le chemin ou la technique de saisir le chemin. Faites le chemin et automatiquement les énergies qui animent ce chemin vont s’animer aussi en vous. Il n’y a pas besoin de connaître l’énergie pour que l’énergie existe.
    Par exemple si vous êtes du rayon deux, vous n’avez pas besoin de savoir que vous appartenez au rayon deux pour être davantage spirituel,  être un meilleur disciple et avancer plus rapidement sur la voie.

    Par contre, si vous êtes à l’écoute de vous-même et des nécessités de votre âme et de votre chemin, automatiquement vous allez vous apercevoir que vous appartenez au rayon deux. Et même si vous ne le savez pas, du moment que vous faites par intuition, par obéissance, par inspiration, toutes les choses appartenant au rayon deux, vous allez être l’allier de toutes les énergies de ce rayon et ce rayon va vous développer, va vous porter.

    Si par contre vous allez avec le mental chercher votre rayon, vous risquez non seulement de ne pas le trouver, mais même si vous le trouvez, étant donné la démarche qui vous a amenés à cette recherche, vous risquez de ne pas savoir comment l’utiliser.

    C’est pourquoi tout est dans le type de la démarche, parce qu’un type de démarche correspond à une motivation, à une intention. Si mon intention est bancale, même en trouvant l’objet, je ne peux pas fonctionner avec l’objet, car l’objet ne peut avoir de résonance qu’au niveau de l’intuition et de l’inspiration, de la réception.
    Si au contraire ma démarche est, elle aussi, intuitive, ouverture, réception, lorsque je vais rencontrer l’objet, il va pouvoir pleinement fonctionner.

    Il y a dans la recherche de soi-même toujours un besoin d’identification, et la spiritualité est malade, non seulement en ce moment, mais depuis des siècles et le sera encore dans de nombreuses générations. La spiritualité est malade de ce virus de l’identification. L’homme s’identifie toujours à quelque chose, à son père, à sa mère, à son statut social, à sa société, à sa race, à sa culture, à sa planète, à ses propres idées, à ses complexes, à ses traumatismes. Toujours besoin de projection.

    Or, sitôt qu’il y a cette identification, l’homme se trouve complètement hors de sa véritable identité. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a jamais un point où l’homme est une identité. Forcément l’homme est une identité, mais l’homme n’est pas l’identité sociale, ni l’identité raciale, ni culturelle, ni familiale, donc toutes les entités, les clichés, toutes les projections que l’on peut recevoir ou émettre à l’intérieur de la vie physique.

    Il n’y a pas de véritables images hors de la vie physique. Non pas que la vie physique soit quelque chose qui n’a aucune valeur, mais parce que l’homme génère ce jeu d’images et de projections uniquement lorsqu’il se trouve plongé dans la matière.
    Il génère ces jeux pendant plusieurs cycles d’évolution, tant qu’il n’a pas suffisamment développé de prise de conscience, tant qu’il n’a pas développé en lui le témoin, pour pouvoir se rendre compte qu’il est, qu’il existe, mais non pas en tant qu’être subissant le décor de sa vie, le décor social, le décor culturel, familial. Il s’aperçoit qu’il est au milieu de cet univers pour accomplir un plus grand dessein.
    Son dessein n’est pas d’être le fils de son père ou la fille de sa mère ou la secrétaire de telle entreprise ou le médecin de tel organisme, pas plus que le président de tel ou tel pays. Ça, c’est quelque chose qui existe pour structurer un univers physique, car il a besoin d’être structuré, organisé, pour pouvoir se perpétuer afin d’être toujours un creuset manipulable, exploitable pour l’expérience physique. Mais c’est un milieu qui est créé uniquement pour une expérience physique.

    Ce qui veut dire que ce milieu social, physique, culturel, n’est pas le milieu de l’existence, c’est le milieu de l’expérience.

    De la même façon lorsqu’un pilote revêt sa combinaison, son casque et qu’il entre dans sa voiture, qu’il s’assoit au volant de sa voiture et qu’il commence à piloter, c’est pour lui un moyen d’expérimenter la vitesse, d’expérimenter la mécanique et son plaisir. Ce qui ne veut pas dire qu’il est le véhicule, qu’il est la vitesse à laquelle il peut conduire, pas plus qu’il est la route. Tout cela est un décor qui permet une expérience, c’est-à-dire la compétence, la capacité à conduire un véhicule et comprendre le processus mécanique d’un moteur.

    De la même façon, lorsqu’un homme s’incarne, il a à sa disposition un corps, avec un réseau de sens, un réseau d’écoutes, d’écoutes psychiques dans des sens supérieurs pour qu’il fasse une expérience et non pas pour qu’il s’identifie au véhicule et à tout le décor qui va permettre à ce véhicule d’expérimenter quelque chose.

    C’est pourquoi, le plus grand mal qui est arrivé à l’humanité, ce n’est pas de descendre dans la matière, de rencontrer l’opacité du cube, c’est de s’être  identifié à ce cube, de jouer le jeu des miroirs et de croire à l’image. Et quand l’image n’est pas nette, l’âme qui s’incarne souffre. Quand l’image est laide, l’âme qui s’est incarnée se prend de haine pour elle-même, elle ne se supporte plus et elle essaie par tous les moyens de se détruire, voire même de détruire les autres images, de détruire le monde qui sert de miroir.
    Ce qui fait qu’à la suite de cette erreur d’identification le monde connaît des troubles sociaux, psychologiques, nerveux, et un trouble que l’on pourrait appeler planétaire. À ce moment-là le désordre a lieu.

    Le désordre vient de quoi ?

    Le désordre, donc le manque d’ordre vient d’une suite d’actions et de réactions qui ont suscité la dysharmonie et le manque d’amour. La dysharmonie et le manque d’amour vont nécessairement engendrer la haine, une haine qui peut être larvée ou largement exprimée, comme dans les guerres, dans les actes de terrorisme, dans la criminalité, la violence.

    Dès qu’il y a donc manque d’amour, manque de connaissance de l’amour plus exactement, cela va générer le désordre. Et le désordre qui est à l’opposé de la structure même de l’univers ne va pas pouvoir vivre très longtemps dans ses propres énergies. Le désordre n’est pas quelque chose qui existe fondamentalement ni initialement.

    Si l’on prend l’ordre, on s’aperçoit que l’ordre existe initialement, depuis le premier jour de l’univers et que l’ordre continue d’exister à l’intérieur de l’univers. On peut donc en garantir sa perpétuité. C’est donc une valeur, une vérité.

    Par contre si l’on essaie de comprendre le désordre, même si l’on cherche énormément, on s’aperçoit que le désordre n’a jamais existé, n’a jamais été engendré dans l’univers. C’est-à-dire qu’initialement le désordre n’existe pas. Ce n’est donc pas une valeur, donc pas une vérité.

    C’est pourquoi, ce qui est désordre, soit à l’intérieur de vous, soit sur la surface de la terre, soit à l’intérieur d’un système solaire, va nécessairement être rectifié.

    Rectifié par quoi et de quelle manière ?

    Rectifié parce que l’on peut appeler le bien commun, ou la volonté de bien ou la volonté de perfection. Va être aussi rectifié par le besoin de l’évolution, car le désordre, même s’il n’est pas destructif n’amène pas à une évolution.
    Donc la nécessité de l’évolution, de la réintégration à des archétypes divins va susciter l’arrêt du désordre.

    C’est pourquoi en vous-même lorsque vous vivez votre vie, lorsque vous êtes dans un état de choc affectif, moral, mental, ou dans un état d’expérience mais pas tellement clair, décisif, trouble, vous vivez ce que vous appelez une crise existentielle.

    Il en est de même lorsque, par exemple, vous cherchez Dieu sans savoir véritablement qui il est, sans savoir où le chercher et où le trouver, ou auprès de qui entendre sa parole, écouter ses conseils ou suivre sa voie initiatique. De même, lorsque vous cherchez l’amour auprès d’une compagne ou d’un compagnon et que vous ne savez pas qui choisir, comment choisir, comment vous trouver à la bonne place, à la bonne heure pour rencontrer l’élu.

    De la même façon lorsque vous ne savez pas pour qui voter et pour quelle loi faire valoir votre vote, vous vivez, à ce moment-là, en état de désordre. Mais votre ignorance vient du fait que le désordre préexiste en vous. Il n’est pas au moment où essayez de choisir et que vous vous apercevez que vous n’avez aucune donnée pour faire le choix, ou pour générer la circonstance. C’est parce que le désordre existe déjà en vous que vous n’avez pas les moyens de provoquer l’événement pour rencontrer l’élu, que vous n’avez pas mes moyens de comprendre qui parle juste pour savoir si vous devez l’écouter, vous n’avez pas les moyens pour trouver la voie pour aller vers Dieu.

    Tout ce qui est désordre est en même temps surdité et aveuglement. Donc inévitablement, pour que l’homme rencontre Dieu, que ce soit par l’intermédiaire d’un groupe, d’un Maître, d’une initiation, ou par une action personnelle, son propre approfondissement, il faut avant tout qu’en lui-même l’ordre règne.

    Qu’est-ce que cela veut dire ?

    Cela veut dire qu’avant toute démarche, avant toute réflexion, ou avant toute attente d’une circonstance ou d’un événement, il faut se préparer à recevoir. La préparation à recevoir ou à rencontrer, la préparation pour comprendre est quelque chose de capital. On ne peut rien mettre dans une bouteille déjà pleine et en plus, pleine d’une eau en mouvement et remplie de salissures. On ne risque pas d’y mettre un petit peu d’eau pure, c’est complètement inutile.

    Si déjà on calme l’eau qui est dans la bouteille, si l’on essaie petit à petit de dissoudre les particules de salissure et que l’on commence à créer un tout petit vide en haut dans le goulot,  on s’apercevra que là, déjà, ce que l’on pourrait appeler l’eau divine, soit l’inspiration, l’intuition ou tout simplement la bonne chance, tout cela va commencer à entrer en soi et va commencer à agir et établir un système d’évolution.

    Vous ne pouvez entrer en contact avec votre propre capacité à évoluer, vous ne pouvez recevoir des impulsions d’évolution que dans la mesure où vous videz votre être et vous préparez votre être à cette réception.

    Beaucoup d’individus voudraient évoluer parce qu’en fait ils sont malheureux et ils attendent d’un Dieu ou d’un Maître ou d’un système, ils attendent de toutes ces structures, que la structure vienne les aider, vienne arrêter leur malheur, arrêter leur détresse, vienne changer leurs pôles d’intérêt qui sillonnent leur vie et les font souffrir.

    Cela ne veut pas dire que Dieu, que les Maîtres, que la force Divine ou la puissance des étoiles ne se déverse pas par compassion pour venir aider les hommes. Simplement je rajoute que pour que cette compassion, cette abondance soit reçue, il faut que l’homme se mette en réceptivité, il faut que l’homme s’ouvre et pour qu’il puisse s’ouvrir et être réceptif, il va devoir aligner ses différents éléments.

    Lorsque je parle de ses différents éléments, je parle de ses différents corps, le physique, l’émotionnel, en passant par l’intellect, l’affectif et tous les autres règnes de la vie humaine terrestre. Il faut que l’individu commence quelque part à se calmer pour une meilleure réception.

    Qu’est-ce que cela veut dire ?

    Cela veut dire qu’en vous il y a depuis toujours, même aux moments les plus noirs de votre existence, au moment où vous vous sentez le plus déséquilibré, il y a toujours la capacité à vous rééquilibrer et à trouver le sas qui est le centre et qui va permettre de rejoindre une source de lumière, une source de réconfort et une source d’évolution. Il y a toujours ce sas, mais pour trouver ce centre et vous positionner dans ce sas afin de monter, il faut un instant complètement vous débrancher de ce qui fait balancer votre vie d’une polarité à l’autre.

    C’est-à-dire qu’à partir du moment où vous sentez que vous peinez, au moment où vous sentez que vous êtes prisonnier d’une tristesse, d’une détresse, d’une angoisse ou d’un problème social comme le chômage, ou des difficultés financières ou affectives, vous ne devez pas vous positionner à l’intérieur de votre problème. Votre problème il existe et il vous fait suffisamment mal, donc vous n’avez pas besoin, de vous positionner à l’intérieur, ce qui fait par là même la souffrance.

    Si par contre, vous regardez votre vie comme vous regarderiez un échiquier ou un jeu de dames, vous vous apercevez qu’à droite il y a le problème X, à gauche le problème Z, au centre un autre problème, mais qu’en essayant d’être intelligent et de faire appelle à ce que l’on peut appeler le phénomène de l’intuition, la clairaudience, ou la force d’une très bonne intelligence adaptée à des moyens concrets, automatiquement vous allez trouver le moyen de faire passer votre pion à travers le réseau de problèmes et de résoudre ce problème. Faire passer le pion à travers le voile des problèmes cela veut dire se dissocier des ses problèmes et trouver ce fameux centre.

    De quelle manière vous y prendre ?

    Tout simplement en regardant votre problème, en connaissant la profondeur du problème, tous ses aboutissements concrets, mais aussi plus subtils, comme par exemple les aboutissements psychologiques ou affectifs et en essayant de le régler au niveau tout simple de la phase concrète où il s’est manifesté.

    C’est-à-dire que s’il vous manque du pain et que vous en avez assez d’avoir faim, ne demandez pas à Dieu de vous envoyer des miettes, de vous faire tomber sur un boulanger. Commencez vous-même à aller à l’endroit où se trouve le grain et à faire votre propre pain. Un homme est d’abord une unité intelligente et parce qu’on l’envoie dans une expérience qu’il est nécessaire qu’il agisse intelligemment.
    C’est pourquoi la plupart des problèmes humains peuvent être réglés par l’intervention de l’intelligence.

    Mais que réclame l’intelligence, là est tout le problème ? Beaucoup de gens se trouvent intelligents, ou estiment l’autre intelligent et ils se demandent pourquoi le problème existe, pourquoi le problème ne se règle pas. Ce qu’il faut savoir, c’est que, pour que l’intelligence s’effectue, pour qu’elle développe tout son réseau d’énergie, toute sa capacité à concrétiser, il faut que l’individu ait du sang-froid.

    Or, que se passe-t-il ?

    Lorsque l’homme a des problèmes, il commence par trembler, par avoir peur, par soupçonner la catastrophe, le vide, l’anéantissement de lui-même. En s’identifiant trop à son problème, il finit par agiter un fantôme et ce fantôme finit par lui faire peur. Et si l’on essaie de savoir qui est au bout de la main qui agite le fantôme, on s’aperçoit que c’est le même homme. Lui seul agite le fantôme et il se fait peur.

    Qu’est-ce qui aurait empêché la main d’agiter un fantôme, ou qu’est ce qui aurait empêché la construction de ce fantôme ?

    C’est tout simplement l’intervention d’une intelligence posée, équilibrée, qui sait comparer et qui sait déduire où se trouve son bien et où se trouve son mauvais. Car lorsqu’on laisse parler l’intelligence, elle dit : si tu penses et agis de cette manière, c’est très négatif pour toi. Par contre, si tu agis et penses de telle façon tout devient positif pour toi.

    Mais l’homme ne veut pas écouter cette intelligence, pourquoi ?

    Parce que faire appel à cette intelligence dont il est le dépositaire depuis sa naissance, écouter cette intelligence, c’est écouter quelque part la loi et les principes de l’âme, et le plus souvent les hommes ne veulent pas de l’avis de l’âme, des principes de l’âme.

    C’est pour cela que les désordres amoureux durent, durent et font souffrir énormément les amoureux. Parce que tout en constatant que telle femme ou tel homme ne veut plus être en relation avec X, Y ou Z, ou avec soi, en constatant cette évidence la femme refuse cette réalité, l’individu la refuse. En refusant cette réalité on renie le principe même de l’intelligence et immédiatement se crée le fantôme.

    Chaque fois que vous allez renier l’évidence, renier ce qui est et ce qui est non pas que du point de vue cosmique, mais du point de vue social, de la justice, des réactions logiques de votre corps et des autres individus, vous allez vous retrancher de l’intelligence et créer un fantôme et ce fantôme va vous poursuivre.

    Il y a comme ça à travers le monde et les siècles des millions  de gens qui gâchent complètement leur vie parce qu’ils ne veulent pas regarder la vérité ou l’évidence en face.

    Pour être quelqu’un de libre et parfaitement heureux, pour être quelqu’un qui puisse même, comme vous dites, griller sa vie, même si c’est une vie profane dans le plaisir, vous avez qu’en même le droit sur terre de vivre la vie. Et vous avez le droit d’être profane si vous avez envie de l’être. Vous pouvez être profane et de façon respectable dans la mesure où vous savez tout de suite vous retirer lorsqu’il y a une résistance de la part soit des lois de la nature, soit dans la relation avec autrui.

    Mais qu’est-ce qu’il se passe au niveau de la vie profane ?

    Comme les profanes ou tous ceux qui ont généralement un attachement à une activité que l’on peut classer excessive et je ne le dis pas de façon péjorative, mais que l’on pourrait classer dans le monde profane, il y a désir de perpétuer l’attachement et le plaisir que l’on peut tirer de l’objet.

    Ce qui fait que dans la vie amoureuse il y a des crises insurmontables. On croit dans l’amour, on veut être éternellement amoureux, on veut sans cesse retomber amoureux, cependant on ne veut pas lâcher celui ou celle dont on est épris, et lorsque celui ou celle qui est l’objet de cet amour se refuse, il y a alors de grandes catastrophes existentielles, des suicides. Parce qu’il n’y a pas simplement l’attachement à l’amour ou a la sexualité ou au plaisir, il y a dans tout attachement le besoin de perpétuer avant tout l’objet.

    Car la psychologie qui se joue un jeu suffisamment faux  pour savoir qu’elle est attachée et pour comprendre son attachement, sait aussi très bien que ce règne du plaisir ne peut se perpétuer qu’à travers un certain objet. Donc, on veut avant tout perpétuer l’objet. D’où aussi, si l’on veut tirer des conclusions un peu plus grandes, la peur presque héréditaire chez les êtres humains de mourir, de quitter le plan physique.

    En fait il n’existe aucune crainte à propos de la mort. Lorsque véritablement l’homme entre dans le fond de son cœur, il sent bien qu’il y a une particule de vie en lui et que cette particule va pouvoir être prolongée à travers les formes, il croit en lui. Cependant ce qu’il ne veut pas lâcher c’est sa relation par exemple avec l’être aimé, avec les camarades de travail, avec une certaine société, il ne veut pas quitter tout cela.

    Beaucoup d’individus après leur passage dans l’au-delà continuent à rester très proche du plan physique, uniquement parce qu’ils sont attachés à tout le réseau d’êtres humains qu’ils ont connu et le réseau d’objets leur ayant procuré du plaisir.

    Donc, lorsqu’il y a asservissement à la matière, quand il y a attachement à un plaisir, sachez que ce n’est pas tant au plaisir que vous êtes attachés, ou aux voyages que vous pouvez faire sur la terre que vous êtes attachés, mais en fait à l’objet du monde. Si vous connaissez exactement l’endroit de votre attachement, vous saurez d’avantage vous élever et vous dépouiller.

    Il y a beaucoup d’individus qui essayent de porter l’ascèse et le dépouillement sur le fait de ne pas aimer les gens et ils associent la vie de couple, la sexualité, à quelque chose qui n’est pas du tout vivable pour un disciple. Ils ne veulent plus de l’amour, ils ne veulent plus de l’échange, ils ne veulent plus de l’alchimie qui se passe à ce moment-là.

    Mais en fait, la véritable ascèse dans l’amour, ce n’est pas le fait de ne plus être attaché à qui que ce soit, à ne plus vouloir voir qui que ce soit, le véritable point de détachement dans l’amour c’est d’aimer toute forme, tout individu quel que soit ce qu’il représente pour soi.

    À partir du moment où un individu ne va pas plus aimer la personne avec laquelle il partage sa vie qu’il ne va aimer le voisin, cet individu connaît véritablement l’amour. Car la personne avec qui il partage sa vie ne va pas être moins aimée à ce moment-là, mais la balance crée l’équilibre pour son voisin. C’est cette rectification qu’il faut absolument faire dans les relations quotidiennes.

    Lorsque l’on arrive à ce point de rectification, on s’aperçoit que la personne avec qui on vit, avec laquelle on est marié, ne représente plus un point passionnel, un point d’attachement absolu. Mais on sait et on sent qu’on lui donne encore plus d’amour qu’autrefois, parce que cet amour est authentique à ce moment-là. Il n’est plus l’attachement à l’objet, l’attachement à la personne, il est une décision du réseau d’énergie qui se loge dans le cœur, dans le chakra cardiaque.

    À partir du moment où cette énergie rayonne, l’individu qui est à l’extérieur de soi est aimé c’est vrai, mais soi-même nous nous trouvons tout autant aimé. C’est-à-dire qu’à l’intérieur de l’individu il y a un feu, le feu de l’amour par exemple et lorsque ce feu brûle, il brûle tout autant pour le voisin qu’il brûle pour soi, pour l’individu qui en est donc la cheminée et la bûche.

    Ce qui fait que par là même un individu qui découvre ce point d’amour ne manquera plus jamais d’amour et se sentira éternellement aimé, d’où la naissance d’une grande confiance en soi. La plupart des gens n’ont pas confiance en eux, non pas parce qu’ils sont traumatisés, complexés, mais en fait parce qu’ils ne s’aiment pas, fondamentalement ils ne connaissent pas cet amour.

    lorsque je parle de s’aimer soi-même, je ne parle pas d’un acte introverti, d’un amour qui se tourne sur soi. Je parle tout simplement de l’état d’amour en soi. S’aimer soi-même, ce n’est pas s’aimer comme on va aimer une image. C’est déclencher en soi et déclarer en soi un état d’amour. Cet état d’amour va aussi bien brûler pour celui qui le déclare que pour celui qui est à l’extérieur de lui et qui est son voisin. Lorsqu’il y a du feu dans la cheminée, il brûle pour celui qui est dans la maison et pour tous ceux qui viendront du dehors.

    Un état est comme cela, il nourrit celui qui a déclenché l’état, qui porte l’état, et il nourrit tous ceux qui sont à l’extérieur de l’individu. À partir du moment où l’homme déclenche en lui un état de quelque chose, de conscience ou état d’être, il devient par là même l’endroit où il se nourrit lui-même.

    C’est pour cela que par exemple le service est un formidable moyen d’accélération de l’évolution ou d’évolution tout court, parce que le fait d’attirer l’énergie de bien, fait entrer en vous, le bien et établit le bien.

    Lorsque vous donnez quelque chose à quelqu’un, vous dites : je fais un bien petit, je fais un bien certes, mais c’est très relatif, ce n’est qu’une chose que je donne. Ce qui ne veut pas dire qu’au moment où je donne cette chose, cinq francs ou une paire de chaussures, je suis dans un état d’amour et que je connais l’amour véritable pour la personne.

    Cependant, dans l’intention qui accompagne ce geste, vous vivez, même si c’est un quart de seconde, l’énergie du bien, par le phénomène du transfert tout simplement. Vous transférez un élément matériel de votre possession à la possession d’autrui, et ce transfert ne peut s’effectuer que pendant ne serait-ce qu’une seconde où vous êtes dépositaire d’une intention de bien, donc une énergie descend sur vous à ce moment-là.

    Rappelez-vous bien, qu’à chaque fois que vous pensez, que vous agissez, vous attirez une énergie. Parce qu’un homme ne peut agir, ne peut penser, ne peut vivre que dans la mesure où un carburant va lui être donné. Vous ne pourrez faire avancer la voiture que si vous y avez mis le carburant.

    De la même façon, vous ne pourrez penser, même si vous pensez mal, que dans la mesure où une énergie va être attirée. Vous allez donc ouvrir une porte, car c’est plutôt comme cela que ça se passe, au moment où vous pensez, où vous émettez une pré-pensée, automatiquement il y a une sorte de valve qui s’ouvre dans votre corps astral, votre corps éthérique ou votre corps mental. Tout dépend de l’endroit où vous vibrez à l’instant où vous pensez ou vous faites la chose.  

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  • Les nouveaux psychologues, psychiatres.

     

    Question:

    De plus en plus de maladies proviennent, sinon toutes, d’un manque d’harmonie, entre le corps et l’esprit, c’est ce que nous venons de voir à la question précédente. Voudriez-vous nous dire, qu’elle est la véritable approche de la psyché, quel conseil pourriez-vous nous donner pour devenir plus efficace dans les techniques de psychothérapie. Faut-il utiliser les régressions dans les vies antérieures, même la vie fœtale, les affirmations, l’imagerie mentale, etc.? 



    Pour répondre complètement à cette question et ces sous questions, il faudrait y passer plusieurs soirées, car elle est très complexe. Non pas qu’elle soit compliquée, mais parce qu’elle demande de répondre et d’enseigner à propos de la constitution occulte de l’homme dans sa totalité.

    Pour trouver des moyens plus performants, pour guérir l’homme, ou en tout cas le soulager de ses maux afin qu’il puisse aller plus librement sur le chemin de la vie, ou sur le chemin de l’évolution, il existe diverses techniques données à l’humanité par des initiés, ou par des gens, dont l’inspiration a pu capter cette vérité ou ce moyen d’intervenir.

    Tout ce qui a été trouvé à l’heure actuelle est d’utilisation facile. Je ne veux pas dire que ce soit l’utilisation qui permette un grand succès,  non. Parce qu’en fait, tant que l’individu ne s’est pas réellement pris en charge, quelle que soit l’épaisseur de son problème, la noirceur de son problème, tant qu’il n’a pas, de façon insoupçonnée, une toute petite dose de volonté, la volonté de se prendre en charge, le psychologue, le psychiatre, le soignant ne va pas pouvoir agir pour lui, il ne pourra rien faire quelle que soit sa technique.

    Parce qu’il y a en fait une volonté plus grande que celle du thérapeute, c’est la volonté du patient, et c’est une volonté qui dit non, qui refuse d’avancer, qui refuse la vie.

    À partir du moment où quelqu’un, quel que soit son problème, quel que soit son état de dégradation, à partir du moment où un individu dans cet état-là, dit non à la vie, personne ne peut l’aider, personne ne peut le soigner. Donc, ce qu’il va falloir soigner dans l’individu, ce n’est pas sa maladie, c’est le non qu’il émet.

    Si l’on arrive  à force de paroles, à force de conversations, à force justement de nettoyage au niveau conscient, au niveau conscient seulement, à force donc de le faire parler, de le faire témoigner, de faire sortir hors de lui toutes les choses qu’il garde et qui ont abouti à ce non magistral qu’il fait à la vie, si on arrive à lui faire dire oui, alors à ce moment-là on va pouvoir le soigner et on pourra le guérir.

    Donc, la démarche du thérapeute ne va pas être de soigner son malade ou de soigner son patient, mais la démarche du thérapeute va être d’arriver par n’importe quel moyen, à faire dire oui à la vie.

    Quel est le drame de l’esprit occidental ?

    Étant accablé par trop de matérialisme, étant accablé par aussi trop de problèmes qui sont dûs à la société, étant accablé par une certaine léthargie, étant donné que la race européenne est en forme et en passe de cristallisation, comme cela se passe pour chaque race, les gens qui sont accablés par toutes ces léthargies, ces cristallisations, en finissent par tomber sous un poids l’inaction. Et de ce poids d’inaction sort un non à la vie. Alors lamentablement ils se traînent, soit chez leurs amis, soit auprès de leur conjoint, ou de leur compagne, soit chez le thérapeute, pour avoir encore une raison de vivre.

    Ils se disent, si je vais me plaindre ce sera ma raison de vivre aujourd’hui. Si je me sens malade, ce sera cela ma raison de vivre aujourd’hui. Ainsi il y a des gens dépressifs ou malades, de façon psychologique ou psychiatrique, qui trouvent dans leur maladie la raison d’exister. À partir de ce moment-là le thérapeute ne peut rien faire pour ce malade-là, pour ce dépressif-là, car il a remplacé Dieu par sa maladie. Au lieu de chercher l’illumination, il cherche de plus en plus la maladie, c’est sa façon initiatique d’évoluer.

    Il faut donc faire comprendre à l’individu, qu’il y a possibilité de dire oui à la vie, et de quelle manière ?

    Non pas en lui disant : Tu sais la vie est jolie. Imagine un grand champ de fleurs, avec des biches, un ruisseau qui coule, des enfants qui jouent, et puis tu te trouves à ton quatrième anniversaire et tu reçois un gros gâteau, avec plein de jouets, et grand-mère qui est habillée en dentelles te prend sur les genoux, et tout va bien et tu es heureux. Lorsque tu te réveilleras, lorsque tu te lèveras, tu devras garder cette impression-là toute la journée.

    Ce n’est pas comme cela que l’on apprend à quelqu’un de dire oui à la vie. C’est plutôt en le faisant parler. La psychiatrie en fait, a bien trouvé le chemin qu’il fallait prendre pour aider les malades, aider les gens à problèmes, c’est de faire parler l’individu de son problème. Mais il ne faut pas s’en arrêter là et c’est pour cela que la psychiatrie doit être dépassée, doit aller plus loin.

    On doit aussi commencer à faire comprendre au malade ce que sont les énergies de l’âme, comme je l’ai déjà dit et on doit lui apprendre à manipuler les énergies de son âme. C’est là où la sophrologie devient une science, je ne dirais pas plus poussée, mais une technique qui permet des guérisons véritables. La psychologie et la psychiatrie permettent de faire le diagnostic, permettent de créer ou de faire un état de choses, l’état des dégâts en quelque sorte.

    Ensuite, par des techniques qui à l’heure actuelle sont connues comme la sophrologie, mais qui, par suite des extensions à la psychiatrie, vont donner lieu à d’autres noms, à une nouvelle psychiatrie.

    La sophrologie telle qu’elle est connue à l’heure actuelle va être renouvelée. Il y aura des extensions à la sophrologie, et la sophrologie qui existe à l’heure actuelle on en fera plus cas, elle sera considérée comme l’antichambre en quelque sorte d’une technique complètement différente, qui va permettre au thérapeute de faire utiliser à son patient les énergies de son âme.

    Cela va passer par les moyens de la relaxation. C’est pour cela qu’il faut absolument à l’heure actuelle, étudier à fond toutes les méthodes de relaxation, pour ceux qui en sont justement les précurseurs, ou qui en sont les gens qui manipulent cette matière-là. Il faut absolument aller plus loin dans la relaxation, parce que plus de thérapeutes vont s’intéresser à ce champ-là, à cette matière-là, et plus de découvertes vont être faites. Et c’est là où la sophrologie va permettre de basculer dans ce nouveau champ de thérapie, qui sera la nouvelle psychanalyse, la nouvelle psychiatrie.

    En plongeant l’individu en onde alpha, on s’apercevra que l’individu peut aller plus loin que les ondes alpha, jusqu’à un point d’abandon tel, où en fait, il ne réside plus une seule parcelle de la conscience véhiculée par la personnalité. À ce moment-là, il n’existera que la particule de conscience qui est l’âme.

    Ce qui ne veut pas dire que l’on va trouver là, tous les moyens de résoudre les problèmes ou de guérir l’individu. Non, mais l’individu va pouvoir commencer à incorporer les énergies de son âme, et à soigner sa psychologie. Et comme je l’ai déjà dit, il est capital que cette chose se fasse.

    En fait, l’humanité telle qu’elle est à l’heure actuelle, pour nous, selon notre œil, n’est pas une humanité raisonnable. Si nous devions déterminer, pointer du doigt, les gens que nous considérons, d’après nos critères, comme étant sains d’esprit, ils ne seraient pas nombreux.

    Et pourtant, ils sont monsieur et madame tout le monde et ils composent l’humanité, la civilisation à l’heure actuelle. Ils sont parfois même des chercheurs, des médecins, des instituteurs, comme ils sont aussi parfois des malades. Il va donc falloir redéfinir non pas ce qu’est la santé mentale, mais redéfinir ce qu’est la raison, et en redéfinissant ce qu’est la raison, en même temps tout une nouvelle société aura lieu. 

    Car ainsi chaque fois qu’un thérapeute verra quelqu’un s’assombrir, s’embourber dans des complexes, dans des traumatismes, dans des peurs,  il pourra le soigner, alors qu’à l’heure actuelle il ne le soigne pas.

    On dit, c’est la nature humaine, il faut bien avoir des problèmes, qu’est ce que l’on ferait sans les problèmes. On ne considère comme étant fou que celui qui  saute de son balcon sur la voisine, ou bien sort dans la rue avec un couteau pour tuer tout le monde, ou fait encore des actes considérés comme insensés. En fait ces actes-là ne sont pas dûs à la folie, ils sont une absence de conscience et c’est complètement différent.

    C’est-à-dire que pour nous est fou, quelqu’un qui par exemple va s’assombrir, s’embourber, dans un complexe d’infériorité ou de supériorité, ou un problème de jalousie. Celui-là est fou, car il n’a pas la vision juste. C’est-à-dire qu’il est perturbé par des mirages, par des illusions. Tandis que celui qui sort avec un couteau et qui  va tuer ses voisins, ou qui va faire n’importe quel autre acte insensé, celui-là n’est pas fou, il n’a plus de conscience et c’est différent. Et l’administration des soins va être complètement différente aussi.

    Il ne va plus s’agir de soigner, il va s’agir d’opérer véritablement presque chirurgicalement, mais de façon éthérique, un pont entre cette personnalité et la conscience qui est partie, qui a quitté cette personnalité.

    Donc en fait tous ces gens qui remplissent à l’heure actuelle les hôpitaux psychiatriques, et que l’on dit être atteint de démence dure, plus tard ne rempliront plus les hôpitaux psychiatriques, mais plutôt les temples où les initiés auront le devoir de raccorder, de reconstruire un pont éthérique, un lien entre la personnalité et l’âme.

    Pourquoi?
    Parce que ces gens-là ne disposent plus de leur conscience, c’est-à-dire que l’âme est partie, et elle est partie pourquoi?

    C’est quelque chose qui ressemble à une forme d’accident, non pas accident comme si l’erreur était contenue dans l’univers. C’est un accident que l’homme provoque, lorsqu’il s’abîme dans trop de matérialisme, lorsqu’il s’abîme dans trop de déchéances, dans trop de problèmes matériels. Je ne parle pas des problèmes de fin de mois, des soucis de notes d’électricité, ou de gestion etc. Mais des problèmes de vice, des problèmes de drogue, des problèmes d’alcoolisme, des problèmes de prostitution.

    Lorsque l’homme descend très bas dans les vibrations de la matière, l’âme ne supporte plus la cohabitation avec la personnalité et elle détruit le pont, le petit pont qui permettait à l’âme et à la personnalité d’avoir une histoire d’évolution ensemble. L’âme se retire, retourne dans une zone intermédiaire qui n’est pas la source originelle, mais qui est la zone qui correspond  au degré initiatique qu’elle a atteint, et là, elle est mise en état de veille.

    Que font les guides à ce moment-là?

    Ils prennent le potentiel de conscience, de vibrations que représente la personnalité, qui a “péché” pendant maintes et maintes incarnations, comme on pourrait dire entre guillemets, et cycliquement, il la précipite à nouveau dans la matière, pour écumer ces mauvaises vibrations.

    Lorsque cette personnalité est précipitée à nouveau dans la matière, alors qu’elle n’a pas d’âme, elle peut être amenée selon la civilisation, selon les circonstances, selon l’éducation, selon le type de guide qui est là aussi pour la surveiller, cette personnalité sans âme, sans conscience, va pouvoir être amener à faire n’importe quoi, à devenir criminelle, à devenir un bandit ou à devenir un cas réellement psychiatrique de démence dure.

    C’est ce qui l’attend à la fin. Tous les cas de psychiatries de démence dure, sont des êtres qui ont perdu la relation avec leur âme, et il faut non pas les soigner, il faut reconstruire le pont. Cela se reconstruit naturellement, la nature a un procédé, un processus, qui permet petit à petit par le moyen de la purification de la personnalité, de reconstruire le pont avec l’âme.

    Mais il y a un moyen plus direct que les initiés connaissent bien, c’est le moyen qu’a employé Jésus pour guérir un dément, qui, dans la bible, a été décrit comme étant un possédé.  Lorsqu’il l’a soigné et que l’esprit du mal qui était en lui s’est précipité dans le troupeau de cochons, et que ce troupeau de cochons s’est précipité à son tour dans la mer, pour emporter le mal, que c’est-il passé?

    L’initié qu’était Jésus a su reconstruire en substance éthérique, le pont entre la personnalité et l’âme. Tout le karma qu’avait en fait cette personnalité, a été rejeté sur ce troupeau de cochons.

    Ce qui ne veut pas dire que le mal a été emporté par les cochons, absolument pas. Un animal n’est pas capable de supporter le karma d’un être humain, ni même de brûler le karma d’un être humain. Mais c’est le moyen, la déviation qu’avait choisi  Jésus pour extraire le mal. En fait celui qui a épuré le mal c’est lui, c’est Jésus qui a brûlé le mal. Et ainsi il a pu raccorder la personnalité avec l’âme de l’individu.

    À l’heure actuelle, il existe des gens qui passent près de vous et qui n’ont pas toute leur conscience, qui sont en passe même de perdre leur conscience, parce qu’il s’abîme dans trop de matérialisme, et ça, c’est un grand drame que nous connaissons au niveau de notre loge, car ce qui nous préoccupe le plus, ce sont les cas des alcooliques et des drogués, et principalement des drogués.

    Ceux qui utilisent les drogues dures, en arrivent à couper le lien qu’ils entretenaient avec leur âme, avec leur conscience. Et ainsi, tous ces gens qui s’abîment pendant des années sans vouloir en démordre et qui en meurent, tous ces gens qui s’abîment dans la drogue et qui coupent la relation avec leur âme, représentent pour nous, pour une future vague d’incarnation, tout un groupe d’âmes à problèmes, qu’il va falloir encore une fois entourer de mille précautions, pour qu’ils ne nuisent pas à la future société, pour qu’ils ne nuisent pas aux futurs groupes humains et pour qu’ils puissent évoluer, qu’ils puissent retrouver en même temps la connexion avec leur âme.

    Donc en même temps que nous essayons de construire le nouveau monde, avec tous les problèmes que ce monde présent suscite, il y a aussi de notre devoir de ne pas fabriquer des futurs mondes qui ne soient pas tout à fait meilleurs que celui qui existe maintenant. Car si à l’heure actuelle on laissait bien trop d’âmes s’abîmer dans le matérialisme, trop d’âmes perdre justement la connexion avec la personnalité, il ne servirait à rien de tirer des plans magnifiques, pour construire un nouveau monde, car il serait saboté automatiquement.

    Donc en même temps que l’on construit le nouveau monde, il faut préserver les âmes du monde actuel et participer à la purification. C’est pour cela qu’il est tout aussi important, pour vous, d’employer vos forces à construire le nouveau monde, qu’à aider votre voisin à entrer dans le nouveau monde. Parce que s’il n’y a finalement que peu de gens prêts pour le nouveau monde, le nouveau monde tout frais, tout rose, conçu par les Maîtres et arrivé un beau matin sur la terre, ne tiendra pas, car des vagues humaines arriveront pleines de négativité et le détruiront.

    Et c’est pour cela que l’effort des disciples, l’effort des initiés, l’effort des Maîtres, doit porter avant tout sur la compréhension pour initier les gens. Et c’est ce que je vous propose de faire à votre tour pour être utile, non seulement à vous-même, mais aussi à nous et à ceux qui sont autour de vous.

    N’oubliez pas que vous devez être utile à ceux qui sont autour de vous, sinon tous vos espoirs ne servent à rien et tous nos espoirs ne servent à rien non plus. Nous avons besoin de tout le monde, pour que le nouveau monde arrive. Ce n’est pas parce que nous avons notre évolution, notre lumière, notre degré initiatique, que les choses vont bien aller sur la terre.

    Il peut y avoir mille Bouddhas au ciel, si sur la terre les hommes restent insensibles, ne veulent pas changer, les mille Bouddhas au ciel, ne pourront rien changer sur la terre. Les milles Bouddhas auront besoin des hommes de la terre, pour faire de la terre un meilleur monde.

    C’est pour cela que sans cesse, la relation hiérarchie humanité est amplifiée et de plus en plus à l’heure actuelle, la hiérarchie des Maîtres s’ouvre sur l’humanité, appelle l’humanité et les disciples. Parce que le Maître, tout Maître qu’il soit, a besoin du terrien pour faire de la terre un nouveau monde.

    C’est une responsabilité que chacun d’entre vous doit partager avec nous. Ce n’est pas seulement nous avec nos beaux projets, et puis on sépare les hommes, les bons d’un côté, les mauvais de l’autre, non pas du tout. Nous avons besoin ensemble de bâtir le nouveau monde, pour nous-mêmes et aussi pour vous-mêmes, c’est une grande collaboration.

    Si vous étiez sensibles à cette réalité, dès demain vous trouveriez un travail à faire pour aider le Maître, dès demain vous trouveriez une œuvre à accomplir pour aider le Maître, vous ne seriez plus en train de vous gratter la tête à vous demander :  quel est mon gourou, quelle est ma voie. Non. Tout de suite vous vous mettriez au travail, tout de suite vous bâtiriez la chose qui est à bâtir et votre Maître apparaîtrait.

    Vous perdez du temps à chercher des choses illusoires, de manières illusoires. Ce qu’il faut, c’est être actif, comprendre qu’elle est la nécessité de votre temps et agir pour aider les Maîtres, soulager les Maîtres et inévitablement, vous allez le rencontrer, celui qui est pour vous viendra vers vous.


    Conseils aux jeunes pour être utiles au nouveau monde.

     

    Question:

    Vous avez déjà répondu largement aux questions essentielles de ce soir, voici donc la dernière question.
    Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui veulent œuvrer de manière concrète à l’avènement du nouvel âge ?


    Je dirais que les jeunes, ont des conseils à donner à l’ancienne génération.

    Non pas qu’ils doivent donner des ordres à l’ancienne génération, car en tant que psychologie toute neuve, nouvellement venue au monde, ils doivent apprendre la discipline de la part de l’ancienne génération. Par contre, eux, ils font la démonstration d’une plus grande ouverture, d’une plus grande intuition et d’une plus grande foi, et en ce sens, l’ancienne génération doit prendre exemple sur la nouvelle.

    Maintenant, en relation hiérarchie nouvelle génération, qu’est ce que la nouvelle génération doit faire ?

    Comme tout être, comme tout disciple qui veut s’éveiller, qui veut gravir le chemin de l’initiation, la nouvelle génération doit remplir les mêmes exigences, donc tout ce que je viens de dire ce soir. Être déterminé, concevoir la spiritualité telle qu’elle est, de ne pas la voir à travers des lunettes, les lunettes de ceci, les lunettes de cela, les lunettes de ce que l’on pressent, de ce que l’on conçoit, ou quoi que ce soit d’autres.

    Regarder la réalité, la spiritualité telle qu’elle est énoncée par les anciens, de façon la plus dénudée, la plus dépouillée possible. Prenez les phrases des anciens, enlevez tout le texte qui est autour, prenez la phrase principale et méditez la phrase, pour tirer la substance de la phrase, de façon à ce que le mot devienne initiatique et ne soit pas simplement un discours adressé à votre mental.

    Que ce soit plutôt une essence qui rejoint votre essence et qui par là même l’enflamme comme de l’essence lorsqu’elle est jetée sur le feu.

    Pour produire cet effet-là, il faut s’adresser à la substance des phrases, à la substance des énoncés des Saints et des religieux. La nouvelle génération n’a pas spécialement des choses à faire par rapport à ce qu’avait à faire l’ancienne génération, les exigences sont les mêmes de génération en génération.

    Ce qui est différent, c’est l’accomplissement de ces âmes nouvelles, qui ont pour but et comme nécessité d’aller plus loin. Mais pas forcément d’aller plus loin parce qu’elles sont plus pures ou plus évoluées que les précédentes, mais simplement parce qu’elles doivent aller plus loin dans une forme d’expression.

    Par exemple, le rayon cinq, le rayon de la science concrète qui a adombré fortement tout l’occident,  on pourrait croire qu’en fait, toutes les âmes qui avaient besoin de cette expression-là, n’ont fait qu’empirer le matérialisme, parce que la science concrète s’appuie essentiellement sur le matérialisme, démontre le matérialisme et provient d’une pensée matérialiste. 

    Pourtant, ce rayon-là, cette démarche-là, a servi énormément et incomparablement à l’avancée de toutes les âmes qui se sont incarnées en occident, parce que c’était de cette manière-là qu’elles allaient évoluer. Alors que d’autres, qui viennent dans d’autres vagues, ont besoin d’un autre rayon de civilisation pour évoluer. Ainsi, tour à tour, on emploie la dévotion, la science concrète ou autre chose.

    Cela ne veut pas dire que les âmes sont meilleures, parce qu’elles viennent après les autres, qu’elles sont plus évoluées. Cela veut dire que leur mode d’expression est différent et quelles vont permettre la construction d’une civilisation différente, d’une société différente, d’un rituel différent, d’une religion différente, d’une éducation différente, d’une science différente.

    À l’intérieur de toutes ces différenciations qui sont tout autant de spécialisations, elles vont pouvoir avancer. C’est pour cela qu’à chaque fin de cycle, à chaque fin d’arrivée de ces vagues d’âmes, il faut briser la société en place, il faut briser la religion en place, il faut briser la science en place, parce qu’elles ne servent plus à rien et à personne, parce qu’il n’y a plus les âmes pour en avoir besoin.

    Les âmes qui viennent ont besoin d’autres choses, pas forcément je le répète, parce qu’elles sont plus avancées ou meilleures, mais parce que leur type d’expression est différent. Ainsi vous-mêmes, à travers cette société qui aura été construite par ces nouvelles âmes, vous pourrez vous incarner pour, à ce moment-là être plus ancien, pour être plus avancé et accomplir votre évolution.

    De la même manière que vous-mêmes, avez été les bâtisseurs de cette civilisation-ci, de cette société-ci. Et ainsi, à l’intérieur de cette société, d’autres âmes qui étaient avant vous, qui faisaient partie d’une vague précédente, ont pu venir s’y instruire et y évoluer.

    Autrement dit, il y a toujours un grand frère qui construit pour lui-même, la chaussure qui est à sa taille, mais en même temps elle sera à la taille de son frère plus petit. Et de cette façon, en faisant une chaussure qui est à sa taille, même si son frère plus petit a un pied plus petit, il va ainsi le pousser à grandir, à grossir son pied, pour aller dans la chaussure qu’il vient de lui tailler. Et ainsi de suite les hommes s’entraident à évoluer.

    C’est sur ce mot que je voudrais vous quitter ce soir. Pensez aux Maîtres qui vous aident, non pas dans le sens où vous devez vous remettre aux Maîtres, remettre votre responsabilité, tout décharger sur le Maître puisqu’il est là pour vous aider. Mais dans le sens où plutôt vous devez collaborer avec lui, avec eux, tout simplement parce qu’on attend votre partie active.

    Le Maître a beau avoir tous les pouvoirs dans son royaume, dans sa zone, dans son ciel, lorsqu’il veut matérialiser sur la terre, il a besoin d’une main, l’esprit de l’artiste, l’esprit créateur. Lorsqu’il veut sortir une statue d’une boule de terre, il est obligé de passer par la main et ainsi le Maître a besoin de tous les disciples, et de tous les initiés pour construire un nouvel homme, pour construire un nouveau monde. Vous êtes les mains des Maîtres, c’est ce qu’il faut comprendre.

    C’est dans ce sens aussi où le disciple doit être ouvert pour recevoir totalement l’inspiration qui vient du mental du Maître. Parce que n’étant que la main exécutrice du Maître, il doit remettre tout son mental dans le mental du Maître, pour s’aligner au programme, pour s’aligner au plan, pour donc savoir ce qu’il doit faire, ce qu’il a à produire comme effort dans son espace qu’est le sien.

    Donc dans un premier temps sortez votre volonté, je dirais presque, sortez cette ambition, mais de façon positive, pas l’ambition de l’égo, mais une ambition vécue au niveau de l’âme, comme une envie, comme une ardeur, comme une ferveur, de se dépasser, d’aller plus loin et de faire partie de ce mouvement pour créer le nouveau monde. Ensuite et de manière paradoxale, comme je le dis toujours, laissez tomber cette volonté et ouvrez-vous complètement pour que votre mental soit complètement ensemencé par le mental divin, afin que vous soyez alignés parfaitement dans le plan et que vous soyez réellement utile au plan.

    Car pour être utile au plan il ne faut pas faire selon votre idée, il ne faut pas faire ce que vous vous jugez être nécessaire, ou ressembler au nouveau monde. Il faut faire ce que les Maîtres font. En même temps que le disciple doit être extrêmement individuel et indépendant, il doit être extrêmement obéissant, et comme je le dis si souvent, la vie d’un disciple est un paradoxe. Le disciple doit savoir manipuler le paradoxe de façon très souple pour être à la fois soumis, et très individuel pour être à la fois obéissant et très indépendant. C’est un jeu subtil mais qui n’est pas difficile.

    Dès que l’on sait exactement à quel niveau on doit vivre la volonté, et de quelle manière on doit vivre l’obéissance. L’obéissance n’est pas quelque chose qui doit être vécu comme un esclavage, ou comme une prosternation à genoux. L’obéissance c’est plutôt quelque chose à vivre comme une connaissance. J’obéis non pas aveuglément, parce que j’ai entendu la voix et que j’exécute. J’obéis parce que je connais le plan, parce que je connais la voix qui a parlé, parce que je connais la vérité qu’elle énonce et ainsi j’accomplis. Cette obéissance-là n’a plus rien de comparable avec l’obéissance, c’est de la collaboration, mais c’est en même temps de l’obéissance.

    Je vous encourage à découvrir ce paradoxe, qui est en même temps une très grande richesse, car sitôt que vous aurez compris ces deux énergies, vous serez un disciple sans aucun doute, sans aucun problème.

    Je vous salue.

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